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Master 2 « Théories et démarches du projet de paysage » 2012-2013 Préambule I. Objectifs et débouchés II. Effectifs et inscriptions III. Programme pédagogique IV. Equipe pédagogique Annexe (détail des modules) Mars 2012, Equipe pédagogique M2 TDPP

Master 2 « Théories et démarches du projet de paysage ... · paysage et de l’art des jardins créée à l’École nationale d’horticulture en 1945, ainsi qu’au Centre national

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Master 2 « Théories et démarches du projet de paysage »

2012-2013

Préambule I. Objectifs et débouchés II. Effectifs et inscriptions III. Programme pédagogique IV. Equipe pédagogique Annexe (détail des modules)

Mars 2012, Equipe pédagogique M2 TDPP

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Préambule

L’École nationale supérieure du paysage de Versailles-Marseille est l’héritière de la

chaire d’architecture des jardins et des serres créée en 1874 à l’École d’horticulture de Versailles

sur le site du Potager du Roi. Plusieurs noms illustres ont marqué avant la dernière guerre cet

enseignement d’architecture du paysage et des jardins : Jean Darcel, Auguste Choisy, Edouard

André, René-Edouard André et Ferdinand Duprat. L’ENSP a succédé en 1976 à la Section du

paysage et de l’art des jardins créée à l’École nationale d’horticulture en 1945, ainsi qu’au

Centre national d’études et de recherches du paysage de Trappes (1972-1978). Elle forme depuis

cette date des paysagistes diplômés par le gouvernement (DPLG) dans le site du Potager du roi

de Versailles après le départ de l’École nationale supérieure d’Horticulture à Angers en 1996.

Depuis 2010, l’ENSP recrute, dans ses deux sites de Versailles et Marseille, 70

étudiants chaque année dans ce cursus DPLG, amené à évoluer dans les années qui viennent vers

un Diplôme d’Etat.

La spécialité de master « Théories et démarches du projet de paysage » s’offre depuis

2006 comme une formation d’un an, correspondant à un niveau de deuxième année de master,

au sein d’une mention de master Espaces, Ressources, Milieux d’AgroParisTech (Institut

national agronomique de Paris-Grignon jusqu’en 2007), en co-habilitation avec l’université

Paris 1.

Lieu de débats et d’échanges, le master Théories et démarches du projet de paysage

(TDPP), prolongé par des études doctorales dans l’école doctorale ABIES d’AgroParisTech,

s’adresse aux étudiants ayant acquis une première année de master ainsi qu’à des professionnels

diplômés issus principalement des domaines de l’architecture du paysage, de la géographie, de

l’histoire, de l’agronomie, de l’ingénierie du paysage, de l’architecture, et de l’urbanisme. Il

offre un approfondissement théorique et méthodologique afin de spécialiser des professionnels

du paysage, en fonction des formations d’origine, et il offre une étape préalable à la préparation

du doctorat, pour de futurs chercheurs et enseignants-chercheurs.

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I. Objectifs et débouchés

1. Objectifs généraux L’architecture du paysage (paysagisme) a élargi son champ traditionnel de conception des parcs et des jardins dans les villes au design paysager de l’espace urbain, à la médiation paysagère de l’aménagement des espaces ouverts des territoires urbains et périurbains, et à la gestion et reconnaissance des paysages ruraux. Le champ d’action des professionnels du paysage embrasse de plus en plus des questions environnementales, géographiques et sociales pour redéfinir les relations entre les demandes sociales de qualité du cadre de vie, le travail de conception des aménagements de l’espace et l’évolution des territoires ruraux et urbains. Pour répondre à cette orientation, ce programme pluridisciplinaire propose une formation aux démarches et méthodes de travail destinées à établir des ponts entre les champs de l’architecture du paysage, de l’urbanisme, de l’architecture, de la planification du paysage, de l’écoethnologie du paysage et des sciences de la géographie et de l’agronomie. Son axe central est la connaissance théorique et pratique des processus du projet de paysage. Ce cursus forme principalement des chercheurs capables de formuler des questions et démarches de recherche relatives aux pratiques des professionnels du paysage et des pouvoirs publics. 2. Débouchés L’offre de formation du Master 2 TDPP vise trois familles de débouchés professionnels, qui dépendent étroitement de la formation d’origine des postulants :

a. Le conseil de la maîtrise d’ouvrage publique, parapublique et privée. Les savoir-faire requis concernent la capacité à réaliser des diagnostics sur l’évolution des paysages (lecture de paysage, cartographie, enquêtes en sciences sociales, traitements statistiques des données) et la maîtrise de la conception de politiques et de projets de paysage à des échelles variables d’espace et de temps (conception des formes urbaines des territoires, élaboration et évaluation de politiques territoriales de paysage). Les emplois sont situés d’une part dans les agences des professionnels (réalisation des études), d’autre part dans les services des collectivités territoriales et de l’Etat (DDT, DREAL, services d’aménagement, d’urbanisme ou d’environnement des collectivités territoriales – communautés de communes ou d’agglomération, conseils généraux, conseils régionaux, Parcs naturels régionaux ou nationaux, conservatoire du littoral, etc.).

b. L’animation des politiques publiques de paysage et de patrimoine, qui est demandée dans les collectivités où des actions publiques de paysage sont programmées et mises en œuvre. Elle se situe à l’interface entre les décideurs politiques, les agents de l’Etat et des collectivités, les techniciens des services de l’urbanisme et des espaces verts, les entreprises et le monde associatif. Les compétences sont celles de gestionnaires de projets, de management, d’encadrement et de mise en concertation des acteurs de la gouvernance de ces projets.

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c. Les métiers de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la consultance.

Le recrutement de fonctionnaires titulaires (ingénieur, chargé et directeur de recherches, maître de conférences, professeur) exige le doctorat de recherche. L’accès aux études doctorales suppose la validation d’un parcours recherche montrant les aptitudes intellectuelles à l’apprentissage des démarches et méthodologie des chercheurs. Le doctorat donne accès à tous les métiers de la fonction publique nationale, internationale et territoriale, ainsi qu’à ceux de la consultance.

Une enquête à 6 mois sur les diplômés de 2010 a montré un taux d’emploi de 92 % (sur 12 réponses, un diplômé en recherche d’emploi, un diplômé ayant créé son entreprise, sept diplômés salariés, trois diplômés en doctorat-avec contrat doctoral).

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II. Effectifs et inscriptions

1. Effectifs et origine Le nombre de diplômés depuis 2009 varie entre douze et vingt par an, pour un nombre d’inscrits entre quinze et vingt. Les formations d’origine sont variables d’une année à l’autre, mais globalement, on peut distinguer deux types de formation :

- Des architectes et des architectes paysagistes, formés en France mais aussi largement dans d’autres pays d’Europe et du Monde (nationalités les plus représentées sur 2009-2011 : italienne, espagnole, belge, chinoise). Cela représente en général la moitié de la promotion.

- Des ingénieurs (urbaniste, environnement, agro), et des universitaires venant de disciplines liées au paysage (géographie surtout, mais aussi sciences environnementales, arts, histoire de l’art, philosophie).

