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Revue de presse
Mobile: 0770 88 90 80
Lotissement Sylvain Fourastier
N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48
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www.fce.dz.
Mercredi 04 juillet 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Exportations hors hydrocarbures: une nouvelle aide financière pour les opérateurs
économiques (APS) .................................................................................................... 3 L’étude des prix des véhicules fabriqués localement bientôt achevée (APS) ............ 4 Énergie : Probable révision des subventions dès 2019 (El Moudjahid) ..................... 5 L'Algérie compte 3,2 millions de retraités en 2018 (APS) ......................................... 6 Des lendemains difficiles pour la CNR: La caisse de retraite sous perfusion (Le
Quotidien d’Oran) ....................................................................................................... 7 Industrie pharmaceutique: Des traitements onco-hématologiques produits en
Algérie, fin 2019 (Le Quotidien d’Oran) .................................................................... 9 Environnement: signature d'un protocole d'accord pour la valorisation énergétique
des déchets (APS) ..................................................................................................... 10 Electricité/gaz: les sociétés de distribution appelées à assurer un service public de
qualité (APS) ............................................................................................................. 12
Production algérienne de pétrole : Vers une augmentation de 26.000 barils/jour (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 13
Accord OPEP-non OPEP: l’Algérie augmentera sa production pétrolière de 26.000
barils/j (APS) ............................................................................................................ 15
HEC Montréal – MDI : un partenariat au service du développement des
compétences (Algérie Eco) ....................................................................................... 16 PARTENARIAT ENTRE HEC MONTRÉAL ET MDI-ALGIERS BUSINESS
SCHOOL : Bientôt un programme en management des énergies renouvelables
(Liberté) .................................................................................................................... 17
Michel Patry, Directeur Général HEC-Montréal : « les enseignements dispensés par
HEC-Montréal sont adaptés aux spécificités algériennes» (Algérie Eco) ................ 18
Agroalimentaire : Le groupe autrichien Agrana acquiert 49% du capital de l’algérien
Elafruits (Algérie Eco) .............................................................................................. 19 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20 Commerce ............................................................................................................................................................ 20
CONSEIL DE LA CONCURRENCE : Une institution qui peine à jouer son rôle
(Liberté) .................................................................................................................... 20
Conseil de la concurrence : Dix plaintes déposées en 2017 (El Moudjahid) ............ 21 Contrôle du commerce : Plus de 4,7 millions de DA de saisie à Alger (Algérie Eco)
................................................................................................................................... 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 24
M. Ouyahia reçoit le ministre espagnol de l’intérieur : Renforcer davantage la
coopération bilatérale (El Moudjahid) ...................................................................... 24 Veille ..................................................................................................................................................................... 26
Djelfa: réception du projet de dédoublement d’un tronçon de 74 km sur la RN 1
(APS) ......................................................................................................................... 26
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A la une
Exportations hors hydrocarbures: une nouvelle aide financière
pour les opérateurs économiques (APS)
Le ministère du Commerce prévoit l’octroi d’une "prime à l’exportation" aux opérateurs économiques dans le cadre des mesures de soutien aux
exportations hors hydrocarbures, a indiqué mardi à Alger le ministre de ce département ministériel, Said Djellab.
Cette prime à l’exportation sera une nouvelle aide aux exportateurs, qui sera servie par le Fonds spécial pour la promotion des exportations
(FSPE).
Cette nouvelle aide "entre dans le cadre de la révision des modalités d’octroi des aides financières de l’Etat à travers le FSPE, et ce, après
évaluation globale des bilans de gestion de ce fonds durant les dernières années", a déclaré le ministre à la presse en marge d’une rencontre
consacrée aux exportations. Relevant que le système actuel d'aide accuse d’énormes lourdeurs (délai
de remboursement des frais de transport...), M. Djellab a expliqué que le nouveau dispositif envisagerait ainsi une aide directe à destination de
l’exportateur. Selon lui, le montant de cette aide de l'Etat sera défini en fonction de la
quantité exportée par l’opérateur, et ce, dans l'objectif de lui permettre d'être compétitif en terme de prix à l'instar de ce qui est pratiqué dans
d’autres pays. Par ailleurs, il a fait part de financement d’un programme de formation
spécifique dédié aux métiers de l’export.
Cette action découle des travaux relatifs à la révision des instruments d’encadrement et d’appui des exportations et l’engagement des actions
visant l’adaptation d’un cadre institutionnel en vue de répondre aux nouvelles exigences engendrées par l’évolution économique, a-t-il ajouté.
De même, le ministère du Commerce se penche actuellement sur la réalisation d'autres actions dans le but de promouvoir les exportations,
notamment agricoles, a fait savoir M. Djellab. Il s’agit, entre autres, de la création d’un espace consultatif, appelé Club
export, permettant aux exportateurs d’exprimer leurs préoccupations d’une manière organisée.
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S'y ajoute l’élaboration d’un Guide pratique pour l’exportateur comportant
toutes les procédures exigées pour la réalisation des opérations d’exportation.
Il a également fait part de l’octroi du statut d’exportateur agréé aux
exportateurs des produits agricoles, pour leur permettre de réaliser leurs opérations d’exportations dans des "conditions adéquates".
D’autre part, le ministère du Commerce travaille à moyen terme, sur le quinquennat 2019-2023, sur la détermination des axes d’une nouvelle
Stratégie nationale à l’Export (SNE) pour la promotion des exportations hors hydrocarbures, en collaboration avec l’ensemble des départements
ministériels et organismes publics concernés et avec l’appui technique d'organisations internationales.
Relevant que les opérateurs économiques ont également été intégrés dans la préparation de cette stratégie, M. Djellab a assuré que son contenu, qui
se concentrera, dans une première phase, sur les produits agricoles, sera dévoilé "très prochainement".
Après les produits agricoles, les groupes de travail se pencheront sur les exportations des produits du secteur industriel national dans le cadre de
cette même stratégie et sur le même quinquennat.
L’étude des prix des véhicules fabriqués localement bientôt achevée (APS)
Le ministre du Commerce, Said Djellab, a indiqué mardi à Alger que
l'étude portant sur les prix des véhicules fabriqués localement sera bientôt achevée.
"L’étude sur les prix des véhicules est pratiquement finalisée et ses résultats seront connus dès la fin de ce travail", a indiqué le ministre à la
presse en marge de sa rencontre consultative sur les exportations hors hydrocarbures.
"Nous faisons un travail approfondi. Nous somme en train de voir avec les constructeurs qui ont beaucoup coopéré avec nous en nous donnant tous
les documents nécessaires et les structures de coût", a fait savoir le
ministre. Selon lui, les services de son ministère "sont en train de travailler sur les
structures de coût pour voir quel est le coût du produit, la marge qui est
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prise au niveau de la sortie d’usine ainsi que la marge qui est prise
jusqu’au consommateur".
Énergie : Probable révision des subventions dès 2019 (El Moudjahid)
La révision en cours du système des subventions, notamment en ce qui concerne les produits de première nécessité et les services de base, est
bien enclenchée par le gouvernement. Une approche — devenue incontournable dans un contexte économique
difficile et une situation financière «toujours tendue» — qui répond à l’objectif de rationalisation de la dépense publique. Le ministre des
Finances vient de souligner, à ce propos, que l'actuelle politique de subventions n’est pas en cohérence avec le principe de «l'équité sociale».
En fait, le simple citoyen ne peut pas profiter de cette politique, telle que conçue actuellement, mieux que quelqu'un qui perçoit un salaire plus
important. «Il n’est pas normal qu’un simple citoyen ne puisse pas profiter
de la subvention par rapport à une personne qui perçoit un salaire beaucoup plus important ; ce n'est pas normal», a-t-il indiqué, lundi, sur
les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. M. Abderrahmane Raouya rassure, à ce titre, que «rien ne sera fait tant
que nous ne disposerons pas de l'ensemble des paramètres permettant l'identification des ménages, les montants alloués, ainsi que la manière d'y
procéder». Des études actuellement en cours, sur la politique des subventions du gouvernement, sont menées par son département, en
concertation avec l’ensemble des parties concernées, dans le cadre d’une commission qui travaille en collaboration avec la Banque mondiale.
