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De la rivière source de vie à la rivière source de danger : la protéger et s'en protéger
Mieux vivre avec l’eauen Haute Vallée de l’Aude,
suivons le guide…Préserver
Economiser
Se respecter
Se protéger
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J’ai le plaisir de vous présenter le guide des usagers de l’eau et de la rivière édité par le Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières, le SMMAR, structure porteuse du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Haute Vallée de l’Aude - SAGE HVA.
Notre relation à l’eau est encadrée par la réglementation, de l’échelle européenne (DCE : Directive Cadre sur l’Eau) à l’échelle nationale (LEMA : Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques).
Elle mentionne que l’eau est le «patrimoine commun de notre Nation».
Parce que l’eau fait ainsi partie du patrimoine commun de l’humanité, parce qu’elle est une ressource limitée et un besoin vital, et que son accès devrait être, en tout lieu du monde, le tout premier des droits fondamentaux… Respectons la !
Une large concertation menée dans le cadre du SAGE HVA a fait remonter un besoin de « sensibiliser et communiquer » sur les bonnes pratiques à adopter pour protéger l’eau et les rivières. Sur notre territoire, certains accords et protocoles existent déjà entre les usagers pour pratiquer les activités de façon responsable, mais sont pour la plupart bipartites et anciens. Nous avons donc souhaité les réactualiser et les élargir à tous les usagers de l’eau au travers de ce guide.
Ce guide vous est proposé afin que chacun puisse introduire dans son quotidien (si ce n’est déjà fait), des gestes simples mais essentiels pour moins gaspiller et moins polluer l’eau et les rivières.
Ces gestes seront votre engagement au quotidien à travers vos différents lieux de vie (maison, jardin, entreprise…).
Attention, le guide n’a pas la prétention de répondre à toutes les problématiques locales : il ne constitue pas un SAGE avant le SAGE !
A ce titre, sachez que le document n’a en aucun cas de valeur réglementaire : il n’impose pas mais conseille. Il n’est pas non plus un outil financier.
Convaincu de l’intérêt que vous porterez à ce guide, je vous invite ensuite à venir visiter notre exposition de photographies « Les Hommes, les Eaux et les Territoires en HVA ». Vous découvrirez des portraits de citoyens de la Haute Vallée de l’Aude utilisant l’eau pour leurs activi tés (calen-drier de la tournée de l’exposition sur le site du SMMAR : www.smmar.fr). Vos enfants seront aussi de la partie : des animations
sur les thèmes liés aux usages de l’eau seront proposées.
Engageons-nous moralement et en commun pour devenir des « équ’eau » citoyens de notre territoire. Alors, suivons le guide et ses bons tuyaux pour économiser et protéger l’eau, et agissons. Il est temps de nous mouiller pour nos eaux !
M. Pierre-Henri IlhesPrésident du SMMAR
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Édit’eau
QUOI ?Un guide pour : le respect de l’eau et des rivières, le respect mutuel des utilisateurs de la rivière.
L’eau n’est ni inépuisable ni inaltérable. C’est le support de nombreuses activités et de la vie sur terre.
COMMENT ?Axé sur les usagers, ce guide se veut très proche de son territoire et de ses hommes. Il a été pensé et élaboré avec le concours des acteurs locaux.
La démarche est fondée sur la concertation locale.
POURQUOI ?Volonté locale des usagers de l’eau de s’entendre sur un code de conduite pour tous, sur un engagement moral commun.
Encourager un comportement citoyen responsable, individuel, pour œuvrer dans l’intérêt général.
POUR QUI ?Les bonnes pratiques se veulent opérationnelles, réalisables au quotidien et accessibles à chacun d’entre nous.
Chacun, à son échelle individuelle, et tous ensemble, pouvons être acteurs du changement.
SOMMAIRE
Édit’eau P 2
Quoi, Pourquoi, Comment, Pour Qui P 3
Préservons la qualité de l’eau et des rivières P 4 à 9
Économisons l’eau P 10 à 13
Respectons-nous les uns les autres P 14 à 16
Protégeons-nous et limitons les risques P 17 à 20
Consignes inondations P 21
Quiz risque inondation P 22
Quiz usagers de l’eau P 23
M. Pierre-Henri IlhesPrésident du SMMAR
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Préservons la qualité de l’eau et des rivièresLes Bonnes Pratiques
Je gère mes déchets de façon responsable • Je pratique le tri sélectif des déchets. Une fois usagées, je ramène les piles en magasin.
• Ma voiture rejette des hydrocarbures quand je la nettoie. Je l’emmène dans une station de lavage où les eaux sont récupérées et traitées.
• Je ne jette aucun déchet et encombrant près des cours d’eau ou dans les cours d’eau. Ils sont dangereux pour le milieu naturel et la faune. Ils constituent aussi des dangers pour les pêcheurs, les sportifs d’eau vive et tous ceux qui « pratiquent » la rivière.
Je gère raisonnablement les eaux usées de mon habitation • Je veille à ce que mon habitation soit branchée à
l’égout ou dotée d’une fausse septique conforme. Je ne réalise pas de rejets sauvages.
• Quand j’installe de nouveaux sani taires, machine à laver, évier d’appoint, etc. je fais bien attention à ne pas les raccorder au réseau de collecte des eaux pluviales car ceci reviendrait à vider les eaux de ces équipements directement dans la rivière.
Je consomme « eau’trement » • Je veille à respecter les doses indiquées sur les emballages des produits ménagers.
• Je privilégie des pro-duits concentrés (ils sont aussi efficaces que les produits clas-siques et génèrent moins d’emballages) et/ou éco-labellisés
(plus respectueux de l’environnement) : pour que la propreté de mon logis ne soit pas inversement proportionnelle à celle de la nature qui m’entoure.
• Je bois l’eau du robinet et réduit ainsi ma production de déchets plastiques.
Protéger l’eau n’est pas réservé aux techniciens et aux spécialistes. Sur son lieu de travail, ou dans son foyer, en ville ou à la campagne, chacun doit être conscient de sa responsabilité et de son devoir de solidarité. Il en va de l’avenir des générations futures. Par quelques petits gestes, vous pouvez contribuer à la bonne santé de l’eau.