On constate donc depuis la création de ce master 2 qu’une partie importante de chaque promo est constituée de personnes ayant déjà souvent un niveau master, et souvent même, une expérience professionnelle qui les a conduit à développer un intérêt particulier pour les questions de paysage, et à souhaiter un approfondissement. 2. Candidatures Peuvent être candidats et déposer un dossier de candidature à l’ENSP de Versailles, des étudiants ayant validé ou étant en cours de 1ère année de master ou cursus équivalent menant à un niveau bac + 4 ans : masters 1 des universités, d’AgroParisTech, d’écoles d’architectes paysagistes, mais aussi cursus de paysagiste dplg ou d’ingénieur en fin de 2ème année. Certains candidats, ne disposant pas d’un niveau Master 1 mais ayant une expérience professionnelle correspondant bien aux parcours recherchés, peuvent être acceptés pour accéder directement en niveau Master 2, à l’issue de l’examen du dossier et d’un éventuel entretien.

Les dossiers dans tous les cas sont à retirer en ligne sur le site internet de l’ENSP : http://www.ecole-paysage.fr, à partir du 2 avril 2012, jusqu’au 15 juin, date limite de

candidature. 3. Sélection La sélection des dossiers est faite à l’ENSP de Versailles le 20 juin, avec des entretiens complémentaires si nécessaire. Les résultats seront publiés le 26 juin 2012. Une seconde session peut être prévue en septembre. Le jury d’admission est issu de la commission pédagogique du master réunissant principalement les responsables de modules d’enseignement (Sophie Bonin, Didier Bouillon, Bertrand Folléa, Pauline Frileux, Sonia Keravel, Yves Luginbühl, Audrey Marco, Frédéric Pousin, Roland Vidal). 4. Inscription des étudiants et date de rentrée Les étudiants admis en master 2 TDPP à l’ENSP de Versailles sont inscrits avec les mêmes droits d’inscription que les élèves de l’enseignement supérieur 245 euros en 2011/2012 (arrêté ministériel). La date de rentrée est fixée au lundi 24 septembre 2012.

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Une somme forfaitaire pourra être demandée pour couvrir des frais de voyage. 5. Diplôme attribué : le diplôme de master spécialité « Théories et démarches du projet de

paysage » est attribué aux étudiants ayant obtenu leurs 60 ECTS, c’est-à-dire tous les modules ; il n’y a pas de compensation possible. Cette spécialité est commune au master « Sciences et Technologies du vivant et de l’Environnement », mention Espaces, Ressources, Milieux, d’AgroParisTech et au master mention « Environnement et Développement Durable » de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il comporte une évaluation sous forme de grade européen A à F, et de mentions « à la française » (très bien, bien, assez bien, passable).

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III. Programme pédagogique

L’année (M2) est prise en charge par l’ENSP, Paris 1 et AgroParisTech, à l’ENSP de Versailles. La formation est organisée autour de trois pôles, apportant connaissances et méthodes dans des registres différents du paysage et de la pratique paysagiste : un pôle croisant la pensée du paysage avec l’approche critique de projet (module 2 et en partie modules 3 et 5) ; un pôle développant les approches territoriales du paysage (politique publique, rapports entre médiation et conception, perception des habitants et actions sur les paysages, contexte temporel et spatial du projet de paysage ; modules 3, 5 et 6) ; un pôle développant les approches environnementales, et notamment les interfaces (modules 1 et 4 et en partie module 5). Des thématiques spécifiques sont développées pour ancrer les apports théoriques et méthodologiques dans l’actualité des questions de paysage : périurbanisation et lisières urbaines ; trames vertes et bleues ; Convention européenne du paysage et étude de la perception des paysages ; nature en ville… Elles évoluent d’une année sur l’autre en fonction des opportunités de choix de terrains, d’organisation de voyage et de rencontre avec les acteurs et des chercheurs invités. Enfin, une partie de la formation est plus spécifiquement consacrée à l’acquisition des méthodes de recherche et des savoir-faire liés à l’écriture scientifique (construire une méthodologie, avoir le sens de l’expérimentation, exprimer par l’écrit et/ou la représentation graphique ses idées et leur argumentation) – modules 7 et 8. Le module 8 offre aussi l’opportunité d’une ouverture et d’une diversification des thématiques. Module 1 : Histoire et géographie européennes du paysage : Y. Luginbühl (avec Paris 1) 3 ECTS Module 2 : Théories et approches critiques du projet de paysage (F. Pousin, P. Donadieu, M. Van den Toorn, S. Keravel, P. Aubry, G. Vexlard, D. Delbaere, A. Pernet, J.-F. Coulais, J-F. Seguin), mutualisé Paris 1 (coord. Catherine Carré)

7 ECTS

Module 3 : Démarches paysagères et politiques publiques de paysage (S. Bonin, B. Follea, M. Toublanc)

7 ECTS

Module 4 : Écoethnologie et projet de paysage (P. Frileux, A. Marco) (avec MNHN pour 4 journées/6)

3 ECTS

Module 5 : Agriculture urbaine et projet de territoire (R. Vidal, L. Vilan, A. Fleury, X. Guiomar, A. Brès, S. Toumi, C. Aubry)

5 ECTS

Module 6 : Diagnostic paysager et patrimonial de territoire (D. Bouillon) 5,5 ECTS Module 7 : Méthodologie de projet de mémoire (tous les responsables de module) 2,5 ECTS Module 8 : Séminaires mutualisés avec le cursus DPLG et l’ENSAV (S. Bonin) 2 ECTS Module 9 : Mémoire individuel à soutenir début juillet ou début septembre (avec ou sans stage), en tutorat avec un enseignant-chercheur

25 ECTS

Les cours et exercices pratiques ont tous lieu au premier semestre (fin septembre à début février). Ils se déroulent en majorité sur le site de l’école à Versailles (Potager du Roi), du lundi au vendredi, avec une délocalisation possible en lien avec des stages d’étude (par exemple une semaine pour le module 6), ou avec des mutualisations avec des formations voisines de master. Les cours communs avec l’université Paris 1 du module 1 (Y. Luginbühl) se déroulent en général le lundi, à Versailles ; et ceux du module 2, les mercredis, à Paris (site de Tolbiac, 4 journées).

