Il y a un mois, cinquante et un paroissiens de Saint-Germain-des-Prés étaient à Bethléem. La ville estaujourd’hui encerclée d’un grand mur ; la pauvreté

est partout, les chrétiens qui, eux, ne sont pas soutenuspar les pays du Golfe, sont dans la plus grande précarité.Nous avons été reçus par Sœur Marie-Sophie (sœur deSaint Vincent de Paul, libanaise)à la maternité Notre Dame. C’esten même temps une crèche et unorphelinat. Aujourd’hui, “c’est làque naît le Seigneur” dans ledénuement et qu’il granditentouré d’une folle espérance etd’une extraordinaire charité.

Dans quelques semaines,nous célèbrerons le Christ Jésus,né à Bethléem. Nous ne voulonspas garder Jésus au fond del’église. Une crèche sera sur leparvis dans un des chalets dumarché de Noël. Suivant lesjours, ce sera une crèche sculptéeen bois d’olivier par les chrétiensde Bethléem ou une autre fabri-quée par les petites sœurs deBethléem, ici en France. Lors desweek-ends des 9-10 et 16-17décembre, sur le parvis, les jeunes de l’aumônerie nousinviteront à ne pas passer à coté du mystère de Noël. Tout ceci n’est pas du folklore. Jésus est né dans un envi-ronnement difficile, mais pour donner la vie largementà tous les hommes et les faire habiter dans l’espérance etl’amour fraternel. À Bethléem même, une équipe formi-dable donne aujourd’hui ce témoignage. Dans des millions de lieux du monde c’est aussi le cas. Il convient que ce le soit chez nous. Noël, ce n’est pas du folklore : c’est l’Espérance etl’Amour à notre porte. Ne la laissons pas fermée.

Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres

St-Germain-des-PrésL A L E T T R E D E D é c e m b r e2 0 0 6

n° 1201 1 e a n n é e

Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006 - p. 1

Père Bernard Bommelaer

“Nouée souvent d’un ruban rouge et placée à l’horizontale, cette couronneporte quatre bougies. Elles sont alluméesprogressivement, au rythme de chaquedimanche de l’Avent, marquant lesgrandes étapes du salut avant la venuedu Messie (le pardon accordé à Adam

et Eve, la foi d’Abraham et des patriarches dans le don de la terre promise, la joie de David dont la lignée, dans l’alliance de Dieu, ne s’arrêtera pas et, enfin, l’enseignement desprophètes qui annoncent unrègne de justice et de paix)”.Dans son très bel articlesur l’Avent, BernardZeller nous invite à redécouvrir le sens profond de ce tempsextraordinaire d’attentedu Sauveur. Et ce dimanche 3 décembres’ouvre aussi, commenous le rappelle notrecuré, la nouvelle annéeliturgique à travers

l’Évangile de St Luc. Deux tempsextraordinaires. Bonnes lectures.

Vers Bethléem

La Lettre

L I T U R G I E•• En Avent, toute !...............................p.2&3•• Une année avec Saint Luc.....................p.4

L’ A C C U E I L•• “À cœur ouvert”& la petite librairie...p.5

L E S J O U R N É E S D E S G P•• “Sur un arbre perché”.........................p.6

N O S A N C I E N S C U R É S••Plus prêtres qu’âgés........................................p.7

I N F O S •• Actu, Carnet et Calendrier.....................p.8

Temps extraordinaires

La Sainte Famille par Georges Rouault

S O M M A I R E

L I T U R G I E

Bonne année, à l’écoute de St Luc !En ce début de ce moisde décembre, peut-êtreavez-vous déjà souhaitéune bonne année à votreentourage familial ou àvos amis très chers... Vous aurez, ce faisant,suscité probablementleur étonnement, voustrouvant bien en avancesur le calendrier. Et pourtant, à Saint-Ge rma in -d e s -P r é scomme ailleurs sur laterre entière, c’est bienun nouveau temps litur-gique, que nous débu-tons avec les quatresemaines de l’Avent (de“adventus”, avènement),et qui nous faire revivre,d’année en année, lesgrands mystères de l’his-toire de Jésus. Nous pas-sons bel et bien d’uneannée à l’autre ; la solen-nité du Christ-Roi vientde clore l’année “B” toutau long de laquelle nousavons été instruits parl’évangéliste Saint Marc.Aujourd’hui, c’est SaintLuc qui prend le relaispour l’année à venir “C”. Pendant que, tout au moins sous noslatitudes, le froid s’installe et que lesjournées se font les plus courtes de l’an-née, l’Eglise a institué un temps d’at-tente qui nous fait revivre, d'une part,l’attente du peuple juif de la venue duMessie et celle de la naissance de Jésus.C’est aussi l’attente de l'avènement duChrist à la fin des temps et, entre cesdeux venues du Christ, nous voulonsvoir, aujourd’hui, le Christ habiter sonÉglise.

