Upload
hoangkhanh
View
217
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
MEMOIRE TECHNIQUE
14/10/2013
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites
géothermiques haute température dit permis de « Limagne –
Métropole »
Ce document permet de présenter l’argumentation technique du choix
de la zone concernée ainsi que les travaux envisagés avec leur
description, leur échelonnement, le budget prévu et notre engagement
sur la communication prévue par la loi concernant ces travaux.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 1
SOMMAIRE 1 PRESENTATION DU PROJET .................................................................................................... 3
2 INTERET DE LA ZONE EXPLOREE ET PERIMETRE DU PER ................................................ 5
2.1 Définition du périmètre du PER ........................................................................................... 5
2.2 Les indices favorables de la zone explorée (PER) ............................................................. 9
2.2.1 Réservoir sédimentaire ............................................................................................ 12
2.2.2 Réservoir de socle ................................................................................................... 12
2.2.3 Expressions géothermales de surface .................................................................... 12
3 PROGRAMME TECHNIQUE ET TRAVAUX ENVISAGES ...................................................... 13
3.1 Présentation....................................................................................................................... 13
3.2 Acquisition et interprétation de données ........................................................................... 13
3.2.1 Sismique réflexion .................................................................................................... 14
3.2.2 Gravimétrie ............................................................................................................... 15
3.2.3 Magnétotellurie ......................................................................................................... 16
3.2.4 Panneaux électriques .............................................................................................. 17
3.3 Modèle conceptuel – Zonage du potentiel géothermique ................................................ 18
3.4 Forage d’exploration .......................................................................................................... 19
3.5 Echelonnage des travaux .................................................................................................. 21
4 BUDGET CONSACRE A LA REALISATION DE LA GLOBALITE DES TRAVAUX .............. 22
5 ENGAGEMENT .......................................................................................................................... 23
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 2 CONFIDENTIEL
I l lustrat ions Figure 1 Périmètre "Limagne - Métropole" sur fond IGN ........................................................ 6
Figure 2 périmètre Limagne - Métropole sur fond géologique BRGM .................................... 7
Figure 3 Zone d’intérêt géothermique maximum identifiée sur la base du modèle thermique
de GEOWATT ........................................................................................................................ 11
Figure 4 Périmètre Limagne - Métropole et profils sismiques existants ............................... 14
Figure 5 Camions en campagne sismique - (source: Geo2x SA) ......................................... 15
Figure 6 Mesures de magnétotellurique ................................................................................ 16
Figure 7 Mesures électriques ................................................................................................. 17
Figure 8 Représentation 3D du fossé d'effondrement de la Limagne réalisée dans le cadre
du projet COPGEN (source BRGM) ...................................................................................... 18
Figure 9 Rig de grande puissance et coupe d’un puits de production .................................. 20
Tableaux Tableau 1 : Coordonnées du périmètre du PER en Lambert 2 étendu .................................. 5
Tableau 2 : Précisions apportées quant aux entités et structures géologiques remarquables
justifiant le périmètre ................................................................................................................ 8
Annexes Annexe 1 Extrait de PV de Conseil d'Administration du 13/06/2013 .................................... 24
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 3
Préambule - Contexte réglementaire :
Le présent document a pour cadre réglementaire les textes de loi suivants :
Code Minier et en particulier son article L112-2,
Décret n° 2006-648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de stockage
souterrain
Décret n° 78-498 du 28 mars 1978 relatif aux titres de recherches et d'exploitation de
géothermie
1 PRESENTATION DU PROJET
Les textes réglementaires évoqués ci-dessus distinguent trois types de géothermie :
La géothermie haute température pour laquelle la température du fluide est supérieure à
150°C (température mesurée en tête de puits),
La géothermie basse température (température inférieure à 150°C),
La géothermie de minime importance dont le débit calorifique maximal possible calculé par
rapport à une température de 20 degrés Celsius est inférieur à 200 thermies par heure
(230kW) et dont la profondeur est inférieure à 100 mètres.
Dans le contexte géologique métropolitain, les géothermies basse et haute température ciblées
pour des utilisations de chauffages urbains ou des utilisations industrielles nécessitent de forer des
puits en deçà de 1500m, d’où la notion de géothermie profonde.
Seule la géothermie dite à « haute température », permet de produire de l’électricité et de la
chaleur en cogénération dans une centrale géothermique. Son principe est de prélever des fluides
chauffés à grande profondeur soit directement dans une nappe, soit au travers de réseaux de
failles où ils circulent naturellement, sans créer de nouvelles fractures. Les fluides prélevés, une
fois refroidis dans des échangeurs pour fournir l’énergie aux turbines et au réseau de chaleur, sont
ensuite réinjectés.
