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La Grave / Briançon Le Monêtier-les-Bains Hautes-Alpes du 22 au 30 juillet 2017 20 -édition- e Voyage à travers le son www.festival-messiaen.com Tél. 04 76 79 90 05

Mercredi 26 juillet à 17h - · PDF fileFAllA : Homenaje à Claude Debussy pour guitare AlVArADo : création mondiale pour guitare, harpe, cymbalum, contre - basse et électronique

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La Grave / BriançonLe Monêtier-les-Bains

Hautes-Alpes

du 22 au 30 juillet 2017

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Voyage à t ravers l e s o n

www.festival-messiaen.com Tél. 04 76 79 90 05

©Caroline Doutre

“©T. Chapuzot

Vendredi 21 juilletEn route vers la Meije : escale musicale à la Maison Messiaen (Saint-Théoffrey, Isère)ConCerts gratuits (dans la limite des places disponibles)

■ 11h00 – eglise de saint-théoffreyJean-François Heisser, piano

W. A. MozArt Rondo en la m K 511C. Debussy Deux préludes P. MAnoury Deux étudesK. stoCKhAusen Klavierstücke V et VIIo. MessiAen Trois préludes

■ 12h30 – Jardin de la Maison Messiaen, saint-théoffrey

Déjeuner sur l’herbe dans le jardin de Messiaen, avec surprises musicales

■ 17h00 – eglise de saint-théoffreyChristophe Desjardins, alto

J. hArVey Ricercare una melodia pour alto et dispositif électronique

D. GAbrielli Ricercarii. FeDele Ritrovari - Suite Francese VIt. MurAil C’est un jardin secret, ma sœur,

ma fiancée, une fontaine close, une source scellée…

G. Grisey Prologue, pour alto et électronique en temps réelP. boulez Messagesquisse, pour alto solo et bande magnétique

■ 18h30 – Verre de l’amitié■ 20h00 – eglise de saint-théoffreyroger Muraro, piano

r. sChuMAnn Scènes de la forêt op. 82o. MessiAen Vingt regards sur l’Enfant-Jésus (extraits)M. rAVel Pavane pour une infante défunte

A la manière de… Borodine A la manière de… Chabrier Valses nobles et sentimentales La Valse

©Eric Besnier

La 20e édition du festival Messiaen au pays de la Meije est placée sous le signe d’un double anniversaire  : celui des 25 ans de la disparition du grand compositeur Olivier Messiaen et celui des 70 ans de Tristan Murail, son ancien élève et compositeur au rayonnement international. Cette édition « Messiaen/Murail, Voyage à travers le son » présente un pro-gramme où les œuvres de Messiaen, apôtre des sons-couleurs côtoient celles de Murail, l’explorateur des sons. Cette édition comprend  : huit créations, une journée d’étude, un colloque, deux conférences et trois randonnées thématiques.

■ samedi 22 juillet à 17h - Eglise des HièresMurAil : Attracteurs étranges pour violoncelleDutilleux : Trois Strophes sur le nom de Paul Sacher pour violoncellesCelsi : Voyages pour violoncellehArVey : Curve with Plateaux pour violoncelleDAViD : Création mondiale pour violoncelle

(commande du festival Messiaen au pays de la Meije)

Marie Ythier (violoncelle)«  Marie Ythier est rien moins qu’impressionnante dans cette per-formance exigeante et plurielle qui engage la virtuosité du jeu, la variété des couleurs et l’autorité du geste ». Res Musica

■ samedi 22 juillet à 21h - Eglise de La GraveFAllA : Concerto pour clavecin et cinq instrumentsMurAil : L’Esprit des dunes pour onze instruments et sons de synthèseherVé : A l’Air Libre – Création mondiale

(commande du Ministère de la Culture et de la Communication)

L’ensemble orchestral Contemporain Direction Daniel Kawka«  Tout au long du concert, l’Ensemble Orchestral Contemporain sous la direction de Daniel Kawka s’est imposé comme d’une des meilleures formations déchus au répertoire contemporain ». Diapason

Mathieu Dupouy (clavecin)«  L’enregistrement de Mathieu Dupouy respire le bonheur de jongler avec des rythmes caracolants, de se griser d’harmonies épicées, de timbres pimentés » Télérama

Réalisateur en informatique musicale Cirm de Nice : Camille giuglaris

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Avec la participation des Musicales du Monêtier-les-Bains

■ Dimanche 23 juillet à 21h - Collégiale de BriançonMessiAen : Des Canyons aux Etoilesorchestre Poitou-Charentes direction Jean-François Heisser« Jean-François Heisser et l’Orchestre Poitou-Charentes impressionnent par leur engagement et leur cohésion : la musique coule de source, sans l’ombre d’un maniérisme ». Diapason

Jean-Frédéric neuburger (piano)«  On admire tout chez lui : la virtuosité impeccable, la netteté de trait, la pléni-tude et la puissance du son, l’expressivité, l’intelligence musicale et la maîtrise de la construction ». Classica

