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FUTUR MERCREDI 4 MAI 2016 VERNISSAGE - DÉPART IAE 18H DU 04 AU 24 MAI 2016 EXPOSITION CAMPUS 525 Avenue Centrale - 38400 Saint Martin d’Hères [email protected] www.crous-grenoble.fr/culture 04 56 52 88 07 Tram B et C - Arrêt Gabriel Fauré GRATUIT Le Crous Grenoble Alpes et la COMUE UGA présentent

MERCREDI 4 MAI 2016

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FUTUR

MERCREDI 4 MAI 2016VERNISSAGE - DÉPART IAE 18H

DU 04 AU 24 MAI 2016EXPOSITION CAMPUS

525 Avenue Centrale - 38400 Saint Martin d’Hères

[email protected]

www.crous-grenoble.fr/culture

04 56 52 88 07

Tram B et C - Arrêt Gabriel Fauré

GRATUIT

Le Crous Grenoble Alpes et la COMUE UGA présentent

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Pour sa 3ème édition, l’exposition en plein-air A pied d’œuvre est de retour sur le campus de Saint-Martin-d’Hères/Gières et vous propose de vous évader dans un nouvel univers.

Dès à présent, prenez le temps de venir conjuguer la découverte d’œuvres créées par des artistes plus que parfaits avec un moment d’évasion qui vous fera passer en un instant dans le futur.

Empruntez ce parcours aux propositions éclectiques, qui vous mènera de l’Egypte antique à des ambiances métalliques, mais pour lesquelles il y aura sans doute un petit «déclic» ! Sur votre chemin également, vous ne manquerez pas de croiser des artistes qui vous montreront leur «savoir-fer» et d’autres qui vous feront forte impression. N’oubliez pas de revenir sur Terre après avoir exploré d’autres horizons.

Je vous invite à ouvrir ce programme pour partir à la conquête du futur et vous comprendrez que le meilleur reste à venir !

Julien VACCARIChargé de projets Culture et Initiatives étudiantes

Communauté Université Grenoble Alpes

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Le Crous Grenoble Alpes et la COMUE Université Grenoble Alpes vous invitent pour un voyage temporel avec l’exposition A pied d’œuvre.Le principe de l’exposition est simple, utiliser les espaces extérieurs du campus universitaire en proposant une œuvre artistique sur un thème donné. Pour cette 3ème édition, les artistes ont fait un bon dans le futur et ont imaginé le monde de demain.Quels types d’humains serons-nous, quels types de relations entretiendrons-nous, quels messages voulons nous transmettre ? Une plongée dans l’avenir qui invite à la réflexion.L’exposition est à découvrir dès le mercredi 4 mai 2016 jusqu’au mercredi 24 mai 2016.Nous vous donnons rendez-vous devant l’IAE le mercredi 4 mai, à 18h00, pour le vernissage.

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Julie BurletSi différents ?

Gaëlle Primaire

Déclic IEPGLes portraits du futur

Si différents ? est une invitation à voyager dans le temps et l’espace. En rassemblant des photographies de ciels mémorables capturés au cours de différents voyages, Julie Burlet offre ici un autre système planétaire, une invitation vers d’autres cieux. La présence du vaisseau témoigne d’une échappatoire possible vers d’autres mondes, reflets du notre tel qu’il le fut lors de sa plénitude. Toutes ces planètes peuvent être perçues comme autant de fenêtres ouvertes sur un futur vierge de toute souillure où l’histoire reste à écrire. Un moment d’évasion visuel…

Gaëlle travaille sur le portrait depuis plusieurs années, par une technique personnelle où elle ‘’décalque’’ la réalité sur un transparent. Pour l’artiste, le lieu du portrait cristallise le moment de la rencontre, l’ancre dans un espace-temps. L’apparition du lieu au travers du portrait devient une constante dans son travail. Avec ses réalisations, Gaëlle explore ici l’apparition de la couleur. Les portraits collectés sont issus de rencontre de voyage. Des visages, des figures, des portraits… L’Homme dans différents états, sous différents aspects, de différentes couleurs. Toutes ces figures se réunissent dans une même forme : le cercle, symbole d’un cycle, de la vie, de l’essence même des choses. Un axe définit par les figures nous permet un trajet au travers de l’Homme primaire, une substitution au temps par l’espace, la perspective. Chaque portrait est réalisé à partir d’une couleur primaire. La superposition des figures par la perspective fait apparaître un cercle plein, résultant de l’addition des couleurs primaires. Une approche colorée unissant chaque portrait les uns aux autres…