À la maison
Veillez à ne jeter aucun déchet près d’un cours d’eauPhoto : A. Moatty
Si j’utilise des produits phytosanitaires, je le fais de manière raisonnée et raisonnable • Je respecte la bonne dose indiquée sur l’étiquette, même si elle paraît minime. Les principaux problèmes liés à l’emploi des engrais et pesticides sont souvent liés aux surdosages… qui terminent dans les nappes phréatiques.
• Je ne traite pas à proximité de l’eau (rivière, ruisseau, caniveau, mare, fossé, puits, regard d’eau, bouche d’égout…).
• Je ne désherbe pas chimiquement les zones imper-méables (bitume, dallage, béton). Cette pratique pollue fortement et rapidement l’eau.
Je fais de la prévention • Je fais le bon choix dans les variétés de plantes. Elles doivent être adaptées au climat local et à l’exposition (ombre, soleil), tolérantes aux maladies et plantées dans un environnement sain et diversifié.
• Je pratique la rotation des cultures : cela limite le développement de certaines maladies et ravageurs spécifiques d’une famille de plantes (comme les larves de taupin sur les pommes de terre). De plus, en alternant chaque année l’emplacement des familles de légumes qui ont des besoins différents, le sol ne s’épuise pas.
Je lutte contre les maladies • J’associe les plantes : certaines plantes émettent des essences volatiles qui éloignent naturellement les parasites. Je plante ainsi près de mes légumes, des œillets d’Inde, de la ciboulette, des oignons, de
l’ail, du basilic, et autres plantes semblables, car leur odeur et les sécrétions de leurs racines éloignent certaines espèces d’insectes.
• Je favorise les petits animaux auxiliaires prédateurs des parasites. Par exemple, j’invite les coccinelles dans mon jardin : elles mangeront les pucerons. Pour cela je préserve des espaces non cultivés et aménage quelques endroits avec de grosses pierres et du paillage pour leur offrir un abri.
Je lutte contre les ravageurs • J’utilise un simple jet d’eau pour faire tomber les pucerons et cochenilles des plantes ou arbustes.
• Je pose des filets anti-insectes sur les fruits et légumes contre les insectes parasites.
Je lutte contre les herbes indésirables • Je désherbe mécaniquement : à la main ou à l’aide d’une binette. J’interviens sur les plantes les plus jeunes possible et par temps sec pour éviter leur ré-enracinement. Au moment où je désherbe, le sol doit être meuble. Je renouvelle régulièrement ces opérations du début du printemps à la fin de l’été.
• J’ébouillante les mauvaises herbes avec les eaux de cuisson. Ceci me permet de plus, de ne pas gaspiller cette eau.
Au jardin
Le moins possible de désherbant dans les jardins
Privilégiez les fongicides naturels
ZOOM sur…
Les fongicides naturels À base de cuivre : sous forme de bouillie bordelaise, d’hydroxyde de cuivre ou mieux, sous forme d’engrais foliaires enrichis en cuivre (cuivrol, ferticuivre, master cuivre, fortifiant au cuivre…). Contre le mildiou, la tavelure, les chancres…
À base de soufre : de préférence sous forme liquide. Contre l’oïdium et la tavelure.
À base de lait de vache : plus efficace contre l’oïdium que le soufre (dose d’attaque 1 l de lait pour 1 l d’eau puis 0,5 l pour 1 l d’eau tous les 15 jours).
À base de plantes : pulvérisation de décoction de prêle contre toutes les maladies et d’extrait fermenté d’ortie contre le mildiou.
Sources : www.jardiner-naturellement.org
Franche comté nature environnement, CPIE Vallée de l’Ognon, Agence de l’eau
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Pour tous les Pratiquants
J’utilise les accès publics aménagés pour me rendre sur mon lieu de pratique • Je me rends à pied sur les berges, les engins motorisés n’y sont pas autorisés, ils favorisent l’érosion des berges.
• J’emprunte les installations et les sentiers existants, je ne chemine pas en dehors.
lors d’une descente en eau vive Je respecte l’environnement
dans lequel j’évolue • Je ne déplace pas les pierres qui se trouvent dans le lit de la rivière, elles sont le refuge d’une grande biodiversité et servent de cache aux poissons.
• Je navigue de préférence au milieu de la rivière.
lors d’une Partie de Pêche Je n’entrave pas le cycle naturel
de renouvellement des populations piscicoles
J’entretiens naturellement ma pelouse • Je pratique une tonte haute (6 à 8 cm) pour renforcer le gazon et éviter la germination de graines indésirables et le développement excessif de la mousse.
• Je choisis un bon gazon en fonction du terrain et de son utilité (gazon résistant au piétinement, adapté aux terrains pauvres ou ombragés, etc.) et privilégie des gazons rustiques et labellisés.
J’apprends à connaitre la ripisylve pour bien l’entretenir • J’entretiens la diver sité des classes d’âge et des essences des végétaux présents sur les berges.
• Je n’introduis pas d’espèces envahissantes.
• Je favorise les espèces endémiques, que l’on trouve naturellement le long des cours d’eau de la Haute Vallée de l’Aude.
Je respecte le cycle de la vie qui se développe sur les berges et dans les cours d’eau • Je n’interviens sur les berges
qu’en période de repos de la végétation : entre octobre et mars, ainsi je ne dérange pas la nidification des oiseaux.
• J’évite de pénétrer dans l’eau entre début octobre et fin mars pour ne pas piétiner et colmater les frayères.
Au travailen culture
À l’extérieurriverain
En activitépleine nature
La ripisylve est fragile, veillons à la protéger
Préservons la qualité de l’eau et des rivièresLes Bonnes Pratiques
Pêchez oui… avec modération
J’utilise autant que possible des technologies propres • Je révise si possible le choix des matières premières : je remplace un produit polluant par un produit moins polluant.
• Je ne jette pas de déchets dans la nature suscep-tibles de polluer l’eau. Je les fais éliminer par des entreprises spécialisées.
• Je ne jette aucun déchet liquide sur le sol ou dans les égouts.
Au travailen entreprise
• Je limite la pratique de la pêche à la consommation familiale.
• Je rejette systématiquement les poissons qui ne font pas la taille réglementaire.
en randonnée Je respecte la faune et la flore
des lieux • Pour les randonnées motorisées, je roule avec un véhicule propre et aux normes (les mêmes que sur la route).
• Je ramène mes déchets avec moi jusqu’à la prochaine poubelle ou à mon domicile.
en sortie de sPéléologie Je respecte le milieu
dans lequel j’évolue • Je veille à ne pas participer à la sur-fréquentation d’une grotte. Cela peut avoir un impact sur le patrimoine archéologique.