■ lundi 24 juillet à 21h - Eglise de La GraveMessiAen : Cinq Rechants pour douze voix mixtesGrisey : Les Chants de l’Amour pour douze voix synthétisées par ordinateurPosADAs : Voces Nomades pour douze voix et électronique (commande du

festival Messiaen au pays de la Meije avec le soutien de la Fondation Francis et Mica Salabert, de l’Ircam, de l’Ensemble Musicatreize, de Mme Annie Clair)

ensemble Musicatreize - direction roland Hayrabedian«  Dirigés par Roland Hayrabedian, les vocalistes de l’Ensemble Musicatreize, animent cette partition virtuose et polyglotte avec une précision et des effets de chatoiement, résonance et stéréophonie, impressionnante ». Libération

Réalisateur en informatique musicale Ircam : thomas goepferIngénieur du son Ircam : sylvain Cadras (moyens informatiques Cirm de Nice)

■ Mardi 25 juillet à 17h - Eglise de La GraveMessiAen : Harawi (Chant d’Amour et de Mort pour grand

soprano dramatique et piano)

Catherine Hunold (soprano dramatique)

« Vocalement, c’est l’Ortrud magnétique de Catherine Hunold qui vole la vedette. Catherine Hunold fait valoir la souplesse jamais for-cée de ses graves venimeux et somptueux de déité wagnérienne » Classiquenews.com

anne Le Bozec (piano) « Anne Le Bozec, exceptionnelle dans son soutien au son d’autrui ».André Tubeuf

■ Mardi 25 juillet à 21h - Eglise de La GraveMurAil : Les Travaux et les JoursrAVel : Miroirsliszt : Les Jeux d’eau de la villa d’Este,

Les cloches de Genève François Dumont (piano)« Respectueux du style, doté d’une imagination fertile, François Dumont, cet interprète pro-fond, subtil, architecture des sons, livre une vision où l’intelligence le dispute à la sponta-néité ». Miche Le Naour

■ Mercredi 26 juillet à 17h Eglise du Monêtier-les-Bains

rAVel : Quatuor à cordes en fa majeurMurAil : « Sogni, ombre et fumi » pour quatuor à cordes (création française)beDrossiAn : « I lost a world the other day” pour accordéon et quatuor

à cordesQuatuor Diotima : Yun-Peng Zhao (1er violon), Constance ronzatti (2e violon), Franck Chevalier (alto), Pierre Morlet (violoncelle)«  Spécialistes des expériences hors-normes, des raretés et de la musique contemporaine, les Diotima ont une approche non conventionnelle du répertoire traditionnel ». L’Express

Pascal Contet (accordéon)« L’accordéon n’est pas assigné à résidence dans le musette. Pascal Contet le prouve : ce musi-cien hors norme tricote sur ses touches de nacre un répertoire inédit ».Télérama

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■ Mercredi 26 juillet à 21h Salle du Dôme du Monêtier-les-Bains

boulez : Sur Incises pour trois pianos, trois harpes, trois percussionsbArtoK : Sonate pour deux pianos et percussionsMurAil : Travel Notes pour deux pianos et deux percussionsL’ensemble du Conservatoire de Paris - direction Bruno MantovaniPIANOS : Maroussia gentet, Julien Blanc, Chae-um Kim,

Clément Lefèbvre, alexandre LoryHARPES : Lauriane Chesnais, Marcel Cara, Léo DoumènePERCuSSIONS : Jean-Baptiste Bonnard, thibault Lepri, Ming-Yu Weng

«  Ces musiciens du Conservatoire de Paris, par leur engage-ment et leur concentration, font oublier qu’ils ne relèvent pas d’une phalange constituée et damnent même le pion à leurs collègues des grands orchestres nationaux ». Concertclassic.com

■ Jeudi 27 juillet à 18h - Eglise de La Grave

La Nuit Magique de l’ElectroniqueMessiAen : Monodie en quart de ton pour ondes MartenotJoliVet : Trois Poèmes pour ondes Martenotboulez : Dialogue de l’Ombre double pour saxophone et électroniqueMurAil : Winter Fragments pour cinq instruments et sons de synthèse  ;

Mach 2,5 pour deux ondes Martenot ; Tigres de verre pour ondes Martenot et piano  ; Territoire de l’Oubli pour piano solo  ; La Conquête de l’Antarctique

beDrossiAn : A chamber to be haunted pour deux violons - création mon-diale (commande du festival Messiaen au pays de la Meije avec le soutien de la fondation Francis et Mica Salabert et de Mme Hae-Sun Kang)

FiGols-CueVAs : Tox pour ondes Martenot et piano - création mondiale (commande du festival Messiaen au pays de la Meije)

Grisey : Prologue pour alto et électroniquehAAPAMäKi : Logo pour violon et électroniquenathalie Forget et tristan Murail (ondes Martenot) ; Flore Merlin (piano) ; Hae-sun Kang (violon)  et les élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dirigés par Bruno Mantovani  : aya Kono (violon) ; ieva sruo-gyte (alto)  ; inaki Vermeersche amor (clarinette ; samuel Casals (flûte) ; rachel Koblyakov (violon)  ; Maroussia gentet (clavier midi)  ; Chae-um Kim (piano)  ; antonio garcia Jorge (saxophone)Réalisateur en informatique musicale du Conservatoire de Paris : Jacques WarnierIngénieur du son  Ircam : sylvain Cadars (avec les moyens techniques du Cirm de Nice)

