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Mémoire de fin d'études
présenté pour l'obtention du Diplôme d’Ingénieur Agronome Spécialité : AgroTIC
Mise à jour d’une base de données sur la randonnée et valorisation dans une interface web
par Cécile SAINT-MARC
Année de soutenance : 2011
Organisme d'accueil : SYCOPARC des Vosges du Nord
Mémoire de fin d'études
présenté pour l'obtention du Diplôme d’Ingénieur Agronome
Mise à jour d’une base de données sur la randonnée et valorisation dans une interface web
Mémoire préparé sous la direction deCatherine MAZZONI
Présenté le : 28/09/2011
devant le jury :
Christian GERMAIN, ENITABGilbert GRENIER, ENITAB Alexia GOBRECHT, SupAgro Bruno TISSEYRE, SupAgro Philippe VISMARA, SupAgro
Mémoire de fin d'études
présenté pour l'obtention du Diplôme d’Ingénieur AgronomeSpécialité : AgroTIC
Mise à jour d’une base de données sur la randonnée et valorisation dans une interface web
par Cécile SAINT-MARC
Année de soutenance : 2011
Mémoire préparé sous la direction de :
GERMAIN, ENITAB
Organisme d'accueil : SYCOPARCVosges du Nord
Maître de stage : Nadia CARMAUX
présenté pour l'obtention du Diplôme d’Ingénieur Agronome
Mise à jour d’une base de données sur la randonnée et valorisation dans une interface web
SYCOPARC des
Nadia CARMAUX
Résumé
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Résumé
Le Parc naturel régional des Vosges du Nord, situé à la limite entre l’Alsace, la Lorraine et l’Allemagne, est un territoire riche pour la randonnée. Mais le développement important de cette offre sur le territoire dans les dix dernières années a brouillé sa lisibilité pour le public. Pour réorganiser et centraliser l’information, à destination du territoire et du public, le SYCOPARC, organisme de gestion du Parc, souhaite mettre à jour sa base de données sur les circuits de randonnée, Itirando, puis valoriser les informations qu’elle contient au travers d’une application de cartographie web.
Le travail réalisé a consisté à étudier le contexte du Tourisme, à travers un benchmarking sur les méthodes de valorisation de la randonnée, et le contexte du Parc, grâce à une analyse des besoins auprès des différents pôles techniques. Ces informations ont permis d’élaborer un nouveau modèle de données pour la base et de décrire les fonctionnalités de l’application Internet. Une veille technologique sur les outils de webmapping a ensuite été menée pour choisir les outils à mettre en place pour développer l’application. L’ensemble de ces résultats a été regroupé dans un Cahier des Charges en vue de la mise en œuvre future de l’application.
Mots clés
Parc naturel régional, tourisme, randonnée, base de données, cartographie, SIG, webmapping, benchmarking, veille technologique, analyse des besoins.
Abstract
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Abstract
Vosges du Nord Regional Nature Park is at the frontier between Alsace, Lorraine and Germany. It presents a rich natural heritage and is a well-known hiking territory. But the important development of the hiking offer throughout the past ten years has made it difficult for the public to work out this offer. In order to reorganize and to centralize this information, both for the public and the regional actors, the SYCOPARC, the Park’s management organization, want to update its database about hiking tours, named “Itirando”, and then promote the information it contains through a webmapping application program.
The aim of this work project has been to study Tourism context, through a benchmarking on hiking promotion techniques, and the Nature Park context, thanks to a Needs analysis carried out among Park’s technical units. This information have allowed to a new data model for the database and to describe webmapping application functionality. Technological Intelligence on webmapping elements has led to the choice of software to implement the application. All these results have been grouped in a requirements document for the future fulfillment of the application program.
Key words
Regional Nature Park, tourism, hiking, database, mapping, GIS, webmapping, benchmarking, Technological Intelligence, Needs analysis.
Remerciements
5
Remerciements
Je tiens à exprimer ici mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce mémoire et au bon déroulement de mon stage.
Je souhaite tout d’abord remercier toute l’équipe enseignante de Montpellier SupAgro et de l’ENITAB, qui ont dispensé durant l’année scolaire une formation exemplaire, aussi bien sur les plans théoriques que pratiques, notamment grâce à leur suivi lors du projet professionnel qui est réellement formateur.
Je remercie plus particulièrement Catherine Mazzoni, ma tutrice de stage, pour ses réponses à mes questions et ses remarques constructives durant toute la période de mon stage.
Je remercie chaleureusement Nadia Carmaux, ma maître de stage, pour sa disponibilité et ses précieux conseils tout au long du projet, qui ont grandement contribué à la qualité du travail accompli.
Je remercie également Gabriel Hirlemann et Marie Baumgartner, avec qui j’ai beaucoup interagi, respectivement sur les aspects techniques et touristiques, et qui ont été d’une grande aide.
Bien sûr un grand merci à toute l’équipe du SYCOPARC pour leur accueil et l’ambiance chaleureuse régnant dans les locaux. Merci à Eric Brua, directeur du SYCOPARC, à Christelle Scheid, à Nicole Brunet et à tous les autres.
Enfin, je tenais à remercier les partenaires du tourisme et de la randonnée, sur et en
dehors du territoire, avec qui j’ai échangé au cours du projet. Tout d’abord, je remercie M. Jean-Paul Dossman, Président de la Commission
Sentiers du Club Vosgien, et M. Roger Wassmer, Inspecteur des sentiers du District de Wissembourg, pour leur temps consacré à la révision des sentiers balisés et pour leurs explications sur le fonctionnement de la fédération.
Je remercie aussi Emilie Dedieu, du Conseil Général du Bas-Rhin, qui m’a communiqué de nombreuses informations sur le PDIPR dans le département.
Merci aux Offices de Tourisme du Parc naturel régional, aux communautés de communes, aux mairies et à tous les autres maîtres d’ouvrage de circuits, pour les informations transmises et les documents communiqués lors de l’inventaire des circuits.
Enfin, merci à Christian Fleith et Olivier Gihr du Comité Départemental du Tourisme du Bas-Rhin, à Daniel Bailly de Moselle Tourisme, à Sophie Girault et Fabrice Morlon du PNR de Lorraine, à Loris Giovannacci du PNR des Ballons des Vosges, à Marc Costil et Isabelle Vauchel du PNR des Boucles de la Seine, à Gilles Desperoux du PNR de Millevaches en Limousin, à Jean-Paul Perrigaud du Syndicat Mixte du Pays Mellois, à Mlles Coudurier et Vlodarczic du Conseil Général de Savoie, à Annie Trottin du PNR de l’Avesnois et à Laurence Guidebert du Comité Départemental du Tourisme du Nord, qui ont tous participé aux entretiens du benchmarking.
Table des matières
6
Table des matières
Résumé ................................................................................................................................................. 3 Abstract ................................................................................................................................................ 4 Remerciements ..................................................................................................................................... 5 Table des matières ................................................................................................................................ 6 Avant-Propos ........................................................................................................................................ 8 Sigles et acronymes .............................................................................................................................. 9
Introduction ........................................................................................................................................ 13
1. Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord ......................................................... 14 1.1. Présentation du territoire ............................................................................................ 14
1.1.1. L’administration d’un territoire cohérent ......................................................... 14 1.1.2. Un patrimoine naturel, culturel et historique d’exception ................................ 15 1.1.3. L’évolution du territoire ................................................................................... 16 1.1.4. Une dimension transfrontalière ......................................................................... 17
1.2. L’organisme de gestion du Parc ................................................................................. 18 1.2.1. Organisation du SYCOPARC........................................................................... 18 1.2.2. La Charte du Parc, document fondateur ........................................................... 20 1.2.3. L’Observatoire du territoire du Parc ................................................................. 21
1.3. Le tourisme dans les Vosges du Nord ........................................................................ 23 1.3.1. Description et problématiques .......................................................................... 23 1.3.2. Actions en cours et objectifs ............................................................................. 24
1.4. Synthèse ...................................................................................................................... 25
2. Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet .............................................................................................. 26
2.1. Benchmarking sur les techniques de valorisation des circuits ................................... 26 2.1.1. Présentation et Démarche ................................................................................. 26 2.1.2. La définition de l’offre de circuits de randonnée .............................................. 27 2.1.3. Les moyens de valorisation des données .......................................................... 29 2.1.4. Les technologies mises en œuvre ..................................................................... 33 2.1.5. Synthèse du Benchmarking .............................................................................. 34
2.2. Analyse des besoins pour la mise à jour de la base de données Itirando ................... 36 2.2.1. Historique de la base de données Itirando ........................................................ 36 2.2.2. Méthodologie de l’analyse des besoins ............................................................ 36 2.2.3. Les besoins exprimés ........................................................................................ 37 2.2.4. Comment répondre aux besoins ........................................................................ 41 2.2.5. Synthèse de l’analyse des besoins et des solutions envisagées ........................ 44
2.3. Veille technologique sur les outils de cartographie web ............................................ 45 2.3.1. Architecture des outils nécessaires ................................................................... 45 2.3.2. L’existant au SYCOPARC ............................................................................... 46 2.3.3. Veille technologique et préconisations ............................................................. 46
2.4. La gestion des données ............................................................................................... 50 2.4.1. Diagnostic de la BD Itirando de 2002 .............................................................. 50
Table des matières
7
2.4.2. Risques et contraintes identifiés ....................................................................... 52 2.4.3. Architecture de la nouvelle base de données Itirando ...................................... 53
2.5. L’application de valorisation web .............................................................................. 58 2.5.1. Fonctionnalités issues de l’analyse ................................................................... 58 2.5.2. Risques et contraintes identifiés ....................................................................... 63 2.5.3. Mise en place d’un prototype d’application ..................................................... 65
3. Discussion et Perspectives ........................................................................................................ 68 3.1. Analyse critique du stage ........................................................................................... 68
3.1.1. Prises de connaissances .................................................................................... 68 3.1.2. Analyse des besoins et décisions ...................................................................... 68 3.1.3. Elaboration des solutions .................................................................................. 69 3.1.4. Continuité de la mission ................................................................................... 70
3.2. Perspectives pour la suite du projet ............................................................................ 71 3.2.1. Aboutissement du projet ................................................................................... 71 3.2.2. Evolutions futures ............................................................................................. 71
Conclusion .......................................................................................................................................... 74
Références bibliographiques .............................................................................................................. 75
Annexes .............................................................................................................................................. 80
Avant-Propos
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Avant-Propos
Le stage faisant l’objet de ce mémoire a été réalisé au Parc naturel régional des Vosges du
Nord, sur une période de six mois s’étendant de mars à septembre 2011. Il a constitué le stage de fin
d’études du diplôme d’Ingénieur Agronome, spécialisation AgroTIC (Technologies de l’Information et
de la Communication pour l’Agronomie et l’Environnement), préparé à Montpellier SupAgro
(anciennement ENSAM, Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Montpellier). La spécialisation AgroTIC forme à la maîtrise d’outils de productions et de services variés
(bases de données, télédétection, automatique, géolocalisation, etc.), à l’élaboration d’audits sur les systèmes d’information des entreprises, à proposer et concevoir des solutions techniques ou des méthodes de traitement de l’information innovantes adaptées aux besoins des utilisateurs et à accompagner ou gérer le déploiement des solutions préconisées1.
Le stage a permis d’appliquer les méthodes de gestion de projets acquises pendant le cursus à un cas concret. Il complète une série de projets professionnels exécutés en équipe tout au long de la formation d’ingénieur.
1 http://www.supagro.fr/web/UserFiles/File/ingenieur-agro/Specialisations/agrotic2010web.pdf
Sigles et acronymes
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Sigles et acronymes
3D : Trois Dimensions
3G : Troisième Generation (en téléphonie mobile)
ADT : Agence de Développement Touristique
AJAX : Asynchronous JavaScript and XML (Méthode de programmation)
API : Application Programming Interface (Librairie logicielle, fournissant une interface de programmation)
BD : Base de données
BSD : Berkeley software distribution (Licence de logiciel libre)
CCTP : Cahier des Clauses Techniques et Particulières
CDC : Cahier des Charges
CDESI : Commissions Départementales des Espaces, Sites et Itinéraires
CDT : Comité Départemental du Tourisme
CIGAL : Coopération pour l'Information Géographique en Alsace
CG : Conseil Général
CNES : Centre National d'Etudes Spatiales
CRPF : Centres Régionaux de la Propriété Forestière
CRRP : Centre de Rééducation et de Réadaptation Professionnelle
CV : Club Vosgien
DOM : Département d’Outre-mer
EDEN : European Destination of Excellence (label touristique européen)
EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale
ESAT : Etablissement et Services d’Aide par le Travail
FEDER : Fonds Européen de Développement Economique et Régional
FFRP : Fédération Française de Randonnée Pédestre
Sigles et acronymes
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FOSS4G : Free and Open Source Software for Geospatial (Conférence mondiale des logiciels OpenSource) GDAL/ OGR : Geospatial Data Abstraction Library (Librairie logicielle libre, permettant de lire et traiter les données géographiques raster) GPL : General Public License (Licence de logiciel libre) GPS : Global Positioning System (Système de positionnement par satellite fonctionnant au niveau mondial)
GR : sentier de Grande Randonnée
GRP : sentier de Grande Randonnée de Pays
HTML : Hypertext Markup Language (Format de données pour représenter les pages web)
HTTP(S) : HyperText Transfer Protocol (Secure) (Protocole d’échange de données sur Internet)
IGN : Institut Géographique National
INSPIRE : Infrastructure for Spatial Information in Europe (Directive européenne)
IP : Internet Protocol (Famille de protocole de communication et d’adressage sur Internet)
ISO : International Organization for Standardization (Organisation internationale de normalisation)
LEI : Lieu d’Echanges Informatisés (Base de Données touristique régionale du Bas-Rhin)
LGPL : Lesser General Public License (Licence de logiciel libre)
MaB : Man and Biosphere (Label appose par l’UNESCO aux reserves de biospheres)
MIT : Massachusetts Institute of Technology (Licence de logiciel libre)
ODBC : Open Database Connectivity (Logiciel permettant la connexion et la lecture de bases de données dans d’autres applications informatiques)
OLAP Online Analytical Processing (Type d’application informatique permettant l’analyse d’informations sur-le-vif, provenant notamment de bases de données)
OGC : Open Geospatial Consortium (Consortium établissant des standards dans le domaine de la géomatique)
ONF : Office National des Forêts
OT : Office de Tourisme
Sigles et acronymes
11
PAMINA : Palatinat du Sud, Mittlerer Oberrhein, Nord de l’Alsace (Territoire de coopération transfrontalier)
PDESI : Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires
PDIPR : Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée
PHP : Hypertext Preprocessor (Langage de programmation)
PLU : Plan Local d’Urbanisme
PNR : Parc Naturel Régional
PNRVN : Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
POS : Plan d’Occupation des Sols
PR : sentier de Petite Randonnée
RAM : Random Access Memory (Mémoire vive informatique)
REST : Representational State Transfer (Style d’architecture logicielle)
RTE : Réseau de Transport Electrique
SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale
SDK : Software Development Kit (outils logiciels aidant les programmeurs dans la conception d’applications définies)
SGBD : Système de Gestion de Base de Données
SIG : Système d’Information Géographique
SIGIS® : Système d’Information Géographique Intégré au SYCOPARC
SITLOR : Système d’Information Touristique de Lorraine
SOAP : Simple Object Access Protocol (Protocole de communication informatique)
SQL : Structured Query Language (Langage informatique d’interrogation de bases de données)
SYCOPARC : Syndicat de Coopération pour le Parc naturel régional des Vosges du Nord
UML : Unified Modeling Language (Langage standard de modélisation graphique, unifié au niveau mondial)
URL : Uniform Resource Locator (Adresse universelle donnée aux ressources sur Internet)
VTT : Vélo Tout Terrain
Sigles et acronymes
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WCS : Web Coverage Service (Standard de l’OGC pour l’affichage et la modification de données vecteur)
WFS(-T) : Web Feature Service (- Transactionnal) (Standard de l’OGC pour l’interrogation de données raster)
WGS84 : World Geodesic System 1984 (Système géodésique mondial, utilize par les GPS)
WMS : Web Map Service (Standard de l’OGC pour afficher les données raster)
WMS-C : Web Map Service – Cached (Service de cartographie tuilé, ne faisant pas encore l’objet d’un standard de l’OGC)
XML : Extensible Markup Language (Langage informatique basé sur un système de balises)
ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique
Introduction
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Introduction
La randonnée pédestre est l’une des activités de pleine nature les plus populaires car elle est praticable sans matériel spécifique par un public très large. La densité du réseau de sentiers de randonnées existants dans les Vosges du Nord constitue un attrait touristique majeur pour le territoire. Il permet à tous les publics de découvrir le patrimoine historique et culturel très riche de cette région, en parcourant ses très beaux paysages. La mise en ligne de descriptions détaillées des circuits de randonnées et des trajets est donc un atout important pour valoriser la région.
Les informations géographiques sont incontournables dans les projets relatifs à la gestion d’un territoire, parce qu’elles permettent de corréler des événements dans l’espace et de mener des raisonnements spécifiques. Leur partage entre différents acteurs est également important, notamment pour mutualiser les moyens. Au niveau européen, la directive INSPIRE a d’ailleurs été mise en place depuis 2007 dans cet objectif, visant à la libéralisation des données géographiques.
L’importance de l’information géographique a été comprise par le SYCOPARC depuis de
nombreuses années, ce qui fait de cet organisme un précurseur sur le territoire. Les informations relatives à la randonnée dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord sont regroupées dans une base de données géographique baptisée « Itirando », dont la première version a été créée en 1998. En interne, elles sont majoritairement exploitées pour les projets d’aménagement du Parc, mais peu dans des objectifs de développement touristique.
Ces dernières années, les sentiers de randonnée se sont développés de façon très importante
sur le territoire, au gré d’initiatives locales, sans concertation entre les différents acteurs du tourisme. Le nombre de circuits thématiques est ainsi passé d’une centaine en 2002 à plus de 300 aujourd’hui. Cela a abouti à un foisonnement d’offres et à une perte de lisibilité pour le public et pour les acteurs mêmes du territoire. Parallèlement, le public des marcheurs a changé avec un accroissement du nombre de promeneurs occasionnels, qui ont besoin d’assistance dans leur choix de randonnée par rapport au public traditionnel des sportifs.
C’est pourquoi il est devenu nécessaire d’adapter et de développer le système d’informations relatif à la randonnée. C’est le but de la mission qui m’a été confiée. Cette mission a un double objectif. D’une part, il s’agit d’actualiser la base de données, à la fois pour disposer d’un inventaire exhaustif des circuits et pour répondre au contexte actuel des missions du SYCOPARC. D’autre part, il est nécessaire que les informations relatives aux circuits soient valorisées vers le public de manière organisée à l’échelle de tout le territoire, d’où la volonté de communiquer sur les données au travers d’une interface web.
La question posée dans cette mission est donc de définir quelles sont les meilleures méthodes de gestion et de valorisation des données relatives à la randonnée dans le contexte propre au Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Dans un premier temps, nous présenterons le territoire du Parc et le contexte qui lui est propre, afin de cerner les problématiques auxquelles il doit répondre. Nous étudierons ensuite les méthodes de définition et de valorisation de l’offre de randonnées en place dans d’autres structures. Alliées à une analyse des besoins des agents du Parc, elles permettront de définir une réponse adaptée pour la mise à jour de la base de données et la valorisation des circuits. Les différentes technologies disponibles pour leurs mises en place seront alors étudiées et comparées pour choisir la plus adaptée. Nous décrirons ensuite les solutions adoptées et leur mise en œuvre. Finalement, les résultats obtenus seront discutés et des perspectives d’évolution du développement de la randonnée seront présentées.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
14
1. Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
1.1. Présentation du territoire
1.1.1. L’administration d’un territoire cohérent
Le Parc naturel régional des Vosges du Nord est situé dans le nord-est de la France, à cheval sur le Bas-Rhin (région Alsace, 61% du territoire) et la Moselle (région Lorraine, 39% du territoire) (cf. Figure 1). Il couvre 133 000 ha et compte 113 communes groupées en 12 communautés de communes. C’est une zone proche des grands centres d’activité puisqu’il est relié par voie ferroviaire à Paris en 2h, à Strasbourg en 30 minutes et à Francfort en 3h.
Figure 1 : Organisation du Parc naturel régional des Vosges du Nord (©SYCOPARC/SIGIS)
L’objectif d’un Parc naturel régional est de protéger un territoire rural « dont les
paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile » (Fédération des Parcs naturels régionaux, http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/ ). Il doit aussi animer et faire vivre ce territoire, notamment en favorisant les entrées financières pour développer les initiatives locales et dynamiser la région.
Fondé en 1975, le Parc naturel régional des Vosges du Nord constituent l’un de ces
territoires de qualité, où le Parc a été constitué pour protéger une biodiversité fragile et faire face à une déprise rurale. Le Parc est composé de quatre unités paysagères :
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
15
- Le plateau lorrain, à l’Ouest du Parc, contraste avec le reste du territoire par son caractère très ouvert, à dominante agricole.
- Le plateau boisé, plus à l’Est, est une région plus forestière qui constitue une zone de transition entre le plateau et le massif montagneux.
- Le Massif Vosgien, central, est dominant et couvre près de 70% du territoire du Parc. Son substrat gréseux spécifique modèle les paysages d’altitudes modestes (environ 400m) et le type de végétation. C’est une région à forte dominance forestière qui présente une faible densité de population.
- Le Piémont, sur la bordure Est du Parc, est une région de collines située sur les versants du massif. Il s’agit d’un paysage à dominante agricole qui fait la transition avec la plaine Rhénane.
L’importance du massif gréseux en termes de superficie apporte une cohérence
géographique, patrimoniale et paysagère au Parc, en même temps que des spécificités naturelles et culturelles.
1.1.2. Un patrimoine naturel, culturel et historiqu e d’exception
Grâce à sa géologie particulière, à son couvert forestier important et préservé et à son climat continental, le territoire du Parc présente une faune et une flore remarquables.
Les espèces végétales forestières originaires de la région sont des feuillus, tels que le hêtre ou le chêne, mais des conifères sont également présent, souvent introduits par l’homme, tels que le pin sylvestre ou l’épicéa. On y rencontre des espèces animales rares comme le hibou grand duc ou de nombreuses espèces de chauve-souris, qui s’abritent dans les arbres morts ou les failles des rochers de grès. Ces derniers sont également un abri idéal pour les faucons pèlerin et certaines espèces de lichen.
Certaines zones à dominantes humides, marais, étangs ou tourbières, présentent aussi des espèces d’exception telles que la drosera carnivore, le faucon hobereau ou encore de nombreuses espèces de libellules.
Les zones naturelles d’intérêt ou protégées sont nombreuses sur le territoire : 12% de la surface du Parc sont classés en zone Natura 2000 (zones protégées car comportant des espèces rares) et environ 30% sont déclarés en ZNIEFF (zones non protégées mais hébergeant des espèces à fort intérêt patrimonial). Le Parc naturel abrite également une Réserve Naturelle nationale : la Réserve Naturelle des Rochers et Tourbières du Pays de Bitche, d’une superficie de 355 ha.
Le patrimoine naturel contribue à l’identité propre du territoire du Parc, mais l’Alsace et la Lorraine sont aussi des régions présentant de fortes identités culturelles.
Le patrimoine culturel est visible au travers de l’architecture (maisons à colombages, villages rues, forts, …), des objets d’art (verrerie, poterie,…), des constructions historiques (châteaux, ruines romaines, …), mais il s’exprime aussi au travers des traditions, de la gastronomie et d’autres éléments non concrets. Les Vosges du Nord sont aussi une terre de littérature, comptant des auteurs locaux remarquables comme Erckmann-Chatrian ou René Char. Les quelques 2100 km de sentiers de randonnée font partie intégrante des richesses des Vosges grâce au travail du Club Vosgien, la fédération de randonnée balisant ce territoire.
La sauvegarde et la communication sur tous ces patrimoines est assurée par un réseau
étendu de musées, qui animent la région. Il ne faut pas oublier qu’une tradition industrielle prestigieuse, liée à la valorisation des
ressources locales (verre et cristal, bois, grès, fer), habite toujours la région et atteint pour
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
16
certaines entreprises une renommée internationale, ce qui contribue à la reconnaissance des Vosges du Nord.
1.1.3. L’évolution du territoire
Le territoire du Parc est en perpétuelle mutation. L’Observatoire du territoire du Parc (cf. partie 1.2.3.) réalise un suivi du territoire pour faire ressortir ses évolutions aussi bien sur les plans naturels qu’humains.
Au niveau administratif, les communes vont vers une mutualisation des moyens, reflétée par la fusion de deux communautés de communes dans les dix dernières années. Il n’existe plus aujourd’hui de commune indépendante d’une communauté de commune dans le Parc.
Au niveau démographique, la population du Parc est en augmentation (+2,5% entre 1999 et 2006). Cette croissance s’explique par des flux migratoires positifs. Elle est inférieure à la moyenne nationale (+4,9%). Elle est parallèle à un vieillissement de la population, comme sur le reste du pays. Les catégories socioprofessionnelles les plus représentées sont les retraités (25,2%) et les ouvriers (23,6%), alors que l’importance des cadres et professions supérieures (4,2%) est deux fois moins élevée que la moyenne nationale.
Le bâti évolue vers une extension de l’aire urbaine où le nombre de logements augmente plus vite que la population. Cela s’explique en partie par un abandon de certaines maisons anciennes qui ne sont pas restaurées. Les logements vacants représentent ainsi 6,7% du nombre total de logements. En revanche, le nombre de résidences secondaire est en diminution (-4,5%).
Au niveau de l’occupation du sol, les surfaces boisées ont peu évolué au cours de la
dernière décennie. La surface agricole totale reste la même, mais son utilisation a changé puisque les surfaces en grandes cultures et en verger ont diminué au profit des surfaces en herbe et du vignoble.
Au niveau naturel, les actions du Parc se font ressentir sur la qualité des cours d’eau qui a augmenté. En revanche, les milieux sensibles sont toujours menacés et en déclin pour certains à cause de l’urbanisation. L’évolution des espèces animales menacées est contrastée avec une augmentation de certaines populations mais un effondrement de certaines autres. Une poursuite des efforts de conservation est donc nécessaire.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
17
1.1.4. Une dimension transfrontalière
D’un point de vue géographique, le Parc naturel régional des Vosges du Nord connaît une continuité côté allemand, avec le Naturpark Pfälzerwald, parc naturel d’Allemagne, qui s’étend sur 180 000 ha (cf. Figure 2).
Figure 2 : Parc naturel régional des Vosges du Nord et Naturpark Pfälzerwald, une coopération transfrontalière (©SYCOPARC/SIGIS)
En 1989, l’UNESCO a classé le territoire des Vosges du Nord comme Réserve de
Biosphère, dans le cadre de son programme « Man and Biosphere » (MaB). Puis, en 1998, les deux Parc naturels ont obtenu un classement conjoint en « Réserve de Biosphère Transfrontalière ». Dans ce cadre, un espace du Parc de 216 ha est classé en réserve de biosphère intégrale, signifiant qu’aucune intervention humaine n’est effectuée dans cette partie de la forêt, notamment dans un but d’étude des dynamiques naturelles.
De nombreux projets sont menés en coopération entre les deux Parcs, principalement
dans les domaines de la gestion des forêts et des espaces protégés. Outre la réserve de biosphère, d’autres coopérations transfrontalières existent, à
vocation plus économique comme l’Eurodistrict Regio PAMINA, syndicat mixte transfrontalier qui regroupe les communes bas-rhinoises du Parc, le Pays de Bade et le Palatinat (Allemagne). Les communes mosellanes, quant à elles, pourraient rejoindre l’Eurodistrict SaarMoselle dans les prochaines années.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
18
1.2. L’organisme de gestion du Parc
1.2.1. Organisation du SYCOPARC
L’organisme de gestion du Parc est le SYCOPARC (Syndicat de coopération pour le Parc). Il s’agit d’un syndicat mixte qui regroupe des collectivités territoriales (Régions, Départements, communes et intercommunalités), auxquelles s'ajoutent des collectivités associées (villes portes et villes périphériques) et des organismes partenaires (chambres consulaires, ONF, CRPF). Sa mission est de rassembler les acteurs du territoire en concertation afin de guider sa gestion, en accord avec les objectifs du Parc naturel régional.
Le SYCOPARC est composé de cinq instances (cf. Figure 3). Les Commissions thématiques, formées de membres des collectivités adhérant au Parc, se réunissent au moment de la révision de la Charte et proposent des actions à mener sur le territoire. Le Comité syndical, soutenu par un Conseil Scientifique, valide ou non ces propositions et décide des orientations opérationnelles. Ce sont ensuite le Bureau syndical et le Comité Exécutif qui sont chargés de l’application de ces actions par l’équipe technique du SYCOPARC.
Figure 3 : Organisation des Instances du SYCOPARC
Le Comité Syndical est composé de 38 membres provenant des différentes collectivités
territoriales du Parc (cf. Tableau 1). La proportion de membres en provenance d’Alsace et de Moselle correspond à la part du territoire occupée par chaque région.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
19
Collectivités Nombre de représentants
Régions 10 (6 pour l’Alsace – 4 pour la Lorraine)
Départements 10 (7 pour le Bas-Rhin – 3 pour la Moselle)
Communes 8 (5 pour le Bas-Rhin – 3 pour la Moselle)
EPCI 5 (3 pour le Bas-Rhin – 2 pour la Moselle)
Villes périphériques 3 (2 pour le Bas-Rhin – 1 pour la Moselle)
Villes portes 2 (1 pour le Bas-Rhin – 1 pour la Moselle)
Tableau 1 : Composition du Comité Syndical du SYCOPARC
Les actions concrètes sont exécutées par l’équipe technique du SYCOPARC. Elle est
composée de 37 personnes réparties en 7 pôles de compétences (cf. Figure 4). Chaque pôle est animé par un coordinateur et a des missions propres, même si les actions menées font souvent appel à une coopération entre pôles, ainsi qu’avec les agents des collectivités du territoire.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
20
Figure 4 : Organisation de l'équipe technique du SYCOPARC
Les actions menées par le SYCOPARC répondent à des objectifs dictés par la Charte du
Parc.
1.2.2. La Charte du Parc, document fondateur
La première charte constitutive du Parc fut adoptée en 1975, puis révisée en 1994 et 2001.
Dans ce document, le territoire traduit ses ambitions de développement en grandes vocations. Les objectifs stratégiques et opérationnels qui en découlent guident les choix d’aménagement, de développement et de protection pour les 12 années suivantes.
La Charte est donc révisée tous les douze ans. Avant chaque révision, un diagnostic du territoire et des actions menées durant la période s’achevant est réalisé, afin d’en tirer des conclusions sur l’efficience des mesures adoptées. Des groupes de travail sont alors formés avec les communes volontaires qui participent à l’élaboration de la nouvelle Charte. Elle est ensuite ratifiée par les communes qui adhèrent ainsi au Parc naturel régional. La Charte indique donc également les engagements des signataires (aussi bien le SYCOPARC que les
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21
collectivités) qui s’engagent à mettre en œuvre les actions permettant d’atteindre les objectifs définis dans le document. Les orientations et les mesures sont ensuite mises en œuvre dans le cadre de programmes pluri-annuels définis avec les collectivités territoriales et l’Etat.
Le SYCOPARC est actuellement en train de renouveler la Charte du Parc pour la
période 2013-2025. L’un des enjeux de la nouvelle Charte, et donc du territoire des Vosges du Nord, est la
gestion et la protection de la Nature, notamment des ressources en eau et de la forêt. Un second enjeu est la promotion de la Culture sur le territoire et le dialogue avec la population locale, au travers de projets pédagogiques partagés. L’éducation y est ainsi mise au premier plan. L'aménagement des espaces et des paysages est également un enjeu majeur, en ce qui concerne leurs gestions et la communication sur ce thème auprès de la population. Promouvoir un tourisme durable sur le territoire est un objectif affirmé au sein de la Charte, à la fois dans un but de valorisation du patrimoine, de pédagogie grâce aux circuits d’interprétation et d’entrées financières. Enfin, l'Agriculture est concernée vis-à-vis de la demande de plus en plus forte pour les filières courtes et le développement de pratiques agricoles durables.
