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LES E-RESEAUX Mémoire Libre 1ére année Réalisé par : Encadré par : Christiane Eléonore MEKONGO ESSOMBA Mr.Rachid BOUDIS Nadia LAKRIME Amine IDRISSI AOUAD Mouad SALAMI Année scolaire : 2009-2010

Mémoire Libred1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5385d4c282ead.pdf · insuffler en nous, nos chaleureux remerciements vont aussi ... Toutefois comme avec le blogging traditionnel,

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LES E-RESEAUX

Mémoire Libre1ére année

Réalisé par : Encadré par :

Christiane Eléonore MEKONGO ESSOMBA Mr.Rachid BOUDIS

Nadia LAKRIME

Amine IDRISSI AOUAD

Mouad SALAMI

Année scolaire : 2009-2010

RemerciementNous tenons à remercier

chaleureusement toute personne

qui a contribué de près ou de

loin l’élaboration de ce modeste

travail.

Nous exprimons nos

remerciements à Mr Boudis

Rachid (Notre Encadrant, au sein

de l’ESCA) qui nous a apporté

conseil, orientation et soutient

tout au long de cette étude.

Mme BOUHALI FATIMA (notre

enseignante de méthodologie)

ESCA école de management Page 2

Qu’elle trouve ici le témoignage

de notre profonde gratitude pour

son endurance qu’elle a su

insuffler en nous, nos chaleureux

remerciements vont aussi à

l’ensemble des enseignants de

l’ESCA qui nous ont ouvert les

portes de la connaissance.

DédicacesA nos très chers parents qui ont

toujours été là pour nous,

Et se sont sacrifiés à leur dépend

pour notre apprentissage.

ESCA école de management Page 3

Ans chers professeurs

Et a mes chers amis à l’ESCA.

À tous ceux qui nous ont apporté

aide et réconfort.

Que ce travail soit le témoignage

de notre amour et notre

reconnaissance

1. Sommaire

Introduction :

I - Définition et application des réseaux sociaux .................................................................................1

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1. Définition2. Les différents types de réseaux3. Implantations des e-réseaux dans les différentes tranches d’âges et

motivations

II - E-réseaux : Créateurs de liens ?...........................................................2

La présence des « e-réseaux » et leur impact

1. Les « e-réseaux » et la vie politique

a. La campagne de Barack Obamab. Les « e-réseaux » et l’engagement politiquec. E-réseaux et business’s world

2. Confidentialité et utilisation des

informations personnelles sur les e-réseaux

III – Avenir des « é-réseaux » :...............................................................................................................3

Vers une Saturation de la demande des internautes ?.................................4

Les e-réseaux orientés vers l’activité professionnelle................................5

Autres possibles applications des réseaux sociaux....................................6

Les « e-réseaux » au service de l’internaute

Conclusion

Annexes

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Annexes 1 : résultat d’études

Annexe 2 : lexique

Annexe 3: Bibliographie

Annexe4 : Webographie

ESCA école de management Page 6

Introduction :

Aujourd’hui nous sommes dans un monde ouvert et structuré comme un village planétaire où

les Technologies de l’Information et de la Communication, en particulier Internet favorisent

les échanges entre les individus, les communautés et les cultures. Il n’est pas étonnant de ce

fait de constater une expansion de ce que l’on appelle aujourd’hui les « e-réseaux » : Il s’agit

de réseaux sociaux virtuels offrant une plate-forme d’échange entre des milliards d’individus.

Mieux connaître les « e-réseaux » ainsi que les raisons de leur succès sur la toile peut nous

permettre de mieux appréhender l’Homme moderne ainsi que ses aspirations. Dans cette

perspective, il importe de s’interroger sur les causes de l’expansion des « e-réseaux » qui se

veulent des vecteurs de la « sociabilisation ».

Pour apporter les réponses nécessaires à ce questionnement, nous allons d’entrée de jeu tenter

d’expliciter la notion même d’ « e-réseaux » ainsi que les causes de leur expansion et ce pour

pouvoir dans un second temps, réfléchir sur les prétendues vertus de « sociabilisation » de ces

réseaux sociaux virtuels en s’aidant d’outils tel qu’une enquête menée auprès de 100 étudiants

de l’Ecole supérieure du Commerce et des Affaires (ESCA). En fin de parcours, nous nous

interrogerons sur les possibilités d’amélioration des « e-réseaux »

ESCA école de management Page 7

I – E-réseaux : Définition et applications

1 Définition

Avant de pouvoir définir la notion d’ « e-réseau » ou électronique réseau, il faut préciser que

contrairement à ce que nous pouvons croire, la notion de réseau social est née bien avant

l’avènement d’internet. En effet, le « Hammam » où les femmes se rencontrent au Maroc ou

dans les pays de culture arabe, pour discuter à la fin de la semaine peut-être considéré comme

un réseau social. Nous retiendrons donc qu’un réseau social est tout simplement une

communauté d'individus ou d'organisations en relation directe ou indirecte, rassemblée en

fonction de centres d'intérêts communs, comme par exemple les goûts en matière de musique

ou encore les activités professionnelles.

