Mise en page 1 · ASSEMBLEE GENERALE DU 3/7/ 2016 p15 Programme Le mot du secrétaire Bilan comptable Coupon réponse REPORTAGE PHOTOS DE L’ANNEE p16 2 S o m m a i re Le Bulletin

Amicale des Anciens de l’Institution La Providence - 2, rue du CollègeCS 31863 - 35418 ST MALO - E-mail : [email protected] - Tél. 02 99 40 74 87

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Semper FidelisMai 2016 - N° 48

de l’ISM-La Pro

Bulletin de l’Amicale

Les années en ‘6’

12 mai MEP SEMPER FIDELIS LETTRE mai 2016_Mise en page 1 25/05/16 17:28 Page1

SOMMAIRE

EDITORIAL p3

Le mot de la Présidente

Le mot du Chef d’établissement

CONSEIL D’ADMINISTRATION p4, 5 et 6

Composition du Conseil d’Administration

Patricia PICARD : nouvelle administratrice

Christian CURTENELLE, nouvel administrateur

LA PAGE DU PHILOSOPHE p7

Le lien et le bien

EVENEMENT p8 et 9

Les classes 6

MARCEL DONNE p10

Suite et fin

TEMOIGNAGE p11

Interview du Père Erwan DELAHAYE

LA VIE DU LYCEE

LA PASTORALE p12

Interview de Pier-Gil HEMERY

HOMMAGE p13

Henri LELARDOUX

LA PAGE DU SCIENTIFIQUE p14

La fusion froide

NOS PEINES

ASSEMBLEE GENERALE DU 3/7/ 2016 p15

Programme

Le mot du secrétaire

Bilan comptable

Coupon réponse

REPORTAGE PHOTOS DE L’ANNEE p16

2

Som

mai

re

Le Bulletin de l’Amicale / Semper Fidelis,Directeur de Publication : M. Joby - Impression : Yellow Concept - 02 23 15 09 29

LA VIE DU LYCEE

Si vous souhaitez vous informer sur la viedu lycée en ce moment, n’hésitez pas à allerconsulter les liens suivants :http://www.ism-lapro.fr/http://lecollectif.ism-lapro.fr/http://pastorale.ism-lapro.fr/http://cdi.ism-lapro.fr/Nos pages ne sont pas assez grandes pourvous relayer toutes les informations, nousvous laissons donc le soin d’aller consultersites et blogs aux contenus très riches.

Catherine Etraves Le-Héran


Le mot de la Présidente

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EditorialResserrons les liens !En ces temps d’individualité à outrance où tout va trèsvite, où le matériel l’emporte parfois sur l’humain, n’est-il pas nécessaire de retrouver une dynamique de groupe?Créer ou renforcer des liens en créant des réseaux, nonpas virtuels mais bien réels, afin d’aider les jeunesgénérations à entrer dans ce monde qui nous échappeun peu, tel est l’objectif que notre Amicale s’est fixée. Nous sommes en 2016, alors commençons à essayer denous rencontrer, nous les anciens qui avons quittél’établissement dans une année se terminant par 6 et deprouver que l’intergénération, ce n’est pas qu’une belleidée. Cela peut aussi être une réalité et une sourced’enrichissement humain extraordinaire.

C’est en mettant nos compétences et nos relations encommun au service des générations qui nous suivent que

nous parviendrons à créer unvrai tissu intergénérationnel età prouver qu’une Amicaled’Anciens Elèves n’est pasqu’un rassemblement annueld’anciens, heureux de parlerdu « bon vieux temps » ! Bien sûr, ces retrouvaillessont nécessaires et importantes, mais ce n’est pas lafinalité de notre Amicale.

Vous l’avez compris, nous mettrons l’accent lors de notreAssemblée Générale annuelle sur les années en 6 maiscela ne veut pas dire que si vous n’avez pas quitté le lycéedans une année en 6, vous en êtes exclu ! Bien aucontraire, nous comptons sur vous tous ! Alors soyonsnombreux à répondre présents le 3 juillet prochain !

Catherine ETRAVES LE-HERAN

Le mot du Chef d’établissementEn ce printemps radieux de 1806, à quoi peut bienpenser le jeune Anselme, scolarisé dans les murs ducollège de Saint-Malo, au cœur d’Intra-Muros ? Rêve-t-il d’épopée napoléonienne, ou est-il entièrementconcentré sur les devoirs que lui confie l’abbé Engerran,un des fondateurs de l’établissement, en 1802, aux côtésde Jean-Marie de la Mennais ? Nous ne le sauronsjamais, car l’amicale des anciens élèves n’est pas encorefondée et ne peut livrer son témoignage.Cinquante ans plus tard, l’établissement prospère, saqualité d’enseignement est reconnue par tous et seseffectifs augmentent. On pense alors à déménager ausud de Rocabey, et déjà, cette idée déplait fortementaux commerçants et à la municipalité. La promo de1856 et toutes celles qui suivront resteront Intra-Muros !

Dans le courant de l’automne 1906, le premierministère du travail est créé par le gouvernementClémenceau. A cette époque, les lycéens de l’Institutionne pensent absolument pas à manifester contre une loipromulguée sous l’impulsion de ce ministère. Ils seconcentrent sur la préparation de leur baccalauréat,sans trop penser aux jeunes filles de l’externat Saint-Joseph, qui a pris ses quartiers dans Saint-Malo en 1867,sous la tutelle des sœurs de La Providence. L’association des anciens élèves fête son 23èmeanniversaire et continue de distribuer un prix à un élèveméritant, travailleur et ayant bon esprit.

1956, peu de temps avant la loi Debré qui serapromulguée en 1959, les élèves de l’Institution se

passionnent pour les cours dephilosophie du père PLATEAU.Ils ne le savent pas encore, maisils ont devant eux, le futurarchevêque de Bourges.

2006. Les temps changent, lesrepères aussi. Les jeunes del’Institution - La Providence surfentautant sur internet que sur les vagues de la côted’émeraude. Pour autant leurs résultats aux examensrestent excellents. L’ensemble scolaire né en 1971 de lafusion entre la Providence et l’Institution a tenu toutesses promesses. Il propose un très large panel deformations aux familles malouines.

