Une alliance pour la vie 1

Le mariage...

...une alliance pour toute la vie.

Brochure éditée en anglais par: Seventh Day Adventist Reform Movement,

P.O. Box 7240 ROANOKE, 24019 - USA -

Matthieu 19:5-6

C'est pourquoi l'homme quittera son père

et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les

deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne

sont plus deux, mais ils sont une seule chair.

Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a

joint.

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LE MARIAGE :

UNE ALLIANCE POUR TOUTE LA VIE SOMMAIRE Préface .......................................................................... 3 I - Le mariage dégradé par le péché .............................. 4 II - L'Eglise adventiste et l'institution du mariage ........ 10 III - Le remariage à la lumière des témoignages........... 14 IV - Divorce ou séparation ............................................ 21 V - L'exception .............................................................. 26 VI - L'institution du mariage restaurée ......................... 30 VII - La loi immuable du mariage ................................ 32 Conclusion: Un petit paradis sur terre : le foyer ........... 34

Brochure éditée en anglais par: Seventh Day Adventist Reform Movement,

P.O. Box 7240 ROANOKE, 24019 - USA -

Traduite et distribuée en français par:

Eglise Adventiste du 7ème Jour - Mouvement de Réforme, 11 rue de Viry

91600 SAVIGNY-SUR-ORGE - France Tél 01 69 24 81 78

Mail : info@asjmr.fr Internet : www.asjmr.fr

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PREFACE Chaque famille est entourée par un cercle qui devrait être gardé inviolable, un cercle qui a son origine en Eden lorsque Dieu bénit le premier couple et déclara toute chose "très bonne". Tout comme le Sabbat, l'institution du mariage fut préservée au sein du Paradis, mais bientôt, elle perdit sa beauté primitive. Dégradée par le péché, elle devrait cependant être restaurée dans sa condition originelle par l'Evangile. Le but principal de cette brochure est de considérer la question du divorce et du remariage, et de savoir si dans le plan de "rétablissement de toute chose" (Actes 3:21, Matthieu 17:11), celles-ci sont approuvées par Dieu. Ceci a été le sujet de beaucoup de débats. Dans cet écrit, que nous offrons à tous ceux qui s'interrogent sur ce problème, nous apportons nos meilleures preuves, qui, nous le croyons, aideront le peuple à se faire une juste idée de certains versets bibliques qui ont été souvent mal interprétés. C'est notre prière sincère que cette publication puisse également apporter un éclaircissement à certains qui sont dans un réel danger de prendre une mauvaise direction à ce sujet. A cause de préjudices ou d'implications personnelles dans ce problème, certains voudront rejeter les preuves en bloc, par contre d'autres les accepteront avec joie. Nous ne pouvons expliquer le sujet que de la manière où nous le comprenons, combien même cette vérité soit dure. Nous vous invitons, cher lecteur, à étudier cette brochure entièrement en l'accompagnant de prières sincères. Puisse Dieu bénir et aider ceux qui n'ont pas une bonne expérience dans ce domaine, afin qu'ils puissent voir un changement dans leur vie, et qu'ils partagent notre fardeau pour la restauration des familles.

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Les éditeurs

I - LE MARIAGE DEGRADE PAR LE PECHE

"Comme ce fut le cas pour tous les merveilleux dons que Dieu a confiés en dépôt à l'humanité, le mariage a été perverti par le péché." Foyer Chrétien p.96. Peu après la chute, la sainteté et le bonheur du foyer furent pervertis. Dieu ordonna que l'homme ne doit avoir qu'une seule femme. Mais les antédiluviens abandonnèrent les voies de Dieu. Considérons cet exemple : "Lémec prit deux femmes : le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla." Genèse 4:19. "Aux origines, Dieu donna à Adam une seule femme, lui montrant ainsi quel était son plan. Il n'entrait nullement dans ses desseins que l'homme ait plusieurs femmes. Lémec fut le premier à s'écarter de cette disposition divine empreinte de sagesse. Cet homme eut deux femmes, ce qui fit une cause de discorde dans sa famille. L'envie et la jalousie de ses deux épouses le rendit vraiment malheureux." Histoire de la Rédemption p.72, 73. Lémec n'était pas seulement un polygame, mais également un meurtrier. "Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour ma blessure, et un jeune homme pour ma meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois, et Lémec soixante-dix-sept fois." Genèse 4:23, 24.

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"Au crime d'homicide dont Caïn avait donné l'exemple, Lémec, son cinquième descendant, ajouta la polygamie. Ehonté dans son impiété, il ne prononça le nom de Dieu que pour tirer de l'impunité de Caïn l'assurance de sa propre sécurité." Patriarches et Prophètes p.58. "Contrairement à l'ordre divinement établi dès le commencement, la polygamie avait de très bonne heure fait son apparition. La volonté de Dieu à cet égard s'était manifestée par le fait qu'il n'ait doté Adam que d'une femme. Mais, peu après la chute, les hommes avaient donné libres cours à leurs coupables désirs, et récoltaient maintenant une moisson grandissante de souffrances et de misères. Ni le mariage ni la propriété n'étaient respectés. Celui qui convoitait les femmes ou les biens de son prochain les lui prenait de force, et se glorifiait de ses prouesses." Patriarches et Prophètes p.69. Après le déluge, les péchés des antédiluviens furent pratiqués au sein même du peuple de Dieu. Abraham, ne mettant pas sa confiance en Dieu et en sa promesse pour faire de ses descendants une grande nation, prit une seconde femme. "Sara, jugeant impossible que Dieu lui donne un enfant dans sa vieillesse, suggéra à son mari un moyen par lequel le dessein de Dieu pourrait se réaliser : elle lui proposa de prendre sa servante comme épouse secondaire. La polygamie, si répandue à cette époque qu'on ne la considérait plus comme un péché, n'en était pas moins une violation de la loi divine et une grave atteinte à la sainteté et au bonheur du foyer. Le mariage d'Abraham avec Agar devait avoir des conséquences funestes non seulement pour sa famille, mais pour les générations futures." Patriarches et Prophètes p.125. "Si Dieu avait approuvé la polygamie, il n'aurait pas dit à

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Abraham de renvoyer Agar et son fils. Le Seigneur nous enseigne par là une leçon, à savoir que les droits et le bonheur conjugaux doivent toujours être respectés et sauvegardés, fut-ce au prix d'un grand sacrifice. Sara étant la première - et donc la seule femme légitime - d'Abraham, elle possédait des droits exclusifs d'épouse et de mère au sein de sa famille. Elle respectait son mari, l'appelait son seigneur, mais se refusait à partager ses affections avec Agar. Dieu ne la blâma pas de son comportement. En revanche, les anges reprochèrent à Abraham d'avoir douter de la puissance de Dieu, d'avoir pris Agar pour femme et d'avoir espéré que par elle la promesse divine s'accomplirait." Histoire de la Rédemption p.77. Plus tard, Jacob, rencontrant de sérieuses difficultés, commit le même péché : "Les sept années de fidèles services rendus par Jacob pour obtenir la main de Rachel ne lui semblèrent que quelques jours, parce qu'il l'aimait". Au terme de cette période, l'égoïste et cupide Laban, qui désirait conserver un aussi précieux collaborateur, le suborna de la façon la plus cruelle en substituant à Rachel sa fille aînée. Devant la complicité de Léa, Jacob crut qu'il ne pourrait l'aimer. Sa protestation indignée eut pour toute réponse l'offre qui lui fut faite d'épouser Rachel contre sept autres années de travail. Mais le père exigea que Léa ne fût pas répudiée, afin de ne pas déshonorer sa famille. Jacob, placé dans une position on ne peut plus douloureuse et difficile, décida finalement de conserver Léa et d'épouser Rachel, qui fut toujours la préférée. Mais cette préférence excita l'envie et la jalousie de sa soeur, et la rivalité des deux épouses assombrit la vie du patriarche." Patriarches et Prophètes p.168. La polygamie fut aussi pratiquée au temps des rois d’Israël. L'exemple de David reste un avertissement solennel pour les générations futures :