Internet a donc été et l’est d’ailleurs encore plus aujourd’hui avec l’avènement du web 2.0, un

véritable catalyseur de l’expansion des réseaux sociaux. Grâce à la vitesse de circulation des

informations sur la toile, il a permis la démultiplication de ces réseaux. L’e-réseau ou « social

networking » comme tout réseau social permet donc tout simplement de créer du lien. Il en

existe diverses applications. Les unes permettront de se faire des amis, les autres de chercher

des partenaires commerciaux. Nous trouverons ainsi autant d’applications d’e-réseaux que de

besoin de communiquer et d’échanger que peut éprouver l’Homme.

ESCA école de management Page 8

De manière générale, les « e-réseaux » ont tous le même modus operandi. On y crée un profil

(infos personnelles, photo, centres d'intérêt,…) et on y invite ses «amis» pour qu’ils rejoignent

à leur tour le même réseau. Chaque nouveau contact qui en invite d’autres fournit ainsi au

réseau de nouveaux adhérents. Ce caractère viral des réseaux sociaux explique, en partie, le

nombre croissant d’adhésions à ces « e-réseaux » à l’instar de Facebook qui rassemble

aujourd’hui près de 400 millions d’individus.

Finalité de tout ceci : Un monde interconnecté. Toutefois, nous constatons qu’en réalité la

plupart des internautes invitent rarement des contacts qui leur sont inconnus mais uniquement

des connaissances. Ce fait ramène donc peut-être le rêve d’un monde interconnecté à une

simple utopie, ou du moins à un résultat plus modeste que nous tenterons d’évaluer. Mais pour

ce faire, nous nous devons de présenter les différents types de réseaux.

2 les différents types de réseaux

Il existe divers types de réseaux sociaux et les catégoriser n’est pas chose aisée du fait de leur

grande diversité.

ESCA école de management Page 9

Toutefois, nous avons tenté d’en définir six types à partir d’un article datant du 1er octobre

2007 intitulé « Qu’est ce que les réseaux sociaux ? » sur le site «leszed.ed-

productions.com »:

Les réseaux sociaux d'affaires et d’emploi : Il s’agit d’un ensemble de sites

Internet de la famille des e-réseaux destinés aux entreprises cherchant de nouveaux

contacts d'affaires ou à rester en communication avec de précédentes relations

d’affaire, des filiales et des clients. Grâce à ce type de sites, les membres peuvent

créer des profils qui exposent en détail l’historique de leur entreprise par exemple

et d’autres types d’informations susceptibles d’être intéressantes pour les

potentiels futurs partenaires commerciaux. A titre d’exemple « LinkedIn» qui

travaille aussi comme une plate-forme sur laquelle les membres peuvent faire une

recherche ou une demande d’emplois. Autre exemple dans la région du Maghreb

cette fois-ci, le site internet marocain « rekrute.com », qui permet justement la

rencontre entre des demandes et des offres d’emploi au Maroc, en Algérie et en

Tunisie.

Les «blogs likes» : qui, fréquentés en majorité par des adolescents, font

généralement office pour ces derniers de journal intime ou de plate-forme

d’expression, où ils peuvent publier un article visible par tous et où il est possible

de laisser un commentaire. Il en existe plusieurs sur la toile à l’instar de

« skyblog » ou « myspace » qui l’un et l’autre permettent aux membres enregistrés

d’avoir un espace personnalisé en ligne où il est possible de s’exprimer librement.

ESCA école de management Page 10

Les réseaux sociaux « privés » ou « sur invitation» : où il est possible de mettre en

ligne, photos, commentaires, liens multimédia visibles uniquement par des

internautes faisant partis de son réseau dit d’ « amis » mais ils ont aussi intégré la

notion d’ « instant messenger » ou messagerie instantanée permettant d’échanger

directement avec ceux faisant partis de notre réseau.

Les réseaux sociaux dits « spécialisés » : regroupant les internautes autour d’un

thème bien précis, que ce soit la cuisine comme « yahoofood.com » ou encore les

rencontres à l’exemple de « meetic.fr ».

Les « micro-blogs » : est une forme de « blogging ». Un microblog diffère

cependant d'un blog traditionnel car son contenu est beaucoup plus réduit, tant

dans la dimension réelle que dans la grandeur totale de dossier.

Toutefois comme avec le blogging traditionnel, les « microbloggers » postent des

thèmes allant de ce qui a trait à l’activité personnelle d’un internaute, avec des

ESCA école de management Page 11

posts s’intitulant par exemple "ce que je fais immédiatement," à des thématiques

un peu plus précises et pointues, tel que "la politique de la France dans la 5ème

république." Les microblogs commerciaux existent aussi, pour promouvoir des

sites Internet, des services et/ou des produits.

Les « open-sources » : tel que « Ning » qui jouent en fait le rôle de plateforme

pour pouvoir créer son propre réseau social.

Ces différents types d’« e-réseaux » ont su chacun à leur manière s’adapter aux

différents besoins de communication des internautes et ce dans tous les domaines

possibles. Ceci est sans doute l’une des raisons expliquant leur succès.

De plus, leur facilité d’utilisation a séduit toutes les catégories d’âge ou

socioprofessionnelles et ce à des degrés et pour des raisons divers.

Dans la partie qui suit, nous allons tentez de mesurer la représentativité des différentes

tranches d’âges ainsi que des catégories socioprofessionnelles.

