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mag JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE DOUARNENEZ JANVIER FÉVRIER MARS 2016 MEILLEURS VœUX 2016 ZOOM L’économie locale cultive une tradition exportatrice ACTUALITÉS Le PLU entre en concertation

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magJournal d’information de la Ville de douarnenez

Janvier

février

mars

2016

meilleurs vœux

2016

ZoomL’économie locale cultive une tradition exportatrice

ActuAlitésLe PLU entre en concertation

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ote

s C.C.A.S (Centre CommunAld’ACtion SoCiAle)8 rue ernest-Renantél. : 02 98 74 46 [email protected] : 8h30-12h / 13h30-17h30

douArnenez proximitéMaison charles tillon18 rue Anatole Francetél. : 02 98 74 46 83douarnenez.proximite@ mairie-douarnenez.frHorAireSlundi-vendredi : 8h30-12h30 (sur rdv l’après-midi)

Centre deS ArtS André mAlrAux88 rue louis-Pasteurtél. : 02 98 92 92 32 [email protected], rubrique cultureHorAireSlundi - mardi - jeudi - vendredi : 14h à 18h30mercredi : 9h à 12h et 13h30 à 19h

médiAtHèque GeorGeS perroSPlace de l'enfertél. : 02 98 11 16 10mediatheque@mairie-douarnenez.frwww.mediatheque-douarnenez.frHorAireSmardi - jeudi - vendredi : 15h à 18h30mercredi : 10h30 à 12h30et 13h30 à 18h30samedi : 10h30 à 18h

port-muSéePlace de l’enfertél : 02 98 92 65 [email protected] www.port-musee.orgHorAireSFévrier-mars - Musée à quai seul : 10 h-12 h 30 / 14 h-18 h - Fermé le lundi sauf vacances scolairesFermeture au public durant le mois de janvier.

Centre nAutiqueRue du Biroutél. : 02 98 74 13 79 centre.nautique.municipal@ mairie-douarnenez.frwww.centre-nautique-douarnenez.frHorAireSDu lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30

port de plAiSAnCeQuai de l'Yser tél. : 02 98 74 02 56 port.de.plaisance@ mairie-douarnenez.frwww.mairie-douarnenez.fr, rubrique nautismeHorAireS

Hors saison : de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 du lundi au vendredi et de 9 h à 12 h le samedi.

piSCine6 allée de la sainte-croixtél. : 02 98 92 23 24 sports.nautisme@ mairie-douarnenez.frouverture Au publiC

période scolaire :lundi, mardi, jeudi : 18 h à 20 h jeudi : 12h15-13h30 vendredi : 18h30 - 21h30 samedi : 15 h à 18 h dimanche : 9 h 30 à 12 h vacances scolaires :du lundi au vendredi : 10 h à 12 h et de 15 h à 20 hsamedi : 15 h à 18 hdimanche : 9 h 30 à 12 h

point informAtion JeuneSSe (piJ)Maison charles tillontél. : 02 98 92 47 [email protected] : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30mardi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30mercredi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30jeudi : matin : accueil sur rdvvendredi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30

CAbinet du SénAteur-mAiretél. : 02 98 74 46 04

SeCrétAriAt deS éluS et de lA direCtion GénérAletél. : 02 98 74 46 06

permAnenCeS deS éluS de quArtierSà tréboul, Pouldavid et Ploaré, retrouvez les permanences de votre élu de quartier sur notre site www.mairie-douarnenez.fr, rubrique « mairie »/ « les élus »à noter : vous pouvez également retrouver l’annonce de ces permanences dans le télégramme et ouest France.

contacts mairie

douArnenez CommunAuté75 rue Ar Veret tél. : 02 98 74 48 50www.douarnenez-communaute.fr

Centre deS finAnCeSpubliqueS de douArnenez1 rue du 19 mars 1962 tél. : 02 98 74 48 00

CAiSSe primAired'ASSurAnCe mAlAdietél. : 3646

CAiSSe d'AlloCAtionSfAmiliAleSAntenne Douarnenez27 rue Maréchal leclerctél. : 08 10 25 29 30

Centre dépArtementAld'ACtion SoCiAle de douArnenez27 rue du Maréchal leclerctél. : 02 98 92 01 93

miSSion loCAle de douArnenezMaison charles tillon, 18 rue Anatole Francetél. : 02 98 92 28 27

offiCe Hlm douArnenezHAbitAt38 rue Maréchal leclerc tél. : 02 98 92 45 01

pôle emploi/ASSediC23 rue de l’Aubépine tél. employeur : 3995tél. Demandeur d’emploi : 3949

tudbuS -réseau de transporturbain de douarneneztél. : 02 98 92 05 42

plAnninG fAmiliAlcentre GradlonImpasse Jean-Quéré (Pouldavid)tél. : 07 82 08 75 08permanence : lundi 17h30 - 19h

numéros utiLes

rencontreZ Vos éLus

Centre hospitalier de douarnenez tél. : 02 98 75 10 10Service médical (en l’absence du médecin traitant) tél. : 15police Secours tél. : 17Centre anti-poisons rennes (Infos 24h / 24)tél. : 02 99 59 22 22pompiers tél. : 18 Accueil des sans-abris tél. : 115enfance en danger tél. : 119violences faites aux femmes tél. : 39 19 – appel anonyme et gratuitedf dépAnnAGeS tél. : 0 810 333 329Gdf dépAnnAGeS tél. : 02 98 64 98 98

numéros D’urGence

Jours De coLLecte Des DécHetsordures ménagèreslundi et Jeudi : tréboul et Douarnenez centreMardi et Vendredi : Pouldavid et Ploaré « est » et « ouest »

emballages à recyclerMardi : PouldavidMercredi : Ploaré « ouest » et Douarnenez centreJeudi : tréboulVendredi : Ploaré « est »

HôteL De ViLLe16 rue berthelot - tél. : 02 98 74 46 [email protected] www.mairie-douarnenez.frRetrouvez-nous également sur Facebook et PinterestHoraires : Lundi-vendredi : 8h30-12h / 13h30-17h30 - Samedi : 9h-12h

le dépliant des horaires de passage est disponible en téléchargement sur notre site www.mairie-douarnenez.fr, page d’accueil

Horaires De PassaGe îLe tristan

4 retour en imAGeS5 ACtuAlitéSUrbanisme. Jeunesse. education. skate-park de Ploaré. Vie associative. Accueil des gens du voyage. travaux.

10 zooml’économie locale cultive une tradition exportatrice

14 déCryptAGesapeurs-pompiers

15 déCryptAGela baisse des dotations de l’état

16 environnementles oiseaux de passage en baie de Douarnenez. Des chenilles par milliers.

17 nAutiSmecentre nautique municipal

18 Culturethéâtre. cinéma.

19 pAtrimoine« Marins à l’ancre »

20 du Côté deS ASSoSAbi 29

21 nouveAux CommerCeS22 de mon tempSnoëls d’autrefois

23 expreSSion

éDIto

directeur de la publication : Philippe Paul, sénateur-maire directrice déléguée : Marie-noëlle Plenier, Adjointe au maire, déléguée à la communication rédactrice en chef : Anouck Mikhailow rédaction : Anouck Mikhailow, Jean-Pierre Bénard, emmanuelle Dupuis,

nadine nouy ont également collaboré : le Parc naturel marin d’Iroise, l’équipe d’animation des Jardins du clos (eHPAD), les services municipaux Crédit photo : Ville de Douarnenez sauf mention contraire Couverture : Patrick Marziale Création maquette et mise en page : Acis&Galaté impression : Imprimerie du commerce sur papier pefc distribution : Actions services Douarnenez - tirage : 9 600 exemplaires - Dépôt légal : octobre 2015

mag

vouS ne reCevez pAS le dz mAG dAnS votre boîte Aux lettreS ?Nous vous invitons à le signaler directement à notre distributeur, Actions Services, en composant le 02 98 92 01 00. Le Dz Mag doit vous être distribué même si une mention « Stop Pub » est apposée sur votre boîte.

Chers Douarnenistes,

En cette période de vœux, permettez-moi de vous souhaiter et bonne et heureuse année nou-velle ainsi qu’une une excellente santé. Que 2016 soit pour vous et celles et ceux qui vous sont chers une année agréable et voie vos projets se réaliser.

L’année qui vient de s’achever a été marquée par des évènements terribles, d’une violence extrême. Les attentats du 6 janvier et du 13 novembre et leurs cohortes de drames humains résonneront à jamais dans nos esprits. Face à une telle barbarie, la meilleure réponse se trouve, à mon sens, dans ces valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité que porte notre République.

Essayons, chacun et chacune à notre place, de faire vivre au quotidien ces valeurs exigeantes, de faire vivre notre démocratie, dans le respect des uns et des autres, dans le respect des convictions et des opinions.

Douarnenez est souvent caractérisée par son tempérament frondeur. Oui, notre belle cité a du tempérament. Son histoire en atteste. Elle a aussi de la ressource, de l’énergie.

J’ai souhaité que ce numéro du Dz Mag mette en avant nos entreprises qui exportent. Vous pourrez le constater, malgré notre position géographique excen-trée, elles sont nombreuses. Par leur capacité à innover, par leur dynamisme, elles sont parvenues à faire reconnaître hors de nos frontières un savoir-faire « made in Douarnenez ». C’est pour nous une fierté !

En ces temps d’austérité forcée que l’Etat impose aux communes - une page de ce Dz Mag y est consacrée -, il nous faut renouveler nos pratiques. Il est impossible de continuer à se réfugier derrière les « Oui, mais c’était comme ça avant « ou les « Mais on a toujours fait comme ça «. Nous avons déjà commencé à y travailler, en particulier avec les associations. J’ai bien conscience que certaines mesures proposées, qu’elles soient budgétaires ou matérielles, peuvent être contraignantes. Mais c’est en partageant ainsi les efforts, en faisant preuve d’initiative, d’imagination, en faisant appel au bon sens que nous préserverons ce bien vivre ensemble, créateur de lien social et de solidarités, auquel nous sommes tous si attachés.

Philippe Paul Sénateur-maire de Douarnenez

Essayons de faire vivre

notre démocratie »

JAnVIeR FéVRIeR MARs 2016 dz mAG

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SoMMAire

la version de l’édito en breton est disponible sur le site :www.mairie-douarnenez.fr

DZ Mag janvier février mars 2016

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1La saison culturelle municipale nous a réservé un beau et grand moment musical avec la venue de l’Ensemble Mathéus le 16 décembre à la salle des fêtes. Le célèbre orchestre classique a mâtiné son répertoire de bossa nova, interprétée à merveille par la soliste Rani Boechat.

2Opération réussie pour la 3e édition du marché de Noël artisanal place de l’Enfer, que la Ville soutient. La grisaille n’a pas entaché la bonne humeur contagieuse du chanteur Ténor de Brest qui officiait dans le manège salé, au centre de la place. Tout autour, dans trois petites yourtes, les artisans locaux nous ont fait connaître leurs créations fait main, dont beaucoup se sont retrouvées au pied du sapin.

3A l’invitation des élus de la Ville, le service des Espaces verts au complet est venu en mairie fêter la troisième fleur décernée à Douarnenez le 6 novembre pour la qualité de son fleurissement et de son accueil.

