17
LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5246 - Mardi 19 mai 2015 - Prix : 10 DA NR Hamel à Doha Le DGSN expose l’expérience algérienne p . 3 Gardes communaux Signature d’un accord portant couverture sociale p . 3 Pour le moment, il faut bien admettre, ou alors craindre que ne se multiplient pas des analyses qui devraient être des éclairages sur des cheminements de pensée et qui nous aideraient tous à en sortir des stratégies pour l’avenir. Des think tanks ne sont pas légion alors qu’ils sont indispensables. Un éveil dans ce sens, mais pas assez. Jamais un débat de haute importance sur des thèmes particuliers n’a réussi à élire domicile aussi bien dans l’enceinte parlementaire que dans le tube cathodique et celui-ci a trouvé natu- rellement résidence dans la rue, hors de tout cadre organisé, et adopte l’usage de manifestations non autorisées qui se terminent inéluctablement par des émeutes. A propos des manifestations, dont on a dit qu’il ne s’agit que d’exprimer des revendications, il est vraiment surprenant que sortir pacifiquement dans la rue expose à la mort et aux incarcérations. Ceci est le résultat de l’absence de débats francs au sein des deux chambres du Parlement. Indirectement, ce sont les députés qui ne veulent pas introduire le débat à l’Assemblée nationale. Où les manifestants pourraient- ils s’exprimer et ensuite rencontrer les responsables des institutions pour exprimer leurs doléances ? C’est bien quand le débat se réfugie dans la rue que peuvent s’en saisir ceux qui le transforment en crise et construisent ensuite leur stratégie sur le meilleur usage à faire de celle-ci et ceux qui se donnent pour mission d’assombrir les perspectives d’avenir par la fourniture de lectures orientées vers la réunion des conditions devant permettre la permanence des émeutes. C’est en temps de sérénité qu’il faudrait débattre et placer le débat sur le front de la prévention. En absence de débat, il est inévitable qu’il faudrait prévenir une remontée en puissance de la contestation sociale et à la transformation de celle-ci en mouvements sociaux si les accumulations en frustrations vont fatalement atteindre progressivement le point culminant s’il y a reconduction des mêmes contradictions. Les revendica- tions exprimées dans la rue sont d’abord sociales mais c’est la réponse apportée par les pouvoirs publics qui les transforment en revendications politiques. Les par- tis au pouvoir sont incapables d’apporter des éléments d’apaisement tandis que les partis d’opposition ne peuvent nullement les récupérer pour leur accorder une couverture politique. Ce ne sont pas les intentions qui manquent mais ce sont les capacités à le faire qui font défaut. H . S . - L . Le débat est un SDF Crédit à la consommation : le décret publié HASSEN SI LAKHDAR p . 4 Anis ©New Press

Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

LA

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5246 - Mardi 19 mai 2015 - Prix : 10 DA

NR Hamel à Doha

Le DGSN exposel’expériencealgérienne

p. 3

Gardes communaux

Signature d’unaccord portantcouverture sociale

p. 3

Pour le moment, il faut bien admettre, ou alorscraindre que ne se multiplient pas des analyses quidevraient être des éclairages sur des cheminements depensée et qui nous aideraient tous à en sortir desstratégies pour l’avenir. Des think tanks ne sont paslégion alors qu’ils sont indispensables. Un éveil dansce sens, mais pas assez. Jamais un débat de hauteimportance sur des thèmes particuliers n’a réussi àélire domicile aussi bien dans l’enceinte parlementaireque dans le tube cathodique et celui-ci a trouvé natu-rellement résidence dans la rue, hors de tout cadreorganisé, et adopte l’usage de manifestations nonautorisées qui se terminent inéluctablement par desémeutes. A propos des manifestations, dont on a ditqu’il ne s’agit que d’exprimer des revendications, il estvraiment surprenant que sortir pacifiquement dans la

rue expose à la mort et aux incarcérations. Ceci est lerésultat de l’absence de débats francs au sein des deuxchambres du Parlement. Indirectement, ce sont lesdéputés qui ne veulent pas introduire le débat àl’Assemblée nationale. Où les manifestants pourraient-ils s’exprimer et ensuite rencontrer les responsablesdes institutions pour exprimer leurs doléances ? C’est bien quand le débat se réfugie dans la rue quepeuvent s’en saisir ceux qui le transforment en crise etconstruisent ensuite leur stratégie sur le meilleur usageà faire de celle-ci et ceux qui se donnent pour missiond’assombrir les perspectives d’avenir par la fourniturede lectures orientées vers la réunion des conditionsdevant permettre la permanence des émeutes. C’est entemps de sérénité qu’il faudrait débattre et placer ledébat sur le front de la prévention. En absence de

débat, il est inévitable qu’il faudrait prévenir uneremontée en puissance de la contestation sociale et àla transformation de celle-ci en mouvements sociaux siles accumulations en frustrations vont fatalementatteindre progressivement le point culminant s’il y areconduction des mêmes contradictions. Les revendica-tions exprimées dans la rue sont d’abord sociales maisc’est la réponse apportée par les pouvoirs publics quiles transforment en revendications politiques. Les par-tis au pouvoir sont incapables d’apporter des élémentsd’apaisement tandis que les partis d’opposition nepeuvent nullement les récupérer pour leur accorderune couverture politique. Ce ne sont pas les intentionsqui manquent mais ce sont les capacités à le faire quifont défaut.

H. S.-L.

Le débat est un SDF

Crédit à laconsommation :le décret publié

L’EDITO DE

HASSEN SI LAKHDAR

p. 4

An

is ©

New

Pre

ss

Page 2: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Quelques jours seulement après le scandale dela jeune femme qui a été empêché de rentrer àl’université en raison de la jupe qu’elle portait,le ministère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique a rappelé aux recteurset aux directeurs issus de son départementd’interdire l’accès à n’importe quelle étudianteou étudiant portant des tenues jugéesindécentes. Le ministère ne donne pas de détailet n’explique pas ce qu’il voulait dire par«tenue indécente». Cependant, les agents desécurité chargés d’appliquer cette instructionont indiqué que pour les filles plusieurs habitssont interdits à savoir : les mini-jupes, lesjupes, les robes courtes, les corsages, leschemisiers transparentes et n’importe quelleautres tenues qui selon eux pourraient heurterla sensibilité des masculins. Il est de mêmepour les étudiants qui devraient éviter demettre des pantacourts, shorts, bermudas,chemisette, débardeur, etc. A Alger, la note aété placardée à l’entrée des universitésinstituts, collèges et universités au niveaunational. Selon des sources qui restent àconfirmer, le rappel de cette instruction faitsuite à l’approche de l’été et du mois de

Ramadhan. Ce n’est pas la version de certainsmilieux indiquant que cet état de fait a pourorigine le dernier scandale de la jeune fille quia été empêchée de participer à un concoursd’avocat par un agent de sécurité del’université. Cette dernière a été obligéed’acheter un pantalon pour ne pas rater sonexamen. Cela a fait l’objet d’une grandepolémique surtout à travers les médias etinternautes. Les internautes qui ont commentécet incident ont condamné cet acte allantjusqu’à accusé les signataires de l’instructiond’être des militants des mouvementsislamistes. De leur côté, les étudiantes se sontinsurgées contre cette instruction, indiquantque cela est une véritable atteinte à la vie privéet individuelle. «Faut-il enfiler la burqa et leqamis pour que nos habits soient conforme aurèglement intérieur de l’université», ontindiqué les étudiants. Nos interlocuteurs ontajouté : «Si la devise de l’Algérie est laRépublique démocratique, le choix des habitsest privé. Dans le cas où nous sommes dans unerépublique islamique, qu’ils le disent et qu’onen finisse.» L’instruction du ministère a du mal

à être appliquée dans les grandes villes tellesqu’Alger, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa. Même lesagents de sécurité ont fait savoir à leursresponsables qu’ils ont eu des difficultésénormes à interdire l’accès aux étudiantesportant des jupes, robes courtes ouchemisettes. Plusieurs étudiants ont refuséd’ôter les pantacourts et se sont rebellés contrel’instruction du ministère. Ce n’est pas le casdans la quasi-totalité des autres villes du paysoù l’instruction interdisant le port de la mini-jupe et le pantacourt dans les universités et lesfacultés est appliquée à la lettre. Desétudiantes ont été obligés de rentrer dans lerang au moment où la majorité des fillesuniversitaires sont des «mouhajabates». Lamajorité des étudiants sont soit des salafistes,sympathisants ou militants des mouvementsislamistes. Même les nouveaux étudiants seront«pris en charge» dès leur entrée à l’universitépar des militants des mouvements islamistes.«Vous êtes musulmane, vous êtes obligée devous conformer aux instructions d’Allah», a faitsavoir une étudiante salafiste à une nouvelleélève. Cette dernière a été obligée de mettre un«khimar» sur la tête alors que des photos et desportraient d’artistes placardées sur le mur ontété déchirées. Cet état de fait intervient aumoment où les universités algériennes nefiguraient même pas dans le classementmondial des universités établis par l’universitéde Cambridge. Contrairement à notre pays, enTunisie et au Maroc, les hauts responsables duministère de l’Enseignement luttent contre lefondamentalisme dans l’université et lesécoles. Ce n’est pas la peine d’ajouter que dansles pays développés, l’élève commence àapprendre à utiliser l’outil informatique dansle primaire. Ce n’est pas le cas chez nous où uninstituteur n’a pas trouvé autre que d’installerun genre de «kaaba» dans la cour avantd’inviter les petits gamins a effectuer les septtours. «Ne serez pas trop surpris dans le cas oùcet enseignant sera nommé à la tête d’une"moudariate etarbia" (direction del’éducation)», nous a lancé Fadhila, une mèred’élève stupéfaite par l’acte de cet instituteur.

Moncef Rédha

Voir sur Internet

www.lnr-dz.com

Passation Bedoui prend ses nouvelles fonctionsà la tête du ministère de l'Intérieur.

Ambassadeur L’Algérie et l’Egypte partagent la mêmeposition concernant l'impératifd'assurer la stabilité de la Libye.

Crise libyenneLe chef du gouvernement tunisienmet en exergue la convergence devues entre Alger et Tunis.

Le directeur de la CNR invité duforum d’El Moudjahid.

diplomatie demain

La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

2Le chiffre du jour

2 300 familles relogées aujourd’hui dans la wilaya d'Alger (wali).

ministère de l’intérieur algérie-tunisie

Polémique au sujet de l’instruction du ministère de l’Enseignement supérieur

«Faut-il enfiler la burqa et le qamis

� La majorité des commerçants de fruits et légumes, alimentation générale et autres activités ne paient pasd’impôts. Selon de vieilles statistiques, deux commerçants sur trois ne s’acquittent pas de leurs redevances fiscalessans qu’ils soient inquiétés. Le «hic» est que ces faux-commerçant ne trouvent aucun mal de déclarer qu’ils ne pasconcernés par l’impôt, principale source de financement du budget de l’Etat. Le nombre de ces commerçants avoi-sine les sept millions selon des statistiques officieuses. Le nombre est beaucoup plus élevé, selon plusieurs sources.De toute manière, le nombre exact a dépassé les quatre millions en 2012. Ce qui n’est pas du tout logique est que lamajorité de cette catégorie qui refuse de payer leurs impôts sont des «barbus». Qu’il soit salafiste ou pas, tout com-merçant ayant une barbe et une tenue islamiste ne s’acquitte pas de ses redevances envers les organismes fiscaux.Ce nombre a augmenté et aurait même triplé ces dernières années lorsque des milliers de commerçants légaux ontrésilié leurs registres de commerce. Ces derniers ont immédiatement rejoint la famille de cette catégorie de personnequi est exonérés d’impôts. Pour justifier leur exonération d’impôts, aucune attestation délivrée par l’administrationfiscale ou parafiscale n’est obligatoire. Il suffit simplement que le commerçant laisse pousser sa barbe et enfile unqamis avec une chéchia sur la tête. Cette tenue est largement suffisante pour que le commerçant salafiste se justifiedevant les agents des impôts. «Nous travaillons avec notre sueur et nous nous acquittons normalement des impôts»,ont-ils indiqué. Interrogés sur le genre d’impôt, nos interlocuteurs ont répondu qu’il ne s’agit pas de l’IFU (impôtforfaitaire unique). Cet impôt est destiné aux personnes physiques ou morales, les sociétés et les coopératives ayant une activité indus-trielle, commerciale, artisanale ou de profession non commerciale et qui réalisent un chiffre d’affaires annuel infé-rieur à trente millions de dinars. L’impôt est constitué comme suit : l’impôt forfaitaire unique est de 5% pour les ac-tivités de production et de vente de biens et de 12% pour les autres activités. «Ces impôts ne nous concernent pas. Laloi de finances pour l’année 2015 a fixé les modalités d’application de l’impôt forfaitaire unique (IFU). Nous payonsuniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes dans l’exercice de leurs fonctions. Pour l’instant, seuls les fonctionnaires de l’Etats’acquittent correctement de leurs impôts, retenus directement sur leur salaire. L’administration fiscale parvient detemps à autre à retenir à la source certaines sommes lorsque les mandats transitent par leurs services. Si cette caté-gorie de personnes (barbus) refuse de se mettre en conformité avec les lois de la République sous prétexte de la reli-gion, la majorité des autres commerçants refusent également de payer leurs impôts et redevances enversl’administration fiscale.L’actuel système de fiscalité devrait être revu ou restructuré afin d’obliger les contribuables à déclarer et às’acquitter de leurs redevances. Dans la majorité des pays, n’importe quelle personne qui touche des revenus doitobligatoirement les déclarer aux services du fisc. N’importe quel citoyen qui ne fait pas de déclaration dans les délaissera considéré comme «fraudeur». Une amende et des intérêts de retard lui seront infligés. Plusieurs «garde-fou»sont mis en place afin de lutter contre la fraude fiscale et pour contraindre les contribuables à déclarer et à payercorrectement leurs impôts. Dans les pays développés, les fraudeurs risquent même des peines de prison assorties defortes amendes. Le citoyen est même obligé à présenter les avis d’imposition des deux dernières années pour retirerune attestation administrative quelconque. Le paiement en espèces est interdit au-delà de certaines sommes afin de

FISCALITÉ

Les «barbus» sont-ils exonérés d’impôts ?

, L’instruction du ministère del’Enseignement supérieur rappe-lant aux étudiants de respecterle règlement intérieur et d’éviterde porter les tenues indécentes aprovoqué la colère etl’indignation de plusieurs étu-diants. Si certains parlent d’unevéritable atteinte à la vie privéeplusieurs d’entre eux ont indiquéqu’ils ne comprennent pas le

Page 3: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Lors de la première journée de savisite au Qatar à la tête d'une dé-légation comptant des cadres cen-trauxde la police, le général-majorHamel a évoqué l'expérience al-gérienne «distinguée qu'il a quali-fiée de modèle à suivre dans ledomaine, notamment en matièrede lutte contre le trafic de drogue,le crime organisé et la criminalitésous toutes ses formes», précise lamême source. Le DGSN a mis enexergue l'importancede l'échanged'expériences entre les polices al-gérienneet qatarie, soulignantqueles deux parties avaient convenude poursuivre les contacts pério-diques pour «le renforcement desmoyens de coopération et la pro-motion des prestations sécuri-taires auprofit du citoyen». A cetteoccasion, la délégation algériennea été accueillie par le Premiermi-nistre qatari, ministre del'Intérieur, Cheikh Abdellah BenNasser BenKhalifa Al Thani, aveclequel elle a passé en revue lesquestions de coopération bilaté-rale entre la police des deuxpays,

a ajouté le communiqué. Les deuxparties ont convenudepoursuivreles contactspériodiques envuedeconsolider la coopération bilaté-rale et améliorer les prestationsdans le domaine sécuritaire. Legénéral-major Hamel a égalementrencontré son homologue qatari,le général-major SaadBen JassemAl Khalifi, avec lequel il a examinéles moyens de coopération entrela police algérienne et qatari. Il aété procédé par la suite à la si-gnature d'un protocole de coopé-ration entre la Fédération spor-tive qatarie de la police etl'Association sportive de la Sûreténationale (ASSN). Le protocole aété signé par le général KhaledAl-Atia, président de la Fédérationsportive qatarie de la police et le

commissaire divisionnaire BouAhmed Boubeker, du côté algé-rien. Le général-major Hamel et ladélégation l'accompagnant apar lasuite effectué une visite au centrede commandement national et àl'administration générale du traficroutier. La visite s'inscrit dans lecadre du parachèvement des dis-cussions entre la police des deuxpays en vue de cerner les do-maines de coopération bilatéraledont la lutte contre le crime orga-nisé, le trafic dedrogueet la cyber-criminalité. Il s'agira égalementd'assurer la formation pour le dé-veloppement des capacités desforcesdesdeuxpaysdans tous lesdomaines spécialisés et tech-niques.

Moncef Rédha

actue l La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

3

En visite au Qatar

Hamel présente l’expérience algériennedans le domaine sécuritaire, En visite officielle au Qatar, le directeur général de laSûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel aprésenté à Doha l'expérience algérienne «remarquable»dans le domaine sécuritaire, la qualifiant de «modèle» àsuivre en la matière.

Me Brahimi : «La loi de 2011sur la dépénalisation de l'actede gestion est complètement ri-dicule»La loi de 2011 sur la dépénalisation del'acte de gestion est «complètementridicule», a estimé hier l'avocat etmilitant des droits de l'Homme, Mi-loud Brahimi, appelant à revoir cer-tains articles de cette loi. «En 2011, leprésident de la République avait ap-pelé solennellement à la dépénalisa-tion de l'acte de gestion. Il en ait ré-sulté, en août de la même année,une loi complètement ridicule, sousprétexte de dépénalisation qui estpassée à côté, et j'assume la respon-sabilité de mes propos», a indiqué MeBrahimi sur les ondes de la Chaîne IIIde la Radio algérienne. «Noussommes arrivés, aujourd'hui, àconfier à des magistrats, sans compé-tence en matière de gestion écono-mique, le soin de statuer sur la libertédes gens, parce qu'ils auraient malgéré quelque part», a-t-il déploré,tout en considérant que la commis-sion, installée à ce sujet au niveau duministère de la Justice était «incom-pétente». «Les commissions ne sontpas faites pour régler les problèmes,mais pour les éluder», a-t-il soutenu.«Qu'on arrête d'amuser la galerieavec les commissions. Il faut revoircertains articles de cette loi réfor-mée», a-t-il recommandé, faisantobserver une «inflation de textes quidépassent le stade de la corruption»,et dont la lecture est «tellement diffi-cile qu'elle tend à condamner desgens qui n'ont rien à se reprocherdans ce terrain». Il s'est égalementdemandé «pourquoi un juge a ledroit de se tromper, mais ne recon-naît pas le droit à un opérateur decommettre une erreur ?» Interrogé,d'autre part, sur la présomptiond'innocence, Me Brahimi a estiméque celle-ci est devenue une «pré-somption de culpabilité» et que «ladétention préventive renvoie à descondamnations parfois excessivessans rapport avec l'importance del'infraction commise». «A l'heure oùnous parlons, des gens sont détenusà titre préventif depuis plus de 5 anssans qu'ils soient jugés», a-t-il re-levé, déplorant qu'un principe consti-tutionnel «aussi important» que laprésomption d'innocence «ne soit pasrespectée». Il a expliqué que la dé-tention préventive est devenue une«véritable condamnation préven-tive», précisant que lorsqu'il y a «dé-tention préventive abusive, le juge atendance à condamner pour couvrir ladétention préventive qui précède ladétention définitive», a-t-il men-tionné. Me Brahimi a ajouté que lestextes de loi «n'ont pas besoin d'êtrespécialement amendés. Ils sont bonset c'est beaucoup plus une questiond'état d'esprit que d'application destextes», a-t-il souligné. Pour ce faire,il a plaidé pour que les magistrats«soient formés non seulement tech-niquement, mais aussi moralementpour qu'ils comprennent l'importancede la liberté du citoyen».