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L’enseignement est dans certains modules dominé par des cours, et évalué par un travail personnel. Dans d’autres modules, notamment les principaux en volume horaire et en ECTS (2, 3 et 6), il est construit, en plus des cours, autour de travaux individualisés ou en petit groupe. L’enseignement de chaque module et leur articulation d’ensemble sont évalués par les étudiants à la fin du premier semestre (questionnaire constitué avec le responsable de Master, et réponse coordonnée par les représentants des élèves). Les responsables de module sont aussi chargés d’effectuer un retour écrit d’évaluation par les étudiants. Encadrement de mémoire Le projet de stage et le sujet de mémoire de chaque étudiant sont validés par la commission pédagogique à la fin du premier semestre. Sont encadrants de mémoire les principaux enseignants-chercheurs du master : Sophie Bonin, Didier Bouillon, Pierre Donadieu, Pauline Frileux, Sonia Kéravel, Yves Luginbühl, Audrey Marco, Frédéric Pousin, Monique Toublanc, Roland Vidal. Stage et sujet de mémoire Une grande liberté de sujet est offerte aux étudiants, mais il est demandé que la réflexion sur ce sujet soit engagée dès la candidature au Master 2 TDPP, et poursuivie au long du premier semestre. Ces sujets se rattachent souvent à un des trois pôles de savoir identifiés dans l’enseignement (recherche par ou sur le projet – le mémoire est alors en général co-encadré par un enseignant paysagiste praticien ; recherche sur la connaissance et la transformation des paysages dans leur dimension territoriale, ou dans leur dimension environnementale). Un appui particulier pourra être trouvé pour la réalisation du mémoire dans un stage, soit en agence, bureau d’étude, ou dans un organisme public ou associatif, en veillant alors à la cohérence entre mission de stage et sujet de mémoire ; soit dans un laboratoire de recherche public qui intègre l’étudiant dans un programme de recherche (laboratoires ayant des liens privilégiés avec les enseignants du master : le LAREP – laboratoire de l’école du paysage, l’UMR SAD-APT de l’INRA, les UMR Ladyss, Prodig, et Géographie-Cités du CNRS, le CEMAGREF de Bordeaux)

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IV. L’équipe pédagogique Enseignants effectuant des interventions suivies dans la formation (* : intervenants ayant une activité de praticien du projet de paysage ou de politique publique, extérieure à l’établissement)

• François Adam (CAUE 78). Paysagiste dplg. * • Régis Ambroise (Ministère de l’agriculture). Ingénieur agronome. * • Pascal Aubry (MC – ENSP/ENSA La Villette). Paysagiste dplg. • Christine Aubry (IR – AgroParisTech). Agronome. • Sophie Bonin (MC – LAREP/ENSP). Agronome et géographe. • Didier Bouillon (PR – LAREP/ENSP). Anthropologue. • Catherine Carré (MCF – Université Paris 1). Géographe. • Benjamin Chambellan (collectif Alpage). Paysagiste dplg. * • Jean François Coulais (IR-ENSAM). Géographe, docteur de l'EHESS. • Denis Delbaere (MC- ENSAP Lille). Paysagiste dplg. * • Pierre Donadieu (PR émérite – LAREP/ENSP). • Stéphane Duprat (collectif Alpage). Paysagiste dplg. * • Betrand Follea (agence Follea-Gautier). Paysagiste dplg. * • Pauline Frileux (MC – LAREP/ENSP). Ethno-écologue. • Nicolas Gilsoul (ENSP/libéral). Architecte, Dr en sciences et architecture du paysage.* • Lydie Goeldner (MC HDR – Université Paris 1). Géographe. • Yves Gorgeu (DE - Mairie-Conseils). Ingénieur agronome. * • Xavier Guiomar (IR – AgroParisTech). Géographe. • Rémi Janin (Fabriques – Architectures Paysages). Paysagiste. * • Sonia Kéravel (MC – LAREP/ENSP). Paysagiste dplg. * • Audrey Marco (MC – LAREP/ENSP Marseille). Ecologue. • Yves Luginbühl (DR émérite – UMR LADYSS/CNRS). Agronome et géographe. • Alexis Pernet (MA école d’architecture – LAREP). Paysagiste dplg et géographe.* • Frédéric Pousin (PR – LAREP/ENSP). Architecte. Directeur du LAREP. • Monique Toublanc (MC – LAREP/ENSP). Ingénieur horticole et sociologue. • Lionella Scazzosi (PR – Politecnico de Milan). Architecte. • Jean-François Seguin (Ministère de l’Ecologie et du DD). * • Martin de la Soudière (CR – EHESS). Anthropologue. • Martin Van den Toorn (PR - Université de Delft, Pays-Bas). Architecte-paysagiste. • Gilles Vexlard (PR - agence Latitude Nord). Paysagiste dplg. * • Roland Vidal (IR – LAREP/ENSP). Sciences de l’environnement.

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ANNEXE 1 : LES COURS ET ÉVALUATIONS DE CHAQUE MODULE

Module n° 1Module n° 1 :: Histoire et géographie européennes des paysages

Nombre ECTS : 3 Responsable : Yves Luginbühl Durée prévue à l’emploi du temps : 21 h de cours Mutualisé avec le master « géographie et environnement » (TEDD) de Paris 1 Objectifs Cet enseignement est consacré à la place du paysage dans l’aménagement du territoire. Il est envisagé sous deux angles, théorique et opératoire :

- sous un angle théorique :

On identifiera les problèmes que pose la gouvernance des milieux et des paysages par rapport à la diversité des acteurs et à la complexité des milieux. Ces problèmes sont explicités dans une histoire longue des rapports des sociétés européennes à la nature et au paysage envisagée selon plusieurs points de vue : politique, sociale, écologique et esthétique. Cette histoire éclaire les évolutions du concept paysage en Europe dans les contextes politiques, sociaux et économiques des nations.

On montrera les difficultés que rencontrent les divers gestionnaires de l’espace (publics et privés, individuels et collectifs) pour « gouverner » les milieux et les paysages. On analysera l’émergence du paysage comme outil du développement local, le paysage devenant à la fois support de concertation et enjeu d’un aménagement.

- sous un angle opératoire : On analysera les méthodes d’analyse du paysage selon les différents acteurs concernés. On insistera sur les politiques publiques, particulièrement celle de l’État, dans le cadre de la convention européenne du paysage, le rôle des CAUE comme conseil et assistance aux collectivités et aux particuliers, les méthodes des paysagistes de conception des projets paysagers, enfin le point de vue des agriculteurs et leur rôle comme participants à la production des paysages contemporains. Certains outils seront particulièrement étudiés comme outils opératoires ou comme outils de connaissance des paysages : - Comme outils de connaissance, principalement les « atlas de paysage », en insistant sur la méthode d’élaboration d’un document de référence, - Comme outils opératoires en allant de la démarche de projet la plus large avec les « chartes de paysages », puis les « études paysagères », comme diagnostic paysager d’un territoire, le « plan de paysage », dans la conception d’un projet paysager, jusqu’à l’analyse la plus fine avec la formalisation des objectifs de qualité paysagère dans les « cahiers des charges » d’un projet.

Évaluation : Notes critiques de lectures d’articles relatifs à l’analyse et à la gestion, et aux outils du paysage (remise début janvier)

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Bibliographie LUGINBÜHL (Y.), 2007, « Pour un paysage du paysage », Economie Rurale, N° 297-298, janvier-mars 2007, p. 23-40. LUGINBÜHL (Y.), BERLAN-DARQUE (M.), TERRASSON (D.) (dir.), 2007, Paysages, de la connaissance à l’action, Editions Quae. LUGINBÜHL (Y.), 2001, « Paysage modèle et modèles de paysages », in L’Environnement, question sociale, Editions Odile Jacob, p. 49-56. LUGINBÜHL (Y.), 2001, La demande sociale de Paysage, Rapport pour le Conseil National du Paysage, ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, 21 pages. BECK (C.), LUGINBÜHL (Y.), MUXART (T.) (dir.), 2006, Temps et espaces des crises environnementales, collection « Indisciplines », éd. Quae. LUGINBÜHL (Y.), 2009, « Participer au paysage de demain », in Di chi è il paesaggio, La partecipazione degli attori nella individuazione, valutazione e pianificazione, a cura di Benedetta Castigioni e Massimo De Marchi, CLEUP, Padova. LUGINBÜHL (Y.), 2009, « Biodiversité, changement climatique et paysage », in Humanité et biodiversité, manifeste pour une nouvelle alliance, Ligne ROC, Descartes et Cie, 314 pages, p. 212 à 237. LUGINBÜHL (Y.), 2010, L’évolution de la demande sociale de paysage en Europe, Publications du Conseil de l’Europe, Strasbourg, 10 pages.