4La fin d’année a également été tristement marquée par un recueillement solennel dans le hall de l’Hôtel de ville, à la suite des attentats du 13 novembre. Une poignante minute de silence a été observée dans toute la France et au-delà, à la mémoire des victimes.

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Urbanisme

Le PLU entre en concertation

Le règlement du futur Plan local d’urbanisme (PLU) fera l’objet d’une réunion publique le 21 janvier.

par rapport au précédent PADD**. Les réserves foncières mobilisées pour urbaniser la ville passent ainsi de 40 à 20 hectares. « Cette superfi-cie permettra l’aménagement urbain dans des proportions cohérentes et réalistes, tout en préservant des terres agri-coles en périphérie de la com-mune, comme les hauteurs des Roches blanches. »

Priorité au renouvellement urbain en centre-ville...

La tendance ne sera pas à l’étalement, mais bien à l’opti-misation des espaces urbains existants. Le centre-ville et les abords du port du Rosmeur sont vus comme des zones prioritaires de réhabilitation, où « la future réglementation du PLU se montre plus attrac-tive, en allégeant par exemple l’obligation de parking. »

Le site de l’ancien hôpi-tal, idéalement situé, offre un potentiel majeur. « La construction par Nexity de la nouvelle résidence pour per-sonnes âgées est à cet égard une bouffée d’oxygène. »

municipal, enrichis d’éléments chiffrés et réglementaires tels qu’ils sont prévus au prochain Plan local d’urbanisme. Michel Balannec, élu à l’urbanisme, en assure les commentaires.

Une extension raisonnée des surfaces d’aménagement du territoire

La municipalité vise un accroissement de population de 0,15 % par an pour un gain de 287 habitants à échéance de 10 ans. Ce qui implique la construction de 611 logements supplémentaires (sur la base de 1,8 personne ménage). Ce chiffre a été revu à la baisse

Document de réfé-rence en matière d’urbanisme, le PLU

repose sur un projet politique et un règlement juridique. Le projet politique des élus a d’ores et déjà été exposé dans le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) débattu en Conseil municipal le 3 décembre der-nier. Ce document exprime des intentions en matière d’habi-tat, de transports, d’environ-nement, de développement économique et de loisirs pour les dix prochaines années. Intentions qui sont traduites en règlement dans le Plan local d’urbanisme (PLU). C’est ce règlement que vous êtes invités à discuter en réu-nion publique, le jeudi 21 jan-vier, à 18h, à l’Auditorium. Par la suite, chacun pourra rencon-trer Michel Balannec, Adjoint à l’urbanisme, et Thierry Vincent, technicien en charge du dossier, lors de deux après-midi de concertation, lundi 25 et mardi 26 janvier, de 14h à 17h à l’Hôtel de ville*.

Voici quelques extraits du PADD approuvé par le Conseil

La vocation maritime de notre

territoire, principal facteur d’attractivité, constitue le fil conducteur de notre réflexion. » Michel Balannec

… et à la protection du patrimoine

Le patrimoine naturel et architectural de Douarnenez est remarquable, sa façade maritime une signature, et les élus entendent placer ces richesses au cœur des projets d’aménagement.

« Nous avons pour devoir de protéger, préserver, mettre en valeur les éléments bâtis remarquables de notre patri-moine maritime. Ils font notre histoire, notre authenticité, et jouent en faveur de l’attrac-tivité. Par exemple, l’ancien bâtiment des affaires mari-times, rue Henri-Barbusse, devra garder sa façade. »

Favoriser le commerceDans l’hypercentre, le PLU

préconise d’interdire le chan-gement de destination des commerces vers l’habitat.

Etendre les zones industrielles

Le PLU convertit des ter-rains auparavant agricoles en zones industrielles construc-tibles, permettant d’étendre en particulier celle de Lannugat. « Cette nouvelle urbanisation, dont le périmètre est compris entre 10 et 12 hectares, devra s’inscrire dans un projet qua-litatif. »

Le centre-ville et les abords du port du Rosmeur seront des zones prioritaires de revitalisation.

Réunion publique sur le règlement du Plan local d’urbanisme : jeudi 21 janvier, à 18h, à l’Auditorium

pratiqueConsultez le PADD et le règlement du PLU dans leur globalité sur le site internet de la Ville www.mairie-douarnenez.fr, rubrique « En 1 clic / téléchargement ».

* sur rdv au 02 98 74 46 54 ou [email protected]

** Un premier PADD a été voté en Conseil municipal le 24 février 2012. Il doit être renouvelé du fait de l’occur-rence de plusieurs lois, venues modifier le cadre réglementaire.

janvier février mars 2016 DZ Mag 5

ActuAlités

Jeunesse

Le PIJ a tout pigé

Situé à la Maison Charles-Tillon, la PIJ a vocation à accueil-

lir et informer les jeunes de 16 à 25 ans (ainsi que leurs parents) dans de multiples domaines : enseignement, orientation professionnelle, loisirs, mobi-lité internationale, logements, santé, etc. En 2016, grâce à un aménagement d’horaires, le PIJ sera également fortement pré-sent dans les collèges et lycées de la ville.

Un suivi personnaliséAuparavant, quelques inter-

ventions ponctuelles avaient déjà permis à Johanna Louis-Joseph, responsable du PIJ, de mesurer les bénéfices de cette offre de services dans les établissements scolaires. « Je suis présente aux côtés du Conseiller principal d’éduca-tion lors des entretiens d’orien-tation de terminale. Je reviens avec les bons outils et de la documentation ciblée la fois suivante. » Le PIJ propose un réel suivi, au cas par cas, bien utile à cette génération plutôt encline à se tourner vers le web. « Sans référent professionnel à leur côté, les jeunes peuvent rapidement se perdre dans la jungle d’informations dispo-nibles. » L’accompagnement du PIJ peut se poursuivre, à

Le Point Information Jeunesse change de fonctionnement pour être au plus près des jeunes. A compter de l’année 2016, la structure municipale se déplace dans les établissements scolaires en matinée.

respect d’autrui. « Je réponds à la demande des professeurs, qui pointent tel ou tel sujet de tension dans une classe. Les discussions sont souvent amor-cées par le biais de saynètes qui plongent les jeunes dans des situations concrètes. Il m’arrive d’activer le réseau Information Jeunesse, très riche en termes d’outils, de supports pédago-gique et de retours d’expé-rience. J’interviens également très souvent en binôme avec le responsable jeunesse de la MJC-centre social. »

NoUvEAUx hoRAIREs dU PIJlundi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30mardi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30mercredi : matin : accueil sur rdv / 13h30-17h30jeudi : matin : accueil sur rdvvendredi : matin : accueil sur rdv/ 13h30-17h30

PIJ - Maison Charles-Tillon - 18 rue Anatole France Tél : 02 98 92 47 00 - [email protected]

En bref

TUd’BUs doUBLe Une de ses LIgnesLa ligne 1 (ligne scolaire) de notre réseau de transport urbain enregistre réguliè-rement depuis la rentrée de septembre une forte affluence. Afin d’améliorer le confort des usagers, Tud’Bus a donc décidé de doubler la capacité de cette ligne, qui dessert le vieux Tréboul. Les circuits Bon Coin vers Office de tourisme de 7H20 et Office de tourisme vers Sables Blancs de 16H40 sont dorénavant effectués avec deux minibus, pour une capacité de plus de quarante places.

Plus d’informations sur : www.lecoeur.fr ; 02 98 92 05 42

déménAgemenTs en vUeEn raison de travaux au centre d’Estienne-d’Orves à compter du 13 janvier, le service Education déménage provisoirement au Centre de formation polyvalent (ex-Ecole de pêche), au 25 bou-levard du Général-de Gaulle. Le service Vie associative sera transféré quant à lui à l’Hôtel de ville.Les horaires d’ouverture et numéros de téléphone de ces deux services restent inchangés.

Voir www.mairie-douarnenez.fr, rubrique « Mairie/services municipaux »

Face à la baisse de fréquentation des structures

d’accueil et d’information, nous n’avons pas hésité à remettre en question l’organisation du PIJ, pour conforter sa vocation de service public et répondre plus efficacement au besoin d’information des jeunes, toujours présent. Les nouveaux horaires mis en place en 2016 donneront plus de souplesse au PIJ pour aller à la rencontre de son public. »domINIqUE TILLIER, Adjointe au maire déléguée à la jeunesse

la demande, par des ateliers CV, lettre de motivation ou simulation d’entretien de recrutement.

Une médiation socialeEgalement compétent à

intervenir sur les thématiques générationnelles, le PIJ anime en classe des discussions, où sont abordés des questionne-ments de toutes sortes, sans tabous ni jugements, dans le but d’aider à dépasser les conflits et les exclusions. Les réseaux sociaux sont une thé-matique récurrente : maîtrise des codes, mesure des risques de harcèlement ou d’addiction. Ainsi que les relations filles-gar-çons, où les échanges amènent à des prises de conscience et au

dominique Tillier, élue à la jeunesse - Johanna Louis-Joseph, responsable du PIJ, lors du forum des métiers et de l’orientation, au Lycée st Blaise le 8 janvier.

DZ Mag janvier février mars 20166

AcTUALITés RENdEz-voUsLe 5 mars ne ratez pas le Forum opportun’été, que le PIJ organise avec de nombreux partenaires. voir agenda.

Education

Les nouveaux horaires de la garderie scolaire

Ploaré

Le skate-park sur la sellette

en 2016, trois jours par semaine, la garderie est avancée d’une demi-heure pour démarrer dès 16h15, à la fin des classes.

depuis plusieurs mois, la ville déplore des incivilités répétées sur le skate-park de Ploaré. Une situation à laquelle elle fait face avec l’aide de la gendarmerie.

Le mois dernier, la Ville a décidé de porter plainte pour actes de vandalisme auprès de la gendarmerie, qui s’est engagée à passer plus régu-lièrement autour du skate-park. « Nous nous donnons quelques semaines, mais si les incivilités continuent, nous serons obligés de démonter provisoirement les modules et fermer l’aire, avertit l’élu, car nous ne pouvons pas laisser la situation s’installer. Le but est que les adolescents fautifs ne trouvent plus intérêt à venir ici. Les parents des enfants du

Un ajustement logiqueA compter de janvier 2016,

la Ville a donc avancé la gar-derie payante à 16h15, avec

la possibilité d’y rester jusqu’à

19h. Facturé 1,35 € par jour et par enfant, le service garderie

comprend goûter, aide aux devoirs et activités

manuelles. « Les enfants contraints de rester jusqu’à

19h sont moins pénalisés, ils n’ont plus à attendre

jusqu’à 16h45 pour être pris en charge. »

Une décision concertéeLe coût maximal de cette

prise en charge, si elle est

Le skate-park de Ploaré, accolé à la piscine, a été

construit par la Ville il y a moins de trois ans, à la demande des enfants du quartier qui souhai-taient s’initier à la glisse.

Mais voilà plusieurs mois que le lieu est squatté et dégradé par quelques ado-lescents venus d’autres quar-tiers. « Ils viennent à scooter et vélo le soir et le week-end,

Depuis la réforme des rythmes scolaires mise

en place à la rentrée 2014, les enfants terminent l’école à 16h15 trois jours par semaine. Jusqu’à présent, le service garderie démarrait une demi-heure plus tard, soit à 16h45 (horaire de fin des classes dans l’ancien système). Pendant cette demi-heure d’intervalle, la Ville gardait les enfants à l’école sur un temps de sur-veillance libre et gratuit.