En ce qui concerne plus spécifiquement le tourisme, l'un des objectifs opérationnels de
la Charte est de caractériser la clientèle « de base » qui garantit la viabilité économique des acteurs touristiques pour ensuite cibler de nouveaux publics, en utilisant notamment des techniques de communication innovantes et en définissant une offre se différenciant qualitativement. Le réseau maillé de sentiers du territoire est adapté aux randonneurs, mais l'offre doit aussi s'adresser aux personnes à mobilité réduite et aux familles avec enfants, tout en sachant que les clientèles de proximité (grandes villes aux portes du Parc et bassin parisien) et européennes sont les plus susceptibles de visiter le Parc. Enfin les formes douces d'itinérance (cyclotourisme, randonnée pédestre, …) sont à privilégier, dans le cadre du développement d'un tourisme durable sur le territoire.
1.2.3. L’Observatoire du territoire du Parc
La mission présentée dans ce document est menée au sein de l’Observatoire du territoire – SIGIS® (Système d’Information Géographique Intégré au SYCOPARC).
L’Observatoire du territoire, aujourd’hui composé de deux agents, a vu le jour en 1996.
Mis en place dans le cadre de la politique de dynamisme du Parc naturel régional, les SIG étaient, à cette époque, encore des outils innovants.
L’Observatoire du territoire joue un rôle capital et transversal aux différents pôles. C’est lui qui a en charge une partie de la collecte et la gestion de l’information au travers de nombreuses bases de données (cf. Figure 5). Il produit les cartes diffusées par le SYCOPARC et des portés-a-connaissance exploitant l’information géographique. Il vient également en appui aux missions en cours en réalisant des diagnostics territoriaux, des analyses géographiques et des formations vers l’équipe de travail.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
22
Figure 5 : Schéma des Bases de Données du SYCOPARC (©SYCOPARC/SIGIS)
Les missions aujourd’hui en cours à l’Observatoire du territoire sont de : - Participer à la révision de la Charte : l’Observatoire du territoire vient en appui à la
création de la nouvelle Charte en réalisant d’une part un diagnostic bilan des actions menées sur la dernière décennie, grâce au suivi et à l’évaluation d’indicateurs, et d’autre part des analyses paysagères intégrées au nouveau projet.
- Contribuer aux partenariats de partage de données : ces échanges ont lieu avec différents acteurs, aussi bien locaux (par exemple les communautés de communes sur le territoire du Parc), que régionaux comme le partenariat ©CIGAL (Coopération pour l'Information Géographique en Alsace) qui a pour but de mutualiser les moyens entre organismes publics en développant et en améliorant l'utilisation des Systèmes d'Information Géographique.
- Communiquer sur les données : en tant qu’organisme public au service du territoire, le SYCOPARC publie ses données à destination de tous. Une plateforme de téléchargement de données et de Webservices est ainsi en place sur le site du Parc.
- Réaliser des diagnostics territoriaux à destination des élus (PLU, POS, SCOT,…) en assistance au pôle Aménagement.
- Créer et gérer les données, organiser et structurer l’information pour avoir une connaissance globale et multithématique du territoire.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
23
1.3. Le tourisme dans les Vosges du Nord
1.3.1. Description et problématiques
1.3.1.1. La randonnée au niveau national
Au niveau national, les sports de pleine nature occupent une place importante grâce à la mise en place du Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires (PDESI) par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative depuis 2005. Ce plan est à la charge des Conseils Généraux qui définissent les objectifs au niveau départemental et mettent en œuvre les moyens nécessaires pour le mener à bien.
Les objectifs du PDESI sont de : - Protéger et pérenniser les espaces, sites et itinéraires de sports de nature en
réalisant leur inventaire et en instaurant une surveillance. - Dynamiser les créations de lieux d’activité, en relation étroite avec les usagers et
les gestionnaires. - Elaborer une stratégie de gestion des espaces, sites et itinéraires, coordonnée et
cohérente, aux niveaux intra- et interdépartemental. - Sensibiliser au respect de l’environnement en vérifiant que les activités de pleine
nature ne portent pas atteinte au milieu et en contractualisant avec les gestionnaires des activités.
- Garantir l’accès aux espaces, sites et itinéraires en offrant la possibilité à chacun, quels que soient sa situation, son âge et ses moyens, de pratiquer une activité physique et sportive dans un cadre naturel et fonctionnel.
La CDESI est la Commission qui pilote le PDESI au niveau départemental.
Le PDESI inclut un volet spécifique à la randonnée : le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR).
L’inventaire et l’évaluation des circuits du PDIPR est actuellement en voie d’application dans les départements du Bas-Rhin et de la Moselle, de façon très différente pour chacun :
- le Bas-Rhin s’emploie à réaliser un inventaire exhaustif de tous les sentiers présents sur son territoire, afin de sélectionner ceux à inscrire au PDIPR en vue de leur sauvegarde et de leur aménagement.
- La Moselle a choisi de privilégier les initiatives locales en inscrivant au PDIPR les itinéraires déclarés volontairement par les habitants et les organismes touristiques et présentant un intérêt.
La démarche d’inventaire des circuits du territoire du Parc naturel régional des Vosges du Nord s’inscrit aussi dans ce contexte national, propice au développement des sports de pleine nature. Au niveau local, d’autres enjeux touristiques existent également.
1.3.1.2. Le tourisme dans le PNR des Vosges du Nord
Le tourisme est une source importante d’entrée de devises sur le territoire des Vosges du Nord. Disposant d’un riche patrimoine naturel, historique, archéologique et militaire et parcouru par de nombreux sentiers de randonnée, c’est une région aux multiples atouts, ayant remporté le 1er prix du concours EDEN (European Destination of Excellence) de 2009, consacré à la « promotion du tourisme durable dans les espaces protégés ». Le Parc compte 120 monuments historiques, 5 sites classés, 951 sites archéologiques, 29 musées et 5 ouvrages appartenant à la Ligne Maginot.
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
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D’après le diagnostic territorial du PNR des Vosges du Nord, produit dans le cadre de la révision de la Charte, la fréquentation touristique reste globalement constante depuis dix ans, avec une moyenne d’environ 390 000 visiteurs/an. La durée moyenne d’un séjour s’élève à 1,57 jour, il s’agit donc plutôt d’un tourisme de proximité, ce que confirme une étude menée en 2009 : 3/5 des visiteurs du Parc viennent de France dont un peu plus d’un tiers (36,1 %) proviennent du Bas-Rhin et de la Moselle. Un tiers des visiteurs viennent d’Allemagne (33,7 %) et les 6,6 % restants proviennent des autres pays du monde, dont 2,5 % de Belgique et du Luxembourg.
Les patrimoines les plus visités par les touristes sont les Châteaux et Forteresses et les Ouvrages de la Ligne Maginot.
En ce qui concerne la randonnée, l’offre en chemins pédestres est dense et diversifiée
avec 2110 km de sentiers sur l’ensemble du territoire du Parc, dont 1820 km sont balisés et entretenus par le Club Vosgien.
Le Club Vosgien est une fédération de randonnée créée en 1872 dans la Région de Saverne, 75 ans avant la FFRP (Fédération Française de Randonnée Pédestre). Le Club Vosgien comptait à l’époque neuf associations de randonnée. Petit à petit, de plus en plus d’associations ont souhaité apporter leur concours à cette action et la zone d’influence du Club Vosgien s’est étendue : on compte aujourd’hui plus de 110 associations réparties sur l’ensemble du massif vosgien et les plaines environnantes. Le Club Vosgien remplace la FFRP dans les Vosges et est en charge de l’entretien et du balisage des GR (chemins de Grande Randonnée), PR (chemins de Petite Randonnée) et autres sentiers.
Grâce au travail des bénévoles du Club Vosgien, le réseau de sentiers pédestres est régulièrement entretenu. Il peut ainsi servir d’appui à la création de sentiers thématiques, qui sont réalisés par les acteurs du Tourisme du territoire (Offices de Tourisme et Communautés de Communes notamment). De nombreux circuits de découverte existent aujourd’hui, décrits par des livrets explicatifs ou parsemés de panneaux d’interprétation. Cependant, le nombre de circuits diffusé par les Offices de Tourisme augmente exponentiellement (+400% entre 2002 et 2011) et de façon non coordonnée entre les acteurs du territoire, ce qui conduit à une offre foisonnante, parfois répétitive, et qui peut entrainer un manque de cohérence et de lisibilité pour les visiteurs, ainsi que pour les acteurs touristiques eux-mêmes. Un inventaire et une requalification de l’offre sont nécessaires, afin de mieux valoriser l’existant et de l’adapter à la demande de la clientèle.
Du côté des autres pratiques de randonnée, les circuits VTT sont bien développés sur le territoire, permettant des promenades de tous niveaux dans des paysages diversifiés. Les pistes cyclables et les circuits cyclotouristiques constituent un réseau maillé mais insuffisamment développé au regard de la demande actuelle pour les modes de déplacements « doux », c’est-à-dire écologiques. La location de vélos est encore marginale et gagnerait à être étendue. Le tourisme équestre est présent au travers de plusieurs centres et gîtes équestres sur le territoire, mais aucune structure ne centralise et n’organise à ce jour l’offre existante. Un projet est prévu par le PNR dans les prochaines années pour répondre à cette dernière problématique.
1.3.2. Actions en cours et objectifs
Afin de structurer l’offre de randonnée pédestre, le SYCOPARC a décidé d’appliquer une démarche de sélection qualitative des circuits basée sur une grille de notation, en s’inspirant notamment de démarches allemandes telles que la certification « Qualitätswanderweg » (littéralement, « Chemin de randonnée de qualité »). Une telle
Contexte du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord
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démarche d’évaluation qualitative a d’ores et déjà été initiée par le Pôle d'Excellence Rurale « Tourisme Hautes-Vosges » sur le GR53, utilisant le référentiel « Wanderbares Deutschland ».
Par ailleurs, dans un objectif de valorisation de la randonnée, le Parc naturel régional des Vosges du Nord a intégré le réseau européen Best of Wandern à l’automne 2010. Il s’agit d’un réseau germanophone, dont le nom signifie littéralement « le meilleur de la randonnée », qui communique sur des destinations spécialisées dans la randonnée pédestre. Il est composé de 8 partenaires répartis dans 5 pays : Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg et France, le PNR des Vosges du Nord étant la seule destination française à ce jour. Un travail de définition de « circuits emblématiques » du territoire des Vosges du Nord a été entrepris, basé sur la grille qualitative précédemment citée, afin de servir d’offre d’appel vers le Parc (une offre d’appel est destinée à attirer le public sur le territoire où il peut ensuite trouver d’avantage d’informations). Ce partenariat devrait permettre de développer la clientèle européenne tout en bénéficiant de l'échange d'expériences et des formations dispensées par le réseau.
Au niveau de l’accueil du public, l’offre en hébergement du territoire est diversifiée et conséquente, mais pas toujours adaptée ou orientée vers les randonneurs. C’est pourquoi il existe un projet de collaboration avec des hôtels et restaurants du territoire qui seraient ensuite valorisés préférentiellement auprès des randonneurs, afin de proposer un « Service + » spécifiques à ce public.
1.4. Synthèse
Le territoire du Parc naturel régional des Vosges du Nord est donc riche d’un patrimoine et d’une histoire exceptionnels et suite au déclin des activités industrielles, le tourisme est aujourd’hui une entrée économique importante. Cependant le potentiel d’attraction du Parc, notamment en ce qui concerne son réseau d’itinéraires de randonnées, gagnerait à être développé en communiquant sur l’offre de façon plus organisée à l’échelle du territoire. Le tourisme de proximité est le plus développé aujourd’hui. C’est donc aux clientèles locales qu’il faut s’adresser en premier lieu. Les touristes germanophones représentant plus d’un tiers des visiteurs, l’intégration au réseau Best of Wandern permet de toucher d’avantage ce public.
L’analyse du contexte dans lequel se trouve le Parc permet de mieux cerner les problématiques auxquelles il est confronté pour proposer une solution adaptée. La première étape est de « connaître le territoire » : il convient de faire l’inventaire de l’offre proposée dans les différentes zones du Parc afin de cerner les propositions existantes et d’organiser l’information qui est aujourd’hui disséminée. La seconde étape consiste à « communiquer ». En tant que territoire se devant d’être innovant, le SYCOPARC souhaiterait valoriser des circuits de qualité, notamment avec l’appui des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Une application sur la randonnée pourrait être intégrée au site web du Parc, comportant une cartographie interactive et des éléments du web 2.0 pour mettre en avant de manière innovante le patrimoine régional.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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2. Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
2.1. Benchmarking sur les techniques de valorisatio n des circuits
2.1.1. Présentation et Démarche
Afin de connaître les méthodes possibles de gestion des données relatives à la randonnée et les moyens de les valoriser sur Internet, un benchmarking a tout d’abord été réalisé. Un « benchmarking » consiste à analyser les méthodes en place dans les autres structures afin de s’en inspirer et d’en retirer le meilleur.
Vingt-sept sites internet de structures de tourisme ont été analysés entre le 15 mars
et le 5 avril 2011. Ces sites ont été choisis en fonction de leur proximité géographique ou organisationnelle avec le Parc naturel régional des Vosges du Nord, de leur apparition dans des publications communiquées au SYCOPARC et de leur panel de proposition de sentiers. Pour l’analyse, ils ont été regroupés en 4 catégories présentées dans le Tableau 2.
Cette première phase de l’analyse portait sur la composition de l’offre de circuits, les critères utilisés pour les décrire, les moyens de les valoriser et l’ergonomie d’accès aux données.
Type de structure Nombre Noms
Parcs naturels régionaux 3 PNR des Boucles de la Seine Normande
PNR de Lorraine
PNR de l'Avesnois
Organismes de valorisation d'un territoire 7 Pays Mellois
Randonnée en Haute-Savoie
Agence de Développement Touristique de Moselle
Agence de Développement Touristique du Bas-Rhin
Agence de Développement Touristique du Nord
Rando Famili
Suisse Mobile
Offices de Tourisme 15 Offices de Tourisme présents sur le territoire du PNRVN
Entreprises commerciales 2 Couleur Corse
Chemins du Père Chapfoin
Tableau 2: Structures ayant contribué au Benchmarking sur la valorisation des données
L’inventaire internet a été complété par une série d’entretiens téléphoniques, menés
du 23 mars au 11 avril 2011. Ils visaient à détailler la mise en place de l’offre et les moyens techniques utilisés pour la valorisation. Les huit organismes les plus semblables au PNR des Vosges du Nord, en termes de territoire couvert et de missions (les huit premiers dans le Tableau 2), ont été contactés. Les entretiens téléphoniques ont été menés en suivant un guide
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d’entretien présenté en Annexe 2. Une synthèse de ces entretiens a ensuite été réalisée sous forme de tableaux, consultables en Annexe 3, avant d’être analysée.
Des documents communiqués suite aux entretiens (Cahier des Clauses Techniques Particulières, références bibliographiques) ont également permis d’étoffer le raisonnement.
2.1.2. La définition de l’offre de circuits de rand onnée
L’analyse des sites internet a montré que l’offre de circuits se décompose toujours suivant un axe, différent en fonction des sites. Cet axe peut être :
- Le type de pratique (pédestre, VTT, cyclotourisme, équestre, automobile, kayak, bateau, rollers, etc.),
- Le public visé (familles, promeneur, sportif, etc.) ou - La thématique du circuit (Circuit nature, historique, etc.).
Selon les personnes interrogées, le maître mot en ce qui concerne l’offre proposée au
grand public est la « qualité ». Des critères sont donc instaurés pour sélectionner les circuits les plus intéressants.
2.1.2.1. Une sélection des circuits en fonction du public
D’après les entretiens menés et la documentation, le public de la randonnée a changé depuis 20 ans. Aujourd’hui, la randonnée est pratiquée comme une activité de détente, de loisirs, et moins comme un sport à part entière, par un public touristique dont ce n’est plus la seule activité de séjour. Ils recherchent donc des circuits plus courts, axés sur la découverte du patrimoine et parfois sur le « retour à la nature ». Cette « nouvelle pratique » de la randonnée représenterait 50% des randonneurs selon les sondages nationaux1. Les termes « balade » ou « promenade » sont couramment employés par les organismes de tourismes pour désigner ce type de randonnée. D’après les documents, cette tendance est également observée chez les touristes étrangers, qui considèrent la randonnée comme une animation d’un séjour axé sur d’autres thématiques.
La population locale adopte également des sorties « de week-end » en famille, proches de leur domicile (22% des pratiquants randonnent uniquement près de chez eux, tandis que 58% randonnent aussi bien près de chez eux qu’en vacances2).
L’offre en circuits de randonnée est souvent vaste pour un territoire. Or, les
« promeneurs » recherchent une offre facile à décrypter et des circuits correspondant à leurs attentes. Ils ont d’avantage besoin d’assistance que les randonneurs « traditionnels » autonomes. La plupart des organismes adoptent donc une démarche de sélection qualitative pour identifier des circuits répondant aux attentes de la clientèle.
L’accent est souvent mis sur la valorisation des sentiers pédestres, car c’est le mode de randonnée le plus populaire, quel que soit le public, ainsi que sur les sentiers de cyclotourisme, praticables par les familles et vus comme un mode de déplacement écologique.
Ces tendances relevées dans l’analyse correspondent bien à la situation dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord (cf. partie 1.3.1). Elles confortent la volonté du SYCOPARC de mettre en place de circuits de qualité. Les meilleurs circuits doivent être sélectionnés pour un public ciblé, en fonction de critères réfléchis.
2 Guide technique destiné aux porteurs de projets de randonnées, CG57
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2.1.2.2. Critères utilisés pour sélectionner les ci rcuits
Les organismes de tourisme interrogés ont tous travaillés en collaboration avec le Conseil Général (CG) pour la sélection de leur offre de circuits : ils valorisent souvent tout ou partie des circuits inscrits au PDIPR, en y ajoutant des sentiers thématiques ou d’interprétation. Un entretien a signalé que les circuits sélectionnés dans le cadre du PDIPR, selon des critères stricts et réfléchis, étaient moins sujets à des remarques négatives de la part des utilisateurs que les autres. Cela confirme l’importance de la grille de sélection choisie.
Pour sélectionner les objets à inscrire au PDESI, le gouvernement propose une liste conséquente de critères de sélection et de hiérarchisation des circuits3. Il faut noter que ces critères ont pour but premier de sauvegarder les itinéraires du territoire et non de rechercher leur qualité touristique. Une sélection supplémentaire est donc peut-être nécessaire dans un objectif de valorisation pour le tourisme.
Les entretiens et des documents relatifs à des projets départementaux4 ont permis
d’identifier les critères qualitatifs les plus couramment utilisés et l’importance des publics à qui l’offre s’adresse. Cette analyse est visible en Annexe 4.
Les résultats montrent que c’est une clientèle familiale, correspondant aux nouvelles pratiques de randonnée, qui est le plus souvent visée par les organismes de tourisme (dans 53% des cas) alors que le public « traditionnel » des sportifs (visé par 14% des organismes) est considéré comme autonome dans son choix de randonnée. Les autres structures (les 33% restants), ne visent aucun public particulier, mais valorisent l’intégralité des circuits du PDIPR.
Les critères de sélection des circuits sont adaptés au public visé : - Pour les publics familiaux, touristes ou locaux, les organismes valorisent les itinéraires
thématiques, bien équipés, accessibles aisément et praticables par tous les âges, avec une mise en avant du patrimoine naturel et culturel.
- Pour le public sportif, ils mettent en avant des circuits longs, bien balisés, valorisant les prestataires de services du parcours.
Ainsi, selon ces résultats, les circuits doivent être sélectionnés à destination d’un public
précis pour constituer une offre cohérente. Les critères sont dépendants du type de public et s’attacheraient plutôt aux promeneurs qui ont besoin d’assistance dans leur choix de randonnée. Il est donc nécessaire que le PNR choisisse un public cible pour définir l’offre à valoriser. Le Parc dispose des ressources nécessaires pour un public de Grands Randonneurs, mais pourrait aussi se consacrer à la clientèle de proximité majoritaire et élaborer son offre en conséquence.
2.1.2.3. Composition de l’offre sur internet
Le détail de l’offre en circuits de randonnée par structure est présenté en Annexe 1.
L’analyse de ce tableau montre que l’offre est dépendante du type de structure. Les PNR proposent en général une offre de circuits réduite sur leurs sites internet
(entre 10 et 40 circuits environ, sauf pour le PNR de l’Avesnois qui en propose 124 mais n’a pas fait de sélection dans les circuits du PDIPR). Ce sont généralement des circuits courts, parcourus en une demi-journée à une journée, qui s’adressent à un public local, comme par
3 Pour un développement maîtrisé des sports de nature : les PDESI et CDESI, Guide pratique, Pôle Ressources
national Sports de Nature, septembre 08 4 PDIPR du Cantal ; PDIPR de Moselle ; Ballades Randio’Guidée, PNR Périgord-Limousin ; Projet RhéNaTour, ADT 67
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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exemple les habitants des villes portes. Leur offre est par ailleurs souvent focalisée sur un mode de déplacement plus qu’un autre, lié à la demande locale (ex : vélo pour le PNR de Lorraine) ou à la popularité des activités. Ceux qui proposent le moins de circuits fournissent d’autres contacts (associations notamment) répertoriant des circuits.
Les structures de valorisation de territoire ont une offre plus étendue : de 50 à 100 circuits environ, voire 175 et 413 pour deux d’entre elles. Cette différence de nombre est liée au public visé, identifié lors des entretiens : les sites proposant le plus de circuits sont des sites consacrés uniquement à la randonnée et centrés sur un public touristique. Ils proposent donc une offre susceptible de toucher plusieurs publics, avec notamment des circuits de plusieurs jours. Les autres structures se concentrent sur un public local et familial et ne proposent que des randonnées de quelques heures. Notons que le nombre de sentiers répertoriés n’est pas lié à la superficie du territoire.
Les sites d’Offices de Tourisme (OT) proposent une liste restreinte de sentiers puisqu’il s’agit uniquement de ceux présents sur leur territoire. Seuls les circuits les plus emblématiques sont présents sur leur site, complétés par un lien vers les sites des Comités Départementaux de Tourisme. Les OT référencent également des sorties organisées à des dates précises, qui ne sont pas répertoriées sur d’autres sites.
Pour les sites commerciaux, proposant un service payant, l’offre est concentrée sur un nombre restreint de circuits (20 à 25). Lorsque le site est rattaché à une agence de voyages organisés, il s’agit de circuits itinérants. Notons la spécificité du site consacré à la technologie Smartphones qui propose un service peu coûteux pour des randonnées de quelques heures. Les structures couvrant une superficie équivalente à celle du PNRVN proposent 12, 42 et 45 circuits, et jusqu’à 124 lorsque les données sont partagées avec d’autres organismes. Par analogie, pour le PNRVN qui peut valoriser les circuits des Offices de Tourisme, une offre d’environ 50 circuits de randonnées semble judicieuse.
2.1.3. Les moyens de valorisation des données
2.1.3.1. Modes de présentation d’informations sur l es circuits
Les sites internet utilisent trois moyens de communication principaux sur les données : - description des circuits sous forme de liste avec des fiches circuit détaillées, - cartes statiques souvent sous forme de plaquette, - cartes dynamiques.
La consultation sous forme de listes permet de visualiser rapidement des informations
de base concernant les circuits proposés, afin de pouvoir les comparer aisément. Dans les structures qui répertorient peu de circuits (moins d’une vingtaine), cette présentation est souvent la seule utilisée (ex : PNR des Boucles de la Seine-Normande).
Lorsque le nombre de circuits disponibles est plus important et pour avoir accès à davantage d’informations, il existe des fiches plus détaillées sur les circuits. Des fonctionnalités de traitement des données permettent l’exploitation des fiches par l’utilisateur : export sous forme de fiche PDF, export des coordonnées du point de départ ou du circuit pour GPS (GPX) ou pour Google Earth (KML), impression, envoi des données par mail, etc.
Le système de « carnet de route » ou « sac à dos » est aussi intéressant pour l’exploitation des données. Il s’agit de permettre à l’utilisateur de stocker les circuits qui l’intéressent dans un espace dédié, au fur et à mesure de sa visite du site. Ensuite, il peut avoir accès à la liste des circuits qu’il a sélectionnés, qu’il peut imprimer, exporter ou envoyer par
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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mail. Sur le site du PNR de l’Avesnois, ce système intitulé « carnet découverte » peut aussi stocker les lieux d’hébergement ou de restauration, les sites à visiter ou les points de vente de produits locaux, ce qui permet une mise en valeur du territoire plus vaste que les simples circuits.
Dans 80% des sites, un formulaire de recherche permet à l’utilisateur de sélectionner
les circuits (ex : ADT 57) selon des critères discriminants : longueur, niveau de difficulté, thématique, etc. Cela permet un premier tri des circuits, en fonction des attentes de l’utilisateur, et une consultation plus aisée.
2.1.3.2. Cartographie des circuits
La cartographie des circuits de randonnée est également un moyen pour l’utilisateur de faire une sélection parmi les sentiers. Pour que l’information géographique soit exploitable de façon simple, il est nécessaire que les cartes soient interactives.
Aucun des sites d’Office de Tourisme consultés ne présentait de cartographie des circuits. Ils ont donc été exclus de cette partie de l’analyse. Sur douze sites analysés, neuf contiennent des cartographies interactives présentant les circuits (soit 75%). D’après les entretiens, ce chiffre est en augmentation avec la réfection de plusieurs sites. Un résumé des cartographies disponibles par site est présenté dans le Tableau 3.
Globalement, les sites analysés affichent les circuits sous forme de points lorsque
plusieurs circuits sont sur une même carte (où un territoire vaste est visualisé), et sous forme de ligne pour la fiche détaillée d’un circuit. La carte de la fiche détaillée est interactive pour sept des neuf sites cités précédemment, dont les deux sites commerciaux. Certains sites permettent d’afficher de façon dynamique les éléments d’intérêts jalonnant le trajet d’un circuit (sites à visiter, partenaires locaux, objet naturel d’intérêt, etc.).
Sept de ces neuf sites possèdent des cartes dynamiques, c'est-à-dire dont l’emprise
géographique n’est pas fixe. Selon les entretiens, le dynamisme des cartes permet d’avoir accès à la fois à une vision d’ensemble et à un niveau de détails important. Cela facilite aussi la sélection par catégorie de circuit.
Pour être dynamique, la carte doit utiliser une API cartographique (Application Programming Interface ou Interface de Programmation). Ces API sont un ensemble de fonctions informatiques fournissant une interface de visualisation des données géographiques. Certaines fournissent aussi des couches d’informations géographiques. Il est possible d’y intégrer ses propres couches d’informations. Les technologies utilisées pour la cartographie dans les organismes interrogés sont détaillées dans la partie 2.1.4.
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Organisme
Cartographie
interactive
Affichage
Points/Lignes
Carte
Dynamique/Statique
Entretiens
téléphoniques
PNR Boucle de la Seine non - - oui
PNR Lorraine oui points statique oui
PNR Avesnois non - - oui
Pays Mellois oui points dynamique oui
Rando Haute-Savoie oui points+lignes dynamique oui
CDT67 oui lignes dynamique oui
CDT Moselle oui points+lignes dynamique oui
CDT Nord non - - oui
Rando famili oui points+lignes dynamique non
Suisse Mobile oui lignes dynamique non
Couleur Corse oui lignes dynamique non
Père Chapfoin oui points+lignes statique non
Tableau 3 : Type de cartographie par site internet analysé
Quelques sites proposent une fonctionnalité de « calcul d’itinéraire » pour se rendre
d’un point choisi par l’utilisateur au point de départ du circuit. Le résultat est un trajet, généralement visualisable dans une nouvelle fenêtre sur Google Maps.
Il existe une fonctionnalité permettant à l’utilisateur de tracer son propre circuit sur la carte, qui est ensuite enregistré et partagé avec les autres utilisateurs. Cette fonctionnalité de dessin n’est pas présente dans les sites analysés, mais elle va être développée et mise en place lors de la réfection du site du PNR de Lorraine. Plusieurs sites proposent déjà ce partage de randonnée, comme par exemple le site Openrunner5. Il propose aux utilisateurs d’entrer leurs circuits sur l’API Google Maps ou bien l’API Géoportail. Il existe même une fonctionnalité de calcul pour corriger l’itinéraire dessiné afin qu’il colle parfaitement aux sentiers du fond de carte.
2.1.3.3. Les Technologies de l’Information et de la Communication
pour la valorisation des circuits
De nombreux sites exploitent la technologie GPS en mettant à disposition le téléchargement des coordonnées du point de départ ou bien de l’itinéraire des circuits.
D’après les entretiens, ce service rencontre un succès mitigé. Il est attractif pour un public de jeunes actifs avec des enfants. En revanche, il est peu adapté au public plus traditionnel de randonneurs sportifs qui préfèrent les cartes papier et aux touristes urbains, familiers des nouvelles technologies dans leurs vies quotidiennes, mais en recherche de rupture et de « naturel » lors de leur séjour. Un entretien a signalé que les traces GPS ne permettent pas, contrairement aux cartes papier, d’adapter le trajet au cours de la randonnée,
5 Openrunner – Planificateur de parcours de randonnée multi-activité. Disponible sur Internet :
http://www.openrunner.com/
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par exemple pour trouver une voie périphérique au cas où l’un des chemins à emprunter est barré. Se pose aussi le problème de la multiplicité des formats de données GPS, différents en fonction des constructeurs, qui ne favorise pas leurs diffusions. Les organismes de tourisme sont cependant tous d’accord pour dire que le téléchargement de traces GPS devra être mis en place dans le futur, car « il faut laisser le choix aux utilisateurs ».
D’après les statistiques de téléchargement des organismes interrogés, les plus grands utilisateurs de traces GPS seraient les randonneurs VTT.
Les deux sites commerciaux analysés sont particulièrement axés sur les nouvelles
technologies de valorisation. Le premier site propose de visualiser le trajet effectué sur un paysage en 3D grâce à
l’application Google Earth© (http://www.google.fr/maps). Ce type de valorisation est particulièrement intéressant pour les régions montagneuses, afin de visualiser le profil de la randonnée de façon interactive. D’après les entretiens auprès des autres organismes de l’étude, la 3D est décrite comme « ludique », mais son intérêt paraît limité et ce ne serait « pas encore une technologie que le public est prêt à utiliser de façon régulière ». Les personnes interrogées jugent pour le moment suffisant de proposer une photographie, une vidéo d’une vue 3D ou bien un téléchargement au format KML destiné à être visualisé séparément sur Google Earth.
Le second site commercial propose des circuits de promenade à télécharger sur iPhone© pour un prix modique. Les Smartphones se développant à une vitesse éclair, ce type de service permet une nouvelle valorisation des données, notamment auprès des jeunes actifs. Des randonnées virtuelles sont également proposées sur le site : il s’agit de prises de vue à 360° en plusieurs points du sentier. L’utilisateur peut se déplacer de l’un à l’autre et avoir un aperçu du circuit. Ce système est équivalent à des photos du parcours, mais visualisables de façon plus interactive.
Plus généralement, pour valoriser les circuits sur Smartphones, il est conseillé de mettre en place un site internet spécial, adapté au petit format des téléphones. L’étendue du réseau 3G sur le territoire est une contrainte à prendre en compte, qui peut limiter l’intérêt de cette technologie si les itinéraires ne sont pas consultables tout au long des randonnées.
Enfin, le Web 2.0 est toujours en voie d’expansion et plusieurs sites utilisent les réseaux sociaux pour compléter la communication sur leurs sentiers. Certains sites proposent aux utilisateurs des sentiers de partager des commentaires ou leurs photos du circuit (ex : RandoFamili), mais cela ne semble pas très utilisé pour le moment.
Le SYCOPARC est une structure ayant pour mission d’innover. Une application web sur
la randonnée devrait donc contenir la pointe des technologies existantes répondant aux besoins du public. Il est nécessaire d’utiliser une cartographie interactive et de s’inclure dans le Web 2.0 en permettant aux utilisateurs d’interagir avec l’application. Une mise en place de cartes 3D permettrait de se différencier des autres offres et apporterait une plus-value pour les utilisateurs dans cette région vallonnée. La création d’une application Smartphone serait également intéressante, mais le territoire rural du Parc possède une mauvaise couverture 3G, ce qui compromet son utilisation pour le moment.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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2.1.4. Les technologies mises en œuvre
2.1.4.1. Le site internet
75% des organismes interrogés ont eu recours à un prestataire pour mettre en place la partie « Randonnée » de leur site Internet. D’après les entretiens téléphoniques, les prestataires sont choisis suite à un appel d’offres. Le Cahier des Charges (CDC) et le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), supports de cet appel, ont été élaborés en interne ou, pour l’un des interviewés, par un autre prestataire.