3 Implantations des e-réseaux dans les différentes tranches d’âges et

motivations :

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Comme nous le montre ces chiffres de l’enquête de l’institut de sondage Isobar, réalisé en

2007 en France, la quasi-totalité, sur un échantillon de 600 internautes entre 15 et 49 ans,

interrogés (soit 94% d’entre eux) connaissent au moins un réseau social, 62% en ont déjà

consulté un. Plus de la moitié des internautes (53%) s’est déjà inscrit sur un réseau social et

40% y ont participé.

Même si nous notons que la « jeune génération » porte un intérêt particulier à ces « e-

réseaux » ; en effet près de deux tiers des 15-24 ans y est déjà inscrit, les 25-34 ans ne sont

pas aussi en reste puisque 60% d’entre eux sont également présents sur au moins un réseau

ainsi que 44% des 35-49 ans.

De plus, cette étude a pu aussi nous montrer que les « e-réseaux » ont su s’imposer dans les

habitudes d’utilisation d’internet. Pour preuve le taux de fréquentation journalier par les

internautes des différents types d’ « e-réseaux » sus-citées. En effet un peu moins de la moitié

(soit 46%) des internautes interrogés et inscrits sur un réseau social le consulte au moins une

fois par jour.

Les utilisateurs de ces « e-réseaux » sont donc aussi nombreux que variés et ont plus ou moins

intégré dans leur utilisation de la toile, les « é-réseaux ».

ESCA école de management Page 13

Les résultats de cette même étude ont aussi pu nous montrer les raisons pour lesquelles les

internautes fréquentent autant les « e-réseaux ». En effet, il a été démontré que :

- La première motivation (pour 85%) qui l’est y pousse est tout simplement le désir de

pouvoir rester en contact avec leur entourage. Ceci plus encore pour les jeunes

générations qui cherchent constamment à échanger et à communiquer avec leur

réseau. Cela constitue d’ailleurs l’une des premières motivations expliquant la

présence de (…) d’étudiants de l’ESCA (sur un échantillon de 100) sur un réseau

social.

- La seconde motivation pour la moitié des inscrits (51%) réside dans la possibilité de

pouvoir partager centres d’intérêts et passions. Nous comprenons donc mieux

l’émergence de sites avec des thèmes bien précis qui peuvent se structurer autour des

jeux vidéo par exemple à l’instar de « gamekult.com » qui est un forum de jeux vidéo

où avis sur ces derniers, tests et astuces s’échangent.

- Enfin la possible rencontre de nouveaux contacts constitue la troisième raison pour

laquelle les internautes interrogés (soit 48%) s’inscrivent sur les « e-réseaux ».

ESCA école de management Page 14

Toutefois, nous avons pu aussi noter que si le fait d’avoir un maximum de contacts est une

motivation suffisante pour s’inscrire sur un « e-réseau » pour les internautes interrogés (soit

42%), la plupart d’entre eux (61%) ont des contacts réguliers avec un peu moins de 10

personnes faisant partis de leur réseau. Les relations virtuelles nouées avec ces nouveaux

contacts peuvent par conséquent être qualifiées de sporadiques.

Nous pouvons donc légitimement nous demander à partir de ce constat si les «é-réseaux »

atteignent ils vraiment leur objectif de sociabilisation c’est-à-dire s’ils arrivent véritablement

à créer et à consolider des liens. Mieux encore, peut-il en exister d’autres applications ?

ESCA école de management Page 15

II- E-réseaux : Créateurs de lien ?

1 La présence des e-réseaux et leur impact

Comme il a été dit plus haut, le premier objectif des « e-réseaux » est de créer du lien. Si nous

partons de cet énoncé, il est possible d’affirmer que cet objectif est atteint. En effet, le nombre

de nouveaux adhérents et d’utilisateurs de réseaux sociaux virtuels, quel que soit le domaine,

grossit de jour en jour.

Pour preuve, Facebook, e-réseau pouvant être classé dans les réseaux dits « sur invitation »,

rassemble en 2010 plus de 400 millions d’adhérents. Les « e-réseaux » nous ont donc permis

d’aplanir les barrières, que ce soit en matière de frontière ou encore de temps. En effet, en

mettant à la disposition de l’internaute des outils de communication tel que l’ « instant

messenger ou messagerie instantanée », les réseaux sociaux permettent la création d’un lien

facilement et rapidement sans avoir à tenir compte de la position géographique. Les

possibilités que nous offrent ces réseaux sociaux pourraient se résumer ainsi : Tout, ici et

maintenant.

ESCA école de management Page 16

Fait illustrateur de ce qui vient d’être énoncé, comme l’a d’ailleurs fait très justement

remarquer Monsieur Mostapha Aboumalek, sociologue et professeur de Sciences et Culture à

l’ESCA, le système des correspondances qui existait il y a une trentaine d’années et qui

consistait à échanger par la poste avec des individus aux quatre coins du globe nécessitait au

mieux un temps de réponse égale à un mois. Ce système laisse aujourd’hui place à celui des

communautés qui se sont crées via les « e-réseaux » sur la toile comme les nombreux forums

de discussion qui existent à l’exemple de « hillow.net » qui est un site se présentant comme le

portail de la communauté francophone marocaine à travers le monde. Ces « e-réseaux » nous

permettent donc de communiquer avec des milliers d’individus dans le monde autour de

thématiques bien précises et ce en un temps record.

