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VOLUME 16, NUMÉRO 5 NOVEMBRE- DÉCEMBRE 2013 Pierre Paul Milette, directeur général Meilleurs vœux… et leçons de vie de jeunes enfants ! Je débute mon dernier éditorial de l’année en saluant l’ensemble de notre personnel et nos partenaires qui, tout au long de 2013, ont permis au Centre d’aller de l’avant dans plu- sieurs dossiers. Qu’ils se réalisent à plus petite ou à plus grande échelle, tous revêtent leur importance, puis- que nous partageons un objectif com- mun : le développement, l’améliora- tion et la qualité de nos services et no- tre quête continue d’excellence pour permettre à notre clientèle de béné- ficier de tous les outils qui les mène- ront vers une vie pleine et active. Je vous dis donc MERCI et vous invite à regarder notre carte de souhaits de Noël et du nouvel An qui a été inspi- rée de notre grande capacité d’adap- tation… je ne vous en dis pas plus! Aimez le CRLB sur Facebook Je profite de la tribune qui m’est offerte dans l’Entregens pour vous inviter à lire la prochaine édition (hiver 2013-2014) de la revue Le Point en administration de la santé et des services sociaux qui aura pour thème La part de la réadaptation dans le continuum de soins et de services. En tant que membre du comité éditorial, et avec mon cha- peau de directeur général du CRLB, j’ai fait part à mes collègues de l’im- portance d’intégrer rapidement le volet réadaptation pour l’ usager qui transite par la traumatologie et l’URFI suite à un accident ou traumatisme. Leur intérêt a été immédiat, d’autant plus que le sujet illustre une collaboration et une concertation extraordinai- res entre les partenaires impliqués dans les différents continuums. Par- mi les textes qui seront publiés, trois proviennent du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau : 1. Le cheminement de la personne adulte ayant subi un TCC à tra- vers les divers établissements partenaires du consortium mon- tréalais : une question d’efficien- ce et de respect de l’usager, Pierre Vincent, chef des Programmes TCC et TGC 2. Hébergement approprié pour une intégration sociale réussie, Lise Giroux, directrice des program- mes multiclientèles et des pro- grammes clientèles par intérim 3. Transition École Vie Active : l’union fait la force : Julie Larivière, coor- donnatrice clinique, Programme de réadaptation au travail /TÉVA :: En savoir plus sur la revue Le Point et les sujets à venir:: Le dernier sujet que j’aimerais par- tager avec vous, et qui fait la très grande fierté de mes collè- gues directeurs généraux dans le cadre de notre partenariat axé sur les communications, est le lancement de la mouture 2013 de l’événement Prendre sa place, qui arrive avec un vent de renouveau. Le traditionnel salon est passé, pour cette 5 e édition, à l’ère du Web. Le responsables de commu- nication des CRDP partenaires ont en effet eu du flair en nous propo- sant d’opter pour une campagne de sensibilisation sur le Web, afin d’aller rejoindre de nouveaux publics. Nous vous communique- rons les résultats de cette cam- pagne dans la prochaine édition de ce bulletin. Comme vous pou- vez vous imaginer, vivre avec un handicap peut s’avérer complexe au quotidien. Mais nous voulions aussi montrer que cela peut aussi apporter des éléments positif dans une vie, en l’occurrence une rela- tion particulièrement forte entre les membres d’une famille. Et c’est exactement ce que nous présen- tent les huit capsules animées par Christopher Hall et réalisées en compagnie d’enfants dont un pro- che est handicapé. Un véritable bijou à partager dans vos réseaux sociaux! :: Lire le texte de Marie- Claude Roussin et accédez à nos capsules :: Quand on dit que les enfants nous enseignent, à nous les grands, de belles leçons de vie, en voilà un bel exemple! ¤

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Volume 16, numéro 5

noVembre-décembre 2013

Pierre Paul Milette, directeur général

Meilleurs vœux… et leçons de vie de jeunes enfants !