L’association Déclics réunit plusieurs étudiants de Science Po’ Grenoble passionnés par la photographie. Les portraits du futur rassemblent toute une galerie de portraits d’étudiants du futur. Quels seront les normes et les codes esthétiques d’une société prochaine ? Serons-nous tous semblables, façonnés par le scalpel, uniformes dans nos goûts et dans nos traits ? La distinction entre les genres se sera-t-elle atténuée, et aurons-nous tous un physique androgyne et fluctuant, à la frontière entre féminité et masculinité ? Ou au contraire, la culture de la différence sera-t-elle devenue la norme, et avoir la peau pailletée sera devenu un prérequis pour accéder au monde du travail ? Voilà toutes les questions que soulèvent ces grands portraits ; une invitation à réfléchir sur la manière dont nous souhaitons construire le futur.

Pixabay.com

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04Chloé AmatoCorbu-Ramide

Etudiante en deuxième année d’histoire de l’art à Grenoble, Chloé Amato participe pour la seconde fois au festival A Pied d’Œuvre. Titulaire d’un bac littéraire, option art plastique, son intérêt se porte sur l’art et sa réception dans divers environnements (milieux urbains, public non averti etc.). Corbu-Ramide est une installation architecturale composée de quatre pyramides reliées par des passerelles à une tour centrale. Telle une cité futuriste, cette installation est pensée selon un mode d’autogestion et d’autonomie. De manière savamment réfléchie, Corbu-Ramide résulte de l’association entre Le Corbusier, architecte du XXème siècle célèbre, notamment, pour sa théorie des cités radieuses, et les pyramides, forme intemporelle. Le spectateur est ainsi invité à rentrer dans l’œuvre, à en faire le tour, à en prendre possession etc. Enfin, Corbu-Ramide invite à s’interroger sur l’architecture actuelle, son évolution et son impact écologique.

05 GaëtanTu seras un homme

Cuisinier de métier, Gaëtan n’en est pas à sa première participation au festival. Pour lui, la pratique artistique est indispensable, que ce soit du dessin, de la peinture, du modelage, poèmes ou chansons, c’est un besoin vital. Tu seras un homme… offre une vision du futur ou la transmission entre les générations est le maître mot. L’image du père guidant son fils reste intemporelle. Pour l’artiste, le futur c’est la filiation, le passage de témoins, les liens qui unissent les êtres humains à travers le temps. La réalisation en papier mâché est une expérience nouvelle pour Gaëtan. Du papier trouvé dans la rue, dans les magasins, des listes de courses, des dessins, des ratures, des essais de style portant une part de l’histoire. L’artiste anime tous ces bouts de papiers, leur donne forme et les met en vie. Père de ces figures en papier mâché, une histoire de transmission…

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06Geneviève Genicot & Amandine DuprazFakasûtra du Mouton. Une invitation au plaisir de l’étude

Baignée dans un environnement artistique depuis son enfance, Djamra s’est d’abord intéressée à l’art pictural abstrait avant de se pencher sur le semi figuratif. Elle se familiarise ensuite avec la sculpture, l’écriture et la poésie ; ces deux dernières étant prépondérantes dans sa créativité. Côté professionnel, Djamra s’est tournée vers l’architecture, un art fonctionnel qui, selon l’artiste, est jalonné de contraintes avec lesquelles il doit composer harmonieusement. Choix ultime est un mélange de trois arts, avec comme finalité l’expression d’une seule et même idée : projeter le spectateur vers le futur. ‘’Le futur envisagé est celui de la planète, elle est représentée par une dichotomie faisant de ses pôles deux situations extrêmes, radicalement opposées entre harmonie et hécatombe. Le choix des matériaux et des couleurs concorde à exprimer cela. Enfin, des vers et des mots coulent sur cette sculpture pour décrire les situations représentées. C’est un objet qui se visite, s’explore, se découvre en partant d’une vue d’ensemble vers des détails de plus en plus infimes. Sorte d’imbrication de différentes échelles, ce principe est inspiré du mouvement gothique en architecture en revisitant sa notion prépondérante du pli sur pli ou pli fractal.’’