J U S T I C E

Droits de l’Homme

, Les cadres de la Sûreté natio-nale n’ont pas bénéficié de cartesde transport gratuites sur les volsde Khalifa Airways, mais plutôtde «remises» conformément à uneconvention signée avec la direc-tion générale de la Sûreté natio-nale (DGSN), a indiqué, dimanche,l’ex-patron du groupe Khalifa,Rafik AbdelmoumèneKhelifa, de-vant le tribunal criminel. Lors desa confrontation avec l’ancien di-recteur des œuvres sociales etprésident du conseild’administration de la mutuelledes fonctionnaires de la police,Belarbi Salah Hamdène, un desaccusés dans l’affaire Khalifa, Ab-delmoumène Khelifa a expliquéque la «convention signée entre legroupe et la DGSNportait sur desremises de 30%sur les lignes inté-rieures et les lignes extérieures etde 50% sur les lignes desservantle sud du pays». «Maintenant, s’ily avait des cartes gratuitesmoi jene le savait pas», a-t-il déclaré enréponse à une question du jugeAntarMenouar. L’accusé Belarbiavait déclaré auparavant que descadres de la DGSN avaient béné-ficié d’un total de 26 cartes (22pour les cadres et 4 pour desconsultants), indiquant toutefoisqu’il s’agissait d’une «opérationdistincte qui n’avait aucun lienavec leplacementde l’argent de lamutuelle au sein de l’agence de

Khalifa Bank deChéraga». Le pré-sident duconseil d’administrationde lamutuelle des fonctionnairesde la police est accusé dans cetteaffaire de corruption, de traficd’influence et d’obtention de pri-vilèges en contrepartie de dépôtde l’argent de cet organisme ausein de la Banque Khalifa. Selonl’accusé, la somme de 257 mil-lions de dinars a été déposée auniveau de l’agence des abattoirsd’Hussein Dey sur orientation duvice-président de la commissionde contrôle de la mutuelle, Fou-dad Adda et suite à l’aval duconseil d’administration. Il a expli-qué par la même occasion qu’ilrendait compte de toutes ses dé-marches et opérations, «par écrit»,au directeur général de la Sûreténationale. Pour ce qui est des dé-pôts, l’accusé argue par «les tauxd’intérêts très attractifs» qu’of-frait la banque privée, allant jus-qu’à 14%, contrairement auxbanques publiques dont les tauxne dépassaient pas 9%, rappelantque la convention de dépôt a étésignéepar le premier responsablede lamutuelle,MokraniMohameden l’occurrence. Les trois préve-nus ayant comparu avant, l’ex-di-recteur général adjoint del’Agence de développement so-cial,MohamedMezianiMouiloud,le directeur des finances de laCaisse nationale d’assurance chô-

mage (CNAC), LaicharRachid et ledirecteur des finances et de lacomptabilité à la société natio-nale de réassurances, MohamedOuandjeli, ont affirmé avoir pro-cédé aux dépôts avec l’aval deleurs conseils d’administrationrespectifs. Mohamed MezianiMouiloud a indiqué que les dé-pôts ont été effectués avec l’avaldu conseil d’orientation de l’ADSet de la tutelle, saisie par écrit,alors que «pour les cartes d’accèsau centre de thalassothérapie il aavoué avoir reçu une qu'il a utili-sée deux à trois fois». Quant auresponsable de la CNAC, LaicharRachid, qui a déposé 192millionsde dinars, a déclaré avoir possé-der cette carte avant mêmel’arrivée de Khalifa, récusant leschefs d’inculpation retenus contrelui dont la corruption etl’obtention de privilèges. Le di-recteur des finances et de lacomptabilité à la société natio-nale de réassurances, MohamedOuandjeli, a reconnupour sa partavoir placé un montant de 300millions de dinars à l’agenceKha-lifa d’El-Harrach, et bénéficié decartes gratuites pour des soinsau centre de Sidi Fredj, expliquantqu’il a pensé qu’il «s’agissait d’unclub pour regrouper les cadresdes entreprises partenaires de labanque».

A. H.

Procès KhalifaLes cadres de la DGSN n’ont pas bénéficié decartes de transport gratuites de Khalifa Airways

Signature d'un accorden faveur des gardescommunauxLes gardes communaux bénéficieront d'unecouverture sociale à 100% au titre de lacarte Chifa dans le cadre d'un accord signéentre le ministre de l’Intérieur et la Mu-tuelle nationale des travailleurs des collec-tivités locales et de l'administration. Lesgardes communaux actifs, retraités et leursayants droit bénéficieront d'une couverturesociale à 100% et de toutes les prestationssociales dispensées par la mutuelle, a in-diqué Abdelhalim Merabti, directeur desressources humaines, de la formation etdes statuts au ministère de l'Intérieur. Leresponsable, qui a signé l'accord pour leministère de l'Intérieur, a indiqué que desdélégués et correspondants seront désignésau niveau des wilayas pour collecter lesdossiers des gardes communaux, la mu-tuelle ne disposant pas de représentationsdans tout le territoire national. Il a fait sa-voir que la tutelle prendra les mesuresd'application nécessaires en coordinationavec la Caisse nationale des retraites (CNR)pour la concrétisation de cet accord quigarantira une couverture sociale à 10% à65 000 retraités et 14 000 employés ducorps de la garde communale, outre 1 000de leurs ayants droit. Concernant l'accès aumicro-crédit et autres prestations de laCaisse nationale d'assurance chômage(CNAC), M. Merabti a indiqué que ces deuxrevendications, en cours d'examen,connaissaient une évolution positive. Dansce contexte, le président du conseild'administration de la Mutuelle nationaledes travailleurs des collectivités locales etde l'administration, Abdelaziz Zaalani, asalué les efforts consentis par le ministèrede tutelle pour satisfaire les revendicationsdes gardes communaux. Pour sa part, lereprésentant national des gardes commu-naux, Benamara Tayeb, a salué la volontédu ministère de tutelle de répondre auxpréoccupations de cette catégorie. La pla-teforme des revendications comprend 12points relatifs aux préoccupations à carac-tère socioprofessionnel dontl'augmentation de la pension de retraite,le règlement des dossiers des maladeschroniques et des invalides de la périodedu terrorisme. Le ministère de l'Intérieuravait fait savoir récemment qu'il œuvrait àmettre en place des mesures permettant derépondre aux douze préoccupations expri-mées par les gardes communaux dans lecadre de la plateforme du 13 avril 2014. Il aété ainsi procédé à la promulgation d'undécret exécutif garantissant aux gardecommunaux redéployés vers de nouveauxemplois le même niveau de rémunération,ainsi que la stabilité de l'emploi. Ces me-sures concernent égalementl'élargissement de la retraite proportion-nelle exceptionnelle au profit des gardescommunaux redéployés au ministère de laDéfense nationale. De ce fait, il a été pro-cédé à l'introduction des modifications né-cessaires au dispositif réglementaires régis-sant la retraite proportionnelle exception-nelle pour la prise en charge de cetterevendication. Concernant la réhabilitationdes gardes communaux ayant bénéficié dedécisions de justice de réintégration, tousles concernés ont été réintégrés. Il a étédécidé en outre de la mise en place d'undispositif dérogatoire au profit des gardescommunaux leur permettant de bénéficierd'une pension spécifique d'invalidité. Pourles heures supplémentaires, il a été décidéd'instituer une indemnité équivalant à unmois de salaire pour chaque année de ser-vice au sein du corps des gardes commu-naux. Pour la revalorisation de l'indemnitéde risque et d'astreinte, le taux de cetteindemnité a été relevé de 75% à 90% dutraitement pour l'ensemble des gradesavec effet rétroactif à compter du 1er janvier2012.

DJ. H.

M I N I S T È R ED E L’ I N T É R I E U R

Couverturesociale

Page 4: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Le décret précise que «les dispo-sitions de ce texte s'appliquentaux crédits accordés aux particu-liers dont la durée est supérieureà trois mois et n'excédant pas 60mois». En outre, les entreprisesdont les produits sont éligiblesau crédit à la consommation sontcelles qui exercent une activitédeproduction oude service sur leterritoire national, qui produisentou assemblent des biens desti-nés à la vente aux particuliers,qui sont en règle avecl'administration fiscale et les orga-nismes de sécurité sociale, quisont bancarisées et vendent avecfactures. Les biens éligibles peu-vent répondre à un tauxd'intégration fixé, en tant que debesoin, par arrêtéministériel. Parailleurs, l'offre du crédit doit com-porter des informations sincèreset loyales précisant notamment

les éléments de l'offre, les moda-lités de son octroi ainsi que lesdroits et obligations des partiesau contrat de crédit. Il est soulignéaussi que l'octroi du crédit à laconsommation est réservé exclu-sivement aux nationaux résidents.Ainsi, le montant mensuel globalde remboursement du créditcontracté, par l'emprunteur, nepeut en aucun cas, dépasser 30%des revenus mensuels nets régu-lièrement perçus, afin d'éviter lesurendettement du client. Il est

entendu par crédit à la consom-mation toute vente de biens dontle paiement est échelonné, dif-féré, ou fractionné. Il est à noterque l’article 9 de ce décret enquestion stipule qu’en cas de ré-siliation du contrat du fait du ven-deur, celui-ci est tenude rembour-ser à l’emprunteur, sur demandeécrite avec accusé de réception,la totalité de la somme quel’acheteur lui aurait avancée sur leprix, dans un délai ne pouvant ex-céder trente jours, sans préju-

dice des dispositions relatives auxdommages et intérêts vis-à-vis duprêteur et de l’emprunteur confor-mément à la législation et la régle-mentation en vigueur. L’acheteurdispose, de son côté, d’undélai derétractation de huit jours ou-vrables, à compter de la date designature du contrat, conformé-ment à la législation et la régle-mentation en vigueur. Toutefois, lecontrat de vente ne produit passes effets, lorsque l’emprunteurn’a pas informé le vendeur de

l’attributiondu crédit dans le délaide huit jours ouvrables à comp-ter de la date de notification del’accord d’octroi de crédit etlorsque l’emprunteur a exercé sondroit de rétractation dans les dé-lais qui lui sont impartis. Lecontrat de vente demeure néan-moins valide si, avant l’expirationdu délai de huit jours prévu ci-dessus, l’acheteur paie au comp-tant la totalité de la somme due.Dans le cas où la vente de biens’effectue à domicile, le délai derétractation est de sept jours ou-vrables, quelle que soit la date delivraison oude fourniture dubien,stipule l’article 14, précisantqu’aucun paiement comptant nepeut intervenir avant l’expirationde ce délai.

Haddadi M.

,Le groupe de télécommunica-tions Ooredoo a rendu publicsses résultats financiers du pre-mier trimestre 2015 dont ceux re-latifs à la filiale algérienne dugroupe. Les revenus deOoredoo(Algérie) ont atteint 25,8milliardsde dinars durant le 1er trimestre2015 contre 23,6 milliards au 1er

trimestre 2014, soit une progres-sion de +9%.Les revenus avant intérêts, im-pôts (taxes), dotations aux amor-tissements et provisions sur im-mobilisations (EBITDA) sont pas-sés de 9,1 milliards de dinars au1er trimestre 2014 à 9,3 milliardsde dinars au 1er trimestre 2015,soit une progression de +2%. Lesprofits nets ont atteint 1,58 mil-liard de dinars au 1er trimestre2015. Le nombre d’abonnés a at-teint 12,6millions au 1e trimestre2015 contre 12,2millions au 4e tri-

mestre 2014, soit plus de 400 000nouveaux abonnés en troismois.L’Arpu (revenu mensuel moyengénéré par chaque abonné) a at-teint 7,2 dollars au premier tri-mestre 2015.

investissements d’OoredooAlgérie durant le 1er trimestre2015 ont atteint 5,58 milliardsde dinarsDans le groupe, Ooredoo (Algé-rie) au terme du premier tri-mestre 2015, représente 11,4%dunombre d’abonnés du groupe et13,4% des investissements. Al’annonce de ces résultats, le di-recteur général de Ooredoo Jo-sephGed a déclaré : «Grâce à uneambitieuse stratégied’investissements à long-terme,Ooredoo continue de gagner laconfiance des Algériens qui ontété plus de 400 000 à rejoindre

notre base clientèle. Ooredoopoursuivra sa stratégie de déve-loppement notamment dans ledéploiement de la téléphonie 3Gtout en honorant son statutd’entreprise citoyennenationale.»Les résultats dupremier trimestre2015 de Ooredoo confirment lapertinence et la fiabilité de sastratégie de développement etd’investissement à long terme enAlgérie.Cette politique d’investissementefficace est appelée à se renforcerpour continuer à contribuer audéveloppement du secteur de latéléphonie mobile nationale.Avec 9,3 milliards de dinars derevenus en troismois, il est enre-gistré plus de 400 000 nouveauxclients en troismois, soit 5,58mil-liards de dinarsd’investissements.

N. R.

actue l La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

4

Un décret exécutif a été publié au Journal officiel

Le crédit à la consommation officiellement relancé,Le décret exécutif rela-tif aux conditions et mo-dalités d'octroi du crédità la consommation auxménages, qui est destinéaux biens fabriqués loca-lement dans le cadre de larelance des activités éco-nomiques, a été publié auJournal officiel n°24.

Bilan financier du premier trimestre 2015Ooredoo maintient sa forte croissance sur le marché

Le développement dusecteur privé au cœurde la collaborationAprès deux années de bonnecoopération, sous les motsd’ordre «Avançons ensemble»et «Réussir ensemble», la délé-gation de l’Union européenneet le Cercle d’appui et réflexionau tour de l’entreprise (Care)ont réitéré leur engagementpour le développement du sec-teur privé en Algérie pour lesannées à venir. Care et l’UE par-tagent des valeurs démocra-tiques, basées sur la tenue d’undialogue social responsable etune approche participative.Dans ce cadre, la délégation del’UE et le Care ont signé un nou-veau protocole de coopérationpour l’année à venir. Le prési-dent du Care, Slim Othmani, aindiqué, à ce propos, que «ceprotocole viendra renforcer lacoopération existante entre l’UEet le Care, via l’organisationd’une dizaine d’évènementssous le format des «matinalesdu Care», la réalisation d’étudesthématiques et l’édition de pu-blications sur des sujets liés audéveloppement du secteur privéen Algérie». L’ambassadeur, etchef de délégation de l’Unioneuropéenne, Marek Skolil, a in-diqué en marge de la cérémo-nie de signature que «nousavons signé un protocoled’accord de coopération entre ladélégation de l’Union euro-péenne et le Cercle d’appui etréflexion au tour de l’entreprise(Care), pour renouveler notresoutien aux activités de Caredans le domaine de discussionéconomique». Ilest à soulignerque Care est une association àbut non lucratif qui met enœuvre une série de conférences,débat sur des questionsd’actualité économique. Toute-fois, il a expliqué que «nousavons choisi de travaillerl’Algérie parce que c’est unpays qui a une culture nourried’une tradition locale mais enmême temps c’est la Méditerra-née d’échange, et de partagede certaines langues, de lafrancophonie en particulier».

Nawel Hami

P A R T E N A R I A T

UE-CARE

La Cosob organiseà Alger un séminairesur le marchéobligataireLa Commission d'organisation etde surveillance des opérationsde Bourse (Cosob) a organisélundi à Alger un séminaire sur lemarché obligataire en collabo-ration avec l'Agence japonaisede coopération internationale,indique un communiqué duministère des Finances. Ce sé-minaire a été présidé par le mi-nistre des Finances Abderrah-mane Benkhalfa en présence del'ambassadeur du Japon en Al-gérie Fujiwara Masaya,précise le communiqué. La ren-contre, animée par des expertsjaponais, permettra de présen-ter l'expérience du Japon enmatière de création d'un mar-ché de la dette et de fairele point sur le rôle des agencesde notation, les leçons tirées dela crise financière mondiale etles tendances de développe-ment en matière de régulationfinancière internationale. Ce sé-minaire «s'inscrit dans la dé-marche d'activation du marchéfinancier algérien», a soulignéM. Benkhalfa, cité dans le com-muniqué, en demandant auxdirigeants de la Cosob et lesautres acteurs concernésd'initier des actions similairesau profit des entreprises pu-bliques et privées. L'objectif, a-t-il poursuivi, est de familiariserces entreprises avec ce mode definancement et de les sensibili-ser sur ses avantages et ses im-pacts sur les finances del'entreprise.

N. R.

A L G É R I E - J A P O N

Bourse

Page 5: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

I N F O SE X P R E S S

La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

5é c h o sGHAZAOUET

2 669 candidatsaux examensde fin d'année scolaire

Ils sont 2 669 candidats auxexamens de fin d'annéescolaire 2014/2015 dans lescommunes de Ghazaouet,Souahlia, Dar Yaghmoracen etTient (daïra de Ghazaouet).1 065 candidats seprésenteront à l'examend'entrée en cinquième qui sedéroulera le 2 juin 2015 àtravers sept centres d'examen(4 à Ghazaouet, 02 à Souahliaet 01 à Dar Yaghmoracen).Pour les épreuves duBaccalauréat, prévues à partirdu 11 juin, on compte 1 018candidats qui concourrontdans trois centres, tous situésdans le chef-lieu de daïraGhazaouet (les lycées de SidiAmar, Cheffek et des Sables).Quant aux épreuves du BEMqui auront lieu à partir du 16juin 2015 dans trois centres (2à Ghazaouet et 1 à Souahlia),586 candidats y participeront.Selojn le président de lafédération des parentsd'éleves de la daïra deGhazaouet, pour la bonneréussite de ces trois examensde fin d'année, toutes lesmesures nécessaires serontprises tant pour le transportque l'alimentation. «Repas,eau potable et confiseriesseront distribués auxcandidats», dira-t-il. Ilconvient d'ajouter que dansles jours à venir, à l'effet deprocéder aux derniersréglages, une réunion devantregrouper les différentesparties concernées par cetteopération et présidée par lechef de daïra est prévue.

