Mars-Avril 2010 W · Bimestriel n°82 W Mars-Avril 2010 4,60 €- Réf. C. 105 Entreprise du mois : Paul Prédault L’homme du mois : Hervé Pouyet production de “tartinables tomate-basilic”

WBimestriel n°82Mars-Avril 2010

4,60 € - Réf. C. 105Entreprise du mois :

Paul Prédault

L’homme du mois :

Hervé Pouyet

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contact105:CONTACT ENTREPRISES 9/04/10 14:41 Page 1


Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIERIndustrie Agroalimentaire ..p.5 à 11

ACE ............................................ p. 12

CARNET ...................................... p. 22

ACME PROTECTION - CCI VAL

D'OISE/YVELINES - CEEVO - HOTEL

MERCURE - COMMUNAUTÉ

D'AGGLOMERATION DE CERGY-PONTOISE

- CONSEIL GENERAL - CHATEAU

D'AUVERS - CLUB ACE - CRÉDIT DU NORD

HEXATECH - ICI ET AILLEURS -

IFA VÉOLIA - IRIS IMPRESSION -

LA POSTE - MF PROMOTION -

NISSAN NEUBAUER - PIC - ROYAUMONT -

UNIVERSITE DE CERGY PONTOISE

Édition : MF PROMOTIONAgence Conseil en CommunicationB.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedexTéléphone : 01 34 25 97 08Fax : 01 34 24 84 83Web : www.mfpromotion.frE-mail : [email protected]@mfpromotion.frSARL au capital de 7622,45 euros RCS Pontoise B 352 519 292 Code APE 744BTirage : 8 000 exemplaires

Rédaction & PublicitéRédacteur en chef :................Virginie PAVIOTRédaction : .......................... Audrey LE MEUR....................................................... MF. PAVIOT, Resp. Publicité :......................... Julien PAVIOTRéalisation & FabricationMaquette : ......................................Yann PENNFlashage et Impression : ......IRIS ImpressionAbonnementsTarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 40 €Réglement à l’ordre de MF PROMOTIONDirectrice de la publication : MF. PAVIOT

Développement économique et territoires

Il est encourageant de constater que lesresponsables des nouvelles communautésde communes qui ont en charge ledéveloppement économique de leurterritoire s'emploient à créer avec lesentrepreneurs des relations privilégiées. Une

attitude positive qui change le regard des élus vis à vis des seulscréateurs de richesses que sont les entrepreneurs. C'est ainsi que la CAVAM (Communauté d'agglomération : Andilly,Deuil la barre, Groslay, Margency, Montmagny, Montmorency, SaintGratien, Soisy sous Montmorency), après Val et Forêt (Ermont,Eaubonne, Le Plessis-Bouchard, Montlignon, St Prix, St Leu la Forêt),ont incité des clubs d'entrepreneurs à se créer, se développer ou sefédérer en mettant à leur service une logistique telle que dusecrétariat, mise à disposition de salles, fichiers d'entreprises... Lebut : dynamiser le territoire, rapprocher les compétences, échangerles expériences, valoriser les savoir-faire, faire du business deproximité, ce que réalise depuis une vingtaine d'années le ClubAction Cergy-Pontoise Entreprises (ACE), avec l'ensemble de sesadministrateurs, et sans soutien particulier. Ainsi, lors du lancement du réseau Plato du Centre Vald’Oise/Communauté de communes du Parisis, le 8 avril dernier,Patrick Barbe, maire d’Herblay et vice-président en charge dudéveloppement économique et emploi à la CC du Parisis, a réaffirméson appui à l’AIBT, association d’entrepreneurs fédérant les acteurséconomiques du territoire, souhaitant qu’elle soit l’association detoutes les entreprises du secteur. “Les entreprises sont des poulesaux œufs d’or pour les collectivités”, a-il déclaré, une manière derappeler que celles-ci sont créatrices et pourvoyeuses de richessespour la collectivité, contribuent à la création de services, de crèches,d’aménagements urbains...En ces temps de crise, promouvoir les entreprises, notamment lesPME/PMI et TPE et faciliter leur développement et la créationd'emploi devrait être pour les communautés de communes oud'agglomération une priorité, et nous voulions souligner quecertaines s'y activent avec succès. Pour les autres, elles peuventprendre exemple et mettre en place les conditions de la réussitedans une collaboration fructueuse avec des clubs d'entreprisesexistants.Nous ne manquerons pas de relater les efforts entrepris en ce sens,et de mettre en valeur les personnalités qui s'y attellent.

Sincèrement vôtre

Marie-France Paviot

3

ENTREPRISE DU MOISASWO France, Paul Prédault..................................p.14

L’HOMME DU MOISHervé Pouyet, Président du Directoirede Laroche SA............................ p. 13

DÉTENTE .................................... p. 23

INFOS ENTREPRISES ............p. 15 à 21Internationnal,Aéronautique, Formation-emploi

www.contact-entreprises.net

Mars-Avril 2010 – n°105 – Contact Entreprises




Notre tour d’horizon commence à Groslay, auxVergers des Rougemonts (EARL Rigault et fils),spécialisés en cultures arboricoles et prati-quant la lutte raisonnée : essentiellementpommes et poires (250 t par an), mais aussifruits de saison (abricots, groseilles, fram-boises, cassis, fraises, prunes…) et légumes(tomates et courges). Comptant une dizained’hectares de vergers, Pierre Rigault vend unepartie de sa production en gros (Rungis) etdemi-gros, aidé par deux permanents et dessaisonniers. Compte tenu d’une baisse signifi-cative de la demande sur le marché de gros,l’exploitant a fait le choix de se recentrer sur lavente au détail, plus dynamique, et propose sesproduits sur les marchés (Paris 3e) et en directaux particuliers à Groslay (permanence le sa-medi matin au 6, rue Pasteur). L’avenir passeaussi par une production plus adaptée (moinsde volume pour éviter les surplus, avec dessurfaces exploitées réduites) et par une plusgrande diversification, en proposant des pro-

duits de saison répondant aux demandes desconsommateurs. Tél. : 01 39 83 22 49 – 06 03 20 02 62

5Mars-Avril 2010 – n°105 – Contact Entreprises

Avec 420 000 salariés, l'agroalimentaire est le deuxième employeur français aprèsl’industrie mécanique. Le secteur, avec 13 000 entreprises, est constitué de trèsgrands groupes alimentaires (Danone, Lactalis, Bongrain, Pernod Ricard, Terrena…)et d’une multitude de petites entreprises réparties sur l’ensemble du territoire (70 %ont moins de 20 salariés et seules 5% ont plus de 250 salariés). A côté des régions d’excellence comme la Normandie ou la Bretagne, qu’en est-il del’Ile-de-France et plus spécifiquement du Val d’Oise ? Le secteur représente quelques

milliers d’emplois, du pro-ducteur vexinois jusqu’àdes sites majeurs commecelui de Paul Predault(Goussainville), avec une

nette concentration des emplois dans le secteur Est du département, dopé par laproximité de l’aéroport. Tour d’Horizon des productions valdoisiennes.

DOSSIER

Vergers des Rougemonts :fruit de deux générations

AGROalimentaireindustrie

en Val d’OisePREMIER MAILLON DE LA CHAÎNE : L’ACTIVITÉ AGRICOLE

Elle est au démarrage de la filière agroali-mentaire. Le Val d’Oise, riche de deux parcsnaturels régionaux (Vexin et Pays deFrance), a conservé, malgré une importantedensité urbaine, de vastes espaces dédiésaux cultures et à l’élevage. Avec une surfacemoyenne des exploitations de 120 ha(contre 131 ha en région), les céréales (blé,maïs, orge) et les oléo protéagineux (colza,pois, féveroles) représentent 55% des cul-tures dans le Val d’Oise (soit 43 000 hacultivés), le maraîchage et la floricultureprès de 20%, suivis par la betterave à sucre,qui reste traditionnellement ancrée dans les pratiques. Recensant 1200 actifs, le département se positionne, en terme deproduction agricole, derrière la Seine-et-Marne, de loin le 1er département agricolefrancilien, suivi par les Yvelines et l’Essonne.Concernant les productions animales, lecheptel bovin dans le Val d’Oise avoisine les4000 têtes, le cheptel ovin et caprin, les2500 têtes, le plaçant ainsi en 3e positiondes départements d’Ile-de-France. Rencontre avec ces exploitants ou la ruralité aux portes de la capitale.


Mars-Avril 2010 – n°105 – Contact Entreprises6

Incarnant la 3e génération d’agriculteur, Didier Descamps s’est lancé dans l’élevagede porcs en 1983 (60 bêtes à ce jour) et ex-ploite en complément 40 ha de terre, baséesHérouville, Nesles-la-Vallée, Auvers-sur-Oise(blé, orge, pois et maïs), ainsi que 1,5 ha depommiers, dont la récolte est destinée à lafabrication de cidre. Une fois par semaine,les porcs sont emmenés à l’abattoir. DidierDescamps, boucher charcutier de formation,en assure la découpe et la transformation(boudins, pâtés, saucisses, andouilles, rô-tis…). Les produits sont vendus auxparticuliers, à la boutique de la ferme, ou-verte tous les samedis de 17h à 20h : porcentier, demi, quart, charcuterie préparée,conserves de porc, pâtés, rillettes, cidre...1, rue de la Croix à Hérouville Tél. : 01 34 66 54 12

Ferme Descamps : “engraisseur”de porcs

Dans le Vexin français, Eric et Catherine VanIsacker sont installés depuis 1991. A Bréançon,ils élèvent des charolaises sur 55 ha de surfacesen herbe, destinées à la production de viandebovine. L’hiver, le troupeau rejoint les étables,où il est nourri avec du foin, de la luzerne et descéréales cultivées sur l’exploitation. La Ferme del’Arche compte environ 270 bêtes dont 85mères destinées à la reproduction. Chaque an-née, une vingtaine de génisses partent vers lesabattoirs. Face à la baisse des cours, le couple alui aussi choisi de privilégier, depuis 2004, lavente aux particuliers (caissettes de 10 à 12 kgvendues sur commande). Tél. : 01 34 66 62 20

A Nesles-la-Vallée, la famille Chevalier élèvedes vaches laitières (Prim’Holstein) et exploite270 ha de terre (blé, escourgeon, maïs, colza,pois protéagineux, betterave sucrière...). Untype d’exploitation agricole, associant produc-tion laitière et polyculture, de plus en plus rare.Il ne subsiste d’ailleurs que sept exploitationslaitières dans le Val d’Oise. Reprise en 2003 et2007 par les deux fils de Claude Chevalier, agri-culteur depuis les années 70, la ferme compteenviron 140 animaux, dont 75 adultes en pro-duction. La production de lait est en moyennede 8000 litres par vache chaque année, soit600 000 litres par an. L’exploitation écoulequelque 500 000 litres via la laiterie Lactel deClermont (Oise), le reste est vendu sur placeaux particuliers, tous les jours de 16h30 à 18h.Un achat qui constitue presque un acte desoutien au producteur dans un contexte debaisse constante du prix du lait et d’augmen-tation du niveau des charges (alimentation,fertilisation, énergie…).Tél. : 01 34 70 61 07

Ferme de l’Arche, du producteur au consommateur La Ferme

de Launay et ses vaches laitières

Toujours dans le parc naturel régional du Vexin,à Commeny, la ferme de la Ruellette produit desœufs depuis 1960. L’élevage, dirigé par les frèresLevesque, qui ont repris l’exploitation, compte280 000 poules pondeuses. La Ferme de la Ruel-lette assure une collecte 6 jours par semainepermettant ainsi l’arrivage d’œufs extra-fraisdatés du jour de ponte chez les distributeurs et

consommateurs en région parisienne. Les œufssont conditionnés par la Ferme du Pré, située àEragny sur Epte (Oise), et distribués sous sa pro-pre marque, “l’œuf de la Ruellette”. L’entrepriseemploie une vingtaine de personnes.

