Mise en page 1 - KATORZApour unE rEnconTrE / Lloyd kaufman, invité d’honneur de l’absurde séance, lundi 07 janvier à 21h30 / ROSEBUDjanvier2019_Mise en page 1 28/12/2018 08:23

RosebudLE magazinE du cinéma kaTorzan°79 - janViEr 2019

LE Top 5 dE L’équipE du kaTorzaVaLEria Bruni TEdEschifaBiEn VEhLmann, LE crysTaL dE La Bd

/ Les Estivants de Valeria Bruni Tedeschi /

ROSEBUDjanvier2019_Mise en page 1 28/12/2018 08:23 Page 1

2 / rosebud / n° 79 / janvier 2019

no p op-corn on ThEfLoor

édiTo éphémèrE

agEnda dEs éVénEmEnTs

à VEnir au kaTorza

a l’heure des bilans, face à la difficulté à trouver LE film de2018, je me suis sentie obligée de prendre un peu de recul…mon classement des films préférés 2018 aurait pu aussi biencontenir 5, 10 ou 15 « bons films » mais il était impossibled’en citer un qui ait « emporté le morceau », alliant la forcede son propos à la singularité de sa forme pour me boule-verser. Et le plus déroutant, c’est que celui qui aurait pu êtrecelui-là, ne sera pas visible sur un écran de cinéma ! Et là oùOkja de Bong joon-ho avait créé la surprise à cannes en2018, Roma d’alfonso cuaron a confirmé le malaise : il y aquelque chose de pourri au royaume du cinéma !pourquoi un réalisateur confirmé comme alfonso cuaron nepeut pas financer un film qui n’obéisse pas aux sacro-saintesrecettes du casting attendu, des effets spéciaux rebattus et duscénario classique sans faire appel à netflix ? on peut tou-jours râler : ça n’est pas l’exception française qui va créer lasurprise ! pour un Grand bain (qu’il a au passage fallu refu-ser aux salles art & essai pour que les multiplexes puissentremplir leurs salles avec une proposition originale en plusd’En Liberté !), combien de ressucées des succès passés, LesTuche 3, La Ch’tite famille et Taxi 5 trustant allègrement latête du box-office ? heureusement, il y a tous les autres, ceux qu’on a eu plaisir,vous et nous, de découvrir en salles, comme En Liberté !, 3Billboards, Leto, L’ile aux chiens, ou Girl et Amanda. parceque nous attendons les prochains, ceux que nous ne connais-sons pas encore, nous nous souhaitons une belle année2019 !

caroline grimault

Lundi 07 janViEr à 10h30séance Au ciné avecbébé pour les parentsautour de Miraï mapetite soeur demamoru hosodaune séance où les parents peuvent sefaire plaisir au cinéma avec lumièretamisée, son baissé, pleurs tolérés.kun est un petit garçon à l’enfance heu-reuse jusqu’à l’arrivée de miraï, sa petitesœur. jaloux de ce bébé qui monopolisel’attention de ses parents, il se replie peu àpeu sur lui-même. au fond de son jardin,où il se réfugie souvent, se trouve un arbregénéalo-ma-gique. soudain, kun est pro-pulsé dans un monde fantastique où vont semêler passé et futur. il rencontrera tour àtour ses proches à divers âges de leur vie :sa mère petite fille, son arrière grand-pèredans sa trépidante jeunesse et sa petitesœur adolescente ! a travers ces aventures,kun va découvrir sa propre histoire.préventes dès le 31/12. Tarif : 6.20 euros.

Lundi 07 janViEr à 21h30L’absurde séanceprésente The ToxicAvenger de Lloydkaufman et michaelherz, en présence deLloyd kaufmanune comédie d’horreur irrévéren-cieuse totalement assumée et politi-quement incorrecte en présence dugénial Lloyd kaufman (réalisateur,

drôLE d'EndroiT pour unE rEnconTrE

rosebud est un magazine imaginéet rédigé par l'équipe du cinéma katorza.directrice de la publication :caroline grimault.

ont contribué à ce n° de rosebud : ronan Bahuaud, jean-mauriceBigeard, caroline grimault, nicolas guilbaud, marc maesen, katyVite.photographies : jean-gabriel aubert.

conception graphique 5500 ex. Tous droits réservés kaTorza.pour vos publicités dans rosebud : [email protected]épôt légal à parution. impression : offset 5.


n° 79 / janvier 2019 / rosebud / 3

producteur, acteur, scénariste), suivie à23h d’une master class de Lloydkaufman, ainsi que d'une séance dephotos et de dédicaces.. int-12 ans.melvin junko est concierge dans un club degym. ce maigre, petit, faible gringalet,tombe dans un tonneau de déchets chi-miques toxiques. melvin est soudainementtransformé en une créature hideuse, avecune taille et une force surhumaines. il estdevenu le Toxic avenger, le premier super-héros du new jersey.

préventes dès le 19/12. Tarif : 6.90 euros.

mErcrEdi 16 janViErà 14h30Les goûters del’Ecran présententDark Crystalde jim hensonet frank ozun chef d’oeuvre de l’animation,choix du scénariste de bande dessinéefabien Vehlmann (Seuls) qui, à l’issuede la projection échangera avec le

public sur ce film dont l’univers l’afortement influencé. dès 9 ans.un autre monde, un autre temps, à l'âgedes miracles... jen et kira, seuls survivantsde la race des gelfings, partent à larecherche d'un éclat de cristal gigantesque,abîmé dans une commotion planétaire, quidonne force et puissance aux mystiques, unpeuple sage et pacifique. ils doivent affron-ter les terribles et cruels skekses qui tien-nent ces derniers en esclavage. préventes dès le 07/01.