Nous souhaitons rechercher sur l’ensemble du périmètre demandé les possibilités d’exploitation de
gisements géothermiques à haute température afin de produire de l’électricité via l’utilisation de la
technologie à cycle binaire organique ainsi que de la chaleur pour des utilisations industrielles, du
chauffage urbain et du chauffage d’installations collectives.
Dans la continuité des études déjà existantes concernant la géothermie et ce périmètre (projet
COPGEN 2002 BRGM/ADEME et CLASTIQ 2005-2005 BRGM/ADEME), nous avons mené avec
notre partenaire, le BRGM, une nouvelle étude d’opportunité sur cette zone qui a permis d’une part
de préciser la ressource sur ce territoire, mais aussi d’identifier des potentiels intéressants
permettant d’initier plusieurs opérations.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 4 CONFIDENTIEL
La ressource géothermique du bassin de Limagne a fait l’objet de nombreuses études et
recherches, soit directement (forages des Vergnes et de Beaumont, projets COPGEN et
CLASTIQ), soit par le biais de travaux tels que les explorations pétrolières dès les années 1920
(une dizaine de forages pétroliers sur le périmètre étudié ainsi qu’une quarantaine de profils de
sismique réflexion). Les résultats de ces recherches et leur intérêt dans le cadre de notre projet
sont décrits au paragraphe 2.2 ci-après.
Par ailleurs, des besoins ont pu être identifiés et quantifiés sur le périmètre. Des industriels locaux
ainsi que des collectivités intéressés par ce type de projet se sont d’ores et déjà impliqués dans
nos premières études et se préparent à participer à nos côtés aux études que nous prévoyons
dans le cadre de cette demande de permis exclusif de recherche.
Nous avons déjà identifiés avec ces industriels deux zones de potentiel de valorisation de la
ressource géothermique en termes de chauffage des sites industriels et/ou d’activités de séchage
via un réseau de chaleur :
une sur Riom qui qui fournirait 47 GWh/an soit une substitution de 4 000 TEP/an d'origine
fossile entraînant une réduction de plus de 9 000 t/an des émissions de CO2 ;
une autre sur Clermont-Ferrand qui fournirait 33 GWh/an soit une substitution de près de
3.000 TEP/an d'origine fossile entraînant une réduction de 7 000 t/an des émissions de
CO2.
La première opération pourrait aboutir d’ici cinq ans en envisageant trois années d’exploration y
compris un forage d’exploration et deux années de constructions des installations.
D’autres opérations pourraient être envisagées en termes de recherche sur le reste du périmètre
en fonction des résultats des premières explorations.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 5
2 INTERET DE LA ZONE EXPLOREE ET PERIMETRE DU PER
2. 1 Définit ion du périmètre du PER Le périmètre sollicité a la forme d'un polygone d'ordre neuf dont la plus grande longueur, orientée
Nord-Sud, est de 33 km et la plus grande largeur, d’Ouest en Est, est de 27 km. Sa surface totale
est de 727 km2.
Il couvre les agglomérations de Clermont-Ferrand et Riom, s’étend à l’Est jusqu’à Lezoux, et
englobe à l’Ouest la grande faille de Limagne.
Les coordonnées des points définissant le polygone sont précisées dans le tableau suivant. Le
référentiel utilisé est RGF93-projection Lambert 93.
Coordonnées des sommets du polygone
Longitude Degrés Minutes Secondes
Latitude Degrés Minutes Secondes
RGF 93
A 3° 03’ 49.790‘’ E 45° 59’ 52.825’’ N
B 3° 22’ 17.010’’ E 45° 59’ 43.952’’ N
C 3° 22’ 04.393’’ E 45° 48’ 42.703’’ N
D 3° 16’ 55.233’’ E 45° 48’ 43.592’’ N
E 3° 11’ 42.120’’ E 45° 42’ 09.539’’ N
F 3° 08’ 29.840’’ E 45° 42’ 10.964’’ N
G 3° 08’ 31.071’’ E 45° 43’ 35.169’’ N
H 3° 01’ 02.525’’ E 45° 43’ 38.137’’ N
I 3° 01’ 11.363’’ E 45°55’ 30.653’’ N
Tableau 1 : Coordonnées du périmètre du PER en Lambert 2 étendu
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 6 CONFIDENTIEL
Figure 1 Périmètre "Limagne - Métropole" sur fond IGN
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 7
Sur la figure suivante, le périmètre est reporté sur la carte géologique à 1/50 000ème établie par le
BRGM. En l'absence d’édition à ce jour pour la feuille de Veyre-Monton, l’extrémité Sud de la zone
n’est pas cartographiée.