Je débute mon dernier éditorial de l’année en saluant l’ensemble de notre personnel et nos partenaires qui, tout au long de 2013, ont permis au centre d’aller de l’avant dans plu-sieurs dossiers. Qu’ils se réalisent à plus petite ou à plus grande échelle, tous revêtent leur importance, puis-que nous partageons un objectif com- mun : le développement, l’améliora-tion et la qualité de nos services et no- tre quête continue d’excellence pour permettre à notre clientèle de béné-ficier de tous les outils qui les mène-ront vers une vie pleine et active. Je vous dis donc mercI et vous invite à regarder notre carte de souhaits de noël et du nouvel An qui a été inspi-rée de notre grande capacité d’adap-tation… je ne vous en dis pas plus!

Aimez le CRLB sur Facebook

Je profite de la tribune qui m’est offerte dans l’Entregens pour vous inviter à lire la prochaine édition (hiver 2013-2014) de la revue Le Point en administration de la santé et des services sociaux qui aura pour thème La part de la réadaptation dans le continuum de soins et de services. en tant que membre du comité éditorial, et avec mon cha- peau de directeur général du crlb, j’ai fait part à mes collègues de l’im-portance d’intégrer rapidement le volet réadaptation pour l’ usager qui transite par la traumatologie et l’urFI suite à un accident ou traumatisme. leur intérêt a été immédiat, d’autant plus que le sujet illustre une collaboration et une concertation extraordinai- res entre les partenaires impliqués dans les différents continuums. Par- mi les textes qui seront publiés, trois proviennent du centre de réadaptation lucie-bruneau :

1. le cheminement de la personne adulte ayant subi un Tcc à tra-vers les divers établissements partenaires du consortium mon- tréalais : une question d’efficien- ce et de respect de l’usager, Pierre

Vincent, chef des Programmes TCC et TGC

2. Hébergement approprié pour une intégration sociale réussie, Lise Giroux, directrice des program- mes multiclientèles et des pro-grammes clientèles par intérim

3. Transition école Vie Active : l’union fait la force : Julie Larivière, coor-donnatrice clinique, Programme de réadaptation au travail /TÉVA

:: en savoir plus sur la revue le Point et les sujets à venir:: ➲

le dernier sujet que j’aimerais par- tager avec vous, et qui fait la très grande fierté de mes collè-gues directeurs généraux dans le cadre de notre partenariat axé sur les communications, est le lancement de la mouture 2013 de l’événement Prendre sa place, qui arrive avec un vent de renouveau. le traditionnel salon est passé, pour cette 5e édition, à l’ère du Web. le responsables de commu-nication des crdP partenaires ont en effet eu du flair en nous propo-sant d’opter pour une campagne

de sensibilisation sur le Web, afin d’aller rejoindre de nouveaux publics. nous vous communique-rons les résultats de cette cam-pagne dans la prochaine édition de ce bulletin. comme vous pou-vez vous imaginer, vivre avec un handicap peut s’avérer complexe au quotidien. mais nous voulions aussi montrer que cela peut aussi apporter des éléments positif dans une vie, en l’occurrence une rela-tion particulièrement forte entre les membres d’une famille. et c’est exactement ce que nous présen-tent les huit capsules animées par christopher Hall et réalisées en compagnie d’enfants dont un pro-che est handicapé. un véritable bijou à partager dans vos réseaux sociaux! :: lire le texte de marie-claude roussin et accédez à nos capsules :: ➲ Quand on dit que les enfants nous enseignent, à nous les grands, de belles leçons de vie, en voilà un bel exemple! ¤

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ZONE MULTI

Cette décision a fait l’objet d’une mûre réflexion, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans la foulée des travaux de rapprochements en cours pouvant mener à une fusion avec l’Institut de réadap-tation Gingras-lindsay-de-montréal. de plus, il y avait au sein des pro-grammes de l’établissement une volonté de créer une plus grande proximité avec les services qui tou- chent des clientèles communes et qui sont reliées par des activités offertes plus ou moins étroitement, et selon les besoins des plans d’intervention des usagers. c’est sous l’appellation Direction des

Nouveau départ pour les directions clientèles…

Une politique révisée pour améliorer l’accueil et l’orientation du personnel et faciliter son intégration

Lise Giroux, directrice des programmes

multiclientèles et des programmes clientèles

par intérim

Pierre Limoges, conseiller aux ressources

humaines

programmes multiclientèles et Di-rection des programmes clientèles intérimaire que cette nouvelle ins-tance évoluera.