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Module n° 2Module n° 2 :: Théories et approches critiques du projet de paysage - Nb d'ECTS : 7 - Responsable : F. Pousin - Durée prévue à l’emploi du temps : 60 h - Durée prévue en heures étudiants totales : 90 h Objectifs : Le projet de paysage sera abordé ici en tant que lieu privilégié de la pratique des architectes paysagistes. L’objectif de ce module sera d’en traiter dans ses multiples dimensions, tant à travers ses évolutions historiques qu’à travers la diversité de ses mises en œuvre actuelles. Appliqué d’abord à l’échelle du jardin et du parc privé et public, le projet de paysage a été amené à se transformer en fonction de contextes historiques et culturels multiples pour aborder de nouveaux objets, à des échelles variées et élaborer des outils originaux ou partagés avec les autres professionnels de l’aménagement de l’espace que sont les architectes, les urbanistes et les géographes engagés dans l’action. Le module s’organisera autour de trois volets principaux, ayant chacun un objectif pédagogique propre. Le premier volet, Histoire du paysagisme, traitera des relations qui ont liées l’architecture du paysage à l’urbanisme depuis la naissance de cette discipline au début du XXè siècle, jusqu’à son effacement relatif actuel. Ce sera l’occasion d’aborder plusieurs formes du projet de paysage en relation avec des figures de paysagistes, en les situant historiquement et culturellement avec précision, notamment au sein de leur milieu professionnel. Les choix de contextes, européen, américain et autres permettront de ne pas se limiter à une approche nationale, ni même européenne, mais bien de traiter d’une culture paysagiste constituées de réseaux, d’échanges d’idées, de personnes et d’expériences qui structureront l’ensemble de ce volet. Le second volet, Analyse critique de projet de paysage, traitera concrètement de la description d’un projet de paysage, dans ses diverses composantes, construites, mais aussi dessinées et écrites. Le projet sera ici saisi dans la diversité de ses manifestations, dans ce qui les relie, mais aussi les sépare. Ce volet accordera une place centrale à l’analyse in situ, c’est à dire à l’expérience du lieu configuré, à l’exercice d’un regard informé et critique et à l’inscription et la transmission des observations et notations. Il comportera une part méthodologique importante. La représentation, mise en œuvre dans cette analyse critique fera l’objet d’un enseignement particulier, pratique et théorique, qui ouvrira sur l’environnement numérique auquel le chercheur est aujourd ‘hui nécessairement confronté. Le troisième volet, Pratiques paysagistes contemporaines, mutualisé avec l’Université Paris-1, présentera plusieurs démarches d’architectes paysagistes contemporains. Celles-ci, représentatives des diverses formes que revêt aujourd’hui l’activité professionnelle de paysagiste, permettront de mieux comprendre quelles compétences propres l’architecture de paysage apportent dans le champ de l’aménagement de l’espace et du territoire, où interviennent d’autres spécialistes, mais aussi des acteurs de la société civile. L’enseignement dispensé par des chercheurs et des professionnels de l’architecture du paysage aura pour objectif de transmettre aux étudiants des éléments de la culture propre au champ de l’architecture du paysage, d’expliquer les démarches de projets de paysage et de donner les outils pour les décrire, les comparer, en comprendre la valeur et l’actualité dans le débat contemporain.

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Attendus pédagogiques : L’enseignement dispensé dans ce module prendra la forme de cours, de visites, mais aussi de travaux pratiques permettant l’entrainement aux savoir-faire dispensés : recherche de sources, interprétation des documents, notation graphique et écrite, expression articulant de manière raisonnée plusieurs registres d’expression. Les étudiants seront évalués sur l’assimilation des savoirs transmis ainsi que sur leur capacité à mettre en œuvre une analyse critique in situ, c’est à dire à en maîtriser les méthodes et les outils. A l’issu de l’enseignement prodigué dans ce module, il est attendu que les étudiants soient capable de porter un regard critique sur les réalisations paysagères tant historiques qu’actuelles. Organisation : Le module est organisé sur la base de :

• 1er volet : 24 h de conférences sur l’histoire du paysagisme, des démarches de projet, et des paysagistes (Frédéric Pousin, Sonia Keravel, Denis Delbaere, Alexis Pernet, Pierre Donadieu). Les étudiants ont aussi l’occasion de suivre le rendu d’un atelier de projet des paysagistes dplg en 3ème année (Gilles Clément).

• 2ème volet : une analyse de projet encadrée, individuellement, autour des réalisations d’un paysagiste ou d’une thématique de projet, avec des visites de sites, et complétée d’une méthode d’analyse des représentations visuelles (Martin Van Den Toorn, 21h ; Jean-François Coulais, 9h)

• 3ème volet : 24h de conférences et d’une sortie de terrain, mutualisés avec une spécialité pluridisciplinaires de Paris 1, sur les pratiques paysagistes contemporaines (François Adam, Pascal Aubry, Denis Delbaere, Nicolas Gilsoul, Alexis Pernet, Jean-François Seguin, Gilles Vexlard)

Evaluation Pour les deux premiers volets, un dossier illustré de 10 à 20 pages est demandé, répondant à une question posée impliquant une comparaison entre les différentes pratiques de projet présentées ou bien relative à l’analyse d’un projet réalisé choisi en région parisienne ou ailleurs. Pour le troisième volet, l’évaluation est liée à la journée de terrain, avec un exercice de restitution en fin de journée.

Bibliographie : BERQUE A., DONADIEU P., LUGINBÜHL Y., AUBRY P., LE DANTEC J.P. et ROGER A.. - 2006. Mouvance 2, soixante-dix mots pour le paysage, Paris : éd. De la Villette. BESSE J. M., « Cartographier, construire, inventer. Notes pour une épistémologie de la démarche de projet », Les carnets du paysage n° 7, 2001, pp. 127-145. BOUTINET J.P. - 2001. « A propos du projet de paysage, repères anthropologiques. » Les Carnets du paysage n° 7. BRISSON J.-L. (dir.) ; CORAJOUD M. ; BESSE J.-M. ; THIBERGHIEN G., 2000. Le jardinier, l'artiste et l'ingénieur, les editions de l'imprimeur. CLEMENT G. - 2000. Le jardin planétaire, Paris, La Villette. CLEMENT G. - 2004, Manifeste du tiers paysage, Sujet/Objet. CORAJOUD M., BAVA H., HOESSLER M., PHILIPPE O. (Agence TER) 2001. Eaux, Strates, Horizons, Lucerne, Quart éditions. DELBAERE D. - 2010, La fabrique de l’espace public, Ellipses. DELBAERE D. - 2008 "Le projet de paysage est-il soluble dans le territoire? L'exemple du Parc de la Deûle", In Les Carnets du Paysage, n°16 – Actes Sud + Ecole nationale Supérieure du Paysage de Versailles. DELBAERE D., POUSIN F. – 2011. « Paysage et environnement » Espaces et sociétés n°2 -2011, 213p.