Mais cela ne s’arrête pas là. En effet, les « e-réseaux » peuvent aussi permettre aux jeunes et

aux moins jeunes de s’intéresser mais aussi de s’impliquer dans la vie politique de leur nation.

ESCA école de management Page 17

2 Les e-réseaux et la vie politique

a. La campagne présidentielle de Barack Obama :

En effet comme nous le montre un sondage réalisé par le Global Market Insite, organisme de

sondage en ligne et d’études, auprès d'un échantillon représentatif de 2116 Américains a

récemment montré que 17% d'entre eux, et 39% des 18-24 ans, ont consulté le profil d'un

candidat sur un réseau social lors de la dernière élection présidentielle américaine, notant que

62% de ces visiteurs ont plus de 30 ans. Cela donnait l’impression à 64% des sondés de mieux

connaître leur personnalité après avoir surfé sur leurs profil et page.

Stéphanie Taylor, responsable éditoriale de Democrats.org, site officiel du parti démocrate

américain, explique que le profil du candidat permet notamment de toucher la population

universitaire, difficile à atteindre via le marketing politique traditionnel. L'objectif est, selon

elle, de construire une communauté autour d'intérêts communs et de valeurs partagées, puis

d'organiser l'action politique, selon des méthodes qui vont évoluer à mesure que se

développent les réseaux sociaux eux-mêmes. Cette méthode a pu faire ses preuves lors de la

campagne menée par Barack Obama en 2008

ESCA école de management Page 18

En effet, les « e-réseaux » ont pu démontrer qu’ils peuvent constituer un outil de mobilisation

très important. Ces derniers ont permis à l’ex-candidat démocrate de mettre en place

facilement et rapidement des groupes de soutien rassemblant toutes les tranches d’âge et

majoritairement des jeunes (tranche nous le rappelons très difficile à courtiser en matière de

politique) et ce à travers tout le pays.

Grâce à ces groupes crées sur Facebook par exemple, il a pu rassembler des millions

d’individus et diffuser ainsi son programme et ses idéaux, propageant un regain d’intérêt pour

son « Yes, we can ».

Nous notons aussi que les « e-réseaux » ne permettent pas seulement l’émergence d’ « e-

campagne » sur la toile mais aussi celle d’une démocratie participative. Pour preuve, le

groupe « students for Barack Obama » est devenu après la campagne un organe politique

structuré comptant des dizaines de milliers de membres et des comités dans plus de 80

universités américaines. Le groupe organise même des manifestations qui réunissent plusieurs

milliers de sympathisants, et auxquelles participe parfois le président américain lui-même.

Nous noterons donc que la puissance et les possibilités qu’offrent les « e-réseaux » peuvent

être au service de l’organe politique d’une nation. Pour Joe Trippi, directeur de campagne

d'Howard Dean, ex-candidat malheureux aux primaires démocrates en 2004, cela est

indéniable. Alors qu’il lui fallait six mois pour créer une mailing-list (liste d'e-mail permettant

la diffusion d'information) de « 139 000 personnes », 15 jours suffisaient à leur

rassemblement spontané sur Facebook.

ESCA école de management Page 19

De plus, un message posté sur le mur d'un politicien (option du réseau social Facebook qui

permet d’afficher sur le profil d’un candidat ou d’une personnalité politique les derniers

messages laissées par « ses amis ») est bien plus efficace qu'un email. Cela manifeste

publiquement une opinion, qui est directement attachée à celui qui l'exprime et le dit le

message est communiqué simultanément à tous les contacts du réseau. Ces applications

développées par les « e-réseaux » et par Facebook en particulier pourront améliorer et rendre

plus dynamique l'interaction entre une personnalité politique et ses groupes de soutien.

Mais les « e-réseaux » ne sont pas des outils de mobilisation intelligemment utilisés que par

les hommes politiques mais aussi par des associations pour défendre leurs nobles causes.

b. Les e-réseaux et l’engagement citoyen

Des chiffres de l’enquête menée par le NTEN et ThePort (deux organismes à but non lucratif

de professionnels développant des méthodes d’utilisation de la technologie) entre le 20 février

et le 15 avril 2009 auprès de 980 organisations américaines sans but lucratif nous montrent

que les « e-réseaux » sont devenus un passage obligé pour toute association qui souhaite faire

échos. Il est en effet plus facile pour elle, de rattacher des individus à leur cause, et ce en

grand nombre, via un réseau social virtuel plutôt que de le faire ex nihilo en créant leur propre

site internet.

ESCA école de management Page 20

Cela explique donc leur présence grandissante sur les « e-réseaux » car comme nous le montre

les résultats de cette enquête, 82,6 % d’entre elles sont présentes sur au moins un « e-réseau »

avec notamment 74,1% d’entre elles représentées sur Facebook, sur YouTube, 46,5% ; 43,2%

sont sur Twitter ; 39,2% sur LinkedIn et 26,1% d’entre elles sur MySpace.

Cette visibilité sur les « e-réseaux » a-t-elle les résultats attendus ? Manifestement oui.

Un groupe crée par une association rassemble en moyenne 5391 personnes sur Facebook

(beaucoup moins cependant sur d’autres « e-réseaux » comme MySpace, 1905 individus

environ).

