Mars2016N° 109

P. 9Vos propositions

d’économies

D O S S I E R

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“LE TRIBAIN”, MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION DES HABITANTS DE BAIN-DE-BRETAGNEMairie - 21 rue de l’Hôtel de Ville - 35470 Bain-de-Bretagne - Tél. 02 99 43 70 24Directeur de la publication : Yves Thébault. Rédaction/Photos : Service Communication - Tél. 02 99 43 30 48,Amicale cycliste, Christel Glémet - Institut Curie, Christine Lefeuvre, Comité de jumelage, Comité des fêtes, Ecole dela Guédelais, Ella Foy, Espacil habitat, Fotolia, La ruche qui dit oui, Mairie de Bain-de-Bretagne, Planète campus,Résidence le Pavois, Sdis 35, Smictom des Pays de Vilaine, Twirling club de Bain-de-Bretagne, UIC News center.Conception et réalisation : Graphie Couleurs - Rennes. Magazine gratuit - Tirage : 3 400 exemplaires. Mars 2016.Imprimé sur papier fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées durablement. PEFC/10-31-1122

SommaireRétrospective ........................................ P. 4

P. 5•Vie quotidienneLes pompiers se mesurent sur des épreuves sportives..................P. 6

P. 8•Vie municipaleUne nouvelle jeunesse pour le barrage de la Robinais

Incroyables comestibles mais vrai projet.....................................P. 10

P. 12•DossierEn avant la musiqueOpus 17 se dévoile

Le Schmoul côté coulisses ..................P. 15

P. 17•Vie associative et culturelle

Un témoignage sur le harcèlement scolaire

Opposition ................................................... P. 19

Agenda .................................................. P. 20

Le Tribain est désormais distribué à l’ensemble des habitants,

y compris ceux disposant d’un autocollant “Stop pub”sur leur boîte aux lettres.Si vous ne le recevez pas,

merci de nous indiquer par mail vos nom et adresse à

com@ville-baindebretagne.frou de le signaler auprès de

l’accueil de la Mairie.

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Le découpage administratif de notre pays fait l’objet de réflexions de plus en plus avancées.Demain, y aura-t-il toujours des communes, des communautés de communes, des départementset des régions ? La question reste posée. De mon point de vue, la commune demeure très probablement une entité indispensable à la structuration et à l’organisation de nos territoires. Les citoyens y sont aussi très attachés. Néanmoins, le nombre de communes, plus de 36 000 enFrance, et leur découpage ne sont plus adaptés dans beaucoup de cas. La création des communesdate de la Révolution française, autant dire une autre époque.À mon sens, les territoires communaux ont besoin de revoir leur périmètre géographique. Leur découpage doit évoluer pour s’adapter aux habitudes de vie des citoyens en 2016.Personnellement, je suis favorable au regroupement de communes et à la création de communesnouvelles.Aujourd’hui en France, environ 400 projets de communes nouvellessont à l’étude. Certains ont déjà abouti et nous avons un exempleprès de chez nous avec Guipry-Messac. Mais ce n’est pas le seul. En Bretagne, en 2015, 33 communes ont décidé de créer 13 communes nouvelles.La commune nouvelle permet à chaque commune de garder son identité, son histoire, sa raisond’exister et de se développer. En contrepartie, au sein de ce nouveau territoire, l’accent est davan-tage mis sur le travail en commun, la mutualisation des moyens et des principes de rationalisation.Pour peu que l’on dépasse les guerres de clochers, la constitution de communes nouvelles doit générer au final plus de cohérence dans nos investissements et dans nos choix politiques. Et en définitive, l’intérêt est évident pour le citoyen. Avec des équipements et des services mieuxrépartis sur le territoire, on gagne en efficacité et on allège les dépenses pour le contribuable.Du fait du rapprochement avec le territoire du Grand Fougeray, notre futur Communauté de communes comprendra bientôt 20 communes, avec une moyenne de 1 600 habitants par commune. Cet échelon intercommunal devrait nous permettre d’engager une réflexion surcette évolution. Si nous ne le faisons pas, elle nous sera imposée progressivement par l’État. Celatransparaît déjà à travers un certain nombre de réformes : le PLUI (PLU intercommunal) qui s’ap-plique à l’échelle de notre territoire depuis janvier 2016 ou encore l’assainissement en 2020.Le risque demain, c’est que les compétences des communes soient transférées aux communautésde communes et qu’elles perdent finalement leur identité propre. Le rapprochement decommunes peut au contraire permettre d’avoir un meilleur équilibre entre ces deux entités. En 2016, j’aimerais travailler sur ce projet de commune nouvelle.

L’avenir appartient-il aux communes nouvelles ?

Éditorial

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Yves THEBAULTMaire de Bain-de-Bretagne

La commune nouvelle permet de garder son identité, son histoire et de se développer

À vos marques !Fin janvier, trois cents jeunes coureurs ont pris part au deuxième cross organisé par l’école de la Guédelais.Sur la ligne de départ, on retrouvait des élèves de l’écolebien sûr ainsi que de l’école Henri Guérin. Des établisse-ments extérieurs (Poligné, Bourg des Comptes, le Sel-de-Bretagne) étaient également représentés.

Si l’épreuve ne comportait pas de classement, chaqueparticipant s’est en revanche efforcé d’atteindre letemps fixé au départ, à savoir courir entre 3 et 15minutes.

Cérémonie des vœuxCette année, l’ensemble des Bainais était convié à lacérémonie des vœux de la Mairie. La soirée a permisde retracer les actions menées sur la commune aucours de l’année 2015. Les élus ont aussi présentéaux habitants présents, aux responsables d’associa-tions et aux acteurs locaux les échéances majeuresattendues au cours des prochains mois.

Le twirling à domicileLe club de Bain-de-Bretagne a accueilli pour la deuxième fois un championnat départemental. La compétition s’est déroulée sur deux jours avec, auprogramme, des épreuves en solo, en duo, en équipeset en groupes. Plus de 250 athlètes étaient ainsiprésentes dont une vingtaine de représentantes duclub bainais qui avaient à cœur de briller à domicile.Elles ont d’ailleurs remporté plusieurs titres.

Les amoureux à la fêteUn spectacle de cabaret attendait les 250 partici-pants à la soirée St Valentin, organisée par le Comitédes fêtes. En plus du spectacle qui mettait à l’hon-neur le charleston, le french cancan et diverseschansons, les convives se sont amusés sur la pistede danse. Les plus chanceux ont aussi profité de latombola où de nombreux lots étaient mis en jeu,notamment une participation à un voyage.