Une première conclusion ressort que «les ménages qui ont le plus bas revenu profitent de certains produits subventionnés, tels que les produits
de base (sucre, farine, huile, blé… ), à uniquement 7%, du global de la subvention, alors que les personnes à fort revenu en bénéficient avec le
double de ce pourcentage».
Une situation à laquelle «il faudrait remédier», a-t-il déclaré. «Nous ne toucherons pas aux subventions, tant qu'on n'a pas encore terminé nos
études en la matière. Et lorsqu'on les terminera, cela va se faire avec l'ensemble des pouvoirs
publics. Nous devrions nous asseoir autour d'une table, les rediscuter et, par la suite, mener une grande campagne de communication dirigée vers
nos citoyens, pour leur expliquer comment on doit procéder», a assuré le ministre. M. Raouya laissera entendre une possible révision de certaines
subventions, notamment celles destinées à l'énergie, dès l’année
prochaine, si les conditions le permettraient. Néanmoins, le ministre des Finances a tenu à préciser qu’aucune action ne sera entreprise dans ce
sens, tant que «l’ensemble des paramètres», pour la mise en place d’un nouveau système, ne sont pas réunis.
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Il s’agira de «l’identification des ménages, le montant et la manière de
procéder», a ajouté le ministre. «Après la fin des études, on se retrouvera autour d’une table pour en
rediscuter. Par la suite, une grande campagne de communication sera
dirigée vers nos citoyens, pour leur expliquer comment on doit y procéder. Un débat national ? Pourquoi pas. J’espère à partir de 2019», a-t-il
souligné.
L'Algérie compte 3,2 millions de retraités en 2018 (APS)
Un total de 3,2 millions de bénéficiaires des avantages de la retraite sont
enregistrés actuellement en Algérie, a indiqué mardi le directeur général de la Caisse nationale de retraite (CNR), Slimane Melouka.
"Les départs à la retraite pour l'exercice 2018 aux environs de 50.000, en baisse par rapport aux années 2015 et 2016 qui ont vu des départs entre
150.000 et 200.000 personnes" (estime Melouka) "Un total de 3,2 millions de bénéficiaires d'avantages de la retraite (entre
les pensions et allocations directes et indirectes)" est enregistré actuellement en Algérie, a précisé M. Melouka à la Radio algérienne.
Il a expliqué que "la situation financière de la CNR, qui était très favorable dans les années 2010 et 2012, s'est dégradée malheureusement, à partir
de 2014 et 2015 pour atteindre un niveau assez important dans les
années 2016, 2017 après le départ massif avant l'âge légal de plus d'un million de personnes".
Pour remédier à cette situation, "de nombreuses dispositions ont été prises en faveur de la CNR notamment par des apports effectués par les
autres caisses de sécurité sociale et puis récemment en 2018 par un apport de l'Etat assez important qui vient s'ajouter à un apport régulier
qui se fait de la part de l'Etat et qui tourne autour de 15% des dépenses", explique-t-il.
Pour rappel, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, avait annoncé récemment que la revalorisation des
pensions de retraite pour l'année 2018 est maintenue et sera modulable avec des taux allant de 0,5 à 5% en fonction du montant de la pension.
L'incidence financière de cette revalorisation est de l'ordre de 22 milliards DA, avait-il ajouté.
Le gouvernement avait également inscrit 500 milliards DA à verser à la
Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) pour lui rembourser une partie des montants qu’elle a prêtés à la Caisse nationale de retraite (CNR)".
Le DG du CNR a indiqué que "cet apport se fait aujourd'hui de manière conjoncturelle, il se pourrait qu'il soit reconduit si l'Etat reprendra cette
décision dans la Loi de Finances 2019", mais entre-temps, a-t-il dit, "il faudrait penser à mettre en place des mesures additionnelles telles que
cela a été le cas pour la taxe sur les importations des produits revendus en l'état et dont nous verrons les retombées dans les jours qui viennent".
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"Il y a des réformes qui ont été réalisées à l'exemple du taux de 1% qui a
été rajouté à la branche retraite en 2015 et qui a permis un apport de 30 milliards de dinars supplémentaires annuellement", a-t-il relevé.
"Pour 2010, la dépense en matière de retraite tournait autour de 350
milliards de DA, pour une recette de 370 milliards de DA, alors qu'en en 2012, grâce aux augmentations salariales de époque, la dépense
n'atteignait pas les 600 milliards de DA pour une recette de 650 milliards de DA", a-t-il noté.
Actuellement, les recettes de la caisse "tournent autour de 700 milliards de DA en droits contributifs et en aide de l'Etat et une dépense qui va
dépasser à la fin 2018 les 1.200 milliards de DA", dit-il, estimant que "le déficit s'est accru nettement".
Des lendemains difficiles pour la CNR: La caisse de retraite sous
perfusion (Le Quotidien d’Oran)
La Caisse nationale de retraite (CNR) traverse une période difficile, marquée par un important assèchement de ses recettes, à la suite de
départs massifs anticipés et à la proportionnelle de travailleurs, entre 2014 et 2016.
Récemment, le Premier ministre avait même souligné que les pensions de retraite avaient été difficilement dégagées pour les deux derniers mois. Le
DG de la CNR, Slimane Mellouka, a confirmé, hier mardi, lors de son passage à la radio nationale, cette contraction préoccupante des recettes
de la caisse, alors que ses dépenses sont en hausse constante du fait d'un nombre plus élevé de retraités par rapport à la norme en matière de
cotisations. Il a ainsi admis que « si on met en place les mesures adaptées pour maintenir le système actuel des retraites, il ne peut y avoir de
risques''. «La conjoncture financière de la caisse était très favorable entre 2010 et
2012 avec les hausses salariales, puis s'est dégradée par rapport aux
départs d'un million de travailleurs avant l'âge légal sur un total de 3,5 millions de cotisants'', a-t-il rappelé, soulignant que ‘'la situation s'est
effectivement dégradée à partir des années 2014-2015 pour atteindre un niveau important en 2016-2017 et 2018''.
Le DG de la CNR a rappelé qu'il y a eu ‘'de nombreuses dispositions légales pour pallier ce déficit par des apports des autres caisses, et plus
récemment en 2018 par un apport de l'Etat assez important (500 mds de DA, NDLR), qui s'ajoute à un apport régulier de 15% des dépenses''.
«Il se pourrait que cet apport soit reconduit si l'Etat prend cette décision dans la loi de finances 2019, mais entre-temps, il faudrait mettre en place
des mesures additionnelles, par exemple comme la taxe sur les importations de produits de revente en l'état'', souligne le DG de la CNR. Il
a ainsi expliqué que ‘'la situation financière actuelle est que les recettes n'arrivent plus à suffire, car il n'y a plus de cotisants, la moyenne est de
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cinq cotisants pour répondre aux besoins d'un seul retraité, et
actuellement, il y a deux personnes qui cotisent pour un retraité. Il faudrait donc trouver des solutions additionnelles pour pallier ce déficit''.
En 1997, selon le DG de la CNR, il n'y avait que 11.000 départs annuels
en retraite, mais avec la mise en place de la retraite anticipée, ‘'ce chiffre s'est rapidement accru, avec une hausse des salaires en 2012 et beaucoup
de travailleurs ouvraient droit au départ en retraite anticipée''. Et, en 2016, «'il y a eu un million de personnes parties avant l'âge légal, avec
deux dispositifs de départ à la retraite, la proportionnelle et l'anticipée, avant la limite d'âge''.
Et donc, ‘'on a perdu en matière de cotisations les périodes entre 52 ans et 60 ans pour la proportionnelle, et entre 55 ans et 60 ans pour ceux
partis pour 32 ans d'exercice'', a-t-il dit, avec une double perte: en matière de cotisants et de dépenses. L'autre facteur aggravant de la
situation financière délicate de la CNR est que l'emploi n'a pas connu d'essor avec la baisse des investissements, ce qui a aggravé, selon M.