Généralement, le prestataire qui élabore le site est également chargé de son
hébergement et de sa maintenance. En conséquence, les entretiens n’ont permis de récolter que peu d’informations sur les technologies employées pour la gestion du site internet et des données.
Les données récoltées sur le niveau physique auprès des 9 organismes interrogés sont : - Nature du serveur (2 réponses) : Un Windows Server et un Apache - Nature du serveur cartographique : aucune donnée - Nature du logiciel de gestion de BD (7 réponses) : 2 Access, 1 MapInfo, 1 ArcView, 2
Tourasoft (logiciel national, peu adapté aux besoins actuels) et 1 MySQL - API utilisée (7 réponses) : 4 Google Maps, 1 Google Earth, 1 RGD 73/74 (API de Savoie
basée sur l’API ESRI), 1 OpenLayers
2.1.4.2. La gestion des données
D’après les entretiens, les données sur les circuits sont stockées dans des bases de données, en interne pour la moitié des structures interrogées, chez le prestataire pour les autres. Dans ce second cas, une interface en ligne, mise en place par le prestataire, permet de réaliser la mise à jour des données.
Seul un site gère uniquement les coordonnées du point de départ des circuits, les autres les gèrent sous forme de polylignes. Les circuits sont le plus souvent numérisés au 1/25000e, échelle à laquelle ils sont ensuite exploités. Les attributs des circuits sont également stockés dans ces bases.
Pour les organismes utilisant un SIG pour gérer leurs données, chacun des circuits peut être stocké sous forme d’une couche d’information géographique, ou regroupés par commune, par thématique, etc. Bien souvent, plusieurs de ces stockages sont utilisés simultanément.
La segmentation dynamique est une technologie permettant de référencer des informations ponctuelles ou linéaires le long d’itinéraires. Elle n’est utilisée par aucun des organismes interrogés car cette technologie leur est inconnue. L’unité de gestion de l’information est alors le circuit entier et pas le tronçon de chemin.
Seul le PNR des Boucles de la Seine utilise l’outil Klema® basé sur ArcGIS6, qui prend en charge la segmentation dynamique de façon transparente pour l’utilisateur. Cet outil, bien qu’adapté, est finalement assez peu utilisé compte tenu du temps réduit pouvant être consacré à la randonnée. Il n’est aujourd’hui plus commercialisé pour des raisons de non rentabilité.
6 Chavel Patrick, Alborino Laurent. KLEMA Parc : Développement d’un applicatif SIG de gestion de la randonnée
dédié au PNR. SIG 2004, Conférence Francophone ESRI. Issy-les-Moulineaux, 6-7 octobre 2004. 4p. Disponible sur Internet : http://www.esrifrance.fr/sig2004/communications/homeparc_esri.htm
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2.1.4.3. API cartographique
Quatre des sept sites possédant une cartographie interactive et dynamique (cf. partie 2.1.3.2.) utilisent l’API Google Maps. Cette API est la plus utilisée pour différentes raisons : pour un des sites, lorsque la carte fut mise en place, c’était la seule technologie disponible (elle est apparue en 2005) ; pour un autre, c’est la plus adaptée pour le « grand public » ; enfin pour les deux autres, il s’agissait de la technologie maîtrisée par le prestataire ayant élaboré le site.
Le PNR de Lorraine, qui propose une carte statique, va bientôt passer à une cartographie dynamique sous Google Maps avec la réfection du site. Le site du CG Haute-Savoie utilise une API bi-départementale spécifique basée sur l’API ArcGIS et le site de Suisse Mobile utilise la technologie OpenLayers.
Toutes ces API sont utilisables sans payer de droits si l’utilisation qui en est faite n’est
pas « directement ou indirectement commerciale ». C’est également le cas de l’API Géoportail de l’IGN, fonctionnelle depuis 2007, mais qui reste pour le moment moins répandue.
2.1.4.4. Le coût et les financements
En ce qui concerne le coût de la valorisation des sentiers sur Internet, plusieurs cas de figures sont présents dans les entretiens :
- Dans le cas d’un appel à un prestataire pour ajouter une partie « Randonnée » à un site web pré-existant, le montant s’élève de 5 000 à 8 000 €.
- Certaines structures ont intégré une partie consacrée aux randonnées lors de la réfection totale du site web. Cette réfection s’élève de 15 000 à 30 000 € suivant les besoins.
Pour valoriser les sentiers de randonnée, des financements de la part de la Région, du
CG ou du FEDER sont possibles, ainsi que de la part de partenaires. Pour exemple, pour la réfection en cours de son site internet, le PNR de Lorraine est financé à 71% par la Région Lorraine, 27% par le FEDER et à 2% par le RTE (Réseau de Transports Électriques, suivant une convention pour des mesures compensatoires à leurs interventions sur le territoire du PNR).
Ces financements sont octroyés pour l’aspect « valorisation touristique » du projet et non pour l’aspect technique du site internet. Ils sont habituellement attribués pour l’édition de dépliants sur les randonnées.
2.1.5. Synthèse du Benchmarking
Le Benchmarking réalisé permet d’appréhender la construction de l’offre de circuits destinés à être valorisés sur internet. Déterminer le public visé est très important. Cela permet de sélectionner les circuits pour obtenir une offre de qualité et adaptée à la clientèle. De manière générale, les PNR analysés mettent en valeur des circuits courts, d’une durée inférieure à une journée, destinés à des publics de proximité, souvent familiaux (habitants des villes portes). Comme il n’est pas possible de valoriser tous les circuits du territoire sous peine de perdre en lisibilité, des liens doivent exister vers les sites web d’autres organismes touristiques valorisant également la randonnée. L’analyse d’autres structures fournit également des exemples de fonctionnalités pour valoriser l’offre, telles que l’instauration de différents niveaux de précision sur les circuits (points de départ, tracés, informations détaillées), la mise à disposition d’interfaces
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interactives ou l’utilisation de cartographies interactives en 3D. Ces résultats serviront à définir les fonctionnalités de l’application de valorisation.
Enfin, relativement peu d’informations ont été répertoriées sur le niveau technique. Les choix techniques sont le plus souvent à la charge du prestataire de service. On peut quand même souligner que la majorité des cartes proposées par les sites web de randonnée sont dynamiques et basées sur une API. L’API Google Maps est la plus répandue en raison de sa popularité auprès des utilisateurs et des compétences des prestataires élaborant les cartes.
Si les entretiens n’ont pas souligné de problèmes techniques dans le fonctionnement de leurs systèmes d’information, ils ont relevé un risque organisationnel : le temps nécessaire pour administrer les données sur les circuits de randonnée est un obstacle pour leur mise à jour régulière.
S’inspirer des techniques mises en place dans les autres structures ne suffit pas : il faut
s’adapter au contexte spécifique du Parc, notamment en ce qui concerne la gestion des données propres aux circuits. La mise à jour de la Base de Données Itirando doit contenir des informations sur les circuits destinées à être valorisées, mais également destinées à être utilisées dans les projets du SYCOPARC. D’où la nécessité de procéder à l’Analyse des Besoins des chargés de mission.
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2.2. Analyse des besoins pour la mise à jour de la base de données Itirando
2.2.1. Historique de la base de données Itirando
La première version de la base de données (BD) Itirando a été élaborée en 1998, dans le cadre du Schéma d’Aménagement Touristique en Forêt, et à destination des agents du PNR. La structure de cette BD était complexe, nécessitant une gestion par un public ayant des connaissances en informatique (équipe de l’Observatoire du territoire). Pour des raisons de disponibilité, elle n’a été mise à jour que de façon épisodique durant les années qui suivirent.
Suite à la tempête de 1999 et à ses impacts sur la praticabilité des sentiers, un projet de réfection de la BD Itirando a été réalisé en 2002, avec deux objectifs :
- mettre à jour la BD, - la rendre accessible et éditable par un plus grand nombre d’acteurs du PNR,
notamment par les chargés de mission Tourisme. L’accent a été mis sur le développement d’une base de données de structure simple.
Une interface ergonomique de gestion des données permettait une mise à jour des informations attributaires par quelqu’un ne possédant pas de connaissance sur les Bases de Données. La partie de modification du tracé géographique des circuits restait, quant à elle, à la charge de l’équipe de l’Observatoire du territoire.
Cependant, suite au départ de la stagiaire en charge du projet, les chargés de mission Tourisme ne se sont pas approprié l’outil. Cela, conjugué à une redéfinition des postes en interne et aux soucis de disponibilités toujours importants, a fait que la BD Itirando n’a été mise à jour qu’une fois en 2006, de façon partielle, pour les besoins d’un projet particulier.
En 2011, la mise à jour de cette base de données est relancée par la Charte 2013-2025 en cours d’élaboration, avec d’une part une volonté de valorisation touristique du territoire par la randonnée et d’autre part, une réaffirmation des besoins de l’Observatoire du territoire par rapport à cette thématique.
Avec l’évolution du contexte du Parc en 10 ans, les informations contenues dans la BD ne sont plus toutes utiles et d’autres manquent. Il s’agit de bien identifier celles qui seront intéressantes car une trop grande abondance d’informations n’est pas souhaitable.
2.2.2. Méthodologie de l’analyse des besoins
L’analyse des besoins a été centrée sur l’utilisation et la mise à jour de la base de données Itirando. Une analyse des besoins sur l’application web de valorisation aurait nécessité d’interroger les utilisateurs potentiels, c'est-à-dire les randonneurs, ce qui peut s’avérer difficile et coûteux. Cependant l’analyse menée a tout de même permis de faire ressortir des enjeux liés à la diffusion des données d’Itirando.
Pour réaliser l’analyse des besoins liés à Itirando, une trame d’entretien a été définie, abordant les sujets suivants :
- l’importance générale des circuits de randonnée dans les projets du pôle, - l’intérêt de la BD Itirando pour le pôle, - les enjeux autour de cette BD.
Les différents pôles du SYCOPARC ont été impliqués dans l’analyse, ce que reflète le Tableau 4. Les coordinateurs des pôles Aménagement et Nature n’ont pas été interrogés, mais ont pris part à la réflexion autour de la base.
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Personnes interrogées Pôle
Chargée de mission Observatoire du territoire Observatoire du territoire
Chargé de mission Systèmes d’informations /
Coordinateur de pôle
Observatoire du territoire
Chargé de mission tourisme durable, actions
culturelles
Aménagement
Chargée de mission tourisme durable, Itinérances Aménagement
Chargée de mission ZNIEFF Nature
Chargé de mission Natura 2000 et cours d’eau Nature
Tableau 4 : Liste des membres du SYCOPARC interrogés pour l’analyse des besoins
Les personnes interrogées connaissent également les besoins des acteurs du
territoire, extérieurs au PNR, qui n’ont donc pas été contactés. Le Club Vosgien est une exception : en tant qu’acteur majeur de la randonnée dans les Vosges du Nord, le président de la Commission Sentiers Club Vosgien et un inspecteur de District ont été interviewés suivant un guide d’entretien spécifique, qui abordait notamment les méthodes de mise à jour et d’entretien des sentiers.
Suite à ces entretiens, une synthèse des principaux besoins a été réalisée et des suggestions ont ensuite été proposées pour y répondre.
2.2.3. Les besoins exprimés
2.2.3.1. Concernant la nature des données
• Disposer d’une information fiable et à jour
Il est nécessaire que les données sur les sentiers, transmises aux partenaires et utilisées au SYCOPARC, soient à jour et exhaustives pour que les décisions prises s’appuient sur une base fiable. L’information géographique doit également être assez précise, en termes de résolution, pour les projets réalisés.
La sollicitation de la BD Itirando pour certains projets se fait de manière inopinée, et il n’est pas possible, compte tenu des échéances, de mettre à jour les données seulement au moment où ces projets se présentent. Il serait donc intéressant qu’un protocole de mise à jour de la Base soit proposé pour qu’elle soit actualisée régulièrement. Ce protocole doit tenir compte du fonctionnement des acteurs du terrain, notamment du Club Vosgien, et de celui du pôle Tourisme. Ce pôle contacte déjà certains partenaires tous les ans pour la mise à jour des circuits de promenade du « Carnet du Parc » (livret regroupant tous les sites d’intérêt touristique du Parc, les circuits d’interprétation et les sorties organisées).
• Sélectionner les informations utiles sur les sentiers
L’Observatoire du territoire a souligné l’inutilité de certains champs actuellement présents dans la BD. Ces champs avaient été mis en place en 2002, en collaboration avec le pôle Tourisme et dans un contexte spécifique qui a beaucoup évolué depuis. Aujourd’hui, les projets impliquant la BD Itirando exploitent majoritairement le tracé des sentiers, plus rarement la partie attributaire, et sont réalisés pour le compte du pôle Aménagement.
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Les données utiles à l’Observatoire du territoire L’Observatoire du territoire souhaite que la nouvelle version de la BD ne contienne
qu’un nombre restreint de données attributaires, compte tenu du temps réduit disponible pour sa mise à jour. Les données descriptives des sentiers présentent un réel intérêt, en vue par exemple d’être intégrées dans les diagnostics de territoire. L’idée soumise par l’Observatoire du territoire est d’avoir un noyau de données attributaires générales, fixes, n’ayant pas besoin d’être mises à jour en même temps que le linéaire des sentiers. Des informations complémentaires pourraient être renseignées dans la BD au besoin, au cours de projets qui se présenteraient.
Pour l’Observatoire du territoire, les informations actuelles concernant la gestion des sentiers ne semblent plus pertinentes, mises à part l’identité du gestionnaire et la fréquence d’entretien, afin de savoir s’ils restent praticables pour le public ou non au fil des années.
Les données utiles au pôle Aménagement/ Tourisme Le pôle Tourisme juge intéressant de répertorier dans la base de données des
informations sur la propriété des sentiers (privée ou publique) qui peuvent être utiles au CG pour l’application du PDIPR. D’autres informations ont été proposées : le (ou les) maître d’ouvrage des sentiers, la couleur du balisage pour les sentiers du Club Vosgien, la praticabilité des sentiers pour les poussettes ou les personnes à mobilité réduite, afin de s’adapter au public, et les incidents référencés sur le circuit (arbres entravant le passage, effondrement de la chaussée, etc.). Certains sentiers sont parfois coupés de façon ponctuelle par des travaux de l’ONF, par des chasses ou par de manœuvres militaires. Il pourrait être utile de référencer cette information afin de prévenir le public de ces interruptions possibles.
Quelques informations annexes ont également été proposées : les monuments d’intérêt sur le territoire, le petit patrimoine (calvaires,…), les points de vue, des références bibliographiques sur le patrimoine, des photos, de courtes vidéos, des témoignages, etc. Certaines de ces informations ne sont pas faciles à collecter, aussi, pour les renseigner, il serait utile de passer par des conventions avec les acteurs du territoire. Elles pourraient être intégrées à la base au fur et à mesure des projets. Au SYCOPARC, il existe une base de données sur les monuments historiques. Les Bases de Données régionales (LEI pour l’Alsace et SITLOR pour la Lorraine) peuvent également contenir des informations intéressantes. L’échange de données avec ces bases peut être mis en place par convention.
Les données pour le pôle Nature Les sentiers de randonnée ne sont pas une information prioritaire dans les projets du
pôle Nature. Le volume de touristes étant relativement faible dans les Vosges du Nord, la faune et la flore ne sont a priori pas menacées par la randonnée. Il est difficile de déterminer des critères d’évaluation environnementaux à intégrer dans la base, d’autant plus que les problématiques concernant les sentiers sont différentes suivant qu’ils sont placés en forêt, en zone humide ou en zone protégée. Il faut éviter de valoriser les sites très sensibles et consulter le pôle Nature pour valider les circuits présélectionnés.
• Conserver un historique de la randonnée sur le Parc
Pour la révision de la Charte ou des bilans d’action, il est parfois demandé de réaliser un bilan de l’évolution du territoire du Parc, comprenant l’évolution des sentiers de randonnée. Il peut donc être intéressant de conserver un historique des modifications du réseau de sentiers. Des statistiques sur les sentiers (longueur totale, couverture du territoire, nombre de sentiers …) pourraient constituer un archivage suffisant.
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2.2.3.2. Concernant les échanges de données
• Diffuser les données en interne
Pour rendre les données sur les sentiers utilisables facilement par tous les agents du SYCOPARC, des statistiques sur les sentiers et/ou un projet ArcMap contenant toutes les couches d’informations relatives à la randonnée pourraient être diffusés.
• Partager les données en externe
Le pôle Tourisme a exprimé un intérêt pour le partage de données avec d’autres organismes, dans un contexte global d’échanges et de multipartenariat.
Il existe déjà des bases de données touristiques régionales : le LEI au niveau de l’Alsace et le SITLOR au niveau de la Lorraine (cf. Annexe 11). Si ces deux systèmes d’information archivent déjà les descriptions de circuits de randonnée, seul le LEI contient pour le moment des informations géographiques, uniquement sous forme de liens vers des fichiers KML. Dans le futur, un déploiement des informations sur les itinéraires est envisagé pour les deux BD.
Dans le sens inverse, des données sur les restaurants et hébergements provenant de ces bases de données pourraient être intégrées à l’application de valorisation des données.
Un partage est aussi possible avec les Conseils Généraux dans le cadre du PDIPR. Un
échange de données est déjà en projet avec le CG du Bas-Rhin. Le pôle Tourisme a évoqué la mise en place d’une base de données commune sur les
circuits, gérée au niveau du Parc. Cependant un tel projet nécessiterait un partenariat prolongé et peut être compliqué du fait que le Parc est à cheval sur deux régions ayant des objectifs et des attentes différentes.
• Travailler avec le Club Vosgien
Un partenariat avec la fédération du Club Vosgien (CV) doit être mis en place pour réaliser une mise à jour régulière des sentiers balisés archivés dans Itirando. Pour que ce partenariat soit fructueux, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement et les besoins de la fédération.
La création et la modification de sentiers du CV sont proposées par les associations
locales, adhérentes à la fédération. La plupart des créations/modifications interviennent en plaine et en Moselle, où de nouvelles associations de randonnées adhèrent au CV chaque année (de l’ordre de 3 associations par an).
Les nouveaux tracés de sentiers, après validation, sont archivés à la fédération, à Strasbourg, par ordre chronologique, dans un classeur correspondant à l’emprise d’une carte IGN. Environ 80 dossiers de nouveaux tracés sont déposés sur l’année, pour l’ensemble du réseau CV (soit environ 20 par an sur les Vosges du Nord).
Le balisage du CV figure sur les cartes IGN Top 25. Aujourd’hui, ces cartes sont mises à jour à l’initiative de l’IGN, à un rythme irrégulier, apparemment quand le stock de cartes initialement imprimées par l’Institut est épuisé. L’IGN contacte alors le CV pour qu’il lui communique les modifications et créations effectuées dans le périmètre de la carte mise à jour. Une personne par carte IGN est chargée de la préparation des données. Il lui est nécessaire de contacter les acteurs locaux et de faire des vérifications sur le terrain pour ces mises à jour, en plus des dossiers archivés.
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2.2.3.3. Concernant la valorisation des données
• Valoriser les sentiers et le patrimoine
La randonnée est considérée comme une richesse du territoire à valoriser, notamment les sentiers du Club Vosgien à forte valeur patrimoniale. Depuis au moins deux ans, le public est également demandeur d’une offre de promenades et de randonnées prédéfinies, lors des marchés ou des manifestations où le Parc est représenté.
D’où la volonté de réaliser une application web de valorisation des circuits. Selon le pôle Aménagement, cette application devra être destinée à présenter une offre d’appel vers le territoire et à fournir quelques idées de randonnées d’intérêt. Le site sera donc orienté vers un public touristique qui, une fois sur place, trouvera la documentation relative à plus de circuits auprès des acteurs du tourisme du territoire.
• Mettre en avant des circuits emblématiques du territoire
Une définition de « circuits emblématiques du territoire » s’est achevée au SYCOPARC en mai 2011. Ces circuits sont valorisés dans les pays germanophones et au Luxembourg par l’intermédiaire de l’agence Best of Wandern. Pour ces circuits, la volonté de communication est plus importante que pour les autres, car ils peuvent servir d’offre d’appel et permettent de valoriser le patrimoine emblématique de la région. Un nombre plus important de données pourraient être stockées dans la BD Itirando à leur sujet.
• Proposer une offre lisible et adaptée au public
Dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord, l’offre de randonnée est actuellement trop importante et peu lisible, ce qui a été souligné par l’ensemble des acteurs du territoire lors des Assises du Tourisme Durable de novembre 2009 à Lorentzen. L’offre existante s’adresse plutôt aux sportifs et n’est pas adaptée au public des promeneurs, de plus en plus important. Le pôle Tourisme précise que l’équilibre n’est pas bien fait sur le territoire entre marketing de l’offre et de la demande : il ne suffit pas de valoriser l’existant, mais il faut aussi répondre aux demandes du public.
L’objectif serait donc de fournir une offre plus réduite et plus ciblée, qui, selon le pôle Tourisme, devrait s’adresser à tous les publics : les promeneurs comme les randonneurs sportifs, ainsi que les itinérants.
Seuls les circuits les plus intéressants, répondant à des critères de qualité, seraient sélectionnés pour être valorisés, en plus des circuits emblématiques du territoire définis ci-dessus. Les avis divergent quant au positionnement de cette offre supplémentaire. Certains trouveraient intéressant qu’elle soit complémentaire aux circuits emblématiques en valorisant le reste du territoire du Parc. D’autres, au contraire, suggèrent que l’offre reste dans les thématiques emblématiques afin qu’elle soit la plus lisible possible, même si cela laisse quelques zones du Parc dans l’ombre. Les thématiques emblématiques sont au nombre de cinq :
- Verre et Cristal, - Tourisme de Mémoire, - Châteaux Forts, - Rochers et Forêts, - Réserve Naturelle.
Ces thèmes pourront être amenés à évoluer. Une offre de circuits itinérants de plusieurs jours est également à créer car il existe une
demande. Un travail collaboratif avec les hébergements volontaires sera nécessaire.
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2.2.4. Comment répondre aux besoins
• La précision des données
L’information touristique est communément utilisée à l’échelle du 1/25000ème au SYCOPARC, bien qu’elle puisse ponctuellement être utilisée à l’échelle cadastrale. Selon le benchmarking réalisé, le 1/25000ème est l’échelle de numérisation des sentiers de randonnée la plus utilisée par les structures de tourisme. C’est donc l’échelle qui sera retenue pour numériser les sentiers d’Itirando.
• La mise à jour de la base de données
Il a été décidé, compte tenu des expériences passées, que l’Observatoire du territoire sera responsable de la maintenance de la Base de Données Itirando, en relation avec les chargés de mission Tourisme et Communication.
Les mises à jour devront se faire à dates régulières, indépendamment des projets réalisés, afin de disposer d’une information fiable à tout moment. De plus, une mise à jour régulière demande moins de temps qu’une mise à jour ponctuelle. La méthodologie de mise à jour proposée devra prendre en compte deux procédures déjà en place :
- Les mises à jour réalisées annuellement par la chargée de mission Communication du SYCOPARC, pour la publication de circuits thématiques dans le « Carnet du Parc ». Il faudra se coordonner avec elle, dans le temps et au niveau de l’information répertoriée, pour contacter les partenaires du territoire pour Itirando.
- Le protocole de mise à jour des circuits du Club Vosgien. La vérification des données lors de leur transmission à l’IGN est un processus complexe, qui serait lourd à appliquer tous les ans à l’échelle du Parc. Parallèlement, pour disposer de données précises, il n’est pas possible de bénéficier des mises à jour effectuées pour l’IGN : la communication avec l’IGN intervient irrégulièrement (tous les 3 à 10 ans) et de façon déphasée pour les différentes cartes. La méthodologie finalement adoptée devra être validée avec le CV et pourra être intégrée à une convention actuellement en cours d’élaboration entre les deux structures. La méthodologie doit spécifier les étapes de la procédure, la liste des partenaires à
contacter et un modèle de mail à envoyer. Le protocole de mise à jour proposé est présenté en Annexe 9.
Côté technique, l’organisation des tables dans le modèle physique de la base de données doit permettre une manipulation des données aisée et des mises à jour les plus faciles et rapides possibles. Le volume de données à renseigner régulièrement ne doit pas être trop important.
• Partage de données
A ce jour, les données d’Itirando n’ont pas spécialement vocation à être partagées au travers du LEI pour l’Alsace ou du SITLOR pour la Moselle, les informations relatives aux circuits étant pour l’instant peu développées dans ces deux bases.
Un partage de données plus direct est actuellement en place avec le CG du Bas-Rhin et le Club Vosgien.
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• Conservation d’un historique de mise à jour des sentiers
D’après les besoins exprimés, il n’est pas nécessaire d’avoir un historique de mise à jour très précis. Conserver un historique des tracés ou de certaines informations attributaires pourrait tout de même s’avérer utile afin d’avoir une visualisation cartographique des évolutions du territoire.
Un historique simple pourrait consister à conserver la date de modification des circuits, sans réaliser un archivage de la totalité de la base de données. Pour conserver l’information géographique, par exemple en vue d’observer l’évolution du réseau de sentiers, des sauvegardes des couches sous forme de fichiers de forme pourraient être effectuées avant leur mise à jour.
• Définition d’une offre lisible
Une sélection nécessaire Pour que l’offre de circuits soit lisible, il faut réaliser une sélection parmi les circuits,
afin de ne valoriser que les plus intéressants. Le pôle Tourisme avait déjà travaillé sur des critères de sélection qualitatifs dans le cadre de la définition des circuits emblématiques du territoire. Une réunion a permis d’adapter ces critères pour choisir l’offre complémentaire.
Les types de critères à concilier pour sélectionner les circuits seront : - La thématique, - La pratique sportive, - Le public, - La localisation.
Selon la proposition du pôle Aménagement, les circuits s’inscriraient dans les thématiques emblématiques afin de garantir la lisibilité de l’offre. L’objectif majeur du SYCOPARC est de servir l’ensemble du territoire. Il serait donc logique que l’offre dite « secondaire » complète géographiquement l’offre des circuits emblématiques déjà définis.
Suite aux réunions avec les chargés de Mission « Tourisme Durable», il a été envisagé de s’adresser à la fois à deux publics : les promeneurs et les sportifs.
Enfin tous les types de pratiques de randonnée doivent être valorisés : pédestre, cyclotouristique, VTT et équestre. Les plus demandées sont les circuits pédestres, praticables par le plus grand nombre, et les circuits cyclotouristiques, composante essentielle du tourisme durable.
Conformément à l’avis du pôle Nature, les critères naturalistes ne seront pas intégrés à
la sélection des circuits car ils sont trop nombreux et trop complexes. En revanche, des échanges avec le pôle Nature devront être effectués pour valider les circuits d’intérêt avant leur valorisation.
Pour sélectionner les circuits de qualité composant l’offre complémentaire, une grille
de sélection a été élaborée. Elle est présentée en Annexe 5. A l’issue de l’analyse, il a été décidé qu’une offre composée d’une quinzaine de circuit
pédestre sera tout d’abord mise en place, destinée à être étoffée au fil du temps pour aboutir à une quarantaine de circuits au total. Les autres pratiques de randonnée seront également incluses plus tardivement.
Les sentiers du Club Vosgien ne seront pas valorisés tels quels pour ne pas concurrencer les ventes de cartes papier qui font vivre l’association. Les circuits auto-pédestre
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(déplacement en voiture entre deux points de marche) ne seront pas valorisés pour des raisons de préservation de l’environnement et pour promouvoir un tourisme durable.
Pour les circuits situés dans des guides payants et jugés intéressants, il faudra obtenir l’autorisation de les valoriser auprès des maîtres d’ouvrage. Pour les circuits rattachés à un livret d’interprétation, la valorisation pourrait au contraire permettre la promotion du guide.
Prise en compte des objectifs de la Charte du Parc La Charte du Parc définit les orientations suivies par les actions du SYCOPARC pour les
années à venir (cf. partie 1.2.2.). La majorité des objectifs poursuivis impliquent une sensibilisation de la population locale afin de permettre une bonne compréhension des enjeux du territoire et son soutien aux actions communales ou territoriales. Les circuits de promenade et de randonnée dits « d'interprétation », c'est à dire comportant des guides ou des panneaux d'informations, pourraient participer à la communication autour de ces thématiques et donc être valorisés préférentiellement.
Les sujets suivants sont particulièrement visés dans la Charte 2013-2025 du PNRVN :
- partage des enjeux de protection des zones humides et des cours d'eau, - sensibilisation sur les patrimoines bâti (ex : parcours en centre de bourg), les
savoir-faire traditionnels du territoire (ex : exploitation du grès) et le patrimoine immatériel (ex : fêtes, traditions),
- sensibilisation aux enjeux apicoles et au rôle des pollinisateurs et promotion de la gestion écologique des espaces publics et privé,
- promotion des vergers fruitiers hautes-tiges, - communication sur la gestion forestière et les atouts économiques du bois, - partage du regard des artistes sur le territoire, - prise en compte de la dimension transfrontalière,
- partage des connaissances sur les paysages et leurs évolutions. L'offre de promenade et de randonnée pourrait s'appuyer sur ces sujets prioritaires. La
Charte insiste sur l'importance de s'appuyer sur un maillage cohérent de communes pour répartir de manière équilibrée l'offre culturelle et de loisirs sur le territoire.
• Informations à inventorier sur les sentiers
Les besoins d’informations attributaires à stocker pour les sentiers du Club Vosgien et ceux des autres circuits ne sont pas les mêmes. Si les premiers ont uniquement un objectif consultatif et peuvent contenir seulement des informations physiques (longueur, couleur du balisage, etc.), ce sont les informations des circuits destinés à être diffusés sur Internet qui portent à discussion.
La liste des informations utiles aux différents acteurs, et qui pourraient être intégrées
dans la base Itirando, est présentée en Annexe 6. L’ensemble représente une soixantaine de champs attributaires. Or, l’Observatoire du territoire a exprimé le besoin de ne pas avoir à renseigner trop de données lors des mises à jour pour une raison de temps.
Pour pouvoir prendre en compte les besoins de tous les pôles, il a été suggéré de définir un noyau fixe de données nécessaires sur les circuits, puis des données secondaires susceptibles d’être renseignées au besoin au cours des projets.
L’architecture finale de la nouvelle version d’Itirando est décrite dans la partie 2.4.3. La base contient 17 champs principaux et 27 champs secondaires relatifs aux circuits.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
44
Certaines propositions de champs (vidéos, revêtement de chaussée, présence de travaux, …) n’ont pas été retenues car ceux-ci sont trop difficiles à renseigner. Des champs de la base de données Itirando de 2002 ont également été supprimés car ils ne correspondent plus au contexte actuel (état du sentier, nécessité de remise en état, …). Ces informations sont cependant archivées et pourront être réutilisées si besoin.
2.2.5. Synthèse de l’analyse des besoins et des sol utions envisagées
Les besoins exprimés par les agents du SYCOPARC relevaient de trois catégories : - la gestion des données relatives à la randonnée, - les flux de données dans les projets du SYCOPARC, - la valorisation des données.
Les besoins et les solutions envisagées pour y répondre sont résumés dans le Tableau
5.