RÉTROSPECTIVERÉTROSPECTIVE

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RÉTROSPECTIVE

Les métiers à l’honneurLe Pays des vallons de Vilaine et ses partenaires locaux ont organisé à la salle des Fêtes un salon autour de l’emploi. Sur place, les visiteurs pouvaient rencontrer des employeurs intervenant dans des domaines variés. Des conférences s’intéressaient également aux métiers qui recrutent, à la reconversion professionnelle ou encore à la création d’entreprise. Les organisateurs envisagent de renouveler cette opération.

Halte aux graffitis

Le don du sang à l’honneur

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109VIE QUOTIDIENNE

Chaque année, la Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB) et l’Établissementfrançais du sang sillonnent les départements du grand Ouest à l’occasion d’une opération intitulée“Le relais de la flamme”.Pour cette édition 2016, des bénévoles vont se rendre de St Brieuc jusqu’à Nantes afin de rencontrer la population et promouvoir le don du sang. À l’occasion de ce périple, un passage par Bain-de-Bretagne est prévu le jeudi 21 avril. “La flamme arrivera au niveau de la gare routière vers 18h, détaille Lionel Tessier, le responsable local de l’Amicale des donneurs de sang. Nous nous rendrons ensuite jusqu’au Clos loisel”. Toutes les personnes qui le souhaitent (associa-tions sportives, habitants, écoles…) pourront courir ou marcher derrière la flamme et ainsi marquer leur soutien en faveur de cette cause.Au Clos loisel, le public aura la possibilité de s’informer sur la nécessité du don et le déroulement d’une collecte.Quelques animations sont également prévues en parallèle. Pour plus de renseignements : tessier.lionel@club-internet.fr.

La nécessité du don de sangLes dons de sang permettent de soigner chaque année plus d’un million de personnes confrontées à des maladies du sang ou du système immunitaire, des cancers, dans des situations d’hémorragies, d’accouchements ou encore d’interventions chirurgicales. Chaque jour, plus de 10 000 dons sont nécessaires pour répondre aux besoins des malades.

Le rôle de l’AmicaleL’Amicale du canton de Bain-de-Bretagne rassemble environ 25 personnes. Lors de chaquecollecte, ses bénévoles sont présents à la salle des Fêtes pour accueillir et orienter lepublic. Ils s’occupent également de la collation offerte à l’issue du don.

Des dégradations, sous la forme de graffitis, ont été relevées sur plusieursbâtiments publics. “Nous ne souhaitons pas que ce phénomène perdure.Aussi, de façon systématique, une plainte est déposée auprès de laGendarmerie, rappelle Christian Renault, Maire adjoint. Ses services sontégalement sollicités afin de réaliser des surveillances plus fréquentes”.L’autre axe de réponse consiste bien évidemment à faire retirer cesmarquages. Lorsque la surface n’est pas très grande et que le support estadapté, les Services techniques de la Ville peuvent effectuer ce nettoyage.Dans le cas contraire, une entreprise spécialisée intervient. La techniqueà base d’hydrogommage (du sable projeté à haute pression) est efficacemais elle a cependant un coût. “Pour les derniers mois, cela représente unedépense de 2 000 €, note l’élu. Sans compter tout le temps passé par lesuns et les autres”.

L’intervention d’une société extérieure pourenlever des graffitis, à la salle Henri Duckaert.

Des bénévoles sont présents lors de chaque collecte.

150En moyenne, lors descollectes effectuées àBain-de-Bretagne, 150personnes viennentdonner leur sang. Laprochaine aura lieu lemercredi 13 avril, de10h à 13h et de 15h à18h30.

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SantéLe cancer colorectal tue chaque année 17 000 personnesen France. C’est la deuxième cause de mortalité parcancer. Pourtant, il peut se guérir dans 9 cas sur 10, pourvuqu’il soit dépisté de façon précoce.Une campagne soutenue par la Ligue contre le cancer etintitulée “Mars bleu” vise à encourager le dépistageauprès des personnes de plus de 50 ans. Si c’est votre cas,n’hésitez pas à demander un test immunologique à votremédecin.

Les pompiers se mesurent sur des épreuves sportivesLa ville de Bain-de-Bretagne accueillera le samedi 30 avril la finale départementale du parcours sportif et des épreuves athlétiques des sapeurs-pompiers. La compétition se déroulera à partir de 14h au stade du Point du jour.

Le sport est un allié indispensable des sapeurs-pompiers dans l’exercice de leurs missions. C’estaussi un élément de cohésion interne. Dans cetesprit, une compétition organisée chaque année à l’échelle du département leur permet de semesurer sur différentes épreuves.Le 30 avril prochain, 6 disciplines attendent lesparticipants : un parcours sportif chronométréainsi que des épreuves de lancer, de course, de saut et de grimper de corde. Cette année, les organisateurs attendent plus de 200 sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, maiségalement des jeunes sapeurs-pompiers.Les champions désignés à l’issue de cette journéeseront qualifiés pour une finale de zone qui auralieu à Carquefou (44).

Le parcours sportif reproduit les efforts physiques réalisés par les sapeurs-pompiersen intervention. © Sapeurs-pompiers - Sdis 35.

VIE QUOTIDIENNE

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Lieutenant Alain Bouvet,chef du Centre de secours de Bain-de-Bretagne

Pourquoi les organisateurs ont-ils choisi le site de Bain-de-Bretagne ?Cet événement a lieu chaque année sur un secteur différent et Bain-de-Bretagne dispose des infra-structures nécessaires. Pour notre Centre de secours, cela implique un travail de préparation afin de définir la logistique, rechercher des sponsors. Mais c’est aussi l’occasion de faire parler de nous.

Est-ce qu’il y aura des représentants de Bain-de-Bretagne sur les différentes épreuves ?Le 30 avril, beaucoup d’entre nous serons mobilisés sur le déroulement de la manifestation, pour faire en sorte que tout se passe au mieux. Mais nous aurons néanmoins des sportifs de Bain-de-Bretagne en lice, notamment parmi les jeunes sapeurs-pompiers.

Le public est aussi attendu lors de cette journée ?Bien évidemment. Le sport est un élément de promotion qui permet de valoriser notre activité.D’ailleurs, pour les personnes extérieures, nous aurons un stand d’information et plusieurs animations sont prévues.

Il est possible d’obtenir auprès de la Caf une aide afin de partir envacances en famille. Le principe de l’aide et son montant sont cepen-dant soumis à des conditions de ressources. La mesure nécessite parailleurs de faire appel à un organisme de vacances ou à un campingagréé Vacaf.