Tarif -14 ans : 4.50 euros.

du 16 au 22 janViErfestival Téléramasept jours pour (re)découvrir unesélection des films marquants de l’an-née 2018 pour 3,50 euros la place.notre sélection : Burning de Lee chan-dong, Cold War de pawel pawlikowski, Enliberté ! de pierre salvadori, Girl de Lukasdhont, Les Frères Sisters de jacquesaudiard, Plaire, aimer et courir vite dechristophe honoré, The Rider de chloézhao, Une affaire de famille de hirokazukore-eda, L’île aux chiens de Wes anderson(jeune public), avec cette année l’avant-pre-


/ Lloyd kaufman, invité d’honneur de l’absurde séance, lundi 07 janvier à 21h30 /



mière de La Dernière folie de ClaireDarling de julie Bertuccelli, en présence dela réalisatrice, vendredi 18 janvier à 20h30.pass’Télérama en échange du coupondécoupé dans le magazine Télérama.

3.50 euros sur présentation du pass’Télérama.

VEndrEdi 18 janViErà 20h30avant-première de LaDernière folie deClaire Darlingde julie Bertuccelli,en sa présencesi les objets sont au coeur du nouveaufilm de julie Bertuccelli, on y parleaussi de rapports complexes entremère et fille, de mensonges, desecrets et de non-dits. La réalisatriceéchangera avec le public sur cetteadaptation du roman Le Dernier vide-grenier de Faith Bass Darling à l’issuede la projection.

à Verderonne, petit village de l'oise, c'est lepremier jour de l'été et claire darling seréveille persuadée de vivre son dernierjour... Elle décide alors de vider sa maisonet brade tout sans distinction, des lampesTiffany à la pendule de collection. Lesobjets tant aimés se font l’écho de sa vietragique et flamboyante. cette dernièrefolie fait revenir marie, sa fille, qu’elle n’apas vue depuis 20 ans. préventes dès le 16/01. Tarif festivalTélérama : 3.50 euros sur présentation dupass’ Télérama.

jEudi 24 janViEr à 21h30L’absurde séanceprésenteAssassination Nationde sam Levinsonce film a obtenu le prix du jury auxutopiales 2018. soirée en partenariatavec creative maker. int-12 ans +avertissement.


/ La Dernière folie de Claire Darling de julie Bertuccelli /



Lily et ses trois meilleures amies, en termi-nale au lycée, évoluent dans un univers deselfies, d’emojis, de snapchats et de sextos.mais lorsque salem, la petite ville où ellesvivent, se retrouve victime d’un piratagemassif de données personnelles et que lavie privée de la moitié des habitants estfaite publique, la communauté sombredans le chaos. Lily est accusée d’être àl’origine du piratage et prise pour cible.Elle doit alors faire front avec ses cama-rades afin de survivre à une nuit sanglanteet interminable

préventes dès le 14/01. Tarif : 6.90 euros.


LE rosEBud du mois

Trouvez de quel film est extraite cette photo,envoyez-nous votre réponseà [email protected] 20 premières bonnes réponsesrecevront une invitation valable pourdeux personnes pour l’avant-premièrede La Dernière folie de Claire Darlingde julie Bertuccelli, en présence de laréalisatrice, le 18/01 à 20h30 ou pourl’absurde séance autour deAssassination Nation de sam Levinson,le 24/01 à 21h30.

Le rosebud de décembre était Les Vestiges du jour de james ivory.

L’imagE réVéLéE

qui faiT gagnEr



Top 5 cETTE annéE,

L’équipE du kaTorza a aimé...

Céline NovelThe Rider de chloé zaoReine d’un été de joya ThomeLeave No Trace de debra granikEn liberté ! de pierre salvadoriL’Espion qui m’a larguée de susanna fogel

Mélanie RicolleauCapharnaüm de nadine LabakiEn guerre de stéphane BrizéPlaire, aimer et courir vite de christophe honoréEn liberté ! de pierre salvadoriLes Chatouilles de andréa Bescond, Eric métayer

Katy ViteUtoya, 22 juillet de Erik poppeLes Garçons sauvages de Bertrand manticoRazzia de nabil ayouchLeto de kirill serebrennikovLes Indestructibles 2 de Brad Bird

Nicolas GuilbaudThe Guilty de gustav möllerUpgrade de Leigh WhannellSpider-Man : New Generationde Bob persichetti, peter ramsey, rodney rothmanPhantom Thread de paul Thomas andersonSale temps à l’hôtel El Royale de drew goddard

