RAPIDOExclusif : la SNCB acquiert 150 locomotives à vapeur

La Société bruxelloise des taxis réunis rachète le rail bruxellois

Le Gouvernement fédéral vient de marquer son accord à la demande de la SNCB d’acheter 150 locomotives à vapeur afin d’adapter son matériel à la réalité du réseau ferroviaire belge contemporain.

Actuellement, il faut 72 minutes pour parcourir en train la distance entre Bruxelles-Midi et Namur. En 2005, le temps de parcours était de 63 minutes. Neuf minutes multipliées par 220 jours de travail par an = 33 heures perdues en 2016…

L e dossier aura été mené avec diligence par le Ministre de la Mobilité, François Balot. La construction des chaudières a été confiée à un consortium wallon associant Cockerill et les ACEC, tandis que l’assem-

blage sera réalisé en Flandre.

“Nous sommes aujourd’hui parvenus à stabiliser les temps de parcours sur le réseau aux alentours de ceux des années 60. C’est une grande source de fierté  ! Nous avons donc adapté le matériel roulant. La machine à vapeur a fait ses preuves. Un fiabilité et une endurance sans faille, pour des performances largement suffisantes”, commentait le Ministre à la sortie de la réunion.

Un Ministre heureux donc, et qui ne tarissait pas d’éloges sur la durabilité du tournant opéré par la SNCB. “Dans 50 ans, ces locomotives seront toujours en fonction”, n’hésitait-il pas à marteler face à une presse internationale médusée.

Les premières de ces machines devraient sortir des ateliers à la fin de 2017. Elles seront testées sur le ter-ritoire wallon durant toute l’année 2018 avant d’être généralisées sur l’ensemble du réseau ferroviaire belge. L a SNCB vient de conclure une affaire très

juteuse en vendant à la Société bruxelloise des taxis réunis l’ensemble de ses gares secondaires à Bruxelles, ainsi que l’usage illimité de son réseau dans la Région : “On

nous reprochait souvent de sous-utiliser le réseau secondaire à Bruxelles, qui permet tout de même de relier Jette à la place du Luxembourg en moins de 15 minutes. Nous avons donc décidé de résoudre ce pro-blème. Car de son côté, la société bruxelloise des taxis était lourdement pénalisée par les conséquences des bouchons à Bruxelles, alors qu’il existait cette solu-tion de rechange simple, rapide et peu coûteuse. Dans notre jargon, on appelle ça une opération win-win !”, se sont exclamés de concert les Gouvernements Fédéral et Bruxellois. L’opération a été conclue aujourd’hui. Les taxis utiliseront dans un premier temps le matériel roulant de la SNCB acheté dans le cadre du réseau RER et toujours inusité…

Mardi 14 février 2017

Le FAUX journal d’information de la Société des transports par voie ferrée

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CECI EST HEUREUSEMENT (ENCORE) UNE FICTION

Mardi 14 février 2017

Le nouveau Go Pass : les jeunes pourront voyager debout

Aux points d’arrêt Jump, prenez le train en marche

Le légendaire Go Pass, qui fait le bonheur des jeunes depuis plus de 20 ans, a encore de beaux jours devant lui. Et pourtant, les plus grandes craintes étaient émises à son sujet ces derniers jours. Retour sur une semaine agitée où les scenarii les plus fous ont circulé.

G arderont-ils le droit de s’asseoir si le nombre de places le permet durant leur trajet, ou seront-ils obligés de voyager debout ? Y aura-t-il une 3e classe spéciale, dite “classe

Go-Pass” ? Doit-on maintenir ce système qui semble coûter trop cher à la SNCB ? Finalement, après trois jours de négociations serrées entre les différentes filiales de la SNCB, les trois Régions et le Ministre fédéral concerné, il en est ressorti un compromis ambitieux qui fait la part belle aux jeunes, cependant assorti de quelques conditions nouvelles. Un parcours après 22h et avant 5h30 pourra se faire aux mêmes conditions qu’actuellement. Aux heures de pointe, le jeune voyagera assis en pointant une place et demi sur son go pass, et debout s’il ne pointe qu’une place. Les week-ends et jours fériés, le tarif sera doublé car ce sont les journées pendant lesquelles les jeunes uti-lisent le plus les transports en commun. “Le maintien du système Go-Pass est une très bonne nouvelle pour les jeunes, car il concerne plusieurs millions de dépla-cements par an en Belgique”, a déclaré la porte-parole de la SNCB.

Le maintien du système Go-Pass est une très bonne nouvelle pour les jeunes, car il concerne plusieurs millions de déplacements par an en Belgique.