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous sommesplein d’espoir pour la promotion 2016. Nous luisouhaitons la même réussite au baccalauréatprofessionnel (100%) et au baccalauréat général ettechnologique (99%) qu’en juin 2015.J’espère que tous les anciens élèves, des illustresmillésimes se terminant par 6, répondront nombreux àl’invitation lancée par l’amicale des anciens pourassemblée générale. Nous nous ferons une joie de lesaccueillir dans l’Agora, entièrement rénovée durant l’étédernier.

Vivien JOBY

Chef d’établissement


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Cons

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ion Deux nouveaux membres

intègrent notre conseil d’administrationSuite à notre petite réunion conviviale du 28 décembre dernier, deux anciens élèves ont accepté d’intégrer leconseil d’administration : Patricia PICARD et Christian CURTENELLE. Nous leur ouvrons les pages du bulletin afinqu’ils se présentent à vous. Nous sommes ravis d’accueillir ces nouveaux membres débordants d’enthousiasmeet d’énergie !

Changement au Conseil d’Administration

Louis MAIGRET Président d’honneur ISM de 1936 à 1949

Catherine ETRAVESLE-HERAN Présidente

SM de 1971 à 1975

Joël VETTIER Vice-Président

Professeur puis direc-teur adjoint à la Provi-dence de 1971 à 2008

Denise OLIVONDE SALMMembre

La Providence de1929 à 1939

Yves FERECSecrétaire adjoint

ISM de 1950 à1955

Jean-Pierre GUILMINTrésorier adjoint

ISM de 1972 à 1975

Philippe CHEVREUILMembre

ISM de 1945 à 1955

Joël BARBOTINTrésorier

ISM de 1950 à1955

Patricia PICARDMembre

ISM de 1972 à1975

Classe de Christian CURTENELLE - 1974-75 - 1ère A4

Brigitte DEBOSMembre

ISM de 1968 à 1970

Jean JAMETMembre

ISM de 1942 à 1953

Jérôme MARSAISMembre

ISM de 1986 à 1989, actuellement professeuret directeur adjoint à la

Providence

Christian CURTENELLEMembre

ISM de 1974 à 1976

Jacques TERRIEREMembre

ISM de 1980 à 1983

Maurice OGERMembre

ISM de 1966 à 1968

Fabienne MOREAU-BOULANGER

MembreISM de 1973 à 1976

Jean-Christophe MACEVice-Président

ISM de 1999 à 2001

Pierre NICOU Secrétaire

ISM de 1954 à1956


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Conseil d’Administration

Christian Curtenelle, nouvel administrateur de l’AAISM élu à l’unanimité denotre CA du 30 janvier 2016

Quels souvenirs gardez-vous de laformation que vous avez reçuedurant ces trois années passées àl'ISM ?Je n'ai passé que deux ans à l'ISM(première et terminale) mais ce sontmes années fondatrices. Je dois àl'Institution ce que je suis devenu. J'y aidécouvert le goût d'apprendre maisaussi celui d'aller voir plus loin. De medépasser. Sans doute la découverte del'histoire de la cité malouine est ellepropice à cette réflexion. J'y ai aussirenforcé un sens profond des valeurshumanistes. Un fil rouge comme pourbeaucoup de mes camarades avec quije suis resté en contact. En résumé : quiaudet adipiscitur, sine macula, semperfidelis. Je reconnais que la premièrecitation ne relève pas de l'ISM. Quoique...

Certains professeurs vous ont-ilsparticulièrement marqués ?Votre question est embarrassante carelle m'obligerait à faire une sorte detr i, à organiser une hiérarchie .Pensionnaires, nous avions une relationprivilégiée à nos enseignants. Ils étaient bienveillants, jamaisinutilement sévères, toujours justes. Ilsont été de formidables tuteurs dansnotre passage de l'adolescence à l'âgeadulte. Prêtres ou laïcs, je peuxaujourd'hui encore citer le nom dechacun d'eux. De celui qui tentaitd'enseigner les mathématiques à deslittéraires (“avec moi, les maths, c'estpas sorcier !”) à ce jeune professeurun peu atypique qui a finalementréussi à me faire détester Rousseau auprofit d'Hegel et de Carl Schmidt. Oucet autre qui m'a fait découvrir Mussetquand son confrère me faisait goûteraux gourmandises de Shakespearedans le texte. Sans oublier ce barbuqui cassait son bureau quand nous netravaillions pas assez nos leçonsd'allemand.Je veux aussi avoir une pensée pourun “pion”, naufragé des heuressombres de la décolonisation. Il m'aappris à être un homme droit. Je nesais ce qu'il est devenu. Je regrette nejamais avoir pu reprendre contact aveclui.

A la sortie du lycée, quelle voie avez-voussuivie : poursuite d'études ? Activitéprofessionnelle ?Les deux, mon général. J'étais – et jesuis resté -, un homme pressé. J'ai tâtéde la philo et du droit en fac avantd'intégrer une école de journalisme.Mais j'étais déjà entré dans la carrièresans attendre que mes aînés n'y soientplus. Ma vie professionnelle a ensuiteété une affaire de choix guidés parmes envies. Risqué mais au global, trèssatisfaisant. A quelques (trop longues)années de la retraite, j'ai seulementune vague idée de ce qu'est un CDI !Plus sérieusement, j'ai la chance defaire un métier qui nous permetd'apprendre tous les jours. Quitte àrevenir de temps en temps sur lesbancs universitaires. En France ou àl'étranger. Je dois être le seul chargé de cours àRennes 2 qui ne soit pas titulaire d'undoctorat. Qu'importe ! J'adore mesétudiants et ils me le rendent bien :trente ans de journalisme rendentpeut-être mes cours de sciences-poou de relations internationales plusvivants... à défaut d'être “intellos”.