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FondationAVeC le soutien De lAFonDAtion MessiAen

■ Vendredi 28 juillet à 21h - Eglise de La GraveMessiAen : Visions de l’Amen pour deux pianosDutilleux : Quatre Figures de Résonnance pour deux pianosMeïMoun : Hora-création mondiale

(commande du festival Messiaen au pays de la Meije avec le soutien de la Fondation Francis et Mica Salabert)

Marie Vermeulin (piano)« Dans Le Regard sur le fils d’où s’échappent les premiers chants d’oiseaux, c’est le toucher cristallin en « pierres précieuses  » et la digitalité vertigineuse de Marie Vermeulin tirant toutes les qualités résonantes de son instrument qui nous émerveillent ». Res Musica

Vanessa Wagner (piano)«  Vanessa Wagner est la seule à avoir saisi la charge émotionnelle de chaque note, de chaque silence, avec retenue, loin de tout effet, de toute dramatisation ». Res Musica

■ samedi 29 juillet à 17h - Eglise de La GraverAVel : Gaspard de la NuitMurAil : La Mandragore pour piano solosCriAbine : Sonate N°10 pour pianoLorenzo soulès (piano)«  A 22 ans, le pianiste lyonnais Lorenzo Soulès peut se flatter d’un palmarès enviable. Parti étudier à Cologne auprès d’un autre lyonnais prodige Pierre-Laurent Aimard, Lorenzo Soulès a décroché le Premier Prix du prestigieux concours de Genève  : bien au-delà de la per-fection technique, le jeu pianistique de Lorenzo Soulès dégage une noblesse d’émotion et une plénitude de phrasés ». Télérama

■ samedi 29 juillet à 21h - Eglise de La GraveMessiAen : Quatuor pour la fin du Temps pour clarinette, violon, violon-

celle et pianoDebussy : Sonates pour violon et piano, et Sonate pour violoncelle et

pianoFAGerlunD : Sonate pour clarinette et piano

Paavali Jumppanen (piano)« De son maître, Krytian Zimerman, Paavali Jumppanen a acquis une variété de touchers et de couleurs exceptionnelle. Il l’applique avec une telle intelligence à l’écriture boulézienne jaillissante que le musi-cien atteint une formidable immédiateté ». The Guardian

Corey Cerovsek (violon)« Il y a quelque chose de profondément touchant dans le jeu de Corey Cerovsek, comme s’il sondait une voix à l’intérieure de son violon…l’archet creuse la chair de l’instrument sans jamais forcer le son, d’où un jeu merveilleusement fluide, naturel ». Le Temps de Genève

Christoffer sundqvist (clarinette)« Christoffer Sundvquist fait partie de la fine fleur des instrumentistes finlandais. Sa belle musicalité, sa souplesse rythmique, son large spectre sonore, son très sûr sens rythmique ont toujours fasciné aussi bien dans les soli orchestraux qu’en musique de chambre ou perfor-mance soliste ». Helsingin Sanonat

Jan-erik gustafson (violoncelle)« Jan-Erik Gustafson appartient incontestablement à l’élite des vio-loncellistes de sa génération. Rostropovitch l’a adoubé en l’invitant à interpréter sous sa direction la Symphonie Concertante pour vio-loncelle et orchestre de Prokofiev avec l’Orchestre Philharmonique de Saint Pétersbourg. Œuvre dont Jan-Erik Gustafson livrera quelques plus tard une version enregistrée éblouissante (Ondine). Jan-Erik Gustafson est professeur de violoncelle à l’Académie Sibelius d’Hel-sinki et directeur artistique du festival Sibelius à Lovïïsa ».

■ Dimanche 30 juillet à 17h - Eglise du ChazeletMurAil : Tellur pour guitare et Vampyr ! pour guitare électriqueFAllA : Homenaje à Claude Debussy pour guitareAlVArADo : création mondiale pour guitare, harpe, cymbalum, contre-

basse et électronique (commande du festival Messian au pays de la Meije avec le soutien de la Fondation Francis et Mica Salabert et de l’Ensemble C Barré)

MAresz : Sul Segno pour harpe, guitare, cymbalum, contrebasse et électronique

L’ensemble C Barré Direction sébastien Boin«  Cet ensemble de dix-huit jeunes solistes installés en Provence-Alpes-Côte d’Azur apparaît déjà comme la prometteuse relève de la musique contemporaine régionale  ». Télérama

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■ Dimanche 30 juillet à 21h - Eglise de La GraveUne Lecture de Saint François d’Assise

d’Olivier Messiaen(réduction pour piano d’Yvonne Loriod)

Didier Henry (Saint François d’Assise)« Didier Henry a déployé un talent hors pair, démontrant qu’une voix chaude et nuancée savait être schumanienne au sens le plus pur du terme ». Le Figaro

Laura Holm (l’Ange)« Déjà remarquée dans la Ronde en février dernier, Laura Holm est un archange Gabriel de toute beauté au soprano juvénile et cristallin ». ForumOpéra

Marc Mauillon (Le Lépreux)« Dans cet espace dilaté, la voix de Marc Mauillon acquiert une dimension singulière. Chaque phrase, chaque mot savouré et coloré nous plongent dans un chant hypnotique ». Diapason

