BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

INVENTAIRE DES POINTS D'EAU UTILISES POUR

L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

DANS LE DEPARTEMENT DE LA'

CREUSE

Etude effectuée par

G. BOURBIER

80 SGN 916 LIM DECEMBRE 1980

Service géologique regional MASSIF CENTRAL

LIMOUSIN

7, rue Descartes, 87100 Limoges - Tél.: (55) 77.89.10

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

INVENTAIRE DES POINTS D'EAU UTILISES POUR

L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

DANS LE DEPARTEMENT DE LA'

CREUSE

Etude effectuée par

G. BOURBIER

80 SGN 916 LIM DECEMBRE 1980

Service géologique regional MASSIF CENTRAL

LIMOUSIN

7, rue Descartes, 87100 Limoges - Tél.: (55) 77.89.10

RESUME

Ce rapport rassemble les différentes observationsqui ont été faites au cours de l'inventaire des captages alimentanten eau potable l.e département de la Creuse. Cette alimentation estassurée par 300 ouvrages environ. Le niveau aquifére que constituela frange arènisée du socle cristallin, capté par drains ou par puits,ne permet que de faibles prélèvements et provoque une multiplicationdes captages .

Cet inventaire, effectué' entre 1976 et 1979, a pourobjet de fournir la liste des sources captées du département.

Cette région apparaît comme étant assez homogène surle plan des ressources en eaux souterraines. Néanmoins, les observa¬tions de terrain ont permis de mettre en évidence trois zones de répar¬tition des ouvrages en fonction.de la nature du substratum, de la cli¬matologie et du relief.

Les principes de réalisation et l'état actuel descaptages justifient quelques remarques notamment sur le plan de laprotection et sur les possibilités nouvelles d'exploitation des eauxsouterraines profondes.

Ces travaux ont été réalisés sur crédits du Ministèrede l'Industrie.

RESUME

Ce rapport rassemble les différentes observationsqui ont été faites au cours de l'inventaire des captages alimentanten eau potable l.e département de la Creuse. Cette alimentation estassurée par 300 ouvrages environ. Le niveau aquifére que constituela frange arènisée du socle cristallin, capté par drains ou par puits,ne permet que de faibles prélèvements et provoque une multiplicationdes captages .

Cet inventaire, effectué' entre 1976 et 1979, a pourobjet de fournir la liste des sources captées du département.

Cette région apparaît comme étant assez homogène surle plan des ressources en eaux souterraines. Néanmoins, les observa¬tions de terrain ont permis de mettre en évidence trois zones de répar¬tition des ouvrages en fonction.de la nature du substratum, de la cli¬matologie et du relief.

Les principes de réalisation et l'état actuel descaptages justifient quelques remarques notamment sur le plan de laprotection et sur les possibilités nouvelles d'exploitation des eauxsouterraines profondes.

Ces travaux ont été réalisés sur crédits du Ministèrede l'Industrie.

SOMMAIRE

Pages

INTRODUCTION 1

i

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES DU DEPARTEMENT 2

2 - ESQUISSE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT DE LA CREUSE 4

3 - REPARTITION DES POINTS D'EAU INVENTORIES 6

3.1. Le PLATEAU de MILLEVACHES 6

3.2. La ZONE CENTRALE 8

3.3. Le BERRY 8

4 - LES NIVEAUX AQUIFERES EXPLOITES DU SOCLE ERUPTIFET METAMORPHIQUE 10

4.^.1 . La NAPPE de l' HORIZON SUPERIEUR 11

4.2. La NAPPE de l'HORIZON INFERIEUR 14

4.3. MODE d' EXPLOITAT ION de l'HORIZON SUPERIEUR 14

5 - LES NIVEAUX AQUIFERES DES TERRAINS SEDIMENTAIRES 15

6 - LES SOURCES MINERALES 15

7 - LES EAUX DE TABLE 16

8 - LES PRISES D'EAUX DE SURFACE 16

9 - LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUX 17

10 - CONCLUSION 20

ANNEXE - DOCUMENTATION SUR LES EAUX SOUTERRAINES . . 22

SOMMAIRE

Pages

INTRODUCTION 1

i

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES DU DEPARTEMENT 2

2 - ESQUISSE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT DE LA CREUSE 4

3 - REPARTITION DES POINTS D'EAU INVENTORIES 6

3.1. Le PLATEAU de MILLEVACHES 6

3.2. La ZONE CENTRALE 8

3.3. Le BERRY 8

4 - LES NIVEAUX AQUIFERES EXPLOITES DU SOCLE ERUPTIFET METAMORPHIQUE 10

4.^.1 . La NAPPE de l' HORIZON SUPERIEUR 11

4.2. La NAPPE de l'HORIZON INFERIEUR 14

4.3. MODE d' EXPLOITAT ION de l'HORIZON SUPERIEUR 14

5 - LES NIVEAUX AQUIFERES DES TERRAINS SEDIMENTAIRES 15

6 - LES SOURCES MINERALES 15

7 - LES EAUX DE TABLE 16

8 - LES PRISES D'EAUX DE SURFACE 16

9 - LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUX 17

10 - CONCLUSION 20

ANNEXE - DOCUMENTATION SUR LES EAUX SOUTERRAINES . . 22

.1

INTRODUCTION

- Ce rapport destiné â différents services (Direction

Départementale de l'Agriculture, Direction Départementale de

l'Action Sanitaire et Sociale, ...) présente les principales

caractéristiques des ouvrages recencés et les mesures préco¬

nisées pour assurer la conservation de la qualité des res¬

sources aquifères du département de la Creuse.

Il a été établi au titre de l'opération "Evalua¬

tion des ressources hydrauliques (E.R. H.), dans le cadre du

programme de la convention passée entre le Ministère de 1'

Industrie et de la Recherche et le Bureau de Recherches Géo¬

logiques et Minières.

.1

INTRODUCTION

- Ce rapport destiné â différents services (Direction

Départementale de l'Agriculture, Direction Départementale de

l'Action Sanitaire et Sociale, ...) présente les principales

caractéristiques des ouvrages recencés et les mesures préco¬

nisées pour assurer la conservation de la qualité des res¬

sources aquifères du département de la Creuse.

Il a été établi au titre de l'opération "Evalua¬

tion des ressources hydrauliques (E.R. H.), dans le cadre du

programme de la convention passée entre le Ministère de 1'

Industrie et de la Recherche et le Bureau de Recherches Géo¬

logiques et Minières.

INVENTAIRE DES POINTS D'EAU

UTILISES POUR

L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE¡

DANS LE DEPARTEMENT DE LA

CREUSE

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES DU DEPARTEMENT

Ce département de la région Limousin, d'une superficiede 5.600 km2 et qui compte environ 160.000 habitants, est situé enbordure Ouest du Massif Central.

Ses limites sont plus administratives que naturellescar, s'il correspond pour l'essentiel â l'ancienne province de laMarche, il appartient en partie au Berry en limite Nord, â la Combrail-le à l'Est, au Limousin au Sud et\ au Sud-Est.

La morphologie que l'on peut observer est celle d'unesuccession de plateaux, inclinés du Sud-Est (altitude 900m à l'Est dela Courtine) vers le Nord-Ouest (altitude 200m au Nord de Crozant) etaccidentés de multiples collines dont le modelé particulier en croupeset échines des points culminants résulte du tertiaire.

La rivière principale, la Creuse, divise le départementselon la même direction par une vallée profonde consécutive aux affleu¬rements, dans son cours moyen, des grès et poudingues du bassin houil¬ler d'Ahun. Ces roches tendres ont déterminé là son niveau de base lo¬cal, d'où l'érosion régressive s'est propagée vers l'amont.

Il est à noter que les rivières issues de ce départementappartiennent toutes au bassin de la Loire ; ce sont : le Cher, la Tar¬des, la Rozeille, la Creuse, la Gartempe, lé Taurion, la Petite Creuse,et qu'elles présentent généralement des vallées étroites et encaisséesà pente rapide.

Le' climat du département présente des caractéristiquesidentiques à celui du Massif Central en général. Les précipitationsannuelles croissent pratiquement avec l'altitude. La région de Royere -Gentioux reçoit la hauteur de pluie la plus importante avec 1400 mm

par an. Par contre, dans le Nord (vallée de la Petite Creuse), lesprécipitations sont de l'ordre de 800 mm.

Par suite de l'altitude élevée, la température moyenneest plus basse que ne le laisserait supposer la latitude du départe-

INVENTAIRE DES POINTS D'EAU

UTILISES POUR

L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE¡

DANS LE DEPARTEMENT DE LA

CREUSE

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES DU DEPARTEMENT

Ce département de la région Limousin, d'une superficiede 5.600 km2 et qui compte environ 160.000 habitants, est situé enbordure Ouest du Massif Central.

Ses limites sont plus administratives que naturellescar, s'il correspond pour l'essentiel â l'ancienne province de laMarche, il appartient en partie au Berry en limite Nord, â la Combrail-le à l'Est, au Limousin au Sud et\ au Sud-Est.

La morphologie que l'on peut observer est celle d'unesuccession de plateaux, inclinés du Sud-Est (altitude 900m à l'Est dela Courtine) vers le Nord-Ouest (altitude 200m au Nord de Crozant) etaccidentés de multiples collines dont le modelé particulier en croupeset échines des points culminants résulte du tertiaire.

La rivière principale, la Creuse, divise le départementselon la même direction par une vallée profonde consécutive aux affleu¬rements, dans son cours moyen, des grès et poudingues du bassin houil¬ler d'Ahun. Ces roches tendres ont déterminé là son niveau de base lo¬cal, d'où l'érosion régressive s'est propagée vers l'amont.

Il est à noter que les rivières issues de ce départementappartiennent toutes au bassin de la Loire ; ce sont : le Cher, la Tar¬des, la Rozeille, la Creuse, la Gartempe, lé Taurion, la Petite Creuse,et qu'elles présentent généralement des vallées étroites et encaisséesà pente rapide.

Le' climat du département présente des caractéristiquesidentiques à celui du Massif Central en général. Les précipitationsannuelles croissent pratiquement avec l'altitude. La région de Royere -Gentioux reçoit la hauteur de pluie la plus importante avec 1400 mm

par an. Par contre, dans le Nord (vallée de la Petite Creuse), lesprécipitations sont de l'ordre de 800 mm.

Par suite de l'altitude élevée, la température moyenneest plus basse que ne le laisserait supposer la latitude du départe-

R E L I E F

M A R C H E•Guéret

PLATEAU DE\ MILLEVACHES V.

EL:

de

de

de

IEF

600

300

200

à

à

à

900

600

300

m

m

m

LA

/500 000

Régions naturelles

.4.

ment, en particulier sur le plateau de Millevaches.

Le tableau ci-après indique la hauteur moyenne annuellede pluie sur vingt ans (1951 - 1970).

PLUVIOMETRIE

STATION METEO

Gué ret

La Souterraine

Maisonnisses

Glénic

Bénévent-1 ' Abbaye

Ahun

Jarnages

Chénérailles

Auz anees

Crocq

'.. .ALTITUDE

465 mètres

370 "

600

308

530 "

390 "

465

537

553

770

MOYENNE des PRECIPITATIONS(sur 20 ans 1951-1970)

1015 millimètres

980

1214

835

997

893 "

927

893

909 "

1008

2 - ESQUISSE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT DE LA CREUSE

Le sous-aoL de ce département est formé presque exclusi¬vement de roches éruptives et métamorphiques dont les plus courantessont de nombreux granites associés à des gneiss et micaschistes au Nordet à des migmatites au Sud. Au cours des temps géologiques, ces rochesont été plissées et cassées d'où de multiples fractures plus ou moinsimportantes.