L’aide intitulée AVE peut également être versée dans le cadre desvacances et des loisirs des enfants. C’est le cas par exemple au niveau de l’Accueil de loisirs de Bain-de-Bretagne, pour les enfants quifréquentent l’établissement lors des vacances ou qui participent à unmini-séjour. Au moment de l’inscription, il suffit de préciser que vousbénéficiez d’une aide ainsi que votre numéro d’allocataire. Lemontant de l’aide de la Caf sera automatiquement déduit. Il restera àpayer le solde demeurant à votre charge.

n Pour tout renseignement, vous pouvez consulter le site www.caf.fr,Espace Ma Caf, rubrique Offre de service, Enfance et jeunesse.

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109VIE QUOTIDIENNE

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Hommage à Hans PuschEn février dernier, Joseph Guilloux,Maire honoraire, et des représentantesdu Comité de jumelage se sont rendusà Lütjenburg, aux obsèques de HansPusch. Venu en Bretagne, il y aplusieurs décennies, dans le cadre deson année universitaire, il avait

ensuite participé de façon active au rapprochement entre les villes deBain-de-Bretagne et Lütjenburg. Les représentantes du Comité de jumelage ont notamment rappeléque “Bain-de-Bretagne était devenu la deuxième patrie de Hans. Il yavait de nombreux amis qui garderont de lui le souvenir d'un hommegentil, chaleureux, plein d'humour mais aussi rigoureux et soucieux dutravail bien fait”.

Les aides aux vacances de la Caf

Hans Pusch, l’un des fondateurs du jumelage.

La Ville de Lütjenburg propose d’ac-cueillir un camp d’été international,Erasmus +, pendant deux semaines.Il aurait lieu du 23 juillet au 6 août2016, pour des jeunes de 15 à 23 ans. 6 à 7 jeunes volontaires de Bain-de-Bretagne pourraient y prendre part.Le séjour reviendrait à 100 € ainsiqu’une petite partie des frais duvoyage. Le Comité de jumelage est le référent pour Bain-de-Bretagne.Les personnes intéressées peuventse renseigner par mail : jumelagebainbzh@gmail.com.

Un camp d’été en préparation

Le Bistrot mémoire est un temps de rencontre et d’échange proposépar l’association Oasia, le premiermardi du mois, pour les personnesatteintes de la maladie d’Alzheimerainsi que leurs aidants. Ce rendez-vous a lieu désormais au salon Bois et chocolat, situé à la Bergerie à Bain-de-Bretagne. Plus de rensei-gnements au 06 30 39 28 90.

Bistrot mémoire

La MSA (Mutualité sociale agricole)du secteur de Bain-de-Bretagne et duGrand-Fougeray organise uneréunion d’information et d’échangessur le thème du burn out, appelé aussisyndrome d’épuisement profes-sionnel. Cette réunion aura lieu le jeudi 21 avril à 20h, dans l’amphi-théâtre du lycée Jean Brito, et seraanimée par Erwan Le Bezvoët, psycho-logue clinicien et psychodynamiciendu travail.

Santé

Des aides peuvent être accordées par la Caf dans le cadrede vacances à l’Accueil de loisirs.

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VIE MUNICIPALE

Le barrage de la Robinais est situé en limite descommunes de Bain-de-Bretagne et d’Ercé-en-Lamée. En 2004, une fuite a été détectée surl’ouvrage, avec un risque de dégâts possibles surla route qui passe juste au-dessus. Afin d’éva-luer les travaux à entreprendre, l’étang a doncété vidé. Mais pendant des années, la procédureadministrative a empêché leur réalisation, enraison notamment de problématiques environ-nementales. Finalement, un accord est inter-venu l’année dernière avec les services de l’Étatet les travaux ont pu commencer.Pour renforcer l’étanchéité du barrage, un revê-tement géotextile ainsi que du sable et de laterre végétale ont été ajoutés. Le long del’étang, sur environ 500 m, un cours d’eau a aussi été creusé afin de respecter le principe de continuité écolo-gique, c’est-à-dire pour permettre la circulation des espèces aquatiques et des sédiments.Le coût des travaux s’est élevé à 122 000 €. Compte tenu de l’implantation du barrage sur les deuxcommunes, ce montant a été partagé entre Bain-de-Bretagne, pour 1/3, et Ercé-en-Lamée pour les 2/3 restant.Des aménagements destinés au bon fonctionnement de l’étang et à son exploitation ont également étéréalisés, à la charge du propriétaire.

Une nouvelle jeunesse pour le barrage de la RobinaisEn 2015, des travaux importants ont été menés sur le barrage de la Robinais et ont permis derecréer un plan d’eau. Une conclusion heureuse au terme d’une procédure de plus de 10 ans.

L’opération “Une jonquille pourCurie” se tiendra partout enFrance, du 15 au 20 mars. Denombreuses manifestations serontainsi programmées afin de récolterdes fonds au profit de l’InstitutCurie et sensibiliser le grand public.À Bain-de-Bretagne, avec l’aide des lycées Jean Brito et St Yves ainsi que l’Esat Notre avenir, unevente de bouquets de jonquillessera organisée en différents lieux.Dans quelques jours, les fleursseront récoltées sur plusieurs sitesde la ville et serviront à confec-tionner des bouquets vendus 2 €.La vente interviendra le samedi12 mars, de 9h à 12h, sur le parking

de covoiturage, situé à l’entrée de la zone d’activités de Château-Gaillard. Des élèves seront égale-ment présents dans la zonecommerciale de Leclerc et à l’en-trée d’Intermarché. De son côté, le lycée Jean Brito a aussi prévu une vente de bouquets en directionde ses élèves et du personnel del’établissement.

Pourquoi la jonquille ?Première fleur à éclore après l’hiver,la jonquille est le symbole interna-tional de la lutte contre le cancer et de l’espoir des familles face à la maladie.

Une jonquille pour CurieCette année, la Mairie a décidé de mener une action en faveurde la lutte contre le cancer et pour aider à la recherche.

Une vente sous réserveÀ l’heure actuelle, la récolte et la vente des jonquilles ne sont pas encore confirmées. Merci doncde consulter le site www.bainde-bretagne.fr quelques jours avant le 12 mars afin de s’assurer quel’opération aura bien lieu.

Le barrage est situé à la limite des communes de Bain-de-Bretagneet d’Ercé-en-Lamée.

La vente de jonquilles est prévue le samedi 12 mars, sur plusieurs lieux.

