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MALI 417 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION VENDREDI 26 JUILLET 2019 L'information est l'oxygène des temps modernes Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société minière n’a autant contribué à l’économie malienne que Randgold pendant ces 23 dernières années” Fana, ville de criminalité : Encore une tête coupée Le Mali sous IBK : Les contours de la transition politique à venir

Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société

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MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019 Quotidien d’information et de communication 1

MALI

417www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

VENDREDI 26 JUILLET 2019L'information est l'oxygène des temps modernes

Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société minière n’a autant contribué à l’économie malienne que Randgold pendant ces 23 dernières années”

Fana, ville de criminalité : Encore une tête coupée

Le Mali sous IBK : Les contours de la transition politique à venir

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Sommaire

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Brèves

Actualité

Culture & société

International

Sport

Propos de Ras Bath : Les syndicats du chemin de fer et des magistrats réagissent

Koulouba, 24 juillet 2019 : Mali-Japon, un partenariat gagnant-gagnant Banconi plateau : Sidiki Sanogo froidement assassiné chez lui pour ses biensEx-junte de Kati : Élargissement des membres en détention Le D G de la police sur le cas du policier braqueur de Sotuba : Extrait de son discours auGroupement Mobile de SécuritéCrime odieux en Commune I : Le boucher éventre sa femme et prend la fuite.Bamako / Rive droite : Un vaste réseau de voleurs mis hors d’état de nuire

Fana, ville de criminalité : Encore une tête coupée Mauvaise gestion : Plus d’un milliard de francs CFA d’irrégularités financières à l’Aéroportdu Mali (ADM) Hydrogène, mines et politique : Après Wassoul’Or, les nouveaux projets de Aliou Boubacar Diallo Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société minière n’a autant contribué àl’économie malienne que Randgold pendant ces 23 dernières années”

Le Mali sous IBK : Les contours de la transition politique à venir Élection pour la présidence du CNJ-Mali : Trafic d’influence d’un Chargé de missions souscouverture de la Primature Amadou Thiam, ministre en charge des réformes institutionnelles : “La société civile estau cœur de toutes les actions du département” Révision constitutionnelle : Entre insuffisances et incohérences !

Retrouver la pureté à Mopti : Le «maya Dialan» ou la virginité à tout prix ! Phénomène de société : Grand P, le nouveau phénomène de la Guinée La vie après la prison : Quand un ex-détenu de Guantánamo rencontre son ex-gardienconverti à l’Islam

Burkina Faso : Le recours du général Diendéré est rejeté par le Conseil constitutionnel Mort de Neil Armstrong : Un secret à 6 millions de dollars Côte d’Ivoire : Adjoumani écarté du poste de porte-parole du RHDP ? Tunisie : Le président Béji Caïd Essebsi est décédé

CAN 2021 Éliminatoires) : Le Mali démarre face à la Guinée Élection du président de la FEMAFOOT : Alassane Souleymane à la quête des parrainages Sadio MANE à Ziguinchor : «Il ne faut pas exagérer, ce n’est pas une CAN ratée»Hervé Renard futur entraîneur du Sénégal ? Il révèle sa future destination !

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Politique

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Dans un communiqué conjoint datéd’hier 25 juillet, les deux syndicats dela Magistrature, le Syndicat Autonome

de la Magistrature (SAM) et le Syndicat Librede la Magistrature (SYLIMA) ont fermementdémenti et condamné les propos tenus par lesactivistes MOHAMED Bathily dit Ras Bath etAbdoul Niang.De quoi s’agit-il ? Selon des vidéos largementpartagés sur les réseaux sociaux, Ras Bath au-rait accusé ses anciens alliés Soumaila Cisséet Tiébilé Dramé d’avoir instruit à leurs troupesd’infiltrer les syndicats et d’autres groupes so-ciaux pour, in fine faire tomber le régime deIBK. L’accusation est assurément très grave etne fait pas dans la dentelle. Elle concerne leChef de file de l’opposition qui, il faut rendreà César ce qui lui appartient, s’est personnel-lement et très fortement investi pour que lesmanifestations post-électorales ne dérapent.Le défi était titanesque car tous les frustrésqui défilaient voulaient en découdre avec lepouvoir pour rétablir la justice électorale.Comment donc comprendre de façon factuelle,que ceux qui refusaient toute forme de vio-lence ait eu en projet de perpétuer un « coupd’état ».Mais voila que Ras Bath lui dénonce, non pasles propos qui lui sont imputés, mais le faitqu’ils aient été extirpés de leur contexte et quesurtout l’auteur de la vidéo, membre de son

association le CDR, l’aurait filmé à son insu etmanipulé ses propos. Quel que soit la soliditéou le manque de consistance d’une telle jus-tification, il reste que Ras Bath ne confirmepas.Mais cela n’a pas suffit à faire baisser la tem-pérature. En effet, un autre activiste, AbdoulNiang, soutien du régime devant l’éternel etrival-adversaire de Ras Bath s’est saisi du dos-sier pour demander à ceux qui sont accusésd’assumer ou d’engager des poursuites contrele célèbre rasta. Il cite abondamment TiébiléDramé, ancien opposant, actuel ministre desAffaires étrangères et nouveau soutien du pou-voir en le sommant de s’exprimer et d’agir. Dif-

ficile, vraiment difficile de changer de vestepar les temps qui courent. A n’en pas douter,Abdoul Niang et Ras Bath règlent de vieuxcomptes par personnalités de premier plan in-terposés. Et par une sorte de cocasserie, deuxennemis que tout oppose ciblent les mêmespersonnes et sont eux même ciblées pour lesmêmes faits. On y perdrait son latin dans ceMali de latinistes.Pour davantage corser les choses, deux dessyndicats accusés d’avoir été complices d’en-treprises de déstabilisation du régime ont vi-vement réagi et démenti.Il s’agit d’abord du Syndicat des Chemins defer dont la grève de la faim a causé la mort decertains syndicalistes qui a déclaré que les al-légations de Ras Bath « peuvent constituerun motif de doute et de méfiance entre lescheminots mais aussi entre les chemi-nots et tous ceux qui les ont soutenuspendant cette triste période. Nous por-tons donc à la connaissance de l'opinionnationale et internationale que notre lutten'a qu'un seul objectif : LE PAIEMENT DENOS ARRIÉRÉS DE SALAIRES POUR SUB-VENIR AUX BESIONS DE NOS FAMILLES ETLA RELANCE DES ACTIVITES FERRO-VIAIRES. Les États du Mali et du Sénégalse sont engagés et signés des documentsavant la résiliation de la convention deconcession… »Les cheminots ont rappelé l’intervention deRas Bath, « lors d’une manifestation desoutien de SOS cheminots le 21 février2019 au cours de laquelle il a loué la dé-termination et la lutte des cheminots enles encourageant à chercher leur droit. »Les syndicats du chemin de fer demande enfin

Propos de Ras Bath : Les syndicats du chemin de fer et des magistratsréagissent

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UNE

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à Ras Bath, par respect à la mémoire de ceuxqui ont perdu la vie, lors de leur grève de lafaim et pour les soutiens indéfectibles desmaliens de l’intérieur et des maliens de l’ex-térieur, de ne pas entacher leur lutte : « Degrâce pour la mémoire des bouts de boisde dieux de cette grève de la faim, de lasolidarité et de l'accompagnement desmaliens de l'intérieur et de l'extérieurainsi que des organisations syndicalesn'entachez pas cette lutte.»Ils insistent pour que Ras Bath apporte lapreuve de ses propos et leur dise commentl’opposition a pu infiltrer leurs syndicats et parqui ?Quant aux deux syndicats de magistrats ils ex-priment leur stupéfaction devant «l’imputa-tion d’un tissu de calomnie à plusieursorganisations syndicales, dont les syndi-cats de la magistrature, par les nommésYoussouf Bathily dit Ras Bath et AbdoulNiang soutenant que l’opposition poli-tique a infiltré, en son temps, le mouve-ment de grève des magistrats, aux fins dedéstabiliser le régime voire le renverser…» les magistrats aussi ont démenti ces allé-gations et les ont condamné de façon fermeet met Ras Bath et Abdoul Niang au défi d’éta-blir la véracité de leur propos.Dans leur communiqué, ils rassurent leurs mi-litants de leur ferme engagement à poursuivretoutes actions légales en vue du rétablisse-ment de l’honneur et la dignité de leur corpo-ration « injustement mise en mal par cetteénième attaque.»Ras Bath, dit-on est en déplacement à l’exté-rieur. Certainement que tous ces points serontélucidés à son retour. Vivement donc ce re-tour.En attendant voici les déclarations des syndi-cats des Chemins de fer et des Magistrats.

Communiqué de pressedes cheminots du MaliC'est avec un grand regret que nous avions ap-pris sur les réseaux sociaux un vocal de Yous-souf Bathily dit Rash Baht affirmant uneinfiltration des cheminots par l'opposition afinde déstabiliser le pouvoir.Ces allégations peuvent constituer un motifde doute et de méfiance entre les cheminotsmais aussi entre les cheminots et tous ceux

qui les sont soutenus pendant cette triste pé-riode. Nous portons donc à la connaissance del'opinion nationale et internationale que notrelutte n'a qu'un seul objectif :LE PAIEMENT DE NOS ARRIÉRÉS DE SALAIRESPOUR SUBVENIR AUX BESIONS DE NOS FA-MILLES ET LA RELANCE DES ACTIVITES FER-ROVIAIRES. Les États du Mali et du Sénégal sesont engagés et signés des documents avantla résiliation de la convention de concession.Dans nos communications nous avons soute-nus les Etats du Mali et du Sénégal dans leurspolitique commune de relance du chemin defer Dakar-BamakoNous soutenons et accompagnons l'Adminis-trateur Général a qui les états ont confiés ladestinée du chemin de ferNous nous rappelons de l'intervention de M.Ras Bath lors d'une manifestation de soutiende SOS cheminots le 21 février 2019 au cours

de laquelle il a loué la détermination et la luttedes cheminots en les encourageant à chercherleur droit.De grâce pour la mémoire des bouts de boisde dieux de cette grève de la faim, de la soli-darité et de l'accompagnement des maliensde l'intérieur et de l'extérieur ainsi que des or-ganisations syndicales n'entaché pas cettelutte.Aussi nous voulons à travers cette lettre de-mander à Ras Bath de nous dire commentl'opposition nous a infiltré et par qui ?Sous chaque kilomètre de rails un AFRICAINveille Mahamane THIENTACoordinateur du Groupement des Syndicats etAssociations des Cheminots du Mali (GSACM)Inspecteur chargé de mission

Moctar Sow

UNE

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LU SUR LA TOILE

Figaro du Mali

Incroyable gestion à l’Hôpital du Point G : L’il-lustration de l’indignité des gouvernants!Les hôpitaux du Mali n’offrent plus aucun espoiraux malades qui y sont admis. En tout cas à une ma-jeure partie de ceux qui luttent contre leur mal. Nous sommes tentésde dire que les centres hospitaliers sont devenus des cimetières quiabrègent le parcours de bien brillants compatriotes. Ce jour 25 juillet, par manque d'oxygène à l'hôpital du point G, nossources confient que le bloc opératoire serait en cessation d'activité. Plusieurs malades ont été évacués dans des cliniques de Bamako. Àla mis journée, sept (07) morts a l’hôpital dont 04 malades qui de-vraient être opérés ce jeudi. De tels actes sont indignes d’un pays siles dirigeants étaient peu soucieux de la santé de ses concitoyens. Au Point G comme au Gabriel Touré, les plaintes des syndicats et desusagers sont à là insoutenables et incroyables. Djime Kanté l’a ré-cemment souligné, les prises en compte des malades sont problé-matiques et parfois liées à la profondeur de la poche.

