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POSSIBLE Project Oriented to Singing Songs Increasing Basic Learning Coordinateur du projet Association Sibémol et 14 demis Durée du projet 2011 - 2013 Partenariat cinq partenaires représentant trois pays européens (France, Italie, Espagne)

Mise en page 1 - sibemol.14demis.free.frsibemol.14demis.free.fr/livret/PDF/LivretGrundOK_Web.pdf · corsi. Ha sede a Montreuil-sous-bois e organizza eventi e corsi, allestisce rego

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POSSIBLEProject Oriented to Singing Songs

Increasing Basic Learning

Coordinateur du projetAssociation Sibémol et 14 demis

Durée du projet2011 - 2013

Partenariatcinq partenaires représentanttrois pays européens(France, Italie, Espagne)

Table des matières

Partenaire 1 : Sibémol et 14 demis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Recettes de cuisine / Ricette di cucina / Recetas de cocina . . . . . . . . . . . 5La Piémontaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8La Semaine sanglante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Partenaire 2 : Colour de mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Recettes de cuisine / Ricette di cucina / Recetas de cocina . . . . . . . . . . 16Lo presonier de Forcauquier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19La Libertat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Partenaire 3 : Asociación Casa del PumarejoCoro Dominguero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25Recettes de cuisine / Ricette di cucina / Recetas de cocina . . . . . . . . . . 27Andaluces de Jaén . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30En la plaza de mi pueblo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33El carbonero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Partenaire 4 : Lega di Cultura di PiadenaPeto e Leo, I Giorni cantati . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39Recettes de cuisine / Ricette di cucina / Recetas de cocina . . . . . . . . . . 41Gli scariolanti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Domani lè festa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Saluteremo il signor padrone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Partenaire 5 : Scuola Popolare di Musica Ivan IllichHard Coro de’Marchi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Recettes de cuisine / Ricette di cucina / Recetas de cocina . . . . . . . . . . 53Il Partigiano . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Più non canto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

3

L’ association Sibémol et 14 demisentend promouvoir des réalisationsartistiques sous forme de spectacles, d’enregistrements ou de formations. Siégeant à Montreuil-sous-Bois, l’asso-ciation organise des événements, des formations, et monte régulièrement des ateliers qui permettent aux participants d’apprendre des chants dans différenteslangues et dans des registres musicauxvariés. Cela permet de favoriser la commu -nication interpersonnelle et inter-géné-rationnelle et à encourager les échanges culturels régionaux, nationaux et inter-nationaux sur la base de l’étude et l’apprentissage de chants traditionnels(chants de travail, du quotidien, chantsde fêtes...).Chaque participant à l’activité de l’association peut proposer des chantsde la tradition de sa région ou de sonpays. Ces chants font l’objet d’unerecherche historique qui permet la valo-risation de la culture de chacun et latransmission aux autres de l’histoirevéhiculée par ces chansons. L’association participe à des activitésorganisées par d’autres associationsancrées localement et sensibles à l’inté-gration culturelle (spectacles, fêtes dequartier...). Sibémol et 14 demis inviterégulièrement des chanteurs, des cho-rales et des formations musicales à desateliers afin d’enrichir et de valoriser lerépertoire proposé à ses adhérents.

L’ associazione Sibémol et 14 demisvuole promuovere dei progetti

artistici come spettacoli, registrazioni, o

corsi. Ha sede a Montreuil-sous-bois e

organizza eventi e corsi, allestisce rego-

larmente laboratori che permettono ai

partecipanti d’imparare canti in diverse

lingue e diversi registri musicali.

Questo favorisce la comunicazione

interpersonale e intergenerazionale,e

incoraggia gli scambi culturali regionali,

nazionali e internazionali sulla base

dello studio e l’appren dimento di canti

tradizionali (canti di lavoro, di vita quo-

tidiana, canti di feste….).

Ogni partecipante all’attività dell’asso -

ciazione puo’ proporre canti tradizionali

della sua regione o del suo paese. Questi

canti sono l’oggetto di una ricerca sto-

rica che permette la valorizzazione della

cultura di ognuno e la trasmissione agli

altri della storia raccontata da queste

canzoni.

L’associazione partecipa alle attività

organizzate da altre associazioni radicate

localmente e sensibili all’inte grazione

culturale (spettacoli, feste di quar-

tiere…).

Sibémol et 14 demis invita rego -

larmente cantanti, cori e gruppi

musicali a dei corsi e laboratori per

arricchire e valorizzare il repertorio pro-

posto ai suoi aderenti.

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Sibémol et 14 demisAteliers Robespierre167, rue de Paris93100 Montreuil-sous-Boishttp://sibemol.14demis.free.fr/

Partenaire 1Montreuil-sous-BoisFrance

La asociación Sibémol et 14 demis tienecomo miras promover realizaciones

artísticas mediante espectáculos, grabacioneso formaciones al canto.La asociación que tiene su sede en Montreuil-sous-Bois, un suburbio de París, se dedica aorganizar actos y formaciones, también montaa menudo talleres que bridan a los partici-pantes la posibilidad de aprender cantos endiferentes idiomas y registros musicales.Todo ello favorece la comunicación interper -sonal e inter-generacional y facilita los inter-cambios culturales a nivel regional, nacionale internacional basados en el estudio y en lapráctica de cantos tradicionales cuyos temaspueden ser el trabajo, la vida cotidiana, lasfiestas…Al participar a la actividad de la asociación,uno puede proponer cantos tradicionales desu región o país. Paralelamente se llevará acabo una investigación histórica sobre estoscantos, permitiendo así realzar la cultura decada participante que los hayan propuestos ya la vez, dar a conocer a los demás la historiacontada por cada uno de estos cantos.La asociación también participa a las activi-dades que otras asociaciones bien arraigadas anivel local y con voluntad de fomentar laintegración cultural puedan organizar, talescomo espectáculos, fiestas de barrio…A menudo, Sibémol et 14 demis invita aotros coros y formaciones musicales para queparticipen a talleres con el objetivo de enri-quecer y valorar mejor el propio repertoriopropuesto a sus miembros.

5 ‰

Carbonade à la Sibémol Fondant au chocolat

Un copain nous a légué cette recette, avantde nous glisser entre les pattes, quelquesjours avant une rencontre de chorales.Nous l’avons interprétée à notre façon, unpeu à l’image de Sibémol et 14 demis : unpeu d’improvisation et du vrai bonheur !

Ingrédients : pour 50 personnes(À préparer la veille)6 kg de joues de bœuf, 20 oignons, 200 gde beurre,10 c. à soupe de farine,10 c. àsoupe de vinaigre de vin rouge, 14 demisde bière ambrée, 10 c. à soupe de vergeoisebrune (variété de sucre), 5 feuilles de lau-rier, thym séché, 5 clous de girofle, 2 kg depain d’épices, sel et poivre.

Temps de préparation et de cuisson : 4 heures + 1 heure le lendemainFaire fondre le beurre dans une cocotte ety faire dorer la viande. Saler et poivrer.Ajouter la farine et les oignons émincés.Mélanger et laisser cuire 15 minutes enremuant. Ajouter le vinaigre jusqu’à éva-poration ; puis les 14 demis de bière. Aupremier frémissement, ajouter vergeoise,thym, laurier, clous de girofle et la moitiédu pain d’épices émietté. Laisser mijoter àfeu doux 3 heures et demie, en remuantrégulièrement.Faire refroidir et mettre au frais.

Le lendemain, retirer le gras en surface,sortir la viande, la découper en petitscubes. Faire réduire la sauce à feu doux,puis rajouter la viande. Servir la carbonadeaccompagnée de petites pommes de terrecuites à la vapeur et de cubes de paind’épices (grillés préalablement).

Un délicieux dessert, incontournable dansles rencontres de chorales pour réconfor-ter et faire plaisir à tous les gourmands !

Ingrédients : pour 25 personnes500 g de beurre, 400 g de sucre en poudre, 12 œufs entiers, 600 g de chocolat à cuire, 2 c. à soupe de farine tamisée.

Préparation : Faire fondre à feu doux le chocolat et lebeurre. Laisser un peu refroidir. Rajouter àcette préparation : le sucre en poudre, puisles œufs entiers deux par deux. Bienremuer. Ajouter la farine. Mélanger le tout et le mettre dans un grandmoule à manqué préalablement beurré ourecouvert de papier sulfurisé.Faire cuire au four au bain-marie à 170-180°pendant… un certain temps ! Un couteau plongé dedans doit ressortirencore légèrement humide.

6‰

Carbonade alla maniera di SibemolUn amico ci ha dato questa ricetta prima disfilarci tra le dita proprio qualche giornoprima d’un incontro tra cori. L’abbiamointerpretata a modo nostro, alla maniera diSibemol et 14 demis: un po’ d’improvvisa-zione e della vera felicità!

Ingredienti: per 50 persone(da preparare il giorno prima)6 kg di guanciale di manzo, 20 cipolle, 200 g di burro, 10 cucchiai di farina, 10 cuc-chiai d’aceto di vino rosso, 14 birre ambrate,10 cucchiai di cassonade (zucchero rosso), 5 foglie d’alloro, timo secco, 5 chiodi digarofano, 2 kg di pan di zenzero, sale e pepe.

Tempo di preparazione e di cottura: 4 ore + 1 ora il giorno successivo.Sciogliere il burro in una pentola e rosolarvi lacarne. Salare e pepare. Aggiungere la farina ele cipolle tritate. Lasciare cuocere 15 min,mescolando. Aggiungere l’aceto e lasciareevaporare. Quindi aggiungere le birreambrate. Ai primi fremiti, aggiungere lo zuc-chero rosso (cassonade), il timo, l’alloro, i chiodi di garofano e la metà del pan di zen-zero sbriciolato. Cuocere a fuoco basso percirca tre ore e mezzo, mesolando regolar-mente. Raffreddare e mettere al fresco.

Il giorno dopo, togliere il grasso dalla super-ficie. Tagliare la carne in piccoli cubetti.Ridurre la salsa a fuoco basso e rimetterci lacarne dentro. Servire la carbonade accompa-gnata da piccole patate cotte al vapore e dacubetti di pan di zenzero tostati in anticipo!

Fondente al cioccolato

Un delizioso dolce, essenziale nei incontri dicori per riconfortare e dare piacere a tuttighiotti!

Ingredienti: per 25 persone500 g di burro, 400 g di zucchero semolato,12 uova intere, 600 g di cioccolato, 2 cuc-chia da tavola di farina stacciata.

Preparazione:Sciogliere il cioccolato e il burro a fuocobasso. Raffreddare. Aggiungere lo zuccherosemolato, poi le uova, 2 per volta. Mescolarebene. Aggiungere la farina. Mescolare iltutto e metterlo in una grande tortieraimburrata o ricoperta di carta oleata.

Lasciare cuocere in forno a bagnomaria a170-180° per… un certo tempo!E’ pronta quando un coltello piantato dentrone esce ancora un po’ umido e appici -caticcio.

7 ‰

Carbonada en Sibémol

Un amigo nos legó esta receta, antes deescabullirse unos días antes de un encuen-tro de coros.La interpretamos a nuestro modo, un poco ala imagen de Sibémol et 14 demis: ¡unapoca improvisación y mucha felicidad!

Ingredientes: para 50 personas(a preparar la víspera)6 kg de mejillas de buey, 20 cebollas, 200 g demantequilla, 10 c. soperas de harina, 10 c.soperas de vinagre de vino tinto, 14 cañas decerveza, 10 c. sopera de azúcar moreno, 5 hojas de laurel, tomillo seco, 5 clavos deolor, 2 kg de pan de especias, sal y pimienta.

El tiempo de preparación y de cocción: 4 horas + 1 hora al día siguienteDorar la carne en una cazuela donde previa-mente se derritió la mantequilla. Sazonar consal y pimienta. Añadir la harina y las cebollaspicadas. Mezclar y dejar cocer 15 minutosremoviendo. Añadir el vinagre hasta evapora-ción; y después las 14 cañas de cerveza.Cuando empieza a borbotear añadir el azúcar,el tomillo, el laurel, los clavos de olor y lamitad del pan de especias desmigajado. Dejarcocer a fuego lento 3 horas y media, remo-viendo regularmente. Dejar enfriar y guardaren lugar fresco.

Al día siguiente retirar la grasa de la superfi-cie, sacar la carne, recortarla en pequeñoscubos. Hacer reducir la salsa a fuego lento,luego añadir la carne. Servir la carbonadaacompañada por pequeñas patatas cocidas alvapor y cubos de pan de especias (tostadospreviamente).

Fundante del chocolate

¡Un postre delicioso, ineludible en los

encuentros de corales para reconfortar y

complacer a todos los golosos!

Ingredientes: para 25 personas 500 g de mantequilla, 400 g azúcar en polvo,12 huevos enteros, 600 g de chocolate a lataza, 2 cucharadas sopera de harina tamizada

Preparación: Derretir el chocolate y la mantequilla al bañomaría. Dejar enfriar un poco. Añadir a estapreparación el azúcar en polvo, luego loshuevos enteros dos por dos. Remover bien.Añadir la harina.Mezclar todo y verter la masa en un granmolde ara bizcocho previamente untado conmantequilla (o recubierto con papel vegetal).

¡Poner al horno al baño maría con una tem-peratura de 170-180° durante… ciertotiempo! Cuando se le hunde dentro un cuchillo debesalir todavía ligeramente húmedo.

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La Piémontaise

1. Oh, que je suis donc à mon aiseQuand j’ai ma mie auprès de moi.De temps en temps, je la regardeEt je lui dis : « Embrasse-moi . »

2. Comment veux-tu que je t’embrasseQuand tout le monde parle de toi ?On dit que tu vas à la guerreEn Italie servir le roi.

3. Ceux qui t’avont dit ça, la belle,T’avont bien dit la vérité.Mon cheval est dans l’écurie,Sellé, bridé, prêt à monter.

4. Quand tu seras dans ces grandes guerres,Tu ne penseras plus à moi.Tu verras l’une, tu verras l’autre, Qui sont cent fois plus belles que moi.

5. Oh, j’y ferai faire une imageÀ la ressemblance de toi,La porterai sur mon bras gauche, Cent fois par jour l’embrasserai.

6. Que diront donc tes camarades,de t’y voir embrasser ce portrait.Je leur dirai : « C’est ma maîtresse, ma bien-aimée du temps passé. »

7. Je l’ai aimée, je l’aime encore,Je l’aimerai tant que je vivrai.Je l’aimerai quand je serai mortSi c’est donné aux trépassés.

Version de La Piémontaise (1705),souvenir des campagnes d’Italie, à tra-vers un thème que l’on retrouve fré-quemment dans les chansons de sol-dat : le départ, toujours triste, et la fian-cée éplorée, inquiète de ce qui attendson amoureux. Ici, ce n’est pas la mortqui est redoutée, mais la terrible concur-rence des belles Italiennes, qui devaientavoir une jolie réputation à l’époque ! La campagne d’Italie dont il est questionici est celle de 1705, pendant les guerresde succession d’Espagne. Commandéspar le duc de Vendôme, arrière-petit-fils d’Henri IV, les Français sont vainqueursà Luzzara et à Cassano. Le Piémont estconquis, mais c’est l’échec devant Turin.Le Piémont est alors évacué.