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109VIE MUNICIPALE

En matière d’économies, toutes les idées peuvent être utiles

Depuis plusieurs années, les élus et les services de la Villetravaillent à des mesures permettant de diminuer lesdépenses de la collectivité, sans pour autant remettre encause le service rendu.Dans cette logique, des démarches de mutualisation ont été menéesl’année dernière avec d’autres communes. La Mairie a aussi renégociéou arrêté des contrats avec des prestataires. Mais, dans les années à venir, les contraintes financières vont se poursuivre. Ainsi, la baissedes dotations de l’État qui concerne l’ensemble des collectivités va représenter pour Bain-de-Bretagne une diminution de recettes de 150 000 € par an. Notre commune est en outre affectée par le remboursement du prêt toxique, avec un surcoût de 180 000 €

par an pendant 13 ans.“Cette situation doit mobiliser tout le monde, aussi bien les élus, le personnel de la commune que les habitants ou les associations,insiste le Maire, Yves Thébault. Si nous voulons surmonter ces difficultés,nous devons agir ensemble. Et chacun, à son niveau, en a la possibilité”.Ainsi, début février, des membres du Conseil municipal et des agentsde la Mairie et du CCAS se sont réunis en groupes de travail. Dans tous les domaines, ils ont pu apporter des idées nouvelles et partagerdes expériences. Toutes les propositions nées de ce travail serontsoumises aux élus ainsi qu’aux responsables des services concernés.

Et les habitants dans tout cela ?Selon Yves Thébault, étant donné qu’il s’agit d’une réflexion transversale, la parole des habitants doit aussi être entendue. “Votre point de vue est intéressant puisque, toutes et tous, vous êtes amenés à utiliser les services de laVille. Vous avez pu également observer des actions intéressantes, menées dansd’autres villes par exemple. Et puis, en tant qu’administrés et contribuables, il paraît normal de vous intéresser à l’utilisation qui est faite à Bain-de-Bretagnede l’argent public”. Selon les remarques qui pourront être reçues, l’objectifserait de valider, avant l’été, en Conseil municipal, des propositions concrètes.

Cet espace est libre. Vous pouvez y indiquer les propositions susceptibles d’offrir une source d’économie ou des recettes nouvelles pour la commune. Elles peuvent être de toute nature et concerner tous les domaines.Un formulaire de réponse en ligne est également présenté sur le site internet www.baindebretagne.fr.

n Coupon-réponse à déposer à l’accueil de la Mairie ou dans la boite aux lettres, au plus tard le samedi 2 avril.

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Vote du BudgetLe vote du Budget de lacommune interviendra lors duConseil municipal du lundi 21mars. Une présentation détailléefigurera dans le prochain Tribain,à paraître en mai.

Faites-nous vos propositions !

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Incroyablescomestibles mais vrai projet

VIE MUNICIPALE

Imaginez un espace dans un parc ou sur un terrainpublic où pousseraient des légumes dont chacunpourrait profiter gratuitement. C’est en effet la démarche visée par les Incroyables comestibles et qui va bientôt être lancée à Bain-de-Bretagne.

Dans différents lieux de la ville, des espaces seront eneffet réservés à des particuliers qui pourront cultiverles plantes et les légumes de leur choix et en faireprofiter le plus grand nombre. Une convention préci-sera cependant un certain nombre de règles, notam-ment la liste des plantes interdites. “Le but n’est pasde produire pour soi mais dans un principe departage libre, souligne Marie-Céline Hurel, Maireadjointe en charge du Cadre de vie. Chacun se sertselon ses envies et sans aucune contrepartie”.

Au-delà de la liberté de consommer, les Incroyablescomestibles symbolisent surtout des valeurs departage, de convivialité et de transmission de savoirs.“Ce type d’action, développé à l’échelle d’un quartierpar exemple, pourra créer une certaine émulation etfavoriser les échanges entre les habitants”, espèreMarie-Céline Hurel.

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Le principe des Incroyables comesti-bles attire de plus en plus d’adeptesen France et dans le monde. Le phé-nomène va-t-il s’implanter à Bain-de-Bretagne ?

De nombreuses démarches similaires ont déjà vu le jour en France.

n Les personnes qui souhaiteraient s’engagersur ce projet ou qui voudraient en savoir pluspeuvent contacter le service Environnementet cadre de vie au 02 99 43 42 73 ou sophierose.ev@orange.fr.

Les écoles se lancent aussiDans les écoles, l’idée des Incroyables comestibles a également germé. Dans le cadre des TAP, des animateurs commencent en effet à travailler avec des enfants des écoles Henri Guérin et laGuédelais à des projets similaires. Les premières récoltes sont espérées au moment du printemps.

BiodéchetsSavez-vous en combien de temps un sac en plastique se dégrade ? 500 ans ! Les biodéchets, eux, se décom-posent et se transforment en compost en quelques mois. Cette différence explique qu’il ne faut pas utiliserde sac en plastique pour la collecte de biodéchets. Les sacs dits “oxo-dégradables”, “oxo-biodégradables”ou “oxo-fragmentables” sont également interdits. Fabriqués à base de plastique, ils se fragmentent sansse décomposer.À l’inverse, des feuilles de papier journal sont admiseset peuvent tout aussi bien remplacer les sacs biodégra-dables labellisés “ok compost”. Ces sacs, en amidonvégétal, sont disponibles en mairie ou auprès de la déchèterie. S’ils sont gratuits, cela ne veut pas direpour autant qu’il faut en faire un usage excessif ou détourné. Car, au final, leur coût de fabrication estintégré dans le montant de la redevance payée parchaque habitant.

Les premiers habitants sur ce secteur devraient emménager d’ici quelques semaines.

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109VIE MUNICIPALE

Un nouveau quartier se dessineAu nord-ouest de la commune, sur le site de l’ancien Super U, un nouveau quartier est entrain de voir le jour. Les premiers habitants sont attendus d’ici quelques semaines.Sur ce secteur d’entrée de ville, la zone en friche a désormais disparu et laissé la place à des ensembles toutneufs. Le long de l’avenue du Général Patton, la résidence le Pavois accueille 24 appartements, du T2 au T4 enduplex, répartis sur 3 étages. Au rez-de-chaussée, l’immeuble disposera également de locaux qui serontutilisés par différents professionnels de santé : médecins, dentistes, cabinet d’infirmières, podologue, kinési-thérapeute, sage-femme… L’offre sera des plus complètes et permettra de répondre aux besoins de différentespopulations. Une autre cellule commerciale accueillera les services d’une banque dédiés aux entreprises.À proximité, les promoteurs ont également aménagé des parcelles en vue de constructions individuelles. Sousla dénomination des Alizés, 22 lots ont ainsi été mis en vente. La proximité du centre-ville et de la 4 voies ontconvaincu certains acheteurs de franchir le pas. Mais il reste encore des parcelles disponibles.