M. Hichem

Sidi Bel-Abbès

La police fête la Journéede l’étudiant

La Sûreté de wilaya de SidiBel-Abbès a tracé un richeprogramme pourcommémorer le 59e

anniversaire de la fête del’étudiant qui va coïncideravec le 19/05/2015.L’événement est prévu aumusée du Moudjahid avecdes expositions photos, desvisites guidées à denombreux sites historiques etdes conférences animées pard’éminents professeursd’université, ainsi que desanciens moudjahidine quiont vécu et qui gardent desséquelles de cette évolutionsanglante. Des cadeaux sontprévus pour desmoudjahidine, desmoudjahidate et les veuves etfils et filles de chahid, ainsiqu’aux gagnants desépreuves sportives etculturelles.

Djillali T.

Les services de la Gendarmerie nationale ont interpellé, lors de trois(03) opérations distinctes à l'ouest du pays, douze (12) personnes dansdes affaires de trafic d’armes à feu etmunitions. (Photo > D. R.)

L’ETO projette la réalisation d’une écolede formation aux métiers du transport

Une école de formation au profit des agents de l’Etablissement publicde transporturbainet suburbaind’Oran (ETO)estenprojet, a-t-onappris,dimanche, auprès de la direction générale de cet établissement.

(Photo > D. R.)

Les plats algériens mis en vedette àl'Exposition universelle de Milan

Un «show culinaire» faisant connaître les meilleurs plats algériens, a étéorganisé samedidernier à l'ExpositionuniverselledeMilan-2015, à laquellel'Algérie participe, a-t-on appris dimanche auprès de la délégationalgérienne. (Photo>D.R.)

Ouargla : peines de 3 ans ferme et 20 ans parcontumace pour soutien à groupes terroristes

Des peines de 3 ans de prison ferme et de 20 ans, par contumace,ont été prononcées dimanche, dans deux affaires distinctes, par letribunal criminel près la Cour deOuargla. (Photo >D. R. )

Interpellation de douze personnespour trafic d’armes à l'ouest du pays

EnSyrie, par exemple, que lesmédias nous présentent (surtouten plein vote de l'ONU ) comme

impitoyablement dévastée par sonpropre pouvoir pourtant plébiscité parplus de 55%de ses citoyens, les soldatsaméricains dûment « recyclés » parmiles Islamistes opposés au laïc Bachar-el-Assad, Musulmanmodéré, ou parmiles adversaires du Régime (on trouvetoujours des opposants, en Libye par expartisans de la Monarchie corrompue,ou libéraux pro-Occident), tous cesmilitaires estampillés US se déguisenten « bons » Syriens pour tirer sur lafoule, les civils, les enfants (militairesque lesmédias s'empresseront dedésigner à la vindicte publique del'opinion anesthésiée comme étant despartisans du Régime en place), quandils ne forment pas les armées dedéstabilisation d'Etats souverainsadversaires parce que non alignés sur ladictature unique anglo-saxonne. Ettout cela se fait aujourd'hui, en Libyecomme en Côte d'ivoire ou enAfghanistan comme en Syrie ou ailleurs,avec l'aide, sinon la complicité, lacollaboration, de l’Occident et desmonarchies du Golfe Ainsi, ces « guer-res » clandestines seront très subtiles :exemple de la Russie de Poutine. Lanouvelle stratégie de conquêteaméricaine seramodulable. Elledépendra du pays visé : ici, on armeradiscrètement les opposants; là, on ferapreuve de plus de subtilité, parexemple on conditionnera la jeunessesur les réseaux sociaux; ailleurs, onenverra les missionnaires prêcher labonne parole. En Russie, il y a Poutine,le plus fermement opposé aumondeunipolaire décrété par les Anglo-Saxonsà condition qu'il soit sous leur égide.

Un adversaire de poids, qu'il fautremplacer. Alors, cette nouvelle « arméede l'ombre » décrétée par les Soros oules Kissinger, en coulisses, faute depouvoir susciter en Russie unenthousiasme populaire pour lesoligarques libéraux qui ont ruiné lepays, a élaboré une stratégie de combatplus subtile, infiniment subtile. Voicidonc les agents américains occupés àconvaincre, via les opposants à Poutinesur place, le pilier du pouvoir russe,l'Eglise orthodoxe en personne ! La criseukrainienne est là ! Dès lors, la discrètepolitique de remodelage dumonde sefait aujourd'hui grâce aux daechistes,auxmilitaires recyclés, et non plusseulement avec l'aide des pseudo-ambassades ou ONG ou avec les jeunesinternautes enrôlés par les fauxindignés. Et bien sûr, grâce auxmédiashonteusement collabos, grands agentsde déstabilisation. Ils ne nousmontreront plus les sales images desguerres « propres », mais ilsdiscréditeront les fidèles des Régimesattaqués par l'Armée de l'ombreaméricaine, ils monteront de véritablesopérations de conditionnement contreles pouvoirs non-alignés, et parfois,même, pour servir les intérêts de leursamis euro-atlantistes, ils n'hésiterontpas à relayer des opérationsmontéesde toutes pièces jusque dans les studiosdu Qatar, avec des figurants dûmentpayés ! L'Armée américaine recyclée estencore plus redoutable, et les plusdangereux ennemis de la paix et de laliberté demeurent bien les stratègesanglo-saxons et israéliens du chaos - etles médiasmenteurs. Il faudra bien unjour crever ces abcès !

(suite et fin)C. A.

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

Sans foi ni loi (V)

Sortie de la 14e promotiondes agents de police

Cette promotion est constituée de 353 élé-ments (186 élémentsducentre éponymeet167 de celui de Béchar). Les 10 lauréats decette promotion qui a suivi une formationspécialisée de 24 mois ont été honorés aucours de cette cérémonie. Après le pas-sage de l’emblème national à la future pro-motion,uneséried'exercicesdesdifférentesunités de la police à l'instar de celles de lalutte anti-térroriste, anti-émeute et celle encharge de la protection des personnalitésont été présentés à l'assistance. A noterque cette promotion a étébaptiséedunomde la victime du devoir national, le lieute-nant depoliceDiabMohammed, né le 25 fé-vrier 1958 à Tizi, dans la wilaya de Mas-cara, et assassinépar les terroristes le 11no-

vembre 1994 à Frohadans lamêmewilaya.Le défunt a laissé derrière lui 4 enfants. Safamille a été honorée à l'occasion parl'inspecteur régional de la police.

Quatre filles enlevées et séquestréeslibérées par les gendarmesSuite à un appel téléphonique sur le nu-mérovert 10-55, faisant étatde l’enlèvementde 4 filles par un inconnu à bord d'une voi-ture, le groupement territorial de laGendar-merie nationale deTlemcen adépêché seséléments sur le lieu indiqué par l'appel té-léphonique (BeniMester), une localité dis-tante de 12 kmdeTlemcen, où ils sont par-venus après recherches à libérer les 4 fillesqui étaient séquestrées dans une habita-tion et interpellé deux suspects en étatd'ébriété alors que six autres acolytes ontréussi à prendre la fuite. Selon les premierséléments de l'enquête, les quatre victimesont sollicité le conducteur (clandestin)pourles conduireàune fêtedemariagemais il lesa emmenées vers unehabitation abandon-née à Beni Mester. Selon les aveux des vic-times, elles ont été rouées de coups parles ravisseurs qui ont violé deux d'entreelles. L'enquête est en cours et les fuyardssont activement recherchés.

Mohammed Hichem

Tlemcen

,C'est en présence del'inspecteur régional de la po-lice, MohammedOuahrani, duwali de Tlemcen et des autori-tés civiles et militaires de la wi-laya de Tlemcen que s'est dé-roulée la cérémonie de sortiede la 14e promotion des agentsde police, qui a eu pour cadrele Centre des unités républi-caines de Remchi (Tlemcen).

Page 6: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

monde La NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

6

A la tête de la coalition, lesSaoudiens ont constaté,selon une source diploma-tique occidentale, que lesrebelles chiites desHouthisavaient profité de la trêvepour positionner des piècesd'artillerie et des lance-ro-quettes près de la frontièreavec l'Arabie Saoudite.«Ils (les Saoudiens) pensentqu'il s'agit d'une violationdirecte du cessez-le-feu», adéclaré cette source à l'AFP.Sans faire aucune déclara-tion sur la fin de la trêve, lesforces saoudiennes, les plusactives au sein de la coali-tion, ont repris la campagnede raids aériens et de bom-bardements, suspenduesdepuis mardi soir.Les troupes déployées à lafrontière ont ainsi bom-bardé lundi des positionsdes Houthis après avoir es-suyédes tirs enprovenancedu nord du Yémen, a rap-porté Al-Arabiya, unechaîne de télévision à capi-taux saoudiens, basée àDubaï. Des avions de la coa-lition ont parallèlement visédans la nuit de dimanche àlundi des positions rebellesà Aden (sud), selon dessourcesmilitaires et des té-moins. Aumoins cinq véhi-cules des Houthis ont étédétruits, ont ajouté cessources sans pouvoir avan-cer de bilan des pertes hu-maines des Houthis.Un raid avait auparavantpris pour cible l'enceintedu palais présidentiel et unautre une base des forcesspéciales, deux sites contrô-lés par les rebelles et leursalliés, desmilitaires fidèlesà l'ex-président Ali Abdal-lah Saleh.Il s'agissait des premièresfrappes aériennes enregis-trées après l'expiration à20h00GMTde la trêve en vi-gueur depuis mardi soirpour permettrel'acheminement de l'aidehumanitaire au Yémen.Le cessez-le-feu avait étédécrété par l'Arabie Saou-dite, à la tête de la coalitionqui mène des raids depuisle 26 mars, en soutien auxpartisans du président enexil Abd Rabbo MansourHadi. Cette trêve a été enta-chée par des combats ausol, parfois meurtriers,

entre rebelles et forces pro-Hadi ainsi que par des es-carmouches à la frontièresaoudienne où le royaumea déploré des attaques de-puis le nord du Yémen,contrôlée par les Houthis.

Files d'attentepour l'essenceDes accrochages spora-diques continuaient à op-poser lundi les partisans deM.Hadi aux rebelles à Adenet à Taëz (sud-ouest), selondes habitants. 12 rebellesont été tués dans une at-taque à l'arme automatiqueet aux roquettes RPG lan-cée par les forces pro-Hadià Dhaleh (sud), selon dessources militaires.Si le calme régnait lundidans la capitale Sanaa, lapopulation reste privée deservices essentiels commel'eau, l'électricité et les car-burants. Des centaines devéhicules faisaient la queue

devant les rares stations-services ouvertes, a rap-porté un correspondant del'AFP. La trêve a certes per-mis d'acheminer dans lepays des quantités substan-tielles de carburant, demé-dicaments et de vivresmaisleur distribution reste en-travée par les combats etmarquée par des contro-verses. Un collectifd'organisations hostiles auxHouthis a accusé les mili-ciens chiites de s'accaparerde l'aide qui arrive à Taëz.«La trêve n'a bénéficiéqu'aux Houthis qui en ontprofité pour mieux organi-ser leurs rangs et reconsti-tuer leurs stocks de carbu-rant dans les régions qu'ilscontrôlent», écrit le collec-tif, appelé les «Forces révo-lutionnaires de Taëz».Le coordinateur des activi-tés humanitaires de l'ONUpour le Yémen, Johannesvan der Klaauw, avait ap-

pelé dès samedi la coalitionà «simplifier» le contrôle descargaisons destinées à cepays, estimant que cesme-sures freinaientl'acheminement vital debiens et d'aide humanitaire.Dimanche, l'émissaire del'ONU Ismaïl Ould CheikhAhmed a estimé que le ces-sez-le-feu n'avait pas per-mis d'acheminer suffisam-ment d'aide humanitairedans les zones touchéespar le conflit. Il avait alorsexhorté, devant une confé-rence de partis politiquesréunie à Riyad en l'absencedesHouthis, «toutes les par-ties à respecter cette trêvepour au moins cinq jourssupplémentaires». L'ONUjuge la situation humani-taire «catastrophique» auYémenoùplus de 1 600per-sonnes, dont de nombreuxcivils, ont été tuées depuismars.

R. I./Agence

Craintes pour l'aide humanitaireLa trêve a pris fin au Yémen Irak

,La déconvenue estcruelle. Dimanche 17mai,un mois et demi aprèsavoir annoncé son inten-tion de partir à l’assautd’Al-Anbar, l’immense pro-vince désertique à l’ouestde Baghdad, l’armée ira-kienne a dû abandonnersa capitale, Ramadi, sousles coups de boutoir del’Etat islamique (EI). Dé-logés de Tikrit, la ville na-tale de Saddam Hussein,au début du mois d’avril,les djihadistes ont prisune éclatante revanche ens’emparant d’une des der-nières villes d’Al-Anbarqui leur résistaient. Dansl’après-midi de dimanche,les forces de sécurité etles milices sunnites ral-liées à Baghdad ont éva-cué le centre de comman-dement de la province oùelles étaient assiégées de-puis plusieurs jours, scel-lant la victoire des soldatsdu «califat», proclamé parAbou Bakr Al-Baghdadi,le chef de l’EI. «Ramadi esttombée, la ville a été prisedans sa totalité. Les mili-taires sont en fuite», a re-connu Mohannad Hai-mour, le porte-parole dugouverneur de la ville,selon lequel «au moins500 personnes, à la foisdes civils et militaires»,

ont péri dans les combatsdes «deux derniers jours».Le Premier ministre ira-kien, Haïder Al-Abadi, aordonné à ses troupes detenir leur position dansl’attente d’un appui aérienet de l’arrivée de renforts,notamment les miliceschiites regroupées au seinde la «Mobilisation popu-laire», qui convergeaientlundi vers la ville straté-gique tombée aux mainsdes djihadistes de l’EI.Dans l’Anbar, une régionpresque exclusivementsunnite, ces forces sup-plétives, dont les exac-tions sont notoires,n’avaient été utilisées qu’àpetite dose jusque-là, depeur d’attiser les vio-lences confessionnelles.«La chute de Ramadi, sielle se confirme, repré-sente une défaite trèslourde pour le gouverne-ment irakien et ses par-rains internationaux, jugeCharles Lister, analyste auBrookings Doha Center.L’Etat islamique contrôledésormais trois capitalesprovinciales à travers laSyrie et l’Irak, alors qu’iln’en contrôlait que deuxlorsque les Etats-Unis sontintervenusmilitairement,en août 2014.»

R. I./Agence

Egypte

,Les Etats-Unis ont exprimédimanche leur «profonde pré-occupation» après la condam-nation à mort de l'ex-présidentégyptien Mohamed Morsi, unverdict qui selon les expertstraduit la «guerre totale» lancéepar le pouvoir contre la confré-rie islamiste des Frères musul-mans. L'ex-président, renversépar l'armée en juillet 2013, etune centaine de ses co-accusésont été condamnés samedi à lapeine capitale pour leur rôledans des évasions massivesde prison et des attaques vi-sant la police durant la révoltede 2011, qui chassa Hosni Mou-barak du pouvoir. Alliés delongue date du Caire, mais cri-tiquant régulièrement la ré-

pression qui vise les pro-Morsi,les Etats-Unis se sont dits «pro-fondément préoccupés» par ceverdict.«Nous nous sommes toujoursélevés contre la pratique desprocès de masse et descondamnations de masse, quisont menés d'une manièrecontraire aux obligations in-ternationales de l'Egypte et aurespect de la loi», a déclaré undiplomate américain, sous lecouvert de l'anonymat.Le ministère égyptien des Af-faires étrangères a dénoncé lesréactions internationales, lesqualifiant «d'ingérence inac-ceptable dans les affaires in-ternes du pays.»

R. I./Agence

L’Etat islamique progresse

Le Caire mène «une guerretotale» contre les islamistes

�Des avions de la coalitionmenée parl'Arabie Saoudite ont visé dans la nuit dedimanche à lundi des positions des rebelleschiites Houthis à Aden, dans le sud duYémen, après l'expiration de la trêvehumanitaire, ont indiqué des sourcesmilitaires et des témoins.Au moins deux véhicules des Houthis ont étédétruits dans ces raids dans le quartierTawahi de la grande ville du sud et troisautres dans celui de Khor Maksar, ont ajoutéces sources sans pouvoir avancer de bilandes pertes humaines des Houthis.Les avions de la coalition ont lancé dans lasoirée deux raids contre d'autres positionsrebelles à Aden, près d'une heure aprèsl'expiration de la trêve de cinq jours.Un raid a pris pour cible l'enceinte du palaisprésidentiel et l'autre une base des forcesspéciales, deux sites contrôlés par les

rebelles et leurs alliés, des militaires fidèlesà l'ex-président Ali Abdallah Saleh.Il s'agissait des premiers raids aériensenregistrés au Yémen après l'expiration à20h00 GMT de la trêve, en vigueur depuismardi soir pour permettre l'acheminementde l'aide humanitaire au Yémen.Le cessez-le-feu avait été initié par l'ArabieSaoudite, à la tête d'une coalition qui mènedepuis le 26 mars une campagne aériennecontre les rebelles chiites, en soutien auxpartisans du président en exil Abd RabboMansour Hadi.Cette trêve a été entachée par des combatsau sol, parfois meurtriers, entre rebelles etforces pro-Hadi ainsi que par desescarmouches à la frontière saoudienne oùle royaume a déploré des attaques depuis lenord du Yémen, contrôlée par les Houthis.

R. I./Agence

� Quid du lendemain ? (Photo > D. R.)

�L’EI en pleine offensive. (Photo > D. R.)

,Les raids aériens dela coalition anti-rebelles ont repris auYémen après unetrêve de cinq jours,risquant decompliquer ladistribution de l'aidehumanitaire quicommence à arriverdans un pays où lapopulation manque detout.

Raids nocturnes sur des positions de rebelles à Aden

Page 7: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

rég ionsLa NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

9

Les études concernant de nouveaux plans directeurs d’urbanisme auprofit de 18 communes de la wilaya de Laghouat ont été finalisées, cequi permettra la création de nouveaux pôles urbains. (Photo > D. R. )

Réhabilitation de foggaras à In Gharet Foggaret Ezzoua, dans le Tidikelt

Des opérations ont été retenues cette année pour laréhabilitation et l’entretien du réseau de foggaras (systèmed’irrigation traditionnel), à In-Ghar et Foggaret Ezzoua, dansle Tidikelt... (Photo >D. R. )

La diffusion radiophonique est de 77% àBoumerdès dont 23% de zones d’ombre

LetauxdediffusionradiophoniqueàBoumerdèsquiest«trèsélevé»comparativementàd’autresrégions. Il estestiméactuellementdanscette wilaya à 77% dont 23% de zones d’ombres. (Photo > D. R.)