Sarah VerdonJurassic World : Fallen Kingdomde juan antonio BayonaMademoiselle de Joncquièresde Emmanuel mouretAnnie Hall de Woody allen (reprise)3 Billboards de martin macdonaghRampage de Brad peyton

Marc MaesenEn liberté ! de pierre salvadoriL’Ile aux chiens de Wes andersonMission Impossible - Falloutde christopher mcquarrieMiraï ma petite soeur de mamoru hosodaSpider-Man : New Generationde Bob persichetti, peter ramsey, rodney rothman

Eric Rolland3 Billboards de martin macdonaghL’Ile aux chiens de Wes andersonBlackkklansman de spike LeeThe House that Jack built de Lars Von TrierLes Frères Sisters de jacques audiard

Ronan BahuaudIn the Fade de fatih akinEverybody knows de asghar farhadiThe Outlaws de yoon-seong kangLa Saveur des Ramen de Eric khooTiger Zinda Hai de ali abbas zafar

Caroline GrimaultSofia de meryem Benm’BarekLeave No Trace de debra granikBurning de Lee chang-dongUne affaire de famille de hirokazu kore-Eda L’Ordre des choses de andrea segre

Joachim HoffmannIn the Fade de fatih akinGhostland de pascal LaugierMandy de panos cosmatosThe night comes for us de Timo TjahjantoEn liberté ! de pierre salvadori

Pauline AvrilLady Bird de greta gerwigLeave No Trace de debra granikBlackkklansman de spike LeeEn liberté ! de pierre salvadoriThe Rider de chloé zao

Jean-Maurice BigeardThe Night comes for us de Timo TjahjantoAssassination Nation de sam LevinsonBorder de ali abbasiLes Moissonneurs de Etienne kallosLa Saveur des Ramen de Eric khoo

Robert HuetMission Impossible - Falloutde christopher mcquarrieSauver ou périr de frédéric TellierLes Aventures de Spirou et Fantasiode alexandre coffreFirst Man de damien chazelleUn peuple et son roi de pierre schoeller

En liberté ! et Leave No Trace sont les grandsfavoris de l’équipe du katorza en 2018.



comme ses films précédents, Les Estivantsest autobiographique. mais il s'agit d'une«autobiographie imaginaire», un moyen dedonner une cohérence à sa propre vie. «Mavie de cinéma donne du sens a ma vie engénéral. Cette dernie re m’est souvent incom-préhensible, elle manque de sens. Celam’angoisse. Une vie de cinéma donne unpeu de sens, de lumie re à la confusion, devoix à la douleur». car le parti pris deValeria Bruni Tedeschi est plutôt de donner àrire et à sourire de l'absurdité et des souf-frances de sa propre existence. ainsi, annase retrouve quittée inopinément par l'hommede sa vie juste avant de passer devant uneaustère et hostile commission d'aide du cncpour son prochain film, et d'aller rejoindresa riche famille de névrosés doux-dinguesautocentrés pour passer des vacances etpeaufiner son scénario.

pour raconter cette histoire, Valeria BruniTedeschi a choisi de faire incarner les prota-gonistes de sa vie à la fois par des proches –sa mère, sa fille, sa tante, ou encore sa co-scénariste de longue date, noémie Lvovsky,et par des comédiens étrangers à sa biogra-phie. ainsi richard scarmaccio, archétypedu bel italien langoureux, campe un pierrot

lunaire un peu clown et cruel, incarné précé-demment par Louis garrel. ou encoreyolande moreau ici intendante du domainefamilial, flanquée d'un mari malade et«irresponsable», qui essaye de rester vivantedans ce monde de fous, tandis que le maîtred'hôtel de la maison tente désespérémentd'amorcer un dialogue social sur ses condi-tions de travail avec des propriétaires intime-ment convaincus que leurs problèmes exis-tentiels sont plus importants. Le tour de forcede la réalisatrice est justement qu'au boutd'un moment, attaché à toutes ces histoires,faites d'autant de misères tournées en déri-sion par pudeur, le spectateur ne s'attacheplus à chercher à reconnaître les uns ou lesautres. il est juste bringueballé entre lesémotions et les sentiments de chacun, ten-tant de trouver son propre chemin dans cettecomédie humaine qui nous rappelle avecgrâce et légèreté le difficile métier de vivre...au milieu des autres. En transférant son petitthéâtre personnel sur grand écran, ValeriaBruni Tedeschi réussit à montrer l'universalitéde nos petits drames, et surtout à nous faireen sourire.

sortie le 30 janvier

éTaTcriTiq uE

Les Estivants

réaLisé parValeria Bruni TedeschiaVEcValeria Bruni Tedeschi,pierre arditi, Valeriagolino

film français20182h08

comédienne, Valeria Bruni Tedeschi s'est penchée sur sapropre vie pour en faire le terreau de ses films. avec LesEstivants, son quatrième long métrage, sa propre histoiredevient l'occasion d'ouvrir son cinéma au monde et deraconter les destinées de 21 personnages plus ou moinsimaginaires.

