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Fiche de lecture
Mes départsPanaït Istrati
(Université Nice Sophia Antipolis)docteure en langue et littérature françaises
Document rédigé par Dominique Coutant-Defer
Fiche de lectureDocument rédigé par Dominique Coutant-Defer
Mes départsPanaït Istrati
RÉSUMÉ 7
ÉTUDE DES PERSONNAGES 11Le narrateur
Le Manant
Le capitaine Mavromati
Kir Léonida
Barbo Zanetto
CLÉS DE LECTURE 13Schéma actanciel
Schéma narratif
Un récit autobiographique
Un récit d’apprentissage
POUR ALLER PLUS LOIN 18
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Panaït IstratiÉcrivain roumain de langue française
• Né en 1884 à Brăila (Roumanie)• Décédé en 1935 à Bucarest• Quelques- unes de ses œuvres :
ʟ Les Récits d’Adrien Zograffi (1924-1928), cycle de romans autobiographiques
ʟ Le Refrain de la fosse. Nerrantsoula (1927), roman ʟ Mes départs (1927), roman
Panaït Istrati, né en 1884 en Roumanie, rédige son œuvre en français, langue qu’il a apprise de manière autodidacte. Pendant sa jeunesse errante, il pratique de nombreux petits métiers, mais n’abandonne jamais son gout pour la lecture. Ses nombreux voyages le mènent en France où, en 1921, il écrit à Romain Rolland qui l’encourage à exploiter sa plume et l’aide à publier ses premières œuvres : c’est le début de son cycle autobiographique, Les Récits d’Adrien Zograffi, paru entre 1924 et 1928, Adrien Zograffi étant son double littéraire.
Écrivain engagé aux côtés des opprimés, il adhère également au parti communiste, avant de retourner en Roumanie en 1935, où il meurt de la tuberculose. Son œuvre, tombée dans l’oubli pendant plusieurs décennies, est peu à peu redécou-verte en France à partir de 1960.
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Mes départsUne jeunesse pleine de secousses
• Genre : roman autobiographique• Édition de référence : Mes départs, Paris, Hatier, coll.
« Classiques & Cie Collège », 2010, 160 p.• 1re édition : 1927• Thématiques : apprentissage, vocation, littérature, tra-
vail, voyage, famille, origines, racisme
Parue en 1927, l’œuvre Mes départs fait partie du recueil La Jeunesse d’Adrien Zograffi. Dans ce récit autobiographique, l’auteur- narrateur évoque ses difficiles débuts dans la vie. D’abord serveur dans une taverne grecque en Roumanie, il raconte les peines endurées jusqu’à sa rencontre avec un vieux marin qui le sauve du désespoir.
La deuxième partie du livre, séparée de la première par une ellipse narrative de quelques années, relate le voyage mouvementé du personnage, qui veut gagner la France et échoue finalement en Égypte.
RÉSUMÉ
PARTIE I – FIN DE L’ENFANCE ET PREMIERS PAS DANS LA VIE
La taverne de Kir Léonida
Le narrateur se rappelle avec amertume ses années d’école. Élève médiocre, il se souvient du seul maitre qu’il ait appré-cié, celui qui lui a appris à lire. Ce dernier lui conseille de poursuivre ses études, mais il refuse, car il veut gagner sa vie pour aider sa mère, qui est veuve. Il fait alors ses « pre-miers pas dans l’arène où la lutte est ardue pour le pauvre » (p. 17). Contraint d’abandonner son enfance et de renoncer aux longues promenades dans la nature qu’il apprécie tant, il devient garçon de cabaret dans la taverne grecque de Kir Léonida, qui y travaille avec son père, Barbo Zanetto. Il doit, pour cela, braver les réticences de sa mère, craignant qu’il quitte trop vite son patron et passe ainsi pour un bon à rien aux yeux des habitants du quartier. Mais « tout enfant est un révolutionnaire » (p. 27), dit le narrateur, regrettant que la société étouffe chez les jeunes cette énergie vitale.