De plus, les « e-réseaux » commencent à épouser une nouvelle dimension, celle d’organe de

pression, au même titre que le rôle joué par la presse. Assisterions-nous à l’émergence d’une

cinquième puissance dans l’équilibre des pouvoirs dans un Etat ? Pas impossible.

Rappelons-nous que plusieurs revendications se font aujourd’hui via des réseaux sociaux

virtuels comme « Twitter ». Exemple toujours d’actualité, celui de la résistance tibétaine en

Chine qui muselée par le pouvoir en place n’a d’autre choix que de se tourner vers la toile et

notamment les « e-réseaux » pour publier des informations relatives à ce problème.

ESCA école de management Page 21

Autre fait illustrateur, l’affaire « Jean Sarkozy » en France où rappelons-le, le président

français Nicolas Sarkozy a dû renoncer à nommer son fils à la tête du conseil d’administration

de l’EPAD (Etablissement Public pour l’Aménagement de la Défense) après que des

protestations nées sur Twitter ont propagé la polémique aux médias français et même

internationaux.

Enfin la sphère des « e-réseaux » ne saurait échappée à celle du monde des affaires.

c. E-réseaux et business’s world

Ce dernier a aussi su tirer avantage des possibilités que les réseaux sociaux virtuels peuvent

offrir car la visibilité qu’offre ces « e-réseaux » permet aux entreprises dans le domaine de la

demande et de la recherche emplois (avec des sites comme rekrute.com) mais aussi dans celui

de la publicité où non seulement la grande visibilité des « e-réseaux » permettent de

promouvoir un produit mais la récolte d’informations relatives à la segmentation d’un marché

y est plus facile.

Les « e-réseaux » peuvent donc permettre une véritable démocratie participative, tout comme

une plus facile rencontre de partenaires commerciaux mais surtout permettent la création de

lien.

ESCA école de management Page 22

Mais qu’en est-il justement de la qualité de ces liens qui se créent sur la toile ?

3 Confidentialité et utilisation des informations personnelles sur les

e-réseaux

De plus, la notion de confiance peut également être un souci. En effet aucune étude ou

enquête ne prouve que les internautes inscrits sur un réseau social se sentent plus proches d’un

autre membre du même réseau que d’un parfait inconnu.

Il est en plus aujourd’hui établit que le nombre d’informations étant mises en ligne via des

« e-réseaux » constitue de véritables dangers. Premièrement, il s’agit de bases de données

extrêmement complètes, exploitables par des entreprises publicitaires ou encore par des

gouvernements.

Elucubrations paranoïaques sans aucun fondement? Il semblerait que non.

Facebook, par exemple, a, nous citons : « le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif,

transférable mondialement d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre,

scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le

site ». Cet extrait est tiré des conditions d’utilisation de Facebook.

ESCA école de management Page 23

Ce dernier peut donc à son gré, sans l’autorisation de l’utilisateur concerné employer le

contenu existant sur son site (Informations personnelles comme le nom, le statut matrimonial

ou encore l’adresse e-mail et le numéro de téléphone; des photos et vidéos ; des commentaires

et articles ; …) et ce même après la fermeture d’un compte sur le réseau. La dite utilisation de

ces données par Facebook peut donc être la vente ou la distribution de ces dernières à qui

Facebook le souhaitera. Ceci pourrait passer pour de la violation de vie privée si nous étions

dans un cadre autre que celui d’internet mais en l’absence de toute réglementation

internationale en matière d’utilisation d’informations numériques par les « e-réseaux »,

Facebook reste à jour totalement maître du contenu de son site.

Mais le danger ne vient pas que de l’utilisation que les « e-réseaux » pourraient faire

d’informations numériques mais aussi de pirates informatiques usurpant l’identité des

internautes grâce aux informations que ces derniers laissent sur les « e-réseaux ». Pour ce

faire, ces génies du piratage utilisent tous les artifices possibles. Exemple, « Koobface » qui

est un virus appelé dans le jargon informatique un « vers » (il s’agit d’un logiciel malveillant

qui se reproduit sur des ordinateurs à l'aide d'un réseau informatique, sans avoir besoin d’un

programme hôte ou mère pour pouvoir se reproduire).

Comment fonctionne t-il ? Il suffit tout simplement que lorsque l’utilisateur du réseau tente de

rentrer sur le site de Facebook par exemple, que la page de « Koobface » qui est identique à

celle de Facebook s’affiche et qu’en rentrant son adresse e-mail et mot de passe pour accéder

à son compte qu’il soit instantanément redirigé vers son compte alors que son identifiant a été

récupéré par le pirate.

ESCA école de management Page 24

A partir de là, ce dernier peut à son gré utiliser les informations auxquelles l’utilisateur du

compte a accès et plus encore. Cela peut aller de la simple adresse e-mail au numéro de carte

bancaire ou au compte e-pal. La prudence est donc de mise en ce qui concerne l’utilisation de

ces réseaux sociaux virtuels.