Constantine : des conventions-cadres departenariat au profit des jeunes diplômés

Quatre conventions-cadres de partenariat ont été signéesdimanche à Constantine au profit des jeunes diplômésuniversitaires enmarge d’unemanifestation Portes-ouvertes surl’emploi et l’insertion professionnelle des diplômés porteurs deprojets. (Photo >D.R. )

Laghouat : nouveaux plans directeursd’urbanisme pour 18 communes

Chlef

Algérie Télécom célèbre la Journéemondiale des télécommunications

L'Algérie, à l’instar de lamajorité des pays dumonde, a célébré le 17mai2015 la Journée mondialedes télécommunications etde la société del'information sur le thème: « les télécommunicationset les TIC, Moteurs del’Innovation ».En effet, à l’occasion du150e anniversaire de lacréation de l’Union Inter-nationale des Télécommu-nications, la Direction opé-rationnelle des télécommu-nications (DOT) de Chlef aorganisé, dimanche 17mai2015, une journée portesouvertes, qui s'est tenue àproximité de l’agence prin-cipale commerciale de télé-communications ACTELdu chef-lieu de la wilaya.Les cadres et techniciensde la DOT ont installé unstand publicitaire. Ce der-nier avait pour objetd’accueillir les clients pourleur faire découvrir les dif-férents produits d’AlgérieTélécom, par le biais desagents et cadres commer-ciaux de l’ACTEL. Parmi lesproduits exposés, citonsles cartes de recharge (4G,idoom ADSL), les cartes :Fimaktabati, Noonbooks,Fimaktabati Académique.Cet événement a créé

l'opportunité de fournirégalement au grand publicdes explications sur les dif-férents produits, à l’instardes nouvelles souscrip-tions lignes fixe & internet.Les portes ouvertes sur Al-gérie Télécomont pour butde contribuer à sensibili-ser l'opinion aux perspec-tives qu'ouvre l'utilisationde l'Internet et des techno-logies de l'information etde la communication (TIC)dans les domaines écono-mique et social, ainsiqu'aux façons de réduire lafracture numérique.Il convient de signaler quela Journéemondiale des té-lécommunicationsmarquela célébration de deux évé-nements importants pourl'UIT (Union Internationaledes Télécommunications).De la naissance du télé-graphe aux communica-

tions par satellite et àl'Internet, en passant parla radiodiffusion sonore ettélévisuelle, les travaux del'Union ont contribué àtirer parti des potentialitésscientifiques et technolo-giques pour répondre à unbesoin fondamental del'homme, celui de commu-niquer. Devant le standd’Algérie Télécom, des cen-taines de clients et de cu-rieux ont été observés toutau long de la journée. Lesagents commerciaux ontsu vulgariser leur discourscommercial pour attirer denouveaux clients et les in-former sur les nouveauxproduits de la société.«l s'agit pour nous de déve-lopper l'utilisation destechnologies del'information et de la com-munication dans les zonesrurales, dans le cadre de

la construction de la so-ciété de l'information et del'essor de la culture numé-rique en Algérie. Ce n’estpas tout mais encoremoins, nous tenterons denous rapprocher au plusprès de nos clients, voirede nous faire de nouveauxclients grâce àl’information et à la vulga-risation et l’explication del’accès aux nouveaux ser-vices et produits offerts parnotre honorable institu-tion», a déclaré Mme Fel-louh, chargée de communi-cation au niveau de la DOTde Chlef. Il faut dire qued’autres journées portesouvertes, enchaînera-t-elle,seront programmées dansles jours à venir au profitdes habitants des autresdaïras et communes quecompte la wilaya.

Zakarya M.

,Depuis 1969, laJournée mondialedes télécommunica-tions est célébréechaque 17 mai, mar-quant la création del'UIT et la signaturede la premièreConvention télégra-phique internatio-nale en 1865.

La Brigade de recherche etd'investigation de la Gen-darmerie nationale deTlem-cen en collaboration avecles services des douanes amis terme aux agissementsd'un réseau internationalcomposé de troismembres,dont la principale spécia-lité est le trafic de psycho-tropes entre leMaroc et SidiBel-Abbès en passant parMaghnia.Parmi les membres de ceréseau, une fille qui s'occu-pait de la dissimulation despsychotropes sous ses vê-tements. Lors d'une fouille

opérée au niveau d'un bar-rage de contrôle dressé surl'autoroute près de Magh-

nia, 90 comprimés de psy-chotropes demarque Rivo-tril et Ecstasy que transpor-

taient cette bande ont étésaisis. L'enquête menéeavec les trois membres duréseau a permis aux enquê-teurs d’établir que c'est unbaron marocain qui leurfournissait les psycho-tropes et ce sont lesmembres du réseau quis'occupaient de son trans-port vers Sidi-Bel Abbès etsa vente aux dealers. Pré-sentés devant le procureurde la république près le tri-bunal deMaghnia, les troismis en cause ont été placéssous mandat de dépôt.

Mohamed Hichem

Tlemcen

Trois narcotrafiquants dont une femmeappréhendés

Page 8: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

«Pour réussir à sauvegarder le patrimoinebâti en terre qui disparaît, il faut, à long terme,parvenir à réhabiliter l’image, dévalorisée,des architectures de terre, dans l’esprit des ac-teurs de la construction, de la population etdes décideurs locaux », a-t-elle indiqué.Elle s’exprimait lors d’une rencontre interna-tionale sur le patrimoine bâti qu’organise la di-rectionde laCulture depuis dimanche à lamai-son de la culture MouloudMammeri sous lethème « le patrimoine bâti : entre expressionculturelle et ressource territoriale ». « La dé-valorisation de l’image des architectures deterre, essentiellement induite par la générali-sation de l’emploi des matériaux industriels,empêche l’adhésiondespopulations et desdé-cideurs locaux aux opérations de réhabilita-tion du patrimoine bâti en terre qui constitueune partmajeure du patrimoine architecturalalgérien», a relevé l’intervenante.Dans sa communication intitulée«L’architecture comme véhicule identitaire»,Mme Terki s’est attardée sur les missions etles objectifs de l’établissement qu’elle dirige,le Capterre, créé, a-t-elle rappelé, pourprendre en charge la préservation des centreshistoriques et, sauvegarder les architecturesde terre. « Bien que leministère de la Cultureait mis un arsenal législatif et des opérateursenmesure de prendre en charge la préserva-tion des centres historiques, ces derniersfont face à un phénomène d’abandon massifau profit des nouveaux centres urbains ou

ruraux induisant leur lentemais certaine dis-parition », a déploré la conférencière. Al’origine de ce phénomène d’abandonmassifdes centres historiques, la dévalorisation desmatériaux locaux, principalement le maté-riau terre, et surtout leur image, au profit desmatériaux industriels dans l’esprit des popu-lations, professionnels et décideurs, selonl’intervenante qui a également fait cas de lanon-valorisation desmatériaux locaux dans lapolitique nationale en matière de formationuniversitaire et professionnelle, et, construc-tion de logements et équipements publics. «La maison en béton est signe de réussite so-ciale, de richesse et d’intégration dans lamo-dernité alors qu’une maison en terre consti-tue un signe d’échec social, de pauvreté, et derelégation dans le passé », a estimé la direc-trice duCentre national du patrimoine bâti enTerre Capterre.Yasmine Terki a défini les architectures deterre, l’ensemble des architectures qui utili-sent la terre commematériau de construction,

le plus disponible sur la planète. « Les archi-tectures de terre constituent lamajorité dupa-trimoine architectural algérien », a-t-elle indi-qué encore.Auparavant, le directeur de la Culture, El HadiOuld Ali, a évoqué la question du patrimoinequi dépasse, a-t-il dit, la seule nécessité depro-tection et demise en valeur. « La question dupatrimoine intègre aussi bien, les questionsliées à son usage que celles liées à son inter-prétation et à sa réappropriation dans laconstruction des nouvelles architectures », a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux de cetterencontre internationale autour dupatrimoinebâti.Cette rencontre, a-t-il poursuivi, doit êtreconsidérée come une ressource des terri-toires qui interagit avec une dimension socio-culturelle qui ne peut être ignorée. « Le patri-moine et le territoire doivent être réfléchis glo-balement tout en agissant localement pourassurer un développement durable ».

Rabah Mokhtari

Yasmine Terki insiste sur la réhabilitationdes architectures de terre

Préservation des centres historiquesA V I S

culture La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

13

kUn colloque sur le roman et lecinéma se tiendra du 4 au 6 juinprochain au Théâtre régional«Abdelkader Alloula» à Oran dansle cadre du 8e édition du Festivald’Oran du film arabe qui débu-tera le 3 juin prochain. Des uni-versitaires algériens et des étran-gers venus de Tunisie, du Maroc,d’Egypte, de Jordanie, d’Iraq, duSoudan et de Palestine partici-peront au colloque. Ils traiteront,en effet, et en toute objectivité,du phénomène romanesquedans le cinéma arabe. A cet effet,des romanciers, poètes et figuresdu cinéma arabe à l’image de Ra-zane Ibrahim (Jordanie), IbrahimSana-Allah (Egypte), IbrahimNasr-Ellah (Jordanie), MohçanEl-Ramli (Iraq), Kadim MorchidEl-Seloum (Iraq), Ouahid El-Ta-wila (Egypte), Mouflih El-Adouan(Jordanie), Mahmoud El-Ghitani

(Egypte), Amir Taj El-Sar (Sou-dan), Borhan Chaoui (Iraq), Dji-had Salah (Palestine), HamadiKiroum (Maroc), Mounira Me-brouki (Tunisie). Ces dernierscôtoieront d’autres romancierset figures de la littérature algé-rienne à l’instar du romancierWassiny Laâredj, Amine Zaoui,Lahbib Sayeh, Mohamed AmineBahri, Khaled Bensalah, SedikHadj Ahmed, MMohamed Djaa-far, Hakim Miloud, Saïda Ham-daoui, Mohamed Zaoui, WassilaSinani, Rachid Kourad, BachirMefti, Mohamed Meflah et HabibMounsi. Plusieurs conférencesthématiques seront program-mées et porteront notammentsur «Le film et le roman», ani-mée par Razane Ibrahim (Jorda-nie), «Le professionnalisme chezle romancier, le scénariste et leréalisateur», animée par le Dr

Amine Zaoui, la «Transformationdu roman palestinien en visuel»,animée par Djihad Salah (Pales-tine) et «La problématique de latransformation du roman en vi-suel en Algérie» animée par Ra-chid Kourad (Algérie), parailleurs, d’autres conférences se-ront abordées lors de ce col-loque, à savoir : « La révolutionet le cinéma algérien» animée parWassiny Laâredj, «Les révolu-tions des peuples et leurs in-fluences sur le roman et le ci-néma», animée par MohamedDjaafar (Algérie),…etc

Hommage à Rachid Boudjedra,Assia Djebar et Faten HamamaEn outre, au cours de ce col-loque, un hommage sera rendu àl’écrivain Rachid Boudjedra. No-tant ainsi que, pour ce rendez-vous cinématographique, auquel

prendront part des stars du ci-néma arabe (comédiens et réali-sateurs), des ateliers de Scénariiseront programmés permettantaux experts algériens et arabesd’échanger leurs points de vuedans le domaine de l’écriture dra-matique, ainsi que des journéesen l’honneur de créateurs artis-tiques disparus dont Fatiha Ber-ber, Assia Djebar et Faten Ha-mama, également programmées.Notant enfin que le Jury scienti-fiqued e ce colloque est com-posé du Dr Imimoune Ben Bra-him (Mascara), Sayad Sid Ahmed(Oran), Said Ben Zerga (Alger),Morsli Laaradj (Oran), Aissa RasEl-Ma (Chlef), Saïd Boutadjine(Alger), Tamer Anoual (Oran),Samir Kacimi (Alger) et Abde-louahab Ben Mnasour (Tlem-cen).

Mehdi Isikioune

Un colloque sur le roman et le cinémadu 4 au 6 juin

8e édition du Festival d’Oran du film arabe

,La directrice du Centre nationaldu patrimoine bâti en TerreCapterre, en charge de laréhabilitation de l’image desarchitectures de terre, au ministèrede la Culture, a insisté, dimanche, àTizi-Ouzou, sur la nécessité deréhabiliter l’image des architecturesde terre.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Azzedine Mihoubiprend ses fonctions

Azzedine Mihoubi a prisdimanche ses nouvellesfonctions à la tête duministère de la Culture enremplacement de Nadia Labidisuite au remaniementministériel opéré jeudi dernierpar le président de laRépublique.A cette occasion, M. Mihoubis'est engagé à développer lesecteur de la Culture et àpoursuivre le travail accomplipar son prédécesseur.Le nouveau ministre s'est dithonoré par la confiance dont ila été investi, souhaitant être àla hauteur de cette mission. Ila également soulignél'importance du rôle de laculture dans la société tout enappelant à accorder à laculture algérienne la place quilui sied.M. Mihoubi a en outre affirméson engagement à réaliser cetobjectif en mobilisantl'ensemble des compétencesalgériennes tant à l'intérieurqu'à l'extérieur du pays.Par ailleurs, le ministre de laCulture a mis en avantl'importance de larationalisation des dépenseset de la rationalité dans lamise en oeuvre des projetsculturels. Qualifiant de «défi»la manifestation «Constantinecapitale de la culture arabe» ,M. Mihoubi a appelé à oeuvrerpour sa réussite en mobilisanttous les médias. D'autre part,Mme Labidi a précisé que sonpassage à la tête du ministèrede la Culture a été «riche» auregard des activités, desexpériences, du travail et despersonnalités culturellesrencontrées. Elle a souhaitéque le nouveau ministre de laCulture poursuive le travailinitié pour le développementdu secteur de la Culture enAlgérie, appelant les cadres àlui apporter leur soutien afinde «préserver la culturealgérienne authentique,source de fierté pourl'Algérien, et de la hisser à laplace qui lui sied».A cette occasion, elle a évoquéla plainte déposée contre lasecrétaire générale du Partides travailleurs (PT), LouisaHanoune, pour «diffamation»,rappelant qu'«il estinconcevable de diffamer unepersonne quel que soit sonrang». Elle a réitéré sa«confiance» en la justice,estimant que dans lapolitique, il y a «des positionset une morale». Le 7 mai 2015,Mme Labidi avait porté plaintecontre Louisa Hanoune pourdiffamation devant le tribunalde Sidi M'hamed, après lesdéclarations de celle-cil'accusant de «mauvaisegestion» du secteur de laCulture et d'être au «centred'un conflit d'intérêt».

R.C.

Page 9: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

La NR 5246 — Mardi 19 mai 2015

16

Le protocole SIP, grand vainqueur du mondede la téléphonie IP

B O N À S A V O I R

Essayons, très concrètement, de suivre pasàpas la conquête rapidede la téléphoniedenouvelle génération par le protocole SIPface àH.323. Il est à rappelerquepour trans-porter la voix sur un réseau IP, deux proto-coles aumoins sont utilisés : un pour la si-gnalisation, un autre pour la transmissionde la voix. Le SIP qui vient se charge de lasignalisation. Il permetd’établir, de changeroude terminer une sessionmultimédia quipeut être un appel téléphonique entre deuxréseaux. Des messages, sous format texte,sont ainsi envoyés, pour accepter ou refu-ser un appel, ou encore indiquer une oc-cupation. Fondé, il y a une vingtained’années, autour de la philosophied’Internet, ce protocole a été défini parl’IETF (Internet Engineering Task Force),l’instance internationale en chargedespro-tocoles de l’Internet. Il obéit à une archi-tecture composée de trois typesd’équipements.DesUserAgents telsque lessoft phones et les caméras vidéo, des Re-gistrar dont le rôle est de mémoriserl’adresse IPdesUserAgents etdesProxySIPqui servent d’intermédiaire entredeuxUserAgents. Son intérêt réside dans sonprix demise en œuvre, car il n’exige pasd’équipements de terminaison numériqueet parce que les PBX en IP, sur lesquels estexclusivement appliqués, sont peu coû-teux. Deplus, ses canaux à longuedistancesont moitié moins chers que les circuitsMIC de la téléphonie traditionnelle. Créépar Jonathan Rosenberg, ancien respon-sable de la stratégie produit de Skypequi arejoint l’équipe de Cisco pour s’occuper

desprojets Cloud et les so-lutions de téléprésence, leprotocole SIP ne vise pas àrefaire la téléphonie tradi-tionnellemais à enrichir leposte de travail enmatièrede services via le dévelop-pement d'applicationsXML. En d’autres termes,on parlera plus de com-munication téléphoniquemais d’une session multimédia. Cette der-nière facilite la collaboration entre les outilsqui sont les briques de base des commu-nications unifiées du marché. En effet, SIPpermet en plus de la conversation télé-phoniqueclassique, la conférence, la gestionde laprésence, lamessagerie instantanée etle partaged'applications. Les exemples desoutils de communications unifiées dumar-ché sont nombreux. Nous pouvons citer :OCS 2007 R2 deMicrosoft, MyInstantCom-municator d'Alcatel-Lucent, et Unified Pre-senceServerdeCisco. Il faut direque lepro-tocoled’Internet IP agénéréunensemble in-déterminé d’applications puisque la voixet la datapassentdésormaispardes tuyauxidentiques. Cette situationamultiplié les ac-teurs et les solutions dans le marché de latéléphonie IP, ce qui a permis de rendre au-jourd’hui les différentes offres très abor-dables. Ainsi, SIP est en train de devenirl’unique protocole de la VoIP (Voice overIP) disponible sur les terminaux. A titred’exemple,Microsoft l’a choisi pour sespro-duits de communication d’entreprise (Of-ficeCommunicationServer). Alcatel Lucent

a fait de même sur ses PABX et surtout sursonserveurGenesysqui sesubstitueà l'IPBXdans le traitement des appels entrants ousortants,Google, qui sur lanouvelle versiondeGoogle Talk utilise un protocole demes-sagerie instantanée (XMPP/Jabber), a an-noncé récemment se préparer à supporterle SIP et Avaya qui a intégré ce protocoledans son logiciel de téléphonie IP AvayaCommunicationManager6.0. 1afinderendrepossible la co-résidence sur un même ser-veuretd’éliminer les coûts et lesproblèmesde gestion liés à l’utilisation de plusieursserveurs. Cette situation a fait émerger unenorme appelée SIPconnect. Elle est desti-néeà faire fédérer auseindu «SIPForum» lesgrands acteurs industriels du domaine afinde régler lesproblèmesd’interfaceentrePBXet les différents réseaux des exploitants ycompris lesnouveauxacteurs industriels im-pliqués dans le développement du CloudComputing.Cependant, leSIPn’estpaslepro-tocole ultime, d’autres sont à l’étude. L’undes plus prometteurs étant l’AMS (Advan-ced Multimedia System). Promu par l’ITU,ce protocole a été normalisé en 2011.