Il est important, voire essentiel, que ce changement ne crée pas d’impact tant à l’interne qu’auprès des partenaires. le relais pour les divers dossiers portés par mme Ge-sualdi est repris par l’auteure de ce texte avec une vive intention de poursuivre dans la continuité. la représentation de l’établissement sera inévitablement maintenue tant à l’Agence de la santé et des services sociaux de montréal qu’à

l’Association des établissements de réadaptation en déficience phy- sique du Québec, et les autres ins- tances. À l’interne, chaque program-me conservera sa spécialité. la for- mule des rencontres de direction sera modifiée afin de répondre aux besoins d’échanges entre les chefs de programmes et la direction des services professionnels, de la qua- lité et des activités universitaires.

les prochaines semaines seront déterminantes, puisqu’elles seront l’occasion de faire plus ample connaissance avec les équipes des programmes auparavant dirigés

par mme Gesualdi. Tous les dossiers de rapprochements seront pour- suivis selon l’échéancier prévu par les directeurs et la charte de projet. déjà, l’accueil et le profes- sionnalisme des chefs de pro- grammes, de leurs coordonna-teurs/trices cliniques et des équi- pes annoncent une magnifique collaboration qui assurera une continuité de services de qualité auprès de la clientèle. encore une fois, la créativité, mise au profit des usagers, permettra à ces der- niers de mener à bien leurs pro-jets de vie respectifs. ¤

Avec le récent départ à la retraite de madame Nicolina Gesualdi, directrice des programmes clientèles, la structure organisationnelle du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau a connu un important changement, soit le regroupement des deux directions cliniques en une seule direction de programmes.

La politique de gestion Accueil, orientation, suivi en période de probation, d’initiation et d’essai et mentorat, adoptée par le conseil d’administration en mai dernier,

a récemment donné lieu à une révision en profondeur de ce processus. l’accueil et l’orientation du personnel se font dorénavant se- lon un calendrier annuel et un ho- raire établi, et les acteurs impli-qués sont identifiés au préalable. Ce calendrier est disponible dans l’in- tranet de l’établissement, donc à la portée de tous les employés.

Soutenus par un comité de vali-dation représentant différents sec-

teurs de l’organisation, les travaux se sont échelonnés durant quel-ques mois. les constats ont amené le comité à définir l’information à transmettre selon trois niveaux : universel pour tout le personnel, général selon le secteur d’activité et spécifique selon l’emploi occupé dans un programme/service. de plus, les transmetteurs de contenu ont été identifiés, et un horaire d’accueil a été déterminé.

le centre a entrepris la révision de ce processus afin d’améliorer substantiellement l’accueil et l’orien- tation des nouveaux employés, et de faciliter leur intégration, de mê- me que celui du personnel muté. l’ ensemble de cet exercice s’ins-crit également à l’intérieur d’une démarche d’amélioration continue, concourt à fidéliser le personnel, et répond à une recommandation du conseil québécois d’agrément. ¤

Des mots d’usagers… source d’inspiration pour l’ensemble du personnel de l’établissementRégulièrement, le centre reçoit des lettres de remerciements de la clien-tèle suite à leur processus de réadaptation. l’établissement souhaite les par-tager afin de mieux faire comprendre l’étendue de ses services et l’importance de l’accueil accordé aux milliers de personnes ayant une déficience physique qui, chaque année, ont recours aux services de l’établissement.

M. Gilles Vaillancourt, coordonnateur clinique, Programme des maladies évolutives

Vous êtes le chef d’orchestre d’une équipe dévouée, compétente, pro-fessionnelle et avec qui j’ai appris beaucoup. À chaque fois que je suis entrée au Centre, j’en suis ressortie avec de nouveaux outils pour amé-liorer ma qualité de vie. Votre apport est grand et je vous en remercie. P. F.

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ZONE MULTI

Lancement réussi des capsules POURQUOI EN FAIRE UNE HISTOIRE?