LE cahiErcriTiquE

du kaTorza

caroline grimault



éTaT criTiquE

Qui a tué LadyWinsley ?sorTiE LE 02 janViErBienvenue dans le petit monde d’agatha christie ou ducluedo mais pas que... Lady Winsley, une romancièreaméricaine, est assassinée sur une petite île turque.L’inspecteur fergan y est dépêché d’istanbul pour menerl’enquête et porter main forte au commissaire de l’île. Etil va avoir du travail car tous les habitants de l’île sem-blent-être de la même famille, se tiennent les coudes etvoient d’un mauvais oeil cet inspecteur suspicieux qui meten doute leur honnêteté de «bonnes gens».hiner saleem réalise un polar absurde peuplé de person-nages décalés. fergan fait face à un commissaire lunairedépassé par la situation et qui ne comprend rien à l’en-quête. Lorsqu’il interroge un suspect ou un témoin, c’est àtoute la famille qu’il doit faire face ou, chez le coiffeur, àtous les clients. L’infirmière n’ose pas faire les prélève-ments d’adn car tous les insulaires font partis de safamille. alors lorsque l’inspecteur ajoute une histoired’adultère entre une habitante de l’île et un patriarchedécédé, la farce, tout en restant absurde, quitte lecontexte de la simple comédie policière pour parler de laplace de la femme dans la société turque, et aussi dediversité ethnique puisque l’inspecteur fergan est kurde etque cette nouvelle est vraiment mal perçue par la com-munauté dans laquelle il enquête. Et puis, et surtout, il ya azra, jeune femme de caractère avec qui fergan tisseun lien amical puis amoureux, très joliement interprétéepar l’actrice Ezgi mola. marc maesen

réaLisé parhiner saleem aVEc mehmet kurtuluş, Ezgimola, ahmet uz

film turc20181h30

Asako 1 et 2sorTiE LE 02 janViErEn sortant d'une exposition, la jeune asako rencontreBaku. ils ont un coup de foudre immédiat. c'est un véri-table feu d'artifice en guise d'introduction pour ce filmromanesque. Elle est timide et douce. il est séduisant,mystérieux et excentrique. Bien qu'on le lui déconseille,elle s'engage entièrement dans une relation passionnelle.malheureusement, Baku disparaît brutalement, la bles-sant profondément. plus tard, installée à Tokyo, asakorencontre le sosie de son premier amour qui tombe sousson charme. devrait-elle choisir entre liberté et sécurité ?après Senses, ryusuke hamaguchi nous dresse le portraitd'une japonaise timide et passionnée. il met en scène cenouveau film avec une grande délicatesse. il illustre bienla dualité entre le cœur et la raison. il s'appuie sur unemagnifique bande son appuyée de morceaux électro-niques pleins de poésie.Toujours dans son style épuré mais efficace, hamaguchipique notre curiosité avec des thèmes universels. Les cica-trices du passé, le quotidien qui parfois nous mine, ledésir, les sentiments et l'amour sont au centre de ce film.on se laisse emporter par asako. fasciné par les person-nages qu'on cerne grâce aux détails subtilement distillésentre leur quotidien et les regards échangés, on resteradans l'attente de savoir quel en sera le dénouement pourasako, Baku et ryohei, interprétés tous deux de manièredéroutante par le même acteur. ronan Bahuaud

réaLisé parryusuke hamaguchi aVEc masahiro higashide, Erikakarata, koji seto

film japonais20181h59



BordersorTiE LE 09 janViErTina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pourson odorat extraordinaire. c'est presque comme si ellepouvait flairer la culpabilité d’un individu. mais quandVore, un homme d'apparence suspecte, passe devantelle, ses capacités sont mises à l'épreuve pour la premièrefois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’ar-rive pas à identifier quoi. pire encore, elle ressent uneétrange attirance pour lui...Véritable bête de festivals, Border est un film hors-normesdu cinéaste ali abassi. il a fait sa première au festival decannes dans la sélection un certain regard. ali abassi,qui signe ici son second film après Shelley, interroge leregard que la société peut porter sur des êtres radicale-ment différents.En voyageant du film fantastique à la romance, en pas-sant par le polar, le cinéaste, qui s’appuie sur des person-nages complexes, surprend et déstabilise en permanenceses spectateurs. une oeuvre singulière, drôle, attachante,étrange et somme toute universelle. un film-frontièrepuissamment fantastique (sur la lisière entre le monderéel et un autre monde, celui de ceux que nous ne voyonspas), absolument blasphématoire mais d'une logique etd'une beauté implacables. un choc de cinéma. un vrai.Border est adapté d'une nouvelle de john ajvide Lindqvist,l'auteur de Laisse-moi entrer, adapté au cinéma parTomas alfredson sous le titre français Morse en 2009.