Mellouka, la situation financière de la caisse. Abordant les réformes de la CNR, il a estimé que la suppression des
départs à la retraite anticipée ‘'n'est pas une réforme, mais un retour à la
situation normale, car elle a été mise en place dans une situation exceptionnelle''. ‘'On parle aujourd'hui d'un retour à la normale avec des
réflexions avec les syndicalistes et les gestionnaires, et le système actuel a atteint ses limites'', estime M. Mellouka pour qui la réforme doit se faire
«de manière étudiée, les droits des travailleurs sont maintenus. S'il s'agit de rallonger l'âge, c'est une chose, mais les droits des travailleurs sont
conservés''. Pour autant, il a indiqué qu'il y a eu de petites réformes qui se sont effectuées, ‘'à l'exemple du taux de 1% qui a été surajouté à la
branche retraite en 2015, qui a permis un apport de 30 mds de DA supplémentaires annuellement, mais on doit s'adapter à la situation
réelle''. Le DG de la CNR, qui a annoncé que des réflexions sont en cours pour
revisiter le système de calcul de la retraite ‘'pour étudier la faisabilité des réformes sans porter atteinte aux droits des travailleurs'', a souligné qu'il
y a aujourd'hui moins de départs en retraite, soit ‘'un dossier pour trois
dossiers en 2015-2016''. L'Etat, a-t-il expliqué, a mis en place ‘'les dispositions nécessaires pour rééquilibrer le système, on a injectée 500
mds de DA pour la CNR et le produit du dispositif de 1% sur les importations de produits en l'état mis sur le marché''. Les départs en
retraite sont estimés à 50.000 personnes en 2018, selon M. Mellouka, qui a indiqué que «c'est nettement moins par rapport aux 150.000 à 200.000
départs pour l'exercice 2015-2016''. Les dépenses de la CNR, au titre des montants affectés aux pensions de retraite, étaient de 370 mds de DA en
2010, ‘'on est passé en 2012 à une recette de 650 mds de DA et une dépense de moins de 600 mds de DA, et des recettes actuellement de 700
mds de DA dont des aides de l'Etat et une dépense de plus de 1.200 mds de DA en 2018'', a révélé M. Mellouka, qui a précisé qu'''il y a un frein
cette année, et on souhaite qu'il y ait une courbe ascendante en matière de recettes et une baisse des dépenses''. Entre 2015 et 2017, la CNAS a
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financé la CNR à hauteur de 800 mds de dinars, a-t-il rappelé, soulignant
qu'''il faudrait réfléchir à maintenir l'équilibre financier de la CNR, et prendre des décisions même si elles sont douloureuses''. Enfin, il a estimé
que la situation peut être redressée dans les cinq prochaines années si
des ajustements sont effectués à moyen terme, et il faut réfléchir à réformer le système à moyen terme''.
Industrie pharmaceutique: Des traitements onco-hématologiques produits en Algérie, fin 2019 (Le Quotidien d’Oran)
Cinq années, après son expérience dans la production, avec son partenaire algérien «Prodiphal», le Groupe pharmaceutique «Janssen» a
décidé, à la lumière des résultats, de se lancer dans des projets concrets d'extension de sa production, en Algérie, dans le domaine de l'onco-
hématologie, dès la fin de l'année 2019. C'est ce qu'a annoncé, hier, le directeur général de ‘Janssen Algérie', Loïc
Galmar, lors d'une conférence de presse, tenue au siège du groupe, à
Alger. Il a affirmé que la firme pharmaceutique ‘Janssen', une division de la maison- mère américaine, ‘Johnson & Johnson', a initié un processus de
production, en Algérie, depuis 2013, et ce, en collaboration avec un producteur local où 3 produits officinaux, issus du portefeuille historique,
sont depuis fabriqués. Et d'annoncer, devant la presse, que dès 2019, la production locale de ‘Janssen' connaîtra un nouvel essor, en termes de
transfert technologique avec la fabrication de produits de Psychiatrie dont la validation est en cours, avant de s'étendre à des domaines de pointe,
avec la production de médicaments du portefeuille onco-hématologie. Cette extension des activités de production locale reflète, selon le
conférencier, la forte volonté de ‘Janssen' de s'inscrire dans la stratégie industrielle de l'Algérie, en se positionnant comme partenaire actif, dans le
développement du tissu économique et sanitaire algérien. Les investissements associés dans l'innovation se concentrent sur 6 aires
thérapeutiques majeures et répondent à la prise en charge de besoins non
couverts, dans ces domaines, entre autres, l'onco-hématologie (cancer de la prostate, cancer de l'ovaire, soins de support). Et à tire d'exemple
l'immunologie (Spondylarthrite ankylosante, Polyarthrite rhumatoïde, Rectocolite) ainsi que l'innovation dans différents domaines. Les efforts
d'investissement, en matière de recherche et développement se sont concentrés, selon le conférencier, depuis plusieurs années sur 5 grands
domaines thérapeutiques. Sachant que depuis 2017, date de l'acquisition du Laboratoire suisse
«Actelion», l'Hypertension artérielle pulmonaire est devenue le 6ème domaine thérapeutique-clé de «Janssen». Le directeur général du groupe
a affirmé que 90 % du chiffre d'affaires de «Janssen Algérie», proviennent du marché hospitalier, dans notre pays, où il est classé 4ème Laboratoire
fournisseur de produits innovants, notamment, dans le domaine oncologique, aux hôpitaux algériens.
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Très intéressé par le marché national et très actif dans le développement
et la production de produits innovants, «Janssen» envisage d'enregistrer plus de 10 nouveaux produits dans les 3 prochaines années, dont les
procédures sont déjà engagées. Ce sont, selon le conférencier, des
innovations qui s'inscrivent dans des domaines thérapeutiques, hautement, spécialisés. M. Galmar a précisé, dans ce sens, que l'ambition
de ‘Janssen', en Algérie, est de mettre à disposition de la communauté médicale et des patients algériens, des molécules à forte valeur
thérapeutique qui transformeront la prise en charge des patients. Ces innovations ciblent des pathologies pour lesquelles il existe des besoins
médicaux, encore, non couverts dont les plus emblématiques, notamment en hématologie, la leucémie lymphoïde chronique, le myélome multiple, le
lymphome du manteau. Ou encore, en immunologie, le psoriasis et rhumatisme sévère. Au-delà de la production locale, ‘Janssen' investit
dans la formation médicale des professionnels de la Santé, dans des projets médicaux, à forte valeur ajoutée, pour la Communauté scientifique
et pour les patients. Dans le cadre du renforcement de son engagement en cancérologie, ‘Janssen Algérie' est signataire, depuis quelques mois,
d'un mémorandum d'entente avec le ministère de la Santé, afin de
promouvoir la recherche clinique et le diagnostic en Algérie et de la formation médicale. Le groupe compte signer un autre mémérodum, avec
les autorités algériennes, pour le soutien du Plan de santé mentale.
Environnement: signature d'un protocole d'accord pour la
valorisation énergétique des déchets (APS)
Un protocole d’accord portant sur le processus d’élimination et de
valorisation énergétique des boues d’épuration en cimenterie, a été signé mardi à Alger entre la Société des ciments de la Mitidja (SCMI-Meftah,
filiale du groupe public Gica) et la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL).
Le document a été paraphé respectivement par les Directeurs généraux de
la SCMI-Meftah et de la Société Seaal, MM. Adel Haddoud et Brice Cabibel, en présence de la ministre de l'Environnement et des énergies
renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, et ce, à l’issue des travaux du séminaire international sur la co-incinération des déchets en cimenterie,
organisé par le groupe Gica et l’Université SAAD Dahlab1 de Blida . Selon les termes de ce protocole d’accord, le processus d’élimination et de
valorisation énergétique des boues d’épuration en cimenterie nécessitera le passage par une phase d’essais technologiques et tests opérationnels à
l’échelle industrielle et à flux continu. Par ailleurs, dans le cadre de ce partenariat, les deux parties conviennent
pour une coopération accrue dans la préparation des boues pour une teneur en matière sèche plus élevée et correspondant à une meilleure
qualité cimentière.
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Plus précisément, cet accord vise à développer une nouvelle filière de
valorisation des déchets urbains en cimenterie dont les boues d’épuration, dans un cadre de transformation environnementale et énergétique.