Figure 2 périmètre Limagne - Métropole sur fond géologique BRGM
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 8 CONFIDENTIEL
Les limites du PER sont essentiellement définies en prenant en compte des discontinuités
géologiques. Mais nous avons également considéré d’autres aspects tels que les droits miniers en
cours d’attribution concernant les gites recherchés, les contraintes d’ordre environnemental, les
potentiels de valorisation de chaleur, etc. L’ensemble de ces paramètres est synthétisé dans le
tableau suivant.
On notera que plusieurs des limites du périmètre sollicité sont communes avec celles d’un autre
périmètre faisant l’objet d’une demande de PER, en l’occurrence celui intitulé « Allier-Andelot »,
demandé par la société Fonroche Géothermie. Pour la définition des limites, nous nous sommes
référés aux coordonnées précisées dans l’annonce n° 97541 du Journal Officiel du 13 juin 2012.
Limites du périmètre Structures et entités justifiant cette limite
Section A-B
Limite Nord
Cette limite coïncide avec le périmètre Allier-Andelot
par ses sommets F et E. Notre périmètre s’étend
vers le Nord et l’Est de façon à intégrer au mieux les
discontinuités géologiques, en particulier la faille
d’Aigueperse.
Section B-C
Limite Est
Cette limite coïncide avec le périmètre Allier-Andelot
par ses sommets E et D. Elle nous permet d’inclure
la source thermo-minérale dite de l’Ours, sur la
commune de Joze.
Section C-D Dans le prolongement de la limite Sud du périmètre
Allier-Andelot, cette section rejoint la vallée de
l’Allier (rive droite)
Section D-E
Limite Est
Le tracé de cette limite répond au souhait de garder
à l’intérieur du périmètre un ensemble de failles
orientées NNE-SSW, c’est-à-dire sensiblement
parallèles à la rivière Allier
Section E-F-G-H
Limite Sud
La délimitation de cette limite Sud est avant tout
dictée, sur le critère topographique, par la fin de la
Limagne d’Allier. Nous avons voulu inclure des
zones à la fois géologiquement favorables
(présence des failles) et pouvant présenter un
potentiel de valorisation chaleur dans le cadre d’un
projet géothermie avec cogénération (zones
urbanisée, industrielles ou commerciales).
Toutefois il a été choisi de ne pas inclure le plateau
de Gergovie, pour des raisons environnementales et
patrimoniales.
Section H-I-A
Limite Ouest
Cette limite Ouest est sensiblement parallèle à la
faille bordière de Limagne et à la faille d’Aigueperse,
en incluant ces dernières dans le périmètre.
Tableau 2 : Précisions apportées quant aux entités et structures géologiques remarquables justifiant le périmètre
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 9
2.2 Les indices favorables de la zone explorée (PER) La Limagne d’Allier est un fossé d’effondrement, ou graben, compartimenté par des failles
orientées Nord-Sud à Nord-Nord-Est, entre le plateau des Dômes à l’Ouest et les Monts de la
Madeleine et du Forez à l’est. Ce contexte constitue une cible potentiellement importante où des
anomalies du manteau sont présentes. Elles sont liées à l’amincissement de la croute terrestre, à
la tectonique générale, vectrice du volcanisme et des nombreuses anomalies thermales qui
émergent en zone bordière de la Limagne.
Ce fossé d’effondrement a subit un remplissage par des sédiments d’âge oligocène sur de
grandes épaisseurs. Les matériaux en présence sont de nature marno-calcaire mais avec des
proportions parfois importantes d’argile ou de sable. Il en résulte un ensemble hétérogène tant par
sa nature pétrographique que par ses caractéristiques hydrauliques. Les aquifères présents le sont
sous forme de lentilles discontinues plutôt que d’horizons de grande extension.
L’épaisseur des remplissages atteint 1300m en bordure Ouest du bassin, voire 2000m au droit de
l’agglomération de Riom.
L’ensemble du bassin de Limagne a fait l’objet depuis le XIXème siècle de prospections
géologiques à buts divers : pétrolier, géothermique, ressources minérales.
Figure 3 Profils sismiques et forages profonds sur la zone du PER
Profils sismiques (années 50/60)
Forages profonds
Profils sismiques (années 70/80)
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 10 CONFIDENTIEL
Les certitudes de l'existence d'un gradient géothermique important dans la zone d'études reposent
sur les mesures de température dans les sondages anciens réalisés pour les recherches
pétrolières (dès 1920) ou de géothermie (jusqu'en 1982).
