78
République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de Tlemcen Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers Département de Biologie Laboratoire de recherche Physiologie, Physiopathologie Et Biochimie de La Nutrition MEMOIRE Présenté par LARABI Meriem En vue de l’obtention du Diplôme de MASTER Option : Nutrition & Santé Thème EVALUATION DU STRESS OXYDANT AU NIVEAU D’UNE POPULATION DE FEMMES ATTEINTES DE CANCER DE L’OVAIRE -ETUDE- CAS-TEMOINS- Soutenu le: 06/ 07 / 2017, devant le jury composé de : Présidente BAKHTI Fadia Maitre de conférence B Université Tlemcen Encadreur BADID Naïma Maitre de conférence B Université Tlemcen Examinatrice LAISSOUF Ahlem Maitre de conférence A Université Tlemcen Examinateur MEDJDOUB Amel Maitre de conférence B Université Tlemcen Année 2016-2017

MEMOIRE - dspace.univ-tlemcen.dzdspace.univ-tlemcen.dz/bitstream/112/12408/1/LARABI-Meriem.pdf · réconfort et d'encouragement nécessaires au bon déroulement de ce projet, le groupe

Embed Size (px)

Citation preview

Reacutepublique Algeacuterienne Deacutemocratique et Populaire

Ministegravere de lrsquoEnseignement Supeacuterieur et de la Recherche Scientifique

Universiteacute de Tlemcen Faculteacute des Sciences de la Nature et de la Vie et

Sciences de la Terre et de lrsquoUnivers

Deacutepartement de Biologie Laboratoire de recherche

Physiologie Physiopathologie Et Biochimie de La Nutrition

MEMOIRE

Preacutesenteacute par

LARABI Meriem

En vue de lrsquoobtention du

Diplocircme de MASTER

Option Nutrition amp Santeacute

Thegraveme

EVALUATION DU STRESS OXYDANT

AU NIVEAU DrsquoUNE POPULATION DE FEMMES

ATTEINTES DE CANCER DE LrsquoOVAIRE

-ETUDE- CAS-TEMOINS-

Soutenu le 06 07 2017 devant le jury composeacute de

Preacutesidente BAKHTI Fadia Maitre de confeacuterence B Universiteacute Tlemcen

Encadreur BADID Naiumlma Maitre de confeacuterence B Universiteacute Tlemcen

Examinatrice LAISSOUF Ahlem Maitre de confeacuterence A Universiteacute Tlemcen

Examinateur MEDJDOUB Amel Maitre de confeacuterence B Universiteacute Tlemcen

Anneacutee 2016-2017

Deacutedicaces

Que ce travail teacutemoigne de mes respects

A lrsquohomme de ma vie mon exemple eacuteternel mon soutien moral et Source de joie

et de bonheur celui qui srsquoest toujours sacrifieacute pour me voir reacuteussir mon pegravere

LARABI ABDELGHANI

Et

A la lumiegravere de mes jours la source de mes efforts la flamme de mon coeur ma

vie et mon bonheur maman que jrsquoadore LARABI KHAIRA je remercie de

mavoir donneacute tant damour et de tendresse laquo Je suis tregraves fier drsquoecirctre votre fille raquo

Aucune deacutedicace ne pourrait exprimer mon respect ma consideacuteration et mes

profonds sentiments envers eux

A Mon mari Abdelkader

pour leur soutien moral que dieu le garde

A mon petit garccedilon Mohamed yacine

A mes chegraveres sœurs

Zahia fatema hadjer douaa khaldia

A mes chers fregraveres mohamed abdelmadjid

Et

Agrave toute Personne souffrante du Cancer

Je deacutedie tous ceux qui mont rendue service et qui ont contribueacute de pregraves ou de

loin pour accomplir ce travail

Je dis Merci pour tout

REMERCIEMENTS

Au nom de Dieu puissant et miseacutericordieux que je loue et que jadore pour tous ses

bienfaits et que le salut soit sur son prophegravete Mohammed

Je tiens agrave exprimer mes remerciements et ma gratitude agrave madame Naima BADID qui

ma par son assiduiteacute son engagement son soutien et sa preacutesence constante dans

toutes les conditions accompagneacute dans ma formation jusquagrave pouvoir exposer mon

preacutesent meacutemoire

Jrsquoexprime toute ma reconnaissance agrave Mme BAKHTI FADIA maitre de confeacuterences

agrave lrsquouniversiteacute de Tlemcen de mrsquoavoir fait lrsquohonneur de preacutesider le jury de ce travail

Trouvez ici lrsquoexpression de mes sincegraveres remerciements

Je remercie Mme LAISSOUF AHLEM Maicirctre de confeacuterences agrave lrsquouniversiteacute de

Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en acceptant de le juger

et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma profonde reconnaissance

Je remercie eacutegalement Mme MEDJDOUB AMEL Maicirctre de confeacuterences agrave

lrsquouniversiteacute de Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en

acceptant de le juger et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma

Profonde gratitude

Merci eacutegalement agrave toutes les personnes dont lrsquoamitieacute mrsquoa apporteacute des moments de

reacuteconfort et dencouragement neacutecessaires au bon deacuteroulement de ce projet le groupe

de laboratoire danalyse ainsi que le service doncologie pour sa disponibiliteacute son

aide et son soutien agrave tout moment

Enfin un grand merci pour les malades qui ont accepteacute de me recevoir et reacutepondre

honnecirctement agrave mon questionnaire

TABLE DES MATIERES P

LISTE DES FIGUREShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip i

LISTE DES TABLEAUXhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip ii

LISTE DES ABREVIATIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip iii

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 1

ETAT ACTUEL DU SUJET

Chapitre 01 Le Cancer de lrsquoovaire

I Anatomiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I1 Histologiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I2 Lrsquoovaire Double Fonctionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I3 Deacutefinition du Cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 5

I4 Les Type Histopathologique du Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I41 Les Tumeurs Stromalhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I42 Les Tumeurs Germinaleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I43 Les Tumeurs Epitheacutelialeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I5 Classificationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I51 Classification Clinique des Tumeurshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I52 Classification par Stades et Gradeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I521 Le Stadehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

I522 Le Gradehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

Chapitre 02 Facteurs de risque au CO

II1 Lrsquoacircgehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II2 Lrsquoorigine eacutethique helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II4 Les facteurs Lieacutees aux Hormones et a Lrsquoactiviteacute de Reproductionhelliphellip 10

II5 Lrsquoutilisation du Talchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II6 Lrsquoallaitementhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II7 Les Facteurs Lieacutes aux Habitudes de Vie et Nutritionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II71 Consommation de Fruit et Leacutegumehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II72 Consommation de Produit Laitierhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II73 Consommation de viande rougehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II74 Lrsquoalcoolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II75 Tabachelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II76 Obeacutesiteacute et Prise de Poidshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II77 Lrsquoactiviteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Chapitre 03 Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

12

III Systegravemes Oxydant et Systegravemes Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III1 Origine du Stress Oxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III2 Les Radicaux Librehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III3 Rocircles Pathologique des ERO sur Les Biomoleacuteculeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III31 Dommages Oxydatifs agrave LrsquoADNhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III32 Dommages Oxydatifs des Lipideshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III33 Dommages Oxydatifs aux Proteacuteineshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III4 Systegravemes de Deacutefense Antioxydantshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III41 Systegravemes Enzymatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III411 Les Superoxydedissmutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III412 La Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III413 La Glutathion peroxydasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III42 Systegravemes Non Enzymatiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III421 La Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III422 Les Tocopheacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III423 Les Beta-Carotegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III424 Le Lycopegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III425 La Glutathion Reacuteduithelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III426 La Meacutelatoninehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III427 Les Poly pheacutenolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III428 Le Zinchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III Rocircles des Antioxydants Dans la Preacutevention Des Dommages Oxydatifs 18

Mateacuteriels et meacutethodes

I Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I1 Questionnaire de Basehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I2 Activiteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 22

I3 Consideacuteration Ethiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II Les Donneacutees Alimentaireshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II1 Questionnaire de Freacutequence de Consommationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III Analyse Biologiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

Deacutedicaces

Que ce travail teacutemoigne de mes respects

A lrsquohomme de ma vie mon exemple eacuteternel mon soutien moral et Source de joie

et de bonheur celui qui srsquoest toujours sacrifieacute pour me voir reacuteussir mon pegravere

LARABI ABDELGHANI

Et

A la lumiegravere de mes jours la source de mes efforts la flamme de mon coeur ma

vie et mon bonheur maman que jrsquoadore LARABI KHAIRA je remercie de

mavoir donneacute tant damour et de tendresse laquo Je suis tregraves fier drsquoecirctre votre fille raquo

Aucune deacutedicace ne pourrait exprimer mon respect ma consideacuteration et mes

profonds sentiments envers eux

A Mon mari Abdelkader

pour leur soutien moral que dieu le garde

A mon petit garccedilon Mohamed yacine

A mes chegraveres sœurs

Zahia fatema hadjer douaa khaldia

A mes chers fregraveres mohamed abdelmadjid

Et

Agrave toute Personne souffrante du Cancer

Je deacutedie tous ceux qui mont rendue service et qui ont contribueacute de pregraves ou de

loin pour accomplir ce travail

Je dis Merci pour tout

REMERCIEMENTS

Au nom de Dieu puissant et miseacutericordieux que je loue et que jadore pour tous ses

bienfaits et que le salut soit sur son prophegravete Mohammed

Je tiens agrave exprimer mes remerciements et ma gratitude agrave madame Naima BADID qui

ma par son assiduiteacute son engagement son soutien et sa preacutesence constante dans

toutes les conditions accompagneacute dans ma formation jusquagrave pouvoir exposer mon

preacutesent meacutemoire

Jrsquoexprime toute ma reconnaissance agrave Mme BAKHTI FADIA maitre de confeacuterences

agrave lrsquouniversiteacute de Tlemcen de mrsquoavoir fait lrsquohonneur de preacutesider le jury de ce travail

Trouvez ici lrsquoexpression de mes sincegraveres remerciements

Je remercie Mme LAISSOUF AHLEM Maicirctre de confeacuterences agrave lrsquouniversiteacute de

Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en acceptant de le juger

et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma profonde reconnaissance

Je remercie eacutegalement Mme MEDJDOUB AMEL Maicirctre de confeacuterences agrave

lrsquouniversiteacute de Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en

acceptant de le juger et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma

Profonde gratitude

Merci eacutegalement agrave toutes les personnes dont lrsquoamitieacute mrsquoa apporteacute des moments de

reacuteconfort et dencouragement neacutecessaires au bon deacuteroulement de ce projet le groupe

de laboratoire danalyse ainsi que le service doncologie pour sa disponibiliteacute son

aide et son soutien agrave tout moment

Enfin un grand merci pour les malades qui ont accepteacute de me recevoir et reacutepondre

honnecirctement agrave mon questionnaire

TABLE DES MATIERES P

LISTE DES FIGUREShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip i

LISTE DES TABLEAUXhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip ii

LISTE DES ABREVIATIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip iii

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 1

ETAT ACTUEL DU SUJET

Chapitre 01 Le Cancer de lrsquoovaire

I Anatomiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I1 Histologiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I2 Lrsquoovaire Double Fonctionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I3 Deacutefinition du Cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 5

I4 Les Type Histopathologique du Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I41 Les Tumeurs Stromalhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I42 Les Tumeurs Germinaleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I43 Les Tumeurs Epitheacutelialeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I5 Classificationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I51 Classification Clinique des Tumeurshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I52 Classification par Stades et Gradeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I521 Le Stadehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

I522 Le Gradehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

Chapitre 02 Facteurs de risque au CO

II1 Lrsquoacircgehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II2 Lrsquoorigine eacutethique helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II4 Les facteurs Lieacutees aux Hormones et a Lrsquoactiviteacute de Reproductionhelliphellip 10

II5 Lrsquoutilisation du Talchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II6 Lrsquoallaitementhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II7 Les Facteurs Lieacutes aux Habitudes de Vie et Nutritionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II71 Consommation de Fruit et Leacutegumehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II72 Consommation de Produit Laitierhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II73 Consommation de viande rougehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II74 Lrsquoalcoolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II75 Tabachelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II76 Obeacutesiteacute et Prise de Poidshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II77 Lrsquoactiviteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Chapitre 03 Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

12

III Systegravemes Oxydant et Systegravemes Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III1 Origine du Stress Oxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III2 Les Radicaux Librehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III3 Rocircles Pathologique des ERO sur Les Biomoleacuteculeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III31 Dommages Oxydatifs agrave LrsquoADNhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III32 Dommages Oxydatifs des Lipideshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III33 Dommages Oxydatifs aux Proteacuteineshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III4 Systegravemes de Deacutefense Antioxydantshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III41 Systegravemes Enzymatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III411 Les Superoxydedissmutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III412 La Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III413 La Glutathion peroxydasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III42 Systegravemes Non Enzymatiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III421 La Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III422 Les Tocopheacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III423 Les Beta-Carotegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III424 Le Lycopegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III425 La Glutathion Reacuteduithelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III426 La Meacutelatoninehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III427 Les Poly pheacutenolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III428 Le Zinchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III Rocircles des Antioxydants Dans la Preacutevention Des Dommages Oxydatifs 18

Mateacuteriels et meacutethodes

I Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I1 Questionnaire de Basehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I2 Activiteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 22

I3 Consideacuteration Ethiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II Les Donneacutees Alimentaireshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II1 Questionnaire de Freacutequence de Consommationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III Analyse Biologiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

REMERCIEMENTS

Au nom de Dieu puissant et miseacutericordieux que je loue et que jadore pour tous ses

bienfaits et que le salut soit sur son prophegravete Mohammed

Je tiens agrave exprimer mes remerciements et ma gratitude agrave madame Naima BADID qui

ma par son assiduiteacute son engagement son soutien et sa preacutesence constante dans

toutes les conditions accompagneacute dans ma formation jusquagrave pouvoir exposer mon

preacutesent meacutemoire

Jrsquoexprime toute ma reconnaissance agrave Mme BAKHTI FADIA maitre de confeacuterences

agrave lrsquouniversiteacute de Tlemcen de mrsquoavoir fait lrsquohonneur de preacutesider le jury de ce travail

Trouvez ici lrsquoexpression de mes sincegraveres remerciements

Je remercie Mme LAISSOUF AHLEM Maicirctre de confeacuterences agrave lrsquouniversiteacute de

Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en acceptant de le juger

et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma profonde reconnaissance

Je remercie eacutegalement Mme MEDJDOUB AMEL Maicirctre de confeacuterences agrave

lrsquouniversiteacute de Tlemcen de lrsquointeacuterecirct qursquoelle a bien voulu porter agrave ce travail en

acceptant de le juger et de faire partie du jury Qursquoelle soit assureacutee de ma

Profonde gratitude

Merci eacutegalement agrave toutes les personnes dont lrsquoamitieacute mrsquoa apporteacute des moments de

reacuteconfort et dencouragement neacutecessaires au bon deacuteroulement de ce projet le groupe

de laboratoire danalyse ainsi que le service doncologie pour sa disponibiliteacute son

aide et son soutien agrave tout moment

Enfin un grand merci pour les malades qui ont accepteacute de me recevoir et reacutepondre

honnecirctement agrave mon questionnaire

TABLE DES MATIERES P

LISTE DES FIGUREShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip i

LISTE DES TABLEAUXhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip ii

LISTE DES ABREVIATIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip iii

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 1

ETAT ACTUEL DU SUJET

Chapitre 01 Le Cancer de lrsquoovaire

I Anatomiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I1 Histologiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I2 Lrsquoovaire Double Fonctionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I3 Deacutefinition du Cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 5

I4 Les Type Histopathologique du Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I41 Les Tumeurs Stromalhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I42 Les Tumeurs Germinaleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I43 Les Tumeurs Epitheacutelialeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I5 Classificationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I51 Classification Clinique des Tumeurshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I52 Classification par Stades et Gradeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I521 Le Stadehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

I522 Le Gradehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

Chapitre 02 Facteurs de risque au CO

II1 Lrsquoacircgehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II2 Lrsquoorigine eacutethique helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II4 Les facteurs Lieacutees aux Hormones et a Lrsquoactiviteacute de Reproductionhelliphellip 10

II5 Lrsquoutilisation du Talchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II6 Lrsquoallaitementhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II7 Les Facteurs Lieacutes aux Habitudes de Vie et Nutritionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II71 Consommation de Fruit et Leacutegumehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II72 Consommation de Produit Laitierhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II73 Consommation de viande rougehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II74 Lrsquoalcoolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II75 Tabachelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II76 Obeacutesiteacute et Prise de Poidshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II77 Lrsquoactiviteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Chapitre 03 Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

12

III Systegravemes Oxydant et Systegravemes Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III1 Origine du Stress Oxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III2 Les Radicaux Librehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III3 Rocircles Pathologique des ERO sur Les Biomoleacuteculeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III31 Dommages Oxydatifs agrave LrsquoADNhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III32 Dommages Oxydatifs des Lipideshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III33 Dommages Oxydatifs aux Proteacuteineshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III4 Systegravemes de Deacutefense Antioxydantshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III41 Systegravemes Enzymatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III411 Les Superoxydedissmutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III412 La Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III413 La Glutathion peroxydasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III42 Systegravemes Non Enzymatiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III421 La Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III422 Les Tocopheacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III423 Les Beta-Carotegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III424 Le Lycopegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III425 La Glutathion Reacuteduithelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III426 La Meacutelatoninehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III427 Les Poly pheacutenolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III428 Le Zinchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III Rocircles des Antioxydants Dans la Preacutevention Des Dommages Oxydatifs 18