Tél. : 01 34 67 40 09www.fermedelaruellette.com

La Ruellette, principal producteur d’œufs du Val d’Oise

DOSSIER



DOSSIER

A Neuville, Francis et Annie Tremblay ont créé leur entreprise maraîchère en 1984. Exploitant27 ha à Neuville et 129 ha à Epiais-Rhus, ils produisent des radis (1 million de bottes par an), desoignons blancs (1 million de bottes), des choux (3000 t), mais aussi du céleri branche et du cé-leri rave, du topinambour. Ces cultures sont complétées par des céréales et betteraves, quiviennent diversifier les rotations légumières. Aux cinq permanents que compte l’exploitation,s’ajoute chaque année l’embauche de 25 à 30 saisonniers, pendant une période de huit mois. Lecouple vend ses produits au MIN de Rungis (destiné aux restaurateurs, commerçants, magasinset entrepôts…) et fournit six jours sur sept une quinzaine de grossistes, tout en s’adaptantconstamment aux évolutions du marché. Tél. : 01 34 24 06 50

EARL Tremblay : commercialisation en gros

On ne pouvait faire l’impasse sur le bio,un créneau que Jean-Pierre et EvelyneBourven, installés à Ham, ont choisi deprivilégier : sur 120 parcelles (un total de80 ha), l’assolement se répartit entre pro-ductions légumières biologiques(endives, asperges brocolis, potirons, fe-nou i l s , courget tes , o ignons…) ,maraîchage bio avec une diversité de va-riétés rustiques, pommes de terre bio dequalité ou variétés anciennes, vergerbio… Même si une grande partie est ven-due en gros à Rungis et en demi-grosdans les magasins spécialisés, le coupleprivilégie les circuits courts : vente à laferme de 16h30 à 19h le samedi, paniersindividuels déposés dans des points de li-vraison chaque semaine, marchés(notamment Enghien-les-Bains le mardi,le jeudi et le dimanche), mais aussi livrai-sons à des AMAP (associations pour lemaintien de l’agriculture paysanne). Cesystème lie le producteur à un groupe deconsommateurs auquel il livre des lé-gumes en vrac. Ces derniers serépartissent ensuite les fruits et légumes.Jean-Pierre Bourven livre plusieursAMAP : la Goutte d’Or à Paris, Eragny etune autre au siège d’Air France à Roissy.

31, rue de Neuville, Ham - Cergy Tél. : 01 30 30 59 06

La ferme d’Hugues Ribiolletet ses célèbres fromages de chèvre 2, grande rue à Chauvry01 34 69 26 07

Les Ruchers de Vieille France :400 ruches. En vente : miel, pain d’épice, nougat, bougies, savons, cirages, encaustiquesFerme de Montauglan 35, rue de Montubois à Béthemont01 34 69 43 44

La Ferme Brasserie du Vexinfabrication et vente de bière3, rue de la Croix des Ruelles, Théméricourt - 01 30 39 24 43

L’Huilerie avernoise : Huile artisanale (colza, tournesol, sésame, sésame grillé). Ouverture : le mercredi et sur demande au 06 11 19 07 28 et 01 30 39 20 01

Les Vergers d’Ableiges :production de 27 variétés de poireset pommes, fabrication des jus depommes à l’ancienne en vente à laboutique de la ferme le vendredi de9h à 19h et le samedi de 10h à 17h(Vente demi-gros et détail).01 34 66 10 56 - CD 28, Ableigeswww.lesvergersdableiges.fr

Ferme de la couture : volailles, charcuterie à base de volailles, produits régionaux72, rue de la vallée à SagyTél. : 01 34 66 32 05www.fermedelacouture.com

EN BREFChez les Bourven : le choix du bio



Aldo Cuglietta est à la tête d’une PME de 5 per-sonnes installée à Sarcelles. Un nom àconsonance italienne pour ce patron qui a reprisles rênes de l’entreprise créée par ses parents ily a 25 ans. Pasta Nostra capitalise sur les ori-gines de ses fondateurs en fabriquantartisanalement des pâtes fraîches, pâtes farcies,lasagnes, cannellonis, plats cuisinés, insalatas….La PME sarcelloise qui dispose actuellementd’un laboratoire de 200 m2 produit entre 40 et50 t chaque année. Ce qui fait surtout la fiertéde l’entreprise, c’est son beignet de courgettefrit, dont le nom et la marque ont été déposés :le Saporela, lancé il y a 9 ans, qui représente au-jourd’hui plus de 70% de son chiffre d’affaires.Un succès commercial, distribué partout en Ile-de-France aux traiteurs, boucheries/fromageries,petites et moyennes surfaces. Le patron, qui ai-

merait lancer d’autres variétés (beignets farcisau fromage, aux légumes, au saumon…),cherche à trouver de nouveaux partenaires afind’être distribué en régions. Tél. : 01 39 92 58 90 - www.pastanostra.fr

DOSSIER

Pasta Nostramet la main à la pâte

La société, comme son nom l’indique, a faitde la cuisine créole sa marque de fabrique :boudins, accras, crabes farcis, colombos,brochettes de massalé... A sa création, elleest une des rares à proposer de la cuisinedite “exotique”. Petite charcuterie de quar-tier née dans les années 50, l’activité deGérard Terreau, son fondateur (qui n’a pasd’origine créole mais a beaucoup voyagéaux Antilles) s’est industrialisée au fil desannées, impliquant de nombreuses re-cherches techniques afin de conserver lessaveurs obtenues par méthode tradition-nelle. Une ligne automatique destinée à laproduction des accras a notamment été in-tégrée permettant, d’augmenter laproductivité sans modifier la recette d’ori-gine. Comptant une vingtaine depersonnes, l’entreprise familiale (au-jourd’hui dirigée par les enfants dufondateur) a déménagé en 1994 à Garges-lès-Gonesse afin de s’agrandir. Ses metstropicaux sont essentiellement destinés auxtraiteurs, restaurants, vendus sur les foireset marchés et prisés par des noms presti-gieux comme Fauchon, Hédiard et Dalloyauqui proposent ses crabes farcis, ou encorePicard qui distribue sous sa marque ses pe-tites boudins cocktail. Tél. : 01 39 93 76 00www.specialites-antillaises.fr

LES SOURCES VALDOISIENNES

Cristaline, la marque leaderLe groupe Roxane, embouteilleur de l'eau desource Cristaline, est propriétaire de lasource Arline de Franconville. Ce site em-ploie une vingtaine de personnes etconditionne plus d’une dizaine de millionsde bouteilles chaque année. Avec une ving-taine de sites de production répartis partouten France, la marque Cristaline est devenueleader sur le marché français. Elle a dépasséla marque Evian en volume, et représenteactuellement 24% de parts de marché deseaux plates. Elle est aussi distribuée dans lamajorité des pays à travers le monde.www.cristaline.tm.fr

Les bonbonnes de la source de SanteuilLa source des Roches, communément appellée source de Santeuil, est située dansle parc naturel du Vexin, à Brignancourt.Elle est exploitée par la SARL Defeaus, quiréalise l'embouteillage des eaux naturellesde deux autres sources : la source de Bullesdans l'Oise et la source de Rochemaure dansl'Ardèche. L’eau de source de Santeuil estembouteillée depuis 1889 et a été produitependant plusieurs décennies sous formed’eau de table gazéifiée ou d’eau de sourceplate naturelle. Elle est aujourd’hui condi-tionnée en bonbonnes pour fontaines d’eau. www.domaines-des-sources.com

CHOCOLAT

Les bonbons Il est le plus gros fabricant de truffes et bon-bons de chocolat du département. GuyauxChocolatier, société familiale créée en 1931produit chaque jour au sein de son unité de 4000 m² quelque 1500 kg de chocolat et2000 kg de truffes. La société compte 15 sala-riés permanents et jusqu’à 25 saisonniers. Laproduction, conditionnée sur place, est pourmoitié revendue sous le nom de Guyaux Cho-colatier en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.L’autre moitié est écoulée sous marque de dis-tributeur. Après avoir intégré en interne unservice qualité, l’entreprise a investi il y a deuxans dans une nouvelle ligne de production detruffes fantaisie et a diversifié sa gamme enlançant des truffes avec des inclusions. www.chocolatsguyaux.fr

EN B

REF

La fabricationde semoule dec o u s c o u s …tout un sa-voir-faire queperpétue de-

puis 35 ans la société Carret Munos (4personnes). La graine de couscous déshydratéeest obtenue à partir de semoule de blé dur, aprèsun process de transformation spécifique (mouil-lage, roulage, cuisson, séchage…). L’entreprisefamiliale est aujourd’hui dirigée par les enfantsdu fondateur, Emile Munos. Cet ancien chefd'atelier, qui fut directeur d'une usine alimen-taire à Casablanca, parvient à industrialiser lafabrication du couscous dans les années 60. Son

ingéniosité attire l'attention de Philippe Carretde la famille des pâtes Rivoire et Carret, qui luipropose de s’associer et de monter une usine defabrication en France. La famille Munos quitte leMaroc en 1974 et la toute nouvelle usine, baséeà Franconville, produit ses premières tonnes decouscous. Reconnue pour la saveur de sa prépa-ration artisanale, produite à partir de semoulesde qualité supérieure, cette PME “mono-pro-duit” travaille exclusivement avec desprofessionnels de l'alimentation pratiquant lavente en gros, basés partout en France. CarretMunos produit chaque année près de 2,5 tonnesde semoule. Tél. : 01 34 13 79 96www.carretmunos.com

Carret Munossaveurs du Maroc

PRODUCTION AGROALIMENTAIRE : DE L’ARTISANAL AU PROCESS INDUSTRIEL

Spécialités antillaises :la cuisine d’Outremer


Créée en 1932, la conserverie estunique en son genre, perpétuantun savoir-faire maison. Dès sacréation, l’entreprise de Saint-

Ouen l’Aumône prend le créneaudu façonnage et travaille en di-rect avec les producteurs et lesparticuliers. Les clients possé-dant des potagers et lescultivateurs en excès de produc-tion amènent leurs matièrespremières pour les mettre enconserves. En 1984, Charles De-rungs prend la suite de songrand-père à la fabrique. L’acti-

vité, toujours entièrement arti-sanale, se répartit entre lepressage de jus de fruits, la fa-brication de confitures, gelées,

de conserves defruits et légumes,de sirops de fruits,de soupes… Tra-vaillant avec prèsde 200 arboricul-teurs et maraîchersmais aussi des par-ticuliers, la fabriquea lancé, il y aquelques années,des purs jus defruits pétillants etinvesti dans desmachines permet-tant de gazéifier les bo i s sons . Sag a m m e s ’ e s télargie avec desnectars et des jusde fruits composés,aux goûts plus éla-borés (rhubarbe,fruits rouges…). Charles Derungs

commercialise également unevaste gamme sous son nom, envente au magasin de la fa-brique, de mi-juin à fin octobre(du lundi au jeudi de 8h à 12het de 14h à 18h, ainsi que levendredi matin).