De nombreux jeunes peinent à trouverun premier emploi . D'un autre côté,des entreprises se plaignent de ne pastrouver le personnel qualifié quenécessite leur activité. Avec votreexpérience, quels conseils donneriez-vousaux jeunes pour démarrer dans la vieprofessionnelle avec les meilleureschances ?N'écoutez jamais vos parents ! Ils sontle monde ancien, vous êtes l'avenir !La plupart des métiers qui recruterontdans les prochaines années n'existentpas. Et il faudra sans doute en changerplusieurs fois dans une (toujours pluslongue) vie professionnelle.Les seules questions qu'à mon sens,doivent se poser des jeunes de 18ans, aujourd'hui, sont les suivantes :quelles sont mes passions ? Ai-je legoût des études ? Quels sont mestalents ?Les réponses doivent être lucides :un(e) jeune qui s'emmerde à l'écoleva ramer comme un fou. Il a d'autrespossibles parce que chacun cultive des

dons. Un soudeur hautement qualifiévia l'apprentissage trouvera plusfacilement du travail qu'un Bac +5 ensocio par défaut.Et puis, soyez curieux. Regardez ce quise passe autour de vous : qui parlaitdes hydroliennes ou de la permacultureil y a encore cinq ans ? Tout estpossible. Qui veut, peut ! Sous réserved'avoir des socles solides : s'exprimercorrectement dans sa languematernelle, y compris à l'écrit ; manierl'anglais professionnel et si possibleune autre langue étrangère ; avoirappris des maths la rigueur duraisonnement ; savoir exercer cetterigueur du raisonnement dans l'espacepublic (philo), savoir d'où l'on vient(histoire-géo) et comprendre lemonde dans lequel nous vivons (SVT,physique, chimie, éco-soc). Le restes'apprend à n'importe quelle étape dela vie.

Comment êtes-vous entré en contactavec notre Amicale ?

J'ai toujours connu l'Amicale.... saufque la vie ne nous permet pastoujours de répondre présent. Je suisrevenu en Bretagne, j'ai un tout petitpeu plus de temps. Et hop ! Unerencontre, quelques amitiés fortes, le“collège” chevillé au corps et vousvoilà embarqué.Mais l'Amicale, par le réseau qu'elledéploie depuis des lustres, peutconstituer une formidable opportunitépour nos jeunes. A nous de structurerune offre qui leur permette de nousrejoindre avant de souffler leurscinquante bougies. Nous allons ytravailler.

Interview réalisée par Jean JAMET


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C'était émouvant de vous voir ou revoir et de parler denos années lycée au Collège de Saint-Malo. Des souvenirsreviennent ; en fait ce n'est pas si loin, cependant c'était ily a quarante ans en 1975 ! J'ai eu de la chance et jem'aperçois que j'ai vécu « dans le désordre » ce qui faitune vie.Parachutée en 1972 à Saint-Malo où je suis née, j'arrivaisde Tahiti là où j'ai passé mon enfance. Seule avec ma grand-mère malouine, j'ai mis longtemps à atterrir vraiment !! Ence matin de rentrée, onze heures de décalage et la vieilleville m'ouvre ses bras dans « le Grand Hall »...J'ai le souvenir de la bienveillance de l'abbé TARDIVEL, deMonsieur CERTENAIS qui est arrivé alors que j'étais enPremière et qui venait de Tahiti où il avait eu mes copainscomme élèves au collège Jean La Mennais.C'est en Terminale que je me suis sentie le plus intégrée ;nous étions une petite classe. Je n'ai pas beaucoup travailléaussi j'ai été collée à l'oral du bac.

Puis j'ai travaillé comme assistante dentaire ; j'ai passé unCAP. Huit ans plus tard, je suis entrée à l'école d'infirmières.Je vais exercer ce métier d'abord comme infirmière

hospitalière dansdifférents servicespuis, en 2003, jeréalise mon objectifde soigner des genschez eux. D'abord infirmière remplaçante dans différentscabinets, en 2007 j'ouvre mon cabinet intra-muros. Mais soi-nierc'est un peu s'oublier soi-même.

Vient la période où tous les enfants sont partis de lamaison pour faire leur propre vie : études, vie active, sport.Ce qui est important, je crois, c'est de rêver et de vivre sonrêve … Je rêve de vivre sur un bateau et, en 2010, je faisla rencontre de Chickadee à Jersey …

Aujourd'hui, je ne travaille plus. J'ai la chance d'avoir unefille infirmière qui me remplace. C'est avec grand plaisir quej'ai rejoint les anciens élèves de L'Institution. Avecétonnement, les souvenirs de cette période reviennent àleur contact.

Patricia PICARD

Elue à l'unanimité de notre

Conseil d'Administration du 30 janvier 2016

Patricia PICARD,

ancienne élève de l'Institution 1972-1975

Classe de Patricia PICARD -Terminale C 1974-75


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La page du philosophe

« Donné c'est pire que vendu. Reprendrec'est voler » Sans aucun doute, le gaminde l'école primaire que nous avons été etqui protestait contre la reprise des billesoffertes n'avait pas une conscience clairede ce qui se joue dans le don, à savoir quela relation de don n'est pas une relationmarchande. Seul l'achat donne un titre depropriété.

Le don n'est pas d'abord celui d'un bienmais celui d'un lien ; donner un bien c'estcomme donner sa parole qu'on ne peutretirer sans modifier le lien. Donner saparole c'est s'engager envers un autre ettout désengagement ressemble à unetrahison, comme une fausse promesse.Nos histoires individuelles marquées parnotre éducation témoignent de notrehistoire collective tous héritiers d'Athènes,de Jérusalem, de Rome, nous portons les« gènes » de la critique, du marchand, dumépris de l'argent (avoir de la monnaie)de la condamnation des usuriers. Dans lemême temps nous appartenons à uneépoque de l'époque du commerce, de lavalorisation de l'argent, des banquiers etmarchés financiers.

Au-delà de ce grand écart à décrire, et àexpliquer que nous est-il donné àpenser ?

Le marchand est celui qui achète et quivend pour d'autres et non celui quiproduit et vend (par exemple seslégumes), ni celui qui achète et vend poursoi (par exemple une voiture), il est unintermédiaire entre des producteurs etconsommateurs séparés dans l'espace,voire dans le temps (stocks).