Enfin, si toutefois les « e-réseaux » jouent le rôle de facilitateur dans la rencontre d’individus

pour répondre à leurs besoins d’échanger, nous pouvons noter que la plus grande majorité

d’utilisateurs d’e-réseaux comme nous l’a montré l’enquête menée auprès d’étudiants de

l’ESCA ne tissent pas des relations suivies par la suite. En effet, un Escamiste a en moyenne

445 contacts sur l’ensemble des réseaux sociaux qu’il fréquente mais il n’a de contact régulier

qu’avec en moyenne 78 d’entre eux.

Cela peut donc apparaitre comme étant une limite des « e-réseaux » car après tout il ne sert

pas à grand-chose d’être faussement « amis » avec des milliers d’individus sur la toile quant il

est possible d’établir de véritables relations humaines avec une poignée d’individus dans une

réalité autre que virtuelle. Les « e-réseaux » dans ce cas de figure ne sont donc pas des outils

de sociabilisation mais plutôt de cloisonnement car ils nous enferment dans un concept erroné

de ce que semble être une amitié ou tout autre relation humaine. Cela peut donc influencer

négativement les jeunes générations qui moins expérimentées et donc plus influençables ne

concevront plus qu’une amitié ou tout autre relation d’ailleurs qu’à travers le réseau qu’ils se

sont construits via un écran d’ordinateur.

ESCA école de management Page 25

Les « e-réseaux » comme toute invention humaine comportent donc certes bien des avantages

mais aussi plusieurs inconvénients. Mais nous avons pu nous rendre compte que par

l’évolution de certaines applications, l’utilisation des « e-réseaux » ne pourrait être que

meilleure.

ESCA école de management Page 26

III- Avenir des e-réseaux :

1. Vers une Saturation de la demande des internautes ?

Les « e-réseaux » comme nous avons pu le voir sont aujourd’hui parfaitement intégrés dans

les habitudes d’utilisation sur internet et pour prévenir le désintéressement des internautes,

plusieurs réseaux sociaux développent dès aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités pour

rendre leur réseau toujours plus attractif (nouveaux widgets sur Facebook comme le chat

vocal qui remplacera progressivement « l’instant messenger » présent sur le site, nouvelles

applications sur Twitter, plus de fonctionnalités sur MySpace) et de nouveaux canaux pour

toucher la population qu’ils visent. Et pour cela tous les moyens sont bons.

Raison pour laquelle, nous avons la naissance de nouveaux « mariages » entre réseaux

sociaux et téléphonie mobile à l’instar de Facebook et Apple qui développent de nouveaux

partenariats. En effet, un espace « social networking » est d’ores et déjà disponible sur

l’Apple store, produit phare de l’Apple mobile. La téléphonie mobile pourrait donc devenir le

moyen par excellence que les « e-réseaux » utiliseront pour atteindre la cible qu’ils visent.

Elle leur permettra d’ailleurs, grâce aux avancées technologiques en matière de web mobile

de toucher près de 3,4 milliards d’individus (source le Monde.fr) et ce sans avoir à tenir là

encore de la contrainte frontalière.

ESCA école de management Page 27

Mais il faut noter que la plupart des réseaux sociaux virtuels et notamment Facebook ont fait

leur succès sur la base du côté ludique de la toile. D’ailleurs le divertissement constitue, l’une

des premières raisons expliquant la présence des 18-20 ans sur les réseaux sociaux lorsque

nous constituons les résultats de l’enquête menée auprès d’étudiants de l’ESCA.

Il est donc très possible qu’un certain désintérêt naisse et que la seule population qu’ils

pourront toucher à l’avenir sera celle des étudiants et des inconditionnels de la toile.

Après tout, des sites comme « second life » qui fonctionnaient sur le même principe que

Facebook ou Copains d’avant ont aussi fini par dépérir. Ils travaillent donc à leur

reconversion. MySpace déjà connu comme l’e-réseau par excellence des artistes pourra

essayer de se reconvertir en un média proprement dit au même titre que la chaîne MTV. Il

chercherait même pour une meilleure rentabilisation à créer un label de musique.

Cette reconversion des e-réseau est de toute façon presque inévitable car les charges que ces

e-réseaux supportent (loyers des locaux, salaires des employés, hébergement du site,…) sont

lourdes (24 millions USD rien que pour le salaire des plus de 300 employés travaillant à

Facebook par exemple). Les revenus gagnés grâce à la publicité (125 millions USD en 2007

pour Facebook) sont certes énormes mais risquent bien dans un avenir proche de ne plus être

suffisants pour maintenir le bateau à flots.

ESCA école de management Page 28

La rentabilisation deviendra donc le nouveau mot d’ordre pour ces « e-réseaux » ayant

engrangé un nombre important d’adhésion. Cela passera sans doute par une monétisation de

leurs diverses applications.

En ce qui concerne les « e-réseaux » dits professionnels, Il semblerait que ces derniers ne

joueront plus seulement le rôle de simple facilitateur dans la recherche de partenaires

commerciaux mais ils deviendraient aussi un véritable outil de communication dans le monde

du travail.

2. Les e-réseaux orientés vers l’activité professionnelle

En effet, le cabinet Gartner (cabinet réputé dans la recherche et l’analyse de solutions liées à

la technologie) prévoit que ces derniers seront développés pour permettre aux entreprises de

favoriser leurs relations internes (il prévoit le remplacement des e-mails par des réseaux

sociaux internes propres à l’entreprise par exemple), de même qu’une facile intégration dans

des communautés publiques avec d’autres sociétés. Nous assisterons donc bientôt à une

nouvelle dimension du monde du travail virtuel.