1, rue Salvador Allende, Saint-Ouen l’AumôneTél. : 01 34 64 06 28

Charles Derungs,confiturier et conserveur


DOSSIER

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RESTAURATION

Servair opère à 10 000 piedsServair se définit comme un groupe dédié à la restauration aé-rienne (catering). Restauration, agroalimentaire, il n’y a qu’unpas… Le métier de cette entreprise (n°1 en France et 3e mon-dial), filiale d’Air France est d’assurer l'élaboration des repasdestinés à près de 120 compagnies aériennes. A partir des ma-tières premières commandées à ses fournisseurs, ses équipesprennent en charge la cuisson et la transformation alimentaireainsi que le dressage des produits déjà conditionnés puis l’ache-minement des plateaux à bord des avions.Roissy-en-France compte deux implantations majeures : Servair1, spécialisé dans le long courrier, qui emploie 1540 personneset sert 30 000 prestations jour (cuisine chaude et froide conti-nentale, mais aussi ethnique, pour les classes affaires etéconomiques) et le site de Servair 2, qui avec un effectif de1000 collaborateurs, livre en moyenne 25 000 plateaux jour(moyens et longs courrier) et fournit 11 compagnies. www.servair.fr

bricant de truffes et bon-département. Guyaux

familiale créée en 1931au sein de son unité de

500 kg de chocolat etLa société compte 15 sala-usqu’à 25 saisonniers. Lannée sur place, est pours le nom de Guyaux Cho-ux Etats-Unis et au Japon.oulée sous marque de dis-r intégré en interne uneprise a investi il y a deuxle ligne de production dediversifié sa gamme envec des inclusions. ux.fr



DOSSIER

Située à Herblay, la société Jouneau (20 per-sonnes) est fabricante de tartinables pourapéritif, tapas et sandwich, essentiellement àbase de poissons et légumes, vendus sous lamarque Cruscana. Denis et Gilbert Jouneau, sesfondateurs, mettent au point en 1965 la recettedu beurre de crustacés et développent ce nou-veau marché. La fabrication est au démarrageartisanale. En 1981, le couple cède la société àl’un de ses principaux clients, Knud Hays Tho-gersen, dirigeant de la société Scan Import.Fidèle à ses origines danoises, celui-ci distribueen France des produits scandinaves (harengs,crevettes, fumaisons, œufs de poisson). Suite àcette reprise, Jouneau devient filiale de ScanImport, qui continue d’assurer la commerciali-sation de ses produits. Travaillant déjà de façonétroite avec la GMS (grandes et moyennes sur-faces), Scan Import a su imposer la marqueCruscana dans les rayons des supermarchés (rayonsfrais “traiteur de la mer” et épicerie fine). Il s’agit

essentiellement de tapenades, debeurres marins, de rillettes dethon aux légumes, de caviars delégumes, de dips (à base de fro-mage blanc), de saucesprovençales, proposés en bar-quettes ou en verrines, soit unetrentaine de références. Une partie de la pro-duction est également vendue sous marquedistributeur, un marché en fort développement.En France, ses produits (près de 3,5 millionsd’unités produites chaque année) sont distri-bués dans les enseignes Auchan, Atac, Cora,Galec, Intermarché, Match et Système U. LaGMS représente 80% du chiffre d’affaires de lasociété Jouneau (chiffre d’affaires 2009 :4,3 millions d’euros), les 20 % restant se répar-tissant entre l’export et le circuit RHF* (traiteurs,collectivités). La production, installée sur1000 m2, compte un laboratoire intégré (R&D,contrôles, traçabilité...) et s’organise autour de

trois lignes de production : deux pour la fabri-cation des barquettes (capacité de 50 000 à60 000 unités par jour), une pour la fabricationdes verrines (30 000 unités par jour) ainsi qu’unatelier artisanal de blinis et mini-blinis. 1000 m2

sont réservés au stockage des matières pre-mières et des produits finis. Dans un soucid’innovation permanent, Jouneau lance régu-lièrement de nouveaux produits qui suivent lestendances de consommation, comme ses spé-cialités fruits et légumes pour l’apéritif : carotteet melon ou encore kiwi et olive….Contact Isabelle Thogersen Tél. : 01 39 97 61 10 - www.cruscana.fr

* restauration hors foyers

Jouneau : les tartinables herblaysiens

Tout commence en 1988, avec trois salariés, dans des locauxde 120 m². Un peu plus de vingt ans plus tard, le Gourmetparisien, créé par Alain Camagie, compte 130 salariés. L’entre-prise basée à Goussainville fabrique des pâtisseries et des dessertsindividuels surgelés, de qualité « haut de gamme », destinés aux restau-rants, hôtellerie et catering aérien. En août 2008, la société se rapproched’une PME déjà partenaire depuis 2001, Pole Sud, implantée dans l’Aude,spécialisée dans les glaces. La fusion des moyens industriels et commer-ciaux des deux entités a donné naissance à un vrai spécialiste des dessertsà destination de la restauration commerciale, baptisée la Compagnie desdesserts. Le groupe pèse désormais 40 millions d’euros de chiffre d’affaires,compte 310 collaborateurs, 9000 clients, avec une production annuelle de20,8 millions de pièces de pâtisseries et de 4 millions de litres de glace. Ce rapprochement a ainsi permis au Gourmet parisien, essentiellementconcentré sur la région parisienne, de s’ouvrir à d’autres marchés, notam-ment internationaux, grâce au réseau de distribution de Pole Sud. Misantsur la créativité et la qualité gustative, le fabricant valdoisien référence ac-

tuellement 350 produits et lance tous les ans de nouvelles collec-tions comprenant pâtisseries crues (entremets, mousse avec ou sansbiscuit) et pâtisseries cuites (feuilleté, tartelette, sablé, cake, mi-cuit

chocolat…). Son service R&D est composé detrois pâtissiers et d’un ingé-nieur. Une centaine depersonnes travaille en pro-

duction, procédantà des contrôlesqualité drastiques,

lors de chaque étape defabrication. Les produits fa-

briqués la veille sont quotidiennement goûtés par un comité dedégustation. Le site de Goussainville arrivant à saturation, le Gourmet pa-risien vient d’investir quelque 7,5 millions d’euros dans la constructiond’une nouvelle usine à Roissy-en-France (ZAC des Moulins). Le bâtiment deplus de 4000 m2 devrait être achevé avant cet été. Deux circuits différentsy seront organisés, pour les produits crus et les produits cuits, ainsi qu’unlaboratoire de 70 m2 pour l’élaboration des recettes. L’usine devrait ainsi doubler sa capacité de production, passant à quelque40 millions de pièces annuelles.

Tél. : 01 30 18 17 17 - www.gourmetparisien.com

Le Gourmet parisien : recette gagnante


Mars-Avril 2010 – n°105 – Contact Entreprises 11

DOSSIER

La société Sofrabrick est précurseur depuis plusde 20 ans dans la fabrication industrielle desfeuilles de brick. Venues d’Afrique du nord, ellesont composées de farine de blé et utiliséespour réaliser des aumônières, des corolles, desfeuilletés ou des triangles. L’industrialisation dela production s’est imposée comme une petite“révolution” pour ce produit, jusqu’alors fa-çonné manuellement. L’entreprise, créée etdirigée par Mylène Castro et son mari, au-jourd’hui décédé, est implantée à Gonesse, oùelle a regroupé, il y a quelques années, ses troisunités de production et construit un nouveausite d’une surface de production de 3 600 m².Ayant bénéficié des aides du Feder, cette reloca-lisation s’est accompagnée de l’acquisition denouveaux matériels de production qui ont per-mis le développement d’un procédé defabrication plus simple et automatisé. Au-

jourd’hui, avec une cinquantaine de salariés, laPME a une capacité de fabrication de plus de20 millions d’unités de feuilles de brick par an,soit 200 millions de feuilles, commercialiséessous la marque “JR” (en grande distribution) et“Sélection Restauration”, destinée aux traiteurs,restaurateurs et industriels. Actuellement, So-frabrick détient 80 % du marché national ets’affiche comme un des leaders européens dansles pâtes ethniques. Dans le même temps, afinde ne pas rester confinée dans la fabricationd’un seul produit, Mylène Castro a racheté uneunité de pâte filo (capacité de fabrication ac-tuelle de plus de 1 000 t par an) et élargi sesgammes en se lançant dans la fabrication de pi-tas et de kadaif, vermicelles de pâte fraîche pourla réalisation de recettes sucrées et salées tellesque des nids, beignets…. Tél. : 01 39 85 90 00 - www.sofrabrick.fr

Sofrabrick : les pâtes ethniques

Orgarôme (groupe Orgasynth) est née en fé-vrier 2008 du rapprochement des activitésd’Adrian Industries (matières premières aro-matiques) et de Fontarôme (spécialisée dansles arômes). La société travaille pour des in-dustriels de la parfumerie fine et lacosmétique ainsi que l’industrie alimentaire.Dans ce domaine, Orgarôme est capable deproposer une vaste palette de composésaromatiques pour agrémenter les recettesdes industriels de l’agro-alimentaire, d’unehuile essentielle de citron pour l’aromatisa-tion d’une boisson, à la création d’un arômeunique de framboise pour un yaourt. Surson site de Saint-Ouen l’Aumône (une qua-rantaine de personnes, un CA de 12 millionsd’euros environ) sont ainsi conçus et pro-duits des arômes naturels, des matièrespremières de synthèse, ainsi que des arômesartificiels sucrés et salés, proposés sous plu-sieurs formes (liquide, émulsion, poudre,granulés…). Pour créer les arômes, le serviceR&D dispose de trois laboratoires : l’un pourles formulations sucrées, le second pour lesformulations salées et un laboratoire d'ap-plication permettant de déterminer ledosage correspondant aux contraintes in-dustrielles. Ses équipes mettent ainsi aupoint de nombreuses saveurs pour les bois-sons alcoolisées et non alcoolisées (abricot,caramel, cola, framboise, margarita, orange,pina colada, téquila, vin…), des arômes pourles produits laitiers, des saveurs pour lesconserves de viandes, de légumes, plats eth-niques et exotiques, plats cuisinés sous videou surgelés. L’aromathèque d’Orgarôme(22 000 formules) est également riche denombreuses références pour aromatiserbonbons et confiseries, biscuits et snacks(épices et assaisonnements). Ce savoir-faire bénéficie aussi aux clientsde la pharmacie pour lesquels sont déve-loppés des arômes répondant à desproblématiques particulières, ainsi qu´àceux de la nutrition animale. Tél. : 01 34 48 57 57www.orgasynth.com