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CECI EST HEUREUSEMENT (ENCORE) UNE FICTION ! RAPIDO

C ’est décidément le mois du plus à la SNCB ! En 2017, elle testera des points Jump dans 5 gares situées en milieu rural. Le principe est simple. Sou-cieuse d’éviter la suppression d’arrêts

dans les zones rurales, la SNCB proposera de prendre le train... en marche. Là où le train ne s’arrête plus, il s’agira de sauter dans le train qui limitera alors sa vitesse à 10 km/h pour gagner du temps.

Nous retrouvons le Ministre Balot en gare de Flémalle, où se sont tenus les premiers tests, dans le plus grand secret, on s’en doute.

C’est un Ministre qui a clairement le sourire qui nous accueille. Après avoir personnellement réussi les tests de montée en marche dans le train, il nous détaille le pourquoi du comment de cette mesure : “Si ces 5 points Jump sont concluants, nous allons non seulement éviter à l’avenir toute nouvelle fermeture de gare, et pourquoi pas, pouvons-nous espérer rou-vrir certains arrêts abandonnés”.

Notons cependant que ces points Jump sont interdits aux jeunes de moins de 18 ans et aux adultes de plus de 55 ans.

Mardi 14 février 2017

50 % de voyageurs en plus mais des budgets restés à quai !

S elon Navetteurs.be, de novembre 2015 à octobre 2016, seuls 48 % des trains circulant aux heures de pointe sur la ligne Mons-Bruxelles étaient à l’heure (c’est-à-dire avec moins de 6 minutes de retard). Pour Binche-Bruxelles, la ponctualité n’est que de 47 % et de 50 % sur la ligne Arlon-Namur-Bruxelles.

Des trains à l’heure… une fois sur deux !

E n 2000, Isabelle Durant (Ecolo) alors Ministre de la mobilité, donnait un coup d’accélérateur formidable aux ambitions de la SNCB  : augmenter de 50  % le nombre de voyageurs transportés en 10

ans. Les chiffres le prouvent, 10 ans après, celle-ci a remporté son défi. Une excellente nouvelle pour la mobilité en Belgique et la lutte contre le réchauffe-ment climatique ! Mais une fois les écologistes hors du Gouvernement fédéral, les budgets prévus ont com-mencé à être rognés, puis carrément coupés. La SNCB exerce donc aujourd’hui ses missions avec des budgets insuffisants. Au total, près de 1,5 milliard € seront éco-nomisés par l’État fédéral sur le budget de la SNCB, au détriment des navetteurs. La SNCB est une des principales variables d’ajustement du budget de l’État. Résultat : une qualité de service qui décline d’année en année (suppression d’arrêts, fermeture de gares, explosion des retards, manque de places...) et une insa-tisfaction de plus en plus marquée des usagers.

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Une croissance de 50% du nombre de voyageurs

Des budgets insuffisants

Une ponctualité en berne Une augmentation des trains supprimés

Depuis 20 ans, le nombre de voyageurs augmente (la demande) mais pas le nombre de trains (l’offre) – en millions/an.

Budgets annuels prévus et réalisés par l’opérateur SNCB (en millions d’euros) (sources : documents parlementaires).

La tendance longue de la ponctualité est en baisse. Et si les statistiques officielles laissent entrevoir une amélioration récente, c’est parce qu’on a allongé tous les temps de parcours et que le nombre de trains supprimés – qui n’entre pas dans le calcul de la ponctualité – est élevé !

En moyenne, plus de 20 % des trains de la SNCB sont à l’arrêt pour cause de panne ou d’entretien.

1 Projection budgétaire “Plan +50%”1 Budget réalisé et prévu

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... MAIS PARFOIS LA FICTION REJOINT LA RÉALITÉ !

50 % de voyageurs en plus mais des budgets restés à quai !

Les priorités d’ECOLO pour le rail

L e rail est le moyen le plus efficace de résoudre les problèmes de mobilité en Belgique, qui provoquent chaque année un manque à gagner de 8 milliards € (source : Fédération des

Entreprises de Belgique). Le coût du système ferroviaire est évalué à 430 € par an par contribuable alors que celui des voitures de société, aussi appelées “voitures salaires”, est de 515 € par an par contribuable, sans compter le coût des impacts négatifs (pollution atmosphérique, bouchons, accidents...)

Aujourd’hui, il faut que l’État fédéral réinvestisse dans la SNCB et se fixe des objectifs de qualité ambitieux. Comment ?  Ecolo-Groen ont élaboré un “contrat de service public” alternatif pour la SNCB !

Prenez-en connaissance sur :http://bit.ly/SNCBEcoloGroen

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VOUS SOUHAITEZ QU’ON S’ADRESSE À VOUS AU : P MASCULIN / P FÉMININ

DATE DE NAISSANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ADRESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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À RENVOYER À : – Avenue de Marlagne 52 – 5000 Namur

Mes coordonnées seront également transmises au groupe régional et – lorsqu’il existe – au groupe local correspondant à mon domicile.

COTISATION1O€ pour celles et ceux qui deviennent membre pour la première fois.

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