Cette nouvelle approche dans le monde du travail virtuel devrait aussi avoir des effets dans

celui de la sphère du recrutement car il est possible aux entreprises de scruter non seulement

les compétences professionnelles d’un candidat via un « e-réseau » comme LinkedIn mais

aussi de pouvoir juger de sa personnalité grâce à son profil sur un réseau social d’un tout autre

type comme Facebook.

ESCA école de management Page 29

En effet, le nombre d’informations personnelles que ce candidat peut laisser sur ce dernier

peut donner quelques indications (toutefois pas aussi objectives qu’un curriculum vitae en

bonne et due forme sur un site de recrutement comme « Viadeo ») au recruteur. Là encore, la

prudence est de mise quant au contenu qui est mis en ligne par les internautes car il semblerait

que l’intrusion des « e-réseaux » dans le monde du travail soit durable voire définitive.

3. Autres possibles applications des réseaux sociaux :

Il nous apparait que dans certains cas, l’évolution des « e-réseaux » pourrait bien se tourner

vers le statut de média social à part entière. Nous avons cités plus haut l’exemple de MySpace

dont l’ambition semble être de pouvoir créer un label de musique, nous pouvons aussi citer

l’exemple de « Youtube », site de partage de vidéos en ligne, qui est en passe de devenir un

média alternatif de la vidéo « sur demande » (expression utilisée en comparaison avec le

principe de la vidéo « en direct » sur lequel repose la télévision).

Ce réseau a au moins un avantage de taille sur l’ensemble des autres canaux de distribution de

format vidéo : Sa gratuité. Tant qu’il gardera ce caractère « gratuit » et qu’il continuera à

développer des applications pour répondre aux besoins de l’internaute, il est probable qu’il

voit son succès croître.

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Les nouvelles applications que pourraient avoir les « e-réseaux » sont donc diverses et

nombreuses. Ces derniers cherchent comme faire du bénéfice pour développer leurs structures

et les entreprises, agences de publicité y compris cherchent comment mettre toujours plus à

profit la visibilité qu’offrent ces réseaux sociaux.

Mais l’internaute dans tout ceci qu’y gagne t-il ?

4. les « e-réseaux » au service de l’internaute :

Il ne faut pas oublier que la base de tout réseau social quelque ce soit son type reste la création

et l’échange d’informations. Lorsqu’on analyse d’ailleurs d’un peu plus près le mode de

fonctionnement de sites comme Twitter par exemple, on constate que la quasi-totalité des

informations mises en lignes sont émises par l’internaute. La valeur ajoutée de ce site est

presque nulle.

Ce sont donc les informations circulant entre les utilisateurs de ces réseaux qui ont de la

valeur pour ces derniers plus que les annonces publicitaires qui peuvent y être intégrées par

exemple. Les réseaux sociaux devraient donc peut-être penser à créer des applications

permettant d’apporter des informations à valeur ajoutée plutôt que de vouloir générer de

manière artificielle de la visibilité pour une marque.

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Il faut aussi noter que les « e-réseaux » devront tenir compte d’un phénomène de plus en plus

émergent sur la toile : L’internaute expert. En effet, ce dernier a d’ores et déjà l’occasion de

donner son avis (pertinent ou pas) et de mettre en ligne des informations (véridiques ou pas)

sur à peu près tous les sujets. Il peut donc à sa guise et sans contrôle ou presque endosser le

rôle de prescripteur dans un processus d’achat en donnant son avis sur des produits, toutes

catégories confondues grâce des sites communautaires tel que « commentçàmarche.com » ou

encore celui d’analyste politique en donnant son avis sur un sujet d’actualité à l’instar de

« discutons.org ».

Cette liberté d’expression qui fait loi sur la toile en général et sur les réseaux sociaux en

particulier peut cependant se révéler parfois plus néfaste que bénéfique. Rappelons le tout

d’abord, aucune législation internationale n’existe pour l’heure en matière d’informations et

d’identités numériques. Cela laisse donc la place à plusieurs abus commis aussi bien du côté

de l’internaute que de celui des réseaux sociaux. Le premier peut à son gré lancer des

accusations parfois gratuites sur un réseau social et entacher la réputation de qui il le

souhaitera et les seconds peuvent à leur guise en absence de réglementation faire du

marketing agressif (bannières publicitaires, fenêtres de pub intempestives,…).

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Il apparait donc comme urgent que le législateur Européen et/ou la « Fédéral Trade

Commission » aux Etats-Unis, doivent rapidement s’intéresser aux recommandations de

marques sur les blogs et les réseaux sociaux ainsi que sur le contenu qui y est mis en ligne

(dans le respect du droit à la liberté d’expression toutefois) pour éviter certains dérapages car

à long terme, il sera de plus en plus difficile à l’internaute de savoir où chercher

« l’information véridique ».