Oragôme : le sens du goût

L’histoire commence chez Dalloyau, où Claude Pitardparfait sa formation de pâtissier - boulanger. Quelquesannées plus tard, en 1964, il se lance à son compte etdéveloppe une dizaine de magasins autour d’Enghien.Puis, à la demande des traiteurs et restaurateurs d’alen-tour, il crée en parallèle une société de gros qu’il installeà Pierrelaye, SPVO (Société de Panification du Val d'Oise).Le patron s’est aujourd’hui complètement recentré surcette activité. L’entreprise compte 10 fours, 6 petits pé-trins et une équipe de 32 salariés, qui travaillent “commechez l’artisan” (pas de production à la chaîne ni en ligne),dans un souci de qualité, avec des capacités de produc-tion journalières de 50 000 petits pains, 10 000 baguettes, 10 000 pains ou encore 5000viennoiseries. “Nous dénombrons environ 300 clients jour, essentiellement basés dans le Val d’Oise etla région : lycées, collèges, hôpitaux, traiteurs, restaurateurs, acteurs de la restauration collectivecomme Sodexo, maisons de retraite...”, précise le patron. SPVO propose près de 300 pains différents,de la tradition, au bio, en passant par les pains aux graines, les pains de mie, les paninis… Depuisun an, Claude Pitard s’est aussi lancé dans le pré-cuit frais et surgelé, offrant à ses clients une plusgrande flexibilité en terme de délais de consommation. Un moyen aussi de proposer toujours plusde choix, quand la période se veut moins florissante, conséquence de la baisse d’activité de ses prin-cipaux clients (hôtellerie, restauration, traiteurs). A 70 ans, ce passionné songe tout de même à laretraite et s’interroge sur la reprise de son entreprise. Il lui faut maintenant préparer la relève. Tél. : 01 39 32 78 00 - www.spvo.fr

SPVO : du pain sur la planche



InfosACE

Vie du club …

Journée de la femme, deux clubs se rencontrent

Nous n’étions pas les seules femmes lors de la journée du 8 mars ànous réunir pour fêter entre adhérentes et leurs amies ce jour qui meten valeur plus particulièrement les femmes. En effet, le centre desjeunes dirigeants avait lui aussi invité ses membres féminins à se ren-contrer au Novotel en même temps que le Club ACE, ce qui nous apermis de partager un café ensemble. La veille, nous avons eu les hon-neurs de la presse dans le Parisien, avec une interview de notreprésidente d’honneur Marie-France Paviot, qui a commenté l’évolu-tion de la femme pendant ses 40 ans de vie active en trouvantd’ailleurs triste d’en voir si peu dans les conseils d’administration desgrandes entreprises. Lors de notre déjeuner, France 3 a aussi interviewéCorinne Maître, expert-comptable et directrice du cabinet Sigex, etBtissam Tati de Procarist sur leur fonction par rapport à la « gente mas-culine ». Une rencontre d’abord amicale et conviviale qui se renouvellechaque année depuis la création du club soit 20 ans.

Jeudi 3 juin prochain : Speed-meetingLe club organise un nouveau speed-meeting augolf de Cergy, de 17h à 19h. Cette manifestationpermet aux entreprises participantes de prendre,lors de rendez-vous de quelques minutes, unmaximum de contacts. Contact : Virginie Paviot 01 34 25 97 08 ou Btissam Tati 01 30 37 02 52

Vendredi 11 juin : Portes ouvertes chez SorevoEric de l’Etoille accueillera les adhérents ainsi quel’AIBT, association d’entrepreneurs du centre duVal d’Oise, pour une visite de son entreprise, So-revo Environnement, le 11 juin prochain. Lasociété est spécialisée dans le recyclage des dé-chets industriels. Elle est basée à Bessancourt.

Samedi 26 juin : Visite du château de VersaillesA la demande d’un grand nombre d’entre vous,nous renouvelons cette visite, qui avait enchanténos participants l’an dernier : visite des grandsappartements du roi et de la reine, galerie desglaces, galerie des batailles, déjeuner à « la Pe-tite Venise » située dans les anciennes écuries,balade dans le parc à la découverte du Théâtrede la reine, promenade dans les petites alléespour admirer les plus beaux bosquets…Contact Micheline Fior au 06 30 37 81 78

Vendredi 23 juillet : Barbecue party chez Flowtech Notre adhérent Michel Delsault, patron de la so-ciété Flowtech Metal à Marines, réitère sontraditionnel barbecue, le vendredi 23 juillet pro-chain, auquel sont conviés les adhérents du club. Contact Michel Delsault au 01 30 39 46 10

Vendredi 1er octobre : Trophée de golf Le Club ACE organise sa traditionnelle compéti-tion de golf en shotgun, le 1er octobre prochain,au golf de Montgriffon. Organisée conjointe-ment avec l’AIBT, la compétition sera suivie d’unesoirée inter-réseaux et d’un dîner. Si vous souhaitez sponsoriser cet événement,n’hésitez pas à contacter d’ores et déjà Virginie Paviot au 01 34 25 97 08 ou Thierry Guillemot au 01 34 64 33 35

Manifestationsà venir



Vous êtes à la tête d’une PME deprès de 200 personnes, quel a étévotre parcours ?En 1983, alors que j’étais en mathématiques spé-ciales pour poursuivre des études d’ingénieur, j’aidû abandonner pour raisons personnelles. Je suisentré chez Laroche SA où j’ai fait toute ma car-rière. Totalisant 192 salariés, le groupe comprendplusieurs sociétés : Laroche SA et ses trois filiales;Diconex et OCP basées à Andilly et Laroche Indus-tries à Toulouse. Laroche SA évolue dans ledomaine de la mécanique de précision à haute va-leur ajoutée et de l’usinage complexe sur tout typede matériaux, en offrant des prestations variées etglobales. Nos clients sont présents dans l’aéronau-tique, le spatial, l’armement, les télécommunications.Nous comptons 80 techniciens de production et20 employés administratifs sur Andilly. La forma-tion interne est prioritaire pour faire évoluer nossalariés. La moyenne d’âge est de 41 ans, unemoyenne de 19 ans d’ancienneté et un très faibleturn-over. Nous valorisons les compétences dechacun, la polyvalence, l’initiative. Le but : resterau top de nos savoir-faire, de notre technologie,pour répondre aux attentes de nos clients.

Comment êtes-vous devenu prési-dent du CEVAM ?Je suis un industriel, donc, à priori, qui commu-nique peu. Toutefois, depuis, quelques années, jesuis président de l’association des entreprisesd’Andilly, regroupant une trentaine de chefs d’en-treprise sur un même site, qui ont besoin decontacts pour échanger des expériences, des in-

formations, et dans la mesure du possible, fairedu business de proximité. Nous nous réunissonsde manière informelle trois ou quatre fois par anautour de thèmes précis. Luc Strehaiano et DanielFargeot président et vice-président de la Com-munauté d’agglomération de la Vallée deMontmorency sont venus me chercher pour medemander d’animer le tissu économique de laCommunauté d’agglomération au travers de cenouveau club d’entreprises. J’apprécie les rela-tions humaines, le besoin de fédérer lessavoir-faire. Je trouve dommage que les entre-preneurs cherchent loin, des compétences quiexistent à deux pas de chez eux.

Comment se présente le territoire ?Il y a environ 3000 entreprises sur ce territoire(Andilly, Margency, Montmorency, Groslay, Soisy-sous-Montmorency, Saint-Gratien, Deuil-la-Barre, Montmagny), dont 300 entreprises de plusde 9 salariés et 180 dans les huit zones indus-trielles. Impulsé par la CAVAM, ce club seraopérationnel courant avril, va permettre lescontacts entre ses membres et fédérer ainsi lesentrepreneurs. C’est aussi le moyen d’apporterdes solutions aux problèmes des chefs d’entre-prise qui peuvent s’exprimer entre homologuesplus facilement et appliquer ainsi des solutionsqui ont déjà fait leurs preuves. Les relations en-tre les hommes sont à mon avis plus riches desens que toute l’information que l’on peut trou-ver dans les nouveaux médias. Pour moi, la plusgrande richesse, c’est la valorisation, le partage

des connaissances entre les individus et l’exem-plarité des expériences.

Quels sont vos objectifs ?Sur 3000 entreprises, nous espérons bien attirer300 entrepreneurs qui souhaiteraient regarderautour d’eux ce qui se passe et permettred’échanger des cartes de visite et des contacts.Nous organisons des réunions à thème sur les re-crutements par exemple, les aides à l’emploi, leséchanges d’expérience et sur le management. LaCAVAM met une logistique à notre disposition :fichiers, secrétariat, il me reste à animer et trou-ver les thèmes qui intéressent mes homologueset là, je crois que j’ai un peu d’expérience.

Bravo à cet industriel, père de trois en-fants, qui donne de son temps pouranimer un réseau d’entrepreneurs. Iln’oublie pas pour autant son hobby,l’aviation, puisqu’il est vice-président duclub d’Enghien – Moisselles dont il estmembre depuis trente ans.

Laroche SA : usinage complexe de précisionEffectif : 100 salariés3 filiales : Diconex (composants hyperfré-quence), OCP (outillages , conception,Programmation), Laroche Industries (engenierie Aéronautique)Adresse : 1, bis av. des Cures à AndillyTél. : 01 34 16 32 32 www.laroche-sa.frLe groupe Laroche : 192 personneschiffre d’affaires : 18 millions d’euros

Homme du mois

Hervé Pouyet, président du directoire de Laroche SA et du nouveau club des entreprises de la Vallée deMontmorency (CEVAM)Il a 48 ans, une carrière d’industriel dans le domaine de la mé-canique de précision, un emploi du temps hyperchargé, ce quine l’empêche pas de prendre la présidence du nouveau clubd’entrepreneurs de la Vallée de Montmorency. Portrait d’un fé-dérateur à la recherche de l’efficacité.