07 DjamraChoix ultime

L’œuvre Fakasûtra du Mouton. Une invitation au plaisir de l’étude a été conçue par Geneviève Genicot et Amandine Dupraz. Geneviève est poète, c’est-à-dire que le but de sa vie est de trouver la formule secrète du château de sable invincible. C’est pour ça qu’elle écrit des spectacles loufoques et des histoires tendres, des poèmes polyphoniques qui font des frissons à cause des belles voix humaines, et des poèmes en fresque qu’on peut lire quand on marche dans le paysage (ce qui est bien pratique). Elle a aussi fait une thèse de sciences politiques sur la lutte contre la marchandisation de l’éducation, mais là, elle a dessiné et gravé des moutons. Pour Amandine, rencontrer, relier, bricoler des manières d’apprendre, de créer et d’agir ensemble sont au cœur d’une démarche indisciplinée entre création artistique, pratiques d’éducation populaire et recherche doctorale. Son horizon : favoriser la circulation entre les langages tout en maintenant un ancrage dans la vie bouillonnante, à partir d’espaces communs à réinvestir et de dispositifs écologiques à expérimenter. Animatrice d’ateliers d’écriture et diplômée d’un Master Médiation, Art, Culture, ses recherches actuelles croisent pratiques d’écriture et imaginaires de l’Université.Fakasûtra du Mouton commence avec un billet d’invitation poétique : « La conquête de l’univers, rêve ancestral de l’homme, est aujourd’hui plus que jamais à notre portée. Une rencontre avec les habitants intelligents du ciel moutonnant est imminente. De la laine de nos rêves, faisons une toile d’étoiles et attrapons le ciel en plein vol ! » Serez-vous au rendez-vous ?Œuvre à base de supraconduction gnomique et de sauts de moutons.

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08Mavi Boiano

A l’intérieur d’un arbre

09Nausik’artCorpsparences ou la solitude des foules

Mavi Boiano travaille à Grenoble au sein des ateliers Utopia 182. Dessins, peintures, estampes et livres en passant par la sérigraphie. La sérigraphie n’est pas uniquement conçue comme une technique d’impression servant à reproduire la même image. Le jeu d’impression devient une oeuvre à part entière. Son travail s’oriente de plus en plus vers la conception et production de livres d’artiste en sérigraphie et impression numérique.Note de l’artiste : « A L’INTERIEUR D’UN ARBRE : XXI LE MONDE : Ne pas prévoir. Ne pas avoir d’attente. Ne pas tout organiser. Le futur c’est ici et maintenant. C’est ton présent et tu le sais déjà. Et tout change, en permanence. C’est une évolution, un parcours À l’intérieur d’un arbre. Des dentelles, des lignes, des femmes porteuses de vie, la répétition magique de la carte XXI du tarot de Marseille. Le monde : miroir de nous-mêmes, parcours et grande réalisation, union de nos quatre centres. Hymne à la vie, à nous et vous, ceux qui passent devant ce mur. »

Etudiante en dernière année de licence Art du Spectacle, Nausik’art souhaite passer le CAPES pour enseigner l’art plastique dans les collèges. L’œuvre proposée offre une vision pessimiste du futur, un monde où les hommes ne se voient plus, s’ignorent, où l’attention portée aux autres est réduite à zéro. Originaire de la campagne, où dire bonjour à quelqu’un n’est pas perçu comme une agression ou bizarrerie, le fonctionnement en ville a étonné l’artiste. Nausik’art a ainsi passé du temps à observer les gens, la foule pour venir à la conclusion qu’aujourd’hui, les Hommes se croisent, se regardent peu et s’ignorent, l’Homme devient transparent. A la manière de Mark Jenkins, l’artiste se base sur cette notion de transparence en représentant des personnages en scotch, des Corpsparents. Cette œuvre amène ainsi le spectateur à réfléchir sur les rapports humains dans la société actuelle. Pour Nausik’art, un peu d’attention permet d’être plus vivant, d’être là, d’être humain tout simplement.