Les médias commencent à succomberaux sirènes de Facebook. Une dizained'entre eux, parmi lesquels le New-YorkTimes, Buzzfeed et NBC News, viennentde conclure un accord avec Facebookstipulant qu'ils publieraient des articlesdirectement au sein de la plateforme.Quatre éditeurs européens, The Guar-dian, BBC News, Bild et Spiegel Online,sont également de la partie. Ce produit,baptisé Instant Articles, doit permettre

de rendre l'expérience de lecture «sanscouture» sur mobile, en évitant de perdrequelques secondes à diriger vers unepage externe lorsque l'utilisateur cliquesur un lien posté par la page du média.Un véritable enjeu pour Facebook à me-sure que les usages basculent sur cecanal. Ce nouveau produit vas'accompagner de toute une série defonctionnalités qui vont permettred'enrichir la consultation de contenus,

avec une fonction «Zoom in» qui permetd'explorer les photos en haute résolu-tion, le format auto-play qui lance lesvidéos à mesure que l'utilisateur scrolleou encore la possibilité de commenterune partie spécifique de l'article. Leséditeurs pourront continuer à vendreeux-même les publicités associées àleurs articles et garder le revenu, ou setourner vers «Audience Network» de Fa-cebook pour monétiser les invendus et

récupérer 70% de ces revenus. Ils gar-deront également la main sur toutel'analyse de data et de trafic, via Com-score et d'autres outils analytiques. Dequoi rassurer sans doute tous ces édi-teurs qui craignaient de devenir «desserfs dans le royaume de Facebook» enlui déléguant tout contrôle surl'expérience utilisateur, la commerciali-sation de l'inventaire et l'analyse desaudiences.

kConsidéré comme le standarddu siècle à l’origine du mariage« informatique et téléphonie », leprotocole d'ouverture de sessionSIP (Session Initiation Protocol)est devenu, à la téléphonie sur IP,depuis 2007, ce qu'est le proto-cole HTTP au web. Les commen-taires des experts en réseau seprolongent sur ce sujet. Pour endétecter la raison, il est néces-saire de décrypter le langage desspécialistes. .

techmediaPage réalisée par Farid Farah

La bêta de Skype Translator ouverte à tousDisponible depuis décembre dernier sur invitation, le traducteur vocal de Microsoft est désormais proposé en bêta ouverte. Plusieurs langues sont prises en charge dont le français mais enversion alpha. Lancé en bêta - sur invitation - en décembre dernier, le traducteur vocal de Microsoft, Skype Translator, est désormais proposé en téléchargement gratuit pour tous lesutilisateurs de Skype. Cette application, qui permet de traduire en quasi temps réel des conversations effectuées par des personnes ne parlant pas la même langue, est compatible avec lesterminaux sous Window 8.1 et Windows 10 Technical Preview, aussi bien sur tablettes que PC. Skype Translator permet de traduire à la fois des contenus audio que du texte (50 langues sontprises en charge dont l'arabe, le japonais, le russe...). Skype Translator est téléchargeable depuis le windows Store. Il faut préciser que la preview de Skype Translator est seulementdisponible pour la traduction vocale, vers et depuis l'anglais, pour les langues suivantes : espagnol, italien et mandarin. Aussi, cinquante langues seront supportées pour la messagerieinstantanée. La liste des langues notifiées sur la page de connexion, incluant l'allemand et le français, sont les langues dans lesquelles le client Skype Translator est disponible. �

E-Press

Le partenariat ministère de l’Education et Samsung Electronics Algérie se poursuit

Une 2e classe numérique pilote «Samsung Smart School»inaugurée à OranLa ministre de l'Education nationale, MadameNouria Benghebrit, a procédé récemment enpartenariat avec Samsung Electronics Algérie, àl’inauguration de la deuxième classe numériquepilote «Samsung Smart School» au lycée colonelLotfi d’Oran, l’un des lycées les plus réputésd’Algérie, et ce, en présence du wali d’Oran.L'initiative s'inscrit dans le cadre de la mise enœuvre de l'engagement de l’Etat à moderniserl'école algérienne à travers l'introduction denouvelles technologies de l'information et de lacommunication (TIC). Une promesse tenue, puisque la firme coréenneavait inauguré l’année dernière (mars 2014),dans le cadre de ses acticités CSV, la premièreclasse intelligente au lycée d’excellence desmathématiques de Kouba, la première classenumérique pilote du genre en Afrique du Nord,et s’est engagée à accompagner le ministère del’Education nationale dans la réalisation denouveau projet additionnel. Pour rappel, laclasse pilote compte des postes équipés detablettes Pro Samsung reliées à un smart-board(tableau intelligent) à travers lequel, professeurset élèves interagissent en se partageant lescours, les exercices en alliant interactivité,technologie et web. Les élèves et les enseignantsdu lycée Lotfi d’Oran pourront désormais profiterde cette solution éducative mobile de Samsungqui leur permet de bénéficier d'une largegamme d'informations éducatives sur leurappareil mobile, notamment les informations àjour sur l'école, l'accès à des ressourcesd'apprentissage essentielles ou encore uncontrôle en temps réel de la présence et de laparticipation en classe, tout cela pour améliorerl'engagement et les performances de l'étudiant.Pour information, une classe similaire seraouverte prochainement au lycée Abdelhamid IbnBadis de Constantine.

Facebook va bel et bien héberger des articles de presse

Page 10: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Slimani a inscrit le quatrième butde son équipe, Sporting Lisbonne,lors de sa victoire à domicile face àBraga (4-1), dans le cadre de la 33e

et avant dernière journée de LigaSagres. Pourtant c'est Braga quiouvre lamarque sur penalty à la 13e

avant que Silva n’égalise égalementsurpenaltydans les arrêtsde jeudelapremièrepériode. En secondepé-riode, le Sporting de Lisbonne vadérouler marquant d’abord par Fi-gueiredo (52e), puis par Silva quis’offre un doublé à la 74e. Slimaniqui a remplacéMontero à la 58e, sesignalera par une tête à la 66e quipasse de peu à côté avant de mar-quer dans les arrêt de jeu, Carillotrouve le pied gauche del’international algérien qui clôt lamarque à 4 à 1 (90’+4). Outre ses 12buts en championnat portugaispour sadeuxièmesaisonenEurope,l'ex-joueurduCRBelouizdad (Ligue1, Algérie) compte également deuxréalisationsenLiguedeschampionsd'Europe.

Tranbzonspor (Turquie) :Belkalemdans la liste des 18pour la première fois depuisjanvierL'international algérien Essaid Bel-kalem, remis de sa blessure depuisquelquessemaines, a été sur lebancde touche de son équipe turqueTrabzonspor lors de son déplace-ment à Eskisehirspor (défaite 2-0)pour la première fois depuis janvierdernier. Mais Belkalem n’a pas ef-fectué son entrée dans cette ren-contrepour le comptede la 32e jour-née du championnat de premièredivision de football en Turquie,contrairement à son compatrioteet camarade à Trabzonspor CarlMedjaniqui adisputé l’intégralitédu

match. Le défenseur central de 25ans souffrait d'une blessure à lacuissequi l'a privéde laprécédenteCouped'Afriquedesnationsde2015disputée en Guinée équatoriale.L'ancien joueur de la JS Kabylie(Ligue 1, Algérie), qui joue auTrab-zonspor à titre de prêt de Watford(Premier League anglaise), estconvoqué pour le prochain stagede la sélection algérienne prévupour fin mai en cours en vue dumatch contre la sélection des Sey-chelles, le 13 juin à Blida en pre-mière journée des éliminatoires dela Coupe d'Afrique des nations de2017 au Gabon. Il espère profiterdesdeux rencontres restantespourson équipe, cinquième en cham-pionnat, pour gagner en temps dejeuavantd'effectuer soncome-backen équipe nationale.

Ligue 1 française : AïssaMandiveut quitter le Stade deReimsLedéfenseur international du Stadede Reims, Aissa Mandi a expriméson souhait de quitter son club à lafin de la saison après avoir assurésamedi soir sonmaintien enLigue 1

françaisede football. «Franchement,j’ai envie de vivre autre chose, vivreuneautre aventure.Maintenantquele maintien est assuré, je vais dis-cuter avec mon agent durant la se-maineet je serai fixé surmonavenir.Après, comme je l’ai dit cela dé-pendra des négociations», a-t-il an-noncé aumicro de BeIN Sports, di-manche soir.L'international algérien de 23 ansest sous contrat jusqu'en 2017 avec

le club champenois au sein duquelil a fait ses début. «Une chose estsûre,mêmesi jenequittepasReims,ce ne sera pas pourmoi un échec»,a-t-il estimé.Auteur d'une bonne saison ponc-tuéepar cinqbuts inscrits, le latéraldroit algérienest sur les tablettesdeplusieurs clubs français entre autresl'AS Saint-Etienne et l’Olympiquelyonnais.

Agence

Verts d’Europe

sportSondage du meilleurarbitre arabe

Haïmoudi sacrépour la troisièmefois

L'ancien arbitreinternational algérienDjamel Haïmoudi aremporté le prix du «siffletd'or» attribué par la revuelibanaise «Al-Hadath Al-Riadhi» au meilleur arbitrearabe de l'année 2014, et ce,pour la troisième fois desuite, a rapporte dimanchela presse locale. Haïmoudiqui a récolté 142 points, adevancé Nawaf Choukrallahdu Bahreïn, qui a eu 139points. La troisième placedu sondage est revenue àl'arbitre qatari,Abderahmane Abdou. Dansle sondage du «drapeaud'or», attribué au meilleurarbitre assistant, l'AlgérienAbdelhak Etchiali a terminéà la troisième place, pour ladeuxième fois de rang,derrière le Bahreïni IbrahimMoubarak et le MarocainRedouane Achik. Lesondage a vu laparticipation de 39 arbitresarabes, en activité ouretraités, qui ont intégré lesdifférentes commissionsd'arbitres de leursFédérations nationales oudes instancesinternationales. Haïmoudi(45 ans) avait mis fin à sacarrière à l'issue de ladernière Coupe du monde2014, au Brésil, où il avait eunotamment dirigé le matchpour la 3e place entre leBrésil et les Pays-Bas (0-3).

Quotidien nationald’information. Edité par laSarl SEDICOM au capitalsocial de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration :Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar,Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination :Samir SabekDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

E N D E U X M O T S

� Slimani a secoué les filets. (Photo > D. R.)

Slimani buteur, Belkalem revient

La NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

23

,L'attaquant algérien, IslamSlimani, rétabli de sa blessure,a fêté son retour à la compéti-tion après quatre semainesd'absence par un 12e but cettesaison dans le championnat depremière division portugaisede football, dimanche soir.

Belaïli demande l'engagementd'un «grand entraîneur» ,Le milieu de terrain de l'USMAlger, Youcef Belaïli, a demandél'engagement d'un «grand entraî-neur» pour son équipe afin deconforter ses chances de remporterla Ligue des champions d'Afrique-2015, remettant en cause les com-pétences de l'actuel coach du club,l'Allemand Otto Pfister.L'international algérien, quis'exprimait au micro d'EchouroukTV, a a imputé à son entraîneur laresponsabilité de la mauvaise passede son équipe en championnat deLigue 1 algérienne.«Sachez que les bons résultats réa-lisés sur la scène africaine sontl'œuvre des joueurs eux mêmes,car à l'USMA certains qui nous en-cadrent ne savent rien au football»,s'est-il insurgé.Les Rouge et Noir de la capitale,champions d'Algérie en titre, ontperdu le pari de préserver leur

sacre. Pire, ils n'ont pas encore as-suré leur maintien parmi l'élite àdeux journées de la fin de la com-pétition nationale.L'équipe n'a plus gagné en cham-pionnat depuis sept matches. Sa-medi dernier, elle a été de nouveautenu en échec à domicile face auMO Béjaïa (1-1).Pfister (78 ans) avait succédé auFrançais, Hubert Velud, en dé-cembre dernier. Sous sa houlette,l'USMA s'est qualifiée à la phase despoules de la Ligue des champions,mais elle a marqué le pas aussi bienen championnat local qu'en Couped'Algérie.Le club algérois évoluera, lors de laprestigieuse épreuve continentaledes clubs, dans le groupe B en com-pagnie de l'ES Sétif, du MC El Eulma(Algérie), et d'El-Merrikh du Sou-dan. La première journée aura lieuentre le 19 et le 21 juin prochain.

USM Alger

«Notre destin pour le maintienest entre nos mains» , Le porte parole de l'ASO Chlef(Ligue 1 algérienne de football) Ab-delkrim Medouar, a estimé hier queson équipe devra «impérativement»l'emporter lors des deux dernièresjournées pour assurer son main-tien. «Notre destin pour le main-tien est entre nos mains. Nous de-vons gagner d'abord à domicileface au NA Hussein Dey et en dé-placement face à l'USM Alger pouréviter la relégation, sans attendreles autres résultats», a affirmé àl'APS le dirigeant chélifien. L'ASOChlef qui reste sur une match nuldécroché sur le terrain de l'USMBel Abbes (0-0), pointe à la 14e placeau classement avec 35 points.«Nous aurions pu gagner à BelAbbès, ce qui nous aurait éviterles calculs de la fin de saison. Fran-chement, il y avait place à une vic-toire, mais un point est bon à

prendre», a enchaîné Medouar.Pour le porte-parle de l'ASO, le pro-chain rendez-vous à Chlef face auNAHD (13e, 36 pts), s'annonced'ores et déjà «décisif». «Une vic-toire face au Nasria nous permet-trait de nous repositionner, et demettre notre adversaire du jourderrière nous, d'autant qu'il s'agitd'un concurrent direct pour lemaintien», a-t-il souligné. Parailleurs, Medouar a appelé tous lesclubs à «respecter l'éthique spor-tive», précisant que le «champion-nat de cette saison est tellementserré que le trio qui descendra enLigue 2 ne sera connu qu'à l'ultimejournée». Engagée en Coupe de la Confédé-ration, l'ASO Chlef a été éliminéepar les Tunisiens du Club Africainaux 1/8es de finale (aller 1-1, retour1-0).

Abdelkrim Medouar

Abid Charef pour officier le matchClub africain-Ahly du Caire , L'arbitre international algérien,Mehdi Abid Charef a été désignépar la Confédération africaine defootball (CAF) pour officier lematch Club africain de Tunis - Ahlyd'Egypte (5, 6 ou 7 juin), pour lecompte des huitièmes de finale(bis) retour de la Coupe de la CAF.Abid Charef sera assisté par sesdeux compatriotes, Abdelhak Et-

chiali et Mokrane Gourari, a indiquéhier le site officiel de l'instance foot-ballistique continentale. Lors dumatch aller disputé dimanche, leclub cairote s'est imposé par deuxbuts à un. Le néo-international algérien, le dé-fenseur Hichem Belkaroui, a été ali-gné d'entrée du côté de la forma-tion tunisoise.

Coupe de la Confédération

Page 11: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Quelques jours seulement après le scandale dela jeune femme qui a été empêché de rentrer àl’université en raison de la jupe qu’elle portait,le ministère de l’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique a rappelé aux recteurset aux directeurs issus de son départementd’interdire l’accès à n’importe quelle étudianteou étudiant portant des tenues jugéesindécentes. Le ministère ne donne pas de détailet n’explique pas ce qu’il voulait dire par«tenue indécente». Cependant, les agents desécurité chargés d’appliquer cette instructionont indiqué que pour les filles plusieurs habitssont interdits à savoir : les mini-jupes, lesjupes, les robes courtes, les corsages, leschemisiers transparentes et n’importe quelleautres tenues qui selon eux pourraient heurterla sensibilité des masculins. Il est de mêmepour les étudiants qui devraient éviter demettre des pantacourts, shorts, bermudas,chemisette, débardeur, etc. A Alger, la note aété placardée à l’entrée des universitésinstituts, collèges et universités au niveaunational. Selon des sources qui restent àconfirmer, le rappel de cette instruction faitsuite à l’approche de l’été et du mois de

Ramadhan. Ce n’est pas la version de certainsmilieux indiquant que cet état de fait a pourorigine le dernier scandale de la jeune fille quia été empêchée de participer à un concoursd’avocat par un agent de sécurité del’université. Cette dernière a été obligéed’acheter un pantalon pour ne pas rater sonexamen. Cela a fait l’objet d’une grandepolémique surtout à travers les médias etinternautes. Les internautes qui ont commentécet incident ont condamné cet acte allantjusqu’à accusé les signataires de l’instructiond’être des militants des mouvementsislamistes. De leur côté, les étudiantes se sontinsurgées contre cette instruction, indiquantque cela est une véritable atteinte à la vie privéet individuelle. «Faut-il enfiler la burqa et leqamis pour que nos habits soient conforme aurèglement intérieur de l’université», ontindiqué les étudiants. Nos interlocuteurs ontajouté : «Si la devise de l’Algérie est laRépublique démocratique, le choix des habitsest privé. Dans le cas où nous sommes dans unerépublique islamique, qu’ils le disent et qu’onen finisse.» L’instruction du ministère a du mal

à être appliquée dans les grandes villes tellesqu’Alger, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa. Même lesagents de sécurité ont fait savoir à leursresponsables qu’ils ont eu des difficultésénormes à interdire l’accès aux étudiantesportant des jupes, robes courtes ouchemisettes. Plusieurs étudiants ont refuséd’ôter les pantacourts et se sont rebellés contrel’instruction du ministère. Ce n’est pas le casdans la quasi-totalité des autres villes du paysoù l’instruction interdisant le port de la mini-jupe et le pantacourt dans les universités et lesfacultés est appliquée à la lettre. Desétudiantes ont été obligés de rentrer dans lerang au moment où la majorité des fillesuniversitaires sont des «mouhajabates». Lamajorité des étudiants sont soit des salafistes,sympathisants ou militants des mouvementsislamistes. Même les nouveaux étudiants seront«pris en charge» dès leur entrée à l’universitépar des militants des mouvements islamistes.«Vous êtes musulmane, vous êtes obligée devous conformer aux instructions d’Allah», a faitsavoir une étudiante salafiste à une nouvelleélève. Cette dernière a été obligée de mettre un«khimar» sur la tête alors que des photos et desportraient d’artistes placardées sur le mur ontété déchirées. Cet état de fait intervient aumoment où les universités algériennes nefiguraient même pas dans le classementmondial des universités établis par l’universitéde Cambridge. Contrairement à notre pays, enTunisie et au Maroc, les hauts responsables duministère de l’Enseignement luttent contre lefondamentalisme dans l’université et lesécoles. Ce n’est pas la peine d’ajouter que dansles pays développés, l’élève commence àapprendre à utiliser l’outil informatique dansle primaire. Ce n’est pas le cas chez nous où uninstituteur n’a pas trouvé autre que d’installerun genre de «kaaba» dans la cour avantd’inviter les petits gamins a effectuer les septtours. «Ne serez pas trop surpris dans le cas oùcet enseignant sera nommé à la tête d’une"moudariate etarbia" (direction del’éducation)», nous a lancé Fadhila, une mèred’élève stupéfaite par l’acte de cet instituteur.

Moncef Rédha

Voir sur Internet

www.lnr-dz.com

Passation Bedoui prend ses nouvelles fonctionsà la tête du ministère de l'Intérieur.

Ambassadeur L’Algérie et l’Egypte partagent la mêmeposition concernant l'impératifd'assurer la stabilité de la Libye.

Crise libyenneLe chef du gouvernement tunisienmet en exergue la convergence devues entre Alger et Tunis.

