Notre ami Raymond vous propose quelques vues de modèles réalisés en Meccano, ce jeu tombé un peu en désuétude, mais resté sa passion.

Voici la reproduction d’une grue qui servait au début du siècle dernier à poser des blocs de béton de plus de 50 tonnes, pour bâtir des jetées ou des ports artificiels. Ces énormes engins ont fonctionné jusqu’au milieu du 20e siècle un peu partout. Ce modèle a été construit sur plans fournis par Meccano (très long et difficile à réaliser néanmoins). En dehors des fantastiques réalisations que l’on pouvait admirer dans des vitrines spécialisées chaque fin d’année jusque dans les années 60 (par exemple anciens Magasins Modernes à Dijon), cette grue était le plus gros modèle réalisable sur plans. Ce mo-dèle Meccano pèse 27 kg, mesure 1,50m dans sa plus grande longueur et 0.90m en hauteur. Un seul moteur fait fonctionner la rotation de la plateforme, l’avancement du chariot, la montée-descente du palan de levage. Deux autres moteurs permettent la translation de l’ensemble sur ses rails. Le tout fonctionne bien entendu à l’identique. Les échelles et rampes d’accès donnent une idée des dimen-sions du modèle réel.

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Ci-dessus, vue du mécanisme principal qui est caché sous le toit jaune en arc de cercle visible dans la photo vue générale. Le moteur est au-dessus de la photo, en bleu.Ce mécanisme, véritable boîte de vitesses, sert à la rotation de la plateforme, des déplacements du trolley et des mouvements du palan de levage. Les 2 rouleaux de bois blanc visibles en bas de la pho-to servent à l’enroulement des différents cables. On aperçoit dans la 1ère moitié haute de la photo 3 petits leviers dressés. Il servent à à la sélection des manœuvres à opérer.

Ci-dessous sont visibles les 2 moteurs (jaunes, en haut à gauche) animant les déplacements de l’en-semble sur les rails. On aperçoit également une partie du mécanisme de roulement.

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Ci-dessus, vue plus précise des échelles-rampes-rambardes d’accès en partie droite de la photo. A gauche, vue plus rapprochée du mécanisme de rotation du bloc à transporter (masse blanche) Ce mé-canisme se trouve en dessous des 2 « demi-lunes jaunes ». Manœuvrée par 2 hommes, cette méca-nique autorisait, par rotations partielles successives, le placement du bloc dans le logement prévu, sans vriller les 8 brins du palan.

Ci-dessous, vue plus rapprochée du mécanisme de translation de l’ensemble. Les connaisseurs en mécanique reconnaîtront des éléments familiers.

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GRUE DE CHANTIER

Ci-dessus, vue d’une autre réalisation personnelle uniquement à partir de photos. Le tout fonctionne exactement à l’identique du modèle réel photographié.

Ici, comme pour le modèle précédent, l’accès théorique se faisait par les échelles intérieures que l’on peut deviner (quoique bien réelles) dans la colonne de l’engin. Démarrage de celles-ci au pied de la grue. Tout comme dans la réalité.

La règle aluminium est là pour renseigner sur les dimensions de ce modèle.

La flèche mesurait également presque 2 mètres, difficiles à estimer ici, en raison de la perspective.

Comme le modèle précédent, cette grue a depuis été démontée, pour des questions de place (encom-brement) et gestion du stock des pièces nécessaires.

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Pour la petite histoire, vue du « chantier » de construction de cette grue de chantier en photo ci-des-sus. Il est vrai qu’il y a un peu de « fouillis ». Mais il faut bien avoir tous les éléments nécessaires sous la main…le mécanisme de tourelle visible n’est pas dans sa forme définitive, il y a eu plusieurs essais…

Même fouillis sous un autre angle. Anecdote : la ficelle blanche nouée visible en bas à gauche, a ser-vi pour suspendre la flèche en son milieu pour trouver son équilibre. Ce qui a nécessité de lester. Ce lest a ensuite été dissimulé dans le coffre en plaques jaunes en bas à gauche.

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PELLETEUSE - Modèle personnel, réalisé sans plan, à partir d’une seule photo.

Engins courants dans le génie civil, les travaux publics.

Modèle très long à élaborer, par absence totale d’indications sur les mécanismes intérieurs. Il a fallu inventer ou réinventer les différents systèmes et les adapter aux pièces et techniques du Meccano. Travail passionnant s’il en est. Ce modèle pèse 21 kg, 8 moteurs électriques l’animent, dont 4 couplés 2 par 2 pour plus de force, notamment pour soulever le bras principal, ses annexes et faire mouvoir l’ensemble sur ses chenilles.La pile AA au premier plan donne quelques indications sur la taille de ce modèle.

En dépit du « handicap de départ » (pas de plan), cette pelleteuse fonctionne à merveille et de façon très spectaculaire. Une vidéo est en cours d’élaboration pour satisfaire les plus curieux d’entre vous !

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Ci-contre, vue détaillée de la benne et son mécanisme.

Le repère rouge sert à limiter la course du « vérin » visible partielle-ment (fraction de tube peint en jaune, à l’origine tube cuivre plomberie, comme les autres vérins du modèle)

Ici, la benne est presque ouverte à fond, comme l’indique le repère. Lorsqu’elle est fermée - ou repliée - elle est capable de contenir un char-gement (des haricots, petits pois…) Un 2ème repère rouge est alors visible, parce que la tige du vérin s’est allon-gée de plusieurs centimètres, re-poussant ainsi le godet en position « fermée ». Cela par l’action du mo-teur jaune décrit dans DETAILS DU MECANISME DE VERIN qui vient ensuite.

Ci-dessous, DETAILS DU MECANISME DE VERIN de l’un des bras. On voit le moteur jaune encagé, la tige filetée motrice au dessus de ce moteur (sans tourner, elle fait avancer ou reculer la tige soli-daire du vérin, simulant ainsi le système hydraulique des machines réelles, impossible à reproduire ici). On aperçoit le tube cuivre non encore peint en jaune, qui sera le vérin plus tard. Ce mécanisme est invisible modèle achevé.

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Ci-dessus, détails des vérins principaux. Ils sont très robustes, pour soulever les bras et la benne, notamment lorsqu’ils sont dépliés. Ici en revanche, à l’inverse du vérin décrit plus avant, les tiges file-tées tournent dans un écrou prisonnier invisible, maintenu à la base du vérin. De ce fait, ce vérin s’al-longe ou raccourcit à la demande, à l’aide de 2 moteurs reliés aux engrenages visibles.

Ci-dessus, le système de roulement à billes sur lequel repose la plateforme. De chaque côté, l’en-semble des galets sur lesquels coulissent les chenilles, permettant ainsi leur translation.

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Ci-dessus vue « éclatée » du mécanisme d’entrainement des chenilles. Les grosses roues dentées noires visibles dans la partie supérieure de la photo entraînent les chenilles.

Ci-dessous vue du « pupitre » de commande. 5 systèmes d’inverseurs permettent l’animation de l’en-semble en jouant sur plusieurs touches à la fois. Le résultat est alors très spectaculaire. Les 10 fils nécessaires sont connectés derrière ce bloc.

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D’autres photos existent, avec davantage de détails. S’il y a des amateurs pour des explications supplémentaires, notre ami Raymond se fera un plaisir de leur donner d’autres renseignements

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