Kaelig Boché (Frère Massée)Jean-Chistophe Lanièce (Frère Léon)andoni etcharren (Frère Bernard)anne le Bozec (piano)« Saluons par ailleurs, le travail de la pianiste Anne Le Bozec qui possède un jeu exquis et suit le chant en lui laissant une grande liberté ». Anaclase.com

Flore Merlin (piano)«  Diplômée du CNSMDP de Paris, et l’Académie Sibelius d’Helsinki, Flore Merlin prépare deux masters au CNSMDP de Paris dans les classes d’accompagnement vocal et de direction de chant. En 2009, Flore Merlin a fondé avec deux musiciens issus du CNSMD de Paris le Trio Nuori ».

nathalie Forget (ondes Martenot)« Nathalie Forget a reçu le Premier Prix d’ondes Martenot à l’unanimité du CNSMDP de Paris dans la classe de Valérie Hartmann-Claverie. Elle est également titulaire d’une maîtrise de philosophie de la musique sur Olivier Messiaen et d’un master en arts plastiques. Interprète majeure des œuvres du répertoire de son instrument (Messiaen, Jolivet, Murail), elle s’investit dans une dé-marche prospective pour la création d’un répertoire radicalement nou-veau pour son instrument. Nathalie Forget est, depuis 2016, professeur d’ondes Martenot au CNSMD de Paris ».

Journée d’étude, Colloque et ConférencesDimanche 23 juillet à 15h - salle du Vieux Colombier - briançonConférence sur « Des Canyons aux Etoiles » de Messiaen, par le Père Jean-Rodolphe Kars (ancien Premier Prix du Concours Olivier Messiaen pour piano de Royan)

lundi 24 juillet à 17h - salle des fêtes de la GraveConférence  : «  La trilogie de Tristan dans l’œuvre de Messiaen  : “Harawi  ”, “Cinq Rechants” et “Turangalîlâ-Symphonie” » par Lionel Couvignou, musicologue

Jeudi 27 juillet 10h-15h - salle des fêtes de la GraveJournée d’étude « Messiaen/Murail, Voyage à travers le son », en présence de Tristan Murail.intervenants  : Rozalie Hirs, Franck Bedrossian, Pierre-Albert Castenet, Jonathan Cross, Sampo Haapamäki, Thomas Lacôte. Médiateur : Bruno Serrou.

samedi 29 juillet à 9h-13h - salle de conférence du Jardin du lautaretColloque sur le « Saint François d’Assise » de Messiaen. Médiateur : Catherine Massip, présidente de la fondation Messiaen.

les randonnées du festivalLe festival vous invite à découvrir et comprendre ce territoire d’exception des montagnes de l’Oisans qui a inspiré Messiaen, l’un des créateurs du xxe siècle le plus sensible à la nature.

lunDi 24 Juillet - randonnée : sonnailles dans les pâturages du Vallon de Mar-tignare - départ 8h45 au bureau des guides de La graveLe Vallon de Martignare, au sortir du village du Chazelet, longe au nord-est le plateau d’Empa-ris. Les troupeaux venus de Provence, dégustent l’herbe tendre d’un des meilleurs pâturages des Alpes françaises. Les éleveurs et les bergers contribuent, par un choix adéquat des cloches suspendues au col de leurs bêtes, à la réalisation d’une expérience acoustique unique : celle du tintinnabulement des sonnailles. Lors de cette randonnée, vous pourrez échanger avec un éleveur d’un des villages de Traverses sur sa pratique ancrée profondément dans l’identité montagnarde.

MerCreDi 26 Juillet - randonnée : un sommet aérien, le Pic Blanc du galibier- départ 8h45 au bureau des guides de La graveDans les années 1960 une célèbre photographie prise par Yvonne Loriod-Messiaen nous présente le compositeur assis sur un rocher, lisant du Thomas Merton. Ce paysage est celui du col du Galibier qui relie les vallées de la Maurienne et de la Guisane et qu’Olivier Messiaen appréciait particulièrement. La randonnée que nous proposons permet d’atteindre un sommet proche de 3000 m. Elle débute sur un pâturage riche en fleurs sur les hauteurs du Vallon de Roche Noire, puis bifurque à droite où l’on aperçoit très vite la pyramide sommitale du Pic Blanc du Galibier. une montée un peu raide mais courte. L’effort est récompensé par une vue royale à 360° sur les plus hauts sommets alpins : le Pic de La Meije, la Barre des Ecrins et le Mont-Blanc.

VenDreDi 28 Juillet - randonnée  botanique - départs 8h30 et 10h30 sur le parking à l’entrée du hameau du Pied du Col (Villar d’arène)Ces deux randonnées sans difficulté partiront du hameau du pied du col. Le Dr Aline Mercan, médecin et anthropologue, présentera les nombreuses plantes et leurs usages traditionnels : alimentaires, médicinaux et autres. Que ce soit des plantes des abords des villages ou des alpages, toutes révéleront leur rapport privilégié et si particulier à la culture montagnarde de la Haute-Romanche.Pour ceux qui souhaiteraient mettre la théorie en pratique, à 12h30, Alain Pelletier, le chef du restaurant « Les Glaciers » à La Grave, proposera un nouveau menu « sauvage » de dégustation. Dans d’étonnantes compositions vous apprécierez des plantes récoltées dans les environs. L’ins-cription se fait directement au restaurant.