Le directeur de la CNR invité duforum d’El Moudjahid.

diplomatie demain

La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

2Le chiffre du jour

2 300 familles relogées aujourd’hui dans la wilaya d'Alger (wali).

ministère de l’intérieur algérie-tunisie

Polémique au sujet de l’instruction du ministère de l’Enseignement supérieur

«Faut-il enfiler la burqa et le qamis

� La majorité des commerçants de fruits et légumes, alimentation générale et autres activités ne paient pasd’impôts. Selon de vieilles statistiques, deux commerçants sur trois ne s’acquittent pas de leurs redevances fiscalessans qu’ils soient inquiétés. Le «hic» est que ces faux-commerçant ne trouvent aucun mal de déclarer qu’ils ne pasconcernés par l’impôt, principale source de financement du budget de l’Etat. Le nombre de ces commerçants avoi-sine les sept millions selon des statistiques officieuses. Le nombre est beaucoup plus élevé, selon plusieurs sources.De toute manière, le nombre exact a dépassé les quatre millions en 2012. Ce qui n’est pas du tout logique est que lamajorité de cette catégorie qui refuse de payer leurs impôts sont des «barbus». Qu’il soit salafiste ou pas, tout com-merçant ayant une barbe et une tenue islamiste ne s’acquitte pas de ses redevances envers les organismes fiscaux.Ce nombre a augmenté et aurait même triplé ces dernières années lorsque des milliers de commerçants légaux ontrésilié leurs registres de commerce. Ces derniers ont immédiatement rejoint la famille de cette catégorie de personnequi est exonérés d’impôts. Pour justifier leur exonération d’impôts, aucune attestation délivrée par l’administrationfiscale ou parafiscale n’est obligatoire. Il suffit simplement que le commerçant laisse pousser sa barbe et enfile unqamis avec une chéchia sur la tête. Cette tenue est largement suffisante pour que le commerçant salafiste se justifiedevant les agents des impôts. «Nous travaillons avec notre sueur et nous nous acquittons normalement des impôts»,ont-ils indiqué. Interrogés sur le genre d’impôt, nos interlocuteurs ont répondu qu’il ne s’agit pas de l’IFU (impôtforfaitaire unique). Cet impôt est destiné aux personnes physiques ou morales, les sociétés et les coopératives ayant une activité indus-trielle, commerciale, artisanale ou de profession non commerciale et qui réalisent un chiffre d’affaires annuel infé-rieur à trente millions de dinars. L’impôt est constitué comme suit : l’impôt forfaitaire unique est de 5% pour les ac-tivités de production et de vente de biens et de 12% pour les autres activités. «Ces impôts ne nous concernent pas. Laloi de finances pour l’année 2015 a fixé les modalités d’application de l’impôt forfaitaire unique (IFU). Nous payonsuniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes dans l’exercice de leurs fonctions. Pour l’instant, seuls les fonctionnaires de l’Etats’acquittent correctement de leurs impôts, retenus directement sur leur salaire. L’administration fiscale parvient detemps à autre à retenir à la source certaines sommes lorsque les mandats transitent par leurs services. Si cette caté-gorie de personnes (barbus) refuse de se mettre en conformité avec les lois de la République sous prétexte de la reli-gion, la majorité des autres commerçants refusent également de payer leurs impôts et redevances enversl’administration fiscale.L’actuel système de fiscalité devrait être revu ou restructuré afin d’obliger les contribuables à déclarer et às’acquitter de leurs redevances. Dans la majorité des pays, n’importe quelle personne qui touche des revenus doitobligatoirement les déclarer aux services du fisc. N’importe quel citoyen qui ne fait pas de déclaration dans les délaissera considéré comme «fraudeur». Une amende et des intérêts de retard lui seront infligés. Plusieurs «garde-fou»sont mis en place afin de lutter contre la fraude fiscale et pour contraindre les contribuables à déclarer et à payercorrectement leurs impôts. Dans les pays développés, les fraudeurs risquent même des peines de prison assorties defortes amendes. Le citoyen est même obligé à présenter les avis d’imposition des deux dernières années pour retirerune attestation administrative quelconque. Le paiement en espèces est interdit au-delà de certaines sommes afin de

FISCALITÉ

Les «barbus» sont-ils exonérés d’impôts ?

, L’instruction du ministère del’Enseignement supérieur rappe-lant aux étudiants de respecterle règlement intérieur et d’éviterde porter les tenues indécentes aprovoqué la colère etl’indignation de plusieurs étu-diants. Si certains parlent d’unevéritable atteinte à la vie privéeplusieurs d’entre eux ont indiquéqu’ils ne comprennent pas le

Page 12: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Lors de la première journée de savisite au Qatar à la tête d'une dé-légation comptant des cadres cen-trauxde la police, le général-majorHamel a évoqué l'expérience al-gérienne «distinguée qu'il a quali-fiée de modèle à suivre dans ledomaine, notamment en matièrede lutte contre le trafic de drogue,le crime organisé et la criminalitésous toutes ses formes», précise lamême source. Le DGSN a mis enexergue l'importancede l'échanged'expériences entre les polices al-gérienneet qatarie, soulignantqueles deux parties avaient convenude poursuivre les contacts pério-diques pour «le renforcement desmoyens de coopération et la pro-motion des prestations sécuri-taires auprofit du citoyen». A cetteoccasion, la délégation algériennea été accueillie par le Premiermi-nistre qatari, ministre del'Intérieur, Cheikh Abdellah BenNasser BenKhalifa Al Thani, aveclequel elle a passé en revue lesquestions de coopération bilaté-rale entre la police des deuxpays,

a ajouté le communiqué. Les deuxparties ont convenudepoursuivreles contactspériodiques envuedeconsolider la coopération bilaté-rale et améliorer les prestationsdans le domaine sécuritaire. Legénéral-major Hamel a égalementrencontré son homologue qatari,le général-major SaadBen JassemAl Khalifi, avec lequel il a examinéles moyens de coopération entrela police algérienne et qatari. Il aété procédé par la suite à la si-gnature d'un protocole de coopé-ration entre la Fédération spor-tive qatarie de la police etl'Association sportive de la Sûreténationale (ASSN). Le protocole aété signé par le général KhaledAl-Atia, président de la Fédérationsportive qatarie de la police et le

commissaire divisionnaire BouAhmed Boubeker, du côté algé-rien. Le général-major Hamel et ladélégation l'accompagnant apar lasuite effectué une visite au centrede commandement national et àl'administration générale du traficroutier. La visite s'inscrit dans lecadre du parachèvement des dis-cussions entre la police des deuxpays en vue de cerner les do-maines de coopération bilatéraledont la lutte contre le crime orga-nisé, le trafic dedrogueet la cyber-criminalité. Il s'agira égalementd'assurer la formation pour le dé-veloppement des capacités desforcesdesdeuxpaysdans tous lesdomaines spécialisés et tech-niques.

Moncef Rédha

actue l La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

3

En visite au Qatar

Hamel présente l’expérience algériennedans le domaine sécuritaire, En visite officielle au Qatar, le directeur général de laSûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel aprésenté à Doha l'expérience algérienne «remarquable»dans le domaine sécuritaire, la qualifiant de «modèle» àsuivre en la matière.

Me Brahimi : «La loi de 2011sur la dépénalisation de l'actede gestion est complètement ri-dicule»La loi de 2011 sur la dépénalisation del'acte de gestion est «complètementridicule», a estimé hier l'avocat etmilitant des droits de l'Homme, Mi-loud Brahimi, appelant à revoir cer-tains articles de cette loi. «En 2011, leprésident de la République avait ap-pelé solennellement à la dépénalisa-tion de l'acte de gestion. Il en ait ré-sulté, en août de la même année,une loi complètement ridicule, sousprétexte de dépénalisation qui estpassée à côté, et j'assume la respon-sabilité de mes propos», a indiqué MeBrahimi sur les ondes de la Chaîne IIIde la Radio algérienne. «Noussommes arrivés, aujourd'hui, àconfier à des magistrats, sans compé-tence en matière de gestion écono-mique, le soin de statuer sur la libertédes gens, parce qu'ils auraient malgéré quelque part», a-t-il déploré,tout en considérant que la commis-sion, installée à ce sujet au niveau duministère de la Justice était «incom-pétente». «Les commissions ne sontpas faites pour régler les problèmes,mais pour les éluder», a-t-il soutenu.«Qu'on arrête d'amuser la galerieavec les commissions. Il faut revoircertains articles de cette loi réfor-mée», a-t-il recommandé, faisantobserver une «inflation de textes quidépassent le stade de la corruption»,et dont la lecture est «tellement diffi-cile qu'elle tend à condamner desgens qui n'ont rien à se reprocherdans ce terrain». Il s'est égalementdemandé «pourquoi un juge a ledroit de se tromper, mais ne recon-naît pas le droit à un opérateur decommettre une erreur ?» Interrogé,d'autre part, sur la présomptiond'innocence, Me Brahimi a estiméque celle-ci est devenue une «pré-somption de culpabilité» et que «ladétention préventive renvoie à descondamnations parfois excessivessans rapport avec l'importance del'infraction commise». «A l'heure oùnous parlons, des gens sont détenusà titre préventif depuis plus de 5 anssans qu'ils soient jugés», a-t-il re-levé, déplorant qu'un principe consti-tutionnel «aussi important» que laprésomption d'innocence «ne soit pasrespectée». Il a expliqué que la dé-tention préventive est devenue une«véritable condamnation préven-tive», précisant que lorsqu'il y a «dé-tention préventive abusive, le juge atendance à condamner pour couvrir ladétention préventive qui précède ladétention définitive», a-t-il men-tionné. Me Brahimi a ajouté que lestextes de loi «n'ont pas besoin d'êtrespécialement amendés. Ils sont bonset c'est beaucoup plus une questiond'état d'esprit que d'application destextes», a-t-il souligné. Pour ce faire,il a plaidé pour que les magistrats«soient formés non seulement tech-niquement, mais aussi moralementpour qu'ils comprennent l'importancede la liberté du citoyen».

J U S T I C E

Droits de l’Homme

, Les cadres de la Sûreté natio-nale n’ont pas bénéficié de cartesde transport gratuites sur les volsde Khalifa Airways, mais plutôtde «remises» conformément à uneconvention signée avec la direc-tion générale de la Sûreté natio-nale (DGSN), a indiqué, dimanche,l’ex-patron du groupe Khalifa,Rafik AbdelmoumèneKhelifa, de-vant le tribunal criminel. Lors desa confrontation avec l’ancien di-recteur des œuvres sociales etprésident du conseild’administration de la mutuelledes fonctionnaires de la police,Belarbi Salah Hamdène, un desaccusés dans l’affaire Khalifa, Ab-delmoumène Khelifa a expliquéque la «convention signée entre legroupe et la DGSNportait sur desremises de 30%sur les lignes inté-rieures et les lignes extérieures etde 50% sur les lignes desservantle sud du pays». «Maintenant, s’ily avait des cartes gratuitesmoi jene le savait pas», a-t-il déclaré enréponse à une question du jugeAntarMenouar. L’accusé Belarbiavait déclaré auparavant que descadres de la DGSN avaient béné-ficié d’un total de 26 cartes (22pour les cadres et 4 pour desconsultants), indiquant toutefoisqu’il s’agissait d’une «opérationdistincte qui n’avait aucun lienavec leplacementde l’argent de lamutuelle au sein de l’agence de

Khalifa Bank deChéraga». Le pré-sident duconseil d’administrationde lamutuelle des fonctionnairesde la police est accusé dans cetteaffaire de corruption, de traficd’influence et d’obtention de pri-vilèges en contrepartie de dépôtde l’argent de cet organisme ausein de la Banque Khalifa. Selonl’accusé, la somme de 257 mil-lions de dinars a été déposée auniveau de l’agence des abattoirsd’Hussein Dey sur orientation duvice-président de la commissionde contrôle de la mutuelle, Fou-dad Adda et suite à l’aval duconseil d’administration. Il a expli-qué par la même occasion qu’ilrendait compte de toutes ses dé-marches et opérations, «par écrit»,au directeur général de la Sûreténationale. Pour ce qui est des dé-pôts, l’accusé argue par «les tauxd’intérêts très attractifs» qu’of-frait la banque privée, allant jus-qu’à 14%, contrairement auxbanques publiques dont les tauxne dépassaient pas 9%, rappelantque la convention de dépôt a étésignéepar le premier responsablede lamutuelle,MokraniMohameden l’occurrence. Les trois préve-nus ayant comparu avant, l’ex-di-recteur général adjoint del’Agence de développement so-cial,MohamedMezianiMouiloud,le directeur des finances de laCaisse nationale d’assurance chô-

mage (CNAC), LaicharRachid et ledirecteur des finances et de lacomptabilité à la société natio-nale de réassurances, MohamedOuandjeli, ont affirmé avoir pro-cédé aux dépôts avec l’aval deleurs conseils d’administrationrespectifs. Mohamed MezianiMouiloud a indiqué que les dé-pôts ont été effectués avec l’avaldu conseil d’orientation de l’ADSet de la tutelle, saisie par écrit,alors que «pour les cartes d’accèsau centre de thalassothérapie il aavoué avoir reçu une qu'il a utili-sée deux à trois fois». Quant auresponsable de la CNAC, LaicharRachid, qui a déposé 192millionsde dinars, a déclaré avoir possé-der cette carte avant mêmel’arrivée de Khalifa, récusant leschefs d’inculpation retenus contrelui dont la corruption etl’obtention de privilèges. Le di-recteur des finances et de lacomptabilité à la société natio-nale de réassurances, MohamedOuandjeli, a reconnupour sa partavoir placé un montant de 300millions de dinars à l’agenceKha-lifa d’El-Harrach, et bénéficié decartes gratuites pour des soinsau centre de Sidi Fredj, expliquantqu’il a pensé qu’il «s’agissait d’unclub pour regrouper les cadresdes entreprises partenaires de labanque».

A. H.

Procès KhalifaLes cadres de la DGSN n’ont pas bénéficié decartes de transport gratuites de Khalifa Airways

Signature d'un accorden faveur des gardescommunauxLes gardes communaux bénéficieront d'unecouverture sociale à 100% au titre de lacarte Chifa dans le cadre d'un accord signéentre le ministre de l’Intérieur et la Mu-tuelle nationale des travailleurs des collec-tivités locales et de l'administration. Lesgardes communaux actifs, retraités et leursayants droit bénéficieront d'une couverturesociale à 100% et de toutes les prestationssociales dispensées par la mutuelle, a in-diqué Abdelhalim Merabti, directeur desressources humaines, de la formation etdes statuts au ministère de l'Intérieur. Leresponsable, qui a signé l'accord pour leministère de l'Intérieur, a indiqué que desdélégués et correspondants seront désignésau niveau des wilayas pour collecter lesdossiers des gardes communaux, la mu-tuelle ne disposant pas de représentationsdans tout le territoire national. Il a fait sa-voir que la tutelle prendra les mesuresd'application nécessaires en coordinationavec la Caisse nationale des retraites (CNR)pour la concrétisation de cet accord quigarantira une couverture sociale à 10% à65 000 retraités et 14 000 employés ducorps de la garde communale, outre 1 000de leurs ayants droit. Concernant l'accès aumicro-crédit et autres prestations de laCaisse nationale d'assurance chômage(CNAC), M. Merabti a indiqué que ces deuxrevendications, en cours d'examen,connaissaient une évolution positive. Dansce contexte, le président du conseild'administration de la Mutuelle nationaledes travailleurs des collectivités locales etde l'administration, Abdelaziz Zaalani, asalué les efforts consentis par le ministèrede tutelle pour satisfaire les revendicationsdes gardes communaux. Pour sa part, lereprésentant national des gardes commu-naux, Benamara Tayeb, a salué la volontédu ministère de tutelle de répondre auxpréoccupations de cette catégorie. La pla-teforme des revendications comprend 12points relatifs aux préoccupations à carac-tère socioprofessionnel dontl'augmentation de la pension de retraite,le règlement des dossiers des maladeschroniques et des invalides de la périodedu terrorisme. Le ministère de l'Intérieuravait fait savoir récemment qu'il œuvrait àmettre en place des mesures permettant derépondre aux douze préoccupations expri-mées par les gardes communaux dans lecadre de la plateforme du 13 avril 2014. Il aété ainsi procédé à la promulgation d'undécret exécutif garantissant aux gardecommunaux redéployés vers de nouveauxemplois le même niveau de rémunération,ainsi que la stabilité de l'emploi. Ces me-sures concernent égalementl'élargissement de la retraite proportion-nelle exceptionnelle au profit des gardescommunaux redéployés au ministère de laDéfense nationale. De ce fait, il a été pro-cédé à l'introduction des modifications né-cessaires au dispositif réglementaires régis-sant la retraite proportionnelle exception-nelle pour la prise en charge de cetterevendication. Concernant la réhabilitationdes gardes communaux ayant bénéficié dedécisions de justice de réintégration, tousles concernés ont été réintégrés. Il a étédécidé en outre de la mise en place d'undispositif dérogatoire au profit des gardescommunaux leur permettant de bénéficierd'une pension spécifique d'invalidité. Pourles heures supplémentaires, il a été décidéd'instituer une indemnité équivalant à unmois de salaire pour chaque année de ser-vice au sein du corps des gardes commu-naux. Pour la revalorisation de l'indemnitéde risque et d'astreinte, le taux de cetteindemnité a été relevé de 75% à 90% dutraitement pour l'ensemble des gradesavec effet rétroactif à compter du 1er janvier2012.

DJ. H.

M I N I S T È R ED E L’ I N T É R I E U R

Couverturesociale

Page 13: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Le décret précise que «les dispo-sitions de ce texte s'appliquentaux crédits accordés aux particu-liers dont la durée est supérieureà trois mois et n'excédant pas 60mois». En outre, les entreprisesdont les produits sont éligiblesau crédit à la consommation sontcelles qui exercent une activitédeproduction oude service sur leterritoire national, qui produisentou assemblent des biens desti-nés à la vente aux particuliers,qui sont en règle avecl'administration fiscale et les orga-nismes de sécurité sociale, quisont bancarisées et vendent avecfactures. Les biens éligibles peu-vent répondre à un tauxd'intégration fixé, en tant que debesoin, par arrêtéministériel. Parailleurs, l'offre du crédit doit com-porter des informations sincèreset loyales précisant notamment

les éléments de l'offre, les moda-lités de son octroi ainsi que lesdroits et obligations des partiesau contrat de crédit. Il est soulignéaussi que l'octroi du crédit à laconsommation est réservé exclu-sivement aux nationaux résidents.Ainsi, le montant mensuel globalde remboursement du créditcontracté, par l'emprunteur, nepeut en aucun cas, dépasser 30%des revenus mensuels nets régu-lièrement perçus, afin d'éviter lesurendettement du client. Il est

entendu par crédit à la consom-mation toute vente de biens dontle paiement est échelonné, dif-féré, ou fractionné. Il est à noterque l’article 9 de ce décret enquestion stipule qu’en cas de ré-siliation du contrat du fait du ven-deur, celui-ci est tenude rembour-ser à l’emprunteur, sur demandeécrite avec accusé de réception,la totalité de la somme quel’acheteur lui aurait avancée sur leprix, dans un délai ne pouvant ex-céder trente jours, sans préju-

dice des dispositions relatives auxdommages et intérêts vis-à-vis duprêteur et de l’emprunteur confor-mément à la législation et la régle-mentation en vigueur. L’acheteurdispose, de son côté, d’undélai derétractation de huit jours ou-vrables, à compter de la date designature du contrat, conformé-ment à la législation et la régle-mentation en vigueur. Toutefois, lecontrat de vente ne produit passes effets, lorsque l’emprunteurn’a pas informé le vendeur de

l’attributiondu crédit dans le délaide huit jours ouvrables à comp-ter de la date de notification del’accord d’octroi de crédit etlorsque l’emprunteur a exercé sondroit de rétractation dans les dé-lais qui lui sont impartis. Lecontrat de vente demeure néan-moins valide si, avant l’expirationdu délai de huit jours prévu ci-dessus, l’acheteur paie au comp-tant la totalité de la somme due.Dans le cas où la vente de biens’effectue à domicile, le délai derétractation est de sept jours ou-vrables, quelle que soit la date delivraison oude fourniture dubien,stipule l’article 14, précisantqu’aucun paiement comptant nepeut intervenir avant l’expirationde ce délai.