Désignation Vocation
Profondeur
atteinte
en m
Gradient
en °C/100m
Température
au fond
en °C
Macholles
Recherches
pétrolières
1164 7 91
Martres-d'Artière 415 6,2 36
Crouel 856 4 44
Mirabel (*) 1320 5,7 85
Beaulieu (*) 1154 4,5 62
Cournon 101(*) 860 5,3 56
Lezoux 101 580 5,8 44
St-Beauzire 101 1616 6,1 108
Martres-sur-Morge 101 944 6,1 68
Cébazat 1580 5,3 94
Beaumont 101 (*) Recherches
géothermique
1134 2,8 42
Les Vergnes 101(*) 1887 5,3 109,6
A l’examen de ce tableau, on constate que le gradient géothermique régional varie de 40°C/km à
60°C/km voire 70°C/km au forage de Macholles près de Riom, ce qui s’avère particulièrement
élevé (équivalent à deux fois celui du bassin parisien).
Dans les années 2000, dans le cadre d’une politique de relance des énergies renouvelables sur le
territoire métropolitain, deux projets de requalification de son potentiel géothermique à partir des
données disponibles et d’outils d’interprétation récents ont été menés sur ce bassin. Il s’agit des
projets COPGEN (Compilation du Potentiel GEothermique National) puis du projet CLASTIQ
(CLAYed sandSTone In Question).
La carte ci-après, établie par le bureau d’études GEOWATT pour le projet CLASTIQ, illustre le fort
potentiel thermique de la zone. Nous lui avons superposé le périmètre du PER.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 11
Figure 4 Zone d’intérêt géothermique maximum identifiée sur la base du modèle thermique de GEOWATT
Pour mémoire, c’est sur la considération de ce potentiel de la ressource que la société
GEOPETROL avait sollicité le PER « Limagne d’Allier » en avril 2007. Ce PER a expiré le 13 juillet
2013. Aujourd’hui, la zone est libre de tout droit minier en rapport avec la demande.
Cette cartographie du potentiel thermique mis en parallèle avec les sites industriels,
consommateurs d’énergie, les plus importants de la zone montre clairement l’intérêt qu’il peut y
avoir à exploiter la ressource géothermique.
Une réserve est cependant apportée à ce résultat qui ne prend pas en compte l’exploitabilité
hydrogéologique de la ressource thermique (présence d’eau, perméabilité des formations
géologiques). Or, cette exploitabilité peut s’avérer très hétérogène d’une formation à l’autre comme
au sein d’une même formation.
Les différentes études et forages profonds réalisés sur la zone sont en faveurs de circulations
géothermales dans le bassin sédimentaire et son encaissant (socle granitique). On est donc
probablement en présence de deux typologies distinctes de réservoir : réservoir sédimentaire et
réservoir de socle.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 12 CONFIDENTIEL
2.2.1 Réservoir sédimentaire
Les formations sédimentaires de remplissage du bassin de Limagne et en particulier les dépôts
détritiques (sables, grès, calcaires, conglomérats) sont susceptibles de posséder des propriétés de
réservoir intéressantes (porosité, perméabilité).
Cependant leur répartition dans l’espace est très hétérogène. On n’est pas en présence d’un
aquifère de grande extension horizontale, mais plutôt de « poches lenticulaires » plus ou moins
connectées entre elles, et prisonnières de niveau argilo-marneux peu perméables.
Au droit du périmètre étudié, l’épaisseur de remplissage sédimentaire est importante : de l’ordre de
1000m et pouvant atteindre localement 2000m.
Par ailleurs, les profils ou mesures thermiques réalisés en forage ont montré un gradient
géothermique élevé que l’on peut associer à un amincissement crustal important (jusqu’à 25% en
Limagne d’Allier).
2.2.2 Réservoir de socle
Bien que les investigations pétrolières aient été nombreuses sur la zone, elles ont eu pour objectif
essentiel les formations sédimentaires de remplissage. Peu de données sont disponibles pour
décrire le socle de Limagne. Considérant les affleurements proches, et notamment sur la faille
bordière de Limagne, on peut émettre l’hypothèse d’un granite à biotite, favorable à la fissuration.
La combinaison du gradient géothermique important, de la profondeur du toit du socle et du
caractère perméable de celui-ci, du fait de la présence des failles et de l’altération, confère à cette
formation un intérêt géothermique.
Considérant le potentiel de ce réservoir de socle mais aussi le manque de connaissances
scientifiques à son sujet, il devient naturel que celui-ci constitue l’objectif principal de nos
recherches géothermiques.