Cbme Kanadjigui Cbm Nigeria

Koulouba, le 25 juillet 2019.MALI-CHINE, C’EST PARTI POUR LA ROUTE DELA SOIE

Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internatio-nale, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ et S.E.M. Zhu LIYING, Ambassadeur de laRépublique Populaire de Chine ont signé ce jeudi 25 juillet le mémo-randum d’entente entre le Mali et la Chine. Cette signature qui entre dans le cadre de l’initiative « YIDA YILU »autrement dit « la route et la ceinture » constitue l’une des prioritésde la Diplomatie chinoise et vise à renforcer les échanges de mar-chandises, de technologies, de capitaux, de savoir et savoir- faire àtravers la connectivité et l’apprentissage mutuel avec les pays par-tageant la même volonté.Dans son intervention, l’Ambassadeur de la République Populaire deChine au Mali n’a pas manqué de rappeler les opportunités qu’offrele Mali pour faire avancer cette initiative à travers le coton, les pro-duits artisanaux, la culture etc.Quant au Chef de la Diplomatie malienne, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ, il atenu à remercier, au nom du Président de la République et du Gou-vernement, le partenaire chinois pour l’appui multiforme qu’il necesse d’apporter au Mali. Le Ministre DRAMÉ a également saisi cetteoccasion pour demander aux autorités Chinoises de faciliter l’obten-tion de Visa pour les Maliens.Signalons que cette signature était couplée à la 3ème édition de larentrée économique placée sous la haute présidence du Présidentde la République S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA qui avait à ses côtésle Premier Ministre Chef du Gouvernement Dr Boubou CISSE, plu-sieurs membres du Gouvernement, les Présidents des Institutionsde la République, le Corps Diplomatique et des personnalités du

monde des affaires.Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI

Touré Abdoul Karim

LE SILENCE DE LA HIÉRARCHIE MILITAIRE MA-LIENNE..Le slogan connu quand des militaires malienssont massacrés est : ils sont morts pour la patrie ma-lienne. C'est un slogan animé par les films de fiction qui montrentla bravoure du soldat équipé au combat. L'histoire récente du Mali et surtout de sa partie sud ou l'essentieldes populations sont concentrées ne connaît en réalité rien d'uneguerre, ni les tragédies qu'une guerre engendre dans une localité. Ilfaut les medias occidentaux ou les rapports de L'ONU pour que cesexperts gâtés puissent faire une analyse sur une situation donnéede guerre. Si l'alibi utilisé pour justifier les échecs de l'armée au Nord du Malise résument par l'occupation française, il faut noter que la plupart

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LU SUR LA TOILE

de ces rebelles sont nées dans la guerre. Ce n'est pas seulement en2012 que le Nord du Mali a été le théâtre de massacres, mais depuis1960. Les réalités de ces zones donnent l'avantage aux enfants qui sontnées et qui ont grandi dans ces zones à cause de l'immensité del'espace et les stratégies de survie que ces peuples ont toujours em-ployé pour tenir jusque-là. Il n'y a aucun doute que 10 hommes armésissus de cette zone, massacreront 50 à 60 militaires venus du sud. La raison est très simple, mais n'est pas compréhensive pour lesagitateurs derrière leurs écrans qui ne connaissent même pas la ré-gion de mopti(un autre sujet)L'armée malienne a subi l'un des échecs les plus dramatiques deson histoire en espace de quelques années. Et celà est dû en grandepartie à cause de l'administration malienne et aux chef de la hiérar-chie militaire complice de cet effondrement d'une armée républi-caine. La voyoucratie et la démagogie couplée de la trahison ont été lesvecteurs de réussite de certains individus sortis de nulle part et quin'ont rien d'urgent que ce qu'ils pourront tirer d'une crise nationalequi risquerait de maintenir le Mali, ce pays en papier aux enfers pourdes décennies après. Ils ont mené des campagnes de recrutements au sud, enrôlé des en-fants sans expérience et les jeter au feu de l'action pour mourir. Évi-demment ce sont des fantassins, puisqu'ils sont issus pour la plupartdes milieux défavorisés qui ne voient leur salut nulle part que d'êtreintégrés dans une machine obsolète qui conduit à la mort. Beaucoup de ces enfants maliens ont perdu la vie, parfois sans tirermême une cartouche sur le terrain.

La grande machine de manipulation qui est le ministère des forcesarmées, à la solde de la bureaucratie malienne, œuvre surtout pourcamoufler et étouffer la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Il y a eu des milliers de civils maliens qui ont perdu la vie dans cettetragédie pitoyable, il y a eu également un nombre incalculable desenfants militaires qui sont morts sans trace. Si des individus sont Capables de détourner des fonds pour assurerla sécurité de tout un État, qu est ce qu ils ne feront pas pour enrôlerdes enfants sans formation pour les présenter à la mort ??Le Mali ne va pas du tout bien. Surtout avec un peuple spectateurde son sort..Touré Abdoul Karim

Ammy Baba Cisse

« Au Mali, il n’y a que 336 avocats pour plus de18 millions de maliens» Le Bâtonnier du Mali.

Gouvernement du Mali

Ministère de l'Energie et de L'eauDEUIL !Le Ministère de l'Energie et de l'Eau a la profondedouleur d'annoncer le décès de Monsieur Oumar Mo-homone TOURE, Directeur Général de l'Autorité pour l'Aménagementde Touassa (En bazin Bleu clair sur la photo), ce jeudi 25 juillet 2019.Les obsèques sont prévus demain vendredi 26 juillet 2019 chez lui àKalabancoro Kouloubléni, 1er terminus après le marché, après laprière de 13 heures. Nos condoléances les plus attristées à sa famille et à la directionde l'Autorité pour l'Aménagement de Taoussa.

Kadidia Fofana

Le journal Afrique

Attaque meurtrière près de Goma en RDC : 4personnes ont été assassinées, 6 autres ont étéblessées par des hommes vêtus de tenues mili-taires mais non identifiés. Depuis, la stupeur s'estemparée de la population.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°417 du 26/07/20198

LU SUR LA TOILE

Le Monde Afrique

Le président de l’Etat par intérim, AbdelkaderBensalah, s’est dit ouvert à mettre en œuvre lesmesures d’apaisement que demandait l’oppositionen préalable à toute discussion.

MINUSMA

Mali Gao - La MINUSMA accompagne la célé-bration de la journée du détenu «MandelaDay » (link: http://bit.ly/32S44rZ) bit.ly/32S44rZ

RFI Afrique

La nouvelle élection présidentielle en Tunisieaura lieu le 15 septembre, et non plus le 17 no-

vembre (Commission électorale indépendante) (link:https://rfi.my/4JLs.t) rfi.my/4JLs.t

Studio Tamani

GrandDialogue CentreDuMali "Il faut prendreles dispositions pour éviter la propagation dece phénomène sur l'ensemble du territoire etsurtout que Bamako est déjà pourri", Marcelin Guen-guere de Gina_Dogon

GrandDialogue CentreDuMali "Tous nos cadres qui sont là, aucun deleurs enfants ne sont dans ces milices, pourtant ils sont consultés,concertés et impliqués dedans", Marcelin Guenguere de Gina_Dogon

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des voix s’étaient élevées pour réclamer la libération du général et sescoaccusés. Cette libération devrait passer par une grande sensibilisationdes parents des victimes qui ne sont pas prêts à oublier de sitôt l’infor-tune des leurs. Si cette libération est une exigence du peuple malien,les parents des victimes vont suivre le Mali. Comme le général MoussaTraoré d’autres devraient eux aussi bénéficier des avantages de la dé-mocratie.

Nèguesson Diarra

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BREVES

L’Ambassadeur Mahmoud Mohamed ARBY, Directeur Asie- MoyenOrient- Océanie et M. Shigeru KONDO, Conseiller à l’Ambassadedu Japon au Mali ont co-présidé, ce mercredi 24 juillet au MAECI,

la cérémonie d’ouverture de la 10ème session du Comité Technique Mali-Japon. Cette session qui regroupe les techniciens des deux parties doitpermettre d’évaluer les différentes actions menées dans le cadre de laCoopération bilatérale depuis la tenue de la dernière session du Comitémixte Mali-Japon le 18 octobre 2018. Au cours des travaux, les partici-pants se sont penchés sur des projets et programmes en cours d’exé-cution, des sujets d’intérêts communs tels que : le programme deDéveloppement économique et social, l’Assistance alimentaire, la si-tuation des fonds de contreparties, la coopération technique entre au-tres. Au final, la rencontre va surtout dégager les nouveaux axesprioritaires de coopération entre le Mali et le Japon.

Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI

Koulouba, 24 juillet 2019 : Mali-Japon,un partenariat gagnant-gagnant

Des tractions seraient en cours afin de sortir le général Ama-dou Haya Sanogo et autres des geôles. Les informations sur lesujet ont fuité encore comme bien d’autres.Les consultations secrètes relatives à la libération prochained’Amadou Haya Sanogo et compagnie sont en cours. Toutes lesstratégies sont mises en place pour qu’enfin le chef de l’ex-junte - « l’homme fort » de Kati - retrouve sa liberté et toute saliberté sans passer par un quelconque procès. Des légitimitéstraditionnelles, des religieux, des hommes politiques et mêmedes hommes de médias très influents et acquis à la cause dugénéral sont mis en service pour travailler à sa libération sansconditions.

Cette détention des membres de la junte a pris du temps et au-jourd’hui leurs parents et amis souffrent de leur absence auprèsdes siens. Selon des sources bien informées, le général put-

schiste et ses complices qui croupissent dans les geôles devraient re-couvrer leur liberté après le dialogue politique inclusif. Personne,semble-t-il, ne voudrait prendre sur lui seul l’initiative de leur libération.L’approche consiste à utiliser toutes les corporations citées pour faireaboutir ce projet mûrement réfléchi. Si la décision venait du dialoguenational inclusif, personne ne pourrait s’opposer à leur libération. Déjà

Ex-junte de Kati : Élargissement des membres en détention

L’expérience ne ment pas ! Le commissaire divisionnaire dePolice Tapa Oury Demba Diallo a tout fait pour prévoir lescrimes crapuleux dans son secteur, mais ceux qui œuvrentcontrairement veulent tout faire pour le freiner dans son élan.

La victime se nomme Sidiki Sanogo, marié et père de famille. Com-merçant de son état civil et très sympa avec ses côtoyeurs. Safemme a affirmé que dernièrement, il était un peu bizarre et il se

disait fatigué. En effet, dans la nuit du lundi 15 juillet 2019, un peu tard,toute la famille a entendu des murmures suivis d’un coup de feu qui asoudainement coupé le sommeil à tout le monde.Quand les uns et les autres ont ouvert les portes, sous leur regard im-puissant, Sidiki Sanogo était baignait dans du sang. Sa femme à criertrès fort plusieurs fois, mais malheureusement personne n’est venu ausecours. Les voleurs après leur forfait ont pris la fuite.Ce n’est que longtemps après, qu’ils ont emmené Sidiki au CHU GabrielTouré, mais malheureusement il n’y avait pas de place là-bas. PourtantSidiki saignait toujours, ils ont été obligés de l’emmener au Point-G. Etlà-bas aussi, la prise en charge a été très tardive. Du coup, Sidiki Sanogoa succombé de ses blessures. Sa famille dans la tristesse a été obligéede l’enterrer désespérément le mardi 16 juillet 2019. Les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités dans cet as-sassinat par les hommes du commissaire divisionnaire de Police, TapaOury Demba Diallo.

Banconi plateau : Sidiki Sanogo froidement assassiné chez lui pour ses biens

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BREVES

“Vous pensez que je suis faible. Chacun est responsable de sesactes car chacun vient à la police étant majeur. Vous avez reçutoute sorte d'éducation.

Vous avez été éduqué dans vos provinces d'abord, après vous avez étééduqué à l'école après avoir été éduqué dans vos familles respectives.Pour tout finaliser vous avez reçu l'éducation qu'il vous faut à l'EcoleNationale de la Police. Donc, celui qui ressort de ce cadre n'a pas saplace à la police. Nous avons toléré beaucoup d'indisciplines ici à lapolice, nous avons fermé les yeux sur plusieurs cas mais cette fois-cic'est fini. Il est tant d'enlever les mauvaises graines parmi nous. Toutcas d'indisciplines sera motif de renvoi. Je l’ai dit et je le ferai à partirde cet instant. Quelle honte ! Celui qui doit protéger est celui-là mêmequi braque.»

Le D G de la police sur le cas du policier braqueur de Sotuba : Extrait de son discours au Groupement Mobilede Sécurité

Son seul et unique tort fut d’allumer la lumière de la chambre àcoucher. Comme une bête qu’il a l’habitude de dépecer, le boucherde mari éventra alors sa malheureuse épouse au point de repen-

dre ses intestins à même le sol. Les faits remontent à la nuit du samedi20 au 21 juillet 2019 et ils se sont déroulés dans le domicile conjugaldu couple au quartier Banconi-Flabougou.Le mari, répondant au nom de Zoumana Traoré, âgé de 29 ans, est bou-cher de profession et résidait au quartier Banconi Flabougou avec sesdeux épouses. La victime, Hawa Diarra, 20 ans constitue le second foyer.

Les enquêteurs du 6ème arrondissement sont à pied d’œuvre.A suivre !

Crime odieux en Commune I :Le boucher éventre sa femme et prend la fuite.

Le 5 juillet 2019, les hommes du commissaire divisionnaire depolice Mamoudou Diabaté ont mis le grappin sur un vaste ré-seau de voleurs ayant un appartement comme nid d’opération.

En effet, le démantèlement du réseau a eu le 5 juillet 2019 vers 16heures sur la base d’information fournie par un anonyme de laprésence d’un groupe de jeunes garçons suspects dans un appar-

tement sis à Kalaban-Coura, près de la station-service YARA, au com-missariat du 11ème arrondissement. Immédiatement, sur instructiondu Commissaire du 11ème arrondissement, une équipe s’est transportéesur les lieux pour vérification d’identité.Au retour de la mission, les brigadiers avaient interpellé six (06) indi-vidus : Soumaila BARRY, employé de commerce, domicilié à KalabanCoura, Cheick SOW, employé de commerce, domicilié à Faladié, OumarDIARRA, artiste, domicilié à Mopti, Malick DIALLO, ouvrier, domicilié àKalaban Coura, Ibrahim TRAORÉ, employé de commerce, domicilié àBaco Djicoroni Golf et Moctar KOITA, étudiant, domicilié à Kalaban-Coura ACI. .Ils ont été retrouvés en possession des objets suivant : Deux (02) pis-tolets automatiques de marque Norinco de la dotation du Ministère dela Sécurité et de la Protection Civile, dont les identifications sont :009241 et le 011263 avec dix-neuf (19) cartouches ; Trois motos Jakartadont les numéros des cadres sont les suivants: LP5xCHLCIxH0857641,LP5xCHLC2xH0426340 et LPxCHLCxJ0740226 ; Vingt-sept (27) télé-phones portables dont : 06 IPhone, 09 Samsung, 06 Techno, 02 Nokia,01 Huawai, 01 Hisense, 01 Mi, 01 Alcatel ; Six 06 disques durs d’ordina-teur ; 01 appareil photo ; 03 tablettes ; 06 sacs d’ordinateur « vides » ;Des cartes bancaires et divers objets.Dès leur arrestation, plus d’une dizaine de victimes sont venues et ontretrouvé une partie de leurs objets volés parmi les objets saisis. Dansleur interrogatoire, le nommé Soumaila BARRY a reconnu être l’auteurprincipal de ces vols. Son mode opératoire consiste à profiter de l’inat-tention ou de l’absence des victimes pour soustraire frauduleusementdes sacs dans les véhicules. Il évolue sur une moto dans les secteursde Niamana, Yirimadio, Kalaban Coura et Baco-Djicoroni. Nous disonsbravos et félicitations aux éléments du commissariat du 11ème arron-dissement pour ce grand exploit.