14 Mars-Avril 2010 – n°105 – Contact Entreprises

En 2005, un tournant s’opère. Le fondateur Alain Prédo, qui n’a pas desuccesseur et rencontre des difficultés financières, cède son entreprise àMonique Piffaut, propriétaire et actionnaire principale de la holding Fi-nancière Turenne Lafayette, un des plus gros poids lourds del’agroalimentaire en France (dans le domaine des salaisons, plats cuisi-nés, biscuits, produits frais), qui détient notamment les marques WilliamSaurin, Garbit,… mais aussi de plus petits fabricants comme Henri An-toine Salaisons à Vallangoujart (95). A l’heure de la concentration desacteurs dans le secteur de la charcuterie, Paul Prédault, avec deux sitesde production à Gonesse et Goussainville, est désormais une entité de ladivision “Salaisons” du groupe Turenne Lafayette.

Une stratégie nouvelleMonique Piffaut va introduire le Foué dans les rayons libre service desgrandes surfaces. Un positionnement nouveau pour ce jambon, jusqu’iciessentiellement vendu à la coupe, au rayon charcuterie, et qui fut nu-méro 1 sur ce segment. “Il devenait impératif que la marque s’adapte auxattentes de la grande distribution, qui prenait le virage du libre service(jambon « pré-emballé »), et réponde aux nouvelles habitudes d’achat desconsommateurs”, précise Michel Le Capitaine, directeur des unités dugroupe. Cinq ans après la reprise, le fabricant distribue son jambon enbarquette sous l’apellation le Foué. Sa production est aussi commercia-lisée sous marque de distributeur, un marché qui représente aujourd’huiune part essentielle de ses ventes.

Moderniser Femme de poigne, la PDG s’est lancée dans un challenge de taille : pren-dre le risque d’investir sur le site de Goussainville près de 20 millionsd’euros, à l’heure où le secteur agroalimentaire est fortement chahuté :12 millions d’euros ont été investis dans l’immobilier et 8 millions dansles équipements. Un site énorme, qui s’étend sur près de 20 000 m2.L’usine de Gonesse, ouverte il y a une quarantaine d’années et ne dispo-sant d’aucune possibilité d’extension, fermera quant à elle définitivementses portes d’ici quelques semaines. Le choix de Goussainville apparaît

comme “courageux”. C’est en tous cas la volonté de Monique Piffaut quia souhaité pérenniser les emplois existants et les compétences, malgré lecoût élevé de cette opération et les contraintes techniques existantessur le site.

Gagner en performance La restructuration du site de Goussainville, alors dédié à la préparationdes viandes, a débuté dès 2006 avec la mise en place d’un process de fa-brication complet : réception de viande crue, salage, moulage, cuisson,refroidissement, tranchage, conditionnement… Pour répondre auxnormes sanitaires toujours plus drastiques, le site, créé il y a une dizained’années, a intégré un système de cuisson ultra-moderne, permettant demieux mesurer les températures de cuisson, et générant des économiesd’eau et d’énergie. Paul Prédault propose une quarantaine de référencesproduits différentes (en 2, 4, 6 tranches, avec ou sans couenne, sanssel…). La production annuelle atteint les 25 000 tonnes, pour l’essentieldestinée au marché national. Le site, une fois son rythme de croisière at-teint, regroupera près de 180 salariés.

Si le jambon reste une valeur sûre, un classique du quotidiendes Français, il n’en demeure pas moins un produit très concur-rentiel, face à des acteurs de poids comme Herta ou FleuryMichon. Taraudé entre le prix du porc et la grande distribu-tion, qui ne cesse de resserrer les marges, le transformateur misesur un outil de production ultra-moderne et une stratégie re-centrée sur le libre service pour regagner des parts de marché.

Le Foué de Paul Prédault…, le “goût inimitable d’un vrai jam-bon de charcutier”. Un slogan et un nom bien connus du grandpublic. La marque créée par le grand charcutier Alain Prédo estaujourd’hui propriété du groupe Turenne Lafayette. La holding vient d’investir près de 20 millions d’euros pour moderniser son site de Goussainville et rapatrier sur celui-ci leséquipes de son usine de Gonesse. Cette nouvelle unité est dotéed’équipements dernier cri. La fin des travaux est prévue courant avril 2010.

Paul Predault – Groupe Turenne LafayetteEffectif : 180 personnesCA : environ 100 millions d’eurosAdresse : 1, Avenue Marcel Cerdan, GoussainvilleTél. : 01 39 88 24 19

Paul Prédault, nouvelle tranche de vie

Entreprise du mois

I N T E R N A T I O N A L


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UCP : vers un nouveaumodèle universitaireAprès avoir choisi de devenir unétablissement autonome au 1er

janvier 2009, l’université de Cergy-Pontoise a officiellement lancé, le22 mars dernier, sa fondation par-tenariale, soutenue par quatremembres fondateurs : la BanquePopulaire Rives de Paris, la Com-munauté d’agglomération deCergy-Pontoise, Orange et la Fon-dation Spie Batignolles. Sesobjectifs : “favoriser l’accès de tousaux savoirs, financer de nouveauxprojets de recherche, gagner en no-toriété et se rapprocher de tous lesacteurs de la société, expliqueFrançoise Moulin Civil (ci-dessous),

présidente de l’université. Pourfaire face aux enjeux actuels del’enseignement supérieur, l’univer-sité poursuit deux objectifs : se

doter de moyens financiers plusimportants et se faire accompa-gner par de nouveaux partenairesdans son développement. Avec, lafondation, qui s’inscrit ainsi dansune logique d’émancipation, l’uni-versité se tourne désormais vers lemécénat pour donner corps à sesambitions.”Cette dynamique a été initiée dès2008, avec la nomination d’unechargée de mission fondation, puisla création du service développe-ment et fondation, avec, à sa tête,une professionnelle du fundrai-sing. La dotation initiale despartenaires fondateurs s’élève à1,6 million d’euros (sur 5 ans), quiseront notamment dédiés au fi-nancement de chaires d’excellenceet de bourses à destination desétudiants. Le groupe Orange sou-haite également développer desformations de niveaux DUT, licencepro et master répondant aux be-soins de plusieurs de ses filières demétiers. Plus largement, la fonda-tion permettra de renforcerl’attractivité de l’université auprèsdes chercheurs français etétrangers, contribuera au déve-loppement d’une recherched’excellence et au renforcement deses compétences dans de nom-breux domaines innovants. www.u-cergy.fr/fondation

Le CIE : nouveau dispositif d’embauche Le gouvernement a lancé depuis le1er janvier dernier le Contrat Initia-tive Emploi (CIE). Destiné à despersonnes en recherche d'emploi,ce contrat est largement subven-tionné par l'Etat, de sorte que lecoût restant à la charge de l'em-ployeur est faible. Il s'adresse àtout employeur du secteur mar-chand (entreprise, quelle que soitla taille, artisan, société d'écono-mie mixte...), cotisant au régimed'assurance chômage ou en auto-assurance, sous réserve de n'avoirpas procédé à un licenciementéconomique dans les six mois pré-cédant l'embauche. Le contrat peutêtre conclu à temps complet oupartiel (au moins 20 h par se-maine), pour une duréeindéterminée ou déterminée, de 6mois minimum et 24 mois maxi-mum. La durée peut être portée à 5ans pour l'embauche d'un senior

bénéficiaire d'un minima social.L’entreprise perçoit une aide finan-cière de l'Etat de 35% du SMIC(portée à 45% pour les publicsprioritaires : jeunes de 16 à 26 ans,résidents en Zone Urbaine Sensi-ble, senior de 50 ans et plus,travailleur handicapé), pendantune durée de 9 mois (portée à12 mois pour les jeunes). L’entre-prise est également exonérée decotisations patronales de sécuritésociale. A titre indicatif, le coûtpour l’employeur, dans le cadred’un CIE de 35 heures, s'élève envi-ron à 900 euros par mois. Uneconvention signée avec Pôle Em-ploi ou une mission locale préciseles termes du contrat (durée ducontrat, durée du travail, actionsde formation, rémunération…).Renseignements auprès de Pôle Emploi et des missions locales

F O R M A T I O N / E M P L O I


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Le dernier Sablier du MEVO (mouvement des entre-prises du Val d’Oise) a accueilli Anne-Marie Idrac,secrétaire d'État en charge du Commerce extérieur, enprésence de près de 150 chefs d’entreprise. Un visagebien connu localement puisqu’elle dirigea l’établisse-ment public d'aménagement (EPA) de Cergy-Pontoisede 1990 à 1993 et plancha notamment sur le quartierde Cergy-le-Haut. Dans un contexte mondial peu pro-pice en 2009, avec un commerce mondial en recul de13%, la secrétaire d’Etat a rappelé que la baisse avaitété plus contenue dans le Val d’Oise en 2009 (-6%). Se-lon les chiffres de janvier, le premier trimestre 2010

laisserait envisager un début de reprise, avec une augmentation de +6%des exportations françaises par rapport à l’année passée. Une dynamiqueà laquelle participent très largement les PME – PMI : 90 % des sociétésexportatrices sont des PME, et réalisent près de 45 % de l'ensemble desexportations). Plusieurs d’entre elles étaient d’ailleurs venues apporterleur témoignage et faire part de leur expérience à l’export. Un grand saut dans l’inconnu pour ces primo-exportateurs…

Export : la grande aventure

La société Labo Electrofrance (Eragny-sur-Oise) se lance. Leader national dans sonsecteur, l’entreprise conçoit et fabrique desthermosoudeuses, spécialisées dans le condi-tionnement d’emballages stériles. Ses clients,essentiellement les hôpitaux et les cliniques, ontrecours à ce type d’appareils dans le processusde stérilisation du matériel destiné au bloc opé-ratoire. Avec une croissance de +15 % en 2009,Labo Electrofrance affiche une progressionconstante de son chiffre d’affaires, malgré lacrise, ce qui n’empêche pas Delphine Verron, di-rectrice de cette PME de 5 personnes, dereconsidérer le positionnement de son entre-prise, pour garder une longueur d’avance. “Iln’existe que quelques entreprises dans le mondeprésentes sur ce marché. En France, noussommes sur un positionnement très haut degamme, en terme de qualité, de précision, de tra-çabilité... Toutefois, pour répondre aux attentesdu marché international, nous devons nousadapter à la demande, en proposant des sou-deuses plus abordables. Nous travaillonsactuellement sur le développement d’une ma-chine moins pointue, tant au niveau mécaniquequ’électronique, correspondant aux critèresd’exigence des marchés étrangers.” Un position-nement plus “low cost”, fruit d’une réflexionamorcée il y a un an et demi avec l’aide notam-

ment de la CCIV, d’Oséo, du parrainage des CCEFet de la Coface (assurance prospection). “En jan-vier dernier, nous avons également participéavec UBI France au Salon Arab Health (2e saloninternational de la santé), à Dubaï et avons reçudes très nombreuses demandes émanant d’Ara-bie Saoudite, d’Iran, de Jordanie mais aussid’Angleterre.” Prochaine étape pour la société :participer au Medica, 1er salon international dumédical, en novembre 2010 afin de tester sur

place cette nouvelle soudeuse, actuellement encours de développement, prospecter des distri-buteurs susceptibles de représenter la marqueà l’étranger et recruter deux collaborateurs pouraccompagner la croissance de l’entreprise, quiprojette, d’ici quelques années, de réaliser prèsde 50% de son chiffre d’affaires à l’export.