Il vise également à améliorer la gestion de l’assainissement des eaux par
la Seaal dans le Grand Alger, à travers la valorisation en continu d’une partie du volume de boues produites tout en s’assurant d’un traitement
écologique viable en faveur de la protection de l’environnement. Parmi les objectifs de ce partenariat figure également la réduction des
quantités de boues stockées sur les usines d’épuration et des risques de désagréments associées, la duplication de la solution de valorisation des
déchets urbains en cimenterie au niveau national, en permettant aux collectivités locales ainsi qu’aux organismes concernés d’entreprendre
cette solution de traitement dans le cadre du développement durable, etc. A terme, il permettra à l’industrie cimentière de recourir à la substitution
de l’énergie fossile par des combustibles alternatifs issus de la transformation des déchets.
Pour atteindre tous ces objectifs, les deux parties s’engagent ainsi à mettre en œuvre un programme d’actions. Elles conviennent également
d’engager, chacun en ce qui le concerne, les moyens nécessaires à même
de faciliter la réalisation du processus d’élimination et de valorisation énergétique des boues d’épuration en cimenterie.
Intervenant à l’issue de la cérémonie de signature, la ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables a tenu à signaler que ce
protocole d’accord s’inscrit dans le cadre de la politique de l’Etat visant à protéger l’environnement, tout en insistant sur l’impératif de partager les
responsabilités. Pour sa part le Directeur général de la Société des ciments de la Mitidja,
SCMI-Meftah a tenu à préciser que ce protocole d’accord intervient, au titre du projet-pilote initié par son entreprise et qui consiste à l’intégration
de déchets industriels, transformés en combustibles de substitution, et ce, par co-incinération dans le four de cette cimenterie.
Pour rappel, c’est à la faveur des sollicitations des autorités locales de relever le défi du respect de l'environnement que la SCMI, dans le cadre
de ce projet pilote, a mis en place, sous le parrainage du Wali d’Alger, des
groupes de travail mixtes avec trois organismes partenaires (SEAAL Baraki, Naftal et Gecetal) pour élaborer des fiches techniques selon la
nature du produit de base tels les boues d’épuration, huiles usagées, déchets ménagers triés, et ce, à l’effet de préparer un combustible
alternatif acceptable en cimenterie. Le Directeur général de la société SEAAL a, quant à lui, mis en exergue
l’importance de ce partenariat tout en soulignant que sa Société, outre la valorisation énergétique des déchets (boues d’épuration, eaux usées) vise
la valorisation agricole des déchets, qui est, selon lui, un créneau "extrêmement" prometteur.
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Electricité/gaz: les sociétés de distribution appelées à assurer un
service public de qualité (APS)
Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a appelé mardi à Alger les
sociétés de distribution d’électricité et du gaz à assurer un service public "de qualité ", tout en soulignant le rôle à promouvoir de la Commission de
Régulation (Creg) dans la prise en charge des problèmes de la clientèle.
"Dans l’exercice de leurs activités, les titulaires des concessions doivent toujours avoir à l’esprit la mission de service public qui leur est dévolue.
Vous, les directeurs de distribution, n’oubliez pas que vous constituez la locomotive de développement, tant les enjeux économiques et sociaux de
‘l’approvisionnement en énergie sont grands", a déclaré M. Guitouni lors de la rencontre nationale avec les distributeurs de l’électricité et du gaz
titulaires de concessions. Selon le ministre, l’objectif de satisfaire la clientèle par une fourniture des
deux énergies dans les standards internationaux, passe impérativement par la modernisation des circuits de communication en rapport avec les
évolutions des nouvelles technologies de l’information et de la communication , par le biais de programmes d’actions élaborés, déclinés
et mis en œuvre à tous les niveaux de gestion. A ce propos, les sociétés de distribution sont appelées à lancer des
systèmes de notification des factures par SMS, à accélérer leurs plans
d’installation de compteurs intelligents et à améliorer leur communication relative aux coupures programmées ou suite à des incidents.
Il a mis l’accent également sur l’importance de la formation des travailleurs qui "devront disposer d’une combinaison connaissances-
compétences susceptible de les rendre opérationnels et polyvalents dans tout le spectre d’activité exercé au niveau des concessions".
"L’Etat veillera de toutes ses forces à ce que la gestion des concessions de l’électricité et du gaz (confiées aux sociétés du groupe Sonelgaz ) se
fasse en tout temps et tout lieu en totale conformité avec les lois et textes réglementaires du pays et répondre de manière satisfaisante à l’ensemble
des objectifs tracés en ce qui concerne la satisfaction des besoins énergétiques des citoyens algériens dans les domaines de la qualités, de
la disponibilité et des coûts", a-t-il avancé. Dans ce sens, il a estimé que la Commission de régulation de l'électricité
et du gaz (Creg) doit jouer un rôle plus actif dans la prise en charge des
abonnés et le règlement de leurs conflits avec les sociétés de distribution. Les sociétés de distribution doivent, par ailleurs, adopter de nouveaux
critères de performances basés notamment sur la réduction des coûts et des taux de pertes et du recouvrement des créances ainsi que
l’amélioration de l’accès aux ressources énergétiques, note le ministre. Ainsi, le droit du citoyen à une fourniture de qualité n’est plus considéré
comme un critère de performance mais plutôt une obligation, a-t-il ajouté.
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De son coté, le président de la Creg Abdelkader Choual a indiqué qu’une
nouvelle démarche avait été adopté pour l’élaboration des plans d’engagements 2019-2023 des sociétés de distribution.
L’objectif principal e de la refonte de la démarche est d’assurer la
cohérence entre les engagements pris par les distributeurs dans le cadre des plans de la Creg avec ceux figurant dans les documents de gestion
(budgets, plan de développement à moyen termes, etc.). La nouvelle démarche permet également d’améliorer le suivi et
l’évaluation en ciblant les paramètres les plus pertinents, a-t-il expliqué. L’accent a été mis aussi sur la mise en conformité des concessions avec
les dispositions réglementaires notamment celles liées à la séparation comptable entre les activités régulées et non régulées et entre les deux
énergies, électricité et gaz, et à la définition du patrimoine. Pour rappel, la législation mise en place en 2002 a introduit, d’une part, la
notion de concurrence dans les secteurs de la production et la commercialisation de l’électricité et du gaz et d’autre part confié l’activité
de distribution sous forme de concessions aux sociétés issues de la transformation de l’opérateur Sonelgaz.
Dans le cadre de ce régime de concessions, des plans d’engagement ont
été introduit à partir de 2015. La nouvelle loi sur les hydrocarbures promulguée au 1er semestre
2019 Lors d’une conférence de presse en marge de cette rencontre, le ministre
de l’Energie a indiqué que la nouvelle loi sur les hydrocarbures sera promulguée au cours du premier semestre 2019.
Cette révision vise essentiellement à adapter la loi algérienne au contexte international et de rendre l’investissement dans le domaine des
hydrocarbures plus attractif, tout en sauvegardant les intérêts du pays, a-t-il insisté.
S’agissant des subventions publiques, M. Guitouni a affirmé que l’Etat ne peut pas continuer à soutenir ces charges financières importantes qui ne
bénéficient pas forcément aux citoyens nécessiteux. Ainsi, le système des subventions de l’électricité et du gaz fera l’objet
d’une réforme afin qu’elles profitent uniquement à "ceux qui ont vraiment
besoin". Ces subventions ont conduits d’ailleurs le groupe Sonelgaz à un " énorme
endettement " qui atteint 1.600 milliards de dinars. En outre, le soutien des prix qui sont loin des coûts réels, a encouragé le
phénomène du gaspillage des consommateurs, selon le ministre qui a rappelé que les algériens consomment plus de 50 sur les 132 milliards m3
produits en Algérie.