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les incontournables 2017

Des Canyons aux etoiles - MessiaenCette somptueuse fresque orchestrale constitue un des sommets de l’œuvre orchestrale de Messiaen, composée de 1971 à 1974, à la demande de Miss Alice Tully, le mécène new-yorkais qui souhaitait célébrer le bicentenaire des Etats-unis d’Amérique.Dans la préface de la partition, Messiaen explicite ses intentions : « Des Canyons aux Etoiles, c’est-à-dire en s’élevant des canyons jusqu’aux étoiles - et plus haut, jusqu’aux res-suscités du Paradis - pour glorifier Dieu dans toute sa création  : les beautés de la terre (ses rochers, ses oiseaux), les beautés du ciel matériel, les beautés du ciel spirituel. Donc l’œuvre religieuse d’abord : de louange et de contemplation. Œuvre aussi géologique et astronomique. Œuvre de son-couleur, où circulent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, autour du bleu du geai de Steller, et du rouge de Bryce Canyon. Les chants d’oiseaux sont surtout ceux de l’Utah et des îles Hawaî. Le ciel est symbolisé par Zion Park et par l’étoile Aldébaran ». Il s’agit d’un gigantesque concerto pour piano avec sur les 12 mouvements que comporte l’œuvre deux magnifiques soli pour cet instrument inspirés par les oiseaux de l’Amérique transcrits, in situ, lors d’un voyage préparatoire effectué par Messiaen, en 1972, dans l’utah.

L’esprit des dunes - MurailAu sujet de son œuvre « L’Esprit des dunes », pour onze instruments et sons synthétiques (commande de l’Ircam en 1994), Murail affirme assure avoir composé « Quelque chose dont je pouvais rêver à l’âge de 20 ans ». Ce rêve est rendu possible au compositeur par la mise à disposition de moyens technologiques inédits à cette époque qui libère son imagination. Car l’impact de l’esprit des Dunes tient à son puissant impact poétique servi par une souveraine maîtrise technologique.afin d’évoquer le chant du désert, Murail sélectionne « comme sources sonores des matériaux d’origine asiatique : des voix mongoles, tibétaines, et des trompes, essen-tiellement ». Ces objets sonores, Murail les fusionne avec des sons réels  : le vent, la tempête, l’effondrement de dunes puis les métamorphoses pour distiller des mirages sonores des voix à l’instar des mirages visuels hallucinants les voyageurs. En-fin, dans l’Esprit des dunes, Murail réintroduit beaucoup de phénomènes mélodiques : « l’un des éléments du matériau étant la mélodie du chant diphonique mongol, ce que l’on appelle le khöömi ».

Cinq rechants - Messiaen« Je considère les « Cinq Rechants » comme l’une de mes meilleures œuvres et j’y tiens beaucoup ». Cet attachement de Messiaen à cette œuvre s’explique d’une part par le mes-sage qu’elle contient : « Cette œuvre est un chant d’amour » et par sa substance musicale, un hommage à une œuvre combien admirée par Messiaen, « Le Printemps » du compositeur de la renaissance, Claude Le Jeune : « Dans « Le Printemps », les couplets sont appelés chants, les refrains Rechants… », et poursuit Messiaen : « Mélodiquement les « Cinq Rechants » procèdent de deux sources : le harawi ou yaravi, chants d’amour folklorique du Pérou et de l’Equateur, et l’alba, chant de l’aube, dans lequel une voix supra terrestre avertit les amants que la nuit d’amour va finir ».Le poème des «  Cinq rechants  » écrit par Messiaen, contient une alternance d’images empruntées aux grands mythes d’amour de l’occident, tristan, Yseult, Viviane, Merlin et des passages écrits dans une langue imaginaire empruntée au sanscrit avec des syllabes choisies « pour leur aptitude à la douceur ou leur violence d’attaque ». En recevant la partition, Marcel Couraud, le créateur et dédicataire est conscient de l’importance de l’œuvre : « une date en somme, comme Pelléas ou Le Sacre, un coup de maître ».

sogni, ombre et fumi - Murail (création française) Pour sa première œuvre pour quatuor à cordes, Murail emprunte son titre « Sogni, ombre et fumi » à un vers de Pétrarque, l’un des « sonnets, dit-il, qui ont inspiré à Liszt trois pièces des Années de Pèlerinage ». Pour le compositeur : il s’agit avant tout d’un travail sur la grande forme : « une vaste trajectoire, qui passe par de nombreux territoires, revient sur ses pas, anticipe… Allusions aux formes traditionnelles : adagio central, rondo final - mais tout s’entremêle, et les différents textures et idées musicales luttent entre elles sans cesse… ».