4 à 5 agents mobilisésOr, si ce système était confor-table pour les familles, il n’en était pas de même pour la Ville. « En plus de son coût élevé, ce temps d’accueil posait des problèmes de sécurité : les enfants étaient libres de

quartier peuvent eux aussi nous aider à appréhender cette situation en alertant les gen-darmes pour signaler les faits dont ils seraient témoins. »

utilisée par les parents trois fois par semaine, du 1er sep-tembre au 30 juin, se situe entre 130 et 140 euros par an. Précisons qu’elle n’en-traîne aucun surcoût pour les parents déjà utilisateurs du service garderie jusqu’à 19h. La proposition a été exposée et acceptée une première fois en commission affaires scolaires, le 4 novembre 2015. Elle a également reçu le consente-ment de toute la communauté éducative (parents d’élèves, institutionnels, élus, services municipaux) en comité de pilotage, le 9 novembre. A l’issue de cette procédure de concertation, la réforme a été adoptée en Conseil municipal le 3 décembre 2015.

sortir et de revenir à l’école sans contrôle possible car il n’y avait pas d’inscriptions préalables, expose Dominique Tillier, élue aux affaires scolaires. Nous étions la seule école du départe-ment à proposer gra-cieusement ce temps d’accueil tampon, qui ne correspondait pas toujours à un réel besoin. Notre rôle est de proposer un service de garderie aux parents retenus à leur travail, pas de garder leurs enfants pour qu’ils aient du temps libre, ou alors nous sommes en droit de facturer cette prestation. »

s’approprient les lieux, et en font une zone de non-droit, expose Bertrand Poulmarc’h, élu aux sports. Ils empêchent les plus jeunes de profiter des modules et dégradent délibéré-ment le matériel, en particulier les grillages qui délimitent le site. Nous les avons déjà rem-placés plusieurs fois mais nous devons mettre un terme à ce processus. »

sébastien Loussot, responsable du service des sports, Françoise darchen, élue au quartier de Ploaré et Bertrand Poulmarc’h, Adjoint aux sports.

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janvier février mars 2016 DZ Mag 7

ActuAlités

depuis un an, plusieurs changements sont intervenus dans la relation entre la ville et les associations, afin de gagner en efficacité et préserver au mieux le secteur, malgré un contexte budgétaire difficile pour la collectivité.

Créer une asso-ciation et monter un événement sur

l’espace public relève parfois du parcours du combattant. Il faut entreprendre plusieurs démarches administratives, en lien avec différents orga-nismes. En novembre 2014, la Ville a créé un service Vie associative, composé d’un référent unique, qui a pour vocation d’accueillir, conseil-ler, orienter les acteurs associa-tifs dans leurs parcours. C’est là que sont enregistrés, entre autre, les dossiers de demande de subvention ou d’aide à l’organisation d’une mani-festation. Ces dossiers sont ensuite redirigés en interne vers les services compétents, ce qui facilite grandement leur traitement.

Un calendrier des manifestations

Autre avantage de ce gui-chet unique : il donne à la Ville une vue d’ensemble sur

le calendrier des manifesta-tions prévues dans l’année et permet d’alerter les associa-tions lorsque plusieurs évé-nements sont concomitants. L’objectif est d’équilibrer l’aide sollicitée auprès des services techniques municipaux et de mieux répartir les animations tout au long de l’année. Il en va de l’intérêt des associations comme de celui du public.

Acquisition d’un camion élévateur

C’est sur le plan de l’aide logistique à l’organisation des manifestations que les chan-gements les plus notables ont été apportés. La majorité des événements recevant du public nécessitent générale-ment l’installation de tables et chaises, quand ce n’est pas un barnum ou une scène. Les 13 agents du service munici-pal Fêtes et cérémonies sont dévolus à cette tâche, qui occupe environ 70 % de leur temps de travail. « C’est un

travail de force, entièrement manuel, effectué à répétition, qui est facteur de pénibilité, constate le responsable du service, Jean-Michel Lezenven. D’autant que nos effectifs ne rajeunissent pas et vont aller en s’amenuisant. » Deux départs à la retraite sont effet prévus en 2016, qui ne seront pas remplacés.

La Ville a donc choisi d’in-vestir sur le long terme. « Nous avons fait l’acquisition d’un camion élévateur, doté d’un chargeur mobile pour trans-porter et manipuler avec pré-cision le matériel nécessaire aux manifestations, explique Jean-Michel Lezenven. Ce sera une petite révolution dans

notre façon de travailler. Grâce à ce véhicule, nous pourrons intervenir avec 1 équipe de 2 agents au lieu de 2 équipes de 2 actuellement. » En atten-dant l’arrivée de ce camion, prévue en janvier 2016, voilà déjà plusieurs mois que le service Fêtes et cérémonies a amélioré sa logistique en livrant sous rack et sous clefs le matériel prêté.

des barnums en kitToujours dans une logique

de rationalisation et d’opti-misation des ressources, principalement humaines, la décision a été prise de déchar-ger les services municipaux du montage des barnums sur les lieux des manifestations. « Cette tâche représentait à elle seule environ 600 heures annuelles, soit quasiment un demi temps plein. » A compter de janvier, les barnums seront donc livrés en kit sur les lieux de manifestations, comme le reste du matériel. Charge aux associations organisatrices de l’événement de les monter.

Toutes ces mesures ont été exposées aux acteurs asso-ciatifs lors de deux réunions d’information tenues en mairie au cours de l’année 2015.

250 interventions du service Fêtes et cérémonies par an, soit 8 900 heures

295 000 €d’aides indirectes apportées annuellement aux associations sous forme de mise à disposition de matériel et de main d’oeuvre(chiffres 2014)

Le service municipal Fêtes et cérémonies, très actif en coulisse, va expérimenter une nouvelle façon de travailler.

Vie associative

du nouveau dans l’organisation des événements

Travaux

DZ Mag janvier février mars 20168

ActuAlités

Les infrastructures du Rosmeur renforcées

La rue Eugène Lucas refaite à neuf

Le conseil départemental prévoit 908 000 euros de travaux sur l’une des vitrines de notre patrimoine maritime.

chantier démarré à l’automne 2015 devrait durer jusqu’en avril 2016.

La société brestoise man-datée s’attaquera ensuite à la digue du Flimiou, elle aussi bien visiblement détériorée. Elle est encore plus ancienne, érigée entre 1938 et 1942, puis de 1945 à 1948. Les tempêtes successives ont malmené les fondations en profondeur, provoquant des affaissements de l’enrobé à la

Les travaux ont démarré sur la jetée du Rosmeur

et se poursuivront sur la digue du Flimiou, qui appartiennent tous deux au périmètre géré par le Conseil départemental.Construite entre 1968 et 1969, la jetée est constituée de parois de béton qui commencent à se décoller sur la partie haute de l’ouvrage. La solution adoptée : 160 barres d’acier vont être pla-cées en travers du mur d’amar-rage pour le consolider. Le

surface. Il s’agit de décaisser le terre-plein afin de renfor-cer la base de la construction avec des matériaux adaptés. Ces travaux seront coordonnés avec le Service eau et assainis-sement de la Ville car deux conduites d’assainissement et d’eaux pluviales courent le long de la digue du Flimiou. L’objectif est d’achever cette seconde phase de chantier avant les Fêtes maritimes qui débuteront le 19 juillet.

Accueil des gens du voyage

Réouverture de l’aire de Pénity reportée

Initialement prévue le 4 janvier, la réouverture de l’aire d’accueil des gens du voyage est reportée de trois semaines, le temps pour la ville de remettre les lieux en état après les dégradations survenues fin 2015.

étaient le fait d’une ou deux personnes isolées, qui ont pénalisé l’ensemble de la com-munauté et les enfants en pre-mier lieu », déplore François Cadic, Adjoint en charge des affaires sociales.

Une fermeture épineuse

« Nous devions fermer l’aire durant les vacances de Noël, et la rouvrir le 4 janvier, pour-suit l’élu. Les familles ont été orientées vers des aires voi-sines, où des terrains étaient disponibles. La plupart ont été

La salle commune était fraîchement réno-

vée du sol au plafond et les deux agents gestionnaires de l’aire venaient tout juste d’y démarrer du soutien scolaire et des ateliers cuisine pour les enfants des gens du voyage. « Tout a dû s’arrêter au bout d’une semaine seulement, lorsque la salle a été complè-tement saccagée en octobre 2015 », témoigne l’un d’entre eux. Au passage, les coffrets électriques et robinets d’eau extérieurs, ainsi que la guérite des gardiens ont eux aussi été

conciliantes, seules quelques familles ont refusé de quit-ter les lieux. Nous les avons finalement autorisées à rester jusqu’au 4 janvier, ce qui a reculé d’autant les travaux. » En attendant de réintégrer Penity, les gens du voyage sont momentanément accueillis sur le terrain de l’ex-Intermarché, équipé pour l’occasion par Douarnenez Communauté. A l’issue des travaux, les familles qui ont des impayés ne seront pas autorisées à revenir sur les lieux avant de s’acquitter de leurs dettes. Quant aux deux gestionnaires de l’aire, ils n’attendent qu’une seule chose : pouvoir reprendre les activités qu’ils avaient démarré avec les enfants. « Ca apporte un peu d’animation et contri-bue à créer du lien, nous ne renoncerons sûrement pas ! »

Fenêtre et porte-fenêtre défoncées, chaises et bancs cassés, murs et plafond perforés, luminaires et chauffage endommagés... la salle commune a été dégradée à plusieurs reprises.

suite à d'importants travaux de voirie entrepris de septembre à novembre 2015, la rue Eugène Lucas à Pouldavid, est à nouveau ouverte à la circulation, dorénavant en sens unique et limitée à 30 km/h. des trottoirs et des places de stationnement ont été aménagées et le dénivelé rectifié, de façon à rendre la rue entièrement sécurisée et accessible à tous.