Production algérienne de pétrole : Vers une augmentation de 26.000 barils/jour (El Moudjahid)
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Le ministre de l’énergie et des Mines, M. Mustapha Guitouni a annoncé,
hier, que l’Algérie va augmenter sa production de pétrole de 26 mille barils/jour.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée à l’IFEG de Ben
Aknoun à Alger, en marge de la rencontre nationale avec les distributeurs de l’électricité et du gaz titulaires de concessions, sous le thème
«Engagements d’amélioration de la performance : état des lieux et perspectives», le ministre de l’Énergie et des mines a souligné qu’à
travers cette augmentation la production de l’Algérie va atteindre d’ici le mois prochain 1,1 million de barils par/jour. Il a expliqué que «le fait qu’il
y ait eu des problèmes géopolitiques dans certains pays producteurs notamment en Libye, Nigéria, le marché pétrolier a enregistré un déficit
d’environ d’un million de baril par jour». Donc, a-t-il ajouté «pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande, les 24 pays pétroliers ont opté pour
cette augmentation». Interrogé sur les coupures de l’électricité et le risque de délestage en été, le ministre a répondu que le risque zéro
n’existe pas et on ne peut pas dire qu’il n’y aura pas de coupures. Par ailleurs, il a rassuré que, cet été, il n’y aura certainement pas de
délestage. S’agissant des subventions des prix de l’électricité, le ministre a
estimé que ce dispositif généralisé n’est pas «équitable». Il a affirmé qu’«actuellement, il y a une étude pour la mise en place d’un système de
subvention ciblé. C’est-à-dire à l’avenir, ces subventions seront consacrées aux nécessiteux». M. Guitouni a par ailleurs, insisté auprès des
cadres dirigeants de Sonelgaz sur la nécessité de se concentrer seulement sur les métiers de base à savoir la production, le transport et la
distribution de l’électricité et du gaz. «Il est temps de se concentrer sur les métiers de base», a-t-il indiqué, avant de donner des instructions à
toutes les sociétés du groupe Sonelgaz et plus particulièrement la société
de distribution à rester mobiliser pour un service public de qualité sur l’ensemble de territoire au bénéfice des citoyens et d’atteindre des
performances satisfaisantes. «Notre objectif est de satisfaire la cliente par une fourniture des deux énergies dans les standards internationaux», a dit
M. Guitouni. Il a ajouté que «ceci passe par la modernisation des circuits de communication en rapport avec les évolutions des TIC par le biais de
programmes d’actions élaborés, déclinées et mis en œuvre à tous les niveaux de gestion». Pour atteindre cet objectif, précise-t-il, cela passe
obligatoirement aussi par la formation de tous les travailleurs qui devront disposer d’une combinaison de connaissance et de compétences
susceptibles de les rendre opérationnels et polyvalents dans tout le spectre d’activité exercer au niveau des concessionnaire. Le ministre n’a
pas manque de souligner que «l’Etat veillera de toutes ses forces à ce que la gestion des concessionnaires de l’électricité et du gaz réponde de
manière satisfaisante à l’ensemble des objectifs tracés en ce qui concerne
la satisfaction des besoins énergétiques des citoyens dans le domaine de la qualité, de la disponibilité et des coûts». En réponse à une question sur
les créances du groupe Sonelgaz, il a fait savoir qu’«elles sont de l’ordre de 1.600 milliards de dinars».
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Accord OPEP-non OPEP: l’Algérie augmentera sa production
pétrolière de 26.000 barils/j (APS)
L’Algérie va augmenter sa production pétrolière de 26.000 barils/jour à
partir du mois prochain, et ce, dans le cadre de l’application des dernières mesures prises par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)
et ses partenaires, visant à maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, a indiqué mardi à Alger le ministre de l'Energie, Mustapha
Guitouni.
"Les pays de l’OPEP et leurs partenaires hors OPEP ont décidé de compenser le recul des exportations de certains pays, en répartissant la
production qui manquait sur le marché au prorata sur les autres pays. L’Algérie aura donc à produire 26.000 barils/jour de plus, ce qui va
ramener sa production totale à 1.106.000 barils/jour", a expliqué M. Guitouni lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion avec les
directeurs de distribution d’électricité. En effet, les 24 pays producteurs OPEP et non OPEP, ont convenu le 23
juin dernier à Vienne de limiter à 100% leur niveau de respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de baisse qui vise à retirer du
marché 1,8 millions de barils/jour (1,2 millions barils/jour pour les membres de l’OPEP, 0,6 million barils/jours pour les producteurs hors
OPEP). "Cette baisse permettait au marché de déstocker la production et
maintenir un prix qui arrange les producteurs et consommateurs à la fois
", note le ministre. Toutefois, la production a baissé plus que prévu et le taux global de
conformité a atteint même 152% par rapport aux niveaux fixés pour chaque pays, en raison de l'impossibilité du Venezuela, de la Libye et du
Nigeria à remplir leur quota. Les pays OPEP-non OPEP ont décidé donc de compenser ce recul qui
représente prés d’un (1) million de barils/jour (757.000 barils/jours pour l’OPEP et 200.000 barils/jours pour les pays hors OPEP), précise M.
Guitouni. La production qui manquait sur le marché a été réparti sur les pays
producteurs en fonction des quotas initiaux des pays et de leurs capacités de production.
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Ainsi, l’Algérie qui devait initialement limiter sa production à 1.080.000 va
ajouter 26.000 barils/jour additionnel pour contribuer aux efforts engagés par l’OPEP et ses partenaires pour assurer la stabilité des marchés, selon
le ministre.
"L’accord de baisse dans lequel l’Algérie a participé activement dans son processus est maintenu et sera appliqué comme convenu ", souligne M.
Guitouni. "Parler de la fin de l’accord de Vienne, c’est catégoriquement faux", a-t-il
ajouté. Interrogé sur une éventuelle pression des grands pays producteurs au
sein de l’OPEP, le ministre a affirmé que chaque pays a pris cette décision en toute souveraineté, tout en rappelant que les décisions ne peuvent être
prises qu’unanimement, selon les statuts de l’organisation.
HEC Montréal – MDI : un partenariat au service du développement des compétences (Algérie Eco)
« la rencontre de ces deux derniers jours visait a consolider et gérer la croissance des actions concrètes de développement réalisées dans le
cadre du partenariat effectif entre MDI et HEC Montréal, depuis 4 ans. Avec un partenaire de la qualité de MDI, nous avons pu comprendre la
spécificité du contexte algérien, et apporter des solutions innovantes. Nous estimons que c’est un grand succès, qu’on va nourrir et qui va
grandir. C’était l’objet des discussions d’hier, d’explorer les avenues de développement de ces activités »c’est ce que nous a confié M. Michel
Patry, directeur général d’HEC Montréal, en visite au MDI Busines School, accompagné du directeur des activités internationales les 1 & 2 juillet.
Par ailleurs, il est à rappeler, que HEC Montréal est l’une des plus grandes
écoles de commerce au monde. Elle figure toujours dans les classements internationaux dans le Top 10.
Deux importants programmes ont déjà été lancé, dans le cadre de ce partenariat : le Bachelor 2+2 ou des étudiants algériens suivent un
programme de deux Alger puis partent terminer le cursus sur 2 autres années à Montréal. A ce jour une vingtaine de jeunes étudiants ont suivis
ce cursus et parmi eux il y a même qui ont pu décrocher des bourses
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d’études. Quant au deuxième programme, il est plutôt destiné aux cadres
en exercice, il s’agit du programme phare d’HEC : le DESS en gestion. La visite du directeur d’HEC Montréal a permis également d’aborder les
perspectives de développement du partenariat particulièrement dans deux
domaines, celui du management des énergies renouvelables ou un programme de MBA spécialisé est en cours de finalisation
Les deux établissements ont également prévus de lancer un autre programme qui aborderait la question de la gestion des entreprises
familiales. La rencontre entre les deux partenaires s’est soldée par la signature d’un
accord de principe pour le lancement de ces deux programmes l’année prochaine.
PARTENARIAT ENTRE HEC MONTRÉAL ET MDI-ALGIERS BUSINESS SCHOOL : Bientôt un programme en management des énergies
renouvelables (Liberté)
MDI-Algiers Business School et HEC Montréal ont signé un accord de principe pour le lancement d'un programme en management énergies
renouvelables et qui aborderait la question de la gestion des entreprises familiales. La signature de l’accord est intervenue à l’occasion de la visite
de M. Michel Patry, directeur général d’HEC Montréal accompagné du directeur des activités internationales, les 1er et 2 juillet, au Business
MDI-Algiers School. Le partenariat entre HEC Montréal et MDI, effectif depuis plus de 4 ans,
semble bien fonctionner. Deux importants programmes ont déjà été lancés : le Bachelor 2+2 et le DESS en gestion. Dans le cadre du Bachelor
2+2, les bacheliers algériens peuvent s'inscrire pour préparer le diplôme de BAA (Bachelor en administration des affaires) en suivant les deux
premières années de leur scolarité à MDI-Alger. Puis ils partent à Montréal, au Canada, pour terminer leurs cursus, durant deux années. M.