Le Confident

Bamako / Rive droite : Un vaste réseaude voleurs mis hors d’état de nuire

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ACTUALITE

Cette fois ci aussi, la tête coupée n'apas été emportée. Comme toutes lesautres fois depuis avril 2018. Six têtesont été « moissonnées » en quinze mois.Mais cette fois ci, la tête est masculine.

Dans notre dernière édition, il était ques-tion d’un crime odieux à Fana. UNEtoute jeune femme en état de gros-

sesse avait été poignardée à plusieurs reprisesdans son sommeil. L’agresseur avait été arrêtéet on ne sait pas encore qu’elles étaient sesintentions. Nous avions suggéré de ne pasécarter l’hypothèse d’un acte perpétué par leserial killer qui coupe les têtes des jeunesfemmes et des petites filles depuis un an.On n’était pas encore sorti de l’émoi de cetteagression que dans la nuit du mercredi 24 aujeudi 25 (hier), une autre tête a été coupée.Celle d’un déréglé mental connu sous le sur-nom de Béret rouge. Il a été décapité, de nuit,au beau milieu du marché de Fana ; en chan-tier depuis quelques semaines. Le ou les tueurs n'emportent jamais les têtes.Ils les abandonnent sur place ; sur le lieumême du crime. Par contre, ils recueillent tou-jours le sang de leurs victimes. Il leur arriveaussi de prélever certaines parties intimes fé-minines. Pratique qui fait penser à un travailde maraboutage (Saraka). Le timing (approched’élections ou de référendum difficiles) ren-force aussi cette croyance. À cet égard, le chanteur Salif KEITA avait pu-bliquement accusé de très proches du régimede Koulouba, après la décapitation d’une petitefille albinos, de sacrifice humain pour assurerla réélection de leur candidat déclaré. À ce

jour, l’artiste n’a été ni démenti et moins encoreinquiété (une attaque en justice pour diffama-tion, par exemple).Comme d’habitude, le bourreau court tou-jours. Comme tous les autres tueurs. Et la têten’a pas été emportée. Comme les autres fois. Un commissariat a bien été installé (en plusde la gendarmerie). Histoire de garantir mieuxla sécurité des populations. Peine perdue. Questions : est-ce que le même tueur en sérievient-il encore de sévir à Fana ? On ne peutpas l’affirmer. Les tueurs ont-ils tué pour direque celui qui a poignardé Aminata COULIBALYn’est pas le tueur en série ? Que ce boucher(le tueur des filles/femmes est toujours en li-berté ? Autrement pour faire croire que l’agres-seur de Aminata COULIBALY est différent etbrouiller les traces ?

Obscurité ambiante et effectif desagents de sécurité insuffisante

Hier, Fana était sens dessus dessous. La villecroulait sous le poids du choc répétitif et tou-

jours renouvelé. La scène horrible qui se répètesans arrêt depuis l’année dernière peine aussipar la lassitude et la peur de savoir que le bou-cher est toujours là « parmi nous ».Si la main enfle, on la met à côté de son pro-priétaire, dit l’adage. Aussi, nos confrères deRadio Kolonbada (Moussa SANOGO) et deRadio Guegneka (Mamadou MC DIARRA) ontéchangé, hier jeudi, avec le Maire de la com-mune Abdoulaye COULIBALY. Voici la substancede ses propos ramassés (traduits du Bama-nan) :« C’est une très mauvaise nouvelle. Une foisinformé ce matin à 6 heures, j’ai appelé les au-torités compétentes. Ce qui devait être fait aété fait. Le mode de tuer est exactement lemême que pour les autres cas. Nous, nous fai-sons tout ce que nous pouvons. Les forces desécurité sont très peu nombreuses ; elles sontnettement en sous nombre. Le commissariata été installé mais l'effectif est insuffisant.Toutes les tueries se font dans les zones d’obs-curité. Nous avons demandé de l’éclairageen vain. Le Conseil communal a tout fait. Envain. EDM aussi nous a dit qu’elle fait des de-mandes en ce sens. Encore en vain. Nous vou-lons de l’éclairage. Les patrouilles desPoliciers sont raréfiées par le sous-effectif etle fait que c’est Dioïla qui nous prête son vé-hicule de temps en temps. Que chacun (lespopulations de Fana) sache raison garder).Pour ainsi dire, les criminels ont de beauxjours devant eux. Mais, cela ne doit pas in-quiéter que la seule Fana : Bamako est seu-lement à 120 km ; et une heure de temps pourun bon véhicule.

AMADOU TALL

Fana, ville de criminalité : Encore une tête coupée

Quotidien d’information et de communication12 MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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Quotidien d’information et de communication 13

ACTUALITE

Mis en veilleuse, au moment de sa no-mination le 24 mars 2019 au poste deChef d’Etat-major de l’Armée de l’Air,

le dossier sur la mauvaise gestion à l’Aéroportdu Mali (ADM) qui a occasionné des irrégula-rités financières de 1,6 milliard de francs CFA(1 606 819 334F) dans la caisse, pendant lesexercices 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017(3ème trimestre) sera, désormais remis augoût du jour. Élaboré par des experts chargésde faire toute la lumière sur la gestion cala-miteuse de ces fonds, ce dossier épingle, l’of-ficier supérieur Daouda Dembélé, PDG parintérim des Aéroports du Mali, à l’époque desfaits. Mais aussi, ses complices.À l’issue de leurs investigations, les enquê-teurs sont tombés, à leur corps défendant, surdes zones d’ombre dans la gestion de ces 1,6milliard de francs CFA.Depuis qu’il a été rendu public, le dossier surla gestion scabreuse des Aéroports du Mali(ADM) pendant les exercices 2013, 2014, 2015,2016 et 2017 (3ème trimestre) ne cessent dedéfrayer la chronique. Au juste, de qui et dequoi s’agit-il ? Voici synthétisé ledit dossierdont nous vous proposons la substantifiquemoelle qui est des plus édifiantes.

Les ADM du Mali gérés comme une épicerie

Créé par l’Ordonnance n°29/CMLN du 06 juillet1970, l’Aéroport du Mali est un ÉtablissementPublic à caractère Industriel et Commercial(EPIC) doté de la personnalité civile et de l’au-tonomie financière. Pendant cinq ans (périodes2013, 2014, 2015, 2016 et 2017), les Aéroportsdu Mali ont subis sous le PDG par intérim,Daouda Dembélé, colonel de l’Armée de l’Airà l’époque des faits, un pilotage à vue et unegestion comparable à celle d’une épicerie.Sous le colonel Daouda Dembélé, qui a éténommé PDG par intérim des ADM en 2012 etrévoqué le 3 avril 2017, la Direction Commer-ciale des ADM, piloté de bout en bout, par M.Mamadou Camara, n’a pas appliqué les procé-dures de suivi et de recouvrement descréances clients. En effet, de 2013 à 2017, desclients sont restés avec des créances impor-tantes impayées sans être relancés et sansque leurs dossiers ne soient transmis au ser-vice juridique et contentieux pour une procé-dure en contentieux. En outre, elle n’a niélaboré les visites annuelles ni les fréquencesde visites clientèles. De plus, elle ne produitpas systématiquement les rapports de recou-vrement.Avec la gouvernance du PDG par intérim,Daouda Dembélé, les Aéroports du Mali sesont permis de ne pas appliquer les procé-dures de suivi et de recouvrement de créancesconformément aux dispositions du manuel de

procédures des ADM.Ainsi, la Direction administrative du service aévolué dans le non respect des dispositionsdu Manuel de procédures relatives à la publi-cation des avis d’appel d’offres ainsi que lesdispositions du code des marchés publics, envigueur, relatives à la mise en concurrence desfournisseurs.Et comme par enchantement, de 2013 à 2017,les ADM n’ont pas établi les contrats confor-mément à la réglementation en vigueur. C’estainsi que la violation des dispositions du Codedes Marchés publics relatives aux achats parcontrat simplifiés, n’a pas été de nature à tem-pérer les curiosités. Du coup, le sport favorides responsables de l’ADM a été, entre autres,le non respect des dispositions du Manuel deprocédures relatives au seuil des dépenses àpayer par caisse et des dispositions du Manuelde procédures en ce qui concerne la tenue dela caisse.

Entre magouilles et embrouilles

Des PDG des ADM ont signé des procès-ver-baux (PV) de passation de service contenantdes informations erronées. En effet, le PV depassation du 16 mai 2017 intervenu entre lePDG par intérim sortant, le colonel DaoudaDembélé, aujourd’hui bombardé général debrigade et non moins Chef d’État major de l’Ar-

Mauvaise gestion : Plus d’un milliard de francs CFA d’irrégularités financières à l’Aéroport du Mali (ADM)

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Quotidien d’information et de communication14

ACTUALITE

mée de l’Air et la DGA, feu Mme Faye OumouDème, PDG par intérim entrant à l’époque desfaits, et signé par les Inspecteurs de l’Inspec-tion de l’Équipement et des Transports et ceuxde l’Inspection des Finances, indique que lesolde du compte clients fourni par la Directioncommerciale est de 423,03 millions de FCFA.Le solde du compte client à la date du 16 mai2017, reconstitué par les enquêtes, s’élève à1,04 milliard de FCFA au lieu de 423,03 millionsde FCFA, soit un écart de 612,78 millions deFCFA.En outre, un second PV de passation, en datedu 4 octobre 2017, signé par Mme le PDG parintérim entrant, les Inspecteurs de l’Inspectionde l’Équipement et des Transports et ceux del’Inspection des Finances, indique que le soldedes créances clients – différence entre lesmontants facturés et les montants payés- au26 septembre 2017 est de 1,24 milliard deFCFA. Par contre, ce solde du 26 septembre2017, reconstitué par la mission d’enquête surla base des pièces de règlement et des fac-tures, est de 1,34 milliard de FCFA, soit unécart de 98,32 millions de FCFA. Le montanttotal des écarts ressortis des PV s’élève à711,10 millions de FCFA.Au même moment, l’inscription de soldes er-ronés des créances clients des ADM met encause la fiabilité des informations provenantde la Direction commerciale.Le Directeur Commercial de l’Aéroport du Mali,le sieur Mamadou Camara, n’a pas facturé etrecouvré l’exhaustivité des créances clients.En effet, le montant de la créance du clientMATRIX au niveau de la comptabilité des ADMet du service client est de 336,66 millions deFCFA au 30 septembre 2017. Après reconsti-tution par les auditeurs, sur la base desconventions et des échéances non facturées,le montant réel de la créance de MATRIX s’estélevé à 891,66 millions de FCFA, soit un écartnon facturé de 555 millions de FCFA. De plus,le Directeur commercial, Mamadou Camara,n’a pas facturé en 2017 d’autres clients pourun montant total de 27,37 millions de FCFA.Par ailleurs, le client Mali Air Express (MAE) areconnu, par lettre du 22 février 2013, unecréance due à l’ADM de 75,51 millions. Laditecréance a fait l’objet d’une facilité de rembour-sement le 12 mars 2013. Cependant, de cettedate au 30 septembre 2017, MAE n’a effectuéaucun remboursement. Or, le montant descréances dues par MAE, dans la comptabilité

des ADM, s’élève à 59,98 millions de FCFA, aulieu de 75,51 millions. L’écart ainsi non comp-tabilisé est de 15,52 millions de FCFA. Le mon-tant total des recettes non perçues sur desprestations fournies par l’Aéroport du Mali estde 597,90 millions de FCFA.Plus grave, le Directeur Administratif a pro-cédé à des fractionnements de dépenses. Il achoisi le même fournisseur pour des achatsde même nature dont le montant dépasse leseuil des achats par appel d’offres ouvert. Cesdépenses fractionnées s’élèvent à 53,22 mil-lions de FCFA pour 2015, à 56,64 millions deFCFA pour 2016 et à 37,76 millions de FCFApour la période allant de janvier à septembre2017. Le montant total des dépenses concer-nées par le fractionnement est de 147,62 mil-lions de FCFA au profit du même fournisseur.Par ailleurs, le PDG par intérim de l’ADM, M.Daouda Dembélé a conclu, le 31 juillet 2015,sans appel à concurrence, un contrat avec cefournisseur sans limitation de quantité ou deprix. Le PDG Dembélé des ADM et le DirecteurFinancier et Comptable, Monsieur BoubacarMallé (nommé en violation de tous les textesde la République par Arrêté interministérielN°2010-2445/MEF/MET-SG du 06 août 2010et installé avec la bénédiction de l’ancien Mi-nistre des Transport, le Gl KOUMARE en avril2013), ont payé des primes indues. Ils ontpayé, au Cabinet de conseil fiscal SIAKATRAORE, des primes de rendement sur la based’un taux de 10% alors que ce taux est de 5%dans les contrats de prestation en cas de ré-ductions obtenues sur les redressements.Pourquoi cette pratique ? Seuls les deux res-ponsables pourront répondre. Du moins àl’heure actuelle.Ainsi, le montant indûment payé, pendant lapériode sous revue, se chiffre à 60,89 millionsde FCFA. Le Directeur commercial, MamadouCamara, n’a pas fourni des souches de carnetsde recettes utilisés. En effet, il n’a pas pu met-tre à la disposition des enquêteurs les souchesde deux carnets de recettes sortis pour la col-lecte des recettes. Ainsi, les recettes collec-tées sur la base de ces deux carnets nepeuvent être reconstituées.