Besoins Réponses
Disposer d’informations à jour Elaborer un protocole de mise à jour Intégrer à la BD les informations utiles Analyser les informations souhaitées par les
agents et élaborer le Modèle de Données Conserver un historique des données Intégrer deux champs « date de création » et
« date de mise à jour » dans la base Itirando pour archiver les mises à jour
Utiliser les données en interne Créer un projet ArcMap contenant les couches d’information utiles
Mutualiser les données Intégrer des données LEI et SITLOR et des webservices à l’application de valorisation
Echanger des informations avec le Club Vosgien
Etablir une convention d’échanges
Valoriser le patrimoine important Intégrer dans la base des sites d’intérêt patrimonial situés le long des circuits
Mettre en avant les circuits emblématiques Application de valorisation web Définir une offre lisible Elaborer une grille de sélection des circuits
intégrant les critères définis dans l’analyse
Tableau 5 : Synthèse des besoins issus de l’analyse et des solutions envisagées pour y répondre
L’analyse des besoins a permis de définir les attentes des chargés de mission du
SYCOPARC. Elle permet ainsi d’orienter l’architecture de la nouvelle version de la base de données Itirando et d’obtenir des éléments intéressants à intégrer à l’application web de valorisation des circuits. Grâce à cette analyse et au benchmarking, il est possible de décrire une solution adaptée aux objectifs du projet. Avant sa mise en œuvre, il reste à définir les outils logiciels qui sont les plus adaptés pour l’implémenter.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
45
2.3. Veille technologique sur les outils de cartogr aphie web
2.3.1. Architecture des outils nécessaires
Une application web utilisant une cartographie interactive est composée des éléments suivants :
- Un serveur web, traitant les requêtes provenant du client, - Un SGBD, gérant les données, accompagné de son cartouche spatial pour la
gestion des données géographiques, - Un serveur cartographique, mobilisant les données géographiques depuis la base
de données ou des fichiers indépendants, - Une API cartographique, une API étant une bibliothèque de fonctions stockées sur
le serveur qui s’exécutent dans le navigateur du client.
L’architecture de cette application est présentée sur la Figure 6.
Figure 6 : Schéma de l'architecture d'une application de cartographie web
Lorsque l’utilisateur de l’application demande à afficher la page contenant la
cartographie, une requête est envoyée au serveur web qui interprète les messages entrant. Il interroge alors la base de données pour obtenir les informations attributaires requises. Si des données géographiques sont demandées, il transmet la requête au serveur cartographique.
La base de données peut gérer des informations géographiques si elle est pourvue d’un cartouche spatial. Le serveur cartographique va lui-même interroger la base de données spatiales. Il va pouvoir lire ces données, les traiter et les renvoyer vers le serveur web. Le serveur cartographique peut également lire les données contenues dans des fichiers non stockés dans une base de données (ex : fichiers .shp).
Le serveur web est alors en possession de toutes les données demandées. Il peut faire appel à une API cartographique qui permet d’afficher les données dans une interface utilisateur intégrée à son navigateur web, qui lui permet d’interagir avec la cartographie.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
46
Certaines de ces briques logicielles sont d’ores et déjà présentes au SYCOPARC,
puisqu’une cartographie interactive existe déjà sur le site du Parc (http://observatoire.parc-vosges-nord.fr/flexviewer/index.html ).
2.3.2. L’existant au SYCOPARC
Pour la gestion des données géographiques, le SYCOPARC utilise aujourd’hui des Géodatabases, format de bases de données d’ESRI, qui fonctionnent sous ArcGIS. Le type de Géodatabases historique en interne est les Géodatabases Personnelles, qui fonctionnent avec Microsoft Access, car il s’agissait du premier format possible d’ArcGIS. Aujourd’hui, un nouveau format est de plus en plus utilisé par l’Observatoire du territoire : les Géodatabases de Fichier. La différence entre ces deux types de Géodatabases est présentée en Annexe 7.
Le SYCOPARC a mis également en place en 2010 une cartographie interactive publiée sur Internet. Elle est hébergée sur un serveur web IIS. Les données y sont stockées dans une Géodatabase Fichier. Le serveur cartographique utilisé pour publier ces données est ArcGIS Server 10.0 Standard Workgroup.
2.3.3. Veille technologique et préconisations
Une veille technologique a été réalisée entre le 17 mai et le 6 juillet 2011. Des recherches sur le web et des entretiens téléphoniques ont été menés auprès de certains concepteurs de logiciels (notamment GéoRM, ESRI et l’IGN).
La veille portait sur les SGBD, les serveurs web, les serveurs cartographiques et les API cartographiques. Les logiciels évalués ont été comparés selon différents critères : performance, ergonomie, fonctionnalités, etc. Des notes ont ensuite été attribuées à chacun, la note la plus élevée correspondant au meilleur outil. Les résultats globaux sont décrits dans les Tableaux 6 à 9. Le détail de l’évaluation et les commentaires associés sont présentés en Annexe 7. Soulignons que les résultats obtenus correspondent aux informations collectées et au marché actuel, qui est en constante évolution.
Tableau 6 : Comparaison des SGBD les plus utilisés
SGBD Oracle Database MySQL PostgreSQL Microsoft SQL Server
Total 5 3 7 7
Tableau 7 : Comparaison des serveurs web les plus utilisés
Serveur web Microsoft IIS Apache
Total 6 6
Tableau 8 : Comparaison des serveurs cartographiques les plus utilisés
Serveur carto GeoServer MapGuide OS Deegree 3 MapServer Qgis-Mapserver ArcGIS Server
Total 14 5 (4,5) 12 (6) 11
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
Tableau 9 : Comparaison des différentes API cartographiques
API carto OpenLayers -
OpenStreetMap
Total 4
La veille technologique a abouti à la proposition de trois Solution 1 : Utiliser l’existant
Base de Données : Géodatabase Serveur : Microsoft® IIS Serveur cartographique : ArcGIS ServerAPI : ArcGIS for Flex
Cette solution présente l’avantage d’utiliser des outils déjà en place et connus au SYCOPARC, qui possèdent performances. D’après le benchmarkingtechniques de valorisation, elle adaptée à une utilisation touristique
Si aucun logiciel n’était installé au disproportionnée par rapport aux besoins de simple ale coût de la licence très élevé (licence ArcGIS + ArcGIS Server + Adobesolution plus adaptée existerait.déjà en place au SYCOPARC,cette solution est égal à zéro.ergonomie.
Solution 2 : Les meilleurs outils selon la Veille Technologique
Base de Données : PostgreSQL/PostGISServeur : Apache Serveur cartographique : GeoServerAPI : Géoportail IGN
D’après l’analyse, cette solution utilise les meilleurs outils actuellement disponibles, qui sont par ailleurs OpenSource. PostgreSQL présente de bonnes performgestion des données, notamment les données géographiques grâce à sPostGIS. GeoServer est performant et dispose d’une interface de paramétrage le rendant accessible. Le Géoportail de l’IGN, basé sur la technologiela fois des techniques élaborées par une communauté active de développeurs et des données de l’IGN, tout en mettant en valeur le partenariat entre le PNR et l’IGN.
L’inconvénient de cette solution est qu’elle nécessite mlangage SQL et une appropriation du SGBD PostgreSQL pour la gestion des données. Ce SGBD
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
47
: Comparaison des différentes API cartographiques
Géoportail
IGN
Maps
Bing
Maps
Via
Michelin
10 9 7 7
La veille technologique a abouti à la proposition de trois choix d’architecture
Géodatabase Fichier
ArcGIS Server
Cette solution présente l’avantage d’utiliser des outils déjà en place et connus au
de très bonnes performances. D’après le benchmarking sur les
, elle nécessitera d’élaborer une nouvelle interfacetouristique pour le grand public.
Si aucun logiciel n’était installé au SYCOPARC, cette solution pourrait sembler disproportionnée par rapport aux besoins de simple affichage des données. En ajoutant à cela le coût de la licence très élevé (licence ArcGIS + ArcGIS Server + Adobe® Flash Builder), une solution plus adaptée existerait. En revanche, en tenant compte de la cartographie interactive
, le coût de licence logicielle supplémentaire pour implémenter cette solution est égal à zéro. De plus, l’interface Flex est intéressante pour sa
: Les meilleurs outils selon la Veille
PostgreSQL/PostGIS
GeoServer
D’après l’analyse, cette solution utilise les meilleurs outils actuellement disponibles, qui sont par ailleurs OpenSource. PostgreSQL présente de bonnes performances de calculs et de gestion des données, notamment les données géographiques grâce à son PostGIS. GeoServer est performant et dispose d’une interface de paramétrage le rendant accessible. Le Géoportail de l’IGN, basé sur la technologie OpenLayers, permet de bénéficier à la fois des techniques élaborées par une communauté active de développeurs et des données de l’IGN, tout en mettant en valeur le partenariat entre le PNR et l’IGN.
L’inconvénient de cette solution est qu’elle nécessite malgré tout des connaissances en et une appropriation du SGBD PostgreSQL pour la gestion des données. Ce SGBD
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour
: Comparaison des différentes API cartographiques
Michelin
Ovi
Maps
ArcGIS
for Flex
5 6
choix d’architecture :
nécessitera d’élaborer une nouvelle interface sur l’API ArcGIS,
, cette solution pourrait sembler ffichage des données. En ajoutant à cela
Flash Builder), une En revanche, en tenant compte de la cartographie interactive
supplémentaire pour implémenter est intéressante pour sa fluidité et son
ances de calculs et de cartouche spatial
PostGIS. GeoServer est performant et dispose d’une interface de paramétrage le rendant OpenLayers, permet de bénéficier à
la fois des techniques élaborées par une communauté active de développeurs et des données
algré tout des connaissances en et une appropriation du SGBD PostgreSQL pour la gestion des données. Ce SGBD
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour
ne serait utilisé que pour la base de données Itirando ce qui représente un investissement en temps de formation au logiciel non rentab Solution 3 : Intermédiaire
Base de Données : Géodatabase ArcSDE Serveur : Microsoft® IIS Serveur Cartographique : GeoServerAPI : Géoportail IGN
Cette solution intermédiaire exploite à la fois les logiciels existants au technologies proportionnées aux besoins. L’utilisation de la Géodatabase ArcSDE permet, par l’intermédiaire du SGBD qui lui est attaché, d’exploiter les données avec GeoServer. Les avantages de l’API Géoportail sont présentés dans la solution 2.
Dans cette solution, le logiciel GeoServer pourrait être remplacé par ArcGIS Server qui est compatible avec l’API Géoportail.
La solution 3 est celle qui a été préconisée, car elle est la plus adaptée aux besoins
concernant la diffusion des donnéesnouveaux outils réduite et en exploitant l’existant.
Dans les faits, bien que cette solution ait été validée, elle n’a pas put être mise en place durant le stage car l’utilisation d’ArcSDE nécessite une licence Ardisponible simplement. Le SGBD SQL Server a quand même été installé, en vue d’une éventuelle utilisation d’ArcSDE dans le futur. SQL Server a donc été utilisé pour stocker les données attributaires et les interroger depuis le site w
Pour la cartographie interactive, les données géographiques ont été extraites grâce à GeoServer pour être affichées dans l’API Géoportail de l’IGN. pas encore de cartographie en 3D, qui faisait partie des fonctionnalités sol’application (cf. partie 2.5.1), centrainant la nécessité de créer des fichiers KM
La Figure 7 résume l’architecture finale effectivement mise en place.
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
48
ne serait utilisé que pour la base de données Itirando ce qui représente un investissement en temps de formation au logiciel non rentable.
Géodatabase ArcSDE - SQL Server
GeoServer
Cette solution intermédiaire exploite à la fois les logiciels existants au SYCOPARC et des technologies proportionnées aux besoins. L’utilisation de la Géodatabase ArcSDE permet, par l’intermédiaire du SGBD qui lui est attaché, d’exploiter les données avec GeoServer. Les avantages de l’API Géoportail sont présentés dans la solution 2.
ns cette solution, le logiciel GeoServer pourrait être remplacé par ArcGIS Server qui est compatible avec l’API Géoportail.
La solution 3 est celle qui a été préconisée, car elle est la plus adaptée aux besoins concernant la diffusion des données, tout en nécessitant un délai de prise en main de
te et en exploitant l’existant. , bien que cette solution ait été validée, elle n’a pas put être mise en
place durant le stage car l’utilisation d’ArcSDE nécessite une licence ArcEditor qui n’était pas Le SGBD SQL Server a quand même été installé, en vue d’une
éventuelle utilisation d’ArcSDE dans le futur. SQL Server a donc été utilisé pour stocker les données attributaires et les interroger depuis le site web.
Pour la cartographie interactive, les données géographiques ont été extraites grâce à pour être affichées dans l’API Géoportail de l’IGN. Comme cette API ne propos
pas encore de cartographie en 3D, qui faisait partie des fonctionnalités so, c’est l’API Google Maps qui a été utilisée pour la visualisation 3D,
entrainant la nécessité de créer des fichiers KMZ. résume l’architecture finale effectivement mise en place.
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
ne serait utilisé que pour la base de données Itirando ce qui représente un investissement en
l’intermédiaire du SGBD qui lui est attaché, d’exploiter les données avec GeoServer. Les
ns cette solution, le logiciel GeoServer pourrait être remplacé par ArcGIS Server qui
La solution 3 est celle qui a été préconisée, car elle est la plus adaptée aux besoins prise en main de
, bien que cette solution ait été validée, elle n’a pas put être mise en cEditor qui n’était pas
Le SGBD SQL Server a quand même été installé, en vue d’une éventuelle utilisation d’ArcSDE dans le futur. SQL Server a donc été utilisé pour stocker les
Pour la cartographie interactive, les données géographiques ont été extraites grâce à cette API ne proposait
pas encore de cartographie en 3D, qui faisait partie des fonctionnalités souhaitées pour ’est l’API Google Maps qui a été utilisée pour la visualisation 3D,
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
49
Figure 7: Architecture logicielle en place à la fin du stage
Suite à ce choix d’outil, les mises en place de la nouvelle Base de Données Itirando et
de l’application de valorisation web peuvent être réalisées.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
50
2.4. La gestion des données
2.4.1. Diagnostic de la BD Itirando de 2002
Au cours du projet de 2002, la BD Itirando a été simplifiée pour ne contenir que les données les plus importantes, selon deux thématiques :
- des informations d’intérêt touristique, - des informations concernant la gestion et l’entretien des sentiers. Les données relatives aux circuits ont été stockées dans une Géodatabase Personnelle
sous ArcGIS, utilisant le SGBD Access. Pour des raisons de simplicité, chaque circuit a été stocké dans une couche d’information séparée et les tronçons de sentier empruntés par plusieurs circuits ont donc été dupliqués.
Le modèle physique de données de la base de 2002 est présenté sur la Figure 8.
Dans le BD Itirando de 2002, toutes les données ont été regroupées dans une unique table Access. Cela peut sembler plus facile pour renseigner les champs, mais peut poser des problèmes de cohérence et de redondance. Par exemple, si cinq sentiers sont situés dans la même aire géographique telle que le « Pays de Saverne », le gestionnaire de la BD devra recopier cinq fois ce même nom dans la table, avec le risque de se tromper sur l’orthographe ou la dénomination. Ainsi, dans la base de données de 2002, on retrouve les dénominations « Pays de Saverne » et « Région de Saverne », qui correspondent à la même aire géographique. Des requêtes pour interroger la base risquent donc de donner des résultats incomplets.
La création de tables séparées par thématique, dans le modèle relationnel, permettrait d’éviter ce risque. Par exemple, une table « aire géographique », liée à la table « sentiers », contiendrait la liste des territoires du Parc sur lesquels peut se situer un sentier. Le nom de l’aire serait pioché dans cette table.
Certains champs ont été répétés plusieurs fois dans la table « sentiers », afin de stocker plusieurs objets du même type, par exemple Photo1 et Photo2. Si une troisième photo existe sur le sentier, elle ne pourra donc pas être stockée dans la base. Pour pouvoir rattacher un nombre d’objets indéterminé à un sentier, il faut créer une table extérieure où seront stockés tous ces objets, par exemple une table « Photos », puis créer une table de liaison entre « sentiers » et « photos » afin de les rattacher.
Les Géodatabases ne permettent pas de conserver les liaisons entre les tables d’un projet ArcMap à l’autre, ce qui est bloquant pour leur utilisation par les chargés de mission non experts en informatique. En revanche, il est possible d’y créer des « noms de domaines », correspondant à une liste de valeurs possibles pour un champ.
Avec l’évolution du contexte du Parc en 10 ans, les informations contenues dans la BD
ne sont plus toutes utiles et d’autres manquent. Il s’agit de bien identifier celles qui seront intéressantes car une trop grande abondance d’informations n’est pas souhaitable.
Le niveau de difficulté des sentiers et leur état d’entretien sont des informations susceptibles d’être intéressantes aujourd’hui encore, mais la conceptrice de la base Itirando de 2002 a signalé qu’elles nécessitaient d’être affinées. Une réévaluation de ces indicateurs par l’intermédiaire d’enquêtes pourrait donc être intéressante.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
51
Figure 8 : Schéma d’organisation du modèle de données de la base « Itirando » de 2002
(Julie Feiss, SYCOPARC, 2002)
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
52
Utiliser un SGBD Relationnel en lieu et place d’une Géodatabase présente un certain nombre d’avantages qui le rend intéressant pour la gestion des données du SYCOPARC :
- Les liaisons entre les tables sont fixes, ce qui permet d’employer un modèle de données relationnel, présentant une grande robustesse.
- Le modèle se base sur l’existence de règles de gestion, apportées par les utilisateurs, ce qui assure une cohérence des données et évite également la duplication de l’information.
- Si le SGBD dispose d’un cartouche spatial, il peut gérer les informations géographiques. Il est alors possible de réaliser des calculs et des requêtes géographiques (ex : calcul de distances, buffers) sans passer par un logiciel SIG.
Cependant, des contraintes existent, qui doivent être prises en compte pour la
conception de la nouvelle BD Itirando. Des risques sont également présents, qu’il faut souligner.
2.4.2. Risques et contraintes identifiés
La première contrainte, inhérente au SYCOPARC, est la disponibilité des chargés de mission. Chacun a en effet de nombreux projets à mener en parallèle et des demandes en provenance des acteurs du territoire surgissent régulièrement et inopinément, s’ajoutant perpétuellement à la charge de travail. Le dynamisme du SYCOPARC vis-à-vis des nouveaux projets émergeants implique qu’il est difficile de prévoir des tâches sur le long terme.
La seconde contrainte pour la mise en œuvre du projet Itirando est de respecter les
compétences présentes au SYCOPARC. Utiliser un SGBD Relationnel nécessite une formation et un déploiement logiciel
conséquent pouvant freiner les actions en cours. Les compétences nécessaires pourraient être acquises au SYCOPARC mais, d’après les réunions menées, ce n’est pas une priorité aujourd’hui pour l’équipe. L’objectif premier pour l’Observatoire du territoire est de bâtir un système d’information structuré et à jour. Ensuite seulement, l’amélioration de son efficacité pourra être envisagée.
Pour concevoir la nouvelle base de données Itirando, il faut donc respecter les besoins des agents du SYCOPARC, à savoir :
- L’utilisation de la base sous ArcMap et les mises à jour doivent être les plus rapides possibles,
- Les technologies utilisées doivent être simples d’utilisation et correspondre aux compétences des membres de l’équipe.
La base de données Itirando va être stockée dans une Géodatabase Fichier car il s’agit du format utilisé pour les bases de données du SYCOPARC.
Le manque de temps pour prendre en charge de nouvelles missions présente
également un risque pour la mise à jour de la BD Itirando. Les deux versions précédentes n’ont pas pu être entretenues. D’où la nécessité de mettre en place un protocole, comme cela est ressorti de l’analyse des besoins.
Un autre risque tient aux choix adoptés : réaliser une base de données très simple et non relationnelle implique que cette base sera peu adaptable si le contexte ou les besoins évoluent. Une nouvelle analyse et un nouveau développement risquent d’être rapidement nécessaire.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
53
Enfin, si une redéfinition des postes ou un changement des membres de l’Observatoire du territoire intervenait dans le futur, la connaissance des techniques et protocoles risquerait d’être perdue et la mise à jour de la base pourrait être compromise, comme pour la version de 2002.
2.4.3. Architecture de la nouvelle base de données Itirando
L’analyse des besoins a permis d’identifier les informations que devra contenir la nouvelle base de données Itirando.
Dans la base Itirando de 2002, les circuits étaient séparés chacun dans une couche différente et regroupés en jeux de classes d’entités selon la pratique sportive. Ces différentes couches ont été fusionnées pour aboutir à une couche Pédestre, une Cyclotouristique, une VTT, une Equestre et une Automobile. La couche relative aux circuits Quad n’a pas été mise à jour.
Chacune des couches relatives aux pratiques est pourvue d’une table attributaire possédant une structure commune, élaborée suite aux analyses. Le regroupement opéré permet de pouvoir consulter plus facilement les informations relatives à plusieurs circuits, sans avoir besoin d’ouvrir une multitude de tables.
Un circuit correspond à une polyligne. Si un tronçon de chemin est emprunté par
plusieurs circuits, celui-ci sera numérisé autant de fois qu’il y a de circuit. Cela présente l’avantage d’être simple d’utilisation, mais l’inconvénient de devoir modifier un tracé en plusieurs exemplaires si le balisage venait à changer.
Pour contrer ce problème, la segmentation dynamique aurait pu être utilisée. Cette méthode consiste à graduer une polyligne, de façon à pouvoir localiser des événements le long de cette entité7. Il aurait ainsi été possible de ne numériser chaque chemin qu’une fois, avant de référencer les circuits sur ce réseau de chemins. La technique a été étudiée et un tutoriel a été rédigé afin d’exposer cette technique aux chargés de Mission de l’Observatoire du territoire. Elle a finalement été jugée trop complexe pour l’usage qui était souhaité, surtout pour les chargés de Mission des autres pôles, n’ayant pas forcément de connaissances en SIG très poussée.
En réponse aux contraintes qui s’appliquent au projet, il a été décidé que les données
d’Itirando doivent être regroupées au maximum dans les tables pour faciliter leur utilisation sous ArcMap. Le modèle mis en place n’est donc pas un modèle de données relationnel car un trop grand nombre de tables devraient être créées comme le montre la Figure 9, ce qui impliquerait des difficultés de mises à jour sous ArcMap et une compréhension difficile du modèle pour les utilisateurs débutants.
Le modèle physique de données réellement mis en place est présenté sur les Figure 10
et 11.
7 ESRI, 2011. La Segmentation Dynamique. Disponible sur Internet :
http://help.arcgis.com/fr/arcgisdesktop/10.0/help/index.html#//003900000026000000 [consulté le 14/06/2011]
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
54
Figure 9 : Modèle Physique de Données conseillé pour la Base de Données Itirando 2011
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
55
Figure 10: Architecture générale de la base de données Itirando 2011
Itirando est composée de 12 tables correspondant chacune à une couche
d’information géographique : - 6 tables relatives aux circuits de promenade et de randonnée (couche vecteur
polylignes), chacune consacrée à une pratique différente, - 1 table attributaire, commune à tous les circuits, contenant des informations pour
la valorisation des circuits, - 1 table relative aux points d’intérêt du territoire (musées, patrimoine bâti, etc.)
(couche vecteur points), - 1 table relative aux sentiers du Club Vosgien (couches vecteur polylignes) ne
contenant pas d’informations attributaires sur les sentiers mais seulement des informations géométriques,
- 3 tables relatives aux GR (couches vecteur polylignes), chacune consacrée à un GR différent, ne contenant pas d’informations attributaires sur les GR mais seulement des informations géométriques.
Cette architecture permet d’optimiser l’utilisation de la BD et les mises à jour dans
ArcGIS : - La séparation entre informations de base (tables bleues, Figure 10) et informations
secondaires destinées à la valorisation (table verte, Figure 10) permet de se concentrer sur les informations essentielles pour les projets non touristiques.
- La séparation des circuits par thématique augmente la lisibilité et l’efficacité des mises à jour.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
56
La Figure 11 décrit le modèle physique de données. Les 6 tables de circuits présentent la même structure interne, aussi elles ont été représentées par une seule table. Les tables « Sentiers CV » et « GR » n’ont pas été représentées car elles ne contiennent que des informations géométriques.
Figure 11 : Modèle physique de données de la BD Itirando 2011
La description des informations contenues dans chaque table fait l’objet d’un
dictionnaire de données, présenté en Annexe 8. En conclusion, l’analyse de la Base de Données Itirando de 2002 a fait ressortir un certain nombre de problème dans son architecture : incohérences, répétitions et données inutiles dans le contexte actuel. La nouvelle version de la base Itirando résout certains de ces problèmes. Les informations inutiles ont été supprimées et de nouvelles sont adaptées au contexte de valorisation des données. La cohérence des données est assurée par la mise en place de « domaines » dans la Géodatabase, qui contraignent les valeurs pouvant être prises par un champ. En revanche, des problèmes de répétition des données et de non flexibilité du modèle sont toujours présents car leur résolution ne correspond pas aux besoins principaux de l’équipe du SYCOPARC. Les agents devaient pouvoir gérer le plus facilement possible les informations essentielles sur les circuits avec ArcMap. Il serait possible de concilier les besoins et la résolution des problèmes avec une base de données relationnelle sous ArcMap, comme
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
57
pour l’outil Klema® Parc, mais cela constituerait un projet à part entière, trop important par rapport à l’utilisation qui est faite de la base. Suite à cette étape, les données contenues dans la nouvelle version d’Itirando sont prêtes à être valorisées dans une application web.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
58
2.5. L’application de valorisation web
2.5.1. Fonctionnalités issues de l’analyse
Le benchmarking, l’analyse des besoins et les réunions avec la Chargée de Mission Tourisme Durable ont permis de dégager les fonctionnalités que devrait posséder l’application de valorisation de la randonnée.
• Accéder préférentiellement aux circuits emblématiques
Les circuits emblématiques du territoire, créés par le SYCOPARC, doivent être mis au premier plan pour servir d’offre d’appel. Il faudra donc qu’ils soient parfaitement identifiables pour l’utilisateur et qu’il puisse consulter leurs descriptions encore plus facilement que celles des autres circuits, constituant l’offre complémentaire.
Ils pourraient par exemple être affichés sur la première page de la partie « Randonnée » du site internet et être pourvus d’un logo identifiant sur les autres pages.
• Naviguer de façon lisible dans le site
Un « pré-découpage » de l’offre sur le site, qui peut être un découpage par pratique sportive, par thématique ou par type de public, rend la navigation plus simple en permettant un accès direct à une sélection de circuits. Au lancement du site, seuls une quinzaine de circuits seraient valorisés, mais l’interface web doit être compatible avec une augmentation future de ce nombre. Pour le Parc des Vosges du Nord, les thématiques emblématiques pourraient être cette clé d’entrée, valorisante et attractive, démarquant le territoire.
Par ailleurs, des liens entre les différentes pages du site doivent toujours être accessibles, par exemple au travers d’une ou plusieurs barres de navigation ou de boutons, popularisés par les Smartphones.
• Sélectionner et comparer les circuits
Les randonneurs consultant l’application rechercheront le ou les circuits qui les intéressent le plus parmi ceux proposés. Ils doivent donc pouvoir sélectionner les circuits les plus susceptibles de leur plaire, soit par l’entrée thématique citée plus haut, soit au travers d’un formulaire de recherche multicritères. Les critères de recherche seraient :
- Le type de pratique, - La durée, - Le territoire (EPCI), - Le niveau de difficulté, - La thématique, - L’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Ensuite, il faut qu’ils puissent comparer les circuits sélectionnés, ce qui peut se faire au
travers d’une liste de circuits contenant quelques informations discriminantes et/ou au travers d’une carte renseignant sur leur localisation.
Les circuits de la liste seront accompagnés des informations suivantes : - Nom, - Longueur, - Description, - Durée, - Photo, - Type de pratique,
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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- Profil topographique, - Dénivelé, - Thématique, - Territoire, - Logo « circuit emblématique » (si c’en est un).
Une fonctionnalité de tri des circuits de la liste devra exister pour faciliter la lecture. Le
tri, croissant ou décroissant, sera effectué selon les mêmes critères que le formulaire de recherche.
La carte en résultat de recherche affichera les localisations des points de départ des circuits sélectionnés. Elle doit permettre d’accéder à des informations sur les circuits lorsque l’utilisateur clique dessus, par exemple sous forme d’infobulles qui contiendront les informations citées ci-dessus et un lien vers la fiche détaillée du circuit.
• Avoir accès à des informations détaillées sur les circuits
Une fiche détaillée de circuit, ou « fiche rando », contenant de nombreuses informations sera disponible pour chaque circuit. Elle permettra à l’utilisateur d’avoir une vue d’ensemble de la randonnée en présentant les données suivantes :
- Nom, - Longueur, - Description, - Durée, - Photo, - Type de pratique, - Niveau de difficulté, - Territoire, - Thématique, - Point de départ, - Moyen d’accès, - Carte du circuit,
- Contact pour plus d’informations, - Lien vers un site internet, - Description des étapes, - Sites à visiter le long du trajet, - Dénivelé, - Numéro de carte IGN, - Couleur du balisage (pour les fiches
pédestres), - Profil topographique, - Prestataires sur le circuit, - Points de location/réparation de
vélo (pour les fiches VTT et cyclo).
Pour éviter de surcharger l’interface avec trop d’informations, un volet déroulant contenant les données secondaires pourrait être affiché ou masqué par l’utilisateur.
La carte interactive de cette fiche présentera le tracé du circuit, en plus de la localisation du point de départ. Les circuits à proximité apparaîtront également sur la carte mais seront masqués par défaut. Une fois affichés, l’utilisateur pourra les sélectionner pour accéder directement à leurs fiches.
Des fonctionnalités d’export des données et de sauvegarde seront disponibles sur la page.
• Avoir accès à des informations sur les points d’intérêt
Les points d’intérêts (sites à visiter, châteaux, éléments naturels, gares, etc.) seraient visualisables sur la carte interactive de la fiche détaillée. Il serait possible de consulter les informations qui leur sont relatives en cliquant dessus pour faire apparaître une infobulle contenant :
- le nom du point, - une courte description,
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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- une photo, - les horaires d’ouverture, - un lien vers une fiche détaillée au format pdf (qui pourrait être exportée ou
sauvegardée), - un lien vers un site web contenant de plus amples informations. - Les différents types de points d’intérêts seraient regroupés dans une seule couche
d’information mais identifiés par des logos différents.
• Exporter les informations en différents formats
Pour que l’utilisateur puisse sauvegarder les informations qu’il a consultées, les fiches détaillées de circuit et les cartes qu’elles contiennent pourront être :
- imprimées, - exportées en PDF, - exportées en JPG, - envoyées par mail.
Il sera également possible d’exporter les coordonnées du point de départ des circuits au format GPX, et la trace des circuits aux formats GPX et KML.
• Stocker les circuits les plus intéressants
Au cours de sa visite du site, l’utilisateur aura la possibilité de stocker les circuits et les sites de découverte qui l’intéressent dans un « Carnet de découverte ». Il s’agira d’un espace dans le site où il pourra ensuite visualiser les éléments qu’il a stocké, consulter les informations les concernant ou en supprimer, avant d’imprimer, d’envoyer par mail ou d’exporter au format PDF ou JPG l’intégralité de la sélection.
• Visualiser différentes couches d’information sur la carte
Plusieurs couches géographiques devront être visualisables sur la carte : - La photographie aérienne, - Les scans IGN, - Le contour des communes, - Le contour du Parc, - L’altitude, - Les circuits pédestres, - Les circuits cyclo, - Les circuits VTT, - Les circuits équestres, - Les points d’intérêt (hôtels, restaurants, châteaux, rochers remarquables, etc.).
Chacune pourra être affichée ou masquée par l’utilisateur et le degré de transparence
sera ajustable. Les communes ne seraient affichées qu’à partir d’un niveau de zoom important.
• Accéder aux données du LEI et du SITLOR
La cartographie interactive pourrait permettre de visualiser des données issues des bases de données touristiques régionales : LEI pour l’Alsace et SITLOR pour la Lorraine. L’utilisateur pourrait visualiser les localisations et les informations sur les :
- Restaurants, - Hébergements, - Châteaux,
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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- Musées, - Sites historiques, - Parcs et jardins, - Offices de Tourisme, - Gares et points d’arrêts.
Il devra être possible d’afficher ou de masquer ces informations à la demande.
• Réaliser des opérations sur la carte
La carte interactive présentera les fonctions classiques : déplacement et zoom, auxquelles s’ajouteront quelques fonctionnalités.
L’utilisateur pourra trouver la localisation d’une ville ou d’une adresse sur la carte en tapant son nom dans une case de recherche.
Un outil de mesure de distance permettra à l’utilisateur de connaître par exemple l’éloignement entre un site et le circuit, la longueur d’un chemin, la distance à une ville, etc.