2.2.3 Expressions géothermales de surface
Il s’agit en l’occurrence des sources thermo-minérales que l’on rencontre essentiellement le long
de la faille bordière : Royat-Eugénie, Châtel-Guyon, Gimeaux.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 13
Les températures à l’émergence sont comprises entre 25.3°C (Gimeaux), 36°C (Châtel-Guyon) et
jusqu’à 37°C pour le forage Auraline à Royat/Chamalières.
Des estimations de la température profondes ont été effectuées au moyen de géothermomètres
(Cf rapport BRGM COPGEN RP 53597-RP). Elles sont relativement homogènes car comprises
entre 180°C à 220°C pour ces trois sources.
Une autre émergence mérite d’être évoquée. Il s’agit de la source de l’Ours sur la commune de
Joze. Son existence renforce l’hypothèse de circulations d’eau au sein du socle. Selon les
conclusions du rapport COPGEN, la température d’équilibre de cette émergence serait de l’ordre
de 200°C.
3 PROGRAMME TECHNIQUE ET TRAVAUX ENVISAGES
3. 1 Présentat ion
3.2 Acquis it ion et interprétat ion de données La première phase d’acquisition de données peut elle-même se décomposer en plusieurs étapes
et plusieurs tâches :
Etape 1 : Géologie structurale
L’objectif est de caractériser les failles bordières et de déterminer quels paramètres contrôlent
l’émergence des sources, donc les circulations au sein de la fracturation. Pour cela, nous
procèderons à des relevés géologiques de terrain ainsi qu’à l’élaboration de schémas structuraux.
Etape 2 : Pétrophysique du socle
Pour qualifier les formations de socle en termes de lithologie, hydrodynamique, degré d’altération
et ainsi évaluer ses qualités de réservoir, nous utiliserons des échantillons de roche déjà existants
pour des descriptions lithologiques, mesures de perméabilité, porosité.
Etape 3 : Géochimie
Il s’agit ici de déterminer d’une part la nature des réservoirs profonds contribuant à l’alimentation
des sources, d’autre part le niveau de contribution de ce réservoir à l’alimentation des
émergences.
Etape 4 : Géophysique
Notons toutefois qu’au préalable à des investigations géophysiques de terrain, nous viserons à
l’utilisation exhaustive des données existantes, en particulier sera effectué une réinterprétation des
CONFIDENTIEL
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 14 CONFIDENTIEL
profils sismiques précédemment réalisés (essentiellement dans le cadre de recherches
pétrolières). Cependant, ces mesures remontent pour les plus anciennes aux années 1950. Selon
l’état de conservation des supports, les données ne sont pas systématiquement exploitables.
D’autre part, l’objectif visé était alors le remplissage sédimentaire et non le socle.
Figure 5 Périmètre Limagne - Métropole et profils sismiques existants
Les investigations géophysiques font appel à différentes technologies. Au stade actuel du projet
nous n’avons pas déterminé quels types de procédés géophysiques seront mis en œuvre.
Dans ce qui suit nous présentons brièvement les techniques géophysiques habituellement
pratiquées pour ce type de recherches.
3.2.1 Sismique réflexion
La sismique réflexion permet de connaître la nature et la structure des couches profondes du
sous-sol. Le principe est d’émettre des vibrations de faible amplitude à la surface du sol. Les
ondes acoustiques créées par ces vibrations se propagent dans le sous-sol, sont renvoyées par
les différentes couches géologiques qui le composent, puis sont captées et enregistrées en
surface.
Les vibrations sont effectuées par des camions vibrateurs. Ces camions sont équipés de plaques
hydrauliques vibratoires d’environ 1m2 qui vont vibrer à une certaine fréquence (entre 10 et 100Hz)
et pendant un temps défini (10 à 15 secondes) afin de propager des ondes acoustiques dans le
sol.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 15
Figure 6 Camions en campagne sismique - (source: Geo2x SA)
Ces camions sont en général regroupés en convois de 3 ou 4 véhicules espacés de quelques
mètres. Ils suivent, dans la mesure du possible, le tracé des lignes sismiques définies pour le
projet et s’arrêtent à chaque point d’émission de vibrations, soit tous les 25-30m environ. Ces
camions empruntent au maximum les routes et les chemins existants.
L’utilisation de ces vibrations de faible amplitude est sans risque pour l’homme et pour
l’environnement en général.