L’adolescent travaille 19 heures par jour dans des conditions pénibles, sans plus jamais voir la rue, avec un seul jour de congé par an, pour Noël. Il subit les sévices du caissier, surnommé le Manant, qui le sort de l’assoupissement dans lequel le plonge souvent son travail harassant en lui brulant les doigts ou en l’aspergeant d’eau. La plupart des serveurs quittent d’ailleurs la maison au bout d’un an. « Nous épuisions notre enfance à servir des bandes de noceurs gloutons et buveurs » (p. 36),
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constate le narrateur. Il s’attache cependant à un client régu-lier, « Père la ruine », surnommé ainsi à cause de sa pauvreté. Il s’agit d’un vieil homme pathétique toujours accompagné d’une vieille jument aveugle. Celui- ci console un jour le nar-rateur, accablé par les mauvais traitements, et lui redonne espoir en l’avenir. Une autre fois, c’est une jeune femme qui le réconforte en le prenant dans ses bras. Puis, un jour, un autre client, le capitaine Mavromati, prend sa défense contre Kir Léonida. Le narrateur raconte alors l’histoire de cet homme.
Capitaine Mavromati
Mavromati est un ancien marin tombé dans la misère qui prend pourtant grand soin de sa tenue, en particulier de sa casquette. Il est méprisé par le personnel de la taverne, qui s’ingénie à le faire tousser alors qu’il souffre des poumons. Il aide le narrateur quand ce dernier ne comprend pas certains mots roumains lus dans les journaux ou quand il veut apprendre le grec, la langue de son père. « La vie de plongeur aux mains cre-vassées, de caviste aux jambes rompues » (p. 52) devient alors, grâce à cet homme, plus supportable au narrateur. Le capitaine lui fait un jour un cadeau qui ne le quittera plus jamais : un dic-tionnaire de la langue roumaine, qu’il considère dorénavant comme sa bible. Il consacre à sa lecture, « unique source de bonheur spirituel » (p. 55), de longues heures réconfortantes, y sacrifiant parfois son sommeil. Il devient dans le même temps plus fort physiquement et rend coup pour coup à ses deux collègues, qui le méprisent pour n’être qu’à moitié Roumain.
Un jour, cruellement battus par le Manant, les deux ser-veurs s’enfuient de la taverne et le narrateur, à sa grande joie, est chargé de les remplacer pour effectuer les courses en ville, accompagné du capitaine. Il peut alors revoir son
cher Danube, et Mavromati lui raconte sa vie : sa fortune amassée à la tête d’un important cargo (qui lui a permis d’aider le père de Kir Léonida à ouvrir la taverne) s’est trou-vée anéantie à la suite d’un naufrage. Depuis, il est méprisé par son ancien ami, qui condescend tout juste à le nourrir à la taverne. Il affirme par ailleurs que le caissier détourne de grosses sommes d’argent pour ouvrir sa propre taverne.
Le narrateur entame sa deuxième année de service. Il devient aide- caissier, ce qui lui permet de doubler son salaire et déchaine la fureur du Manant. Alors que celui- ci surprend un jour le narrateur avec son dictionnaire, il l’accuse d’avoir volé de l’argent dans la caisse pour se l’acheter. Le narrateur se défend en rétorquant devant le patron que le Manant détourne du vin bouché qu’il apporte chez sa maitresse. Mavromati ajoute alors que le caissier vole et précise que le dictionnaire est un cadeau qu’il a fait au jeune homme. Léonida constate que l’accusation du narrateur est fondée, le caissier est renvoyé et le jeune homme prend sa place.
Quelque temps après, le capitaine meurt. Le narrateur croise son maigre cortège funéraire en ville. Pensif, il s’attarde au bord du Danube gelé, lorsqu’il est violemment poussé vers le fleuve par Barbo Zanetto, furieux car il le cherche depuis une heure. Heureusement indemne, le jeune homme décide toutefois de quitter la taverne. « Adieu, mon enfance ! » (p. 76), dit- il.