Une fonctionnalité de calcul d’itinéraire permettrait de fournir à l’utilisateur le trajet entre la ville dont il entre le nom et le point de départ d’un circuit. Cette fonction ne serait présente que sur la fiche détaillée de circuit, où on dispose des coordonnées du point de départ.
Il pourrait être intéressant que l’utilisateur dispose d’un outil de dessin, soit pour tracer un chemin, soit pour annoter des informations directement dans l’interface cartographique avant d’imprimer sa carte. Ces informations ne seraient pas enregistrées en quittant la page.
• Visualiser le circuit en 3D
La cartographie devra permettre de passer d’une vue plane à une vue 3D interactive, permettant de visualiser le circuit drapé sur le relief. Cette vue n’est intéressante que dans la fiche détaillée de circuit, car c’est la seule page où le tracé est visualisable. La vue 3D ne sera pas exportable.
• Déposer des commentaires
L’application peut intégrer le Web 2.0 en proposant aux utilisateurs de participer au site internet. S’il n’est pas possible qu’ils ajoutent leurs propres circuits afin que l’offre reste lisible, ils pourraient en revanche laisser des commentaires sur les « fiches rando » pour partager leur avis.
Sur la page principale du site, une « boîte à idée » serait présente pour que les utilisateurs puissent proposer des améliorations de l’application.
Les réseaux sociaux pourraient permettre aux utilisateurs de communiquer un circuit à leurs amis en proposant une fonctionnalité de partage vers Facebook et Twitter sur les fiches rando, ainsi que sur la page d’Accueil du site.
• Signaler un problème
Les randonneurs peuvent participer au contrôle de la qualité des sentiers qu’ils ont parcouru. Pour leur permettre de faire remonter un éventuel problème sur le parcours, un bouton « Signaler un problème » serait disponible sur les fiches rando.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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• Connaître les topoguides et les sources de randonnées sur le territoire
Non directement en relation avec les circuits proposés, une page du site pourrait inventorier les topoguides existants sur le territoire (Club Vosgien, OT La Petite-Pierre, etc.) pour informer les randonneurs de l’existence d’autres possibilités de circuits.
Une page pourrait également inventorier les Offices de Tourisme situés sur le territoire du Parc Naturel Régional, qui sont la source de la plupart des circuits inventoriés sur le site et qui peuvent proposer de multiples autres circuits. Leurs coordonnées proviendraient du LEI et du SITLOR.
• Connaître le Test Center des Vosges du Nord
Un service de prêt de matériel de randonnée, appelé le « Test Center », procuré par l’adhésion au réseau Best of Wandern, existe depuis peu sur le Parc mais peine à se faire connaître. Le site internet pourrait être une plateforme importante pour valoriser ce lieu. L’architecture des fonctionnalités est résumée dans la Figure 11.
Ces fonctionnalités générales de l’application ont été déclinées en fonctionnalités spécifiées. Elles ont été intégrées à un Cahier des Clauses Techniques et Particulières pouvant être utilisé pour lancer un appel d’offre. En effet, le temps réduit pour mener la mission implique que toutes les fonctionnalités n’ont pas pu être développées dans le cadre du stage. Le développement devra donc être complété par un prestataire, les compétences de programmation n’étant pas disponibles au SYCOPARC.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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Figure 12 : Architecture des fonctionnalités de l'application de valorisation web
2.5.2. Risques et contraintes identifiés
Il a été décidé que l’objectif premier du site internet sera de proposer une offre d’appel vers le territoire, donc à destination des touristes. Mais il proposera également une offre complémentaire de circuits de qualité, d’avantage à destination des locaux et des
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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visiteurs de proximité. Par ailleurs, l’offre s’adressera à tous les niveaux, randonneurs comme promeneurs. Il existe un risque que l’effort concentré sur plusieurs publics soit dilué et moins efficace que s’il s’adressait à un seul public précis.
Le benchmarking a mis en évidence l’importance du choix du public visé par l’offre mise en place. Les Parcs naturels régionaux interrogés ont choisi de définir une offre pour la population locale ou de proximité, plutôt orientée vers les familles, pour leur permettre de choisir leurs « sorties du dimanche ».
Le Parc des Vosges du Nord a fait un choix différent en décidant de s’adresser à la fois aux publics sportif et familial en proposant une offre diversifiée. D’un côté, ce choix est justifié. Le Parc des Vosges du Nord étant historiquement un territoire de randonnée prisé par les sportifs, il y a matière à fournir une offre de qualité à destination de ce public. Les circuits d’interprétation thématique, d’une durée inférieure à une heure, sont aussi nombreux sur le territoire et peuvent s’adresser à un public de proximité non sportif. D’un autre côté, cibler tous les publics risquerait finalement de revenir à n’en cibler aucun. Le chargé de mission Tourisme avait souligné l’importance trop grande du marketing de l’offre dans le Parc (valoriser l’existant) par rapport au marketing de la demande (répondre aux besoins du public). Mais il n’est pas encore facile de mettre en place cette démarche au SYCOPARC, peut-être à cause de la crainte de manquer quelque chose.
Pour ce qui est de la mise en œuvre de l’application, l’application de valorisation n’a
pas pu être développée dans son intégralité durant le stage à cause du temps disponible. Les fonctionnalités ont donc été hiérarchisées afin qu’au moins les plus importantes soient mises en œuvre. Le résultat est présenté dans le Tableau 10.
Niveau 1
Fonctionnalités de base
Niveau 2
Fonctionnalités moins importantes
Accéder aux circuits emblématiques Signaler un problème Fonctionnalités de navigation lisible Topoguides et sources de randonnées
Sélection des circuits et affichage en liste Stockage dans le carnet de route Fiches détaillées Accéder aux données LEI et SITLOR
Affichage et infos sur les points d’intérêt Outils de calcul cartographiques Exporter les données Web 2.0
Visualisation des couches d’information Visualisation 3D
Tableau 10 : Priorisation des fonctionnalités à développer dans le cadre du projet
Des compétences de programmation n’existant pas en interne au SYCOPARC, la fin du
développement devra être assurée par un prestataire. Il existe un risque que le développement réalisé ne réponde pas exactement aux besoins identifiés durant le stage si des échanges ne sont pas effectués entre l’équipe du SYCOPARC et le prestataire.
La fin du développement et la maintenance technique de l’application devra être
réalisée par le prestataire qui gère aujourd’hui le site internet du Parc. L’interface visuelle de l’application devra également être adaptée pour correspondre à la charte graphique du Parc et être communicante.
La maintenance du contenu sera réalisée conjointement par la chargée de Mission Itinérance et par l’Observatoire du territoire. Cette mission de maintenance venant s’ajouter aux projets déjà en œuvre, il existe un risque qu’elle soit laissée de côté et que l’application ne
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet soit un jour plus exploitée par le étoffée pour atteindre une cinquantaine de circuits. Si cette action n’est pas réalisée, l’offre risquerait de sembler pauvre et non attractive pour le public.
2.5.3. Mise en place d’un pro
2.5.3.1. Exploitation des données
Les données attributaires interrogées directement par un serveur pour être affichées dans un site web. Les circuits de la base Itirando destinés à être SQL Server Express. Le SGBD intégré à cette Géodatabase permet d’interroger les données.
Les données géographiques d’une Géodatabase ArcSDE peuvent être publiées en flux
WMS et WFS par ArcGIS disponibles. Elles sont ensuite affichées dans l’interface fournie par l’API Géoportail de l’IGN.
2.5.3.2. L’architecture de l’application
L’architecture proposée pmission de l’Observatoire du Figure 13.
Les maquettes d’écran élaborées pour chaque page sont présentées en
Figure 13 : Archit
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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itée par le SYCOPARC. Il est notamment prévu que l’offre de circuit soit étoffée pour atteindre une cinquantaine de circuits. Si cette action n’est pas réalisée, l’offre
sembler pauvre et non attractive pour le public.
Mise en place d’un pro totype d’application
Exploitation des données
attributaires stockées dans une Géodatabase Fichier ne peuvent pas être interrogées directement par un serveur pour être affichées dans un site web. Les circuits de la base Itirando destinés à être valorisés ont donc été copiés dans une Géodatabase ArcSDE pour SQL Server Express. Le SGBD intégré à cette Géodatabase permet d’interroger les données.
Les données géographiques d’une Géodatabase ArcSDE peuvent être publiées en flux WMS et WFS par ArcGIS Server et par Geoserver, les deux serveurs cartographiques disponibles. Elles sont ensuite affichées dans l’interface fournie par l’API Géoportail de l’IGN.
L’architecture de l’application
L’architecture proposée pour l’application a été discutée et validée par les chargés de mission de l’Observatoire du territoire du Parc et du Pôle Tourisme. Elle est représentée sur la
Les maquettes d’écran élaborées pour chaque page sont présentées en
: Architecture de l'application de valorisation web
de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour
Il est notamment prévu que l’offre de circuit soit étoffée pour atteindre une cinquantaine de circuits. Si cette action n’est pas réalisée, l’offre
stockées dans une Géodatabase Fichier ne peuvent pas être interrogées directement par un serveur pour être affichées dans un site web. Les circuits de la
valorisés ont donc été copiés dans une Géodatabase ArcSDE pour SQL Server Express. Le SGBD intégré à cette Géodatabase permet d’interroger les données.
Les données géographiques d’une Géodatabase ArcSDE peuvent être publiées en flux Server et par Geoserver, les deux serveurs cartographiques
disponibles. Elles sont ensuite affichées dans l’interface fournie par l’API Géoportail de l’IGN.
dée par les chargés de et du Pôle Tourisme. Elle est représentée sur la
Les maquettes d’écran élaborées pour chaque page sont présentées en Annexe 10.
ecture de l'application de valorisation web
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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La première page de l’application est la Page « Accueil Rando ». Elle met en avant les
circuits emblématiques du territoire et permet un accès simplifié aux circuits par thématique. Elle contient des liens vers les différentes sections du site :
- La « Boîte à idées » permet aux utilisateurs de soumettre leur opinion et leurs idées d’amélioration pour le site.
- La « Carte interactive » contient une carte de tout le territoire, présentant à la fois les circuits et les sites d’intérêt.
- La page d’ « Accueil thématique » est accessible lorsqu’on entre dans le site par les voies thématiques de la première page. Elle contient une liste des circuits appartenant à la thématique cible.
- La page de « Recherche de circuit » permet de réaliser une sélection dans les circuits grâce à un formulaire de recherche multicritères. En validant la recherche, on aboutit à une liste de résultats contenant les circuits qui répondent aux critères sélectionnés.
- La page « Recherche Guides et Cartes » contient un formulaire de recherche permettant d’accéder aux topoguides disponibles et à la liste des Offices de Tourisme susceptibles de donner plus d’informations sur la randonnée.
- La page d’Accueil permet aussi d’accéder directement à la page « Liste de résultats » lorsque l’utilisateur souhaite ne visualiser que les circuits emblématiques du territoire. Plusieurs pages permettent d’accéder à la fiche détaillée de circuit, soit en cliquant sur
un circuit de la liste de résultat, soit au travers de la carte interactive. Cette page contient de nombreuses informations spécifiques au circuit cible, ainsi qu’une carte interactive en 3D. Depuis cette page, on peut signaler un problème sur un circuit ou exporter les résultats.
Le Carnet de découverte est accessible depuis toutes les autres pages du site. Il inventorie les circuits sélectionnés par l’utilisateur au fil de sa visite et peut être exporté.
2.5.3.3. Les développements réalisés
Les fonctionnalités de certaines pages ont été développées durant le stage, comme indiqué sur la Figure 14, pour constituer un démonstrateur de l’application.
Révision de la Base de Données Itirando et mise en place d’un cahier des charges pour une application interactive sur Internet
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Figure 14 : Pages de l'application développées au cours du stage
L’application web de valorisation des circuits de randonnée a donc fait l’objet d’une
étude spécifique en vue de sa mise en place : élaboration des fonctionnalités issues des analyses réalisées, spécifications techniques en vue d’être intégrées à un Cahier des Charges pour la fin du développement. Les briques logicielles ont été mises en place, permettant de développer les fonctionnalités principales afin d’aboutir à une application de consultation des randonnées simple. Les développements futurs permettront d’obtenir une application interactive et élaborée.
Discussion et Perspectives
68
3. Discussion et Perspectives
3.1. Analyse critique du stage
Arrivée au terme du stage, la mission réalisée a permis de mettre en œuvre de nombreuses connaissances et compétences acquises lors de ma formation et d’en apprendre de nouvelles. Elle peut aussi être soumise à critiques, et ce sur plusieurs points. Ces critiques a posteriori peuvent permettre de souligner certaines faiblesses du rendu final, afin de prévenir les risques qui pourraient en découler, et d’améliorer les actions menées dans des missions futures.
3.1.1. Prises de connaissances
La première étape de la mission consistait à prendre connaissance du contexte du Parc, de son organisation interne et de la nature des projets menés. Cet apprentissage s’est fait progressivement au fil de l’avancement du projet et a été particulièrement enrichi par la lecture de la Charte du Parc et par l’analyse des besoins auprès des chargés de mission.
La phase de prise de connaissance s’est poursuivie par la réalisation d’un benchmarking, portant sur la définition de l’offre en circuits destinée à être valorisée sur Internet. N’ayant pas reçu de formation en tourisme, cette analyse m’a permis de découvrir des moyens et des techniques de communication, applicables dans le contexte du Parc. La partie constituée d’entretiens téléphoniques a également été enrichissante pour percevoir les stratégies de chaque structure interrogée et les enjeux sous-jacents.
L’analyse a porté sur un nombre limité de sites internet, vingt-sept au total, appartenant à des organismes diversifiés. D’autres sites auraient pu être analysés, la randonnée regroupant de nombreux émules qui innovent dans la promotion de ce sport de nature. Certains sites ont ainsi été découverts au fil du temps, tels qu’Utagawa VTT (http://www.utagawavtt.com/ ) ou Alsace Rando (http://www.alsacerando.com/ ), fournissant des données intéressantes. Cependant l’analyse devait être limitée dans le temps et il a été décidé de la clore définitivement à partir d’une certaine date, sans quoi elle aurait pu être modifiée tout au long de la période de stage. Ce choix est discutable puisqu’il fait perdre de l’information, mais les sites analysés présentaient déjà une variété importante permettant de tirer des conclusions pertinentes.
3.1.2. Analyse des besoins et décisions
L’analyse des besoins a été réalisée auprès de six Chargés de Mission du SYCOPARC. Elle a porté sur les utilisations des données d’Itirando par les différents pôles. Mener des entretiens semi-directifs est ardu. C’est pourquoi il n’est jamais possible de savoir si toutes les informations intéressantes ont été relevées au cours de l’entretien. En l’occurrence, certaines idées concernant la valorisation des données sont apparues longtemps après les entretiens, alors qu’elles auraient pu être identifiées avant. A posteriori, il aurait été intéressant que les informations à diffuser constituent un autre volet du guide d’entretien. Dans cette analyse, des membres des pôles Aménagement, Nature et de l’Observatoire du territoire ont été interrogés. Les pôles Culture et Conservation n’ont pas été sollicités. Ils auraient tous deux pu apporter des éléments supplémentaires à l’étude car ils créent et exploitent notamment des circuits d’interprétation. Historiquement, ces pôles n’ont jamais utilisé la base Itirando, d’où leur non-participation à l’étude. Mais, dans le futur, il se
Discussion et Perspectives
69
pourrait que cette base représente un intérêt pour eux et il aurait été intéressant de prendre en compte leurs besoins.
Suite à ces analyses et aux délibérations internes, il a été décidé que l’application internet présenterait un double objectif. Premièrement, proposer une offre d’appel vers le territoire, destinée aux touristes ne connaissant pas la valeur du territoire sur le plan de la randonnée et du patrimoine. Deuxièmement, proposer une offre de circuits de qualité aux visiteurs de proximité, qui constituent l’essentiel de la clientèle du Parc. Bâtir une offre de qualité permettrait également de la valoriser dans les salons et manifestations où le Parc est représenté.
Contrairement aux structures de tourisme interrogées dans le benchmarking, qui concentrent leurs efforts sur un public précis, le SYCOPARC a choisi de s’adresser à plusieurs clientèles : les promeneurs comme les sportifs, et les touristes comme les locaux. Ce choix réalisé par les coordinateurs n’a pas été discuté, bien qu’il existe un risque de moindre efficacité des actions relatives à chaque public lorsque l’effort est dispersé. Les analyses menées ont abouti à l’élaboration du nouveau modèle de données de la base Itirando et à une définition des fonctionnalités souhaitées pour l’application web.
3.1.3. Elaboration des solutions
Le modèle physique de données a été défini en réponse aux besoins identifiés. Les chargés de Mission du SYCOPARC n’étant pas tous à l’aise avec les bases de données, il fallait que l’utilisation d’Itirando soit la plus simple possible sous ArcGIS, le logiciel SIG utilisé au SYCOPARC. Les Géodatabases, bases de données d’ArcGIS, ne permettent pas de gérer facilement des modèles de données relationnels, même si elles autorisent les liaisons entre les tables dans les projets ArcMap. En conséquence, les données ont été rassemblées le plus possible, au sein de deux tables : l’une contenant les informations de base sur les circuits, nécessaires pour les projets réguliers du SYCOPARC, l’autre contenant des informations plus secondaires, intéressantes pour la valorisation des données. Les problèmes identifiés dans la base Itirando de 2002 n’ont donc pas tous été résolus : la répétition de données persiste et le modèle de données n’est pas très évolutif, au sens où une modification des besoins pourrait nécessiter l’élaboration complète d’un nouveau modèle de données. En revanche, la cohérence des données est assurée par la création de « domaines ». L’objectif de l’Observatoire du territoire est d’optimiser l’efficacité de l’utilisation et de la maintenance de la base de données. Le modèle physique de données créé répond donc aux attentes des chargés de Mission.
Il faut cependant noter qu’à long terme, ne pas utiliser de Système de Gestion de Bases de Données peut devenir handicapant, car cela limite les analyses et les actions sur les données.
En ce qui concerne le contenu de la base, les circuits séparés dans différentes couches d’information ont été regroupés par pratique sportive afin de faciliter la consultation de leurs informations. Les circuits auraient également pu être regroupés tous dans une unique table, mais les circuits pédestres sont aujourd’hui utilisés dans plus de projets que les autres. Séparer les circuits par pratique augmente donc la lisibilité des informations. Les fonctionnalités de l’application web ont été élaborées à partir de trois sources : le benchmarking, l’analyse des besoins et les réunions menées. Elles ont été validées et enrichies
Discussion et Perspectives
70
par la chargée de Mission Tourisme. Des échanges réguliers ont eu lieu entre nos deux projets, l’application web servant à valoriser le travail qu’elle avait auparavant réalisé.
La solution web choisie devant être mise en œuvre dans la période de stage, une veille technologique a été menée afin de prendre connaissance des outils existants et de pouvoir faire des choix techniques en toute connaissance de cause.
La veille technologique portait sur quatre technologies : les serveurs web, les serveurs cartographiques, les SGBD et les API cartographiques. Ce ne sont finalement pas tous les logiciels identifiés comme les plus efficaces qui ont été choisis pour l’application finale, car ils ne correspondaient pas aux besoins des agents. L’un de ces besoins était aussi d’optimiser l’existant, à savoir utiliser préférentiellement des technologies connues par l’équipe du SYCOPARC. Cette analyse était tout de même nécessaire et a permis de choisir le serveur cartographique GeoServer et l’API Géoportail de l’IGN. Elle permet aussi aux chargés de Mission de l’Observatoire du territoire d’évaluer les dernières technologies sur le marché.
Les outils évalués dans la veille technologique ont été notés suivant des critères correspondant aux besoins des agents du Parc, l’analyse n’est donc pas applicable et objective pour tous les contextes. Ces critères auraient pu être pondérés en fonction de l’importance de chacun, mais il s’est avéré que leurs importances relatives étaient proches. Pour prendre en compte les légères différences existant, les échelles de notes attribuées pour chaque critère ont été plus ou moins étirées en fonction de l’importance relative de celui-ci (ex : pour un critère relativement important, l’échelle pouvait aller de « - » à « ++ » ; pour un critère moins important, les notes pouvaient aller de « 0 » à « + »). Notons que sur une échelle présentant au maximum 4 valeurs, cet « étirement » est modéré.
Même si l’application de valorisation n’a pas pu être élaborée entièrement durant la
période de stage pour une raison de temps, les fonctionnalités principales ont été mises en place. Un Cahier des Charges a été rédigé pour la suite du développement, reprenant le contexte, les besoins et les fonctionnalités définies pour y répondre, en vue de la reprise du projet qui sera effectuée par un prestataire.
Le retard dans les échéances peut sans doute s’expliquer par une gestion du temps non optimale. Bien que plusieurs actions aient été menées de front, certaines analyses ont été considérées comme bloquantes pour la suite du projet. Ainsi, finir l’analyse des besoins semblait essentiel pour pouvoir redéfinir le modèle conceptuel de la BD Itirando, qui elle-même était essentielle pour développer l’application web. Peut-être que ces actions auraient pu se chevaucher légèrement afin d’augmenter leur efficacité. Le fait que de nombreux entretiens aient dû être menés durant le stage, pour le benchmarking (12 personnes contactées), la mise à jour du contenu de la base (51 personnes) et l’analyse des besoins (6 personnes), a aussi ralenti les actions car il fallait respecter les disponibilités des interviewés. La mise à jour des données d’Itirando a également nécessité plus de temps que prévu car le nombre de sentiers créés entre 2002 et 2011 était en réalité beaucoup plus important que ce qui était estimé (entre ces deux dates, le nombre de circuits a été multiplié par 4).
3.1.4. Continuité de la mission
L’un des enjeux de la suite du projet est que le site soit finalement mis en place et maintenu à jour. La mise en place effective se fera sans doute à moyen terme, suite au dégagement de financements pour le développement de l’application et pour le design de l’interface. Il est prévu que la maintenance soit assurée par la chargée de Mission Itinérance, actuellement en charge du développement de la randonnée pédestre et du tourisme équestre. La modification des circuits en ligne n’était pas prévue dans ses missions initiales et risque
Discussion et Perspectives
71
d’être irrégulière en raison du temps disponible. Par ailleurs, dans le cas d’une redéfinition de postes, assez fréquentes au SYCOPARC, la continuité de la mission serait compromise.
La mise à jour régulière de la base de données est également un point important. Dans cet objectif, un protocole de mise à jour a été élaboré, impliquant les chargés de Mission Tourisme et l’Observatoire du territoire. Il est nécessaire que la base de données soit mise à jour régulièrement, d’une part parce qu’une mise à jour régulière implique moins de travail qu’une intervention ponctuelle, et d’autre part pour que les données diffusées dans les projets du SYCOPARC soient correctes. Si la régularité des mises à jour n’est pas strictement respectée (ex : absence de mise à jour une année) la maintenance des données ne serait pas mise en péril, mais l’actualisation serait plus compliquée à l’échéance suivante.
La mission réalisée ouvre sur de nombreuses perspectives, certaines nécessaires à sa continuité, d’autres intéressantes pour le développement de la randonnée sur le territoire.
3.2. Perspectives pour la suite du projet
3.2.1. Aboutissement du projet
Un certain nombre d’objectifs découlent directement de la mission réalisée durant ces six mois et doivent être mis en œuvre pour finaliser la démarche.
A court terme, les fonctionnalités restantes de l’application web doivent être
développées. Il est prévu qu’elles soient mises en place par le prestataire actuellement en charge de la maintenance du site internet du PNR des Vosges du Nord. Parallèlement, il est envisagé de lever des financements pour pouvoir engager une prestation graphique pour la mise en page de l’application. L’aspect esthétique de l’interface est en effet essentiel pour promouvoir le territoire comme un lieu de qualité et innovant.
Une convention devra être mise en place avec le LEI et le SITLOR pour permettre d’intégrer leurs données à l’application. Des recherches ont été effectuées sur le sujet pendant le stage et les besoins ainsi que les informations à récupérer ont été listées. Les personnes ressources de chaque structure ont été contactées et sont informées de notre démarche. Les modalités techniques d’intégration de ces données dans l’application seront à la charge du prestataire.
Pour ce qui a trait à la mise à jour des données, il serait intéressant de passer une convention avec le Club Vosgien. Plusieurs conventions ont déjà existé par le passé entre le SYCOPARC et cette fédération, la dernière s’étant achevée en 2009. Une nouvelle convention est déjà en projet, menée par la chargée de Mission Communication. La mise à jour des sentiers balisés de la base Itirando pourrait s’intégrer à ce document en cours de rédaction.
3.2.2. Evolutions futures
A moyen terme, il sera nécessaire d’assurer la mise à jour régulière de la base de données Itirando et de l’application de valorisation des circuits.
La mise à jour de la base pourra s’appuyer sur la méthodologie rédigée. La chargée de Mission Communication contacte tous les ans les Offices de Tourisme pour la mise à jour du Carnet du Parc, et profitera de cette démarche pour les interroger sur les circuits créés ou modifiés. Toutes les informations collectées seront transmises à l’Observatoire du territoire, qui sera chargé de contacter les autres organismes (communautés de communes, associations, etc.).
Discussion et Perspectives
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La mise à jour du site sera assurée par la chargée de Mission Itinérance. Elle consistera dans un premier temps à étoffer l’offre de circuits pédestre proposée. Ensuite, l’offre pourra être agrémentée des circuits cyclo et VTT intéressants. Au final, l’offre devrait atteindre une cinquantaine de circuits pour refléter l’importance et la diversité de la randonnée sur le territoire. Lors de l’analyse des besoins, les pôles Culture et Conservation n’ont pas été interrogés. Or ils peuvent être intéressés par les informations relatives à la randonnée. Etudier leurs besoins permettrait d’adapter éventuellement Itirando et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à l’application web.
A plus long terme, plusieurs projets sont en cours au SYCOPARC sur la thématique de la randonnée.
L’un des objectifs principaux sur le plan touristique, énoncé dans la Charte du Parc, est de développer l’itinérance sur le territoire, c'est-à-dire de proposer une offre de circuits de plusieurs jours et des services d’hébergement associés. Une telle offre pourrait être mise au premier plan dans l’application web de valorisation et pourrait amener à redéfinir les clés d’entrée dans le site.
Un deuxième projet, d’ores et déjà entamé, est de développer l’offre en tourisme équestre, quasi-inexistante à ce jour. De nombreux centres et gîtes équestres parsèment le territoire, mais il n’existe pas d’inventaire de sentiers accessibles aux cavaliers. Une coordination du réseau équestre à l’échelle du Parc permettrait de proposer une nouvelle offre de randonnée.
A un niveau plus technique, grâce un contexte de développement des nouvelles technologies de l’information, de mutualisation de données et d’échanges, de plus grandes perspectives s’ouvrent pour la valorisation de la randonnée. Des évolutions des outils et techniques en place pourraient ainsi voir le jour.
Dans le futur, l’inventaire du balisage du Club Vosgien pourrait être intégré à la base de données Itirando. Il constitue en effet l’un des patrimoines du territoire relatif à la randonnée, qu’il est intéressant de valoriser.
Par ailleurs, d’ici quelques années, le Club Vosgien sera dans l’obligation de transmettre ses données à l’IGN au format numérique, suite à la demande de l’Institut. Or, à ce jour, l’information n’est gérée que sur des cartes au format papier. Il serait donc utile pour la fédération que le SYCOPARC participe à la constitution de cette information géographique numérique. Dans cet objectif, les informations relatives aux sentiers balisées, sauvegardées dans la base Itirando, devraient correspondre à celles attendues par l’IGN. Une réunion est prévue prochainement entre le Club Vosgien et l’IGN pour définir ces détails et mettre en place une nouvelle convention d’échanges pour l’édition des cartes IGN Top 25. Après cette réunion, le SYCOPARC pourra adapter la BD Itirando aux nouveaux besoins du Club Vosgien.
Dans les prochaines années, on peut également s’attendre à ce que les webservices se répandent, car ils facilitent la mutualisation des données. L’Observatoire du Territoire n’a pas pour vocation première de gérer les informations du territoire à la place des acteurs qui la produisent. En revanche, elles lui sont utiles dans les projets qu’il entreprend. On peut donc imaginer qu’avec la poursuite du développement des TIC, la gestion de l’information soit plus morcelée et les échanges de données dynamiques plus fréquents.
L’application de valorisation web pourrait être déclinée sur Smartphone dans le futur.
Adapter la cartographie interactive semble assez facile avec ArcGIS Server, mais cela nécessiterait tout de même de développer une interface web spécifique. Aujourd’hui, la
Discussion et Perspectives
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couverture 3G du territoire est peu étendue et le paysage vallonné ne permet pas de randonner avec son téléphone. Au vu de la vitesse d’expansion de ces nouvelles technologies, cela sera peut-être amené à évoluer dans les prochaines années.
Enfin, la base de données Itirando pourrait être implémentée sous un SGBD, qui
permettrait de mettre en place un modèle de données optimal. Pour rendre possible son utilisation par des personnes peu à l’aise en informatique, une interface de requêtes pourrait être mise en place. Reste le problème de la lecture des ces informations par le logiciel ArcGIS. Cette mise en place nécessiterait un projet à part entière.
Conclusion
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Conclusion
La randonnée et le patrimoine culturel sont les atouts touristiques majeurs du territoire des Vosges du Nord. C’est pourquoi l’organisation de cette information et sa valorisation sont des enjeux inclus dans la Charte du Parc, qui faisaient l’objet de la mission présentée dans ce document.
Les analyses ayant été menée ont tout d’abord consisté à prendre connaissance du contexte du Parc et des projets qui y sont menés au travers de l’analyse des besoins et à découvrir le milieu touristique, et plus particulièrement le domaine de la randonnée, qui n’était pas inclus dans ma formation initiale, grâce au benchmarking. Cette prise de connaissance a été complétée par l’exploration du panel des solutions techniques disponibles pour gérer une application de cartographie interactive au travers de la veille technologique.
Ces analyses m’ont permis d’aboutir à la création d’un nouveau modèle de données pour la base Itirando, adapté aux besoins des utilisateurs. Une fois la base de données révisée, son contenu a été mis à jour afin de disposer d’une information fiable à l’échelle de tout le territoire du Parc. Les données collectées permettent de connaître de façon exhaustive l’offre en circuits disponible, qui est vaste et foisonnante. Pour que cette offre puisse satisfaire le public, les circuits de meilleure qualité ont été sélectionnés pour être valorisés sur le site internet et composer une offre s’adressant aux promeneurs comme aux sportifs.
Les analyses réalisées m’ont aussi permis d’élaborer une application de valorisation des circuits de randonnée sur Internet, adaptée au contexte touristique actuel et correspondant aux techniques utilisées par les organismes de tourisme. Les bases de l’application ont été développées dans le temps imparti pour la mission, permettant d’avoir un bon aperçu du résultat final.
Parallèlement aux missions menées, des documents ont été rédigés pour permettre la
reprise du projet et sa continuité : un protocole de mise à jour pour la base de données Itirando, un Cahier des Charges pour la finalisation de l’application web, un protocole de sélection des circuits pour continuer à alimenter l’application et des documents techniques sur les différentes analyses réalisées.
De nombreuses perspectives s’ouvrent pour la valorisation des circuits de randonnée dans le
futur. L’évolution perpétuelle des technologies de communication peut apporter de nombreuses nouveautés, comme par exemple le développement des cartographies 3D ou la popularisation des GPS, et nécessite une veille régulière afin que le Parc naturel régional des Vosges du Nord reste à la pointe de l’innovation au service du territoire,comme il l’a toujours fait.