Tél. : 01 30 37 63 60http://labo-electrofrance.com

I N T E R N A T I O N A L

Labo Electrofrance :une offre spécifique pour l’export


Infos entreprises

nture


Bruno Courtois, c’est l’histoire d’une PME de 9personnes, spécialisée dans la décontamina-tion de l’air (salles propres, zones stériles, horspoussière…), aujourd’hui implantée auMexique. L’entreprise travaille pour des indus-triels dans de nombreux secteurs(agroalimentaire, pharmacie, plasturgie, ma-nipulation de produits chimiques…). Un brinaventurier, son dirigeant, Bruno Courtois, achoisi d’exporter son savoir-faire de l’autrecôté de l’Atlantique. “En 2006, après une an-née très difficile, échaudé par le marchéfranco-français, j’ai eu envie d’ouvrir l’entre-prise à l’international, dans une zone dollar depréférence. Le Mexique, 12e puissance mon-diale, en plein développement, aux portes desAmériques, me semblait stratégiquement êtrele pays répondant le mieux à nos attentes.J’avais déjà eu l’occasion de m’y rendre avec unde nos clients, Danone, pour réaliser des tra-vaux au sein de leur usine.” Bruno Courtoisembauche alors une collaboratrice d’originemexicaine pour préparer le dossier. Au coursdes premiers mois, la tâche s’avère compli-

quée. Puis, grâce au coup de pouce de la CCIVet des CCEF, qui lui ouvrent de nouvellesportes, le projet prend forme, l’entreprise seréorganise. En mars 2009, une filiale de droitmexicain, baptisée Lutecia Tecnologias, im-plantée à Irapuato, en plein cœur du corridorindustriel, est créée. Elle compte actuellementdeux collaborateurs, dont un VIE (VolontariatInternational en Entreprise). Les premièrescommandes ont été passées, de gros devissont en cours de négociation, des contacts prisaux Etats-Unis et au Brésil. Le potentiel de dé-veloppement est là. “J’ai voulu créer auMexique ce que je ne pouvais pas faire enFrance, où le marché est déjà saturé. Là-bas, jesuis en mesure de proposer une offre globale etoriginale, de distribuer une large gamme deproduits, dont nous avons l’exclusivité.” Un vraipari sur l’avenir pour ce chef d’entreprise « ou-vreur et découvreur », qui a tout réinvesti dansce projet passionnant, autour d’une équipeopérationnelle et motivée.Tél. : 01 30 76 71 46www.luteciatecnologias.com

Bruno Courtois :nouveau départ à l’autre boutdu monde

MiSsions

Export

Le CEEVO organise, chaque année, un certainnombre de "Missions-Export", sous la formede participation collective à des salons internationaux. Par ailleurs, le CEEVO, encoopération avec le Comité Val d’Oise des Conseillers du Commerce Extérieur de laFrance (CCEF), propose aux entreprises souhaitant développer des activités à l’export, des rendez-vous personnalisés pourobtenir conseils et informations pratiques.

Du 28 au 30 avril : Convention d’affairesFUTURALLIA 2010 (Poitiers)Du 19 au 21 mai : China Beauty Expo et Exposition Universelle Shangai 2010 (Chine)Du 21 au 26 mai : Foire Internationale duCommerce et de l’Investissement 2010 - Multisectoriel (An-Giang, Vietnam)Du 2 au 7 juin : Foire Internationale d’Alger- MultisectorielDu 19 au 25 juillet : Farnborough’2010 salon international de l’aéronautique et del’espace (Royaume-Uni)Du 20 au 22 octobre : Centralia conven-tion d’affaires (Winnipeg, Canada)Du 27 au 30 octobre : Messe Nagoya salonéco-industries (Japon)Du 10 au 13 novembre : France Expo 2010Multisectoriel à Casablanca (Maroc)du 12 au 14 décembre : Med’allia, conven-tion d’affaires à Alger (Algérie)

Contact Yves Gitton au 01 34 25 32 46



Infos entreprises A É R O N A U T I Q U E

La société Maintag a décroché en début d’an-née un joli contrat en remportant l’appeld’offres d’Airbus pour embarquer la RFID à bordde l’A350. Leader dans la fourniture de solutionsRFID (Identification par radio fréquence) à hautevaleur ajoutée, cette PME parisienne a été choi-sie afin de marquer des milliers de pièces et decomposants sur le nouvel appareil du construc-teur français, dont les premiers volscommerciaux sont prévus en 2012. Maintag(15 personnes, 1,5 million d’euros de chiffred’affaires) sera le chef de file et le principalf o u r n i s -seur de cecontrat si-gné surplusieursa n n é e s .Ces sys-tèmes àlarge mé-m o i r e(baptisés FLYtag) peuvent contenir les dates etinformations de conception ainsi que l’histo-rique complet de l’entretien des pièces del’avion, ce qui permettra l’optimisation des opé-rations de maintenance, réparation et révision.Leur fabrication sera réalisée en France, à St-Ouen l’Aumône, sur un site industriel mutualiséde 2000 m2. Opérationnelle depuis un an, l’usineest partagée par plusieurs sociétés. Toutes ont

un actionnaire commun, le groupe danois MIPI,représenté en France par VDMI. Ce site entière-ment refait, qui intègre des moyens deproduction dans le domaine de la plasturgie, afait l’objet d’un investissement de près de 2 mil-lions d’euros et permet le regroupement d’unensemble de PME – PMI (BioSampling System,Plastic innovation et sa filiale Techni moulage,BioFilm control et Maintag), issues de secteursdivers (biotechnologies, électronique, santé…).Le site compte actuellement une trentaine depersonnes, dont trois issues de Maintag. “Cette

usine nous permet de ré-pondre aux contraintestechniques et processqualité exigés par nosclients, d’être extrême-ment réactifs et flexibles,du fait de notre proximitégéographique“, expliqueBruno Lo-Ré, président deMaintag, qui indique aussi

avoir pris ses distances avec l’Asie, échaudé parcertains problèmes de qualité. Les puces desti-nées à Airbus seront fournies par l’américainTego, combinées à l’expertise de Maintag dans laconception et la fabrication de tags aéronau-tiques durcis. Le site de St-Ouen l’Aumônedevrait être inauguré en juin prochain.

www.maintag.fr

A350 : des puces RFID produites à Cergy-Pontoise

L’association a été baptisée Aerotropolis Eu-rope. Elle regroupe 11 investisseurs privés etinstitutionnels autour de neuf projets encours de réalisation à Roissy CDG (pour unmontant de plus de trois milliards d’euros,devant déboucher, à terme, sur la créationde 15 000 emplois). L’objectif de l’associa-tion est de promouvoir et d’attirer lesinvestisseurs et les entreprises afin de déve-lopper l’activité économique du pôle deRoissy et de la région parisienne. Aerotro-polis Europe entend ainsi propulser la régionsur le devant de la scène internationale, ac-croître sa notoriété et son attractivité. Parmiles membres engagés : le futur centre com-mercial Aéroville (Unibail-Rodamco), FedExExpress, le futur Parc Golfique de 90 hec-tares à Roissy-en-France, les Grandschamps (centre international “sino-euro-péen” et des nouvelles énergies), le parctertiaire Parc Mail ou encore Paris nord 2…

RoissyCDG :Aerotropolis,projet fédérateur

Intervenant dans le traitement complet des mo-teurs pour le compte des compagnies aériennesqui lui confient leur maintenance, Air France In-dustries (450 salariés en Val d’Oise) vientd’annoncer le lancement d’un investissementmajeur à Roissy CGD : la réalisation d’un nou-veau banc d’essai réacteurs. Ce BER sera destinéà tester l’ensemble des moteurs et à réaliser lestests finaux après révision desmoteurs. Une étape clef dans lachaîne de maintenance, per-mettant d’assurer une livraisonconforme. Cet investissementrépond à un objectif de crois-sance et permettra d’augmenterle nombre de tests moteurs réa-lisés. En 2009, le Banc d’essairéacteurs d’Air France Industriesactuellement en fonctionne-ment (mais voué à être détruit)a procédé à quelque 210 tests.L’objectif d’ici à 2014, au sein dufutur BER basé dans la zoned’entretien de Roissy Charles deGaulle, est de procéder annuel-

lement à 270 tests, notamment sur les moteursà forte poussée (plus puissants et de plus degros volume). Les études techniques sont encours et le début des travaux est prévu pouravril 2011 avec une mise en service à l’été 2012.Le montant de cet investissement majeur repré-sente une enveloppe de 40 millions d’euros.Occupant une place de leader mondial de la

maintenance aéronautique, Air France Indus-tries confortera son positionnement grâce à cenouvel équipement dernière génération, qui luipermettra d’accroître ses capacités, conduira audéveloppement de l’emploi, tout en réaffirmantson encrage territorial.

www.afiklmem.com

AFI : 40 M€ pour un nouveau projet industriel à Roissy


Le groupe Rousseau Automobile a inauguré sonsite pontoisien, exclusivement dédié à la marqueAudi, le 1er avril dernier. L’établissement a étéentièrement remis aux standards et aux normesexigés par le constructeur allemand en fin d’an-née 2009. Près d’un millier d’invités ont pudécouvrir cette concession dernière génération,en présence d’Henri Rousseau, président duGroupe Rousseau Automobile, de Patrice Franke,directeur d’Audi France et de Philippe Houillon,député maire de Pontoise. L’occasion d’admirerla totalité de la gamme Audi, de découvrir enavant première les nouvelles A8 et R8 Spyder,au cours d’une soiréeponctuée d’anima-tions musicales etgastronomiques. Ledistributeur ValodisRousseau Automo-bile de Pontoise, avecquelque 40 collabo-rateurs et 600véhicules immatricu-lés en 2009, estaujourd’hui l’uniquedistributeur Audi duVal d’Oise. Son show-room accueille unevingtaine de véhi-cules neufs enexposition perma-nente. Le sitepropose également une cinquantaine de véhi-cules d’occasion*, possède un atelier mécanique,un magasin pièces de rechange et accessoires,une réception carrosserie… Avec un effectif to-tal d’un peu plus de 300 collaborateurs, legroupe Rousseau Automobile distribue lesmarques Renault (trois concessions à Cergy, Ar-

genteuil et Enghien), Mitsubishi, Hyundai et Su-zuki (Saint-Ouen l’Aumône) ainsi qu’Audi depuis2001, dont les activités ont été transférées àPontoise en 2008. Une montée en puissance etun beau challenge que cette PME familiale a surelever dans un contexte économique difficile.La sortie de deux nouveaux modèles devraitcontribuer à booster les ventes de la marqueAudi avec l’arrivée sur le marché en juin pro-chain de l’A7, une toute nouvelle berline, et dela citadine A1 en fin d’année.Tél. : 01 39 09 95 95

* sous le label Audi Occasion :plus

Pleins phares sur Audi

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Henri Rousseau, président du groupe.



