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© Angus mcbeAn - emi clAssics Maria Callas 30 ans déjà Dimanche 16 septembre à 9.00 et 19.00 Mercredi 19 septembre à 20.40

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Maria Callas

30 ans déjà

Dimanche 16 septembre à 9.00 et 19.00Mercredi 19 septembre à 20.40

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Maria Callas, 30 ans déjà

ARTE rend hommage à la diva des divas et commémore le trentième anniversaire de sa disparition avec un magnifique « portrait roman » signé Philippe Kohly, un entretien et deux récitals.

Dimanche 16 septembre à 9.00

Maria Callas – ConversationsRéalisation : Pierre-Martin Juban Production : Idéale Audience, INA (2007-26mn)

Dimanche 16 septembre à 19.00

Maria Callas à ParisRéalisation : Pierre-Martin JubanCoproduction : Idéale Audience, INA (2007-43mn)

Mercredi 19 septembre à 20.40

Maria Callas assolutaRéalisation : Philippe KohlyCoproduction : ARTE France, Swan Productions, ERT (2007-98mn)

Contacts presseFrédérique Champs / Clémence Fléchard

01 55 00 70 45 / [email protected]

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Mercredi 19 septembre à 20.40

maria callas assolutaRéalisation : Philippe KohlyCoproduction : ARTE France, Swan Productions, ERT (2007-98mn)En association avec Backup Films, COFICUP 2 – un fonds Backup Films, SBS – Australia, Arthaus Musik GmbH, Mk2 S.A., Bim Distribuzione. Avec le soutien de la région Ile-de-France. Avec la participation du Centre National de la Cinématographie, de la Procirep, de l’Angoa –Agicoa, du Ministère des Affaires Etrangères, de la Télévision Suisse Romande. En partenariat avec Teatro alla Scala di Milano, Museo Teatrale alla Scala di Milano.Distribution internationale : Europe Images International.

Sélectionné à la Mostra de Venise 2007 (section Orrizonti)

Plus riche et plus poignant qu’une fiction, ce portrait se présente comme le premier roman vrai sur Maria Callas : une évocation de la femme et de l’artiste qui s’appuie sur sa propre voix et sur des archives d’une richesse exceptionnelle. Au cours de sa vie, la cantatrice a tenté d’incarner ses deux héroïnes de cœur : la Traviata – la femme amoureuse – et Norma – la grande prêtresse de l’opéra. Une cohabitation finalement destructrice puisque Maria Callas perdra et son amour et sa voix. Roman total, le film épouse cette dualité vertigineuse sur tous les théâtres du monde, de la Scala à la Julliard School en passant par Epidaure, et fait revivre avec éclat une tragédienne inoubliable, une héroïne absolue chez qui tout est plus grand : la volonté, le génie musical, la gloire, la passion amou-reuse, la trahison, la solitude.

Philippe Kohly, auteur reconnu de nombreux portraits-romans (Matisse-Pi-casso, Jacques-Henri Lartigue, Barbara, Dalida, Line Renaud…) signe ici une de ses meilleures réalisations.

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Note de Philippe Kohly

J’ai voulu ce film et sais gré à ARTE d’avoir accueilli ce désir en me donnant carte blanche. Déjà, j’avais réalisé pour la chaîne les portraits de Dalida, Barbara, Line Renaud. Tous voulaient - à travers le parcours d’une chanteuse - exalter une grande dame. Maria Callas était pour moi comme un retour à la source, la figure mère, le personnage à l’état naturel.Je pourrais dire aussi qu’étant un narrateur dont le matériau est l’émotion, le chemin de Callas est une histoire vertigineuse dont l’héroïne fut, à tout mo-ment, un paroxysme émotionnel.

Cinq intentions ont présidé à cette réalisation :

1. Un portrait de femme.Le propos du film s’attache à mettre en scène une femme dans tous les as-pects de sa vie. Callas est un génie musical profond doublé d’une petite fille qui voulut être reine d’un monde frivole. Une tragédienne surhumaine sur la scène et souvent une petite bourgeoise dans la vie.Mieux encore, sa vie devint la cohabitation de deux mondes antagonistes, qui s’excluent. La religion de la musique d’un côté, la café society de l’autre. C’est cet ensemble contradictoire, divisé, qui à mes yeux est le cœur du propos. C’est lui qui livre un portrait juste de la femme.

Cette femme est une héroïne, dans le sens où elle s’engage absolument, qu’il s’agisse du travail de la musique, de perdre 35 kilos ou de la passion amou-reuse. Dans les touches qui sont posées, le film dégage des constantes : la volonté, ou la puissance de l’esprit chez une femme qui est une suite de métamorphoses inouïes (ayant forgé de toutes pièces les trois octaves de sa voix, son corps de sylphide, et son grand style d’icône de l’élégance). La solitude. La trahison. Le statut d’étrangère (déjà dans sa famille) qui n’a aucune langue maternelle.Parmi les clés qui sont proposées, les conditions de sa naissance et la rela-tion avec une mère perverse viennent au premier rang.