Sculpture, made from Scotch Tape by Mark Jenkins (Photo by Carl Elmore/Savannah Morning News)

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Flo’ baigne dans le monde de l’art depuis longtemps. Après des études en arts appliqués et design, elle cumule plusieurs expériences : designer, gardienne de refuge, assistante de vie scolaire etc. Depuis quelques années, Flo’ intervient auprès de différentes structures et publics par des ateliers d’art plastique. Notre futur se construit au présent est une interrogation sur le monde de demain. Nous ne déciderons pas de ce que sera notre futur c’est notre comportement et notre développement individuel d’aujourd’hui qui construira le monde de demain. Chaque individu est une goutte d’eau dans le ruisseau rejoignant la rivière qui vient grossir le fleuve qui rejoindra l’océan. Comment sera cet océan ? Cela dépendra de ce que chaque goutte d’eau aura choisi de transporter et de collecter lors de son voyage. Dans l’océan chaque goutte d’eau est importante. C’est pour cela qu’à l’heure de la mondialisation La légende du colibri a tout son sens. « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part ». Cette œuvre multiple est une invitation à la réflexion et à la prise de conscience que le monde d’aujourd’hui et de demain c’est nous ; et que le ‘’nous’’, se compose de chaque individualité donc du ‘’je‘’…

10 Flo’Notre futur se construit au présent

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11Astine ArtonsèVe

Habituée aux installations sonores, Marie Sisteron (Asteria dans le milieu musical) s’essaye aux installations tout court. Elle propose ici une vision d’un monde rétro futuriste. Par l’utilisation de l’aluminium, l’artiste crée un futur métallisé où la nature n’existe presque plus. En recouvrant tout un espace d’aluminium, Marie change ainsi l’aspect du lieu, en s’inspirant de l’idée d’un futur que l’on se faisait dans les années 80. En délimitant l’espace au sol, l’artiste marque ainsi l’insertion du futur dans le présent.

12 Marie SisteronBack to the futur

Née en 1966, Astine Arton est sculpteur-plasticienne. Elle vit et travaille, aujourd’hui, en Isère. Autodidacte, Astine est fille de la terre, du fer (faire) et des grands espaces. Les œuvres forment son langage, son discours. L’œuvre devient écriture, moyen de communication comme l’écrivain partageant son récit. Dans son travail, Astine explore les possibilités de divers matériaux. Différents médiums sont ainsi mélangés et détournés, démarche indispensable au mode d’interprétation de l’artiste. Réalisée en fer et en ciment recouvrant du bois, l’œuvre offre une vision positive du futur. Pour marquer l’instant présent, sèVe part du sol et progresse vers le haut en incitant le spectateur à lever les yeux vers un futur positif. Trois directions sont privilégiées : le lieu, les matériaux et le rythme. Par son nom, l’œuvre est un clin d’œil à l’Espace de Vie Etudiante, EVE. Par les différents matériaux, l’œuvre rappelle l’environnement du campus, entre bois, ville et montagne. Enfin, l’œuvre est rythmée comme une année, un siècle. Sur les douze branches, rappelant les mois d’une année, sont disposés cent personnages insouciants qui jouent, dansent, construisent… Les personnages filiformes avec leurs têtes rondes et blanches sont inspirés des personnages de la partition musicale de l’illustrateur Jean-Jacques Grandville Une valse. Dans son ensemble sèVe avec son « V » de Vie, ses personnages, et leurs constructions sont faits du même matériau et ne se séparent pas les uns des autres, comme pour souligner la condition de l’Homme sur la terre, et son irrémédiable attachement…

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