9

1. Oh che mi sento a mio agioQuando ho la mia cara vicina a meOgni tanto la guardoE le dico ’baciami’.

2. Come posso bacciartiQuando tutti parlano di teDicendo che te ne vai alla guerraIn Italia al servizio del Re.

3. Quelli che te l’hanno detto, bellaT’hanno detto la veritàIl mio cavallo é nella scuderiaSellatto, imbrigliato, e pronto a partire.

4. Quando sarai in queste grandi guerreNon penserai più a meVedrai l’una e vedrai l’altraChe sono cento volte più belle di me.

5. Oh, faro’ fare un ritrattoChe t’assomiglierà Lo portero’ sull braccio sinistroCento volte al giorno lo bacero’.

6. Che dirano i tuoi compagniVedendote baciare questo ritrattoGli diro’ é la mia amataLa mia cara del tempo passato*.

7. L’ho amata, l’amo’ ancoraL’amero’ per sempreL’amero’ anche quando saro’ mortoSi e possibile per I morti.

* andato

La Piemontese

Versione della Piemontese (1705),in ricordo delle guerre d’Italia, con untema frequente nei canti dei soldati: lapartenza è forzata, triste è la fidanzatasconsolata, inquieta per quello chesucce derà al suo moroso (innamorato).Non è la sua morte che teme ma la terri-bile concorrenza delle belle italiane, cheavevano a quell’epoca una bella fama!La guerra di cui si tratta è quella del1705, durante la guerra di successione diSpagna. Comandati dal duca diVendome, bisnipote del re Enrico IV, ifrancesi furono vincitori a Luzzara eCassano, conquistarono il Piemonte madavanti a Torino ci fu per loro il falli-mento. Il Piemonte fu evacuato.

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1. ¡Huy! Qué tan a gusto estoyCuando tengo a mi amada cercaDe vez en cuando la miroY le digo: “bésame”.

2. ¿Cómo quieres que te beseCuando todos hablan de ti?Dicen que te vas a ItaliaA la guerra para servir al Rey.

3. Los que te dijeron eso, mi linda,Mucha verdad te dijeron,En la cuadra está listo mi caballo,La silla y las riendas puestas.

4. Cuando estés en tan grandes guerrasYa no pensarás en mi.Verás a la una verás a la otra Que son cien veces más bellas que yo.

5. Oh, allá mandaré hacer un retratoHecho a tu semejanzaLo llevaré puesto en el brazo izquierdoCien veces al día lo estaré besando.

6. ¿Y qué dirán tus compañeros,Al verte besar así el retrato?“Les diré es mi amantemi bien amada del tiempo pasado.”

7. La amé, la sigo amando,La amaré mientras vivaLa amaré después de muertoSi amar pueden los difuntos.

Una versión de la Piamontesa(1705), recuerdo de las campañas deItalia, a través de un tema que se sueleencontrar en las canciones de soldado : lapartida siempre triste y la novia descon-solada, preocupada de lo que espera a suenamorado. Aquí, no es la muerte lo quese teme sino la tremenda competencia delas hermosas italianas que probable-mente ¡buena fama tenían en aquellaépoca!Se trata aquí de la campaña de Italia de1705, durante las guerras desucesión de España.Encabezados por el Duque deVendome, biznieto de HenriIV, los franceses salen victorio-sos en Luzzara y Cassano.Conquistan Piamonte,pero derrotados frente aTurín tienen que reti-rarse de Piamonte.

La Piamontesa

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La Semaine sanglante

Par des mouchards et des gendarmes,Des sabre-peuple et des curés.

Oui, mais...Ça branle dans le manche,Les mauvais jours finiront,Et gare à la revancheQuand tous les pauvres s’y mettront !

Le peuple au collier de misèreSera-t-il donc toujours rivé ?...Jusques à quand les gens de guerreTiendront-ils le haut du pavé ?Jusques à quand la sainte-cliqueNous croira-t-elle un vil bétail ?...A quand, enfin, la RépubliqueDe la justice et du travail ?

La Commune de Paris a débuté le18 mars 1871 et a duré deux mois. Elles’achève les derniers jours de mai dansune orgie de sang, de carnages et d’incendies. Cette « Semaine san-glante » est suivied’une répressionféroce, et lesc o m m u n a r d sarrêtés serontexécutés enmasse ou déportésvers le bagne deNouvelle-Calédonie. Les survivants sontcontraints de se cacher. Ainsi, Jean-Baptiste Clément est en fuite quand ilécrit cette chanson sur une mélodieempruntée au Chant des paysans de PierreDupont. Il gagnera l’Angleterre où il vivraune dizaine d’années.

Sauf des mouchards et des gendarmes,On ne voit plus par les cheminsQue des vieillards tristes en larmes,Des veuves et des orphelins.Paris suinte la misère,Les heureux même sont tremblants,La mode est aux conseils de guerre,Et les pavés sont tout sanglants.

Oui, mais...Ça branle dans le manche,Les mauvais jours finiront,Et gare à la revancheQuand tous les pauvres s’y mettront !

On traque, on enchaîne, on fusilleTous ceux qu’on ramasse au hasard :La mère à côté de sa fille,L’enfant dans les bras du vieillard.Les châtiments du drapeau rougeSont remplacés par la terreurDe tous les chenapans de bouge,Valets de rois et d’empereurs.

Oui, mais...Ça branle dans le manche,Les mauvais jours finiront,Et gare à la revancheQuand tous les pauvres s’y mettront !

Déjà, les gens de la policeRefleurissent sur les trottoirs,Fiers de leurs états de service,Et le pistolet en sautoir.Sans pain, sans travail et sans armes,Nous allons être gouvernés

Jean-Baptiste Clément

La Settimina di sangue

Ritornello

Domani la stirpe dei poliziottiRifiorirà sui marciapiediFiera del loro stato di servizioCon la pistola in bella mostraSenza pane, senza lavoro e senza armiSaremo di nuovo governatiDagli spioni e dai gendarmiDagli assassini e dai preti.

Ritornello

Il popolo sarà sempre inchiodatoAl suo collare di miseria?...Fino a quando i militariTrionferanno per le strade?...Fino a quando la sacra criccaCi crederà un vile bestiame?A quando la fine dellaRepubblica Dell’ingiustizia e del lavoro?

Ritornello

12

A parte spioni e gendarmiSi vedono per le strade soloVecchi tristi in lacrimeVedove e orfaniParigi trasuda di miseriaPersino le persone felici sono tremantiConsigli di guerra ad ogni angoloE i marciapiedi son insaguinati.

RitornelloSì, ma... Ciurla nel manicoI brutti giorni finirannoE occhio alla vendettaQuando tutti i poveri ci si metteranno!

Si bracca, si arresta, si fucilaLa gente viene acchiappata a casoLa madre accanto a sua figliaIl bimbo in braccio all’anzianoLe leggi della bandiera rossaSono rimpiazzate dal terroreDi tutti i mascalzoni di bettoleServi di re e d’imperatori.

La Comune di Parigi fu proclamatail 18 maggio 1871 e duro’ due mesi. Gliultimi giorni di maggio videro la finedella Comune in un bagno di sangue ed’incendi. Una carneficina. La “setti-mana di sangue” fu seguita da unarepressione feroce e i comunardi arres-tati furono guistiziati in massa o depor-tati all’ergastolo nella Nuova Caledonia.I superstiti dovettero nascondersi. JeanBattiste Clèment era in fuga quandoscrisse questa canzone su una melodiapresa dal “Canto dei paesani” di PierreDupont. Raggiunse l’Inghilterra dove

visse una decina d’anni.

La Semana sangrienta

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Salvo soplones y gendarmes,Sólo se ven por los caminos Ancianos tristes, y llorando,También viudas y huérfanos.París rezuma miseria, Hasta los dichosos están temblando,De moda están los consejos de guerra,Y las calles están ensangrentadas.

EstribilloSí, mas…Ya empiezan a tambalearse,Acabarán los días aciagos,Y ¡ Ojo con la revanchaCuando todos los pobres se alcen!

Se acosa, se encadena, se fusilaA todos cuantos se pillan al azar:La madre junto a su hija,El niño en brazos del anciano.A los castigos de la bandera rojaSe sustituye el terror De los bandidos de mala muerte,Lacayos de reyes y emperadores.

Estribillo

Ya la gente de la policíaVuelve a florecer y a callejear,Haciendo alarde de sus actosY la pistola colgando del pecho.Sin pan, sin trabajo, sin armas,Ya nos van a gobernarSoplones y gendarmes, Matapueblos y curas.

Estribillo

La Comuna deParís empezó el 18de marzo de 1871 yduró dos meses.T e r m i n ó e n u n baño de sangre,matanzas e incen-dios, los últi-mos días demayo.

Tras esta “Semana Sangrienta” vino unarepresión feroz: a los comuneros dete -nidos los ejecutaron masivamente o losdeportaron al presidio de NuevaCaledonia.Los sobrevivientes se vieron obligados aesconderse.Así, Jean Baptiste Clément estabahuyendo de la represión cuando escribióesta canción sobre la melodía del“Canto de los campesinos” de PierreDupont. Luego, se refugió en Inglaterra

en donde vivió unos diez años.

¿Siempre va a seguir el puebloAgarrotado por la miseria?¿Hasta cuándo los milicosNos van a seguir mandando?¿Hasta cuándo la bendita pandilla Nos van a tomar por bestias de carga?¿Para cuándo, por fin, la República De la justicia y del trabajo?

Estribillo

14

L’association Colour de mai a pourobjet la promotion de la formationdes adultes par l’apprentissage du chantpopulaire. L’association s’est fixé commeobjectifs la promotion du chant de langue occitane et la sensibilisation auxlangues et aux cultures locales par le biaisde répertoires locaux et européens.L’occitan est toujours une langue parlée,mais qui se perd.L’association propose un atelier éducatifde chant traditionnel ouvert à tous, quia pour but de développer une compé-tence commune : le chant polypho -nique.Depuis six ans, chaque année, l’atelierétablit un programme : l’étude et l’apprentissage de plusieurs chants tradi-tionnels populaires occitans, qu’ilssoient de Provence maritime, duRouergue, du Pays gascon ou de la vallée d’Ossau. L’étude des répertoiresdes diverses régions d’Occitanie nouspermet d’aborder l’histoire comme lalinguistique de notre pays, et de mieuxcomprendre nos points communs et nosdifférences. C’est tout naturellement que le cadregéographique dont nos chants sont ori-ginaires s’est étendu à l’Europe.Nous appliquons à l’étranger les mêmesprismes d’étude et d’intérêt, et nouscherchons systématiquement à nousrapprocher de l’origine de nos chants.L’association va chercher « à la source »ses répertoires chantés ainsi que diffé-rents matériaux culturels locaux : écrits,dessins, objets, photos, savoir-faire...

L’ associazione Coulour de mai haper scopo la promozione della for-mazione per adulti ai canti popolari.L’associazione ha come obbiettivo lapromozione del canto in occitano e lasensibilizzazione alla cultura locale permezzo del repertorio locale oppureeuropeo. L’occitano è ancora una linguaparlata che pero’ sta scomparendo. L’associazione propone un gruppo dilavoro, aperto a tutti, di canto tradizio-nale e polifonico.Da sei anni, ogni anno, il gruppo stabi-lisce un programma di canti tradizio-nali, popolari occitani, che possono pro-venire dalla Provenza marittima, dalRouergue, dal paese Gascon o dallaValle del Oussau. Lo studio dei repertori delle diverseregioni occitane, ci permette di scoprirela storia e la linguistica del nostro paesee ci permette di capire meglio i nostripunti in comune e le nostre differenzecon le altre regioni. In maniera naturaleil contesto geografico dei nostri canti siè esteso all’Europa. Applichiamo ai canti esteri lo stessoangolo di studio e interesse e cerchiamodi avvicinarsi alla versione originale delcanto studiato. L’associazione cerca “allafonte” i suoi repertori cantati ma anchediversi materiali culturali locali: scritti,disegni, oggetti, foto, modi di farelocali…

15

Colour de Mai9, avenue de Saint-Antoine13015 [email protected]

Partenaire 2MarseilleFrance

La asociación Colour de Mai tiene

como objeto la promoción de la for-

mación de los adultos para el aprendizaje del

canto popular. La asociación se fijó como

objetivos la promoción del canto en lengua

occitane y la sensibi lización a las lenguas y a

las culturas locales gracias a repertorios

locales y europeos.

El occitano es todavía una lengua hablada,

pero que se pierde.

La asociación propone un taller educativo de

canto tradicional abierto a todos, que tiene

por objeto desarrollar una competencia

común: el canto poli fónico.

Desde hace seis años, cada año, el taller esta-

blece un programa: el estudio y el aprendizaje

de varios cantos tradicio nales populares occi-

tanos, sean de la región costera Provenza, de

Rouergue, del País gascón o del valle d’Ossau.

El estudio de los repertorios de las dife rentes

regiones de Occitania nos permite acercarnos

a la historia y a la lingüística de nuestro país

y entender mejor tanto nuestras similitudes

como nuestras diferencias. Es muy natural

que el marco geográfico de nuestros cantos se

amplíe a Europa por ser todos ellos oriundos

de allí. Aplicamos en el extranjero los mismos

enfoques de estudio y de interés y procura-

mos sistemáticamente acercarnos a la cuna de

nuestros cantos. La asociación va buscando

para sus repertorios de cantos, sus lugares ori-

ginales así como para los diferentes materiales

culturale: escritos, dibujos, objetos, fotos,

destreza...

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Aïoli garniL’aïoli garni est un plat traditionnel proven-çal à base de morue et de légumes bouillisaccompagnés d’une sauce à l’huile d’oliveet à l’ail dont il tire son nom, l’aïoli.

L A CUISINE OCCITANE est une cuisine auxcaractéristiques méditerranéennes maisqui se différencie des cuisines catalane etitalienne. En raison de la taille del’Occitanie et de la grande diversité de sesterroirs, allant des Pyrénées aux Alpes, de lacôte méditerranéenne au Massif central,elle est très variée. Elle partage avec d’autres cuisines de laMéditerranée des saveurs de base mais s’endémarque en utilisant beaucoup d’aro-mates, dont les herbes de Provence : le per-sil, le romarin, le thym, l’origan et le basilic.

Ingrédients : pour 6 personnesPour la sauce : 8 gousses d’ail, 1 c. à soupede moutarde forte, 2 pincées de sel, huiled’arachide et d’olive, 1 jaune d’œuf.Pour la garniture (à volonté) : 12 œufs,800 g de morue salée. Au moins : 3 bet -teraves, 12 carottes, 1 litre de moules.

Préparation : 30 minutesPour la pommade : débarrasser les goussesd’ail de leur peau. Dans un mortier, les écra-ser et les réduire en purée avec les pincéesde sel. Ajouter ensuite la moutarde.Mélanger. Rajouter le jaune d’œuf.Mélanger. Puis, faire couler un petit filetd’huile et mélanger. À présent, rajouterl’huile, petit à petit, jusqu’à l’obtention d’unemayonnaise (quantité d’huile variable).Pour la garniture : au moins 24 heures àl’avance, faire dessaler la morue dans plusieurs litres d’eau. Faire cuire les moules.Faire bouillir les betteraves et carottes. Fairecuire les œufs durs.Servir les légumes et le poisson avec la sauce.