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2. Un récit unitaire.Il existe une douzaine de films sur Maria Callas. L’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie en ont produit six depuis l’an 2000. Tous ces films sans exception reposent sur des interviews. J’ai voulu prendre le parti inverse : faire un film sans interview de témoin extérieur. Un film où personne ne fait écran, qui laisse toute la place à son héroïne.Dès lors, bien sûr, il ne suffit plus de dire les choses, il faut les montrer. Donc convoquer toutes les archives et partir pendant huit mois à travers huit pays explorer les lieux de vie et solliciter les collectionneurs qui conservent les précieuses images. Peu à peu, de matériau en matériau, le premier portrait-roman de Maria Cal-las s’est tissé.Mais du même coup, ces matériaux ont pris sens dans le fil d’un récit uni-taire. Et d’abord les archives utilisées jusqu’ici de façon impressionniste. Un exemple : l’archive souvent montrée de Callas montant en 1960 les mar-ches du festival de Cannes sous une forêt de flashes. On peut la voir comme une image glamour. Celle d’une gloire à son apogée, mythologique et ra-dieuse.Mais l’archive prend un autre sens si l’on sait qu’elle est celle d’une femme qui cinq semaines plus tôt a enterré son fils. Un enfant dont elle a accouché dans le plus grand secret et qui est mort huit heures après sa naissance.

Mettre le spectateur dans la peau de Maria Callas, lui faire vivre son parcours de l’intérieur, lui faire partager cet extraordinaire voyage de 53 années. Telle est l’intention du film. Dès lors, l’ambiance du film est capitale. C’est elle qui au-delà des mots fait ressentir la vérité de l’héroïne. En elle-même, elle est déjà un portrait de Maria Callas.

3 – Un large publicCe portrait-roman d’une telle héroïne est à mes yeux une occasion unique : celle d’amener un large public, étranger jusqu’ici au monde de l’opéra, à pénétrer cet univers, à accéder à cette beauté-là.

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4 – La grande CallasS’agissant de l’art de la chanteuse, j’ai voulu là aussi tenter ce qui n’avait pas été fait. S’appuyant sur les archives filmées, les films existants nous donnent à voir et entendre la dernière Callas, celle qui est en train de perdre sa voix. Car il n’existe pas d’archive de la chanteuse avant 1958. C’est ainsi que la grande Callas, celle de la Scala, de 1951 à 1957 est pres-que toujours passée sous silence. C’est cette Callas-là que j’ai voulu privilé-gier et mettre en scène en recourant à d’autres moyens que l’archive.Les robes de scène par exemple sont à mes yeux comme le fantôme, l’in-carnation palpable de cette grande Callas. Elles ont permis une évocation, menée avec le concours de la Scala (intégrées aux croquis de décors, aux photos, au filmage de la salle, aux arias conservés sur disque).C’est une chanteuse de 30 ans que j’ai d’abord voulu ressusciter. C’est ainsi que des arias issus d’opéras jamais filmés sont ici mis en scène : ceux d’An-na Bolena, La Sonnambula, Les Vêpres Siciliennes, le Turc en Italie, l’Enlè-vement au Sérail…

5 – L’époqueHistoire de la dernière diva, le film s’attache à prendre du recul : qu’est-ce qu’une diva ? Pourquoi Callas est la dernière diva ? C’est ici que l’époque devient un acteur déterminant. Car l’histoire de Maria Callas se situe à un tournant, elle s’inscrit dans le bas-culement entre deux mondes.

Callas est une héroïne du temps des paquebots et de la représentation hu-maine. Ce monde, dont elle marque l’apogée, s’achève à la fin des années 50. Au début des années 60, un autre monde est né. Le sacré a quitté le monde de l’art pour se déplacer vers la technique. Dans ce monde, celui des réseaux, de la télévision surtout, la diva (avec sa liberté d’allure) est un impondérable que ce nouveau milieu ne peut pas se permettre. C’est d’ailleurs Onassis lui-même qui, avide de posséder la femme la plus glorieuse de l’époque, passant d’une femme à l’autre - d’une gloire à l’autre (de la gloire de la chanteuse à celle télévisuelle de Jackie Kennedy) - pro-clame le basculement des mondes.

Un tel film repose sur une série de choix sévères. Il est nécessairement par-tiel, arbitraire. Avec les matériaux engrangés, trois autres films auraient pu être réalisés.Callas est un personnage inépuisable ; par sa puissance et sa présence elle sollicite et fascine chaque spectateur qui la découvre. Un personnage qui au final garde entière sa part de mystère. Le génie résiste à l’exégèse.