PARTIE II – POUR ATTEINDRE LA FRANCE
Diretissimo
Ce chapitre est dédié à Charlie Chaplin (cinéaste et acteur britannique, 1889-1977).
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En 1907, au Pirée, le narrateur vagabond s’embarque comme passager clandestin pour la France, « qui a toujours été regardée par l’Orient comme une amante idéale » (p. 77), au grand désespoir de sa mère et de son meilleur ami, avec qui il a appris le français. Il côtoie sur le bateau la foule des émigrants grecs. Démasqué par le capitaine du bateau, ce dernier accepte toutefois de le garder jusqu’à Naples. Après avoir essuyé une violente tempête à Messine, le narrateur débarque à Naples, avec pour tout bien une pièce d’or et sa montre. Alors qu’il loge dans une auberge sordide, il éprouve un grand découragement : « Après quoi est- ce que je cours ? » (p. 96), se demande- t-il.
Il visite cependant la ville avec enthousiasme et, pour sur-vivre, vend petit à petit le contenu de sa valise, à l’exception d’un livre de contes et de sa montre. Il se retrouve fina-lement dans la rue, à la soupe populaire, puis, à bout de ressources, il se nourrit exclusivement de salade dans un champ pendant une semaine. Le jeune homme parvient ensuite, en vendant sa montre, à payer son passage en barque vers un paquebot en partance pour Alexandrie, sur lequel il se glisse clandestinement, une fois de plus. Il a la chance d’y être nourri par un généreux Autrichien et un serveur du restaurant qui lui donne les restes des riches pas-sagers. Accostant enfin à Alexandrie, le voyageur s’exclame : « Hé, la France ! Rien à faire, en 1907 ! Ce sera donc dans dix ans ! » (p. 127)
ÉTUDE DES PERSONNAGES
LE NARRATEUR
Le narrateur est de père grec et de mère roumaine. Son nom n’est jamais cité et il n’est pas décrit physiquement. Adolescent au début du récit, il renonce à poursuivre ses études pour travailler comme serveur dans une taverne, afin d’aider sa mère qui est veuve. Il aura tout de même la possibilité d’assouvir son gout pour les langues (« Je suis venu au monde cosmopolite », p. 25, dit- il), la lecture et l’écriture en compagnie du capitaine Mavromati. Épris de grand air et de liberté, il ne cesse de déplorer son enfer-mement chez Kir Léonida, son patron, et de proclamer sa haine de l’asservissement. Il incarne des prises de position révolutionnaires en faveur des pauvres et des opprimés.
LE MANANT
Le Manant est le caissier de la taverne, ainsi surnommé en raison de ses origines paysannes. C’est un homme violent qui fait régner la terreur parmi les serveurs de la taverne et les punit avec sadisme pour le moindre manquement. Malhonnête, il détourne de l’argent de la caisse pour s’éta-blir à son propre compte.
LE CAPITAINE MAVROMATI
Le capitaine Mavromati est « un homme d’âge avancé, sans toutefois qu’il en eût l’apparence, peut- être parce qu’il se prodiguait des soins presque galants » (p. 45).
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Ancien marin ruiné par un naufrage, il accepte la charité de Kir Léonida, auparavant son ami, et subit les quolibets des autres clients sans rien dire. Il souffre des poumons et tousse beaucoup. Il compte beaucoup pour le narrateur, à qui il fait cadeau d’un dictionnaire et avec qui il partage de longues conversations.
KIR LÉONIDA
Kir Léonida est le patron du narrateur. Il a une trentaine d’années. Le narrateur le décrit comme « coquettement mis, moustache provocatrice, gaillard coureur, riche de santé, riche d’argent » (p. 24). Il n’a pas à se plaindre de lui, n’ayant reçu qu’une seule gifle de sa part en 16 mois de service, mais il évoque souvent sa médiocrité et sa soumission à Zanetto.