Un scandale obscur

Autant de situations pour les moins acca-blantes que la justice s’apprête à sortir du pla-card. À en croire nos sources, généralement

bien informées, il s’agira pour la justice de fairetoute la lumière sur la gestion du Gal. DaoudaDembélé, PDG par intérim des Aéroports duMali, à l’époque des faits. Une gestion en proieà l’opacité.Élaboré, par des Experts en matière decontrôles financiers, ce dossier épingle plu-sieurs cadres des ADM, dont le Directeur com-mercial, Mamadou Camara ; le Directeurfinancier et comptable M. Boubacar Mallé etl’officier supérieur Daouda Dembélé, PDG parintérim des ADM, au moment des faits. Et au-jourd’hui, bombardé Gal. Et Chef d’Etat-majorde l’Armée de l’Air.À en croire nos sources, le Gal. Daouda Dem-bélé, PDG par intérim des ADM se seraientbeurré au passage du magot. Si ces accusa-tions s’avèrent fondées, elles risquent de son-ner le glas du maintien du Gal. DaoudaDembélé, aujourd’hui, à la tête de l’Etat-majorde l’Armée de l’Air. Avant d’envoyer ces com-plices en prison. Ou, à tout le moins d’entacherleurs crédibilités.En 2017, notre confrère ‘’L’Enquêteur titrait àla une : « Aéroports du Mali au bord du gouf-fre: l’ex PDG et le Directeur commercial bientôtinterpellés ». Il ne croyait pas si bien dire. Ils’agissait, en réalité, de la mauvaise gestion àciel ouvert du PDG par intérim, le colonelDaouda Dembélé, aujourd’hui Gal de brigade,au sein de cette représentation qui venaitd’être nommé Directeur du Centre d’instruc-tion Boubacar Sada Sy de Koulikoro.Plus grave, lors de sa gestion, les caisses del’ADM auraient coulé comme le Djoliba dansson lit. À coup de milliard. Il s’agit, notammentde 1,6 milliard FCFA (1 606 689 334F) « d’ir-régularités financières». Grosso modo, les en-quêteurs, indiquent que, la gestion du colonelDaouda Dembélé, ex-PDG par intérim des Aé-roport du Mali, promu au grade de général etactuel Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air,n’a pas été transparente, encore moins libre.D’où leur engagement à tirer les choses auclair.En attendant, l’ancien PDG par intérim desADM et non moins Chef d’Etat-major de l’Ar-mée de l’Air, le Gal. Daouda Dembélé, risquentgros. Très gros. Ses complices aussi. Acca-blant.

Cyrille Coulibaly

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ACTUALITE

Après l’annonce de la vente de ses partsdans la société minière Wassoul’Orpour plus de 200 millions de dollars,

l’homme d’affaires et opposant malien AliouBoubacar Diallo, que l’on aurait pu imaginerprendre une retraite dorée, a insisté sur ses «nouveaux projets et (ses) nouveaux défis à re-lever pour le Mali ». De nouveaux projets quipourraient inclure une relative implication po-litique, mais aussi et surtout une accélérationde ses ambitieux projets dans le secteur del’hydrogène naturel et des mines, que l’entre-

preneur quinquagénaire ne semble pas prêt àabandonner.Quel homme politique malien peut se targuerde signer des deals internationaux à hauteurde centaines de millions de dollars ? Qui a créédes milliers d’emplois ? Telles sont les ques-tions qu’Aliou Boubacar Diallo semble poseraux apparatchiks au pouvoir à l’heure où ilcède pour 200 millions de dollars ses partsdans Wassoul’Or. Et l’homme de Kayes de dé-montrer par les actes qu’il a lui l’expérienceconcrète des affaires et de la réussite.

Un contraste saisissant entre l’entrepreneur,parti de rien, et qui a bâti un empire protéi-forme, et les parasites habituels du monde po-litique qui pillent le pays depuis desdécennies. Sans compter sur les milliers defamilles que les projets industriels initiés parAliou Boubacar Diallo font vivre. C’est juste-ment les recettes de son succès entrepreneu-rial que l’homme d’affaires souhaite appliquerdans la gestion des affaires publiques ma-liennes pour sortir de la crise mortifère danslaquelle se trouve le pays.La vente de Wassoul’Or est donc un énièmepavé dans le marigot politicien lancé par AliouBoubacar Diallo pour mieux mettre en paral-lèle les échecs répétés des gouvernants quise sont succédé au pouvoir depuis trente ans,à ses succès… et indirectement montrer quesi la majorité des politiciens maliens se ser-vent de la politique pour vivre (avec les tenta-tions de corruption que l’on connaît), lui estbien décidé à servir son pays sans besoin depuiser dans les caisses de l’État.Mais les ambitions politiques d’Aliou BoubacarDiallo n’expliquent pas à elles-seules son dés-engagement de Wassoul’Or. On peut même af-firmer que cela est loin d’en être l’explication.En réalité, la vente de sa mine d’or doit per-mettre à l’homme d’affaires de se concentrersur le secteur de l’hydrogène naturel, où sonentreprise, Petroma Inc, pourrait à terme de-venir l’un des pionniers mondiaux grâce auxdécouvertes faites dans le bassin de Boura-kébougou.Les ressources maliennes de cette sourced’énergie renouvelable et non polluante se-raient considérables à en croire les études ré-centes publiées par une équipe française degéologues. Et Aliou Boubacar Diallo se trou-verait en pole position pour devenir le premierexploitant mondial de ce que les profession-nels du secteur qualifient d’or blanc. Aprèsplusieurs années de phases de test, PetromaInc ambitionne désormais d’industrialiser sesprocessus de production.Une accélération des activités de Petroma quine reposera pourtant pas sur la vente des ac-tions de Wassoul’Or mais plutôt, et sansdoute, sur des partenariats d’envergure avecdes géants du secteur pétrolier et du mondede l’énergie. Aliou Diallo est donc parti pourde nouvelles aventures qui devraient, ellesaussi, réussir à faire rêver les Maliens d’unavenir meilleur.

Hydrogène, mines et politique : AprèsWassoul’Or, les nouveaux projets deAliou Boubacar Diallo

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ACTUALITE

Les mines d’or de Barrick opérant auMali depuis un certain temps, ne ces-sent d’apporter leur contribution au dé-veloppement socio-économique dupays. C’est le constat qui ressort d’uneconférence de presse animée par le PDGdu groupe canadien Barrick, M. MarkBristow. C’était le dimanche 21 juilletdernier à Loulo, en présence de M. Tahi-rou Ballo, Directeur général de la minede Loulo et des autres responsables.

Après deux décennies de création de va-leur et de partenariat au Mali, lesmines d’or de Barrick attendent tou-

jours poursuivre la recherche et l’explorationsur la terre malienne. Et cela à travers un par-tenariat bien entretenu avec les autorités ma-liennes. « 20 ans après le début de laproduction de la mine de Morila, lesmines d’or de Barrick opérant au Mali,continuent d’apporter une contributionmajeure à l’économie du pays et de jouerun rôle de leader dans le développementde l’industrie minière », a déclaré MarkBristow, d’entrée de jeu. Avant de signaler quele Gouvernement et la Direction de Barrick auMali ont fait un progrès dans le cadre de la ré-solution de leurs différents fiscaux et que sasociété s’attend à finaliser bientôt le processusde médiation convenu.

Des résultats satisfaisants entermes de production d’or etd’apport à l’économie nationale

À en croire Mark Bristow, la mine de Morilatend vers sa fermeture après une productiond’or de 6,8 millions d’onces ; pendant que lecomplexe Loulo-Gounkoto a de nouveau enre-gistré au cours du dernier trimestre, la plusgrande amélioration de production du porte-feuille global de Barrick. Poursuivant son in-tervention, il dira que Randgold et la sociétéqui lui a succédé ont dépensé plus de $160millions dans l’exploration et a contribué en-viron pour $6,5 milliards à l’économie globaleavec un total de $2,6 milliards au titre destaxes, redevances et dividendes. Avant d’ajou-ter que la société a contribué au PIB à hauteurde 6%.Pour lui, le complexe Loulo-Gounkoto, au mi-lieu de l’année était en bonne voie pour attein-dre son objectif de production de 2019 de690.000 once d’or et l’exploration continue au-tour de ses gisements principaux qui étaienten train de confirmer le potentiel pour le rem-placement des réserves exploitées, suppor-tant ainsi l’extension possible des dix ans ducomplexe. En effet, Barrick est également entrain de chercher de nouveaux gisements lelong de la zone de cisaillement sénégalo-ma-

lien. Toujours selon le PDG de Barrick, le com-plexe Loulo-Gounkoto comprend présentementles mines souterraines de Yalea et Gara. Aux-quelles s’ajoute, la super carrière de Gounkotoqui pourrait être la quatrième mine souterrainedont la faisabilité est en cours d’étude.

Barrick à l’avant-garde de la responsabilité sociétale des entreprises

En dépit de son objectif qui est de rester lameilleure société minière en termes de pro-duction d’or et de contribution à l’économienationale, la société Barrick entend aussi êtrela meilleure société en termes de responsa-bilité sociétale des entreprises au Mali.Selon Mark Bristow, le complexe Loulo-Goun-koto a investi plus de $6,4 millions dans le dé-veloppement communautaire de soninstallation à nos jours. Aujourd’hui, force estde constater que la formation dans le domainede l’agro-business est un pari gagné par Bar-rick. En effet, le collège agricole créé par lecomplexe Loulo-Gounkoto a sorti sa troisièmepromotion et les récipiendaires ont tous étémis dans des projets d’agro-business. Au-delàde cette belle œuvre, près de 19 écoles ont étéconstruites et l’inscription est de plus en plusprogressive. À cela s’ajoute, la construction detrois classes en faveurs des communautés ri-veraines, sans oublier la mise en œuvre desprogrammes de lutte contre le paludisme etle VIH/SIDA. Ce n’est pas tout. Loin s’en faut.Mark Bristow a ajouté que le complexe Loulo-Gounkoto travaille sur l’installation d’une cen-trale solaire de 20 mégawatts qui sera mis àla disposition de la population riveraine aprèsla fermeture de la mine. « Les mines de Bar-rick ont été bénéfiques pour le Mali, nonseulement en termes de leur contributionà l’économie mais aussi en termes depratiques de mine de classe mondiale enmatière de santé, de sécurité au travailet d’environnement. S’y ajoute, leur in-vestissement dans le développement du-rable, leur soutien aux contacteurs etfournisseurs locaux et leur politiqued’emploi et de responsabilisation des na-tionaux », a déclaré Mark Bristow, avant deconclure que les mines de Loulo-Gounkoto sondirigée par des maliens et 95% des 4 000 em-ployés du complexe sont aussi des maliens.

Adama Coulibaly

Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société minière n’a autant contribué à l’économie malienne que Randgold pendant ces 23 dernières années”

Quotidien d’information et de communication16 MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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Quotidien d’information et de communication 17

POLITIQUE

Dans un précédant texte intitulé « Pourune transition pactée », nous avons sou-ligné que « le temps est venu de décorti-quer comment la gouvernance IBK aorganisé la faillite du Mali, et de nousdire pourquoi cet homme et son clan nepeuvent plus continuer à diriger notrepays à moins que nous soyons desadeptes du suicide collectif. » Avant ledittexte, il avait été écrit que la voie électo-rale, depuis 2018, est devenue une im-passe au Mali. Celle-ci a été ravalée aurang de futilité lors de la dernière prési-dentielle. C‘est pourquoi, il ne nous restequ’à disqualifier tout pouvoir qui en estissu et qui s’est imposé au pays par laviolence. Ainsi que l’a si bien dit le Chérifde Nioro, le Chef de l’État sortant n’a faitque proroger son mandat à l’image deson Assemblée nationale.