Marie-Claude Roussin,conseillère aux

communications

Vivre avec un handicap physique peut avoir des impacts importants sur le quotidien d’une personne et de ses proches. mais qu’en est-il exactement de la réaction des enfants? comment sont-ils touchés par cette différence? c’est ce qu’a

voulu démontrer l’Alliance des centres de réadaptation en déficience physique (crdP) du grand montréal avec la campagne de sensibilisation pourquoi en faire une histoire? lancée le 3 décembre dernier en marge de la Journée internationale des personnes handicapées. les crdP ont choisi de donner la parole à 11 jeunes (4 à 17 ans) dont le parent, le frère ou la sœur vit avec un handicap physique. les huit capsules vidéo animées par le porte-parole christopher Hall témoignent des impacts qu’entraîne une déficience motrice, auditive, visuelle ou langagière dans la famille, de la vision des jeunes par rapport au handicap ou encore de leur adaptation à cette réalité. elles sont disponibles sur le site officiel de l’événement Prendre sa place au : : : www.prendresaplace.com : : ➲

l’animateur et porte-parole chris- topher Hall n’avait que de bons mots en regard de son expé-rience dans ce projet.

C’est avec grand plaisir que j’ai participé à la réalisa-tion de ces capsules qui m’ont permis de faire des rencontres inspirantes. Ces

jeunes ont une relation bien spéciale avec leur proche han-dicapé, une façon toute particulière de voir la vie. Il faut voir les étincelles dans leurs yeux quand ils parlent de leur père, leur mère, leur frère ou leur sœur, ça nous permet de remettre bien des choses en perspective.

marie-Josée levert, chercheuse au crIr-site centre de réadaptation Lucie-Bruneau et professeure à la Faculté des sciences infirmières de l’université de montréal, a dévoilé les conclusions d’une recension des écrits sur la réalité des enfants dont le proche parent est handicapé.

La recherche démontre que les limitations physiques d’un proche parent peuvent avoir des répercussions à la fois posi-tives et négatives sur la vie d’un enfant. Bien entendu, certains conflits ou frustrations peuvent émaner au quotidien, mais il n’en reste pas moins que cette situation permet aux enfants de développer de belles qualités. Ils font en effet souvent preuve d’une grande maturité, d’autonomie et d’une capacité d’empathie. Les enfants s’adaptent rapidement à une situa-tion et dans plusieurs des cas étudiés, ils ne s’attardaient pas au handicap de leur parent. La plupart d’entre eux ne souhai-teraient pas non plus y remédier s’ils en avaient les moyens.

Il semblerait toutefois que les choses changent à l’adolescence, alors que se développe un besoin de conformité chez le jeune. le handicap d’un parent peut alors devenir un handicap social, puisqu’il le différenciera inévitablement de ses semblables.

l’Alliance des crdP du grand montréal est le partenariat de huit éta-blissements agréés pour la qualité de leurs services spécialisés et surspécialisés en déficience auditive, du langage, motrice et visuelle. elle est composée du centre de réadaptation constance-lethbridge, du centre de réadaptation lucie-bruneau, du centre de réadaptation mAb-mackay, du centre de réadaptation marie enfant du cHu Sainte-Justine, de l’Hôpital de réadaptation Villa medica, de l’Institut nazareth et louis-braille, de l’Institut raymond-dewar, et de l’Institut de réadaptation Gingras-lindsay-de-montréal. Près de 1700 professionnels cliniciens à temps complet travaillent dans ces crdP et au 31 mars 2013, plus de 27 000 personnes de tous âges y recevaient des services. ¤

Pour joindre la conversation : #PrendreSaPlace

Voici nos enfants vedettes. Cliquez sur la photo de votre choix et accédez directement à la capsule

An LAp FLOREnCE LAuREnCE LéAnnE MAXIME MIA thOMAspIERRE-ALEXIs Et CIE

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ZONE CLINIQUE

Le Club des APPS : groupe d’intérêt pour propulser l’autogestion du quotidien à l’ère des applications mobiles