Travaux

endommagés. La réfection s’élève à 15 000 euros et trois semaines de travaux, aux frais de la Ville. « Ces dégradations

janvier février mars 2016 DZ Mag 9

ActuAlités

© Jean-Pierre Bénard

Le Pouldaviste Gilbert Hascoët a fait de l’export son cheval de bataille professionnel. Avec un

ton volubile, émaillé de références statistiques, le directeur de Bretagne Commerce International (voir ci-contre), nous dresse le profil type de l’entreprise active sur le front de l’international. « Elle est dotée de commerciaux avec des compétences linguistiques, qui prennent l’avion pour démarcher des clients à l’étran-ger, sont confrontés à des réglemen-tations spécifiques, à des circuits de transports qu’il faut maîtriser ou à des questions de sécurisation de paiement, etc. »

L’exportation, une seconde nature

Chez Le Guellec, spécialisé dans la fabrication de tubes et de profilés métalliques de précision, l’exportation est une seconde nature. « La société a une longue tradition exportatrice. Quand je suis arrivé en 1996, explique François Körner, le patron de l’entre-prise, Le Guellec exportait déjà depuis plusieurs années, soit en direct, soit

au travers de son réseau d’agents multicartes. »

Forte d’un chiffre d’affaires de près de 9 millions d’euros et de 70 salariés, la société Le Guellec exporte ses pro-duits prioritairement en Allemagne. « Puis, viennent les USA, la Russie, le Royaume-Uni, la République tchèque, la Chine, l’Espagne, Israël, la Suède, la Belgique et la Suisse. Au total, près de 40 % à 45 % du chiffre d’affaires de Le Guellec provient de ses activités à l’international. »

Pour cette activité hors Hexagone, l’entreprise dispose d’un service com-mercial étoffé. « Avec cinq personnes, dont trois sont des chargés d’affaires en contact direct avec le client : visites sur site, présence dans les salons, etc. Elles se déplacent à l’étranger, et sont secondées au siège de la société par deux administrateurs des ventes. Ceci permet de gérer au quotidien les appels de clients, délais de livraison, etc. »

Du client export historique au site web

À Lannugat, Franpac fabrique envi-ron 250 millions de boîtes de conserve et entre 500 et 600 millions de fonds

Sur les 65 millions d’euros de chiffre d’affaires de la Franpac, qui fabrique des boîtes de conserve et fonds à ouverture facile, 22% proviennent de l’export.

En Bretagne, près de 3 500 entreprises travaillent à l’international. Douarnenez n’est pas en reste, avec plusieurs sociétés qui portent les couleurs du tissu économique local aux quatre coins du monde. Tour d’horizon de quelques-unes d’entre elles.

À Douarnenez, l’économie locale cultive une tradition exportatrice

économie

Bretagne CommerCe InternatIonal«en 2012, une convention a

été signée à l’initiative de la région Bretagne, pour la création de Bretagne Commerce International. Cette association, fusion des institutions auparavant créées par la région et la CCI Bretagne, compte aujourd'hui 640 entreprises adhérentes parmi lesquelles Franpac, le guellec et Chancerelle. le but : aider les entreprises bretonnes dans leur développement sur les marchés internationaux et leurs activités à l'étranger, avec 45 conseillers actifs sur le terrain. »

Gilbert Hascoët, directeur de Bretagne Commerce International

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Une ChanCe poUr DoUarnenez«le fait que des entreprises locales travaillent

à l’international est peu connu et c’est bien de le rappeler. au début de notre mandat, une de nos préoccupations a été d’ouvrir la ville sur l’extérieur, d’y faire venir du monde et de montrer que nous avons des savoir-faire et des produits exportables. il existe également une diaspora douarneniste qui a essaimé un peu partout dans le monde, en Thaïlande, au Japon ou ailleurs, dont nous pouvons être fiers. nous avons aussi la chance d’avoir chez nous chancerelle, la plus ancienne conserverie du monde, des entreprises d’envergure, au savoir-faire indéniable, comme Petit navire et le Guellec, ou encore l’usine Franpac, entité d’un groupe familial en plein

développement. À Douarnenez, nous avons un fort potentiel d’entreprises qui travaillent

beaucoup, sans faire trop de bruit. c’est un atout pour une ville moyenne comme la nôtre. »

Philippe Paul, sénateur-maire

40 à 45% des tubes de précision de l’entreprise Le Guellec sont vendus prioritairement en allemagne, mais aussi aux USa, en Russie, en Chine, en Israël et en Europe, et ce depuis la première heure. À Douarnenez,

l’économie locale cultive une tradition exportatrice

à ouverture facile. « Nous avons des clients étrangers historiques avec qui nous commerçons depuis très long-temps et d’autres que nous sollicitons à l’occasion de salons tels que l’Anuga, la grande foire internationale de l’alimen-tation à Cologne (Allemagne), le Food and Feel Good à Bruxelles (Belgique) et le Salon international de l’alimentation (Sial) à Paris », explique le directeur commercial Gilles Tourillon. « Enfin, certains de nos clients nous contactent directement par le biais d’une visite de notre site internet ou du bouche-à-oreille, tout simplement. »

Pour assurer ses échanges avec l’international, Franpac, entité du groupe Massilly, dispose des diffé-rents commerciaux de la société mère. « Nous avons également des agents basés en Amérique du sud, en Asie et en Europe. Sur 65 millions d’euros de chiffre d’affaires, 22 % proviennent de nos exportations. Une part importante (18 %), concerne les boîtes et les fonds produits pour des filiales du groupe Massilly en Espagne et au Maroc. Les 4 % restants, sont de l’export direct sur l’Asie, Taïwan, la Tunisie, le Moyen-Orient, Israël et l’Europe. »

Des dégustations en Malaisie« Actuellement, confie Marc Le Gal,

le gérant de la conserverie artisanale Kerbriant, à Lannugat, nous prépa-rons un dossier d’exportation de nos produits vers l’Asie. Nous avons ren-contré une agent de Hong-Kong dans un salon gastronomique à Lyon. Elle nous a déjà représentés au Sea Food, à Shanghaï, il y a six mois environ. Une soirée VIP a réuni 400 ache-teurs potentiels en Malaisie, pour des dégustations de nos produits. Hong-Kong, la Corée, le Vietnam et Taïwan sont également parmi les pays dans lesquels des contacts sont en passe d’être noués. C’est pas-sionnant, se réjouit Marc Le Gal. Ce marché de niche ne se présente pas trop mal. Ce seront des produits haut de gamme, pour des épiceries fines ou des restaurants. »

« Nous sommes une entreprise familiale de quatre personnes, poursuit le gérant. C’est très par-ticulier. Je n’ai pas de responsable export et il va falloir que je me forme à ce domaine complexe : traduction des étiquettes, formalités douanières, assurances, etc. »

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Les compétences linguistiques

Pour Gilbert Hascoët, expert en com-merce international, il est indispen-sable de définir ce qu’est exactement l’exportation. « Exemple : à Roscoff, une société fournit de l’avitaillement hors taxes aux navires de la Brittany Ferries. Est-ce que c’est vraiment de l’export ? Non, car il n’y a pas de démarche proactive à l’exportation, c’est-à-dire une volonté d’aller vers les marchés internationaux. Dans cette perspective, l’anglais, c’est le minimum pour négocier des affaires à l’export. »

« À l’export, nous travaillons avec un réseau d’agents multicartes et poly-glottes », explique à ce propos François Körner, le patron de Le Guellec. « Ces agents sont en général des natifs du pays, comme en Russie ou en Israël. Ce qui facilite l’ouverture des portes. Ces barrières-là n’existent pas avec le mar-ché européen et 80 % de nos affaires à l’export se traitent en anglais. »

Lef Industries, entreprise de Lannugat spécialisée dans la robinet-terie industrielle, n’a pas de commer-cial dédié à l’export. « Dernièrement, confie Jean-Yves Floch, gérant de la société, nous avons embauché un ingénieur Arts et métiers qui parle couramment anglais. Nous assurons un service après-vente aux Émirats-Arabes-Unis, en Indonésie, Égypte

ou Norvège et nous travaillons aussi avec les ports d’Anvers, Amsterdam ou Rotterdam, où il y a beaucoup de terminaux pétroliers. Pour nos contacts avec nos clients étrangers, nous privilégions le courriel. C’est plus facile que le téléphone, en raison des accents anglais différents. »

Exporter depuis Douarnenez, un handicap ?

Pour Gilbert Hascoët, la position géographique de Douarnenez, « Au bout de la péninsule armoricaine et au commencement du monde », peut être vue comme un handicap. « Car monter sur Paris prend déjà quatre heures et demie de train depuis Quimper. Pour aller plus loin il y a l’avion, mais, le plus souvent, il y a un handicap logistique. »

Pour le gérant de Lef Industries, en revanche, la localisation de l’entre-prise ne semble pas présenter de contraintes. « Au niveau de la produc-tion, que l’on soit à Paris, à Rennes ou à Douarnenez, ça ne change rien. Il y a partout des réseaux de transporteurs compétents et ça n’a pas d’incidence sur les temps de transport. »

Du côté de Franpac, la position por-tuaire de Douarnenez serait plutôt un avantage. « Notre situation géographique, explique Gilles Tourillon, n’est pas un problème : nous exportons par conteneurs depuis le port autonome de Nantes-Saint-Nazaire ou Le Havre. Il y a même des feeders (navires collecteurs de petit tonnage, en anglais. NDLR) qui font Brest-Le Havre, pour des tarifs qui demeurent intéressants. En fin de compte, nous sommes bien placés en matière d’exportation et même mieux qu’une société basée dans l’est de la France qui a, sans aucun doute, des

le koUIg amann, phare pâtIssIer De la Bretagne à l’étranger«nous expédions du kouign amann en

France et à l'étranger, pour des bretons expatriés qui nous adressent leurs commandes via kouigndouarnenez.com, notre site internet de vente en ligne créé il y a trois ans. nous exportons à peu près 2 % de notre production annuelle. C'est minime pour l'instant, mais avec l'influence des réseaux sociaux, ça ne cesse d'augmenter. Il y avait un créneau à prendre. nous l'avons fait et nous en sommes satisfaits. »

Thierry Lucas, boulanger-pâtissier

notre rôle : aIDer et aIgUIller«notre mission est

d’aiguiller et d’aider à ouvrir des portes qui sont parfois difficiles à ouvrir dans les chambres de commerce, les chambres des métiers, à la région, à la Technopôle, au conseil départemental et dans les structures de l’état. si un projet nécessite de contacter un ministère ou ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises, nous le faisons. nous travaillons aussi avec l’isuga-emba, un institut de formation au commerce international europe-asie, installé à Quimper et qui dépend de la cci. les anciens étudiants bretons de l’isuga, qui œuvrent aujourd’hui dans des entreprises chinoises ou japonaises, ou encore des entreprises asiatiques installées en France, constituent un excellent réseau de contacts pour des projets à l’exportation. »

Jacques Lannou, président de Douarnenez

communauté

Les réseaux sociaux contribuent à populariser notre kouign amann à travers le monde.

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mesurer des pièces, et que l’on va for-mer à nos métiers. Je préfère quelqu’un qui a envie de s’investir, plutôt qu’un employé bardé de diplômes qui ne sait pas pourquoi il est là. »

« Ici, confirme de son côté le gérant de Lef Industries, nous sommes tous solidaires. Il y a des salariés com-pétents et sérieux. S’il y a du flux tendu, tout le monde se retrousse les manches. On travaille calmement, sereinement et en bonne intelligence. Il n’y a pas de rotation des salariés. Les seuls qui nous ont quittés pour Toulouse ou l’île Maurice, l’ont fait par amour », sourit-il.

À Douarnenez, des atouts pour les entreprises exportatrices

« Que ce soit chez Franpac, Le Guellec ou Paulet, conclut Gilbert Hascoët, le directeur de Bretagne Commerce International, il y a des gens qui sont là depuis des dizaines d’années. Ce n’est pas pour autant un repliement sur soi. Ce sont des gens qui ont des diplômes techniques et des talents qui continuent de bou-ger, d’innover et qui s’épanouissent à Douarnenez. Sinon, pourquoi ces sociétés resteraient-elles ici ou vien-draient-elles s’y installer ? »

Peu de rotation de salariés, chez Lef Industries comme dans les autres entreprises représentées, grâce à un cadre de vie et une reconnaissance appréciés.