AnchoïadeL’anchois est un petit poisson gris bleu quiest très présent dans la cuisine du Sud. Onle mange froid mariné, grillé, saumuré, àl’huile, mais aussi en purée : c’est l’an-choïade, ou anchoyade – les deux sontbons. La base en est l’anchois, qui va retrou-ver deux autres « phares » de la gastrono-mie du Sud : l’huile d’olive et l’ail.L’anchoyade, ou comment amener le soleilchez vous…

Ingrédients : 4 personnesPour la sauce : 12 filets d’anchois, 3 c. àsoupe d’huile d’olive, 1/2 c. à soupe de vinai-gre, 1 gousse d’ail, poivre.Pour l’accompagnement : céleri,betterave rouge, tomates,carottes, chou-fleur, pommes deterre.

Préparation :Egoutter les anchois et les écraser à la four-chette (ou les passer au mixer). Ajouter l’ailpressé, le vinaigre et l’huile d’olive. Poivrer à

Les treize dessertsLes treize desserts qui suivent le « gros sou-per » de Noël font partie de la traditionméridionale de cette fête, traditionancienne pour ce qui est des desserts etassez jeune en ce qui concerne le chiffre« 13 ». À Marseille, au XVIIe siècle, fruits frais,fruits secs et pompes « régalent les gens lesdeux derniers jours » avant Noël.

Pompe à l’huile*, fougasse, noix, noisettes, nougat blanc, fruits confits, pommes, poires, oranges, raisins frais,vin cuit, dattes, pâtes de fruits.

* La pompe à l’huile (en langue d’oc, poumpo al’oli ou pompa a l’òli) est un dessert à base defarine, d’huile d’olive, de sucre et de fleurd’oranger.

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Aïoli guarnitoAïoli guanito è un piatto tradizionale pro-venzale a base di baccalà e di verdure cotteaccompagnate da una salsa all’olio di olivaed all’aglio da cui tira il suo nome, l’aïoli.

LA CUCINA OCCITANA è una cucina diversificatadalle tipiche carattestistiche mediterranee eche si differenzia dalla cucina catalana e ita-liana. Data l’estensione della regione occi-tana e la grande varietà delle sue terre, chevanno dai Pirinei alle Alpi, dalla costa medi-terranea al Massiccio centrale, è una cucinamolto varia. Condivide con altre cucine mediterraneesapori di base e si distingue utilizzandomolti aromi tra cui le erbe della Provenza,come il prezzemolo, il rosmarino, il timo,l’origano e il basilico.

Ingredienti: per 6 personePer la salsa: 8 spicchi d’aglio, 1 c. a zuppa disenape forte, 2 pizzichi di sale, olio di ara-chide e di oliva, 1 giallo di uovo.

Per guarnire (a piacere): 12 uova, 800 g dibaccalà. Almeno 12 patate, 12 carote, 3 bar-babietole, 1 litro di cozze.

Preparazione: 30 minutiPer la salsa: schiacciare in un mortaio,l’aglio, poi mettere la senape, un pizzico disale, l’uovo e aggiungere pianopiano l’olio battendo.Guarnitura: almeno 24 ore inianticipo, dissalare il baccalàCuocere le cozze, lessare le verdure, cuocere le uovasode.

Servire le verdureed il pesce con la salsa

AnchoiadeL’acciuga è un piccolo pesce blù delMediterraneo, molto presente nella cucinadel Sud. Si mangia freddo marinato, ai ferri,in salamoia, all’olio, ma pure macinato: è“l’anchoïade ou anchoyade”. La base è l’acciuga che ritrova l’olio di oliva e l’aglio,altre due celebrità della gastronomia delSud. L’anchoïade ì come fare entrare il solein casa vostra.

I tredici dolciI tredici dolci che si mangiano durante la“grande cena” di Natale fanno parte dellatradizione meridionale natalizia.

Pompa all’olio di oliva*,focaccia, noccioline,noci, torrone bianco e nero,frutta candita, mele,pere, arance,uva, datteri, fichi secchi.

* Pompa all’olio di oliva (in lingua d’oc, poumpo àl’oli o pompa a l’òli) è un dolce fatto con farina,zucchero, fiore di arancio e olio di oliva.

Ingredienti: per 4 persone

Per la salsa: 12 filetti diacciughe, 3 cucchiai diolio d’oliva, succodi limone, 1 spic-chio d’aglio,prezzemolo.

Per guarnire: sedano, barbabietola rossa, pomodori, carote, cavolfiore, patate.

Preparazione: Scolare le acciughe e schiacciarle con unaforchetta. Aggiungere l’aglio schiacciato,l’aceto o il limone e l’olio di oliva, pepe.Mischiare il tutto per ottenere una salsadensa.

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AnchoiadeLa anchoa es un pequeño pescado azul muypresente en la cocina del Sur. Se come frío enescabeche, a la plancha, en salazón, enaceite pero también hecho puré: es la“anchoyada”, muy rica. La base es la anchoaque se junta aquí con los otros dos ingre-dientes estrella de la gastronomía del Sur, elaceite de oliva y el ajo. La “anchoyada”, escomo llevar el sol a su casa.

Ingredientes: para 4 personasPara la salsa: 12 filetes de anchoas, 3 cucha-radas soperas de aceite de oliva, mediacucharada sopera de vinagre, 1 diente de ajo,pimienta.Las verduras para acompañar: apio, remola-cha, tomates, zanahorias, coliflor y patatas.

Preparación:Escurrir las anchoas y hacerlo puré con eltenedor o con la batidora. Exprimir el ajo yañadirlo así como el vinagre y el aceite deoliva. Echar pimienta según gusto. Mezclarlobien todo.

Los trece postreslos trece postres que siguen la cena deNochevieja forman parte de la tradiciónmeridional de Navidad, una tradición anti-gua en cuanto a postres y bastante másjoven en lo que concierne la cifra 13. EnMarsella, en el siglo XVII, obsequian a lagente con frutas frescas y secas los dos últi-mos días antes de Navidad.

Pompe de aceite*, fougasse (hogaza),nueces, avellanas, turrón blanco,frutas confitadas, manzanas, peras,naranjas, uvas frescas, dátiles, dulce de fruta.

* La bomba de aceite (en la lengua occitana,poumpo à l’oli o pompa a l’òli) es un postre a basede harina, aceite de oliva, azúcar y azahar.

Aioli guarnecidoEl aioli guarnecido es un plato tradicionalprovenzal a base de bacalao y de verdurasestofadas acompañados de una salsa deaceite de oliva y ajo, de la que saca sunombre.

LA COCINA OCCITANA es una cocina diversifi-cada que tiene características de la cocinamediterránea, pero se distingue de la cata-lana y de la italiana. Porque Occitania seextiende desde los Pirineos hasta los Alpes,desde la costa mediterránea hasta el MacizoCentral, pasando por tierras muy distintas,tiene una cocina muy variada.Comparte con otras cocinas del mediterrá-neo sabores comunes pero se destacausando muchas especias aromáticas entrelas cuales las hierbas de Provenza: perejil,tomillo, romero, orégano y albahaca.

Ingredientes: para 6 personasPara la salsa: 8 dientes de ajo, 1 cucharadasopera de mostaza fuerte, 2 pellizcos de sal,aceite de cacahuete y de oliva, 1 yema dehuevo.Para la guarnición (a voluntad): 12 huevos,800 g de bacalao salado, por lo menos tresremolachas, 12 zanahorias y 1 l. de mejillones.

Preparación: 30minutosPara la “crema” (o salsa): quitar la piel delos dientes de ajo. En un mortero, machacar-los y hacerlos puré con la sal. Después, aña-dir la mostaza y mezclar. Añadir la yema delhuevo. Luego, un chorrito de aceite y mez-clar. Entonces, añadir el aceite de a poquitopara obtener una mayonesa. Para la guarnición: Al menos 24 horas antes,desalar el bacalao en varios litros de agua.Cocer los mejillones. Aparte, hervir las remo-lachas y las zanahorias. Cocer los huevosduros.

Al final, servir las verduras y el pescado conla salsa.

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Lo presonier de Forcauquier

Le prisonnier de Forcalquier

J’entends sonner les clochesDe l’église de Saint-Maime,Dont le tintementSemble me dire je t’aime.

RefrainIci, dans ma prison,Ma vie se déroule (se dévide),Bientôt, elle n’aura plus de laine.

Le parfum des fleurs de mai M’arrive de l’Aloeta*,Il doit y en avoir à foisonJusqu’au plan d’Oreta*.

Je vois du fenestron, Le vieux château de Mane Où sont les baisers Que me donnait la Jeanne.

Je mange du pain moisi,Je bois de l’eau trouble.Adieu le bon vinEt le bouilli de la marmite.

Mon drap est rêche,Ma sueur le mouille.Je vais devenir fou Tant le chagrin (la peine) me ronge.

* Aloeta, Oreta : nom de localités proches.

Cette chanson nous vient de René Sette, chanteur mais aussi professeurde maçonnerie à l’école d’Avignon. Des architectes qui travaillaient à la restau-ration de la prison de Forcalquier lui ont parlé de graffitis, qu’il est allé relever.De l’esprit de ces graffitis, Jean-Yves Royer (Joan Ives Roier) a tiré cette chan-son, qui est donc assez récente en ce qui concerne les paroles. L’air estemprunté à la Chanson du galérian. Elle est arrivée à Marseille par un stage organisé par Manu Théron, où René

Sette intervenait et l’a enseignée aux participants.

Ausi campanejarLa glèisa de Sant MaimeQue son trinholejarSembla me dire t’aime.

RefrainAicí dins ma preson Ma vida se debana, debana, debana, Totara ai plus de lana.

L’odor dei flors de maiMe vèn de la LoetaDeu n’i aguer mai que mai En jus-qu’a plan d’aureta.

RefrainVesi dau fenestronLo vièlh castèu de ManaOnte son lei potonsQue me fasiá la Jana.

RefrainManji de pan mositBevi d’aiga trebolaAdieu mon vin politE lo bolhit dins l’ola.

RefrainEs rufe mon lençòuQue ma susor lo banhaTotara vèni fòuTant me roiga la lanha.

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Il prigioniero de Forcauquier

Sento suonare il campanileDi Santo MaimeIl cui timbro Sembra dirmi “Ti amo“.

RitornelloQui in prigione la mia vita si srotolaSrotola, srotolaFra poco non ci sarà più lana.

L’odore dei fiori di maggioPortati dalla brezzaCe ne saranno tanti Fino al pian di Oreta*.

Ritornello

Vedo la finestrellaDel vecchio castello di Mane Dove la Joana mi baciava.

Ritornello

Mangio del pane marcitoBevo acqua putridaAddio il buon vinoE la minestra della pentola.

Ritornello

È rugoso il mio lenzuoloBagnato dal mio sudoreFra poco divento mattoTalmente mi rode la disperazione.

Il prigionieroQuesta canzone ci proviene da RenéSette, cantante e Maestro di muraturaalla scuola di Avignon. Alcuni architettiche lavoravano al restauro della prigionedi Forcalquier gli parlarono di graffitipresenti nella prigione e lui ando’ a rico-piarli. Ispirandosi a questi graffiti, JeanYves Royer, Joan Ives Roier, ha scrittoquesta canzone che è dunque abbas-tanza recente, per quanto riguarda iltesto. L’aria è quella della Canzone delGalérian.

* Oreta : luogo

Forcauquier

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El prisionero de Forcauquier

El prisionero de ForcauquierEsta canción nos viene de René Sette,cantante pero también profesor de alba-ñilería en la escuela de Aviñón. Unosarquitectos que trabajaban en la rehabili-tación de la cárcel de Forcalquier le infor-maron que existían unos grafitis, por loque se fue allí para recopilarlos. Del espí-ritu de estos grafitis, Jean-Yves Royer(Joan Ives Roier) sacó esta canción quepor lo tanto, es bastante nueva en cuantoa la letra. La melodía viene tomada de laChanson du Galérian (Canción del Galeote).Llegó a Marsella con ocasión de unasprácticas organizadas por Manu Thérondonde René Sette participó y éste la

aprendió a los asistentes.

Oigo sonar las campanasDe la iglesia de San MaimeY su tañidoParece decirme te quiero

EstribilloAquí en mi prisiónMi vida se devana, devanaPronto no le quedará lana.

El olor de las flores de mayoMe viene de la Loeta*Deben de ser tantosHasta la llanura de Aureta*.

Estribillo

Veo desde mi ventanaEl viejo Castillo de ManeDónde están los besosQue me hacía la Juana.

Estribillo

Como pan enmohecidoBebo agua estancadaAdios buen vinoY el cocido de la olla.

Estribillo

Mi sábana es ásperaMi sudor la mojaPronto me volveré locoRoído por la pena.

* Nombres en occitano dados a lugarescercanos, en francés se escriben Aloeta y Oretarespectivamente.

Castillo de Mane

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La Libertat

La Liberté

Tu que siás arderosa e nusaTu qu’as sus leis ancas tei ponhsTu qu’as una vòtz de cleronUei sòna sòna a plens parmonsÒ bòna musa.

Siás la musa dei paurei gusTa cara es negra de fumadaTeis uelhs senton la fusilhadaSiás una flor de barricadaSiás la Venús.

Dei mòrts de fam siás la mestressa,D’aquelei qu’an ges de camiáLei gus que van sensa soliersLei sensa pan, lei sensa liechAn tei careças.

Mai leis autrei ti fan rotar,Lei gròs cacans ’mbé sei familhasLeis enemics de la paurilhaCar ton nom tu, ò santa filhaEs Libertat.

Ò Libertat coma siás belaTeis uelhs brilhan coma d’ulhauçE croses, liures de tot mau,Tei braç fòrts coma de destrausSus tei mamèlas.

Mai puei, perfés diés de mòts raucs,Tu pus doça que leis estelasE nos treboles ò ma belaQuand baisam clinant lei parpèlasTei pès descauç.

Tu que siás poderosa e rudaTu que luses dins lei raionsTu qu’as una vòtz de cleronUei sòna sòna a plens parmonsL’ora es venguda.

Toi qui es ardente et nue,Toi qui as les poings sur les hanches,Toi qui as une voix de clairon,Aujourd’hui sonne, sonne à pleins poumons,Ô bonne muse.

Tu es la muse des pauvres gueux,Ta face est noire de fumée,Tes yeux sentent la fusillade,Tu es une fleur de barricade,Tu es la Vénus.

Des meurt-de-faim tu es la maîtresse,De ceux qui n’ont pas de chemise,Les gueux qui vont sans souliers,Les sans-pain, les sans-lit,Ont tes caresses.

Mais les autres te font roter,Les gros richards et leurs familles,Les ennemis des pauvres gens,

Ce texte a été trouvé par ClaudeBarsotti, de Marseille, mis en musique parManu Théron et interprété par Lo Còr dauLamparo. Le nom de l’auteur, J. Clozel, dontles commentateurs de la chanson disaientne rien savoir, vient d’être identifié parPhilippe Martel. Il s’agit du poète et cri-tique d’art (ami de Cézanne) JoachimGasquet (1873-1921). Cette chanson intitu-lée sous le générique Cançon de nèrvi a étépubliée dans le journal occitan marseillaisLa Sartan du 6/02/1892 ; elle rend hommageà la Commune de Marseille et a été dédiéeà Pèire Bertas*.

* Pèire Bertas : Fernand Antoine, (1864-1950),enseignant et poète marseillais qui, ayantprotesté contre l’injuste sanction qui frappait unde ses collègues, fut muté et, ne supportant pas

la fatuité répressive du pouvoir, démissionna.