Haddadi M.

,Le groupe de télécommunica-tions Ooredoo a rendu publicsses résultats financiers du pre-mier trimestre 2015 dont ceux re-latifs à la filiale algérienne dugroupe. Les revenus deOoredoo(Algérie) ont atteint 25,8milliardsde dinars durant le 1er trimestre2015 contre 23,6 milliards au 1er

trimestre 2014, soit une progres-sion de +9%.Les revenus avant intérêts, im-pôts (taxes), dotations aux amor-tissements et provisions sur im-mobilisations (EBITDA) sont pas-sés de 9,1 milliards de dinars au1er trimestre 2014 à 9,3 milliardsde dinars au 1er trimestre 2015,soit une progression de +2%. Lesprofits nets ont atteint 1,58 mil-liard de dinars au 1er trimestre2015. Le nombre d’abonnés a at-teint 12,6millions au 1e trimestre2015 contre 12,2millions au 4e tri-

mestre 2014, soit plus de 400 000nouveaux abonnés en troismois.L’Arpu (revenu mensuel moyengénéré par chaque abonné) a at-teint 7,2 dollars au premier tri-mestre 2015.

investissements d’OoredooAlgérie durant le 1er trimestre2015 ont atteint 5,58 milliardsde dinarsDans le groupe, Ooredoo (Algé-rie) au terme du premier tri-mestre 2015, représente 11,4%dunombre d’abonnés du groupe et13,4% des investissements. Al’annonce de ces résultats, le di-recteur général de Ooredoo Jo-sephGed a déclaré : «Grâce à uneambitieuse stratégied’investissements à long-terme,Ooredoo continue de gagner laconfiance des Algériens qui ontété plus de 400 000 à rejoindre

notre base clientèle. Ooredoopoursuivra sa stratégie de déve-loppement notamment dans ledéploiement de la téléphonie 3Gtout en honorant son statutd’entreprise citoyennenationale.»Les résultats dupremier trimestre2015 de Ooredoo confirment lapertinence et la fiabilité de sastratégie de développement etd’investissement à long terme enAlgérie.Cette politique d’investissementefficace est appelée à se renforcerpour continuer à contribuer audéveloppement du secteur de latéléphonie mobile nationale.Avec 9,3 milliards de dinars derevenus en troismois, il est enre-gistré plus de 400 000 nouveauxclients en troismois, soit 5,58mil-liards de dinarsd’investissements.

N. R.

actue l La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

4

Un décret exécutif a été publié au Journal officiel

Le crédit à la consommation officiellement relancé,Le décret exécutif rela-tif aux conditions et mo-dalités d'octroi du crédità la consommation auxménages, qui est destinéaux biens fabriqués loca-lement dans le cadre de larelance des activités éco-nomiques, a été publié auJournal officiel n°24.

Bilan financier du premier trimestre 2015Ooredoo maintient sa forte croissance sur le marché

Le développement dusecteur privé au cœurde la collaborationAprès deux années de bonnecoopération, sous les motsd’ordre «Avançons ensemble»et «Réussir ensemble», la délé-gation de l’Union européenneet le Cercle d’appui et réflexionau tour de l’entreprise (Care)ont réitéré leur engagementpour le développement du sec-teur privé en Algérie pour lesannées à venir. Care et l’UE par-tagent des valeurs démocra-tiques, basées sur la tenue d’undialogue social responsable etune approche participative.Dans ce cadre, la délégation del’UE et le Care ont signé un nou-veau protocole de coopérationpour l’année à venir. Le prési-dent du Care, Slim Othmani, aindiqué, à ce propos, que «ceprotocole viendra renforcer lacoopération existante entre l’UEet le Care, via l’organisationd’une dizaine d’évènementssous le format des «matinalesdu Care», la réalisation d’étudesthématiques et l’édition de pu-blications sur des sujets liés audéveloppement du secteur privéen Algérie». L’ambassadeur, etchef de délégation de l’Unioneuropéenne, Marek Skolil, a in-diqué en marge de la cérémo-nie de signature que «nousavons signé un protocoled’accord de coopération entre ladélégation de l’Union euro-péenne et le Cercle d’appui etréflexion au tour de l’entreprise(Care), pour renouveler notresoutien aux activités de Caredans le domaine de discussionéconomique». Ilest à soulignerque Care est une association àbut non lucratif qui met enœuvre une série de conférences,débat sur des questionsd’actualité économique. Toute-fois, il a expliqué que «nousavons choisi de travaillerl’Algérie parce que c’est unpays qui a une culture nourried’une tradition locale mais enmême temps c’est la Méditerra-née d’échange, et de partagede certaines langues, de lafrancophonie en particulier».

Nawel Hami

P A R T E N A R I A T

UE-CARE

La Cosob organiseà Alger un séminairesur le marchéobligataireLa Commission d'organisation etde surveillance des opérationsde Bourse (Cosob) a organisélundi à Alger un séminaire sur lemarché obligataire en collabo-ration avec l'Agence japonaisede coopération internationale,indique un communiqué duministère des Finances. Ce sé-minaire a été présidé par le mi-nistre des Finances Abderrah-mane Benkhalfa en présence del'ambassadeur du Japon en Al-gérie Fujiwara Masaya,précise le communiqué. La ren-contre, animée par des expertsjaponais, permettra de présen-ter l'expérience du Japon enmatière de création d'un mar-ché de la dette et de fairele point sur le rôle des agencesde notation, les leçons tirées dela crise financière mondiale etles tendances de développe-ment en matière de régulationfinancière internationale. Ce sé-minaire «s'inscrit dans la dé-marche d'activation du marchéfinancier algérien», a soulignéM. Benkhalfa, cité dans le com-muniqué, en demandant auxdirigeants de la Cosob et lesautres acteurs concernésd'initier des actions similairesau profit des entreprises pu-bliques et privées. L'objectif, a-t-il poursuivi, est de familiariserces entreprises avec ce mode definancement et de les sensibili-ser sur ses avantages et ses im-pacts sur les finances del'entreprise.

N. R.

A L G É R I E - J A P O N

Bourse

Page 14: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

I N F O SE X P R E S S

La NR 5246 - Mardi 19 mai 2015

5é c h o sGHAZAOUET

2 669 candidatsaux examensde fin d'année scolaire

Ils sont 2 669 candidats auxexamens de fin d'annéescolaire 2014/2015 dans lescommunes de Ghazaouet,Souahlia, Dar Yaghmoracen etTient (daïra de Ghazaouet).1 065 candidats seprésenteront à l'examend'entrée en cinquième qui sedéroulera le 2 juin 2015 àtravers sept centres d'examen(4 à Ghazaouet, 02 à Souahliaet 01 à Dar Yaghmoracen).Pour les épreuves duBaccalauréat, prévues à partirdu 11 juin, on compte 1 018candidats qui concourrontdans trois centres, tous situésdans le chef-lieu de daïraGhazaouet (les lycées de SidiAmar, Cheffek et des Sables).Quant aux épreuves du BEMqui auront lieu à partir du 16juin 2015 dans trois centres (2à Ghazaouet et 1 à Souahlia),586 candidats y participeront.Selojn le président de lafédération des parentsd'éleves de la daïra deGhazaouet, pour la bonneréussite de ces trois examensde fin d'année, toutes lesmesures nécessaires serontprises tant pour le transportque l'alimentation. «Repas,eau potable et confiseriesseront distribués auxcandidats», dira-t-il. Ilconvient d'ajouter que dansles jours à venir, à l'effet deprocéder aux derniersréglages, une réunion devantregrouper les différentesparties concernées par cetteopération et présidée par lechef de daïra est prévue.

M. Hichem

Sidi Bel-Abbès

La police fête la Journéede l’étudiant

La Sûreté de wilaya de SidiBel-Abbès a tracé un richeprogramme pourcommémorer le 59e

anniversaire de la fête del’étudiant qui va coïncideravec le 19/05/2015.L’événement est prévu aumusée du Moudjahid avecdes expositions photos, desvisites guidées à denombreux sites historiques etdes conférences animées pard’éminents professeursd’université, ainsi que desanciens moudjahidine quiont vécu et qui gardent desséquelles de cette évolutionsanglante. Des cadeaux sontprévus pour desmoudjahidine, desmoudjahidate et les veuves etfils et filles de chahid, ainsiqu’aux gagnants desépreuves sportives etculturelles.

Djillali T.

Les services de la Gendarmerie nationale ont interpellé, lors de trois(03) opérations distinctes à l'ouest du pays, douze (12) personnes dansdes affaires de trafic d’armes à feu etmunitions. (Photo > D. R.)

L’ETO projette la réalisation d’une écolede formation aux métiers du transport

Une école de formation au profit des agents de l’Etablissement publicde transporturbainet suburbaind’Oran (ETO)estenprojet, a-t-onappris,dimanche, auprès de la direction générale de cet établissement.

(Photo > D. R.)

Les plats algériens mis en vedette àl'Exposition universelle de Milan

Un «show culinaire» faisant connaître les meilleurs plats algériens, a étéorganisé samedidernier à l'ExpositionuniverselledeMilan-2015, à laquellel'Algérie participe, a-t-on appris dimanche auprès de la délégationalgérienne. (Photo>D.R.)

Ouargla : peines de 3 ans ferme et 20 ans parcontumace pour soutien à groupes terroristes

Des peines de 3 ans de prison ferme et de 20 ans, par contumace,ont été prononcées dimanche, dans deux affaires distinctes, par letribunal criminel près la Cour deOuargla. (Photo >D. R. )

Interpellation de douze personnespour trafic d’armes à l'ouest du pays

EnSyrie, par exemple, que lesmédias nous présentent (surtouten plein vote de l'ONU ) comme

impitoyablement dévastée par sonpropre pouvoir pourtant plébiscité parplus de 55%de ses citoyens, les soldatsaméricains dûment « recyclés » parmiles Islamistes opposés au laïc Bachar-el-Assad, Musulmanmodéré, ou parmiles adversaires du Régime (on trouvetoujours des opposants, en Libye par expartisans de la Monarchie corrompue,ou libéraux pro-Occident), tous cesmilitaires estampillés US se déguisenten « bons » Syriens pour tirer sur lafoule, les civils, les enfants (militairesque lesmédias s'empresseront dedésigner à la vindicte publique del'opinion anesthésiée comme étant despartisans du Régime en place), quandils ne forment pas les armées dedéstabilisation d'Etats souverainsadversaires parce que non alignés sur ladictature unique anglo-saxonne. Ettout cela se fait aujourd'hui, en Libyecomme en Côte d'ivoire ou enAfghanistan comme en Syrie ou ailleurs,avec l'aide, sinon la complicité, lacollaboration, de l’Occident et desmonarchies du Golfe Ainsi, ces « guer-res » clandestines seront très subtiles :exemple de la Russie de Poutine. Lanouvelle stratégie de conquêteaméricaine seramodulable. Elledépendra du pays visé : ici, on armeradiscrètement les opposants; là, on ferapreuve de plus de subtilité, parexemple on conditionnera la jeunessesur les réseaux sociaux; ailleurs, onenverra les missionnaires prêcher labonne parole. En Russie, il y a Poutine,le plus fermement opposé aumondeunipolaire décrété par les Anglo-Saxonsà condition qu'il soit sous leur égide.

Un adversaire de poids, qu'il fautremplacer. Alors, cette nouvelle « arméede l'ombre » décrétée par les Soros oules Kissinger, en coulisses, faute depouvoir susciter en Russie unenthousiasme populaire pour lesoligarques libéraux qui ont ruiné lepays, a élaboré une stratégie de combatplus subtile, infiniment subtile. Voicidonc les agents américains occupés àconvaincre, via les opposants à Poutinesur place, le pilier du pouvoir russe,l'Eglise orthodoxe en personne ! La criseukrainienne est là ! Dès lors, la discrètepolitique de remodelage dumonde sefait aujourd'hui grâce aux daechistes,auxmilitaires recyclés, et non plusseulement avec l'aide des pseudo-ambassades ou ONG ou avec les jeunesinternautes enrôlés par les fauxindignés. Et bien sûr, grâce auxmédiashonteusement collabos, grands agentsde déstabilisation. Ils ne nousmontreront plus les sales images desguerres « propres », mais ilsdiscréditeront les fidèles des Régimesattaqués par l'Armée de l'ombreaméricaine, ils monteront de véritablesopérations de conditionnement contreles pouvoirs non-alignés, et parfois,même, pour servir les intérêts de leursamis euro-atlantistes, ils n'hésiterontpas à relayer des opérationsmontéesde toutes pièces jusque dans les studiosdu Qatar, avec des figurants dûmentpayés ! L'Armée américaine recyclée estencore plus redoutable, et les plusdangereux ennemis de la paix et de laliberté demeurent bien les stratègesanglo-saxons et israéliens du chaos - etles médiasmenteurs. Il faudra bien unjour crever ces abcès !

(suite et fin)C. A.

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

Sans foi ni loi (V)

Sortie de la 14e promotiondes agents de police

Cette promotion est constituée de 353 élé-ments (186 élémentsducentre éponymeet167 de celui de Béchar). Les 10 lauréats decette promotion qui a suivi une formationspécialisée de 24 mois ont été honorés aucours de cette cérémonie. Après le pas-sage de l’emblème national à la future pro-motion,uneséried'exercicesdesdifférentesunités de la police à l'instar de celles de lalutte anti-térroriste, anti-émeute et celle encharge de la protection des personnalitésont été présentés à l'assistance. A noterque cette promotion a étébaptiséedunomde la victime du devoir national, le lieute-nant depoliceDiabMohammed, né le 25 fé-vrier 1958 à Tizi, dans la wilaya de Mas-cara, et assassinépar les terroristes le 11no-

vembre 1994 à Frohadans lamêmewilaya.Le défunt a laissé derrière lui 4 enfants. Safamille a été honorée à l'occasion parl'inspecteur régional de la police.

Quatre filles enlevées et séquestréeslibérées par les gendarmesSuite à un appel téléphonique sur le nu-mérovert 10-55, faisant étatde l’enlèvementde 4 filles par un inconnu à bord d'une voi-ture, le groupement territorial de laGendar-merie nationale deTlemcen adépêché seséléments sur le lieu indiqué par l'appel té-léphonique (BeniMester), une localité dis-tante de 12 kmdeTlemcen, où ils sont par-venus après recherches à libérer les 4 fillesqui étaient séquestrées dans une habita-tion et interpellé deux suspects en étatd'ébriété alors que six autres acolytes ontréussi à prendre la fuite. Selon les premierséléments de l'enquête, les quatre victimesont sollicité le conducteur (clandestin)pourles conduireàune fêtedemariagemais il lesa emmenées vers unehabitation abandon-née à Beni Mester. Selon les aveux des vic-times, elles ont été rouées de coups parles ravisseurs qui ont violé deux d'entreelles. L'enquête est en cours et les fuyardssont activement recherchés.

Mohammed Hichem

Tlemcen

,C'est en présence del'inspecteur régional de la po-lice, MohammedOuahrani, duwali de Tlemcen et des autori-tés civiles et militaires de la wi-laya de Tlemcen que s'est dé-roulée la cérémonie de sortiede la 14e promotion des agentsde police, qui a eu pour cadrele Centre des unités républi-caines de Remchi (Tlemcen).

Page 15: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

rég ionsLa NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

9

Les études concernant de nouveaux plans directeurs d’urbanisme auprofit de 18 communes de la wilaya de Laghouat ont été finalisées, cequi permettra la création de nouveaux pôles urbains. (Photo > D. R. )

Réhabilitation de foggaras à In Gharet Foggaret Ezzoua, dans le Tidikelt

Des opérations ont été retenues cette année pour laréhabilitation et l’entretien du réseau de foggaras (systèmed’irrigation traditionnel), à In-Ghar et Foggaret Ezzoua, dansle Tidikelt... (Photo >D. R. )

La diffusion radiophonique est de 77% àBoumerdès dont 23% de zones d’ombre

LetauxdediffusionradiophoniqueàBoumerdèsquiest«trèsélevé»comparativementàd’autresrégions. Il estestiméactuellementdanscette wilaya à 77% dont 23% de zones d’ombres. (Photo > D. R.)