L’entreprise de conserverie artisanale Kerbriant vise des marchés de niche en asie.

coûts de conteneurs plus élevés que les nôtres. »

Chez Le Guellec, la spécificité des pro-duits proposés fait fi d’un enclavement de Douarnenez. « Nombre d’Américains ne savent pas situer la France sur une mappemonde. La Bretagne, n’en par-lons pas, Le Guellec, ils n’arrivent pas à le prononcer ! En revanche, quand vous leur dites que vous êtes certifié Nadcap (certification technique amé-ricaine. NDLR), ils connaissent, parce que ça vient de chez eux et, d’emblée, le contact est nettement plus profitable. Quand ils apprennent que c’est vous qui fournissez les tubes pour les Airbus, alors là, c’est tout de suite beaucoup plus facile ! », conclut François Körner, en souriant.

Des talents au service de l’export

Pour nos différents interlocuteurs, la position excentrée de la cité penn sardin est un avantage pour la dyna-mique interne de leur entreprise. Pour preuve, la faible rotation de leurs effec-tifs. « À Douarnenez, explique Gilbert Hascoët, les salariés des entreprises se sont ancrés ici et ne souhaitent pas aller travailler à Paris. Les rémunéra-tions moins élevées sont compensées par la qualité de vie. Il y a, qui plus est, une fierté ressentie par les salariés quand l’entreprise travaille à l’interna-tional. Les gens se sentent valorisés. C’est une mentalité quasi insulaire : on se serre les coudes. »

Pour sa part, François Körner, le PDG de Le Guellec, avoue miser sur l’adap-tabilité de ses employés. « Il n’existe pas de formation d’étireur. Nous recru-tons des gens qui ont une sensibilité technique, savent ce que signifie centième de millimètre, micron, lire un plan, utiliser un micromètre pour

DouarneneZ présente sur les 5 continents

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octobre novembre décembre 2013 DZ Mag 13

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Sapeurs-pompiers

Un métier d’action en 5 points17 sapeurs-pompiers professionnels et 66 sapeurs-pompiers volontaires se relaient quotidiennement dans le centre d’incendie et de secours de Bréhuel, pour assurer plus de 2 000 sorties annuelles sur la ville de Douarnenez. Décryptage des missions avec le lieutenant Olivier Amet.

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Décryptage

En journée, les sapeurs-pompiers de service au centre de Bréhuel sont à pied-d’œuvre en deux minutes pour partir en intervention.

Le secours aux personnes

1Aujourd’hui, combattre les incen-dies n’est plus la mission prépon-

dérante des soldats du feu. « Sur les 2 100 sorties effectuées en 2014, explique le lieutenant Olivier Amet, près des trois quarts concernaient le secours aux personnes : malaises cardiaques, accidents vasculaires cérébraux (AVC), ivresse publique, etc. » Et la liste des sorties diverses ne s’arrête pas là : « Ascenseurs bloqués, inondations, arbres tombés sur la voie publique, etc. », résume de son côté l’adjudant-chef Xavier Bidet, adjoint du chef de centre.

Une journée type

2Pour ces professionnels et ces volontaires, la journée type

n’est en effet pas de tout repos. « La prise de garde a lieu à 8 h avec rassemblement et appel, expose le lieutenant. Ensuite, c’est la répartition des rôles : qui part en ambulance, en intervention incendie, puis la vérification du matériel, des engins et des pompes. Enfin, ajoute-t-il, une heure et demie d’instruction journalière est consacrée à un thème : secourisme, incendie, etc. » Des plans d’intervention

4Un semblant de routine qui ne doit rien au hasard. « Nous

préparons en amont, des plans d'intervention sur des établisse-ments accueillant du public afin d'être plus efficaces. Il faut que nous sachions à l'avance, précise Olivier Amet, combien de personnes seront dans les locaux, les responsables à prévenir et à quel endroit on peut couper les sources d'énergie. »

LE cEntrE DE sEcoUrs chiffrEs

83 sapeur-pompiers

920 sorties sur Douarnenez de janvier à novembre

1 702 interventions durant la même période

75 % des sorties : secours aux personnes

8 % incendies et accidents

5 290 410 € TTC coût total de l’équipement (Département, Sdis 29, Sivu et Ville)

2 013 560 €part financée par la Ville pour la construction

822 440 € cofinancement du Syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu)

Un secteur côtier

5« Nous sommes ici dans un secteur spécifique, à la fois côtier

et touristique. C’est pourquoi nous disposons d'un zodiac™ pour le sau-vetage des personnes ou des bateaux en difficulté. C'est le Cross Corsen (Centre régional opérationnel de sur-veillance et de sauvetage) et la préfec-ture maritime qui décident quels sont les moyens à envoyer : hélicoptère de la base militaire de Lanvéoc ou de la sécurité civile, vedette de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), ou pompiers. »

Deux minutes pour partir

3Un minimum de sept sapeurs-pompiers assure, chaque jour, une présence de 8 h à 20 h. « Nous avons deux minutes pour partir en intervention, explique

l’officier. Le soir, chacun est équipé d'un bip et les pompiers ont alors sept minutes pour s'habiller, rejoindre le centre et prendre connaissance de la feuille d'interven-tion. Y figurent adresse, motif de départ, type de véhicule désigné pour la sortie et, éventuellement, les centres voisins qui participeront à l’opération. »

Le lieutenant olivier Amet et son adjoint, l’adjudant-chef Xavier Bidet, assurent le commandement du centre de secours de Bréhuel.

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retrouvez les photos des 136 ans d’histoire du corps des sapeurs-pompiers de Douarnenez sur le site de la ville, www.mairie-douarnenez.fr, rubrique « Découvrir/Histoire et patrimoine ».

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Finances

Les dotations de l’état en chute libreQuelles conséquences sur le budget communal ?Alors que la ville se prépare à présenter son budget 2016 au vote du Conseil municipal le 31 mars, la baisse des dotations de l’etat complique de plus en plus l’exercice.

UnE BAissE DEs DotAtions AMorcéE En 2014De l’ordre de 3 millions d’euros entre 2009 et 2013, les dotations de l’etat dont bénéficiait la ville étaient relativement stables, jusqu’en 2014. L’etat a alors programmé un plan d’économies mettant l’ensemble des collectivités (communes, départements, régions) à contribution jusqu’en 2017. il s’agit de réduire le déficit public de la france qui s’est engagée envers l’europe à le faire passer sous la barre des 3 % du PiB. A l’échelle de Douarnenez, 1,5 million d’euros seront ainsi ponctionnés sur ses dotations entre 2014 et 2017 (soit 380 000 € chaque année), au titre de la contribution à la réduction du déficit public.

UnE « tripLE pEinE » Dès 2017 De plus, la loi de finances pour 2016 modifie le calcul des dotations de l’etat à partir de 2017. Certaines communes seront pénalisées, dont Douarnenez, qui va perdre 478 000 euros supplémentaires entre 2017 et 2020. Une triple peine après la baisse des dotations de l’etat décidée en 2014 et la hausse des contributions au fPiC.

UnE pErtE DE 11 % DE nos rEcEttEsDans le budget d’une collectivité, les dotations de l’etat sont un apport financier qui s’ajoute à ses propres ressources pour constituer l’enveloppe globale des recettes. Celles-ci sont ensuite ventilées dans les différents services publics pour assurer leur fonctionnement. en comptabilité publique, recettes et dépenses de fonctionnement doivent s’équilibrer au centime près. Or, dans les prochaines années, cet équilibre se voit inéluctablement compromis par l’amputation de 11 % de nos recettes entre 2014 et 2020, conséquence directe de la baisse des dotations de l’etat.

DEs ArBitrAgEs DifficiLEsCette perte brutale de recettes impose de trouver immédiatement des sources importantes d’économies. Côté ville, les charges de personnel sont réduites au maximum par le non-remplacement des départs à la retraite. mais, seront également touchés, par ricochet, le périmètre des services publics, les subventions aux associations, l’investissement, les équipements et l’entretien des bâtiments et, en parallèle, les taxes locales a minima. C’est dans ce contexte fortement contraint que se prépare le budget 2016 présenté dans le prochain Dz mag.

Fiscalité directe : taxes d’habitation, taxes foncières

Fiscalité indirecte : publicité, droit de place, droit de mutation, verse-ment de transport

Autres recettes : restauration scolaire, accueil de loisirs, média-thèque, école de musique etc.

DEs contriBUtions AU fpic En hAUssEParallèlement à cette chute des dotations de l’etat, Douarnenez s’est vue dans l’obligation de verser à compter de 2013 une contribution au « fonds de péréquation intercommunal » (fPiC)au titre de son appartenance à une communauté de communes estimée riche par rapport à la moyenne nationale. Ce fonds est ensuite réparti entre les intercommunalités les plus pauvres. De 39 400 € en 2013, cette contribution obligatoire est passée à 262 000 € en 2015 et devrait se stabiliser à ce niveau à partir de 2016.

A Douarnenez, la part des dotations de l’Etat dans les recettes de la Ville était de 20 % en 2014. Les décisions de l’Etat auront pour conséquence d’abaisser ce pourcentage à 15 % en 2016 et à 9 % en 2020.

LA pArt DEs DotAtions DAns nos rEcEttEs

2 0 1 4

DotationsAutres

recettes

Fiscalité indirecte Fiscalité

directe

20%16%

20%44%

2 0 1 5 2 0 1 6 2 0 1 7 2 0 1 8 2 0 1 9 2 0 2 0

Dotations

17% 15% 13% 12% 11% 9%

Au final, entre 2009 et 2020, les dotations de l'Etat attribuées à Douarnenez auront été divisées par trois, passant de 3 millions à 1 million.

2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

3 500 000

3 000 000

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

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Dotations de l’Etat

Contributions au FPIC (Fonds de péréquation intercommunal)

3 465 17

5

3 461 3

30

3 465 17

5

3 394 12

0

3 414

815

3 234

569

2 824

306

2 374

138

1 817

154

1 582 0

96

1 401 4

62

1 104 24

8

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46

39 4

00

éVoLUtion DEs DotAtions DE L’EtAt Et contriBUtion AU fpic

15jAnvier février mArs 2016 DZ MAg

Décryptage

A l’abri des courants, la baie de Douarnenez constitue un endroit propice à de nombreux oiseaux migrateurs en période hivernale.

Venus du nord de l’Europe, certains oiseaux y feront une

simple halte au cours de leur périple qui les amène vers le sud. D’autres y resteront l’hiver durant, à l’abri des tempêtes et à la recherche d’une nour-riture abondante.

Des pingouins en IroiseDans ce cortège hivernal, on

retrouve des alcidés dont le pingouin

torda. Ce petit oiseau nordique arrive dans la baie vers le mois d’octobre et séjourne en ce lieu jusqu’au début du printemps pour y trouver les petits poissons (lançons, anchois, sardines) dont il est friand. De nature plutôt grégaire, préférant vivre en groupe, et sociable, il n’est pas rare de l’obser-ver avec d’autres oiseaux tels le guille-mot de troïl, lui aussi de la famille des alcidés. Ils sont assez ressemblants,

Le Dz mag a invité le Parc naturel marin d’Iroise à exposer dans ses pages les richesses végétales et animales qui peuplent la baie de Douarnenez.