Brahim Benabdeslem, directeur général de MDI-Algiers Business School,
qualifie ce programme de stratégique, car il permet de créer un vivier de jeunes bien formés en Algérie. “C’est un programme phare, car il
s’adresse à des jeunes. Et nous avons besoins de former cette nouvelle génération de jeunes managers rompus aux techniques de gestion les plus
modernes. À ce jour, une vingtaine d’étudiants ont suivi le cursus et, parmi eux, il y a
même qui ont pu décrocher des bourses d’études. Quant au deuxième programme, le DESS en gestion, il est plutôt destiné aux cadres en
exercice. Il s’agit du programme phare d’HEC. Le DESS en gestion est un programme de formation de deuxième cycle universitaire qui permet
d’avoir une compréhension globale du fonctionnement des organisations et de l’économie. La visite du directeur d’HEC Montréal a permis
également d’aborder les perspectives de développement du partenariat particulièrement dans deux domaines, les énergies renouvelables et la
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gestion des entreprises familiales. En matière de management des
énergies renouvelables, un programme de MBA spécialisé est en cours de finalisation.
Un accord de principe a été signé pour le lancement de ses deux
programmes l’année prochaine. MDI- Algiers Business School poursuit une politique de partenariat avec les Business Schools internationales et
universités parmi les plus prestigieuses pour offrir des enseignements innovants dans les domaines du management et de la gestion du
changement. HEC Montréal est l’une des plus grandes écoles de commerce au monde. Elle figure toujours dans le Top 10 mondial.
Michel Patry, Directeur Général HEC-Montréal : « les
enseignements dispensés par HEC-Montréal sont adaptés aux spécificités algériennes» (Algérie Eco)
Algérie Eco : Vous nous honorez cette année encore de votre présence à Alger. Quel sens donnez-vous à cette nouvelle visite ?
M. Michel Patry : Je suis à Alger dans le cadre du suivi de notre
collaboration avec ce partenaire d’exception qu’est le MDI-Alger avec lequel nous faisons de la formation pour cadres et de la formation
diplômantes dans un programme de 2+2. C’est un partenariat qui se développe, s’enrichit et s’élargit chaque année davantage et c’est avec
grand plaisir que nous revenons ici à Alger. Le partenariat avec le MDI-Alger a, non seulement, le mérite de durer,
mais d’être également très prolifique en contrats de formation. Il y a déjà trois contrats de signés et un quatrième serait en préparation. Où en êtes-
vous exactement au plan de la coopération ? On en est déjà à la 7e cohorte de programmes de formation MBA pour
cadres qui est, comme vous le savez, notre programme phare à l’international. C’est un grand succès pour nous et c’est en grande partie
grâce à la collaboration avec des partenaires de la trempe du MDI-Alger que nous avons pu avancer de la sorte à travers le monde. Le
développement de notre partenariat avec le Business School d’Alger tend
également à se développer sur le créneau du BA2 + 2 qui permet à de jeunes algériennes et algériens d’entamer un cycle de formation MBA en
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Algérie et de le poursuivre à Montréal. Avec le MDI-Alger et Ooredoo nous
avons également lancé d’autres cycles de formations supérieures (DESS). Beaucoup d’autres initiatives sont en préparation et certaines en bonne
voie de concrétisation.
Il était fortement question de lancer avec le Business School d’Alger une formation spécialement destinée aux managers d’entreprises familiales.
Où en est précisément ce projet ? Un grand groupe de chercheurs de HEC-Montréal travaille sur ce projet.
On a passé toute la journée à parler de cette éventualité avec les responsables du MDI-Alger Cette formation est, comme on dit, sur la
« planche à dessin » au même titre que le DESS portant sur les énergies renouvelables. Nous avons bon espoir de lancer dés l’année prochaine ces
deux formations. Les enseignements prodigués par HEC Montréal ayant été conçus au
Canada d’aucuns craignent qu’ils ne correspondent pas aux spécificités algériennes. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai qu’il y a des spécificités algériennes, mais avec la collaboration du MDI-Alger on parvient à s’y adapter. Nous acquerrons et développons
ensemble du matériel et des supports pédagogiques les mieux adaptés
aux spécificités algériennes. La présence de HEC Montréal en Algérie est de surcroit vielle de plus 4O ans. Elle remonte à la création de l’INPED,
dans les années 7O. Une riche expérience des spécificités locales a pu être ainsi acquise par les experts canadiens et leurs collaborateurs. Avec une
présence aussi longue et aussi fructueuse en Algérie HEC Montréal a fini par mieux comprendre et manager cette dimension contextualisée qui
compte effectivement beaucoup dans la conception des programmes pédagogiques.
Agroalimentaire : Le groupe autrichien Agrana acquiert 49% du
capital de l’algérien Elafruits (Algérie Eco)
Le producteur autrichien d’ingrédients Agrana a étendu sa présence en Afrique en acquérant 49% d’Elafruits, une entreprise algérienne de
production de préparations à base de fruits, a rapporté ce mardi 3 juillet 2018 le site Foodbev.
Située à Akbou, à environ 200 km à l’est d’Alger, Elafruits emploie environ 100 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 7 millions d’euros
au cours de l’exercice 2017. En plus de produire des préparations de fruits standards pour les yaourts
et les glaces, Elafruits fabrique également des purées de fruits et des bases pour l’industrie des boissons.
Agrana a déclaré que «l’Algérie est un marché stratégiquement important pour l’entreprise» et qu’elle a «la plus forte consommation par habitant de
préparations à base de fruits pour yogourts dans la région». Agrana
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compte aujourd’hui 29 sites de production dans 21 pays, employant 8 700
personnes. Johann Marihart, PDG d’Agrana, cité par le même site, a déclaré: «Cette
acquisition est une autre initiative visant à consolider notre position de
leader mondial dans les préparations à base de fruits. Le portefeuille de produits existant et la possibilité d’étendre notre capacité de production à
proximité de grands clients accéléreront la croissance d’Agrana en Afrique du Nord».
Selon la même source «Les préparations à base de fruits d’Agrana contiennent des fruits qui sont soit sous forme de purées, soit coupés en
dés pour être utilisés dans les produits laitiers ou dans les produits de crème glacée et de boulangerie. En plus de l’industrie de la transformation
alimentaire, Agrana fournit également ses préparations de fruits aux entreprises de restauration rapide et aux fournisseurs de services
alimentaires». Plus tôt cette année, la société a annoncé un investissement de 100
millions d’euros dans son usine de Pischelsdorf en Basse-Autriche pour construire une deuxième ligne de production d’amidon de blé, augmentant
ainsi la capacité de traitement annuelle du site de 800 000 tonnes à plus
de 1 million de tonnes.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
CONSEIL DE LA CONCURRENCE : Une institution qui peine à jouer
son rôle (Liberté)
En dépit de ses missions, cet organisme n'est pas sollicité comme le sont les conseils de concurrence notamment tels les voisins, où les agents
économiques les interpellent pour toute concurrence déloyale. Dans son bilan d’activité, présenté hier, le conseil de la concurrence a
révélé que l’instance n'a reçu que cinq plaintes de la part d'agents économiques contre des pratiques anticoncurrentielles relevées chez
d'autres opérateurs sur le marché national.