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"Le jugement faussé par les coutumes des nations de son temps, David, qui avait déjà une femme, épousa plus tard Abigail. Des hommes de Dieu, grands par leur caractère, se laissent gagner parfois par les pratiques du monde. En ce qui concerne David, les conséquences amères de sa polygamie se firent douloureusement sentir durant toute sa vie." Patriarches et Prophètes p.650. "En réalité, aucun pécheur ne peut se prévaloir de l'histoire de David. C'est lorsqu'il était intègre qu'il fut appelé un 'homme selon le coeur de Dieu'. Dès qu'il se fut plongé dans le mal, il cessa d'être considéré comme tel jusqu'à ce qu'il revînt au Seigneur. L'Ecriture déclare positivement : 'Ce que David avait fait déplut à l'Eternel'. Par le prophète, Dieu lui fit dire : 'Pourquoi as-tu méprisé la parole de l'Eternel, en faisant ce qui lui déplaît ? Et maintenant, l'épée ne cessera jamais de désoler ta maison, parce que tu m'as méprisé'. En outre, ni son repentir, ni son pardon, ni sa rentrée dans la faveur divine ne dispensèrent David de récolter les fruits de la semence qu'il avait répandue. Les jugements qui le frappèrent, lui et sa maison, témoignent de l'horreur de Dieu pour le péché." "Si la faute de David a été grande, son repentir fut sincère, son amour profond, et ardente sa foi. Dieu lui a pardonné, aussi peut-il L'aimer beaucoup en retour." Patriarches et Prophètes p.731. En se mariant avec une païenne, Salomon ouvrit la porte au plus grand des péchés qui ruina sa vie. "A vues humaines, ce mariage, bien que contraire aux enseignements de la loi divine, semblât être une bénédiction, car la femme païenne de Salomon se convertit et se joignit à lui pour adorer le vrai Dieu... Mais en contractant une alliance avec une nation païenne et un mariage avec une princesse idolâtre,

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Salomon méprisa imprudemment les sages conseils de Dieu pour maintenir la pureté de son peuple. L'espoir que sa femme, d'origine égyptienne, pourrait se convertir n'était qu'une faible excuse pour son péché..." Prophètes et Rois p.37. "Salomon considérait de plus en plus le faste, le plaisir et les faveurs du monde comme des signes de grandeur. Des femmes séduisantes et belles furent amenées d'Egypte, de Phénicie, d'Edom, de Moab et d'ailleurs. Elles se comptaient par centaines. Leur religion consistait à adorer des idoles, et on leur avait enseigné à pratiquer des rites cruels et dégradants. Grisé par leur beauté, le roi négligea ses devoirs envers Dieu et envers son royaume." Prophètes et Rois p.39. "Il ressort des derniers écrits de Salomon que plus il se rendait compte de la perversité de sa conduite, plus il s'efforçait de mettre en garde la jeunesse contre les erreurs qui lui avait fait gaspiller les dons inestimables prodigués par le ciel. Il confessait avec tristesse et confusion qu'au moment où il aurait du trouver en Dieu son soutien, sa vie, son réconfort, il s'était détourné de la lumière céleste et de la sagesse divine pour s'adonner à l'idolâtrie. Or, ayant appris par expérience la folie d'une telle vie, son désir le plus ardent était de mettre les autres à l'abri de la cruelle épreuve qui avait été la sienne." Prophètes et Rois p.56. "La repentance de Salomon fut sincère, mais le mal causé par sa mauvaise conduite subsista... Bien que le roi ait confessé son péché, et relaté pour le profit des générations à venir l'histoire de sa folie et de sa repentance, il ne pouvait s'attendre à neutraliser l'influence de sa mauvaise conduite. Encouragés par son apostasie, beaucoup continuèrent à pratiquer le mal, et le mal seulement. On peut même retrouver cette mauvaise influence dans la pente suivie par les successeurs de Salomon :

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ils firent un usage dégradant des dons que Dieu leur avait accordés." Prophètes et Rois p.60. Il a toujours été dans le but de Satan, de détruire la loi de Dieu et d'amener les hommes à transgresser les préceptes divins, particulièrement en pratiquant la polygamie : "Le septième commandement fut aussi très tôt violé au nom de la religion. Des rites d'une immoralité éhontée étaient incorporés aux cultes idolâtres. Les dieux même se présentaient comme des êtres impurs, et leur adoration encourageait à se livrer sans retenue aux passions les plus viles. Les vices contre nature étaient à l'ordre du jour, et les fêtes religieuses, caractérisées par un dérèglement public et universel. "La polygamie entra de bonne heure dans les mœurs. Ce fut l'un des péchés qui attirèrent la colère de Dieu sur le monde antédiluvien, ce qui n'empêcha pas cette pratique de se généraliser de nouveau après le déluge, car Satan apporta un soin tout particulier à pervertir l'institution du mariage, à en affaiblir l'obligation et à en dénigrer la sainteté. Il était convaincu qu'il n'y a pas de moyen plus sûr d'effacer en l'homme l'image de Dieu qu'en le plongeant dans le malheur et dans le vice... "C'est par la ruse que Satan a séduit les anges ; c'est ce moyen qu'il a de tout temps employé après de l'humanité, et auquel il aura recours jusqu'à la fin. S'il déclarait ouvertement qu'il fait la guerre à Dieu et à sa loi, les hommes se tiendraient sur leurs gardes. Mais il se déguise ; il mélange la vérité à l'erreur, et, grâce à ce manège, il réussit à faire prévaloir des doctrines captivantes, qui entraînent le monde à sa perte. " Patriarches et Prophètes p.311.312.

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II - L'ÉGLISE ADVENTISTE ET L'INSTITUTION DU MARIAGE

L'Eglise Adventiste du Septième Jour accepte le mariage entre membres et non-membres, ce qui est en opposition avec la Parole de Dieu (Exode 34:15.16 ; Deutéronome 7:3 ; 2 Corinthiens 6:14-17 ; Témoignages pour l’Eglise vol.1 p.661.667 ; Idem vol.2 p.139.147 ; Patriarches et Prophètes p.550). De plus, l'Eglise approuve le divorce et le remariage, aussi bien pour le parti innocent que le coupable. A l’exception de quelques cas particuliers, l'Eglise ne radie pas les transgresseurs du septième commandement. Nous lisons dans le Manuel d'Église: 3. Si la réconciliation n'a pu s'effectuer, la Bible autorise alors le conjoint innocent à recourir au divorce et éventuellement à se remarier. 4. Un conjoint reconnu coupable d'adultère par l'Eglìse devra se soumettre à la discipline de celle-ci. Même si le transgresseur fait preuve d'un réel repentir, il (ou elle) sera mis sous censure pendant un certain temps pour que l'Eglise exprime ainsi sa réprobation à l'égard d'un tel péché. Le transgresseur qui ne donne aucun signe de repentir sincère et complet sera considéré comme ne faisant plus partie de la communauté et sera radié. Si le péché a été flagrant au point d'attirer le discrédit sur la cause de Dieu, pour maintenir sa bonne réputation et le niveau élevé de sa vie spirituelle, l’Eglise devra radier le frère (ou la soeur) en question, même s'il manifeste un repentir sincère et évident. 5. Un conjoint infidèle qui a obtenu le divorce n'a pas le droit de se remarier aussi longtemps que son partenaire innocent vit chastement et n'est pas remarié. S'il le fait, il devra être radié de l’Eglise ainsi que la personne qu'il aura épousée, si elle est également membre. Manuel d'Eglise p.162. La procédure adoptée par l'Eglise Adventiste du Septième