BARBO ZANETTO
Barbo Zanetto est le père de Kir Léonida. C’est lui qui a fondé la taverne, 40 ans plus tôt. « Grand vieillard bossu » (p. 21), il a la réputation de ne jamais dormir et ne parle que de son passé, qu’il pense glorieux. Il peut se montrer violent, et le narrateur le considère souvent comme fou.
CLÉS DE LECTURE
SCHÉMA ACTANCIEL
SCHÉMA NARRATIF
Situation initiale : c’est le début de l’histoire, le moment où on plante le décor et où on présente les personnages. La situation est équilibrée, c’est- à- dire qu’elle n’a aucune raison d’évoluer.
• Partie I : le narrateur vient de terminer ses études.• Partie II : le narrateur veut partir pour la France.
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Élément perturbateur : c’est un évènement qui vient per-turber l’histoire.
• Partie I : souhaitant travailler, il est embauché dans une taverne.
• Partie II : il s’embarque clandestinement sur un bateau.
Péripéties : ce sont les évènements provoqués par l’élément perturbateur et qui entrainent la ou les actions entreprises pour résoudre le problème.
• Partie I : il travaille dans des conditions difficiles et subit les mauvais traitements du Manant ; il se lie d’amitié avec le capitaine Mavromati, qui lui offre un dictionnaire et parvient à lui rendre espoir ; il commence à apprendre le grec et devient aide- caissier.
• Partie II : il est débarqué à Naples et découvre la ville ; il connait alors la misère et vend peu à peu tous ses biens pour survivre.
Dénouement : il met un terme aux péripéties et conduit à la situation finale.
• Partie I : il est poussé dans le Danube par le père du patron furieux.
• Partie II : il s’embarque sur un cargo en partance pour Alexandrie.
Situation finale : c’est le résultat, la fin de l’histoire.
• Partie I : il quitte définitivement la taverne et dit adieu à son enfance.
• Partie II : arrivé en Égypte, il repousse son projet d’aller en France.
UN RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUE
Le texte étudié est une œuvre autobiographique. L’autobiographie se définit comme le « récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité » (définition de Philippe Lejeune, 1975). Un des précurseurs de ce genre littéraire est Montaigne (écrivain français, 1533-1592) qui, dans ses Essais (1580), déclare : « C’est moi que je peins. » Dans une autobio-graphie, l’écrivain est à la fois auteur, narrateur et personnage principal, comme c’est le cas dans le texte étudié ici.
Une autobiographie inclut toujours un pacte tacite de sincérité entre l’auteur et le lecteur. L’auteur s’engage à dire la vérité, que les faits lui soient favorables ou défa-vorables : « Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon », assure Rousseau (écrivain et philosophe genevois, 1712-1778) au début de ses Confessions (1782-1789). Le lec-teur, en retour, s’engage à le croire. C’est ce qu’on appelle le « pacte autobiographique ».