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La Libertà

Questo testo è stato trovato da unmarsigliese, Claude Barsotti, arrangiatoda Manu Théron ed interpretato da Lo Cordau Lamparo. Il nome dell’autore J. Clozel,ignoto ai commentatori della canzone, èstato recentemente identificato daPhilippe Martell. Si tratterebbe del poeta ecritico d’arte (amico di Cezanne) JoachimGasquet (1873-1921). Questa canzone inti-tolata all’inizio Cançon de nérvi fu pubbli-cata nel giornale occitano-marsigliese LaSartan del 6/2/1892, e rende omaggio,venti anni dopo, alla comune di Marsiglia.Fu dedicata a Pèire Bertas*.

* Pèire Bertas: Fernand Antoine, (1864-1950),insegnante e poeta marsigliese il quale,avendo protestato contro l’ingiusta sanzioneche subiva un suo collega, fu mutato. Nonsopportando la futile repressione del potere,

dimissiono’.

Tu che sei ardente e nuda,Tu con i pugni sui fianchi,Con la tua voce di tromba,Oggi, suona, suona a pieni polmoni,O buona musa.

Sei la musa della povera gente,La tua faccia è nera di fumo,I tuoi occhi sentono le fucilate,Sei un fiore di barricate,Sei la Venere.

Dei morti di fame, sei la maestra,Di quelli che non hanno camicie,Quelli, senza pane e senza letto,I mendicanti che vanno senza scarpe,Hanno le tue carrezze.

Ma gli altri ti fanno ruttareQuei grossi ricconi e le loro famiglieI nemici dei poveriPerché Il tuo nome, o santa figlia,E libertà.

O libertà, come sei bella,I tuoi occhi brillano come lumi,E incrocci, libera da ogni male,Le tue braccia, forti come delle scuri,Sulle tue mammelle.

Ma dopo dici parole rauche,Sei più dolce delle stelle,E tu ci turbi, o bella,Quando baciamo, chiudendo le palpebre,I tuoi piedi nudi.

Tu che sei potente e rude,Tu che brilli nei raggi,Con la tua voce di tromba,Oggi, chiama, chiama a pieni polmoni,Noi siamo pronti.

Car ton nom, toi, ô sainte fille,Est Liberté.

Ô Liberté, comme tu es belle,Tes yeux brillent comme des éclairs,Et tu croises, libre de tout mal,Tes bras forts comme des haches,Sur tes mamelles.

Mais ensuite tu dis des mots rauques,Toi plus douce que les étoiles,Et tu nous troubles, ô ma belle,Quand nous baisons, fermant les paupières,Tes pieds nus.

Toi qui es puissante et rude,Toi qui brilles dans les rayons,Toi qui as une voix de clairon,Aujourd’hui appelle, appelle

à pleins poumons,L’heure est venue.

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La Libertad

Tú que eres ardiente y desnudaTú que tienes los puños en las caderasTú que tienes la voz de un clarínHoy suena,suena con todas tus fuerzasOh, buena musa.

Tú que eres la musa de los pobres mendigos; Tu cara es negra de humoTus ojos huelen a fusileríaEres una flor de barricadaEres la Venus.

De los hambrientos eres la amanteDe los descamisadosDe los mendigos que van sin zapatosLos sin pan, los sin cama,Tienen tus caricias.

Pero los otros te hacen regoldarLos gordos ricachones y sus familiasLos enemigos de la pobre gentePues tu nombre, a tí, oh, santa mujerEs Libertad.

Oh Libertad qué bella eresTus ojos brillan como relámpagosY cruzas, libre de todo malTus brazos fuertes como hachasEn tus tetas.

Pero después dices palabras roncasTú más dulce que las estrellasY nos trastornas, oh bella míaCuando besamos, cerrando los párpadosTus pies descalzos.

Tú que eres poderosa y rudaTú que brillas en los rayosTú que tienes la voz de un clarínHoy llama, llama con todas tus fuerzasLlegó la hora.

Este texto fue encontrado por ClaudeBarsotti, de Marsella, puesto enmúsica por Manu Théron e interpre-tado por Lo Cor dau Lamparo el nombredel autor: J. Clozel.El tal J. Clozel, del cual los comentaristasde la canción decían no saber nada,acaba de ser identificado por PhilippeMartel. Se trata de un poeta y critica dearte (amigo de Cezanne) JoachimGasquet (1873-1921). Esta canción titulada bajo el genérico“Cançon de nèrvi” fue publicada en elperiódico occitano de Marsella La Sartandel 6 de Febrero de 1892; es un home-nage a la comuna de Marsella y fue dedi-cado a Pèire Bertas*.

* Pèire Bertas Fernand Antoine, (1864-1950),profesor y poeta marsellés quién habiendoprotestado contra la injusta sanción, queafectaba a uno de sus compañeros, fuetrasladado y, al no soportar la fatuidad delpoder, dimitió.

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L’ associazione Casa del Pumarejo riu-nisce il movimento culturale, socialee cittadino sorto intorno alla difesa e alrecupero della Casa che le dà nome, unantico Palazzo del XVIII secolo dichiaratoBene di Interesse Culturale per il suo altovalore etnologico. L’associazione portaavanti un progetto di attività sociocultu-rali, rivendicando la stabilità abitativadegli inquilini della casa e la sopravvi-venza dei locali commerciali tradizionali,così come la ristrutturazione dell’edificio,in pericolo di crollo. Nel Centro Sociale della Casa hanno sedenumerosi collettivi di Siviglia, tra i qualiil Coro Dominguero, formatosi conl’obiettivo di interpretare la musica coralee di approfondire l’apprendimento delcanto visto come strumento di realizza-zione personale e arricchimento collet-tivo. Le attività abituali del Coro consis-tono in prove a carattere settimanale e inlaboratori di auto-formazione in tecnicavocale. Inoltre, il Coro Domingueroorganizza prove aperte, si esibisce inconcerti all’interno di attività culturali esociali, partecipa agli Incontri coraliinternazionali con il fine di conoscere latradizione musicale delle distinte cultureeuropee, alcune a carattere minoritario ein pericolo di estinzione, ecc...Durante il progetto POSSIBLE, il Coro hacercato di trasmettere il suo bagaglioconoscitivo di canti tradizionali andalusie di altre regioni spagnole, ha preparatoarrangia menti e registrazioni, ha parteci-pato ai festival di cori europei amici ed haorganizzato il festival che si è tenuto aSiviglia ad aprile di quest’anno 2013.

L’ association Casa del Pumarejo réunitun mouvement culturel, social etlocal apparu autour de la défense et de larécupération du bâtiment qui lui donneson nom, un palais du XVIIIe siècle situé aucœur du centre-ville historique de Séville,déclaré bien d’intérêt culturel pour savaleur ethnologique. L’association mène àbien un projet socioculturel, revendiquantle maintien des habitants et des locauxcommerciaux traditionnels ainsi que laréhabilitation de l’édifice, qui est en péril. Dans le « centro vecinal » (maison dequartier) de la Casa, divers collectifs tien-nent leur siège ; parmi eux la chorale CoroDominguero, formée dans l’objectif d’interpréter de la musique de chœur etd’approfondir le chant en tant que moyende réalisation personnelle et d’enrichis -sement collectif. L’activité du groupe comprend répétitions hebdomadaires etateliers d’autoformation de techniquevocale, language musical et rythme,basant sa pédagogie sur l’investigation-action participative et valorisant toujoursl’échange de savoirs populaires. Le Coroorganise des répétitions ouvertes, donnedes concerts lors de manifestations de sou-tien, participe à des rencontres de choralesdans le but de connaître les traditionsmusicales des cultures européennes,minoritaires et risquant de disparaître, etc.Au cours du projet POSSIBLE, le parte-naire a transmis sa connaissance de chantstraditionnels andalous et d’autrescommu nautés espagnoles, a préparé desarrangements et des enregistrements, aassisté à des rencontres de chorales euro-péennes amies et a organisé la rencontrequi s’est déroulée en avril 2013 à Séville.

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LaAsociación Casa del Pumarejo aglutinael movimiento cultural, social y vecinal

surgido en torno a la defensa y recuperación dela Casa que le da nombre, antiguo Palacio delsiglo XVIII declarada Bien de Interés Culturalpor su alto valor etnológico. La Asociaciónlleva a cabo un proyecto de usos sociocultu-rales, reivindicando la permanencia del vecin-dario y locales comerciales tradicionales asícomo la rehabilitación del edificio, en riesgo deruina. Todo ello en un barrio del casco antiguode Sevilla, rico en patrimonio histórico, socialy cultural, si bien a veces estigmatizado por lamarginalidad de parte de su vecindario.En el Centro Vecinal de la Casa tienen su sedenumerosos colectivos de Sevilla, entre ellos elCoro Dominguero, formado con el objetivo deinterpretar música coral y profundizar en elaprendizaje del canto como medio de realiza-ción personal y enriquecimiento colectivo.La actividad habitual del Coro consiste enensayos de carácter semanal y en talleres deautoformación en técnica vocal, lenguaje musi-cal y ritmo, basando su pedagogía en la inves-tigación-acción participativa y valorando siem-pre el intercambio de saberes y la experiencia ysabiduría popular. Además, el Coro organizaensayos abiertos, da conciertos en actividadesculturales y sociales, participa en Encuentroscorales internacionales con el fin de conocer latradición musical de distintas culturas euro-peas, algunas de carácter minoritario y enriesgo de desaparición, etc…Durante este proyecto el Coro ha buscadotransmitir su conocimiento de cantos tradicio-nales andaluces y de otras comunidades espa-ñolas, ha preparado arreglos y grabaciones, haasistido a encuentros de coros europeos amigosy ha organizado el encuentro que ha tenidolugar en Sevilla en abril de este año 2013.

Asociación Casa del PumarejoPlaza del Pumarejo, nº 341003 SevilleES61 - AndalucíaEspagnehttp://www.pumajero.es

Partenaire 3SévilleEspagne

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Gazpacho andaluzExisten tantas recetas del gazpacho comogente que lo prepara. La receta que sedetalla a continuación es la clásica para elGazpacho Andaluz que se prepara en unmomento y que refresca como ningún otro.

Ingredientes:6 tomates maduros grandes, 2 pimientosverdes, 1 pimiento rojo, 1 pepino, 1 diente deajo, 2 rebanadas de pan del día anterior sin lacorteza, sal, aceite de oliva virgen extra,vinagre.

Preparación: 20 minutos Poner a remojo las rebanadas de pan. Se colo-can en un cuenco con agua hasta cubrirlas,añadiéndoles un poco de sal y aceite. Sereservan. Pelar y trocear los tomates, los pimientos, elpepino, la cebolla; cortar el ajo por la mitad alo largo y quitar el centro. A los pimientos seles quitan las semillas. Mezclar todos losingredientes. En la batidora eléctrica, coloquela mezcla de ingredientes (en una tanda o envarias tandas), añada un poco de agua y tri-ture hasta conseguir una crema. Se añade elpan con el agua, el aceite (6 c. das soperas), elvinagre (4 c. soperas) y se bate nuevamentehasta conseguir que todo esté bien trituradoy emulsionado. Añadir agua fría y mezclarbien. Comprobar el punto de sal de aceite yvinagre. Pasarlo por un colador chino o unpasapurés, para eliminar la piel del pimientoy de los tomates. Añadir más agua si fueranecesario, tiene que quedar una textura decrema líquida. Introducirlo en la nevera hastaconseguir la temperatura.

Se sirve con una guarnición de pepino crudocortado en dados, cuadraditos de pan (nor-mal o tostado), pimiento cortado en cuadra-ditos y cebolla picada. Cada elemento en unplatito aparte para que los comensales pue-dan servirse a su gusto

Paella valencianaIngredientes: para 6 personas600 g arroz redondo o bomba, 400 g depollo, 300 g de cerdo, 250 g de gambas pela-das, 200 g de mejillones, 250 g de mezcla dejudías verdes planas, y alubia blanca yacocida, 2 tomates maduros,1 pimiento rojo,1 cebolla, 1 c. de pimentón dulce; 1/3 c. deazafrán, 1 diente de ajo, aceite de oliva,sal.Preparación:En primer lugar limpiar todos los ingredientes.Los pimientos se cortan en tiras largas, lacebolla en cubos y el ajo en rodajas finas. Eltomate pelado en 4 trozos. La carne se debecortar en trozos iguales. Una vez estén todoslos ingredientes cortados se pone la carne en lapaella con 3 c. soperas de aceite de oliva; antesde que la carne esté muy hecha se añaden lasjudías verdes, la cebolla y el pimiento rojo; sesofríe todo hasta que la carne esté dorada. Seañaden los tomates, el ajo, y el pimentón. Sedeja fuego medio durante 5 min. Se añade elagua; para la cantidad de arroz prevista doslitros de agua. Cuando el agua esté hirviendo seprocede a echar el arroz. Hay que añadir elarroz de forma que se reparta de forma uni-forme en toda la paella y que quede cubiertocompletamente de agua. Seguidamente seañaden los mejillones y las gambas, sal a dis-creción, y el azafrán, y se pondrá a fuegomedio. Cuando el agua se haya consumido y elarroz esté hecho y suelto se aparta del fuego yse deja reposar durante unos 5 min tapada conun paño de algodón. Está lista para comer.En la elaboración de la paella es muy impor-tante controlar el fuego pues debemos avi-varlo o hacerlo más suave según lo requieracada momento de la cocción.

Para los vegetarianos se puede hacer unapaella con verduras. En vez de la carne seañaden más verduras: calabacín, pimientoverde, coliflor, berenjena, y un manojo deajetes, o ajos tiernos.

28‰

Paella valencienneIngrédients : 6 personnes600 g de riz rond, 400 g de poulet, 300 g deporc, 250 g de gambas décortiquées, 200 gde moules, 250 g de haricots blancs cuits etverts plats, 2 tomates mûres, 1 poivronrouge, 1 oignon, 1 c. à café de piment doux,1/3 de c. à café de safran, 1 gousse d’ail,huile d’olive, sel.

Préparation :Laver tous les ingrédients, � les emincer.Couper les poivrons en fines lanières, l’oignonen cubes et l’ail en fines rondelles. Couper latomate pelée en 4. Découper la viande enmorceaux égaux. Une fois les ingrédientsdécoupés, mettre la viande dans la paella avec3 c. à soupe d’huile d’olive ; avant qu’elle nesoit trop revenue, ajouter les haricots verts,l’oignon et le poivron ; faire revenir jusqu’à ceque la viande soit dorée. Ajouter les tomates,l’ail et le poivre. Laisser cuire à feu moyen pendant 5 min.Ajouter l’eau (2 l) pour la quantité de riz pré-vue. Quand l’eau bout, jeter le riz. Répartir leriz dans la paella uniformément afin qu’ilsoit complètement couvert d’eau. Puis ajou-ter les moules, les gambas, le sel et le safran,maintenir à feu moyen. Quand l’eau aura été absorbée, le riz seraprêt. Sortir du feu et laisser reposer pendantquelques minutes en couvrant d’un torchon.Mettez-vous à table.

Dans l’élaboration de la paella, ce qui estimportant, c’est de contrôler la puissancedu feu ainsi, il faut le rendre plus vif ou aucontraire le baisser selon la nécessité dumoment de cuisson.