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Annexes
80
Annexes
Annexe 1 : Offre des circuits de randonnée par structure analysée ................................................... 81 Annexe 2 : Guide d’entretien du benchmarking ................................................................................ 82 Annexe 3 : Synthèse des entretiens téléphoniques ............................................................................. 85 Annexe 4 : Analyse des critères de description des circuits............................................................... 92 Annexe 5 : Grilles de sélection des circuits de promenade et de randonnée...................................... 94 Annexe 6 : Données d’intérêt pour la Base de Données Itirando identifiées lors de l’Analyse des Besoins ......................................................................................................................................... 96 Annexe 7 : Veille technologique sur les outils de cartographie web ................................................. 98 Annexe 8 : Dictionnaire de données d’Itirando, version 2011 ......................................................... 123 Annexe 9 : Protocole de mise à jour de la Base de Données Itirando .............................................. 129 Annexe 10 : Maquettes d’écran de l’application web de valorisation ............................................. 131 Annexe 11 : Informations collectées sur le LEI et le SITLOR ........................................................ 140
Annexes
81
Annexe 1 : Offre des circuits de randonnée par structure analysée
Annexes
82
Annexe 2 : Guide d’entretien du benchmarking Objectif de l’entretien : Définir quelle est la démarche et quelles sont les techniques utilisées pour la valorisation des sentiers de randonnées Déroulement : 1. Discussion sur l’offre et la sélection des circuits 2. Discussion sur les technologies utilisées pour la valorisation 3. Coûts et financements 4. Un avis personnel sur les nouvelles technologies
L’offre de circuits De qui est venue la demande de mettre en valeur les circuits de randonnées ? Pour quels objectifs ? Pour qui est orienté votre offre de sentiers de randonnée ? (familles, groupes, sportifs, tout public …) (circuits courts ou plusieurs jours ou hébergements…) Comment s’est fait le choix des circuits visualisables sur le site ? (étapes, partenaires, critères de choix) Est-ce fonction des restaurants, partenaires sur le circuit ? Et le choix du type de public visé ? (étude marketing, réunions, …) Avez-vous fait une étude auprès des utilisateurs (touristes) pour définir l’offre de circuits ? (avant ou après la mise en place de celle-ci) (Pourquoi avoir privilégié tel mode de locomotion (dépend du site) ? Partenariat avec agence location vélo ?) Sur le site, d’où est venu le choix de séparer/regrouper les différents modes de locomotion ? A part le site internet, quels moyens de valorisation des circuits auprès du grand public ? Comment mettez-vous à jour les circuits ? (continu/annuel, en interne/en externe, procédure) Des projets (modification valorisation ou sites) en cours ?
Annexes
83
Technologies utilisées (Avez-vous une représentation cartographique des circuits de randonnée ? Si non, l’avez-vous envisagée ?) Avez-vous eu recours à un prestataire de service pour élaborer le site ? Si oui, qui ? Quelles étaient ses missions ? (CDC, étude, développement,..) Avez-vous un service SIG ? Si oui, comment sont organisées les données ?
- Circuits sous forme polyligne ? points ? - Attributs ? - Couches géographiques avec 1 sentiers ou tous ? - Attributs stockés ? - Segmentation dynamique ?
Quelle échelle pour les données géographiques de la BD ? Au niveau technique : Quel serveur ? Quel serveur cartographique ? Pourquoi ? Quel SGBD – Cartouche spatiale ? Pourquoi ? Utilisez-vous une API ? Pourquoi celle-ci ? Quels types de flux de données (WMS, WFS, WFS-T, WCS) ? Utilisez-vous des services cartographiques en lignes (couches géographiques, stockage des données, …) ? Qu’est-ce qui a guidé votre choix pour la mise en place de ce mode de cartographie (statique-dynamique) ? (demande direction, enquêtes utilisateurs, benchmarking,…) Aujourd’hui, avec le recul, la solution mise en place vous convient-elle ? Présente-t-elle des limites ? Avez-vous élaboré un CDC ou une notice technique pour ce projet ? (ou manuel d’utilisation, de MàJ, …) Vous serait-il possible de me la transmettre ?
Annexes
84
Coûts Coûts de mise en place ? Financements obtenus pour ce projet ?
Avis personnel Selon vous, quels sont les avantages d’une carte dynamique ? D’une carte statique ? Et que pensez-vous des cartes 3D ? Pensez-vous que les cartes interactives soient nécessaires ? Apportent-elles un plus ? Quid de la valorisation sur GPS et Smartphones ?
- Si vous ne l’avez pas, vous y pensez ?
- Si vous l’avez, quelle fréquentation du téléchargement de traces ou points ?
- D’autres services de téléchargement de données ?
- Faites-vous du prêt de matériel GPS ?
Annexes
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Annexe 3 : Synthèse des entretiens téléphoniques Légende :
question non posée
1- L’Offre de circuits
PNR Lorraine PNR BSN PNR Avesnois
Type de sentiers valorisés pédestres, cyclo tous types tous types
Choix des types de
sentiers
activités qui concernent le plus de monde, public hollandais pour le cyclo
fait par les communautés de communes (comcom) PDIPR + PNR et OTs
Partenaires Associations de randonnées, CRRP, comcom, CDT
comcom, FFRP, Jeunesse et Sport
CDT, CG + OT, ESAT, Station touristique pour site commun
Public cible habitants des villes portes, dans une moindre mesure touristes
1- touristes sportifs, 2-promeneurs (touristes et locaux) grand public
Détermination des circuits stagiaire + CG comcom, CDT -
Critères sélection circuits
courts, patrimoine local équipements du territoire, boucles
Pour ceux du PNR : circuits longs, valorisation d'un thème du patrimoine local
Retour client sur qualité
circuits guide cyclotourisme bien vendu - -
Autres modes de
valorisations topoguides topofiches des comcoms Dépliants non réédités
Mise à jour des circuits contacts des partenaires lors de la réalisation des topoguides
les comcoms s'en chargent, de nombreux sentiers abandonnés
attente d'informations de la part des partenaires
Annexes
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Pays Mellois Rando Haute-Savoie CDT 67
Type de sentiers valorisés pédestres tous types tous types
Choix des types de sentiers balades familiales de week-end PDIPR + véloroutes offre semi-finie
Partenaires
CG, associations et professionnels du tourisme + BD Regionale : SERIT (CRT et CDTs) collectivités, PNR
CDT, CG, OTs, chambres d'hôtes, gîtes de France + LEI (OTs)
Public cible 1-familles, locaux; 2-villes portes; 3-touristes non sportifs
familles urbaines, aisées, entre 35 et 64 ans touristes sportifs
Détermination des circuits Parc + CG CG CDT, CG
Critères sélection circuits moins de 2h30, moins de 25% de goudron, patrimoine, infos sentiers
% route goudronnée, valorisation des espaces ruraux et naturels, critères environnementaux
circuits longs, boucles, ressources le long du parcours
Retour client sur qualité
circuits Non fréquentation du site web retours hôteliers, stats visites site web
Autres modes de
valorisations panneaux de départ, balisage, topoguide autres sites + collectivités Non
Mise à jour des circuits
entretien fait par les communes, prochainement "fiches alerte"
CDRP pour descriptif, collectivités pour tracé, fiches contact sur le site Non, sentiers CV
CDT 57 CDT Nord
Type de sentiers valorisés tous types tous types
Choix des types de
sentiers
sentiers PDIPR + circuits d'interprétation et circuit cyclo sur route
grille de séléction appliquée au PDIPR
Partenaires comcom, CG CG
Public cible habitants de la région
1-familles, locaux; 2-touristes sportifs
Détermination des circuits comcom CG, CDT
Critères sélection circuits critères du PDIPR : 3 à 15 km.
PDIPR + durée, niveau de difficulté, praticabilité
Retour client sur qualité
circuits 200 téléchargements PDF par mois
Non, car enquêtre préalable
Autres modes de
valorisations panneaux de départ, cartoguides topofiches
Mise à jour des circuits convention signée avec la comcom porteuse du projet, retour utilisateurs par le CG
Annexes
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2- Techniques utilisées
PNR Lorraine PNR BSN PNR Avesnois
Cartographie interactive Cyclotourisme en interne Non
Logiciel cartographique
Non
CartaParc pour webmapping, Klema pour gestion données -
Carto statique/dynamique statique -
Recours à un prestataire Idéal Productions
Non ("Circuits de France" contacté pour carto)
Stockage des données FFRP + SITLOR (flux XML) - futur: hébergé par prestataire en interne CDT Nord
Circuits en ligne/points?
polylignes
Stockage attributs? oui
Sentiers
regroupés/séparés par
couche?
Segmentation
dynamique? fait par Klema
Echelle des données
1/25 000e pour les sentiers, 1/200e à 1/400 000e pour les autres
Serveur ne sais pas, hébergement externe Windows Server ne sais pas
Serveur cartographique - Ne sais pas -
SGBD Access - futur: ne sais pas encore
Access, le mieux lors de mise en place Tourasoft
API Google Maps, préféré par le prestataire Non
Nature flux de données ne sais pas
Limites de la solution
technique SITLOR est mouvant, difficile de planifier son évolution
Tourasoft n'est pas très adapté
Annexes
88
Pays Mellois Rando Haute-Savoie CDT 67
Cartographie interactive Non Oui Cyclotourisme
Logiciel cartographique - Non, il existe celui du LEI
Carto statique/dynamique - dynamique dynamique
Recours à un prestataire AD Production
Traces TPI (CDC) + IDfr (site) Illicoweb
Stockage des données en interne mandataire prestataire
Circuits en ligne/points?
à l'échelle du pays : GR en lignes et autres en points; plus grande échelle : lignes polylignes
Stockage attributs? Oui Oui
Sentiers
regroupés/séparés par
couche? les 2 regroupés par communes et par type
Segmentation
dynamique? Non Ne sais pas
Echelle des données 1/25 000e
cadastrale, exploitation au 1/25 000e
Serveur ne sais pas, hébergement externe Ne sais pas Apache
Serveur cartographique ne sais pas, hébergement externe Ne sais pas ne sais pas
SGBD stockage sous MapInfo
ArcView en interne, pour mandataire ne sais pas MySQL
API Google Maps, outil répandu API de la RGD 73/74
Google Maps, le seul gratuit lors de mise en place
Nature flux de données Ne sais pas
Limites de la solution
technique
mise en page sous MapInfo; suivi de l'entretien des circuits insuffisant
données lourdes à charger sur page web, temps de maintien
soucis de retranscription du KML, manque des coordonnées GPS
Annexes
89
CDT 57 CDT Nord
Cartographie interactive Oui Non
Logiciel cartographique -
Carto statique/dynamique dynamique -
Recours à un prestataire Médianet eZ Publish
Stockage des données prestataire autre prestataire
Circuits en ligne/points? points
Stockage attributs? oui
Sentiers regroupés/séparés
par couche?
Segmentation dynamique? -
Echelle des données
Serveur hébergement externe
Serveur cartographique
SGBD Ne sais pas, hebergé en externe Tourasoft
API Google Maps -
Nature flux de données -
Limites de la solution
technique téléchargement sur smartphone incertain
Annexes
90
3- Coûts, Opinions, NTIC
PNR Lorraine PNR BSN PNR Avesnois
Coût guide papier : 13000€ ; carto en ligne : 6-8000€ ; nouv site : 26 000€
Si mise en place carto, 1500€/an
Financement Délégation Régionale du Tourisme - nv site : Région Lorraine, FEDER, RTE
Non, cotisation des partenaires pour faire vivre site commun
Transmission CDC Oui pas de carto pas de carto
Avantage des cartes
dynamiques
vision d'ensemble, visualisation des catégories de circuits
Avantage des cartes
interactives avoir une information complète, pouvoir tracer ses propres circuits
pouvoir préparer son séjour à l'avance, les gens ont besoin d'accompagnement dans leur choix
cartes 3D
GPS/Smartphones Adaptation du site pour iPhone, projet collaboratif GPS
Non, on a besoin des cartes papier, mais ce sera fait pour laisser le choix aux utilisateurs
Non, mais projet de prise de photos par smartphone et d'envoi vers site PNR
Annexes
91
Pays Mellois Rando Haute-Savoie CDT 67
Coût Ne sais pas Ne sais pas Ne sais pas
Financement Non non
Transmission CDC pas de carto Oui
l'appel d'offre concernait le site en entier
Avantage des cartes
dynamiques
Avantage des cartes
interactives essentiel pour voir toutes les informations attractivité
Les pdf ou traces GPS peuvent suffire
cartes 3D
ludique, mais peu utilisé, public pas encore prêt, pas gros avantage par rap à la 2D
utile pour la visualisation en montagne, peut-être gourmand pour la visualisation en ligne; export sous Google Earth peut être intéressant
GPS/Smartphones projet de mise à dispo de fonds carto, points de départs et traces
pour notre public urbain, volonté de naturel et pas de technologie, traces GPS utilisées par VTT
traces de tous les sentiers dans le LEI, sauf pédestre à cause du CV
CDT 57 CDT Nord
Coût valorisation rando : 5000€
Financement subvention FEDER pour l'élaboration des fiches
Transmission CDC Oui Non
Avantage des cartes
dynamiques
zoom pour voir le point de départ exact, visualisation circuits à proximité
Avantage des cartes
interactives
apporte un plus, mais pas adapté à tous les publics (notamment assoc de randonnée)
cartes 3D idem ci-dessus
GPS/Smartphones téléchargement traces GPS, projet "GPS Aventure"
Non, mais ça attire les jeunes actifs avec des enfants
Annexes
92
Annexe 4 : Analyse des critères de description des circuits
Les critères qualitatifs les plus
couramment utilisés et les clientèles visées sont présentés dans les Tableaux 1 et 2. Dans deux cas, les critères s’adressaient à deux publics distincts au lieu d’un, d’où le nombre de publics visés égal à quinze dans le Tableau 2.
On observe une importance des critères
pouvant répondre aux nouvelles pratiques de randonnée : circuits courts, thématiques, valorisant le patrimoine rural et naturel, pourcentage limite de chemins goudronnés, balisage de qualité, forme de boucle et équipements sur le circuit.
Par ailleurs, le public visé par les organismes de promotion touristique est avant tout une clientèle familiale, le plus souvent locale.
La clientèle « traditionnelle », composée de touristes sportifs, existe cependant toujours et certains organismes choisissent de la valoriser préférentiellement. C’est par exemple le cas de l’ADT 67 qui vise ce public en proposant une
offre « semi-finie » : des propositions de circuits prêts à l’emploi mais destinés à être adaptés par la clientèle. Cela laisse de l’autonomie aux sportifs, qui en sont demandeurs. Un entretien a souligné que ce besoin d’autonomie des randonneurs sportifs, qui aiment créer leurs propres circuits à l’aide de cartes IGN, fait qu’ils ne sont volontairement pas visés par les organismes de tourisme. Notons par
Critères de sélection Fréquence
longueur (courts) 5
thématique 5
% route goudronnée 4
valorisation naturel 4
valorisation rural 4
balisage 3
boucles 3
équipements du territoire 3
sites à découvrir 3
accessibilité 2
critères PDIPR 2
espaces sensibles 2
longueur (longs) 2
niveau de difficulté 2
propriété 2
valorisation historique 2
description étapes 1
fréquentation 1
localisation 1
nombre voitures 1
partenaires 1
praticabilité 1
relayés localement 1
sécurité 1
Nombre total analysés 13
Tableau 1 : Fréquence d’utilisation des critères de choix des circuits
Public Fréquence
familles locaux 4
locaux 1
familles touristes 2
touristes non sportifs 1
touristes sportifs 2
Non renseigné 5
Total 15
Tableau 2 : Publics visés lors du choix des circuits
Annexes
93
ailleurs que les touristes, sportifs ou en famille, sont souvent une clientèle aisée, aux attentes différentes de la clientèle locale.
Cinq organismes ne définissent pas l’offre de circuits pour un public particulier (public « non renseigné »). Il s’agit dans la majorité des cas des sentiers du PDIPR, ce qui confirme la nécessité de refaire une sélection parmi ces circuits pour fournir une offre adaptée aux publics.
Les Tableaux 3 à 5 présentent les critères de choix utilisés, par type de public visé. La catégorie des touristes non sportifs a été rapprochée de celle des locaux pour cette analyse, car les organismes interviewés s’adressent à ces deux types de publics au travers de la même offre.
Critère de sélection Fréquence
% route goudronnée 1
accessibilité 1
boucles 1
longueur (courts) 1
thématique 1
valorisation historique 1
valorisation naturel 2
valorisation rural 1
Tableau 4 : Familles touristes
La comparaison de ces tableaux montre que les mêmes critères sont utilisés lorsque les
circuits s’adressent aux publics familiaux, qu’ils soient locaux ou touristiques : pour ces deux publics, on valorise les itinéraires thématiques, bien équipés, accessibles aisément et praticables par tous les âges, avec une mise en avant du patrimoine naturel et culturel. Les entretiens ont par ailleurs révélé que la population locale participait indirectement à la promotion du territoire auprès des touristes, en empruntant les circuits avec leurs amis/familles de passage. En ce qui concerne le public sportif, amateur de randonnées, les organismes cherchent plutôt à sélectionner des circuits longs, en s’attachant moins à la valorisation du patrimoine car cette clientèle, selon les entretiens, « vient pour marcher ». Les critères de sélection des circuits sont plus techniques : niveau de difficulté, balisage, mais également valorisation des partenaires locaux car les trajets, plus longs, offrent d’avantage de possibilité de s’arrêter et le public est identifié comme aisé.
Critère de sélection Fréquence
balisage 1
boucles 1
critères PDIPR 1
description étapes 1
longueur (longs) 1
niveau de difficulté 1
partenaires 1
praticabilité 1
propriété 1
sites à découvrir 1
Tableau 5 : Touristes sportifs
Critère de sélection Fréquence
% route goudronnée 1
balisage 1
critères PDIPR 2
description étapes 1
équipements
territoire
1
longueur (courts) 4
niveau de difficulté 1
praticabilité 1
propriété 1
sites à découvrir 1
thématique 1
valorisation historique 1
valorisation naturel 1
valorisation rural 2
Tableau 3 : Familles locaux / Locaux / Touristes non sportifs
Annexes
94
Annexe 5 : Grilles de sélection des circuits de promenade et de randonnée
Cette grille de sélection provient : - Du benchmarking sur la valorisation des données,
- De la grille de sélection pour les circuits emblématiques du territoire élaborée au Parc,
- De l’analyse des besoins.
Une grille d’évaluation différente est utilisée pour chaque public car les critères de qualité ne sont pas les mêmes. Certains critères doivent être obligatoirement satisfaits (symbole (O)), d’autres sont préférables mais facultatifs (symbole (P)).
Pour évaluer un circuit grâce à cette grille : 1. Remplir chaque ligne de la 3ème colonne, correspondant chacune à un critère de
sélection, avec les caractéristiques du circuit. 2. Pour chaque ligne, comparer la valeur du circuit avec la valeur de référence (2ème
colonne). 3. Remplir la dernière colonne selon le système de notation ci-dessous. 4. Faire le total. Si le total est supérieur ou égal à 20 (note maximale : 30), le circuit est de
qualité suffisante pour être valorisé.
Système de Notation :
Attribuer la note de : - 2 points si un critère O ou P est satisfait - 1 point si un critère P n’est pas satisfait - 0 point si un critère O n’est pas satisfait
Remarque :
En plus de cette grille d’évaluation, pour chaque public (3) et chaque type de pratique (4) : - sélectionner au moins un circuit par thématique emblématique (5), - de préférence chacun dans une zone du Parc différente.
Cela devrait permettre d’obtenir une offre de 3x4x5 = 60 circuits.
Annexes
95
Familles/Touristes non sportifs
Critère Valeur obligatoire (O)/préférable (P) Valeur du circuit évalué Note
Durée <3h (O)
Longueur <10 km (O)
Difficulté <=moyenne (O)
Boucle Oui (O)
Thématique Thématique emblématique (O)
Patrimoine naturel Au moins 1 élément (P)
Patrimoine culturel Au moins 2 élément (P)
Equipements Présence (O)
Prestataire Présence (P)
Balisage clair Oui (O)
Territoire Différent des circuits emblématiques (P)
Service + -
Transports en
communs
Oui (P)
Valorisation
innovante
Oui (P)
Espace sensible Non (O)
Total
Touristes sportifs
Critère Valeur obligatoire (O)/préférable (P) Valeur du circuit évalué Note
Durée >3h et <1 jour (O)
Longueur <=28 km (O)
Difficulté difficile (P)
Boucle Oui (O)
Thématique Thématique emblématique (O)
Patrimoine naturel Au moins 3 élément (P)
Patrimoine culturel Au moins 2 élément (P)
Equipements Présence (P)
Prestataire Présence (P)
Balisage clair Oui (O)
Territoire Différent des circuits emblématiques (P)
Service + Oui (P)
Transports en
communs
Oui (P)
Valorisation
innovante
-
Espace sensible Non (P)
Total
Annexes
96
Annexe 6 : Données d’intérêt pour la Base de Données Itirando identifiées lors de l’Analyse des Besoins
• Liste des informations résultant de l’Analyse des Besoins :
Informations générales : Propriété du terrain Public cible Informations relatives aux mises à jour : Date de création Date de dernière mise à jour Valorisation sur Internet (Oui ou Non) Circuit emblématique du territoire (Oui ou Non) Intégration au Carnet du Parc (Oui ou Non) Informations SIGIS : Gestionnaire de sentier Fréquence d’entretien Balisage CV Informations Tourisme : Maître d’ouvrage Praticabilité (poussettes, mobilité réduite) Incidents référencés Présence possible de travaux ONF, de chasse, de manœuvres militaires Monuments Petit patrimoine Points de vue Références bibliographiques Photos Vidéos Témoignages Informations Nature : Fréquentation des circuits Flore sensible
Annexes
97
• Liste des informations issues du Benchmarking, identifiées comme intéressantes avec la
chargée de mission Itinérance :
Informations pour la sélection de circuits : Thématique du sentier (nature, historique, …) Public Cible Durée, Longueur Niveau de difficulté Revêtement Type de chemin (largeur) Patrimoine naturel Patrimoine culturel (rural et historique : villages, châteaux, croix,…) Equipements sur le terrain Restaurants/Hébergements sur le trajet Présence de balisage Boucles Propriété publique Traversée d’espaces sensibles Sécurité (critère PDESI) : distance et localisation des accès de secours, couverture téléphone mobile Territoire d’appartenance Technologie innovante de valorisation sur le terrain Hébergements offrant un Service « + » Accessibilité par des transports en commun (navettes, ter,…) Informations pour la valorisation sur Internet : Longueur Description Durée Photo Type de pratique Niveau de difficulté Territoire Point de départ Contact pour plus d’informations Description des étapes Sites à visiter Dénivelé Numéro de carte IGN Moyen d’accès au circuit Couleur du balisage Coordonnées GPS Thème Profil du terrain Producteurs, Commerces, Artisans sur le circuit
Annexes
98
Annexe 7 : Veille technologique sur les outils de cartographie web
I. Les Bases de Données 1. Les Géodatabases
Les Géodatabases sont les Bases de Données Géographiques d’ESRI. Il existe 3 types de Géodatabases :
- les Géodatabases Personnelles,
- les Géodatabases Fichiers,
- les Géodatabases ArcSDE.
Les Géodatabases ne sont pas des SGBD elles-mêmes, mais certaines s’appuient sur un SGBD tel qu'Oracle, Microsoft SQL Server ou Access pour le stockage de données et la gestion d'informations géographiques. Ceci permet aux géodatabase de s'adapter facilement à des volumes de données importants et de prendre en charge de nombreux utilisateurs et éditeurs. Cela leur permet aussi de prendre en charge plusieurs workflows (modélisation des tâches de l'ensemble de la chaîne de processus) de gestion des données critiques, tels que le versionnement, la réplication ou l'archivage historique. Certains aspects de sécurité et d’intégrité des données, habituellement assurés par le SGBD, ne sont donc pas pris en charge par les Géodatabases seules.
Les Géodatabases Personnelles (format .mdb) s’appuient sur le SGBD Microsoft Access. Tous les jeux de données sont stockés dans un fichier de données Access dont la taille est limitée à 2 Go. C’est la solution actuellement en vigueur pour la BD Itirando.
Les Géodatabases Fichier (extension .gdb) sont apparues avec la version 9.2 d’ArcGIS. Elles sont stockées sous forme de dossier dans un système de fichiers. Chaque jeu de données est stocké sous forme d'un fichier dont la taille peut atteindre jusqu’à 1 To.
Les Géodatabases ArcSDE sont stockées dans une base de données relationnelle utilisant l’un des systèmes suivant : Oracle, Microsoft SQL Server, IBMDB2, IBM Informix ou PostgreSQL. Ces Géodatabases exigent l'utilisation de l’extension ArcSDE d’ArcGIS mais peuvent être illimitées quant à la taille et au nombre d'utilisateurs.
Annexes
99
Comparaison des trois types de géodatabases
Caractéristiques
clés Géodatabase ArcSDE Géodatabase fichier Géodatabase personnelle
Description
Collection des différents types de jeux de données SIG stockés sous forme de tables dans une base de données relationnelle. (format de données natif recommandé par ArcGIS)
Collection des différents types de jeux de données SIG stockés dans un dossier de système de fichiers. (format de données natif recommandé par ArcGIS)
Format de données d'origine pour les géodatabases ArcGIS, stockées et gérées dans les fichiers de données Microsoft Access. (taille limitée, dépendant du système d'exploitation Windows)
Nombre d'utilisateurs
Multi-utilisateurs : nombreux utilisateurs avec accès en écriture et accès en lecture
- Mono-utilisateur en écriture par jeu de classe d’entités, classe ou table d'entités autonomes. - Multi utilisateur en lecture seule. Utilisation simultanée de tout fichier spécifique avec une dégradation éventuelle des performances dans le cas de nombreux utilisateurs en lecture seule.
- Mono-utilisateur en écriture. - Multi utilisateur en lecture seule. Utilisation simultanée avec une dégradation éventuelle des performances dans le cas d'un grand nombre d'utilisateurs en lecture seule.
Format de stockage
• Oracle • Microsoft SQL
Server • IBM DB2 • IBM Informix • PostgreSQL
Chaque jeu de données constitue un fichier distinct sur le disque. Une géodatabase fichier est un dossier qui contient ses fichiers de jeu de données.
Tout le contenu de chaque géodatabase personnelle est stocké dans un seul fichier Microsoft Access (.mdb).
Limites de taille Jusqu'aux limites du SGBD
Un To pour chaque jeu de données. Chaque géodatabase fichier peut contenir de nombreux jeux de données. La limite de 1 To peut être élevée à 256 To pour les jeux de données d'image extrêmement grands. Chaque classe d'entités peut contenir jusqu'à plusieurs centaines de millions d'entités vectorielles par jeu de données.
2 Go par base de données Access. La limite effective se situe généralement entre 250 et 500 Mo par fichier de base de données Access. Au-delà, les performances se dégradent.
Prise en charge du versionnement
Prise en charge totale dans tous les SGBD ; comprend la réplication et la mise à jour des bases de données, à l'aide des fonctions d'extraction, d'insertion et
Non pris en charge par la Géodatabase.
Non pris en charge par la Géodatabase.
Annexes
100
Caractéristiques
clés Géodatabase ArcSDE Géodatabase fichier Géodatabase personnelle
d'archivage d'historique.
Plates-formes
Windows, Unix, Linux et connexions directes vers des SGBD pouvant s'exécuter potentiellement sur n'importe quelle plateforme sur le réseau local de l'utilisateur.
Multiplateformes. Windows uniquement.
Sécurité et autorisations
Fournies par le SGBD. Sécurité du système de fichiers du système d'exploitation.
Sécurité du système de fichiers Windows.
Outils d'administration de base de données
Fonctions de SGBD complètes pour la sauvegarde, la récupération, la réplication, la prise en charge SQL, la sécurité, etc.
Gestion des systèmes de fichiers.
Gestion du système de fichiers Windows.
Remarques
Nécessite l'utilisation de la technologie ArcSDE ; ArcSDE pour SQL Server Express compris avec
• ArcEditor et ArcInfo
• ArcGIS Engine • ArcGIS Server
Workgroup ArcSDE pour tous les autres SGBD inclus avec ArcGIS Server Entreprise
Permet éventuellement de stocker des données dans un format compressé en lecture seule pour réduire les besoins en mémoire.
Souvent utilisé comme gestionnaire de tables attributaires (via Microsoft Access). Les utilisateurs apprécient la manipulation de chaînes pour les attributs de texte.
En interne au Parc, aujourd’hui, la plupart des données sont gérées dans des Géodatabases
Personnelles à l’aide de Microsoft Access. Le Parc bascule progressivement les Géodatabase Personnelles vers des Géodatabases Fichier, en raison des performances et des capacités de stockage accrues de ce type de Géodatabase.
Pour la gestion de la BD Itirando, l’un de ces deux types de Géodatabase serait donc à privilégier, puisque ce sont les technologies maîtrisées par l’équipe. De plus, ArcSDE n’est actuellement pas utilisable en interne pour la gestion des données puisque tous les postes du Parc sont équipés d’ArcView, sauf celui de l’administrateur système qui possède ArcInfo. Parmi les deux types de Géodatabases retenues, ESRI conseille l’utilisation des Géodatabases Fichier.
Pour résumer le tableau ci-dessus, les Géodatabases Fichier sont semblables aux Géodatabases personnelles, mis à part les points suivants :
- Elles ne reposent pas sur un SGBD.
- le stockage des données ne se fait pas dans un seul fichier mais dans un ensemble de fichiers,
qui sont rassemblés dans un même répertoire.
Annexes
101
- Elles peuvent contenir 1 To de données par classe d'entités, ce qui fait qu’elles ne sont pas
limitées en taille.
- Elles intègrent complètement les données raster, comme les Géodatabases ArcSDE.
- Elles permettent une compression des données de la Géodatabase. La compression peut être
effectuée sur toute la Géodatabase, sur un jeu de classes, sur une classe d'entités ou sur une
table. Selon les caractéristiques du jeu de données, la compression permettrait d'atteindre
une taille de 50% à 20% de la taille originale. Les données compressées sont accessibles, mais
uniquement en lecture-seule.
- Elles sont plus performantes, notamment plus rapide sur les opérations d'affichage et sur les
opérations basées sur la géométrie des entités.
Ces caractéristiques nous orienteraient vers le choix de ce type de Géodatabase pour la Base de Données Itirando.
Pour ce qui concerne la valorisation des données, il n’est pas possible d’interroger une
Géodatabase Personnelle ou Fichier depuis un serveur pour publier ses données sur Internet, mise à part avec ArcGIS Server à destination des API de la gamme ESRI.
Les Géodatabases ArcSDE sont interrogeable par certains serveurs cartographiques autres qu’ArcGIS Server. La licence ArcSDE pour SQL Server Express est fournie gratuitement avec ArcGIS Serveur Standard Workgroup. En revanche, les données ne seraient pas gérées avec ArcSDE pour les raisons citées plus haut, ce qui impliquerait des liens entre les différents types de Géodatabases.
Les Géodatabases n’étant pas de véritables systèmes de gestion de Bases de Données, le Parc pourrait se pencher vers d’autres outils dans le futur. C’est pourquoi nous allons également les analyser.
2. Les autres SGBD Spatiaux On pourrait imaginer choisir un autre SGBD que la Géodatabase ArcSDE. Cela permettrait par
exemple de s’affranchir d’ArcGIS Server pour utiliser une API autre que celles proposées par ESRI (cf. partie sur les API). Ce type de SGBD a d’autres avantages. Un SGBD spatial permet, outre le stockage des données, d’effectuer des requêtes et des calculs géographiques (distances, intersections, …) sans passer par le SIG. De plus, certaine fonctions SQL pour faire appel aux données depuis le serveur (DISTINCT, GROUP BY et ORDER BY, et les fonctions de définition AVG, COUNT, MIN, MAX et SUM AVG) ne sont pas utilisables dans les Géodatabases Fichier (bien qu’elles le soient dans les Géodatabases Personnelles) mais le sont dans les SGBD.
Il faudrait, dans ce cas de figure aussi, faire migrer les données de la Géodatabase vers le second SGBD. Ce second SGBD devrait pouvoir gérer les données géographiques grâce à une cartouche spatiale.
Les SGBD gérant les données géographiques à l’aide d’une cartouche spatiale qui sont les
plus réputés sont : - Oracle Database
- MySQL
- PostgreSQL
- SQL Server 2008
Oracle Database
Annexes
102
Il s'agit de la base de données qui offre le plus de fonctions pour les SIG mais ne respecte pas
pleinement les normes de l'OGC. Oracle n'est pas un SGBDR optimisé pour de petites bases de données. Pour de petits
volumes (2 Go par exemple) il est équivalent à d’autres SGBD. Il s’avère plus performant lorsque le volume de données gérées et le nombre d’utilisateurs est important.