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DONADIEU P. « Le Landscape urbanism en Europe : des friches industrielles au développement durable urbain », Jola, n° 2, 2007. DONADIEU P., - 2012. Sciences du paysage. Entre théories et pratiques, Editions Lavoisier. HAVE, R. & M. VAN DEN TOORN, 2011. « Abstraction and visualisation in landscape architecture and urban design », in : Breen & Stellingwerff, , Envisioning architecture EAEA Proceedings, Delft, Fac. of Architecture, p. 231-239. HAVE, R. & M. VAN DEN TOORN, 2011. « Design education and visual thinking », in: Breen & Stellingwerff, p. 285-291. HAVE, R. & M. VAN DEN TOORN, 2011. « Drawing in design disciplines », in: Breen & Stellingwerff, Envisioning architecture EAEA Proceedings, Delft, Fac. of Architecture, 2011, p 299-307. TOORN, M. VAN DEN & A. GUNEY, 2011. « Precedent analysis in landscape architecture »; in search of an analytical framework, in: Roozenburg, N., Diversity and unity — 4th World Conference on Design Research, Delft, IASDR. KERAVEL S., - 2008. Passeurs de paysages, une réflexion sur la transmission de l’expérience paysagère, thèse de doctorat en géographie soutenue à l’EHESS, 272 p.. KERAVEL S., - 2010. « The art of transmission : mediating meaning in contemporary French landscape design», JoLA (Journal of Landscpae Architecture) spring 2010, P.60-71. LASSUS B. - 1998. The landscape approach. Philadelphia : University of Pennsylvania Press. LASSUS B., 2004. Couleur, lumière, paysage, instants d’une pensée pédagogique. Monum, édit. Du patrimoine. PERNET A. - 2008. « Le journal des poirières, pour une approche relationnelle de la mediation paysagère », Les cahiers de la compagnie du paysage n°5, Champ-Vallon Seyssel. PERNET A., GUEZ K., - 2011. Clermont au loin-Chronique périurbaine, Editions Fûdo, Cunlhat. POUSIN F. – 2008. « Le dessin comme objet de recherche », in : Tsiomis Y. (dir), Matières de la ville Paris, Les éditions de la Villette, 179-192. POUSIN F. – 2010. « La ville éclatée : entre territoire et paysage » , in Catherine Maumi Pour une poétique du détour. Rencontre autour d’André Corboz, Paris, Editions de la Villette, p. 93-110. POUSIN F., JANNIERE H. (dir), 2007. Paysage urbain : genèse, représentations, enjeux contemporains, Volume 13 de la collection STRATES –Matériaux pour la recherche en sciences sociales, LADYSS-Université de Paris 1, 258 p. TIBERGHIEN, G. – 2005. « Forme et projet », Les Carnets du paysage n° 12, pp. 189-103. VIGNY A., 1995. Jacques SGARD, paysagiste et urbaniste, Liège : Mardaga. VIGNY A., 1998. Latitude Nord, nouveaux paysages urbains. Arles : Actes Sud/ENSP Versailles WALDHEIM C. (édit.), 2006. The landscape urbanism reader, New-York, Princeton architectural Press, 295 p.

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Module 3Module 3 : : Démarches paysagères et politiques publiques de paysages

Nb d'ECTS : 7 Responsables : S. Bonin, B. Follea Conférenciers : J.-F. Seguin (Ministère de l’Ecologie), R. Ambroise (Ministère de l’Agriculture), Rémi Janin (paysagiste praticien en milieu agricole), Dominique Henry (paysagiste doctorant), Stéphane Duprat et Benjamin Chambellan (paysagistes collectif Alpage), Monique Toublanc (agriculture et paysage). Méthodologie d’enquête avec Monique Toublanc. Durée prévue à l’emploi du temps : 33h de cours, 24h de sortie et conduite/évaluation de projet, 12h de conférences Objectifs : Le désir politique de maîtriser le paysage n’est pas récent, ni propre à nos sociétés occidentales : c’est la marque du pouvoir, qui fait que se crée, ou du moins s’affirme, un territoire. Pourtant ces dernières décennies, les évolutions spontanées, peu maîtrisées, du paysage ont atteint une ampleur inégalée, bouleversant les représentations de la campagne comme de la ville (intensification ou déprise agricole, développement des réseaux, étalement urbain ou rurbanisation). Aussi les Etats, notamment européens, se sont dotés de réglementations et ont encouragé des politiques cherchant une préservation ou une amélioration des paysages. Ce sont des politiques spécifiquement dédiées aux paysages (politiques du paysage, de la protection des sites naturels à la prise en compte des aspirations des populations et des paysages ordinaires). Mais ce sont aussi des politiques sectorielles puissantes, aux effets paysagers indirects mais pouvant être très forts (aménagement du territoire, politique agricole, politique environnementale). Ce module, partant d’une présentation de ces politiques, insiste sur les évolutions méthodologiques nécessaires face à ces nouveaux enjeux pour les paysagistes (connaître et intégrer les représentations des habitants), et est articulé constamment avec la présentation et l’analyse de démarches de projet de paysage, à différentes échelles. Les cours sont ainsi donnés pour moitié par une géographe, pour moitié par un paysagiste. Attendus pédagogiques :

- Acquisition d’une culture générale commune sur l’émergence du concept de paysage dans les politiques publiques et l’aménagement du territoire en France. Aperçu à l’échelle européenne et dans une approche comparatiste des politiques de « planification paysagère » (France, Belgique wallonne, Espagne-Valence, Suisse, Italie).

- Acquisition d’une démarche de projet de paysage articulée aux politiques en place, et dans le cadre de la Convention européenne du paysage (prise en compte de l’aspiration des populations en matière de cadre de vie), à travers des exemples d’échelle et de niveau opérationnel différents, d’explorations méthodologiques (enquêtes sur les perceptions paysagères), et d’un travail de terrain.