En outre, l’autobiographie présente les caractéristiques sui-vantes, qu’on retrouve également dans le récit de Panaït Istrati :
• une situation d’énonciation particulière : le narrateur, devenu adulte, rapporte ses souvenirs à la première per-sonne. Mais il faut distinguer le pronom « je » qui renvoie au narrateur tel qu’il était au moment des faits (dans le
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cas d’Istrati, quand il était adolescent : « Je me trouvais heureux d’en avoir fini avec cette corvée », p. 13) de celui par lequel se désigne le narrateur au moment de l’écri-ture (« C’est un souvenir embrouillé, presque irréel », p. 41) ;
• des temps verbaux qui renvoient au moment du sou-venir, des temps passés, et le présent de la narration, qui correspond au moment de l’écriture, lorsque l’auteur commente et livre ses réflexions présentes (« Au début, je le pris pour un parent respectable », p. 46 ; « J’avoue que je ne vis là aucun dommage », p. 13) ;
• des thèmes spécifiques : ʟ la généalogie : Istrati évoque ses origines (il est grec
par son père, roumain par sa mère) ; ʟ le portrait des parents : dans Mes départs, l’auteur ne
fait que le portrait de sa mère (qu’il décrit comme une femme courageuse et aimante), car il n’a pas connu son père ;
ʟ les souvenirs scolaires : qu’ils soient heureux ou malheu-reux, ils tiennent souvent une grande place dans une autobiographie. Ainsi, dans Mes départs, le récit débute par l’entretien avec le directeur de l’école, qui regrette que le narrateur ne poursuive pas ses études au- delà du certificat d’études ;
ʟ la naissance de la vocation littéraire de l’auteur : dès le début du texte, l’auteur évoque son gout pour la lecture. Il consacre ensuite de longs pas-sages à l’apprentissage des langues étrangères et à la transcription écrite des conversations dans le café, embryons de son œuvre future. La seconde partie de Mes départs débute par une conversation avec l’ami avec qui il a appris le français, langue dans laquelle il écrira ses livres ;
• des enjeux spécifiques : à travers son œuvre, l’auto-biographe peut poursuivre différents desseins. Il peut notamment chercher à se justifier (comme c’est parfois le cas de Rousseau dans ses Confessions), à mieux se comprendre et se connaitre (ici, le narrateur évoque souvent la difficulté d’être de deux origines différentes et les quolibets que cela lui attire), ou encore à ressusci-ter le passé pour revivre des moments heureux ou pour mettre à distance des évènements douloureux. Le but de l’auteur de Mes départs est avant tout de témoigner de son parcours difficile, des conditions de vie des tra-vailleurs dans son pays, du racisme qui y sévit et de la solidarité qu’il a toujours entretenue avec les opprimés.
UN RÉCIT D’APPRENTISSAGE
Le genre littéraire du récit d’apprentissage, également appelé roman de formation ou roman initiatique, prend son essor au xviiie siècle, allant à l’encontre de la fonction d’évasion et de rêve ordinairement dévolue au genre roma-nesque. Il y est question du parcours d’un jeune personnage qui, au début du récit, n’a aucune expérience de la vie. L’enthousiasme et la naïveté du héros sans expérience – on peut citer comme exemples célèbres le héros de Candide (1759) de Voltaire (1694-1778), Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir (1830) de Stendhal (1783-1842) ou encore Frédéric Moreau dans L’Éducation sentimentale (1869) de Flaubert (1821-1880) – se trouvent confrontés à la réalité, qui confère peu à peu au personnage sa personnalité et modèle sa vision du monde Ce type de récit adopte généralement une pro-gression chronologique s’étalant sur plusieurs années ou plusieurs décennies, progression à travers laquelle le lecteur suit l’évolution du personnage.
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Le récit de Panaït Istrati regroupe ces différentes caractéris-tiques : il reflète l’éducation sociale et morale du narrateur à partir de son entrée dans le monde du travail jusqu’à ses premiers voyages lointains. Le personnage prend conscience de la réalité de la vie, notamment de la dureté du monde du travail, se forge une conscience politique et découvre les relations humaines dans toute leur complexité. Les autres volumes des Récits d’Adrien Zograffi poursuivent le récit de la vie du narrateur, mais seul le volume étudié ici présente un caractère initiatique, puisque, dans les ouvrages suivants, le narrateur est déjà devenu adulte : le titre, Mes départs, souligne d’ailleurs très bien le lien de l’œuvre au genre du récit d’apprentissage.
POUR ALLER PLUS LOIN
ÉDITION DE RÉFÉRENCE
• Istrati P., Mes départs, Paris, Hatier, coll. « Classiques & Cie Collège », 2010.
Gaudé• La Mort du roi Tsongor• Le Soleil des Scorta
Gautier• La Morte amoureuse• Le Capitaine Fracasse
Gavalda• 35 kilos d’espoir
Gide• Les Faux-Monnayeurs
Giono• Le Grand Troupeau• Le Hussard sur le toit
Giraudoux• La guerre de Troie n’aura pas lieu
Golding• Sa Majesté des Mouches
Grimbert• Un secret
Hemingway• Le Vieil Homme et la Mer
Hessel• Indignez-vous !