Il faut noter qu’Oracle propose depuis fin 2005 une version totalement gratuite du SGBD, « Oracle Database Express Edition ». Il s'agit d'une version limitée : elle ne peut être utilisée que sur un poste de travail, elle gère des fichiers de données limités à 4 GB de données et peut utiliser un maximum de 1 Go de mémoire RAM. Cette version ne permet pas d’accéder au support technique mais nécessite de s’inscrire sur le site d’Oracle et de signer un accord de licence.
Le tableau ci-dessous récapitule les avantages et inconvénients d’une édition payante d’Oracle.
Avantages Inconvénients
Gestion de grands volumes de données Prix très élevé
Multiutilisateur Certaines fonctionnalités supplémentaires à acheter
Grande richesse fonctionnelle Administration et maintenance complexes
Gestion des droits d’accès avancée Forte demande en ressources système
Procédures stockés en PL-Sql (langage propriétaire Oracle, orienté ADA) ou en JAVA (depuis la version 8.1.7)
Modèles propriétaires ne répondant pas aux normes de l’OGC
Services Web, support XML Bugs dans les dernières versions
Support technique riche et fourni
Prise en charge de vues matérialisées
Sécurité des données
MySQL
A l’origine projet OpenSource, MySQL a été racheté en 2009 par Oracle Corporation. La
société a décliné une gamme de produits propriétaire à partir du code source, en continuant de proposer une version libre. Les nouvelles versions MySQL semblent être plus orientées vers le web, alors que le SGBD Oracle est plus orienté vers les applications industrielles. Le SGBD Maria DB a pris la succession du projet libre MySQL, mais ne semble pas encore regrouper de communauté francophone.
Les fonctionnalités proposées dans ce SGBD dépendent de l’édition choisie. Par ordre croissant de nombre de fonctionnalités, on trouve :
- MySQL Community Edition, version gratuite, pauvre en fonctions à ce jour,
- MySQL Standard Edition, la version de base, payante, qui intègre un support technique (2000
US$/an),
- MySQL Enterprise Edition, qui propose en plus un assistant à la résolution de problèmes et
une extension permettant les sauvegardes « à chaud » (5000 US$/an),
- MySQL Cluster Carrier Grade Edition, qui intègre un outil d’automatisation des tâches de
gestions courantes et permet la réplication géographique (10 000 US$/an).
La cartouche spatiale de MySQL offre de bonnes performances pour les requêtes mettant en
œuvre des objets spatiaux. Le projet Open Source n’est pas encore très développé, cependant l’un de
Annexes
103
ses avantages est qu’il rassemble une communauté de développeurs et de support très active. Le tableau ci-dessous présente les avantages et inconvénients de l’édition libre Community.
Avantages Inconvénients
OpenSource mais avec critères de licence Peu de fonctionnalités
Facilité de déploiement et de prise en main Capacité de stockage faible
SGBD utilisé dans de nombreuses applications dans le monde (Google, Yahoo, Youtube,…)
Supporte partiellement le standard SQL-92 et les normes de l’OGC
Bonnes performances Support incomplet des procédures stockées
Pas de vues matérialisées
Pas d’héritage entre les tables
Pas de sauvegarde possible à chaud
PostgreSQL
La cartouche spatiale de PostgreSQL, PostGIS, respecte les normes de l'OGC. Il n’offre pas
autant de fonctions qu’Oracle mais est très précis dans ses calculs spatiaux. Ses performances sont bonnes, et il est OpenSource. C’est le SGBD utilisé par l’IGN et le CNES.
La communauté de ce projet est très active, tant pour le développement que pour l'animation des forums pour corriger d’éventuels bugs et répondre aux questions. Des développements sont en cours concernant le support de la topologie dans PostGIS et des réflexions sont menées pour l'intégration et le support des rasters.
Des modules externes à PostGIS permettent de gérer le calcul d'itinéraires (pgRouting) et le géocodage.
Avantages Inconvénients
OpenSource Sauvegardes peu évoluées
Fiable et relativement performant La modification du fichier sécurité nécessite de redémarrer le serveur
Capacité de stockage moyenne Pas de vues matérialisées
Utilisation simple Pas de fonctions d'agrégat OLAP
Richesse fonctionnelle
Héritage de tables possible
Supporte la majorité du standard SQL-92 et complètement les normes de l’OGC
Microsoft SQL Server
SQL Server est développé depuis 1994 par Microsoft. Depuis la dernière version datant de 2008, il prend en charge les données spatiales. Il supporte deux types de données spatiales :
- Le type geometry : gère les coordonnées sur une surface plane.
- Le type geography : prend en compte la courbure de la terre dans les calculs.
Il en existe plusieurs versions proposant des niveaux de fonctionnalité et des tarifs différents
(les différences fonctionnelles ne sont pas très lisibles) : - Version « Express », version gratuite aux fonctionnalités limitées,
- Version « Standard »,
Annexes
104
- Version « Entreprise », contenant le plus de fonctionnalités.
Un logiciel à installer en plus permet une administration simple de la base de données : Microsoft SQL Server Management Studio.
Le tableau ci-dessous présente les avantages et inconvénients d’une version payante.
Avantages Inconvénients
Bonnes performances théoriques Présence de bugs
Interface d’administration semblable à Postgres Prix élevé
Nombreuses fonctionnalités Support technique en anglais
Grande capacité de stockage
Prise en charge des normes OGC
Cryptage sécuritaire des données
Conclusion
Le tableau ci-dessous synthétise les avantages et inconvénients de chaque SGBD analysé.
Oracle Database MySQL PostgreSQL Microsoft SQL Server
Performances ++ + + +
Capacité de stockage ++ - + ++
Fonctionnalités ++ - + ++
Respect des normes de l’OGC - + ++ +
Sécurité ++ 0 0 +
Facilité d’administration - ++ + +
Coût -- ++ ++ -
Support technique + - - 0
Total 5 3 7 7
Tableau 11 : Synthèse de l’analyse des serveurs cartographiques
(++ : très bien ; + : correct ; 0 : intermédiaire ; - : mauvais) Oracle est un SGBD cher mais très performant. Cependant, il semble disproportionné compte
tenu du volume de données relativement faible à gérer sur les sentiers de randonnée et des fonctionnalités réduites nécessaires dans le cadre d’une valorisation web. Il en va de même pour SQL Server, qui est plus simple d’utilisation et respecte les normes de l’OGC, mais est équivalent à PostgreSQL pour l’utilisation attendue au Parc et plus coûteux.
De plus, au vu de tous les outils de gestion de données déjà disponibles au Parc, il semble superflu d’en acheter un nouveau seulement pour des fonctionnalités de stockage et de mise à disposition de données.
MySQL est aujourd’hui plus utilisé que PostgreSQL et semble plus facile d’utilisation dans le cadre de développement web. Il est géré par une société et non seulement par une communauté d’utilisateurs bien que cela n’apporte pas d’avantage dans sa version libre (pas de maintenance assurée). Il possède moins de fonctionnalités que PostgreSQL, et, contrairement à ce dernier, ne respecte pas la totalité des normes de l’OGC. PostgreSQL pourrait donc être le plus indiqué.
Annexes
105
II. Les serveurs web Un serveur sur lequel fonctionne un « serveur HTTP » (ou « logiciel de serveur ») est appelé
« serveur web ». Un serveur web reçoit et répond à des demandes de consultation de documents, tels que ceux du World wide web, en provenance de clients. Les protocoles des serveurs web sont HTTP et HTTPS et le format de fichier pris en charge est HTML.
Les deux logiciels de serveur HTTP les plus utilisés pour le système d’exploitation Windows sont Apache HTTP Server (libre) et Microsoft IIS (Internet Information Services, propriétaire).
Souvent, un serveur Web fait fonctionner plusieurs logiciels en parallèle et pas seulement le serveur HTTP. Certaines combinaisons logicielles sont fréquemment utilisées et des packs sont téléchargeables pour installer un serveur web d’un seul coup, tels que WAMP (Apache, MySQL, PHP pour Windows) ou MS4W (MapServer for Windows : Apache, MapServer, PHP) qui inclut le serveur cartographique MapServer.
Microsoft IIS
On estime que 30% des sites web utilisent un serveur IIS.
Avantages Inconvénient
Bonne Performance (rapidité de traitement des requêtes)
Coût de l’achat et du support technique
Stabilité Gourmand en ressources lors des pics de fréquentation
Sécurisé
Support de nombreux langages de programmation (PHP, Perl, Python, Java, .NET (C#, C++, …))
Simplicité d’installation et d’utilisation
Apache
On estime que 60% des sites web utilisent un serveur Apache.
Avantages Inconvénient
Performance correcte Installation et administration complexes
Stabilité Pas de support technique
Très Sécurisé (car code OpenSource vérifié par de nombreux développeurs)
Support des langages de programmation courants (PHP, Perl, Python, Java)
Gratuité
Annexes
106
Conclusion Le tableau ci-dessous récapitule les différences entre IIS et Apache.
Microsoft IIS Apache
Performance ++ +
Sécurité + ++
Demande en ressources + ++
Langages supportés ++ +
Installation/Administration + -
Coût - +
Total 6 6
Tableau 12 : Synthèse de l’analyse des serveurs web
(++ : très bien ; + : correct ; - : mauvais) IIS est plus performant qu’Apache en termes de rapidité de traitement des requêtes. Son
interface d’administration le rend plus accessible pour des utilisateurs ayant peu de connaissances sur les serveurs. Cependant, il réclame plus de ressources qu’Apache lorsque le nombre de clients web est élevé. Il semblerait qu’Apache soit légèrement plus sécurisé qu’IIS, mais ils sont réputés fiables tous les deux. Ces deux serveurs sont aussi stables l’un que l’autre.
Dans le cadre d’un site Internet classique à fréquentation modérée, les deux solutions sont donc à peu près équivalentes. Le fait qu’Apache soit OpenSource lui confère une plus grande utilisation sur Internet.
III. Les Serveurs Cartographiques
Comme le serveur web, le serveur cartographique traite les demandes d’un client, mais pour afficher des cartes. Le serveur cartographique interprète la requête qu’il reçoit et renvoie la carte sous la forme d’une image.
1. Les Web Services
Les requêtes pour accéder aux données sur Internet répondent à des standards : les Web
Services. De manière générale, un Web Service permet au client et au serveur de partager un langage commun, pour que les requêtes envoyées par le client au serveur soient comprises et que les messages échangés soient coordonnés.
Pour les données géographiques, les principaux standards de Web services, définis par l’OGC, sont :
- WMS (Web Map Service), permet d’afficher des cartes au format image géoréférencées. Une
requête WMS définit les couches géographiques à afficher et l’emprise géographique. La
réponse consiste en une ou plusieurs images de cartes géoréférencées (au format JPG, PNG,
etc.). Le WMS permet de gérer la transparence des images.
- WFS (Web Feature Service), permet aux requêtes d’accéder à des informations
géographiques et attributaires. Il permet au client de spécifier quelles informations
récupérer et de contraindre les requêtes spatialement ou au niveau des attributs. Le
Annexes
107
protocole WFS ne renvoie pas qu’une image mais un fichier XML. Il permet donc la
manipulation des objets vecteurs.
- WFS-T (Web Feature Service Transaction), est inclut dans le WFS. Il permet d’effectuer des
« requêtes de transaction », qui offrent la possibilité au client de modifier/créer/supprimer
des informations attributaires ou des objets géographique sur le serveur.
- WCS (Web Coverage Service), permet l’accès aux données des « couvertures », c'est-à-dire
des couches d’informations raster, pour pouvoir accéder à la valeur attributaire de chaque
pixel (ex : valeurs d’altitude, de pentes, etc.).
Pour comprendre mieux l’utilisation de ces standards, voici le cheminement de
l’interrogation d’un serveur pour afficher une cartographie, en prenant l’exemple du standard WFS : 1. Le client lance un appel au serveur pour récupérer un document de capacité du WFS. Ce
document contient une description de toutes les opérations pouvant être réalisées par le
WFS et une liste des types d’attributs auxquels il donne accès.
2. Le client peut éventuellement définir les attributs ou types d’éléments que le WFS doit
renvoyer.
3. Le client génère une requête selon les définitions fournies dans le document reçu et en
tenant compte des types d’attributs disponibles.
4. La requête est envoyée au serveur web.
5. Le WFS est invoqué pour lire et répondre à la requête.
6. Lorsque le processus de réponse est terminé, un rapport est généré et renvoyé au client. Si jamais une erreur s’est produite pendant le traitement, le rapport le mentionnera.
Les serveurs cartographiques les plus répandus, que nous allons analyser par la suite, sont :
- GeoServer
- MapGuide
- Deegree
- Mapserver
En plus de ces « pointures », un nouveau venu qui semble intéressant sera analysé : Qgis-MapServer.
Seuls les serveurs cartographiques OpenSource sont étudiés ici. En effet, ArcGIS Server étant déjà possédé en interne et très performant, l’achat d’un second serveur cartographique serait peu utile.
Les différents serveurs cartographiques ne prennent pas en charge tous les standards de
l’OGC et n’offrent donc pas les mêmes possibilités d’interrogation.
WMS WFS WFS-T WCS
GeoServer 2.1 Oui Oui Oui Oui
MapGuide OS 2.2 Oui Oui Non Non
Deegree 3.0 Oui Oui Oui Non
Mapserver 6.0 Oui Oui Non Non
Qgis-Mapserver 1.6 Oui Non Non Non
ArcGIS Server Oui Oui Oui Oui
Annexes
108
2. Analyse des Serveurs cartographiques
GeoServer
GeoServer est un serveur cartographique OpenSource écrit en Java. Il prône l’interopérabilité
et supporte donc de nombreux formats de données en entrée. Les formats de sortie possibles des cartes sont : JPEG, GIF, PNG, PDF, SVG, KML, GeoRSS.
Avantages Inconvénients
OpenSource (licence GPL) Affichage moins rapide que MapServer
Respect des normes de l’OGC Utilise le conteneur de servlet Apache Tomcat*. Obligation de l’installer pour que l’application fonctionne
Compatible avec tout serveur web Pas d’assistance ni de maintenance
Utilise la librairie Geotools, qui permet l’intégration de données multisources (ShapeFiles, Oracle, PostGis, ArcSDE, GeoTIFF, JPEG2000, ...)
Nécessité d’écrire un peu de code à la main
Interface de configuration administrateur permettant un paramétrage simple
Communauté importante et réactive
L’un des serveurs carto les plus rapides
* Une servlet est une application Java permettant au serveur de recevoir les requêtes HTTP et de générer des pages web dynamiques. Les servlets s'exécutent dans un moteur de servlet utilisé pour établir le lien entre la servlet et le serveur web.
MapGuide OS
MapGuide est à l’origine un logiciel propriétaire, développé par AutoDesk. Une version
OpenSource existe depuis 2005, développée pour pallier aux manques de la version propriétaire. Aujourd’hui, MapGuide OS intègre une interface de visualisation et de manipulation des données, une base de données XML pour stocker et gérer les données et propose des APIs cartographiques comportant de nombreuses fonctionnalités.
Avantages Inconvénients
OpenSource (licence LGPL) Fonctionnalités limitées de la version OpenSource
Respect des normes de l’OGC Performances d’affichage moyennes
Compatible avec Apache et IIS Peu modulaire et adaptable
Interface d’administration et de visualisation Pas d’assistance ni de maintenance
Gestion des droits d’accès et des sessions
Utilise l’API Feature Data Objects, qui permet l’intégration de données multisources (shp, sdf, géodatabases arcsde, mysql, formats odbc)
Compatible avec les navigateurs Microsoft Internet Explorer, Mozilla Firefox, Safari et Google Chrome
Annexes
109
Deegree Le développement de Deegree a commencé en 2001. C’est un projet encore jeune qui évolue
à un rythme lent. Le projet Deegree inclut également une application de visualisation bureautique : iGeoDesktop, une API cartographique : iGeoPortal et des outils pour gérer les données.
Avantages Inconvénients
OpenSource (Licence LGPL) Communauté restreinte
Respect d’un très grand nombre de normes de l’OGC (version 3 : pas encore toutes implémentées)
Projet peu dynamique
Compatible avec Apache et IIS Problèmes de navigation avec Google Chrome et Firefox
Gestion des aspects de sécurité Peu de formats de données en entrée : SGBD Oracle, PostGIS et shapefiles.
Console de configuration du serveur Pas d’assistance ni de maintenance
Disponibilité de plusieurs formats de données en entrée (PostGIS, Oracle, MySQL, SQL Server, shapefiles, GeoTIFF, …)
Conforme aux normes ISO et à la directive INSPIRE
Actuellement, le projet est en transition entre les versions 2 et 3. La version 3 promet une
plus grande facilité d’installation, de configuration, une plus grande souplesse de l’outil et des performances accrues. Cette version semble encore en cours de développement. Les échéances d’implémentation des fonctionnalités ne sont pas connues.
MapServer Le développement de MapServer a débuté vers le milieu des années 1990. Il a été un
précurseur dans les solutions libres et il s’agit aujourd’hui du serveur cartographique le plus utilisé.
Avantages Inconvénients
OpenSource (Licence MIT) Pas d’interface de configuration ou d’administration
Respect des normes de l’OGC Nécessité d’écrire du code pour mettre en place les cartes
Compatible avec Apache et IIS Pas d’interface de visualisation : nécessité de le coupler avec une API (ex : Openlayers)
Nombreux formats de données en entrée : TIFF, GeoTIFF, shapefiles, ArcSDE, PostGIS, Oracle, MySQL, autres via OGR et GDAL.
Pas d’implémentation du WFS-T
Bonne puissance de calcul Pas d’assistance ni de maintenance
Communauté importante et réactive
Très modulaire et adaptable, mise en page des cartes évoluée
Installation simple
Annexes
110
Qgis-MapServer Le serveur cartographique Qgis-MapServer est apparu en novembre 2010. Il est fourni
nativement avec la version 1.6 de Quantum GIS (logiciel SIG libre). Sa nouveauté est de pouvoir configurer les caractéristiques de ses cartes sous l’interface de QGIS. Cela évite l’écriture de lignes de code comme c’est le cas avec les autres serveurs cartographiques.
Avantages Inconvénients
OpenSource (Licence GPL) Projet jeune, communauté peu développée
Respect des normes de l’OGC Encore peu de fonctionnalités
Facilité de configuration de cartes Seule la norme WMS est implémentée
Facilité d’utilisation Pas d’assistance ni de maintenance
Conforme à la directive INSPIRE
Compatible avec Apache (pas d’indication pour IIS)
Formats de données supportés par QGIS (Shapefiles, PostGIS, ArcInfo GRID, GeoTIFF, JPEG, …)
ArcGIS Server ArcGIS Server est le logiciel cartographique de la gamme ESRI. Il existe depuis et peut fournir des fonctionnalités équivalentes à un logiciel bureautique.
Au Parc, la licence possédée est ArcGIS Server 9.3 Standard Workgroup, en .NET .
Avantages Inconvénients
Performant Très coûteux
Respect des normes de l’OGC Nécessite l’achat d’autres produits de la gamme ESRI
Facilité de configuration des cartes sous forme de projets ArcMap
Seuls les formats de données propriétaires ESRI sont supportés
Très nombreuses fonctionnalités
Support technique
Compatible avec IIS (mais pas Apache en .NET)
Annexes
111
Conclusion Le tableau ci-dessous synthétise les points forts et points faibles de chaque serveur
cartographique analysé.
Tableau 13 : Synthèse de l’analyse des serveurs cartographiques
(++ : très bien ; + : correct ; 0 : neutre ; - : mauvais ; / : pas de données) L’analyse montre que deux serveurs cartographiques sortent du lot : GeoServer et MapServer, suivis de près par ArcGIS Server. Ce sont les projets les plus anciens et donc les plus mûrs.
ArcGIS Server est moins adaptable et interopérable que les logiciels libres, sans doute pour des raisons de protection du format propriétaire. En revanche, il est aussi performant que GeoServer sur les autres points et possède même une interface d’administration plus conviviale. Pour les raisons de flexibilité, GeoServer resterait quand même en tête.
Si l’on compare GeoServer à MapServer, le premier a l’avantage de posséder une interface d’administration, ce qui évite d’écrire des lignes de code comme dans MapServer. Il implémente également d’avantage de normes de l’OGC. En revanche, MapServer est plus adaptable et, d’après les tests réalisés aux journées FOSS4G 2008, légèrement plus performant.
Les deux serveurs cartographiques sont donc au coude à coude, mais l’interface utilisateur pourrait faire préférer GeoServer.
En ce qui concerne les autres logiciels, MapGuide OS est en retard sur les deux précédents,
ce qui est sans doute lié à ma moindre importance de sa communauté d’utilisateurs. Deegree 3 et Qgis-MapServer sont intéressants, mais encore trop récents pour posséder beaucoup de fonctionnalités. Le recul des utilisateurs et les tests sur leurs performances ne sont pas suffisants pour en faire une analyse complète. Leurs communautés d’utilisateurs ne sont pas encore très développées et ne peuvent pas fournir d’assistance en cas de problème.
Notons que tous les logiciels analysés peuvent intégrer des Shapefiles. MapServer, GeoServer et MapGuide sont aussi compatibles avec les Géodatabases ArcSDE.
GeoServer MapGuide OS Deegree 3 MapServer Qgis-Mapserver ArcGIS Server
Performances ++ + / ++ / ++
Fonctionnalités ++ 0 + ++ 0 ++
Formats de
données gérés
++ + + ++ + 0
Normes OGC
implémentées
++ + + (++) + + ++
Respect de la
directive INSPIRE
0 0 + 0 + 0
Interface
utilisateur
+ + + - ++ ++
Adaptabilité + - / ++ / +
Communauté
réactive - Support
++ + - ++ - ++
Interopérabilité ++ + 0 ++ ++ 0
Total 14 5 (4,5) 12 (6) 11
Annexes
112
IV. API cartographique ArcGIS Server est compatible avec les API ArcGIS : ArcGIS API for Javascript, for Flex ou for
Microsoft Silverlight. Il peut également être compatible avec les API Google Maps et Bing Maps, avec la version « for Javascript », sous réserve d’acheter une extension. Il peut alimenter l’API Géoportail de l’IGN par flux WMS.
Le Parc possède l’API ArcGIS for Flex pour la cartographie interactive actuellement en ligne. Le Benchmarking sur les techniques de valorisation a montré que les cartographies web pour la randonnée sont le plus souvent réalisées avec l’API Google Maps. Il s’agit en effet d’une interface connue par les utilisateurs. Les API cartographiques analysées ci-après sont celles qui proposent une interface ergonomique sans paramétrage nécessaire, semblable à ce que les utilisateurs ont l’habitude de manipuler.
OpenLayers
OpenLayers est l’API cartographique OpenSource la plus utilisée aujourd’hui. Elle sert de base
à la majorité des autres API cartographiques OpenSource et à l’API Géoportail de l’IGN. Elle est sous licence BSD.
Tandis que la majorité des API cartographiques utilisent les ressources du serveur web, OpenLayers utilise celles du navigateur, donc du poste client.
Exemple de page web : Suisse Mobile (http://map.schweizmobil.ch/?lang=fr )
Avantages Inconvénients
Grande modularité Pas de fonctions implémentées nativement
De nombreux exemples de code pour ajouter des fonctions
Connaissances nécessaires en JavaScript
Grande communauté de développeurs (robuste) et d’utilisateurs (aide)
Pas de support client
Nombreux formats de données supportés (KML, GeoRSS, GeoJSON, WMS, Google Maps, Virtual Earth, OpenStreetMap, …)
Configuration simple, à condition d’avoir des connaissances en JavaScript
OpenStreetMap
OpenStreetMap est un projet de cartographie libre et participative, lance en 2004.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des routes françaises est cartographié, ainsi que de multiples points d’intérêts (parking, Office de Tourisme, etc.). Cette cartographie est basée sur OpenLayers, dont elle reprend l’interface de base. Son principal intérêt est la richesse des données, ajoutées par toutes les personnes volontaires (aujourd’hui plus de 100 000 à travers le monde).
Il est possible de réaliser un export de l’API OpenStreetMap destinée à être interrogée à travers une page web. La projection utilisée est le WGS84. C’est une application JavaScript AJAX.
Exemple de page web : OpenCycleMap (http://www.opencyclemap.org/ )
Annexes
113
Avantages Inconvénients
Toutes les fonctionnalités d’OpenLayers, interface très paramétrable
Données incomplètes par endroit, mais pouvant être complétées
Tutoriels et exemples de codes disponibles Interface de base pauvre
Données au niveau mondial et constamment enrichies
Demande de limitation du nombre de requêtes à la discrétion de l’utilisateur
Souplesse des droits d’utilisation Connaissances nécessaires en JavaScript et AJAX
Possibilité d’enregistrer les données en interne
Gratuité
Geoportail IGN L’API Géoportail de l’IGN est pleinement fonctionnelle depuis quelques années seulement.
Elle est basée sur plusieurs bibliothèques de fonctions, dont celle d’OpenLayers, auxquelles s’ajoutent des fonctionnalités implémentées par l’IGN.
Des couches géographiques de l’IGN sont fournies dans l’interface de l’API : Cartes IGN, photos aériennes, Parcelles cadastrales, altitude, données Topo, trait de côte, base adresses et données historiques. L’API propose 21 niveaux de zoom du 1/250 au 1/156 543 000 et permet la connexion simultanée de 50 utilisateurs.
Elle est gratuite pour un usage non commercial, défini par l’IGN comme suit : « tout usage en dehors d’un quelconque contexte économique, caractérisé par l’absence de gain, qu’il soit quantitatif/chiffrable (chiffre d’affaire), généré directement (prix) ou indirectement (publicité) par l’utilisation des Données du GEOPORTAIL, ou qu’il soit qualitatif (positionnement sur le marché, publicité, bénéfice d’une notoriété, retombée commerciale, etc.). » Pour les sites commerciaux, il est possible de bénéficier d’une franchise gratuite, dans le cas où il s’agit d'un « site internet ouvert et non restreint » en nombre d’utilisateurs, cependant les couches de données sont alors payantes.
Deux API sont disponibles : l’une en JavaScript, l’autre en Flash. Pour chacune, 3 niveaux de
fonctionnalités sont proposés : - API minimale (la plus légère) : permet d'intégrer dans un site web basé sur OpenLayers les
données en provenance du Géoportail. Donne accès aux connecteurs vers les services
protégés par la clé d’identification remise lors de la souscription du contrat (WMS, WFS et
WMS-C). La bibliothèque PROJ4JS est embarquée dans cette API.
- API Standard : propose les fonctionnalités de l'API minimale plus certains connecteurs d'OpenLayers (accès aux services WMS, aux formats KML, GPX, aux contrôles de base). Elle embarque un visualiseur par défaut qui était proposé dans les versions antérieures. Un autre visualiseur basé sur le site web du Géoportail est aussi fourni en exemple.
- API étendue (la plus complète) : contient l'API standard et toutes les fonctionnalités d'OpenLayers. Le niveau « API étendue » est le plus intéressant si les ressources systèmes ne sont pas
limitées, compte tenu du grand nombre de fonctionnalités qu’il propose.
• API JavaScript
Il s’agit de l’interface Geoportail classique. Cette API est compatible avec tous les navigateurs sans plug-in. Elle est OpenSource, sous licence BSD.
Elle fournit les fonctionnalités suivantes : - Fonctions de navigation dans une interface cartographique (zoom, déplacement, …) - Affichage de données géographiques (ordonnancement des couches, gestion de l’opacité) - Calculs de distances, de surfaces, … - Saisie d’objets géométriques (points, polygones, …)
Annexes
114
- Intégration des données personnelles de l’utilisateur aux principaux formats (GML, KML, GPX, W*S, etc.) En plus des fonctionnalités intégrées à l’API, il est possible d’y inclure les développements
réalisés par les utilisateurs d’OpenLayers.
• API Flash Interface fluide et intégration possible de données vectorielles par les protocoles standards
de l’OGC ou au format KML. Elle contient quelques innovations par rapport à l’API JavaScript :
- Simple d’utilisation pour les non-programmeurs, car la configuration des données et des contrôles se fait au sein d'un fichier XML.
- Intégration de l’environnement de développement Flex. - Nécessite l’installation d’un plug-in dans le navigateur mais s'exécute ensuite de la même
manière sur tous les navigateurs. - Interface utilisateur plus fluide. - Possibilité l’affichage et l’édition de données vectorielles, y compris les multipolygones.
Bien que l’API Flash propose des technologies innovantes et intéressantes, l’API JavaScript est
plus mature et contient d’avantage de fonctionnalités, enrichies par la communauté OpenLayers. Exemple de page web : Utagawa VTT (http://www.utagawavtt.com/gmap/gm_ign?topo=2487 ) Le tableau ci-dessous présente donc les avantages et inconvénients de l’API JavaScript :
Avantages Inconvénients
Compatible avec les projections françaises classiques
Données ne couvrant que le territoire français et les DOM
Bonne précision des photographies aériennes sur le territoire français
Connaissances nécessaires en JavaScript
Données de l’IGN fournies dans l’interface N’affiche que les données raster : permet le dessin et l’enregistrement de données vectorielles dans l’interface, mais pas l’édition.
Nombreuses fonctionnalités
Gratuité pour un usage non commercial
Intégration des principaux formats de données et des standards de l’OGC
Google Maps
Google Maps est l’interface de navigation cartographique la plus connue du grand public. Elle
est sous la loi américaine. Elle fournit par défaut deux fonds de cartes (une photographie satellite et un plan) et
présente des fonctionnalités simples, communes à toutes les API Google Maps : se déplacer, zoomer, changer l’affichage des couches.
L’API Google Maps permet un affichage rapide et est gratuite pour un usage « non
commercial ». Un autre avantage est que les données géographiques sont disponibles à l’échelle mondiale. Pour la France, les données proviennent de TéléAtlas et de l’IGN France.
Google Maps utilise une projection spéciale : le Google maps/mercator. Selon les utilisateurs, cette projection est parfois imprécise et sur certaines zones, on peut observer un décalage entre la
Annexes
115
couche Plan et la photo satellite.
Les règles de confidentialité des données personnelles sont assez lâches au sens où les informations personnelles enregistrées par l’utilisateur lors de l’inscription sont transmises à d’autres services Google et certaines informations sont collectées automatiquement comme le navigateur utilisé, l’adresse IP, etc.
Quelques restrictions sont imposées par Google dans le contrat pour l’utilisation du service Google Maps :
- Le nombre d’affichage de cartes est limité à 25 000 par jour,
- Dans la version gratuite de l’API, Google se réserve le droit d’intégrer des publicités dans
l’interface cartographique,
- Le contrat d’utilisation autorise Google à utiliser le contenu mis en ligne par l’utilisateur pour
réaliser des publications ou des publicités sur son utilisation du service, pendant toute la
durée du contrat.
Google Maps propose trois API pour réaliser des cartographies dynamiques:
- la JavaScript API,
- la Flash API,
- la Earth API.
• JavaScript API V3
Cette API fournit l’interface usuellement visible par les utilisateurs de Google Maps. Sa caractéristique principale est sa rapidité. Elle est particulièrement adaptée aux plateformes mobiles (IPhone ou Androïd).
Pour un affichage rapide des polylignes, il est possible de compresser et décompresser les données. Afin de ne pas entraver le chargement de la page web, l’API peut être programmée pour ne se charge qu’en dernier. Il est aussi possible de n’intégrer que certaines librairies de fonctions à l’API, ce qui permet à l’application de se charger vite si le nombre de fonctionnalités souhaité est restreint. Les librairies disponibles à ce jour sont :
- Geometry : permet le calcul de distances, d’aires, etc.,
- AdSense : permet l’ajout de publicité dans la carte par l’utilisateur pour que l’application lui
rapporte un revenu,
- Places : intègre des fonctionnalités comme la recherche de restaurants, de points d’intérêts,
etc., qui sont référencés par Google,
- Panoramio : ajoute des photos de différents lieux référencées par Google sur la carte.
Le paramétrage de cette API nécessite des connaissances en JavaScript.
• Flash API
Cette API est récente. Elle permet une interactivité et un dynamisme plus important que l’API JavaScript. Il est nécessaire que l’utilisateur installe le plugin Flash® d’Adobe pour pouvoir visualiser la carte.