Ledit conseil a statué sur trois d'entre ces plaintes introduites par des opérateurs économiques s'estimant lésés par des pratiques
anticoncurrentielles dont la discrimination dans l'octroi de marchés publics. Il a également émis quatre avis de consultation portant sur le
marché des assurances, les distances des stations-service implantées sur les autoroutes, le marché des détergents et les principales propositions
d'amendement de l'ordonnance de juillet 2003 modifiée et complétée, relative à la concurrence. Certes, le nombre de plaintes est en
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augmentation comparativement à l'année 2016, mais reste “encore
insuffisant”, selon le président de cet organisme, Amara Zitouni. En dépit de ses missions, a déploré M. Zitouni, cet organisme n'est pas sollicité tel
que le sont les conseils de concurrence ne serait-ce que des pays voisins,
où les agents économiques l'interpellent pour tout manquement à la concurrence loyale. Pourtant, cette institution a été mise en place en vue
de les protéger, entre autres, des abus de position dominante, de monopole, de discrimination entre entreprises en ce qui concerne les
aides de l'État, et de la concurrence déloyale. Fondé en 1995 et réactivé en 2013 après dix ans d'arrêt, le conseil de la concurrence semble avoir
de la peine à atteindre sa vitesse de croisière. Le président du conseil attribue cette situation à de multiples raisons dont celle de la
méconnaissance des lois de la concurrence par les entreprises algériennes. Il expliquera, lors d’une conférence de presse, que les
carences en matière de connaissance des lois de la concurrence par la majorité des opérateurs économiques et le manque de visibilité de ce
conseil, dont l'existence et les missions restent méconnues par un bon nombre d'opérateurs économiques.
D’ailleurs, il a précisé que les quelques plaintes ou demandes de
consultation reçues au sein de son organisme proviennent souvent de la part d'entreprises étrangères activant en Algérie, et ce, en raison de leur
culture et de leur connaissance dans les questions de la concurrence. Pour remédier à cette situation, le conseil a renforcé, dès 2017, son volet
communication à travers des actions de sensibilisation sur les saisines et les procédures du conseil de la concurrence au profit des entreprises, des
organisations patronales et des associations de protection du consommateur.
De même, en 2017, le conseil de la concurrence a renforcé ses efforts de coopération nationale et internationale, notamment dans le cadre du
programme d'appui à la mise en œuvre de l'Accord d'association avec l'Union européenne (P3A), et ce, en vue de poursuivre la réalisation d'une
étude sur le marché national du médicament.
Conseil de la concurrence : Dix plaintes déposées en 2017 (El Moudjahid)
Le président du Conseil de la concurrence a mis l’accent, hier, sur la nécessité de réviser l’ordonnance sur la concurrence pour la mettre en
conformité avec la Constitution.
En effet, M. Amara Zitouni, qui a animé une conférence de presse à l’hôtel El Djazair pour présenter le bilan exhaustif et concis des activités de son
institution réalisées au cours de l’année 2017, a fait savoir que cette ordonnance, qui avait amendé la loi sur la concurrence de 1995, a
entraîné un manque de coordination entre le Conseil et les différentes
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autorités de régulation sectorielles, tout en créant un chevauchement
entre les prérogatives de chaque partie. Selon M. Zitouni, «le texte fondamental de 2016 a constitutionnalisé la
concurrence en Algérie en donnant au Conseil de la concurrence le plein
pouvoir afin de rendre le marché plus dynamique. L’article 43 de la Constitution amendée en 2016 a consacré cinq principes relatifs à la
concurrence que sont l’interdiction de la concurrence déloyale, l’interdiction du monopole, la non-discrimination entre les entreprises
publiques et privées en ce qui concerne les aides de l’Etat, la régulation du marché par l’Etat et les droits du consommateur»,a-t-il indiqué.
S’agissant du nombre de plaintes que cette instance de régulation a traité en 2017, M.Zitouni a avancé un chiffre de 10 affaires. Un chiffre qui, selon
lui, ne reflète pas la réalité du marché. «La plupart des PME ignorent l’existence de notre institution, ce qui les amènent à déposer leurs
plaintes au niveau des tribunaux», a-t-il justifié. Le responsable a fait savoir que le Conseil a élaboré un programme de
communication visant, d’une part, à sensibiliser les pouvoirs publics, les opérateurs économiques, les organisations patronales et les associations
de protection des consommateurs, sur les effets positifs d’une concurrence
loyale, sur l’efficience économique, la performance des entreprises et la protection du consommateur.
Ce programme vise, d’autre part, à diffuser la culture de la concurrence insuffisamment ancrée dans notre pays, compte tenu de sa transition
d’une économie administrée à une économie du marché. Il a également évoqué le renforcement de la coopération avec les
autorités de la concurrence étrangères, dans le domaine du droit de la concurrence, ainsi que de la formation et du perfectionnement des
membres et des cadres du Conseil, grâce à leur participation à des conférences, ateliers et forums organisées par des organisations
internationales (CNUCED , OCDE , ICN). À ce bilan, il y a lieu d’ajouter la poursuite de d’actions majeures
engagées par le Conseil de la concurrence au cours des années précédentes. Il s’agit de l’étude thématique sur le marché concurrentiel du
médicament à usage humain entamée en 2015 dans le cadre des missions
consultatives du conseil de la concurrence. À signaler aussi que le conseil a bénéficié d’une assistance technique du
programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’union européenne (P3A) qui a mis à sa disposition trois experts pour la
validation de l’étude déjà réalisée par les cadres de ce Conseil.«La date d’achèvement de cette étude est prévue pour la fin de l’année 2018», a-t-
il affirmé . Evoquant les contraintes majeures auquelles le Conseil fait encore face
pour exercer pleinement les missions qui lui on été conférées par la loi, M. Zitouni évoquera notamment l’absence d’un siège adéquat. Selon lui, les
bureaux affectés provisoirement depuis 1995 au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ne peuvent accueillir qu’une
vingtaine de personnes alors que cette instance a besoin d’un effectif de 150 à 160 agents toutes catégories confondues. «Le Conseil de la
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concurrence fonctionne actuellement avec un effectif de 28 agents», a-t-il
regretté. Il est utile de rappeler que le Conseil de la concurrence fondé en 1995 et
réactivé en 2013 après 10 ans d'arrêt est considéré comme une autorité
administrative autonome qui agit au nom et pour le compte de l’Etat pour faire respecter les règles de la concurrence. Il peut entreprendre toute
action utile relevant de son domaine de compétence notamment toute enquête, étude ou expertise. Il est consulté aussi pour tout projet de texte
législatif ou réglementaire relatif à la concurrence.
Contrôle du commerce : Plus de 4,7 millions de DA de saisie à Alger (Algérie Eco)
Le dernier bilan du contrôle économique et de la répression des fraudes,
de la direction du commerce de la wilaya d’Alger (DCWA) pour le mois de
juin révèle que le montant de défaut de facturation a atteint 907 108 741.50 Da, alors que celui du pratique illicite 862 735.00 Da. Quant au
montant de saisie il est de 4 774 494.70 Da. Le nombre de proposition de fermeture des locaux commerciaux est de
195 selon le même bilan. La DCWA tient également à informer l’ensemble des opérateurs
économiques, du lancement de la plateforme électronique « Euro-Med Trade Help Desk » du Mécanisme Euro-méditerranéen de Facilitation des
Echanges et de l’Investissement (MFEI). Cette plateforme est un portail en ligne gratuit, qui permet aux opérateurs
économiques d’accéder aux différentes données économiques, commerciales administratives, fiscales et techniques des pays de la
région euro-méditerranéenne. Notons que la direction de wilaya du commerce a pour missions de mettre
en œuvre la politique nationale arrêtée dans le domaine du commerce
extérieur, de la concurrence, de la qualité, de la protection du consommateur, de l’organisation des activités commerciales et des
professions réglementées et du contrôle économique et de la répression des fraudes.
Elle est chargée, notamment de veiller à l’application de la législation et de la réglementation relatives au commerce extérieur, aux pratiques
commerciales, à la concurrence, à l’organisation commerciale, à la protection du consommateur et à la répression des fraudes ; de contribuer
à la mise en place du système d’information sur la situation du marché, en liaison avec le système national d’information et de proposer toutes
mesures à caractère législatif et réglementaire relatives à l’exercice et à l’organisation des professions réglementées.
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Elle a aussi pour mission de proposer toutes mesures visant à améliorer
les conditions de création, d’implantation et d’exercice des activités commerciales et professionnelles; de contribuer au développement et à
l’animation de toute organisation ou association dont l’objet est en relation
avec ses prérogatives.