La fin du Clos paisibleDans le cadre de cette première phase, entre 150 et 200 personnesdevraient s’installer sur ce secteur. Car en plus de ces deux projets, la société Espacil prépare également l’arrivée de nouveaux locatairesafin de remplacer, entre autre, le lotissement du Clos paisible.Constitué de 19 logements situés près de l’ancienne gendarmerie, ce lotissement avait été livré en janvier 1976. Avec le temps, les loge-ments de type T1 bis sont apparus moins en phase avec les besoinsdes habitants. Ils offrent en outre des performances énergétiquesassez basses. Espacil a donc décidé de les remplacer par une nouvellerésidence. Elle portera le nom de John’s Wood, comme la rue où elle se situe, et comptera 20 logements familiaux du T2 au T4. Trois d’entre eux seront aménagés de façon à permettre l’accueil de populations seniors.Pour les habitants du Clos paisible, un accompagnement est en place depuis novembre 2014 afin de trouverpour chacun d’entre eux une solution de relogement qui leur convienne. “Certains intégreront la nouvelle résidence mais ce n’est pas la majorité, note Laëtitia Pathouot, chargée d’actions sociales chez Espacil.Des habitants ont profité de ce changement pour réfléchir à un nouveau projet de vie, parfois dans une autrecommune, ou opérer un rapprochement familial”. Pour ces locataires, et notamment ceux présents depuis 1976,c’est une page importante qui se tourne.

Et la suite ?Par la suite, d’autres logements devraient encore voir le jour sur ce secteur. Une deuxième phase de travauxest en effet prévue à la place de l’ancienne gendarmerie et du lotissement du Clos paisible. Les constructionsseront de nature identique à celles en cours de réalisation. Le quartier pourrait ainsi accueillir à terme 300 à400 habitants.

Le lotissement du Clos paisible, amené à disparaître.

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DOSSIER

En avant la musiqueOpus 17 se dévoile

RessourcesEn termes de budget, l’essentiel des dépenses de l’association est liéaux salaires des professeurs et des autres salariés. Pour BlandineHuet, sa Présidente, “nous parvenons à limiter nos dépenses grâce ausoutien des bénévoles qui interviennent sous différentes formes : enappui à l’organisation de concerts, pour la mise en place d’événementsou pour la communication.”Côté ressources, les cotisations des familles représentent plus de55 % des recettes de l’association. Une année d’enseignement coûteenviron 500 €. Ce montant varie selon la durée exacte des cours.40 % des recettes sont liées à des subventions de la part de laCommunauté de communes (45 000 € en 2015) et du Conseil dépar-temental (15 000 €). Si la Mairie n’apporte pas de soutien financierdirect, elle participe néanmoins par la mise à disposition de locaux,en particulier le Clos loisel.

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 10912

L’école de musique est un acteur incontournable sur le territoire en matière d’enseigne-ment musical.

Fondée en 1997, l’associationOpus 17 compte aujourd’hui 15 professeurs qui se chargentd’enseigner différentes disci-plines musicales telles que le piano, la guitare, le violon, la trompette, l’accordéon ouencore le chant. En tout, 15 disciplines sontproposées ainsi que l’appren-tissage du solfège. Opus 17 emploie également unesecrétaire et une comptable.

Une approche différente de la musique selon les âges

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109DOSSIER

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L’école de musique compte actuellement 180 élèves

L’école de musique organise plusieurs menus concerts dans l’année.

Le travail d’apprentissage des notes se veutplus ludique.

180

Pour Blandine Huet, “le solfège souffred’une image un peu austère alors qu’il abeaucoup évolué. Les cours ne mettentplus l’accent seulement sur l’apprentis-sage des notes mais s’ouvrent à uneformation musicale plus large”. Lesélèves pourront ainsi être sensibilisés àl’écoute d’œuvres, à l’apprentissage durythme ou du chant. Bref, des chosesplus ludiques. D’ailleurs, la maîtrise dusolfège n’est pas indispensable pourcommencer à pratiquer un instrument.Chaque professeur, dans sa discipline,se chargeant en effet de retravailler les bases avec ses élèves.

Parc instrumental

Lorsqu’un élève commence dans unediscipline, il peut avoir des réticences àacheter immédiatement un instrument.Aussi, l’association dispose d’un parcinstrumental. Une cinquantaine d’ins-truments de toute nature peuvent ainsiêtre loués aux élèves sur une périodeplus ou moins longue. La Communautéde communes dispose également d’ins-truments qu’elle partage entre Opus 17et les Menhirs, l’école de musique situéeau Sel-de-Bretagne.

L’apprentissage dusolfège évolue

DOSSIER

À partir de 4 ans, l’éveil musicalPour les enfants à partir de 4 ans, l’école de musique propose chaquesemaine un atelier d’éveil musical. Le groupe de 5 ou 6 enfants va ainsidécouvrir le principe des percussions, la notion de rythme. Les chansonssont également très présentes. L’objectif est d’amener les enfants à chanter tout en leur apprenant à écouter les autres.

À partir de 6 ans, la découverte instrumentaleLes enfants de 6 ou 7 ans ont la possibilité de suivre pendant un an un parcours de découverte instrumentale. Par petits groupes (3 ou 4 enfants), ils vont suivre un enseignement centré autour de 10 instru-ments : batterie, trompette, violon, orgue, saxophone, clarinette… Lesséances sont l’occasion d’aborder l’histoire des instruments mais aussides aspects plus techniques : comment ils fonctionnent, comment le son est produit. Les élèves sont amenés également à les manipuler.À l’issue de ce parcours, chacun peut plus facilement choisir vers quel instrument se tourner. Le piano et la guitare continuent d’avoir les faveurs d’une majorité de nouveaux élèves.

Les cours individuelsChaque semaine, 170 cours individuels sont dispensés par les profes-seurs d’Opus 17, en particulier le mercredi après-midi. Ils durent de 20 à 40 minutes, selon le souhait de l’élève, et sont répartis dans lesdifférentes salles du Clos loisel. “L’inscription aux cours est sans limited’âge, souligne Blandine Huet, la Présidente d’Opus 17. À titre d’exemple,notre élève le plus âgé a dépassé les 85 ans”.Durant l’année, les élèves se retrouvent régulièrement pour les “menus concerts”. C’est l’occasion pour eux de jouer, seuls ou àplusieurs, différentes œuvres face à un public.

Au bout de deux années d’enseignement, les élèves ont la possibilité d’intégrer l’orchestre. Celui-ci est égale-ment ouvert à des personnes extérieures à l’école. Il rassemble une quinzaine de musiciens qui se retrouventchaque semaine pour répéter des œuvres classiques ou des musiques de films. Régulièrement, l’orchestre estamené à se produire sur le territoire, à l’occasion de toutes sortes d’événements (fête de la musique, carnaval,réunion de maires, à la demande d’entreprises…).