Les ondes acoustiques renvoyées par les différentes couches du sous-sol sont enregistrées par de
petits capteurs plantés dans le sol, appelés géophones, et mesurant environ 10 cm. Ces
géophones sont reliés entre eux par des câbles, puis à une unité d’enregistrement appelée
« camion laboratoire ».
Les géophones sont regroupés au nombre de 12, et plus généralement par 2 séries de 6
géophones disposés en quinconce. Ils sont espacés d’environ 5 mètres les uns des autres.
Les groupes de géophones ainsi formés sont disposés le long des lignes sismiques prévues.
Lorsque le tracé des lignes sismiques s’écarte des routes ou des chemins existants, la pose des
géophones et des câbles les reliant se fait à pied et ne présente ainsi aucune nuisance ou risque
de dégradation pour l’environnement.
Comme cela est expliqué plus haut, les camions vibrateurs ne suivent pas nécessairement le tracé
de ces lignes. Ils peuvent se situer à une certaine distance des géophones sans que cela n’affecte
le résultat de l’enregistrement, ce qui leur permet au maximum d’emprunter les routes et chemins
existants.
3.2.2 Gravimétrie
La gravimétrie permet de mettre en évidence et de
localiser des anomalies dans la distribution de la
densité des formations du sous-sol. Au premier
ordre ces anomalies sont engendrées par le bâti
géologique, mais peuvent aussi s’y ajouter des
anomalies légères associées à des zones
fracturées, poreuses ou chaudes, ou des
anomalies lourdes signalant plutôt des intrusions
magmatiques.
Les mesures ne nécessitent que du matériel léger :
gravimètre et son support, GPS.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 16 CONFIDENTIEL
A l’instar des mesures de gaz, ou flux de gaz, on cherche à établir un maillage sur la zone étudiée,
donc le positionnement théorique des points de mesure supporte une adaptation en fonction des
contraintes d’accès.
3.2.3 Magnétotellurie
La méthode magnétotellurique (MT) est une technique géophysique passive de surface qui utilise
le champ électromagnétique terrestre pour déterminer la distribution du paramètre résistivité
électriques dans le sous-sol.
La mise en œuvre de la MT sur le terrain se déroule de la manière suivante :
Le site est repéré selon plusieurs critères (planéité, dégagement pour le GPS,
éloignement des sources potentielles de bruit électromagnétique, effets topographiques,
etc…) et l’autorisation d’accès est recherchée auprès du propriétaire concerné.
L’équipe en charge de l’implantation déploie 4 lignes électriques de 50 mètres
perpendiculairement, de manière à former une croix. Au centre se trouve le dispositif
d’enregistrement.
Au bout de chaque ligne (N S E O)
est plantée une électrode non-
polarisable à 20-30 centimètres de
profondeur dans un lit de bentonite
(argile permettant d’améliorer et
faire durer le contact entre le
milieu et l’électrode). Cette
dernière est connectée à la ligne
électrique. Le trou réalisé mesure
20 centimètres de diamètre.
Les capteurs magnétiques (tubes
d’environ 1 m de long pour 8 cm
de diamètre) Hx et Hy sont
enterrés à une trentaine de
centimètres de profondeur à l’aide
d’une pelle et d’une pioche. Ils sont orientés à la boussole dans la même direction que
les lignes électriques. Ils sont reliés par un câble d’une quinzaine de mètres au centre
du dispositif.
Les 4 lignes électriques et les 2-3 câbles magnétiques sont connectés à l’unité
d’acquisition.
Une électrode de terre (électrode non polarisable, ou métallique) est mise en place au
centre du dispositif.
Le GPS, servant à synchroniser les appareils de mesure entre eux, est branché tout
comme la batterie.
L’appareil boot est ensuite programmé selon les séquences d’acquisition prévues, sur
une durée de 24 à 48h
Figure 7 Mesures de magnétotellurique
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 17
3.2.4 Panneaux électriques
Ces méthodes consistent à injecter, grâce à deux électrodes, un courant électrique dans le sol
avec une intensité connue. La différence de potentiel induite est mesurée entre d’autres
électrodes. On mesure donc une résistivité apparente du sol.
L'avantage de ces méthodes est d'être rapide à
mettre en œuvre et de ne nécessiter aucun
sondage mécanique.
Sondages électriques
Au fur et à mesure que l'on éloigne les
électrodes d'injection, la tranche du sous-sol
concernée est de plus en plus importante.
L'interprétation des résultats en couches
successives de terrain de résistivité différente
se fait sur micro-ordinateur en utilisant un
algorithme complexe.
Le panneau électrique
Il s'agit en fait d'une série serrée de sondages
électriques obtenue par permutation d'un grand nombre d'électrodes.