Homère• L’Odyssée
Hugo• Le Dernier Jour• d’un condamné• Les Misérables• Notre-Dame de Paris
Huxley• Le Meilleur des mondes
Ionesco• Rhinocéros• La Cantatrice chauve
Jary• Ubu roi
Jenni• L’Art français de la guerre
Joffo• Un sac de billes
Kafka• La Métamorphose
Kerouac• Sur la route
Kessel• Le Lion
Larsson• Millenium I. Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
Le Clézio• Mondo
Levi• Si c’est un homme
Levy• Et si c’était vrai…
Maalouf• Léon l’Africain
Malraux• La Condition humaine
Marivaux• La Double Inconstance• Le Jeu de l’amour et du hasard
Martinez• Du domaine des murmures
Maupassant• Boule de suif• Le Horla• Une vie
Mauriac• Le Nœud de vipères
Mauriac• Le Sagouin
Mérimée• Tamango• Colomba
Merle• La mort est mon métier
Molière• Le Misanthrope• L’Avare• Le Bourgeois gentilhomme
Montaigne• Essais
Morpurgo• Le Roi Arthur
Musset• Lorenzaccio
Musso• Que serais-je sans toi ?
Nothomb• Stupeur et Tremblements
Orwell• La Ferme des animaux
• 1984Pagnol• La Gloire de mon père
Pancol• Les Yeux jaunes des crocodiles
Pascal• Pensées
Pennac• Au bonheur des ogres
Poe• La Chute de la maison Usher
Proust• Du côté de chez Swann
Queneau• Zazie dans le métro
Quignard• Tous les matins du monde
Rabelais• Gargantua
Gaudé• La Mort du roi Tsongor• Le Soleil des Scorta
Gautier• La Morte amoureuse• Le Capitaine Fracasse
Gavalda• 35 kilos d’espoir
Gide• Les Faux-Monnayeurs
Giono• Le Grand Troupeau• Le Hussard sur le toit
Giraudoux• La guerre de Troie n’aura pas lieu
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Grimbert• Un secret
Hemingway• Le Vieil Homme et la Mer
Hessel• Indignez-vous !
Homère• L’Odyssée
Hugo• Le Dernier Jour• d’un condamné• Les Misérables• Notre-Dame de Paris
Huxley• Le Meilleur des mondes
Ionesco• Rhinocéros• La Cantatrice chauve
Jary• Ubu roi
Jenni• L’Art français de la guerre
Joffo• Un sac de billes
Kafka• La Métamorphose
Kerouac• Sur la route
Kessel• Le Lion
Larsson• Millenium I. Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
Le Clézio• Mondo
Levi• Si c’est un homme
Levy• Et si c’était vrai…
Maalouf• Léon l’Africain
Malraux• La Condition humaine
Marivaux• La Double Inconstance• Le Jeu de l’amour et du hasard
Martinez• Du domaine des murmures
Maupassant• Boule de suif• Le Horla• Une vie
Mauriac• Le Nœud de vipères
Mauriac• Le Sagouin
Mérimée• Tamango• Colomba
Merle• La mort est mon métier
Molière• Le Misanthrope• L’Avare• Le Bourgeois gentilhomme
Montaigne• Essais
Morpurgo• Le Roi Arthur
Musset• Lorenzaccio
Musso• Que serais-je sans toi ?
Nothomb• Stupeur et Tremblements
Orwell• La Ferme des animaux• 1984
Pagnol• La Gloire de mon père
Pancol• Les Yeux jaunes des crocodiles
Pascal• Pensées
Pennac• Au bonheur des ogres
Poe• La Chute de la maison Usher
Proust• Du côté de chez Swann
Queneau• Zazie dans le métro
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