L’école de musique accueille également des groupes de musiques actuelles. La différence avec l’orchestre ? Cesgroupes, composés de 4 ou 5 membres, intègrent des instru-ments de musique amplifiée (batterie, guitare électrique ouclaviers). Et les musiciens sont accompagnés de chanteurs.Comme pour l’orchestre, les groupes de musiques actuellespeuvent être amenés à se produire à l’extérieur. Ce fut le cas par exemple au moment de la fête de la musique, avec un répertoire plutôt contemporain. Cette activité intéresse plus particulièrement les élèves adolescents. Aussi, l’école de musique a mis en place cette année uneinitiation sur ce thème pour les 10/14 ans.

La musique en groupe

DOSSIER

L’orchestre réunit des musiciens de tout âge.

Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, Opus17 intervient dans plusieurs écoles du territoire pourencadrer des séances de TAP. C’est le cas notammentdans les 3 écoles de Bain-de-Bretagne. Cinq interve-nants de l’école de musique sont mobilisés sur cetteaction. Ils proposent aux enfants une approche de lamusique sous plusieurs formes : les instruments, lesrythmes, les percussions corporelles ou encore le chant.

Opus 17 dans les écoles

Faire rayonner la musique sur le territoireÀ la Communauté de communes de Moyenne Vilaine et Semnon, Karen Nioche est notamment chargée de coordonner le projet de territoire pour la musique et l’enseignement musical.

Karen Nioche est la référente sur le territoire en matière d’enseignement musical.

14 LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109

Cette mission l’amène à travailler principalement avec les deuxécoles de musique, situées à Bain-de-Bretagne et au Sel-de-Bretagne.“Dans ce cadre, je coordonne l'action commune des Menhirs, d’Opus 17et de la Communauté de communes”. Ce sera par exemple le cas enavril prochain, à l’occasion d’un concert programmé à Chanteloup etqui réunira des ensembles des deux écoles.Le projet de territoire vise à favoriser l'accès aux pratiques musicalespour tous les habitants. Des ateliers sont ainsi menés au sein de plusieurs structures : des écoles, des associations de petite enfance, la Halte-garderie à Bain-de-Bretagne ou encore l’Ehpad de Bain-de-Bretagne et du Sel-de-Bretagne.Des partenariats peuvent aussi voir le jour, à l’image de l’opérationKaléidoscope, menée avec le festival des Trans Musicales de Rennes et qui permet d’organiser, en lien avec Opus 17, différents échanges et concerts.

Samedi soir : à l’entrée, dans un souci

de sécurité, un contrôle est effectué

auprès du public.

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Événements : une nouveauté au programmeEn plus des nombreuses animations auxquelles participe l’école de musique (lire par ailleurs), elle organise elle-même plusieurs événements : le concert de Noël qui se tient dans l’église ou le concert de fin d’année scolaire, prévu le samedi 11 juin, à la salle des Fêtes. “Cette année, nous organiserons aussi un concert-quiz sur le thème des musiques de films, annonce sa Présidente, Blandine Huet. Il aura lieu le vendredi 25 mars, à partir de 20h, à la salle du Clos loisel”. Toutes sortes de musiques seront à découvrir et permettront de tester les connaissances des participants. La soirée est ouverte à tous.

n Pour tout renseignement sur l’école de musique, rendez-vous sur le site www.opus17.fr.

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109DOSSIER

Jeudi après-midi : des kilomètres de

câbles et des tonnes de matériel sont

installés pour les besoi

ns techniques.

Vendredi après-midi : l’heure des balances

et des réglages pour les différents groupes.

Samedi soir : en cuisine, on s’affaire pourpréparer les repas des artistes, technicienset bénévoles. Plus de 200 seront servis, surtoute la durée du festival .

Samedi soir : des loges et des caravanes sont amé-

nagées pour tous les artistes. À l’image de Tom Fire,

ils disposent ainsi d’un lieu de calme et d’isole-

ment, à quelques mètres de l’agitation de la salle.

L’édition 2016 s’est conclue sur un record avec 1 600 entrées,enregistrées sur les deux soirs.Dans les coulisses aussi, il régnaitune certaine effervescence.

DOSSIER

Lecôté coulisses

16 LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109

DOSSIER

En guise de cadeau pour leur fidèle public, les organisateurs du festival ont joué la carte de la diversité. “Pour établir notre programmation, on s’est efforcé de trouver des artistes qui représentent un peu toutes les couleurs de la musique afro-américaine”, souligne Patrick Lecacheur, l’un des responsables. Les deux soiréesauront ainsi des accents de funk, de Chicago blues, de blues roots, de soul ou encore de boogie.La présence d’artistes majeurs internationaux est l’une des marques de fabrique du festival bainais. Le rendez-vous 2016 ne déroge pas à la règle puisque de grands noms de la musique sont encore attendus. Patrick Lecacheur évoque notamment “Sandra Hall, avec sa voix de diva, ou l’harmoniciste venu de Californie,John Clifton. Nous sommes également ravis de la présence de Henri Herbert Trio, un phénomène anglais pleind’explosivité qui vient à Bain-de-Bretagne pour une date unique en France”.Mais les grands noms ne font pas tout. De nouveaux talents pourraient aussi se révéler lors des deux soirées,à l’image du trio français, Ella Foy, qui assurera l’une des interscènes. En tout, 10 groupes sont à l’affiche du festival.

Une image de marqueEn amont de cette édition 2016, les responsables du festival ont dévoilé un nouveau logo. Cette signature apparaîtra notamment sur les différentssupports de communication. Mais Bain de Blues,c’est également un label qui s’exporte. Ainsi, lors desRendez-vous de l’Erdre, un festival qui a lieu chaqueannée du côté de Nantes, le duo Vicious Steel s’estvu remettre le prix Bain de Blues. Et une invitation à jouer sur la scène bainaise, le samedi soir.

Une nouveauté en après-midiAvec le “Blues Garden”, les organisateurs ont vouluproposer un nouveau rendez-vous, ouvert à tous ettourné notamment vers les familles et les enfants.À partir de 13h, près de la salle des Fêtes, le publicpourra ainsi profiter de différentes animations.Bien évidemment, la musique sera de la partiepuisque deux groupes se produiront.

n Retrouvez la programmation complète et tous lesrenseignements sur le site www.baindeblues.com.

10 ans de Blues à BainLe festival bainais a prévu de fêter son anniversaire les 22 et 23 avril, à la salle des Fêtes.

Au programme également, Big James and the Chicagoplayboys. Pour un blues sauvage et dynamique.

Le groupe Ella Foy est originaire de La Rochelle.

Fête de la musiqueÀ Bain-de-Bretagne, la Fête de la musique est programmée le vendredi 17 juin. Les chanteurs et groupesqui seraient intéressés pour passer sur l’une des scènes peuvent se faire connaître auprès de Myriam Gohier, Maire adjointe à la Culture. Il suffit pour cela d’adresser un mail à l’adresse accueil@ville-baindebretagne.fr.