Le long des accidents principaux sont localisés plusieurspetits bassins sédimentaires et volcaniques, d'âge dinantien ou stépha¬nien, avec quelques niveaux de houille autrefois exploités (Bourganeuf,Bosmoreau-les-Mines, Ahun, Chambon-sur-Voueize) .

A Gouzon, des dépôts de sables et d'argile d'âge oligo¬cène les recouvrent. Dans certains de ces accidents se sont mis en placedes filons de iroches diverses (rhyolite, microgranite, pegmatite etquartz), parfois minéralisés.

.4.

ment, en particulier sur le plateau de Millevaches.

Le tableau ci-après indique la hauteur moyenne annuellede pluie sur vingt ans (1951 - 1970).

PLUVIOMETRIE

STATION METEO

Gué ret

La Souterraine

Maisonnisses

Glénic

Bénévent-1 ' Abbaye

Ahun

Jarnages

Chénérailles

Auz anees

Crocq

'.. .ALTITUDE

465 mètres

370 "

600

308

530 "

390 "

465

537

553

770

MOYENNE des PRECIPITATIONS(sur 20 ans 1951-1970)

1015 millimètres

980

1214

835

997

893 "

927

893

909 "

1008

2 - ESQUISSE GEOLOGIQUE DU DEPARTEMENT DE LA CREUSE

Le sous-aoL de ce département est formé presque exclusi¬vement de roches éruptives et métamorphiques dont les plus courantessont de nombreux granites associés à des gneiss et micaschistes au Nordet à des migmatites au Sud. Au cours des temps géologiques, ces rochesont été plissées et cassées d'où de multiples fractures plus ou moinsimportantes.

Le long des accidents principaux sont localisés plusieurspetits bassins sédimentaires et volcaniques, d'âge dinantien ou stépha¬nien, avec quelques niveaux de houille autrefois exploités (Bourganeuf,Bosmoreau-les-Mines, Ahun, Chambon-sur-Voueize) .

A Gouzon, des dépôts de sables et d'argile d'âge oligo¬cène les recouvrent. Dans certains de ces accidents se sont mis en placedes filons de iroches diverses (rhyolite, microgranite, pegmatite etquartz), parfois minéralisés.

C A R T E G E O L O G I Q U E

+\

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i-JrW-*»

Roches cristallines

Granites à 2 micas

Granite à biotite

Micaschistes

Gneiss divers non mígmatitiques

Gneiss leptynitiques parfois mígmatitiques

Gneiss migmati tiques

Diorite et amphibolite

Formations sediment_aire_s

Sables et argiles du bassin de GouzonFormations du carbonifère (grès - schistes - poudingues - rhyolites ....)

1/500 000

Au voisinage de la surface du sol, les roches cristalli¬nes sont décomposées en arène. Cette altération plus ou moins profondese présente sous des formes diverses mais, parfois, semble liée aux ac- /cidents structuraux majeurs. '

- Se reporter à la carte géologique page 5.

3 - REPARTITION DES POINTS D'EAU INVENTORIES

Tous les points d'eau utilisés actuellement â l'alimen¬tation en eau potable des 265 communes du département ont été invento¬riés .

La nature du substratum, la climatologie et le reliefpermettent de distinguer trois zones principales :

3.1. Le PLATEAU de MILLEVACHES (altitude 600-900 mètres)

Cette région, la plus élevée du département, aussi appe¬lée "la Montagne", est une zone de hauts plateaux, au réseau hydrogra¬phique peu encaissé. Elle est peu habitée et occupée de forêts et delandes (camp de la Courtine).

Son altitude, son climat et l'occupation des sols créentdes conditions de vie originales contrastant avec le reste du départe¬ment. La pluviométrie est élevée, de l'ordre de 1000 à 1400 mm (lesplus fortes précipitations se situant dans la région du lac de Vassi-vière) .

Le substratum est constitué par le complexe granitiquede Millevaches où l'on peut observer : un granite à deux micas homogèneet un granite à biotite porphyroîde très hétérogène.

Ces granites sont altérés et surmontés d'un matériauarènique pouvant atteindre localement une puissance de 10 mètres. Lesnappes phréatiques qui se forment dans ce niveau produisent des eauxde bonnes qualités, au débit moyen mais régulier.

Entre Feniers et Croze, la vallée de la Creuse suit unaccident S. E-N.W, séparant le granite â dçux micas à l'Ouest des anate-xites à cordiérite (dites anatexites d'Aubusson) à l'Est.

Ces- anatexites sont généralement fissurées mais peu al¬térées. Les nappes phréatiques assez superficielles produisent de nom¬breuses sources, de débit moyen et régulier, mais plus sensibles auxpollutions de surface.

Au voisinage de la surface du sol, les roches cristalli¬nes sont décomposées en arène. Cette altération plus ou moins profondese présente sous des formes diverses mais, parfois, semble liée aux ac- /cidents structuraux majeurs. '

- Se reporter à la carte géologique page 5.

3 - REPARTITION DES POINTS D'EAU INVENTORIES

Tous les points d'eau utilisés actuellement â l'alimen¬tation en eau potable des 265 communes du département ont été invento¬riés .

La nature du substratum, la climatologie et le reliefpermettent de distinguer trois zones principales :

3.1. Le PLATEAU de MILLEVACHES (altitude 600-900 mètres)

Cette région, la plus élevée du département, aussi appe¬lée "la Montagne", est une zone de hauts plateaux, au réseau hydrogra¬phique peu encaissé. Elle est peu habitée et occupée de forêts et delandes (camp de la Courtine).

Son altitude, son climat et l'occupation des sols créentdes conditions de vie originales contrastant avec le reste du départe¬ment. La pluviométrie est élevée, de l'ordre de 1000 à 1400 mm (lesplus fortes précipitations se situant dans la région du lac de Vassi-vière) .

Le substratum est constitué par le complexe granitiquede Millevaches où l'on peut observer : un granite à deux micas homogèneet un granite à biotite porphyroîde très hétérogène.

Ces granites sont altérés et surmontés d'un matériauarènique pouvant atteindre localement une puissance de 10 mètres. Lesnappes phréatiques qui se forment dans ce niveau produisent des eauxde bonnes qualités, au débit moyen mais régulier.

Entre Feniers et Croze, la vallée de la Creuse suit unaccident S. E-N.W, séparant le granite â dçux micas à l'Ouest des anate-xites à cordiérite (dites anatexites d'Aubusson) à l'Est.

Ces- anatexites sont généralement fissurées mais peu al¬térées. Les nappes phréatiques assez superficielles produisent de nom¬breuses sources, de débit moyen et régulier, mais plus sensibles auxpollutions de surface.

REPARTITION DES OUVRAGES DE CAPTAGE

CARTE SCHEMATIQUE

®

® Captage® Groupe de 5 ouvrages

Groupe de 10 ouvrages,

1/500 000

REPARTITION DES OUVRAGES DE CAPTAGE

CARTE SCHEMATIQUE

®

® Captage® Groupe de 5 ouvrages

Groupe de 10 ouvrages,

1/500 000

3.2. La ZONE CENTRALE (altitude 400-600 mètres)

Cette région de plateaux, accidentée de nombreuses colli¬nes, englobe le Limousin', la Marche et la Combraille.

La pluviométrie varie de 800 à 1200 mm. Sur le plan cli¬matique d'occupation des sols et ressources en eau, aile apparaît commeétant assez homogène, abstraction faite du bassin sédimentaire de Gouzonet des synclinaux houillers de Lavaveix-les-Mines et de Chambon-sur-Voueize qui créent desi conditions hydrogéologiques particulières.

Le substratum est, en majeure partie, constitué de grani¬te. Cette roche, dite "granite de Guéret", est un granite â biotite, àgrains moyens, localement orienté ou porphyroîde. Il est altéré en unearène sableuse formant des niveaux aquifères d'une puissance de 2 à 5 m.Les sources sont nombreuses mais les débits sont faibles et variables .

Il est à noter que lorsque le granite se présente à ten¬dance porphyroîde, le niveau arènique est généralement beaucoup plusimportant.

La carte de répartition des points d'eau inventoriéslaisse apparaître, pour cette zone centrale, des régions où les condi¬tions hydrogéologiques semblent être défavorables.

La faible' altération du substratum et le ruissellementimportant sont généralement les causes de la faible capacité de l'hori¬zon aquifére supérieur exploité habituellement ; cela semble être lecas dans les régions comprises entre Alleyrat et Ahun (vallée de laCreuse), Alleyrat et Auzances et au Nord de Chambon-sur-Voueize. A noterque la partie comprise entre Evaux-les-Bains - Chénérailles - Felletin -la Courtine - Crocq - Auzances, soit 48 communes, est alimentée en eaupotable à partir de la retenue de surface du Syndicat de la Rozeille(dossier O666/3X/01) .

3.3. Le BERRY (altitude 200-400 mètres)

Cette zone de 200 km2 environ forme la limite nord dudépartement. C'est ime région de plateaux, peu accidentée, drainée parles profondes vallées de la Creuse et de la petite Creuse.

La pluviométrie est de l'ordre de 800 à 1.000 mm.

Le substratum est constitué de gneiss et micaschistesavec quelques massifs de granite (Crozant, Méasnes, Azérables, ...), Legranite est à deux micas, hétérogène, recoupé de nombreux filons (mi¬crogranite, pegmatite, ...). L'altération de cette roche produit desblocs épars et des boules dans une arène sableuse dont la puissance esttrès variable (de 2 â 10 m).

La topographie ne présente que de rares ruptures de pen¬te. Les eaux sont généralement portées a émergence par les filons pro-

3.2. La ZONE CENTRALE (altitude 400-600 mètres)

Cette région de plateaux, accidentée de nombreuses colli¬nes, englobe le Limousin', la Marche et la Combraille.

La pluviométrie varie de 800 à 1200 mm. Sur le plan cli¬matique d'occupation des sols et ressources en eau, aile apparaît commeétant assez homogène, abstraction faite du bassin sédimentaire de Gouzonet des synclinaux houillers de Lavaveix-les-Mines et de Chambon-sur-Voueize qui créent desi conditions hydrogéologiques particulières.

Le substratum est, en majeure partie, constitué de grani¬te. Cette roche, dite "granite de Guéret", est un granite â biotite, àgrains moyens, localement orienté ou porphyroîde. Il est altéré en unearène sableuse formant des niveaux aquifères d'une puissance de 2 à 5 m.Les sources sont nombreuses mais les débits sont faibles et variables .

Il est à noter que lorsque le granite se présente à ten¬dance porphyroîde, le niveau arènique est généralement beaucoup plusimportant.

La carte de répartition des points d'eau inventoriéslaisse apparaître, pour cette zone centrale, des régions où les condi¬tions hydrogéologiques semblent être défavorables.