Pour les végétariens, il existe une paella delégumes. À la place de la viande, on ajouteplus de légumes : courgette, poivron vert,chou-fleur, aubergine, ail frais.

Gaspacho andalouIl existe autant de recettes du gaspacho quede gens qui le préparent. La recette présen-tée ici est la recette classique pour leGazpacho Andaluz qui se prépare en untournemain et rafraîchit comme aucuneautre.

Ingrédients :6 grosses tomates mûres, 2 poivrons verts, 1 poivron rouge, 1 melon, 1 gousse d’ail, 2 tranches de pain rassis sans croûte, sel,huile d’olive vierge extra, vinaigre.

Préparation : 20 minutesMettre le pain dans un bol avec un peu desel et de l’huile, et couvrir d’eau. Réserver.Peler et détailler les tomates, les poivrons, lemelon, l’oignon. Couper en deux la goussed’ail dans le sens de la longueur et enlever legerme. Enlever les graines des poivrons.Mélanger tous les ingrédients.Dans le mixeur, mettre la moitié des ingré-dients (en une seule ou plusieurs fois), ajou-ter un peu d’eau et mixer jusqu’à obtenirune crème. Ajouter le pain et l’eau, l’huile (6 c. à soupe), le vinaigre (4 c. à soupe) etbroyer à nouveau jusqu’à ce que tout soitbien mixé et émulsionné. Ajouter de l’eaufroide et bien mélanger. Vérifier l’assaison-nement. Passer au chinois ou au presse-légumes pour éliminer la peau des poivronset des tomates. Rajouter de l’eau si néces-saire, il faut conserver une texture de crèmeliquide. Mettre au réfrigérateur jusqu’àobtention de la bonne température.

On sert le gaspacho avec une garniture dede pain frais ou toasté, du melon, des proi-vrons coupés en dés et de l’oignon émincé.Chaque élément est disposé dans un petitplat à part afin que les convives puissent seservir à leur convenance.

29 ‰

Ingredienti: per 6 persone600 g di riso rotondo o bomba, 400 g dipollo, 300 g di carne di maiale, 250 g digamberi pelati, 200 g di cozze, 250 g di unmisto di fagiolini e di fagioli bianchi giàcotti, 2 pomodori maturi, 1 peperone rosso, 1 cipolla, 1 c. di paprica, 1/3 di c. di zaffe-rano, 1 spicchio d’aglio, olio d’oliva, sale.

Preparazione:Prima di tutto lavare tutti gli ingredienti. I peperoni si tagliano a strisce lunghe, lacipolla a cubetti e l’aglio a fettine. Il pomodoropelato, in 4 parti. La carne si deve tagliare inpezzi uguali. Una volta che tutti gli ingredientisono stati tagliati mettere la carne nella paella(il tegame utilizzato per cucinare la paella halo stesso nome di questo piatto) con 3 c. diolio d’oliva; prima che la carne sia molto cottasi aggiungono i fagiolini, la cipolla e il pepe-rone rosso; si soffrigge il tutto fino a che lacarne non si sia rosolata. Aggiungere i pomo-dori, l’aglio e la paprica. Lasciare a fuocomedio per 5 min. Aggiungere l’acqua (2 l); perla quantità di riso previsto. Quando l’acquabolle mettere il riso. Bisogna aggiungere il risoin modo da distribuirlo in maniera uniforme intutta la paella e che rimanga completamentecoperto d’acqua. In seguito aggiungere lecozze e i gamberi, sale a discrezione e lo zaf-ferano e mantenere a fuoco medio. Quandotutta l’acqua asciugata e il riso sia cotto aldente. Togliere dal fuoco e lasciare riposare per5 min con un panno di cotone. Passato questotempo è pronta da mangiare.

Nell’elaborazione della paella è moltoimportante controllare il fuoco, dobbiamoravvivarlo. Per i vegetariani si può fare unapaella con verdure. Al posto della carne siaggiungono più verdure: zucchine, peperoniverdi, cavolfiore, melanzane e un mazzo diaglietto, o scalogno.

Ci sono tante ricette di gazpacho quante lepersone che lo preparano! La ricetta quidescritta è la classica ricetta del Gazpachoandaluz che si prepara in un attimo e rin-fresca come nient’altro.

Ingredienti:6 pomodori maturi grandi, 2 peperoni verdi,1 peperone rosso, 1 cetriolo, 1 spicchiod’aglio, 2 fette di pane del giorno primasenza crosta, sale, olio d’oliva extravergine,aceto.

Preparazione: 20 minutiMettere a bagno le fette di pane in un reci-piente con acqua fino a coprirle, aggiungen-dovi un po’ di sale e olio.Mettere da parte. Pelare e tagliare a pezzi i pomodori, i peperoni, il cetriolo, la cipolla;tagliare l’aglio a metà per il lato lungo etogliere il centro. Togliere i semi dei peperoni.Mescolare tutti gli ingredienti. Mettere tuttigli ingredienti nel frullatore (in una volta o inpiù volte), aggiungere un po’ d’acqua e frul-lare fino a raggiungere una crema.Aggiungere il pane e l’acqua, l’olio (6 c. dazuppa), l’aceto (4 c. da zuppa) e si tritolarenuovamente finché il tutto è ben frullato edemulsionato. Aggiungere dell’acqua fredda emescolare bene. Valutare la quantità di sale,di olio e di aceto. Passarlo con un colino o unpassaverdure, per eliminare la pelle dei pepe-roni e dei pomodori. Se è necessario, aggiun-gere più acqua, deve avere la consistenza diuna crema liquida. Metterlo in frigorifero perraffreddarlo.

Si serve con una guarnizione di cetriolocrudo tagliato a dadi, quadratini di pane(normale o tostato), peperone tagliato aquadratini e cipolla tritata. Ogni ingredientein un piattino a parte affinchè i commensalipossano servirsi a piacimento.

Gazpacho andaluz Paella valenciana

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Andaluces de Jaén

Andaluces de Jaén, aceituneros altivos, decidme en el alma ¿ quién, quién levantó los olivos ?,andaluces de Jaén.

No los levantó la nada, ni el dinero, ni el señor, sino la tierra callada, el trabajo y el sudor.

Unidos al agua pura y a los planetas unidos, los tres dieron la hermosura de sus troncos retorcidos.

Andaluces de Jaén, aceituneros altivos, decidme en el alma ¿ quién, quién levantó los olivos ?,andaluces de Jaén.

Cuántos siglos de aceituna…, los pies y las manos presos…,sol a sol y luna a luna pesan sobre vuestros huesos!

Jaén levántate brava sobre tus piedras lunares, no vayas a ser esclava con todos tus olivares.

Andaluces de Jaén, aceituneros altivos, pregunta mi alma de ¿ quién, de quién son estos olivos ?,andaluces de Jaén.

Está canción es una versión delpoema Aceituneros, del poeta MiguelHernández.

Está incluido en suobra “Viento delPueblo. Poesía en laGuerra”, editado

por primera vez enValencia en 1937,en plena GuerraCivil española.

Miguel Hernándezfue pastor decabras desdeniño, y tuvoque abandonarsus estudios en

1925 por orden desu padre. Mientras

cuidaba el rebaño leyó con avidez y escri-bió sus primeros poemas. Los libros fue-ron su principal fuente de educación,convirtiéndose en una persona total-mente autodidacta.

Durante la República su poesía se hizomás social, manifestando a las claras sucompromiso político con los más pobresy desheredados, lo que le llevo inequívo-camente a alistarse en el bando republi-cano al estallar la Guerra Civil,

Terminada la guerra pasó por varias pri-siones y fue condenado a muerte en 1940.En la cárcel de Alicante enfermó, falle-ciendo el 28 de marzo de 1942, con tansólo 31 años de edad.

Miguel Hernández

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Andalous de Jaén

Andalous de Jaén,fiers cueilleurs d’olives,dites-moi du fond du cœur qui,qui leva les oliviers,Andalous de Jaén.

Ce n’est pas le néant qui les leva,ni l’argent ni le seigneur,mais la terre tout en silence,le travail et la sueur.

De concert avec l’eau pure et de concert avec les planètes,eux trois firent une merveille de leurs troncs tout de travers.

Andalous de Jaén,fiers cueilleurs d’olives,dites-moi du fond du cœur qui,qui leva les oliviers,Andalous de Jaén.

Combien de siècles d’olive,les pieds et les mains captifs,de l’aube claire au petit jour,pèsent sur vos os et vos corps !

Jaén soulève-toi avec bravoure sur tes pierres lunaires, ne va pas être esclave de toutes tes oliveraies.

Andalous de Jaén,fiers cueilleurs d’olives,mon âme demande de qui,de qui sont ces oliviers,Andalous de Jaén…

Cette chan-son est une ver-sion du poèmeAceituneros « lesrécolteurs d’olives »,du poète MiguelHernández. Ellefigure dans son recueil depoèmes « Viento del Pueblo.Poesía en la Guerra » (« Vent du peuple.Poésie dans la guerre »), éditépour la première fois à Valenceen 1937, en pleine guerre civileespagnole. Miguel Hernández a été chevrier dès l’enfance, et il le devint pleinement dès1925, lorsque son père lui demandad’abandonner ses études primaires.Alors qu’il gardait les troupeaux, il selança dans la lecture avec frénésie etcommença à écrire ses premierspoèmes. Les livres ayant été sa princi-pale source d’éducation, sa formationfut totalement autodidacte. Durant la République*, sa poésie devintplus sociale, exposant clairement sonengagement politique en faveur des pluspauvres et des déshérités. Ce quil’amena évidemment à s’engager ducôté républicain lorsque la guerre civileéclata.Une fois la guerre finie, arrêté, il futincarcéré dans diverses prisons et futcondamné à mort en 1940. Il tombamalade à la prison d’Alicante et en mou-rut le 28 mars 1942. Il n’avait que 31 ans.

* De 1931 à 1939.

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Andalusi di Jaén

Jaén

Andalusi di Jaén,fieri coltivatori di olive,ditemi in fondo al cuore chi,chi ha fatto crescere gli ulivi,andalusi di Jaén.

Non li ha fatti crescere il nulla,né il denaro, né il signore,ma la terra muta,il lavoro e il sudore.

Assieme all’acqua pura e assieme ai pianeti,i tre dettero la bellezzadei loro tronchi sinuosi.

Andalusi di Jaén,fieri coltivatori di olive,ditemi in fondo al cuore chi,chi ha fatto crescere gli ulivi,andalusi di Jaén.

Quanti secoli di olive…,i piedi e le mani prigionieri…,giorni e notti pesano sulle vostre ossa!

Jaén alzati con coraggiosulle tue pietre lunari, non essere schiava con tutti i tuoi uliveti.

Andalusi di Jaén,fieri coltivatori di ulivi,la mia anima mi domanda di chi,di chi sono questi ulivi,andalusi di Jaén,…

Questa canzone è una versionedella poesia Aceituneros, del poetaMiguel Hernández. È racchiusa nella suaopera “Viento del Pueblo. Poesía en laGuerra”, pubblicata per la prima volta aValencia nel 1937, in piena Guerra CivileSpagnola.Miguel Hernández fu fin da bambino unpastore di capre, e dovette abbandonaregli studi nel 1925 per ordine di suopadre. Mentre si occupava del greggelesse con avidità e scrisse le sue primepoesie. I libri furono la sua principalefonte di educazione, divenendo una per-sona completamente autodidatta.Durante la Repubblica la sua poesia sifece più sociale, manifestando chiara-mente il suo impegno politico con i piùpoveri e diseredati, il che lo portò ine-quivocabilmente ad arruolarsi nelletruppe repubblicane al divampare dellaGuerra Civile.Terminata la guerra, fu detenuto in varieprigioni e fu condannato a morte nel1940. Nel carcere di Alicante si ammalò,venendo a mancare il 28 marzo del 1942,

all’età di soli 31 anni.

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En la plaza de mi pueblo

Canción que toma su melodía dela petenera* “En el café de Chinitas”,recopilada en el año 1931 junto conotras canciones populares por FedericoGarcía Lorca y grabadas para la firma LaVoz de su Amo y editadas en discos gra-mofónicos. En los años 30, durante la República y laGuerra Civil, los jornaleros se adhirieronmayoritariamente a los sindicatos obre-ros y muchos de ellos participaron comomilicianos en defensa de la República. La letra de la canción hace referencia alproblema agrario y con ella trataba demovilizar a los jornaleros. Reivindica losderechos de los jornaleros a tener tierrapropia.Esta y otras versiones se popularizaron yse convirtieron en piezas clave del can-cionero popular español de la Repúblicay de la Guerra Civil, sobre todo en elbando republicano.

* Petenera: un tipo de cante flamenco que sebasa en una estrofa de cuatro versos

octosílabos.

En la plaza de mi pueblo

dijo el jornalero al amo:

"Nuestros hijos nacerán

con el puño levantado".

Esta tierra que no es mía,

esta tierra que es del amo,

la riego con mi sudor,

la trabajo con mis manos.

Pero dime, compañero,

si estas tierras son del amo,

¿por qué nunca lo hemos visto

trabajando en el arado?

Con mi arado abro los surcos,

con mi arado escribo yo

páginas sobre la tierra

de miseria y de sudor.

Que mi voz suba hasta el monte,

que mi voz baje al barranco, (bis)

hasta que los jornaleros

se apoderen de los campos. (bis)

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Sur la place de mon village

Sur la place de mon village,dit le journalier au maître :« Nos enfants naîtrontavec le poing levé. »

Et cette terre, qui n’est pas la mienne,cette terre, qui est celle du maître,je l’arrose avec ma sueur,je la travaille avec mes mains.

Mais dis-moi, camarade,si ces terres sont celles du maître,pourquoi nous ne l’avons jamais vutravaillant la charrue ?

Avec mon soc, moi j’ouvre les sillons,avec mon soc, moi seul écrisdes pages sur cette terrede misère et de sueur.

Que ma voix se lève jusqu’à la montagneque ma voix descende jusqu’au ravinjusqu’à ce que les journalierss’emparent des champs.

Cette chanson emprunte sa mélo-die à En el café de Chinitas. Elle a été compilée en 1931 avec d’autres chan-sons populaires par Federico GarcíaLorca, qui ont toutes été enregistréespour la maison de disques La Voix de sonmaître et ont été gravées sur des disquesgramophones. Dans les années 30, pendant laRépublique et la Guerre civile, lesouvriers agricoles ont adhéré massive-ment aux syndicats ouvriers et un grandnombre d’entre eux ont participé,comme miliciens, à la défense de laRépublique. Les paroles de la chanson traitent duproblème agraire, et la chanter visait àmobiliser les ouvriers agricoles. Ellerevendique leurs droits à la terre.Cette version, ainsi que d’autres, ontacquis une grande notoriété et sont deve-nues des pièces maîtresses du répertoirede la chanson populaire espagnole sousla République et pendant la Guerre civile,surtout du côté républicain. C’est une petenera (chanson populaireespagnole) : un type de chant de fla-menco qui se base sur une strophe dequatre vers octosyllabes.