Dire que le Mali est dans une « impassehistorique » relève du truisme. Nousavons largement atteint les limites d’un

système complètement hors-service qui n’offreaucune perspective et dans lequel toutes lesinstitutions sont en crise de légitimité sur fondde violation permanente du droit de la Répu-blique et des citoyens.La récente interview à la presse de l’Ambassa-deur d’Allemagne à Bamako, Dietrich Becker,disant qu’il a « plus confiance aux populationsdes campagnes et aux sages des villages qu’auxinstitutions de la république du Mali », aussi in-convenante qu’elle soit dans les uses diploma-tiques, illustre la décrédibilisation et le manquede légitimité de nos institutions républicainesvassalisées et bafouées par le pouvoir IBK.Et pour sortir le pays de cette situation, il fautaller vers une phase de transition durant la-quelle le pouvoir politique sera confié à un col-lège de personnalités nationales qui ne peuventpas concourir à des postes de responsabilité.Ce collège de personnalités se chargera des ré-formes politiques et institutionnelles néces-

saires de façon consensuelle avant de passerà l’organisation des élections présidentielles etlégislatives.Le Pouvoir IBK peut être associé dans les dé-marches pour les assises en tant que partie etnon pas en qualité de tuteur ou d’arbitre tel qu’ilsemble se dessiner dans l’organisation du «Dialogue national » en préparation.Le Pouvoir IBK n’a plus rien à offrir à une sociétémalienne, traumatisée par ce qu’elle vit, inhibéepar une ignorance cultivée et véhiculée au quo-tidien par une caste de prédateurs et de pré-bendiers qui détournent allègrement lesressources de l’Armée nationale et livrent à lamort au quotidien des centaines de civiles etde militaires. Chaque jour la géographie de laprésence de l’État dans le pays se rétréciecomme un pot de chagrin, devant une arméedésarmée et cantonnée dans son propre pays.Pour faire face à cette situation, il est plutôtquestion de dresser les ressources politiqueset morales du pays et non de baisser les braset de déserter la scène du combat.C’est pourquoi il faut s’interdire d’écouter le cridu ventre de tous les grillons qui entament lemême refrain à qui mieux, à savoir la nécessitéd’un pacte autour de IBK pour sauver un Malidans lequel le problème majeur est justementle manque de Président.Que faire pour doter le pays de Président etd’une véritable direction nationale ?L’énorme potentiel démocratique marginaliséde notre société est désormais interpellé pourréinvestir les luttes sociales, politiques auxcôtés des forces politiques, syndicales, asso-ciatives qui œuvrent pour sauver le Mali.Le pays doit s’engager à construire un rapportde force populaire pacifique en faveur d’un pro-jet de sauvegarde national qui soit démocra-tique et républicain.Le passage en douceur qui est demandé au paysdoit se baser sur les grands acquis de la révo-

lution démocratique de 1991. Et pour le réussir,il faudrait construire un consensus solide à va-leur constitutionnelle.La plupart des transitions démocratiques réus-sies dans le monde, ces quatre dernières dé-cennies, l’ont été grâce à des compromis entreles acteurs politiques et les sociétés civilesdans les différents pays concernés.D’où tout l’intérêt de reconsidérer le mérited’une transition pactée qui suppose que lesforces politiques transcendent leurs petits in-térêts en acceptant de mettre au centre du jeul’intérêt collectif afin de :• Doter le pays d’un gouvernement et d’un vé-ritable chef d’État, en lieu et place d’un Chefd’État en tourisme sur nos terres ;• Procéder à l’identification, à l’orientation et àl’élaboration des réformes politiques et insti-tutionnelles majeures, dont la refonte totale dusystème électoral, pour la représentation et laparticipation effective des citoyens à la vie pu-blique ;• Procéder à une mise en plat, puis à une re-fonte totale du système électoral pour de fu-tures élections ;• Criminaliser toutes les formes de pratiquescorruptrices, en direction de la presse, deschefs religieux, des sportifs, ou des grandsélecteurs ;• Mettre en place d’une commission nationaleindépendante représentative des forces poli-tiques et sociales, pour faire les comptes de lagestion du pays. Ce qui devra ouvrir la porte àla lutte contre la corruption sous toutes sesformes incluant la sanction des auteurs et larécupération par l’État des biens détournés…

Souleymane Koné, Ancien ambassadeur1er vice-président des Forces alterna-tives pour le renouveau et l’émergence

(FARE)

Le Mali sous IBK :Les contours de la transition politique à venir

MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

Page 18: Mark Bristow, PDG de Barrick : “Aucune autre société

Quotidien d’information et de communication18

Si pour battre campagne dans la perspec-tive de l’élection des membres duConseil National de la Jeunesse du Mali

(CNJ-Mali), prévu en novembre prochain, despotentiels jeunes candidats ont opté pour lasensibilisation, c’est très loin d’être le cas pource Chargé de Missions de la Primature, déjà aubord de la limite d’âge pour être membre du bu-reau. Déjà en campagne et prétendant être sé-rieux au poste de la présidence du CNJ-Mali,Ousmane Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit,utilise son véhicule de service et d’autresmoyens de l’État pour des sorties en fanfare.Les responsables locaux du Conseil national dela jeunesse accusent leurs camarades de la Pri-mature, M. Ousmane Diarra, déjà frappé par lalimite d’âge pour la présidence du CNJ de se li-vrer à une opération de charme et de débau-chage des militants et sympathisants, grâce àde substantielles sommes d’argent, contrel’inscription sur les listes électorales et l’enga-gement, bien évidemment, de voter pour lui, lejour du congrès.En cette veille du 6ème congrès ordinaire duCNJ-Mali, la jeunesse malienne constate avecinquiétude la multiplication de certaines pra-

tiques pas du tout catholique du côté de l’Étatavec l’implication, sans réserve, de la Primatureau service d’une candidature au sein de ses lo-caux. Il s’agit là de l’un des plus vieux chargésde mission de ladite institution du non de mon-sieur Ousmane Diarra. Dans les faits M. Ous-mane Diarra, chargé de missions, sansvéritables missions à exécuter et qui exerce àla Primature depuis 2012, s’érige en candidatde cette structure étatique. Venu au CNJ-Mali,à l’issu du 5ème congrès tenu à Bandiagara, lesieur Ousmane Diarra s’est retrouvé en fait dansune sphère qui lui semble inconnue. Le poulainde la Primature va surprendre tout entendementen devenant vice-président sans aucun anté-cédent glorieux avec l’organisation qui est leCNJ-Mali. La jeunesse malienne ignore d’où iltire ses ficelles, mais il réussit l’impossible.C’est-à-dire venir au CNJ-Mali, sans être issued’aucune base affiliée ou partenaire à l’entité.Sa manigance a été simple et même simpliste,il fut nommé 5ème vice-président dans le bu-reau national. Et après le congrès, M. OusmaneDiarra, continue son chemin avec comme bou-clier solide, le statut de Chargé de Mission à laPrimature. Après la démission de l’ancien Pré-

sident Mohamed Salia Touré de la présidencedu CNJ (qui sait si la démission de ce dernierétait motivée par ces mauvaises pratiques),notre chargé de missions à la Primature met lecap sur certaines régions et cercles du Maliavec les moyens de l’État, disons de la Prima-ture. En bon missionnaire et bien installé à bordde son véhicule de service, une Toyota LandCruiser Prado de couleur grise immatriculé‘’KA-0022’’, Monsieur Diarra fait désormais sespérégrinations avec un seul leitmotiv : « Jesuis le candidat de la Primature et je seraiporté comme cela fut le cas à Bandiagara».Cependant, si ces propos tenus par M. OusmaneDiarra, Chargé de missions de son état à la Pri-mature, sont réels, il faudrait un minimum decaution de la part de ses supérieurs hiérar-chiques pour qu’il arrive à vagabonder avec lesbiens de l’État. La Primature manque-t-elle demissions au prix de se vouer à de telles pra-tiques qui pourraient sûrement la salir. Unechose est sûre : les jeunes observent et ne flan-cheront pas face à de telles manières jugéesperfide, selon eux.En attendant, si le nouveau PM, le Dr BoubouCissé, ignore ces pratiques, qu’il soit rassuréque les jeunes le tiendront pour responsable sices pratiques entretenues par son institutionvenait à déstabiliser la jeunesse malienne, à laveille d’un congrès transitoire. À bon entendeur,salut !

Youssouf Konaré

Élection pour la présidence du CNJ-Mali : Trafic d’influence d’unChargé de missions sous couverturede la Primature

POLITIQUE

MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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Quotidien d’information et de communication 19

POLITIQUE

Echanger et discuter avec la société ci-vile de la région de Koulikoro. Tel estl’objectif d’une rencontre citoyenne na-tionale de concertation et de renforce-ment des capacités de la société civile,étape de Koulikoro. Lesdites concerta-tions ont eu lieu les vendredi et samediderniers, dans la salle de conférence dugouvernorat de la Cité du Méguétan.Elles sont organisées par le ministèredes réformes institutionnelles et des re-lations avec la société civile, en partena-riat avec la fondation Konrad AdenauerStiftung.

Selon le ministre Amadou Thiam, cesconcertations se justifient par le fait quele Mali traverse des moments très cri-

tiques de son évolution. Cette situation estmarquée par la persistance de la sempiternellequestion de la crise sécuritaire. Pour le ministre

Thiam, la paix, la cohésion sociale et la récon-ciliation nationale demeurent des passagesobligés pour atteindre un niveau optimum desécurité, capable de poser les jalons d’un dé-veloppement humain durable. C’est pourquoiAmadou Thiam pense que la situation actuelledu pays nous oblige à aller vers des réformesessentielles de la gouvernance du Mali, commela révision constitutionnelle.Le chef du département a annoncé son pland’actions pour la modernisation de l’adminis-tration publique. Cela, en améliorant l’accès desusagers aux services publics. Il s’agit aussi dela dématérialisation des procédures et desactes administratifs, la mise en œuvre des me-sures appropriées pour l’instauration d’un cli-mat de confiance numérique ; la promotion dela culture du résultat ; la mise en place d’unegestion des ressources humaines fondée sur lacompétence et le mérite ; le renforcement descapacités de formulation, de mise en œuvre et

de suivi-évaluation des politiques publiques ;la mise en œuvre diligente de la charte de dé-concentration des services de l’Etat.Le ministre Amadou Thiam a fait savoir que lasociété civile est au cœur de toutes les actionsde son département. C’est pourquoi, un cadreconsultatif de concertation de la société civilesera mis en place pour la coordination et le ren-forcement des relations entre le gouvernementet les acteurs de la société civile. Aussi, unfonds d’appui à la société civile est en passed’être mis à sa disposition. Ce qui lui permettrade réaliser plusieurs rencontres citoyennes etd’activités de formation. Et le département en-visage d’organiser des fora multi-acteurs surles thématiques relatives aux préoccupationsde la nation.Les rencontre citoyenne régionale et de concer-tation avec la société civile demeure pour le dé-partement un cadre idoine pour échanger etdiscuter de toutes les questions, recueillir leursavis et propositions pour enrichir le plan d’ac-tion du département et mieux élaborer sa dé-marche stratégique fondée sur la participationet l’inclusivité. Les débats sur lesquels le mi-nistre Amadou Thiam a fondé beaucoup d’espoiront porté sur la perception de la société civiledes missions et les actions à venir du départe-ment, l’accord politique de gouvernance ; le dia-logue politique inclusif ; les réformesinstitutionnelles, la révision constitutionnelle,la collaboration entre le gouvernement et la so-ciété civile et la participation de la société civileet son soutien à l’action gouvernementale.Le président de la société civile de Koulikoro sedit très heureux de cette rencontre qui leur per-met de se former, de se renseigner sur lestextes qui régissent la société civile malienne.Aussi, c’est une occasion pour elle de prendreconnaissance du projet de réforme constitution-nelle. Il a terminé ses propos par réaffirmer ladisponibilité de toute la société civile de Kou-likoro pour accompagner le ministère en chargedes réformes institutionnelles dans le cadre desréformes à venir.Selon le 3e adjoint au maire de Koulikoro, AliouMoussa Tamboura, cet évènement est d’une im-portance capitale car, elle permet de mieux pré-parer les citoyens pour les réformes politiqueset institutionnelles. Pour lui, cette rencontredonne le ton des concertations nationales dé-centralisées.

André Traoré

Amadou Thiam, ministre en chargedes réformes institutionnelles : “La société civile est au cœur detoutes les actions du département”

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°417 du 26/07/201920

POLITIQUE

Sans nécessairement dénier toute avan-cée à l’avant-projet de loi portant révisionde la Constitution du 25 février 1992, le

constitutionnaliste Dr Brahima FOMBA a préférédans cette contribution, se focaliser sur ses in-suffisances, ses incohérences, et surtout surles innombrables interrogations qu’il suscite.Comme il a eu à le soutenir dans notre parutionn°1022 du 29 octobre 2018, Dr FOMBA consi-dère toujours, au regard des tares de l’avant-projet de révision passé aux cribles que cettedeuxième tentative est condamnée à un échecaussi lamentable que celle de 2017. Ainsi donc, la montagne de la diversion, desfaux-fuyants et surtout des concertations fol-kloriques du Comité d’experts, n’aura finalementaccouché que d’une souris ! C’était parfaite-ment prévisible et nous l’avions pronostiqué enson temps. Sans en être qu’une pâle copie, pourl’essentiel l’avant-projet de loi portant révisionde la Constitution a reconduit, avec parfois dela confusion en prime, les tripatouillages qu’en2017 le Président IBK avait fait subir, dans lesconditions rocambolesques que l’on sait, à laConstitution du 25 février 1992. Comment pou-

vait-il en être autrement pour une réformeconstitutionnelle qui, en dépit de la filiationdouteuse qu’elle revendique avec les tentativesde Alpha et ATT, se révèle plutôt un agenda im-posé de l’extérieur au peuple souverain du Mali.Dans le double contexte d’un Etat qui se veutsouverain et institutionnellement démocratique,nul Président de la République, y compris avecson armada de soutiens étrangers, ne peut im-punément embarquer tout un peuple dans lamise en œuvre d’un agenda dans lequel celui-ci ne se reconnaît guère. La nouvelle révisionconstitutionnelle du Président IBK est unagenda mal ficelé d’autant plus voué àl’échec que dans le fond et la forme, on serend bien compte qu’il suit le même che-min de traverse qui avait conduit à l’im-passe de la tentative de 2017.Une révision viciée dans la forme par le118-3 de la Constitution : de l’ «insécuritérésiduelle » de Manassa à la « souverai-neté résiduelle » du MaliL’article 118 de la Constitution dispose à l’alinéa3 qu’« aucune procédure de révision ne peutêtre engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté

atteinte à l’intégrité du territoire ». Ce 118-3implique que quelle que soit la nationalité desforces d’occupation du territoire l’atteinte à l’in-tégrité territoriale qui en résulte interdit touteprocédure de révision constitutionnelle, afind’empêcher des modifications éventuelles quin’auraient peut-être pas pu été envisagées entemps normal. Le lamentable avis de la Courconstitutionnelle de Manassa DANIOKO opinantsur la question s’est littéralement plantécomme un petit débutant en Droit. La scanda-leuse « insécurité résiduelle » explique élo-quemment la « souveraineté résiduelle »actuelle du Mali qui ne fait pas honneur à l’avisde la Cour constitutionnel. En réalité, le 118-3est l’ange-gardien de la Constitution qu’elle pro-tège contre les tentatives de soumission del’Etat à des chantages en vue d’extorquer de luides modifications qui s’assimilent à des ran-çons. L’article 118-3 a été pensé pour empêcherla prise en otage juridique de l’Etat malien.Depuis l’invasion barbare du nord du Mali en2012 par des groupes rebelles armés aux vel-léités sécessionnistes affichées face à la Ré-publique souveraine du Mali, l’Etat agonise sousle poids d’un régime de partage de souverainetéet de parcelles territoriales avec eux. Le projetde révision constitutionnelle n’est pas crédibleau regard de la persistance aggravée de ces si-tuations d’atteintes répétées à l’intégrité du ter-ritoire que nul ne peut contester. Si l’alinéa 3n’est pas qu’une disposition superflue condam-née à la caducité, il est évident que la nouvelleaventure présidentielle de révision constitution-nelle est dos au mur face à la persistance del’atteinte à l’intégrité territoriale du Mali.