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LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109VIE ASSOCIATIVE ET CULTURELLE

Pour évoquer ce phénomène, la Médiathèque a invité Noémya Grohan à l’oc-casion d’une rencontre qui aura lieu le vendredi 11 mars à 20h30, à la salle duClos des cerisiers. Durant sa scolarité dans un collège des Alpes-Maritimes, la jeune femme a été victime de harcèlement. D’un esprit combatif, elle s’enest sortie notamment grâce à l'écriture du livre “De la rage dans moncartable” et la création d’une association, intitulée Généraction solidaire.

Son témoignage offre un éclairage intéressant pour les parents, les enseignants et chaque individuafin de repérer des signes d’alerte et accompagnerdes enfants confrontés à cette situation.

n Soirée gratuite, sur inscription auprès de la Médiathèque (tél. : 02 99 44 86 55 ou mediatheque@ville-baindebretagne.fr). La soirée se clôturera par une séance de dédicaces de l’auteur.

Un témoignage sur le harcèlement scolaireD’après les statistiques, en France, un enfant sur 10 subit duharcèlement scolaire, sous différentes formes : insultes,brimades, rumeurs, menaces, attaques, isolement.

Le harcèlement en milieu scolaire touche de nombreux enfants.

Pour en savoir plusL’association créée par Noémya Grohan dispose d’un site internethttp://generaction-solidaire.fr. Il existe également un numéro de télé-phone pour dialoguer avec des spécialistes du harcèlement (0 808 80 70 10, accessible du lundi au vendredi de 9h à 18h).

Peut-on soigner des maux par desmots ? L’écriture, à l’image d’autresformes artistiques, peut être utiliséecomme outil de transformation,d’expression, de connaissance etd’écoute de soi. En lien avec ce sujet,le samedi 19 mars à 14h30, deuxauteurs locaux viendront à laMédiathèque présenter leur livre etleur parcours d’écriture.

Annic Bazin a publié un recueil depoésie, intitulé “Bajy” et qui évoquedifférents moments de sa vie. De son côté, Christine Lefeuvre, dans son livre “Intimité écorchée”,traite de l’intimité souvent bafouéeen milieu médical. Elle aborde également le sujet de la violence que peuvent représenter certainscomportements ou processus médicaux, notamment lorsqu’ilstouchent à la gynécologie. Les deuxauteurs seront accompagnésd’Anne Auriault qui, en tant qu’art-thérapeute, viendra présenter cettediscipline et ses bienfaits.

Écrirec’est panser

Christine LefeuvreAnnic Bazin

La Bretagne et la Première Guerre mondialeÀ l’initiative de l’Union nationale des combattants(UNC), une exposition se tiendra dans la salle des Mariages du samedi 7 au lundi 16 mai. Elle seranotamment accessible le dimanche 8 mai, à l’occasionde la cérémonie de commémoration. Les horaires d’ouverture seront communiqués ultérieurement.

Les onze panneaux réalisés par l'Onac (Office nationaldes anciens combattants et victimes de guerre) abordent différentes thématiques  : les régimentsbretons, le rôle des femmes ouvrières, la marine et l'aviation, l'artisanat des tranchées, la présence des alliés en Bretagne...

n En complément de cette exposition, les personnes qui disposeraient d’objets ou de documents relatifs à la Première Guerre mondiale sont invitées à contacterDominique Tanguy (06 85 70 80 70 ou unc.bain-de-bretagne@orange.fr).

L’année dernière, 830 participants s’étaient retrouvés sur les diffé-rents parcours tracés sur Bain-de-Bretagne et ses environs. À pied,en vtt ou en vélo cyclo, plusieurs distances sont proposées de façonà s’adapter aux possibilités de chacun. “Les parcours présenterontcette année encore quelques nouveautés, souligne Michel Joliveau,responsable de l’Amicale cycliste qui organise cette manifestation.Et puis, notre originalité, c’est que nous emmenons les participants surdes chemins privés qui sont uniquement accessibles ce jour-là”.L’organisation des randonnées exige un travail important les joursprécédents afin de préparer les parcours, enlever les éventuelsobstacles et installer le fléchage. Une cinquantaine de bénévolessont ainsi mobilisés pour l’événement.

n Départ des randonnées le samedi à partir de 13h30 et le dimanche matin à partir de 7h30, depuis la salle duChêne vert. Plus de renseignements sur le site www.acbb35.com.

Une épreuve d’éducation routièreLe samedi 19 mars, l’Amicale cycliste accueillera des jeunes licenciés de différents clubs du département pourune épreuve d’éducation routière. Des exercices de maniabilité avec le vélo et des questions liées au code de laroute attendent les participants. À partir de 14h, à la salle du Chêne vert.

Une manifestation qui a fait du cheminLes vélos et les chaussures de marche seront de sortie lesamedi 9 et le dimanche 10 avril, à l’occasion de la 30e

randonnée des Vallons bainais.

18 LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109

VIE ASSOCIATIVE ET CULTURELLE

Certains passages en vtt exigent un peu de technique.

Exposition sur les anciennes tanneriesLa Mairie et différents partenaires locaux prépa-rent une exposition sur les anciennes tanneries qui sera présentée cet été. Les personnes qui disposeraient de documents ou de matériel en lien avec le thème ou qui souhaiteraientproposer un témoignage peuvent se rapprocher du service Communication (tél. : 02 99 43 30 48ou com@ville-baindebretagne.fr).

LE TRIBAIN • MARS 2016 • N° 109OPPOSITION

À l’heure où nous écrivons cet article début février, nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2016. Pourbien vivre en famille, dans un cadre agréable, en ne se sentant pas trop menacé par l’avenir. Votre municipalitépeut y contribuer.

Déjà, en communiquant de manière responsable : certes, les finances locales doivent faire l’objet de toutes les attentions, mais pas en cultivant le catastrophisme à chaque occasion comme le fait M. le Maire et sa majorité au Conseil municipal, vis-à-vis des agents municipaux et des Bainais. Le Débat d’orientationbudgétaire au Conseil municipal du 25 janvier a permis de rétablir les choses : M. le Maire et le DGS ontreconnu que la situation financière de la commune devait inviter à la prudence, nous partageons cet avis, mais n’était pas alarmiste.

Ensuite, en s’inscrivant comme rassembleuse dans sa position de ville centre de la Communauté decommunes. Les échanges d’amabilités entre notre Maire et le Président de la CCMVS peuvent nous inquiétertout comme les débats en Conseil communautaire. Il est indispensable et urgent que notre commune joue un rôle moteur et fédérateur alors que la Majorité continue à avoir une attitude défensive.