Constantine : des conventions-cadres departenariat au profit des jeunes diplômés

Quatre conventions-cadres de partenariat ont été signéesdimanche à Constantine au profit des jeunes diplômésuniversitaires enmarge d’unemanifestation Portes-ouvertes surl’emploi et l’insertion professionnelle des diplômés porteurs deprojets. (Photo >D.R. )

Laghouat : nouveaux plans directeursd’urbanisme pour 18 communes

Chlef

Algérie Télécom célèbre la Journéemondiale des télécommunications

L'Algérie, à l’instar de lamajorité des pays dumonde, a célébré le 17mai2015 la Journée mondialedes télécommunications etde la société del'information sur le thème: « les télécommunicationset les TIC, Moteurs del’Innovation ».En effet, à l’occasion du150e anniversaire de lacréation de l’Union Inter-nationale des Télécommu-nications, la Direction opé-rationnelle des télécommu-nications (DOT) de Chlef aorganisé, dimanche 17mai2015, une journée portesouvertes, qui s'est tenue àproximité de l’agence prin-cipale commerciale de télé-communications ACTELdu chef-lieu de la wilaya.Les cadres et techniciensde la DOT ont installé unstand publicitaire. Ce der-nier avait pour objetd’accueillir les clients pourleur faire découvrir les dif-férents produits d’AlgérieTélécom, par le biais desagents et cadres commer-ciaux de l’ACTEL. Parmi lesproduits exposés, citonsles cartes de recharge (4G,idoom ADSL), les cartes :Fimaktabati, Noonbooks,Fimaktabati Académique.Cet événement a créé

l'opportunité de fournirégalement au grand publicdes explications sur les dif-férents produits, à l’instardes nouvelles souscrip-tions lignes fixe & internet.Les portes ouvertes sur Al-gérie Télécomont pour butde contribuer à sensibili-ser l'opinion aux perspec-tives qu'ouvre l'utilisationde l'Internet et des techno-logies de l'information etde la communication (TIC)dans les domaines écono-mique et social, ainsiqu'aux façons de réduire lafracture numérique.Il convient de signaler quela Journéemondiale des té-lécommunicationsmarquela célébration de deux évé-nements importants pourl'UIT (Union Internationaledes Télécommunications).De la naissance du télé-graphe aux communica-

tions par satellite et àl'Internet, en passant parla radiodiffusion sonore ettélévisuelle, les travaux del'Union ont contribué àtirer parti des potentialitésscientifiques et technolo-giques pour répondre à unbesoin fondamental del'homme, celui de commu-niquer. Devant le standd’Algérie Télécom, des cen-taines de clients et de cu-rieux ont été observés toutau long de la journée. Lesagents commerciaux ontsu vulgariser leur discourscommercial pour attirer denouveaux clients et les in-former sur les nouveauxproduits de la société.«l s'agit pour nous de déve-lopper l'utilisation destechnologies del'information et de la com-munication dans les zonesrurales, dans le cadre de

la construction de la so-ciété de l'information et del'essor de la culture numé-rique en Algérie. Ce n’estpas tout mais encoremoins, nous tenterons denous rapprocher au plusprès de nos clients, voirede nous faire de nouveauxclients grâce àl’information et à la vulga-risation et l’explication del’accès aux nouveaux ser-vices et produits offerts parnotre honorable institu-tion», a déclaré Mme Fel-louh, chargée de communi-cation au niveau de la DOTde Chlef. Il faut dire qued’autres journées portesouvertes, enchaînera-t-elle,seront programmées dansles jours à venir au profitdes habitants des autresdaïras et communes quecompte la wilaya.

Zakarya M.

,Depuis 1969, laJournée mondialedes télécommunica-tions est célébréechaque 17 mai, mar-quant la création del'UIT et la signaturede la premièreConvention télégra-phique internatio-nale en 1865.

La Brigade de recherche etd'investigation de la Gen-darmerie nationale deTlem-cen en collaboration avecles services des douanes amis terme aux agissementsd'un réseau internationalcomposé de troismembres,dont la principale spécia-lité est le trafic de psycho-tropes entre leMaroc et SidiBel-Abbès en passant parMaghnia.Parmi les membres de ceréseau, une fille qui s'occu-pait de la dissimulation despsychotropes sous ses vê-tements. Lors d'une fouille

opérée au niveau d'un bar-rage de contrôle dressé surl'autoroute près de Magh-

nia, 90 comprimés de psy-chotropes demarque Rivo-tril et Ecstasy que transpor-

taient cette bande ont étésaisis. L'enquête menéeavec les trois membres duréseau a permis aux enquê-teurs d’établir que c'est unbaron marocain qui leurfournissait les psycho-tropes et ce sont lesmembres du réseau quis'occupaient de son trans-port vers Sidi-Bel Abbès etsa vente aux dealers. Pré-sentés devant le procureurde la république près le tri-bunal deMaghnia, les troismis en cause ont été placéssous mandat de dépôt.

Mohamed Hichem

Tlemcen

Trois narcotrafiquants dont une femmeappréhendés

Page 16: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Slimani a inscrit le quatrième butde son équipe, Sporting Lisbonne,lors de sa victoire à domicile face àBraga (4-1), dans le cadre de la 33e

et avant dernière journée de LigaSagres. Pourtant c'est Braga quiouvre lamarque sur penalty à la 13e

avant que Silva n’égalise égalementsurpenaltydans les arrêtsde jeudelapremièrepériode. En secondepé-riode, le Sporting de Lisbonne vadérouler marquant d’abord par Fi-gueiredo (52e), puis par Silva quis’offre un doublé à la 74e. Slimaniqui a remplacéMontero à la 58e, sesignalera par une tête à la 66e quipasse de peu à côté avant de mar-quer dans les arrêt de jeu, Carillotrouve le pied gauche del’international algérien qui clôt lamarque à 4 à 1 (90’+4). Outre ses 12buts en championnat portugaispour sadeuxièmesaisonenEurope,l'ex-joueurduCRBelouizdad (Ligue1, Algérie) compte également deuxréalisationsenLiguedeschampionsd'Europe.

Tranbzonspor (Turquie) :Belkalemdans la liste des 18pour la première fois depuisjanvierL'international algérien Essaid Bel-kalem, remis de sa blessure depuisquelquessemaines, a été sur lebancde touche de son équipe turqueTrabzonspor lors de son déplace-ment à Eskisehirspor (défaite 2-0)pour la première fois depuis janvierdernier. Mais Belkalem n’a pas ef-fectué son entrée dans cette ren-contrepour le comptede la 32e jour-née du championnat de premièredivision de football en Turquie,contrairement à son compatrioteet camarade à Trabzonspor CarlMedjaniqui adisputé l’intégralitédu

match. Le défenseur central de 25ans souffrait d'une blessure à lacuissequi l'a privéde laprécédenteCouped'Afriquedesnationsde2015disputée en Guinée équatoriale.L'ancien joueur de la JS Kabylie(Ligue 1, Algérie), qui joue auTrab-zonspor à titre de prêt de Watford(Premier League anglaise), estconvoqué pour le prochain stagede la sélection algérienne prévupour fin mai en cours en vue dumatch contre la sélection des Sey-chelles, le 13 juin à Blida en pre-mière journée des éliminatoires dela Coupe d'Afrique des nations de2017 au Gabon. Il espère profiterdesdeux rencontres restantespourson équipe, cinquième en cham-pionnat, pour gagner en temps dejeuavantd'effectuer soncome-backen équipe nationale.

Ligue 1 française : AïssaMandiveut quitter le Stade deReimsLedéfenseur international du Stadede Reims, Aissa Mandi a expriméson souhait de quitter son club à lafin de la saison après avoir assurésamedi soir sonmaintien enLigue 1

françaisede football. «Franchement,j’ai envie de vivre autre chose, vivreuneautre aventure.Maintenantquele maintien est assuré, je vais dis-cuter avec mon agent durant la se-maineet je serai fixé surmonavenir.Après, comme je l’ai dit cela dé-pendra des négociations», a-t-il an-noncé aumicro de BeIN Sports, di-manche soir.L'international algérien de 23 ansest sous contrat jusqu'en 2017 avec

le club champenois au sein duquelil a fait ses début. «Une chose estsûre,mêmesi jenequittepasReims,ce ne sera pas pourmoi un échec»,a-t-il estimé.Auteur d'une bonne saison ponc-tuéepar cinqbuts inscrits, le latéraldroit algérienest sur les tablettesdeplusieurs clubs français entre autresl'AS Saint-Etienne et l’Olympiquelyonnais.

Agence

Verts d’Europe

sportSondage du meilleurarbitre arabe

Haïmoudi sacrépour la troisièmefois

L'ancien arbitreinternational algérienDjamel Haïmoudi aremporté le prix du «siffletd'or» attribué par la revuelibanaise «Al-Hadath Al-Riadhi» au meilleur arbitrearabe de l'année 2014, et ce,pour la troisième fois desuite, a rapporte dimanchela presse locale. Haïmoudiqui a récolté 142 points, adevancé Nawaf Choukrallahdu Bahreïn, qui a eu 139points. La troisième placedu sondage est revenue àl'arbitre qatari,Abderahmane Abdou. Dansle sondage du «drapeaud'or», attribué au meilleurarbitre assistant, l'AlgérienAbdelhak Etchiali a terminéà la troisième place, pour ladeuxième fois de rang,derrière le Bahreïni IbrahimMoubarak et le MarocainRedouane Achik. Lesondage a vu laparticipation de 39 arbitresarabes, en activité ouretraités, qui ont intégré lesdifférentes commissionsd'arbitres de leursFédérations nationales oudes instancesinternationales. Haïmoudi(45 ans) avait mis fin à sacarrière à l'issue de ladernière Coupe du monde2014, au Brésil, où il avait eunotamment dirigé le matchpour la 3e place entre leBrésil et les Pays-Bas (0-3).

Quotidien nationald’information. Edité par laSarl SEDICOM au capitalsocial de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration :Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar,Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination :Samir SabekDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

E N D E U X M O T S

� Slimani a secoué les filets. (Photo > D. R.)

Slimani buteur, Belkalem revient

La NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

23

,L'attaquant algérien, IslamSlimani, rétabli de sa blessure,a fêté son retour à la compéti-tion après quatre semainesd'absence par un 12e but cettesaison dans le championnat depremière division portugaisede football, dimanche soir.

Belaïli demande l'engagementd'un «grand entraîneur» ,Le milieu de terrain de l'USMAlger, Youcef Belaïli, a demandél'engagement d'un «grand entraî-neur» pour son équipe afin deconforter ses chances de remporterla Ligue des champions d'Afrique-2015, remettant en cause les com-pétences de l'actuel coach du club,l'Allemand Otto Pfister.L'international algérien, quis'exprimait au micro d'EchouroukTV, a a imputé à son entraîneur laresponsabilité de la mauvaise passede son équipe en championnat deLigue 1 algérienne.«Sachez que les bons résultats réa-lisés sur la scène africaine sontl'œuvre des joueurs eux mêmes,car à l'USMA certains qui nous en-cadrent ne savent rien au football»,s'est-il insurgé.Les Rouge et Noir de la capitale,champions d'Algérie en titre, ontperdu le pari de préserver leur

sacre. Pire, ils n'ont pas encore as-suré leur maintien parmi l'élite àdeux journées de la fin de la com-pétition nationale.L'équipe n'a plus gagné en cham-pionnat depuis sept matches. Sa-medi dernier, elle a été de nouveautenu en échec à domicile face auMO Béjaïa (1-1).Pfister (78 ans) avait succédé auFrançais, Hubert Velud, en dé-cembre dernier. Sous sa houlette,l'USMA s'est qualifiée à la phase despoules de la Ligue des champions,mais elle a marqué le pas aussi bienen championnat local qu'en Couped'Algérie.Le club algérois évoluera, lors de laprestigieuse épreuve continentaledes clubs, dans le groupe B en com-pagnie de l'ES Sétif, du MC El Eulma(Algérie), et d'El-Merrikh du Sou-dan. La première journée aura lieuentre le 19 et le 21 juin prochain.

USM Alger

«Notre destin pour le maintienest entre nos mains» , Le porte parole de l'ASO Chlef(Ligue 1 algérienne de football) Ab-delkrim Medouar, a estimé hier queson équipe devra «impérativement»l'emporter lors des deux dernièresjournées pour assurer son main-tien. «Notre destin pour le main-tien est entre nos mains. Nous de-vons gagner d'abord à domicileface au NA Hussein Dey et en dé-placement face à l'USM Alger pouréviter la relégation, sans attendreles autres résultats», a affirmé àl'APS le dirigeant chélifien. L'ASOChlef qui reste sur une match nuldécroché sur le terrain de l'USMBel Abbes (0-0), pointe à la 14e placeau classement avec 35 points.«Nous aurions pu gagner à BelAbbès, ce qui nous aurait éviterles calculs de la fin de saison. Fran-chement, il y avait place à une vic-toire, mais un point est bon à

prendre», a enchaîné Medouar.Pour le porte-parle de l'ASO, le pro-chain rendez-vous à Chlef face auNAHD (13e, 36 pts), s'annonced'ores et déjà «décisif». «Une vic-toire face au Nasria nous permet-trait de nous repositionner, et demettre notre adversaire du jourderrière nous, d'autant qu'il s'agitd'un concurrent direct pour lemaintien», a-t-il souligné. Parailleurs, Medouar a appelé tous lesclubs à «respecter l'éthique spor-tive», précisant que le «champion-nat de cette saison est tellementserré que le trio qui descendra enLigue 2 ne sera connu qu'à l'ultimejournée». Engagée en Coupe de la Confédé-ration, l'ASO Chlef a été éliminéepar les Tunisiens du Club Africainaux 1/8es de finale (aller 1-1, retour1-0).

Abdelkrim Medouar

Abid Charef pour officier le matchClub africain-Ahly du Caire , L'arbitre international algérien,Mehdi Abid Charef a été désignépar la Confédération africaine defootball (CAF) pour officier lematch Club africain de Tunis - Ahlyd'Egypte (5, 6 ou 7 juin), pour lecompte des huitièmes de finale(bis) retour de la Coupe de la CAF.Abid Charef sera assisté par sesdeux compatriotes, Abdelhak Et-

chiali et Mokrane Gourari, a indiquéhier le site officiel de l'instance foot-ballistique continentale. Lors dumatch aller disputé dimanche, leclub cairote s'est imposé par deuxbuts à un. Le néo-international algérien, le dé-fenseur Hichem Belkaroui, a été ali-gné d'entrée du côté de la forma-tion tunisoise.

Coupe de la Confédération

Page 17: Mise en page 1 - lnr-dz.com · uniquement la zakat», ont-ils martelé. Les fonctionnaires chargés du recouvrement et les agents de poursuites trou-vent des difficultés énormes

Le temps était plutôt à l’heure des calculset du commentaire etmême des faux com-mentaires pour justifier une telle victoire ouun tel échec. En attendant, la flamme conti-nue de brûler tant au sommet qu’en bas duclassement, et l’on s’interroge à cette alluresi toutes les équipes de la Ligue 1 ne se-raient pas menacées par la relégation. Dujamais vu.Hors frontières, quelques médias étran-gers s’intéressent et tricotent quelqueslignes dans leurs pages sports pour évo-quer cette fin de saison de notre cham-pionnat. Ils s’étonnent et s’impatiententde voir comment sera la fin de cette course.Mais le temps passe très vite et personnene peut résumer ce qui se passe dans lescoulisses.Qui peut confirmer les ouï-dire des uns etdes autres ? Qui peut clarifier les choses ?Qui ? Des questions souvent bien cadréesarrivent avec différentes tonalités quemême le chef d’orchestre n’arrive pas àgérer.MohandChérif Hannachi disait dansl’émission sportive de la chaîne télé pu-blique qu’il accordait des sommes farami-neuses aux joueurs pour décrocher lestrois précieuxpoints.Mais endehors de cespromesses maison, il y a les promesseshorsmaisons qui faussent le jeu, qui salis-sent les valeurs sportives.Alors comment surveiller et mettre au po-teau, ces dirigeants qui n’hésitent pas àtoutmettre enœuvre pour éviter la chute,prêts à tout pour éviter la relégation. Unerelégation synonyme pour ces gestion-naires des clubs d’élimination à vie. Unconfrère spécialisé dans le sport s’interrogecomme l’ensemble des médias et autressportifs : «Dommage que la LFP, la FAF, lapresse et la police et la gendarmerie n’ontpas lesmoyens et la possibilité de contrô-ler ce qui se passe en coulisses. La corrup-tion bat son plein.On parle de milliards qui vont d’un diri-geant à l’autre, d’un agent à un joueur. Desrumeurs circulent après chaque journée,

mais il n’y a aucune preuve concrète pourles appuyer» devant un tel jeu. Quel quali-ficatif accorder à notre foot qui ne seraitpas celui d’un jeu de la «roulotte» ? Le jour-nal électronique «RTBF Sport» parle d’unchampionnat le plus passionnant del’Afrique du nord avant de rappeler que lechampionnat de la saison écoulée étaitmoins disputé «l’USMAlger avait été sacréchampion avec 14 points d’avance sur sonpoursuivant…

Aujourd’hui personne ne peut expliquerce classement si étriqué. S’agit-il d’unecrise du foot ? L’actuel champion n’ad’ailleurs inscrit avant cette dernière jour-née que 32 buts en 26 matches (1,2 parmatch).Pour reprendre l’avis d’un ancien joueur, etcadre d’un club sportif. Le foot n’est plusdu foot, il ne ressemble plus à rien, c’est de-venu un marché où chacun débourse dessommes folles pour recruter et proposer

une victoire. Pour cela, le mieux pour évi-ter le pire est tout simplement de per-mettre aux sponsors de s’impliquer dans lagestion du club ou alors retirer ses billes,parce que notre foot est sous perfusion».

H. Hichem

A voir�BeIN Sports 8HD : Persepolis – Al Hilal à 14h30�BeIN Sports 6 HD : Sivasspor – Galatasaray à 17h30

,Seulement sept buts. Septbuts inscrits dans une jour-née qui avait pourtant toutesles raisons du monde de seretirer avec un lot de buts.Déception sur toute la ligne.

� Les points des matches se marchandent très normalement. ( Photo > D. R.)

Meilleur arbitre arabeHaimoudi sacré pour latroisième fois

USM AlgerBelaili demandel'engagement d'un«grand entraîneur»

en direct le match à suivre

sportLa NR 5246 – Mardi 19 mai 2015

Verts d’EuropeSlimani buteur,Belkalem revient

football

LA

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

NR

Aucune journée du championnat ne se déroule dans lasérénité. Si parfois nos stades sont épargnés par la vio-lence, ce sont les dirigeants qui prennent le relais pourmettre leur grain de sel. En cette fin de saison, les accu-sations fusent de partout donnant une toute autre tour-nure à un exercice atypique où les rebondissements nese comptent plus. Intouchables et bénéficiant d’une in-croyable impunité, ces dirigeants donnent l’impressionqu’ils sont seuls sur le terrain et jouent comme bon leursemble. Ils font fi de toutes les règles, du devoir de ré-serve et même de l’éthique pour donner une piètreimage d’un championnat des plus énigmatiques et des

plus mystérieux. Notre football ne se joue plus sur leterrain. Les coulisses font rage et décident du sort detoutes les équipes, de l’issue du championnat dans undésordre indescriptible où règne la loi du plus offrant.Dans ce charivari, les instances fédérales ne disent mot.Motus et bouche cousue comme si le championnat fonc-tionne comme sur des roulettes. Ce n’est pas le cas bienévidemment d’autant que la suspicion plane sur prati-quement toutes les rencontres. La moindre victoire d’unclub ou d’un autre est sarcastiquement commentée parl’opinion sportive, convaincue qu’elle est acquiseailleurs que sur le carré vert. Certaines victoires nourris-

sent les commentaires les plus fous tellement elles sor-tent de l’ordinaire mais chez les instances fédérales,elles passent sous silence. Au pire des cas, elles exigentdes preuves comme si les auteurs des arrangementslaissent des traces. Dans ce climat, il est tout à fait nor-mal que certaines rencontres «dérapent» et que la vio-lence fasse son entrée en jeu pour ternir encore plusl’image d’un football moribond, gangrené par la corrup-tion et les arrangements des matchs. L’inertie de la FAF,la LNF et on ne sait qui encore laisse le terrain libre auxsaboteurs de notre football.

Assem Madjid

La Der Motus et bouche cousue

Notre football lance un SOS