« Le thème est, comme le suggère le titre, la mélancolie - une mélancolie profonde et persistance. Une idée fixe (battements réguliers de pizzicati) jalonne la partition, s’affronte aux autres éléments musicaux, finira par triompher. Au long de cette trajectoire jailliront des visions, des hallucinations, des phases de dépression et d’excitation, de renoncement, d’espoir, de colère, de révolte… « sogni, ombre et fumi… ». Murail-2017

sur incises - BoulezLa première caractéristique de cette ultime œuvre majeure de Boulez, créée en 1998 au festival d’Edinbourg par l’Ensemble Intercontemporain dirigé par David Roberston, est son choix instrumental inédit : trois pianos, trois harpes et trois percussions métalliques. Boulez commente ainsi cette nomenclature insolite  : «  J’ai tout de suite pensé à Stravinsky, bien sûr, et aux quatre pianos des « Noces », qui sont parmi mes souvenirs les plus intenses. J’ai toujours été fasciné par cette musique absolument statique. .. comme le contrepoint comporte jusqu’à six voix, il m’a semblé que trois pianos, donc trois fois deux mains pour six voix, représentait la formation idéale. Les harpes qui me permettent la même vélocité que les pianos, soulignant les séquences rythmiques et marquent une structure en accords. Le reste de la formation, les trois percussionnistes, s’imposait presque, d’autant que j’avais ainsi trois fois trois dans les deux sens : trois groupes d’instruments et trois fois la combinaison piano, harpe, percussion …enfin, cette combinaison présentait encore un autre atout : en attribuant à chaque instrument d’amples cadences…j’ai pu mettre les trois pianistes en situation de compétition ». Proliférant, explosive, mais aussi hiératique, « sur incises » concrétise le désir du compositeur  : «  d’écrire une œuvre, dont on puisse éprouver la trajectoire sur une longue période de temps ».

Winter Fragments - MurailMurail compose cette œuvre pour flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano et sons électro-niques au début de son séjour américain, en 2000. Il y traduit avec une grande richesse sonore et une sensibilité rare des instantanés de ses premiers hivers new-yorkais : « L’hiver, upstate New-York ; un sombre éblouissement ; lumière intense qui inonde la maison ; souffles et poudroiement  ; silhouette noires et brillantes des arbres nus enrobés de glace. L’hiver comme métaphore : l’absence, le vide, le départ », écrit Murail.Le départ, c’est aussi le deuil : la disparition d’un ami cher, le compositeur Gérard Grisey à la mémoire de qui l’œuvre est dédiée : « Un fragment mélodique prolifère en tourbillon, en des-centes cadentielles, se métamorphose doucement, révèle son origine à la toute fin de la pièce : la cellule initiale de ”Prologue“ de Gérard Grisey ».Les sons de synthèse proviennent d’objets quotidiens ou d’instruments à portée de main du compositeur au moment de la conception : un son de verre, un son de tam-tam. Le caractère de la musique évoque la fragilité de la vie même comme la brisure de la glace sur une rivière gelée en hiver.

Visions de l’amen - MessiaenLa création de ce vaste cycle pour deux pianos, le 21 avril 1943, fait sensation. Réclamant : « Le maximum de force et de sonorité diverses ». Messiaen y pousse le piano avec une ampleur orchestrale inédite réservant à chacun des pianos un registre distinct : au premier il attribue : « les difficultés rythmiques, les grappes d’accords, tout ce qui est vélocité, charme et qualité du son » ; au second il confie : « la mélodie principale, les éléments thématiques, tout ce qui réclame émotion et puissance ». Il s’agit d’illustrer Sept Visions de l’Amen, car Sept est le chiffre sym-bole de la création du monde qu’il s’agit d’évoquer : des ténèbres du début, à la lumière de l’aboutissement. Le tout est unifié par le thème de la création. Effets de résonances de cloches, fragments de mélodies grégoriennes, chants d’oiseaux, canons rythmiques, cascades de notes prestissimo en valeurs irrationnelles, la prodigalité des moyens n’est pas de trop quand il s’agit d’évoquer le tournoiement des planètes et l’arc-en-ciel de pierres précieuses de la cité céleste de l’Apocalypse.

travel notes - MurailCette œuvre pour deux pianos et deux percussions a été créée en France au festival Messiaen au pays de la Meije 2015. Nous reprenons cette œuvre magnifique que Murail commente ainsi : « Travel Notes est comme un voyage à travers des paysages imaginaires - ou des paysages sonores - utilisant de non moins imaginaires moyens de transport. Il s’agit aussi d’un rondo, alternant deux types de structures musicales  ; l’une revenant à intervalles réguliers, comme les refrains d’un rondo (les “travel” structures), l’autre toujours différente, les couplets, ce sont les “landscapes” structures ».En écoutant la pièce, «  On peut imaginer des montagnes, des gouffres, des lacs tran-quilles, des cascades mugissantes… ou simplement écouter les couleurs harmoniques, les associations de timbres, les combinaisons instrumentales, les métamorphoses des textures sonores… par exemple, un accord bref bruyamment attaqué» sur un piano - rehaussé par la percussion) sera suivi par une résonnance d’une couleur différente sur l’autre piano - il s’agit en fait de l’objet musical qui débute l’œuvre que l’on trouve, comme un marqueur à travers toute la pièce. Et surtout l’œuvre est écrite pour deux pianos et deux percussions, l’écriture pianis-tique doit plus à Liszt qu’à Bartok…Bon voyage ! », conclut Tristan Murail.