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Jour rend la réconciliation et la restauration très difficile voir même impossible. Prenons l'exemple d'un couple malheureux séparé par le divorce. Quelquefois après l'incident, le parti coupable montre une sincère repentance et désire honnêtement un rétablissement. Mais le parti soi-disant innocent s'est remarié, et dit : "Je suis désolé. Il est trop tard maintenant. Je me suis remarié et j'ai des enfants de ma nouvelle femme. Aussi, je ne peux retourner en arrière". Leur divorce comme vous le constatez, a seulement compliqué le problème. Maintenant imaginons ce terrible drame que les enfants vont subir lorsque les parents sans coeur obtiennent le divorce. En plus de cela, on ne peut pas savoir lequel des deux parties est innocent ou plus coupable. Sans avoir aucune intention de commettre l’adultère, le mari peut chuter par accident, se confesser et se repentir immédiatement. Dans son coeur, la femme profite de cet incident et demande directement le divorce. Devant les hommes, elle peut être le parti innocent, mais aux yeux de Dieu elle est plus coupable que son mari parce qu'elle attendait justement un prétexte, une occasion favorable pour réaliser ses plans immoraux. Un événement choquant qui a eu lieu à Rock lsland, dans l'Illinois aux USA, est compatible avec le nouvel ordre des choses selon le Manuel d’Eglise: "New-York, 18 (UP) - Un événement étrange est arrivé à Rock Island, dans l'Illinois où les citoyens John Shields âgé de 31 ans et Robert Irvin âgé de 26 ans, ont échangé non seulement leurs femmes mais aussi leurs enfants et leurs maisons... "Shields et Irvin avaient été des voisins pendant longtemps et pour des raisons inconnues, ils commencèrent à avoir des incompréhensions avec leurs femmes. En plus de cela, chacun d'eux commença à préférer la femme de l'autre. Ils firent appel au divorce. Le juge le leur accorda, et vingt-cinq minutes après, Shields et Irvin étaient mariés chacun avec l'ancienne femme de l'autre.

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"Et pour compléter cet échange, ils décidèrent d'obtenir un nouvel environnement. Par conséquent, comme les propriétés avaient approximativement la même valeur, et que chacun d'eux avaient trois enfants, ils consentirent à cet échange, trouvant l'affaire équitable." O Estado de Sao Paulo (Journal Brazilien) 19 Octobre 1951 p.2.

Dans le Manuel d'Eglise, comme nous l'avons vu, les deux partis avaient reçu la permission de se remarier, mais le parti innocent avait priorité dans cette action. Dans la pratique, nous trouvons cependant beaucoup plus d'indulgence, comme il nous l'est rapporté par de bons Adventistes qui ont porté à notre connaissance plusieurs exemples authentiques. Certaines âmes semblent être alarmées par la gravité de la situation. Un frère Adventiste du Septième Jour qui semble être l'un de ceux "qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui se commettent dans l'Eglise" écrit : "Des péchés de tout genre inondent notre Eglise. Nous n'en mentionnerons qu'un seul, à savoir le divorce et le remariage qui constitue l'adultère." A. L. Hudson, Supporting Brief, p.38. "Le divorce et le remariage constituent le problème le plus perplexe est le plus déconcertant auquel l'Eglise doit faire face aujourd'hui." The Ministry, Septembre 1954 p.17. Le fait de ne pas radier ceux qui se rendent coupables de corruption morale est une autre cause de plainte de la part des croyants sincères. Il est assez triste d'entendre de certaines âmes sincères qui ont ressenti ce fardeau, nous dirent : "Cette Conférence est la plus grande Sodome et Gomorrhe de la dénomination". Et alors, ils nous disent ce qui s'y passe. Les Eglises nominales sont corrompues, mais elles enseignent que la loi est abolie. Nous enseignons que celle-ci est en vigueur et nous professons garder les commandements de Dieu. Si nous prenons une faible position vis à vis du septième commandement, notre apostasie est d'autant plus grande.

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L'Esprit de Prophétie dit : "Les Eglises nominales sont remplies de fornications et d'adultères, de crimes et de meurtres, le résultat de passions viles et de convoitises ; mais ces choses sont gardées cachées. Des pasteurs haut placés sont coupables ; cependant un manteau de piété couvre leurs actes ténébreux, et ils suivent année après année leur voie d'hypocrisie. Les péchés des Eglises nominales sont montés au ciel, et les coeurs sincères seront amenés à la lumière ; ils sortiront d'elles." Testimonies vol.2 p. 449. "Ceux qui professent garder les commandements de Dieu ne possèdent pas tous une sanctification totale. Le message le plus solennel, jamais délivré aux mortels a été confié à ce peuple, et ils ne peuvent avoir une influence efficace que s'ils sont sanctifiés par celui-ci. Ils prétendent se tenir sur la plate-forme élevée de la vérité éternelle, en gardant tous les commandements de Dieu ; par conséquent, s'ils s'adonnent au péché, s'ils commettent la fornication et l'adultère, leur crime est dix fois plus grand que celui des classes que j'ai nommées et qui ne reconnaissent pas la loi de Dieu qui les lie. Dans un certain sens, ceux qui prétendent garder les commandements de Dieu le déshonorent et font du tort à la vérité en transgressant ses préceptes.” Testìmonies vol.2 p.450-451. "Purifions le camp de cette corruption morale, puisqu'elle amène des hommes les plus élevés dans les plus hautes positions. On ne se moque pas de Dieu. La fornication se trouve dans nos rangs ; je le sais, car il m'a été montré qu'il y a lieu de se fortifier et de résister à ses effets. Il y a beaucoup de choses que nous ne connaîtrons jamais; mais de ce qui a été révélé, l'Eglise en est responsable et coupable à moins qu'elle fasse un effort déterminé pour déraciner le mal. Purifions le camp parce qu'une chose maudite y demeure." Testimonies to Ministers p.427-428.

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III - LE REMARIAGE A LA LUMIERE DES TÉMOIGNAGES

L'Esprit de Prophétie explique l'origine du divorce et du remariage des temps modernes: "La France manifesta aussi le caractère de Sodome. Au cours de la Révolution, on put constater un état de corruption analogue à celui qui attira la colère de Dieu sur cette ville coupable de l'antiquité. L'histoire, comme la prophétie, établit un rapport entre l'athéisme et l'impudicité. 'En relation intime avec les lois contre la religion se trouvait celle qui attaquait le mariage. L'engagement le plus sacré existant entre deux êtres humains, et dont la permanence est indispensable à la conservation de la société, était réduit à l'état de simple contrat civil de nature transitoire, et que deux personnes peuvent contracter et rompre à volonté... Si des ennemis de la société s'étaient imposés la tâche de détruire tout ce qu'il y a de gracieux, de vénérable et de constant dans la vie domestique par un mal qui se perpétuât de génération en génération, ils n'auraient rien pu trouver de plus efficace que le dégradation du mariage... Sophie Arnould, actrice célèbre par son esprit, appelait l'union libre 'le sacremnt de l'adultère'." Tragédie des siécles p.291. Comme le divorce et le remariage, au sens large et libéral, ont pris des racines profondes dans l'Eglise Adventiste du 7ème Jour, la nécessité de l'appui des écrits de Soeur White fut ressentie. Un tel appui fut en apparence trouvé dans deux de ses lettres particulières, que nous considérons maintenant :

1. Foyer Chrétien p.330, 331. "Une femme peut très bien être divorcée selon les lois de son pays, mais ne pas l'être aux yeux de Dieu et d'après sa loi. Aux yeux de Dieu, seul le péché d'adultère peut délier un homme ou une femme de leur serment de mariage. Bien que les lois du

