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Mercredi 7 janvier 2015, matin : Les égouts de Paris. Au seuil de cette nouvelle année, après un échange de bons vœux à deux pas du pont de l’Alma, nous parcourons le quartier en évoquant ses rues, ses avenues et ses places chargées d’histoire. Nous descendons ensuite dans les entrailles de la ville pour découvrir les techniques d’évacuation et d’épuration des eaux usées. Durant des siècles les eaux usées de la capitale rejetées dans les ruelles en terre battue rejoignaient la Seine par les terrains avoisinants. Il faudra attendre l’arrivée de l’ingénieur Belgrand en 1850 pour que se développe le réseau actuel qui consiste à rejeter les eaux usées loin en aval de la ville. Pour se faire il met en place un réseau d’égouts qui utilise l’écoulement gravitaire. Ce réseau de grande dimension permet à l’homme d’y circuler et d’y travailler. Il évacue chaque jour 1,2 million de m 3 cube d’eau, chaque année 15 000m 3 de déchets solides en sont retirés. Paris est doté actuellement de 2100 km de galeries techniques. Les immenses galeries le long desquelles nous marchons portent le nom des ingénieurs qui ont participé à la réalisation de cette ville sous la ville. En longeant le grand bassin qui piège les particules solides des eaux usées, nous remarquons le bateau- vanne. Cet engin de 5 tonnes est utilisé pour le curage des grands collecteurs. Nous nous arrêtons sur une passerelle pour observer le débouché du collecteur qui longe la Seine depuis le pont de Bercy. Plus loin sur notre droite nous remarquons un tableau qui représente Jean Valjean (personnage central de Victor Hugo dans son roman les Misérables) évacuant par les égouts Marius gravement blessé sur les barricades. A l’extrémité d’une galerie, un rat se faufile entre un déversoir d’orage et une ancienne pompe de relevage des eaux. Enfin nous débouchons dans une grande salle, point de départ de l’émissaire sud qui emmène les eaux usées vers l’usine d’épuration d’Achères. Notre visite souterraine s’achève à cet endroit. Nous regagnons la surface satisfaits de retrouver notre belle ville de Paris et rassurés de savoir que les rejets d’eau non traités ne s’écoulent plus dans la Seine… Pierre Genty

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Mercredi 7 janvier 2015, matin : Les égouts de Paris.

Au seuil de cette nouvelle année, après un échange de bons vœux à deux pas du pont del’Alma, nous parcourons le quartier en évoquant ses rues, ses avenues et ses places chargées

d’histoire. Nous descendons ensuite dans lesentrailles de la ville pour découvrir les techniquesd’évacuation et d’épuration des eaux usées.

Durant des siècles les eaux usées de la capitalerejetées dans les ruelles en terre battue rejoignaient laSeine par les terrains avoisinants. Il faudra attendrel’arrivée de l’ingénieur Belgrand en 1850 pour que sedéveloppe le réseau actuel qui consiste à rejeter leseaux usées loin en aval de la ville. Pour se faire il meten place un réseau d’égouts qui utilise l’écoulement

gravitaire. Ce réseau de grande dimension permet à l’homme d’y circuler et d’y travailler. Ilévacue chaque jour 1,2 million de m3 cube d’eau, chaque année15 000m3 de déchets solides en sont retirés. Paris est dotéactuellement de 2100 km de galeries techniques.

Les immenses galeries le long desquelles nous marchonsportent le nom des ingénieurs qui ont participé à la réalisation decette ville sous la ville. En longeant le grand bassin qui piège lesparticules solides des eaux usées, nous remarquons le bateau-vanne. Cet engin de 5 tonnes est utilisé pour le curage des grandscollecteurs. Nous nous arrêtons sur une passerelle pour observer le débouché du collecteur quilonge la Seine depuis le pont de Bercy. Plus loin sur notre droite nous remarquons un tableau qui

représente Jean Valjean (personnage central de Victor Hugodans son roman les Misérables) évacuant par les égoutsMarius gravement blessé sur les barricades. A l’extrémitéd’une galerie, un rat se faufile entre un déversoir d’orage etune ancienne pompe de relevage des eaux. Enfin nousdébouchons dans une grande salle, point de départ del’émissaire sud qui emmène les eaux usées vers l’usined’épuration d’Achères.

Notre visite souterraine s’achève à cet endroit. Nousregagnons la surface satisfaits de retrouver notre belle ville de Paris et rassurés de savoir que lesrejets d’eau non traités ne s’écoulent plus dans la Seine…

Pierre Genty