Les permutations qui seraient fastidieuses et hasardeuses à la main sont réalisées par un
ordinateur.
Figure 8 Mesures électriques
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 18 CONFIDENTIEL
3.3 Modèle conceptuel – Zonage du potent iel géothermique Chacune des étapes du programme technique détaillé ci-après, devrait permettre de lever en
partie, au fur et à mesure de l'avancée des connaissances du sous-sol du PER, l’incertitude
pesant sur l'existence même d'un ou plusieurs réservoir(s) géothermique(s) de type haute
température. Le cas échéant, il est vraisemblable que des informations pertinentes apparaîtront,
relatives à la température, la géométrie (extension, profondeur) et la perméabilité de ce ou ces
réservoir(s).
A l’issue des travaux d’acquisition de données, ces dernières seront intégrées dans un modèle
géologique permettant de conceptualiser le fonctionnement du système géothermal sur les plans
hydrodynamique et géothermique. Dans la mesure du possible, nous utiliserons les modèles
existants (COPGEN + CLASTIC).
Figure 9 Représentation 3D du fossé d'effondrement de la Limagne réalisée dans le cadre du projet COPGEN (source BRGM)
Afin de mieux cibler les secteurs dans lesquels pourraient être implantés les forages de production
mais aussi de réinjection, en cas d'exploitation géothermique future, nous réaliserons un zonage
du potentiel géothermique par analyse multicritère sous SIG.
Extraction des paramètres caractéristiques de l’exploitabilité géothermique intégrés au
modèle géologique 3D
Cartographie de leur répartition à différentes tranches de profondeur
Analyse multicritère pour chaque tranche de profondeur retenue et zonage du potentiel
géothermique
Il en résultera une carte de zones cibles à différentes profondeurs.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 19
3.4 Forage d’explorat ion La phase précédente aura permis de définir les zones à fort potentiel dans le périmètre du PER.
Une coupe technique des forages d’exploration aura permis le dimensionnement de la machine de
forage utilisée et donc de sa puissance ainsi que la définition de l’espace nécessaire à
l’aménagement d’un chantier dont la durée peut être de plusieurs mois si on tient compte des
essais de puits.
La géométrie choisie impliquera peut être la venue successive de deux ateliers de forage
différents. Le premier pour mettre en place le tubage de surface (30 à 50m) voire plus profond en
fonction de la géologie et de l’hydrogéologie.
Une plateforme de forage représente communément une surface comprise entre 5000 et
10000m2. Celle-ci doit être subhorizontale ceinturée de merlons avec récupération des eaux et
reprise dans une bâche permettant un traitement avant rejet dans le milieu naturel. Cette
plateforme doit être reliée au réseau routier permettant la circulation de convois lourds. Le choix
des emplacements pour les plateformes devra tenir compte de ces aspects. En conséquence, il
peut être parfois opportun de créer une nouvelle route sur quelques centaines de mètres pour
s’installer sur une zone favorable et éviter l’utilisation d’un réseau routier et des ouvrages d’art pas
toujours bien dimensionnés, en particulier en milieu de montagne.
Ce type de machine et de forage nécessite une quantité d’eau parfois importante (cas de pertes)
et il peut s’avérer nécessaire, si on est à l’écart d’un réseau d’eau ou que le diamètre de la
canalisation ne permet qu’un faible débit de réaliser pour les besoins du chantier un forage de
petite profondeur équipé d’une pompe immergée permettant la production instantanée de
quelques m3/h, ce qui peut permettre également de pomper en continu pour se créer une réserve
dans le ou les bassins de stockage/rétention.
Sachant que les puits d’exploration sont réalisés dans un diamètre minimum de forage du réservoir
potentiel en diamètre 6’’ puis tubé en 4’’1/2 afin de permettre des tests avec des débits significatifs
pour extrapoler facilement la puissance géothermique disponible dans un forage de production en
gros diamètre. Les puits définitifs de production en cas de succès du forage d’exploration pourront
donc être réalisés à partir de la même plateforme. Cela conduit donc à installer les plateformes
dans des terrains dont la location voire l’achat doit être négocié avec une vision sur le long terme.
Un forage d’exploration à 3000m de profondeur est le télescopage de 4 voire 5 tubages de
diamètres de plus en plus petit au fur et à mesure que la profondeur augmente. Cela implique
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 20 CONFIDENTIEL
donc de forer dans un diamètre important en surface, de tuber et de cimenter le tubage à la côte
choisie par le géologue et de réitérer cette opération dans un diamètre inférieur jusqu’au toit du
réservoir géothermiques potentiel. Celui-ci, en fonction de la nature de la roche pourra être tubé
avec un liner perforé ou bien laissé en trou nu. La réalisation d’un forage de ce type peut être de
l’ordre de trois mois. Les essais de débits et les tests peuvent ensuite être menés.