Une révision parrainée par la «communauté » internationale

Contrairement aux deux premières tentativesdes Présidents Alpha et ATT qui furent d’inspi-ration authentiquement nationale, la révisionque le Président IBK s’évertue depuis 2017 àimposer au peuple souverain du Mali est unerévision par procuration délivrée par la « com-munauté » internationale. Il affligeant deconstater autant d’ingérences étrangères danscette affaire de révision constitutionnelle quene justifient nullement de simples préconisa-tions exprimées dans un Accord que ne partagenullement le peuple malien qui n’a à aucun mo-ment, été associé à son grotesque montage. Ilest totalement faux et même franchement in-

Révision constitutionnelle : Entre insuffisances et incohérences !

Dr Brahima Fomba membre de An Tè Abana

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MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019 Quotidien d’information et de communication 21

POLITIQUE

sultant pour le peuple malien d’entendre desélucubrations diplomatiques soutenir que la ré-vision est une demande collective des Malienset qu’elle est utile pour l’ancrage de la démo-cratie. De quelle demande collective et de quelancrage démocratique parle-t-on ?Pourquoi la « communauté » internationale quifait l’apologie de la souveraineté du Mali secroit-elle fondée, à travers des menaces à peinevoilées, à décider de ce qui convient au peuplemalien en rapport avec des questions constitu-tionnelles de souveraineté ? En vertu de quoi la« communauté » internationale peut-elle s’oc-troyer le droit de contraindre un Etat souverainà réviser sa constitution y compris en décidantde ce qu’il doit y mettre comme un Sénat dictépar un Accord imposé de l’extérieur en lequelle peuple du Mali ne se reconnaît guère ? Toutse passe comme si dans la tête du PrésidentIBK et de ses parrains étrangers, la révisionconstitutionnelle est chose acquise dès lorsqu’un semblant de référendum peut s’organiserpour mettre en forme les tripatouillages consti-tutionnels programmés pour le Mali. Cette ré-vision n’est ni plus ni moins qu’une entreprisede confiscation de la souveraineté nationale duMali par l’infime fraction du peuple constituéedes groupes armés qui s’en attribuent l’exercice.Ils tentent ainsi d’imposer à la Constitution duMali des modifications taillées sur mesure rienque pour satisfaire leurs désidératas catégorielscontenus dans l’Accord d’Alger.

De nouveaux alinéas maladroite-ment rafistolés sur des articles

C’est le cas de l’article 1er de la Constitutionainsi libellé : « La personne humaine est sacréeet inviolable. Tout individu a droit à la vie, à laliberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa per-sonne ». A cet article, ont bizarrement été gref-fés deux alinéas nouveaux relatifs au mariageet à la famille :• Alinéa3(Nouveau) : « Le mariage et la familleconstituent la base naturelle et morale de la communauté nationale. Ils sontplacés sous la protection de l’Etat» ;• Alinéa 4(Nouveau) : « Le mariage est uneunion entre un homme et une femme dans les conditions définies par la loi.Le mariage forcé est prohibé et puni par la loi».Ces deux alinéas n’ont pas de cohérence avecl’article 1er qu’ils sont censés compléter.

On retrouve la même incohérence entre l’article4 de la Constitution et l’alinéa 2(Nouveau) qu’ony a inséré. L’article 4 dispose : « Toute personnea droit à la liberté de pensée, de conscience, dereligion, de culte, d’opinion, d’expression et decréation dans le respect de la loi ». Le nouvelalinéa greffé dispose que « le droit d’accès àl’information publique et aux documents admi-nistratifs est garantie dans les conditions fixéespar la loi ».Enfin, de la pire manière, l’article 13(Nouveau)par son anachronisme qui ne s’explique que parl’obsession de vouloir à tout prix insérer l’Accordd’Alger dans la Constitution, symbolise l’inco-hérence entre le texte original et les rajoutsopérés par les nouveaux alinéas. L’article 13 dela Constitution dispose : « Le droit de propriétéest garanti. Nul ne peut être exproprié que pourcause d’utilité publique et contre une juste etpréalable indemnisation ». A cet article, ont étégreffés dans l’anachronisme deux alinéas (Nou-veaux). Ainsi de manière pernicieuse, on a faitglisser l’article 13 du thème du droit de pro-priété privée à celui du « droit de propriété pu-blique » sur la base de la souveraineté de l’Etatsur les ressources naturelles du sol et du sous-sol comme si cela n’allait pas déjà de soi : «Les ressources naturelles du sol et du sous-solsont la propriété du peuple malien. L’Etat exercesa souveraineté sur lesdites ressources ».

Le vagabondage terminologiqueautour de la notion d’autorité traditionnelle

Comme une obsession, l’avant-projet de loiconstitutionnelle se livre à une sorte d’apologiedu « traditionnel » qui se nourrit de l’illusionconservatrice importée d’Alger selon laquelleles autorités traditionnelles seraient des insti-tutions magiques qui vont gommer d’un traittoutes les tares de la gouvernance au Mali.C’est sans doute à cause de cette obsession quel’avant-projet de loi constitutionnelle s’est éga-rée dans la confusion terminologique qualifiantà la fois les autorités traditionnelles de « chef-ferie traditionnelle » dans le Préambule, d’« au-torités traditionnelles et coutumières » àl’article 36(Nouveau) alinéa 6, de « chefferie tra-ditionnelle » aux articles 70(Nouveau), 75(Nou-veau) et 102(Nouveau). C’est la preuve de lalégèrement de la manipulation d’un conceptautrement plus complexe pouvant recouvrir plu-sieurs réalités. Même la communication offi-

cielle du Président IBK qui parle d’« autoritéstraditionnelles, coutumières et religieuses »n’est pas exempte de ce vagabondage termino-logique qui ne mène qu’à de la confusion. Envérité, le terme d’« autorité traditionnelle » estpolysémique eu égard à la richesse socio-cul-turelle de notre pays et il n’est pas évident quele vagabondage terminologique qui caractérisel’avant-projet de révision puisse contribuer àune meilleure appréhension du concept. Com-ment opérer une reconnaissance constitution-nelle à des autorités qui ne sont pas clairementdéfinies par l’avant-projet de révision ?

Le nouveau scandale du sermentprésidentiel

On se demande finalement pourquoi les révi-sions constitutionnelles du Président IBK enveulent tant à l’article 37 de la Constitution re-latif au serment présidentiel qu’elles s’éver-tuent à amputer de membres de phrases. On sesouvient du scandale de la suppression en 2017de la partie faisant obligation au Président dela République de « garantir l’indépendance dela patrie et l’intégrité territoriale ». Le sermentconnaît un nouveau tripatouillage. On constateque dans l’avant-projet de révision, un membrede phrase et non des moindres, a été biffé duserment. Il s’agit du membre de phrase par le-quel le Président jure de « respecter et de fairerespecter la Constitution ». En biffant ce mem-bre de phrase du serment présidentiel, l’avant-projet entend-il dédouaner le Président IBK del’obligation de ” respecter et de faire respecterla Constitution”? Quel est l’objectif visé parcette suppression si ce n’est de constitution-naliser la pratique déviante consistant de la partdu Président IBK à prendre de la liberté par rap-port à la Constitution. N’a-t-il pas signé l’Accordinconstitutionnel d’Alger alors que la Constitu-tion n’autorise nullement le Président de la Ré-publique à prendre un engagement quelconquequi comporterait une clause qui lui soitcontraire. Ne vient-il pas, comme si cela ne suf-fisait pas, d’engager la présente révision consti-tutionnelle dans le mépris absolu du 118- 3 dela Constitution ? L’obligation de respecter et defaire respecter la Constitution de peser sur lePrésident de la République.

Dr Brahima FOMBAUniversité des Sciences Juridiques

et Politiques de Bamako (USJP)

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CULTURE ET SOCIETE

L’intérêt des jeunes filles à vouloir rede-venir vierge dans notre pays est un phé-nomène qui prend de l’ampleur. A Mopti,

les jeunes filles ont recours à des moyens mé-dicalement déconseillés pour éviter le dés-honneur.La virginité est un sujet difficile à aborder avecla gente féminine quand on est un homme,mais aussi parce que c’est une affaire de se-cret de famille. Aujourd’hui, beaucoup defoyers sont fondés sur ce qu’on pourrait appe-ler le « mensonge sur la virginité ».Longtemps considéré comme un sujet assezpréoccupant, qui ne se limitait qu’à la cam-pagne, la question de la virginité est revenuesur le devant de la scène avec l’engouementdes jeunes couples à vouloir perpétuer unetradition qui semble de plus en plus loin deleur portée.Au début, dans nombre de sociétés, la virgi-nité était considérée comme étant l’ordre nor-mal des choses. Une jeune fille doit attendreson mari pour connaître son premier rapportsexuel. Mais, cet ordre semble être inversé

avec le temps. La virginité est devenue une vé-ritable obsession aujourd’hui.

« Maya Dialan »

Elles sont nombreuses les jeunes filles quicherchent à resserrer leur vagin partiellementou tout simplement à « redevenir » vierge augrand bonheur de leurs parents et futur mari.Ce statut de fille vierge, conférant aux parentsl’honneur, le respect et la fierté dans la so-ciété.Dans certains milieux, ce statut rapporte groset à la fille et aux parents : « Ma belle-famillem'avait promis un million de francs CFA etbeaucoup d’autres cadeaux à mes parents, aucas où je serais vierge avant mon mariage »,témoigne Fanta, une jeune étudiante.À Mopti, les magnamakas, ces femmes qui en-cadrent et donnent des conseils de vie conju-gale à la mariée, semblent avoir encore plusde poids dans l’union des jeunes couples. Enplus de leur rôle traditionnel pour accompa-gner la jeune nouvelle mariée, lors des trois

nuits de la chambre nuptiale (communémentpratiquée à Mopti et dans plusieurs autres lo-calités du Mali), elles proposent d’autres ser-vices, à savoir des produits qui permettent de« conserver » son mari.Selon elles, ces produits permettent de res-serrer le vagin ou de redevenir vierge. Elles lesappellent « Maya Dialan » (qui met du sel dansla vie) : ces produits sont faits à base defeuilles de goyave, de beurre de karité, d’argilevert, etc. B. D. est femme au foyer. Elle a deux filles quise sont mariées en 2018. Elle affirme avoir eurecours aux services d’une magnamaka pourses filles : « J’ai failli perdre la tête lorsquej’ai su que mes enfants n’étaient pas vierges.Dans notre communauté, on ne badine pasavec cette question. J’ai donc décidé, à traversune amie, de recourir au service d’une vieilledame qui m’a aidé avec des produits que mesfilles ont utilisé », déclare-t-elle.

Une pratique déconseillée

Elle ajoute qu’à de nombreuses reprises, lorsde ses discussions, ses clientes lui ont expli-qué avoir utilisé un produit en poudre qu’onplace préalablement dans le vagin avant d’al-ler au lit : « Après plusieurs tentatives auprèsde quelques magnamakas pour en savoir plussur le produit, je n’ai pas pu connaître sa com-position. Mais, une amie m’en a proposé avecleur prix qui varie entre 20000 FCFA et 30000FCFA, plus un pagne », témoigne-t-elle.Pour en avoir le cœur net, j’ai décidé de de-mander à un pharmacien de la place, s’il venddes produits qui peuvent permettre de redon-ner la virginité. « Nous n’avons pas de produitsen vente qui puisse redonner à la femme savirginité», répond-il de façon claire et nette.Du côté de la médecine moderne, les profes-sionnels sont unanimes sur le fait qu’il faillerecourir à la chirurgie pour rétablir l’hymen :l’hyménoplastie.Assa Tangara, gynéco-obstétricienne au Centrede santé de Goundaka déconseille aux fillesde recourir aux produits vendus sur le marchépour resserrer le vagin, car ceux-ci peuventavoir des conséquences néfastes sur leursexualité. Elle estime que l’utilisation de cesproduits peut provoquer des infections vagi-nales qui, à force de se répéter, peuvent abou-tir au cancer du col de l’utérus.