Enfin, en ayant des actes en concordance avec le discours. Et on se demande aujourd’hui quel double jeu jouenotre Maire et ses adjoints ? Dernier exemple : au CM du 14 décembre nous avons listé tous les dossiers encours non traités en 2015. Parmi eux, l’étude d’une « Mutuelle pour tous » que nous avions proposé courantd’année, que nous avons donc dû rappeler en fin d’année et qui a été l’objet d’une communication en CCAS.Nos représentants, Daniel Galisson et Christine Renault, ont dû batailler pour être intégrés au groupe de travail alors que nous avions engagé la démarche ! Il en est de même pour le traitement des logementsinsalubres sur Bain. Vigilance donc pour que l’opposition ne soit pas exclue des dossiers, et particulièrementde ceux qu’elle initie.

Nous finissons cet article pour vous informer d’un changement dans notre groupe. Patricia Pillet ayant démissionné du Conseil pour raison personnelle, Sébastien Patriarca y fait son entrée. Bonne continuation à elle, et bienvenue à lui !

Contact :Christine RENAULT06 14 20 08 79renaultchristine9178@neuf.fr

Expression du groupe d’opposition

Groupe « Bain-de-Bretagne Autrement »

Daniel GALISSON, Catherine BOUGET, Éric SECHER, Christine RENAULT, Sébastien PATRIARCA

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AGENDA

PROCHAINE PARUTIONLE TRIBAIN EN MAISortir à Bain-de-Bretagne

Lotos• VENDREDI 18 MARS À 20H30,

salle des Fêtes. Organisé par l’Apel de l’école Ste Anne.

• VENDREDI 1ER AVRIL, salle des Fêtes.Organisé par la section Football de l’USB.

• SAMEDI 21 MAI À 20H, salle desFêtes. Organisé par l’association Oasia.

AnimationsThéâtre• VENDREDI 11 ET SAMEDI 12 MARS

À 20H30, DIMANCHE 13 MARS À 15H,salle des Fêtes. Représentations par la troupe d’Act’A’Bain de la comédieCocurico. Tarifs : 6 € - 3 € jusqu’à 12 ans. Renseignements et réserva-tions sur le site www.actabain.com.

Une jonquille pour Curie• SAMEDI 12 MARS. Vente de fleurs

en faveur de la lutte contre le cancer. Lire p. 8.

Concert-quiz• VENDREDI 25 MARS À 20H, salle

du Clos loisel. Organisé par Opus 17. Lire p. 15.

Belote• VENDREDI 8 AVRIL À 13H30,

salle Henri Duckaert. Concours organisé par le Club de l’amitié -Génération mouvement.Engagement : 10 € par équipe. Prix suivant les engagements.

Randonnée• SAMEDI 9 ET DIMANCHE 10 AVRIL.

30e édition de la randonnée des Vallons bainais. Lire p. 18.

Relais de la flamme• JEUDI 21 AVRIL À 18H, gare routière.

Cette animation vise à promouvoir le don du sang. Lire p. 5.

Bain de Blues• VENDREDI 22 ET SAMEDI 23 AVRIL,

salle des Fêtes. Lire p. 16.Finale départementale du parcours sportif• SAMEDI 30 AVRIL À 14H,

stade du Point du jour. Lire p. 6.

Expositions• DU 19 MARS AU 2 AVRIL,

salle des Mariages. Exposition de peintures et de broderies de Marie-Pierre Lévêque. Les jours et heures d’ouverture de l’exposition sont précisés sur le site www.baindebretagne.fr.

• DU 7 AU 16 MAI, salle des Mariages.Sur le thème de la Bretagne et des Bretons dans la Grande guerre.Organisée par l’UNC. Lire p. 18.

SantéConférence-débat• MERCREDI 16 MARS À 20H,

salle du Clos des cerisiers. Conférence organisée par le Pointinformation jeunesse dans le cadre de la Semaine de la santé mentale. Elle aura pour thème :communiquer avec bienveillance.Inscription conseillée au 02 99 44 82 01.

Réunion d’information• JEUDI 21 AVRIL À 20H,

lycée Jean Brito. Organisée par la MSAsur le thème du burn out. Lire p. 7.

MédiathèqueRencontre-débat• VENDREDI 11 MARS À 20H30,

salle du Clos des cerisiers. Sur lethème du harcèlement scolaire. Avec la présence de Noémya Grohan.Lire p. 17.

• SAMEDI 19 MARS À 14H30,à la Médiathèque. Sur le thème “Écrire c’est panser”, avec deuxauteurs locaux, Christine Lefeuvre et Annic Bazin. Lire p. 17.

Lecture d’histoires• SAMEDI 12 MARS À 11H.

Pour les 3-6 ans.• SAMEDI 19 MARS À 11H.

Pour les 6-8 ans.• SAMEDI 26 MARS À 11H.

Pour les 0-3 ans.

Don du sang• MERCREDI 13 AVRIL DE 10H À 13H ET

DE 15H À 18H30, salle des Fêtes.

Poursuivre le soutien à Haïti

Cinéma Le ScénarioToute la programmation des films à l’affiche sur le site du cinémawww.cinema-lescenario.fr

LE DIMANCHE 3 AVRIL, le collectif les Vallons pour Haïtiorganisera un vide-grenier à la salle des Fêtes. Il se dérou-lera de 9h à 18h, avec des emplacements en intérieur et en extérieur. Pour connaître les tarifs et réserver un emplacement  : www.lesvallonspourhaiti.fr ou au06 11 74 22 83.Cette année, l’a ssociation proposera également uneséance de zumba, ouverte à tous, LE SAMEDI 2 AVRIL DE 11H À 13H, à la salle des Fêtes. Il sera demandé une participation de 8 € par personne.

Les fonds récoltés par le collectif servent à poursuivre sonsoutien en direction de la population d’Haïti, et en particu-lier les enfants, depuis le tremblement de terre qui a tou-ché le pays en janvier 2010. Ainsi, il aide à Port-au-Prince un foyer de jeunes enfants de 3 à 12 ans, Mamalu, et l’écoleJean-Marie Guilloux qui a été reconstruite. Dernièrement,le collectif a fait acheminer des livres pour les élèves.Les bénévoles travaillent actuellement à un nouveau projet visant à accompagner des personnes sur place qui veulent établir une structure d’aide et d’accueil pour les enfants d’un bidonville.

Championnat départemental de cyclismeLE DIMANCHE 15 MAI, l’association du Critérium cycliste organiserapour la première fois le championnat départemental (1ère, 2e catégo-rie et espoirs). Environ 120 coureurs sont attendus. Ils auront à effec-tuer 14 tours d’un parcours de 10 km en centre-ville et en campagne.Le départ aura lieu à 13h30 depuis la place de la République.