Dialogue de l’ombre double - BoulezConçu initialement pour clarinette et clarinette double enregistrée (1985), c’est la version pour saxophone de l’œuvre, réalisée par Boulez que nous avons choisi. L’idée de base de «  Dialogue de l’ombre double  » est de réaliser un dialogue d’un instrument, le saxophone ou la clarinette, et lui-même. Les deux instruments se répondent, l’un concret et visible sur scène et l’autre virtuel et invisible, car enregistré au préa-lable. Le titre de l’œuvre évoque deux scènes du «  Soulier de satin  » de Claudel  : l’ombre double (en réalité un monologue) et le dialogue entre Dona Prouhèze et son Ange gardien, dialogue entre un être et son double. Les séquences jouées par le saxophone – dites strophes, alternent avec celles de l’instrument imaginaire – dites transitions. Elles ne se superposent qu’un bref instant. un espace virtuel se constitue entre l’instrument et son double caractérisé par la distance et la profondeur : le double en vient à tournoyer comme une ombre autour du soliste. Puis, le double s’éloigne tout en s’amplifiant par un subtil jeu de réflexions et d’échos. Le saxophone solo en live bénéficie du subtil soutien d’un piano qui, en coulisse, sert à certains moments de résonateur.

Quatuor pour la fin du temps - MessiaenLe 15 janvier 1941, un étrange concert se déroule sur la scène du théâtre du Stalag de Gorlitz situé en Haute Silésie : quatre hommes émaciés, cheveux rasés, sabots aux pieds, interprètent une nouvelle œuvre composée, à l’intérieur même du camp, par l’une d’entre eux  : il s’agit du « Quatuor pour la fin du Temps »  : Olivier Messiaen, lui-même, est au piano, Etienne Pasquier au violoncelle, Henri Akoka à la clarinette et Jean Le Boulaire au violon. De leurs doigts engourdis par le froid, de leurs instruments fort mal accordés, surgit, selon les mots d’etienne Pasquier, une musique qui les transporte  : «  Dans un paradis merveilleux qui nous soulève de cette terre abominable ». A ce moment précis, la force de l’homme renaît. Chaque interprétation du « Quatuor pour la fin du Temps » renouvelle ce miracle car Messiaen a porté pour la première fois sa musique à l’incandescence par sa puis-sante spiritualité et son exubérance rythmique. De plus, il y fait entendre ses premiers chants d’oiseaux, il est vrai encore très stylisés.

Les travaux et les jours - MurailMurail revient au piano, en 2003, après une pause de dix ans. A l’instigation de la pianiste américaine Marilyn Nonken, il compose un vaste recueil  pour l’instrument : « Les Travaux et les jours ». Il y adopte, dit-il : « Une attitude totalement naïve, en faisant comme si c’était pour la première fois que l’on écrivait pour le piano ». Le titre de l’œuvre fait référence à Hésiode et à son traité agricole que le poète antique grec adresse à son frère. « Les Travaux et les jours » s’inscrivent dans un ritualisme minutieux des pratiques agricoles inspiré des Dieux.Par son propre recueil, Murail veut témoigner à son tour : « du profond impact des jours qui passent sur l’acte compositionnel ». L’interprète et l’auditeur des “travaux et des jours” » pénètrent dans l’atelier du compositeur qui les invite à partager à son tour le lent rituel de la gestation de l’œuvre  : «  Je confronte l’instrument aux différentes expériences

vécues. Il agit comme un filtre qui accueille des textures d’accords présentes dans des pièces antérieures et les modèle à son image ». Par sa fascinante beauté  et sa richesse, le cycle « Les Travaux et les jours » pourrait être bien devenir la pièce majeure du répertoire du piano pour ce début du xxie siècle.

Harawi - Messiaen« Le Harawi, dit Messiaen, est un chant d’amour et de mort, fréquent dans le folklore du Pérou. Il s’agit d’un amour irrésistible et profondément passionné, qui va jusqu’à la mort des amants, comme dans l’histoire de Tristan et Yseult. Ici, l’Yseult s’appelle Pirouctcha ». Formidable cycle vocal et pianistique, divisé en douze chants, « Harawi », est porté par un poème, écrit par Messiaen, à la manière de la poésie surréaliste qu’il a toujours appréciée : Eluard, Breton, Reverdy. Des symboles du folklore péruvien, des onomatopées en langue « quechua » y alternent avec des évocations de son cher massif de l’Oisans, comme « Montagnes », la troisième mélodie dont : « Le texte, dit-il, écrit en haute montagne, en Dau-phiné, sur des routes bordées de précipices… Noir sur Noir : les sapins et les montagnes ». Ces bois évoquent précisément la forêt des Fréaux. Sur la tombe de Messiaen, à Saint Théoffrey, sont gravés deux accords d’Harawi. Ils sont parmi les plus beaux de son œuvre.

a l’air libre - Hervé « A l’air libre est une pièce pour un ensemble d’instruments à vents et percussions avec une partie électronique dont le dispositif, qui imprègne le lieu du concert en de multiples points, est caché du public. Cette pièce s’inscrit dans la continuité de mon travail sur la relation entre l’œuvre musicale et son contexte qui prolonge la musique aux alentours. Elle prend la forme d’une anti-phonie où les musiciens sur scène semblent dialoguer avec une polyphonie de présences sonores invisible comme une population d’insectes dans un pré en été cachés dans les hautes herbes. Le choix de l’ensemble s’inscrit dans la tradition de l’orchestre révolutionnaire qui a pris son essor en France au xixe siècle après la révolution. La pièce est parcourue de ce sentiment de liberté des révolutions qui commence lorsque l’art montre que le monde peut être autrement ».