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Conclusion:

Facebook, Twitter, Hotmail, Netlog, MySpace, Skyrock. Tous ces noms et bien d’autres font

aujourd’hui parties intégrantes du vocabulaire d’un internaute et appartiennent à ce qui est

communément appelé un réseau social virtuel. A travers notre mémoire libre, nous avons donc

voulu mieux comprendre le mode de fonctionnement de ces lieux d’échange ainsi que les

modalités de leur essor et vérifier leur capacité à générer des processus actifs de

« sociabilisation » c’est-à-dire de création de lien. Pour ce faire, il nous a fallu faire appel à

différents supports tels que des articles mais aussi des enquêtes et études menées auprès de

différentes tranches d’âge, utilisatrices dans des proportions cependant diverses, de ces

réseaux sociaux.

Le constat qui nous apparait à la fin de notre réflexion est que ces réseaux sociaux sont

effectivement des facilitateurs dans la rencontre d’individus quel que soit leur motivation et

peuvent même faire encore plus : Jouer le rôle de mobilisateur ou d’organe de pression.

Cependant, nous déplorons que même si ces réseaux permettent la création d’un certain lien,

cela ne débouche que très rarement sur une relation humaine forte et durable au vrai sens du

terme c’est-à-dire que presque aucune transition n’est pour l’heure effectuée entre un échange

dans un cadre virtuel à celui dans la vie réelle. De plus, ces réseaux sociaux peuvent se

révéler aussi bien bénéfiques que dangereux pour l’Homme moderne car l’utilisation de

diverses données mises en ligne par ce dernier étant très peu ou pas du tout régulée, ces

réseaux peuvent constituer un moyen moderne d’exploitation, en ce sens que la foule

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d’informations personnelles se retrouvant sur la toile peut être détournée pour servir l’intérêt

d’entreprises, de publicité notamment, ou même celui d’un Etat. Enfin, nous avons tenté de

déterminer quelle peut être l’évolution de ces réseaux sociaux mais aussi de déterminer vers

quoi ces « e-réseaux » devraient peut-être tendre.

Il nous apparait donc comme nécessaire pour l’Homme moderne, que l’exploitation de ces

réseaux sociaux virtuels ainsi que des possibilités qu’ils offrent dans l’avenir soit optimisée

afin que ces derniers servent de tremplins du « vivre-ensemble » et non des sphères de

réclusion et d’enfermement sur soi pour l’Homme.

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Annexes :

- Résultats de l’étude menée auprès de 100 étudiants de l’ESCA

- Lexique

- Bibliographie

- Webographie

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Annexe 1 : Résultats de l’enquête menée auprès de 100 étudiants de l’ESCA

Valeurs Nb.Cit

Rester en contact 58

Connaitre de nouvelles personnes

et d’autres cultures

29

Divertissement 21

Permet de rester en courant des

actualités

9

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* Pourquoi êtes-vous sur un réseau social ?

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Rester en contact 46 Connaitre de nouvelles personnes et d'autres

cultures 23 16,40%Divertissement 16 12,90%Construction de variables relations 11 9,50%Permet de rester au courant des actualités 11 9,50%Utilisation dans le domaine des études 3 2,60%

* Qu’est les réseaux sociaux vous ont-ils permis de faire ?

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* A combien d’e-réseaux appartenez-vous ?

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* Combien de contacts avez-vous sur ces e-réseaux ?

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* Avec combien d’entre eux avez-vous des contacts réguliers ?

* A quelle fréquence utilisez-vous ces réseaux sociaux ?

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* Avez-vous construits de véritables relations (amoureuse, amicale, professionnelles) grâce

aux réseaux sociaux ?

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Annexe 2 : Lexique

- Web 2.0 : est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une

transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites Web à une

plate-forme informatique à part entière, fournissant des applications Web aux

utilisateurs.

- Blog : un site web constitué d'articles/billets classés par ordre chronologique. Chaque

billet est ajouté par le 'blogueur' comme dans un journal intime, ces billets peuvent

généralement êtres commentés par les visiteurs. Le contenu de ces articles est souvent

textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias. Chaque billet est généralement

ajouté et géré par un script de gestion de contenu pour faciliter la mise à jour du blog.

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Annexe 3 :

Bibliographie :

Facebook et les autres réseaux sociaux d’Alexandre Boni et Nicolas Stemart, Micro

application, 2008. Cet ouvrage est un guide complet sur les principaux sites de réseaux

sociaux professionnels ou privés.

Les réseaux sociaux : pivot de l’Internet 2.0 d’Alain Lefebvre ; dessins de Fix, MM2

Editions, 2005. L’ouvrage présente la notion de "social Networking", d’identité numérique et

des témoignages d’utilisateurs. Il montre comment tirer profit des sites commerciaux et des

nouveaux réseaux liés à l’Internet.

Tout sur le Web 2.0 de Capucine Cousin, Dunot, 2008. Cet ouvrage fait le point sur les

applications nombreuses et variées du Web 2.0 et leurs spécificités dans différents domaines,

dont les réseaux sociaux et professionnels).

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Webographie :

- Networking Social Survey 2008 : http://adscriptum.blogspot.com/2008/04/etude-

2008-sur-les-rseaux-sociaux.html

- Statistiques sur l’utilisation des réseaux sociaux (IFOP) :

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:QyhYKCEuk_EJ:www.buzz-

observer.com/index.php%3Ftag/Statistiques+-+Statistiques+sur+l

%E2%80%99utilisation+des+r%C3%A9seaux+sociaux+%28IFOP%29+:+-

&cd=9&hl=fr&ct=clnk&gl=ma

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