La faible' altération du substratum et le ruissellementimportant sont généralement les causes de la faible capacité de l'hori¬zon aquifére supérieur exploité habituellement ; cela semble être lecas dans les régions comprises entre Alleyrat et Ahun (vallée de laCreuse), Alleyrat et Auzances et au Nord de Chambon-sur-Voueize. A noterque la partie comprise entre Evaux-les-Bains - Chénérailles - Felletin -la Courtine - Crocq - Auzances, soit 48 communes, est alimentée en eaupotable à partir de la retenue de surface du Syndicat de la Rozeille(dossier O666/3X/01) .

3.3. Le BERRY (altitude 200-400 mètres)

Cette zone de 200 km2 environ forme la limite nord dudépartement. C'est ime région de plateaux, peu accidentée, drainée parles profondes vallées de la Creuse et de la petite Creuse.

La pluviométrie est de l'ordre de 800 à 1.000 mm.

Le substratum est constitué de gneiss et micaschistesavec quelques massifs de granite (Crozant, Méasnes, Azérables, ...), Legranite est à deux micas, hétérogène, recoupé de nombreux filons (mi¬crogranite, pegmatite, ...). L'altération de cette roche produit desblocs épars et des boules dans une arène sableuse dont la puissance esttrès variable (de 2 â 10 m).

La topographie ne présente que de rares ruptures de pen¬te. Les eaux sont généralement portées a émergence par les filons pro-

RESEAU HYDROGRAPHIQUE

1/500 OCO

RESEAU HYDROGRAPHIQUE

1/500 OCO

10.

duisant des sources nombreuses mais diffuses, au débit faible et fluc¬tuant.

Les gneiss et les micaschistes se présentent générale¬ment altérés sur une certaine profondeur. Les minéraux sont dissociéssur place et ces roches se transforment en un matériau argilo-sableuxplus ou moins perméable. L'épaisseur de ce niveau est d'autant plusgrande que la pente du terrain est faible. Il est particulièrement dé¬veloppé sur les plateaux où il est souvent remanié, quelquefois à par¬tir de lambeaux tertiaires comme dans la région de Cheniers - la Forêt-du-Temple , et se transforme alors en alluvions de plateaux renfermantdes galets de quartz roulés.

Quant à la circulation de l'eau, cette couche d'allu¬vions joue le même rôle que l'arène, produisant des sources de débitmoyen assez régulier de l'ordre du litre/seconde.

4 - LES NIVEAUX AQUIFERES EXPLOITES DU SOCLE ERUPTIF ET METAMORPHIQUE

Au voisinage de la surface du sol et sur une épaisseurtrès variable, les roches cristallines qui constituent le sous-sol sontaltérées et décomprimées formant deux horizons perméables :

- L'horizon supérieur qui est formé de matériaux sablo-argileux, meu¬bles, de granulomètrie variable, souvent plus grossière vers la ba¬se. Les eaux superficielles s'y infiltrent formant une nappe exploi¬table, per;chée et discontinue. Cet horizon est. caractérisé par :

une faible transmissivité et un fort emmagasinement

un excellent pouvoir filtrant

le caractère libre de la nappe qu'il renferme, généralement àfaible profondeur impliquant une vulnérabilité notable aux pollu¬tions de surface.

- L'horizon inférieur qui est formé de roches imperméables mais affec¬tées par des fissures ouvertes dans lesquelles les eaux circulent ets'accumulent pouvant se transformer en une nappe discontinue. Il està noter que ces fissures, généralement colmatées au voisinage deszones arénisées, ont une densité extrêmement variable qui peut deve¬nir très importante au voisinage des failles structurales majeures.Cet horizon est caractérisé par :

une forte transmissivité mais un emmagasinement le plus souventfaible, du fait de la légère extension de la fracturation secon¬daire (couloir de fracturation)

son faible pouvoir filtrantle caractère souvent captif de la nappe qu'il contient et sa pro¬fondeur, sous le sol, plus importante que la nappe de l'horizonsupérieur, présentant donc une moindre sensibilité aux pollutionsde surface d'autant que l'eau qui l'alimente a d'abord percolé a

10.

duisant des sources nombreuses mais diffuses, au débit faible et fluc¬tuant.

Les gneiss et les micaschistes se présentent générale¬ment altérés sur une certaine profondeur. Les minéraux sont dissociéssur place et ces roches se transforment en un matériau argilo-sableuxplus ou moins perméable. L'épaisseur de ce niveau est d'autant plusgrande que la pente du terrain est faible. Il est particulièrement dé¬veloppé sur les plateaux où il est souvent remanié, quelquefois à par¬tir de lambeaux tertiaires comme dans la région de Cheniers - la Forêt-du-Temple , et se transforme alors en alluvions de plateaux renfermantdes galets de quartz roulés.

Quant à la circulation de l'eau, cette couche d'allu¬vions joue le même rôle que l'arène, produisant des sources de débitmoyen assez régulier de l'ordre du litre/seconde.

4 - LES NIVEAUX AQUIFERES EXPLOITES DU SOCLE ERUPTIF ET METAMORPHIQUE

Au voisinage de la surface du sol et sur une épaisseurtrès variable, les roches cristallines qui constituent le sous-sol sontaltérées et décomprimées formant deux horizons perméables :

- L'horizon supérieur qui est formé de matériaux sablo-argileux, meu¬bles, de granulomètrie variable, souvent plus grossière vers la ba¬se. Les eaux superficielles s'y infiltrent formant une nappe exploi¬table, per;chée et discontinue. Cet horizon est. caractérisé par :

une faible transmissivité et un fort emmagasinement

un excellent pouvoir filtrant

le caractère libre de la nappe qu'il renferme, généralement àfaible profondeur impliquant une vulnérabilité notable aux pollu¬tions de surface.

- L'horizon inférieur qui est formé de roches imperméables mais affec¬tées par des fissures ouvertes dans lesquelles les eaux circulent ets'accumulent pouvant se transformer en une nappe discontinue. Il està noter que ces fissures, généralement colmatées au voisinage deszones arénisées, ont une densité extrêmement variable qui peut deve¬nir très importante au voisinage des failles structurales majeures.Cet horizon est caractérisé par :

une forte transmissivité mais un emmagasinement le plus souventfaible, du fait de la légère extension de la fracturation secon¬daire (couloir de fracturation)

son faible pouvoir filtrantle caractère souvent captif de la nappe qu'il contient et sa pro¬fondeur, sous le sol, plus importante que la nappe de l'horizonsupérieur, présentant donc une moindre sensibilité aux pollutionsde surface d'autant que l'eau qui l'alimente a d'abord percolé a

11

travers les arènes filtrantes.

Les eaux de ces deux horizons ont' des qualités sanitai¬res qui les rendent consommables sans traitement correcteur.

4.1. La NAPPE de l'HORIZON SUPERIEUR !

Assez générale, elle permet presque en tous points decapter des eaux à faible profondeur, mais aveè des débits faibles etdei variations, en période d'étiage. Une idée de ces débits est donnéedans le tableau ci-après.

COMMUNES

Naillat

S ardent

La Chapelle Taillefert

Saint-Dizier-Leyrenne

Janaillat

Le Monteil-au-Vicomte

St-Quentin-la-Chabanne

Feniers

Clairavaux

CAPTAGES

Plantadis

La Feyte

ChirouxMontmallet

MonteilPuy-ChâtenetFont ani lie

SouliersBellesauveFontmeau

Châtain

FontsolleBourlacLes PradellesPuy GouletPré Nouveau

Gasne Claire

LouzelerguePuy des VergnesBoucheresse

DEBITSen 1/s

0,400,25

0,66

0,801,30

0,901,210,50

1,150,901,25

1,30

1,750,501,250,652.

2.

1,651,400,90

DATES

08/7609/76

09/76

09/76

07/76

07/76

07/76

10/76

01/79

01/79

Ces eaux ont été, de tous temps, utilisées pour l'ali¬mentation des populations rurales, étant captées par puits, par drainset galeries ou à l'émergence.

11

travers les arènes filtrantes.

Les eaux de ces deux horizons ont' des qualités sanitai¬res qui les rendent consommables sans traitement correcteur.

4.1. La NAPPE de l'HORIZON SUPERIEUR !

Assez générale, elle permet presque en tous points decapter des eaux à faible profondeur, mais aveè des débits faibles etdei variations, en période d'étiage. Une idée de ces débits est donnéedans le tableau ci-après.

COMMUNES

Naillat

S ardent

La Chapelle Taillefert

Saint-Dizier-Leyrenne

Janaillat

Le Monteil-au-Vicomte

St-Quentin-la-Chabanne

Feniers

Clairavaux

CAPTAGES

Plantadis

La Feyte

ChirouxMontmallet

MonteilPuy-ChâtenetFont ani lie

SouliersBellesauveFontmeau

Châtain

FontsolleBourlacLes PradellesPuy GouletPré Nouveau

Gasne Claire

LouzelerguePuy des VergnesBoucheresse

DEBITSen 1/s

0,400,25

0,66

0,801,30

0,901,210,50

1,150,901,25

1,30

1,750,501,250,652.

2.

1,651,400,90

DATES

08/7609/76

09/76

09/76

07/76

07/76

07/76

10/76

01/79

01/79

Ces eaux ont été, de tous temps, utilisées pour l'ali¬mentation des populations rurales, étant captées par puits, par drainset galeries ou à l'émergence.

12,

Cette solution, qui permet d'offrir naturellement deseaux présentant des caractères organoleptiques, physico-chimiques etbactériologiques requis par la législation, implique néanmoins une pro¬tection rigoureuse des aquifères exploités nécessitant la délimitationde périmètres de protection.

Au nombre de trois, ils sont établis en fonction :

- du bassin d'alimentation

- des -caractéristiques hydrogéologiques de l'aquifère

- de l'étendue, de la morphologie et de l'occupation du bassin ver¬sant

- du mode de captage

- des activités antérieures sur les lieux du captage.

Leurs rôles sont complémentaires et indissociables.

a) Périmètre immédiat.

Sur son emprise, aucune activité autre que son entretienn'est autorisée. Les eaux superficielles en sont déviées afin d'é¬viter qu'elles n'entraînent, sur sa surface, des souillures en pro¬venance de l'amont. Ce périmètre est délimité de manière à ce queles eaux contaminées infiltrées à son extérieur aient le temps d'être épurées avant d'atteindre le captage.

Sa forme et sa position dépendent du sens d'écoulementde l'aquifère et de la nature de l'ouvrage ; ses dimensions sontétablies en fonction de la perméabilité.

Propriété de la commune et clos, il doit être régulière¬ment entretenu.

b) Périmètre rapproché - Périmètre éloigné.

Les mesures associées à ces périmètres limitent les ac¬tivités qui pourraient entraîner' une dégradation de la qualité sa¬nitaire du captage -durant toute la période d'utilisation. Ce sontelles qui garantissent la pérennité de la potabilité des eaux.

Elles interdisent (périmètre rapproché) ou réglementent(périmètre éloigné) , en particulier :

- l'ouverture et le remblaiement d'excavations, tout sondage ycompris forage de puits, l'exploitation de carrières ou de gra¬vières, les travaux miniers, le déboisement, la création d'é¬tangs, tout terrassement sauf celui nécessité par les ouvragesou bâtiments autorisés ci-aprësr.