L’ouverture des travaux de recherches et notamment la réalisation des forages
d’exploration se fera, le moment venu, dans le respect des dispositions du décret de police
des mines n° 2006-649 du 6 juin 2006 (pris en application de l’article L162-1 du code minier)
et notamment celles fixées à l’article 3 – alinéa 3 qui soumet à autorisation préfectorale
avec enquête publique la réalisation de tels travaux.
Nous précisons également que la société Electerre de France n’envisage pas d’utiliser la
technique de fracturation hydraulique que ce soit pour l’exploration ou l’exploitation
Figure 10 Rig de grande puissance et coupe d’un puits de production
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 21
3.5 Echelonnage des travaux L’échelonnage des travaux envisagés s’étale ainsi :
La première année est consacrée aux phases de « Synthèse des données existantes » et
de « Reconnaissance préliminaire » ;
La deuxième année est dédiée à la « Campagne de géophysique » ainsi qu’à la finalisation
du modèle conceptuel à l’issue duquel est proposé un site d’implantation des forages
d’exploration ;
Si les résultats des études préalables sont positifs, :
La troisième année prépare les forages avec les études de techniques, les études d’impact
et les demandes règlementaires de travaux ;
La quatrième année voit se dérouler les forages d’exploration permettant de confirmer la
ressource ;
La cinquième année permet d’envisager des forages et des modélisations
complémentaires afin de confirmer la faisabilité et voire également d’investiguer sur
d’autres sites potentiels au sein du périmètre d’exploration.
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 22 CONFIDENTIEL
4 BUDGET CONSACRE A LA REALISATION DE LA GLOBALITE DES TRAVAUX
L’effort financier minimal que SAS Electerre de France s’engage à consacrer à l’ensemble des
travaux est de 7 000 000 €.
Il se réparti de la façon suivante :
Acquisition des données
Interprétation
Modèle conceptuel d’exploration
Ingénierie du forage d’exploration 1 000 000 €
Forage d’exploration 6 000 000 €
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Mémoire technique – LBT - 14/10/2013 Page | 23
5 ENGAGEMENT
Je soussigné, Olivier Bouttes, Président Directeur Général de la SAS Electerre de France,
agissant au nom et pour le compte de ladite société, prends les engagements suivants dans le
respect du décret 2006-648 du 2 juin 2006 (article 43 et 44) :
Si le titre est institué au profit d’une société dont les statuts sont modifiés de manière
substantielle, d’adresser au ministre chargé des mines avec copie au préfet compétent,
dans les trois mois de leur entrée en vigueur, le texte certifié conforme des modifications
apportées aux statuts annexés à la demande du titre et une copie certifiée conforme du
procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire qui les a décidées ;
D’informer au préalable le ministre chargé des mines de tout projet qui serait de nature, par
une nouvelle répartition des parts sociales ou par tout autre moyen, d’apporter une
modification du contrôle de l’entreprise ou de transférer à un tiers tout ou partie des droits
découlant de la possession du titre, notamment celui de disposer de tout ou partie de la
production présente ou à venir ;
De ne pas donner suite au projet évoqué ci-dessus avant l’expiration d’un délai de deux
mois à compter de la réception du dossier complet, pendant lequel le ministre chargé des
mines peut, après avis du Conseil Général de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies,
signifier au détenteur que ces opérations seraient incompatibles avec la conservation de
son titre ;
D’informer le ministre chargé des mines de toute modification substantielle de nature à
modifier les capacités techniques et financières sur le fondement desquelles le titre a été
accordé.
De présenter à la DREAL, dans le mois qui suit l’octroi du permis, le programme de travail
du reste de l’année en cours, avant le 31 décembre de chaque année, le programme de
travaux de l’année suivante et, au début de chaque année, le compte rendu des travaux
réalisés au cours de l’année écoulée conformément à l’article 5 de l’arrêté du 28 juillet
1995 ;
De respecter l’engagement financier souscrit lors de la demande et de tenir une
comptabilité permettant de contrôler l’exécution de cet engagement financier.
Date
Signature
Demande de Permis Exclusif de Recherches de gites géothermiques haute température dit permis de « Limagne – Métropole »
Page | 24 CONFIDENTIEL
Annexe 1 Extrait de PV de Conseil d'Administration du 13/06/2013