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pays leurs aient accordé le divorce, ils sont toujours mari et femme selon la Bible et la loi de Dieu. "J'ai vu que, jusqu'à présent, soeur... n'a pas le droit d'épouser un autre homme ; mais si elle, ou toute autre femme, peut obtenir légalement le divorce pour cause d'adultère de la part du mari, elle est libre d'épouser qui elle veut." Alors que les circonstances impliquant ce cas particulier n'ont pas été révélées, différentes explications ont été suggérées, en supposant certaines possibilités. Nous n'en considérons que trois : a) Soeur White mentionne deux lois : la loi du pays, qui permet le divorce, et la loi de Dieu qui lie l'homme et la femme pour toujours. En cas d'adultère, la séparation est permise. "Je tiens à dire qu'il n'existe qu'un seul motif pour lequel un mari peut légalement se séparer de sa femme, ou une femme de son mari : c'est l'adultère." Foyer Chrétien p.331. Dans ce sens, "ils peuvent être libres des voeux du mariage". Aux yeux de Dieu cependant, ils ne sont pas autorisés à se remarier. "Bien que les lois du pays accordent le divorce, ils sont toujours mari et femme selon la Bible et la loi de Dieu". Mais selon les loìs du pays, l'individu qui a subi du tort peut "légalement obtenir le divorce", ce qui lui donnera "la liberté" de se remarier. La distinction entre la loi de Dieu et la loi du pays est donc expliquée. b) L'homme en question peut avoir quitter sa première femme légitime et, dans ce cas "il commet l'adultère", en épousant cette soeur (voir l'exemple dans Luc 16:18) ; il semble qu'il a à présent également quitté sa femme, pour prendre une troisième ou une quatrième femme. Le mariage de cette soeur n'est pas valable devant Dieu ; c'est pourquoi, si elle peut obtenir le divorce, elle est en droit de contracter maintenant un véritable mariage. Si une personne accepte ou rejette ces possibilités, elle ne peut se baser que sur des suppositions, et une hypothèse est aussi bonne que l'autre.

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c) Le peuple Adventiste était toujours mangeur de porc lorsque la lettre fut écrite. A cette époque plusieurs erreurs furent encore tolérées, à cause de la dureté de leurs coeurs (lire Matthieu 19:8). Le divorce et ,dans certains cas, le remariage, était l'une de ces erreurs. C'est pourquoi, les enfants de Dieu furent appelés à prendre des mesures progressives de réforme, à mesure que la lumière de la vérité brillait de plus en plus clairement sur leur chemin. N'étant pas compatible avec la plus haute position qu'ils devraient prendre, cette lettre ne fut pas incluse dans les 9 vulumes des Témoignages puur l'Eglise, et ceci a pu être la cause de cette omission. Non seulement les écrits de Soeur White, mais également la sélection de ses écrits pour une publication dans les 9 volumes, fut dirigée par l'Esprit de Dieu durant sa vie.

2. Messages Choisis vol. 2, p.390, 391. "En ce qui conceme le mariage de votre fille avec J, je vois ce qui vous préoccupe. Mais le mariage s'est fait avec votre consentement, et votre fille l'a accepté comme son mari en connaissance de cause ; je ne vois donc pas pourquoi vous vous feriez du souci à ce propos. Votre fille aime J, et il se peut que le mariage soit voulu de Dieu pour permettre aussi bien à J qu'à votre fille de faire une plus riche expérience et de comhler leurs lacunes. Du moment que votre fille s'est engagée avec J. dans les liens du mariage, rompre cet engagement ne saurait être une chose juste. Elle ne peut pas maintenant se soustraire à ses obligations... Je suis personnellement au courant de ses relations avec sa première femme. J aimait K plus qu'elle ne méritait. ll a tout fait pour l'aider et pour la retenir auprès de lui. Il n'aurait pu mieux faire. Je l'ai suppliée, m'efforçant de lui montrer combien sa conduite était déraisonnable, et je lui ai demandé de ne pas solliciter un divorce. Mais elle était bien décidé à suivre son caprice avec obstination. Aussi longtemps qu'elle resta auprès de lui, elle chercha à lui subtiliser autant d'argent que possible, sans lui témoigner l'amabilité dont une femme devrait faire

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preuve à l'égard de son mari." "J. n'a pas répudié sa femme. C'est elle qui l'a quitté pour épouser un autre homme. Je ne vois rien dans l'Ecriture qui l'empêche de se remarier selon le Seigneur. Il a droit à l'affection d'une femme... "Je ne vois pas la nécessité de troubler cette union. C'est une chose grave de séparer un homme de sa femme. Aucun texte scripturaire n'autorise une telle démarche dans ce cas particulier. Ce n'est pas lui qui l'a quittée, c'est elle qui l'a quitté. ll ne s'est remarié qu'après qu'elle eut obtenu son divorce. Quand K. s'est séparée de J par le divorce, il a beaucoup souffert et il ne s'est remarié qu'après qu'elle s'était remariée. Je suis certaine que celle qu'il a choisie peut être une aide réelle pour lui et que lui peut être une aide pour elle... Je ne vois rien dans la Parole de Dieu qui exige qu'elle se sépare de lui. Je m'expríme en toute liberté puisque vous avez demandé mon avis." Les circonstances de cette tragédie n'ont pas été publiées. Nous ne savons pas si le mariage de J. avec sa première femme fut son premier véritable mariage. De toute façon, K. a démontré ses mauvaises tendances morales, et il se peut qu'elle fut une femme divorcée lorsque J. l'épousa. Si ce fut le cas, J. n'était pas légalement marié à K., et maintenant qu'elle s'est séparée de lui pour prendre un troisième ou un quatrième mari, J. a le droit de prendre une femme dans un premier mariage légitime. La possibilité précédemnient suggérée n'est qu'une supposition, dont le refus serait aussi une simple hypothèse. Comme les véritables faits n'ont pas été révélés, les lecteurs peuvent être libres d'imaginer les circonstances, et l'une de ces hypothèses est aussi bonne que l'autre, comme mentionné précédemment. En outre nous ne savons pas si J et sa seconde femme étaient des membres d'Eglise au temps où Soeur White donna

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son avis personnel, et ceci aussi ferait une grande différence. Comme suite à une lettre envoyée au dépositaire des Publications d' E.G. White demandant des informations concernant les circonstances de ce cas, la réponse suivante a été reçue (9 juillet 1970): "Nous avons placé dans ces livres un contexte suffisant afin que chacun puisse obtenir suffisamment de compréhension concernant l'intention de Soeur White lorsqu'elle écrivait à chacun individuellement vis à vis de leurs problèmes. Si quelque chose de plus dans les lettres concernant le contexte pouvait compléter le texte de manière utile, nous l'aurions inclus dans les livres, car notre politique est de présenter juste ce qu'il faut en ce qui concerne les sujets publiés de ce type. Aussi nous vous demandons de vous contenter des informations telles qu'elles sont présentées dans les livres." (Signée Arthur L. White)

Si toutes les lettres de Soeur White sont considérées comme des messages inspirés pour l'Eglise, nous ne voyons pas comment un comité peut faire une sélection arbitraire de quelques passages pour la publication. Au cas où toutefois, certaines de ses lettres ne doivent pas être considérées comme telles, alors elles ne devraient pas être considérées comme une loi pour l'Eglise. Elle nous dit ici de faire une claire distinction : "Quand le Saint-Esprit me révèle quelque chose qui intéresse l'oeuvre du Seigneur dans nos institutions, ou qui touche à l'oeuvre que le Seigneur opère dans les coeurs et dans les esprits, - de telles choses ont été révélées par mon moyen dans le passé - le message donné doit être reçu comme une lumière que Dieu accorde à ceux qui en ont besoin. C'est une grave erreur de mêler le sacré et le profane. Là où existe une telle tendance, on peut voir l'effort de l'ennemi pour détruire les âmes." Mes. choisis vol.1 p.43. "ll y a cependant des moments où il faut parler de choses ordinaires, parce que des choses ordinaires occupent l'esprit ;

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alors des lettres ordinaires doivent être écrites, contenant des renseignements qui ont passé d'un ouvrier à l'autre. De telles paroles, de tels renseignements ne sont pas donnés sous une inspiration particulière de l'Esprit de Dieu. Parfois l'on pose des questions qui n'ont rien de religieux, et auxquelles il faut répondre." Messages choisis vol. 1 p.44. Peu avant sa mort, Soeur Whìte n'a pas pris une position différente de celle de Paul concemant la question du mariage. (voir 1 Corinthiens 7:6-13) W. C. White, son fils écrit (6 novembre 1911) : "Ma mère a reçu durant les vingt demières années plusieurs lettres pour des renseignements concernant les sujets que vous nous écriviez, et à plusieurs reprises elle répondit qu'elle n'avait pas de conseils différents de ceux que l'apôtre Paul a donnés. Récemment elle refusa de traiter les lettres de ce type, et nous demande de ne pas les porter à sa connaissance."