• Je ne touche pas aux concrétions. La découverte de ce milieu doit se faire en parfait accord avec la préservation de celui-ci. Les concrétions que je vois sont le travail de l’eau sur la roche et d’interactions chimiques, en plusieurs milliers d’années.
• Je sors la chaux utilisée pour l’activité à l’extérieur de la grotte et la jette dans une poubelle.
Aujourd’hui tout se recycle, demandez conseil
Laissez ces lieux tels qu’on les a trouvés
Des molécules de nos médicaments se retrouvent dans l’eau
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Les médicaments rendent l’eau malade
Les scientifiques expliquent qu’une bonne partie des molécules contenues dans les médicaments ne sont pas détruites par notre organisme. Ces toxines se retrouvent dans les urines avant d’échapper au filtrage des sta-tions d’épuration.
Elles rejoignent ensuite les cours d’eau puis l’eau du robinet. Ces substances seraient susceptibles de modifier l’activité hormonale humaine et animale. On sait déjà qu’elles sont à l’origine de mutations sexuelles observées sur les poissons…
Source : Les médicaments rendent les rivières malades – 26 septembre 2008 – Ouest France
J’applique les produits phytosanitaires raisonnablement • Je ne traite pas par temps de pluie ou par fort vent.
• Je veille aux débordements lors du remplissage des cuves. Un compteur d’eau est nécessaire en cas de jauge imprécise. Il existe aussi des potences avec système de coupure d’eau (compteur programmable ou électrovanne).
• En fin de traitement, je dilue le fond de cuve au champ avec au moins 5 fois son volume en eau claire,
Préservons la qualité de l’eau et des rivièresLes Bonnes Pratiques
puis je l’épands sur la parcelle traitée. La vidange du puisard au champ est envisageable après une dilution au 100e.
Je trie et je rapporte les emballages à la déchetterie L’exemple des bidons en plastique :
• Je les rince automatiquement, à l’aide d’un rince-bidon.
Une agriculture raisonnée, l’avenir de nos campagnes
• Si je les rince manuellement, je remplis le bidon d’1/3 d’eau, je le bouche, le secoue et le vide dans la cuve du pulvérisateur (3 fois).
• Je les égoutte bien.
• Je mets les bidons ouverts et sans bouchon, une fois égouttés, dans un sachet (fourni par le distributeur).
• Je rapporte ces emballages aux dates et lieux indi-qués par mon distributeur.
J’utilise autant que possible les alternatives aux produits phytosanitaires • Je privilégie les variétés résistantes aux maladies et aux ravageurs.
• Je pratique la rotation des cultures (alternance planifiée des cultures sur un même champ) et des pâturages. Elle permet de limiter l’érosion et améliore la fertilité du sol (5 à 15% les rendements des sols par rapport à la monoculture).
• J’utilise des engrais verts. Ce sont des cultures desti-nées à être incorporées dans le sol pour en augmenter la fertilité. Ils jouent un rôle d’éponge en recyclant les excès de fertilisants. Ils peuvent être couplés avec la pratique de cultures intercalaires qui protège et améliore la fertilité des sols tout en les protégeant contre l’érosion.
Les emballages se recyclent aussi
Au travailen culture
Au travailen élevage
J’évite l’accès des animaux au cours d’eau pour l’abreuvement • Je crée des sites ou aires d’abreuvement.
• Je pose une clôture en bordure de cours d’eau afin de limiter l’accès aux rives par les animaux. Je limite ainsi le piétinement des rives qui empêche la végétalisation des berges et donc accentue l’éro sion de ces dernières. Je limite aussi le dépôt de déjections dans l’eau, causant une dégradation de la qualité de l’eau et un risque sanitaire, mais aussi une destruction des habitats et des zones de reproduction piscicoles.
Je gère raisonnablement les effluents • Je choisis un bon matériel pour l’épandage. Il est à noter que certains matériels d’épandage peuvent favoriser les projections (épandeur centrifuge, épandeur de fumier, canons asperseurs), d’autres favorisent le ruissellement en cas de rupture d’avancement (rampe pour engrais liquide, tonne à lisier).
• J’épands les fertilisants en respectant les dis tan ces minimales par rap port aux eaux de sur face et en prenant en compte les conditions at-mosphériques au moment de l’épandage (vent), les condi-tions d’épan dage (enfouis se- ment), la nature de la couverture végétale du sol.
Contre les parasites des animaux, il existe des solutions alternatives
Je lutte raisonnablement contre les parasites • Je choisis des races rustiques souvent plus résis-tantes aux parasites.
• J’accepte un faible degré des vers parasites chez les jeunes sujets, afin qu’une immunité partielle se développe contre les strongles (vers parasites dans l’intestin des mammifères).
• J’associe différentes races dans mon cheptel : par ses pratiques alimentaires, une espèce coupera le cycle des parasites de sa voisine. Le cheval est un allié efficace des ruminants.
La fertilisation des sols doit être mesurée
Photo : A. Moatty
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La Chambre d’Agriculture de l’Aude
Pour pallier aux pollutions occasionnées par la pratique de
l’élevage et régler en partie le devenir des effluents, un plan d’épandage a été créé. La chambre d’agriculture a mis
en place une meilleure gestion des appareils de traitement par les produits phytosanitaires, accompagnée d’une meilleure gestion de l’application des produits. Sur le modèle du plan communal de désherbage, un zonage a été défini avec des zones non traitées en bordure des cours d’eau.Source : www.aude.chambagri.fr
Le propriétaire riverain est selon la loi propriétaire jusqu’au milieu de la rivière (Code de l’Environnement – Art. L 215-14). Il est tenu d’entretenir la rive, d’enlever les embâcles et les déchets flottants, d’assurer le bon maintien des berges et de préserver la faune et la flore.
Gérer de façon responsable ses déchets
Pour trier ses déchets sans se tromper et trouver toutes les réponses à ses
questions sur le recyclage, visitez : http://tri-recyclage.ecoemballages.fr/
Ils l’ont fait !
Liens utiles
Rappel règlementaire
Économisons l’eauLes Bonnes Pratiques
Chaque français consomme en moyenne 162 litres d’eau par jour ! Aujourd’hui l’accès à l’eau potable est tellement facile que les gens n’ont plus le réflexe d’économiser l’eau. Pourtant en adoptant les bonnes pratiques il serait possible de baisser notre consommation de 10 %. Économiser l’eau c’est préserver la ressource et les milieux aquatiques mais aussi faire des économies conséquentes sur nos factures !
Je traque les fuites • Je protège le compteur et les robinets extérieurs du gel grâce à des matériaux isolants.
• Je fais installer un limiteur de fuites : il ferme l’arrivée d’eau en cas de rupture subite d’une conduite d’eau ou au bout d’un certain temps en cas de perte systématique (un robinet qui fuit).
• Je répare au plus vite les fuites constatées. Attention : si un robinet qui coule se repère facilement, des canalisations mal entretenues peuvent fuir à l’intérieur des murs.
• Je lutte contre les fuites en entretenant la robinetterie.
À la maison
J’installe des économiseurs d’eau • J’installe une chasse d’eau double débit.
• J’installe des réducteurs de débit, aérateurs, mitigeurs ou des mousseurs à la sortie de mes robinets pour limiter le débit d’eau.
• Je peux aussi diminuer le volume de la cuve des toilettes de manière artisanale en introduisant une bouteille pleine et bouchée dans le réservoir ou en modifiant le flotteur.
• Je pose une pomme de douche à débit réduit. Une pomme de douche classique consomme entre 15 et 20 litres par minute, alors qu’une pomme à
Dans la maison, chaque goutte compte
• Je lave ma voiture avec un seau et une éponge, cela permet d’économiser environ 200 litres d’eau.
• Je peux aussi laver ma voiture dans une station de lavage, car ce lieu est équipé de circuits de recyclage de l’eau.
• Je dispose une bâche au-dessus de la piscine afin d’éviter les pertes par évaporation lorsqu’elle n’est pas utilisée et ainsi éviter de devoir rajouter de l’eau trop souvent.
• Je ne remplis pas la piscine à ras bord : il vaut mieux laisser 15 à 20 cm afin d’éviter les pertes par éclaboussures.
débit réduit consomme entre 8 et 10 litres par minute. Pour ne pas diminuer le confort, ne pas descendre au dessous de 10 litres par minute.
• Je profite des incitations (crédits d’impôts, subven-tions, etc.) de la mairie, de l’état, de la région pour installer des systèmes d’économie d’eau (chasse d’eau double débit, appareils économes en eau, mousseurs).
• Je régule la pression du chauffe-eau et des robinets.
Je ne laisse pas couler l’eau inutilement • Je coupe l’eau quand je me savonne les mains, ou quand je me rase : cela me permet de réduire ma consommation d’eau de moitié.
• Je remplis deux bacs pour faire la vaisselle : un pour laver et un pour rincer. L’eau peut être d’ailleurs réutilisée pour nettoyer l’extérieur de la maison.
• Je fais tourner le lave-linge et lave-vaisselle à plein ou j’utilise la touche demi charge (je peux ainsi économiser environ 30% du volume d’eau).
• Je prends une douche plutôt qu’un bain.
• J’isole le chauffe-eau et les tuyaux pour avoir de l’eau chaude plus rapidement.
• Quand je me brosse les dents j’utilise un gobelet au lieu de laisser couler l’eau.
• Je ne jette pas de déchets solides dans les toilettes.
• J’économise 10 litres d’eau chaque fois que j’évite de tirer la chasse d’eau.
Je consomme l’eau du robinet • Je consomme l’eau du robinet, car elle est contrôlée et fiable. Ceci permet aussi de réduire la quantité de déchets plastiques produits.
Au travailen culture
À l’extérieurriverain
Ne pas laver sa voiture à grande eau
ZOOM sur…
Lutter contre les fuitesPour contrôler les éventuelles fuites dans votre habitation :• Relevez le compteur le soir avant de vous coucher et le matin.• Comparez les chiffres, ils doivent être identiques.
Les mousseurs et limiteurs de débitPour un foyer de 4 personnes, les mousseurs et les limiteurs de débit permettent d’économiser de 30 % (soit 6,5 m3 pour un mousseur et 29m3 pour une douchette) à 70 % en fonction du mousseur.
Les réducteurs de pressionInstaller un réducteur de pression (elle ne doit pas être supérieure à 3 bars) sur votre réseau d’eau permet d’augmenter la durée de vie de votre réseau et donc d’éviter les fuites prématurées.
Ceci permet aussi de faire des économies d’argent non
négligeables.
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Au jardin
Je m’adapte à mon environnement • Je choisis des plantes, cultures adaptées au sol et climat afin de diminuer les arrosages.
Je réfléchis à des techniques d’arrosage appropriées • Je n’utilise pas l’eau potable pour l’arrosage. L’arrosage n’exige pas cette qualité d’eau et de plus, le chlore n’a jamais été l’ami de nos plantes et potagers… !
• J’adapte l’arrosage au type de sol : - sol sableux ou caillouteux : arrosage fréquent, - sol argileux : arrosage lent et espacé dans le temps.
• J’adapte l’arrosage au stade de développement de mes plantes : les semis sont très sensibles au manque d’eau surtout pendant le premier mois, une plante a besoin de suffisamment d’eau pour faire ses racines. Il ne sert à rien de sur-arroser par la suite (le stress hydrique permet souvent de stimuler la floraison et d’avoir un meilleur enracinement).
• Je préfère la technique d’arrosage par goutte à goutte, micro-asperseurs, tuyaux poreux, arrosage basse pression. Ces techniques sont économes en eau. De plus, elles évitent de mouiller les feuilles et limitent ainsi l’apparition de maladies.
• Je récupère et j’utilise les eaux pluviales. L’eau de
pluie peut servir à l’arrosage du jardin, le lavage de la voiture, mais aussi à l’abreuvement des animaux (comme dans les chenils par exemple). Elle permet d’économiser des centaines de litres par an.
J’évite d’arroser • Je prévois une couche de drainage en cailloux avant la plantation. Elle retiendra l’eau et l’empêchera de stagner au niveau des racines risquant l’asphyxie.
• J’aménage une cuvette au pied des plantes, cela permettra de réduire l’arrosage en concentrant l’eau.
• J’élimine les herbes indésirables, elles sont gourmandes en eau.
• Je privilégie les plantations de pleine terre, les jardinières consommant beaucoup plus d’eau.
• Je paille la terre : je la recouvre de débris végétaux sur une épaisseur de 5 cm pour réduire la tem pérature en surface et empêcher l’eau de rosée et l’arrosage de s’évaporer trop vite.
Tout faire pour économiser l’eau au jardin
Notre consommation en eau se fait directement au robinet :
Ou indirectement au travers de notre consommation :
Bains-douches39 %
Vaisselle 10 %
Voiture,jardin 6 %
Cuisine 6 %
Divers 6 %
Boisson 1 %
Sanitaires20 %
Linge 12 %P
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Économisons l’eauLes Bonnes Pratiques
Production Quantité d’eau nécessaire
1kg de maïs 55 litres1kg d’aluminium 100 litres1kg de papier 500 litres1 voiture 35 000 litres1 kg de viscose 400 à 11 000 litres1 kg d’acier 300 à 600 litres1 kg de sucre 300 à 400 litres1 kg d’alcool 100 litres 1 kg de carton 60 à 400 litres 1 kg de ciment 35 litres 1 kg de savon 1 à 35 litres 1 kg de plastique 1 à 21 litres
J’économise le papier • Je conserve mes impressions ratées pour les réutiliser comme brouillon.
• Je n’imprime pas ce qui peut être lu à l’écran.
• J’utilise du papier recyclé.
• Je privilégie les e-factures tout comme les emails au courrier papier.
J’installe des économiseurs d’eau • Je suis la consommation d’eau de l’entreprise pour repérer les fuites. La pose de sous-compteurs permet des économies d’eau par la prise de conscience des gaspillages sur certains postes.
• J’équipe les installations en équipements hydro- économes. Ils sont peu coûteux et le retour sur inves- tissement est, la plupart du temps, inférieur à un an.
• Je mets en place des technologies propres, comme le refroidissement en circuit fermé, le recyclage de l’eau, l’arrêt automatique des pompes grâce à un système de programmation, ou encore l’utilisation de l’eau de pluie.
Au travailen entreprise Au travail
exploitation agricole
Je pratique l’irrigation raisonnée • J’optimise l’infiltration de l’eau, je réduis ainsi le plus possible le ruissellement.
• J’adopte des techniques de programmation de l’irrigation.
• Je favorise le déroulement du cycle hydrologique en établissant un couvert permanent du sol, ou en maintenant ou restaurant les zones humides.
Je lutte contre l’érosion • Je renforce la teneur en matières organiques du sol.
• Je crée un canal large et peu profond, engazonné qui draine les eaux de ruissellement en prévenant de l’érosion et du ravinement des parcelles à forte pente (supérieure à 2 %). La végétation empêche le ravinement du sol et le creusement du fossé. Le canal peut terminer dans un bassin de rétention ou directement dans un cours d’eau à l’aide d’une sortie correctement protégée.
Je mets en place une stratégie pour abreuver le bétail • Je fournis des points d’eau suffisants, sûrs et propres pour le bétail.
• J’évite l’accès direct des animaux aux cours d’eau et veille à ce qu’ils n’assèchent pas les points d’eau naturels.
Mise en place stratégique des points d’eau
Ils l’ont fait !
Mairie de Roquefeuil Economies d’eau
La mairie assure une surveillance régulière du réseau d’eau potable
et fait la chasse aux fuites. Elle s’est dotée d’un outil automatique de mesure qui suit continuellement le niveau du château d’eau et la consommation par la population. Ainsi, la consommation d’eau potable sur la commune a diminué de 60 %.
D’après l’Arrêté du 17 décembre 2008,tout prélèvement, puits ou forage réalisé à des fins d’usage domestique de l’eau doit être déclaré en mairie.En dehors d’un usage domestique, les prélèvements sont soumis à procédure «eau». Contacter le Service de l’Eau et des Milieux Aquatiques de la Direction Départementale des Territoires (et de la Mer) de votre département.
Pour économiser l’eau à votre domicile, n’hésitez pas à vous connecter sur : www.economie-d-eau.com
Pour limiter votre consommation d’eau au jardin, visitez le site :
www.jardiner-malin.fr
Liens utiles
Rappel règlementaireVoiture,jardin 6 %
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En activitépleine nature
Les astuces pour tous • Je respecte la réglementation relative à mon activité.
• Je respecte la tranquillité et la paix des populations locales, des riverains et des autres usagers de l’eau.
• Lorsque quelqu’un ne me voit pas, sur l’eau ou sur les berges, je pense à me signaler amicalement.
• J’emporte mes déchets et détritus dans un sac plastique jusqu’à la poubelle la plus proche, même pour les détritus d’origine organique.
• Je change mon programme si je trouve trop de monde à l’endroit prévu.
• Je privilégie les transports en commun et le covoiturage pour me rendre sur le lieu de mon activité et en revenir.
Faciliter et améliorer les relations entre les différents acteurs : usagers et/ou pratiquants, est dans l’intérêt de tous. Les conseils de bonne conduite proposés vont du respect des règles de vie en société, au partage de son activité avec les autres. Les maîtres mots sont ici : courtoisie, respect et savoir-vivre.
Le territoire est un lieu de partage, sachons cohabiter
ZOOM sur…
Les mégots de cigarettesEnfouir ses déchets dans la neige ne les fait disparaître que de la vue de l’indélicat pressé puisqu’ils réapparaîtront dès la fonte des neiges.Pour exemple, un mégot dans la neige pollue 1 m3 de neige soit 500 litres d’eau, ainsi que les sols et la faune, et jusqu’à 30 000 s’égarent en cours de saison de ski sous certains télésièges.
Source : http://www.mountain-riders.org
Par ailleurs, les mégots de cigarette représentent 845 000 tonnes de déchets par an, soit plus de 80 fois le poids de la tour Eiffel. Ils sont responsables de la mort de milliards de poissons par an dans le monde.
Sources : T.E. Novotny & al., 2009. Cigarettes Butts and the Case for an Environmental Policy on Hazardous
Cigarette Waste. Int. J. Environ. Res. Public Health, 6(5).
Respectons-nous les uns les autresLes Bonnes Pratiques
Un sport à pratiquer… en toute discrétion
Se connaître pour mieux se comprendre • J’organise des journées portes ouvertes pour faire découvrir mon activité.
• Je communique régulièrement sur mes pratiques qui influencent les autres usagers.
• J’assiste aux réunions du conseil municipal, aux réunions publiques des organes de gouvernance.
• Des enquêtes publiques sont menées pour certains projets. Les rapports d’enquêtes sont à la disposition du public, j’en prends connaissance et m’exprime.
La pêche • Si je constate qu’une embarcation peine à m’éviter, je lève ma ligne pour ne pas mettre en danger les pratiquants d’eau vive.
• Je respecte les espaces de pêche en les laissant propres pour les visiteurs suivants.
• Si j’observe un acte de braconnage manifeste, ou une pollution, j’opte pour un compor tement citoyen et responsable en alertant immédiatement les autorités compétentes de mon département : Fédération, AAPPMA, Gendarmerie et le service de l’ONEMA, ainsi que le service de l’Eau et des Milieux Aquatiques de la DDT(M), afin qu’elles puissent intervenir rapidement pour mettre fin à cet état de fait qui porte atteinte aux populations piscicoles et à leur avenir.
Les sports d’eau vive • J’utilise les sentiers et chemins, je ne coupe pas à travers les cultures.
• Je nettoie les grèves avant de partir.
• Je prévois un coin “W-C” (loin de l’eau) le plus discret possible.
• Je respecte les heures de pêche.
• Je suis attentif et j’observe bien les pêcheurs. S’ils sont en action de pêche, je les préviens s’ils ne m’ont pas vu.
• Je passe aussi discrètement que possible.
22 mars : La Journée Mondiale de l’Eau
Adoptée en 1992, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, la Journée Mondiale de l’Eau a lieu chaque 22 mars.
Désormais, et ce depuis 1993, cette manifestation a pour principal objectif de sensibiliser les peuples du monde, à l’eau et aux problèmes qui en découlent : sa qualité, sa raréfaction dans certaines zones du globe, les inondations à répétition, le besoin de se respecter entre utilisateurs de l’eau et des milieux aquatiques…
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La randonnée • Je ne déplace pas les pierres à proximité du sentier ou dans la rivière car elles sont le refuge d’une grande biodiversité.
• Quand je suis à cheval ou sur un VTT, je me signale par la voix et je réduis ma vitesse à l’approche d’autres usagers ou en cas de manque de visibilité.
• Je n’utilise pas d’appareil sonore (radios, MP3, portable, etc.) pouvant nuire à la tranquillité des autres et de la faune.
La spéléologie • Je respecte toute mesure réglementaire relative aux cavités, à leur accès et au patrimoine, notamment en cas de découverte archéologique.
• Je respecte, fais respecter et protège le milieu souterrain et son environnement pour les futurs visiteurs du site.
Connaître les débits en rivièreVous pouvez connaitre les débits en temps réel sur le site internet : www.rdbrmc.com/hydroreel2.Savoir si les cours d’eau sont praticables : EDF a un site internet
de mise en ligne de données sur les lâchers d’eau :
http://uneriviereunterritoire.edf.com. On peut s’y renseigner
sur la praticabilité des cours d’eau en fonction de diverses
activités.
Pratique de la pêcheLe pêcheur a pour obligation légale de regrouper ses cannes près de lui.
Charte nationale en faveur du Développement durable
dans les Stations de MontagneLa station de ski des Angles l’a signé !L’association nationale des maires de
stations de montagne (ANMSM) a élaboré en 2007 une charte environnementale dans le but d’intégrer les principes du développement durable dans les différentes politiques d’aménagement, de gestion et d’organisation des stations de ski.
Liens utiles
Respecter la tranquillité d’un lieu, un impératif
Le spéléologue se doit lui aussi d’êtrerespectueux de son environnement
Photo : A. Moatty
Ils l’ont fait !
Rappel règlementaire
Respectons-nous les uns les autres Les Bonnes Pratiques
Protégeons-nous et limitons les risquesLes Bonnes Pratiques
L’eau est source de vie mais peut à l’opposé être menacée. Ceci suppose une responsabilité impliquant la connaissance des risques inhérents et le respect des règles de sécurité. C’est le cas notamment pour la fréquentation des lacs et rivières, l’habitat en zone inondable, la consommation d’eau de boisson.
Les conseils pour tous • J’applique et encourage le devoir d’assistance et d’entraide vis-à-vis des autres usagers.
• En cas d’accident, je donne l’alerte et je reste à la disposition des secouristes.
• Témoin d’un accident, je me fais connaitre auprès des secouristes.
• Je veille à ma propre sécurité et celle des pratiquants qui m’accompagnent.
En activitépleine nature
• Je renonce à pratiquer mon activité si les conditions climatiques sont défavorables, ou si les conditions techniques dépassent mes capacités physiques.
• Lorsque je chemine le long d’un cours d’eau, ou bien que je suis en rivière, je prends connaissance des panneaux d’avertissement et de mise en garde d’EDF. Ces panneaux indiquent que le niveau d’eau peut monter très rapidement et me mettre en danger, même par beau temps.
Rester très vigilant quant aux conditions climatiques
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La randonnée • Je prends connaissance de la météo avant de partir.
• J’apprends à connaître les codes du balisage et de la signalisation en place.
• Je repère mon itinéraire sur les guides mais aussi sur les cartes IGN afin de pouvoir me localiser pendant la randonnée.
Les sports d’eau vive • Pour ma sécurité, mais aussi pour préserver l’environnement que je découvrirai en navigant, j’embarque et je débarque aux endroits prévus à cet effet.
• Je n’embarque jamais sur une rivière en crue.
• Je navigue intelligemment : je sors de mon embar-cation quand je n’ai pas de visibilité pour savoir comment appréhender la suite de la descente.
• J’écoute et je respecte les consignes données par les encadrants.
• Je m’informe avant de partir sur la difficulté du tron çon de rivière que je veux emprunter (sources
biblio graphiques, ou renseignements fournis par des amis, ou par les prestataires).
• Je m’informe auprès des prestataires sur les diffé-rentes « issues de secours » qui permettent de sortir de la rivière.
• Je m’équipe correctement et prévois du matériel de sécurité : trousse de secours.
• Je vérifie que j’ai bien tous les équipements : gilet de sauvetage, casque, vêtements iso thermiques, bottillons, etc.
• Je contrôle ma vitesse pour pouvoir m’arrêter si besoin.
Le ski • Avant de partir je m’informe de la météo et de l’état des pistes.
• Je ne pratique pas le hors piste.
• À tout moment je contrôle ma vitesse et je ne mets pas les autres en danger.
• Tous ceux qui sont en dessous de moi ont la priorité.
• Je garde mes distances quand je dépasse un autre pratiquant. La montagne, espace de liberté… surveillé
Toujours rester sur les chemins balisés
ZOOM sur…
Le risque sanitaire de l’eau de boisson
Le risque sanitaire intervient lorsque les eaux sont polluées et deviennent
impropres à l’utilisation qui en est faite.La pollution des eaux peut avoir une cause naturelle (composition géologique des sols, déjections animales) ou être due aux activités humaines (rejets domestiques, industriels ou agricoles).En fonction des polluants, les risques sanitaires sont de différentes natures : infectieux (virus, bactéries, parasites, champignons), chimique (minéral, organique), physique (thermique, radioactif).Les maladies développées ont souvent une origine chimique : saturnisme lié au plomb, cancers liés à l’arsenic, au mercure, au chrome, aux nitrates, aux hydrocarbures … présents dans l’eau. Les principaux risques sanitaires à court terme liés à l’eau sont généralement d’ordre infectieux. Ils proviennent de la présence de micro-organismes. Les effets sont généralement bénins (troubles digestifs, mycoses).
Trois agences de sécurité sanitaire contribuent en particulier à observer
et évaluer le risque sanitaire : l’Agence française de sécurité
sanitaire (Anses), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut de
radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Source : http://www.eaufrance.fr
Protégeons-nous et limitons les risquesLes Bonnes Pratiques
Avant • Je m’informe sur le risque auquel je suis exposé, je peux demander le Dossier Information Communal sur les Risques Majeurs (le DICRIM) qui se trouve en mairie.
• J’évalue mes capacités de réponse au risque :
Mes atouts :- Une bonne organisation et anticipation- Les recommandations des pouvoirs publics - L’entraide avec mon voisinage
Mes contraintes : - Le stress - La désorganisation des services publics - Le délai de mise en œuvre des secours - La situation d’isolement
Dès l’alerte • Je me tiens informé de l’évolution de la situation.
• Je ferme les portes et fenêtres.
• Je coupe les alimentations en gaz et électricité.
Pendant • J’évite tout déplacement en voiture ou à pied : 30 cm d’eau suffisent à emporter une voiture ! Je ne vais pas chercher les enfants à l’école.
• Je ne téléphone pas afin de libérer les lignes pour les secours.
• J‘écoute la radio pour connaitre les consignes à suivre.
Après • J’aère et désinfecte les pièces.
• Je ne rétablis l’électricité que sur une installation sèche.
• Je chauffe dès que possible.
• Je m’assure que l’eau du robinet est potable avant de la consommer.
Après une inondation, il y a des règles strictes à observer
Protégeons-nous et limitons les risquesLes Bonnes Pratiques
Risque Inondation
à la maison
L’information radio en temps réel
France bleu, Radio 100 % et Grand Sud FM relayent les informations liées aux risques en temps réel (inondations mais aussi épisodes neigeux par exemple). C’est le résultat d’un partenariat avec la Préfecture.
Les fréquences de 100% sont :- 98.5 à Limoux
- 100.4 à Quillan.
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Avant • Préparer un plan de crise et faire des exercices de mise en situation pour être prêts le jour J.
• Organiser les locaux : éviter de mettre en sous-sol et, en cas de risque de crue, déplacer au dessus du niveau des plus hautes eaux : le système informatique, les stocks, les produits polluants.
Pendant • Je me tiens informé des mesures prises au niveau de ma commune ou de mon département concernant :- les consignes d’évacuation et les consignes
sanitaires,- les avis de coupure d’eau, de gaz,
d’électricité,- les déviations routières.
Après • Je reste vigilant sur les points suivants :- état des fondations, des murs, des remblais,- évacuation des dépôts accumulés dans les
vides sanitaires, les caves, canalisations, etc.,- toiture (charpente et couverture), plafonds.
• Je respecte la limite de consommation : on ne boit pas du lait dont la date de consommation est dépassée. Il en est de même pour l’eau minérale.
• Après quelques jours d’absence chez moi, je fais couler l’eau du robinet jusqu’à ce qu’elle soit fraîche avant d’en boire.
• Le froid protège un certain nombre d’aliments dont l’eau. Pour boire une eau de bonne qualité, je n’ouvre que le robinet d’eau froide.
• Je rince régulièrement ma carafe. La conservation doit se faire dans des récipients propres et bien fermés pour éviter toute contamination.
• Je réagis au moindre doute ! La couleur ou le goût de mon eau du robinet me semblent inhabituels ? Je contacte au plus vite mon distributeur d’eau.
• Je ne bois pas l’eau des rivières lorsque je suis en balade.
• J’ouvre mes fenêtres 10 minutes par jour pour renouveler l’air. En effet, la toilette génère beaucoup d’humidité. Il est important, pour la santé, d’aérer chaque jour sa salle de bains, mais aussi sa cuisine…
Pour ma santé
Sur le parcours de pêche à Campagne,des postes ont été aménagés pour
les personnes à mobilité réduite. Pour permettre à tous de pratiquer la pêche à
la mouche, un ponton à été spécialement aménagé. Il est réservé aux personnes handicapées. Il en existe un 2e à Quillan, au lieu dit de «Maride», qui permet de pratiquer toutes les autres techniques de pêche.Source : www.garbustecampenoise.com
Stockage des déchetsLe stockage des déchets végétaux ou inertes (déchets de jardin, remblais, déchets encombrants) est interdit dans les zones inondables. Ils doivent être évacués vers les lieux de collecte de la commune (déchetterie, bennes à encombrants, décharges contrôlées…).
Informations sur le risque inondation- www.prim.net : information préventive sur les risques naturels
- www.laregion-risquesnaturels.fr : site internet de l’observatoire des risques
naturels en Languedoc Roussillon- www.vigicrues.gouv.fr
- http://france.meteofrance.com/vigilance/Accueil
- http://www.aude.gouv.fr/
Rappel règlementaire
Ils l’ont fait !
Liens utiles
Protégeons-nous et limitons les risquesLes Bonnes Pratiques
Risque Inondation
au travail
Photo : A. Moatty
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© HVA Conseil 2012 - Crédits photo : SMMAR
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?Quiz Risque inondationAvez-vous les Bonnes Pratiques face au risque inondation?