Michèle Bleau,chef du Programme pour les personnes présentant

une pathologie du système locomoteur

Des observations récentes ont en effet démontré que les usagers et les intervenants sont de plus en plus équipés de téléphones in-telligents ou de tablettes électro-niques. conséquemment, chacun pourrait tirer profit des différentes fonctions associées aux appli-cations mobiles. certaines peu- vent servir à compiler des don-nées de l’environnement, à orga-niser des horaires de soins, tandis que d’autres peuvent être utiles pour créer des vidéoclips démon-trant les étapes des routines quo-

tidiennes et faciliter l’enseigne- ment au nouveau personnel. d’au-tres applications permettent aussi à l’usager d’inscrire les mesures d’éléments de son environnement domiciliaire ou professionnel, et de transmettre ces informations à son équipe traitante pour éviter un déplacement. Sans oublier plu-sieurs outils connexes qui maxi-misent l’utilisation des appareils mobiles.

dans un premier temps, le Club des APPS sera composé d’une dou-

zaine de participants, incluant des usagers ayant une blessure médullaire, deux patients parte-naires et des intervenants. les animateurs chercheront à savoir, au cours d’une année, comment les usagers et les intervenants utilisent cette technologie en se basant sur 12 catégories d’habi-tudes de vie.

l’an 2 du projet amènera d’autres clientèles avec atteintes motrices (blessure orthopédique grave, douleur chronique, sclérose en

plaques, etc.) à explorer le poten-tiel des applications mobiles. ulti-mement, il s’agit de comprendre comment les technologies de l’in-formation et les facteurs environ-nementaux peuvent soutenir la participation sociale des usagers. ce projet novateur pourrait aussi permettre d’identifier des lacunes dans l’offre d’applications mobiles et, peut-être, stimuler le dévelop-pement de nouvelles avenues ré-pondant mieux aux besoins de la clientèle en déficience physique. ¤

Mise en situation « Poste CRLB »

Dans les cas où l’usager a un lien d’emploi, la situation s’avère plus simple car le stage peut sou-vent se dérouler chez l’employeur. dans le cas contraire, le challenge est plus grand. devant une telle situation, l’identification d’un milieu de stage, ouvert à recevoir et surtout à offrir un certain enca-drement à l’usager, pose un défi de taille. du coup, il peut arriver que le développement des capaci-tés de travail doive se réaliser au centre, d’où l’importance d’avoir

Jean-Pierre Lavigueur,ergothérapeute, Programme de réadaptation au travail*

recours à des mises en situation de travail variées pour répondre aux différents besoins de la clientèle.

la Poste CRLB a récemment été conçue par une stagiaire en ergo-thérapie et compte parmi les op-tions proposées au PrT. Simulant le travail d’un commis responsable du courrier interne, cette mise en situation comporte un premier vo-let structuré (ex. : suivre des con- signes claires) et un deuxième qui fait appel aux capacités d’organi-

sation et de résolution de pro-blèmes de l’usager. l’exercice en quatre étapes requiert le triage, l’empaquetage, la distribution et la réception du courrier interne d’employés fictifs du Centre. Afin de refléter davantage le travail du commis, le circuit de distribution/réception a été implanté dans les trois édifices de l’avenue Laurier.

la collaboration de plusieurs agentes administratives et d’un technicien en administration des

différents secteurs s’avère des plus appréciée par l’équipe du PrT, puisqu’elle rend la mise en situa- tion plus réelle.¤

En octobre dernier, le projet intitulé Autogestion de son quotidien au moyen des applications mo-biles : un projet de développement des connaissances entre usagers et intervenants a été retenu par l’établissement dans le cadre de son Programme des projets spéciaux à caractère général. Cette initiative propose de mettre sur pied un groupe d’intérêt entre usagers et intervenants du CRLB (Club des APPS) destiné à soutenir la clientèle blessée médullaire dans l’utilisation et l’inté-gration des applications mobiles à ses activités quotidiennes dans le but bien précis d’optimiser son autonomie.

Afin d’évaluer ou de développer les capacités de travail des usagers désirant retourner sur le mar-ché du travail, l’équipe du Programme de réadaptation au travail (PRT) utilise diverses modalités thérapeutiques inspirées de l’approche écologique, c’est-à-dire qui fait appel aux exigences du milieu réel de l’usager. Parmi celles-ci, les stages de travail non rémunérés dans la communauté permettent de développer les capacités requises à la réintégration du marché de l’emploi.