Dans une autre lettre (6 janvier 1931), il dit : "Après avoir lu les documents que je vous ai envoyés aujourd'hui, vous diriez : 'Bien, rien d'impératif ne m'est donné de la part de Soeur White qui puisse répondre directement à la question ; mais je pense que vous verrez d'après ce que je vous ai envoyé qu'il était dans l'intention de Soeur White de ne pas consigner de sa plume quelque chose qui pourrait être utilisé comme une loi ou une règle en rapport avec ces questions de mariage, divorce, remariage et adultère. "Elle sentit que les différents cas où le démon a mené les hommes dans des complications terribles étaient si variés et si sérieux, qu'en écrivant certaines choses qui pourraient étre considérées comme un principe pour régler chaque cas, celles-ci seraient mal interprétées et mal utilisées." L'importance de cette lettre n'est pas seulement révélée dans l'inforrnation de la position de Soeur White, mais plus spécialement dans les "documents" joints, qui montre que certaines de ces lettres personnelles sur ce sujet ne devraient pas

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être utilisées (ou plus exactement "mal interprétées et mal utilisées") comme étant une règle pour l'Église.

Voici comment elle nous met en garde : "Je ne pense pas qu'une telle lettre devrait m'être soumise. Je ne pense pas qu'il soit de mon devoir de régler de telles choses, à moins que le cas m'ait entièrement été exposé. ll devrait y avoir dans l'Église des frères qui ont de la sagesse, qui sont capables de parler catégoriquement concemant ce cas. Je ne peux pas comprendre de pareilles choses. Je ne connais pas cet homme et je ne crois pas que Dieu désire que je me charge de tels fardeaux. S'ils ne peuvent pas régler de telles choses entre eux par la prière et le jeûne, qu'ils l'expérimentent jusqu'à ce qu'ils y arrivent. "Des choses de ce genre se produiront. Il arrivera, c'est certain, qu'ils auront des questions difficiles et ils chercheront à apprendre à les traiter. Ils devront faire leur expérience. lls devront présenter ces choses au Seigneur, et croire qu'il entendra leur prière ; et il leur donnera une saine expérience dans toutes ces choses, mais ils ne doivent pas me le soumettre." E. G. White, Manuscrit 2, 1913. La position de Soeur White fut que l'institution du mariage devrait être réglée, non pas par l'une quelconque de ses lettres personnelles, mais par la loi de Dieu. Elle écrit : "Votre état de santé aurait été bien meilleur si vous aviez eu l'esprit en paix ; mais il est obscurci et manque d'équilibre. Votre raisonnement concernant le divorce est faux et votre point de vue est insoutenable étant dodonné les motifs que vous évoquez. Les hommes ne sont pas libres de se forger des lois pour eux-mêmes, afin d'échapper à celle de Dieu et de suivre leurs propres inclinations. Ils doivent se soumettre aux grands principes moraux de la justice divine..." Foyer Chrétien p.328.

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IV - DIVORCE OU SÉPARATION

A l'époque de Moïse, le divorce et le remariage était permis. Il écrit : "Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s'en ira, et pourra devenir la femme d'un autre homme." Deutéronome 24:1, 2. L'impureté mentionnée dans ce texte ne signifie pas la transgression du septième commandement. Cette faute était punie de mort (Voir Deutéronome 22:22). C'est pourquoi, il doit certainement y avoir une autre raison pour laquelle un homme pouvait se séparer de sa femme. Dans la dispensation juive, comme au temps de Jésus, les juifs avaient l'habitude de se séparer de leurs femmes pour la plus simple offense. Lisons le texte suivant : Le divorce fut sanctionné par les rabbins pour le motif le plus insignifiant. Hillel, le grand-père de Gamaliel, enseignait qu'un homme pouvait divorcer de sa femrne pour un motif aussi insignifiant que 'brûler le dîner' ou 'trop saler la soupe'. (Voir Talmud Gittin 90a)." Questions on Doctrine p.548, 549. L'Esprit de Prophétie dit aussi : "Les juifs permettaient à un homme de répudier sa femme pour les motifs les plus futiles; après quoi, la femme pouvait se remarier. Cette coutume entraînait bien des misères et bien des péchés. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus déclare nettement que les liens du mariage sont indissolubles, excepté en cas d'infidélité. ll dit : 'Celui qui répudie sa femme, sauf pour une cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et ... celui qui

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épouse une femme répudiée commet un adultère.' "Lorsque, plus tard, les pharisiens questionnèrent Jésus au sujet de la légitimité du divorce, le Maître leur rappela l'institution du mariage telle qu'elle avait été fondée à la création. Il leur dit : 'C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes, au commencement, il n'en était pas ainsi.' " Foyer Chrétien p.327. Le peuple juif pratiquait non seulement le divorce, mais aussi le remariage, qui mènent à de grands malheurs et à de grands péchés, comme nous venons de le lire. Jésus a condamné cette façon d'agir. C'est seulement en cas d'infidélité au septième commandement que le lien du mariage peut être dissous. Pas de divorce total, mais un divorce partiel pourrait alors être accordé. Quoique séparé l'un de l'autre, les deux parties restent toujours mari et femme. Jésus a permis la séparation, mais pas le remariage. Nous citons dans l'Encyclopédie Britannique : "Le divorce est la dissolution, totale ou partielle des liens du mariage. En général, la pratique des méthodes légales du monde civilisé est tirée de la loi Romaine et des règles des églises chrétiennes. Dans les pays où la croyance catholique romaine est suprême, sauf certaines exceptions indiquées plus loin, le divorce total, a vinculo matrimonii (le lien du mariage), n'est pas possible légalement , bien qu'on aboutisse au même résultat dans des cas rares quand la cour ecclésistique se prononce sur la nullité du mariage. Le décret partiel du divorce, a mensa et thoro (séparation de corps), règle de la République d'Irlande et d'autres pays catholiques romains, est représenté dans les lois anglaises par une séparation judiciaire, qui laisse les deux parties mariées, sans possibilité de remariage tant que l'un ou l'autre reste en vie. A la fin ,ce fut à cause du développement du christianisme et de l'autorité de l'Eglise de

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Rome que le mariage vint à être considéré non comme un contrat civil, mais comme un lin sacré." Encyclopédie Britannique, livre 7, 454, art. Divorce. Bien que l'Eglise catholique se soit détournée sur plusieurs points de la vérité, concernant la question du mariage, elle maintient toujours l'enseignement traditionnel des temps apostoliques. Un prêtre déclare : "Jésus-Christ permit à l'homme de se séparer de sa femme en cas d'adultère, parce qu'à cette époque la coutume et la loi admettait cela, mais il interdit formellement le mariage avec une autre personne pendant que l'autre partie est toujours en vie. Si un adultère a été commis, la séparation de personne et des biens est permise, mais le divorce est condamné. Dans Marc10:11 et plus spécialement dans Luc 16:18 cette proposition est confirmée. "Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni." Ce texte abolit la réclamation de l'Eglise grecque et d'autres sectes, qui comprennent que l'adultère est une cause de divorce total. Explication dans la version classique de la Bible par le prêtre Antonio Pereira de Fìgueiredo, Vol X page 120 (Portugal). D'une autre source, citons : "En cas de fornication qui est l'adultère, la femme peut être répudiée, mais le mari ne peut se marier tant que sa femme est en vie." Commentaire sur Matthieu 19:9, Edition Douay approuvée par Ie Cardinal Archevêque du Ministère de l'Ouest. La séparation est permise, mais non obligatoire. Lorsqu'il y a repentance et pardon, ils peuvent demeurer ensemble. A l'époque des premiers Adventistes du 7ème Jour, Frère et Soeur White donnèrent le conseil suivant, sur cette question : 1. Dans le cas où le septième commandement a été violé et où le coupable ne manifeste aucune repentance, si l'époux offensé peut obtenir le divorce sans aggraver davantage sa situation et