Philippe Kohly

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Dimanche 16 septembre à 9.00

maria callas - conversationsRéalisation : Pierre-Martin Juban Production : Idéale Audience, INA (2007-26mn)

Le 5 juillet 1965, le public de Covent Garden, venu applaudir Maria Callas, ne se doute pas qu’il assiste à la dernière prestation sur une scène d’opéra de la plus grande diva du vingtième siècle. Maria Callas décide en effet de se retirer pour ne plus avoir à subir la pression perpétuelle de la critique et du public. Malheureusement, le bonheur domestique qu’elle semblait chercher en dé-sertant les scènes lyriques ne sera pas au rendez-vous.Le 20 avril 1969, Callas crée l’événement en acceptant de donner une longue interview au journaliste Pierre Desgraupes. Cette émission sera l’occasion de feuilleter l’album souvenir de la Callas, de ses débuts italiens sous la houlette de Tullio Serafin à la collaboration avec le metteur en scène Luchino Visconti, mais aussi d’aborder les raisons de son retrait ainsi que sa conception du métier de chanteuse.Des extraits musicaux viendront compléter cette interview : un court extrait des répétitions de Norma à l’Opéra Garnier en juin 1964, l’œuvre qui fit sa gloire et fut son ultime rôle scénique à Paris, ainsi qu’un extrait de Manon qu’elle interprète le 2 mai 1965, accompagnée par Georges Prêtre.

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Dimanche 16 septembre à 19.00

maria callas à ParisRéalisation : Pierre-Martin Juban (2007-43mn)Coproduction : Idéale Audience, INA

ARTE propose une sélection d’archives de Maria Callas à deux moments clés de sa carrière.

1958 : Tosca, Leonora, Rosine et Norma Maria Callas est accompagnée par Georges Sébastian à la tête de l’Orches-tre de l’Opéra de Paris pour ce récital donné à Paris 19 décembre 1958.Curieusement, cette soirée marquait les débuts parisiens de la Callas alors que la décennie qui s’achevait l’avait vue se couvrir de gloire sur les scènes du monde entier. Pourtant, cette année 1958 avait bien mal commencé pour la Callas quand, à Rome et devant les plus hautes autorités, elle avait renoncé à retourner sur scène après le premier acte de Norma, causant ainsi un scandale retentis-sant. A son retour d’une tournée aux Etats-Unis, son agenda est alors déses-pérément vide à l’exception de ce gala de bienfaisance à l’Opéra de Paris.

Pour ce récital diffusé en eurovision et devant plus de 100 millions de télés-pectateurs, Maria Callas compose avec soin un programme qui montre toute l’étendue se son talent de chanteuse et de comédienne en incarnant Tosca, Leonora du Trouvère, Rosine du Barbier de Séville. Elle convoque surtout cette Norma qui a fait sa gloire, et particulièrement la cavatine « Casta Diva ». Le succès de cette soirée fera entrer la Callas dans la légende et marquera le début de son histoire d’amour avec le public parisien qui devait se terminer brutalement sept ans plus tard, toujours avec Norma.

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1965 : Bellini et PucciniSept ans plus tard, nous retrouvons la Callas au crépuscule de sa carrière lyrique. Accompagnée par Georges Prêtre à la tête de l’orchestre national de l’ORTF, elle sublimait, en ce 2 mai 1965, des pages de la Somnambule de Bellini et de Gianni Schicchi de Puccini. Mais quelques jours plus tard, lors de la reprise à l’Opéra de Paris de la pro-duction de la Norma mise en scène par Franco Zeffirelli, la diva renonçait à chanter à l’issue de la cinquième représentation. Le 5 juillet suivant, elle remontera une dernière fois sur une scène d’opéra dans Tosca à Covent Garden, avant d’entrer dans une retraite des théâtres lyriques qui devait s’avérer définitive.

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Les actualités

Le film Callas assoluta de Philippe Kohly sort en DVD le 13 septembre chez MK2 Editions.

TOUTES LES SORTIES CD CHEZ EMI :

Un coffret de 70 CD regroupant l’intégrale absolue des enregistrements studio de la Callas.

La compilation en 2CD, disponible à la fois en version standard et en version deluxe, ( incluant 1 DVD résumant en images la vie de Maria Callas racontée par Gérard Courchelle.)

Un double DVD de plus de 2 heures présentant la Callas sur scène, dans la vie et en interview, et un inédit absolu : Casta Diva filmé en Eurovision en 1957 à Rome !

Un coffret de 8 CD présentant les plus belles pages de 8 grands opéras chantés par Callas

Le dvd classic archives vol 2 présentant la Callas en interview dans les années 60 , avec un inédit : le récitatif de Casta Diva en répétition à l’Opéra de Paris dans les années 60.