Coopération
M. Ouyahia reçoit le ministre espagnol de l’intérieur : Renforcer
davantage la coopération bilatérale (El Moudjahid)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu hier à Alger, le ministre de
l'Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska Gomez qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du
Premier ministre. L'audience s'est déroulée en présence du ministre de
l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui.
Le responsable espagnol a fait part à son arrivée à Alger de la volonté du nouveau gouvernement de son pays à "renforcer davantage" les relations
algéro-espagnoles dans tous les domaines, exprimant "sa satisfaction quant à la qualité de la coopération entre les deux pays qui porte sur
différents secteurs notamment celui de l'Intérieur". M. Grande-Marlaska a indiqué, à l'issue de son entretien avec M. Bedoui, que l'Espagne souhaite
bénéficier de l'expérience de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, du fait qu'elle constitue une "référence" en la matière, ajoutant que
l'entretien "a permis d'aborder les questions d'intérêt commun comme la lutte contre la migration clandestine qui constitue une préoccupation
partagée entre les deux pays". M. Bedoui s’entretient avec son homologue espagnol
Le nouveau gouvernement veut renforcer davantage ses relations avec
l’Algérie Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du
territoire, Noureddine Bedoui, s'est entretenu, hier à Alger, avec son homologue espagnol, Fernando Grande-Marlaska, en visite officielle en
Algérie. L'entretien s'est déroulé au siège du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, en présence des
membres des délégations des deux pays, notamment le Commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Menad Nouba, et le Directeur
général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha El-Habiri. La visite de M. Grande-Marlaska en Algérie s'inscrit dans le cadre de la coopération
entre les deux secteurs de l'intérieur de deux pays. Elle constituera «une occasion pour enrichir et renforcer les échanges dans les domaines
d'intérêt commun entre les deux départements ministériels». Faire face aux défis communs
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M. Bedoui a mis l'accent sur l'importance de la «coordination permanente»
entre l'Algérie et l'Espagne, pour faire face aux défis communs. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de l’entretien avec son homologue
espagnol,
M. Bedoui a indiqué que la visite du ministre espagnol dénotait «l'importance des relations stratégiques qui unissent les deux pays».
C'est également un «message fort de notre détermination à mener une coordination permanente pour atteindre des niveaux élevés dont l'objectif
étant de faire face aux défis communs auxquels est confrontée la région, notamment la lutte contre le terrorisme et les crimes liés à ce
phénomène», a-t-il ajouté. M. Bedoui a estimé nécessaire «d'intensifier la coopération entre les deux
pays en matière d'échange d'informations, de formation et autres domaines techniques», rappelant l'existence «d'autres secteurs liés à la
Protection civile et à la sécurité routière, dans lesquels nous avons, a-t-il indiqué, une coopération commune ayant donné de bons résultats». Le
ministre a fait savoir que cette visite constituait une «opportunité pour ouvrir de nouvelles perspectives de coopération qui soient au niveau des
relations bilatérales, dont la coopération dans les domaines relatifs à la
décentralisation et aux collectivités territoriales entre les deux pays». « L’Algérie, une référence dans la lutte contre le terrorisme »
L'Espagne souhaite bénéficier de l'expérience de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, du fait qu'elle constitue une «référence» en la
matière, a indiqué le ministre espagnol de l'Intérieur. «L'Espagne considère l'Algérie comme un pays référence dans la lutte contre le
terrorisme, et, de ce fait, elle souhaite bénéficier de sa très grande expérience», a déclaré M. Grande-Marlaska à la presse, à l'issue de son
entretien avec le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui. Il a précisé, en outre,
que l'entretien «a permis d'aborder les questions d'intérêt commun, comme la lutte contre la migration clandestine qui constitue une
préoccupation partagée entre les deux pays». Le ministre espagnol de l'Intérieur a mis l'accent, à cet égard, sur «la nécessité de renforcer
l'approche humanitaire et d'apporter une réponse globale à ce problème».
Il a, également, souligné l'importance de «se pencher sur le problème de développement en Afrique, et c'est là qu'il faut donner une réponse
globale», précisant que cela «ne tient pas seulement à l'Algérie ou à l'Espagne, mais aussi à l'Union européenne». Sur ce dernier point, M.
Grande-Marlaska a affirmé que «le nouveau gouvernement espagnol œuvre, au sein de l'UE, pour un renforcement de la coopération avec les
pays d'origine et de pays tiers», afin de trouver une solution au problème de la migration clandestine. Par ailleurs, le responsable espagnol a indiqué
que l'entretien a porté sur «la nécessité de renforcer la coopération bilatérale en matière de lutte contre la traite d'êtres humains», et a
permis d'exprimer l'engagement des deux parties à «développer davantage la coopération dans les domaines de la Protection civile et de la
sécurité routière». Le ministre espagnol a fait part de la volonté du nouveau gouvernement de son pays à «renforcer davantage» les relations
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algéro-espagnoles dans tous les domaines. «Le nouveau gouvernement
espagnol tient à maintenir et à renforcer davantage les relations entre les deux pays dans tous les domaines», a indiqué M. Grande-Marlaska, à son
arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène. Le ministre
espagnol, en visite officielle en Algérie, a exprimé, à cette occasion, «sa satisfaction quant à la qualité de la coopération entre les deux pays qui
porte sur différents secteurs, notamment celui de l'Intérieur». «La coopération entre les ministères de l'Intérieur des deux pays concerne
particulièrement la lutte contre le terrorisme, où l'Algérie jouit d'une grande expérience», a-t-il affirmé. Il s'est dit aussi «satisfait» des
échanges d'informations et d'expériences entre les deux pays en matière de lutte contre le crime organisé et la traite des êtres humains». «Les
deux parties entretiennent aussi une coopération satisfaisante dans le domaine de la Protection civile, la sécurité routière et les échanges entre
les forces de police et de Gendarmerie des deux pays», a ajouté le ministre espagnol.
Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux secteurs de l'Intérieur des deux pays, constituera «une occasion pour
enrichir et renforcer les échanges dans les domaines d'intérêt commun
entre les deux départements ministériels».
Veille
Djelfa: réception du projet de dédoublement d’un tronçon de 74 km sur la RN 1 (APS)
Le projet de dédoublement d’un tronçon de 74 km, de la RN 1, un axe stratégique du trafic routier reliant le Nord du pays au Grand sud, a été
réceptionné, mardi, au Nord de Djelfa. Le wali de Djelfa, Hamana Guenfaf, accompagné, à l’occasion, par le
P/APW Salem Touisset et des membres de l’exécutif, a procédé à l’inauguration de ce projet, englobant pas moins de huit ouvrages d’art,
tout au long de deux tronçons d’importance. Le premier reliant la ville de Hassi Bahbah à Ain Ouessara sur une distance de 40 km, et le 2eme
partant d’Ain Ouessara jusqu’à Boughezoul (W.de Médéa), sur 34 km. Inscrite au titre des festivités commémoratives du 56eme anniversaire de
la fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, la mise en service de ce dédoublement de voie, a été fortement saluée par les usagers de cet axe
routier d’importance, selon les échos recueillis, sur place, par l’APS.
Les usagers ont notamment mis en avant la contribution de ce projet, "au fur et à mesure" de l’ouverture des axes réceptionnés au trafic, dans
l’"éradication de nombreux points noirs connus", à l’instar des lieux dits "Gueltet Stel", "Sekiàa", "Dhaya" et "Lekhchem", outre sa dimension
socio-économique.
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"Une importance extrême est conférée à ce dédoublement de voie, au vue
de sa position stratégique", a souligné pour sa part, le wali, dans une déclaration à l’APS.
Il a fait cas d’une enveloppe de plus de 22 milliards de dinars affectée à la
réalisation des deux axes de ce dédoublement de route ( Hassi Bahbah-Ain Ouessara et AinOuessara - Boughezoul) englobant notamment huit
échangeurs. Toujours au titre des festivités de commémoration de la double fête de
l'Indépendance et de la Jeunesse, les autorités de la wilaya ont procédé à l’inauguration d’un nouveau siège pour l’antenne de l’Agence de l’emploi
de la wilaya, avant l’inspection du projet de Centre de distribution et de dépôt (CDD) d’Algérie Telecom.