Organisation : Sur dix journées d’encadrement : - Introduction "Démarche du projet de paysage" et introduction aux « politiques publiques et paysage » (6h) - Visite de terrain, ou voyage (une à deux journées) - Journée d’étude et de débat "Paysage et participation" (mutualisé 3ème année DPLG) : Stéphane Duprat, Benjamin Chambellan (paysagistes, Alpage), R. Bercovitz, Antoine Luginbühl (paysagistes, association Passeurs), Alexis Pernet (paysagiste docteur en géographie)

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- Suivi du travail d’enquête et de projet sur le site d’évaluation (une journée), rendu final (une journée) - Cours : * Les politiques du paysage en France : historique et actualité, de la protection à la gestion et la médiation (3h)

* La démarche du projet à l'échelle départementale : atlas de paysage, schémas départementaux (3h)

* Paysage et représentations (3h) * Paysage et problèmes sectoriels : l'agriculture (MAE), l'eau (rivières) (3h) * Politiques paysagères en Europe (3h) * Méthodologie de l’enquête semi-directive auprès des habitants et analyse de contenu des

discours (une à deux journées) * La démarche du projet de paysage à l'échelle d'un site (3h) * Synthèse théorique de la démarche de projet de paysage (3h) Evaluation : - Dossier écrit et présentation orale, à l’échelle d’une commune ou d’un site, d’un diagnostic des enjeux paysagers, des politiques en place, et d’orientations pour le projet. Le sujet devra être traité à partir d’un terrain pris dans l’espace périurbain, notamment à la frange bâti/agricole problématique ; il sera proposé ou choisi par les étudiants en fonction d’une actualité locale importante (possibilité de choisir des terrains visités pour d’autres modules), en accord avec l’équipe enseignante. Bibliographie : AMBROISE R., Agriculteurs et paysages : dix exemples de projets de paysage en agriculture, Educagri, 2000. BERLAN-DARQUE M., LUGINBÜHL Y. (dir.), Paysages : de la connaissance à l’action, Quae, 2007. BERQUE, A., Les Raisons du paysage, Hazan, 1995. BONIN S., BENAGES M., 2012 (soumis). « Qualifier les paysages périurbains par les pratiques de proximité : exemple dans deux quartiers de Plaisir ». Vertigo. TOUBLANC M., BONIN S., 2012 (soumis). « Les trames vertes dans le projet urbain : une alliance à trouver entre paysagisme et écologie », Développement durable et Territoires. BONIN S., 2007. « Fleuves en ville : enjeux écologiques et projets urbains », dans F. Pousin, Janniere H. (dir.), Paysages urbains, revue STRATES, éd. CNRS, p. 185-197 (en ligne sur revues.org). BONIN S., 2004. « Au-delà de la représentation, le paysage », dans revue STRATES (11), éd. CNRS, (http://strates.revues.org/390) DONADIEU P., Les paysagistes, Actes Sud/ENSP, 2009. FOLLEA B., GAUTHIER C., Guide des plans de paysage, des chartes et des contrats, MATE, Paris, 2001, 129 p. FOLLEA B., « Paysage et maîtrise de l’étalement urbain : l’exemple de l’agglomération Bordelaise et de son SCOT », La ville étalée en perspectives, Champ social Editions, 2003, 293 p. JEAN Y., VANIER M. (dir.), La France. Aménager les territoires. Armand Colin, 2ème édition, 2009. LUGINBÜHL Y., « Paysage modèle et modèles de paysages », dans L’Environnement, question sociale, Editions Odile Jacob, 2001, p. 49-56. MAGNAGHI A., The Urban Village: A Charter for Democracy And local self-Sustainable Development, Zed Books Ltd., 2005. Paysage au pluriel, Maison des sciences de l’homme, 1995. PUECH D., HONEGGER A-R. (dir.), L’évaluation du paysage une utopie nécessaire ? PULM, 2004.

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Module 4Module 4 : Écoethnologie et projets de paysage: Écoethnologie et projets de paysage

Nombre d'ECTS : 3 Responsable : P. Frileux Durée prévue à l’emploi du temps : 30 heures Mutualisation avec le Muséum national d’histoire naturelle

Objectifs du module Acquérir les principaux concepts scientifiques de l’écologie du paysage, de l'écologie de la restauration et de l'ethnoécologie.

Attendus pédagogiques du module : Maîtrise des concepts d’écologie, d'écologie du paysage et d'ethnoécologie qui permettent d'analyser les paysages (processus naturels et acteurs locaux) et d'agir dessus.

Organisation du module : séminaire à Paris, Muséum national d’histoire naturelle et une journée de préparation en amont pour fournir des clefs de lecture en écologie pour suivre ce séminaire (Pauline Frileux, Audrey Marco)

Mode d'évaluation prévue des étudiants : sujet de réflexion écrit à partir du séminaire

Bibliographie a) Ecologie , écologie du paysage et ethnobiologie BARRAU J., 1975. "Ecologie", in Cresswell R., Balfet H., Barrau J., Bromberger C., Eléments d'ethnologie. 2e vol., Paris : A. Colin : 7-43. BAUDRY J. & JOUIN A. (coord.), 2003. De la haie aux bocages. Organisation, dynamique et gestion, Paris : INRA, 435 p. BOURNERIAS M., ARNAL G., BOCK C., 2001. Guide des groupements végétaux de la région parisienne : bassin parisien, nord de la France, Paris : Belin, 639 p. BUREL F. & BAUDRY J., 1999. Ecologie du paysage : concepts, méthodes et applications, Paris : Tec et Doc, 359 p. DECAMPS H. & O., 2004. Au printemps des paysages, Paris : Buchet-Chastel, 232 p. DROUIN J.-M., 1993 (1re éd. : Paris, Desclée de Brouwer 1991). L'écologie et son histoire. Réinventer la nature, Paris : Flammarion, 213 p. LIZET B., WOLF A-E, CELECIA J. (coord.), 1999. Sauvages dans la ville. De l'inventaire naturaliste à l'écologie urbaine. Hommage à Paul Jovet (1896-1991), Paris : Publications scientifiques du Muséum, 607 p. RAMEAU J.-C et al., 1989. Flore forestière française. Guide écologique illustré. Tome 1 : plaines et collines, Paris : Institut pour le développement forestier, 1785 p.

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b) Paysages ruraux BRAUDEL F. (dir.), 1985 (1re éd. 1977). La Méditerranée, l'espace et l'histoire, Paris : Flammarion, 223 p. CORVOL A., ARNOULD P., HOTYAT M. (éd.), 1997. La forêt : perceptions et représentations, Paris : l'Harmattan, 401 p. DION R., 1991 (1re éd. 1981, d'après thèse de 1934). Essai sur la formation du paysage rural français, Paris : Flammarion, 173 p. DUBY G. & WALLON A. (éd.), 1975-1977 (impr. 1992). Histoire de la France rurale, Paris : Seuil, 4 vol. RACKHAM O., 2003. The illustrated history of the countryside, London : Weidenfield & Nicolson, 256 p. ROUPNEL G., 1989 (1re éd. 1932). Histoire de la campagne française, Paris : Plon, 394 p. c) Jardin renaissant/jardin classique CONAN M., 1997. Dictionnaire historique de l'art des jardins, Paris : Hazan, 255 p. DEZALLIER D'ARGENVILLE A.-J., 2003 (1re éd. 1747). La théorie et la pratique du jardinage où l'on traite à fond des beaux jardins appelés communément les jardins de plaisance et de propreté, Arles/Versailles : Actes Sud, 662 p. SERRES O. (de), 2001 (1re éd. 1600). Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs : dans lequel est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique, Arles : Actes Sud, 1545 p. RACINE M. (dir.), 2001. Créateurs de jardins et de paysages en France de la Renaissance au XXIe siècle. Tomes I et II, Arles/Versailles : Actes

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Module 5 Module 5 :: Agriculture urbaine et projet de territoire