Retrouver la pureté à Mopti : Le «maya Dialan» ou la virginité à tout prix !

Quotidien d’information et de communication 23MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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CULTURE ET SOCIETE

Ce Monsieur de petite taille à la voix àpeine audible est le nouveau phéno-mène de la musique Guinéenne.

Longtemps moqué et marginalisé à cause deson physique, il a su forcer le destin pour sefaire une place au soleil.Cet artiste originaire du quartier Donka a bé-néficié du coup de pouce de son mentor ker-fala Kanté (décédé il y a quelques jours). C'estau cours d'un spectacle de ce dernier qu'il aeu Droit au micro et donner de la voix.Depuis lors, toutes les stars veulent s'afficheravec lui et l'invite dans les concerts afin dedrainer du monde. D'ailleurs, le prochain spec-tacle de Sidiki Diabaté au stade du 26 mars àBamako verra la participation de Grand Pcomme Guest star.Les médias, mécènes et hommes politiquesse l'arrache. Il bouscule la circulation àchaque apparition dans les rues de Conakry.Pour la récente Coupe d'Afrique en Égypte, ila été envoyé au Caire pour animer et soutenirla délégation Guinéenne.

Ces personnes au physique particulier ont sou-vent eu du succès dans le showbiz. Il y'al'étape de curiosité et celle de constructiond'une carrière sur la base d'un vrai talent dansla discipline choisie.

Pourvu que ça dur, mais en attendant, il sa-voure l'instant présent.

Marius Diessongo

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Phénomène desociété : Grand P, le nouveau phénomène de la Guinée

MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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CULTURE ET SOCIETE

Mohamedou Ould Slahi, ingénieur d’ori-gine mauritanienne a passé plus de14 ans dans l’horrible camp de Guan-

tánamo où comme d’autres prisonniers ontsubi torture physique et psychologique. Le 22mars 2010, le juge fédéral James Robertsonordonne sa libération mais le gouvernementaméricain a déposé un appel. Il est finalementlibéré le 17 octobre 2016, après quatorze ansde détention sans aucune charge contre lui.En 2005, trois ans après son arrestation, Mo-

hamedou a commencé à rédiger un journal.Pendant des mois, il a écrit ses mémoires à lamain, racontant sa vie avant de disparaîtredans les limbes de Guantánamo, pour ce qu’ilqualifie ” d’interminable tour du monde ” dela détention et des interrogatoires.En 2004, Steve Wood a été affecté comme sur-veillant pour le prisonnier Ould Slahi. C’est du-rant cette période que ce membre des forcesaméricaines a été influencé par le bon com-portement du jeune prisonnier malgré les

conditions extrêmes de sa détention. SteveWood raconte qu’il s’est alors converti à l’Islammais a caché sa foi pour ne pas compromettresa profession. Il se rend alors dans les mos-quées en toute discrétion. “Je n’imaginais pasfaire face à un homme aussi ouvert et plein debonté. Au départ, on nous disait que ces gens-là (détenus de Guantanamo) étaient les pirespersonnes au monde. Mais lorsque j’ai rencon-tré Ould Slahi, j’ai vu un large sourire et uncomportement magnifique. Simplement, l’Is-lam dans tous ses aspects”, confie-t-il.Depuis sa libération, Steve Wood a rendu visiteà son ami et désormais frère en Islam deuxfois. Une première fois pendant le Ramadandernier et une deuxième en août 2018.

La vie après la prison : Quand un ex-détenu de Guantánamo rencontreson ex-gardien converti à l’Islam

Quotidien d’information et de communication 25MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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Quotidien d’information et de communication26

INTERNATIONAL

Le recours déposé par le général GilbertDiendéré, l'un des principaux accusés auprocès du putsch manqué de septembre

2015, avait entraîné une suspension au débutdes plaidoiries. Il a finalement été rejeté parle Conseil constitutionnel. « Le recours du général Gilbert Diendéré estrecevable mais mal fondé », ont écrit les sagesdu Conseil constitutionnel dans leur décision.Les avocats du général Diendéré, avaient in-troduit le 15 juillet auprès du Conseil consti-tutionnel un recours aux fins de déclarationd’inconstitutionnalité, entraînant une suspen-sion jusqu’au 29 juillet du procès.« Pour le parquet, toutes les personnes contrequi il existe des charges d’attentat ou compli-cité d’attentat sont systématiquement respon-sables des meurtres et des coups et blessures», a commenté Me Mathieu Somé, un des avo-cats du général Diendéré, estimant qu’on doit« caractériser l’infraction pour chaque individuet c’est en cela que le recours avait sa raisond’être ».

Prison à vie

Le 16 septembre 2015, des soldats du Régi-ment de sécurité présidentielle (RSP) avaienttenté en vain de renverser le gouvernement detransition mis en place après la chute du pré-sident Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre2014 par une insurrection populaire après 27ans au pouvoir.Au total, 84 accusés sont jugés depuis février

2018, dont le général Diendéré, principal ac-cusé et cerveau présumé du coup de forcemanqué, qui avait fait 14 morts et 270 bles-sés.Lors du putsch, le général Diendéré avait prisla tête du Conseil national pour la démocratie,organe dirigeant des putschistes, avant derendre le pouvoir face à la pression populaireet à l’armée loyaliste.Le procureur du tribunal militaire a requis laprison à vie à l’encontre des généraux Diendéréet Djibril Bassolé, les deux principaux accusésdu procès du putsch manqué de 2015, aprèsavoir demandé la reconnaissance de leur cul-pabilité pour « attentat à la sûreté de l’Etat »,« trahison », « meurtres et coups et bles-sures».

Burkina Faso : Le recours du généralDiendéré est rejeté par le Conseilconstitutionnel

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INTERNATIONAL

Une faute médicale ? Le célèbre astro-naute Neil Armstrong est décédé enaoût 2012, suite à des complications

après une opération cardiovasculaire. Maissept ans après sa mort, cette version des faitsofficielle semble compromise par un courrieranonyme.En effet, le New York Times a rapporté mardiavoir reçu 93 pages de documents révélant unlitige entre la famille de l'astronaute et le petithôpital où il a été traité et opéré, dans l'Ohio.Le journal local Cincinnati Enquirer a égale-ment reçu des documents.

Six millions de dollars enéchange de leur silence

Selon les journaux, la famille a menacé d'ac-cuser publiquement l'hôpital de faute médi-cale. Un accord à l'amiable a finalement ététrouvé pour éviter un scandale, l'hôpital ver-sant six millions de dollars, dont cinq à sesdeux fils, Rick et Mark, en échange de leur si-lence. Dans un e-mail de juillet 2014, l'épousede Mark, Wendy, avocate, a menacé de rendrel'affaire publique pendant la célébration du45e anniversaire de la mission Apollo 11. «Sicette affaire devenait publique, le coût pour laréputation de votre client serait bien supérieurà celui imposé par n'importe quel jury popu-laire», écrivit-elle alors, selon le Cincinnati En-quirer.«Aucune institution ne veut être associée,même de loin, à la mort de l'un des plusgrands héros américains», aurait argué l'avo-cate représentant les petits-enfants d'Arms-trong, Bertha Helmick, selon le Times. Mais laveuve et seconde épouse d'Armstrong, Carol,

a fait savoir qu'elle avait refusé de participerà l'accord. Le litige concerne la décision del'hôpital de Fairfield dans l'Ohio, aujourd'huimembre du groupe hospitalier Bon SecoursMercy Health, de n'avoir pas transféré immé-diatement Armstrong au bloc opératoirelorsqu'il a été victime d'une hémorragie in-terne, plusieurs jours après un pontage coro-narien. La décision initiale d'opérer a aussi étéremise en cause. Une porte-parole du groupehospitaliser a déclaré à l'Enquirer que la pu-blication des détails était «très décevante».

Armstrong, un nom lucratif

Les règlements à l'amiable pour faute médi-cale sont monnaie courante aux Etats-Unis :5% seulement des cas finissent en procès,selon Michelle Mello, professeure de droit àStanford; les hôpitaux s'assurent contre cerisque. Mais selon elle, le règlement le plusélevé en 2018, pour le décès d'un patient deplus de 80 ans, était de 1,49 million de dollars,la médiane étant de 145.000 dollars, dit-elleà l'AFP. Le cas illustre la valeur lucrative dunom Armstrong, et plus généralement des as-tronautes de la grande époque. Lorsque les fils

Armstrong ont vendu des milliers d'objets per-sonnels de leur père lors de trois enchères ré-centes, les recettes ont dépassé 12 millionsde dollars, selon la maison Héritage Auctions.Ils avaient indiqué, lors d'une interview à l'AFPà New York l'an dernier, vouloir créer une fon-dation et donner une fraction des recettes àdes organisations caritatives. D'autres astro-nautes ont capitalisé sur leur expérience lu-naire. Buzz Aldrin, qui a suivi Armstrong sur laLune, se fait rémunérer pour participer à desconférences, à un tarif estimé entre 50.000 et75.000 dollars par le site speaking.com.«Il demande un jet privé et un logement VIP,et il les obtient car tout le monde veut ren-contrer Buzz Aldrin», dit à l'AFP Francis French,auteur de livres sur l'histoire spatiale et no-tamment sur les hommes d'Apollo 15, sanc-tionnés par la Nasa pour avoir tenté de gagnerde l'argent sans autorisation par la vente d'en-veloppes timbrées transportées sur la Lune.Selon Francis French, le fait que les anciensastronautes, qui n'avaient qu'une retraite mi-litaire ou de fonctionnaire, s'enrichissent dansleur carrière post-Nasa n'était ni secret, ni malvu. Il ajoute connaître la famille Armstrong,qui n'est pas, selon lui, intéressée par l'argent.L'un des quatre astronautes encore en vie àavoir marché sur la Lune, Charlie Duke, a de-mandé à l'AFP 5.000 dollars en avril pour uneinterview. «Il y a un marché, ils facturent cequ'ils peuvent», a dit à l'AFP en mai JohnLogsdon, fondateur du Space Policy Instituteà l'université George Washington. Ils ont ris-qué leur vie, je ne vois rien de mal à ce qu'ilsen profitent». Neil Armstrong a choisi une vieplus discrète et moins rémunératrice.S'il utilisait sa notoriété, c'était principalementau bénéfice de son ancienne université, Pur-due. Grâce à une grande campagne de levéede fonds qu'il co-présida dans les années1990, Purdue a levé 250 millions de dollars, adit l'université à l'AFP.

Mort de Neil Armstrong : Un secret à 6 millions de dollars

MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°417 du 26/07/201928

« Nous, au RHDP, on n’a pas peur d’enrô-ler les étrangers pour constituer notreélectorat », ces propos sont du porte-parole principal du RHDP, le ministreKobenan Kouassi Adjoumani. C’était aucours d’une conférence de presse, le 11juin dernier.

Ce fut comme un séisme qui a secoué laDirection du RHDP. Depuis cette date,la confiance semble être rompue entre

le ‘’feu follet du Zanzan’’ et ses nouveaux pa-trons du parti unifié. Désormais le transfugedu PDCI-RDA serait surveillé comme de l’huilesur le feu par les dirigeants du RDR. Suspecté,la confiance rompue, il est mis en doublondans toutes les missions qu’il mène pour lecompte de sa nouvelle formation politique. A la rencontre du Conseil politique du RHDP

présidée par le président Alassane Ouattara àSofitel hôtel, le lundi 22 juillet, le constat decette mise à l’écart était net et visible. C’estle ministre Touré Mamadou directeur exécutifadjoint en charge de la Communication qui aintroduit le président du parti. Mieux, le mi-nistre Kobenan Adjoumani ne fait pas partiedes 36 membres de la Direction exécutive duRHDP. Une Direction exécutive qui est l’égaledu Secrétariat exécutif du PDCI-RDA. Une instance qui est considérée comme legouvernement de ce parti. La Direction exécu-tive du RHDP dont les membres ont chacunune attribution et une mission claire est éga-lement le gouvernement du RHDP unifié. C’estau sein de cette instance que les débats vontse dérouler, bien plus cette instance va exé-cuter les actions qui seront ordonnées par leDirectoire et la présidence de ce parti. Et c’est

le fonctionnement normal de toutes les for-mations politiques organisées. Comment Adjoumani qui ne fait pas partie decette instance pourra porter la voix du Rhdp ?A moins que le RHDP fasse exception à la règlepour avoir un porte-parole en dehors de la Di-rection exécutive qui a, en son sein, un direc-teur exécutif adjoint en charge de laCommunication. A en croire des indiscrétions,le ministre Kobenan Adjoumani a effectué sadernière prise de parole le lundi 22 juillet entant que porte-parole principal du RHDP.Titre qu’il continue de revendiquer alors queles choses semblent désormais être clairessur cette fonction au sein de ce parti. C’estdonc la manière la plus polie de se séparer del’ex-micro du PDCI qui a été purement et sim-plement écarté de la Direction exécutive RHDP.Le ministre Adjoumani est désormais membredu Directoire. Un garage qui ne dit pas sonnom.

JEROME N’DRI

Côte d’Ivoire : Adjoumani écarté duposte de porte-parole du RHDP ?