jean-maurice Bigeard

réaLisé parali abbasiaVEc Eva melander, Eeromilonoff, jörgen Thorsson

film suédois20181h41

éTaT criTiquE

L’Ordre desmédecinssorTiE LE 23 janViErsimon, 37 ans est pneumologue dans un chu. il y soignetous les jours tumeurs et cancers et voit passer la mort. ilgère très bien la distance affective indispensable au rôlede médecin, sûre de ses convictions… jusqu’au jour où samère se fait hospitaliser dans un service voisin.on suit pendant 1h30 ce médecin entre consultations deses patients, vie amoureuse et familiale et liens avec sescollègues. david roux nous permet de rentrer dans lehuis clos de l’hôpital. il y met surtout en avant la difficultéde la distanciation face à certaines situations de manièretrès fine. La remise en question du pouvoir (limité) de gué-risseur des médecins. que faire quand un patient refused’être soigné ? Le réalisateur connaît bien ce milieu. sesparents sont médecins, son frère pneumologue : «Je l’aisuivi dans son travail, quelques jours : je mettais uneblouse blanche qui me permettait de me fondre dans ledécor. Ils sont en permanence confrontés à des situationsque nous jugerions aiguës, graves et insolubles. Mais eux,c’est leur quotidien.» jérémie renier excelle, encore unefois, dans ce film. son personnage passe de l’autre côtéde la frontière. de médecin il devient le proche d’unmalade. peut-on être les deux, fils et médecin quand oncomprend les choses avant les autres et que l’on est laréférence médicale pour sa famille ? que devienne nosconvictions ? mais plus qu’un film sur les médecins, ildevient au fur et à mesure un film sur la famille !

katy Vite

réaLisé pardavid rouxaVEc jérémie renier, marthekeller, zita hanrot

film français20181h33



BiEnVEnuE à marWEnfilm américain de robert zemeckis(2018/1h56) avec steve carell, Lesliemann, Eiza gonzalezsorTiE LE 02 janViErL'histoire de mark hogancamp, victimed'une amnésie totale après avoir été sauva-gement agressé, et qui, en guise de théra-pie, se lance dans la construction de laréplique d'un village belge durant laseconde guerre mondiale, mettant enscène les figurines des habitants en lesidentifiant à ses proches, ses agresseurs oului-même.Le réalisateur de Forrest Gump s’intéresse àl’histoire vraie de mark hogancamp et deson auto-thérapie suite à la terrible agressiondont il a été victime.

LEs conTEsmErVEiLLEuxpar ray harryhausEnfilm d’animation américain de rayharryhausen (2018/0h56)sorTiE LE 02 janViErun programme de courts métrages de rayharryhausen réalisés entre 1946 et 1953.Les contes de notre enfance revisités par lemaître des effets spéciaux ray harryhausen.dès 4/5 ans.

LEs inVisiBLEsfilm français de Louis-julien petit(2018/1h42) avec audrey Lamy, corinnemasiero, noémie LvovskysorTiE LE 09 janViErsuite à une décision municipale, l’Envol,centre d’accueil pour femmes sdf, va fer-mer. il ne reste plus que trois mois aux tra-vailleuses sociales pour réinsérer coûte quecoûte les femmes dont elles s’occupent :falsifications, pistons, mensonges…désormais, tout est permis !Le réalisateur de Discount et Carole Matthieuretrouve son actrice fétiche corinne masieroet confirme son intérêt pour le cinéma social.

L’angEfilm argentin de Luis ortega (2018/2h00)avec Lorenzo ferro, chino darín, danielfanegosorTiE LE 09 janViEr

Buenos aires, 1971.carlitos est un adolescent de 17 ans auvisage d’ange à qui personne ne résiste. cequ’il veut il l’obtient. au lycée, sa routecroise celle de ramon. Ensemble ils formentun duo trouble au charme vénéneux. ilss’engagent sur un chemin fait de vols, demensonges où tuer devient bientôt unefaçon de s’exprimer...Luis ortega s'est inspiré de l'histoire decarlos robledo puch, plus connu sous lenom de « L'ange noir », qui assassina entre1971 et 1972 onze personnes d’une balledans le dos ou pendant leur sommeil.

aykafilm russe de sergey dvortsevoy(2018/1h40) avec samal yeslyamovasorTiE LE 16 janViErayka vient d'accoucher. Elle ne peut pas sepermettre d'avoir un enfant. Elle n'a pas detravail, trop de dettes à rembourser, mêmepas une chambre à elle. mais c'est comptersans la nature, qui reprendra ses droits.un docu-fiction sur le parcours d’une jeunefemme perdue dans la société kazakhactuelle. prix d’interprétation féminine aufestival de cannes 2018.

douBLEs ViEsfilm français de olivier assayas(2018/1h48) avec guillaume canet,juliette Binoche, Vincent macaignesorTiE LE 16 janViEralain, la quarantaine, dirige une célèbremaison d’édition, où son ami Léonard, écri-vain bohème publie ses romans. La femmed’alain, séléna, est la star d’une série télépopulaire et Valérie, compagne deLeonard, assiste vaillamment un hommepolitique. Bien qu’ils soient amis de longuedate, alain s’apprête à refuser le nouveaumanuscrit de Léonard… Les relations entreles deux couples, plus entrelacées qu’il n’yparaît, vont se compliquer.un Vaudeville décalé dans le monde del’édition, interrogeant au passage le rôle dunumérique sur la culture actuelle.