Nombre d'ECTS : 5 Responsable : R. Vidal Durée prévue à l’emploi du temps : 33 h Mutualisé avec ENSA de Versailles (Luc Vilan) Objectifs : Ce module analyse les démarches d’aménagement et de gestion des espaces agricoles dans les régions urbaines et étudie notamment la construction des projets agriurbains de territoire. Les étudiants sont initiés aux méthodes permettant de réaliser un diagnostic de territoire et de comprendre le rôle qu’y joue l’agriculture dans la perspective, notamment, d’un renouvellement de ses relations avec le monde urbain. Les méthodologies de recherche permettant de répondre aux questions posées par le développement de ces pratiques, et d’expliciter le rôle de médiateur que peut être appelé à jouer le paysagiste, sont approfondies. L’enseignement est en partie mutualisé avec l’atelier « Projet d’urbanisme en territoire périurbain » de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles (Luc Vilan). La participation d’enseignants issus de diverses disciplines (paysage, agronomie, sciences de l’environnement, architecture, urbanisme et géographie) permet de croiser les différents points de vues portés sur le même type de territoire et de construire la multi-disciplinarité d’une thématique naissante : l’agriurbanisme. Attendus pédagogiques : Maîtrise des concepts et méthodes d’analyse des relations entre les projets d’urbanisme et les systèmes de production, spatiaux, économique et sociaux, de l’agriculture. Organisation du module (cours et sorties de terrains) 1 - Histoire de l'agriculture et de ses relations à l'environnement 2 - Du recul à la forclusion (l'agriculture dans l'histoire du paysage) 3 - Etalement urbain, histoire d’un phénomène récent 4 - Les franges urbaines aujourd'hui 5 - Agriculture et environnement 6 - Démarche agri-urbaine à Marne-la-Vallée, Antoine Brès (urbaniste) 7 - Agriculture et ville, André Fleury (agronome) 8 - L’Agriculture périurbaine à la croisée des attentes sociales, professionnelles et politiques, Xavier Guiomar (géographe) 9 - Agriculture et urbanisation touristique sur le littoral sahélien 10 - Agriculture urbaine dans le Grand Tunis, Saloua Toumi (doctorante en paysage) Visite de terrain et rencontre avec des agriculteurs (A. Fleury, R. Vidal, et L. Vilan)

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Evaluation : - Un texte de 4 pages portant sur la prise en compte de l'agriculture dans les projets d'urbanisme périurbains et sur la prise en compte de la proximité urbaine dans les stratégies des agriculteurs. Bibliographie AUBRY C., CHIFFOLEAU Y., 2010 : « Le développement des circuits courts et l’agriculture périurbaine: histoire, évolution en cours et questions actuelles ». Revue Innovation agronomique. CERTU / Terres en Villes, 2009 : Prendre en compte l'agriculture et ses espaces dans les SCoT DONADIEU P. - 1998. Campagnes urbaines. Arles Actes Sud/ENSP. DONADIEU P., FLEURY A., 2003. « La construction contemporaine de la ville-campagne ». Revue de géographie alpine n°91, 4, pp. 19-28. FLEURY A., DONADIEU P. - 2004 : « L’invention de l’agriculture urbaine", Revue de l’agence d’urbanisme de Grenoble, 4, 10-13. GUIOMAR X. (dir.), 2010 : Terres consommées ou terres de liens ? Le cas de l’Ile-de-France. Numéros 205-206 de la revue Pour. Paris, GREP. IAU-IDF / DRIAAF, 2009 : Réaliser une analyse fonctionnelle des espaces ouverts. Toumi S. et Vidal R. : «Proximité entre ville et agriculture au Nord et au Sud de la Méditerranée, approche comparée entre Paris et Tunis». Revue électronique Projets de paysage. VIDAL R., 2009 : « L’agriurbanisme : une nouvelle approche professionnelle pour reconstruire les relations entre la ville et l’agriculture ». Revue Innovation agronomique. VIDAL R. et FLEURY A., 2009 : « La place de l'agriculture dans la métropole verte. Nostalgies, utopies et réalités dans l'aménagement des territoires aux franges urbaines ». Revue Projets de Paysage. VIDAL R. et FLEURY A., 2010 : L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ? Revue La Vie des Idées. Autres références (et articles téléchargeables) sur agriurbanisme.fr

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Module n ° 6Module n ° 6 : Démarches patrimoniales du diagnostic de paysage et des : Démarches patrimoniales du diagnostic de paysage et des chartes paysagèreschartes paysagères

Nbre ECTS : 5,5 ECTS Responsable : Didier Bouillon Durée prévue à l’emploi du temps : 66 h (dont 8 jours de stage collectif en Normandie) Pas de mutualisation Objectifs et présentation : 1 - Le cours Tant les usagers que les prescripteurs s’entendent pour reconnaître la nécessité de conserver les traces significatives de notre passé, mais à condition de ne pas freiner pour autant la « nécessaire évolution » qu’impliquent le développement économique et les changements de modes de vie : le patrimoine, d’accord, mais il n’est pas question de « vivre dans un musée » ou « dans une réserve d’Indiens ». Paradoxe qui amène la création de nouveaux paysages « historiques » qui se révèlent trop souvent de simples mises en scène caricaturales de ce qu’ils furent vraiment. Faut-il conserver les paysages traditionnels comme témoignage des activités passées ou comme élément de décor ? Quelles sont les adaptations que l’on peut accepter sans en changer la signification ? Peut-on faire de nouveaux projets, innovants, en s’appuyant sur le patrimoine ? L’ensemble de cette problématique sera discuté au regard des deux postulats qui semblent aujourd’hui faire consensus : le maintien de la diversité paysagère et le renforcement des spécificités locales. Nous proposerons de distinguer d’une part le paysage comme patrimoine en lui-même : il dispose alors de spécialistes, de politiques, d’outils juridiques ou contractuels de conservation ou mise en valeur, de labels… D’autre part, certains éléments constitutifs du paysage – même lorsque ce dernier n’est pas reconnu comme appartenant à la première catégorie – peuvent présenter un intérêt patrimonial qu’il convient de faire coexister sur le même lieu avec des éléments d’une autre nature et destinés à d’autres fonctions. Le module s’attachera donc dans un premier temps à discuter le concept de patrimoine : historique de la notion, différentes acceptions du terme, notion de patrimonialisation. Il envisagera également les différents types de patrimoines, et se demandera quelle place le paysage peut occuper dans ce classement. Mais l’enseignement se veut essentiellement pratique : dans un deuxième temps, nous présenterons les différentes manières d’intervenir sur le patrimoine paysager, les politiques et partis pris déjà élaborés, les manières de le communiquer, les outils réglementaires et contractuels, avec une insistance particulière sur leurs conditions et modes d’élaboration. Enfin, nous nous interrogerons sur la place que les politiques du patrimoine et du paysage peuvent prendre dans le cadre des développements local, global et durable. Titre de chaque cours et conférences, et enseignant correspondant : 1 – Notion de patrimoine ; historique, notion de patrimonialisation. D. Bouillon, durée 3 heures. 2 – Communiquer le patrimoine : notions de scénographie. D. Bouillon, durée 3 heures. 3 – Comment intervenir sur le patrimoine : les concepts. D. Bouillon, durée 3 heures. 4 – Comment intervenir sur le patrimoine : quelques exemples. D. Bouillon, durée 3 heures. 5 – Patrimoine et identité, patrimoine et développement. D. Bouillon, durée 3 heures.