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celle de ses enfants, s'ils en ont, ils devraient se sentir libres l'un vis-à-vis de l'autre. 2. S'ils s'exposent, par le divorce, à se placer, eux et leurs enfants, dans une situation encore plus difficile, il n'existe, à notre connaissance, aucun passage de l'Ecriture qui condamne l'époux innocent, parce qu'il continuerait à vivre avec son conjoint. 3. Le temps, les efforts, la prière, la patience, la foi et une vie pieuse peuvent apporter uu changemeut. Vivre avec quelqu'un qui a brisé son serment de mariage, qui est couvert de disgrâce et de la honte d'un amour coupable, qui est inconscient, constitue un véritable cancer pour l'âme; d'autre part le divorce est une plaie qui ronge le coeur toute la vie. Que Dieu ait pitié du conjoint innocent ! On devrait réfléchir davantage avant de se marier. . 4. Pourquoi, oui pourquoi des hommes et des femmes qui pourraient être bons, respectables et avoir finalement accès au royaume de Dieu, se livrent-ils si facilement au mal ? lls font aussi de la peine à leurs amis, jettent le discrédit sur leur famille et l'opprobre sur la cause de Dieu, pour aboutir en fin de compte à la perdition. Qtle Dieu ait pitié d'eux ! Pourquoi ceux qui sont pris en flagrant délit de péché ne manifestent-ils pas un repentir proportionné à l'énormité de leur faute et ne cherchent-ils pas refuge auprès du Christ, afin qu'il leur pardonne et les guérisse, autant que possible, des péchés qu'ils ont commis ? 5. Mais s'ils ne font pas ce qu'ils doivent faire, si le parti innocent a perdu le droit légal au divorce, nous ne pensons pas que le fait de vivre avec le parti coupable une fois sa faute connue, constitue un péché pour l'innocent ; ainsi son droit moral de quitter le foyer semble discutable, dans la mesure où sa santé et sa vie ne sont pas grandement mises en danger. 6. Comme à l'époque de Noé, un des signes de notre temps est la passion pour des mariages peu judicieux et prématurés. Satan y est pour quelque chose. Si Paul a pu rester seul et le

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recommande aux autres afin de pouvoir être entièrement au Seigneur, à plus forte raison ceux qui sont entièrement à lui et qui désirent être sûrs d'éviter les soucis, les épreuves, et l'angoisse amère, si fréquente dans l'expérience de ceux qui choisissent la vie dans le mariage, qu'ils suivent son exemple. Plus encore, si Paul a choisi de demeurer seul et qu'il le recommande aux autres, depuis dix-huit siècles, pourquoi ne pas demeurer comme lui ? Ce qui est une voie recommandable pour ceux qui attendent le retour du Fils de l'homme, à moins que des évidences indiscutables font qu'ils amélioreraient leur condition et s'assureraient le ciel en ne demeurant pas seul. Lorsque l'enjeu est si grand, pourquoi ne pas prendre le parti le plus sûr ? Review and Herald 24, Mars 1868. Lorsqu'un tel problème se pose, la voie la plus sûre à prendre est de ne pas se remarier, mais de suivre 1’exemple de Paul. Ceci a toujours été notre position.

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V - L'EXCEPTION

Certains savants croient que l'exception donnée dans Matthieu 5;32, 19:9 ('sauf pour cause d'infidélité') approuve le remariage. Par ces Ecritures, ils essayent de trouver une réponse qui n'est pas donnée à une question qui n'était pas posée. Nous allons prendre en considération deux de ces différentes interprétations données à ces passages : 1. INCONTINENCE AVANT LE MARIAGE Citons dans l'Encyclopédie Britannique : "Depuis la fondation la religion chrétienne, l'établissement d'une loi morale quelconque concernant le divorce a toujours été un sujet de controverse, à cause de la forme de la déclaration qui nous a été donnée à différentes conceptions des relations conjugales alors existantes : la monogamie, dans la mesure où elle concernait le mari, n'avait pas été établie à son époque. La règle de loi Mosaïque étail exprimée ainsi : 'Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a découverl en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison. Elle sortira de chez lui, s'en ira, elle pourra devenir la femme d'un autre homme.' Deutéronome 24:1, 2." "Les pharisiens demandèrent à Jésus : Est-il perrnis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : Ainsi ils ne sont plus que deux, ils sont une seule chair. Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint. ll ajoute aussi : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes." Ainsi vint la déclaration qui

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est la principale base de la loi canonique : "Celui qui répudie sa femme, sauf pour l'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère." (Matthieu 19:3-9). Pour ainsi dire la même formule a été utilisée dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5:32) et dans Luc 16:18 et Marc 10:11-12 avec l'omission importante de l'exception de la fornication ; et plusieurs critiques modernes ont considéré cette exception comme l'interpolation d'un scribe. "L'Église Romaine a toujours interprété l'exception de la fornication comme s'appliquant uniquement à la femme avant le mariage et découverte par le mari après celui-ci ; elle l'a considéré, non seulement comme une cause de dissolution, mais également de non-validité du mariage. On remarquera que,jusqu'au vingtième siède, l'incontinence a été considérée comme une offense matrimoniale si elle a été commise par la femme. En divers lieux où la loi civile autorise le divorce total, maris et femmes se trouvent maintenant sur un pied d'égalité sur le plan du divorce." Encyclopédie Britannique, vol.7 p.454, 455. L'article "Divorce". Selon Meyer, Paul, Gratz et Doellinger (des commentateurs) "la fornication" dans l'exception donnée ne signifie pas adultère, mais l'incontinence de la femme avant le mariage, auquel cas le mariage pourrait être annulé. 2 - INFIDÉLITÉ APRES LE MARIAGE En citant Matthieu 19:9, sans l'exception donnée nous avons ceci : "Mais je vous dis que, celui qui répudie sa femme, .... et qui en épouse une autre, commet un adultère : et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère." C'est ce que nous trouvons exactemet dans Marc 10:1, 12 ; Luc 16:18; Romains 7:1.3;

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1 Corinthiens 7:10, 11, 39. Les Evangiles et les paroles de Paul s'harmonisent. Dans cette interprétation de Matthieu 19:9, qui nous parle de l'adultère (l'infidélité durant la vie du mariage), nous reconnaissons que l'exception donnée, s'applique à la première étape c'est à dire à la séparation, mais nous ne pouvons pas voir comment elle pourrait s'appliquer à la deuxième étape, c'est-à-dire au remariage. Considérons cette position parallèle : "Quiconque porte des armes sauf pour se défendre des bêtes et tue un homme, commet un meurtre." L'exception donnée ici permet à une personne de porter des armes, s'il y a des bêtes sauvages aux alentours, mais n'autorise jamais d'homicide. Alors aussi loin que nous pouvons voir, ceux qui essayent d'étendre l'exception donnée dans Matthieu 19:9 à la seconde étape ( le remariage), dépassent les bornes de l'Ecriture. Dans Matthieu 19:9, le mari devient un adultère en prenant une autre femme, et de même celle-ci, le parti innocent, commet le même péché en devenant la femme d'un autre homme. Quatre personnes sont impliquées dans deux cas d'adultères D'après Luc 16:18 nous trouvons le même principe, ne permettant pas à la femme innocente de se remarier. Si cela n'était pas le cas, alors les demières paroles de ces deux versets ("et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère") ne devrait se trouver là. Les disciples comprenaient les restrictions imposées par la loi du mariage ; car c'est pourquoi ils disent : "Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la femme, il n'est pas avantageux de se marier." Matthieu 19:10.