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Changement de Présidence à l’AIBT

L’assemblée générale de l’AIBT, association in-terentreprises des bassins territoriaux CentreVal d’Oise (108 adhérents, 4600 emplois) s’esttenue le 30 mars dernier. Une « AG » un peu par-ticulière puisqu’elle marquait la fin de laprésidence de Jean-Pierre Sellier, président dugroupe Lacroix à Beauchamp. Celui-ci reste tou-tefois président d’honneur de l’association.L’assemblée a été l’occasion de dresser le bilande l’année écoulée : 9 réunions du conseil orga-nisées, 8 petits-déjeuners, 7 visites d’entreprises,2 déjeuners à thème, mais aussi la visite d’AlainLeikine, président du CEEVO sur les parcs(mars 2009) et la plénièrede l’AIBT au lac d’Enghienen juin dernier. La manifes-tation s’est déroulée enprésence de l’ensemble desélus locaux des communesconcernées (Herblay, Beauchamp, Pierrelaye, Bessancourt, Frépillon, Ta-verny), qui soutiennent ets’impliquent aux côtés del’AIBT pour dynamiser letissu économique local. La nouvelle composition dubureau et du conseil d’ad-ministration a été connue le

7 avril dernier. C’est une femme, Nicole Senecal, qui succède à Jean-Pierre Sellier entant que présidente. Sa société SDI, société d’in-génierie, est basée à Beauchamp et compte13 personnes. Elle intervient dans les domainesde l'essai (bancs d’essais pour les constructeursautomobiles), de la mécatronique et des sys-tèmes embarqués. Nicole Senecal seraaccompagnée par deux vice-présidents : Jean-Claude Regnier (groupe Sego) et Jean-PhilippeRenault (Ricoh France). Gilles Ochs reste secré-taire, Jean-Claude Lefevre (Mel Service) devienttrésorier et Armand Hennequin (Bronze Inox) a

été reconduit en tant que secrétaire trésorieradjoint. Une équipe partiellement recomposée,qui poursuivra ses actions et ses rendez-vousmensuels, avec, dès le 11 mai, un petit déjeu-ner (“Comment répondre aux marchéspublics ?”), le 18 mai, un déjeuner trimestriel or-ganisé au Novotel de Cergy sur “la protectioncontre le vol du savoir-faire des entreprises”, le11 juin, une visite de la société Sorevo Environ-nement et le 17 juin, la plénière de l’AIBT àl’Abbaye de Royaumont.

Tél. : 01 30 40 77 37 - www.aibt.fr

Le GEYVOveut prendre un nouvel essor

Depuis début 2010, Jean-Louis Lambel a pris ladirection du GEYVO, grou-pement d’employeursYvelines / Val d’Oise sou-tenu par la CCIV, à lademande de son président,Joël Salher. Le GEYVO re-groupe des PME – PMIadhérentes, qui souhaitentrecruter sur une durée in-déterminée, mais à tempspartiel, des salariés quali-fiés, cadres et non-cadres.Sélectionné et embauchépar le GEYVO, le salariépartage ainsi son tempsentre plusieurs sociétés, en

fonction des besoins de chacune. Une solutionplus souple pour l’entreprise et la garantie d’unemploi stable pour le salarié. “Le concept est as-sez novateur et répond aux besoins et auxexigences actuelles des entreprises, qui n’ont pasla nécessité d’employer un salarié à temps com-

plet et recherchent une solution plus écono-mique, puisque seules les heures effectuées sontpayées.”, précise Jean-Louis Lambel. A 63 ans, le nouveau directeur entend faire pro-fiter la structure de son expérienceprofessionnelle. Un parcours riche pour celui quitravailla pendant 15 ans au sein du groupe Ber-nardin (grande distribution), au côté de l’actuelprésident de la CCIV, en devint le directeur gé-néral, puis fut PDG de plusieurs sociétés dansl’agro-alimentaire, notamment dans le domainede la pisciculture. “Multi-casquettes”, à la foismanager, stratège, gestionnaire, homme de dia-logue, il consacre tout son temps audéveloppement du GEYVO, pour lui donner uneimpulsion et une dynamique nouvelles. L’asso-ciation emploie à ce jour 19 salariés (DRH,managers qualité, aides comptables, assistantescommerciales, informaticien réseau, dessinateurprojeteur, webmaster…) qui se partagent entre44 entreprises adhérentes. L’objectif affiché estde doubler ces chiffres d’ici à la fin de l’année.Renseignement : 01 30 06 70 11www.geyvo.fr

Joël Salher (à gauche), président du GEYVO et Jean-Louis Lambel, directeur



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Tourisme golfique : une première en Val d’Oise Le Golf Hôtel de Mont Griffon (Viarmes), en as-sociation avec le Golf de l’Isle Adam et le Golf etChâteau de Raray (Oise) viennent de lancer uneoffre commune : le Golf Pass Paris North. Cetteoffre touristique golfique permet aux amateursde golf de s’offrir des séjours comprenant deux àtrois journées de golf “all inclusive”, avec hôtel etrestauration optionnelle, à des tarifs extrême-ment préférentiels. “Etant trois golfsindépendants, nous avons eu l’idée de proposerces packages uniques en région parisienne afinde toucher une clientèle venue d’Angleterre ou duBenelux, qui souhaite jouer au golf sans limite et

découvrir plusieurs sites au cours de son séjour,”explique Aurélien Didier, directeur sportif deMont Griffon, un des plus beaux golfs de la ré-gion, doté de 54 chambres***. Les tarifs proposéssont extrêmement intéressants : 125 € pour deuxgolfs et une nuit avec petit-déjeuner, 205 € pour3 golfs et deux nuits avec petit-déjeuner… “No-tre objectif est de continuer à nous développer ennous rapprochant d’autres golfs et en proposantégalement une offre culturelle complémentaire.”Pour valoriser leur offre, un site Internet a étélancé, présentant chaque site et ce nouveauconcept : www.golf-pass-paris.fr

“Tous au golf” à GadancourtL’édition 2010 de cette opération de découvertegratuite pour tous se tiendra au niveau nationaldans plus de 350 golfs à travers toute la France,offrant comme chaque année aux néophytes uneopportunité de découvrir ce sport. Gadancourtparticipe à l’événement du 3 au 16 mai, enconviant le grand public à venir s’initier gratuite-ment durant trois heures. Cette année, le golfvexinois a décidé d’élargir l’opération en la démar-rant dès le 19 avril. Durant une semaine, jusqu’au25 avril, les membres du golf pourront convierleurs amis et les parrainer dans le cadre de cetteavant-première “privée”. Puis, du 26 avril au 2 mai,Gadancourt propose une semaine “Tous au golf”réservées aux entreprises et aux CE, avec des offrespréférentielles. En fonction du nombre de per-sonnes inscrites, les tarifs seront dégressifs.Chaque nouvel adhérent recevra un bon d’achatde 150 euros à valoir sur l’achat d’équipementdans la boutique du golf. Tél. : 01 34 66 12 97

Le PIC recrute des chefsd’entreprises golfeurs Déjà reconnu comme l’un des plus beaux par-cours de France, le Paris international Golf Club,situé à Baillet en France, ouvre ses portes auxchefs d’entreprises golfeurs en leur permettantde concilier travail et détente dans un lieu ex-ceptionnel. Une offre dédiée aux dirigeants desociétés est spécialement conçue pour leur per-mettre de travailler dans lesmeilleures conditions(3 salles de séminaires équi-pées des technologies dedernière génération), tout enprofitant des avantages d’unclub privé : sauna, piscine,jacuzzi, tennis … et bien sûrgolf sur le parcours qui ac-cueillera cette année l’Opende France Féminin. Cotisa-tion incluant l’accès total àtoutes les installations duclub, la gratuité dans tousles golfs de la chaîne BlueGreen (20 golfs), des accords

de réciprocité avec les golfs du Racing Club deFrance, du Prieuré et de l’Isle Adam, des tarifspréférentiels sur l’organisation de séminaires, etun crédit de 3000 € utilisable au restaurant etau golf.

Yannick Maurette Fleury 01 41 18 65 85

AgEnda

Vendredi 16 avril : La DDTEFP 95organise une réunion d'information sur"l'égalité professionnelle entre lesfemmes et les hommes. La négociationcollective, de nouvelle obligations ?", de9h30 à 11h30, dans les locaux de laChambre de métiers et de l'artisanat àVilliers le Bel (43, avenue Pierre Semard).Tél. : 01 34 29 46 70

Mercredi 21 avril : 121e sablier duMEVO, au Novotel de Cergy, en présencede Fatia Benatsou, préfète déléguée àl’égalité des chances.Tél. : 01 34 34 12 72

Jeudi 22 avril : Le CEEVO et l'EISTIorganisent à 18h une conférence sur lethème : "l'Emirat de Ras Al Khaimah(Emirats Arabes Unis), une base indus-trielle et commerciale française vers leMoyent-Orient, l'Afrique et l'Asie pourles PME - PMI." Salons du Conseil Géné-ral, 2, avenue du Parc, Bâtiment F - 3e

étage, à Cergy. Participation gratuite, surinscription préalable. Tél. : 01 34 25 32 20

Le mercredi 28 avril : apéritifContact au CEEVO. Thème : "lutte contrela montée du stress dans les entrepriseset amélioration du bien-être des salariés,quelle responsabilité des managers ?" auconseil général, 2 avenue du Parc à Cergy(bât F - 3e étage), de 12h30 à 14h30.Tél. : 01 34 25 32 43

Du 3 au 7 mai 2010 : 7e semainede la recherche et de l'innovation en Vald'Oise, organisée par le CESE 95 et sou-tenue par le Conseil général du Vald'Oise. Les manifestations (conférences,visites d'entreprises et de laboratoires,rencontres professionnelles, ateliers...)s'articuleront autour de 6 thématiques :l'intelligence embarquée, Art et Sciences,diagnostic moléculaire, innovation et in-telligence économique, éco-activité etville durable, culture numérique.infos sur www.sri-valdoise.com

Vendredi 7 mai : Atelier del'ACCET : "Bien préparer la retraite du dirigeant". Pépinière Accet Neuvitec, de8h30 à 10h.Tél. : 01 34 10 97 97

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Resto Du MoiS

carnet

Impressionnist'Café, un autreaspect du Chateau d'AuversIl a 26 ans, une formation complète en matière de restauration.Ancien élève du lycée des métiers de la gastronomie, AugusteEscoffier d'Eragny, Jérémy Coinon a puisé au sein de ses diffé-rentes expériences de cuisinier, un savoir-faire qu'il valorisedepuis deux mois au restaurant du château d'Auvers. Si vousdisposez d'un peu de temps (à 10 minutes de Cergy-Pontoise)vous pourrez tester les menus de ce nouveau chef servis àl'Orangerie du château ou en terrasse. Un moment dépaysantpour déjeuner rapidement à tarif très attractif avec une for-mule à 12 €, comprenant, entrée/plat ou plat/dessert + un verrede vin + un café, avec un choix entre 3 entrées et 4 plats. Nous avons choisi un tar-tare de saint-jacques, etsa crème de pois verts,parfumé, frais et léger, ac-compagné d'une saladeverte mélangée à unémincé de pommes grany.Un pavé de saumon àl'oseille accompagné de

tagliatelles, servi avec un excellentverre de chardonnay du pays d'Oc. Unejambonnette de dinde, tajine de légumesau miel , riche en petits légumes: petits pois,pois chiche, carottes, artichauts, fèves, raisins, très moelleuse,cuisson idéale pour un plat très goûteux, servi avec un vinrouge de Loire. Nous avons terminé avec un café gourmanddoté de 4 petits desserts succulents. Sont aussi proposées des salades/brunch à 12 euros, utilisantdes produits du vexin, comme les terrines du Lapin compote oules fromages de chèvre de Chauvry.