- le dépôt d'ordures ménagères, immondices, vidanges en particu¬lier boues de station d'épuration, détritus de tous ordres telsque déchets industriels, fumiers

12,

Cette solution, qui permet d'offrir naturellement deseaux présentant des caractères organoleptiques, physico-chimiques etbactériologiques requis par la législation, implique néanmoins une pro¬tection rigoureuse des aquifères exploités nécessitant la délimitationde périmètres de protection.

Au nombre de trois, ils sont établis en fonction :

- du bassin d'alimentation

- des -caractéristiques hydrogéologiques de l'aquifère

- de l'étendue, de la morphologie et de l'occupation du bassin ver¬sant

- du mode de captage

- des activités antérieures sur les lieux du captage.

Leurs rôles sont complémentaires et indissociables.

a) Périmètre immédiat.

Sur son emprise, aucune activité autre que son entretienn'est autorisée. Les eaux superficielles en sont déviées afin d'é¬viter qu'elles n'entraînent, sur sa surface, des souillures en pro¬venance de l'amont. Ce périmètre est délimité de manière à ce queles eaux contaminées infiltrées à son extérieur aient le temps d'être épurées avant d'atteindre le captage.

Sa forme et sa position dépendent du sens d'écoulementde l'aquifère et de la nature de l'ouvrage ; ses dimensions sontétablies en fonction de la perméabilité.

Propriété de la commune et clos, il doit être régulière¬ment entretenu.

b) Périmètre rapproché - Périmètre éloigné.

Les mesures associées à ces périmètres limitent les ac¬tivités qui pourraient entraîner' une dégradation de la qualité sa¬nitaire du captage -durant toute la période d'utilisation. Ce sontelles qui garantissent la pérennité de la potabilité des eaux.

Elles interdisent (périmètre rapproché) ou réglementent(périmètre éloigné) , en particulier :

- l'ouverture et le remblaiement d'excavations, tout sondage ycompris forage de puits, l'exploitation de carrières ou de gra¬vières, les travaux miniers, le déboisement, la création d'é¬tangs, tout terrassement sauf celui nécessité par les ouvragesou bâtiments autorisés ci-aprësr.

- le dépôt d'ordures ménagères, immondices, vidanges en particu¬lier boues de station d'épuration, détritus de tous ordres telsque déchets industriels, fumiers

13.

les déversements, réservoirs, dépôts, canalisations d'hydrocar¬bures, produits radioactifs, produits chimiques, eaux uséestraitées ou non, purins, lisiers et tous produits ou matièressusceptibles d'altérer la qualité des eaux.

!

Cependant : !

I

les dépôts de fumiers, les réservoirs de purins, lisiers, eauxusées en provenance d'habitations pourront être autorisées par :

dérogation et sur demande, après avis du Conseil d'Hygiène, ;

sous réserve que ces dépôts soient conformes aux spécificationsdu règlement sanitaire départemental

les réservoirs d ' hydro carbiu: es pourront être autorisés par déro¬gation et sur demande, après avis du Conseil d'Hygiène, lorsqu'ils sont nécessités pour des besoins domestiques ou agricoles

des dérogations poinrront être accordées, sur demande et aprèsavis du Conseil d'Hygiène, pour des habitations individuelles,des bâtiments agricoles, lorsque ces constructions remplacentdes anciennes de même vocation et améliorent la qualité sanitai¬re de l'environnement du captage.

Par contre :

l'épandage, à fin de fertilisation des sols ou de lutte contreles ennemis des cultures, de tous produits autres que fumiers,engrais naturels d'origine animale, végétale ou minérale, pro¬duits phyto-sanitaires entièrement et rapidement biodégradables,sera interdit.

Lors de l'inventaire des points utilisés pour l'Alimen¬tation en Eau Potable en Creuse, il est apparût que les mesures de pro¬tection ci-dessus prescrites par 1' Hydrogéologue Agréé n'étaient quetrop rarement appliquées.

Les anomalies les plus fréquentes, relevées sur le ter¬rain, ne concernent que les abords immédiats des ouvrages :

Absence de périmètre immédiat ou clôture non achevée

Périmètre immédiat coupé pour le passage des animaux

Ouvrage totalement inaccessible de par la végétation

Eau stagnante sur les drains

Drains dans des parcelles cultivées (maïs, ...) ou pacagées (bovins).

D'autre part, il est à craindre qu'à l'amont de ces ou¬vrages les périmètres rapprochés et éloignés n'existent pas toujoursou, lorsqu'ils ont été définis, la réglementation n'y soit que rarementrespectée.

13.

les déversements, réservoirs, dépôts, canalisations d'hydrocar¬bures, produits radioactifs, produits chimiques, eaux uséestraitées ou non, purins, lisiers et tous produits ou matièressusceptibles d'altérer la qualité des eaux.

!

Cependant : !

I

les dépôts de fumiers, les réservoirs de purins, lisiers, eauxusées en provenance d'habitations pourront être autorisées par :

dérogation et sur demande, après avis du Conseil d'Hygiène, ;

sous réserve que ces dépôts soient conformes aux spécificationsdu règlement sanitaire départemental

les réservoirs d ' hydro carbiu: es pourront être autorisés par déro¬gation et sur demande, après avis du Conseil d'Hygiène, lorsqu'ils sont nécessités pour des besoins domestiques ou agricoles

des dérogations poinrront être accordées, sur demande et aprèsavis du Conseil d'Hygiène, pour des habitations individuelles,des bâtiments agricoles, lorsque ces constructions remplacentdes anciennes de même vocation et améliorent la qualité sanitai¬re de l'environnement du captage.

Par contre :

l'épandage, à fin de fertilisation des sols ou de lutte contreles ennemis des cultures, de tous produits autres que fumiers,engrais naturels d'origine animale, végétale ou minérale, pro¬duits phyto-sanitaires entièrement et rapidement biodégradables,sera interdit.

Lors de l'inventaire des points utilisés pour l'Alimen¬tation en Eau Potable en Creuse, il est apparût que les mesures de pro¬tection ci-dessus prescrites par 1' Hydrogéologue Agréé n'étaient quetrop rarement appliquées.

Les anomalies les plus fréquentes, relevées sur le ter¬rain, ne concernent que les abords immédiats des ouvrages :

Absence de périmètre immédiat ou clôture non achevée

Périmètre immédiat coupé pour le passage des animaux

Ouvrage totalement inaccessible de par la végétation

Eau stagnante sur les drains

Drains dans des parcelles cultivées (maïs, ...) ou pacagées (bovins).

D'autre part, il est à craindre qu'à l'amont de ces ou¬vrages les périmètres rapprochés et éloignés n'existent pas toujoursou, lorsqu'ils ont été définis, la réglementation n'y soit que rarementrespectée.

.14,

4.2. La NAPPE de l'HORIZON INFERIEUR

Profonde et quelquefois captie sous l'horizon supérieurqui la maintient en charge hydraulique, elle n'est pas connue et n'apratiquement jamais été exploitée, sinon par hasard. Pourtant, en rai¬son de sa forte trarismissivité, elle doit permettre d'obtenir localementdes débits plus importants.

La distribution de ses eaux est intimement liée à la tec¬tonique sans que, malheureusement, on puisse assurer que toute faillemajeure induise nécessairement un "couloir de fracturation" aquifére.

En outre, les roches éruptives n'ont pas le même compor-tem^ent que les roches métamorphiques ; ces dernières (gneiss en parti¬culier) pouvant s'avérer plus favorables sur le plan des ressources eneau profonde.

Dans le département de la Haute-Vienne, un captage récentpar puits, implanté dans des conditions hydrogéologiques analogues àcelles que connaît la majorité du département de la Creuse, montre l'in¬térêt potentiel de ces nappes. Foncé â une profondeur de 17 mètres, cetouxrrage fournit un débit de 15 1/s environ.

Ces eaux, plus profondes, sont naturellement mieux proté¬gées, notamment par l'horizon supérieur qui les surmonte et, de ce fait,nécessite la protection d'un territoire (périmètre de protection) beau¬coup moins vaste que l'horizon précédent. La connaissance précise de lagéologie du sous-sol du département, grâce aux récents levers de la car¬te géologique, le développement des procédés de forages et la mise aupoint de techniques d'exploitation d'eau profonde doivent permettre d'entreprendre, en Creuse, l'exploitation de ces horizons.

4.3. MODE d' EXPLOITATION de l'HORIZON SUPERIEUR

Les captages du département de la Creuse sont extrême¬ment nombreux. Il a été dénombré 300 ouvrages alimentant des adductionspubliques, soit 600 sources captées environ.

Ce sont :

des puits de capacité suffisante pour être en même temps réservoirs.Ils ont l'avantage de permettre le prélèvement, dans la nappe, dela quantité d'eau nécessaire pour répondre aux besoins ; par contre,les eaux nécessitent d'être pompées pour être desservies

- des drains qui sont, soit des ouvrages disposés à fond de tranchées,soit des galeries creusées dans le sous-sol. Ces ouvrages, en géné¬ral longs, recoupent de nombreuses circulations d'eau et, de ce fait,permettent d'obtenir des débits supérieurs à ceux des puits qui drai¬nent une tranche aquifére moins puissante. Si ces ouvrages offrentgénéralement l'avantage d'une alimentation gravitaire, ils ont néan¬moins l'inconvénient de ne pas utiliser toutes les eaux drainées. Enoutre, les drains entretiennent un niveau rabattu des nappes phréati-

.14,

4.2. La NAPPE de l'HORIZON INFERIEUR

Profonde et quelquefois captie sous l'horizon supérieurqui la maintient en charge hydraulique, elle n'est pas connue et n'apratiquement jamais été exploitée, sinon par hasard. Pourtant, en rai¬son de sa forte trarismissivité, elle doit permettre d'obtenir localementdes débits plus importants.

La distribution de ses eaux est intimement liée à la tec¬tonique sans que, malheureusement, on puisse assurer que toute faillemajeure induise nécessairement un "couloir de fracturation" aquifére.

En outre, les roches éruptives n'ont pas le même compor-tem^ent que les roches métamorphiques ; ces dernières (gneiss en parti¬culier) pouvant s'avérer plus favorables sur le plan des ressources eneau profonde.

Dans le département de la Haute-Vienne, un captage récentpar puits, implanté dans des conditions hydrogéologiques analogues àcelles que connaît la majorité du département de la Creuse, montre l'in¬térêt potentiel de ces nappes. Foncé â une profondeur de 17 mètres, cetouxrrage fournit un débit de 15 1/s environ.

Ces eaux, plus profondes, sont naturellement mieux proté¬gées, notamment par l'horizon supérieur qui les surmonte et, de ce fait,nécessite la protection d'un territoire (périmètre de protection) beau¬coup moins vaste que l'horizon précédent. La connaissance précise de lagéologie du sous-sol du département, grâce aux récents levers de la car¬te géologique, le développement des procédés de forages et la mise aupoint de techniques d'exploitation d'eau profonde doivent permettre d'entreprendre, en Creuse, l'exploitation de ces horizons.

4.3. MODE d' EXPLOITATION de l'HORIZON SUPERIEUR

Les captages du département de la Creuse sont extrême¬ment nombreux. Il a été dénombré 300 ouvrages alimentant des adductionspubliques, soit 600 sources captées environ.

Ce sont :

des puits de capacité suffisante pour être en même temps réservoirs.Ils ont l'avantage de permettre le prélèvement, dans la nappe, dela quantité d'eau nécessaire pour répondre aux besoins ; par contre,les eaux nécessitent d'être pompées pour être desservies

- des drains qui sont, soit des ouvrages disposés à fond de tranchées,soit des galeries creusées dans le sous-sol. Ces ouvrages, en géné¬ral longs, recoupent de nombreuses circulations d'eau et, de ce fait,permettent d'obtenir des débits supérieurs à ceux des puits qui drai¬nent une tranche aquifére moins puissante. Si ces ouvrages offrentgénéralement l'avantage d'une alimentation gravitaire, ils ont néan¬moins l'inconvénient de ne pas utiliser toutes les eaux drainées. Enoutre, les drains entretiennent un niveau rabattu des nappes phréati-

15,

ques dans une surface d'appel étendue, aussi peuvent-ils, à la lon¬gue, avoir ime influence néfaste sur la réalimentation de la nappe.

5 - LES NIVEAUX AQUIFERES DES TERRAINS SEDIMENTAIRES

Le département de la Creuse offre la particularité deposséder quelques petits bassins sédimentaires dont le principal estcelui de Gouzon qui occupe une superficie de 50 km2 environ. De parl'absence de sources visibles, ces zones ont toujours été considéréescomme étant très difficiles à alimenter en eau potable car, obligationest faite, de pomper dans des nappes souterraines dont les capacitéset l'extension sont peu connues.

Dans le bassin oligocène de Gouzon, bordé au Nord pardes migmatites et au Sud par le granite de Guéret, le socle est cons¬titué de granite, gneiss et une bande de terrain carbonifère d'âgedinantien débutant à l'Ouest vers Ladapeyre, passant sous le bassin etse prolongeant jusqu'à Chambon-sur-Voueize.

Aux terrains dinantiens se rattachent d'épaisses couléesrhyolitiques formant, sur le fond du bassin, des reliefs notables. Lesmatériaux oligocènes qui forment ce bassin sont très variables ; cesont soit des sables, soit des sables argileux ou, des argiles. Leurstratification en lentilles ne permet pas d'établir une stratigraphiereprésentative .

Les nappes phréatiques de ce bassin, liées aux horizonssableux et perméables, se présentent donc dans des conditions identi¬ques, c'est-à-dire lenticulaires et discontinues. Par contre, ellessont généralement protégées au toit par des sables argileux. Ces nappesformées au-dessus du socle imperméable ont, de par le relief de ce so¬cle, des directions d'écoulement peu prévisibles.

Ainsi, il a été possible d'observer sur le territoire dela commune de Lussat, dans les travaux de captage d'une source en bor¬dure d'un petit lambeau de sables de Gouzon non figuré sur la cartegéologique, reposant sur le granite et les tufs carbonifères que, lessurfaces structurales du substratum n'étant pas horizontales, les di¬rections d'écoulement étaient obliques par rapport aux lignes de thal¬wegs actuels.

Dans des conditions hydrogéologiques semblables, l'éta¬blissement d'un forage d'exploitation ne saurait être réalisé sans uneprospection géophysique et des sondages de reconnaissance préalables.

6 - LES SOURCES MINERALES

Le périmètre thermal ..d' Evaux-les-Bains est la seule zonede sources minérales "chaudes" exploitée dans le département de la Creu-

15,

ques dans une surface d'appel étendue, aussi peuvent-ils, à la lon¬gue, avoir ime influence néfaste sur la réalimentation de la nappe.

5 - LES NIVEAUX AQUIFERES DES TERRAINS SEDIMENTAIRES

Le département de la Creuse offre la particularité deposséder quelques petits bassins sédimentaires dont le principal estcelui de Gouzon qui occupe une superficie de 50 km2 environ. De parl'absence de sources visibles, ces zones ont toujours été considéréescomme étant très difficiles à alimenter en eau potable car, obligationest faite, de pomper dans des nappes souterraines dont les capacitéset l'extension sont peu connues.

Dans le bassin oligocène de Gouzon, bordé au Nord pardes migmatites et au Sud par le granite de Guéret, le socle est cons¬titué de granite, gneiss et une bande de terrain carbonifère d'âgedinantien débutant à l'Ouest vers Ladapeyre, passant sous le bassin etse prolongeant jusqu'à Chambon-sur-Voueize.

Aux terrains dinantiens se rattachent d'épaisses couléesrhyolitiques formant, sur le fond du bassin, des reliefs notables. Lesmatériaux oligocènes qui forment ce bassin sont très variables ; cesont soit des sables, soit des sables argileux ou, des argiles. Leurstratification en lentilles ne permet pas d'établir une stratigraphiereprésentative .

Les nappes phréatiques de ce bassin, liées aux horizonssableux et perméables, se présentent donc dans des conditions identi¬ques, c'est-à-dire lenticulaires et discontinues. Par contre, ellessont généralement protégées au toit par des sables argileux. Ces nappesformées au-dessus du socle imperméable ont, de par le relief de ce so¬cle, des directions d'écoulement peu prévisibles.

Ainsi, il a été possible d'observer sur le territoire dela commune de Lussat, dans les travaux de captage d'une source en bor¬dure d'un petit lambeau de sables de Gouzon non figuré sur la cartegéologique, reposant sur le granite et les tufs carbonifères que, lessurfaces structurales du substratum n'étant pas horizontales, les di¬rections d'écoulement étaient obliques par rapport aux lignes de thal¬wegs actuels.

Dans des conditions hydrogéologiques semblables, l'éta¬blissement d'un forage d'exploitation ne saurait être réalisé sans uneprospection géophysique et des sondages de reconnaissance préalables.

6 - LES SOURCES MINERALES

Le périmètre thermal ..d' Evaux-les-Bains est la seule zonede sources minérales "chaudes" exploitée dans le département de la Creu-

16,

se. Les vertus thérapeutiques de ces eaux, connues depuis la périoderomaine, ont permis le développement de cette station thermale.

/Le substratum des thermes est constitué par un granite

à biotite, dit : "granite d'Evaux", à texture massive. Il est à noterla présence de nombreux filons de quartz remplissant des fractures dedirection N-1 40-E jouant, vis-à-vis des eaux thermales, le rôle dedrain. La vétusté des installations a rendu nécessaire le recaptagede ces sources. Après une étude réalisée par le B.R.G.M. en Juin 1972,trois forages ont été effectués au marteau fond de trou :

a) forage n° 1 (dossier 643/4X/03) profondeur : 18m, 40

b) " n° 2 ( " 643/4X/04) " 47m.

c) " n° 3 ( " 643/4X/05) " 51m,50.

A la suite de ces travaux, le débit global des sourcesa été multiplié par six et la thermalité des eaux s'est accrue dequelques degrés, passant de 39-58°C à 46-61°C. Les propriétés physi¬ques et chimiques, relativement constantes, sont identiques à cellesdes eaux des anciens ouvrages. La résistivité est de l'ordre de 540 à550JV/cm à 20°. Chimiquement, ces eaux sont sulfatées.- sodiques etmoyennement minéralisées.

7 - LES EAUX DE TABLE

En terrains cristallins, les eaux de source sont géné¬ralement peu minéralisées, très douces, à tendance acide et agressive.En raison de leur pureté, elles peuvent être coimnercialisées comme"eau de table".

Dans le département de la Creuse, seules les eaux de lasource du Pont des Lilas (dossier 0665/6X/017) sont embouteillées.Compte tenu de la qualité des eaux du département, il semble que cegenre d'activité puisse se développer.

8 - LES PRISES D'EAUX DE SURFACE

Les procédés de captage utilisés en Creuse ne permettentque de faibles prélèvements et provoquent une multiplication des ouvra¬ges.

Pour répondre à des besoins importants, la solution ha¬bituellement retenue par les Syndicats d'A.E.P. est l'utilisation deseaux superficielles stockées puis traitées. Les prises d'eaux de surfa¬ce sont encore peu nombreuses dans le département car cette méthode d'approvisionnement en eau potable offrant sans doute plus de facilité,n'en est pas moins beaucoup plus onéreuse quant à l'établissement et aufonctionnement d'une station de traitement qu'un captage traditionnel..

Elles sont répertoriées dans le listing ci-joint sous le terme"AFFLEUREMENT-EAU" .

16,

se. Les vertus thérapeutiques de ces eaux, connues depuis la périoderomaine, ont permis le développement de cette station thermale.

/Le substratum des thermes est constitué par un granite

à biotite, dit : "granite d'Evaux", à texture massive. Il est à noterla présence de nombreux filons de quartz remplissant des fractures dedirection N-1 40-E jouant, vis-à-vis des eaux thermales, le rôle dedrain. La vétusté des installations a rendu nécessaire le recaptagede ces sources. Après une étude réalisée par le B.R.G.M. en Juin 1972,trois forages ont été effectués au marteau fond de trou :

a) forage n° 1 (dossier 643/4X/03) profondeur : 18m, 40

b) " n° 2 ( " 643/4X/04) " 47m.

c) " n° 3 ( " 643/4X/05) " 51m,50.

A la suite de ces travaux, le débit global des sourcesa été multiplié par six et la thermalité des eaux s'est accrue dequelques degrés, passant de 39-58°C à 46-61°C. Les propriétés physi¬ques et chimiques, relativement constantes, sont identiques à cellesdes eaux des anciens ouvrages. La résistivité est de l'ordre de 540 à550JV/cm à 20°. Chimiquement, ces eaux sont sulfatées.- sodiques etmoyennement minéralisées.

7 - LES EAUX DE TABLE

En terrains cristallins, les eaux de source sont géné¬ralement peu minéralisées, très douces, à tendance acide et agressive.En raison de leur pureté, elles peuvent être coimnercialisées comme"eau de table".

Dans le département de la Creuse, seules les eaux de lasource du Pont des Lilas (dossier 0665/6X/017) sont embouteillées.Compte tenu de la qualité des eaux du département, il semble que cegenre d'activité puisse se développer.

8 - LES PRISES D'EAUX DE SURFACE

Les procédés de captage utilisés en Creuse ne permettentque de faibles prélèvements et provoquent une multiplication des ouvra¬ges.

Pour répondre à des besoins importants, la solution ha¬bituellement retenue par les Syndicats d'A.E.P. est l'utilisation deseaux superficielles stockées puis traitées. Les prises d'eaux de surfa¬ce sont encore peu nombreuses dans le département car cette méthode d'approvisionnement en eau potable offrant sans doute plus de facilité,n'en est pas moins beaucoup plus onéreuse quant à l'établissement et aufonctionnement d'une station de traitement qu'un captage traditionnel..

Elles sont répertoriées dans le listing ci-joint sous le terme"AFFLEUREMENT-EAU" .

17.

9 - LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUXII". -. ^ - - »

n^ 1^. Syndicat d'EVAUX-BUDELIERE-CHAMBON(siège Mairie d'Evaux)

I Communes alimentées : Evaux-les-Bains, Budelière, Chambon-sur-i Voueize.

\ n° 2. Syndicat de BOUSSAC! (siège Mairie de Boussac-Ville)

Coimnunes alimentées : Boussac-Bourg, Boussac-Ville, Bussiére-Saint-Georges, Lavauf ranché, Leyrat,Malleret-Boussac, Saint-Marien, Saint-Pierre-le-Bost, Saint-Sylvain-Bas-le-Roc,Soumans, Toulx-Sainte-Croix.

n^ 3. Syndicat de La SAUNIERE .

(siège Mairie de La Sauniére)Communes alimentées : Ajain, Mazeirat, Peyrabout, Pionnat, La

Sauniére, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Laurent, Saint-Yrieix-les-Bois.

n^ 4. Syndicat de 1' ARDOUR(siège Mairie de Marsac)Communes alimentées : Arrènes, Chamboraud, Marsac, Saint-Etienne-

de-Fursac, Saint-Pierre-de-Fursac .

n° 5^. Syndicat de la région de CROCQ

(siège Mairie de Crocq)Communes alimentées : Basville, Crocq, Flayat, Malleret, la

Maziére-aux-Bonshommes, Mérinchal, Saint-Agnant prés Crocq, Saint-Bard, Saint-Merd-la-Breuille, Saint-Maurice près Crocq,Saint-Oradoux-de-Chirouze , Saint-Oradouxprés Crocq, Saint-Pardoux-d' Amet , laVilleneuve.

n° 6. Syndicat de la région d'AHUN(siège Mairie d'Ahun)Communes alimentées : Ahun, Chamberaud, Cressat, Fransèches,

Issoudun, Létrieix, Moutier-d' Ahun,Saint-Dizier-la-Tour, Saint-Martial-le-Mont, Saint-Médard-la-Rochette, Saint-Pardoux-les-Cards; Vigeville.

n^ 7. Syndicat de VALLIERES - SAINT-SULPICE-LES-CHAMPS(siège Mairie de Saint-Sulpice-les-Champs)Communes alimentées : Ars, Banisse, Blessac, Chavanat, la Nouaille,

la Pouge, Saint-Avit-le-Pauvre, Saint-Marc-.à-Frorigier, Saint-Michel-de-Veisse, Saint-Sulpice-les-Champs, Saint-Yrieix-la-Montagne,Valliëres . -

17.

9 - LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUXII". -. ^ - - »

n^ 1^. Syndicat d'EVAUX-BUDELIERE-CHAMBON(siège Mairie d'Evaux)

I Communes alimentées : Evaux-les-Bains, Budelière, Chambon-sur-i Voueize.

\ n° 2. Syndicat de BOUSSAC! (siège Mairie de Boussac-Ville)

Coimnunes alimentées : Boussac-Bourg, Boussac-Ville, Bussiére-Saint-Georges, Lavauf ranché, Leyrat,Malleret-Boussac, Saint-Marien, Saint-Pierre-le-Bost, Saint-Sylvain-Bas-le-Roc,Soumans, Toulx-Sainte-Croix.

n^ 3. Syndicat de La SAUNIERE .

(siège Mairie de La Sauniére)Communes alimentées : Ajain, Mazeirat, Peyrabout, Pionnat, La

Sauniére, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Laurent, Saint-Yrieix-les-Bois.

n^ 4. Syndicat de 1' ARDOUR(siège Mairie de Marsac)Communes alimentées : Arrènes, Chamboraud, Marsac, Saint-Etienne-

de-Fursac, Saint-Pierre-de-Fursac .

n° 5^. Syndicat de la région de CROCQ

(siège Mairie de Crocq)Communes alimentées : Basville, Crocq, Flayat, Malleret, la

Maziére-aux-Bonshommes, Mérinchal, Saint-Agnant prés Crocq, Saint-Bard, Saint-Merd-la-Breuille, Saint-Maurice près Crocq,Saint-Oradoux-de-Chirouze , Saint-Oradouxprés Crocq, Saint-Pardoux-d' Amet , laVilleneuve.

n° 6. Syndicat de la région d'AHUN(siège Mairie d'Ahun)Communes alimentées : Ahun, Chamberaud, Cressat, Fransèches,

Issoudun, Létrieix, Moutier-d' Ahun,Saint-Dizier-la-Tour, Saint-Martial-le-Mont, Saint-Médard-la-Rochette, Saint-Pardoux-les-Cards; Vigeville.

n^ 7. Syndicat de VALLIERES - SAINT-SULPICE-LES-CHAMPS(siège Mairie de Saint-Sulpice-les-Champs)Communes alimentées : Ars, Banisse, Blessac, Chavanat, la Nouaille,

la Pouge, Saint-Avit-le-Pauvre, Saint-Marc-.à-Frorigier, Saint-Michel-de-Veisse, Saint-Sulpice-les-Champs, Saint-Yrieix-la-Montagne,Valliëres . -

18.

n^ 8. Syndicat de la VALLEE de la CREUSE

(siège Mairie de Bonnat)Communes alimentées : Anzéme, Bonnat, Bourg-d'Hem, Champsanglard,

la Celle-Dunoise, Genouillac, Jouillat,Saint-Fiel.

n^ 9. Syndicat du BASSIN de GOUZON

(siège Mairie de Gouzon)Communes alimentées : Auge, Blandeix, Bord-Saint-Georges, la

Celle-sous-Gouzon, Domeyrot , Gouzon, Jarna¬ges, Ladapeyre, Lepaud, Lussat, Nouhant ,

Parsac, Rimondeix, Saint-Sylvain-sous-Toulx,Trois-Fonds, Vemeiges, Viersat.

n° 10. Syndicat de la ROZEILLE(siège Mairie de Bellegarde-en-Marche)Conmiimes alimentées : Arfeuille, Auzances, Alleyrat, Beissat,

Bellegarde, Bosroger, Brousse, Bussiëre-Nouvelle, Chamborand, Champagnat, Charron,Châtain, Chatelard, la Chaussade, le Chau-chet, le Compas, Fontanières, Lupersat,Magnat-1' Etrange, Mains at. Mantes, LesMars, Moutier-Rozeille, Néoux, Peyrat-la-Noniëre, Pontcharraud, Poussanges, Puy-Malsignat, Reterre, Rougnat, la Rochette,Sannat, Sermur, la Serre-Bussière-Vieille,Saint-Alpinien, Saint-Amand, Saint-Avit-de-Tardes, Saint-Domet, Saint-Frion, Saint-Georges-Nogremont, Saint-Julien-la-Genête,Saint-Maixant , Saint-Julien-le-Châtel ,Saint-Pardoux-le-Neuf , Saint-Priest-d' Evaux,Saint-Médard, Saint-Sylvain-Bellegarde,Sainte-Feyre-la-Montagne, Tardes, la Ville-telle.

n° 11. Syndicat de la HAUTE VALLEE de la CREUSE(siège Mairie de Felletin)Coimnunes alimentées : Clairavaux, Croze, Felletin.

n° 12. Syndicat de SAINT-LOUP - SAIN.T-CHABRAIS(Siège Mairie de Saint-Chabrais)Communes alimentées : les Forges, Gouzougnat, Pierrefitte, Saint-

Chabrais, Saint-Loup.

n° 13. Syndicat de BASSE GARTEMPE(siège Mairie de Grand-Bourg)Communes alimentées : Grand-Bourg, Liziéres, Saint-Priest-la-

Feuille, Saint-Priest-la-Plaine.

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18.

n^ 8. Syndicat de la VALLEE de la CREUSE

(siège Mairie de Bonnat)Communes alimentées : Anzéme, Bonnat, Bourg-d'Hem, Champsanglard,

la Celle-Dunoise, Genouillac, Jouillat,Saint-Fiel.

n^ 9. Syndicat du BASSIN de GOUZON

(siège Mairie de Gouzon)Communes alimentées : Auge, Blandeix, Bord-Saint-Georges, la

Celle-sous-Gouzon, Domeyrot , Gouzon, Jarna¬ges, Ladapeyre, Lepaud, Lussat, Nouhant ,

Parsac, Rimondeix, Saint-Sylvain-sous-Toulx,Trois-Fonds, Vemeiges, Viersat.

n° 10. Syndicat de la ROZEILLE(siège Mairie de Bellegarde-en-Marche)Conmiimes alimentées : Arfeuille, Auzances, Alleyrat, Beissat,

Bellegarde, Bosroger, Brousse, Bussiëre-Nouvelle, Chamborand, Champagnat, Charron,Châtain, Chatelard, la Chaussade, le Chau-chet, le Compas, Fontanières, Lupersat,Magnat-1' Etrange, Mains at. Mantes, LesMars, Moutier-Rozeille, Néoux, Peyrat-la-Noniëre, Pontcharraud, Poussanges, Puy-Malsignat, Reterre, Rougnat, la Rochette,Sannat, Sermur, la Serre-Bussière-Vieille,Saint-Alpinien, Saint-Amand, Saint-Avit-de-Tardes, Saint-Domet, Saint-Frion, Saint-Georges-Nogremont, Saint-Julien-la-Genête,Saint-Maixant , Saint-Julien-le-Châtel ,Saint-Pardoux-le-Neuf , Saint-Priest-d' Evaux,Saint-Médard, Saint-Sylvain-Bellegarde,Sainte-Feyre-la-Montagne, Tardes, la Ville-telle.

n° 11. Syndicat de la HAUTE VALLEE de la CREUSE(siège Mairie de Felletin)Coimnunes alimentées : Clairavaux, Croze, Felletin.

n° 12. Syndicat de SAINT-LOUP - SAIN.T-CHABRAIS(Siège Mairie de Saint-Chabrais)Communes alimentées : les Forges, Gouzougnat, Pierrefitte, Saint-

Chabrais, Saint-Loup.

n° 13. Syndicat de BASSE GARTEMPE(siège Mairie de Grand-Bourg)Communes alimentées : Grand-Bourg, Liziéres, Saint-Priest-la-

Feuille, Saint-Priest-la-Plaine.

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LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUX

1 500 000

LES RESEAUX DE SYNDICATS INTERCOMMUNAUX

1 500 000

.20.

n° 14. Syndicat .à,e CHATELUS-LE-MARCHEIX - SAINT-GOUSSAUD(siège Mairie de Châtelus-le-Marcheix)Communes alimentées : Châtelus-le-Marcheix, Saint-Goussaud.

i

n° 15. Syndicat des MONARDS '

(siège Mairie de Montboucher)Communes alimentées : Monttoucher, Saint-Amand-de-Jartoudeix,

Saint-Pierre-Chérignat .

t

n° 16. Syndicat d' AULON-MOURIOUX '

(siège Mairie d'Aulon)Communes alimentées : Aulon, Ceyroux, Mourioux.

h° 1 7 . Syndicat de GARTEMPE-MONTAIGUT(siège Mairie de Montaigut-le-Blanc)Communes alimentées : Gartempe, Montaigut-le-Blanc, Saint-Sylvain-

Mont ai gut.

Syndicat de SAINT-SEBASTIEN-CROZANTCommîmes alimentées : Crozant, Saint-Sébastien.

Syndicat de DONTREIX-CHARDCommunes alimentées : Chard, Dontreix.

Syndicat de MOUTIER(siège Mairie de Moutier-Malcard)Communes alimentées : La Forêt-du-Temple,, Moutier-Malcard, Nou-

ziers.

n° 21. Syndicat de LINARD - MALVAL(siège Mairie de Linard)Communes alimentées : Linard, Malval.

n° 22. Syndicat de SOUS-PARSAT - Le DONZEIL(siège Mairie de Sous-Par sat)CoEomunes alimentées : le Donzeil, Fransèches, Sous-Parsat et

Saint-Yrieix-les-Bois pour partie (cf Syn¬dicat de la région d'Ahun et Syndicat dela Sauniére) .

n° 23. Syndicat d'EAUBONNECommunes alimentées : la Chapelle-Saint-Martial, Lépinas.

10 - CONCLUSION

Pratiquement, en tous- points du sous-sol du départementde la Creuse, il est possible de trouver de l'eau dans l'horizon- supé¬rieur arènique.

on

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.20.

n° 14. Syndicat .à,e CHATELUS-LE-MARCHEIX - SAINT-GOUSSAUD(siège Mairie de Châtelus-le-Marcheix)Communes alimentées : Châtelus-le-Marcheix, Saint-Goussaud.

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n° 15. Syndicat des MONARDS '

(siège Mairie de Montboucher)Communes alimentées : Monttoucher, Saint-Amand-de-Jartoudeix,

Saint-Pierre-Chérignat .

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n° 16. Syndicat d' AULON-MOURIOUX '

(siège Mairie d'Aulon)Communes alimentées : Aulon, Ceyroux, Mourioux.

h° 1 7 . Syndicat de GARTEMPE-MONTAIGUT(siège Mairie de Montaigut-le-Blanc)Communes alimentées : Gartempe, Montaigut-le-Blanc, Saint-Sylvain-

Mont ai gut.

Syndicat de SAINT-SEBASTIEN-CROZANTCommîmes alimentées : Crozant, Saint-Sébastien.

Syndicat de DONTREIX-CHARDCommunes alimentées : Chard, Dontreix.

Syndicat de MOUTIER(siège Mairie de Moutier-Malcard)Communes alimentées : La Forêt-du-Temple,, Moutier-Malcard, Nou-

ziers.

n° 21. Syndicat de LINARD - MALVAL(siège Mairie de Linard)Communes alimentées : Linard, Malval.

n° 22. Syndicat de SOUS-PARSAT - Le DONZEIL(siège Mairie de Sous-Par sat)CoEomunes alimentées : le Donzeil, Fransèches, Sous-Parsat et

Saint-Yrieix-les-Bois pour partie (cf Syn¬dicat de la région d'Ahun et Syndicat dela Sauniére) .

n° 23. Syndicat d'EAUBONNECommunes alimentées : la Chapelle-Saint-Martial, Lépinas.

10 - CONCLUSION

Pratiquement, en tous- points du sous-sol du départementde la Creuse, il est possible de trouver de l'eau dans l'horizon- supé¬rieur arènique.

on

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.21

De plus, les émergences sont nombreuses facilitant l'ex¬ploitation, gravitaire de cet aquifére.

Aussi, la technique utilisée par les services de l'admi¬nistration a été, pour chaque commune à desservir, de rechercher lessources dont le débit, est le plus abondant et qui sont les plus éloi¬gnées de toutes activités humaines mais aussi.... les plus faciles àacquérir.

Sur ces points d'eau ont été établis des ouvrages decaptage rabattant l'émergence à une profondeur de 5 à 6 mètres pour desraisons de salubrité.

Par contre, l'horizon inférieur étant le plus souventmasqué sous l'horizon supérieur, sa prospection est plus complexe,consistant à rechercher de vastes zones très fissurées.

Les principales zones fracturées sont connues par lestravaux des cartes géologiques en cours mais il reste à délimiter cel¬les dont les fractures sont en extension.

La recherche d'eau profonde implique une analyse struc¬turale de surface fine, une prospection géophysique orientée d'aprèsles données structurales préalablement analysées, des sondages de recon¬naissance rapide.

L'exécution d'un forage de production doit en outre êtreadapté aux conditions lithologiques particulières' : forage à l'eau clai¬re, de préférence carotté (Rotary ou Marteau fond de trou avec récupéra¬tion de cuttings par le tubage) .

.21

De plus, les émergences sont nombreuses facilitant l'ex¬ploitation, gravitaire de cet aquifére.

Aussi, la technique utilisée par les services de l'admi¬nistration a été, pour chaque commune à desservir, de rechercher lessources dont le débit, est le plus abondant et qui sont les plus éloi¬gnées de toutes activités humaines mais aussi.... les plus faciles àacquérir.

Sur ces points d'eau ont été établis des ouvrages decaptage rabattant l'émergence à une profondeur de 5 à 6 mètres pour desraisons de salubrité.

Par contre, l'horizon inférieur étant le plus souventmasqué sous l'horizon supérieur, sa prospection est plus complexe,consistant à rechercher de vastes zones très fissurées.

Les principales zones fracturées sont connues par lestravaux des cartes géologiques en cours mais il reste à délimiter cel¬les dont les fractures sont en extension.

La recherche d'eau profonde implique une analyse struc¬turale de surface fine, une prospection géophysique orientée d'aprèsles données structurales préalablement analysées, des sondages de recon¬naissance rapide.

L'exécution d'un forage de production doit en outre êtreadapté aux conditions lithologiques particulières' : forage à l'eau clai¬re, de préférence carotté (Rotary ou Marteau fond de trou avec récupéra¬tion de cuttings par le tubage) .

.22,

DOCUMENTATION SUR LES EAUX SOUTERRAINES

Le Service Géologique Limousin (B.R.G.M. - 7, rue Descartes87100 LIMOGES) tient à, la disposition du public, sous forée de dossiersponctuels, tous renseignements d'ordre géologique ou hydrogéologique re¬cueillis dans ce département au titre du Code Minier. :

r

D' autre, part, des informations sélectives peuvent êtreobtenues en consultant la Banque des données du Sous-SOL où tous cesrenseignements- ont été mis en mémoire par informatique (B.R.G.M. - B.P.6009 - 45060 ORLEANS CEDEX) .

Le listing ci-aprés, établi par la Banque des données duSous-Sol, fournit la liste des dossiers d'ouvrages d'exploitation d'eauconcernant le département de la Creuse. Ces dossiers sont répertoriéspar commune (n° I.N.S.E.E.), l'indice de classement B.R.G.M. s'effectu¬ant par carte topographique au 1/50 000 et par numérotation chronologi¬que dans chaque huitième.

Cartes topographiques couvrant le département :

Saint-Sulpice-les-FeuillesDun-le-PalestelAigurandeBous sacMagnac-LavalLa SouterraineGuéretEvaux-les-BainsMontaigut-en-CombrailleBourganeufSaint-Sulpice-les-ChampsAubussonSaint-Gervais-d' Auverg^ieSaint -Léonard-de-NoblatRoyereFelletinBugeatUssel.

Cartes géologiques couvrant le département :

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n 145 Montluçonn° 155 Guéret

n° 144 Argenton-sur-Creuse Echelle 1/80 0001/80 0001/80 000

n° 156 Aubusson " 1/80 000n° 164 Limoges ' " 1/80 000n° 165 Ussel " 1/80 000n" 665 Bourganeuf '. " 1/50 000

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DOCUMENTATION SUR LES EAUX SOUTERRAINES

Le Service Géologique Limousin (B.R.G.M. - 7, rue Descartes87100 LIMOGES) tient à, la disposition du public, sous forée de dossiersponctuels, tous renseignements d'ordre géologique ou hydrogéologique re¬cueillis dans ce département au titre du Code Minier. :

r

D' autre, part, des informations sélectives peuvent êtreobtenues en consultant la Banque des données du Sous-SOL où tous cesrenseignements- ont été mis en mémoire par informatique (B.R.G.M. - B.P.6009 - 45060 ORLEANS CEDEX) .

Le listing ci-aprés, établi par la Banque des données duSous-Sol, fournit la liste des dossiers d'ouvrages d'exploitation d'eauconcernant le département de la Creuse. Ces dossiers sont répertoriéspar commune (n° I.N.S.E.E.), l'indice de classement B.R.G.M. s'effectu¬ant par carte topographique au 1/50 000 et par numérotation chronologi¬que dans chaque huitième.

Cartes topographiques couvrant le département :

Saint-Sulpice-les-FeuillesDun-le-PalestelAigurandeBous sacMagnac-LavalLa SouterraineGuéretEvaux-les-BainsMontaigut-en-CombrailleBourganeufSaint-Sulpice-les-ChampsAubussonSaint-Gervais-d' Auverg^ieSaint -Léonard-de-NoblatRoyereFelletinBugeatUssel.

Cartes géologiques couvrant le département :

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n 145 Montluçonn° 155 Guéret

n° 144 Argenton-sur-Creuse Echelle 1/80 0001/80 0001/80 000

n° 156 Aubusson " 1/80 000n° 164 Limoges ' " 1/80 000n° 165 Ussel " 1/80 000n" 665 Bourganeuf '. " 1/50 000

COUVERTURE A' 1/50 000 DU DEPARTEMENT

644

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NATUSE

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ADRESSE OU LIEU-OIT

FER A CHEVALLALEUFVILIEPÎGUEMANÊRPEFAILLFFROIOE - VILLEMQNTEIXBRAMEPEIXLES PIERRES SIANCH!LA LOGELES PRAOOUXFORET 0£ 8REJSCTPATURALLES FOUGERESSARDEIXLE PUY REMAJDIJX

ES - GUILLOUX

LA PRAOE DE LOUZELERGUE -PUY DES VERGNESBOUCHERESSEDOWERANGEETABLESLES POUSSANGETTESBOU G OU ElREJASSE

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LE MO^:TEL GUILLAUMEETANG D''UR8ERUISSEAU OE LA SEDELLEGRANDCHEIXSOURCE WAZETLA BESSEBOIS CEBOIS CE

GHABANNES :

GHABANNESLE PUY BREVIERSTATIO»<STATIONSTATIONSTATIC^JSTATIONSTATITNSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONSTATIONBARRAGE

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L

SOURCESOURCESOURCESOURCESOURCESOURCESOURCESOURCE

LA FONT FRAICHE

ROCHERCESARAUGUSTECESAROE LA MARREDES CLAUDES«DIX SOURCES"ESCALIER

SOURCES DES GALEUX ET NOUVELLESOURCE PETIT CORNETPISCINE RONDESOURCESOURCE

ROCHERSAINTE MARIE

PUITS OU MILIEU - VAPORARIUMSOURCE VESTA

OE LA ROCHE AYMONTMONTBUCHOUXLALEUARZAULERS

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" CHATELUS-LE-MARCHEIX" CHATELUS-OE-MARCHEIX

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NATURE

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ADRESSE OU LIEU-OIT

CHERLECUNLO^GECOLECES HAUMESMONTMARTIHVARENNES B

LES BORDES lLES BORDES 2LA VIÊRGNEBEAUREGARDLES ZUGAUOSLA BRANDELACHAUDOUBETOUÎNSATLE BOURGVILLEJAGUE LA CHAISESAINT PERIFORET DOMANIALE - BOIS DES GR