LE châTEau dEcagLiosTrofilm d’animation japonais de hayaomiyazaki (1979/1h40)sorTiE LE 23 janViErLe célèbre Lupin dévalise un casino maiss'aperçoit que les billets volés sont des faux.

coupéscourTs

Liste non exhaustive

/ Bienvenue à Marwen /

/ L’Ange /

LEs résumés

dEs fiLmsà L’affichE

/ Les Invisibles /

/ Ayka /

/ Doubles vies /



En compagnie de son acolyte jingen, Lupinenquête sur cette fausse monnaie qui leconduit au château de cagliostro. ilsapprennent alors qu’une princesse, enfer-mée dans le château, détiendrait la clé d'unfabuleux trésor...En version numérique restaurée. dès 7 ans.

conTinuErfilm français de joachim Lafosse(2018/1h24) avec Virginie Efira, kaceymottet klein, diego martínsorTiE LE 23 janViErsibylle, mère divorcée, ne supporte plus devoir son fils adolescent sombrer dans unevie violente et vide de sens. Elle va jouerleur va-tout en entraînant samuel dans unlong périple à travers le kirghizistan. avecdeux chevaux pour seuls compagnons,mère et fils devront affronter un environne-ment naturel aussi splendide qu’hostile, sesdangers, son peuple… et surtout eux-mêmes ! Les souffrances d’une mère et d’un filsd’après le roman de Laurent mauvignier.

anoThEr day of LifEfilm d’animation espagnol de raul de lafuente et damian nenow (2018/1h26)sorTiE LE 23 janViErVarsovie, 1975. ryszard kapuscinski (43ans) est un brillant journaliste, chevronné etidéaliste. c’est un fervent défenseur descauses perdues et des révolutions. àl’agence de presse polonaise, il convaincses supérieurs de l’envoyer en angola. Lepays bascule dans une guerre civile san-glante à l’aube de son indépendance.kapuscinski s’embarque alors dans unvoyage suicidaire au cœur du conflit. ilassiste une fois de plus à la dure réalité dela guerre et se découvre un sentiment d’im-puissance. L’angola le changera à jamais :parti journaliste de pologne, il en revientécrivain.European film award 2018 du meilleur filmd'animation.

si BEaLE sTrEETpouVaiT parLErfilm américain de Barry jenkins(2018/1h57) avec stephan james, kikiLayne, Teyonah parrissorTiE LE 30 janViErsi Beale street pouvait parler, elle raconte-rait à peu près ceci : Tish, dix-neuf ans, est

amoureuse de fonny, un jeune sculpteurnoir. Elle est enceinte et ils sont bien déci-dés à se marier. mais fonny, accusé d'avoirviolé une jeune porto-ricaine, est jeté enprison. Les deux familles se mettent alors encampagne, à la recherche de preuves quile disculperont. pendant ce temps, Tish etfonny ne peuvent qu'attendre, portés parleur amour, un amour qui transcende ledésespoir, la colère et la haine.d’après le roman de james Baldwin.

La dErnièrE foLiE dEcLairE darLingfilm français de julie Bertuccelli(2018/1h34) avec catherine deneuve,chiara mastroianni, samir guesmisorTiE LE 06 féVriErà Verderonne, petit village de l'oise, c'est lepremier jour de l'été et claire darling seréveille persuadée de vivre son dernierjour... Elle décide alors de vider sa maisonet brade tout sans distinction, des lampesTiffany à la pendule de collection. Lesobjets tant aimés se font l’écho de sa vietragique et flamboyante. cette dernièrefolie fait revenir marie, sa fille, qu’elle n’apas vue depuis 20 ans. avant-première Vendredi 18 janvier à 20h30dans le cadre du festival Télérama, en pré-sence de la réalisatrice.

coupéscourTs

/ Another Day... /

/ Les Contes... /

aVanT-prEmiErEs

/ Si Beale Street... /

/ Le Château de... /

/ La dernière... /

/ Continuer /



LE pLanaméricain

Entre la france et l’italiepetite-fille d’industriel, fille d’un compositeurd’opéra et d’une pianiste concertiste, ValeriaBruni Tedeschi a pris l’habitude de naviguerdans plusieurs univers. que ce soit entre lafrance et l’italie qu’elle a dû quitter à 9 ans,ou en changeant de milieu. En effet, safamille a choisi de vivre en france dans lesannées 80 par peur des Brigades rouges, oupour échapper à la faillite du groupe fami-lial. un exil qui constitue une première bles-sure pour cette hyper-sensible. «Qu’ellequ’en soit la raison, quitter son pays est untraumatisme. (...) Lorsqu’on vous dit enfant :«quelqu’un veut te kidnapper» celà signifieque tu as fait quelque chose de mal. On nepeut pas dire que c’est rien.» La secondeétant d’être confrontée à sa différence, encôtoyant une autre classe sociale que lasienne. «Je suis riche, très riche, je ne saispas si c’est un péché ou une condition. Je mesens très coupable.» confiait la federica deson premier fim...

du théâtre au cinémaaprès une année en hypokhâgne, elle choisitle théâtre en intégrant l’école des amandiersde nanterre aux côtés de Vincent pérez,marc citti, pierre Todeschini, mariannedenicourt ou encore agnès jaoui. sous ladirection de pierre romans et patricechéreau, elle interpète kleist et Tchekovavant que patrice chéreau ne lui confie sonpremier grand rôle de cinéma dans Hôtel deFrance. celui-ci fera appel à elle dans laplupart de ses films, mais c’est aux côtés deréalisatrices de sa génération qu’elle va serévéler à l’écran. Les gens normaux n’ontrien d’exceptionnel, premier film deLaurence ferreira-Barbosa lui vaudra en1993 le césar du meilleur espoir fémininpour son interprétation bouleversante d’unejeune fille au bord de la folie. Elle noue alorsune forte complicité avec noémie Lvovskydont elle tourne le premier court métrageDis-moi oui, dis-moi non, puis son premier

long métrage, Oublie-moi, nouveau portraitde femme instable et vulnérable.