* collaboration au texte : Julie larivière, coordonnatrice clinique et Pierre Vincent, chef de programme par intérim, Program- me de réadaptation au travail/TéVA

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ZONE CLINIQUE

Plus précisément, une impor-tante progression de la formation a été observée en 2013 avec un to-tal de 40 heures dispensées auprès de différentes équipes et parte-naires ayant formulé une demande de service au programme. de plus, dans le cadre de son offre de for-mation annuelle, l’équipe a acumu-lé un total de 100 heures d’acti- vités de diffusion de connais- sances. celles-ci ont été offertes dans les milieux universitaires, de santé et de services sociaux, ainsi

Communication positive et action préventive : au cœur d’un projet en organisation du travail dans les ressources TGC du CRLB

Effervescence dans les activités de formation au Programme TGC

Christian Lalonde,chargé de projet

Le projet se concentrera sur l’or- ganisation du travail à la ressource de lorimier qui est ouverte de-puis huit mois. Sachant que l’ap- proche de collaboration s’est ré-vélée efficace avec la clientèle TGC, l’objectif est de vérifier com-ment l’organisation du travail, dans cette ressource, faciliterait l’appli-cation de deux prémices impor- tantes de cette approche : utiliser les principes de la communication

positive et agir de façon préventive. l’établissement croit que les amé-liorations apportées auront un im- pact positif sur l’environnement de travail et permettront de consta-ter une réduction des comporte-ments dérangeants des usagers. Des objectifs ont été identifiés et, avec des indicateurs précis, il sera facile de documenter les impacts du projet.

l’ équipe du Programme TGc du centre se joindra au comité de tra-vail. certaines modalités d’inter-vention seront revues, ainsi que les processus permettant de sou-tenir cliniquement les intervenants (discussion de cas, coaching, rôles et responsabilités). la durée pressentie pour réaliser le projet est d’un an. Par la suite, les retombées pourront être appliquées aux autres ressources qui hébergent la clientèle TGc.

la ressource de lorimier héberge actuellement huit usagers et le personnel régulier inclut un psy- choéducateur, cinq techniciens en éducation spécialisée et six auxiliaires en santé et services sociaux. ¤

En début d’année, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) encourageait le démarrage de projets en organisation du travail pour le personnel travaillant auprès de la clientèle qui présente un trouble grave du comportement (TGC). Étant gestionnaire de deux ressources dédiées à cette clientèle (Liège et De Lorimier), le Centre s’est vu octroyer un financement de 150 000 $.

Le Programme pour les personnes présentant un trouble grave du comportement (TGC) a connu une année 2013 riche en termes de diffusion des connaissances. Près de 1300 personnes ont assisté à l’une ou l’autre des activités offertes. Cette participation est interprétée très positivement par l’équipe TGC, puisqu’elle confirme que les initiatives mises en place sont des modalités d’interven-tion appréciées de la part des partenaires et ce, tant dans les dossiers d’usagers spécifiques que collectifs orientés au programme.

qu’auprès de certains ordres et regroupements professionnels.

Plusieurs éléments expliqueraient cette hausse des demandes, à commencer par la grande sou-plesse de l’équipe à ajuster cha-cune de ses formations à la réa-lité clinique de ses partenaires. Par exemple, une formation de courte durée peut être offerte à un personnel de soins pendant son changement de quart de travail afin de faciliter l’accès à des don-

nées probantes. Par ailleurs, une révision annuelle du contenu des activités de diffusion des connais-sances est effectuée sur la base des commentaires reçus des par-ticipants, et une consultation de la littérature scientifique permet à l’équipe d’être continuellement à jour. Finalement, la diversification des formes de transmission des connaissances jouerait un rôle dé-terminant dans l’appréciation de la formation. on constate que la su- pervision de groupes et l’animation

de séminaires, qui entraînent des échanges directs entre les parti- cipants et le formateur, suscitent un grand intérêt.

en 2014, l’équipe compte actuali- ser le séminaire conçu pour le per- sonnel de soins portant sur les rè- gles d’or d’intervention en trouble du comportement lié à une déficience physique. un partenariat ayant pour enjeu le même thème est aussi envisagé avec le cHSld centre-ville du cSSS Jeanne-mance. ¤