A la carte les entrées nombreuses sontà 7 €, les plats entre 12 et 17 €, et lesdesserts à 6 €.

Le restaurant est ouvert le midi dumercredi au dimanche, et le soir surréservation à partir de 15 couverts.Tél : 01 34 48 48 48

Eric de Seynes, Yamaha Motor France

Après 45 ans d’une étroite et fortecollaboration avec la marque Ya-maha, Jean-Claude Olivier, directeurde la filiale française, passe le relais àEric de Seynes, qui en devient le nou-veau directeur général. Tous deux onten commun une vraie passion pourla moto. Agé de 50 ans, diplôméd’une école de commerce, marié etpère de quatre enfants, Eric deSeynes est loin d'être un inconnupuisqu'il a travaillé chez l'importa-teur de 1990 à 2001. Il futsuccessivement Directeur marketingtous produits, puis Directeur com-mercial et marketing de la divisionMotos et Quads. Il a ensuite déve-

loppé, entre 2001 et 2009, ses pro-pres activités dans le groupe Option(activités de presse moto et organi-sation d'événements comme le ParisTuning Show et le Moto Tour). Lenouveau DG entend continuer àmettre en avant 3 axes : préserverl’esprit d’innovation et de compéti-tion de YMF ; faire rayonner lesvaleurs de la marque au travers deshommes, du réseau et de tous sesclients ; gagner les enjeux de de-main à savoir encourager la pratiquedu 2-roues ; soutenir le R&D des pro-duits d’avenir (électrique, hybrides…),fidéliser et accompagner les clientssur le terrain par des programmesvariés, sorties, stages, clubs…

Rémy Delphin,BP FranceAprès 30 ansde carrièredans le groupeBP, dont six àla directiongénérale etprésidence deBP France, Pa-trick Haas a

quitté ses fonctions exécutives de Di-recteur général de BP France au1er janvier et de président de BPFrance le 31 mars dernier. Rémy Del-phin lui succède à la directiongénérale de BP France ainsi qu’à laprésidence de BP France. Rémy Delphin, 47 ans, diplômé del’ESC Clermont-Ferrand, a rejoint legroupe Mobil en 1987, puis BP en1997 en tant que directeur marke-ting du réseau unifié BP/Mobil enFrance. Il est nommé directeur Com-merce et Industrie en 1999, puisresponsable Environnement et Sécu-rité BP Europe pour les activitésNégoce, Fioul et Bitumes. Il occuperaensuite plusieurs postes stratégiques,jusqu’en mai 2009, date à laquelle ildevient Directeur Produits Pétroliersde BP France, division qui regroupel’intégralité des activités BP Franceen matière d’approvisionnement,transport, stockage et commerciali-sation des carburants etcombustibles.

HommageJean-Pierre Chapalain, 75ans, vient dedisparaître su-bitement à lasuite d’une at-t a q u ecardiaque. Ceprésident de lasociété Cha-palain, fabricant de câbleset élingues qui avait suc-cédé à son père, avaitvendu son entreprise.Dans un marché concur-rentiel, il avait trouvégrâce à l’innovation des« niches » pour développerla société, qui prouvaientsa grande compétencedans son métier. Membredu Lyons club, il était aussimembre associé de laCCIV, puis conseiller tech-nique. On retiendra decette personnalité la géné-rosité, la courtoisie, àl’écoute des autres. Unhomme sympathique etcharmant, regretté de sonentourage et de ses nom-breux amis.



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De la lettre à l’émail, au Musée d’EcouenDu 17 mars au 5 juillet : Autour de la récenteacquisition d’un émail peint représentant Pâ-ris, à la vente de la collection YvesSaint-Laurent / Pierre Bergé, le musée nationalde la Renaissance présente la série de portraitsdes héros de l’Antiquité, imaginée par LéonardLimosin d’après le poème d’Ovide “les Héroïdes”.Une soixantaine d’œuvres, dessins, manuscritsenluminés et émaux peints révèle, sous un journouveau, ce programme décoratif d’exception,véritable condensé de l’esprit de la Renaissance. Tél. : 01 34 38 38 50

Les œuvres de Peter Knapp Du 27 mars au 6 juin : Le Musée Tavet accueilleles œuvres de Peter Knapp (photographies dé-composées, recomposées). L’artiste révèle lesgéométries cachées de la réalité pour en joueravec un sens plastique aiguisé.Tél. : 01 30 38 02 40

Festival du Vexin, au cœur de son patrimoineInitié par un musicien habitant le Vexin, Dimitris Saroglou, souhaitant mettre en valeur le patrimoine architectural de la région,le Festival sera lancé dans l’église de la commune de Vigny avec la jeune pianiste ukrai-nienne Christia Hudziy, le samedi 10 avril à 19h.Depuis sa création en 2003, le Festival duVexin poursuit l’objectif d’associer musiqueclassique et découverte du patrimoine duVexin. Pour cette 8e édition, le Festival orga-nise du 10 avril au 4 juillet, puis du25 septembre au 10 octobre 2010, une ving-taine de concerts, dans les églises des quatredépartements du Vexin (Oise, Yvelines, Eure etVal-d’Oise). Un cadre magique pour une pro-grammation d’une grande exigence,l’assurance de concerts inoubliables, dans deslieux souvent « défavorisés » culturellement.Les lieux investis dans le Val d’Oise : le10 avril (église de Vigny), le 11 avril (églised'Aincourt), le 25 septembre (église de Saint-Clair-sur-Epte), le 26 septembre (églisede Guiry-en-Vexin), le 2 octobre (église deMontreuil-sur-Epte), le 3 octobre (église deMagny-en-Vexin), le 9 octobre (Église deMéry-sur-Oise), le 10 octobre (église de Thé-méricourt)Les récitals : le 12 septembre (église d'Omer-ville), le 18 septembre (église d'Ambleville), le16 octobre (Château de Magnitot).Tél. : 09 50 75 89 49 ou www.festivalduvexin.com

Démarrage de lasaison culturelle Le 20 mai 1890, Vincent Van Gogh arrive àAuvers-sur-Oise où il réalisera 70 de sesplus belles toiles… Symboliquement, le jeudi20 mai 2010 marquera le lancement de lanouvelle saison culturelle et touristiqued’Auvers-sur-Oise qui proposera, jusqu’au30 août, un ensemble d’expositions organi-sées à l’occasion du 30e anniversaire duFestival de musique d’Auvers-sur-Oise et,par ailleurs, de l’Année de la Russie enFrance. Le public est invité à sillonner le vil-lage, ses alentours et à emprunter unitinéraire artistique rythmé par six exposi-tions dans les musées, galeries et lieux demémoire d’Auvers*. Rens. : Office de Tourisme au 01 30 36 10 06www.auvers-sur-oise.com

*Galerie d’art contemporain, Jardin de la maison-atelier de Daubigny, Jardins de la Maison du docteur Gachet et du musée de l’Absinthe

Jardin du manoir des Colombières, Musée Daubigny, Orangerie sud du Château d’Auvers

Les Irisiades :nouvelle floraison Les samedi 22 et dimanche 23 mai pro-chains, les Irisiades du Châteaud’Auvers-sur-Oise consacreront, pour laseconde année consécutive, la création ar-tistique et l’art de la fleur. Cette « fête desfleurs, des plantes et des arts » s’affirmecomme un carrefour de rencontre entre levégétal et les différentes formes d’expres-sion artistique. Cette année, des artisanspépiniéristes choisis pour la qualité de leursplantes et artistes plasticiens, peintres, pho-tographes investiront le parc et les jardinsdu Château pour le plus grand plaisir desamoureux du végétal et des arts. Horaires : de 10h à 18h sans interruption. Tél. : 01 34 48 48 48 www.chateau-auvers.fr

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Le Vexin vous convie à ses Baladesdu dimanche Afin d'enrichir l'offre de sorties découverte duterritoire, le Parc naturel régional du Vexin fran-çais et l'association des Guides du Vexinfrançais ont élaboré un programme de sortiesdominicales, baptisé « La Balade du dimanche ».Ainsi, tous les dimanches, du 7 mars au 21 no-vembre, Amandine, Gaëlle, Marie-Béatrice,Gilles, Manu et Michel dévoileront à leurs hôtesles petits trésors cachés du Vexin. Ils les emmèneront à la découverte des patri-moines naturels et architecturaux du PNR au cours de visites telles que murmuresde pierre et botanique, histoires d'eau et de pierre, la vie des arbres, chemins depeintres et d'écrivains, voyage au fil de l'Aubette avec des ânes...Tarif : 5 € / personne. Gratuit pour les moins de 10 ans. Inscriptions au 0 810 16 40 45.

Embarquement Les croisières au fil de l’Oise reprennent du service. Rendez-vous à partir de débutmai, chaque dimanche, au départ de Pontoise, l’Isle Adam, Cergy et Auvers-sur-Oise. Renseignements auprès des offices de tourisme : Pontoise 01 30 38 24 45 ; l’Isle Adam 01 34 69 41 99 ; Cergy 01 30 38 24 45 et Auvers-sur-Oise 01 30 36 10 06

Expo

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Mars-Avril 2010 W · Bimestriel n°82 W Mars-Avril 2010 4,60 €- Réf. C. 105 Entreprise du mois : Paul Prédault L’homme du mois : Hervé Pouyet production de “tartinables tomate-basilic”