Entre l’interprétation et la réalisation sa carrière d’interprète se poursuit avec bon-heur dans de nombreux rôles avec clairedenis, claude chabrol, ou encore en italie,avec marco Bellochio et mimo calopresti.pour lui, elle interprète dans La Secondavolta, une terroriste repentie reconnue parcelui qu’elle a tenté de supprimer, en miroiraux années de plomb qui l’avaient conduiteà l’exil. En co-signant les dialogues de Motsd’amour, le film suivant de mimmocalopresti, elle prend goût à l’écriture et écritun premier long métrage. seule, puis avec leconcours de noémie Lvovsky, elle écrit lescénario de Il est plus facile pour un cha-meau... qu’elle réalise non sans difficultés, etqui obtient le prix Louis-delluc du premierfilm en 2003. Elle y campe la fille d’unindustriel italien confrontée à la maladie deson père dans un climat familial plein detensions et de non-dits, et culpabilisée par sarichesse. Vient ensuite Actrices qui donnecorps à ses appréhensions de comédienne,mais aussi à ses angoisses de femme qui, à40 ans, voit s’éloigner le rêve d’une mater-nité. Tout en continuant à jouer dans les filmsdes autres, elle signe six ans plus tard UnChâteau en Italie, qui évoque avec légèretéune famille qui se désagrège avec la mort dufils et un amour naissant. Là encore, touteressemblance avec des faits ayant existé estavérée mais aussi transformée. «je m'inspirede mon histoire, mais je fais de la fiction.Mes trois films ont été écrits avec NoémieLvovsky et Agnès de Sacy. Il y a aussi de leurunivers, de leurs souvenirs, de leurs vies."c’est avec une grâce certaine qu’elle faitinterpréter aux siens les rôles de son film, àcommencer par le sien et celui de sa mère,marisa Borini qu’elle révèle comme actrice.avec Les Estivants, elle reprend le fil de cerendez-vous avec son histoire, en élargissantson terrain de jeu à tous ceux qui, domes-

Valeria Bruni Tedeschi

Sur le fil

réaLisé parValeria Bruni TedeschiaVEcValeria Bruni Tedeschi,pierre arditi, Valeriagolino

film franco-italien20182h08

issue d’une lignée d’industriels et de musiciens, Valeria BruniTedeschi découvre le théâtre en france, avec patrice chéreau,puis le cinéma avec noémie Lvovsky, avant de passer à son tourderrière la caméra pour continuer, à l’écran comme sur scène, àtracer une route fragile entre tragédie et comédie.

filmographie

2003 il est plus facile pour un chameau...

2007 actrices

2013 un château en italie

2015 Trois soeurs (téléfilm)

2016 une jeune fille de 90 ans,

documentaire coréaliséavec yann corridian

2018 Les Estivants

porTraiT

caroline grimault


tiques ou co-scénariste (interprétée par noémie Lvovsky),côtoient cette famille élargie depuis à des personnalités de pre-mier plan, toujours aussi horripilante qu’attachante et capabled’une formidable autodérision. car son cinéma est au coeur desa vie : "Le cinéma me permet de remettre de l’ordre dans les

évènements fondateurs et décisifs de mon existence. Mais il nes’agit pas que de moi, c’est aussi le monde autour de moi queje raconte".sortie le 30 janvier



rush

quELquEs cLichés dEs dErnièrEs rEnconTrEs au kaTorzaphotos : jean-gabriel aubert

souVEnirs,souVEnirs…

1/ European cinemanight autour del’avant-première deUtoya, 22 juillet de Erikpoppe, en présence duproducteur finngjordstrum, le 06/12 /

3/ marcus rutherford, acteur principal de Obey de jamiejones, festival univerciné Britannique, le 12/12 /

2 / nick kelly, réalisateur de The Drummer and the Keeper,festival univerciné Britannique, le 11/12 /

4/ david jackson, réalisateur de Winterlong, festivaluniverciné Britannique, le 13/12 /