Les oiseaux de passage en baie de Douarnenez

Des chenilles par milliers

De son nom scientifique Alca torda, le pingouin torda est également appelé petit pingouin.

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toutefois, le guillemot se distingue par une silhouette plus élancée et un long bec noir et pointu. Tous deux bons plongeurs, ils peuvent descendre jusqu’à 30 mètres de profondeur pour attraper leurs proies.

Une grande diversité d’oiseaux

De la même façon, la macreuse noire, de la famille des canards, plonge en quête de nourriture. Avec cette dif-férence : elle préfère les mollusques, essentiellement des tellines, voire des moules. Parmi ces visiteurs de l’hiver, la baie de Douarnenez accueille éga-lement plongeons, grèbes, goélands, mouettes et autres espèces, beau-coup plus occasionnelles cependant, comme l’harelde boréale, le macareux moine ou le phalarope.

Témoins de la bonne santé du milieu marin, ces oiseaux hivernants font l’objet, chaque année, d’un suivi de la part des associations environne-mentales et des partenaires du Parc naturel marin d’Iroise.

Les chenilles processionnaires font leurs nids sur toutes les espèces de pins, ainsi que sur les sapins et les cèdres. L’insecte peut être dangereux pour l’homme et les animaux.

Les chenilles démarrent habituellement leur procession

au printemps. Elles vont chercher en file indienne la chaleur du sol où elles s’enterrent pour muer en papillon de nuit. Cette année, du fait des températures automnales exceptionnellement douces, des processions de chenilles ont été visibles dès le mois de novembre. Or, cet insecte est loin d’être inoffensif. Il est couvert de poils urticants et volatiles qui peuvent causer chez l’homme des réactions allergiques suivies de troubles oculaires ou respiratoires. Chez l’animal, le chien en particulier, l’attaque peut aller jusqu’à une nécrose de la langue.

Comment s’en débarrasser ?La lutte contre les chenilles processionnaires relève des autorités publiques dans les lieux publics. En

revanche, sur le domaine privé, c’est au propriétaire d’agir. La première méthode consiste à couper la branche sur laquelle est installé le nid (avec protection) qu’il faut ensuite incinérer. Sinon, deux types de pièges à chenilles, non dommageables à l’environnement, sont proposés dans le commerce. L’un s’installe autour du tronc entre décembre et avril et capture les chenilles lorsqu’elles descendent le long de l’arbre. L’autre, à base de phéromones de synthèse, se suspend dans les branches de fin juin à mi-septembre et attire les papillons mâles. La solution la plus écologique est encore de faire alliance avec la mésange. Insensible aux poils urticants, elle peut se nourrir d’une quarantaine d’insectes quotidiennement.

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EnvIronnEmEnt

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insiste-t-il, j’avais une équipe qui a suivi. Et nous avons pu alors déve-lopper : voile loisir pour adulte, point passion-plage, voile-collège, kite-surf, surf, etc. »

Des vents porteurs« C’est une boutique qui tourne. En

fonction des saisons, le centre emploie une douzaine de permanents, jusqu’à 22 personnes de mars à octobre et une quarantaine durant les mois d’été avec les moniteurs de voile. »

Des vents porteurs qui bénéficient à la jeunesse de Douarnenez grâce à une formation longue durée pour les jeunes de 16 ans à 18 ans. Ils acquièrent progressivement toutes les compétences d’un moniteur de voile et peuvent ainsi intégrer les équipes d’été.

Un superbe projetMais la grande fierté de Jean-Pierre

Lailic restera la construction du bateau Andy 27. « Un superbe projet mené avec le lycée professionnel Ferdinand-Fillod (Jura), qui a permis à de nom-breux équipiers handicapés de barrer ce voilier de 8 m, spécialement acces-sible, construit en aluminium. »

Passionné de voile, fils et petit-fils de marin et d’agriculteur, ce Breton a tenu la barre de l’institution phare du nautisme à Douarnenez, pendant treize ans. En retraite, il achèvera la construction d’un bateau de croi-sière en bois de 11 m. « J’ai à la fois la fibre agricole et le goût du large. En somme, sourit-il, je suis un peu à la confluence entre Argoat et Armor. » C’est Sébastien Loussot, directeur du service des sports de la Ville, qui a pris la tête du Centre nautique muni-cipal depuis décembre 2015.

Jean-Pierre Lailic, ancien directeur du centre nautique municipal, a pris sa retraite en novembre dernier. Rencontre avec un infatigable défenseur des classes de mer.

Deux cents pages de découvertes

Depuis, le goût de Jean-Pierre Lailic pour le monde marin ne s’est jamais démenti. « J’ai beaucoup navigué en régates et organisé de nombreuses classes de mer. Tout ça me passion-nait beaucoup. » À l’époque, les classes de mer duraient vingt et un jours, réduits désormais à cinq pour des raisons économiques. « Beaucoup d’enfants n’avaient jamais vu la mer. À la fin, ils repartaient avec un bou-quin de 200 pages sous le bras, rempli d’illustrations sur leurs découvertes marines. »

Directeur adjoint du centre nau-tique, devenu municipal en 1986, Jean-Pierre Lailic est nommé directeur en 2002. « La structure était appelée à devenir un outil majeur du nau-tisme à Douarnenez. Heureusement,

Il a mis le cap sur la cité penn-sardin il y a près de trente-huit ans, en lais-

sant derrière lui son pays lorientais. « Il n’y avait pas grand-chose là-bas, en matière de voile, alors qu’à Douarnenez c’était un domaine déjà en plein boom », évoque avec un grand sourire Jean-Pierre Lailic, l’ancien directeur du centre nautique.

En effet, l’Union pour le dévelop-pement du nautisme en Finistère (UNDF), centre nautique associatif à vocation départementale, venait de démarrer l’expérimentation de la voile scolaire à Douarnenez. Ni une ni deux, l’aspirant moniteur décide d’embar-quer. « Le directeur de l’époque m’a donné ma chance et j’ai bientôt obtenu mes diplômes d’État avant de devenir moniteur de voile permanent, en jan-vier 1981. »

Centre nautique

Une page se tourne

« J’ai d'abord connu Jean-

Pierre en tant que moniteur de voile, à l'époque où j'étais en voile scolaire puis ensuite en club, avant que je ne devienne moniteur à mon tour. Pour moi, c'est assez particulier, puisque je l'ai retrouvé ensuite en étant élu en charge du nautisme. Jean-Pierre a effectué un travail de tous les instants pour inciter les plus jeunes à pratiquer la voile. Il a fait partie du comité de pilotage du projet de nouveau centre nautique et a participé aux réunions de travail avec l'architecte. En ce sens, il en a été l’un des piliers. J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui et je le remercie pour tout ce qu'il a accompli. Compte tenu de notre passé commun autour de la voile, ça me fait quelque chose de le voir partir. C'est une page du centre nautique qui se tourne. »Erwan le Floch

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nautIsmE

Théâtre

Des collégiens « mandarins de la nuit »

Cinéma

éclats de femmes

Découvrir au plus près com-ment une pièce de théâtre

prend forme, c’est l’expérience que vivent cette année deux classes de 4e et 5e du collège Jean-Marie-Le Bris dans le cadre d’une résidence artistique. Au cours des deux pre-miers trimestres, la compagnie Orias invite ces élèves à participer activement aux répétitions de leur future pièce, « Le Voyage secret », à travers un travail d’écriture. La pièce est adaptée des ouvrages de François Place « Le Secret d’Orbæ » et « L’Atlas des géographes d’Orbæ »*. L’univers extraordinaire de cet auteur et illus-trateur jeunesse incite les collégiens

En résonance avec la Journée internationale des femmes le

8 mars, l’équipe du Festival de cinéma de Douarnenez propose des projec-tions de films mettant les femmes à l’honneur entre le 8 et le 13 mars, lors du festival « Eclats, Etats de femmes ».

Autour de portraits et de parcours de femmes, la programmation présente des chemins de vie, des combats sin-guliers, des situations quotidiennes, ou extraordinaires, qui invitent à la réflexion.

à débrider leur imagination. La classe de 4e inventera l’un des itinéraires des « mandarins de la nuit », chaque élève imaginant une étape du par-cours ; dans la classe de 5e, les élèves, tels des explorateurs d’Orbæ, inven-teront une « merveille » : un animal, un objet, une plante, un minéral... provenant des « fabuleuses terres intérieures ».

Une représentation au Port-musée

Au troisième trimestre, les élèves viendront découvrir la nouvelle expo-sition du Port-musée, « Naviguer la tête dans les étoiles », une évocation

Les femmes, vecteurs de débats

Voilà six ans que le festival « Eclats, Etats de femmes » prend place dans la ville, devenant un rendez-vous régu-lier du paysage culturel douarneniste. « Les femmes sont un vecteur pour aborder tout un tas de questions qui concernent tout le monde, expose Stéphanie Pihery, chargée de com-munication au Festival de cinéma. Elles sont une thématique transver-sale de recherche pour le Festival de cinéma, qui ne manque pas d’inviter des femmes militantes à chacune de ses éditions. »

Des invités et des rencontresIci aussi, des réalisateurs et invités

viendront enrichir le débat après les projections au cinéma Le Club et à l’Auditorium. Antoine Desrosières

des thèmes chers à François Place : le voyage, la navigation, les astres, les débuts de la cartographie. Leurs créations seront présentées lors de l’inauguration.

À l’origine de ce projet, le Port-musée et le collège Jean-Marie-Le Bris, volon-taires pour développer des actions pédagogiques en lien avec les collec-tions et les expositions du Port-musée, ont sollicité et obtenu une subvention de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), accordée dans le cadre de sa politique d’accompagne-ment artistique et culturel. * Livres parus chez Casterman

viendra présenter son film Haramiste, qui aborde l’histoire de deux jeunes sœurs d’origine musulmane au code vestimentaire voile-doudoune-basket qui s’adorent, s’affrontent, se mentent, découvrent le frisson de la transgres-sion et du désir amoureux.

La manifestation, qui repose éga-lement sur un partenariat avec le Planning familial de Douarnenez, le collectif féministe Gast et le café librairie l’Ivraie, proposera en plus des lectures publiques des concerts et des performances.

Le programme complet sur www.festival-douarnenez.comPour aller plus loin sur la thématique des femmes, sachez que le Festival de cinéma dispose d’un Centre de ressources accessible à tous qui recèle une mine d’or d’archives de 39 ans de Festival de cinéma.Adresse : 13 rue Michel Le Nobletz, Douarnenez.

Haramiste.

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Culture

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aura lieu en février-mars avant d’aller sur le terrain. Ensuite, rassure Olivier Dussauze, des retours d’expérience seront organisés afin que personne ne soit tout seul dans son coin. »

L’association Emglev Bro Douarnenez aura en charge de for-mer et de coordonner l’ensemble des acteurs du terrain. « Des universitaires, des ethnologues et des techniciens de l’audiovisuel dispenseront des cours de techniques de prise de son et méthodes de conduite d’entretiens. Ce travail de collectage s’inventera au fur et à mesure que nous avancerons, en fonction des recherches et des enquêtes », précise le permanent.