Jean-Luc Hervé

saint François d’assise - MessiaenCréé en 1983 l’opéra « Saint François d’Assise » se présente comme le véritable testa ment du compositeur. Les huit tableaux répartis en trois actes constituent l’aboutissement de toute une vie de cheminement musicale et théologique. Olivier Messiaen nous plonge dans un grand mystère au sens médiéval dont il écrit le livret en puisant dans les « Fioretti », les « Considérations sur les stigmates » et le célèbre « Cantique des créatures ».Le choix du poverello d’Assise, Messiaen l’explique ainsi  : « Et bien la vérité, c’est que j’ai choisi Saint François d’Assise comme un personnage, d’abord parce qu’il ressemblait au Christ par sa chasteté, par sa pauvreté, par son humilité, par les cinq plaies des deux pieds, des deux mains et du côté, c’est-à-dire, par les stigmates. Mais aussi parce que si vous voulez, c’est en quelque sorte pour moi un confrère, je suis ornithologue, et il prêche aux oiseaux  ? C’est pour ça que j’ai mis dans cette œuvre tant de chants d’oiseaux ».Olivier Messiaen n’hésite pas, à effectuer, en 1975, un voyage au bout du monde, en Nouvelle Calédonie, afin de noter le chant de la Gerygone, dont il fera l’oiseau accompagnant l’Ange dans tous ses déplacements. Olivier Messiaen confie à Yvonne Loriod la réduction pour chant et piano du « saint François d’assise », édité par Leduc, en quatre volumes, dont la « Lec-ture de Saint François » propose de larges extraits.

E x p o s i t i o n20 ans d’explorations musicales au festival

Messiaen au pays de la Meije

Pour ses 20 ans une exposition reprenant les grands moments du festival Messiaen au pays de la Meije vous est proposée : affiches, photographies, articles de presse, correspondance avec les compositeurs invités…

Grâce au soutien de la Fondation Messiaen, des documents présentés lors de l’exposition « Messiaen, un génie au travail », du 17 janvier au 5 mars 2017 à la Bibliothèque Nationale de France seront également disponibles.

Cette exposition organisée par Marie-Gabrielle Soret a permis de réunir de nombreuses archives inédites d’Olivier Messiaen récemment entrées au département de la musique de la BNF. Ces documents évoquent les diffé-rents sources d’inspiration qui ont jalonné les thématiques explorées par le festival depuis 20 ans : les voyages, la spiritualité, les correspondances sons-couleurs, la pédagogie, les recherches ornithologiques et le soutien indéfectible d’Yvonne Loriod.

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Le label “l’Accordée” regroupe des festivals de musique des Hautes-Alpes répondant à des critères d’excellence artistique, d’accessibilité tarifaire et de mise en valeur de sites naturels ou bâtis remarquables de ce territoire.

Du 30 juin au 17 septembre 2017

SAISON CULTURELLE DÉPARTEMENTALE À MONTMAUR

Du 7 au 15 juillet 2017

VIOLONCELLES EN FOLIE

Les 7, 8 et 9 juillet 2017

TRAD’IN FESTIVAL

Du 16 juillet au 16 août 2017

MUSIQUES EN ÉCRINS

Du 18 juillet au 12 août 2017

FESTIVAL DE CHAILLOL

Du 20 juillet au 24 août 2017

MUSIQUE EN DÉVOLUY

Du 22 au 30 juillet 2017

FESTIVAL MESSIAEN AU PAYS DE LA MEIJE

Du 24 au 29 juillet 2017

MUSI’QUEYRAS

Du 27 juillet au 4 août 2017

MUSICALES GUIL DURANCE

Du 1er au 16 août 2017

MUSIQUE À VARS

Du 3 au 5 août 2017

JAZZ AUX FRONTIÈRES MONTGENÈVRE

8 août 2017

RENCONTRES MUSICALES DE SERRE-CHEVALIER

Du 10 au 15 août 2017

FESTIVAL DE LA HAUTE CLARÉE

Du 26 août au 1er octobre 2017

FESTIVAL BUËCH-DURANCE

(+33) 04 86 15 33 70 www.hautes-alpes.fr/laccordee

L’ACCORDÉEDans les Hautes-Alpes, la musique prend de la hauteur

© Département des Hautes-Alpes - Avril 2017 - Illustrations : istock

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LA CROIX est un des très rares journaux français à n’être détenu par aucun grand groupe fi nancier. Cela peut sembler un détail, mais pour nous qui sommes intimement convaincus que la mission d’un titre de presse est d’apporter à ses lecteurs une information indépendante, cela a toute son importance. — La Croix est édité par Bayard.

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17h12 Alleluia de Haendel

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