Elle permet les fonctionnalités suivantes : - fonctions basiques : se déplacer, zoomer, changer l’affichage des couches,
- mixer du contenu Flash avec le contenu de la carte pour créer des animations,
- inclure de plus grands jeux de données que l’API JavaScript,
- manipuler des cartes bidimensionnelles en 3D, pour les visualiser sous plusieurs angles,
Annexes
116
- recoloriser la carte (nécessite la permission de Google).
Pour paramétrer cette API, des connaissances sont nécessaires en Flash, en langage de
programmation ActionScript®, et en programmation orientée objet. Elle nécessite de travailler sous l’un des environnements de développement suivants :
- Flex SDK®, application gratuite pour programmer la carto en lignes de commandes
- FlexBuilder®, logiciel pour créer des interfaces robustes en Flex en utilisant ActionScript
- Flash CS3 (CS : Creative Suite), logiciel pour créer et arranger le contenu de la carto en
utilisant ActionScript.
• Earth API
Cette API permet d’embarquer Google Earth au sein d’une interface JavaScript. C’est l’API actuellement utilisée sur la page d’accueil de Google Maps. Pour avoir accès à la vue Google Earth, le client doit installer le plug-in Google Earth dans son navigateur. L’API Google Earth offre les fonctionnalités suivantes :
- Les fonctionnalités de l’API JavaScript,
- Dessiner des points et des lignes sur la carte 3D,
- Draper des images (jpg, bmp, png) sur le relief 3D,
- Ajouter des modèles 3D sur la carte,
- Charger des fichiers KML pour afficher des points ou des lignes pré-existantes.
Pour paramétrer l’API, des connaissances sont nécessaires en langage JavaScript et en programmation orientée objet.
Pour les circuits de randonnées, le relief est un paramètre important. C’est pourquoi on pourrait préférer l’API Earth qui permet une visualisation en 3D si l’utilisateur le souhaite et qui est, par ailleurs, l’API utilisée aujourd’hui par Google.
Exemple de page web (API JavaScript) : Moselle Tourisme (http://www.moselle-tourisme.com/rando-pleine-nature-moselle/ )
Le tableau ci-dessous présente les avantages et les inconvénients de l’API Earth.
Avantages Inconvénients
Popularité auprès du grand public Sous loi américaine
Rapidité d’affichage Projection propre à Google
Données disponibles à l’échelle mondiale Nombre d’affichage de cartes limité par jour
Nombreuses fonctionnalités Intégration possible par Google de publicités dans la carte
Affichage de cartes 3D avec Google Earth Données utilisateurs à disposition de Google pour sa communication
Des tutoriels et des exemples de codes pour paramétrer et ajouter des fonctions
Connaissances nécessaires en JavaScript et en programmation orientée objet
Qualité des photos satellites Pas de support client
Communauté active
Gratuité
Annexes
117
Bing Maps
Bing Maps est l’API cartographique créée par Microsoft. Une nouvelle version utilisant le langage AJAX a été créée en 2009. La projection utilisée est le WGS84.
La carte doit être consultable sans restrictions d’accès à un petit groupe d’utilisateurs.
Plusieurs services cartographiques sont proposés : - REST Services : permet de créer une carte statique ou d’ajouter des fonctionnalités à une
carte interactive (géocodage d’adresses, calcul d’itinéraire),
- Bing Maps AJAX Control : pour créer une carte interactive, paramétrer des fonctions basiques
et ajouter des objets. Peut-être complétée par le service REST pour plus de fonctions.
- Bing Maps Silverlight Control : permet de faire des cartes interactives plus fluides qu’avec
AJAX. Nécessite l’installation d’un plug-in par le client et de deux logiciels outils pour la
programmation par l’utilisateur.
- Bing Spatial Data Services : fonctions pour charger ses propres données sur la carte et les
interroger.
- Des SDK (Software Development Kit) : pour voir des exemples de codes en action.
Exemple d’utilisation : Starbucks coffee (http://www.starbucks.com/store-locator/ )
Avantages Inconvénients
Nombreuses fonctionnalités Peu de données en mode plan sur la France
Données au niveau mondial Maximum de requêtes : 50 000 géocodage sur 24h, 125 000 sessions sur 12 mois, 500 000 transactions sur 12 mois, 500 vues 3D par mois
Tutoriels et exemples de codes Pas plus de 250 points chargés dans la carte en une seule fois
Gratuité, pour l’instant, si le nombre de requêtes maximum n’est pas dépassé
Intégration possible par Microsoft de publicités dans la carte
Afficher ses données dans l’application donne droit à Microsoft d’utiliser, distribuer, publier ou modifier ces données
Connaissances nécessaires en JavaScript et AJAX
Pas de support technique
Sous la loi Américaine (état de Washington)
ViaMichelin
En 2007, ViaMichelin lançait sa première API cartographique en JavaScript : l’API ViaMichelin
Maps & Drive. Il existait une version gratuite, limitée en nombre de connexions par jour, et une version payante. Elle avait été créée à destination des secteurs du tourisme et du voyage. Aujourd’hui, elle a été remplacée par une version 2, plus généraliste, qui propose toujours de multiples contenus : photos, video, points d'intérêts tels que sites touristiques, hôtels, données météorologiques, etc.
ViaMichelin propose aujourd’hui trois API différentes. Par nombre de fonctionnalités
croissant :
Annexes
118
- la REST API,
- la Javascript API V2,
- la SOAP API.
La REST API et la JavaScript API sont destinées au Webmapping et aux applications mobiles, tandis que la SOAP API doit être intégrée aux applications d’entreprises.
Le détail des fonctionnalités proposées dans chacune est détaillé sur la figure ci-dessous.
Figure 15 : Fonctionnalités proposées dans les API de ViaMichelin
La REST API est assez limitée : elle propose des cartes statiques dans une interface peu esthétique. De plus, elle permet de visualiser du contenu de ViaMichelin mais pas d’intégrer son propre contenu dans la carte.
La JavaScript API se rapproche plus des autres API cartographiques : cartes interactives et dynamiques, intégration d’informations personelles, etc.
Ces deux API sont payantes mais proposent des contrats d’essais de 45 jours, durant lesquels les fonctionnalités sont limitées : 10 000 visualisation de cartes et recherches d’hôtels par jour et 1 000 requêtes de calcul d’itinéraires ou de recherche d’adresse par jour.
• ViaMichelin REST API
C’est un outil présenté comme facile d'accès à condition d’avoir déjà des connaissances en Javascript. Elle s'adresse à des développeurs connaissant les principes fondamentaux du web comme l'architecture client-serveur, le protocole HTTP, le langage XML et/ou JSON, ainsi qu'un langage de développement (PHP, Java, ASP.NET, JavaScript, Flash,...). Les fonctionnalités proposées sont :
- Visualisation de cartes statiques et non interactives ; - Le géocodage : associer une adresse à une coordonnée géographique et vice-versa. Permet la
recherche d’adresse ; - Calcul d'itinéraires (motorisés, cyclistes ou piétons) pouvant inclure jusqu’à trois étapes ; - Recherche des points d’intérêts à proximité d’adresses (à vol d'oiseau ou par la route) ;
Cette API requiert : - N’importe quel navigateur web ;
Annexes
119
- Un serveur web (Apache, Tomcat, Websphere, JBoss,...) avec une librairie permettant
d'effectuer des requêtes HTTP (cURL pour PHP,...) et la signature de requêtes (Hash pour
PHP,...).
Pour cette API, ViaMichelin propose un constructeur de requêtes OpenSource (Request Builder). Il permet de construire et tester des requêtes simplement. Il fonctionne en Java. Pour l’utiliser, il est nécessaire que le poste de travail soit équipé d’une Java Virtual Machine (JVM : machine virtuelle permettant d’interpréter et d’exécuter du code Java indépendamment du système d’exploitation) au moins en version 1.6, ainsi qu’un conteneur de servlet J2EE (comme Apache Tomcat).
• ViaMichelin Javascript API v2
Cette API possède une interface esthétique et interactive. Elle s’adresse à des développeurs qui connaissent le principe de l'architecture client-serveur et des pages web, ainsi que les langages HTML et JavaScript. Les fonctionnalités proposées sont :
- Celles de la REST API, - Visualisation de cartes interactives (possibilité de zoomer et de se déplacer sur la carte), - Recherche d’hôtels à proximité d’une adresse, - convertir toute adresse au format GPS propriétaire « ViaMichelin navigation », - Accès à des services de données météo, - Affichage du trafic routier et de points d’intérêts pratiques (stations services, gares,
aéroports, cols de montagne, etc.). Pour l’utiliser, il faut disposer des composants suivants :
- D’un serveur web quelconque ; - D’un navigateur web parmi les suivants : Microsoft Internet Explorer 6.0 et plus, Mozilla
Firefox 3.6 et plus, Apple Safari 5 et plus et Google Chrome 6 et plus.
L’API JavaScript propose une interface plus agréable pour l’utilisateur que l’API REST. De plus, elle possède des fonctionnalités intéressantes pour le domaine du tourisme, tels que la recherche d’hôtels ou de gares.
Exemple de page web : site web de ViaMichelin (http://www.viamichelin.fr/web/Cartes-plans )
Le tableau ci-dessous présente donc les avantages et les inconvénients de l’API JavaScript.
Avantages Inconvénients
Nombreuses fonctionnalités Bugs d’affichage assez fréquents
Calcul d’itinéraires performant Payant
Temps de réponse court Connaissance nécessaires en langage JavaScript
Mise à disposition des cartes Michelin (routes, routes forestières, gares, aéroports, stations services, …)
Cartes couvrant de nombreux pays européens
Interface disponible dans de nombreuses langues européennes (dont français)
Interface cartographique interactive
Support client
Annexes
120
Ovi Maps par Nokia
Ovi Maps a été développé par Nokia. A compter du 13 septembre 2011, l’API Ovi Maps va
totalement supplanter les API Yahoo! Maps. Il s’agit d’une API JavaScript, des connaissances dans ce langage de programmation sont donc nécessaires.
Cette API légère propose de nombreuses fonctionnalités : - 3 couches géographiques disponibles : plan, photographie, hybride,
- Calcul d’itinéraires,
- Recherche de points d’intérêts (restaurants, hébergements, etc.) et d’adresses,
- Ajout des couches de l’utilisateur,
- Géocodage (association d’une adresse à des coordonnées géographiques) et géocodage
inverse.
Trois niveaux d’utilisations sont proposés pour l’API :
- Développeur : permet un usage gratuit sans besoin d’inscription auprès de Nokia,
uniquement pour tester le logiciel en interne, sans diffusion de la carte. Nombre total de
requêtes limité.
- Standard : permet un usage gratuit sur inscription, pour des sites ouverts à tous publics.
Nombre de requêtes non limité.
- Premium : n’existe pas encore à ce jour.
Exemple de page web : Ovi Maps (http://maps.ovi.com/ )
Avantages Inconvénients
Chargement rapide de l’interface Interface peu esthétique
Tutoriels et exemples de développement de fonctionnalités
Usage en interne non autorisé (ex : gestion de flotte)
Gratuité (pour l’instant) Interdiction d’intégrer des données provenant de serveurs tiers
Pas de support
Nombre de requêtes limité par jour
Résiliation du contrat si pas d’utilisation de l’application pendant 3 mois
Intégration possible par Nokia de publicités dans la carte
ArcGIS API for Flex
ArcGIS propose trois API cartographiques :
- API Silverlight,
- API Flex,
- API JavaScript.
Le Parc possède déjà l’API Flex. Elle est utilisable gratuitement pour une utilisation non
commerciale, à condition d’acquérir ArcGIS Server. Elle nécessite également d’installer un environnement de développement Flex comme Adobe Flash Builder 4 qui est payant.
Annexes
121
Les avantages et inconvénients de l’API Flex sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Avantages Inconvénients
Nombreuses fonctionnalités Coût de licence ArcGIS Server
Grande personnalisation de l’interface API compatible avec un nombre d’outils très restreint
Support de nombreuses projections Format de données propriétaire
Interface de paramétrage
Tutoriels et exemples de codes
Support technique
Conclusion Le tableau ci-dessous synthétise les points forts et points faibles de chaque API
cartographique analysée.
OpenLayers -
OpenStreetMap
Géoportail
IGN
Maps
Bing
Maps
Via
Michelin
Ovi
Maps
ArcGIS
for Flex
Fonctionnalités - Modularité ++ ++ + + + + ++
Interface
de base
Esthétisme - + + + + 0 +
Ergonomie ++ + ++ ++ + ++ +
Connaissances en
programmation
- - - - - - +
Données
fournies
Couches géo 0 ++ + + + + 0
Infos touristiques
- 0 + ++ ++ + -
Relief 3D 0 + + 0 0 0 +
Prise en
main
Support - Communauté
+ + + - ++ - ++
Tutoriels - Exemples
++ ++ + + + + +
Coût + + + + - + --
Total (sans coefficients) 4 10 9 7 7 5 6
Tableau 14 : Synthèse de l'analyse des API cartographiques
(++ : point très positif ; + : point positif ; 0 : neutre ; - : point négatif)
En ce qui concerne les fonctionnalités disponibles, l’API ArcGIS intègre de nombreuses fonctionnalités et possède une grande modularité grâce aux widgets disponibles pour personnaliser l’application, même si le nombre de widgets existants est limité. Cette API est rattrapée par OpenLayers, application OpenSource, qui possède une communauté d’utilisateurs très importante, ayant fourni de nombreux développement de fonctions prêtes à être utilisés. L’API Géoportail étant basée sur OpenLayers, les possibilités de personnalisations sont aussi très intéressantes. Les autres API proposent les fonctionnalités classiques, mais leurs communautés d’utilisateurs sont plus restreintes et elles ne sont pas personnalisables à souhait.
L’interface native fournie par les API n’est pas aussi ergonomique ou esthétique pour toutes, bien qu’elle soit personnalisable avec des connaissances en programmation, à des degrés plus ou moins importants. Les interfaces d’Ovi Maps et d’OpenLayers sont moins esthétiques que celles des
Annexes
122
autres applications. Les API Géoportail, ViaMichelin et ArcGIS sont considérées comme moins ergonomiques que les autres car leur organisation est différente des autres API « grand public ». La plus populaire à ce jour est sans aucun doute Google Maps.
Toutes les API nécessitent des compétences en programmation, mais ArcGIS possède une interface utilisateur pour les paramétrages de base. Une aide sur la programmation peut être apportée par un support technique pour les applications payantes, mais également par les communautés d’utilisateurs sur des forums pour les API les plus utilisées. Des tutoriels facilitant aussi l’appropriation de l’outil existent pour toutes les API, ainsi que des exemples de codes de fonctions, plus ou moins nombreux comme souligné ci-dessus au premier paragraphe.
Les API étudiées fournissent des données de base : un fond cartographique de type « Plan » pour OpenLayers et ArcGIS, auquel s’ajoute une photo aérienne et une vue mixte pour les autres API, ainsi que de nombreuses données de l’IGN, notamment le Scan25 comportant tous les chemins praticables à pied, pour l’API Géoportail. Certaines API fournissent des informations touristiques (position d’hôtels, restaurants, cinémas, pompes à essence, etc.). La visualisation du relief en 3D peut être intéressante pour une application sur les randonnées ; elle est possible dans le Géoportail, Google Maps et ArcGIS.
Si tous ces critères sont considérés avec une importance égale, l’API Géoportail serait la plus
intéressante grâce aux fonctionnalités héritées de la communauté d’utilisateurs OpenLayers et aux données et fonctions fournies en supplément par l’IGN. Par ailleurs, l’API ArcGIS for Flex est déjà disponible au Parc et connue des agents du Parc, son principal inconvénient est son coût, son incompatibilité avec les technologies différentes de la suite ArcGIS et sa modularité un peu limitée par le nombre de fonctions actuel. Si la simplicité d’utilisation et de maintenance est considérée comme le critère prépondérant, c’est cette application qui serait préférée.
Annexes
123
Annexe 8 : Dictionnaire de données d’Itirando, version 2011
Les tableaux ci-dessous décrivent les champs présents dans chaque table et les valeurs possibles pour ces champs.
Les informations en italique et entre parenthèses dans la colonne « Valeurs possibles » constituent un commentaire de la valeur à laquelle elles se rattachent, et non une valeur en tant que telle. La valeur « NR » signifie « Non renseigné ». Tables CIRCUITS (Auto, Cyclo, VTT, Equestre, Pedestre)
Les tables « Circuits » ont pour objet de décrire les circuits en regroupant des informations
de bases pour les projets menés au Parc.
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
OBJECTID Identifiant unique du circuit dans la table Identifiant d'objet
SHAPE Type géométrique de l'objet Géométrie Polyligne
COD_SENT Identifiant unique du circuit parmi toutes les tables "Circuits" (pédestre, VTT, …)
Entier court
Shape_Length Longueur totale du circuit et de ses variantes en mètres
Réel double
Nom_circuit Nom du circuit Texte 255
Date_creation Date d'insertion du circuit dans la BD Date
Date_maj Date de mise à jour des attributs ou du tracé du circuit
Date
Departement Département(s) où se trouve le circuit Texte 50 Moselle
Bas-Rhin
Moselle_Bas-Rhin
Transfrontalier
EPCI Nom de l'EPCI où se trouve le point de départ Texte 255 Pays de Sauer-Pechelbronn
du circuit Pays de Bitche et environs
Rohrbach-les-Bitche
Alsace Bossue
Region de Saverne
Pays de Sarre-Union
Pays de Hanau-Val de Moder
Pays de Niederbronn-les-Bains
Pays de Wissembourg
Pays de la Petite-Pierre
Pays du Verre et du Cristal
Phalsbourg
Pays de Volmunster
Pays du Soultzerland
Autre
Annexes
124
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
Type_pratique Type de pratique sportive pour laquelle est conçu Texte 50 Pedestre
le circuit VTT
Cyclo
Equestre
Auto
Autre
Num_IGN Numéro de la carte IGN couvrant la zone du circuit Texte 50 3613 ET
3614 ET
3713 ET
3714 ET
3715 OT
3814 ET
3914 OT
Autre
Num_IGN2 Numéro de la 2ème carte IGN couvrant la zone du circuit si la première ne suffit pas
Texte 50 cf. ci-dessus
Ouvrage Nom du Maitre d'ouvrage du circuit Texte 255
Ouvrage2 Nom du Second Maitre d'ouvrage du circuit éventuel
Texte 255
Gestion Nom du Gestionnaire du circuit, chargé de son entretien
Texte 255
Gestion2 Nom du second Gestionnaire du circuit éventuel Texte 255
Carnet_Parc Présence du circuit dans le Carnet du Parc Texte 10 Oui
Non
Valo_web Texte indiquant si le sentier est valorisé sur Texte 10 Oui
Internet (Oui), si cela est possible (Possible) Possible
ou contre-indiqué (Non) Non
Presence_balisage Texte indiquant la présence de balisage le long du Texte 10 Oui
circuit et son étendue (Complet = Oui, Partielle
Partiel = Partielle, Inexistant = Non) Non
Annexes
125
Table INFOS_SECONDAIRES
La table « Infos_secondaires » contient des informations relatives à la valorisation touristique
des circuits. Elle complète les tables « Circuits ».
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
OBJECTID Identifiant unique de la description du circuit Identifiant d'objet
Code_circuit Identifiant unique du circuit auquel sont rattachées les informations secondaires
Entier court
Forme_circuit Texte indiquant si le circuit est circulaire ou linéaire Texte 50 Itineraire circulaire
Itineraire lineaire
NR (Non Renseigné)
Duree Durée nécessaire pour parcourir le circuit (issue de la documentation, du terrain ou du calcul si pas d'information disponible)
Texte 20
Description Description du circuit : contexte, intérêt Texte 10000
Thematique Thématique du circuit (s'il n'y en a pas = Naturel, Texte 100 Archeologique
plusieurs thématiques peuvent co-exister pour Historique
un même circuit) Naturel
Artistique
Poétique
Difficulte Niveau de difficulté du circuit (issu de la Texte 50 Tout public
documentation ou de la grille d'évaluation de Promeneur échauffé
Julie Feiss, stagiaire SYCOPARC 2002) Randonneur régulier
Sportif
NR
Denivele Dénivelé du circuit Texte 20 valeur en mètres
appréciation (faible, moyen,…)
Embleme Texte indiquant si le circuit fait partie des Texte 10 Oui
"Circuits emblématiques du territoire" Non
Acces Description de l'acces au circuit en transport individuel
Texte 1000
Depart Description du point de départ du circuit Texte 200
Freq_entretien Fréquence d'entretien du circuit (pour les circuits Texte 100 Regulier/Irregulier
balisés par le Club Vosgien, la fréquence est Tous les X mois
dépendante du Club) Club Vosgien
Pas d entretien
NR
Restau_heberg Description des restaurants et hébergements éventuellement présents sur le circuit
Texte 1000
Annexes
126
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
Praticabilite Décrit les aménagements du circuit pour les personnes handicapées, à mobilité réduite ou les poussettes
Texte 200
Valo_innovante Utilisation d'une technologie de valorisation Texte 50 Oui (Description)
innovante (ex: GPS, Audioguides, etc.) Non
Etapes Description de étapes et du balisage à suivre pour parcourir le circuit
Texte 12000
Transports Description des transports en commun disponibles pour accéder au circuit
Texte 200
Service_plus Description des "Services +" présents sur le circuit Texte 200 Oui (Description)
Non
Brochure Nom du distributeur de la brochure de valorisation touristique
Texte 200
Parti_Parc Participation du Parc à la mise en place du circuit Texte 50 Financière
Technique
Financière et Technique
Non
Site_web Lien vers le site internet qui décrit le circuit Texte 200
Coord_GPS Coordonnées GPS du point de départ du circuit Texte 100 (Lat, Lon)
X Latitude du point de départ du circuit Réel double
Y Longitude du point de départ du circuit Réel double
Photo1 Lien vers la photo principale du circuit Texte 200
Photo2 Lien vers une seconde photo du circuit Texte 200
Photo3 Lien vers la troisième photot du circuit Texte 200
Profil_topo Lien vers le profil topographique du circuit Texte 200
Contact Nom et coordonnées du contact susceptible de fournir plus de renseignements sur le circuit
Texte 250
Remarque Remarques sur la création ou l'état du circuit Texte 200
Annexes
127
Table SITES_DINTERET
La table « Sites_dinteret » décrit les points d’intérêt pour les randonneurs : sites à visiter, élément naturel, point d’eau potable, bancs, etc.
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
OBJECTID Identifiant unique du site
Identifiant d'objet
SHAPE Type géométrique de l'objet Géométrie Point
Nom Nom du site Texte 100
Date_creation Date d'insertion du site dans la BD Date
EPCI Nom de l'EPCI où se trouve le site
Texte 255 Pays de Sauer-Pechelbronn
Pays de Bitche et environs
Rohrbach-les-Bitche Alsace Bossue Region de Saverne Pays de Sarre-Union
Pays de Hanau-Val de Moder
Pays de Niederbronn-les-Bains
Pays de Wissembourg Pays de la Petite-Pierre
Pays du Verre et du Cristal
Phalsbourg Pays de Volmunster Pays du Soultzerland Autre
Departement Département où se trouve le site Texte 20 Moselle Bas-Rhin Moselle_Bas-Rhin Transfrontalier
Source Provenance de la localisation du site Texte 100
Carte_IGN Numéro de la carte IGN couvrant la zone du site
Texte 255 3613 ET
3614 ET 3713 ET 3714 ET 3715 OT 3814 ET 3914 OT Autre
Annexes
128
Nom du champ Description Type de
données Valeurs possibles
Acces Description des moyens d'accès au site Texte 2147483647
Description Description du site (histoire, intérêt touristique) Texte 5000
Lien Lien vers le site internet qui décrit le site Texte 100
Remarque Remarque quelconque à propos du site Texte 255
Photo1 Lien vers la photo principale du site Texte 100
Photo2 Lien vers la seconde photo du site Texte 100
Commune Nom de la commune où se trouve le site Texte 50
Type_site Type de site de découverte Texte 100 Chateau et ruines
Patrimoine militaire Patrimoine religieux Bancs et Table Point de vue Table d'orientation
Element naturel (arbre, rocher, grotte)
Jardin Abri Refuge Parking WC
Source, Cascade, Fontaine
Musee Gare Loisirs Artisanat Oeuvre d art Autre
Annexes
129
Annexe 9 : Protocole de mise à jour de la Base de Données Itirando
Méthode Fréquence de mise à jour : Annuelle. Acteurs : Observatoire du territoire, en étroite relation avec les chargés de mission Tourisme et Communication et le pôle Conservation. Bases de la méthode :
- Entretiens avec le Président de la Commission Sentiers et un Inspecteur de District du Club
Vosgien (CV)
- Entretien avec NB
- Entretiens avec l’Observatoire du Territoire
Mise à jour des circuits pédestres, cyclotouristiques, VTT, équestres et automobiles, d’interprétation ou non
1. La chargée de mission Communication contacte annuellement les Offices de Tourisme par
courrier pour la mise à jour du Carnet du Parc. A cette occasion, elle peut également se
renseigner sur les circuits nouvellement créés ou modifiés qui n’entrent pas dans le Carnet
du Parc.
2. Au cours de l’année, les chargés de mission Tourisme reçoivent des avis de création de
nouveaux circuits, en provenance des acteurs du territoire.
3. Au cours de l’année, le pôle Conservation entend et participe à la mise en place de circuits
autour des musées du territoire.
4. Courant avril-mai (après la parution du Carnet du Parc), l’Observatoire du territoire contacte
tous ces membres de l’équipe pour prendre connaissance des circuits créés ou modifiés
qu’ils ont référencés.
5. L’Observatoire du territoire contacte les acteurs référencés pour collecter les informations
attributaires et géographiques sur les circuits non disponibles au Parc.
6. L’Observatoire du territoire contacte aussi les autres « Maîtres d’Ouvrage » et les
« Distributeurs de brochure » renseignés dans la BD Itirando.
7. Les informations collectées sont intégrées dans la BD Itirando.
Mise à jour des sentiers du Club Vosgien
1. L’Observatoire du territoire contacte le Club Vosgien pour connaître les nouveaux sentiers
créés dans l’année.
2. Celui-ci consulte les archives du CV et contacte les Inspecteurs des Sentiers pour collecter
l’information.
Annexes
130
3. L’information est transmise à l’Observatoire du territoire et incluse dans la BD Itirando.
Informations à collecter auprès des partenaires Lors du contact des partenaires du tourisme, les informations suivantes devront être
récupérées, concernant les circuits nouvellement créés ou modifiés : - Nom du circuit
- Tracé du circuit sur une carte
- Maître(s) d’Ouvrage(s)
- Gestionnaire(s)
- Fréquence d’entretien (si possible)
Annexes
Annexe 10 : Maquettes d’écran de l’application web de valorisation
Les pages de l’application sont numérotéesentre les pages sont représentés par les flèches et les numéros.une page qui n’est pas dessinée (A comme «
131
Maquettes d’écran de l’application web de valorisation
Les pages de l’application sont numérotées dans le coin supérieur gaucheentre les pages sont représentés par les flèches et les numéros. Les liens notés « une page qui n’est pas dessinée (A comme « Autre »).
Maquettes d’écran de l’application web de valorisation
dans le coin supérieur gauche. Les liens existants A » correspondent à
132
Annexes
Annexes
133
134
Annexes
Annexes
135
136
Annexes
Annexes
137
138
Annexes
Annexes
139
Annexes
140
Annexe 11 : Informations collectées sur le LEI et le SITLOR Le LEI
Le LEI (Lieu d’Echanges de l’Information) est une base de données touristiques régionale, propre à la région Alsace.
Elle est animée par le RésOT, le réseau d’Offices de Tourisme d’Alsace volontaires pour ce projet. En tout, 72 entités participent au LEI en 2010 dont 52 OT et 20 organismes autres. Ce nombre est en constante augmentation depuis sa mise en place en 1998. Des réunions entre utilisateurs sont organisées au rythme de 3 par an. Des formations régulières sont disponibles pour prendre en main les outils du LEI.
Le LEI est constitué d’une base de données et de plusieurs outils périphériques : - MAJSIT, logiciel en ligne permettant d’insérer des données dans le LEI.
- CYBTOUR, logiciel en ligne pour exploiter les données du LEI.
- DEMDOC, logiciel en ligne qui permet de connaître la fréquentation du site internet et de
gérer les demandes de documentations faites à l’OT.
- Une cartographie interactive, utilisant les données du LEI et basée sur Google Maps. Elle
est mise en place sur plusieurs sites (ex : Soufflenheim, Sélestat, Niederbronn,…).
De nombreux sites internet d’OT utilisent des données en provenance de cette base. Le LEI
est également interfacé avec plusieurs sites internet qu’il alimente tels que Vialsace, Wiwowas ou Infoville.fr par exemple, via des flux RSS.
Le LEI contient des données de 7 genres : Hébergement, Restauration, « A voir, à faire »,
Associations, Thématiques, Séjours et Commerces-Services. Il contient quelques itinéraires de randonnée mis en ligne par l’ADT 67. La cartographie en ligne Cet outil permet d'afficher une sélection de fiches du LEI, ainsi que les circuits et itinéraires.
Les principales fonctionnalités sont : - Affichage des fiches LEI en fonction des coordonnées X-Y enregistrées dans la base – Icônes de présentation des résultats personnalisables (une icône pour les hôtels, une autre
pour les restaurants....) – Affichage en vignette de la fiche produit « détail » correspondante – Possibilité de définir par les utilisateurs leurs propres requêtes (en cliquant sur le bouton
Hôtels, j'affiche la liste des établissements que je souhaite ou qui corresponde à telle ou telle requête)
– Gestion des objets complexes (circuits, itinéraires) au format KML o saisie des objets via MAJSIT ou Google Maps o récupération de données issues de sources externes / gps traceur o stockage dans le LEI et affichage sur la carte
– Couplage des infos du LEI et des circuits (exemple : je cherche la liste des fermes auberges à X km de la route des Crêtes)
Annexes
141
Le SITLOR
L’acronyme SITLOR signifie Système d’Information Touristique de LORraine. Comme le LEI,
c’est un outil de gestion de l’information touristique et d’alimentation de vecteurs de communication multimédia.
En 2010, les membres du réseau SITLOR étaient 44 OT en Lorraine, les 4 CDT et le CRT. Parmi eux, 10 OT produisent les données (sur le territoire du Parc, l’OT de Bitche et l’OT de Sarrebourg). Le réseau se définit comme « au service des prestataires touristiques lorrains, des touristes et des Lorrains ».
L’objectif du SITLOR est d’accompagner les partenaires, les professionnels et les institutionnels du tourisme dans leurs projets de valorisation sur Internet en proposant la mise à disposition gratuite de leurs données.
Quel rapport, mais il existe aussi un Réseau Régional de Bases de Données d’Information Touristique. Une quinzaine de sites internet y sont déjà connectés, dont le site du CG. Ce réseau offre des possibilités de Géolocalisation et de mise à jour en temps réel.
Quelles sont les conditions ?
• Le partenaire désireux de diffuser les informations du SITLOR sur son site Internet adresse une demande de diffusion à Moselle Tourisme.
• La mise à disposition des informations du SITLOR est soumise à l’accord du Comité de Pilotage, qui se réunit tous les 2 mois. Le Comité de Pilotage examine les demandes de diffusion, en s’attachant à l’usage des données diffusées.
• Une fois l’avis favorable du COPIL obtenu, le diffuseur signe une Convention de Diffusion et s’engage à respecter certaines règles, comme la mise en place du logo SITLOR sur son site internet.
• La diffusion (non commerciale) des données est gratuite, pour tous les membres du SITLOR et leurs partenaires, institutionnels ou privés.
Les données du SITLOR peuvent être mises à disposition selon 3 modes, permettant
l’actualisation des données en temps réel : • via un flux RSS, • en utilisant une « marque blanche » (modèle de page HTML personnalisable), • via un webservices (flux de données au format XML qui nécessite une composition des pages
sur le site alimenté). Actuellement, 22 sites Internet utilisent les données SITLOR (ex : Moselle Tourisme, Pays
Messin, Infoville, …).
4 catégories d’informations sont diffusées via SITLOR : A voir/A faire, Hébergement, Restauration, Services.
Comme pour le LEI, des outils complémentaires gravitent autour de SITLOR : MAJSIT et CYBTOUR notamment. Un séminaire annuel et des formations sont également organisés.