Le breton vernaculaireDans ces années-là, les cafés de

marins bruissaient d’un breton ver-naculaire qui n’est plus guère en usage aujourd’hui. « À Emglev Bro, poursuit Olivier Dussauze, nous avons des bénévoles bretonnants qui sont prêts à participer à la collecte. Je pense qu’il reste encore des Douarnenistes capables d’exprimer cette mémoire et de la partager en langue bretonne. Cela nous aidera aussi à comprendre à quel moment s’est effectué le bascu-lement linguistique, du breton vers le français. »

Un livre et une expositionUn livre sur l’histoire de l’école

de pêche, écrit sous la direction du chercheur en sciences sociales Denis Biget (UBO), et une exposition conçue avec les équipes du Port-musée per-mettront de restituer cette collecte. « D’autres valorisations sont aussi envisageables : documentaires vidéo, web-documentaires ou parcours vir-tuel à la recherche des anciens bistros de la ville, via des smartphones ou tablettes », ajoute également le per-manent. D’ores et déjà, une réunion ouverte à tous est prévue à l’ancienne école de pêche, samedi 30 janvier, à 10 h.

Emglev Bro Douarnenez et le Port-musée ont lancé en décembre un projet de mise en valeur de la vie des marins à terre, baptisé « Marins à l’ancre ». Durant trois ans, l’ancienne école de pêche et les bistrots de Douarnenez seront au cœur d’une plongée innovante dans les mémoires et les archives.

panorama de Douarnenez au début des années cinquante. Avec, en arrière-plan, l’histoire familiale des donateurs et le rôle du café par rap-port aux équipages », explique Kelig Yann Cotto, le conservateur du Port-musée. « Une histoire qui reste large-ment à écrire à l’heure où ces cafés de marins ont laissé place à d’autres établissements. »

Une formation encadréeUn traitement des fonds d’archives

et une opération de collectage sur la mémoire des bistrots et cafés, depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours, seront mis en place avec les habi-tants intéressés. « Une première for-mation de collecteurs encadrée par des chercheurs et des universitaires

Olivier Dussauze, le per-manent d’Emglev Bro Douarnenez, a le sourire,

et on le comprend. « En association avec le Port-musée, nous sommes lau-réats d’un appel à projets de la Région Bretagne sur le thème : Héritages lit-toraux. » Intitulé Marins à l’ancre par ses initiateurs, ce projet a été distingué par le jury pour sa démarche particu-lièrement innovante. « L’idée, expose le permanent d’Emglev Bro, c’est en effet que les Douarnenistes soient eux-mêmes acteurs de cette recherche sur la vie des marins à terre. »

Huit tableaux, donnés au Port-musée par M. et Mme Bariou, ont servi de déclic au projet. « Réalisées par les peintres Katerine Librowicz et Dan Walck, ces œuvres présentent un

« Marins à l’ancre »

Les Douarnenistes collecteurs de mémoire

ContaCtemglev Bro Douarnenez Tél. 07 83 88 75 [email protected] www.emglev-bro-dz.bzh

Les tableaux donnés par les époux Bariou et peints par Katerine Librowicz et Dan Walck ont servi de déclic au projet Marins à l’ancre.

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Patrimoine

Un accompagnementAu-delà de son activité textile,

Abi 29 aide ses salariés à retrouver une autonomie mise à mal par le chô-mage : « Certaines démarches se font sur le temps de travail et d’autres sur le temps libre : techniques de recherche d’emploi, préparation à l’entretien d’embauche ou découverte d’un métier », égrène à ce sujet Fabienne Guillou, coordinatrice de l’association. « Mais nous ne sommes pas des magi-ciens, insiste-t-elle. Il faut que chacun reste acteur de son projet. »

près de 55 % de réUssite« L’idée est que les personnes soient

plus fortes à la sortie. Nous essayons de valoriser chaque avancée et, s’il y a un échec, de l’analyser pour que la personne puisse rebondir et se sente accompagnée. » Une méthode qui semble porter ses fruits. « Près de 55 % des gens passés par Abi 29 trouvent à la sortie un contrat de plus de six mois, un CDI, ou une entrée en formation », concluent les deux res-ponsables.

depuis sa création en 1997, l’association d’insertion abi 29 a accueilli près de 700 personnes privées d’emploi. dans l’atelier de revalorisation de textiles de Lannugat, 16 salariés en cdd de six mois font tourner quotidiennement cette petite entreprise et bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour le retour à l’emploi.

À Lannugat, l’atelier de tri de l’asso-ciation accueille 80 % de bénéficiaires du RSA. « Nous sommes convention-nés avec l’État et cette proportion de bénéficiaires du RSA est obligatoire pour nous », précise la directrice. « Chaque salarié est en contrat emploi insertion (CEI), et travaille dans des conditions très proches de celles d’un poste en entreprise. »

Un jUste éqUiLibreÀ raison de vingt-six heures par

semaine, et pour une durée de six mois, renouvelables une fois, les 16 salariés bénéficient d’horaires ajustés pour permettre la vie fami-liale, éviter les problèmes ou les frais supplémentaires de garde d’enfants. « L’idée, souligne Sylvie L’Helguen, est de trouver un juste équilibre. »

Un équilibre que les permanents d’Abi 29 s’emploient à restaurer patiemment. « Nous essayons de régler également les problèmes de logement, santé, obtention de couverture mala-die universelle (CMU), mobilité, etc. La remise à niveau des savoirs de base, en maths et en français, permet également d’améliorer le quotidien et favorise l’entrée en formation. »

Une mission d’insertionLes 400 conteneurs disséminés aux

quatre coins du Finistère sont aisément identifiables et Sylvie L’Helguen, la directrice d’Abi 29 s’en félicite. « Ils sont habillés aux couleurs de l’association et nous permettent de collecter les dons de vêtements, vendus ensuite dans les boutiques Inservet 29. Mais l’important pour nous, insiste aussitôt la respon-sable, est d’expliquer qu’il y a une mis-sion d’insertion socioprofessionnelle, derrière cette activité de collecte, de tri et de revalorisation de textiles. »

Abi 29

Un tremplin pour le retour à l’emploi

Les vêtements triés et conditionnés par les salariés d’Abi 29 sont ensuite vendus dans les boutiques Inservet 29, à Douarnenez, Audierne, Pont-L’Abbé et Quimper.

« Je suis là depuis presque un an. Je termine mon deuxième contrat de six mois en février prochain. J'ai 35 ans, avec un niveau BEP comptabilité et aussi un CAP de carreleur. J'ai travaillé en intérim à Paris et en Bretagne, dans le bâtiment, avant de revenir à mes racines brestoises. Je souhaite passer permis, car j’aurai moins de barrières pour trouver du travail. Pour trier et conditionner les vêtements, il faut être minutieux. À force, on s'implique. Tous les jours, nous changeons de poste : craquage des sacs, tri, conditionnement… J'essaie de prendre les plus que mon passage ici m'apporte. » * Le prénom a été changé à la demande de l'intéressé.

Prendre les plus que mon passage m’apporte »

Nicolas*

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© Jean-Pierre Bénard

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Du côté Des assos

Ils s’Implantent à Douarnenez...

Al Soledo repris par michael Gonod, depuis le 11 novembre 2015, le restaurant al soledo devient Le Vintage. Horaires d’ouverture (hiver) : du lundi au samedi de 12h à 14h15 et de 19h à 21h30. Fermeture le jeudi soir et le dimanche midi et soir.

2 rue du Guet 29100 Douarnenez Tél. 02 98 94 61 95

DéménaGemenTs & RepRises

moDe in BReizh prêt-à-porter hommeS et femmeSDepuis le 21 novembre 2015, dans le quartier des Halles, le magasin mode in Breizh a ouvert ses portes en lieu et place de l’ancienne pharmacie, pour vous proposer des vêtements hommes et femmes. le cadre est agréable, lumineux et particulièrement spacieux.Yann et steve, cogérants originaires de Crozon, savent vous accueillir avec le sourire et vous conseiller au mieux, selon vos besoins. Ils forment une équipe complé-mentaire : steve, avec un bac pro de commerce en poche, s’occupe essentiellement de la partie vente, mise en rayon, tenue de caisse. Yann est plutôt spécialisé dans la comptabilité, avec l’obtention d’un Bts comptabilité de gestion et un parcours d’assistant de direction.Yann et steve proposent des marques telles esprit, street one, Guess accessoires et tom tailor. Ils ont à cœur de proposer des pro-duits abordables et variés, avec de nouveaux arrivages tous les mois.

33 rue VoltaireTél. 09 81 77 13 76

mode-in-Breizhouvert le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h, et le samedi de 9h30 à 18h non-stop.

Le 20 D’Ys ChAmbreS d’hôteS après avoir exercé plusieurs métiers, Yves le pape décide de réaliser son rêve d’enfant : travailler en hôtellerie. Il achète une maison du centre-ville de Douarnenez et se lance dans une rénovation d’envergure pendant un an pour y aménager trois chambres d’hôtes, dont une suite familiale en duplex, chacune disposant d’une salle de bain individuelle. Cette passion pour l’hôtellerie est partagée par son épouse, qui l’aide à décorer les lieux à leur image. le 20 d’Ys est une adresse chaleureuse, conviviale, où l’on se sent chez soi. les petits-déjeuners complets sont composés de produits locaux et peuvent être pris en plein air, dans la petite cour abritée. Grâce à l’emplacement privilégié de la maison, tout près du port-musée, et aux conseils avisés de l’hôte, les locataires peuvent profiter à pied des commerces et attrac-tions de proximité.

méDecine TRaDiTion- neLLe chinoiseaprès deux années de médecine et de nombreux voyages, Julien Bourreau découvre la médecine traditionnelle Chinoise (mtC), vieille de plus de 2 500 ans. Il décide alors de suivre le cursus diplômant du CeDre en 5 années.la mtC a ses propres méthodes de diagnostic et de traitement. le déroulement d’une séance, d’une heure environ, commence toujours par le dialogue puis l’ob-servation de la langue et la prise du pouls, deux éléments pivots de la médecine Chinoise. ensuite, plusieurs méthodes peuvent être pratiquées : l’acupuncture, batons de moxas, ventouses et massages (le tui na). Que soigne la médecine traditionnelle Chinoise ? elle offre des solutions thérapeutiques à la plupart des affections courantes : troubles musculaires et articu-laires, circulatoires et nerveux, orl, fonctionnels et organiques, émotionnels, gynécologiques et obstétriques, maladies clima-tiques, infantiles et pédiatriques, problèmes d’addiction.