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Dans Matthieu 5:32, deux points paraissent simples a) La responsabilité du mari dans la transgression du septième commandement par sa femme : s'il la répudie pendant qu'elle est innocente, alors il devient responsable, car il lui donnera l'occasion de commettre le même péché plus tard ; cependant, si elle est coupable, il peut se séparer d'elle sans être responsable de ses impudicités. b) L'interdiction de se marier à un divorcé : selon la coutume de ces jours et la tendance de la nature humaine, le mari mentionné ici n'attachera probablement aucune importance à la loi de Dieu en se mariant à une autre femme, (voir Matthieu 19:9). Quelques soient les circonstances qui ont causées le divorce, sa femme répudiée, qu'elle soit coupable ou innocente, n'a pas le droit de se remarier. La loi est inconditionnelle : "Quiconque se marie avec une femme répudiée commet un adultère." Nous devons encore dire que dans ce passage il n'y a aucun mot qui sanctionne le remariage.

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IV - L'INSTITUTION DU MARIAGE

RESTAURÉE Dans les derniers jours de l'histoire du monde, toutes les institutions originelles qui furent perverties par le péché doitvent être restaurées. Comme "réparateurs de brèches" et "restaurateurs des anciens sentiers" (Esaïe 58:12), le peuple de Dieu a été appelé à travailler pour le "rétablissemment de toute chose" (Actes 3:21), parmi lequel le Sabbat et le mariage, comme deux institutions jumelées, occupant une place importante. Le demier prophète de l'Ancien Testament a prédit cette oeuvre comme suit : "Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j'ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l'Etemel arrive, ce jour grand et redoutable. ll ramènera le cleur des pères à leurs enfants, et le coeur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit." Malachie 4:4-6. Christ a aussi prédit cette tâche : "Et Jésus répondit : il est vrai qu'Elie doit venir, et rétablir toute chose." Matthieu 17:11 L'Esprit de Prophétie attire notre attention sur cette oeuvre véritable, qui n'a pas été accomplie au temps de Soeur White. Elle insiste: "A la fin des temps, toutes les institutions divines seront restaurées." Prophètes et Rois p.515. Ayant déjà été mentionné auparavant, le mariage est l'une des institutions de Dieu qui sera restaurée dans sa condition originelle. C'est le dessein de l'Évangile.

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"Comme ce fut le cas pour tous les nierveilleux dons que Dieu a confiés en dépôt à 1'humanité, le mariage a été perverti par le péché; mais l'Évangile a pour objet de restaurer cette institutiou daus sa pureté et sa beauté... "Seule la grâce du Christ peut faire à nouveau de cette institution ce qu'elle était à son origine, un instrument destiné à bénir et à élever l'humanité. C'est ainsi que les familles terrestres, par leur unité, leur paix et leur amour, peuvent représenter la famille céleste. "Maintenant, comme au temps de Jésus, ... la condition actuelle de la société est une pitoyable illustration de l'idéal divin relatif au mariage. Cependant même pour ceux qui ont récolté amertume et déception là où ils avaient espéré trouver joie et affection, l'Evangile du Christ apporte une consolation." Foyer Chrétien p.96.

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VII - LA LOI IMMUABLE DU MARIAGE

La loi de Dieu représente une transcription de Son caractère immuable. Chaque commandement du Seigneur restera tel qu'il est. Lorsque Dieu créa l'homme et la femme, il leur enseigna la loi du mariage qui dirigera l'humanité jusqu'à la fin des temps. Lorsque Jésus fut interrogé au sujet de la légalité du divorce, il attira l'attention des interlocuteurs à la Création. "Jésus évoqua les jours bénis du jardin d'Eden où Dieu avait déclaré que 'tout était très bon'. C'est alors que le mariage et le Sabbat furent instaurés. Ces deux institutions fondées le même jour étaient destinées à la gloire de Dieu et au bonheur de l'humanité. Le couple saint s'étant donné la main, le Créateur dit : 'L'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair', énonçant ainsi la loi du mariage pour les enfants d'Adam jusqu'à la fin des temps. Ce que le Père étemel lui-même avait déclaré bon était pour l'homme la condition de son développement et la source de ses plus grandes bénédictions." Foyer Chrétien p.327, 328. Jésus a clairement dit que l'homme n'est pas autorisé à transgresser cette loi : "Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint." Matthieu 19:6. Cette loi unit le mari et la femme pour toute la vie et ceux qui la brise deviennent coupables aux yeux de Dieu. "Et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère." Marc 10:12. "Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère." Luc 16:18. "Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui

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connaissent la loi, que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si le mari meurt elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère, mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre." Romains 7:1-3 (lire aussi 1 Corinthiens 7:39). "A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la fenime ne se sépare point de son mari (si elle est séparée) qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme." l Corinthiens 7:10-l1. Alors qu'il n'y a aucun passage supplémentaire en faveur de l'alliance qui engage un couple marié pour toute la vie, ces quelques déclarations seraient suffisantes pour prouver qu'il n'y a pas eu de changemeut daus la loi du mariage. L'Esprit de Prophétie dit: "Dans l'esprit des jeunes, le mariage apparaît sous les couleurs les plus romanesques, et il est difficile de les convaincre d'abandonner leurs idées et de leur faire compreudre les grandes responsabilités qu'entraîne le voeu du mariage. Ce voeu unit la destinée de deux individus que, seule, la mort devrait séparer." Témoignages pour l'Eglise, vol. l p.665. Il n'y a pas de chose plus claire que celle-ci. Voici un autre Témoignage écrit seize années plus tard: “On devait réfléchir sérieusemeut avant de se marier, car le mariage est un pas que l'on franchit pour la vie. Que l'homme et la femme s'interrogent avec soin pour savoir s'ils pourront rester fidèlement attachés l'un à l'autre au travers des vicissitudes de l'existence, aussi longtemps qu'ils seront tous deux en vie." Foyer Chrétien p.327.

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Conclusion :

UN PETIT PARADIS SUR TERRE :

LE FOYER Le relèvement de l'humanité commence au foyer (Témoignages pour l'Eglise vol. 2 page 474, 475 ). L'influence d'un foyer chrétien se ressent dans la société. Celle-ci est particulièrement dégradée aujourd'hui, parce que les gens ne peuvent offrir que ce qu'ils ont appris et pratiqué dès leur enfance. L'argent, la position, les propriétés, les amis et les autres choses ont leurs places, mais ceci n'apportera jamais le bonheur. La vraie religion, révéléedans le christianisme pratique, représente la clé du bonheur dans le foyer. Le mari a une grande responsabilité pour le bien-être du foyer. Ses sympathies sont essentielles envers sa femme et ses enfants. Ses paroles devraient être douces, aimables, remplies de tendresses, et malgré tout résolues. L'apôtre Paul conseille: "Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle." Ephésiens 5:25. Dans la vie quotidienne, le mari rencontre des déceptions et des tentations. Ces choses ne se déroulent pas toujours d'une manière simple. A son travail, il peut rencontrer des problèmes et des découragements, mais il ne devrait pas les apporter dans son foyer. L'Esprit de Prophétie dit : "Ne permettez pas à vos soucis professionnels d'assombrir votre vie familiale. Si vous perdez patience et cessez de témoigner gentillesse et amour dès que quelque chose, même sans importance, survient de façon légèrement contraire à ce que vous auriez souhaité, vous montrez par là que vous n'avez pas choisi pour compagnon celui qui vous a tant aimé qu'il a donné sa vie pour vous, afin que vous soyez un avec lui." Foyer