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Evaluation : Exercice de scénographie d’un élément du patrimoine paysager. 2 – Stage de terrain La notion de diagnostic offre à l’analyse et à la description paysagère une dimension supplémentaire : il s’agit, dans un temps généralement limité, d’identifier les éléments ou signes qui permettront de porter un jugement sur l’état actuel du paysage, d’en expliquer les causes, d’en prévoir les évolutions possibles et le cas échéant de suggérer quelques remèdes. Au-delà de la simple connaissance, le diagnostic vise avant tout l’action sur le paysage : les informations collectées doivent donc être choisies en fonction de leur pertinence par rapport à cet objectif. Cet atelier visera surtout à présenter en situation réelle les outils et techniques de terrain : outils de diagnostic, mais aussi d’analyse, de négociation, de restitution... Les étudiants élaboreront quelques propositions qui seront validées sur place lors d’un rendu par les habitants et élus invités. Dans le cadre de cet exercice, le diagnostic et les propositions porteront principalement sur deux enjeux précis : le maintien de la diversité naturelle et culturelle, et la mise en valeur de l’identité locale. Déroulement : Le stage se tiendra dans une petite commune rurale menacée de périurbanisation, Les outils d’analyse et de documentation sont supposés connus : une présentation des données disponibles sera effectuée en début de stage. Les éléments de méthode et d’enquête de terrain seront présentés par les encadrants, sous forme d’interventions préparatoires au terrain ou de travaux dirigés. Évaluation : - rendu sur place auprès de la population et des élus ; - rédaction d’un cahier de terrain Bibliographie : BACHOU L, JACOB P., TOULIER B. - 2002. Patrimoine culturel bâti et paysager, Delmas CHOAY F. - 1992, L’allégorie du patrimoine, Seuil. GORGEU Y. et JENKINS C. (édit.) - 1995. La charte de paysage : outil d’aménagement de l’espace intercommunal. La Documentation française, 188 p. JEUDY H.J.P. - 2002. La mémoire, l’histoire, l’oubli. Sens-Tonka. GREFFE X. - 2003. La valorisation économique du patrimoine. Paris, La Documentation française, Questions de culture. LIZET B., DE RAVIGNAN F. - 1987. Comprendre un paysage, guide de recherches, Paris, INRA, 152 p. MOHEN J.P. - 1999. Les sciences du patrimoine, identifier, conserver, restaurer, Paris, Odile Jacob

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Module 7Module 7 : : Méthodologie du projet de mémoire

Nombre d'ECTS : 2,5 Responsables : Tous les enseignants de la commission pédagogique Durée prévue à l’emploi du temps : 27 h Objectifs du module : Dans ce module sera abordé l’apprentissage des démarches propres à l’élaboration d’un projet de recherche producteur de connaissances nouvelles et d’un mémoire. Ces démarches seront expliquées par chaque responsable de modules dans sa discipline. Sur des cas concrets, leurs projets de mémoire par exemple, les étudiants mobiliseront les concepts et les méthodes (notamment en sciences sociales et humaines) enseignées dans les modules pour concevoir et rédiger un projet détaillé de recherche relevant de l’analyse des pratiques de projet de paysage au sens large de cette expression : « mode ordinaire de production intentionnelle de l’espace des individus et des sociétés (fondé ou non sur des documents dessinés pouvant faire autorité) » (Donadieu, 2007)

Attendus pédagogiques du module : Savoir construire, argumenter et rédiger un projet de recherche

Organisation du module : Trois journées collectives de mise au point et d’explication des

attendus, autour des sujets proposés par les élèves, ainsi que des cours méthodologiques complémentaires (début, milieu et fin de premier semestre). Des rendez-vous individuels. Une présentation finale du projet de mémoire sous forme d’un montage Powerpoint et d’un texte de 2 à 4 pages en présence des responsables de modules.

Nombre de vacataires et d'heures demandées à la vacation : 0

Nombre d'heures de travail personnel non encadré hors emploi du temps, prévues

pour la réalisation des travaux des élèves : 40 h

Mode d'évaluation prévue des étudiants : Présentation d’un projet sous forme écrite et orale de montage PPT

Bibliographie : à préciser dans chaque module

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Module 8Module 8 : : Séminaires mutualisées et un séminaire organisé par les étudiants

Nombre d'ECTS : 2 Responsable : S. Bonin Durée prévue à l’emploi du temps : 36h (6 journées de colloques) Les conférences du module sont organisées selon un ensemble de journées de formation commune à quatre cursus : à l’ENSP (TDPP, et DPLG 3 et 4) et à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles (master Jardins historiques, patrimoine et paysage). Elles permettent :

- un choix de thèmes spécialisés - une ouverture sur des domaines non abordés ou approfondis - l’organisation d’un parcours personnalisé.

Attendus pédagogiques du module : l’organisation collective du séminaire de un ou deux jours

Organisation du module : 6 journées de conférences, en général mutualisées avec d’autres formations

- Titre de chaque cours et conférences, enseignant responsable

Liste 2011-12 - Journées doctorales inter-écoles du paysage (LAREP, F. Pousin) - Journée Le Paysage à travers les disciplines (ENSAV : G. Fahrat, Master 2 JHPP ; ENSP :

S. Bonin) - Journée Patrimoine en paradoxe : domaines critiques (ENSAV, G. Fahrat, Master 2 JHPP) - Journée Paysage et participation : quels nouveaux outils ? (DPLG 3 ; M. Toublanc) - Journée Paysagistes en terres agricoles (DPLG 3 ; M. Toublanc)

Mutualisation prévue : DPLG 3, DPLG 4, JHPP, Paris 1

Nombre de vacataires et d'heures demandées à la vacation : 20-25 h

Nombre d'heures de travail personnel non encadré hors emploi du temps prévues pour la réalisation des travaux des élèves : 20 h

Mode d'évaluation prévue des étudiants : Compte-rendu de colloque

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Module 9Module 9 : M: Mémoire de recherche

Semestre 2 Nombre d’ECTS : 25

Le mémoire de recherche est placé sous la responsabilité d’un enseignant-chercheur de l’équipe pédagogique. Il se déroule principalement au second semestre avec une remise des documents et une soutenance orale en juin ou en septembre. Il est compatible avec un stage dans une organisation publique ou privée, selon l’avis de la commission pédagogique réunie à la fin du premier semestre. Les stages en laboratoire de recherche sont encouragés. Le document sera remis en deux exemplaires imprimés et une version numérique, deux semaines avant la date de soutenance, qui dépendra de la validation du directeur de mémoire. Un troisième exemplaire imprimé, ainsi qu’une version numérique finale, intégrant les éventuelles corrections demandées suite à la soutenance, seront déposés à la documentation de l’école, sous couvert d’accord du jury de soutenance. Le mémoire pourra prendre une orientation professionnelle à condition d’être co-encadré explicitement par un paysagiste et un enseignant du master.