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Nella piazza del mio paese Canzone rivendicativa divenutafamosa durante la Guerra Civile e che igiornalieri andalusi cantavano sempredurante le loro manifestazioni. L’ariadella canzone è quella di Nel caffé diChintas ed è compilata, assieme ad altrecanzoni popolari, da Federico GarciaLorca nel 1931 per la casa discografica LaVoce del suo padrone. Negli anni 30, i gior-nalieri si radunarono in massa nei sinda-cati operai e molti di loro parteciparonocome miliziani alla difesa dellaRepubblica.Questa versione, come altre canzoni,hanno acquistato una grande notorietà,incontornabili nel repertorio della can-zone popolare spagnola durante laRepubblica e la Guerra Civile. E’ una petenera (canzone popolare spa-gnola): un tipo di canto flamenco che sibasa su una strofa di quattro versi otto-sillabici.

Nella piazza del mio paese,disse il bracciante al padrone:“I nostri figli nasceranno, con il pugno alzato”.

Questa terra che non è mia,questa terra che è del padrone,la irrigo con il mio sudore,la lavoro con le mie mani.

Ma dimmi compagno,se queste terre sono del padrone,perchè non l’abbiamo visto mailavorare con l’aratro?

Con l’aratro apro i solchi,con l’aratro scrivosulla terra le pagine di miseria e di sudore.

Che la mia voce salga fino al monte,che scenda nel burronesino a quando i bracciantisi impadroniscano della terra.

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El Carbonero

Carbón, carbón, carbón

EstribilloCarbón de encina y picón,carbón de encina,picón de olivo,niña bonita,vente conmigo.

Madre, mi carbonero no vino anochey le estuve esperando hasta las doce.

Estribillo

Madre, mi carboneroviene de Vélezy en es sombrero traecuatro claveles.

Estribillo

Tiene mi carboneroen el sombrerouna cinta que dice“por ti me muero”.

Estribillo

Canción popular andaluza, sinautor conocido.Está enmarcada en las canciones cam-pesinas de hondo arraigo en la culturapopular y transmitida de generación engeneración. En esta caso se reflejan, porun lado, las tareas y los oficios popularesy, por otro lado, el tema de la espera delnovio y la madre como confidente.Estas temáticas son habituales en elcancionero popular. En El Carboneroencontramos la típica dualidad entre lasregañinas o enfados entre novios (“novino anoche y le estuve esperando”) y almismo tiempo las ternuras entre losenamorados (“trae cuatro claveles” y“Tiene mi carbonero en el sombrero unacinta que dice: por ti me muero”).También encontramos el uso del “pre-gón”, el reclamo que lanza el carboneropara vender su mercancía: “Carbón...carbón… carbón...”. Al igual que el car-bonero, otros personajes también lan-zan su pregón cuando llegan a los pue-blos, ofreciendo sus mercancías o servi-

cios, algunos incluso actual-mente: el aguador, el afilador,el tapicero, etc.Al final del mismo estribilloaparece la insinuación amorosadirecta a la enamorada: “Niñabonita, vente conmigo”.Gracias a su pegadiza melodía yal juego armónico de su estri-billo, es una pieza muy cono-cida y cantada en muchos corospopulares andaluces.

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Le Charbonnier

Charbon, charbon, charbon

RefrainCharbon de chêne vert et braisettes*.Charbon de chêne vert.Braisettes d’olivier.Jolie jeune fille.Viens avec moi !

Mère, mon charbonniern’est pas venu hier soiret je l’ai attendutoute la nuit.

Refrain

Mère, mon charbonniervient de Vélez**et il amène sur son chapeauquatre œillets.

Refrain

Mon charbonnier portesur son chapeauun ruban qui dit :« Je meurs pour toi ».

Refrain

* Braisette : désignant un type decharbon très fin (10 à 20 mm)semblable, donc, au picón qui luiest utilisé en Espagne pour lebrasero.

** Vélez : quatre villes portent ce nomen Espagne, elles sont toutes enAndalousie : Vélez de Benaudalla(province de Grenade), Vélez Rubio et VélezBlanco (province d’Almerìa) et enfinVélez-Málaga (province de Màlaga). Prèsde cette dernière, passe aussi la rivièreVélez.

Chant populaire andalous dontl’auteur est inconnu.Il s’inscrit dans un répertoire de chan-sons paysannes profondément enraci-nées dans la culture populaire et trans-mises de génération en génération. Ici,apparaissent, d’une part, les travaux etles métiers populaires et d’autre part,l’attente du fiancé et de la mère commeconfidente. Ces thèmes reviennent fréquemmentdans les chansons populaires espa -gnoles. Dans El Carbonero nousretrouvons la dualité typique entre lesreproches ou les brouilles des fiancés(« [il] n’est pas venu hier soir et je l’aiattendu »), et, en même temps, s’yexprime la tendresse des amoureux (« etil amène… quatre œillets et porte… unruban qui dit je meurs pour toi »). Nousy découvrons aussi l’habituel cri du char-bonnier pour vendre sa marchan dise« Charbon… charbon… charbon… ».

À l’instar du charbonnier, d’autrespersonnages s’annon centquand ils arrivent dans les vil-lages, proposant ainsi leursmarchandises ou leurs ser-vices, certains le font encoreaujourd’hui : le vendeurd’eau, le rémouleur, le tapis-

sier, etc.À la fin du refrain apparaît la pro-position aimante et directe

lancée à l’amoureuse : « Joliejeune fille, viens avec moi. »Grâce à sa mélodie accro-cheuse et au jeu harmoniquede son refrain, cette chansonest très populaire et de nom -breuses chorales andalousesla chantent.

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Il Carbonaio

Carbone, carbone, carbone

RitornelloCarbone di quercia e carbonellaCarbone di querciaCarbonella di ulivoRagazza carina Vieni con me

Mamma, il mio carbonaionon è venuto ieri nottee l’ho aspettatotutta la notte.

Ritornello

Mamma, il mio carbonaioviene da Vélez e nel cappello mi portaquattro garofani.

Ritornello

Ha, il mio carbonaionel cappelloun nastro che dice“per te darei la vita”.

Ritornello

Canzone popolare andalusa, diautore sconosciuto.Appartiene alle canzoni contadine pro-fondamente radicate nella cultura popo-lare e trasmesse di generazione in gene-razione. In questo caso vediamo riflessida un lato i lavori e i mestieri popolari, e,dall’altro, il tema dell’attesa del fidan-zato e della madre come confidente.Questi temi sono ricorrenti nel canzo-niere popolare.Nel El Carbonero troviamo la tipica dua-lità tra i rimproveri o le arrabbiature trafidanzati (“non è venuto ieri notte e losono stata ad aspettare”) e allo stessotempo le tenerezze tra innamorati (“miporta garofani e indossa un nastro chedice per te darei la vita”).Troviamo anche l’uso del “pregón”, ilrichiamo che lancia il carbonaio per ven-dere la sua mercanzia.“Carbone… carbone… carbone…”. Cosìcome il carbaio, anche altri personaggilanciano il loro richiamo quando arri-vano nei paesi, offrendo le loro merci o

servizi, alcuni addirittura al giornod’oggi: l’acquaiolo, l’arrotino, il

tappezziere, ecc.Alla fine dello stesso ritornellocompare l’insinuazione amo-

rosa rivolta all’innamo-rata: “Ragazza carinavieni con me…”.Grazie alla sua melo-dia orecchiabile e al

gioco armonico del suoritornello, è un pezzo moltoconosciuto e cantato in

molti cori andalusi.

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La Lega di cultura di Piadena nasce nel1967 nella Bassa Padana, nella pro-

vincia di Cremona. La matrice è contadinae proletaria ispirandosi alle Leghe contadineprotagoniste delle lotte sociali nelle cam-pagne di fine ‘800. Svolge da quasi 50 anniattività di ricerca, di raccolta e di riproposi-zione dei materiali culturali legati alle classilavoratrici. Si diffonde attraverso pubblica-zioni, organizzazione di incontri, di spetta-coli, di dibattiti, ecc.Lavora nel campo della condizione operaianella formazione e nello sviluppo umano,proponendo cambiamenti nella direzionedel progresso della condizione dei lavora-tori e dei contadini. La sua attività è statauna lotta continua per conquistare ildiritto di parlare, aiutando a riconoscerel’autonomia e le valori del mondo popo-lare operaio e contadino. Questo mondo simanifesta oralmente, cosi’ che il suo modod’espressione più importante è il canto. Latrasmissione della memoria è oggi unostrumento d’educazione dei cittadini. Piùgrande è la consapevolezza della storia edella cultura di un luogo, più grande è lacapacità degl’individui a testimoniare ilvalore della propria comunità. Per condivi-dere e trasmettere, la Lega di Cultura vuoleaprirsi ad altri per:• Offrire la propria esperienza di ricerca ela propria proposta di canto.

• Conoscere altri repertori di canto tradi-zionale sviluppatisi in altri contesti lin-guistici.

• Educare alla conoscenza attraverso dellestorie di vita, dei canti di lavoro e di lotta.

• Testimoniare la cultura nel contesto ita-liano e formarsi attraverso la conoscenzadei contesti specifici degl’altri partner.

La Lega di Cultura naît en 1967, dansla plaine du Pô, fondée par des pay-

sans et des ouvriers. Elle a une activité derecherche, de collecte, d’élaboration dematériaux culturels relatifs aux classes labo-rieuses. Elle en assure la diffusion à traversdes publications, l’organisation de rencon-tres, de spectacles, de débats, etc. Elle inter-vient dans le domaine de la condition desouvriers dans l’éducation et le développe-ment humain, en proposant des transfor-mations dans le sens du progrès de lacondition ouvrière et paysanne. Son activité a été un mouvement ininter-rompu de conquête du droit à la parole,contribuant à faire reconnaître l’autono-mie et les valeurs du monde populaire,ouvrier et agricole. Ce monde se manifes-tant par l’oralité, son mode d’expression leplus important est le chant. La transmis-sion de la mémoire est aujourd’hui un ins-trument d’éducation des citoyens. Plusgrande est la conscience de l’histoire et dela culture d’un lieu, plus grande est lacapacité de chacun à témoigner de lavaleur de sa propre communauté. Afin departager et transmettre, la Lega di Culturaveut s’ouvrir aux autres pour : • Offrir son expérience de recherche et deproposition du chant.

• Connaître d’autres répertoires du chanttraditionnel développés dans d’autrescontextes linguistiques.

• Eduquer à la connaissance de l’histoire àtravers des histoires de vie, des chants detravail et de lutte.

• Témoigner de la culture dans lecontexte italien et se former à travers laconnaissance des contextes spécifiquesdes autres partenaires.

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LaLega di Cultura nació en 1967 en elvalle del Pô y fue fundada por campesi-

nos y obreros. Desde entonces, desarrolla unalabor de investigación, recogida y elaboraciónde materiales culturales relativos a la clase traba-jadora. Después, se encarga de darles a conocermediante publicaciones y organizando encuen-tros, espectáculos, debates, etc.Las acciones de la Lega di Cultura se centran enla condición de la clase obrera donde, mediantela educación y el desarrollo humano, intentanrealizar cambios para mejorar la condición deobreros y campesinos. Su actividad representaun continuo movimiento de conquista del dere-cho a la palabra, contribuyendo así a que sereconozca la autonomía y los valores presentesentre el pueblo, concretamente entre los obre-ros y campesinos. Visto que este mundo seexpresa sobretodo de forma oral, lógicamente elcanto representa su medio más importante. Alser hoy en día la transmisión de la memoria unaherramienta educativa para el ciudadano,cuanto más consciente sea éste de la importan-cia de la historia y de la cultura de un lugar,mayor será su capacidad para demostrar el valorde su propia comunidad. Con miras a compar-tir y transmitir, la Lega di Cultura quiere abrirsea los demás para:• Ofrecer su experiencia en cuanto a recogida ypropuestas de canciones se refiere.

• Conocer otros repertorios del canto tradicio-nal desarrollados en otros contextos lin -güísticos.

• Educar para un mayor conocimiento de laHistoria mediante unas historias de vida, can-ciones laborales y de lucha…

• Dar fe de la cultura en el contexto italiano yampliar la formación de sus miembros alconocer los distintos contextos de los demásparticipantes.

Lega di Cultura di PiadenaVia Piave, 2526034 Drizzona, fraz PontiroloITC4 LombardiaItaliehttp://legadicultura.it/

Partenaire 4Drizzona, fraz PontiroloItalie

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Marubini in brodoRiso e verze Ricetta tradizionale delle campagne delCremonese collegata all’uccisione delmaiale, uno dei grandi eventi della vitacontadina. L’uccisione del maiale era occa-sione di festa anche gastronomica: mentrela maggior parte dell’animale macellatoveniva lavorato per ottenere tagli di carne(filetto, lonza, braciole, costine) da cucinarefresca e per preparare salumi e insaccati daconservare e utilizzare via via nel corsodell’anno, alcune poche parti dell’animalevenivano cucinate subito e consumate inallegria da chi aveva partecipato alle opera-zioni. Il maiale era una grande risorsa e for-niva oltre a condimenti come il lardo e lostrutto con i quali si cucinava tutto l’anno,una importante riserva di viveri in unperiodo come quello invernale, durante ilquale la campagna dava poco o nulla, le gal-line facevano poche uova e dall’orto si rica-vavano solo verze e rape.

Ingredienti: per 6 persone700 g di foglie di verza lavate e ben scolate,80 g di lardo battuto, 1 cipolla piccola tri-tata, 250 g di riso Vialone, brodo di carnefatto con le ossa del maiale e con pestofresco, grana grattugiato, sale.

Preparazione:Il giorno dell’uccisione del maiale il pranzoper la famiglia e per gli aiutanti consistevanella minestra di riso e verze ottenuta sof-friggendo nel lardo fresco, battuto a col-tello con un po’ di cipolla, una bella verzatagliata a striscioline sottili. Quandoquesta era ben appassita si aggiungeva ilbrodo in cui si era cotto qualche osso dimaiale con impasto fresco di salame edopo mezz’ora di bollitura si aggiungevaun pugno di riso per commensale.

Ricetta: per 6 personeIl ripieno: 500 g di bovina magra e 300 g divitello da anteriore dell’animale, 300 g dimaiale, cipolle, sedano, carote, 250 g di vinorosso corposo, 300 g di grana padano, 3 uova, pane grattugiato e noce moscata.Far lessare la bovina con le verdure nel vinoper una decina di ore. Arrostire in padella conuna base di olio e burro il vitello profumandolacon salvia e rosmarino e, in un tegame sepa-rato, preparare la carne di maiale con unaspruzzata di vino bianco. Lasciarla raffreddarela carne e successivamente macinarla aggiun-gendo i restanti ingredienti e impastando benbene, farla riposare per almeno una mezz’ora.

La pasta: 500 g di farina di grano tenero e digrano duro, 4 uova, 40 g circa di oilo di oliva.Sistemare la farina a “fontana” in modo daposizionare nel centro le uova e cominciare adimpastare aggiungendo l’olio extravergine edeventualmente un po’ di acqua tiepida, lavo-rare l’impasto energicamente per non meno di15 min e poi stenderlo in sfoglia sottile.Disporre sulla sfoglia stirata il ripieno tenendoconto che la quantità per ciascuno deve esserepari alla dimensione di una castagna.

Il brodo: verdure, aromi, aglio e 1 o 2 chiodidi garofano, carne di gallina, manzo e suino*. Portare a cottura la carne schiumando ilbrodo. Portare il brodo a ebollizione, versarei marubini, quando pronti servire con unaspolverata di grana padano.

Deve essere preparato con 3 diversi tipi dicarne che è necessario che siano cotte sepa-ratamente e che solo in ultimo siano misce-late tra di loro.