INTERNATIONAL

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MALIKILÉ - N°417 du 26/07/2019 Quotidien d’information et de communication 29

La présidence a annoncé ce jeudi le décèsdu président de la République tunisienneBéji Caïd Essebsi. Il avait été hospitalisé

mercredi soir. Le président de la République tunisienne BéjiCaïd Essebsi est décédé ce jeudi à l’âge de 92ans, a annoncé la présidence en milieu de ma-tinée. Il est mort à 10 h 25, ce jeudi matin, àl’hôpital militaire de Tunis, selon le commu-niqué.Il avait été hospitalisé mercredi soir, sans queles soins prodigués ne parviennent à améliorerson état de santé. Dès ce jeudi matin, la pa-nique et diverses informations circulaient surl’évolution de son état de santé avant que laprésidence n’annonce officiellement sondécès. En début de matinée, avant que l’infor-mation ne soit officiellement confirmée, Ha-fedh Caïd Essebsi, fils du président défunt,

avait publié sur sa page Facebook une simplephoto de ce dernier, faisant un signe d’au revoirde la main, sans commentaire.En cas de vacance définitive, l’intérim de laprésidence est assuré par le président du Par-lement. Une réunion de la Cour constitution-nelle est cependant indispensable pourconstater la vacance et officialiser l’intérim «pour une période de quarante-cinq jours aumoins et quatre-vingt-dix jours au plus ». Orcette instance n’est toujours pas installée.

« Grave malaise » en juin

Le 27 juin dernier, le chef de l’État tunisienavait été hospitalisé en urgence à l’hôpital mi-litaire de Tunis suite à un « grave malaise ».Son hospitalisation avait un temps laissé pla-ner le doute quant à la convocation à temps

du corps électoral.Les délais avaient finalement été respectés,Caïd Essebsi ayant signé vendredi 5 juillet –soit un jour avant la date butoir – , le décretappelant les électeurs tunisiens aux urnespour les scrutins législatifs du 6 octobre etprésidentiel du 17 novembre.Lors de son premier entretien avec Béji CaïdEssebsi (BCE) après son hospitalisation, lechef du gouvernement, Youssef Chahed, avaitabordé avec lui la question de la vacance dupouvoir afin de négocier les termes de son re-trait. « Compromis, oui, mais compromission,jamais », aurait alors déclaré BCE, selon sesproches, avant de mettre fin à la rencontre, re-fusant de négocier plus avant la vacance pro-posée par le chef du gouvernement.

Tunisie : Le président Béji Caïd Essebsi est décédé

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Après le tirage au sort au Caire, il y aquelques jours, la Confédération Afri-caine de Football (CAF), vient de dévoi-

ler le calendrier des éliminatoires de la CAN2021.

Logés dans le groupe A, les Aigles du Mali,débuteront cette nouvelle campagne par underby ouest-africain. Les protégés de Moha-med Magassouba, recevront le Syli national,lors de ma 1ère journée, le 10 novembre pro-

chain. Quelques jours plus tard, ils effectue-ront un déplacement au Liberia ou au Tchad,en fonction de l’équipe qui sortira victorieusedu tour préliminaire.

Calendrier des Aigles1ère journéeDimanche 10 novembre 2019Mali / Guinée2ème journéeLundi 18 novembre 2019Liberia – Tchad / Mali3ème journéeDimanche 30 août 2020Mali / Namibie4ème journéeLundi 7 septembre 2020Namibie / Mali5ème journéeDimanche 4 octobre 2020Guinée / Mali6ème journéeDimanche 8 novembre 2020Mali / Liberia – Tchad

Bréhima DIAKITÉ

CAN 2021 Éliminatoires) : Le Mali démarre face à la Guinée

La course à la présidence de la Fédérationmalienne de football est lancée. Candi-dat déclaré Alassane Souleymane Maïga

est déjà à la tâche.Après avoir publiquement déclaré sa candida-ture, l’ancien membre du Comité exécutif dela FEMAFOOT a écrit aux différents membresde l’instance dirigeante du football malienpour trouver les parrainages nécessaires à sacandidature.Pour les candidats à cette élection, l’une desdifficultés est de récolter le nombre néces-

saire de parrainage. Chaque candidature doitêtre parrainée par au moins trois membres dela FEMAFOOT.Le candidat Alassane Souleymane Maïga, jour-naliste à l’ORTM, est un grand connaisseur dufootball malien et chercher à briguer la prési-dence de la fédération. L’élection est prévuepour le 29 août.

À noter que depuis le départ de l’ancien prési-dent, général Boubacar Baba Diarra, en octobre2017, le fauteuil de président de la fédérationest vide puisqu’en janvier 2018, la FIFA anommé un Comité de normalisation à la têtedu football malien. Le CONOR est dirigé parMme Daou Fatoumata Guindo.

Élection du président de la FEMAFOOT : Alassane Souleymane à la quête des parrainages

SPORT

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Quotidien d’information et de communication 31

SPORT

La Coupe d’Afrique des nations édition2019 est loin d’être un échec. C’est dumoins l’avis du meneur de jeu des Lions,

Sadio MANE. La star Sénégalaise qui est envacances à Dakar depuis son retour en Egypte,a rallié Ziguinchor sa ville natale mercredimatin.Interrogé sur le parcours de l’Equipe nationaledu Sénégal, l’attaquant des Reds avoue que laparticipation de l’équipe à la CAN 2019 enEgypte est loin d’être un échec. «Je ne pensepas que c’est une coupe d’Afrique ratée. Il nefaut pas confondre rater et perdre un match,

une finale. Il faut aussi comprendre lesjoueurs», a-t-il soutenu. Avant de poursuivre: «bien sûr qu’on voulait gagner la Can, car onest allés jusqu’en finale. Mais il ne faut pas,non plus, exagérer et dire que c’est complè-tement raté, parce que le mot est un peu exa-

géré. Bien sûr que notre rêve était de la ga-gner, mais ce n’est pas un échec», a-t-il indi-qué. Notons que son coéquipier, Krépin DIATTA,avait aussi fait le même trajet pour aller saluerses parents.

Sadio MANE à Ziguinchor : «Il ne faut pasexagérer, cen’est pas uneCAN ratée»

L’ancien sélectionneur du Maroc a apporté undémenti mercredi, 24 juillet 2019, sur soncompte Twitter concernant l’information disantqu’il remplacerait l’entraineur des Lions de laTeranga Aliou Cissé.« Afin de mettre un terme immédiat à des ru-meurs totalement infondées, j’annoncerai d’iciquelques jours mon choix mais je peux d’oreset déjà vous dire, comme je l’avais fait il y aquelques mois, que ce ne sera pas sur lecontinent africain. »Dont acte…Le Français a tenu à démentir sur son compteTwitter une rumeur l’envoyant prendre la suc-cession d’Aliou Cissé au Sénégal. Et dans ses

propos, l’ancien entraîneur de Lille et Sochauxa donné un indice sur sa future destination:“Afin de mettre un terme immédiat à des ru-meurs totalement infondées, j’annoncerai d’iciquelques jours mon choix mais je peux d’oreset déjà vous dire, comme je l’avais fait il y aquelques mois, que ce ne sera pas sur lecontinent africain. Dont acte…” C’est dit !Hervé Renard a rendu sa démission de sonposte de sélectionneur des Lions de l’Atlas du

Maroc après une Coupe d’Afrique des Nationsdécevante conclue en huitième de finale.L’homme à la chemise blanche qui a été en-traîneur de la Côte d’Ivoire (Championsd’Afrique 2015) et la Zambie (Championd’Afrique en 2012), annoncera sa future des-tination d’ici la fin du mois de juillet.

Sandra Kohet

Hervé Renardfutur entraîneurdu Sénégal ? Il révèle sa future destination !

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Bélier (21 mars - 19 avril)Les complications dans votre activité s'enchaîneront les unes après les autres.Elles vous demanderont une attention qui vous empêchera de mener vos tâchesen heure et en temps. Vous parviendrez à les terminer de justesse, grâce à vostalents.Toutes vos affaires d'argent devront être à jour, claires et sous contrôle. Il nesera donc pas question de négliger vos factures, ni de laisser filer vos euros àl'aveuglette, mais plutôt de recadrer certaines de vos dépenses et de faire lesbons choix.

Taureau (20 avril- 19 mai)Une envie de changement vous taraude, mais vous ne saurez pas par quoi com-mencer. Avant de vous précipiter, prenez le temps de réfléchir à ce que vousvoulez. Il y a certaines pistes professionnelles que vous n'avez pas explorées.Pluton pourrait vous faire la surprise d'une rentrée d'argent inattendue. Parexemple un trop-perçu, un remboursement sur lequel vous ne comptez pas ouune aide à laquelle vous avez droit. Dans tous les cas, cette rentrée d'argenttombe à point nommé !

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Vous pouvez amorcer une nouvelle façon de travailler. Du changement flottedans l'air à la fois dans vos tâches et dans l'organisation. Celle-ci fait défautet vous en êtes pénalisé. Une recherche d'emploi peut s'amorcer et prendrebeaucoup de temps.Le climat financier est mitigé. Vous disposez de moyens stables, mais insuffi-sants parce que vous avez en ce moment de nombreuses charges. Le salairene vous apporte pas assez. Un désir de gagner plus se fait sentir et la patienceest recommandée.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Toute activité vous demandera une forte dose d'énergie. Vous la fournirez parcequ'il le faudra bien, mais vous traînerez des pieds en fin de journée. Vous nesaurez pas si ces félicitations sur votre travail seront sincères ou calculéespour vous encourager.Vous devrez impérativement vous connecter à votre compte afin d'effectuer unvirement. Vous ne pourrez y accéder, car le site sera en maintenance. Vouscraindrez un découvert, car vous aurez des frais et il vous sera impossible deles reporter.

Lion (22 juillet - 23 août )Vous aimez travailler avec des collègues, car des sentiments amicaux ont puarriver récemment. Si vous coopérez, pensez à écouter les propositions qui ar-rivent. Votre implication et conscience professionnelle pourraient faire de l'om-bre à des collaborateurs.La prudence est conseillée pour éviter de dépenser dans des frais inutiles. Vousêtes sujet à des coups de coeur et à des moments où l'impulsivité peut vousfaire craquer sur des articles qui reviennent cher. Prenez le temps de réfléchirà vos priorités.

Vierge (23 août 23 septmbre)La communication est favorisée et vous aidera à tisser des liens professionnelsintéressants. Si vous cherchez un emploi, votre réseau vous aidera prochaine-ment à décrocher un entretien. En poste, vous aurez ouï-dire d'une place quipourrait bien vous intéresser.Sécurisé par un coup d'oeil sur vos comptes bancaires, vous aurez le champlibre pour penser au mois prochain. Qu'il s'agisse des vacances ou d'une grossedépense, vous ne perdez pas de temps pour budgétiser tout ça dès à présent.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )L'activité actuelle vous fatigue. On vous demande beaucoup et vous devez four-nir des résultats efficaces sous un délai assez court. Il ne faut pas vous dé-courager, car pour le moment, vous multipliez les efforts et la satisfaction n'estpas au rendez-vous.Les dépenses continuent d'être importantes, car vous traversez un moment oùles factures se suivent. Il ne vous reste guère de trésorerie après les prélève-ments obligatoires. Il est essentiel de lâcher prise sur la situation qui est sim-plement passagère.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vous n'arriverez pas à aborder vos occupations avec sérénité. Il y aura quelquechose qui clochera. Vous aurez besoin de faire vos preuves, mais vous vous fa-tiguerez à la tâche. Ne vous comparez pas aux autres. Vos qualités parlerontd'elles-mêmes.On vous demandera de l'argent d'un côté, on refusera de vous en octroyer del'autre. Vous serez pris dans un étau, constamment acculé pour préserver votreéquilibre financier. Un bonus aujourd'hui pourrait cacher des frais plus impor-tants demain.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Le trigone Mars/Jupiter annonce un déplacement, voire une mutation. Quelquechose de souhaité, donc pas de contrariétés à prévoir. Toutefois, assurez-vousque tout ce dont vous avez discuté sera bien respecté. À noter noir sur blanc !Vous gérez de mieux en mieux ! Vos charges de fonctionnement s'allègent,vous parvenez à réduire les coûts de certains postes, ce qui vous dégage unepetite épargne pour les vacances ou pour les plaisirs que vous aimez vous ac-corder tout au long de l'année.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) N'attendez pas que les choses arrivent toutes seules. Si vous voulez que leslignes bougent, agissez sans attendre. Faites savoir haut et clair ce que vousvoulez et n'hésitez pas à négocier rudement pour obtenir la promotion espé-rée.Vous n'aurez pas beaucoup de temps à consacrer à vos finances aujourd'hui,ni même l'envie. Vous préférez laisser vos comptes de côté pour vous amuser,vous détendre ou plancher sur un projet professionnel qui vous tient à coeur.

Verseau (20 janvier - 19 février)Ce n'est pas facile pour vous de supporter le stress actuel. Votre nature entre-prenante entraine vos collaborateurs vers de l'optimisme. Votre engouementséduit et apporte une bonne ambiance malgré votre autorité qui commence àirriter les forts égos.La prudence est conseillée pour ne pas faire d'erreurs. Vous donnez le meilleurde vous et cette générosité finit par déséquilibrer votre budget. Les dépensessont éparpillées, mais nombreuses et occasionnent une impossibilité de fairede solides économies.

Poisson (19 février - 21 mars)La rétrogradation de Saturne vous laissera le temps de souffler. Ce climat dé-tendu ne vous empêchera pas de donner un coup de collier. Au contraire, l'ab-sence de pression vous incitera à accélérer la cadence ou le développementde votre activité.Sous vos airs de ne pas y toucher, vous serez dur en affaire et il sera difficilepour ne pas dire impossible de vous rouler dans la farine. En parlant de blé, ceque vous aurez semé en termes de placement ou d'économie vous assurera debonnes récoltes.

HOROSCOPE

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