Marie-Claude Sévigny,coordonnatrice clinique

Sonia Di Lillo, spécialiste en activités

cliniques-Programme TGC

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ZONE CLINIQUE

ÉCO : un nouvel outil pour intervenir auprès des clientèles en déficience physique présentant des troubles de comportement

Denis Godbout, Ph.D., neuropsychologue,

Programme encéphalopathie

L’échelle des comportements observables (éco) est une grille d’observation visant à rendre compte des comportements pro-blématiques qui peuvent survenir à la suite d’une lésion cérébrale acquise. elle permet de noter la gravité, la fréquence et l’impact de neuf catégories de comporte-ments pouvant interférer avec le processus d’intégration sociale des personnes aux prises avec une déficience physique telles que :

1. Agression verbale2. Agression envers les objets3. Gestes physiques contre soi4. Agression physique envers autrui5. comportement sexuel

inapproprié6. Persévération et comportements

répétitifs7. errance/Fugues8. comportement social

inapproprié9. manque d’initiative

la traduction et la validation de l’échelle :: Overt Behaviour Scale, devenue l’éco en français :: ➲ sont toutes deux complétées. l’éco et les consignes d’utilisa-tion de cet instrument sont dispo-nibles gratuitement sur le site du centre.

remerciements :• réseau provincial de recherche

en adaptation-réadaptation (REPAR)– soutien financier

• Participants et cliniciens des crdP de la région de montréal

• Association québécoise des traumatisés crâniens ¤

Appel de communication

Carrefour des connaissances 2014 – Se rejoindre dans la concordancedes savoirs

Simon Laliberté, Ph.D., coordonnateur

de la recherche par intérim

Encore cette année, le carrefour des connaissances sera un im-portant rendez-vous de partage des savoirs. Ayant pour thème Se rejoindre dans la concordance des savoirs, cette session d’affi-chage est devenue un lieu de référence dans le milieu de la réadaptation, et accordera cette année une place particulière au transfert des connaissances. Ain-si, les participants pourront non seulement s’informer à propos des projets de recherche et tra-

vaux de développement cliniques en cours en réadaptation, mais aussi échanger sur des expérien- ces réelles de transfert de connais- sances. le centre souhaite effecti-vement créer une zone où seraient regroupées quelques affiches por-tant spécifiquement sur le sujet.

c’est dans une optique d’échanges mutuels que le comité organisa-teur invite cliniciens, chercheurs, étudiants et gestionnaires à venir partager et échanger leurs savoirs le mardi 8 avril 2014. les détails de l’événement, ainsi que les affiches retenues seront publiés dans la prochaine édition de l’Entregens en février prochain.

connaissancesCarrefour des12e

La réadaptation s’affiche!

Vous voulez partager votre savoir en présentant une affiche?• Soumettez votre proposition d’affiche avant le 7 février 2014 en

complétant :: le formulaire disponible sur le Web :: ➲ Renseignements :Simon laliberté, 514 527-4527, poste [email protected]

se rejoindre dans La concordance des savoirs

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DES NOUVELLES DE La fONDaTION

12e soirée-bénéfice de la Fondation – Un événement haut en couleur

L’année 2013 tire déjà à sa fin…

la Fondation désire remercier ses précieux partenaires : • M. Pierre Laboursodière, vice-

président régional à la banque na- tionale, président d’honneur.

• Sincères remerciements au co-mité des patrons d’honneur pour son engagement : me Zeïneb mellouli, lavery de billy, prési-dente du comité; m. Stéphane brunelle, Trilogie groupe conseil inc.; m. daniel émond, objets et vêtements promotionnels Jordal; dr christian Fournier, orthodon- tiste; m. Joël Grenier, mc Ven-tilation; m. Jocelyn Hogue, Toi- tures Hogue; m. Gilles lamou-reux, rona l’entrepôt (laval); m. Pierre Paul milette, centre de