* Ci sono alcune varianti ovvero invece che lagallina si può scegliere di cappone o gallooppure sostituire la carne suina con il salame dapentola.

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Riz au chou frisé Marubini en bouillonLe riz au chou frisé est un plat campagnardde Crémone qui se fait traditionnellementlorsqu’on tue le cochon, l’un des grandsévénements de la vie paysanne. Tuer lecochon était une occasion de fête, y comprisdu point de vue gastronomique. La plusgrande partie de l’animal était taillée enmorceaux (filet, longe, côtelette, côte), àcuisiner rapidement. Outre la préparationde la charcuterie et des saucisses, à conser-ver et à consommer tout au long de l’année,certaines parties de l’animal étaient cuisi-nées immédiatement et joyeusement man-gées par tous ceux qui avaient participé autravail. Le porc fournissait également dulard et du saindoux avec lesquels on cuisi-nait toute l’année, ce qui représentait uneimportante ressource alimentaire en hiver.Quand la nature ne fournit rien ou presque,que les poules donnent peu d’œufs et que,dans le potager, on ne récolte que des chouxfrisés et des navets.

Ingrédients : pour 6 personnes700 g de feuilles de chou frisé lavées et bienégouttées, 80 g de saindoux, 1 petit oignon,250 g de riz Vialone, 1 bouillon de viande àbase d’os de porc, parmesan râpé, sel.

Préparation :Le jour où l’on tuait le cochon, le repas de lafamille et de ceux qui l’avaient aidée consis-tait en une soupe de riz et de chou friséobtenue en faisant revenir du saindoux avecun peu d’oignon et un beau chou coupé enfines lanières. Quand ce mélange a bienréduit, on ajoute un bouillon préparé à based’os de porc et de farce fraîche de saucisse.Après une demi-heure d’ébullition, on yverse une poignée de riz par personne.

Recette : pour 6 personnesLa farce : 500 g de bœuf maigre, 300 g deveau (partie antérieure), 300 g de porc,oignons, céleri, carottes, 250 cl. de vin rouge corsé, 300 g de grana padano, 3 œufs, chapelure, muscade, sel, poivre.La farce : Faire mariner le bœuf dans le vinpendant une dizaine d’heures. Le faire bouilliravec les légumes dans un récipient. Dans unepoêle, mettre un fond d’huile d’olive et debeurre, y faire dorer le veau avec de la saugeet du romarin. Prendre une casserole, y fairecuire le porc en l’arrosant d’un peu de vinblanc. Laisser refroidir. Hacher toutes lesviandes et ajouter le reste des légumes.Mélanger le tout soigneusement et laisserrefroidir au moins une demie heure.La pâte : 500 g de farines de blé tendre et deblé dur, 4 œufs, 2 c. à soupe d’huile d’oliveextra vierge.Creuser la farine en « fontaine » et placer lesœufs au centre. Commencer à pétrir enajoutant l’huile d’olive et éventuellement, unpeu d’eau tiède. Pétrisser vigoureusement lapâte pendant au moins 15 min, puis étaler-la jusqu’à obtenir une fine épaisseur, décou-per en carré. Disposer la farce sur chaquecarré de pâte (environ de la taille d’une châ-taigne). Refermer la pâte.Le bouillon : légumes, épices, ail, 1 ou 2 clous de girofle, viande de poulet, de bœufet de porc*. Porter le bouillon à ébullition,verser y les marubini. Au moment de servir,ajouter un peu de parmesan.Préparer le plat avec trois différents typesde viandes, cuites séparément. Mélanger lesà la fin au moment de constituer la farce.Faire cuire la viande en écumant le bouillon.

* A la place du poulet, vous pouvez utiliser duchapon ou du coq, ou encore remplacer le porcpar de la saucisse fraîche à griller.

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Arroz con berzas Marubini en caldoEl arroz con berzas es un plato campesinode Cremona que tradicionalmente se hacecuando se mata al cerdo, uno de losgrandes acontecimientos de la vida campe-sina. Matar al cerdo era una ocasión defiesta, incluido del punto de vista gastronó-mico. La mayor parte del animal se traba-jaba y troceaba para obtener cortes decarne (filete, chuletas, costillas, lomo…)para cocinar enseguida o que entraban en lapreparación de salchichones y otros embu-tidos, para conservar y consumir a lo largodel año. Ciertas partes del animal se cocina-ban inmediatamente y se comían alegre-mente con todos los que habían participadoen el trabajo. El cerdo también abastecía entocino y manteca con los cuales se cocinabaa lo largo del año, lo que representaba unimportante recurso alimenticio en invierno,cuando el campo no daba nada o casi nada,las gallinas casi no ponían huevos, y en elhuerto sólo se cosechaban berzas y nabos.

Ingredientes: para 6 personas700 g de berzas lavadas y bien escurridas,80 g de manteca de cerdo, 1 pequeñacebolla, 250 g de arroz, un caldo de carne abase de hueso, de carne de cerdo, de quesoparmesano rallado, de sal.

Preparación:El día en que se mataba al cerdo, la comida dela familia y de los que les habían ayudadoconsistía en una sopa de arroz y de berzasobtenida sofriendo manteca de cerdo contocino, un poco de cebolla y unas berzas cor-tadas en correas finas. Se deja reducir y seañade el caldo preparado con un hueso decerdo y picadillo. Se deja hervir media hora, yse le echa un puñado de arroz por persona alcaldo.

Receta: para 6 personasEl relleno: 500 g de carne magra de vaca, 300g de ternero de la delantera del animal, 300 gde carne de cerdo, cebollas, apio, zanahorias,250 g de vino tinto fuerte, 300 g de granapadano, 3 huevos, pan rallado y nuez moscada.Marinar la carne de vaca en el vino con lasverduras durante unas diez horas. Ponerla ahervir. En una sartén rehogar y dorar la ter-nera en una mezcla de aceite de oliva y demantequilla, sazonándola con salvia y romero.En otra sartén a parte, cocer la carne de cerdo,rociándola con un poco de vino blanco. Dejarenfriar. Picar todas las carnes y añadir el restode los ingredientes. Mezclar cuidadosamentey dejar reposar por lo menos media hora.La pasta: 500 g de harinas de trigo común yde trigo duro (mitad y mitad), 4 huevos, 40 gde aceite de oliva virgen. Hacer un hoyo en el centro de la harina, rom-per los huevos en el centro. Luego, amasarañadiendo el aceite de oliva extra virgen pocoa poco, y, eventualmente, un poco de aguatibia. Trabajar enérgicamente la masa por lomenos durante 15 min, luego estirarla con elrodillo hasta conseguir un hojaldre bastantefino. Disponer el relleno sobre la masateniendo en cuenta que cada marubino debetener aproximadamente el tamaño de unacastaña. Recortar y cerrar.El caldo: verduras, especias, ajo, 2 clavos deolor, carne de pollo, de vaca y de cerdo*. Elplato debe ser preparado con tres tipos dife-rentes de carnes, cocidas por separado. Essolo al final cuando se mezclan. Cocer lacarne sacaándole la espuma al caldo. Luegocuando esté cocida la carne, poner a hervir elcaldo y echarle los “marubinis”. Espolvorearcon un poco de queso parmesano en elmomento de servir.

* En vez de pollo, usted puede utilizar capón ogallo, o también reemplazar la carne de cerdopor cierto tipo de salchicha.

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Gli Scariolanti

A mezzanotte in puntoSi sente un gran rumorSono gli scariolantiChe vengono al lavor.

Volta, rivoltaE torna a rivoltarNoi siam gli scariolantiLe le raChe vanno a lavorar.

Gli scariolanti belliSon tutti ingannatorChe i’à inganna la biondaLe ri le raPer un bacin d’amor.

Volta, rivoltaE torna a rivoltarNoi siam gli scariolantiLe le raChe vanno a lavorar.

Volta, rivoltaE torna a rivoltarNoi siam gli scariolantiLe le raChe vanno a lavorar.

Canto nato alla fine del XIX secolotra i lavoratori addetti alla bonifica ecostruzione degli argini per evitare leesondazioni dei fiumi in PianuraPadana.Il tutto veniva eseguito a mano conbadile e cariola (da cui il nome “scario-lanti”). Dato che l’orario di lavoro eradall’alba al tramonto e spesso a chia-mata, per essere sul posto di lavoroall’alba gli scariolanti partivano a mez-zanotte.

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Les Brouetteurs

A minuit sonnéOn entend une grande rumeurCe sont les brouetteursQui vont travailler.

Tourne et retourneEt tourne pour retournerNous sommes les brouetteursQui allons travailler.

Les beaux brouetteursSont tous des embrouilleursEt ils ont embrouilléla belle blondePour un baiser d’amour.

Tourne et retourneEt tourne pour retournerNous sommes les brouetteursQui allons travailler.

Tourne et retourneEt tourne pour retournerNous sommes les brouetteursQui allons travailler.

Chant de la fin du XIXe siècle, nédans le milieu des travailleurs qui parti-cipaient à la construction des digues et àla mise en valeur des berges afin d’éviterles inondations dans la plaine du Pô. Tout était fait manuellement avec des« badile »* et des brouettes (d’où le nomde « brouetteurs »). Comme le travailcommençait à l’aube pour finir au cré-puscule et que le recrutement se faisait« sur le tas », les « brouetteurs »par-taient à minuit pour être sur le poste detravail dès l’aube.

Badile : Pelle

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Los Carretilleros

A las doce en punto de la nocheSe oye un gran rumorSon los carretillerosQue al trabajo andan.

Gira y vuelveY gira para volverNosotros somos los carretillerosLe le raQue van a trabajar.

Los guapos carretilleros Son todos unos engatusadores Hay uno que engatusó a la rubiaLe ri le raPor un besito de amor.

Gira y vuelveY gira para volverNosotros somos los carretillerosQue van a trabajar.

Gira y vuelveY gira para volverNosotros somos los carretillerosLe le raQue van a trabajar.

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Canto nacido a finales del siglo XIX

entre los trabajadores encargados de lareparación de terraplenes o de laconstrucción de diques para evitar quelos ríos de la llanura del Po se salgan demadre. Todo eso se hacía a mano, conpala y carretilla (de eso salió el nombrede “scariolanti” o sea carretilleros).Dado que el horario de trabajo era delalba al anochecer y a menudo sin seguri-dad de contrato, para estar en su puestode trabajo al alba, los carretilleros seiban a la medianoche.

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Domani lè festa

Domani lè festa non si lavoraDomani lè festa non si lavoraGho la morosa dandà a trovarGho la morosa dandà a trovarGho la morosa da andare a trovar

La vado trovare perché lè bellaLa vado trovare perché lè bellaLa par na stella che brilla in cielLa par na stella che brilla in cielLa par na stella che brilla nel ciel

La vado a trovare di sabato seraLa vado a trovare di sabato seraLe la mi rende consalasionLe la mi rende consalasionLe la mi rende consalasion

Domani lè festa non si lavoraDomani lè festa non si lavoraGho la morosa dandà a trovarGho la morosa dandà a trovarGho la morosa da andare a trovar

Canto di inizio 900’ che esprimetutta la felicità dei salariati e bracciantiagricoli dopo aver ottenuto “la setti-mana corta”, cioè il diritto contrattualedi lavorare dal lunedì al sabato anzichétutta la settimana.

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Demain, c’est jour de fête

Demain, c’est jour de fête*on ne travaille pas (bis)Je vais aller trouver mon amoureuse Je vais aller trouver mon amoureuse Je vais aller trouver mon amoureuse

Je vais aller la retrouver parce qu’elle est belle (bis)Elle est comme une étoile brillant dans le ciel Elle est comme une étoile brillant dans le ciel Elle est comme une étoile brillant dans le ciel

Je vais aller la retrouver dès samedi soir (bis)Elle va me donner du réconfort Elle va me donner du réconfort Elle va me donner du réconfort

Demain, c’est jour de fêteon ne travaille pas (bis)Je vais aller trouver mon amoureuse Je vais aller trouver mon amoureuseJe vais aller trouver mon amoureuse

* Férié

Chanson du débutdu XXe siècle, qui exprimele bonheur des salariéset des journaliers ayantobtenu « la semaine raccourcie », c’est-à-direle droit contractuel de neplus travailler « que » dulundi au samedi, ledimanche devenant jourférié.

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Mañana es fiesta no se trabaja

Mañana es fiesta no se trabajaTengo a la enamorada y la voy a verTengo a la enamorada y la voy a verA mi enamorada tengo que ir a ver

La voy a ver porque es bellaLa voy a ver porque es bellaTanto como la estrella que brilla en el cieloTanto como la estrella que brilla en el cieloTanto como la estrella que brilla en el cielo

La voy a ver el sábado al anochecerLa voy a ver el sábado al anochecerY ella me da consueloY ella me da consueloY ella me da consuelo

Mañana es fiesta no se trabajaMañana es fiesta no se trabajaTengo a la enamorada y la voy a verTengo a la enamorada y la voy a verA mi enamorada tengo que ir a ver

Canto de principiodel siglo XX que expresatoda la felicidad del proletariado y de los jornaleros después dehaber conseguido “lasemana corta”, es decir elderecho contractual detrabajar de lunes a sábadoen vez de toda la semana.

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Saluteremo il signor padrone

Saluteremo il signor padrone

Per il male che ci ha fatto

Per averci maltrattato

Fino allultimo momen

Saluteremo il signor padrone

Per la sua risera neta

Pochi soldi in la casseta

Ed i debiti a pagar

Macchinista macchinista faccia sporca

Metti lolio nei stantuffi

Di risaia siamo stufi

Di risaia siamo stufi

Macchinista macchinista faccia sporca

Metti lolio nei stantuffi

Di risaia siamo stufi

A casa nostra vogliamo andar

Con un piede con un piede sulla staffa

E quellaltro sul vagone

Ti saluto cappellone

Ti saluto cappellone

Con un piede con un piede sulla staffa

E quellaltro sul vagone

Ti saluto cappellone

A casa nostra vogliamo andar

Canzone del reper-torio dei canti di risaia diGiovanna Daffini. È unasorta di denuncia delladurezza delle condizionidi lavoro e del rapportodisumano del padrone neiconfronti delle mondine.

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Nous saluerons monsieur le patron

Pour tout le mal qu’il nous a fait

Pour nous avoir maltraitées

Jusqu’au tout dernier moment

Nous saluerons monsieur le patron

Pour sa rizière nettoyée

Peu d’argent dans notre poche

Et beaucoup de dettes à payer

Machiniste*, machiniste, au visage noirci

Mets l’huile dans les pistons

Nous en avons assez de la rizière

Nous en avons assez de la rizière

Machiniste, machiniste au visage noirci

Mets l’huile dans les pistons

Nous en avons assez de la rizière

Nous voulons retourner chez nous

Un pied, un pied sur le marchepied

Et l’autre dans le wagon

Nous te saluons petit chef**

Nous te saluons petit chef

Un pied, un pied sur le marchepied

Et l’autre dans le wagon

Nous te saluons petit chef

Nous voulons retourner chez nous

Nous saluerons monsieur le patron

* Mécanicien** Chéfaillon ©

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Chanson issue du réper-toire des chants des « mon-dine* » de Giovanna Daffini.Elle dénonce la dureté desconditions de travail et les rap-ports inhumains imposés parles patrons dans le travail desrizières.