20 rue saint-michel 29100 Douarnenez Tél. 02 98 51 62 55 /06 83 20 45 [email protected]

Julien Bourreau, praticien de médecine traditionnelle chinoise 3 rue Louis pasteur29100 Douarnenezséances au cabinet, sur rdv uniquement. Tél. 06 41 68 22 [email protected]

parc d’activité Lannugat nord, près de KerbriandTél. 02 98 87 71 07 / 06 10 07 44 88site internet en projet.ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h.

mécanique FLochLaYmotoCulture, outillAge, loCAtionDans la zone de lannugat, Johan Flochlay propose à la vente et à la location du matériel de motocul-ture, d’outillage agricole et de jardinage depuis le 2 novembre 2015 : tondeuses, tronçonneuses, taille-haies etc.après un apprentissage en méca-nique, le jeune artisan a travaillé dans une entreprise de location à Quimper durant plusieurs années ; par la suite, il a ouvert sa propre boutique-atelier, tout d’abord à locronan pour le monde agricole, puis à Douarnenez. aidé de François, Johann assure également diverses réparations pour tout type de matériel agri-cole et de jardinage. Ces services sont proposés aux professionnels ainsi qu’aux particuliers, avec un suivi pour les marques comme echo, Iseki, Grasshoper et solo.a noter : en janvier, la location de mini-pelles et de plateaux voiture vous sera également proposée.

miSS terre de l’oueStla boutique-atelier de mimi Caroff, miss terre de l’ouest, a changé d’adresse. ouverture du mercredi au samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h. le mardi sur rDV.

2 rue du couédic Tél. 06 76 57 25 77

leS réSidenCeS d’Armor le village de vacances « les résidences d’armor », dirigé par l’association des résidences d’armor (ara) jusqu’au 28 septembre 2015, est passé aux mains de l’association ternélia « le Vent du large », de saint-Gilles Croix de Vie. l’équipe dirigée par marianne le Bour reste en place.Fermeture annuelle en janvier.

information et réservation au 02 98 74 00 35 www.residencesdarmor.com

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Nouveaux commerces

JanVIer FéVrIer mars 2016 Dz maG

Noël, fête traditionnelle célébrée depuis la nuit des temps, a bien évolué à travers les époques. Si elle fait toujours autant scintiller les yeux des enfants, la cérémonie ne répond plus au même rituels qu’au temps de nos aînés. Par la voix des résidents des Jardins du Clos, retrouvons quelques anecdotes des Noëls de nos grands-parents.

L’équipe d’animation des Jardins du Clos a carte blanche pour cette rubrique, construite à partir d’ateliers de discussions avec les résidents de l’EHPAD*.* établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes

Noëls d’autrefois

Des rituels pieux La messe de minuit, le 24 décembre, était rarement manquée. On y allait généralement en famille. « Il y avait même trois messes le soir de Noël : la grande et deux petites, la dernière finissait vers 2 heures du matin ! » rappelle Geneviève. Certains n’omettaient pas de faire acte de charité : « mes parents gardaient un petit sac de friandises, pour une personne qui avait peu de moyens, raconte Annie. Il ou elle pouvait venir chercher le paquet le dimanche après les vêpres. » « Le voisin qui était seul venait manger avec nous… Autrefois, on laissait pas les gens tout seuls », ajoute Marie-Henriette.Le repas, justement, se prenait le jour du 25 décembre. « Il n’y avait pas de réveillon, juste un repas amélioré à midi le 25, souvent un bon poulet avec des frites et une pâte brisée en dessert » (Geneviève).

Une habitude perdure : Noël est l’occasion de se réunir en famille et la figure des grands-parents est prédominante. C’est bien souvent chez eux, à la ferme, autour d’une cheminée que se passait Noël, « tous ensemble, parents, grands-parents, frères et sœurs. Il y avait des bonnes choses » (Jeanne).les petits sabots des petits Bretons, des petites Bretonnes s’alignent en rond devant le tison de la cheminée (...), fredonne estelle. « Nous chantions cette petite chanson que nous avait apprise ma grand-mère. C’était un rituel, j’avais 10 ans environ. Ma grand-mère était formidable. Elle faisait l’effort de nous écrire en français ».Tout comme celle d’Annie qui « portait sa coiffe douarneniste et nous racontait des histoires de la ferme. Elle faisait l’effort de parler en français alors qu’autrement elle parlait en breton. »

Lorsque le sapin était là, il était prélevé dans les parages, à même la terre. « Une fois, on avait pris un grand sapin aux Plomarc’h, il ne rentrait pas dans la maison, on a été obligé de le couper ! » (Anna s). « Mon père allait le chercher du côté de Kerharo. Mes sœurs et moi, on mettait nos souliers tout autour, et on allait vite au lit » (Jeanne N).

Des cADeAux MoDestesPour Arsène, deux souvenirs de Noël restent bien marqués dans sa mémoire, associés à des cadeaux qui l’ont rempli de joie. « Je me rappelle, j’étais tout petit, j’avais pris le charbon* pour aller à Plozévet, chez des parents éloignés de ma mère. C’était un long voyage ! Ils m’avaient donné une orange ! Une autre fois, j’étais allé à Quimper, avec ma mère, elle m’avait acheté un soldat de plomb au magasin de jouets sur les quais de l’Odet… »*le charbon : attelage tiré par un cheval

Chez les filles, les soldats étaient supplantés par les poupées ou les baigneurs . « J’ai été gâtée par mes parents, j’ai eu une poupée, c’était quelque chose à l’époque ! » Marie-Henriette. Geneviève, elle, avait reçu une boîte à couture. Mais, très souvent, revient le simple souvenir d’un petit Jésus en sucre et d’une orange, « un petit quelque chose » (Marie thérèse B), même pour les moins gâtés.

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DE mon tEmPs

Cette première tribune de l’année est pour nous l’occa-

sion de vous présenter nos vœux les plus chaleureux de bonheur et de santé pour l’année qui s’ouvre.

Que 2016 vous permette, tout particulièrement, de mener à bien des projets qui vous tiennent à cœur, qu’ils soient personnels, professionnels ou associatifs, et vous apporte joies et satisfactions.

Concernant notre cité, nous formons le vœu que le Conseil municipal retrouve dans ses débats une certaine sérénité perdue après le triste spectacle donné au cours de la séance du 3 décembre par une partie du public et par l’opposition lors de

la discussion sur les horaires de la garderie périscolaire.

Le nouveau dispositif proposé a été présenté devant la Commis-sion des Affaires Scolaires puis devant le Comité de pilotage des temps d’activité périscolaire. Membre de ces deux instances d’échanges et de concertation, l’opposition n’a pas émis de réserves notables sur cette avancée d’une demi-heure, de 16h45 à 16h15, du démarrage de la garderie.

En difficulté pour expliquer cette absence d’objections et justifier son vote finalement négatif au Conseil municipal, elle n’a pour-tant pas hésité à déclarer avoir été «roulée dans la farine», ou encore,

excusez du peu, victime d’ « accu-sations larvées de complotisme » de la part du Maire et de l’Adjoint en charge des Finances ! C’est tout simplement pitoyable.

La démocratie souffre trop de ces revirements de circonstance et de ces attitudes qui consistent à ne pas s’exprimer en commission, lieu approprié pour aller au fond des choses, pour, après, protester ou s’émouvoir devant le Conseil municipal.

Caractérisées par une forte poussée de l’extrême droite, les élections régionales des 6 et 13 décembre ont rappelé que notre démocratie était en crise. Une crise qui nous interpelle tous, élus et citoyens.

Aussi, veillons à adapter nos comportements en privilégiant le débat contradictoire et la confrontation des idées aux postures idéologiques et aux invectives. Bien sûr, le Conseil municipal est, par définition, un «lieu de débat public et politique», pour reprendre là encore une expression de l’op-position. Encore faut-il que ce débat se déroule dans le calme et soit empreint d’un minimum de mesure, à la hauteur de la solennité que requiert cette ins-tance de représentation de la population.

Ce qui n’a malheureusement pas été possible le 3 décembre... Hélas !

La période qui s’ouvre restera marquée, et pour un long

moment, par les attentats du 13 Novembre à Paris et par leurs conséquences. Comme tout un chacun, notre sympathie va aux victimes de ce drame, à leurs familles et à leurs proches.

Au-delà de la tragédie et de l’émotion, il nous faut réfléchir ensemble au sens de ces événe-ments : Comment en est-on venu là ? Comment des jeunes gens, nés en France et passés par nos écoles, en sont arrivés à un tel degré de négation de la vie humaine ? De quelle Société voulons-nous pour nos enfants ?

Comprendre est le premier anti-dote contre les risques d’un embal-lement que personne ne pourrait maîtriser.

L’idéologie totalitaire qui a inspiré les auteurs de ces crimes a trouvé un terreau favorable en Irak et en Syrie (intervention militaire amé-ricaine en Irak, guerre de Bachar

El Assad à son propre peuple). Elle fait miroir à ceux qui en occident se veulent les chantres d’un « choc des civilisations » qui ne peut que conduire la planète au chaos.

Face à ces fauteurs de guerre, rien ne serait pire que le repli sur soi, la surenchère sécuritaire ou la remise en cause de nos libertés publiques qui peut découler de l’état d’urgence. Les réponses doivent d’abord être politiques :- mettre fin à la domination éco-nomique d’une minorité qui réduit des dizaines de millions de gens à la misère, principale cause des migrations,- combattre les logiques de guerre et arrêter d’alimenter les conflits par des ventes d’armes à des Etats totalitaires, comme l’Arabie Saou-dite ou le Quatar,- soutenir les Peuples qui se battent pour leur liberté et la démocratie,- donner la priorité de l’action publique à l’égalité, à la justice

sociale et à un accueil digne des migrants.

Et Douarnenez dans tout ça ? nous dira-t-on.

Douarnenez et les douarnenistes ne vivent pas à l’écart du Monde ; notre Ville et ses habitants ont une longue de tradition d’accueil et de solidarité. Une tradition qui s’exprime aujourd’hui au travers de l’engagement d’un très grand nombre de nos concitoyens au ser-vice des causes les plus diverses et au sein d’associations caritatives et solidaires. Cette tradition bien vivante ne demande qu’à se per-pétuer. C’est pourquoi nous sou-tenons la décision de la majorité municipale de répondre positive-ment à la demande de l’Etat pour l’accueil de réfugiés à Douarnenez.

Mais la solidarité doit s’expri-mer aussi en direction de celles et ceux de nos concitoyens qui vivent douloureusement une crise sociale dont ils ne sont nullement responsables mais des victimes.

Subir le chômage ou l’enchaîne-ment de contrats à durée détermi-née sous-payés ; vivre, ou plutôt survivre avec le RSA, l’Allocation aux Adultes Handicapés ou le minimum vieillesse, ça conduit trop souvent à l’exclusion sociale, à lâcher prise et à ne plus se consi-dérer soi-même comme citoyen. Combattre cette fracture qui s’accroît, à Douarnenez comme ailleurs, nécessite de rendre toute sa vigueur à un principe de vie dans une société solidaire : « de chacun selon ses moyens, à cha-cun selon ses besoins ». C’est le sens de certaines de nos interven-tions au Conseil Municipal pour qu’il y ait une vraie réflexion sur la tarification des services selon les revenus.

Il y a urgence à retrouver le chemin du vivre ensemble, ici comme avec les autres Peuples.

Il y a urgence à nous réveiller et à bâtir un autre Monde, d’égalité, de justice et de paix.

Tribune de la majoriTé

Tribune de l’opposiTion

LA VIE PLUS FORTE QUE LA MORT

23jANVIER FéVRIER MARS 2016 DZ MAg

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Ville de douarnenez16, rue Berthelot - BP 437 29174 Douarnenez Cedex

Tél. : 02 98 74 46 00 - Fax : 02 98 74 46 09Courriel : [email protected]

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