Depuis plus de quinze cents ansDès la fin du IVe siècle, il existe àRavenne, ville byzantine d’Italie, unepréparation ascétique aux fêtes de Noël.Cette pratique s’étend aussi en Gaule eten Espagne. Dans la liturgie de Rome,l’Avent apparaît plus tard, à la fin duVIe siècle. C’est un temps de préparation, sansjeûne particulier, dans l’attente joyeuse,mais sans grandes festivités, de l’avène-ment du Seigneur.

p. 2 - Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006

En Avent, toute !Même si nous ne nous le répétons pas tous les jours, l’approche de Noël est là, dans notre subconscient.

Les marchands nous assènent leurs messages intéressés et poussent bon nombre d’entre nous à une agitation exagérée. Pourtant, c’est le temps de l’Avent, le temps où le cœur de chacun

est appelé à se préparer à accueillir Jésus là où il lui est donné de vivre et à accueillir son prochain. Le temps où nous sommes invités à nous écrier : « Marana Tha, Seigneur viens ! ».

Recentrons-nous sur Jésus et... en Avent, toute !

Cette pratique romaines'impose en France auVIIIe siècle, quelquesdeux siècles après quel’implantation chré-tienne marque le péri-mètre de notre quartier.Aujourd’hui, l’Aventest un temps d’espé-rance, une invitation àêtre vigilant.

Dans la liturgie,trois grandes figuresde l’annonce del’EmmanuelPendant ces quatresemaines avant Noël, laliturgie invite le fidèleà s’intéresser aux troisgrands témoins de l’at-tente de la venue duChrist : le prophèteIsaïe, Jean Baptiste etMarie. Ils marquent ledéroulement du tempsde l’Avent. Le prophèteIsaïe exprime l’espé-rance messianique etannonce la naissance del'Emmanuel. Il incarneà la fois la préparationde Dieu et les désirs del’humanité. Dans la ligne du des-sein de Dieu tracée par

Isaïe, Jean Baptiste annonce l’immi-nence de la venue du Messie et invite àun baptême de conversion pour s’y pré-parer. C’est le précurseur. Il intervient àun moment très précis dans la vie del’humanité : “L’an quinze du règne del’empereur Tibère, Ponce-Pilate étant gouver-neur de la Judée, Hérode, prince de Galilée,son frère Philippe, prince du pays d’Iturée etde Traconitide, Lysanias, prince d’Abilène,les grands prêtres étant Anne et Caïphe,la parole de Dieu fut adressée dans le désertà Jean, fils de Zacharie.” (Lc 3,1, 3e

dimanche).

Saint Jean-Baptiste , Holbein

Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006 - p.3

Quelques années auparavant, Marie,elle, avait accepté d'être la mère duMessie ; nous montrant ainsi la voie,celle de nous laisser habiter par Dieu.«En ces jours-là, Marie se mit en routerapidement vers une ville de la montagne deJudée. Elle entra dans la maison deZacharie et salua Elisabeth. Or quandElisabeth entendit la salutation, l’enfanttressaillit en elle. Alors Elisabeth fut rem-plie de l’Esprit Saint et s’écria d’une voixforte : “Tu es bénie entre toutes les femmes,et le fruit de tes entrailles est béni.Comment ai-je ce bonheur que la mère demon Seigneur vienne jusqu’à moi ?”». (LC1, 39-43, 4e dimanche)

Des symboles de vie,de lumière, d’espérancePour nous aider à méditer le mystèrede l’incarnation, de la venue sur terrede Dieu Sauveur, Jésus, des rites et destraditions se perpétuent à chaquetemps de l’Avent dans la préparationà la fête de Noël. Les ornements litur-giques (chasuble, étole, voile ducalice, pendentif du pupitre de laParole) sont de couleur violette, sym-bole de conversion et de préparation àla rencontre du Christ.Toutefois pour le troisième dimanche del'Avent, dit “dimanche de Gaudete”(réjouis toi), ces ornements sont de cou-leur rose en signe de l'attente joyeuse duchrétien.Une des traditions les plus connues del’Avent est la couronne faite de brancha-ges de pin ou de rameaux de houx enraison de leur aspect toujours vert, sym-bole de vie. La forme de cette couronneest un cercle qui rappelle aussi que lecycle des fêtes est annuel. Il symboliseque l’Avent n'est pas seulement l'at-tente avant Noël, mais aussi l'attente duretour du Christ. Nouée souvent d’un ruban rouge et pla-cée à l’horizontale, cette couronne portequatre bougies. Elles sont allumées pro-gressivement, au rythme de chaquedimanche de l’Avent, marquant lesgrandes étapes du salut avant la venuedu Messie : le pardon accordé à Adam etEve, la foi d’Abraham et des patriarchesdans le don de la terre promise, la joie deDavid dont la lignée, dans l’alliance deDieu, ne s’arrêtera pas et, enfin, l'ensei-gnement des prophètes qui annoncentun règne de justice et de paix. Nous avons aussi emprunté à nos voi-sins d’origine germanique la traditiondu calendrier de l’Avent qui, à destina-

de la famille et de la descendance deDavid, pour se faire recenser avec Marieson épouse, qui était enceinte. Or, pendantqu’ils étaient là, le jour où elle devaitaccoucher arriva : elle accoucha de son filspremier-né, l’emmaillota et le déposa dansune mangeoire, parce qu’il n’y avait pas deplace pour eux dans la salle d’hôtes.” (Lc,2, 1-7)

Au delà des rites et traditions, avecquel cœur préparons-nous Noël ?Pour beaucoup, le temps de l’Aventne se vit pas uniquement au cours desoffices de la semaine, des cérémoniespénitentielles, des messes dominica-les. Il peut se vivre égalementd’une manière très simple chez soi, autravail, dans la rue, dans les trans-ports, dans nos préparatifs matérielsde la fête de Noël. C’est un moment où d’aucuns sedépensent au profit d’organisationscaritatives et que d’autres sont sollici-tés par celles-ci pour venir en aide auxplus pauvres, aux plus délaissés, auxplus abandonnés par un monde tropoccupé par le “chacun pour soi”.

N’oublions pas que des milliers de per-sonnes s’approchent de Noël en puressolitaires et parfois dans une grandemisère. Au fait, y en a-t-il dans mafamille ? dans mon cercle d’amis ? Pour être attentifs à ces personnes-là,pour les écouter, voire répondre à leursattentes, sachons ne pas nous laisser tropaccabler par le matériel.Simplifions, simplifions, laissons dutemps et de la place (un lieu, unmoment de la journée…) à la médita-tion de la Parole, à la prière, à l’écoute del’Autre, à l’Autre. Gardons à l’esprit l’exemple de l’ex-trême dénuement dans lequel Jésus,lumière du monde et Prince del’Univers, est arrivé ici-bas pour le salutde l’humanité, dont chacun de nous faitpartie.

Un petit tour chez Maurice DenisEt si, pour conjurer une grisaille envahissante, une appréhensionde l’approche de fêtes qui, pour certains, ne sont peut-être pas aussi

joyeuses que celles que la façade du “monde” veut nous faire croire, vouspoussiez vos pas le long de la rue de Lille jusqu’au musée d’Orsay.

Vous y trouverez une exposition temporaire d’œuvres de Maurice Denis,qui surprend par sa “touche” chrétienne et par la spiritualité qui s’endégage. Quand la République gratifie le grand public d’un événement

culturel de cette qualité, c’est à signaler et à encourager !

Bernard Zeller

Isaïe, par Michel-Ange, chapelle Sixtine

tion des enfants, propose chaque jourderrière une petite fenêtre surprise unephrase qui facilite la prière du jour.Enfin, dans les derniers jours précédantNoël, quelle joie pour les plus jeunescomme les plus anciens de sortir du finfond des rangements les éléments quiconstituent la crèche à installer, dedéballer les personnages qui entoure-ront l’enfant Jésus, qui sera placé délica-tement sur la paille de la mangeoiredans la nuit de Noël ! “Or, en ce temps-là, parut un décret de CésarAuguste pour faire recenser le monde entier.Ce premier recensement eut lieu à l’époque oùQuitinius était gouverneur de Syrie. Tousallaient se faire recenser, chacun dans sa pro-pre ville : Joseph aussi monta de la ville deNazareth en Galilée à la ville de David quis’appelle Bethléem en Judée, parce qu’il était

p.4 - Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006

L I T U R G I E

Une année avec Saint LucQui est Saint Luc ?On aime identifier cet évan-géliste au disciple que Paulcite trois fois parmi ses com-pagnons de captivité (Col.4,14 ; Phil 24 ; 2 Tim 4,11).Il est même qualifié de chermédecin dans la lettre auxColossiens. Dans les Actes des Apôtres,le récit passe de “ils” à“nous” après le passage àTroas. De là à penser quel’auteur des Actes est devenucompagnon de Paul à cemoment, il n’y a pas loin. À vrai dire, nous ne savonsguère qui est Saint Luc. Ilconnaît très bien les usagesjuifs, et sa culture grecquedoit être grande en raison del’élégance de son style. Les exégètes actuels pensentqu’il a fini de rédiger sonœuvre après l’année 80 etque c’est un juif de la dias-pora très ouvert à l’universa-lité. Il ne semble pas plusmédecin que les autres évan-gélistes !

L’œuvre de Saint LucL’auteur précise d’entrée dejeu qu’il a fait œuvre d’his-torien en recherchant des témoins ocu-laires et qu’il a vérifié ses sources. Ils’adresse à Théophile, c'est-à-dire cet amide Dieu, que vous êtes certainement,vous qui lisez ces lignes. La fin de l’Evangile selon Saint Luc et ledébut des Actes des Apôtres se recou-pent volontairement. L’œuvre com-prend donc ces deux tomes. Il est intéressant d’en découvrir l’itiné-raire géographique. Nous partons de laGalilée (lieu de rencontre des voies decommunication et des différents peu-ples du Proche Orient) : c’est là qu’ontlieu les premiers appels, enseignementset guérisons. Après la profession de foide Pierre, la Transfiguration et deuxannonces de la Passion, un tournantimportant a lieu. “Jésus prend résolument lechemin de Jérusalem” (Luc. 9,51). C’est à

Jérusalem que Jésus rendra son témoi-gnage suprême. C’est à Jérusalem queles apôtres seront témoins de la résurrec-tion de Jésus. C’est de là, après avoir étérevêtus de la force d’en haut (l’EspritSaint), qu’ils seront envoyés “commetémoins à Jérusalem, dans toute la Judée et laSamarie, et jusqu’aux extrémités du monde“(cf. Actes 1,6-8). Tout le livre des Actes est construitselon ce plan, ce qui permet d’endéduire immédiatement la visée mis-sionnaire et l’universalisme.

Quelques points fortsTel un prologue, les deux premiers cha-pitres (souvent appelés Evangile del’Enfance) en des termes superbes pétrisd’allusions à l’Ancien Testament nousdonnent des clés pour découvrir l’iden-

tité de ce Jésus. Notre époque est dure etcherche des voies de paix etde pardon. Nous auronsgrand intérêt à découvrirl’attitude miséricordieusedu Seigneur. Souvenons-nous de la Pécheresse pardon-née (7,37…), des Trois para-boles de la miséricorde (15), deZachée (19) et du Bon Larron(23,39). Aujourd’hui, beau-coup de personnes cher-chent des chemins pourprier. Contempler Jésusdans sa prière est un vraitrésor. Si l’on cherche unpetit livret de vie chré-tienne, on le trouvera auxchapitres 10 et 11 : Aimer etagir, écouter, prier. Mais nousne vivons pas seuls : l’EspritSaint est là qui préside,dans le silence ou dans levent de tempête, à toutechose. Revivre en communauté lesrencontres avec Jésus, leSeigneur, nous introduira àla vie des sacrements del’Eglise. Oui, au fil des dimanchesde l’année écoutons, lisonset travaillons Saint Luc :

avec lui, nous avancerons dans notreconnaissance du Seigneur et dans la vieecclésiale.

Père Bernard Bommelaer

Le début de la nouvelle année liturgique, le 3 décembre, nous fait entrer dans la lecture de l’évangile de Saint Luc.

L’occasion nous est ainsi donnée de (re)découvrir cet évangéliste. Portrait.

Pour nous guider 3 Cahiers Evangile :• N° 5 : Pour lire l’Evangileselon Saint Luc.• N° 114 : L’œuvre de Luc.• N° 137 : Evangile de J.-C.selon saint Luc = commentairesdes évangiles du dimanche, enrelation avec les textes de l’A.T. Chaque mois une réunion detravail le jeudi (14h ou 20h30,au choix) au 5 rue de l’abbaye.

Saint Luc dessinant la Vierge. Peinture de Rogier Van der Weyden, 1435

Placée sous la responsabilité deXristilla Saint-Yves et d’OdileRollier, qui exercent cette activité

depuis respectivement six et deux ans,l’équipe de l’accueil de SGP est compo-sée de douze femmes, laïques et bénévo-les. Elles se relayent, tout au long de lasemaine *, pour fournir informations etconseils utiles concernant la vie de notreparoisse : organisation des préparationsaux sacrements, présentation des activi-tés des groupes et mouvements, mises enrelation avec les prêtres… L’équipe assure aussi un rôle fondamen-tal d’écoute attentive et chaleureuseauprès de celles et ceux qui, éprouvés parla vie, poussent un jour la porte de notreéglise, animés par le besoin tout simple“de parler à quelqu’un de confiance et de bri-ser sa solitude” nous confie Xristilla Saint-Yves. Pour toute demande concernantles sacrements (baptême, confirmation,préparation au mariage, obsèques), c’estl’équipe d’accueil qui délivre les premiè-res informations sur leur organisation etqui remet les livrets et brochures d’infor-mation de l’Archevêché de Paris.Les demandes d’inscription sont ensuitetransmises aux prêtres et aux équipes delaïcs en charge des préparations auxsacrements. Sachez, par exemple, qu’ilfaut compter un délai d’environ deuxmois entre la date d’inscription et celledu baptême (communautaire à SGP), etqu’un délai de six mois (minimum) estnécessaire pour mener à bien une prépa-ration au mariage avec le prêtre et le cou-ple marié “accompagnateur”.

À cœur ouvert Le service de l’accueil de SGP est une activité essentielle de notre paroisse parfois méconnue des paroissiens.

Quel est son rôle ? Comment s’organise cette activité ? La lettre s’est penchée sur le travail de cette équipe de bénévoles, entièrement dédiée au service des autres à tous les moments de la vie.

L’équipe d’accueil est aussi saisie desdemandes relatives au sacrement deconfirmation tout comme des demandesdes catéchumènes.En ce qui concerne les obsèques, l’équipepeut être sollicitée soit directement parles familles, soit par les pompes funèbres.Elle met alors les familles en contact avecle service des funérailles de la paroisse,dont s’occupe Véronique de Fombelle,qui plus globalement assure l’accompa-gnement des familles des défunts. L’Accueil répond aux questions matériel-les (lieu des obsèques dans l’église). Lesdemandes d’informations peuvent aussiêtre très variées : où faire une retraite ?Quelles associations proposent unaccompagnement aux divorcés ou auxfamilles éprouvées par un suicide ?Comment trouver un logement ?De nombreux sans domicile fixe et despersonnes en grande difficulté matériellesont aussi aiguillés par l’Accueil vers lesstructures associatives susceptibles de lesaccompagner ou de les prendre encharge. Quelquefois, l’Accueil est aussiconfronté à des demandes particulières,comme celles motivées par une recher-che généalogique nécessitant une consul-tation des registres paroissiaux ou cellesémanant d’étudiants qui s’intéressent àl’architecture de notre belle église… Comment qualifier cette activité ?L’Accueil joue un rôle d’interface entretoutes les personnes qui s’y présentent etles équipes de prêtres et de laïcs de la

Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006 - p.5

L ’ A C C U E I L

paroisse. “Toute l’équipe est au service desautres, aussi bien pour rassurer que pour don-ner confiance avec du discernement et l’intelli-gence du cœur” explique Odile Rollier. À cet égard, l’écoute est une qualité fon-damentale des “accueillantes”. Cette écoute est encore plus particulière-ment attendue par les personnesconfrontées à une grande solitude. «Il faut aussi savoir faire preuve de patienceet d’humilité pour s’ouvrir aux autres”. L’équipe ne reçoit d’ailleurs pas seule-ment des chrétiens mais toutes les per-sonnes, quelle que soit leur confession,qui poussent la porte de l’église. Ainsi, l’accueil doit être effectué sansparti pris car “nous sommes le visage del’Eglise”, conclut Xristilla Saint-Yves.

Hugues Salord

La petite librairie

Une table, un bureau, une étagèreoffrant au regard et à la vente unesélection de revues et de livres ayant

rapport à la foi catholique*, des cartes posta-les et des livrets touristiques sur notre église,notre “petite librairie”, installée au fond del’église, près de notre belle Vierge, est pourtantbien plus qu’un simple comptoir de ventes.Ouverte pendant les liturgies du samedi et dudimanche, notre “petite librairie”, animéepar une équipe de huit bénévoles, est aussi unlieu d’accueil, de conseils de lecture etd’échanges chaleureux ouvert autant auxtouristes (“Où est la tombe de ce cherDescartes ?”) qu’aux paroissiens (“Vousavez des nouvelles de Madeleine ?”). En tant que bénévole, je peux témoigner duplaisir de ces échanges qui rapprochent lesmembres de notre communauté paroissiale.N’hésitez pas à nous suggérer les lectures quevous avez aimées, et n’hésitez surtout pas àvenir nous dire bonjour ! Cl.Ramond

* L’Accueil est ouvert : Lundi de 14h30 à 19h, dumardi au vendredi de 10h30 à 12h30 et 14h30 à19h et le samedi de 15 h à 18h30. Les prêtres assurent aussi une permanence aubureau d’accueil du lundi au vendredi de 17 à18h45 et le samedi de 17h30 à 18h45. Ils reçoivent également sur rendez-vous.

Groupe Accueil J.PQue vous soyez de passage sur la paroisse ouhabitué de la messe de 19h le dimanche soir, legroupe “Accueil” des Jeunes Professionnels(J.P) est là, à l’entrée de l’église, pour vousaccueillir. Distribuer la feuille d’informationsparoissiales, répondre aux questions concernantles Jeunes Professionnels ou la paroisse, avecsourire et bonne humeur, voici les principalesmissions de ce groupe. Chaque mois, l’équipeprépare également le pot d’accueil, organiséaprès la messe : c’est un temps de partage et dedécouverte des activités J.P.La notion de service tient une place importantechez les Jeunes Professionnels. Si vous souhai-tez nous rejoindre, contactez-nous :Marie Larrat : accueil.jp@eglise-sgp.org

Odile Rollier et Xristilla Saint-Yves

*Le choix des livres, dont se charge notre responsable DeniseChenain, porte sur l’approfondissement de la foi, les vies dessaints, les problématiques concernant notre société, notremode de vie ou encore sur des actualités de notre Eglise.

p.6 - Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006

Belles JournéesL E S J O U R N É E S D E S G P

Timothée de Fombelle, germano-pratin, 33 ans, est l’auteur duroman Tobie Lolness. Ce livre,

qui raconte l’histoire d’un peuple dedeux millimètres qui vit dans un grandchêne, rencontre un vif succès chez lespetits et les grands. Il est en cours detraduction en quinze langues et a déjàreçu le Prix Saint-Exupéry et le Grandprix de l’Imaginaire.

Pensez-vous à un public, à des lecteurs précis quand vouscommencez un livre ?Le seul lecteur auquel je pense vraiment,c’est moi ! Le point de départ de monroman Tobie Lolness, c’est l’envie derejoindre par l’écriture mon plaisir delecteur. C’est un roman d’aventure, d’ini-tiation, une saga dont la cible est le jeunelecteur que j’étais à douze ans, celui queje suis devenu et celui que je serai danscinquante ans.

Quel sens donnez-vous à ce qu’on appelle “Littératurepour la jeunesse” ?Cette littérature est pour moi surtout unespace de liberté… On oublie les pageslittéraires des quotidiens, les tablessérieuses des grandes librairies, les prix,les critiques… On a, tout d’un coup, ledroit d’écrire généreusement, sans éco-nomiser les péripéties ou les sentiments.

TOBIE LOLNESS, chez Gallimard Jeunesse, 16 euros. À partir de 12ans et sans aucune limitesupérieure.

J’aime la littérature de l’imaginaire. Et son vrai vivier aujourd’hui, c’est la lit-térature jeunesse.

Quels souvenirs marquants de SGP avez-vous ?Heureusement, ce ne sont pas que dessouvenirs. Saint Germain des Près restele clocher de mon existence. J’ai l’im-pression d’en connaître tous les recoins.J’y ai tout vécu. De mon baptême à l’en-terrement de mon père et de mon grand-père.En 33 ans, j’y ai passé tant demoments forts. Aujourd’hui les motsclocher, paroisse ont pris un sens assezpéjoratif (on parle de “querelle de clo-cher”, “défendre sa paroisse”). Pour moic’est tout le contraire. À SGP, il y a quel-ques racines de mon arbre, mais sonombre porte très loin.

La foi a-t-elle nourrivotre livre ?Mon livre se passe donc entièrementdans un arbre. Un petit peuple de deuxmillimètres y vit. Et le jeune Tobie setrouve injustement poursuivi par tousles siens. A priori, on peut trouver unsujet plus théologique ! Et pourtant,même si les habitants de mon arbre neparlent pas de transcendance, je suis cer-tain que ma personnalité entière transpa-raît entre les lignes. La foi en fait doncpartie. L’énergie vitale de Tobie, sarévolte, son regard sur l’existence…Certains lecteurs me disent que cettedimension est très visible. J’avais troisobsessions au fil de l’écriture : bâtir unlivre qu’on ne puisse pas lâcher, un livre

nourrissant, et qui meressemble. J’espère vrai-ment avoir tenu ce pari.

Propos recueillis par Patrick Piguet

Sur un arbre perché

Scéance de dédicace pour Thimothée entouré de jeunes lecteurs.

Toute l’équipe de SGP s’est mobilisée pour faire de ces Journées d’amitié un temps fort de la vie de notre paroisse : rencontres, échanges, partages et

élans de solidarité étaient, comme chaque année, au rendez-vous. Mais la fête n’est pas encore finie ! Tournoi de bridge samedi 2 décembre. Dimanche 3 : grand déjeuner paroissial aux saveurs du Liban. À très vite.

Petite pause casse-croute bien méritée pour Marie-France, l’autoritésouriante de ces journées, aux côtés de notre curé.

Chapelain, juge, délégué généralPrélat de sa Sainteté, MonseigneurPaul Guiberteau, 82 ans, est enpleine activité. Qu’on en juge :Chapelain de Notre Dame, il parti-cipe à la liturgie et à l’Accueil de laCathédrale. Il est juge de l’Officialitédu diocèse de Paris. Il est égalementaumônier de l’ARC, association qui,au Palais Abbatial, aide des étrangersà apprendre le français. Il coprésidel’association œcuménique pour larecherche biblique qui poursuit larévision des introductions et des notesde la TOB et de la “Concordance”(indexation des termes de la Bible).Enfin, membre du conseil d’adminis-tration de la Fraternité d’Abrahamqui réunit chrétiens, juifs et musul-mans, il y siège comme délégué géné-ral pour les chrétiens.Il n’a qu’un regret, celui d’être passétrop rapidement à SGP !

Un jeune vicaire de 78 ansVicaire à Saint Jean-Baptiste de laSalle, le Père Robert Jorens est unmembre actif de l’équipe pastorale.Outre les eucharisties, mariages etenterrements, il est chargé de deuxservices : le catéchuménat (dix caté-chumènes l’année dernière) et l’équipedes jeunes foyers qui accompagnentles parents pour le baptême de leursenfants. Il s’occupe, en outre, de“Pasteur”, le journal de la paroisse.Ceux qui le connaissent ne s’étonne-ront pas qu’il continue de prêcher lorsde retraites.

Lettre SGP, n°120 - Décembre 2006 - p.7

Un mordu de l’informatique“Prêtre retraité” du diocèse deVersailles depuis 1991, le Père PaulDupont a dépassé 85 ans.Non content d’être “la roue de secours”du secteur pastoral de la VilleNouvelle de St-Quentin-en-Yvelines(membre du Conseil pastoral, célé-brant mariages et enterrements, pro-nonçant les homélies), et d’être trèsactif au Mouvement des CadresChrétiens avec une dizaine d’équipesde Paris et de Versailles, il consacre laplus grande part de son temps à l’éla-boration d’une base de données oùseront répertoriées les passages desévangiles où Jésus s’est trouvé dansdes situations susceptibles de servir deréférence à des hommes plongés dansl’action. Au moyen du logiciel“access”, il compte créer ainsi un didac-ticiel pour servir de base à des forma-tions dans le monde des entreprises.Depuis 1976, il anime le groupe “Foiet Travail” chaque semaine à SGP.

Un sourire ou l’âge de l’humourLe Père Jean Lasnier m’a reçu dans sonstudio de la Maison Marie-Thérèse*.Assurant mal son équilibre mais lesjambes toujours agiles, il déplace avecadresse son fauteuil roulant. Avec humour il me fait remarquerque, grâce à sa surdité, il n’est pasgêné par le bruit du boulevardRaspail sur lequel ouvre sa fenêtre !De même, n’entendant pas ses voisinsde table, il prend ses repas en silence“comme dans les monastères” de Paris.

N O S A N C I E N S C U R É S

Monseigneur Lustiger le rencontra lorsd’une retraite et ayant appris que le PèreLasnier, avant d’entrer au séminaire,avait passé une licence de physique chi-mie, eut cette répartie “il faudra qu’onpense à vous”. Le Père Lasnier s’est long-temps demandé ce que cela allait entraî-ner pour lui. Du temps qu’il était à SGP,il aimait vivre avec le quartier, me dit-il,aller au devant des gens, visiter les mala-des et les personnes âgées, leur porter lacommunion. Ne pouvant rien faire pourles autres, il observe, en souriant, « la Providence fait bien les choses, c’est commesi elle me disait “aujourd’hui tu es à laretraite, tiens-toi tranquille et fiche-nousla paix”» . Il ajoute : “J’ai de la chance, jesuis dans une maison formidable où tout lepersonnel, du directeur à la Martiniquaisequi nous sert à table, est compétent, dévoué etgentil. C’est ce que je pouvais trouver de mieux” .Allez l’écouter. Vous avez devant vous labonne humeur et la sagesse.

Jean Mingasson

* Voir l’encadré page suivante.

Plus prêtres qu’âgésAu calendrier diocésain, le dimanche 3 décembre est signalé comme

“journée pour les prêtres âgés”. La Lettre a rencontré quelques-uns de ceux qui, nés avant 1931, ont été curé ou vicaire à SGP.

Mgr Paul Guiberteau Père Robert Jorens Père Paul Dupont Père Jacques Lasnier

Anciens curés de SGPà la retraite• Mgr Emile Berrar,

1957-1967• Le Père Jean Rogues, 1967-1976 •Mgr Paul Guiberteau,

1992-1996•Le Père Robert Jorens,

1996-2001.

Fondée en 1816 sous lenom d’Infirmerie Marie-Thérèse par Mr et Mme

de Chateaubriand sur unepropriété leur appartenant, laMaison Marie-Thérèse n’acessé depuis lors d’accueillirdes prêtres venant aujour-d’hui des quatre diocèses deCréteil, Nanterre, Paris et St-Denis. Sur les 123 chambres,80 % sont occupées par desprêtres ou religieux. Dans la limite de 20 %, desparents ou personnes ayantœuvré pour l’Eglise y sontreçus. L’âge moyen à l’entrée est de85 ans. La moitié des rési-dents continuent de rendredes services à l’extérieur. Les membres de la commu-nauté se retrouvent aux troisoffices de la journée. D’autre part, des films,conférences et ateliers, ycompris l’ADSL, ainsi quedes visites d’expositions,d’églises ou de musées et desvoyages leur sont proposés.Même s’il y a un Supérieur,actuellement c’est le PèreNaudin, la liberté règne, “ce n’est pas un retour au séminaire !”. J.M.

Directeur de la publication : Père B.Bommelaer. Direction de la rédaction : Hugues Salord, Jean Mingasson et Marie-France Wulfing-Luer.Réalisation graphique : Jean-Marie Lavat

La Lettre de SGP3, place St-Germain-des-Prés75006 Paris - 01 55 42 81 33www.eglise-sgp.org

C A R N E TNOVEMBRE 2006

Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : le Père Bernard Bommelaer, et l’équipe de La Lettre :Jean Mingasson, Malo Perrin,Patrick Piguet,Claudine Ramond, Hugues Salord et Bernard Zeller.

Ce

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Cha

que

sem

aine Tous les lundis

Tous les mardisTous les mercredisTous les jeudisTemps de prière- Les Laudes

- Méditation du rosaire- Adoration du St Sacrement- Action de grâce

19h19h9 -11h19h

8h18h20

18h18h15

p. 8 - Lettre SGP n°120 - Décembre 2006

BAPTÊMES•Melchior de Leusse•Daphné Charles de

Courreges d'Agnos•Mathurin Garcier

MARIAGES•Renaud de Carne-

Carnavalet& Céline Guerandel

•Aymeric Hatt & Patricia Sanin

OBSÈQUES•Pierre Gauttier-Delahaye•Bruno de Clerck•Henri de Montrond

- Journées d’Amitié : tournoi de bridge, salle Mabillon.

- Journées d’Amitié : Messe à 10h30, Quête pour les prêtres âgés. Repas des Journées au Palais abbatial.

- Réunion du groupe Œcuménisme, salle St Paul.- Atelier de la Parole, salle St Yves.- Réunion des catéchumènes, salle St Benoît.- Réunion de la Conférence St Martin, salle Mabillon.- Réunion de la Vie Montante, MCR, salle Casimir.- Fête de l’Immaculée Conception.- Évangélisation et animation de Noël sur le parvis*- Concert “Gospelcolors”, participation financière libre.- Atelier de la Parole, salle St Casimir.- Lire et travailler St Luc avec le Père Bommelaer, s. Mabillon.- Célébration pénitentielle- Réunion du groupe Œcuménisme, salle St Paul.- Évangélisation et animation de Noël sur le parvis *- Célébration pénitentielle- Réunion des Recommençants, salle St Benoît.- Atelier de la Parole, salle St Yves.- Réunion pour le “Frat”, salle St Benoît.- Réunion des Catéchumènes, salle Mabillon.- Réunion de la Conférence St Martin, au 7 rue de l’Abbaye.- Cléophas : cycle de formation pour étudiants, salle Casimir.- Halte spirituelle, chapelle St Symphorien.-19h : messe des familles, 22h30 : messe de la Nuit.- Messes à 10h30, 17h en espagnol et19h.- Jour du Nouvel An : une seule messe à 12h15 : Fête deSainte Marie, mère de Dieu - Journée de la Paix.

14h301 Avent

17h45 19h3020h3019h14h30

14-19h15-16h20h3020h3020h3016-18h14-19h20h3020h3019h3020h3020h3019h19-22h20h30

Samedi 2Dimanche 3

Lundi 4

Mardi 5 Mercredi 6Jeudi 7Vendredi 8Sam 9 & dim 10Dimanche 10Mardi 12Jeudi 14 14h &Vendredi 15 : 19h30-

Sam 16 & dim 17Dimanche 17 : 19h30-Lundi 18

Mardi 19

Mercredi 20

Dimanche 24, Lundi 25Lundi 1er Janvier

La Maison Marie-Thérèse

- Atelier de la Parole.- Réunion de la Conférence St Vincent de Paul.- Catéchisme.- Table de l’Évangile avec le Père Lafon.

- du mardi au vendredi, chapelle St Symphorien.

- du lundi au jeudi dans l’église.

- tous les vendredis dans le petit chœur.- tous les dimanches dans le petit chœur.

Au 277 boulevard Raspail, près de la place

Denfert-Rochereau, cette résidence accueille

dans le calme de son jardinde nombreux prêtres âgés.

Informations recueilliesauprès du directeur de la Maison,

Mr Patrick Raimbault

A C T U

C A L E N D R I E RN O V E M B R E

*Avec les jeunes de l’aumônerie et les paroissiens : crèche, chants de Noël, film grand écran,vin et chocolat chauds.

Nuit de NoëlJour de Noël