Une mondina (au pluriel mondine),ou mondariso (du verbe italienmondare, nettoyer) est une ouvrièresaisonnière des rizières des plainespadane de la fin du XIXe et de la

première moitié du XXe siècle.

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Saludaremos al señor patrón

Canción del repertoriode los cantos del arrozal deGiovanna Daffini. Es una espe-cie de denuncia de la durezade las condiciones de trabajo yde la relación inhumana delpatrón frente a las “mondinas”o sea las mujeres que trabajan

en los arrozales.

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Saludaremos al señor patrón Por el daño que nos hizoPor habernos maltratadoHasta el último momentoSaludaremos al señor patrónPor su arrozal limpioPoco dinero en caja Y las deudas que pagar

Maquinista maquinista cara tiznadaEngrasa ya los émbolosDe arrozales estamos hartasDe arrozales estamos hartasMaquinista maquinista cara suciaEngrasa ya los émbolosDe arrozales estamos hartasA casa nuestra queremos volver

Con un pie con un pie en el estriboY el otro ya en el vagónTe saludo sombrero alónTe saludo sombrero alónCon un pie con un pie en el estriboY el otro ya en el vagónTe saludo sombrero alón A casa nuestra queremos volver

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L’ associazione Scuola popolare dimusica Ivan Illich (SPMII) è nata nel1992 a Bologna. Il suo obiettivo è di pro-muovere la ricerca e la produzione musi-cale basate sulla libertà di espressione e ilrispetto dell’individuo. L’associazione èaperta alle persone di tutte le età e intendevalorizzare la diversità degli individui, inparticolare quelli che sono in fronte allerealtà marginali e al malessere sociale. Ilquartiere in cui si trova la sede dell’associa-zione ha una forte presenza di migranti;questo ha creato progetti a lungo terminecon alcune comunità, in particolare lecomunità rom, rumena ed eritrea. LaSPMII persegue anche progetti di integra-zione sociale nei carceri di Bologna e par-tecipa, con varie istituzioni educative, alraggiugimento di progetti musicali nellescuole. Da sempre attiva ai livelli delladiversità, con laboratori di sincronia dimusica, aperti alle persone con disabilitàmentale o fisica, ha organizzato nel 2009 ilprogetto “Mezzi di costruzione in massa –Grande Orchestra di diversita”.Fin dalla sua fondazione, gestisce ricerchemusicale, mettendo l’accento sulla musicapopolare e la tradizione orale.Dal 1996, l’associazione offre un festivaldi “Lezioni, concerto annuale”, a cuihanno participato artisti venuti dalmondo intero. Dal 2000, il laboratorio dicanto sociale Hard Coro de’Marchi lavoranel campo della ricerca e della trasmis-sione del canto sociale. Questi due ultimianni, la scuola è impegnata a creare nume-rosi scambi con realtà simili in Europa ein Italia. Nel 2010, la SPMII è stato rico-nosciuta come comunità formativa dallaregione EmiliaRomagna.

L’ association Scuola Popolare di MusicaIvan Illich (SPMII) naît en 1992 à

Bologne. Son objectif est de promouvoir larecherche et la production musicale fondéessur la liberté d’expression et le respect del’individu. Elle s’ouvre à tous les âges etentend valoriser la diversité des individus,plus particulièrement ceux confrontés à desréalités marginales et au malaise social. Lequartier dans lequel siège l’associationcompte une forte présence de migrants ; desprojets de longue durée se sont créés aveccertaines communautés, en particulier lescommunautés rom, roumaine et éry-thréenne. La SPMII poursuit également desprojets d’intégration sociale dans les prisonsde Bologne et participe, avec différentes ins-titutions scolaires, à la réalisation de projetsmusicaux dans les écoles. Depuis toujoursactive sur le plan de la diversité, avec deslaboratoires de musique d’ensemble ouvertsà des personnes handicapées mentaux ouphysiques, elle a organisé en 2009 le projet« Moyens de construction de masse –Grand orchestre de diversité ». Depuis sa fondation, elle s’occupe derecherches musicales en privilégiant lamusique populaire et la tradition orale.Depuis 1996, l’association propose le fes-tival de « Leçons, concert annuel » auquelont participé des artistes du monde entier.Depuis 2000, le laboratoire de chantsocial Hard Coro de’Marchi œuvre à larecherche et à la transmission du chantsocial. Ces deux dernières années, l’écoles’est engagée à créer de nombreuxéchanges avec des réalités similaires enEurope et en Italie. En 2010, la SPMII aété reconnue comme Collectivité forma-tive par la Région Emilie-Romagne.

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La asociación Scuola Popolare di MusicaIvan Illich (SPMII) nació en Bolonia en

1992. Su objetivo es el de promover la investi-gación y la producción musical basadas en lalibertad de expresión y el respecto a la persona.La asociación está abierta a todas las edades ypretende valorar mejor la diversidad de las per-sonas, en particular para las que se enfrentan aunas situaciones de marginalidad. El barriodonde está la sede de la asociación cuenta conuna importante comunidad de emigrantes, estoha llevado la asociación a desarrollar unosproyectos a largo plazo con ciertas comuni-dades, en particular la de los gitanos del este deEuropa, la rumana y la de Eritrea. La SPMIIestá también involucrada en proyectos de inte-gración social en las cárceles de Bolonia y parti-cipa con diferentes instituciones educativas en eldesarrollo de unos proyectos musicales en lasescuelas. Desde sus inicios, la asociación juega unpapel destacado en el campo de la diversidad conla creación de unos laboratorios de música deorquestra abiertos a personas con minusvalíatanto mental como física y en 2009, levó a caboel proyecto “Medios de construcción de masa,Gran Orquestra de Diversidad”. Desde que fuefundada, la asociación se encarga de investigar enel campo de la música, destacando su especialinterés para la música popular y la tradición oral.Desde 1996, la asociación propone un festival de“Lecciones, concierto anual” a los cuales han par-ticipado artistas de muchos países. Desde el año2000, el laboratorio de canto social Hard Corode’Marchi desarrolla una labor de investigación yde transmisión al público del canto social. Estosdos últimos años, la escuela se ha comprometidoa realizar numerosos intercambios con realidadessimilares en Europa y en Italia. En 2010, laSPMII ha sido reconocida como Colectivo deformación por la región Emilia Romagna.

Scuola Popolare di Musica Ivan IllichVia A. Giuriolo, 740129 BolognaITD5 - Emilia-RomagnaItaliahttp://www.spmii.it/home/

Partenaire 5BologneItalie

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Ravioli di ricotta e spinaci Ribollita toscanaI ravioli sono un piatto tipico della cucinaitaliana. Una delle più antiche ricette deiravioli risale in un periodo compreso fra il1070 e il 1202 nel Marchesato di Gavi, sene ha traccia nella locanda della famigliaRaviolo e la ricetta indica che la pasta nondeve essere una comune pasta all’uovo,ma deve essere più ricca di acqua e menodi uova.

Ingredienti: per 4 personePer la pasta: 300 g di farina, 3 uova.Per il ripieno: 500 g di spinaci, 200 g diricotta, 50 g di grana grattugiato, sale.Per il condimento: 50 g di grana grattu-giato, 50 g di burro, salvia.

Preparazione:Pulite e lavate gli spinaci, fateli cuocere in pocaacqua bollente salata per 5 min: poi asciuga-teli, strizzateli e tritateli. Prendete la ricottasetacciata in un recipiente ampio, poi lavora-tela con un cucchiaio di legno e aggiungete glispinaci, il grana grattugiato e il sale. Prendete la farina e disponetela a fontana sullaspianatoia, poi rompete le uova e versatele alcentro. Sbattetele con la forchetta e comin-ciate ad impastare fino a quando avrete otte-nuto un composto omogeneo. Infarinate la spianatoia e stendete l’impasto conil matterello fino a ottenere una sfoglia sottile.Ritagliate tanti quadrati di 5-6 cm di lato cias-cuno con l’apposita rotella dentata, poi metteteun po’ di ripieno al centro di ogni quadrato.Ripiegate la pasta in due e premetela lungo ibordi finché siano completamente saldati. Ora cuocete i ravioli in acqua bollente salata.Intanto fate fondere il burro con la salvia inun’altra padella. Scolate la pasta, versatela nelpiatto di servizio e condite il tutto con il burrofuso e la salvia. Aggiungete il grana padano eservite ben caldo.

La Ribollita, o minestra di pane, è un piattoche deriva dalla tipica zuppa di pane raffermoe verdure della Toscana, in particolare dellazona di Firenze e Arezzo. È un tipico piatto“povero” di origine contadina, il cui nomederiva dal fatto che un tempo le contadine necucinavano una gran quantità e quindi veniva“ribollito” in padella nei giorni successivi.Ingredienti: per 6 persone500 g di fagioli borlotti, 200 g di foglie di cavolonero, 6 c. d’olio d’oliva, 120 g tra carota, porro ocipolla, sedano, pomodoro, 4 spicchi d’aglio,basilico, rosmarino, timo, sale, pepe, 250 g dipane, 200 g di polpa di pomodoro fresco, 1,5 ld’acqua, parmigiano o pecorino grattugiato. Preparazione:In un tegame scaldate tre cucchiai d’olio edunite un trito di cipolla e due spicchi d’aglio,quindi aggiungete le altre verdure tutte spez-zettate ed i fagioli già ammollati. Mescolatebene e coprite con l’acqua cuocendo peralmeno tre ore. Durante la cottura, quando ifagioli risulteranno cotti, aggiungete la polpa dipomodoro e l’estratto di carne sciolto in un goc-cio d’acqua calda, date ancora una rigirata econtinuate la cottura. Prima della fine toglietequalche mestolo di fagioli dalla minestra e pas-sateli al setaccio, ributtando dentro la pureaottenuta, fate riprendere calore e portate illiquido di cottura a sobbollire, unite quindi lefoglie di cavolo tagliate a strisce. In un tega-mino a parte, scaldate il resto dell’olio con glialtri due spicchi d’aglio, un rametto di rosma-rino e un po’ di timo, fate insaporire l’olio,togliete il rosmarino e l’aglio e versate il tuttosulla zuppa. Servite la zuppa con pane abbrus-tolito o fritto, strofinato con dell’aglio. Servite la ribollita, che non è solo la zuppa des-critta semplicemente riscaldata, bensì la stessaminestra scaldata con olio crudo e completata,prima di essere servita, con una cipolla frescatagliata sopra oppure con aglio fresco fine-mente spezzettato e un goccio d’olio crudo.

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Ravioli ricotta épinards Ribollita toscaneLes raviolis constituent un plat typique ita-lien. Une des plus anciennes recettes deraviolis date d’une période comprise entre1070 et 1202 du marquisat de Gavi. Elle sepréparait à l’hôtellerie de la famille Raviolo etla recette indique que la pâte ne devait pasêtre une banale pâte aux œufs, mais être plusriche en eau et comporter moins d’œufs.

Ingrédients : pour 4 personnesPour la pâte : 300 g de farine, 3 œufs.Pour la farce : 500 g d’epinards, 200 g dericotta, 50 g de parmesan râpé, sel.

Préparation :Equeuter et laver les épinards, les cuire dansun peu d’eau bouillante salée pendant 5 min.Bien les essorer, les hacher. Mettre la ricottaégouttée dans un grand bol, l’écraser avecune cuillère en bois, ajouter les épinards, leparmesan et un peu de sel, mélanger.Former une « fontaine » avec la farine et unepincée de sel et casser y les œufs au centre.Mélanger avec une fourchette et pétrisserdu bout des doigts pendant environ 10 minjusqu’à obtenir une pâte homogène.Enfariner la surface de travail et abaisser lapâte avec un rouleau à pâtisserie jusqu’àobtenir une pâte fine. Découper des carrésde 5-6 cm. de côté avec une roue spécialedentée, puis placer un peu de farce au cen-tre de chaque carré.Plier la pâte en deux et presser le long desbords jusqu’à ce qu’ils soient entièrementsoudés. Puis faire cuire les raviolis dans l’eaubouillante salée. Pendant ce temps, fairefondre le beurre avec la sauge dans une cas-serole. Égoutter les pâtes, verser dans un platde service et assaisonner avec le beurrefondu et la sauge. Ajouter le parmesan etservir chaud.

La Ribollita, ou soupe de pain, est unevariante de la soupe de pain rassis auxlégumes, typique de la Toscane, en particu-lier dans la région de Florence et Arezzo.C’est d’un plat de pauvres d’origine pay-sanne, dont le nom vient du fait que les pay-sans en cuisaient une grande quantité, etqu’il était rebouilli «ribollita » dans la casse-role les jours suivants.

Ingrédients : pour 6 personnes500 g de haricots (mis préalablement à trem-per 12 h), 200 g de feuilles de chou rouge, 6 c.à soupe d’huile d’olive, 120 g de carottes, poi-reaux ou oignons, céleri, tomates, 4 goussesd’ail, basilic, romarin, thym, sel, poivre, 250 gde pain rassis, 200 g de pulpe de tomatesfraîches, 1,5 l d’eau, parmesan ou pecorinorâpé.

Préparation :Faire chauffer dans une casserole 3 c. à souped’huile d’olive, ajouter l’oignon haché et 2 gousses d’ail, les légumes tranchés et lesharicots. Mélanger, couvrer d’eau, laisser cuirependant au moins 3 h. Quand les haricots sontpresque cuits, ajouter les tomates coupées enmorceaux et de l’extrait de viande dissousdans un peu d’eau tiède, faire cuire à grosbouillon un moment et poursuivre la cuisson àmoyen bouillon. À la fin, retirer quelqueslouches de haricots, mixer-les ; remettre lapurée ainsi obtenue dans la casserole et porterle tout à ébullition. Laisser mijoter en ajoutantles feuilles de chou coupées en lanières. Dansune autre casserole, faire chauffer le rested’huile avec 2 gousses d’ail, 1 brin de romarinet un peu de thym, faire réduire l’huile, retirerromarin et ail et verser sur la soupe. Servir lasoupe avec du pain grillé frotté d’ail. Avant de servir la ribollita, ce n’est pas seu-lement réchauffée la soupe, mais la réchauf-fer et y ajouter, un oignon ou de l’ail frais

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Ravioles de ricota y espinaca La RibollitaLos ravioles son un plato típico de la cocinaitaliana (aunque se encuentren en todo elmundo con nombres distintos). Una de lasmás antiguas recetas de ravioles nos vienede la edad media (entre 1070 y 1202), en elMarquesado de Gavi, un pueblecito deLiguria que se encontraba en la carreteraque llevaba de Génova a la zona padana alnorte: hay constancia de esta receta en laposada de la familia Raviolo, donde seindica que la masa no debe ser una masacorriente sólo con huevo, sino que debetener más agua que huevo.

Ingredientes: para 4 personasPara la masa: 300 g de harina, 3 huevosPara el relleno: 500 g de espinacas, 200 g dericota, 50 g de parmesano rallado, sal.

Preparación:Limpien y laven las espinacas, hervirlas enpoca agua (ya salada) 5 min: luego escurrir-las, secarlas y picarlas. Poner la ricota tami-zada en una fuente grande, triturarla con unacuchara de madera y añadir las espinacas, elqueso rallado y un poco de sal. Mezclar bien.Colocar la harina sobre una tabla de madera,hacer un hoyo en el centro y romper los hue-vos en el hoyo. Batir todo con un tenedor yempezar a amasar hasta obtener una mezclahomogénea. