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Mise en page 1 - sfparo.org · OBJECTIF PARO - Décembre 2010 Rendez-vous SFPIO • Cycle de formation continue en Parodontologie Programme et enseignement dirigé par : Alain BORGHETTI

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en cette fin d’année, d’importants défis se pro-filent pour notre discipline.en premier lieu, la mise en place de l’internat

qualifiant où la Parodontologie n’a pas encorede place précise, noyée dans la «  troisièmevoie ».Heureusement, nous ne sommes pas lesseuls et les collèges de Prothèse ou d’Odontolo-gie conservatrice se sont également émusd’une réforme qui risque de limiter l’intérêt desétudiants de l’internat pour nos différentes dis-ciplines.La spécificité de la Parodontologie doit être dé-fendue et je tiens à exprimer le total soutien de laSFPIO, aux différentes démarches entreprises parle Collège des enseignants en Parodontologie.La reconnaissance de la spécificité de la Paro-dontologie et qui sait, peut être un jour recon-nue en tant que spécialité, ne peut venir quegrâce à un parcours d’excellence. L’obtentionde la certification eFP par le Diplôme Universi-taire de la Faculté de Strasbourg, une premièreen France, est un immense pas en avant. Biensûr, le parcours est exigeant mais les étudiants

issus de ce programme seront particulièrementbien formés et compétents en Parodontologieet en Implantologie.Voila le deuxième gros dossier  : la reconnais-sance des compétences particulières. est-il ad-missible qu’un praticien puisse se prévaloir de lamême compétence, qu il ait suivi une formationde quelques jours ou fait l’effort de faire un DUsur 2 ou 3 ans ?Pour nous tous, la réponse est évidente, mais ilfaut arriver à convaincre nos différentes ins-tances de tutelle et là encore nous devons tousparler d’une même voix pour nous faire enten-dre. Il est plus que temps de renouer des liensétroits avec le CNeP mais aussi avec le syndicatdes Parodontistes et d’avancer tous unis pourdéfendre les intérêts de cette Parodontologiequi nous passionne !!!Bonnes fêtes à toutes et à tous.

Xavier STRUILLOUPrésident de la SFPIO

E D I T O R I A L

SOMMAIRE

Directeur de la publicationXavier STRUILLOURédacteur en ChefYves ReINGewIRTzAttachée de directionCaroline DeNIAUDAvec la collaboration de :Pascal AMBROSINIAlain BORGHeTTIPatrick BOULANGePhilippe BOUSQUeTHervé BOUTIGNYStephan DUFFORTeric MAUJeANVirginie MONNeT-CORTIDavid NISANDNicolas PICARDChristian VeRNeRSéverine VINCeNTediteurSociété Françaisede Parodontologie9, rue Boileau44000 NANTeSTél. 02 40 08 06 63Fax. 02 40 08 06 47e-mail : [email protected]:/www.sfparo.orgn° ISSN 11621532Conception et réalisation :empreinte - Patrice BeCKeRLYON - Tél. 04 78 51 47 26

Photo de couverture : Sous laprésidence de Robert Faiella(à dr.), grande séanceinterdisciplinaire, ortho,prothèse et paro : avecMaurice Salama, Marc Nevinset David Garber (de g. à dr.).

L’édito du Président ................................................................................................................................................. P. 1

Rendez-vous SFPIO.................................................................................................................................................. P. 3

Programme Congrès national Aix ...................................................................................................................... P. 4

Programme 2011 des sociétés régionales ...................................................................................................... P. 5

Nouvelles de l’ADF et nouvelle communication........................................................................................... P. 9

Aix 2011 : Présentation du congrès national 2011par Caroline Fouque-Deruelle, Présidente du congrès ........................................................................... P. 11et Marie-Laure Colombier, Présidente scientifique................................................................................... P. 13

Questions autour d’un article :Serge Szmukler-Moncler nous parle de l’étonnanteapproche de Markus Hürzeler .......................................................................................................................... P. 15

Focus sur le 96ème congrès de l’AAP............................................................................................................. P. 19

Ils ont construit les cairns de la Paro : Samuel Low .................................................................................. P. 21

SOYONS UNIS ET VIGILANTS !!

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Rendez-vous SFPIO

• Cycle de formation continue en ParodontologieProgramme et enseignement dirigé par : Alain BORGHETTIAssisté de : Caroline FOUQUE-DERUELLE‣ 7-8-9 octobre 2010 : Préserver la denture naturelle existante‣ 21-22 janvier 2011 : Avoir recours à la prothèse et / ou à

l’implantologie‣20-21 mai 2011 : Chirurgie plastique parodontale

• Cycle de formation continue en Implantologie‣14-15-16 octobre 2010 : Intégration des implants auquotidien‣21-22 janvier 2011 : Traitement des cas complexes de lazone esthétique‣20-21 mai 2011 : Chirurgies implantaires avancées✴Lieu des séminaires : UIC-P 16 rue Jean Rey 75015 Paris

FORMATION CONTINUE 2010-2011

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Programme des sociétés régionales

REGION ALSACEPrésident : Yves Reingewirtz9 rue du Tribunal – 67300 SchiltigheimTél. 03 88 81 05 55e-mail : [email protected] - www.sfpio-alsace.comJeudi 10 mars 2011 :«La prise en charge des parodontitesagressives» Marie-Laure Colombier (Paris V)Strasbourg, Le Forum, 20hJeudi 19 mai 2011 :Conférence-TP : «Les attelles decontention en parodontologie»Première partie : «les attelles coulées:principes et facteurs de réussite»,Jean-Nicolas HassonDeuxième partie : Travaux pratiques«attelles collées en composite fibré»Strasbourg, Le Forum, 20hSamedi 25 juin 2011 :Séance spéciale D.U. à 18h, Hôtel du Parc,Obernai, avec Toufik Boulaamaim ,Sébastien Baixe et Viem BouazizSamedi 22 septembre 2011 :Actualité scientifique en paro-implantologie : revue de littératureet applications cliniques, avec JacquesHassid, Olivier Huck et Annie NguyenStrasbourg, Le Forum, 20hSamedi 17 novembre 2011 :Yves Charbit (Nice) « Les facteurs desuccès des mises en charge rapides enimplantologie»Strasbourg, Le Forum, 20hJeudi 8 décembre 2011 :Conférence TP à Mulhouse: Indications etréalisation des contentions enparodontologie, avec JN Hasson

REGION AQUITAINEPrésident : Bernard Barthet1, rue Louis Vivent – 47000 AgenTél. 05 53 66 39 45e-mail [email protected] 5 février 2011 :«La mise en charge immédiate enprothèse implantaire» Hadi ANTOUN(Paris)Samedi 15 octobre 2011 :Dr Philippe RUSSe (Reims)Samedi 10 décembre 2011 :Journée des membresLieu des conférences :Bordeaux (Hôtel Burdigala)Cycle de formation continue pratique etclinique de parodontologie• 1er degré : 11 et 12 février 2011«examen clinique et diagnostic - lathérapeutique étiologique»

REGION AUVERGNEPrésident : Philippe Duchatelard1, boulevard Bazin - 63400 ChamalièresTél. 04 73 35 74 74 - Fax 04 73 35 80 90e-mail [email protected] 3 février 2011 :Contrat Médical, honoraires &nomenclature, Marc SABeKLieu des conférences : Hôtel MercureCentre Clermont-ferrand

REGION BRETAGNEPrésident : Bertrand Hercouet7 rue de la Visitation – 35000 RennesTél. 02 99 31 46 02e-mail : [email protected] 13 janvier 2011 :«Implantologie, Quels systèmes pourquels avantages?»Lieu : Clinique St Laurent320 av Gal Patton, Rennes

REGION HAUTE NORMANDIEPrésident : Nicolas Picard31 Rue Jeanne d'Arc 76000 RouenTél. 02 35 70 13 84 – Fax 02 35 88 73 48e-mail : [email protected] mars 2011 :Journée exclusive avec le Dr PhilippeKHAYAT sur le thème de l’implantologie auquotidienLieu : Hôtel de Bourgtheroulde15 Place de la Pucelle 76000 Rouen

REGION LANGUEDOC ROUSSILLONPrésident : Olivier JAMEle Triangle 10ème étage A,allée Jules Milhau – 34000 MontpellierTel. : 04 67 92 87 [email protected] - www.sfpiolr.comSamedi 12 mars 2011 :Cours exceptionnel du Pr Urs BeLSeR(Faculté de médecine dentaire de Genève)cours en français

REGION CÔTE D’AZUR

Président : Yves Charbit29, boulevard Gambetta - 06000 NiceTél. 04 93 44 32 20e-mail [email protected] mars 2011 (journée cours + TP)cycle de formation, session 1 "Phaseétiologique du traitement parodontal.Incisions et sutures "7 avril 2011 (après-midi)Stephan FICKL "Gestion des alvéoles post-extractionnelles"23 juin 2011 (journée cours + TP)cycle de formation, session 2 "Lesthérapeutiques chirurgicales. Prothèse etparodonte".29 septembre 2011 (journée cours + TP)cycle de formation, session 3 "La chirurgiemuco-gingivale"

27 octobre 2011 (soirée)Hervé BUATOIS "Gestion esthétique desimplants dans le secteur antérieur"1er Décembre 2011 (soirée)Christian VeRNeR "Le traitementchirurgical actualisé"

• 2ème degré : 25 et 26 mars 2011«chirurgie d’assainissement»• 3ème degré : 24 et 25 juin 2011«thérapeutiques reconstructrices»• 4ème degré : 7 et 8 octobre 2011«chirurgie muco-gingivale»Cycle de formation continue pratique etclinique d’implantologie orale• 1er degré : 24 et 25 mars 2011 «chirurgieimplantaire»• 2ème degré : 6 et 7 octobre 2011«prothèse implantaire»

REGION LORRAINEPrésident Patrick Boulange13 rue des Mirabelles – 57050 Metz Tél. 03 87 30 06 23e-mail :[email protected] semestre 2011 :le traitement des lésions parodontales -Cycle de formation en parodontologiede 4 sessionsSession 1 :Définition des maladies parodontales, lesexamens de diagnostic, le plan detraitement parodontal.Partie pratique : étude de cas cliniquesSession 2 :Le traitement étiologiquePartie pratique : surfaçage radiculairemanuel vs ultrasonoreSession 3 :Le traitement chirurgical des pochesPartie pratique : TP sur mâchoire animaleSession 4 :Les contentions, la maintenance, place dela prothèse et de l’implantologie dans lestraitements parodontauxPartie pratique : contention sur modèle etmanipulation des pièces prothétiquesimplantaires , analyse de cas cliniques

CONGRES NATIONAL 2011 - PROGRAMMEAIX-EN-PROVENCE - 9 au 11 juin 2011

Pertinence des thérapeutiques parodontales et péri-implantaires»Président scientifique : Marie-Laure COLOMBIER / Président du congrès : Caroline FOUQUE-DERUELLE

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Programme des sociétés régionales

REGION MIDI PYRÉNÉESPrésidente : Véronique Honnorat22 Ch. de la Croisette- 31860 Pins JustaretTél. 05 61 76 26 47e-mail : [email protected] 17 février 2011 :«actualités sur les peri-implantites et lerôle des tests» Christian VeRNeRJeudi 23 juin 2011 :«les laser en parodontologie et enimplantologie» Gérard NAVARRO, FrédéricPeLLeTIeR.Jeudi 13 octobre 2011:"actualités sur les biomatériaux derégénération osseuse " Anton SCULeANLieu des conférences : Hôtel Palladia Toulouse

REGION NORD PICARDIEPrésident : Dr DUHIN Anthony128 rue Jacquemars Giélée - 59800 LilleTél. 03 20 06 09 39 - Fax 03 28 36 04 18e-mail : [email protected] 17 février 2011 :«Contention, les composites fibrés»Docteur eSTRADe DominiqueMercredi 6 Avril 2011 : soirée«extraire ou conserver : quand, comment,pourquoi?» Docteur BOSCHIN FrançoisJeudi 6 octobre 2011 :journée formationImplantologie, Docteur ROMPeN ericMercredi 7 décembre 2011 : soiréeLe sujet paro et obésité : syndromemétabolique, Docteur GUez DominiqueFormation en réhabilitation orale globale

(parodontologie - implantologie -occlusodontie)Nouveau cycle 2011 : Cours et TravauxPratiquesDr Frédéric Gadenne assisté desDrs Amrouni, Duhin, Francq, Harb.

REGION PARIS

Président : Thierry TAIEB141 rue Raymond Losserand – 75014 ParisTél. 01 45 43 50 61 - [email protected]

Jeudi 17 mars 2011 :Ingénierie tissulaire dans la gestion del’alvéole (Précédé d’un TD à 16h30),Pr Ronald e JUNG (Université de zurich)

Jeudi 23 juin 2011 :Nouvelles stratégies microbiologiques(probiotiques et antimicrobiens) etmaladies parodontales,Pr wim TeUGHeLS (Université de Leuven)

Jeudi 20 octobre 2011 :Chirurgie mini-invasive. Régénérationosseuse guidée, Pr Lior SHAPIRA(Université HadassahJérusalem)

Jeudi 08 Décembre 2011 : [email protected] de Conférences : trocadéro : 112Avenue Kléber 75016 PARISLe 17 mars (à confirmer) : Centre deconférences Victoire, 52 rue de la Victoire,75009 PARIS

REGION NORMANDIE

Président : Michel Benouaiche25, PL. Charles de Gaulle – 76600 Le HavreTél. 02 35 22 90 40 – Fax 02 35 22 90 60e-mail : [email protected]

Samedi 2 avril 2011«Les greffes autogènes» avec BenoîtPhilippe, Roger Pleskof et Paul Samakh.

Samedi 1er octobre 2011endodontie avec Stéphane Simon

Décembre 2011 :cours sur le laser implant paro chirLieu : Deauville Hôtel Normandy

REGION RHÔNE-ALPESPrésident : Michel Bravard272 rue Garibaldi – 69003 LyonTél. 04 78 62 62 86 – Fax 04 78 95 25 18e-mail : [email protected]

Formation continue 2011 :

Jeudi 10 février :Paro clinique : du diagnostic au traitementnon-chirurgical

Jeudi 6 Octobre :Les lambeaux : des tracés d’incision auxsutures

Jeudi 15 Décembre :TP greffes épithélio-conjonctives etgreffes conjonctives enfouies,Architecture mucco-gingivale, chirurgieplastique gingivale et péri-implantaire.

Jeudi 27 janvier 2011 à 18h30 :« Les relations entre la Parodontologie etl’Orthodontie » Debora Franceschi

Jeudi 14 avril 2011 à 18h30 :C’est votre jeudi, 8 communications libressur la parodontologie et l’implantologie

Jeudi 23 juin 2011 (8h30-17h)« De l’extraction à la réalisationprothétique : chronologie et décisionspour rencontrer le succès enimplantologie» Ronald JUNG

Jeudi 13 octobre 2011 (18h30 -22h)Les greffes osseuses avec prélèvementsintra-oraux: techniques, résultats etrisques, Pr Pierre BReTON (Lyon)Lieu des conférences : Hôtel Mercure SaxeLafayette 29, rue de Bonnel 69003 LYON

Le nombre de participants est limité à 10au maximum par année et par lieu deformation.Lieu des formations : Sainte Menehouldou Verdun, Saint Dizier, Luxeuil, Metz etNancySamedi 15 Octobre 2011 :«prise en charge chirurgicale desatrophies squelettiques et des anomaliesde l'espace prothétique enimplantologie» Dr Benoît Philippe (Paris)Lieu de la conférence : Institut desSciences Politiques 94 avenue de Lattre deTassigny 54000 Nancy

27 et 28 janvier 2011 :la mastication : “des dents pour manger”Cabinet du Dr HARB, Saint André lez Lille24 et 25 mars 2011 :les tissus parodontaux et péri-implantaireCabinet du Dr HARB22 et 23 septembre 2011 :implantologieHôtel des tours 59000 Lille1er et 2 décembre 2011 :gestion des cas complexesHôtel des tours 59000 Lille

REGION SUD-ESTPrésident : Frédéric RAVERA68 av. de Saint Julien – 13012 MARSeILLeTél. : 04 91 49 38 20e-mail : [email protected]

Jeudi 3 février 2011« Stratégie implantaire du secteurantèrieur » Thierry DeGORCe (14h00 à20h00)Lieu : Hôtel Novotel - 31 bld Charles LivonMarseille Vieux Port

Jeudi 17 et Vendredi 18 Mars 2011 :3eme cycle formation continue« Se mettre à l’implantologie »

9,10 et 11 Juin 2011 :Congrès National de la SFPIO à Aix enProvence « Pertinence des ThérapeutiquesParodontales et Peri-Implantaires »

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Programme des sociétés régionales

SFPIO / ADFJean-Luc Ardouin, reconduit par le CA dans son mandat de représentant dela SFPIO à l’ADF (tout comme Xavier Struillou et Chistian Verner) poursuitson action après avoir été élu au sein du comité directeur de l’ADF. Il repré-sente notre  association au sein du collège de bonnes pratiques présidépar jean Patrick  Druot, et s’implique plus particulièrement dans l’entitéscientifique, en collaboration avec la HAS.

SFPIO CommunicationLes congressistes présents à l’ADF ont pu découvrir et apprécier la pla-quette annonçant le congrès d’Aix 2011. Le design novateur a remportéun tel succès qu’il sera repris sur les plaquettes régionales. La commu-nication par la toile n’est pas en reste : le bureau concocte actuellementun site élégant, convivial et destiné à tous les acteurs de la paro.

Jeudi 20 octobre 2011 :« Diagnostic et traitement des maladiespéri-implantaires » Jean LouisGIOVANNOLIJeudi 8 décembre 2011 :« From tooth extraction till placement ofthe crown – state of the arttechniques & therapeutical guidelines»avec travaux pratiques. Ronald YUNG(9h00 à 19h00)

REGION VAL DE LOIREPrésident : Olivier REBOUL151 bd des Belges – 44000 NantesTél. : 02 40 49 01 [email protected] - www.sfpiovl.com

Jeudi 20 janvier 2011 :«Les lésions endo-parodontales» Jean-Phlippe MALLeT, Thierry ROUSSeLLieu de la conférence : CentreCommunication de l’Ouest - TourBretagne - 44000 NANTeS

Samedi 28 mai 2011 :«prothèse fixée sur le secteur antérieur :Dents ou implants existe-t-il desdifférences?» «Lesgrandes reconstructions implanto-portéesavec mise en charge immédiate»Pr Serge ArmandLieu : Atlantia LA BAULe

Cycle de formation en Parodontologie :

Jeudi 9 décembre 2010 :Le plan de traitement parodontal,MOYeNCOURT, e. CARRe

Jeudi 13 janvier 2011 :Le traitement non chirurgical, O ReBOUL,C COMPAGNON, JDeMOeRSMAN

Jeudi 10 février 2011 :Traitement chirurgical, L THeRY,F ROUSSeLLe

Jeudi 17 mars 2011 :Prescriptions en parodontologie C VeRNeR,Contentions H DROGOU, J MeNARD

Jeudi 7 avril 2011 :elongation coronaire H DROGOUMaintenance parodontale, Lesions endo-parodontales; Lesions inter-radiculaires,L THeRY, O ReBOUL

Jeudi 12 mai 2011 :Chirurgie muco-gingivale, C VeRNeR,O ReBOUL

Cycle de formation en Implantologie :

Jeudi 9 décembre 2010 :L’implantologie d’hier à aujourd’hui, Lesindications implantaires, Facteursdécisionnels en implantologie,L’omnipraticien au coeur du plan detraitement. D.BOIX, N.STRUBe.

Jeudi 13 janvier 2011 :Le projet et la réalisation prothétique, HDROGOU

Jeudi 10 février 2011 :Les étapes chirurgicales au service de laprothèse, Particularités de la maintenanceimplantaire, Présentation de plusieurssystèmes implantaires, O.ReBOUL,ROUSSeLLe.

Jeudi 17 mars 2011 :Traitement de l’édentement unitairepostérieur, Traitement de l’édentementunitaire antérieur, Le défi esthétique,Traitement de l’édentement plural partiel,O.ReBOUL, Y.eSTRABAUD, N.STRUBe, D BOIX

Jeudi 7 avril 2011 :Traitement de l’édentement complet,Y eSTRABAUD

Jeudi 12 mai 2011 :Gestion des déficits tissulaires au servicedu projet prothétique, Les techniquesde temporisation, La péri-implantite :mythe ou réalité ? Communication etDéontologie : Comment parler d’implantsà son patient ?F.BReTeCHe, C VeRNeR, D BOIX.Lieu : Hôtel Mercure Nantes Central 4 Ruedu Couëdic 44000 Nantes, France(attention changement de lieu suivants lesdates)

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14OBJECTIF PARO - Décembre 2010

SPECIAL CONGRESINTERNATIONAL SFPIO Aix-en-Provence 2011

Questions d’Objectif Paro à Caroline Fouque-DeruellePrésidente du congrès SFPIO AIX 2011

Interview

OP : Vous vous apprêtez àaccueillir le congrès SFPIO2011. Quels sont les atouts dela ville d’Aix et de sa régionpour l’organisation de cetévènement ?

Caroline Fouque-Deruelle :Aix en Provence est une ville àl'image de la SFPIO  ; accueil-lante et chaleureuse.Quoi de mieux qu'allier misesaux point scientifiques etweek-end en Provence?

aussi invité, les congressistespourront se rendre à pied aucentre des congrès depuisleurs hôtels et s'arrêter si lecoeur leur en dit, au bordd'une fontaine ou à la tabled'une terrasse de café. Mais ilne faudrait pas rater le débutdes séances de ce congrès quis’annonce de très haut niveau.Quant aux heureux accompa-gnantes et accompagnants, ilsauront le choix des balladesentre le salon de décorationCôté Sud, le démarrage de l’ex-position Planque au muséeGranet ou encore un déjeunersur l’herbe Cézanien au piedde la St Victoire.Aix en Provence, capitale de laProvence, des sentons et descalissons, a également hé-bergé Cézanne et son atelier.Un des sujets de prédilectiondu maître de l’impression-nisme était la montagne SainteVictoire. Prolongez votre séjourà Aix et programmez une ran-donnée sur les pentes de cesite incomparable : les sentierssont nombreux et bien signa-lés, la faune et la flore sont unrégal pour tous les sens.

OP : Pouvez-vous déjànous présenter le programmedu congrès ?

Caroline Fouque-Deruelle :Oui avec plaisir ! Le programmechoisi par Marie-Laure Colom-bier et son comité scientifiquepour le premier congrès franco-phone de la SFPIO est idéalpour nous, organisateurs ! Il està lui seul aussi attrayant que laterre d’accueil du congrès. Des conférenciers très connus,tout comme de jeunes talentssont invités à parler de sujetsaussi variés que la stabilité des

tissus mous péri-implantaires,les limites des greffes osseusesou encore les méthodes ac-tuelles du contrôle de l’infec-tion. Ils nous livreront leurs solu-tions aux problèmes que nousrencontrons quotidiennement.Ce RDV sera également l’occa-sion de découvrir les « tours demains «  de praticiens d’excep-tions ». La session vidéo devraitêtre un plaisir pour les yeux.

OP : Vous faites partie dubureau national depuis denombreuses années. Souhai-tez -vous adresser un mes-sage aux confrères désireuxde venir au congrès ?

Caroline Fouque-Deruelle :La SFPIO est incontestable-ment l’une des plus sérieusesréférences en France, en paro-dontologie et en implantolo-gie orale. Ce congrès s’inscritdans la droite ligne de la SFPIOqui a la volonté de faire décou-vrir et aimer ces disciplines no-tamment par sa capacité à en-seigner et à faire passer desmessages scientifiques toujoursactualisés.Aux habitués des congrès,ceux qui se sentent déjà chezeux au sein de la SFPIO, j’ai en-vie de leur dire de venir avec lemême enthousiasme et quecomme chaque année, lecongrès sera un beau mo-ment, à la fois studieux et trèsconvivial.Pour ceux qui en ont toujoursrêvé mais qui n’ont pas encorepris le temps de se joindre ànous, c’est l’année où jamais  !C’est bien connu, sous le soleiltout paraît plus beau, mêmeles bactéries parodonto-pa-thogènes ou les blocs de greffesosseuses ! �

Fort du succès du congrès dela SFPIO à Aix en 2004, l'officedu tourisme et le centre descongrès s’apprêtent à accueil-lir le passage de la SFPIO enterre provençale avec beau-coup d'enthousiasme. A l'heure de la rédaction dumagazine, nous sommes déjàen mesure de vous dire quenous devrions passer un excel-lent week-end de Pentecôte!en comptant sur le soleil, lui

Caroline Fouque-Deruelle

Des visites de la ville organisées par l’Office du Tourisme vous feront découvrir les fon-taines, hôtels particuliers et musées témoignant de la richesse historique d’Aix. Mais re-joindre à pieds le Palais des Congrès vous permettra aussi de vous baigner dans l’am-biance toute provençale et méditerranéenne des marchés (faîtes le détour par le mar-ché aux fleurs !)

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16OBJECTIF PARO - Décembre 2010

SPECIAL CONGRESINTERNATIONAL SFPIO Aix-en-Provence 2011

Questions d’Objectif Paro à Marie-Laure ColombierPrésidente scientifique du congrès SFPIO AIX 2011

Interview

OP : Vous avez la respon-sabilité scientifique du congrès2011 de la SFPIO. Pouvez-vous nous en indiquer lesgrandes lignes ?

Marie-Laure Colombier : LeCongrès d’Aix en Provencesera axé sur la pertinence denos thérapeutiques. C’est lepremier congrès francophone,organisé suite aux contactsd’Alain Borghetti avec les pré-sidents de sociétés de paro-dontologie des pays euro-péens. Le Comité Scientifiqueréunit ainsi Michèle Reners,présidente de la société belge,Patrick Brochut, représentantla société suisse, MohamedHimmiche, représentant la so-ciété marocaine, qui préside-ront chacun une séance deconférences internationales.Avec le Comité Scientifique,nous avons choisi deconstruire des séances de pa-rodontologie et d’implantolo-gie qui puissent répondre auxquestions actuelles en se ba-sant sur des bases scienti-fiques avérées. Nous commencerons notreprogramme scientifique dès lejeudi après-midi avec lesworkshop des partenaires del’industrie suivis de la séanceinaugurale consacrée aux rela-tions parfois difficiles entre lesdents, implants et les sinus.

OP : Aurons-nous desséances traitées par desconfrères internationaux, etquels sujets y seront abordés ?

Marie-Laure Colombier : Grâceaux contacts privilégiés desmembres du Comité Scienti-fique, nous avons fait appel à

des conférenciers de pays fran-cophones, et nous aurons ainsila chance d’avoir des commu-nications en français, traitéespar des conférenciers de diffé-rentes nationalités, belge, ca-nadienne, italienne, suisse enplus des conférenciers françaisreconnus. La première séancefera intervenir des spécialistesdes composants implantaires,[Marc Lamy (Belgique) et UrsBelser (Suisse)], pour nous par-ler de l’influence des designssur la stabilité des tissus péri-implantaires. L’après-midi nousnous interrogerons sur la ca-pacité de nos traitements àmaitriser l’infection parodon-tale et implantaire [décrite parFrédéric Duffau (France)], parles thérapeutiques antimicro-biennes ou les lasers et la pho-todésinfection [avec NorbertCionca (Suisse) et VéroniqueBenhamou (Canada)]. Uneséance présidée par Franck Re-nouard sera consacrée auxtechniques d’augmentationosseuse pré-implantaire et àleur fiabilité [grâce à FranceLambert (Belgique), IsabellaRochietta (Italie) eric Solyom(France) et Hrvoje Jambrec(Suisse)]. enfin la dernièreséance sera une séance intitu-lée «  Gestes d’experts  » avecdes cliniciens de renom, [Chris-tine Romagna (France), Tom-mie van de Velde (Belgique),Patrick Gugerli (Suisse) etThierry Degorce (France)], quiprésenteront chacun dans leurspécialité des vidéos.

Les participants pourront ap-précier pour chaque séancel’alternance de conférenciersfrançais et étrangers des paysfrancophones  ; ils pourront

ainsi profiter des expériencesde chacun selon les pays ets’enrichir dans la confrontationde leur pratique.

OP : Hormis ces séancesmagistrales, quelles serontles autres séances ?

Marie-Laure Colombier : Lesparticipants retrouveront lesséances habituelles de com-munications cliniques et de re-cherche, une séance Posters, ettoujours la séance du Collègedes enseignants en Parodonto-logie. Nous avons reçu plus desoixante propositions de com-munications françaises maiségalement algériennes, belges,marocaines et suisses, puisquenous avons sollicité les paysfrancophones de la même fa-çon que pour les séances ma-gistrales. Ce sera l’occasiond’enrichir les débats autantpour les auteurs ainsi que pourl’ensemble des participants.J’ai également tenu à mettreen avant de jeunes confrèresparodontistes qui pourraientêtre les conférenciers recon-nus de demain, dans uneséance « espoirs francophones ».Nous avons sélectionné 8conférenciers seulement afinde leur donner l’occasion des’exprimer longuement dansun congrès international. Ilssont issus de formations uni-versitaires différentes et celanous promet une très belleséance de parodontologie.

OP : Et la recherche fran-çaise sera-t-elle à l’honneur ?

Marie-Laure Colombier : Jecrois que nous aurons une

séance recherche d’excellentequalité au vu des propositionsde communications issues deFrance et de l’étranger quenous avons reçues. La re-cherche française sera particu-lièrement bien représentée, àla fois en recherche fondamen-tale et en recherche clinique,et nous pourrons ainsi consta-ter les avancées de la re-cherche de différentes facultésde chirurgie dentaire.

OP : Le programmeconcerne t-il autant les clini-ciens que les chercheurs ?

Marie-Laure Colombier : Biensûr  ! Dans les séances magis-trales, il s’agit avant tout decommunications cliniquesmême si nous avons demandéaux conférenciers d’adosserleurs conférences aux preuvesscientifiques établies. Les clini-ciens pourront en retirer descertitudes pour leur pratiqueparodontale et/ou implantaire.Nous avons préparé ce pre-mier congrès francophone envoulant favoriser dès mainte-nant les échanges entre nosdifférentes sociétés de paro-dontologie, mais égalementen privilégiant les acquisitionsde connaissances des partici-pants sur des interrogationsactuelles. Nous voulons égale-ment favoriser cet enrichisse-ment en proposant aux parti-cipants d’envoyer à l’avancesur le site de la SFPIO les ques-tions qu’ils voudront voir poseraux conférenciers sur le sujetde leur présentation.Je vous donne donc rendez-vous les 9-10 et 11 juin sous lesoleil de Provence ! �

Marie-Laure Colombier

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18OBJECTIF PARO - Décembre 2010

Nous revenons sur l’article deMarkus Hürzeler (HürzelerMB, zuhr O, Schupbach P, Ste-phan F, Rebele SF, emmanouili-dis N, Fickl S. The socket-shieldtechnique : a proof-of-princi-ple report. J Clin Periodontol2010; 37: 855-862) décrivantune technique innovante afinde conserver le volume osseuxcrestal vestibulaire après ex-traction. L’idée de l’auteur estde préserver la paroi radicu-laire vestibulaire de la racine àextraire et de poser l’implant àson contact, en position pala-tine ou linguale, après avoir re-couvert la racine résiduelle dedérivés de la matrice amélaire.L’étude histologique à 4 moischez un chien Beagle a permisde valider cette approchepuisqu’un néo-cément a puêtre observé à l’interface ra-cine-implant, en l’absence detoute réaction inflammatoire. Cette idée nouvelle montrant lapossibilité de conserver unfragment de racine et de placerà son contact un implant, pourlimiter par exemple un délabre-ment osseux trop important encas de dent ankylosée, a été dé-crite il y a un an par l’équipe deMitridate Davarpanah (Davar-panah P et Szmukler-Moncler S,Clin Oral Impl Res, 2009). Nousvous proposons de mieux com-prendre cette nouvelle ap-proche au fil des questions-ré-ponses suivantes.

OP : Comment vous estvenue l’idée de conjuguer ex-traction de racine et approcheconservatrice d’un fragmentde cette racine ?

Dr Szmukler-Moncler : C’est lanécessité qui est mère de toutes

les inventions. Cette approcheinédite a été mise en place pourvenir à la rencontre des patientset leur proposer une interven-tion la plus simple possible, touten tentant de les soulager auplus vite. Vous faites un premiercas par nécessité pour répondreà un besoin très précis, puis unsecond et vous voyez que toutne s’effondre pas autour devous. C’est alors que la réflexionsur les principes se met en place.Il faut savoir que la réflexion estanimée de doutes et parfois lapensée que vous « poussez lebouchon trop loin » vous as-saille quand vous y repensez.Mais tout cela ne peut avoir lieuque lorsque le praticien est ex-périmenté, comme l’est le Dr Da-varpanah, et sait réagir de lamanière la plus adéquate en casde difficulté. Le patient connaîtbien entendu le caractère excep-tionnel de la démarche et il saitqu’en cas d’échec il sera toujourspossible de revenir à la voie clas-sique, qui, elle, est invasive. C’estd’ailleurs ce qui s’est passé avecla mise en charge immédiatedans les années 90. Aujourd’hui,avec le recul, nous pouvons voirque ces idées émises alorsn’étaient pas si insensées. Si onapplique le raisonnement récur-rent, cela nous ouvre de bellesperspectives.

OP : Quelles sont les contre-indications à cette technique ?

Dr Szmukler-Moncler  : Les in-dications de cette pose « nonconventionnelle » d’implants, enanglais unconventional implantplacement sont au nombre de 3.Il s’agit des dents ankylosées,des dents incluses, le plus sou-

vent des canines au maxillaire etdes racines résiduelles asympto-matiques, recouvertes par dutissu osseux. Dans toutes ces in-dications, la pratique actuellerequiert une chirurgie invasiveavant de poser les implants. L’ex-traction d’une dent ankyloséeporte souvent atteinte à la tablevestibulaire qui est nécessairepour assurer le soutien des tissusmous lorsqu’il y a un enjeu es-thétique. Malheureusement, lesdents les plus souvent ankylo-sées se trouvent au maxillaireantérieur. Il en va de même pourles dents incluses, où les caninesmaxillaires sont les plus fré-quentes. Avec le Dr. Davarpa-nah, nous avons vu de nom-breux cas d’extraction de ca-nines incluses se terminant pardes greffes, ramiques la plupart,pour recréer un volume osseuxsuffisant. Passer au travers deces dents nous permet de traiterles patients de manière non in-vasive. La radiographie section-nelle scanner ou cone beamcouplée avec un logiciel de si-mulation nous permet de bienfaire connaissance avec le site etses subtilités avant de le traiter.Cette nouvelle solution ne s’im-pose pas automatiquement, ilfaut savoir raison garder. Danscertains cas, elle est évitée,comme par exemple lorsqu’unkyste est soupçonné ou en pré-sence d’un épaississement detissu fibreux péri-radiculaire. Demême, une certaine hauteur os-seuse est requise entre la canineincluse et la crête alvéolairepour se lancer dans la posetrans-radiculaire de l’implant.Notre expérience clinique est en-core limitée, il reste donc encoreà bien définir les indications etcontre-indications de cette nou-velle approche.

OP : Avez-vous eu descomplications en utilisantcette technique ?Dr Szmukler-Moncler : Lesseules complications que nousavons eues concernent la posed’implants dans des sites de ra-cines infectées. Les résidus radi-culaires infectés ont contaminéles implants qui ont été perdusdans le premier mois suivantl’implantation. Quand nousavons strictement respecté les 3indications précédemment ci-tées dans un environnementasymptomatique et non infecténous n’avons pas eu d’échec.Bien entendu, le nombre d’im-plants posés dans ces indica-tions est assez limité car il est in-férieur à 30, mais le suivi com-mence à s’allonger pour attein-dre 6 ans.

OP : Lors d’une récenteconférence, vous avez lancéaux confrères présents un ap-pel à vous envoyer des situa-tions cliniques comparables.Cet appel est-il toujours d’ac-tualité ?

Dr Szmukler-Moncler  : Oui,bien sûr, vous faites référence àla conférence de l’ADF de l’an-née passée. Cette appel est plusque jamais d’actualité. Nous enavons parlé dans notre cercle decollègues et certains commen-cent à penser à appliquer cettetechnique. Nous sommes deplus en plus sollicités par lebouche à oreille. J’ai eu l’occa-sion de présenter nos travauxdans le cadre de conférences in-ternationales en Allemagne en2008, en Colombie en 2009 etcette année à Strasbourg et enItalie. Les collègues sont certesétonnés mais ils accueillent

Questions autour d’un article

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20OBJECTIF PARO - Décembre 2010

cette démarche avec beaucoupd’intérêt car ils en voient les ap-plications potentielles. Qui n’apas vu de patient qui après uneextraction de canine incluse aumaxillaire a nécessité une greffeosseuse ultérieure. C’est cela quenous voulons éviter.Je voudrais profiter de l’occasionde cette interview pour relancermon appel portant sur les 3 indi-cations que nous avons men-tionné. Si un praticien a un pa-tient qui rentre dans ces indica-tions, je suis à son entière dispo-sition ([email protected]) pourdiscuter du cas et prendre unedécision ensemble sur laconduite à tenir. En tout cas, l’ar-ticle publié par Marcus Hurzeleret ses collègues va dans le droitfil de notre démarche thérapeu-tique. La preuve de principe his-tologique qu’il a apporté dans lepapier du JCP n’est pas pournous étonner, elle est dans lacontinuité de l’histologie pro-duite au début des années 90(cf. nos articles parus l’annéedernière). Récemment, à Stras-bourg un étudiant m’a de-mandé si dans un futur pas silointain, on tentera d’éviter lesextractions. Je pense que sa re-marque n’est pas si déplacéeque cela, et que l’on tentera deplus en plus de conserver, au-tant que faire se peut, le panvestibulaire des dents à extraire.Mais seul l’avenir nous le dira.

OP : Dans le récent nu-méro de novembre 2010 duJournal of Clinical Periodon-tology, vous êtes coauteurd’une étude montrant lebien-fondé d’une techniquede Summers,(mise en placed’implants par voie crestale,en situation intra-sinusale

mais sous membranaire) enl’absence de greffe de bioma-tériau. A-t-on aujourd’hui suf-fisamment de recul pour sys-tématiser cette approche ?

Dr Szmukler-Moncler : Danscette indication aussi, noussommes dans la phase des bal-butiements. L’article auquelvous faites référence porte surle contrôle à 5 ans d’un petitgroupe de patients. A Vevey etLausanne, dans leurs cliniques,les collègues Nedir et Bischof yont recours de manière plussystématique car ils maitrisentla technique. Une évaluationportant sur un nombre consis-tant d’implants est en coursavec et sans matériau de com-blement. Ces dernières années,plusieurs publications cliniquessont sorties ainsi que nous pou-vons le voir sur PubMed et jesais que d’autres études sonten cours. Le résultat dans letemps de la technique ne sem-ble pas changer son pronosticprécoce à 1 ou 3 ans. La ré-ponse osseuse se stabilise assezrapidement. Il faudra attendreque le corpus de publicationconcernant ce sujet s’étoffe en-core avant de pouvoir le consi-dérer comme un protocole deroutine, à priori. La techniqueest probablement plus prati-cien-dépendant car le matelasconstitué par le matériau decomblement destiné à soule-ver la membrane n’est plus là.Pour répondre à votre ques-tion, je dirai que la preuve deprincipe est là et qu’il fautmaintenant consolider cetteavant-garde par une repro-ductibilité des résultats à tra-vers toutes les mains autour duglobe, la fameuse «  evidence-based medicine ».

OP : Une question d’ordreplus général pour terminercet entretien. Vous avez parti-cipé à la rédaction de dizainesd’articles sur des sujets aussidifférents que la mise encharge immédiate, la naturede l’interface os-implant ou letraitement de l’halitose. D’oùvous vient l’intérêt, ou la cu-riosité, pour des sujets aussiéclectiques ?

Dr Szmukler-Moncler  : Votrequestion me touche et je vou-drais aussi rajouter un autre sujetqui me tient à cœur, c’est lapiezo-chirurgie que nous appe-lons avec mon collègue CornélioBlus de Turin la chirurgie ultra-sonore (ultra-sonic bone surgery)car c’est le mouvement à fré-quence ultra-sonore de l’insertqui effectue la coupe chirurgicaleet non les piezo-céramiques quisont dans la pièce à main.

J’ai commencé mon activité dechercheur à partir de la physiqueexpérimentale que j’ai acquise àl’Institut de Physico-Chimie deStrasbourg (IPCMS) et je croisque cela a mis mon esprit à l’af-fut de l’innovation en général.Nous sommes dans une sociétéqui privilégie l’innovation et jecrois qu’au-delà de l’innovationpurement technique qui avanceà petits pas, il y a une autre inno-vation plus puissante encore,celle des concepts, la ruptureépistémologique, le paradigmshift des anglophones. Quandj’étais à Lausanne dans le cadrede mon post-doc au Départe-ment de Physique expérimentaledu Pr Steinemann, je le voyaislire de drôles de livres quin’avaient trait ni à la physiquedu titane sur lequel nous travail-lions, ni aux implants dentaires

ou orthopédiques. Il lisait destextes qui traitaient des mé-thodes de recherche en généralainsi que des biographies dechercheurs célèbres, il avait lui-même été un élève de WolfgangPauli. Aujourd’hui j’en comprendstrès bien le bien-fondé car dèsqu’un problème clinique se pose,cela permet de ne pas craindre depenser en dehors des cheminsbattus, ou comme disent si joli-ment les anglo-saxons « thinkingout of the box ». En tant que cher-cheur, je me trouve un peu à lacroisée des chemins cliniques.

Cela me permet de ramasser desinformations cliniques éparses etles synthétiser. Quand on me faitpart d’une observation cliniqueétrange et bizarre, je ne la dénigrepas, au contraire j’y accorde leplus grand crédit. Je tente de laconsidérer comme une réponse àune question qui n’a pas encoreété formulée et que je tente deformaliser.

En fait, tout ce qui touche la sim-plification me passionne, il n’y adonc pas dispersion de l’intérêt.Il y a réflexion et, abstraction quise déclinent naturellement endivers axes de recherche. Ellessont mises au service du clini-cien et du patient, faire plus sim-ple et moins invasif, technique-ment et conceptuellement. Jetravaille d’ailleurs actuellementsur une observation étonnanteque beaucoup dénigrent maisdont j’espère percer le mystère.Avec un peu de chance et d’ef-forts, cela fera l’objet d’une pu-blication dans un domaine en-core plus étranger aux do-maines que vous avez énoncésmais qui entre parfaitementdans le cadre de la simplifica-tion clinique. �

Questions autour d’un article

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22OBJECTIF PARO - Décembre 2010

L’organisation conjointe de l’AAP et de lasociété japonaise de parodontologiemettaient le premier jour à l’honneur nosconfrères asiatiques avec le symposiumPan-Asian. Une première équipe taïwa-naise abordait une méthode originale desinus lift, peu invasive, plus rapide, moinstraumatisante, avec une seule incisionhorizontale et une voie d abord par tré-pan ; la fréquence de perforations mem-branaires est dans ce cas de 15%. Une se-conde équipe taïwanaise attirait l’atten-tion sur les risques à conserver des dentspluri-radiculées atteintes de lésions fur-catoires, et de placer des implants àproximité. A ce congrès Pan-Asia étaientassociés l’Australie représentée par Ro-bert P De Poi ; ce dernier insistait sur lacourbe d’apprentissage à prévoir en casde chirurgie plastique parodontale (4,4%d’échecs si moins de quinze cas traitéscontre 2,1% d’échecs chez des confrèresexpérimentés ; et les USA, représentéspar Bobby Butler de Seattle qui traitaitdes techniques de préservation du vo-lume alvéolaire après extraction. La ré-sorption osseuse due à la perte du pé-rioste et du LAD peut être limitée par une

guin (plasma finger tip) remis aux pa-tients permet, après une manipulationsimple, d’isoler le plasma. L’échantillonest adressé par voie postale au labora-toire qui évalue les IgG. evalué sur unéchantillon de 1363 individus, ce tests’avère être prédictif et fiable. D’autres in-formations (risques cardio-vasculaires,diabète…) pourraient être obtenues viace prélèvement. Cette séance était ponc-tuée par David wong, sans doute l’un destous premiers spécialistes des diagnos-tics salivaires. Il informait du deal pro-posé par le ministère de la santé : oui à uninvestissement destiné à étudier la salive,ses composants, et son intérêt dans ladétection de certaines pathologies systé-miques, mais à condition de pouvoir, parun test salivaire, diagnostiquer en 2013au moins une pathologie générale. Au-jourd’hui déjà, un « protéome »de 1166protéines a pu être défini ; complété parun « métabolome, un génome, un trans-criptome » permettant d’établir une « sa-livanomics knowledge base (SKB) ». Desmarqueurs de plusieurs cancers ont puêtre mis en évidence permettant lesdiagnostics précoces du cancer du pan-créas, de l’ovaire, des poumons. Une in-vestigation conduite auprès des den-tistes américains révèle que 87,8% d’en-tre eux se disent prêts à acquérir l’appa-reil mis au point par l’UCLA et ainsi inté-grer à leur activité cette démarche diag-nostique.Autre sujet incontournable, la prise encharge alvéolaire post-extractionnelle.Paulo Camargo déclinait son approchethérapeutique en fonction de situations

96ème CONGRES INTERNATIONAL DE L’AAPAloah d’Honolulu, Yves REINGEWIRTZ

technique d’extraction douce, un place-ment palatin de l’implant associé à l‘in-terposition d’un greffon conjonctif, etpour favoriser le résultat esthétique, lamise en place simultanée d’une dentprovisoire. Cette approche avait poursupport iconographique un impression-nant cas de résorption radiculaire tou-chant les incisives supérieures, et mettaiten évidence l’intérêt de la conservationde certaines des racines pour maintenirle volume osseux.Dimanche débutait avec une premièreséance consacrée aux nouveaux moyensdiagnostiques des pathologies orales etsystémiques. william Giannobile passaiten revue les différents bio-marqueursdes maladies parodontales. Shogo Takas-hiba présentait un avant-goût de ce quepourrait être la prise en charge parodon-tale de demain. Posant l’hypothèsequ’une démarche diagnostique paro-dontale de toute la population était ini-maginable, faute d’un nombre suffisantde professionnels, et que l’important estde cibler les sujets à risque, cette équipejaponaise propose une approche « Mail-medicine ». Un kit de prélèvement san-

Le Convention Center d’Honolulu abritait cette nouvelle édition du congrès de l’American Academy of Periodontology. De fait,palmiers et surfers faisaient une haie d’honneur aux quelques deux mille congressistes venus du monde entier. La grand-messeaméricaine rappelait sous bien des égards le rassemblement de l’eFP, et les nombreuses réunions des différents Districtn’étaient pas sans rappeler celles des représentants des états membres de l’eFP. Le choix était difficile à faire parmi la dizaine deconférences simultanées qui s’étalaient sur trois jours. Aussi, le résumé proposé ici n’est le reflet que d’une facette du congrès ;en revanche, les lecteurs intéressés par l’une ou l’autre des séances en trouveront les enregistrements vidéos (99$ la séance) ens’adressant directement à l’AAP.

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cliniques post-extractionnelles : alvéoleintacte, présence de fenestration, des-truction osseuse touchant une, ou lesdeux dents voisines. Absence de traite-ment particulier pour la première situa-tion ; comblement par un biomatériaupour la seconde ; biomatériau associé àl’utilisation d’un dispositif membranairepour la troisième situation ; et le derniercas associe un conjonctif enfoui sous laforme d’un lambeau de rotation. Unelarge revue de littérature permettait derépondre aux questions essentielles : lemeilleur pronostic pour un maintien duvolume alvéolaire n’est ni un biomatériauseul, ni associé à une membrane, maisl’utilisation d’agents biologiques (pro-téine recombinante humaine 2) (non au-torisée sur le marché français).Lundi permettait d’aborder les nouvellestechniques d’augmentation des tissusmous. Michael Mc Guire montrait com-bien les progrès en matière d’ingéniérietissulaire permettaient d’être moins inva-sifs : en chirurgie muco-gingivale, ils dis-pensent de réaliser un second site opéra-toire pour prélever un greffon conjonctif; en chirurgie de comblement osseux, ilspermettent d’éviter un prélèvement os-seux autogène. Les moyens mis en œu-vre hélas ne sont pas d’actualité enFrance, tels les allodermes, les « Live celldevices » ou les facteurs de croissance(rhPDGF + _TCP ; cette association mon-tre une régénération sur une dent mar-quée par une encoche, traitée, puis ex-traite pour raison orthodontique). Uneméthode originale permettant de recréerune papille consiste en l’injection localede fibroblastes prélevés au préalable puismultipliés. en seconde partie de séance,Yasukazu Miyamoto décrivait une mé-thode originale permettant de (re)créerune papille, en denture naturelle ou en-tre deux implants au niveau antérieur. Ilfait appel à une technique décrite il y apeu dans le JPIO par Philippe Bousquet,la greffe kangourou, en y associant unevariante. Avant de glisser le greffonconjonctif en fond de vestibule dans uneincision horizontale préalable, il incise legreffon de façon à en détacher un pédi-cule ; ce dernier sert à reconstruire la pa-pille alors que la partie principale dugreffon renforce les tissus mous en vesti-bulaire de la dent ou de l’implant. La

produits, Osteohealth (Gem 21) et Med-tronic (Infuse) ; (pour mémoire, les deuxnuméros spéciaux du JPIO 2010 consa-crés aux techniques de greffes osseusesdétaillent l’utilisation de ces produits)des contacts seraient pris pour rendrepossible l’utilisation de facteurs de crois-sance. Avec l’équipe suivante associantKenneth Malament et Marc Nevins, ilssoulignaient tout l’intérêt de l’utilisationd’une céramique rose, complétée au fau-teuil à l’aide d’une palette de céramiquesroses, pour parfaire l’esthétique lors d’uneréhabilitation implantaire complexe.C’est avec un chercheur-clinicien horspair que se termine ce résumé. Sascha Jo-vanovic a brossé un tableau des tech-niques et produits biologiques suscepti-bles d’améliorer le traitement des dé-fauts osseux majeurs. Il n’a pas retenu lestechniques faisant appel aux dispositifsmembranaires non résorbables (taux decomplications trop important), maisconseillé la technique utilisant une mem-brane collagène résorbable ; il décon-seille les techniques associant greffon os-seux autogène et visserie, car trop trau-matisantes. Dû à un niveau de preuve li-mité, il ne préconise pas le rhPDGF ; enrevanche, il privilégie l’utilisation du fac-teur de croissance rhBMP2 (preuve éta-blie dans une étude conjointe en 2003 et2007 avec JP Bernard) ; il déconseilledans ce cas l’utilisation associée d’un dis-positif membranaire (qui limite l’apportvasculaire). Les nombreux cas cliniquesprésentés font état de gain osseux hori-zontal et vertical impressionnant (jusqu’à14mm) ; mais là encore, une courbe d’ap-prentissage de la technique est à prévoir,avec un dosage précis du facteur decroissance, un choix avisé du biomaté-riau associé (peu résorbable), un recou-vrement systématique du site opératoireà l’aide d’une membrane titane perforée,une absence de tension sur les lam-beaux, et, beaucoup de patience… (9mois minimum avant le temps implan-taire). Cette approche sur 50 patientspermet d’obtenir le comblement com-plet du défaut dans 78% des cas, partieldans 19%, et 3% sont des échecs.

Ce résumé impose malheureusementd’occulter les quelques quatre cents pos-ters, les dizaines de conférences paral-

technique kangourou, mais également ladouble hémi-papille et l’égression ortho-dontique étaient également mises àl’honneur pat Kirk Pasquinelli.La séance suivante avait pour but de trai-ter la reconstitution esthétique des zonesantérieures. Adriana Mc Gregor justifiaitl’intérêt des techniques micro-chirurgi-cales, la réalisation d’incisions perpendi-culaires, l’hydratation du site opératoiredurant l’intervention et l’absence de ten-sion lors de la réalisation de sutures. Pe-ter Nordland faisait un surprenant éta-lage détaillé de l’instrumentation et duMicro-surgical Institue portant son label.Puis edward Allen vantait les mérites dela micro-instrumentation (notammentles fils 6/0 ou 7/0), la nécessité d’éviter lesincisions de décharge, et enfin tout l’inté-rêt de la technique de tunnelisation asso-ciée à l’utilisation de sutures suspendues.

Mardi débutait avec un feu d’artifice misen scène par Maurice Salama, David Gar-ber et Christian Coachman. Haute voltigeclinique pour des résultats esthétiquesremarquables. Mais à l’appui de ces trai-tements complexes, encore et toujoursdes solutions biologiques hors jeu enFrance, avec des greffes allodermiques etdes facteurs de croissance. Nous avonsinterrogé les Laboratoires proposant ces

23OBJECTIF PARO - Décembre 2010

24OBJECTIF PARO - Décembre 2010

lèles (S Froum, R Genco, K Kornman, MReddy, T Van Dyke (que nous avons ac-cueilli il y a peu au congrès SFPIO deStrasbourg !), A Spolarich, D Cochran, zArtzi, S wallace…..), l’importante exposi-tion, et surtout, le contact direct avec lestoujours très disponibles speakers.Quelques remarques critiques pourtant,les très nombreuses séances parallèleslaissaient les séances « peu attractives »(comme les séances Realities of imageguidance with implant dentistry ou Pe-rio/Pro communication relationships) dé-sertes (moins de dix participants dansdes salles de 600 places !) ; et puis l’ab-sence de place, et donc de discussion,aux sujets qui fâchent : après avoir étéévoqué lors d’une séance plénière en2007, le sujet des Lasers, malgré une pré-

Conference se déroulera les 2 et 3 avrilà Chicago ; le prochain Annual Meetingse déroulera du 12 au 15 Novembreprochain. �

sence dynamique de l’industrie dans lesstands, a disparu de la scène.Pour ceux émettant le vœu de rejoin-dre l’AAP prochainement, la Spring

Dr Samuel Low, Past Présidentde l'American Academy ofPeriodontology

de la paroet de

l’implanto

Questions d’OBJECTIF PAROau Dr Samuel Low

OP: Dr Low, thanks foranswering those few ques-tions. First of all, how manydentists are practicing inUSA, and how many of themare specialized in periodonto-logy? Which percentage ofthose are members of theAAP?

Dr S. Low : There are approxi-mately 140,000 dentists in theUnited States and over 5,000of them have specialized in pe-riodontology. About 90 per-

cent of American periodon-tists are members of the AAP,and we continue to have veryhigh membership retentionrates year after year.

OP: What is exactly therole of the AAP: an adminis-trative structure to organizecongresses, educate the youngpractitioner in periodonto-logy, give position papers onnew topics…?

Dr S Low: The AAP’s central vi-sion is to ensure that perio-dontists will be recognized asan indispensable part ofhealthcare for optimal healthand quality of life. Our missionis to provide members withthe expertise and resources toenhance the evaluation anddiagnosis of oral conditions,assess the risk for future di-sease, and deliver specialty pe-riodontal non-surgical, surgi-cal and medical care to our pa-tients. we accomplish thisthrough leadership, advocacy,education, awareness, and re-search.

OP : Is AAP involved in re-search subjects with the Uni-versities?

Dr S Low: The AAP does notconduct its own independentresearch, nor does it supportany research at universities.However, the AAP’s Journal ofPeriodontology is considereda leading peer-reviewed scien-tific publication in periodon-tics and dentistry as a whole.OP: Concerning this meeting,several sessions have been de-dicated to the new technolo-gies, the biological productswhose aim is to promote os-seous or periodontal regene-

ration. May it be considered asa revolution in periodontologyand implantology?Dr S Low: Traditional, evidence-based therapies, such as sca-ling and root planing, soft tis-sue grafting and flap/ osseousprocedures continue to be ef-fective solutions for many pa-tients. However, advancementsin periodontal bone and softtissue engineering have en-abled many patients to regainthe health, function and esthe-tics of their natural teeth. Thesesame advancements in perio-dontal bone and soft tissue re-generation have also helpedcontribute to dental implantsuccess rates.

OP: Have you a messageto address to french mem-bers of the SFPIO?

Dr S Low: It is important to re-member that our specialty isconstantly evolving, especiallywith respect to how we ma-nage our patients. Today’s pe-riodontists must focus notonly on the diagnosis andtreatment of periodontal di-sease, but also the role inflam-mation plays in the progres-sion of periodontal diseaseand the management of thepatient’s risk for disease. �

En compagnie de deux spécialistes de la chirurgieplastique parodontale : Kirk Pasquinelli (à g.) et EwardAllen(à dr.)

Sous la présidence de Robert Faiella(à dr.), grandeséance interdisciplinaire, ortho, prothèse et paro :avec Maurice Salama, Marc Nevins et David Garber(de g. à dr.).

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