5/ sean mcallister, réalisateur de A NorthernSoul, festival univerciné Britannique, le 14/12 /



ciTizEn knous aimons BEaucoup

cE quE Vous faiTEs

Fabien Vehlmannfabien Vehlmann, auteur de bande-dessinée à succès avec Seuls,nous partage sa passion pour son univers et le lien avec le cinéma.un pont entre 7ème et 9ème art, qui se concrétise au katorza avecsa participation au goûters de l’Ecran du 16 janvier pour la projec-tion de Dark Crystal. pourquoi être venu vers l’univers de la bande-dessinée ?j’ai assez vite été attiré par la narration, le récit, car je suisfan de contes, de livres, de Bd et de films bien sûr. La bande-dessinée s’est très vite imposée à moi pour des raisons trèspratiques. Elle est facile à réaliser, avec un peu de papier, uncrayon et de l’imagination, alors que le cinéma me paraissaitplus inaccessible. je suis attiré par la notion de créationautour du film mais sans concrétisation réelle, sans doutepour une question de caractère, car le cinéma demande unetrès grande force de caractère pour arriver à ce que l’on veut.il faut animer une équipe, tourner de nuit, trouver des pro-ducteurs… c’est un peu comme être un sportif de hautniveau, ce que je ne suis pas. certains présentent la Bdcomme un cinéma du pauvre, mais ce n’est pas vrai car c’estune autre narration, une autre grammaire. après mon écolede commerce, je me suis dis que je voulais faire du créatif etnotamment du scénario de bande-dessinée. L’enjeu a ensuiteété de trouver des dessinateurs et mes débuts au magazineSpirou m’ont particulièrement aidé.

pourquoi ne pas s’être orienté vers le dessin ?car je me suis rendu compte que je n’avais pas l’énergied’être dessinateur. Le talent, j’aurai fini par l’avoir en bossant,car il n’y a finalement pas grand-chose que l’on ne finit paspar obtenir si l’on y travaille. mais je ne voulais pas repartirdans un cycle d’études mais être confronté au réel. En choi-sissant le dessin, j’aurai eu un seul style. or les histoires quej’ai envie de raconter n’irait pas forcément avec ce style. jepréfère donc travailler avec plein d’autres dessinateur.

cibles-tu un public lors de la création d’une œuvre ?quand j’ai débuté, j’aimais l’idée du tout public, familial,humoristique, un peu comme steven spielberg. si je devaisparler d’un graal, qui m’est venu du cinéma, c’était Indiana

Jones. cette idée que les parents et les enfants s’éclatent enregardant la même chose. mais plaire à tout le monde, celapeut être dangereux et il vaut mieux viser un public précis, etéventuellement avoir la bonne surprise de voir que ça s’étendà un public plus large. faire plaisir à tout le monde peut vitedevenir comme de la musique d’ascenseur, comme les block-busters taillés pour être une réussite globale. par exemplepour Seuls, j’étais sûr lors de la création que cette bande-des-sinée allait être pour les enfants de 10/14 ans. La bonne sur-prise a été que le public a été plus large et familial, alors queje ne l’avais pas pensé comme ça.

Le cinéma représente-t-il une influence dans ton œuvre ?j’ai été bercé par la télévision de la fin des années 70 etdébut 80, comme La Quatrième dimension et les films de LaDernière Séance. Ensuite la Vhs est arrivé et j’en ai beaucoupconsommé dans les vidéoclubs, notamment les films d’hor-reurs et fantastiques dont j’étais un grand fan. Le premier filmau cinéma a été Rox et Rouky, suivi d’assez prêt par Le Loup-garou de Londres. un grand écart qui marque à jamais !j’aime beaucoup aussi le cinéma de carpenter et Seuls enreprends des éléments, comme le brouillard, les silhouettes…sans oublier Star Wars. j’adore les effets animatroniques. Età contrario du numérique qui a tendance à tout montrer,comme un défaut de jeunesse, l’animatronique, par sonaspect bricolage, ne pouvait pas tout montrer. c’est commeune leçon que j’applique dans la Bd, en ne montrant pas tout,mais en suggérant.

propos recueillis par nicolas guilbaud

mercredi 16 janvierà 14h30

Les goûters de l’Ecranprésentent

dark crysTaLde jim henson

et frank oz



infos praTiquEs

Si Beale Street pouvaitparler de james Baldwin

En partenariat avec la librairie-café Les Bien-Aimés

Tote Bag Katorza6€

La BouTiquE du kaTorzaretrouvez dans nos vitrines une sélection de livres et dVd

Tarifs3,60€ groupes et scolaires4,50€ tarif -14 ans et dernières séances des films du mardi5,50€ tarif abonnés6,20€ (demandeur d'emploi; -26 ans; séances du matin)6,90€ tarif réduit (abonné Bicloo; senior; festivals et absurdeséance)8,90€ plein tarif.

hEurEs d’ouVErTurE : après-midi : 13h30séances du matin (mercredi, dimanche et mardi) : 10h30pré-vente des billets possible pendant la semaine cinémato-graphique (du mercredi au mardi) dès le lundi après-midi.La programmation de la nouvelle semaine cinéma est surnotre site dès le lundi après-midi, et au cinéma sur papierdès le mercredi matin.si vous souhaitez recevoir nos informations, vous pouvezvous inscrire à notre newsletter sur www.katorza.fr

cinEma kaTorza 3 rue corneille, nantes (près de la placegraslin). Tel : 02 51 84 90 60 - www.katorza.fr

/ Citizen Kane, d'orson Welles /


Documents

Mise en page 1 - KATORZApour unE rEnconTrE / Lloyd kaufman, invité d’honneur de l’absurde séance, lundi 07 janvier à 21h30 / ROSEBUDjanvier2019_Mise en page 1 28/12/2018 08:23