Alexandre Poce, président et directeur

général de la Fondation du CRLB

L ’année 2013, qui tire déjà à sa fin, a été synonyme d’implantation et de préparation pour 2014. de belles activités se sont déroulées à vive allure telles que : la 5e col-lecte de fonds des étudiants de

l’uQÀm (projet étudiant annuel), le 1er tournoi de golf (en collabo-ration avec Parasports Québec), la 3e édition de Rouler, c’est du sport, la 12e soirée-bénéfice annuelle et la 2e illumination du sapin du 2222 (pavillon maison lucie-bruneau) qui a été précédée du 1er salon Arts et Lumières, organisé par deux ambassadrices de la Fondation qui travaillent au Programme des maladies évolutives, en collabora- tion avec le comité employés- amis de la Fondation. Je tiens

réadaptation lucie-bruneau; me Véronique morin, lavery de billy

• Commandite Platine : banque na- tionale du canada

• Commandite Argent : Hydro Qué-

bec, location michel Trudel, Que- becor, ministère de la Santé et des Services sociaux.

• Commandite Bronze : Amyot Gé- linas, corporation d’investisse- ments michel raymond, lavery de billy.

• Commandite Amis de la Fondation : les Ateliers Simon Tardif, APcHQ, bnP Stratégies Gestion Philan- thropique, canimex, les confec-

d’ailleurs à souligner les initiatives mises en place par ce comité au cours sa première a née d’existen-ce afin de rapprocher la Fondation de l’ensemble du personnel de l’établissement. en effet, 2013 a donné naissance au bbQ du mois de juin, à l’épluchette de blé d’Inde de la rentrée et, tout dernièrement, au salon Arts et Lumière mention-né précédemment. Tous les fonds amassés lors de ces activités ont été remis à la Fondation.

comme vous pouvez le consta-ter, l’année 2013 fut bien remplie et 2014 s’annonce toute aussi occupée! l’ensemble des activités seront de retour, et de belles sur-prises s’ajouteront! d’ici là, la Fon-dation vous souhaite un joyeux noël et une bonne année… en es- pérant que 2014 soit remplie, pour vous et vos proches, de joie, d’amour et, surtout, de santé ! ¤

tions Trigones inc., l’équipe de réadaptation à domicile inc., Fonds de solidarité FTQ, Gazmétro, mo-rin relations Publiques, les res-taurants mcdonald’s de Saint-Jérôme et mirabel, Thermo Stat.

• Catégorie - Services : SAQ, Impri-merie crl.

• Tirage et encan : BMO, Bijoux Ca- roline néron, bijouterie everest, élyse ouellette (Arbonne), IrIS, les canadiens de montréal, nor-mand newberry, Productions J.

Enfin, MERCI, à tous nos fidèles do- nateurs qui suivent la Fondation et sa soirée-bénéfice, et ce, depuis plusieurs années.

L’EntREgEns est publié électroni-quement aux deux mois. La tombée des articles se fait deux semaines avant la parution.

rédactrice en chef Marie-Claude Roussin

Adjointe à la rédactionginette proulx

conception graphique gabriela Carrillo

collaboration michèle bleau, Sonia di lillo, lise Giroux, denis Godbout, Simon laliberté, christian lalonde, Julie larivière, Jean-Pierre lavigueur, Pierre limoges, Pierre Paul milette, Alexandre Poce, marie-claude Sévigny et Pierre Vincent

Prochaine parution Février 2014

C’est le 18 novembre dernier qu’avait lieu la 12e soirée-bénéfice an-nuelle de la Fondation du centre de réadaptation lucie-bruneau. encore une fois, ce fut une réussite avec un montant de 95 000 $ amassé. cette somme servira entre autres à financer deux projets : la téléréadaptation et l’acquisition d’un simulateur de conduite automobile.

la soirée a fait place à une nouvelle formule thématique style cabaret, laquelle fut très appréciée par les invités et partenaires présents. la salle, les tables et la scène étaient décorées d’une façon magnifique. merci beaucoup à marie-claude roussin, responsable du Service des communications au crlb, et à toute son équipe pour l’organisation et la conception de cette belle soirée. De g. à d. : P. P. milette, P. laboursodière, H. moreau, Z. mellouli.

Assis: F. Geoffroy et A. Poce