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Chrétien p.205, 206. "Lorsque vous êtres sur le point de céder, de perdre la patience et la maîtrise de vous même, d'être dur et agressif, de vous poser en accusateur et en juge, le moment est venu pour vous d'adresser et au ciel cette prière : 'Aide-moi, ô Dieu, à résister à la tentation, à chasser de mon coeur toute amertume, toute colère et toute médisance. Donne-moi la douceur, ton humilité, ta patience et ton amour. Ne permets pas que je déshonore mon Rédempteur, et que je me méprenne sur les paroles et les intentions de mon épouse, de mes enfants, de mes frères et soeurs dans la foi. Aide-moi à être bon, sensible, compatissant et clément. Aide-moi à être vraiment le lien de la famille et à refléter le caractère du Christ," Foyer Chrétien p.206. "Le Seigneur a désigné le mari comme chef de la femme pour être son protecteur ; il est le lien qui unit les membres de la famille, de même que le Christ est le chef de l'Église et le Sauveur de son corps mystique. Que tout mari qui prétend aimé Dieu étudie avec soin les exigences divines concemant son rôle. L'autorité du Christ s'exerce dans la sagesse, l'amour et la douceur ; c'est ainsi que le mari doit manifester son autorité et imiter le grand Chef de l'Église." Foyer Chrétien p.206, 207. L'Esprit de Prophétie explique le rôle de la femme dans la famille comme suit ; "Il est vrai que les rouages de la vie domestique ne fonctionne pas toujours en douceur ; il y a souvent de quoi perdre patience et d'être fatiguée. Mais si les mères ne sont pas responsables des circonstances qui échappent à leur contrôle, il est indéniable que ces incidents sont accueillis très différemment d'une femme à l'autre dans le travail quotidien. Mais ce que l'on peut leur reprocher, c'est de permettre aux circonstances de l'emporter sur leurs principes et les renverser, quand elles se fatiguent au point

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de négliger leurs responsabilités et de manquer à leurs devoirs." Foyer Chrétien p.239. "L'épouse et mère qui surmonte courageusement les difficultés dans lesquelles d'autres s'enfoncent par manque de patience, de fermeté et de persévérance, non seulement acquiert pour elle-même la force d'accomplir son devoir, mais encore se qualifie, parce qu'elle a appris à vaincre les tentatious et les obstacles, pour aider efficacemeut les autres tant par la parole que par l'exemple. Beaucoup de celles qui agissent comme il le faut quand la situation est favorable semblent subir une altération de leur caractère dès que surviennent l'épreuve et l'adversité; leurs capacités diminuent à mesure que leurs soucis augmentent. Dieu n'a jamais voulu que nous soyons le jouet des circonstances." Foyer Chrétien p.239. "Bien des foyers sont malheureux à cause des plaintes incessantes de la maîtresse de maison, à qui répugnent les tâches les plus simples de sa modeste vie de ménagère. Elle considère les nécessités et les devoirs de sa charge comme de véritables épreuves. Ce qui, envisagé dans la bonne humeur, serait non seulement agréable et intéressant, mais encore profitable, devient une vraie corvée. Elle regarde avec aversion l'esclavage qu'est sa vie et se prend pour une martyre." Foyer Chrétien p.239. Parfois les femmes causent beaucoup de malheurs au sein de la famille. Si elle est ne1-veuse, si elle est impatiente avec ses enfants et son mari, si elle prononce des paroles mauvaises, exprime le mécontentement et montre une mauvaise humeur, elle remplit la maison de ténèbres et chasse de là, toute lumière et joie. Ce conseil venant des écrits inspiiés sont adressés aux deux, maris et femmes :

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"Il y a autour de chaque famille un cercle qui doit être sauvegardé. Nul étranger n'a le droit d'y pénétrer. Le mari et la femme devraient s'appartenir réciproquement. La femme ne devrait avoir aucun secret qu'elle cache à son mari mais qu'elle révèle à autrui; de même, le mari ne devrait cacher aucun secret à sa femme tout en le révélant à autrui. Le coeur de le femme devrait être une tombe où elle enfouit les fautes de son mari et, de même, le coeur du mari un tombeau où il ensevelit celles de sa femme. Aucun des conjoints ne devrait se permettre de s'amuser aux dépends des sentiments de l'autre. Jamais le mari et la femme ne devraient, de quelque façon que se soit, se plaindre l'un de l'autre devant autrui, car il arrive souvent qu'en se permettant une plaisanterie légère parfaitement innocente en apparence, on s'engage dans des querelles entre époux et parfois même avec autrui. ll m'a été montré qu'un bouclier sacré doit protéger chaque famille." "Le cercle familial devait être considéré comme un lieu sacré, une illustration du ciel, un miroir dans lequel nous nous réfléchissons nous-mêmes. Nous pouvons avoir des amis et des connaissances, mais ils ne doivent pas s'ingérer dans la vie du foyer, Il doit y exister un sens très prononcé de la propriété, destiné à favoriser l'impression d'aise, de quiétude et de confiance." Foyer Chrétien p.169. "N'essayez pas de vous contraindre l'un l'autre, ce serait agir au détriment de votre amour. Vous détruiriez ainsi la paix et le bonheur de votre foyer. Ne laissez pas pénétrer la discorde dans votre ménage, car vous seriez malheureux tous les deux. Soyez bons dans vos paroles et aimables dans vos actions ; renoncez à vos désirs personnels. Veillez sur vos propos, car ils ont une grande influence pour le bien ou le mal. Que votre voix ne laisse pas percer l'irritation. Mettez dans votre vie à deux le

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doux parfum de l'image de Christ." Témoignages pour l'Eglise, vol.3 p.110-111. Le dessein de Dieu est que le foyer soit le lieu le plus heureux sur la terre. Dans ce plan, les enfants aussi ont leurs devoirs à accomplir. Leur premier engagement, c'est d'obéir au cinquième commandement. Paul dit : "Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère. C'est le premier commandement avec une promesse." Ephésiens 6:1-2. "C'est maintenant que les jeunes décident de leur destinée étemelle ; et je voudrais attirer leur attention sur le commandement auquel Dieu a joint cette promesse : 'Afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Etemel, ton Dieu, te donne.'(Exode 20:12). Enfants, si vous désirez obtenir la vie étemelle, respectez et honorez vos parents. Ne leur causez ni peine, ni chagrin; qu'ils ne passent pas, à cause de vous, des nuits blanches dans l'inquiétude et le désarroi. Si vous avez péché en négligeant de leur témoigner l'amour et l'obéissance qui leur sont dus, commencez maintenant à racheter votre passé. Vous ne pouvez faire autrement ; sinon cela signifierait pour vous la perte de la vie éternelle." Foyer Chrétien p.289, 290. Maris, femmes et enfants ont un privilège, travailler ensemble pour leur bonheur. S'ils sont dans la vérité et font parties du reste, ils constitueront une forteresse puissante contre la corruption et la destruction du foyer. La Bible dit : "La corde à trois fils ne se rompt pas facilement." Ecclésiaste 4:12. Dans les expériences de notre vie quotidienne, les mots : "S'il-vous-plait", "Merci", "Je m'excuse", "Pardonnez-moi", "J'ai tort", "Quelle est ta suggestion", etc, ne devraient jamais être absents. Si tous les membres d'une famille pratiquent la

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justice alors le foyer deviendra non une ruine sociale, mais une forteresse. Il existe un seul chemin pour atteindre le vrai bonheur ; c'est de permettre au Seigneur Jésus-Christ de pénétrer dans le coeur. "La présence du Christ peut seule procurer le bonheur aux hommes et aux femmes. Le Christ peut changer en vin céleste toutes les eaux ordinaires de la vie. Le foyer devient alors un Eden de félicité ; la famille, un remarquable symbole de la famille céleste." Foyer Chrétien p.27, 28. Cher lecteur : Avez-vous une maison ou un foyer ? Vous sentez-vous heureux ou malheureux ? Pourquoi ne pas essayer de mettre les conseils divins en pratique ? Il se peut que vos anciennes expériences ne soient pas toutes roses. Peut-être que certaines erreurs ont gâchés votre vie conjugale ? Un proverbe dit : "Il n'est jamais trop tard pour être heureux." Dieu est prêt à aider tous ceux qui se soumettent à Lui. L'Evangile est puissant pour transforrner notre vie. Le vrai peuple de Dieu travaille pour la restauration de la famille. Très bientôt la grande famille de Dieu se trouvera dans son royaume, où plus aucune ombre de malheur n'existera. .. TE PREPARES-TU A Y ETRE? QUE DIEU T'AIDE ! AMEN...

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