Sa nécessité liée à la division du travail n'apas empêché sa relégation au rang demétèque dans la société grecque, suspectqu'il est de cupidité, de vénalité, detromperie, de trahison.Dans la cité idéale de Platon il faut limiterle nombre de commerçants et lesexclure de la vie politique.

Historiquement, il faut attendre lemoyen-âge et le développement desvilles de foire selon un axe qui va desFlandres à l'Italie du nord en passantpar la Bourgogne pour que lesreprésentations du commerceévoluent. Philosophiquement Montesquieu, dansl'Esprit des lois, fait l'éloge du commercefacteur de développement des richessescollectives, du luxe, des arts, et de civilitéentre les peuples.

L'argent lié à la division du travail n'estd'abord qu'un outil favorisant l'échangeet donc la satisfaction des besoins ; nousavons besoin les uns des autres. Maiscomme le dit si bien Aristote la monnaie

comporte en elle-même un risque, celuide la course à la richesse comprisecomme accumulation d'argent.

Quand les violences- sous toutes sesformes-suscitent indignation, révolte,dénonciation, l'argent suscite lemépris de ce qui appartient auxchoses basses, viles. Sans doute, celaprovient-il du fait de son pouvoirinquiétant d'appropriation : l'argentpeut tout acheter, tout corrompre.

Georges Simmel qui publie en 1900« philosophie de l'argent » voit dansl'argent (outil monétaire) un outil deliberté. Il permet d'abolir les anciennesdépendances de l'esclavage, du servage. Illibère le salarié de la dépendancepersonnelle à l'égard de l'employeur etpermet le développement du contratsocial entre agents économiques.

Le prêteur à intérêt dégage un profit sanspasser par une production mais enpassant par le temps écoulé entre lemoment du prêt et celui de sonremboursement; le débiteur rend lasomme prêtée plus une autrecorrespondante à la durée de l'empruntselon un taux fixé.

Dans la tradition chrétienne, l'usurier estcondamné - »Tu ne prêteras pas à intérêtà ton frère »- pour deux bonnes raisons :il vend ce qui ne lui appartient pas et quiest un don de Dieu à savoir le temps et ilrompt la solidarité fraternelle.

Aujourd'hui, même si persistent lessoupçons de cupidité, de profits, lesbanquiers sont légitimés pour au moinsdeux bonnes raisons : ils participent par leprêt au développement économique etils entretiennent notre nouveau rapportau temps, le crédit rend possiblemaintenant ce qui ne pouvait être espéréque demain.

Ce grand écart entre condamnation etreconnaissance du profit à travers lesfigures du marchand, de l'argent, duprêteur à intérêt reste à expliquer : enun mot nous sommes devenusprotestants, au point que la traditioncatholique a perdu de son hégémoniedans le monde des échanges.

Dans la tradition catholique la charité, larelation généreuse doit être aufondement des relations sociales :l'homme doit répéter à l'égard de sessemblables la même relation de don deDieu à l'égard de sa créature.

Cet ordre de la charité se distingueradicalement de l'ordre de la justice fondésur la notion de contrat, dont le but est dene léser personne en veillant à l'équilibre

formel – la relation de justice,contrairement à celle de charité, n'engagepas personnellement les partenaires : ellese veut commutative et non distributive.

Dans la tradition catholique les« œuvres » de l'homme participent deson salut éternel : l'homme peut se sauverpar ses bonnes actions, par sa charité.Dans le protestantisme les « oeuvres »ne peuvent être cause de salut (Dieu nes'achète pas) mais deviennentpotentiellement des signes de l'électiondivine.

La conséquence la plus déterminante ducalvinisme et du luthéranisme en estl'autonomisation des choses terrestres, del'économie. Pour le moins, leprotestantisme a accompagné lemouvement du capitalisme, c'est-à-diredu progrès de la rationalité du mondeéconomique et au6delà du mondepolitique à travers la catégorie du contrat.

D'un côté nous aimons les relationschaudes où les personnes importentdavantage que leur objet, d'un autre côténous apprécions d'être protégés del'arbitraire des autres par les contrats, parles lois.

Pour en revenir à notre question initiale' »Tout peut-il s'acheter ? » que l’on peuttraduire par « Y a t’il un hors prix ? » onpeut imaginer que la rationalité au servicedu juste prix des différents biens vaencore progresser et toucher desdomaines insoupçonnés, aujourd'huiprotégés et interdits de marchandisation.

Mais il est un bien qui s'origine dans lebesoin que chacun a d'être reconnucomme une personne et non seulementcomme un partenaire et qui ne peuts'obtenir par aucun pouvoir d'achat, àsavoir la qualité de la relation.

Modestement, l'AAISM, espèrecontribuer au développement derelations de qualité favorables àl'estime de soi, et à la gratitude.

Joël VETTIER

Tout peut-il s'acheter ?ou quand le lien est le premier des biens


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Nous sommes en 2016. Pourquoi nepas cette année, lors de notre assembléegénérale de juillet de mettre à l’honneur lesanciens élèves ayant vécu leur dernièreannée de lycée lors d’une année seterminant par 6. Le lycée a évolué, son noma changé, les techniques et le style desphotos aussi. Alors amusons nous àremonter le temps ! Et essayons de nousreconnaître ou de reconnaître nos ancienscamarades. Et puis venons à leur rencontrele juillet à l’ISM pour évoquer toutes ces

années. Le « Collège » de Saint-Malo 1945-46.

Notre président d’honneur y est présent

Le « Collège » de Saint-Malo 1955-56. Seconde C et M

Cette fois c’est notre secrétaire qui s’y trouve.

Le « collège » de Saint-Malo 1965-66.

Le Père Plateau y est alors professeur.

Notre imprimeur se reconnaîtra peut-être ?

1906 - 1916 - 1926 - 1936 - 1946 - 1956

1966 - 1976 - 1986 - 1996 - 2006

Dans nos archives nous sommes re-montés jusqu’en 1946 pour les pho-tos de classe des années en 6.Nous vous livrons une photo parannée, les autres, en notre possessionseront exposées le 3 juillet lors de lajournée assemblée générale et repasdans le grand hall de l’ISM. Si vous enpossédez, merci de nous les transmet-tre, nous avons de grands trous surcertaines années.

Jusqu’en 1966, nous sommesencore en noir et blanc et …pas de filles !Les tenues vestimentaires sontencore assez strictes.

Les années en… ‘6’

1936 - 1946 - 1956 - 1966 - 1976 - 1986 - 1996 - 2006


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Evénements

Les années en… ‘6’

La Providence 1974-75. Terminale G1-G3.

On ne donnera pas de noms mais j’en reconnais certains ! (NDLR)

L’ISM 1985-86 (le nom du lycée évolue !). Cette fois, à vous de vous reconnaître.

1968 est passé par là ! Les tenues sont beaucoup moinsstrictes et es classes sont devenuesmixtes. Au niveau technique, lacouleur est arrivée dans la photo.Les années 70… décomplexées, avecleur cortège d’insouciance, sans peurde l’avenir. Nous avions plaisir à venirau lycée (enfin pas toujours les veillesde contrôles !), des amitiés, parfoismême des amours s’y formaient.Nous avions de grands projets pournotre avenir et rien ne nous faisaitpeur.

1906 - 1916 - 1926 - 1936 - 1946 - 1956

1966 - 1976 - 1986 - 1996 - 2006

Que de changements dansnotre lycée que ce soit à l’ISMou à la PRO. Mais les anciensélèves gardent un attachementcertain, pour preuve le succèsdes rassemblements d’anciensque nous avons pu organiserces dernières années. Et puis uncourant se fait jour : nous les an-ciens, de quelles façons pour-rions-nous aider les lycéens oules tout jeunes anciens dans lapoursuite de leurs vies étu-diantes ou professionnelles ?

La Pro 1995-96. Terminale STT.Là aussi, reconnaissez-vous ! L’ISM 2005-06. Terminale L1. Déjà 10 ans !

1936 - 1946 - 1956 - 1966 - 1976 - 1986 - 1996 - 2006


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e Regard sur une « légende » Marcel Donne

Suite et fin de l'article paru dans notre bulletin de Mai 2015

« Cher Marcel »

Je m'étais engagée à parler de Toi sans te connaître,homme de rigueur, de sévérité, de discipline qui amarqué d'une trace indélébile toute unegénération, tellement inoubliable qu'aujourd'huiencore les « jeunes anciens » en parlent avecterreur, pourtant certains aussi avec tolérance etmême reconnaissance.

Je nommerai, en premier, notre cher « P.P. »,Monseigneur PLATEAU :

« Histoire à dormir debout »La première entrée au Collège de l'enfantPLATEAU n'était que crainte du préfet dediscipline, et tremblant, comme on peut l'être à 8ans sous l'appel autoritaire du commandeur« Marcel ». Il s'avança et reçu un coup magistral sursa casquette d'uniforme (A cette époque, onportait un uniforme en casquette et boutonsdorés).Marcel : « On se découvre ici, mon petit ».Petit, il ne le fut pas longtemps, quelques années où,d'élève à professeur, il devint celui qui fit face aucommandeur « Marcel ».

Au cours d'un repas, « P.P. » ayant gardé le souvenircuisant de sa première rentrée au Collège, ne puts'asseoir face à « Marcel » et commencer sonrepas.Marcel : « Mon ami, que vous arrive-t-il, vous neprenez pas votre repas ? ». A ce moment, P. PLATEAU le regarda dans lesyeux : « Pas avant de faire une mise au point avecvous. Pourquoi au cours d'une rentrée scolaire, il ya un bon nombre d'années, ma casquetted'uniforme est allée rejoindre la rangée d'élèvesavant moi !! ... ? »Marcel : « Mon ami, il faut que je vous avoue ; cettesévérité me vient d'une extrême timidité, toutsimplement. »

Le Père PLATEAU, subjugué, était loin d'imaginerune réponse aussi limpide et franche. Enfin « Il »avait percé son secret. Timide Marcel, c'est sûr,d'après de nombreux témoignages.

« Ne jamais perdre la face ».Un matin de l'an 1958, plusieurs élèves seprésentent au bureau de Marcel (un par un, Marceloblige!!) afin d'obtenir un billet d'entrée, cause d'unretard imprévu de bus. Marcel, pour ne pas dérogerà la règle, « donne » à chacun une retenue.Quelques jours plus tard, le papa d'un élève puni,M. POTTERIE, rencontre Marcel DONNE sur ladigue. M.POTTERIE : « Pourquoi avoir donné unecolle aux élèves, le retard étant du au bus ? »Marcel : « Mon cher Monsieur, dans un cas pareil, jene puis punir le trolley-bus alors je punis lesvoyageurs ».Avait-il, en plus de la timidité une certaine formed'humour … fou ? Si je rappelle ici une réflexiondu célèbre Père LEBRET : « Seigneur, envoie-nousdes fous ! Des fous de Dieu ! Des fous de la vie !Des fous de travail et d'audace ! » il me semble quece Révérend n'a pas ajouté des fous d'humour !!Et maintenant, comment en quelques pagesretracer toutes les anecdotes connues ouinconnues ; il faudrait un livre entier pour rappelerque Marcel était « Marcel » et restera « Marcel ».

Ici s'arrête ma tâche, je l'avais acceptée avec crainte,mais aujourd'hui je suis heureuse de rendrehommage à M. l'abbé Donne (pardon). M. leprofesseur, M. le préfet de discipline, qui que voussoyez vraiment, restez dans nos mémoires commeun « étonnant voyageur » aux semelles de crêpequi hante encore les entrailles du vieux Collège etlaissons à Dieu le dernier mot :Marcel, je te connais par ton nom et je te« DONNE » l'absolution pour tes cahots, tesmaladresses, tes peurs de ne pas être à la hauteur.Amen

. Brigitte DEBOS-LAFOND


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Témoignage

Père Erwan Delahaye (Terminale S, 1995)

« La foi, rempart à la solitude »

Il avait rêvé être ingénieur du son.L'appel de la vocation a fait de luiun prêtre. L'homme d'égliselance un appel d'espoir auxjeunes qui lui ont succédé àl ' I SM : d an s l e f a t r a sd'incertitudes, la foi permet deposer un regard bienveillant etjoyeux sur le monde.

Pantalon et gilet noirs, barbesagement taillée, Erwan nedéparerait pas dans un studiod'enregistrement. Mais la croixdiscrète qu'il porte sur le cœurdit son engagement au service deDieu et des hommes. Originairede Saint-Briac, père Erwan, 39ans, a vécu toute sa jeunesse surla Côte d'Emeraude. Primaire àSaint-Briac, collège à Dinard,lycée à l'Institution. Presqu'uneaffaire de famille : « du côté dema grand-mère maternelle ,plusieurs membres de ma famillesont passés par l'Institution »,explique-t-il.

Des activités très variéesDes trois années qu'il a passéesà l'ISM, Erwan retient, au-delà dela qualité de l'enseignement, larichesse des activités quioccupaient les journées de cetinterne en filière scientifique.« Nous avons monté le spectaclede fin d'année à la salle Bouvet, àSaint-Servan. Relancé l'orchestreet la chorale avec des copains.Participé à la réalisation d'un filmsur l'Occupation et la libération deSaint-Malo ». Il se souvient encoredes cours de musique d'AnnickOllivrin, de son professeur demathématique, M. Rappet - « unefigure marquante » -, ou encoredu CPE, Jeremy Taylor et dusurveillant des internes, Théo Piel.

Bac en poche, il intègre lesclasses préparatoires au lycéeChateaubriand de Rennesavec l'objectif d'intégrer laclasse d'acoustique musicaledu Conservatoire national deParis. Mais l'appel de lavocation va modifier satrajectoire.

Le choix du séminaire« Cela a peut-être commencé àSaint-Malo, explique-t-il. Je sortaisme promener à l'heure dudéjeuner et je passais souvent àla cathédrale. Au titre de lachorale, nous chantions aussi lamesse ». Ce n'est toutefois qu'en2000 qu'il intègre le séminaire deRennes, au plus fort de la vaguede vocations suscitée par lesappels de Jean-Paul II à lajeunesse. « J'ai prévenu monentourage deux semainesseulement avant d'entrer auséminaire. Mais personne n'a étésurpris ». Ils sont quatre à entreravec lui en formation.

En 2007, il est ordonné prêtre.Nommé à Fougères, il s'éclipsepour la Belgique afin de passer unMaster de théologie. Il est vicairede la paroisse de Betton, près deRennes, , depuis 2012. Le quadraadresse un conseil aux jeunesgénérations qui désespèrentparfois sur les bancs du lycée.« Soyez curieux et ouverts. Avecintelligence. Profitez de ces annéespour poser des questions. Sachezlever le nez des manuels scolairespour questionner vos professeurs.Ayez l'audace d'aller discuteravec eux en dehors des cours. Ilsont mi l l e choses à voustransmettre. Après, il est souventtrop tard ».

Une certitude existentielleEt Dieu, dans tout cela ? Quepeut offrir la foi à des jeunesquotidiennement confrontés à latentation matérialiste etindividualiste ? « La foi en soin'est pas une certitude commeon peut en avoir en maths ou enphysique », prévient l'hommed'église. « Mais e l le appor tel ' accompagnement , u n eassurance existentielle de ne pasêtre seul. Parce que nous sommesaccompagnés par quelqu'un quinous aime. La question centraleaujourd'hui est celle de lasolitude et la peur de cettesolitude peut conduire à l'attirancede mouvements sectaires ouradicaux. Si j'ai la foi, je suiscertain que Dieu m'aime et qu'ilest à mes côtés ». La foi véhiculeaussi un message d'espoir. « Il esttrès facile et très tendanced'assombrir le tableau. La foipermet de lever le nez du guidon,de prendre du recul. Elle permetde porter sur le monde unregard bienveillant et joyeux.Parce que le monde est aussibienveillant et joyeux ».

Propos recueillis par Christian CURTENELLE


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Vie

du lyc

ée LA PASTORALE,Rencontre avec P.G. HEMERY, responsable de la Pastorale

Une phrase écrite surle tableau de l'EspacePasto (ancien parloir)frappe d'entrée : « Lafoi en question – Unequestion à la fois –Qu'est-ce que Dieupeut nous apportere n t a n t q u elycéens ? ». Cetteinterpellation sera lepoint de départ

d'une réflexion en groupe, lors d'une de cesréunions du midi autour d'un café, ouverte à tous,où l'on discute à bâtons rompus, une question enamenant une autre. Un autre midi, ce sera le thèmede « La vie après la mort » qui sera proposé parPierre-Gil à la réflexion des jeunes. La Pastoralec'est un forum de discussions …

L'immersion de la Pastorale au cœur de

l'Etablissement

La Pastorale « s'écoule comme une source ». C'estMgr d'Ornellas qui vient à la rencontre de classespour aborder des sujets tels que « Dieu et le mal »,« La liberté de l'homme ». Les élèves de premièresont rencontré 3 jeunes membres de l'associationCOEXISTER qui dans cadre de la laîcité, favorise ledialogue interreligieux et le vivre-ensemble actif.Les professeurs jouent aussi un rôle important enélargissant le sujet de leurs cours à tel ou tel aspectreligieux. C'est ainsi que la doctrine sociale del'Eglise peut être évoquée en économie sociale, lalaïcité en cours d'éducation civique, etc .

Les JMJ de Cracovie

Un autre objectif s'impose à la Pastorale, cetteannée : la participation aux Journées Mondiales dela Jeunesse (JMJ) qui se tiendront à Cracovie du 18juillet au 2 août. Un événement qui doit rassembler,à l'appel du Pape François, environ deux millions

de jeunes, « pour fêter ensemble la joie de croireen Jésus-Christ ».Les participants passeront d'abord huit jours dansdes familles polonaises du diocèse de Krynica avantde rejoindre Cracovie pour la rencontreinternationale avec François.A l'ISM et LA PRO on se mobilise pour réunir lesinscriptions ; La motivation de chacun estindispensable mais il faut aussi faire appel à lasolidarité pour venir en aide financièrement auxpèlerins ! Ventes de gâteaux, de chocolats, baby-sitting doivent donc être organisés …

L'engagement

S'engager individuellement dans une actioncaritative fait partie des projets en coursd'élaboration à La Pastorale. Les « volontaires »pourront s'engager, par exemple, à visiter despersonnes âgées ou à venir en aide aux Restos duCoeur, au Secours Catholique, etc. Cet engagementpris en début d'année, en toute transparence dansle cadre de la classe et soutenu par les autres élèveset le professeur, fera l'objet d'un compte-rendu enfin d'année.

Les temps de prière

Le carême a été vécu par un temps de prièrechaque jeudi à 13 h et un chemin de croix. Pâquesa été fêté par une célébration Eucharistique àl'oratoire de l'ISM.

Pastorale.ism-lapro.fr

La Pastorale de l'Ensemble LA MENNAIS se vitaussi sur Internet. Past'Elm Actualités permet auxlycéens de s'informer, entre autres, sur« COEXISTER la clé pour vivre ensemble », deprendre connaissance de l'appel à servir à Lourdesdurant les vacances de Pâques, etc

Propos recueillis par Jean JAMET


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Hom

mage

Hommage à Henri LELARDOUX

J’ai eu le grand plaisir de faire connaissance d’HenriLelardoux il y a 6 ou 7 ans, lors du concours de peinturequ’il organisait chaque année au sein de l’Atelier deGuillemette et auquel je participais cette année-là.Nous avons beaucoup échangé sur la peinture mais aussisur le « Collège » dont il était lui aussi un ancien élève. Ilse souvenait de beaucoup d’anecdotes et évènementsde l’époque où il usait ses fonds de pantalon sur les bancsde notre vieux « Collège ».Il participait d’ailleurs régulièrement à l’assembléegénérale de notre association et au repas qui suivait.Henri avait tellement de choses à dire que je lui proposaisde réaliser une interview pour notre journal des anciens,ce qu’il accepta de grand cœur. Malheureusement, cetteinterview n’a jamais vu le jour, en partie par ma faute, carje n’ai pas su prendre le temps de le faire.Lorsque j’ai souhaité m’y consacrer, Henri avait déjàbeaucoup de problèmes de santé et je n’ai pas voulul’ennuyer avec ça.Cependant, il m’a offert, suite à notre rencontre, un livrequ’il a écrit, le livre de sa vie : « Histoires d’Henri…histoire d’enrire ».Je vais donc me servir de cet ouvrage pour lui rendre unpetit hommage en retraçant brièvement son parcours.

Né en 1924 à Mordelles, Henri était le fils d’un coupled’épiciers devenus par la suite grainetiers et dépositairesde journaux. En octobre 1934, à l’âge de 10 ans, Henriintègre le « Collège » en 6ème en tant qu’interne et il yreste jusqu’au baccalauréat. Il découvre alors la vie dansun collège dirigé par des prêtres en soutane, trèsimpressionné par la discipline « d’une sévérité excessive ».C’était l’époque de Marcel Donne. « Ce lycée qu’on appelait alors collège, était le plusimportant de la partie nord du département d’Ille etVilaine. Nous étions environ 200 internes répartis en 3divisions. Pour tous, le lever était à 6h30. L’eau froide deslavabos nous aidait à nous réveiller. A 7 heures, la messe,suivie du petit déjeuner. »Henri a cependant tiré parti de ces années de collège ense créant de bons amis comme entre autres René Hertau,

Edouard Menguy,Jean Delahaye,Pierre Plateau, JeanHonoré ou encoreDaniel Gélin, quitous ont eu desparcours trèsmarquants. C’est au sortir de laguerre, en 1945,qu’Henri épouseGuillemette, toutejeune diplômée desBeaux-Arts, qui lui donnera trois enfants.De 1946 à 1969, Henri s’investit dans le commerce deboissons à Rennes puis à Cesson-Sévigné où il fut mêmeconseiller municipal. En 1968, les évènements lecontraignent à déposer le bilan de l’entreprise qu’il avaitcréée et qui s’était développée de belle façon.Henri se réoriente alors dans l’immobilier de fonds decommerce où il fait une brillante carrière jusqu’en 1984où il prend une retraite bien méritée.Son épouse, Guillemette, ayant renoué avec la peinturedepuis 1982, et Henri ayant commencé à consacrer sontemps libre au travail du bois, c’est tout naturellement,que, installés désormais à Saint-Servan, dans le quartier deSolidor, ils commencèrent par créer une galerie-atelierd’artiste pour Guillemette et un atelier de bricolage pourHenri.L’Atelier de Guillemette était créé, avec une activitéartistique riche. En 1994, l’idée d’une manifestation artistique prend formeet c’est ainsi que naît ce qui deviendra « Solidor enpeinture », évènement qui prendra de plus en plusd’ampleur et sera soutenu par le maire de l’époque, MrCouanau, même après le décès de Guillemette quimalheureusement n’aura pu en vivre que la premièreédition.Ce fut pendant 10 ans une aventure passionnante maisHenri dû démissionner de son poste de président pourraisons personnelles.Mais il n’avait pas dit son dernier mot ! Il crée alorsl’association « L’Atelier de Guillemette » et rebondit enorganisant deux fois par an un concours de peinture etsurtout en créant une nouvelle manifestation, « Rempartset Chevalets » à l’Espace Duguay Trouin, qui fut pendantplusieurs années une manifestation artistique d’envergureavec jusque 90 artistes de qualité.

Henri nous a quitté en décembre 2014 mais laissera sonempreinte et celui de son épouse dans le mondeartistique malouin.

Catherine ETRAVES LE-HERAN

Le ‘Collège de Saint-Malo’ 1938-39 Seconde A


La p

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Nous sommes actuellement dans une période de transition énergétique où la bio-masse, lesolaire, l'éolien, l'hydrolien, le géothermique et autres prennent progressivement le relais dunucléaire de fission sans arriver à combler le déficit énergétique. Aujourd'hui, une nouvelle sourced'énergie nucléaire, le LENR (Low Energy Nuclear Reaction) appelée aussi « fusion froide », n'ayantrien de commun avec l'énergie nucléaire de fission actuelle, voit le jour après des décennies derecherche dans de nombreux pays, et semble être une solution complémentaire aux énergiesprécédemment citées.

Cette énergie calorifique considérable (car d'origine nucléaire et non chimique) est obtenue à partird'une interaction de l'hydrogène à basse température (de 0°C à moins de1500°C et non commedans ITER à des millions de degrés) sur certains atomes métalliques assez lourds (nickel, palladium,titane etc ..).En plus de l'importante quantité d'énergie fournie, cette nouvelle source présente de nombreux

avantages : écologiques et environnementaux car elle ne génère pratiquement pas de déchet radioactifdonc pas de contamination du sol ni de la population, pas de stockage et d'enfouissement, pasd'effet de serre donc pas de « taxe carbone » ; économiques, les constructions de Centrales

seraient peu coûteuses. Cette technologie permettrait, par ailleurs, de fabriquer des réacteurs, peuencombrants, qui remplaceraient, par exemple, les moteurs de gros véhicules. Á cela nous pouvonsajouter que le LENR peut être une manne sur le plan social par la création d'emplois nouveaux et

très diversifiés.

Un congrès réunissant des experts internationaux a eu lieu les 15 et 16 octobre derniers àToulouse-AirBus. Les pays les plus impliqués dans cette recherche sont les U.S.A, l'Italie, le Japon,la Chine, la Russie et la France. Des prototypes de puissance moyenne, de dix à quinze KW, existentdéjà aux Etats-Unis, en Italie et au Japon. Certaines difficultés technologiques persistent encoredans la mise au point de la source. Sur le plan expérimental, les résultats sont irréfutables bien qu'incomplètement expliqués théoriquement.

Cette découverte nous laisse entrevoir des perspectives inespérées sur le plan del'indépendance énergétique, de l'économie de l'écologie et du travail et permettrait également aux paysen voie de développement d'accélérer leur processus de modernisation tout en mettant un freinau déplacement de leurs populations.

Joseph LEBRETON

La découverte d'une nouvelle source d'énergie suscite des perspectives

inespérées pour la transition énergétique

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La fusion froide (LENR)

Nos peines

Guy Dufour, ancien élève ISM 1928-1942, décédé en octobre 2014


Assemblée générale

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9h30 Accueil dans l’atrium :

Inscription aux tables du banquetRemise des badges nominatifs

10h Ouverture de la 125ème

Assemblée Générale

Rapport moralBilan financierElection au Conseil d’Administration

11 h Messe à l’Institution

12h Apértitif

13 h Banquet de l’Amicale

Assemblée Générale du 3 juillet 2016

Coupon réponse(à retourner impérativement avant le 20 juin 2016)

Nom de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom marital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CP . . . . . . . . . . . .Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Années de présence : 19…… à …… ISM - LAPRO

- Participera au banquet (30 euros par personne –½ tarif pour les jeunes sortis depuis 2008)Nombre de personnes ……x 30 € =Nombre de personnes ……x 15 € =

Joint un chéque de réglement total de …… à l’ordre de Amicale de l’ISM-LA PROà adresser : 2, rue du CollégeCS 31863 – 35418 SAINT-MALO CEDEX

LE MOT DU SECRETAIRE

Conseil d'administrationICette année, deux postes sont à pourvoir. Si voussouhaitez intégrer notre équipe et participer auxactions menées par notre Amicale, telles que laréfection de notre site internet, la création d’unfichier numérique de professionnels de tous horizonsanciens élèves de l’établissement, ou encore lacréation et l’organisation d’évènements ponctuels,telles que des rencontres festives entre anciensélèves, vous êtes le ou la bienvenu(e) !Il vous suffit alors d’adresser votre candidature ausecrétariat de l’Amicale dont les coordonnéesfigurent ci-dessous.

Le secrétaire : Pierre Nicou

Situation au 1 Janvier 2015 Situation au 1 Janvier 2015 Situation au 1 Janvier 2015 4 279,24 !

Entrées 4 441,19 !

dont Cotisations(90)Cotisations(90) 2 250,00 !

Repas des Anciens(49)Repas des Anciens(49) 1 747,00 !

Apéritif 279,10 !

Livret 59,09 !

Liquide'Cotisation 2016)Liquide'Cotisation 2016) 106,00 !

Dépenses 3 727,38 !

dont Repas des anciensRepas des anciens 1 562,29 !

Fond solidaritéFond solidarité 500,00 !

Prix des anciensPrix des anciens 300,00 !

Journal 1 093,31 !

assurance 94,07 !

divers 177,71 !

Bilan 2015Bilan 2015 731,81 !

Situation au 1 Janvier 2016 Situation au 1 Janvier 2016 Situation au 1 Janvier 2016 4 993,05 !

dont Compte BancaireCompte Bancaire 1 278,78 !

livret CNP 3 474,72 !

Liquide 239,55 !

Programme

Pour contacter l’Amicale : Secrétariat : mardi, mercredi, vendredi de 10 h à 12 hTéléphone : 02.99.40.74.87 – E-mail : [email protected]

Site Internet : WWW.aaism-lapro.com

Bilan financier


Inauguration du grand hall rebaptisé « l’AGORA »3 février 2016

L’arrivée progressive des invités Pierre NICOU, Jean JAMET et Louis MAIGRET

Le discours de Jean-Luc FAVRE, président de l’OGEC Les invités attentifs

Le discours de Claude RENOULT, maire de Saint-Malo

Le discours de Marie-Anne LEDUBY, représentante de la

direction diocésaine Après les discours, le buffet.

Le discours de Vivien JOBY, chef d’établissement


Documents

Mise en page 1 · ASSEMBLEE GENERALE DU 3/7/ 2016 p15 Programme Le mot du secrétaire Bilan comptable Coupon réponse REPORTAGE PHOTOS DE L’ANNEE p16 2 S o m m a i re Le Bulletin