Mateacuteriels et meacutethodes

I Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I1 Questionnaire de Basehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I2 Activiteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 22

I3 Consideacuteration Ethiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II Les Donneacutees Alimentaireshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II1 Questionnaire de Freacutequence de Consommationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III Analyse Biologiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

TABLE DES MATIERES P

LISTE DES FIGUREShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip i

LISTE DES TABLEAUXhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip ii

LISTE DES ABREVIATIONShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip iii

INTRODUCTIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 1

ETAT ACTUEL DU SUJET

Chapitre 01 Le Cancer de lrsquoovaire

I Anatomiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I1 Histologiehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I2 Lrsquoovaire Double Fonctionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 3

I3 Deacutefinition du Cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 5

I4 Les Type Histopathologique du Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I41 Les Tumeurs Stromalhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I42 Les Tumeurs Germinaleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I43 Les Tumeurs Epitheacutelialeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 6

I5 Classificationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I51 Classification Clinique des Tumeurshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I52 Classification par Stades et Gradeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 7

I521 Le Stadehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

I522 Le Gradehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 8

Chapitre 02 Facteurs de risque au CO

II1 Lrsquoacircgehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II2 Lrsquoorigine eacutethique helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 10

II4 Les facteurs Lieacutees aux Hormones et a Lrsquoactiviteacute de Reproductionhelliphellip 10

II5 Lrsquoutilisation du Talchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II6 Lrsquoallaitementhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II7 Les Facteurs Lieacutes aux Habitudes de Vie et Nutritionhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II71 Consommation de Fruit et Leacutegumehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II72 Consommation de Produit Laitierhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II73 Consommation de viande rougehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 11

II74 Lrsquoalcoolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II75 Tabachelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II76 Obeacutesiteacute et Prise de Poidshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II77 Lrsquoactiviteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Chapitre 03 Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

12

III Systegravemes Oxydant et Systegravemes Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III1 Origine du Stress Oxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III2 Les Radicaux Librehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III3 Rocircles Pathologique des ERO sur Les Biomoleacuteculeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III31 Dommages Oxydatifs agrave LrsquoADNhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III32 Dommages Oxydatifs des Lipideshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III33 Dommages Oxydatifs aux Proteacuteineshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III4 Systegravemes de Deacutefense Antioxydantshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III41 Systegravemes Enzymatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III411 Les Superoxydedissmutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III412 La Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III413 La Glutathion peroxydasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III42 Systegravemes Non Enzymatiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III421 La Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III422 Les Tocopheacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III423 Les Beta-Carotegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III424 Le Lycopegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III425 La Glutathion Reacuteduithelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III426 La Meacutelatoninehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III427 Les Poly pheacutenolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III428 Le Zinchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III Rocircles des Antioxydants Dans la Preacutevention Des Dommages Oxydatifs 18

Mateacuteriels et meacutethodes

I Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I1 Questionnaire de Basehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I2 Activiteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 22

I3 Consideacuteration Ethiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II Les Donneacutees Alimentaireshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II1 Questionnaire de Freacutequence de Consommationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III Analyse Biologiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

II76 Obeacutesiteacute et Prise de Poidshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 12

II77 Lrsquoactiviteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

Chapitre 03 Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

12

III Systegravemes Oxydant et Systegravemes Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III1 Origine du Stress Oxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III2 Les Radicaux Librehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 13

III3 Rocircles Pathologique des ERO sur Les Biomoleacuteculeshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III31 Dommages Oxydatifs agrave LrsquoADNhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III32 Dommages Oxydatifs des Lipideshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 15

III33 Dommages Oxydatifs aux Proteacuteineshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III4 Systegravemes de Deacutefense Antioxydantshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III41 Systegravemes Enzymatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III411 Les Superoxydedissmutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III412 La Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 16

III413 La Glutathion peroxydasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III42 Systegravemes Non Enzymatiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III421 La Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III422 Les Tocopheacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III423 Les Beta-Carotegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III424 Le Lycopegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 17

III425 La Glutathion Reacuteduithelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III426 La Meacutelatoninehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III427 Les Poly pheacutenolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III428 Le Zinchelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 18

III Rocircles des Antioxydants Dans la Preacutevention Des Dommages Oxydatifs 18

Mateacuteriels et meacutethodes

I Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I1 Questionnaire de Basehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 21

I2 Activiteacute Physiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 22

I3 Consideacuteration Ethiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II Les Donneacutees Alimentaireshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

II1 Questionnaire de Freacutequence de Consommationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III Analyse Biologiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

III1 Preacutelegravevement Sanguinshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 23

III2 Paramegravetre Biochimiqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III21 Dosage du Glucosehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III22 Dosage de Lrsquoacide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III23 Dosage de Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III24 Dosage de Lrsquoureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 24

III25 Deacutetermination des Paramegravetres Lipidiques au Niveau du Seacuterumhellip 25

III251 Dosage du Triglyceacuteridehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III252 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterols Plasmatiquehelliphelliphellip 25

III253 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

III254 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolshelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 25

IV Marqueurs de Statut Oxydant et Antioxydanthelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV1 Dosage de Lrsquoactiviteacute de la Catalasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV2 Dosage de la Vitamine Chelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 26

IV3 Dosage de Malonaldialdeacutehid Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 27

IV4 Dosage de Lrsquoanion superoxyde Monoxyde Drsquoazote et en Super Oxyde

Dismutasehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

28

Reacutesultats et interpreacutetation

I Description de la Population Etudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I1 Caracteacuteristique Epideacutemiologique de La Populationhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 29

I2 Condition Socioeacuteconomique et Culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

I3 Facteur Preacutedictifs au Cancer de Lrsquoovairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 31

II Consommation alimentairehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

II1 Freacutequence de Consommation Des diffeacuterentes Familles Drsquoaliments

(nombre de fois semaine) Chez Les Femmes Teacutemoins et Les Femmes

Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

35

III Deacutetermination des Alteacuterations Meacutetaboliqueshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III1 Deacutetermination des Teneurs en Glucose Seacuteriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III2 Deacutetermination des Teneurs en Cholesteacuterol Plasmatiquehelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III3 Deacutetermination des Teneurs en Triglyceacuteride Plasmatiquehelliphelliphelliphellip 37

III4 Deacutetermination des Teneurs en HDL-Cholesteacuterol helliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III5 Deacutetermination des Teneurs en LDL-Cholesteacuterolhelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III6 Deacutetermination des Teneurs en Ureacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

III7 Deacutetermination des Teneurs en Creacuteatininehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

III8 Deacutetermination des Teneurs en Acide Uriquehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 37

IV Marqueurs du Statu OxydantAntioxydant Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes Atteintes Du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV1 La teneur plasmatique en Vitamine C chez Les Femmes Teacutemoins et les

Femmes Atteintes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV2 La Teneur Erythrocytaire de la Catalase Chez les Femmes Teacutemoins et

Les Femmes du COhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV3 La Teneur eacuterythrocytaire en Superoxydedismutase (SOD) Chez les

Femmes Teacutemoins et Les Femmes Canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 41

IV4 La Teneur Erythrocytaire en Anion Superoxydehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV5 La Teneur Erythrocytaire en Monoxyde Drsquoazotehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 43

IV6 La teneur Erythrocytaire en Malondialdeacutehyde (MDA)helliphelliphelliphelliphelliphellip 43

DISCUSSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 45

CONCLUSIONhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 49

REFERENCES BIBLIOGRAFIQUES 50

ANNEXEShelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 54

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

LISTE DES FIGURES

P

Figure 1 Scheacutema de lrsquoappareil geacutenital feacuteminin helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale drsquoun ovaire helliphelliphelliphelliphellip 4

Figure 3 Scheacutema repreacutesentant la variation des hormones au cours du cycle

ovarienhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

5

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactive de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 19

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

LISTE DES TABLEAUX

p

Tableau 1 Starification de cancer de lrsquoovaire selon la feacutedeacuteration international

gyneacutecologique et obsteacutetrique (FIGO)helliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 9

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravenehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 14

Tableau 3 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacuteehelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 30

Tableau 4 Condition socioeacuteconomiques et culturelleshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 32

Tableau 5 Facteurs preacutedictifs au cancerhelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip 36

Tableau 6 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments

(nombre de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes

canceacutereuseshelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphelliphellip

40

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

LISTE DES TABLEAUX ANNEXES

P

TABLEAU A1 Paramegravetres biochimiques de la population eacutetudieacuteehelliphellip

58

TABLEAU A2 Paramegravetres du statut antioxydant de la population eacutetudieacutee

59

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

LISTE DES ABRIVIATIONS

ADN Acide deacutesoxyribonucleacuteique

AG Acides gras

AGMI Acides gras monoinsatureacutes

AGPI Acides gras polyinsatureacutes

Cal Calorie

CAT catalase

CO Cancer de lrsquoovaire

CT Cholesterol total

EDTA Acideeacutethyleacutenediamine-teacutetraaceacutetique

ERO Espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives

G I Grade 1

G II Grade 2

G III Grade 3

BRCA Breast cancer gene (gegravene de susceptibiliteacute au cancer du sein)

HRT Hormone replacement theacuterapie

H2O2 Peroxyde dhydrogegravene

HDL Lipoproteacuteines de haute densiteacute (High densitylipoprotein)

IMC Indice de masse corporelle

INSP Institut national de la sante publique

LDL lipoproteacuteines de basse densiteacute

MDa Malondialdeacutehyde

NO mononxyde drsquoazote

O2- Lrsquoanionsuperoxyde

OH- Radical hydroxylehelliphellip

OMS Organisation mondiale de la santeacute

RL radicaux libres

SO Stress oxydant

SOD superoxydedismutase

TG Triglyceacuterides

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

INTRODUCTION

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

1

Introduction

Le cancer de lovaire (CO) est un problegraveme majeur de la santeacute de la reproduction

chez la femme agrave travers le monde il repreacutesente environ 4 des cancers feacuteminins

responsable de plus de 5 des deacutecegraves par cancer (BENHESSOU et al 2016) En

2015 on estima que 255 660 femmes ont eacuteteacute atteintes drsquoun CO dans le monde et 163

765 femmes sont deacuteceacutedeacutees de cette maladie placcedilant cette pathologie au 8egraveme

rang des

cancers de la femme (GLOBOCAN 2015) et il constitue la 4egraveme

cause de deacutecegraves lieacute au

cancer chez la femme (derriegravere les cancers du sein du colon et du poumon) et lrsquoun des

cancers gyneacutecologiques le plus meurtriers (LEONE et al 2015) En Afrique le CO

est le 5egraveme

cancer chez les femmes avec une freacutequence de 45 et plus de 13058

nouveaux cas diagnostiqueacutes chaque anneacutee En Algeacuterie il se situe au 7 egraveme

rang des

cancers de la femme et repreacutesente 5 de tous ces cancers avec plus de 10 943 cas

diagnostiqueacutes chaque anneacutee (GLOBOCAN 2012) Le CO est une tumeur maligne

qui se deacuteveloppe geacuteneacuteralement agrave partir du revecirctement de surface des ovaires La

forme la plus freacutequente est le carcinome eacutepitheacutelial de lovaire (EISINGER et al

2004) Sa freacutequence est voisine de celle du lymphome malin non hodgkinien

(82 pour 100 000) et infeacuterieure agrave celle des cancers colorectaux (245 pour 100

000) et du cancer du sein (1015 pour 100 000) (BELOT et al 2008) Le taux de

mortaliteacute et de morbiditeacute varie selon les zones geacuteographiques combineacutes agrave une

variabiliteacute des types rencontreacutes Les tumeurs eacutepitheacuteliales de lrsquoovaire ou tumeurs

du revecirctement ovarien repreacutesentent environ 65 de lrsquoensemble des tumeurs et plus

de 85 des tumeurs malignes de lrsquoovaire de lrsquoadulte (BRUN et al 2012 ) En

fonction des stades de la maladie (stade FIGO) les cancers preacutecoces (stade I ou II)

ont une survie de 80-90 par rapport agrave 25 dans les stades avanceacutes (FIGO III et IV)

(COLOMBO et al 2006) Aucun test de deacutepistage efficace pour ce cancer nrsquoexiste

seulement 30 des patientes sont diagnostiqueacutees dans les premiers stades de la

maladie (RUFFOD et al 2007 QUAYE et al 2008) La plupart de ces cancers

sont diagnostiqueacutes agrave des stades tardifs quand les cellules canceacutereuses ovariennes ont

disseacutemineacute et coloniseacute les parois de la caviteacute abdominale En conseacutequence ces cancers

sont associeacutes agrave un sombre pronostic (LYVIA 2016) En outre beaucoup drsquoeacutetudes

sont en faveur drsquoune relation entre les paramegravetres du stress oxydant et le risque de

carcinogeacutenegravese (MEDART 2005 TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al

2010 SOTGIA et al 2011)

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

2

Des reacutesultats inteacuteressants reacutevegravelent que les espegraveces oxygeacuteneacutees reacuteactives (ERO) sont

impliqueacutees dans la phase drsquoinitiation de promotion et de progression de la

carcinogeacutenegravese ougrave se passe une inactivation ou perte de certains gegravenes suppresseurs des

tumeurs (TAYLOR amp FRANCIS 2009 ALDINI et al 2010) Lrsquoimportance des

dommages oxydatifs induits par les ERO peut ecirctre aggraveacutee par lrsquoaffaiblissement ou

la reacuteduction des meacutecanismes de deacutefense antioxydants (SALIDO amp ROSADO 2009

ALDINI et al 2010) A lrsquoeacutechelle mondiale il existe une grande dispariteacute de

lrsquoincidence de ces cancers avec un rapport de 5 agrave 6 entre les pays ayant une forte

incidence (Ameacuterique du nord Europe du nord) et les pays ayant une faible incidence

(Afrique Ameacuterique centrale et du sud Asie) Le CO a largement beacuteneacuteficieacute des

progregraves theacuterapeutiques tant chirurgicaux radio theacuterapeutiques que meacutedicamenteux

permettant deacuteviter souvent une mutilation et de preacutevenir des reacutecidives La

surveillance des personnes agrave risque et la mise en place dun deacutepistage systeacutematique au

mecircme titre que celui du cancer du sein ou du col de lrsquouteacuterus permettra de sauver

chaque anneacutee plusieurs femmes

Pour mieux comprendre lrsquoeacutevolution de cette pathologie ce travail agrave pour but

Dexaminer le profil de certains paramegravetres biochimiques et ceux des

paramegravetres antioxydants

Deacutetudier limpact des habitudes alimentaires sur le risque de CO

Dexplorer les associations possibles entre le mode de vie et le CO chez cette

population Les indicateurs du mode de vie sont lobeacutesiteacute le surpoids la

seacutedentariteacute etou activiteacute physique le statut socio-eacuteconomique et culturel et les

anteacuteceacutedents meacutedicaux etou chirurgicaux

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

ETAT ACTUEL DU SUJET

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

3

I Anatomie de lrsquoovaire

Les ovaires sont deux glandes appartenant agrave lrsquoappareil geacutenital feacuteminin interne qui se

situent dans le bassin de chaque cocircteacute de lrsquouteacuterus et relient celui-ci par les trompes de

Fallope (Figure1) Entoureacute drsquoune mince couche de tissu appeleacutee capsule les ovaires

sont constitueacutes de trois types diffeacuterents de cellules les cellules eacutepitheacuteliales qui

forment la couche externe des ovaires (eacutepitheacutelium) les follicules ovariens contenant

des cellules germinales situeacutees sous les cellules eacutepitheacuteliales et agrave partir desquels les

ovules sont fabriqueacutes les cellules du stroma un tissu conjonctif qui remplit

lrsquointeacuterieur des ovaires et les cordons sexuels qui font le lien entre le corps de lrsquoovaire

et la surface eacutepitheacuteliale (Figure 2) (GAYSON et al 2014 RAY-COQUARD et al

2014)

I 1 Histologie

Les deux ovaires sont constitueacutes drsquoune couche eacutepitheacuteliale sous cette derniegravere se trouve

une couche conjonctive dense responsable de production de diffeacuterents hormones

steacuteroiumldes crsquoest le stroma (GOUGEONS 2008 ALAN 2001)

Ils comportent deux reacutegions distinctes

- la zone corticale est la reacutegion la plus externe formeacutee de fibres du tissu conjonctifet

un grand nombre de cellule de stroma On trouve aussi des follicules ovariens qui

contiennent des ovocytes (MAILLET 2001)

- la zone meacutedullaire est la reacutegion la plus interne formeacutee des tissus fibreux eacutelastiques

tregraves riche en vaisseaux sanguins nerfs et quelques muscles lisses (Figure 2)

(LESSON 1980)

I2 Lrsquoovaire double fonctionnaliteacute

Lrsquoovaire est une glande agrave la fois exocrine et endocrine La fonction premiegravere des

ovaires est la production des gamegravetes appeleacutes ovules ou ovocytes La seconde

fonction eacutetroitement lieacutee agrave la premiegravere est la seacutecreacutetion drsquohormones sexuelles

steacuteroiumldiennes lrsquoestrogegravene et la progesteacuterone

La fonction hormonale de lrsquoovaire crsquoest agrave dire la seacutecreacutetion des hormones sexuelles

steacuteroiumldiennes joue un rocircle important dans la reacutegulation du fonctionnement du cycle

ovarien ainsi que du cycle menstruel (Figure 3)

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

4

Figure 1 Scheacutemas de lappareil geacutenital feacuteminin en coupes frontale (Weir et al

2011)

Figure 2 Scheacutema repreacutesentant la coupe transversale dun ovaire (httpwwwe-

cancerfr)

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

5

Lrsquoovaire est entoureacute drsquoune couche mince la capsule Il est constitueacute de deux zones

la zone corticale (ou peacuteripheacuterique) contient le stroma et les cellules germinales qui

vont libeacuterer les ovules agrave maturation dans la trompe de Fallope la zone meacutedullaire (ou

centrale) contenant les vaisseaux sanguins est quant agrave elle le siegravege de lrsquoactiviteacute

Figure 3Variation des hormones au cours du cycle ovarienne (HENNE 1996)

I3 Deacutefinition du cancer

Le cancer correspond agrave la prolifeacuteration non controcircleacutee de cellules dites malignes en

raison de certains caractegraveres anormaux La prolifeacuteration peut rester localiseacutee

(tumeur) ou se propager dans dautres sites soit par voie lymphatique

(envahissement ganglionnaire) soit par voie sanguine (meacutetastases) Le cancer est

une maladie de lADN Certains gegravenes preacutesentent des anomalies existant deacutejagrave dans

lœuf initial pour les rares cancers heacutereacuteditaires et apparaissant sur certaines cellules

au cours de la vie pour les nombreux cancers acquis Ceci signifie que des gegravenes de

structure normale au deacutepart se sont modifieacutes Le cancer est ducirc agrave des anomalies

geacuteneacutetiques touchant une cellule Au moins deux modifications et souvent

davantage en geacuteneacuteral quatre sont neacutecessaires pour que la cellule devienne maligne

(CAVENEE et al 1995) La cellule perd sa forme speacutecifique ne reacuteagit plus aux

signaux exteacuterieurs en particulier aux signaux dinhibition de la croissance (PAUL

et al 2001) Elle se multiplie exageacutereacutement ainsi que ses descendantes Une seule

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

6

cellule maligne peut ecirctre agrave la base dun cancer (GLAICHENHAUS 1986

FAVROT 1997)

I4 Les type histopathologiques de cancer de lrsquoovaire

41 Les tumeurs stromales

Les cancers ayant pour origine des cellules stromales ou des cordons sexuels sont

deacuteriveacutes du meacutesenchyme et peuvent produire des hormones menant au

deacuteveloppement de traits masculins ou feacuteminins chez les patientes Ce sont les plus

rares et repreacutesentent de 5 a10 de toutes les tumeurs malignes de lrsquoovaire La

plupart de ces tumeurs proviennent des cellules stromales deacuteriveacutees de la

granulosa avec geacuteneacuteralement un bon pronostic agrave long terme (SHAABAN et al

2014)

42 Les tumeurs germinales

Les tumeurs des cellules germinales quant agrave elles repreacutesentent 10-15 des

cancers ovariens (SHAABAN et al 2014) Elles sont deacuteriveacutees des cellules

productrices drsquoovocytes et affectent plus particuliegraverement les enfants et les jeunes

adultes (SHAABAN et al 2014)

43 Les tumeurs eacutepitheacuteliales

Les tumeurs eacutepitheacuteliales sont les tumeurs ovariennes les plus freacutequentes Il srsquoagit

du type de cancer de lrsquoovaire preacutedominant repreacutesentant plus de 80 de tous les cas

Il semblerait que ce cancer ait pour origine la surface eacutepitheacuteliale de lrsquoovaire deacuteriveacutee

de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique (RAY-COQUARD et al2014) La surface eacutepitheacuteliale

de lrsquoovaire ou lrsquoOSE est histologiquement similaire au meacutesotheacutelium un

eacutepitheacutelium tapissant lrsquointeacuterieur des caviteacutes au niveau du pelvis et de lrsquoabdomen

eacutegalement deacuteriveacute de lrsquoeacutepitheacutelium coelomique primitif (SHAABAN et al 2014)

I5 Classifications des cancers de lrsquoovaire

Le carcinome ovarien constitue une pathologie tregraves heacuteteacuterogegravene Il est cateacutegoriseacute

Diffeacuteremment par trois systegravemes de classification clinique histologique et

moleacuteculaire Ces critegraveres ont pour but drsquoeacutetablir drsquoun diagnostic et aussi drsquoune

strateacutegie theacuterapeutique

I 51 Classification clinique des tumeurs selon la Feacutedeacuteration Internationale de

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO) 2014

Le stade de cancer correspond au degreacute drsquoextension de la maladie dans

lrsquoorganisme Crsquoest un eacuteleacutement essentiel pour deacuteterminer la prise en charge la plus

approprieacutee pour les patients Quand la tumeur est localiseacutee dans lrsquoorgane drsquoorigine

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

7

on parle de cancer preacutecoce tandis que quand la maladie srsquoeacutetend agrave plusieurs

organes on parle de cancer avanceacute Pour le CO le stade prend en compte trois

critegraveres principaux la localisation preacutecise de la tumeur et son eacutetendue lrsquoatteinte

ou non des organes voisins du peacuteritoine et des ganglions lymphatiques du bassin

(meacutetastase reacutegionale) et la taille de ces meacutetastases et la preacutesence ou non de

meacutetastase dans drsquoautres parties du corps (meacutetastase agrave distance) Selon ces critegraveres

la Feacutedeacuteration Internationale de Gyneacutecologie et de lrsquoObsteacutetrique (FIGO) cateacutegorise

le CO en quatre stades numeacuteroteacutes de I agrave IV et deacutecomposeacutes en plusieurs sous-parties

(A B C) qui apportent des preacutecisions de lrsquoeacutetendue du cancer (ZEPPERNICK et

al 2014) (Tableau 2) Les stades I sont consideacutereacutes comme des cancers preacutecoces

tandis que les stades II III et IV comme avanceacutes (JELOVAC et al 2003)

Seulement 15 de patientes sont diagnostiqueacutees quand le cancer est confineacute aux

ovaires (stade I) alors que 70 patientes ont une maladie hors de la caviteacute

pelvienne au moment du diagnostic (stade III et IV) (SIEGEL et al 2015)

I 52 Classification par stade et grade

Les tumeurs ovariennes sont eacutegalement classifieacutees selon leur grade histologique et

leur stad tumoral Il est important drsquoassigner correctement le bon stade et le bon

grade car ceux-ci Peuvent avoir une conseacutequence non neacutegligeable sur les deacutecisions

concernant les traitements agrave prescrire pour chaque patiente Plus preacuteciseacutement de

telles informations peuvent avoir des implications sur le pronostic et la survie de la

patiente et servir en tant qursquoindice de preacutediction dans la reacuteponse tumorale agrave

certains agents chimio theacuterapeutiques dans le but de choisir ceux qui

conviendraient mieux (MALPICA et al 2007)

I531 Le stade

Le stade drsquoune tumeur de lrsquoovaire est deacutetermineacute souvent suite agrave une chirurgie

effectueacutee par un gyneacutecologue oncologue En CO le systegraveme de stadification le plus

utiliseacute est la classification FIGO (stades I agrave IV) La deacutetermination du stade du CO

permet drsquoavoir une indication du degreacute de lrsquoeacutetendue de la tumeur canceacutereuse

(RAY-COQUARD et al 2014) Au stade I la tumeur ovarienne est confineacutee aux

ovaires Au stade II il y a extension de la tumeur par exemple au niveau du bassin

aux trompes de Fallope et agrave lrsquouteacuterus Les stades III et IV constituent des CO plus

avanceacutes Au stade III la tumeur srsquoeacutetend au delagrave du bassin et est accompagneacutee de

meacutetastases intra peacuteritoneacuteales et extra pelviennes etou de meacutetastases aux ganglions

lymphatiques

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

8

Finalement au stade IV la tumeur se propage davantage et il y a invasion et

meacutetastase agrave distance aux organes plus eacuteloigneacutes Plus encore ces quatre stades sont

diviseacutes en souscateacutegories pour mieux appreacutecier les deacutetails et preacutecisions sur

lrsquoeacutetendue de la maladie (Tableau 1) (PLAXE et al 2008)

I532 Grade histologique

Selon le degreacute de la diffeacuterenciation cellulaire on deacutecrit des tumeurs de grade 1 (laquo

G1raquo bonne diffeacuterenciation cellulaire) de grade 2 (laquo G2 raquo diffeacuterenciation cellulaire

moyenne) et de grade 3 (laquo G3 raquo peu ou pas de diffeacuterenciation cellulaire) Lorsque le

degreacute de diffeacuterenciation cellulaire nrsquoest pas eacutetabli on le speacutecifie par un laquo x raquo (Gx)

(SILVERBERG et al 2008)

II Les facteurs de risque

II1 Lrsquoacircge

Le risque de deacutevelopper un CO augmente geacuteneacuteralement avec lrsquoacircge Plus

speacutecifiquement le taux drsquoincidence augmente agrave chaque tranche de 10 ans jusqursquoagrave 75-

80 ans (COLOMBO et al 2006) agrave lrsquoexception des formes heacutereacuteditaires de la

maladie Les cancers se deacuteveloppent agrave partir de cellules qui ont accumuleacute des

alteacuterations geacuteneacutetiques (ou mutations) au fil du temps Une femme acircgeacutee qui a

accumuleacute un grand nombre de mutations geacuteneacutetiques au cours de sa vie a plus de

risques de deacutevelopper un CO qursquoun sujet jeune Ainsi lrsquoacircge moyen au diagnostic est

de 65 ans (YANCIK et al 1986 ESMO 2014)

II2 Lrsquoorigine eacutethique

Lrsquoincidence pour le CO est plus eacuteleveacutee pour les Caucasiennes dans les pays

occidentaux plus particuliegraverement pour les femmes drsquoorigine ethnique juive surtout

celles de descendance Ashkeacutenaze (HALL et al 2009)

II3 Les facteurs familiaux et heacutereacuteditaires

Les preacutedispositions geacuteneacutetiques peuvent influer sur le deacuteveloppement du CO Entre 5-

10 de ces cancers ont une origine heacutereacuteditaire et surviennent geacuteneacuteralement agrave un acircge

plus preacutecoce (RICH et al 2001) Autrement dit certains CO sont associeacutes agrave des

mutations dans la structure geacuteneacutetique des cellules du corps humain et peuvent se

transmettre drsquoune geacuteneacuteration agrave une autre Une famille peut donc ecirctre porteuse drsquoune

anomalie chromosomique commune sur des gegravenes particuliers notamment BRCA1 et

BRCA2 deux suppresseurs de tumeurs associeacutes agrave certains cancers du sein et de

lrsquoovaire (LEE et al 1999) Une femme dont la megravere une fille ou une soeur est

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

9

Tableau 1 Stadification des cancers de lrsquoovaire selon la Feacutedeacuteration Internationale De

Gyneacutecologie et drsquoObsteacutetrique (FIGO)2009

Ndeg Stades FIGO

Stade I Tumeur limiteacutee aux ovaires (un ou les 2)

I A tumeur limiteacutee agrave un seul ovaire capsule intacte sans tumeur agrave la

surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I B tumeur limiteacutee aux deux ovaires capsules intactes sans tumeur

agrave la surface de lovaire pas de cellules malignes dans le liquide

dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

I C tumeur limiteacutee agrave 1 ou aux 2 ovaires avec soit rupture capsulaire

soit tumeur agrave la surface des ovaires soit cellules malignes

preacutesentes dans le liquide dascite ou de lavage peacuteritoneacuteal

Stade II Tumeur inteacuteressant 1 ou les 2 ovaires avec extension pelvienne

II A extension etou greffes uteacuterines etou tubaires pas de cellules

malignes dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

II B extension agrave dautres organes pelviens pas de cellules malignes

dans le liquide dascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

Stade III Tumeur de lovaire avec extension peacuteritoneacuteale abdominale etou

ganglionnaire reacutetropeacuteritoneacuteale

III A meacutetastases reacutetropeacuteritoneacuteales plusmn peacuteritoine

III B meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes le 2 cm plusmn adeacutenopathies

III C meacutetastases peacuteritoneacuteales extra-pelviennes gt2 cm plusmn adeacutenopathies

Stade IV Meacutetastases agrave distance (agrave lexclusion des meacutetastases peacuteritoneacuteales)

IV A meacutetastase agrave la plegravevre (cytologie positive)

IV B autres meacutetastases y compris adeacutenopathies inguinales

stade IC ŔIC1 rupture preacuteopeacuteratoire

-IC2 rupture preacuteopeacuteratoire ou veacutegeacutetations en surface

-IC3 cellules malignes dans lascite ou le liquide de lavage peacuteritoneacuteal

stade IIIA -IIIA1 adeacutenopathie reacutetro peacuteritoneacuteal seul (prouveacute par cytologiehistologie)

IIIA1(i) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie le 10 mm

IIIA1(ii) foyer adeacutenocarcinomateux dans ladeacutenopathie gt10 mm

-IIIA2 extension peacuteritoneacuteale plusmn adeacutenopathies

Drsquoapregraves Zeppernick F Meinhold-Heerlein I ArchGynecolObstet 2014

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

10

est atteinte drsquoun cancer de lrsquoovaire court un plus grand risque de deacutevelopper la

maladie

Lrsquoassociation de plusieurs cancers dans la famille tels que le cancer du sein de

lrsquouteacuterus de lrsquoovaire ou du cocirclon pourrait aussi entraicircner un risque accru de

deacutevelopper un cancer de lrsquoovaire

II4 Les facteurs de risque lieacutes aux hormones et agrave lrsquoactiviteacute de reproduction

La laquo mise au repos raquo des ovaires semble ecirctre un facteur protecteur ainsi la

multipariteacute et la prise drsquoune contraception hormonale pendant plus de cinq ans

permettraient de diminuer le risque du CO de 20 et 50 respectivement Par

opposition la nullipariteacute et une premiegravere grossesse tardive et la meacutenopause tardive

augmenteraient ce risque Dans le cadre du traitement de lrsquoinfertiliteacute les meacutedicaments

inducteurs de lrsquoovulation (tels que le citrate de clomifegravene et les meacutenotropines)

augmenteraient ce risque lorsqursquoils sont employeacutes pendant plus drsquoune douzaine de

cycles (KUEHN 2011) Par contre le nombre de grossesses meneacutees agrave terme

lrsquoallaitement et la prise de contraceptifs oraux peacuteriodes durant lesquelles il nrsquoy a pas

drsquoovulations en diminueraient les risques (FATHALLA et al 1971 FLEMING et

al 2006)

II5 Lrsquoutilisation du talc

Lutilisation dans la reacutegion geacutenitale de poudre de talc un cosmeacutetique composeacute de

minerai de silicate similaire agrave lrsquoamiante a aussi eacuteteacute eacutevoqueacutee comme facteur de risque

(BAAN et al 2006 HENDERSON et al 1971)

II6 Lrsquoallaitement

Lallaitement pourrait avoir un effet protecteur avec un risque relatif de 073pour

Whittemore et al (1992) et de 06 pour( GWINN et al 1990) Ladiminution du

risque de cancer de lovaire semble correacuteleacutee agrave la dureacutee delallaitement la protection la

plus importante eacutetant cependant lieacutee aux six premiers mois

II7 Facteurs lieacutees aux habitudes de vie et nutrition

II71 Consommation de fruit et leacutegume

La meacuteta-analyse reacutealiseacutee par Riboli et Norat en 2003 montrait une diminution

significative de moins de 10 du risque de CO pour chaque augmentation de 100 gj

de la consommation de fruits ou de leacutegumes (RIBOLI amp NORAT 2003 )

les leacutegumes et les fruits contribuent agrave limiter le risque de surpoids et drsquoobeacutesiteacute et ils

reacuteduisent donc eacutegalement de maniegravere indirecte le risque de divers cancers dont le CO

(World Cancer Research Fund 2010 KUSHI et al 2012) dans le mecircme contexte

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

11

(GHADIRIAN et al 2009) remarquent un risque reacuteduit de CO chez les porteurs de

mutation BRCA ayant une consommation varieacutee de fruit et de leacutegumes

II72 Consommation de produit laitier

Une consommation eacuteleveacutee en calcium vitamine D peut avoir un effet protecteur sur

le CO La vitamine D a un effet antiprolifeacuteratif et est neacutecessaire agrave lrsquoabsorption et au

meacutetabolisme du calcium Ce dernier peut diminuer la prolifeacuteration des cellules dans

les tissus tumoraux (SHIN et al 2002 MOORMAN et al 2001)

II73 Consommation de viande rouge

Une grande consommation de graisses et de proteacuteines animales etou lrsquoobeacutesiteacute

augmenteraient le risque de deacutevelopper la maladie (PURDIE et al 2001) En effet

Des substances canceacuterigegravenes sont produites dans lrsquoorganisme lorsqursquoon mange de la

viande rouge (KRAJINOVIC et al 2001 CROSS et al 2007)

II74 Lrsquoalcool

La consommation de tous type drsquoalcool est significativement associeacutee au risque de

tous type cancer Ce risque augmente quelque soit la prise journalier drsquoalcool

(MCCARTY et al 2012) La consommation eacuteleveacutee drsquoalcool interagit

significativement avec les mutation du gegravene BRCA2 pour augmenter le risque du CO

(DENNIS et al 2011)

II75 Le Tabac

Le role du tabac dans le risque des cancers srsquoimpose de plus en plus (BERTUCCIO

et al 2011) deacutemontrent lrsquoexistence drsquoune association eacutevidente entre la consommation

du tabac de cigare et le risque excessif du cancer du pancreaset que lrsquoexposition

passive aux carcinogegravenes du tabac augmente le risque du CO chez les porteur des

mutation BRCA1 (JONSON et al 2000) les femmes fumeuses ont un plus grand

risque de deacutevelopper des tumeurs mucineuses au niveau des cellules seacutecreacutetrices de

mucus (SALEHI et al 2005 ZHANG et al 2001)

II76 Obeacutesiteacute et prise de poids

Lrsquoobeacutesiteacute est un problegraveme de Santeacute Publique (USEROSET al 2016) Un IMC eacuteleveacute est

associeacute agrave une augmentation de risque pour le deacuteveloppement de certaines formes de

cancer (VILLELA et al 2009) Pour une augmentation de lrsquoIMC il a eacuteteacute estimeacute un

pourcentage drsquoaugmentation du risque pour le CO (WCRF 2007) Selon une enquecircte

reacutealiseacutee en France durant lrsquoanneacutee 2000 le surpoids et lrsquoobeacutesiteacute ont eacuteteacute responsables

drsquoenviron 2300 deacutecegraves par cancer (IARC 2007)

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

12

Le controcircle du poids les choix alimentaire et les niveaux de lrsquoactiviteacute physique sont

des deacuteterminants du risque du cancer chez les femmes obegraveses le risque est plus grand

de contracter un CO (LAHMAN et al 2004)

II77 Lrsquoactiviteacute physique

Les eacutetudes anteacuterieures deacutemontrent que la pratique reacuteguliegravere dexercices physiques au

cours de la vie est lieacutee agrave une baisse du risque de CO Lexercice peut aussi aider agrave

proteacuteger contre certains autres types de cancer En favorisant un transit intestinal

normal ce qui reacuteduit le temps de passage des selles dans le cocirclon Lactiviteacute physique

peut atteacutenuer linflammation accroicirctre la fonction immunitaire dinsuline ce qui est

susceptible (KUSHI et al 2012 PURDIE et al 2001)

III Systegravemes oxydants et systegravemes antioxydants

III 1Origine du stress oxydant

Le stress oxydatif (SO) survient lorsquil y a un deacuteseacutequilibre entre la production

des ERO et le systegraveme de deacutefense antioxydant (CERETTA et al 2012 RAUT et

al 2012) Ce Deacuteseacutequilibre peut se produire quand le systegraveme de deacutefense antioxydant

est surmeneacute par Lrsquoaugmentation des oxydants ou lorsque les deacutefenses sont affaiblies

par une carence dapport etou de production dantioxydants (KIRSCHVINK et al

2008) Leacutequilibre ou homeacuteostasie redox Est perturbeacute et les cellules deviennent

vulneacuterables aux attaques par les ERO (MAC LAREN 2007) Plusieurs anneacutees apregraves

la premiegravere publication de la deacutefinition du SO par Helmut Sise Ce sujet est toujours

laccent dun grand corps de lattention et de la recherche dans le domaine Du

vieillissement cellulaire de la neuraux deacutegeacuteneacuteration du cancer et la preacutevention des

maladies (POLIDORI amp SCHOLTES 2016 ARTEEL 2016)

III 2 Les radicaux libres

Par deacutefinition un radical libre est deacutefini comme toute moleacutecule ou atome posseacutedant

un ou plusieurs eacutelectrons non apparieacutes capables drsquoexister sous forme indeacutependante

contenant au moins un eacutelectron libre sur sa couche externe (ou contenant deux

eacutelectrons de mecircme spin dans une case quantique) Cela qui augmente

consideacuterablement sa reacuteactiviteacute par neacutecessiteacute de se combiner avec un autre eacutelectron

pour atteindre la stabiliteacute selon un pheacutenomegravene drsquooxydation (FINAUD et al2006

MAC LAREN 2007) Sa dureacutee de vie est tregraves courte (quelques millisecondes voir

quelques nanosecondes) et il est symboliseacute par un point qui indique ougrave lrsquoeacutelectron libre

se situe (exemple ˙OH) (MAC LAREN 2007 SAYRE et al 2008 GOTO et al

2008)

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

13

Tableau 2 Les principales espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (CERETTA 2012)

Espegraveces reacuteactives

Reacuteaction de formation Proprieacuteteacutes

LrsquoAnion Superoxyde

(O₂⁻deg)

Formeacute par la reacuteduction mono

eacutelectrique de lrsquooxygegravene

adition drsquoun seul eacuteleacutectron

O₂⁻+1e⁻ O₂⁻deg

Crsquoest le radical le moins

reacuteactif mais le preacutecurseur des

autres ERO (Koechlin-

RamonatxoC2006)

Le Peroxyde

drsquoHydrogegravene (H₂O₂)

Produit agrave partir de lrsquoanion

superoxyde reaction catalyseacute

Par lasuperoxydedismutase

(RaccahD2004)

SOD 2H⁺

O₂ + O₂⁻ H₂O₂+ O₂

La majeure partie de la

toxiciteacute de leauoxygeneacutee

provient de sa capaciteacute agrave

geacuteneacuterer le radical hydroxyle

(OH ) (Gardegraves-Albert

M2003)

LE Radical Hydroxyle

(OH deg)

Formeacute par la reacuteaction de

Fenton agrave partir drsquoH₂O₂ en

preacutesence de meacutetaux de

transition lrsquoion ferreux reacuteagit

avec le peroxyde

drsquohydrogeacutene(GoudbaleJ et

al1997)

H₂O₂+Fe

Le radical hydroxyle (OH)

est le radical le plus avide

drsquoeacuteleacutectron et le plus

dangereux pour lrsquoorganisme

(Gardegraves-Albert M2003)

Le monoxyde drsquoazote

(NO)

Le NO est formeacute agrave partir de

lrsquoun des deux atomes drsquoazote

terminal du groupement drsquoune

partet de lrsquooxygegravene

moleacuteculaire (O₂) drsquoautre part

En preacutesence de cofacteure

NADHH⁺ reacuteaction catalyseacute

par les NO synthase (NoS)

(sabrysrt al1996)

Le NO est un radical libre

qui est surtout reacuteputeacute pour

ses proprieacuteteacutes physiologiques

(agit sur le tonus vasculaire)

(Barouki R 2006)

Le peroxynitrite

(ONOOdeg)

En lrsquoabsence drsquoune quantiteacute

Suffisante de cofacteurs ou de

substrat(arginine)les NOS

produisent de lrsquoanion

superoxyde (O₂ deg) plutocirct que

du NObullLrsquoO₂ᵒ produit lie

leNObull pour former du

peroxynitrite(MassionP et

al2002)

Tregraves reacuteactif et sana doute

reacutesponsable drsquoun stress

oxydantil engendre des

oxydation irreacuteversibles et des

nitration diverses (surtouts

des reacutesidus tyrosines )

(MassionP et al 2002)

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

14

III3 Rocircle pathologique des ERO sur les biomoleacutecules

La production excessive de radicaux libres provoque des leacutesions directes de moleacutecules

biologiques (oxydation de lADN des proteacuteines des lipides des glucides) mais aussi

des leacutesions secondaires a cause du caractegravere cytotoxique et mutagegravene des meacutetabolites

libeacutereacutes notamment lors de loxydation des lipides (HARRIS 2002) Bien que les

radicaux libres aient la capaciteacute dinfliger des dommages irreacuteversibles aux

macromoleacutecules ils ont un rocircle essentiel agrave jouer dans certaines fonctions biologiques

telles la phagocytose la reacutegulation de la croissance cellulaire et des signaux

intercellulaires et la synthegravese dimportants composeacutes organiques Toutefois en

concentrations eacuteleveacutees ils deviennent hautement cytotoxiques (ZOU et al 2008)

III31 Dommages oxydatifs agrave lrsquoADN

Les ERO constituent la plus importante source endogegravene de dommages agrave lrsquoADN

Elles peuvent lui induire de nombreuses modifications telles que des leacutesions aux bases

nucleacuteotidiques (purines et pyrimidines) des cassures simples brin ou doubles brin de

la chaicircne oligonucleacuteotidique (WANG 2008)

Ces modifications peuvent avoir de graves conseacutequences sur la reacuteplication du

geacutenome Les niveaux eacuteleveacutes de ces leacutesions ont eacuteteacute enregistreacutees dans plusieurs types

tumorales et sont grandement impliqueacutees dans tous les eacutetapes de canceacuterogenegravese

(TRACHOOTHAM et al 2009 )

Les meacutecanismes oxydatifs ont eacuteteacute reconnus pour avoir un rocircle important agrave jouer dans

les principales eacutetapes de la carcinogenegravese soit linitiation la promotion et la

progression du cancer Puisque le risque de deacutevelopper un cancer est associeacute agrave

laccumulation des dommages oxydatifs agrave lADN ces derniers ont reccedilu une attention

croissante au cours des derniegraveres anneacutees (LOFT et al 2008)

III32 Dommages oxydatifs des lipides

La peroxydation des membranes lipidiques causeacutee par le stress oxydatif peut ecirctre tregraves

dommageable puisquelle altegravere les proprieacuteteacutes biologiques de la membrane telles le

degreacute de fluiditeacute et peut aussi mener agrave linactivation denzymes et de reacutecepteurs lieacutes agrave

la membrane ce qui risque d affecter le fonctionnement cellulaire normal et

daugmenter la permeacuteabiliteacute (DALLE-DONNE et al 2006 CASSAVAUGH et

LOUNSBURY 2001)

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

15

III33 Dommages oxydatifs aux proteacuteines

Les proteacuteines peuvent ecirctre la cible de reacuteactions radicalaires ou oxydatives et subir des

modifications sous lrsquoaction des ERO et ERN Ces reacuteactions drsquooxydation sont

freacutequemment influenceacutees par les cations meacutetalliques comme le cuivre et le fer Les

proteacuteines atteintes peuvent se fragmenter ou se deacutenaturer avec lrsquoalteacuteration de leurs

structures primaires et secondaires On peut observer une oxydation des chaicircnes

lateacuterales des acides amineacutes notamment de la cysteacuteine et de la meacutethionine avec

formation de ponts disulfures (SERVAIS 2004)

III4 Systegravemes de deacutefense antioxydants

Les antioxydants sont deacutefinis comme lensemble des moleacutecules susceptibles dinhiber

directement agrave faibles doses la production de limiter la propagation ou de deacutetruire les

ERO (FAVIER 2003) Il est clair que tous les systegravemes biologiques dans leurs

environnements oxygeacuteneacutes ont eacutelaboreacute des meacutecanismes pour contrer les conseacutequences

potentiellement deacuteleacutetegraveres des agents pro oxydants (RIZZO et al 2011) On distingue

au niveau des cellules deux lignes de deacutefense ineacutegalement puissantes pour deacutetoxifier

la cellule

III41 Systegravemes enzymatiques

Ce systegraveme est principalement composeacute par des superoxydesdismutases (SOD) des

catalases (CAT) des glutathions peroxydases (GPx) des glutathion reacuteductase (GR) et

des thioreacutedoxines capables drsquoeacuteliminer les RL et les espegraveces reacuteactives (HIGASHI et

al 2009)

III411 Les super oxydes dismutase

Les super oxydes dismutases (SOD) sont des meacutetallo-enzymes qui catalysent la

dismutation des ions peroxydes en oxygegravenes moleacuteculaires et peroxydes drsquohydrogegravenes

des composeacutes stables et moins toxiques (DELATTRE et al 2005) Ces systegravemes

antioxydants se situent donc aux endroits ougrave lrsquooxygegravene est libeacutereacute essentiellement au

niveau de la membrane des mitochondries et dans le cytosol au niveau du reacuteticulum

endoplasmique (SFHCM 2010)

III412 La Catalase

La catalase (CAT) est une enzyme heacuteminique capable de transformer le peroxyde

drsquohydrogegravene (geacuteneacuteralement produit par les SOD) en eau et oxygegravene moleacuteculaire Elle

est essentiellement preacutesente dans les peroxysomes mais aussi dans les mitochondries

et cytoplasme Elle joue un rocircle significatif en permettant drsquoeacuteliminer lrsquoexcegraves de

peroxyde drsquohydrogegravene (YOSHIMOTO et al 2007 NICHOLLS 2012)

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

16

III413 La Glutathion Peroxydase (GPx)

La glutathion peroxydase (GPx) est une enzyme deacutependante du seacuteleacutenium qui a une

forte affiniteacute pour le peroxyde drsquohydrogegravene elle permet donc lrsquoeacutelimination du

peroxyde drsquohydrogegravene mecircme preacutesent agrave faible concentration Le maintien de lrsquoactiviteacute

de la GPx neacutecessite la reacutegeacuteneacuteration du glutathion (GSH) assureacutee par la glutathion

reacuteductase (BEDANE 2008)

III42 Systegravemes non enzymatiques

Contrairement aux enzymes antioxydants la plupart des antioxydants non

enzymatiques ne sont pas syntheacutetiseacutes par lrsquoorganisme et doivent ecirctre apporteacutes par

lrsquoalimentation Dans cette cateacutegorie nous retrouvons les oligoeacuteleacutements (le cuivre le

fer le manganegravese le seacuteleacutenium et le zinc) le (GSH) lrsquoubiquinone (CoQ10) lrsquoacide

ascorbique (vitamine C) lrsquoalpha tocopheacuterol (vitamine E) et les caroteacutenoiumldes

(VERTUANI et al 2004)

III421 La vitamine C

La vitamine C est un antioxydant puissant et agit comme un pieacutegeur de ROS pour

empecirccher ou au moins atteacutenuer les effets deacuteleacutetegraveres causeacutes par les ROS (FOYER et

NOCTOR 2005) Elle agit en synergie avec la vitamine E pour eacuteliminer les RL et

reacutegeacutenegravere eacutegalement la forme reacuteduite de la vitamine E (ARULMOZHI et al 2010)

III422 Les tocopheacuterols

Sont collectivement connus sous le nom de vitamine E (LI et al 2012) Le α-

tocopheacuterol a eacuteteacute le plus eacutetudieacute car il possegravede la plus grande biodisponibiliteacute

drsquoabsorption et meacutetabolisation par le corps Il protegravege les membranes de loxydation

par reacuteaction avec les radicaux lipidiques produits dans la reacuteaction en chaicircne de la

peroxydation lipidique (KUMAR et al 2010)

III423 Le becircta-carotegravene (provitamine A)

Crsquoest un eacuteleacutement liposoluble des caroteacutenoiumldes (HUY et al 2008) Les caroteacutenoiumldes

sont capables de diminuer les dommages oxydatifs de lADN (COLLINS ET

HARRINGTON 2002)

III424 Le lycopegravene

Un membre de la famille des caroteacutenoiumldes (RAO et al 2007)a tendance agrave agir

comme pieacutegeur de loxygegravene singulet (1O2) et des RL peroxyles (LOO-) (KONG et

al 2010) Des eacutetudes ont deacutemontreacute que le lycopegravene protegravege les moleacutecules lipidiques

les lipoproteacuteines de basse densiteacute les proteacuteines et lADN contre les attaques des RL

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

17

jouant un rocircle essentiel dans la protection contre les maladies (OLIVEIRA et al

2010)

III425 Le glutathion reacuteduit (GSH)

Crsquoest un tripeptide (L-γ-glutamyl-L-cysteacuteinylglycine) avec de multiples fonctions

dans les organismes vivants (LUSHCHAK 2011) Crsquoest un thiol non proteacuteique

majeur dans les organismes vivants qui joue un rocircle crucial dans la coordination des

meacutecanismes de deacutefenses anti-oxydantes naturelles (RAMESH et al 2012) Il agit

comme un antioxydant soit directement en interagissant avec les ERO et RNS et les

eacutelectrophiles ou en agissant comme un cofacteur de plusieurs enzymes

(LUSHCHAK 2011)

III426 La meacutelatonine

Crsquoest un antioxydant puissant qui peut facilement traverser les membranes cellulaires

et la barriegravere heacutemato-enceacutephalique La meacutelatonine une fois oxydeacutee ne peut pas ecirctre

reacuteduite agrave son eacutetat initial car elle forme plusieurs produits finaux stables en reacuteagissant

avec les RL Par conseacutequent elle a eacuteteacute consideacutereacutee comme un antioxydant terminal

(HAMID et al 2010)

III427 Les polypheacutenols

Sont des meacutetabolites secondaires des plantes aromatiques et sont largement reacutepandues

dans le regravegne veacutegeacutetal (ANGELO et al 2009) Leffet protectif des poly pheacutenols

semble ecirctre ducirc agrave leur large eacuteventail dactions biologiques tels que le pieacutegeage des RL

la cheacutelation des meacutetaux et les capaciteacutes de modulation denzymes ainsi que leurs

effets sur les voies de signalisation cellulaire et sur lexpression des gegravenes

(RODRIGO et al 2011)

III428 Le zinc

Crsquoest un oligo-eacuteleacutement un des cofacteurs essentiels de la SOD La prise de zinc

conduit agrave long terme agrave lrsquoinduction de proteacuteines antioxydants comme les

meacutetallothioneacuteines Le zinc protegravege eacutegalement les groupements thiols des proteacuteines Le

zinc peut inhiber partiellement les reacuteactions de formation drsquoespegraveces oxygeacuteneacutees

induites par le fer ou le cuivre (MEZZETTI et al 1998)

III5 Rocircle des antioxydants dans la preacutevention des dommages oxydatifs

Tous les antioxydants ont la capaciteacute de reacuteagir avec les radicaux libres Plus

speacutecifiquement laquo Les reacuteactions meacutetaboliques catalyseacutees par les enzymes antioxydants

permettent deacuteliminer les radicaux libres par la formation de composeacutes neutres comme

leau Cependant en ce qui concerne les antioxydants exogegravenes les produits de leur

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

18

interaction avec les radicaux libres ne sont pas des composeacutes neutres mais bien des

moleacutecules plus stables En effet contrairement aux radicaux libres qui sont hautement

reacuteactifs c est -agrave-dire quils cherchent agrave donner ou agrave arracher un eacutelectron afin d

atteindre un eacutetat de stabiliteacute les antioxydants non-enzymatiques peuvent

saccommoder de l addition ou de la perte d eacutelectron( s) sans pour autant augmenter

significativement leur niveau de reacuteactiviteacute raquo (COUILLARD 2006)

De par leur rocircle agrave neutraliser les radicaux libres les antioxydants ont donc le pouvoir

de diminuer les niveaux de stress oxydatif et par conseacutequent les dommages

oxydatifs Ainsi ils ont le potentiel de reacuteduire les effets deacuteleacutetegraveres des facteurs

oxydants responsables de laugmentation de la production de radicaux libres par

lorganisme

Figure 4 Aperccedilu des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO)

(PINCEMAIL ampal 1999)

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

MATERIEL amp METHODES

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

21

Mateacuteriel et meacutethodes

I Population eacutetudieacutee

Cette eacutetude concerne lrsquoexploration des facteurs de risque dans le deacuteveloppement du

Cancer de sein au niveau de la population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de

lAlgeacuterie) Le recrutement des cas de CO eacutetait baseacute sur un diagnostic confirmeacute par la

mammographie la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins speacutecialistes de lrsquoEPSH

(eacutetablissement publique speacutecialiseacute hospitalier megravere et enfant) au niveau de wilaya de

Tlemcen

Les critegraveres dinclusion des cas de CO sont

Les cas recruteacutes et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges

Etre atteints du Co nouvellement diagnostiqueacute

Nayant pas encore subit de traitement de chimiotheacuterapie

Les teacutemoins eacutetaient seacutelectionneacutes en mecircme temps que les cas Les critegraveres dinclusion

pour les teacutemoins sont

Les teacutemoins recruteacutees et interrogeacutes doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous

les acircges

Nayant eu aucun type de cancer

Etre indemnes de toute pathologie lieacutee au foie

Les critegraveres dexclusion pour les teacutemoins sont

Ayant un IMC gt30

Ceux ayant eu un type de cancer dans leur vie

Ceux ayant subit une choleacutecystectomie

La taille de leacutechantillon destineacute agrave lrsquoeacutetude eacutepideacutemiologique est n = 06 pour les

canceacutereuses et n = 15pour les teacutemoins Un eacutechantillon restreint est orienteacute vers les

analyses biochimiques

I1 Questionnaire de base

Les informations ont eacuteteacute colligeacutees par un questionnaire de base compleacuteteacute par les

sujets pendant une entrevue durant 15 agrave 20 minutes Il a eacuteteacute deacuteveloppeacute eacutevalueacute et testeacute

sur la base des eacutetudes anteacuterieures Il eacutetait administreacute de maniegravere standardiseacutee aux cas

et aux teacutemoins Les informations recueillies par le questionnaire de base

comprenaient

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

22

Les caracteacuteristiques socioeacuteconomiques et culturelles (situation matrimoniale niveau

deacutetude emplois salaires) corporelles (poids taille tour de taille tour de hanche)

lhistoire de feacuteconditeacute la prise dhormones pour linfertiliteacute les contraceptifs et la

meacutenopause la date de diagnostic du cancer lhistoire familiale de CO lhistoire de

maladies la consommation de tabac ou dalcool les anteacuteceacutedents meacutedicaux etou

chirurgicaux du CO exposition agrave certains produits

I2 Activiteacute physique

Le questionnaire prend en compte lactiviteacute physique de faccedilon geacuteneacuterale incluant les

activiteacutes au quotidien et la participation agrave des activiteacutes sportives avant le diagnostic

(cas) ou lentretien (teacutemoins) Les questions ont eacuteteacute poseacutees par cateacutegorie dactiviteacute

seacuteparant les activiteacutes domestiques le travail et les activiteacutes de loisirs les plus

communes dans la reacutegion La freacutequence et la dureacutee moyenne pour chacune des

activiteacutes sont noteacutees Ces activiteacutes physiques incluent la marche le jogging ou la

course le chemin au travail le chemin vers la cregraveche les achats au marcheacute le

meacutenage le lavage du linge la natation la bicyclette les activiteacutes artisanales

manuelles le bricolage et le jardinage Les questions permettent aussi deacutevaluer la

freacutequence (nombre de jours sur la semaine passeacutee) et la dureacutee des activiteacutes physiques

Linteacutegration des donneacutees de freacutequence de dureacutee ainsi que dintensiteacute a permis

deacutevaluer une variable quantitative continue repreacutesentant la deacutepense eacutenergeacutetique

hebdomadaire en eacutequivalents meacutetaboliques exprimeacutee en MET-heuresemaine (MET

= laquo meacutetabolic equivalent

task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au repos (position assise)

estimeacutee agrave 1 kcalkgh)

A chaque type dactiviteacute correspond un nombre de METs selon le questionnaire

dactiviteacute physique

a- Activiteacutes intenses (8 METs) correspondent aux sports collectifs (basket

football) ou individuels (natation aeacuterobic jogging ) ou encore agrave

dautres moments (danse de maniegravere vigoureuse saut reacutepeacuteteacute) ougrave ils

transpirent

b- Activiteacutes eacuteleveacutees (6 METs) correspondent aux activiteacutes qui ont demandeacute agrave

la femme un effort physique important et qui lont fait respirer beaucoup

plus difficilement que normalement (porter de charges lourdes jardinage

courir pendant un temps court faire du laquo step raquo

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

23

c- Activiteacutes modeacutereacutees (4 METs) correspondent agrave la marche rapide au fait de

faire du veacutelo faire du meacutenage Dans ce cas ils ne transpirent pas et a

une respiration normale

Laddition des diffeacuterents types dactiviteacutes physiques pour chaque teacutemoin et cas a

permis dobtenir un score dactiviteacute physique en quatre classes (niveaux dactiviteacute

physique faible moyen intense et tregraves intense)

Niveau activiteacute physique tregraves intense score ge 50 METssemaine

Niveau activiteacute physique intense score 50 - 30 METssemaine

Niveau activiteacute physique moyenne score 30 - 10 METssemaine

Niveau activiteacute physique faible score le 10 METssemaine

I3 Consideacuterations eacutethiques

Le formulaire de consentement a eacuteteacute signeacute avant linclusion des sujets dans leacutetude et

lanonymat et la confidentialiteacute des sujets agrave leacutetude eacutetaient respecteacutes

II Les donneacutees alimentaires

II2 Questionnaire de freacutequence de consommation

Le sujet reporte la freacutequence habituelle de consommation de chaque aliment dune

liste preacuteeacutetablie Les questions portent sur les aliments mais peu dinformations sont

apporteacutees sur la maniegravere dont les aliments sont consommeacutes La taille des portions ou

le volume des boissons peuvent ecirctre preacuteciseacutes Chaque aliment est composeacute dun

aliment simple (par exemple orange) ou dun regroupement daliments faisant partie

de la mecircme cateacutegorie (par exemple ceacutereacuteales) Les composantes des ingreacutedients eacutetaient

pondeacutereacutees selon leur contribution au reacutegime de la population dinteacuterecirct

III Analyse biologiques

III1 Preacutelegravevements sanguins

Les preacutelegravevements sanguins sont reacutealiseacutes le matin agrave jeun sur la veine du pli du coude

sur tubes avec anticoagulant (EDTA ou heacuteparine) Tous ces tubes sont eacutetiqueteacutes et

reacutepertorieacutes de maniegravere preacutecise Apregraves coagulation le sang preacuteleveacute est centrifugeacute agrave

3000 tours pendant 10 minutes agrave tempeacuterature ambiante Le sang preacuteleveacute sur tubes

avec anticoagulant sert pour les dosages seacuterologiques et il est centrifugeacute afin de

reacutecupeacuterer le plasma pour la deacutetermination des marqueurs du stress oxydatif

plasmatiques

III2 Paramegravetres biochimiques

III21 Dosage du glucose

Le dosage du glucose plasmatique est reacutealiseacute par une meacutethode enzymatique

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

24

Colorimeacutetrique (Kit SPINREACT) En preacutesence de la glucose-oxydase le glucose

est oxydeacute en acide gluconique et peroxyde drsquohydrogegravene Ce dernier en preacutesence de la

peroxydase et du pheacutenol oxyde un chromogegravene (4-aminoantipyrine) incolore en un

colorant rouge agrave structure quinoneimin

Lrsquoabsorption est mesureacutee agrave 505 nm et lrsquointensiteacute de la coloration est proportionnelle agrave

la concentration en glucose

III22 Dosage de lrsquoacide urique

Le dosage est reacutealiseacute par lrsquoutilisation du (Kit biomaghreb) Lrsquoacide urique est oxydeacute

par lrsquouricase en allantoine et peroxyde drsquohydrogegravene qui sous lrsquoinfluence de la POD

4-aminophenazone (4-AP) et 2-4 dichloropheacutenolsulfonate (DAAC) forme un

composeacute quinoneimine rose

Lrsquointensiteacute de la couleur rouge formeacutee est proportionnelle agrave la concentration drsquoacide

urique dans lrsquoeacutechantillon

III23 Dosage de la creacuteatinine

Deacutetermination cineacutetique de la creacuteatine kinase en suivant les recommandations( IFCC)

et (DGKC) La creacuteatine kinase (CK) catalyse le transfert reacuteversible dun groupe

phosphate de la phosphocreacuteatine vers lADP Cette reacuteaction sajoute agrave dautres

catalyseacutees par lhexokinase (HK) et par le glucose-6-phosphate deacuteshydrogeacutenase (G6P-

DH)

La vitesse de formation de NADPH deacutetermineacute par photomeacutetrie est proportionnelle agrave

la concentration catalytique de CK dans leacutechantillon testeacute

III24 Dosage de lrsquoureacutee

Lrsquoureacutease catalyse lrsquoheacutemolyse de lrsquoureacutee preacutesente dans lrsquoeacutechantillon en ammoniac

(NH3) et en anhydride carbonique (CO2) Les ions ammonie reacuteagis avec salicylate et

hypoclorithe (ClONa) en preacutesence du catalyseur nitroprisuate pour former un

indopheacutenol vert

Lrsquointensiteacute de couleur formeacute est proportionnel agrave la concentration drsquoureacutee en le test a

diminution de la concentration de NAD+ dans la meacutethode est proportionnelle agrave la

concentration drsquoureacutee dans lrsquoeacutechantillon testeacute

III25 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum

III251 Dosage des triglyceacuterides

Les triglyceacuterides plasmatiques sont doseacutes par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact) Les triglyceacuterides sont doseacutes apregraves hydrolyse enzymatique par des lipases

en glyceacuterol et en acides gras libres Lrsquoindicateur est une quinoneimine formeacutee agrave partir

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

25

de peroxyde drsquohydrogegravene de la 4-aminoantipyrine et du 4-chloropheacutenol sous lrsquoaction

catalytique de la peroxydase

La concentration en quinoneimine est proportionnelle agrave la concentration totale en

triglyceacuterides plasmatiques Le taux des triglyceacuterides est deacutetermineacute agrave une longueur

drsquoonde de 505 nm

III252 Deacutetermination des teneurs en cholesteacuterol plasmatique

Le cholesteacuterol total est doseacute sur le seacuterum total et par une meacutethode enzymatique (Kit

Spinreact)

Par laction dune enzyme le cholesteacuterol ester hydrolase les ester de cholesteacuterol sont

hydrolyseacutes en cholesteacuterol libre Le cholesteacuterol libre formeacute ainsi que celui preacuteexistant

sont oxydeacutes par une cholesteacuterol-oxydase en Δ4 cholesterone et peroxyde dhydrogegravene

Ce dernier en preacutesence de peroxydase oxyde le chromogegravene en un composeacute coloreacute en

rouge

La concentration en quinoneimine coloreacutee mesureacutee agrave 505 nm est proportionnelle agrave la

quantiteacute de cholesteacuterol contenu dans leacutechantillon

III253 Deacutetermination des teneurs en HDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Le cholesteacuterol-HDL est une lipoproteacuteine qui est consideacutereacutee comme eacutetant du bon

cholesteacuterol il est veacutehiculeacute vers le foie pour ecirctre meacutetaboliser et excreacuteter sous forme de

sels biliaires il nest pas atheacuterogegravene par opposition au reste du cholesteacuterol lieacute agrave la

fraction VLDL et LDL

Apregraves une preacutecipitation par lacide phosphotungstique en preacutesence dions magneacutesium

les chylomicrons et les lipoproteacuteines de faible densiteacute (LDL) et de tregraves faible densiteacute

(VLDL) contenus dans le seacuterum on procegravede au dosage enzymatique des lipoproteacuteine

de haute densiteacute (HDL) contenue dans le surnageant obtenue apregraves centrifugation

III254 Deacutetermination des teneurs en LDL-cholesteacuterol (Kit SPINREACT)

Fraction du cholesteacuterol contenue dans les lipoproteacuteines de type LDL Celui-ci

Correspond agrave lessentiel du cholesteacuterol transporteacute dans le sang La formule de

Friedewald permet de calculer la valeur du cholesteacuterol -LDL agrave partir du cholesteacuterol

total du cholesteacuterol - HDL et des triglyceacuterides La meacutethode de calcul des LDL -

cholesteacuterol de Friedewald

LDL-Cholesteacuterol (en gL) = (Cholesteacuterol total) - (HDL cholesteacuterol) -

(Triglyceacuterides) 5

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

26

IV Marqueurs du Stress oxydatif

IV1 Deacutetermination des activiteacutes des antioxydants

IV11 Dosage de lactiviteacute de la catalase (CAT)

Le taux de lrsquoactiviteacute de la catalase est mesureacute au niveau du plasma du lysat

eacuterythrocytaire Cette activiteacute enzymatique est mesureacutee par analyse

spectrophotomeacutetrique du taux de la Deacutecomposition du peroxyde dhydrogegravene selon la

meacutethode drsquoAEBI (1974) En preacutesence de la catalase la deacutecomposition du peroxyde

dhydrogegravene conduit agrave une diminution de labsorption de la solution de H2O2 en

fonction du temps Le milieu reacuteactionnel contient la source enzymatique (plasma ou

lysat) le H2O2 et le tampon phosphate (50 mmolL pH 70) Apregraves incubation de 5

min le reacuteactif titanium oxyde sulfate TiOSO4 est ajouteacute La lecture se fait agrave 420 nm

Les concentrations du H2O2 restant sont deacutetermineacutees agrave partir dune gamme eacutetalon de

H2O2 agrave des concentrations de 05 agrave 2 mmolL

Le calcul dune uniteacute dactiviteacute enzymatique est

A= log Al- log A2

Al est la concentration de H2O2 de deacutepart

A2 est la concentration de H2O2 apregraves incubation (au bout de 5 min)

Lactiviteacute speacutecifique est exprimeacutee en Uminml de lysat eacuterythrocytaire

IV12 Dosage de la vitamine C

Les concentrations en vitamine C plasmatique sont deacutetermineacutees selon la meacutethode de

JACOTA amp DANI (1982) Utilisant le reacuteactif de folin ciocalteau et une gamme eacutetalon

drsquoacide ascorbique

Apregraves preacutecipitation des proteacuteines plasmatiques par lrsquoacide trichloroaceacutetique (10) et

centrifugation le surnageant est incubeacute en preacutesence du reacuteactif de coloration folin

ciocalteau dilueacute pendant 15 min a 37 degC La vitamine C preacutesente dans le plasma reacuteduit

le reacuteactif de folin donnant une coloration jaune La lecture de lrsquoabsorbances est

reacutealiseacutee agrave une longueur drsquoonde de 769 nm Lrsquointensiteacute de la coloration obtenue est

proportionnelle agrave la concentration en vitamine C preacutesente dans lrsquoeacutechantillon La

concentration exprimeacutee en μgml est deacutetermineacutee agrave partir de courbe eacutetalon obtenu gracircce

agrave une solution drsquoacide ascorbique

V13 Dosage du malondialdeacutehyde (MDA) plasmatiqe

Le malondialdeacutehyde (MDA) plasmatique eacuterythocytaire et placaitaire est mesureacute selon

le meacutethode de NOUROOZ-ZADEH et al (1996)Il repreacutesente le marqueur le plus

utiliseacute de la peroxydation lipidique notamment par la simpliciteacute et la sensibiliteacute de

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

27

dosage Apreacutes traitement par acide agrave chaud les aldeacutehydes reacuteagissent avec lrsquoacide

thiobarbiturique (TBA) pour former un produit de condensation chromogeacutenique

consistant en deux moleacutecules de TBA et une moleacutecule MDA lrsquoabsorption intense de

ce chromogegravene se fait agrave une longueur drsquoonde de 532nm la concentration en MDA

plasmatique ou eacuterythrocytaire est calculeacutee en utilisant le coefficient dextinction du

complexe MDA-TBA (ε = 156 x 105 mol-1Lcm-1)

IV14 Dosage de lrsquoanion superoxyde eacuterythrocytaire (NOUROOZ-ZADEH et al

1996)

Les hydroperoydes plasmatiques et eacuterytrocytaires marqueurs de lrsquooxydation des

lipides sont mesureacutes par lrsquooxydation drsquoion ferriques utilisant le

tripheacutenylphosphine(TPP)cette meacutethode est baseacutee sur une peroxydation rapide

transformant le Fe2+

en Fe3+

en milieu acideles ions Fe3+

en preacutesence du

xyleacutenol

orange[(O-cresolsulfonphtalein-3rsquo3rsquorsquo-bis(methyliminodiacetic acid sodium)]forment

un complexe Fe3+

- xyleacutenol orangeLe taux dhydroproxydes

plasmatiqueeacuterythrocytaire et placentaire correspond agrave la diffeacuterence entre labsorbance

du plasma et labsorbance du blancLa lecture se fait agrave 560nmLe taux des HP est

calculeacute en utlisant le coefficient dextinction(ɛ=44104mol

-1Icm

-1 ) agrave 560 nm

IV15 Dosage du monoxyde drsquoazote eacuterythrocytaire (Guevara et al 1998)

La formation du NO est eacutevalueacutee de maniegravere indirecte par la deacutetermination des

concentrations de nitrites (NO2-) et de nitrates (NO3-) qui constituent les produits de

deacutegradation oxydative du NO En effet le NO reacuteagit rapidement avec des moleacutecules

telles que loxygegravene ou lanion superoxyde pour donner des nitrites et des nitrates

selon les reacuteactions suivantes

La technique utiliseacutee pour doser les nitrites (et les nitrates apregraves reacuteduction) est la

reacuteaction de Griess qui repreacutesente une reacuteaction de diazotation en deux eacutetapes les

nitrites forment un sel de diazonium avec lacide sulfanilique qui est ensuite coupleacute

avec une amine (N-naphtyleacutethylegravene diamine) pour donner un colorant azoiumlque qui

absorbe agrave 540 nm Leacutechantillon deacuteproteacuteiniseacute est incubeacute agrave 37 degC avec lacide

sulfanilique dissous dans HCl puis avec la N-naphtyleacutethylegravene diamine La

deacuteproteacuteinisation est reacutealiseacutee par le sulfate de zinc La reacuteaction de Griess permet

uniquement la mesure des nitrites Les nitrates devront donc ecirctre preacutealablement

reacuteduits en nitrites pour ecirctre quantifieacutes La transformation des nitrates en nitrites est

baseacutee sur une reacuteaction de reacuteduction par le cadmium sous forme de granules reacutegeacuteneacutereacutes

agrave laide dune solution de CuSO4 dans un tampon glycine-NaOH (pH 97) La

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

28

concentration ainsi mesureacutee repreacutesente la somme des nitrites et des nitrates Les

concentrations en NO sont calculeacutees en utilisant le coefficient drsquoextinction molaire ε

= 38 103 M-1 cm-1

IV16 Dosage de lrsquoactiviteacute de la superoxyde dismutase(SOD EC11511)

Le principe est baseacute sur la reacuteaction chimique qui geacutenegravere lrsquoion superoxyde (O2-) agrave

partir de lrsquooxygegravene moleacuteculaire en preacutesence drsquoEDTA de MnCl2 et du

mercaptoeacutethanol

Lrsquooxydation du NADPH est lieacutee agrave la disponibiliteacute des ions superoxyde dans le milieu

Degraves que la SOD est ajouteacutee dans le milieu reacuteactionnel elle entraicircne lrsquoinhibition de

lrsquooxydation du NADPHQuatre cents (400) μl de reacuteactif (eacutethanol chloroforme 625

375 vv) sont ajouteacutes agrave 250 μl de lysat afin de preacutecipiter les proteacuteines Apregraves

centrifugation agrave 4000 tmin pendant 5 min le surnageant est reacutecupeacutereacute Le milieu

reacuteactionnel contient 5 μl de lysat 10 μl de tampon et 100 μl de reacuteactif 1 (contenant 5

ml de tampon phosphate (02 molL pH 78) 1 ml drsquohydroxylamine chloride (069

mgmL) 1 ml drsquoantraquinone (0132 mgmL) et 1 ml de diaphorase (1 mgmL drsquoune

solution de 15 UmL)) Le meacutelange est ensuite incubeacute avec 10 μl de NADPH pendant

15 min agrave tempeacuterature ambiante Ensuite 100 μl de reacuteactif 2 (contenant 6 ml de

sulfanilamide agrave 10 mgml drsquoHCl agrave 25 et 6 ml de naphtylethylegravene diamine agrave 02

mgmL) sont ajouteacutes La lecture se fait agrave 540 nm apregraves incubation de 20 minutes La

gamme drsquoactiviteacute est reacutealiseacutee avec la SOD eacutetalon

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

RESULTATS amp DISCUSSION

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

29

Reacutesultats et Interpreacutetation

I Description la population eacutetudieacutee

I1 Caracteacuteristiques eacutepideacutemiologiques de la population eacutetudieacutee (Tableau 3)

Les caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee sont repreacutesenteacutees dans le Tableau 1 et la

figure 15 Les femmes volontaires pour cette eacutetude sont recruteacutees en milieu

hospitalier Le recrutement des cas de cancer de lrsquoovaire se base sur le diagnostic de

cancer de lrsquoovaire confirmeacute par la biopsie etou la chirurgie par les meacutedecins

speacutecialistes de lrsquoEtablissement hospitalier speacutecialiseacute Megravere et enfant (EHS) de wilaya

de Tlemcen Les critegraveres de seacutelection pour les femmes canceacutereuses sont un cancer de

lrsquoovaire nouvellement diagnostiqueacute nrsquoayant pas subi de traitement de chimiotheacuterapie

et doivent ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les acircges Les critegraveres relatifs aux femmes

teacutemoins sont un bon eacutetat de santeacute geacuteneacuteral nrsquoayant eu aucun type de cancer ecirctre

indemnes de toute pathologie lieacutee au foie et ecirctre de la mecircme reacutegion et de tous les

acircges Des critegraveres drsquoexclusion sont pris en compte pour les femmes teacutemoins tels qursquoun

IMC gt 30 celles ayant eu un type de cancer dans leur vie et celles ayant subit une

choleacutecystectomie Apregraves un consentement des femmes agrave participer agrave lrsquoeacutetude la

population seacutelectionneacutee atteint 15 femmes teacutemoins et 05 femmes canceacutereuses

Les reacutesultats obtenus montrent qursquoil nrsquoexiste aucune diffeacuterence significative

concernant lrsquoacircge moyen quelque soit le statut meacutenopausique Par contre lrsquoindice de

masse corporelle est diminueacutee de maniegravere significative chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins La meacutenopause survient en moyenne agrave 615 plusmn 1026

ans chez les femmes canceacutereuses et agrave 585 plusmn 502 ans chez les femmes teacutemoins

On nrsquoobserve eacutegalement aucune diffeacuterence significative concernant le rapport Tour de

tailleTour de hanche lrsquoacircge moyen de la meacutenarche par contre un taux

exceptionnellement important de lrsquoutilisation des contraceptifs oraux observer chez

les femmes teacutemoins (60) par rapport aux femmes canceacutereuses (20)

I2 Conditions socioeacuteconomiques et culturelles de la population eacutetudieacutee

(Tableau 2)

Les paramegravetres socio-eacuteconomiques et culturels des deux populations eacutetudieacutees sont

deacutetermineacutes agrave partir drsquoenquecirctes sous formes de questionnaire deacutetailleacute donneacute en

annexes La situation matrimoniale de la population cible est majoritairement drsquoun

statut de femme marieacutee dominant pour les femmes canceacutereuses Le niveau

drsquoinstruction montre de faccedilon globale un niveau relativement bas chez les cas de

cancer de lrsquoovaire compareacutes aux femmes teacutemoins

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

30

Tableau 02 Caracteacuteristiques de la population eacutetudieacutee

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type ou le nombre ou le pourcentage au

sein de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristique Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Effectif N=15 N=5

Age (ans)

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

Preacutes-

meacutenopauseacutees

Post-

meacutenopauseacutees

3981plusmn808 585plusmn502 0(0) 6104plusmn1026

Classe drsquoacircge (n)

le40

gt40

9(60)

6(40)

0(0)

5(100)

IMC (kgm2)

Deacutenutrition

normal

lt surpoids

gtobeacutesiteacute

2(1333)

9(60 )

4(2666)

1(20)

2(40)

2(40)

Tour de taille tour

de hanche

162plusmn 012 22plusmn 018

Utilisation de la

pilule plus de 05 ans

9(60) 1(20)

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

31

Le taux drsquoanalphabegravetes est reacuteduit chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

teacutemoins (40 versus 20) Les revenus mensuels sont nettement reacuteduits chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des femmes teacutemoins Toutes les femmes canceacutereuses

sont sans emploi vis-agrave-vis des teacutemoins (100 versus 40)

I3 Facteurs preacutedictifs au CO (Tableau 3)

Selon les eacutetudes anteacuterieures certains facteurs sont associeacutes agrave un risque accru du CO

drsquoautres sont agrave un risque reacuteduit Une analyse est reacutealiseacutee sur la banque de donneacutees

collecteacutees afin de deacuteterminer les facteurs preacutedictifs ou protecteurs du CO incluant les

diffeacuterents facteurs eacutetiologiques comme variables drsquoexposition Les reacutesultats obtenus

montrent quil nexiste aucune diffeacuterence significative concernant les anteacuteceacutedents

chirurgicaux colopathie pathologique meacutenopause tardive et les anteacuteceacutedents familiaux

entre les deux groupes Par contre 100 des patientes ont un acircge de meacutenarche preacutecoce

(lt14 ans) compareacute aux teacutemoins 6666 Les colopathies fonctionnelles montrent un

pourcentage relativement important chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux

femmes teacutemoins alors que lrsquoallaitement chez les femmes canceacutereuses est reacuteduit par

rapport aux femmes teacutemoins

Des anteacuteceacutedents meacutedicaux sont observeacutes chez les cas de CO comme le diabegravete

lrsquohypertension arteacuterielle repreacutesentant en totaliteacute 20 des cas compareacutes aux femmes

teacutemoins (0) Le taux de seacutedentariteacute est eacuteleveacute chez les femmes canceacutereuses par

rapport aux femmes teacutemoins (20 vs 0) Le score drsquoactiviteacute physique est tregraves

significativement faible chez les canceacutereuses par rapport aux teacutemoins (plt005) (60

versus 0)

Les paramegravetres cliniques de la population eacutetudieacutees et la localisation de CO sont

donneacutes dans la figure10 Le statut clinique des patients cibleacutes montre que la

pathologie est de type eacutepitheacutelium (80) de type germinal (0) et de type cordon

sexuel (20) touche lrsquoovaire droit 80 respectivement et lrsquoovaire gauche agrave raison de

20 Elle est reacutepartie en 3 stades stade I (60) II (20) et stade III (20) 0

La classification histologique reacutevegravele 20 de bas grade 60 de grade intermeacutediaire et

20 drsquohaut grade La classification TNM montre une extension locale de la tumeur

(T1N0M0 T2N1M0) et reacutegionale (T3N1M1)

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

32

Tableau 3 Condition socioeacuteconomiques et culturelles

Caractegraveres Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Situation matrimoniale ()

Ceacutelibataire

Marieacutee

Divorceacutee

Veuve

0(00)

13(8666)

1(666)

1(666)

1(20)

3(60)

0(00)

1(20)

Niveau drsquoinstruction ()

Analphabegravete

Primaire

Moyen

Secondaire

Supeacuterieur

3(20 )

0(00)

1( 666)

5( 3333)

6(40)

2(40)

2(40)

0(00)

1(20)

0(00)

Profession ()

Sans emploi

Avec emploi

6(40)

9(60)

5(100)

0(00)

Revenu mensuel (pension

ou conjoint) ()

Sans

Faible

Moyen

Eleveacute

5(3333)

1(666)

3(20)

6(40)

3(60)

2(40)

0(00)

0(00)

Chaque valeur repreacutesente le nombre ou le pourcentage au sein de la population

eacutetudieacutee

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

33

Tableau 4 Facteurs preacutedictifs au cancer de lrsquoovaire

Lrsquoactiviteacute physique est exprimeacutee en eacutequivalents meacutetaboliques METssemaine (MET

= laquo meacutetabolique eacutequivalent task raquo 1 MET = eacutenergie utiliseacutee par le corps humain au

repos estimeacutee agrave 1kcalkgh) Les niveaux drsquoactiviteacute physique (AP) sont deacutefinis selon

lrsquoensemble des deacutepenses eacutenergeacutetiques AP faible (Metssemaine) = 2 x dureacutee AP

(heure) x freacutequence (jours)AP moyenne (Metssemaine) = 40 x dureacutee AP moyenne

(heure) x freacutequence (jours) AP eacuteleveacutee (Metssemaine) = 60 x dureacutee AP eacuteleveacutee

(heure) x freacutequence (jours)

Facteurs de risque Femmes teacutemoins Femmes canceacutereuses

Age moyenne de meacutenarche ()

Avant 14 ans

gt14ans

4493plusmn1069

10(6666)

5(3333)

126plusmn048

5(100)

0(00)

Allaitement

0

1-6mois

6-12

gt12

6(40)

4(2666)

0(00)

5(3333)

2(40)

3(60)

0(00)

0(00)

Anteacuteceacutedents meacutedicaux

Diabegravete

Hypercholesteacuteroleacutemie

Hypertension arteacuterielle

0(00)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

1(20)

Anteacuteceacutedents chirurgicaux

Choleacutecystectomie

Appendicectomie

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Colopathie fonctionnelle()

Constipation

Ballonnement

Diarrheacutee

1(666)

0(00)

0(00)

1(20)

0(00)

0(00)

Colopathie pathologique 0(00) 0(00)

Meacutenopause tardive (ge50ans) 3(20) 1(20)

Anteacuteceacutedents familiaux de CO ()

1er

degreacute de parenteacute

2eme

degreacute de parenteacute

0(00)

0(00)

0(00)

0(00)

Seacutedentariteacute () 0(00) 2(40)

Activiteacute physique (METs)

Faible

Moyenne

Intense

5516plusmn346

0(0)

3(20)

12(80)

4015plusmn280

3(60)

2(40)

0(0)

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

34

A B

C D

E

Figure 05 Caracteacuterisation anatomo-pathologique du CO de la population eacutetudieacutee

Localisation (A) type de tumeur (B) stade (C) Grade (D) et Classification TNM (E)

TNM T (tumor-tumeur) N (nodes- ganglions) M (metastasis-meacutetastases)

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

35

II3 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre de

foissemaine) chez les femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses (Tableau 5)

Lrsquoanalyse de la freacutequence alimentaire exprimeacutee en nombre de fois par semaine

montre des reacutesultats inteacuteressants La consommation de matiegravere graisses est

significativement augmenteacutee (p lt 005) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Lrsquoapport en ceacutereacuteales et leacutegumineuses fruit et leacutegumes srsquoavegravere diminueacute de faccedilon

hautement significative (p lt 0001) chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des

femmes teacutemoins Celui du lait et deacuteriveacutes est eacutegalement significativement abaisseacutee

(plt001) chez les cas de CO La freacutequence de consommation des boissons gazeux est

tregraves significativement eacuteleveacute (p lt0001) chez les femmes atteintes de CO compareacutees

aux teacutemoins

Les autres familles drsquoaliments est relativement similaire dans les deux groupes de

femmes eacutetudieacutees

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

36

Tableau 5 Freacutequence de consommation des diffeacuterentes familles drsquoaliments (nombre

de foissemaine) chez les Femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuses

Aliments Femmes Teacutemoins Femmes canceacutereuses

Œufs 173plusmn 133 1plusmn063

Viandes rouges 208 plusmn231 14plusmn135

Viandes blanches 393plusmn259 36plusmn224

Poissons 1plusmn 063 08plusmn04

Matiegraveres grasses ajouteacutees 128plusmn 391 196plusmn102

Lait et ses deacuteriveacutees 14plusmn0 168plusmn342

Leacutegumes et fruits 21plusmn0 112plusmn342

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses 17plusmn0 4plusmn58

Produits sucreacutes 306 plusmn187 66plusmn611

Boissons 473plusmn 286 98plusmn342

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart -type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et canceacutereuses est effectueacutee par le test laquo t raquo de Student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

37

III Deacutetermination des alteacuterations meacutetaboliques (Figure 6 7 8 Tableaux A2 en

Annexes)

III1 deacutetermination de teneurs en glyceacutemie seacuterique chez les femmes teacutemoins et

les femmes CO

La teneur en glucose seacuterique est significativement eacuteleveacutee chez les femmes atteintes de

CO compareacutees aux teacutemoins p lt005

III2 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en Cholesteacuterol chez les femmes teacutemoins

et les femmes atteintes CO

Une diminution significative de la teneur seacuterique en cholesteacuterol est noteacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutee agrave leurs teacutemoins p lt 005

III3 Deacutetermination de Teneurs seacuterique en triglyceacuteride chez les femmes teacutemoins

et les femmes canceacutereuses

Une augmentation hautement significative de la teneur seacuterique en triglyceacuteride est

noteacutee chez les femmes canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins p lt0001

III4 Deacutetermination des paramegravetres lipidiques au niveau du seacuterum (LDL-

cholesteacuterol et HDL-cholesteacuterol)

Une diminution significative de la teneure seacuterique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees aux teacutemoins (p lt005)

III5 Deacutetermination des teneure en ureacutee

Une augmentation significative de la teneure seacuterique en ureacutee est noteacutee chez les

femmes canceacutereuses compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005)

III6 Deacutetermination des teneure en creacuteatinine

La teneure en creacuteatinine est tregraves significativement diminueacutees chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

III7 Deacutetermination des teneure en acide urique

Une diminution tregraves significative en acide urique est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses compareacutees agrave leurs teacutemoins (p lt 001)

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

38

Figure 06 Teneurs seacuteriques en glyceacutemie cholesteacuterol et en triglyceacuteride chez les

femmes teacutemoins et les femmes canceacutereuse Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn

Ecart-type La comparaison des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes

canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student apregraves analyse de variance p

lt05 p lt001 p lt0001

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

39

Figure 7 Teneurs seacuteriques en HDL-cholesteacuterol LDL-cholesteacuterol chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt005 p lt 001 plt0001

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

40

Figure 8 teneure seacuterique en ureacutee creacuteatinine et en acide urique chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereux

Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Ecart-type La comparaison des moyennes

entre femmes teacutemoins et femmes canceacutereux est effectueacutee par le test laquo t raquo de student

apregraves analyse de variance p lt05 p lt001 p lt0001

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

41

VI Marqueurs de statut oxydantantioxydant chez les cas et les teacutemoins (Figure

9 10 Tableau A3 en Annexes)

VI1La teneur plasmatique en Vitamine C chez les femmes teacutemoins et les

femmes canceacutereuse

Une diminution de la teneur plasmatique en vitamine C est noteacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport aux femmes teacutemoins

VI2 La teneur eacuterythrocytaire de la catalase chez les femmes teacutemoins et les

femmes CO

La teneur eacuterythrocytaire de la catalase est abaisse chez les femmes canceacutereuses

compareacutees aux femmes teacutemoins

VI3 La teneur eacuterythrocytaire en superoxydedismutase (SOD) chez les femmes

teacutemoins et les femmes canceacutereuses

une augmentation significative et noteacutee chez les femmes canceacutereuses par rapport aux

femmes teacutemoins (p lt005)

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

42

Figure 9 La teneur plasmatiques en vitamine C et lrsquoactiviteacute enzymatique

eacuterythrocytaire la catalase et en SOD reacuteduit chez les femmes teacutemoins et les femmes

atteintes de CO Chaque valeur repreacutesente la moyenne plusmn Eacutecart-type La comparaison

des moyennes entre femmes teacutemoins et femmes atteintes de CO est effectueacutee par le

test t de Student apregraves analyse de la variance p lt 005

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

43

Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

Les teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde et en montrent une augmentation tregraves

significative chez les femmes canceacutereuses (p lt 005) compareacutees aux teacutemoins

Teneure eacuterythrocytaires en monoxyde drsquoazote chez les femmes teacutemoins et les

femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en monoxyde est tregraves significative abaisseacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins (p lt001)

Teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) chez les femmes teacutemoins et

les femmes atteintes de CO (Figure 10)

La teneur eacuterythrocytaires en malondhialdeacutehyde (MDA) est diminueacutee chez les femmes

canceacutereuses par rapport agrave celles des teacutemoins

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

44

Figure 10 Teneurs eacuterythrocytaires en anion superoxyde monoxyde drsquoazote et

en malondialdhyde (MDA) chez la population eacutetudieacutee Chaque valeur repreacutesente la

moyenne plusmn Eacutecart type La comparaison des moyennes entre les femmes CO et les

femmes teacutemoins est effectueacutee par le testlaquo t raquo de student P lt 005 P lt 001

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

45

DISCUSSION

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

46

DISCUSSION

Notre travail concerne un problegraveme de santeacute majeure eacutemanant de la pathologie

canceacutereuse notamment les facteurs de risque lieacutes au CO Dans cette optique une

eacutetude cas-teacutemoins a eacuteteacute meneacutee aupregraves drsquoune population atteinte de CO et une autre

saine en vue drsquoeacutevaluer le statut antioxydant vis-agrave-vis du CO lrsquoimpact du mode de vie

et du profil nutritionnel sur ce dernier La population cible est recruteacutee au niveau de

Centre Hospitalier universitaire (CHU) de la wilaya de TLEMCEN Un effectif de 5

femmes atteintes de CO a eacuteteacute recruteacute durant la peacuteriode allant de Feacutevrier agrave Mai 2017

Un groupe de 15 femmes saines indemnes de pathologies canceacutereuses eacutetait recruteacute en

parallegravele comme teacutemoins

Les patientes sont atteints de deux types de CO eacutepitheacuteliales 80 et cordons sexuels

et stroma 20 de stade1 II III et de grades 1(bas grade) 2 (grade intermeacutediaire)

3(haut grade) La localisation de la tumeur montre une dominance de lrsquoaffection au

niveau de lrsquoovaire droit parfois touche les deux ovaires

Lrsquoacircge des patientes le 40 ans concerne 0 celui gt 40 ans concerne 100 femmes

canceacutereuses Selon Ozdemir (2016) avant 40 ans le CO est tregraves rare Le risque

commence agrave augmenter agrave partir de 50 ans

En outre une perte de poids chez les canceacutereux est causeacutee par un manque dappeacutetit

agressif Ainsi la colopathie fonctionnelle montre un pourcentage relativement

important chez les canceacutereux La perte relative de poids srsquoest accompagneacutee par un

IMC significativement abaisseacute chez les cas En effet la perte de poids et une atrophie

musculaire sont dune importance cruciale pour les patients atteints de cancer en

raison de leurs effets neacutegatifs sur la survie et leacutetat fonctionnel Une eacutetude montre que

les patients atteints de CO semblent perdre du poids et du muscle pendant quelques

mois mecircme en labsence de progression du cancer (POTERUCHA et al 2012)

Les conditions socioculturelles et eacuteconomiques reacutevegravelent un taux drsquoanalphabegravetisation

accru chez les femmes canceacutereuses vis-agrave-vis des teacutemoins (80 versus 0) un revenu

mensuel chez les femmes canceacutereuses allant de laquo sans agrave faible raquo (100) compareacutees

aux teacutemoins variant de laquo moyen agrave eacuteleveacute raquo (60) Selon les eacutetudes anteacuterieures le

niveau socio-eacuteconomique est un facteur majeur dineacutegaliteacutes face agrave la santeacute Il est bien

eacutetabli qursquoil est un facteur pronostique important de nombreux cancers dont le CO

(MITRY amp RACHET 2006)

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

47

Les anteacuteceacutedents meacutedicaux des femmes canceacutereuses reacutevegravelent 20 de diabegravete et

hypertension arteacuteriel respectivement Noter que reacutecemment il a eacuteteacute montreacute que le

niveau de glucose chez les canceacutereux eacutetait significativement correacuteleacute avec lrsquoexpansion

locale de la tumeur mais pas avec les meacutetastases (WEN-MING et al 2015 WANG

et al 2017) Pour lrsquohypercholesteacuteroleacutemie noter que la dyslipideacutemie reste un facteur

de risque eacutetabli pour de nombreuses maladies elle est associeacute agrave un risque accru de

cancer effectivement des niveaux eacuteleveacutes de cholesteacuterol total et LDL-C augmentent le

risque du CO (CLAUDIA et al 2014)

Le taux de la seacutedentariteacute et eacuteleveacute chez les canceacutereuses alors que lrsquoactiviteacute physique est

diminueacutee chez les femmes canceacutereuses est consideacutereacute comme facteur preacutedictif de

CO Ce reacutesultat concorde avec ceux de Hibler (2015) et INC (2015) qui montrent

qursquoune activiteacute physique reacuteguliegravere avec une seacutedentariteacute limiteacutee sont associeacutees agrave un

risque reacuteduit du CO

Dans notre eacutetude la consommation des graisse est significativement eacuteleveacutee chez les

femmes atteintes de CO compareacutees aux femmes teacutemoins (plt005) Par contre celle

des viandes blanches des poissons du lait et produits laitiers et des ceacutereacuteales et

leacutegumineuses sont significativement diminueacutees (plt 005 plt0001) La viande est un

aliment tregraves important qui fournit des nutriments de haute qualiteacute telles que les

proteacuteines le fer zinc vitamine B12 Cependant elle constitue eacutegalement une source

importante de cholesteacuterol dacides gras satureacutes et de fer Des eacutetudes eacutepideacutemiologiques

ont lieacute la consommation de viande rouge ou transformeacutee avec lobeacutesiteacute le diabegravete de

type 2 les maladies cardiovasculaires et les cancers AYKAN 2015 BOADA et al

2016 EKMEKCIOGLU et al 2016 et YU et al 2014 suggegraverent que la

consommation de poisson peut reacuteduire lincidence totale du cancer gastro-intestinalEn

est-il de mecircme pour le CO

Concernant le lait et ses deacuteriveacutes il est agrave noter que ces derniers sont lieacutes inversement

au risque CO gracircce agrave leur effet protecteur (QUIN et al 2016 )

Lrsquoapport total en vitamine D et en calcium associeacutes agrave un risque reacuteduit de la mortaliteacute

par CO non-meacutetastasique (YANG et al 2014)

Au sujet des paramegravetres meacutetaboliques de la population eacutetudieacutee les reacutesultats montrent

une augmentation significative de taux du glucose seacuterique chez les femmes atteintes

de CO compareacutees aux teacutemoins Les eacutetudes anteacuterieures soulignent une relation

significative entre la concentration plasmatique agrave jeun de glucose et le risque

dincidence du CO (WANG et al 2017 GIANUZZI et al 2016)

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

48

Nos reacutesultats montrent aussi que les teneurs en cholesteacuterol total et en triglyceacuterides

sont eacuteleveacutees chez les cas de CO Des eacutetudes prospectives suggegraverent que la

dyslipideacutemie en particulier des niveaux eacuteleveacutes de triglyceacuterides seacuteriques et de

cholesteacuterol total est associeacutee agrave un risque accru de CO et une association inverse entre

les taux de cholesteacuterol HDL plasmatique et le risque CO (CHEN et al 2016

ZHANG et al 2016)

Le stress oxydatif reconnu de nos jours comme eacutetant agrave lrsquoorigine de toutes les

pathologies a fait lrsquoobjet drsquoune investigation particuliegravere recherchant la part du stress

oxydatif dans le CO

Etudier le profil des antioxydants revient agrave consideacuterer le statut oxydantantioxydant

Celui-ci concerne la question drsquoeacutequilibre ou de deacuteseacutequilibre dans la balance

oxydante- antioxydant en faveur des oxydants geacuteneacuterant le stress oxydatif Ces

derniers sont des espegraveces reacuteactives de lrsquooxygegravene (ERO) pouvant entraicircner des

dommages de cellules en reacuteagissant avec des macromoleacutecules biologiques (oxydation

des lipides de lrsquoADN des proteacuteines) Malgreacute le danger potentiel des ERO les cellules

preacutesentent une varieacuteteacute de meacutecanismes de deacutefense pour neutraliser les effets nocifs des

radicaux libres (FALFUSHYNSKA et al 2015)

Les principaux paramegravetres ont eacuteteacute doseacutes au niveau de plasma et des eacuterythrocytes sont

les antioxydants non enzymatiques (vitamine C) enzymatiques ( la catalase) et aussi

les marqueur de stress oxydatif (anion superoxyde et malonaldhialdeacutehyde)

Les reacutesultats obtenus montrent une diminution significative du taux plasmatique de

vitamine C chez les femmes canceacutereuses par rapport agrave leurs teacutemoins Le taux seacuterique

de cette vitamine est significativement reacuteduit chez les canceacutereux en comparaison de

leurs teacutemoins (CHANG et al 2008) La vitamine C joue un rocircle tregraves important dans

neutralisation des radicaux libres

On a noteacute aussi un taux abaisseacute de catalase chez les cas de CO compareacutes agrave leurs

teacutemoins Les cellules de lrsquoorganisme deacuteveloppent un meacutecanisme de deacutefense qui

neutralise les ERO et limite leur production (VALKO et al 2007)

De tregraves nombreuses eacutetudes indiquent que les patients canceacutereux preacutesentent un deacuteficit

en antioxydants en comparaison agrave des sujets sains particuliegraverement dans le taux des

antioxydants enzymatiques (PINCEMAIL et al 1999)

En parallegravele on a noteacute une augmentation du taux de lrsquoanion superoxyde (O2)- chez les

femmes canceacutereuses vis-agrave-vis leurs teacutemoins LrsquoO2- est un radical primaire qui deacuterive

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

49

de loxygegravene par la reacuteduction drsquoun eacutelectron Lanion superoxyde nrsquoest pas tregraves reacuteactif

mais constitue un preacutecurseur dautres espegraveces plus reacuteactives (FAVIER 2003)

De plus une augmentation significative de taux de MDA (p lt 005) chez cas CO par

rapport aux femmes teacutemoins Le MDA est consideacutereacute comme un marqueur majeur de

la peroxydation lipidique ducirc au stress oxydatif Nos reacutesultats concordent avec ceux de

ULUKAVAK et al (2009) qui ont montreacute une augmentation de concentration de

MDA chez les cas de CO

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

CONCLUSION GENERALE

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

49

Conclusion

Les principaux objectifs de ce travail de recherche reacutealiseacutes dans la reacutegion de Tlemcen

permettent lrsquoexploration de nombreuses probleacutematiques relatives au CO Les donneacutees

recueillies de lrsquoeacutetude cas- teacutemoins ont permis ainsi de mettre en lumiegravere un ensemble

de facteurs de risques relatifs agrave cette pathologie agrave savoir le mode de vie les facteurs

alimentaires la composante du syndrome meacutetabolique et le statut antioxydant

La population atteinte de CO appartient agrave un environnement socioculturel qui a une

dominante en niveau drsquoinstruction bas avec revenus assez faibles compareacutes aux

teacutemoins Nos reacutesultats confirment aussi un deacuteseacutequilibre dans le statut antioxydant en

faveur drsquoun stress oxydatif chez les patientes atteints de CO Les teneurs des

antioxydants dont la vitamine C la catalase se sont effectivement reacuteveacuteleacutes

significativement abaisseacutees chez les cas

Se basant sur lrsquoaspect modifiable de ces paramegravetres via la nutrition et agrave la lumiegravere de

nos reacutesultats eacutegalement de la litteacuterature existante on peut suggeacuterer certaines

propositions dans le cadre de preacutevention primaire de CO

Il est neacutecessaire drsquoorganiser des journeacutees drsquoinformation et de

sensibilisation pour pallier agrave lrsquoignorance quant agrave la pathologie de cancer

les facteurs de risques les signes cliniques et la neacutecessite de faire un

deacutepistage pour le diagnostique

Une alimentation varieacutee et eacutequilibreacutee riche en fruits et leacutegumes source

drsquoantioxydant

Egalement en produits laitiers riches en vitamine D calcium et certains

acides gras insatureacutes agrave vocation antiprolifeacuteratif au niveau des tumeurs

Eviter la consommation excessive de viandes rouges et transformeacutees et

des graisses animales au profit de celle de poisson

Une activiteacute physique modeacutereacute et reacutegulier

Il faut attirer lrsquoattention sur les sources de vitamine B17 retrouveacutees en grandes

quantiteacutes dans les amandes amegraveres drsquoabricots drsquoapregraves la litteacuterature cette vitamine est

utiliseacutee en preacutevention comme en peacuteriode de cure avec des reacutesultats efficaces contre

beaucoup de cancers Nous revenons agrave la notion drsquointervention nutritionnelle qui doit

ecirctre appliqueacutee dans un cadre juridique et institutionnel exploitant les rocircles

biofonctionnels des alicaments notamment ceux dont lrsquoutilisation theacuterapeutique reste

limiteacutee dans un espace traditionnel qui nrsquoa pas connu drsquoexpansion

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

50

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANTONIOU A PHAROAH PDP NAROD S RISCH HA EYFJORD JE

HOPPER JL (2003) Average risks of breast and ovarian cancer associated

with BRCA1 or BRCA2 mutations detected in case Series unselected for

family history a combined analysis of 22 studies Am J Hum Genet

72(5)1117Ŕ30

ATLANTA GA (2010) TITREAmerican Cancer Society 62(1)30-67

BUCK JL (1990) Malignant germ cell tumours of the ovary Radiologic-Pathologic

Correlation 10715-724

CAVENEE W amp WHITE R (1995) Anomalies geacuteneacutetiques et cancers Pour la

Science 211 60-68

CATHERINE N (2002) Le risque familial de cancer du sein etou de lrsquoovaire

Copyright 32p

CERETTA LB REUS GZ amp ABELAIRA HM (2012) Augmentation du stress

oxydatif et le cerveau des rats diabeacutetiques alloxane induites Recherche

Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 8 302-682

COLOMBO N HJ Zirkin HJ Benson WI (2006) Ovarian cancer Crit Rev

Oncol Hematol 60 p 15979

ENGELMANN P (1983) Gyneacutecologie hormonale Maloine 210p

Fathalla MF Incessant ovulation Ŕ a factor in ovarian neoplasia The Lancet 1971

p 163

FAVROT M C (1997) La cellule canceacutereuse Rev Prat 47 1029-1036

FINAUD J Lac G ampFilaire E(2006) Oxidative StressRelationship with Exercise

and TrainingSports Med36 (4)327-58

FLEMING JS Longacre TA Prat J Kohn EC Soslow RA Ellenson LH

(2006) Incessant ovulation inflammation and epithelial ovarian

carcinogenesis Revisiting old hypotheses Molecular and Cellular

Endocrinology 247 p 421

MALPICA A DEAVERS MT TORNOS C KURMAN RJ SOSLOW R

SEIDMAN JD ET AL AM J HUM GENET (2003) healthy food

choices and physical activity CA A Cancer Journal For CliniciansInduites

Recherche Expeacuterimentale Sur Le Diabegravete 72(5)1117Ŕ30

NAROD SA RISCH H MOSLEHI R DOslashRUM A NEUHAUSEN S

OLSSON H PROVENCHER D RADICE P EVANS G BISHOP S

BRUNET JS PONDER BA(1998) Oral contraceptives and the risk of

hereditary ovarian cancer N Engl J Med 339 424Ŕ8

GLAICHENHAUS N (1986) Coopeacuteration entre oncogegravenes fonctions des

oncogegravenes immortalisants Path Biol 34 819-821

Goto M Ueda K Hashimoto T Fujiwara S Matsuyama K Kometani T amp

Kanazaw K (2008)formation mechanism for 8-hydroxy-2prime-deoxyguanosine

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

51

mediated by peroxidized 2prime-deoxythymidine Free Radical Biology and

Medicine451318-1325

Hall MJ et al (2009) BRCA1 and BRCA2 mutations in women of different

ethnicities undergoing testing for hereditary breastovarian cancer Cancer

115(10)

IARC INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEACH ON CANCER(2007)

Attributable causes of cancer in France in the year 2000 JARC PRESS 172p

Jayson GC Kohn EC Kitchener HC Ledermann JA (2014) Ovarian cancer

Lancet 11384(9951)1376Ŕ88

Jelovac D Armstrong DK (2011) Recent progress in the diagnosis and treatment of

ovarian cancerCA Cancer J Clin 61 (3)183Ŕ203

KRAJINOVIC M GHADIRIAN P amp RICHER C (2001) Genetic

susceptibility to breast cancer in French-Canadians role of carcinogen-

metabolizing enzymes and gene environment interactions Int J Cancer 92

220-225

Kurman RJ Norris HJ(2010) Endodermal sinus tumor of the ovary a clinical and

a pathologic analysis of 71 cases Cancer 38 2404-2419

Kushi LH Doyle C amp Cullough (2012) Arnerican Cancer Society guidelines on

nutrition and physical activity for cancer prevention reducing the risk of

cancer with healthy food choices and physical activity CA A Cancer

Journal for Clinicians

Lacey JV JR (2006) Menopausal hormone therapies and ovarien cancer risk in

the National Institute of Health -AARP Diet and Health Study Cohort J Natl

Cancer Inst 98 1397-1405

Lee H et al(1999) Mitotic checkpoint inactivation fosters transformation in cells

lacking the breast cancer susceptibility gene Brca2 Mol Cell 4(1) p 110

Lee G Pierre LM (2013) Goldmanrsquos Cecil Medicine Canceacuterologie Elsevier

Health Sciences 336p

Lotz JP Andrieu JM Colonna P (1997) Cancer de lrsquoovaire eacutevaluation

traitement et surveillance paris 304p

Luce T (2009)Gyneacutecologie-Obsteacutetrique paris 138p

Mac Laren D (2007) Advances in sports and exercise science seriesNutrition and

SportAntioxidants and free radicals by Close GL and Mc Ardle F Elsevier

Meinhold-Heerlein I Fotopoulou C Harter P Kurzeder C Mustea A

Wimberger P et al (2016) The new WHO classification of ovarian

fallopian tube and primary peritoneal cancer and its clinical implications

Arch Gynecol Obstet 293(4)695Ŕ700

MOORMAN PG RICCIUTI MF MILLIKAN RC amp NEWMAN B (2001) Vitamin suplement use and brest cancer in a north carolinapopulation public

Health Nutr 3 8217

PAUL S REGULIER E (2001) Bases moleacuteculaires de oncogenegravese Ann Biol

Clin 59 393-402

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

52

Plaxe SC(2008) Epidemiology of low-grade serous ovarian cancer Am J Obstet

Gynecol 198(4)459e1-8 discussion 459e8-9

Polidori MC Scholtes M (2016) Beyond and behind the fingerprints of oxidative

stress in age-related diseases Secrets of successful aging doi

101016jabb201506021

Purdie DM et al(2001) Body size and ovarian cancer case control study and

systematic review (Australia)Cancer Causes Control 12(9) p 85563

RAY-COQUARD I BROWN J HARTER P PROVENCHER DM FONG PC

MAENPAA J et al (2014) Gynecologic Cancer InterGroup (GCIG)

consensus review for ovarian sex cord stromal tumors Int J Gynecol

Cancer24(9)S42-47

RIBOLI E amp NORAT T (2003) Epidemiologic evidence of the protective effect of

fruit and vegetabies on cancer risk Am J ClinNutr78 559S-69

RISCH HA et al(2001) Prevalence and penetrance of germline BRCA1 and

BRCA2 mutations in a population series of 649 women with ovarian cancer

Am J Hum Genet 68(3) p 70010

Robert W (2013) The Biology of Cancer Second Edition Garland Science(Ed)

960p

SAYRE LM MOREIRA PI SMITH MA amp PERRY G (2008)Metal ions and

oxidative protein modification in neurological diseaseAnn Ist Super

Sanitagrave41(2)143-164

SIEGEL RL MILLER KD JEMAL A (2015) Cancer statistics 2015CA Cancer

J Clin 65(1)5Ŕ29

SILVERBERG SG(2000) Histopathological grading of ovarian carcinoma a

review and proposal Int J GynecolPathol 19(1) p 715

SHAABAN AM REZVANI M ELSAYES KM BASKIN H MOURAD A

FOSTER BR et al Ovarian tumors Int J Gynecol Cancer24(9 Suppl

3)S42-47

SHIN MH HOLMES MD HANKINSON SE WUK COLDITZ GA

ampWILLETT WC (2002) Intak of dairy products calcium and vitamin d

and riske of breast cancer J Natl cancer inst94 1301-1311

FTCcedil T U Ccedil GUumlNEY Y HAN A B L amp MEN F Ccedil(2004) the role of

superoxide dismutase (sod) activity and malondialdehyde (mda) levels in the

differentiation of benign-malign pleural effusion Ankara uumln vers tes dk mev

sağlik h zmetler meslek yuumlksekokulu derg s 39

VENKITARAMAN AR (2002) Cancer susceptibility and the functions of BRCA1

and BRCA2 Cell 25108(2)171ndash82

WCRFAICR(2010) World Cancer Research FundAmerican Institute for Cancer

Research Systematic Literature Review Continuous Update Project Report

The Associations between Food Nutrition and Physical Activity and the Risk

of Cancer London Imperial College London

Makarem N Lin Y Bandera E V Jacques P F amp Parekh N (2015) Concordance with World Cancer Research FundAmerican Institute for

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

53

Cancer Research (WCRFAICR) guidelines for cancer prevention and

obesity-related cancer risk in the Framingham Offspring cohort (1991Ŕ

2008) Cancer causes amp control CCC 26(2) 277

YANCIK R LG RIES AND JW YATES (1986) Ovarian cancer in the

elderly an analysis of surveillance epidemiology and end results program

data Am J ObstetGynecol 154 p 63947

WHEATER P R YOUNG B ODOWD G amp WOODFORD P (2015) Atlas

dhistologie fonctionnelle de Wheater De Boeck Supeacuterieur [2e eacutedition] Vol

1

ZEPPERNICK F MEINHOLD-HEERLEIN I (2014) The new FIGO staging

system for ovarian fallopian tube and primary peritoneal cancer Arch

Gynecol Obstet 290(5)839Ŕ42

ZOU Y QIANZL LI Y KIM MM LEE SH amp KIM SK (2008) Antioxidant

Effects of Phlorotannins Isolated from Ishigeokamurae in Free Radical

Mediated Oxidative Systems J AgricFood Chem

Webographie

(httpwwwe-cancerfr)

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

ANNEXES

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

54

TABLEAU A1 Statut clinique Localisation Grade Stade et Classification

TNM du cancer de lrsquoovaire de la population eacutetudieacutee

Caracteacuteristiques anatomopathologiques

Statut clinique du CO

- Carcinome eacutepitheacutelial ovarien ou

- Cancers des cellules germinales

- Cancers stromales

80

0

20

Localisation du CO

- ovaire droit

- ovaire gauche

- Bilateacuterale

80

0

20

Stade du CO

- Stade I

- Stade II

- Stade III

- Stade IV

60

20

20

0

Grade du CO

- Grade I

- Grade II

- Grade III

20

60

20

Classification du CO

- T1N0M0

- T2N1M0

- T3N1M0

- T2N2M0

- T1N1M1

60

20

0

0

20

CO Cancer de lrsquoovaire TNM T (tumor-tumeur) N (nodes-ganglions) M

(metastasis-meacutetastases)

QUESTIONNAIRE DE FREQUENCE ALIMENTAIRE

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

55

DATE DE LrsquoENTREVUEhelliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIES

ALIMENTS

FREQUENCE DE

CONSOMMATION

Portions et volumes moyens

jour

semaine

1egravere

Cateacutegorie

Œufs

Viandes (tout types confondus)

Poissons

Viandes blanches

Viandes rouges

2egravere

Cateacutegorie

Produits laitiers

3egravere

Cateacutegorie

Matiegraveres grasses ajouteacutees

(cuisson et assaisonnements)

4egravere

Cateacutegorie

Ceacutereacuteales et leacutegumineuses

5egravere

Cateacutegorie

Fruits et leacutegumes

6egravere

Cateacutegorie

Produits sucreacutes

7egravere

Cateacutegorie

Boissons (autres que lrsquoeau)

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

56

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE JOURS

PAR SEMAINE

NOMBRE DE MINUTES

OU HEURES PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

a Activiteacute sportive varieacutee

b Faire lrsquoaeacuterobique

c La marche active le jogging

ou la course la natation

d Faire du jardinage

e Lavage du linge repassage

f Faire le meacutenage

g Travaux manuels ou

industriels avec grand efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

h Utilisation drsquoun instrument

musical

i Lecture intense

a Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

a Faire la cuisine

b Faire les cours aux enfants

c Faire le chemin vers le travail

d Danser aux fecirctes

e Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

b Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

c Secreacutetariat

d Regarder la television

e Activiteacute artisanale

f Visite familiale

g Faire le chemin vers la cregraveche

h Faire du bricolage chez soit i Faire la lecture pour le plaisir

Autresactiviteacutes

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

57

GUIDE DE DETERMINATION DU SCORE DE LrsquoACTIVITE PHYSIQUE

DATE DE LrsquoENTREVUE helliphelliphelliphelliphellip

CODE DrsquoIDENTIFICATION helliphelliphelliphellip

CATEGORIE DrsquoATIVITES

PHYSIQUES

NOMBRE DE

JOURS PAR

SEMAINE

NOMBRE DE

MINUTES OU HEURES

PAR JOUR

Activiteacutes agrave intensiteacute eacuteleveacutee

j Activiteacute sportive varieacutee

k Faire lrsquoaeacuterobique

l La marche active le

jogging ou la course la

natation

m Faire du jardinage

n Lavage du linge repassage

o Faire le meacutenage

p Travaux manuels ou

industriels avec grand

efforts

Activiteacutes agrave intensiteacute moyenne

q Utilisation drsquoun instrument

musical

r Lecture intense

f Accompagner son enfant a

lrsquoeacutecole

j Faire la cuisine

g Faire les cours aux enfants

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

58

h Faire le chemin vers le

travail

i Danser aux fecirctes

j Achats au marcheacute

Activiteacute agrave intensiteacutefaible

k Faire un travail assis sur

micro-ordinateur

l Secreacutetariat

m Regarder la television

n Activiteacute artisanale

o Visite familiale

p Faire le chemin vers la

cregraveche

q Faire du bricolage chez soit

r Faire la lecture pour le

plaisir

Autresactiviteacutes

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif

ملخص

هي حتل سزطاى الوثض عذ الساء الوزتثح الساتعح هي حث الىفاخ ظزا لعذد الحاالخ الوتزاذج تاستوزار كل سح

الغذائ الظام ) للوزأج الت تؤد إل ظهىر هذا الىع هي السزطاى ه طثعح الحاج الىهح عىاهل الخطز األساسح

سزطاى تطىر تشول هؤشزاخ خطز ( ف صحح جذج15حاالخ05 )دراسح الحاالخ والشىاهذ(التذخيالشاط الثذ

تحذذ اعتوذا عل هي اجل دراسح أسثاب هذا األخز(غزب الجزائز)الوثض عذ الساء عل هستىي والح تلوساى

وف هعاز هؤكسذج تلءظافح إل االستجىاب الغذائ عذ الساء الوصاتي و الغز الوصاتي تالسزطاى هعاز كوائح

تتغز كوح الوىاد الزضاعح تطىر سزطاى الوثض تأثز تالعوزأى الوتحصل علها وجذخ دراستا التائج الختام وحسة

العاصز و هي احح أخزي (حسة هعذل األكسذج الوتحصل علها)وكذا السثح العالح للوىاد الوؤكسذج هي احح الذهح

هي عىاهل الخطز اإلصاتح تسزطاى الوثض عذ الساءوظ الحاج والتأهل الىراثالغذائح كوا عتثز هؤشز كتلح الجسن

وظ الحاجهضاداخ األكسذج سزطاى الوثضالكلمات المفتاحية

RESUME

Le cancer de lrsquoovaire (CO) occupe la septime place en termes dincidence et de

mortaliteacute car le nombre de cas augmente reacuteguliegraverement chaque anneacutee Les principaux

facteurs de risque du CO relegravevent essentiellement des styles de vie tels que

lrsquoalimentation lrsquoactiviteacute physique le tabac hellip) Leacutetude cas-teacutemoin (05 cas et15

teacutemoins) englobe les facteurs de risque dans le deacuteveloppement du CO au niveau de la

population de la wilaya de Tlemcen (reacutegion ouest de lAlgeacuterie) Lrsquoeacutetude est baseacutee

sur les paramegravetres biochimiques les paramegravetres de statut oxydant lrsquoune enquecircte

alimentaire au niveau des hommes canceacutereux et des teacutemoins Les reacutesultats montrent

que le CO est associeacute aux alteacuterations lipidiques et au stress oxydatif eacuteleveacute (drsquoapregraves le

taux des oxydants obtenu) lieacute lui-mecircme aux paramegravetres alimentaires Lrsquoindice de

masse corporelle le mode de vie et la preacutedisposition geacuteneacutetique sont eacutegalementent

identifieacutes comme des facteurs de risque de CO

Mots cleacutes Stress oxydatif cancer de lrsquoovaire style de vie radicaux libres

ABSTRACT

Ovary cancer (OC) ranks sevntine in terms of incidence and mortality in Algeria

because of the number of cases increasing steadily each year The major risk factors in

relation to the OC are still essentially lifestyle (diet physical activity tobacco) The

case-control study (05 cases and 15 controls) encompasses the risk factors in the

development of the OC in the population of women in the wilaya of Tlemcen

(Western region of the Algeria) The studyis focused on biochemical parameters

parameters of oxidant status also on a food survey explored in cancer women and

controls The results show that the OC is associated with lipid alterations and high

level of oxidative stress (based on the rate of oxidants obtained) that was linked to the

food parameters Body mass index lifestyle and hereditary predisposition are

identified as OC risk factors

Keywords Oxidative stress ovary cancer lif