Calculez votreSCORE
SCORE = total OUI x 10 15
Si vous avez plus de 8Vous avez des notions solides, n’hésitez pas à consulter les sites spécialisés pour aller plus loin et assurer votre sécurité.
Si vous avez entre 5 et 8Vous manquez d’informations sur le risque et les moyens de s’en prémunir, visitez les sites spécialisés, allez demander des informations en mairie et rendez-vous aux réunions publiques.
Si vous avez moins de 5Vous n’avez pas les informations
suffisantes pour vous préparer au risque, il faut faire un effort
pour ne pas être pris au dépourvu en cas d’inondation. Rendez-vous
en mairie, en préfecture, sur les sites spécialisés et renseignez-
vous auprès de vos élus.
1 Est-ce que je connais les documents relatifs aux risques sur ma commune (PPR, PCS, DICRIM, etc.) ?
oui
non
2 Est-ce que je sais dans quelle zone est située ma maison : blanche (risque négligeable) – bleu (risque moyen) – rouge (risque fort) ?
oui
non
3 Est-ce que j’ai un étage et/ou un accès au toit (velux par exemple) ?
oui
non
4 Est-ce que je connais la hauteur d’eau la plus importante qu’il y ait eu dans ma maison ?
oui
non
5 Est-ce que mes cuves ou autres objets flottants lourds sont arrimés (pour ne pas aller percuter quelqu’un ou quelque chose) ?
oui
non
6 Est-ce que je sais s’il y a des personnes âgées, handicapées ou des enfants en bas âge dans mon voisinage ?
oui
non
7 Est-ce que je stocke mes produits polluants (phytosanitaires pour le jardinage par exemple) dans un local hors d’eau ou étanche ?
oui
non
8 Est-ce que je dispose de matériel de confinement (ruban adhésif large, coton hydrophile, etc.) ?
oui
non
9 Est-ce que je connais les signaux d’alerte afin d’être prêt à réagir dans les plus brefs délais ?
oui
non
10 Est-ce que je connais les fréquences des radios qui transmettent les consignes de sécurité ?
oui
non
11 Est-ce que j’ai préparé ma trousse de secours contre les inondations (couverture, médicaments, radio à pile, lampe de poche, eau potable en bouteille, nourriture, papiers personnels importants : assurance, sécurité sociale, papiers d’identité, etc.) ?
oui
non
12 Est-ce que je connais les lieux où trouver des informations sur le risque et les moyens de s’en prémunir (sites internet, instituts et associations, établissements publics, etc.) ?
oui
non
13 Est-ce que je connais les consignes fondamentales en cas d’inondation (ne pas téléphoner pour laisser la ligne aux secours, ne pas aller chercher mes enfants à l’école ou mes proches car eux aussi suivent des consignes de sécurité, fermer les portes et fenêtres, ne pas monter dans les étages par l’ascenseur, etc.) ?
oui
non
14 Est-ce que je sais où couper les arrivées d’eau, d’électricité, de gaz ?
oui
non
Calculez votreSCORE
SCORE = total OUI x 10 15
Si vous avez plus de 8Bravo ! Continuez sur votre lancée. Vos pratiques sont respectueuses de l’environnement et vous contribuez à la protection du patrimoine aquatique.
Si vous avez entre 5 et 8Encore un effort, vous êtes sur la bonne voie. Le guide peut vous permettre d’affiner vos connaissances et de trouver des astuces pour limiter votre empreinte écologique sur les rivières. Ciblez deux ou trois mauvaises habitudes et changez-les !
Si vous avez moins de 5Suivez les conseils du guide des
usagers de la rivière pour rendre vos pratiques quotidiennes plus
respectueuses de l’environnement aquatique. Ainsi vous laisserez
une ressource de qualité et de quantité suffisante pour
les générations futures.
Quiz Usagers de l’eauAvez-vous les Bonnes Pratiques au quotidien ?
?1 Arrachez-vous les mauvaises herbes
(désherbage manuel) dans votre jardin ?
oui
non
2 Connaissez-vous votre consommation en eau dans votre habitation ?
oui
non
3 Respectez-vous les jours et heures d’autorisation pour l’utilisation d’engins de jardinage bruyants ?
oui
non
4 Rapportez-vous les restes de produits toxiques ou leurs emballages à la déchetterie ?
oui
non
5 Votre maison est-elle équipée de matériel économique en eau (mousseurs, pomme de douche basse pression, etc.) ?
oui
non
6 Quand vous êtes aux abords d’une rivière, stationnez-vous votre véhicule hors des champs, des prairies, des sous bois ?
oui
non
7 Faites-vous la vidange de votre véhicule dans les espaces prévus à cet effet ?
oui
non
8 Votre jardin est-il équipé d’un système de goutte à goutte pour l’arrosage ?
oui
non
9 Partagez-vous vos astuces avec votre entourage pour économiser l’eau et protéger les rivières ?
oui
non
10 Utilisez-vous des produits concentrés et/ou éco-labellisés ?
oui
non
11 Faites-vous la chasse aux fuites d’eau dans votre maison ?
oui
non
12 Quand vous utilisez l’eau d’une fontaine, prenez-vous garde à ne pas créer de gêne pour l’utilisateur suivant ?
oui
non
13 Quand vous êtes aux abords d’une rivière, emportez-vous vos déchets ?
oui
non
14 Récupérez-vous l’eau de pluie pour arroser votre jardin ?
oui
non
15 Prenez-vous garde à ne pas surprendre les autres personnes présentes sur le site lors de vos loisirs en rivière ?
oui
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SAGE Haute Vallée de l’Aude7, avenue du Pont de France11300 LIMOUXTél / Fax : 04 68 69 37 30contact animatrice : Marielle [email protected]
Pour approfondir une thématique de ce guide, consultez le rapport complet «Mieux vivre l’eau en HVA, suivons le guide… pour aller plus loin»
sur le site www.smmar.fr rubrique «sage HVA»B A S S I N V E R S A N T
HAUTE VALLEE DE L’AUDE
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L’eau, un patrimoine communAvec ce guide, nous espérons vous avoir sensibilisé aux enjeux
de la protection et de la sauvegarde de l’eau.Petits et grands, que chacun d’entre nous garde à l’esprit cet engagement quotidien et laisse ainsi une empreinte
positive dans la belle et grande aventure de l’eau.
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Cré
dits
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: SM
MA
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. Jea
n et
foto
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