LES FOSSESLA CHASSAGNELA CHAUDLE CHATAINLE BOURGPUYFAUCHERFORET Og MOJRIOUXLA CAPTELAOECHABAKNAISPLANTADISFRETAY (LA SALESSEÎLA QUEROYPUY CHEVRIERTRDUPÎATLE MONTFRANCLA SAGNELA RAPIOIERELES FONTEILLESPETILLATLES SECHAUXLE 8 0URG - CHEZ AUTEILLES COURTE IXJAULE CHEVALIERLES FORGETTES - LES LIGNIERESLAROULERLE BOURGBOIS CE LAGHAUOBOIS CE LACHAUDBOIS TE LAGHAUOLA PEYRELLELE PICORLAOEIX

137 LEPINAS109 LINARD112 LOUROOUEIX

114 LUSSAT

SAINT PIERRE

115 MAGNAT-L'cTRANGE116 HAINSAT117 MAISON-FEYNE119 MALLERET

122 MANSAT-LA- COURRIEREM

124 MARSAC125 LE-MAS-ÜURTIGE126 MASBARAUO-MtR IGNAT130 MEASNES133 MONTBOUCHER134 LE-MQNTEIL-ÂU-VICQMTE

136 MORTROUX137 MOURIOUX

139 MOUTIER141 NAILLAT

M4LCARD

143 NOTH144 LA NOAILLE

LA NOUAILLEM

146 NOUZERPiES147 NOUZEROLLES148 N0UZIER5150 PEYRA80JT

151 PEYRAT-LA-NONIERE153 PIGEROLLES154 PIONNAT157 LA-POUG¿158 POUSSANGES

162 ROCHES165 ROYERE

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M4LCARD

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LA NOUAILLEM

146 NOUZERPiES147 NOUZEROLLES148 N0UZIER5150 PEYRA80JT

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COMMUNE INDICEBRGM

NATURE COOROONhEESX Y

ADRESSE OU LIEU-OIT

208 SAINT-LEGER-LE-GUERETOIS (GUERETSAINT-LEG£R-LE-GUERcTOIS

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saint martin sainte catherinesaint-martin-sainte-catherineSAINT-MâURICE-LA-SOUTERRAINë

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SAINT MAURICE LA SOUTERRAINESAINT-MAUR ICE- LA -SOUTERRAINE

223 SAINT MORE IL

SAINT-QRAOOUX-Dfc-CHIRGUZEn

saint-parooux-mgrterqlle s

saint-parcoux-lcs-cardssaint-pierre-chtrignatSAlNT-PIEiRE-BELLEVUE

MONTAIGUT LE BLANCSA IN T-PRI EST-LA-FEU ILLE

SA INT-OUENTIN~LA-CHA BANNE

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2.62 136.31 PAROT -MAISON ROUGE0.40 134.47 BOIS0.25 134.95 LA GRANDE VALLADE1.87 135.43 LE GRAND COURET1.17 135.26 LES FORGES1.10 135.46 LES FORGES9.60 96. 7C LA RIBIERE AUGA IT0.25 04. 15 LES CHARRIERES1.20 97.00 LA VÎALLE6.25 cl. 75 PUY £ LIOMAREIX9.71 80.46 FORET OE CHATEAUVERT - CARRIER M-N - ALLCCHON 0-09.44 eO.47 FORET OE CHATEAUVERT - COMMUNAUX DUMONT J-K-L9.58 e0.17 FORET OE CHATAUVERT - SOURCE MAG INI ER-PAUPY -I6.97 60.57 FORET OE CHATEAUVERT - SOURCES ROISON. 0-E-F-Fl7.00 62.07 LE BOUOUINET8.94 79.62 FORET 0E CHATEAUVERT - SOURCES9.35 79.7 9 FORET OE CHATEAUVERT - SOURCES7.50 79.00 LES BEAUX1.08 7^1.33 LA CROIX OE BARBE - LES ALLIS l0.97 79.35 LES ALLIS - Il0.35 101.91 MCRTEROLLES5.88 122.90 LA SAPLIERE4.17 1C8.2C LES RÍ81ERES4.34 100.82 LA BOPOERIE4.42 102.04 LE BOURG7.18 100.67 PRAMY3,88 124.44 LE BOURG6.55 133.20 NERAVAUD8.61 134.02 LE BOURGC.57 131.61 LA REBEYROLLE3.20 97.55 FONTSOLLE3.18 96.42 CHIRGUZE - BOURLAC3.51 ^7.21 LES PRADELLES3.21 ^6.82 LES PRADELLES - PUY ROCHETTE5.05 95.70 PUY GOULET4.37 95.6 5 LES BORDES IV3.75 <î6.12 LES BORDES III3.68 95.67 PRE NOUVEAU - LES BORDES II

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COMMUNE INDICEBRGM

NATURE COOROONhEESX Y

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MONTAIGUT LE BLANCSA IN T-PRI EST-LA-FEU ILLE

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SAINT-QUENTIN-LA-CAHBANNE

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0.17 129.14 MAUPUV SUD N.259.94 129.03 LA LOZE - LA BARDERIE0.42 129.3 4 LA FONTAINE AUX FRERES LES 8ET0UILLES0.98 129.65 LES COUSSIERES 21.25 127.0 3 LA RUE BASSE - SOURCE AVALC.65 128.00 LE BOURG3.35 94.80 GOUTTE CHAUMARO9.42 157.75 LE PETIT BOUGNAT7.80 ^2.8 2 FUS INAT8.15 96.10 LE BOURG0.41 104.689.20 107.10 PONT CES LILAS »

2.62 136.31 PAROT -MAISON ROUGE0.40 134.47 BOIS0.25 134.95 LA GRANDE VALLADE1.87 135.43 LE GRAND COURET1.17 135.26 LES FORGES1.10 135.46 LES FORGES9.60 96. 7C LA RIBIERE AUGA IT0.25 04. 15 LES CHARRIERES1.20 97.00 LA VÎALLE6.25 cl. 75 PUY £ LIOMAREIX9.71 80.46 FORET OE CHATEAUVERT - CARRIER M-N - ALLCCHON 0-09.44 eO.47 FORET OE CHATEAUVERT - COMMUNAUX DUMONT J-K-L9.58 e0.17 FORET OE CHATAUVERT - SOURCE MAG INI ER-PAUPY -I6.97 60.57 FORET OE CHATEAUVERT - SOURCES ROISON. 0-E-F-Fl7.00 62.07 LE BOUOUINET8.94 79.62 FORET 0E CHATEAUVERT - SOURCES9.35 79.7 9 FORET OE CHATEAUVERT - SOURCES7.50 79.00 LES BEAUX1.08 7^1.33 LA CROIX OE BARBE - LES ALLIS l0.97 79.35 LES ALLIS - Il0.35 101.91 MCRTEROLLES5.88 122.90 LA SAPLIERE4.17 1C8.2C LES RÍ81ERES4.34 100.82 LA BOPOERIE4.42 102.04 LE BOURG7.18 100.67 PRAMY3,88 124.44 LE BOURG6.55 133.20 NERAVAUD8.61 134.02 LE BOURGC.57 131.61 LA REBEYROLLE3.20 97.55 FONTSOLLE3.18 96.42 CHIRGUZE - BOURLAC3.51 ^7.21 LES PRADELLES3.21 ^6.82 LES PRADELLES - PUY ROCHETTE5.05 95.70 PUY GOULET4.37 95.6 5 LES BORDES IV3.75 <î6.12 LES BORDES III3.68 95.67 PRE NOUVEAU - LES BORDES II

OE JARDIN. A-BVERGNES G-H

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'I

Le tirage ci-joint (la Souterraine - Exploitation d'eau)établi par la Banque des données du Sous-Sol est un exemple des possibi¬lités de report par informatique des ouvrages de captage inventoriés.

Il se présente initialement sous la forme d'un film po¬lyester destiné à couvrir ime carte topographique à l'échelle du 1/50 000,permettant ainsi de localiser rapidement les différents ouvrages en fonc¬tion du listing et de l'ordre chronologique ci-aprës.

/I

Exemple par la carte de la Souterraine (37 ouvrages de captage)1

i

1

Coordonnées

en X :

en Y

Avec empri

en Xen Y

Report des

Minimales

530.384120.116

se objets (CM.)

NUMERO

0000100002000030000400005

i

'00007000080000900010000110001200013

000150001600017000180001900020000210002200023000240002500026 .

0002700028000290003000031000320003300034000350003600037

1.0000.850

X-

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,550,140,620,870.175,100.610,975.370,575,030,820,550,570,980,600.380,400.820.530,550.770.450.850,520.130.680.960.325.030.320.700.250.880i450.830.375

points au 1/50 000

Maximales

558.367140.376

Y

133,134,136.135.135.135.134.137,137,131,136,140,136,137.136,136,137.135,138.137.138.138,137.138,128.127.

,200,070,310.430,260,460,025,425,700.610.290.075.715.030,360,875,020.025.280,800,070,660.680.025.200.050

129.250123,124,123,121,123,

'129124,122,124,127,

.360

.980

.550

.450

.975

.210

.440

.980

.580

.675

Longitude

Est

CLEF-

06410641064110641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641

IXIX

i.lXîIXIXIX2X2X2X2X3X3X4X4X4X4X

-1

00020003'00040005000600070002000300040005000200030002000300040005

4X 00064X4X4X4X4X4X4X5X5X6X6X7X7X7X7X8X8X8X8X8X

000700080009001000110013001400050011000400050003000400050006OOOl0002000300040005

Latitude

Nord

'I

Le tirage ci-joint (la Souterraine - Exploitation d'eau)établi par la Banque des données du Sous-Sol est un exemple des possibi¬lités de report par informatique des ouvrages de captage inventoriés.

Il se présente initialement sous la forme d'un film po¬lyester destiné à couvrir ime carte topographique à l'échelle du 1/50 000,permettant ainsi de localiser rapidement les différents ouvrages en fonc¬tion du listing et de l'ordre chronologique ci-aprës.

/I

Exemple par la carte de la Souterraine (37 ouvrages de captage)1

i

1

Coordonnées

en X :

en Y

Avec empri

en Xen Y

Report des

Minimales

530.384120.116

se objets (CM.)

NUMERO

0000100002000030000400005

i

'00007000080000900010000110001200013

000150001600017000180001900020000210002200023000240002500026 .

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1.0000.850

X-

536.534,532.531.531.531.538.538.538.540,545.544,551.551.555.555.556.557.556,556,557.552,552,554,531.536,541,542,549,545,550,545556,553556;555554,

,550,140,620,870.175,100.610,975.370,575,030,820,550,570,980,600.380,400.820.530,550.770.450.850,520.130.680.960.325.030.320.700.250.880i450.830.375

points au 1/50 000

Maximales

558.367140.376

Y

133,134,136.135.135.135.134.137,137,131,136,140,136,137.136,136,137.135,138.137.138.138,137.138,128.127.

,200,070,310.430,260,460,025,425,700.610.290.075.715.030,360,875,020.025.280,800,070,660.680.025.200.050

129.250123,124,123,121,123,

'129124,122,124,127,

.360

.980

.550

.450

.975

.210

.440

.980

.580

.675

Longitude

Est

CLEF-

06410641064110641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641064106410641

IXIX

i.lXîIXIXIX2X2X2X2X3X3X4X4X4X4X

-1

00020003'00040005000600070002000300040005000200030002000300040005

4X 00064X4X4X4X4X4X4X5X5X6X6X7X7X7X7X8X8X8X8X8X

000700080009001000110013001400050011000400050003000400050006OOOl0002000300040005

Latitude

Nord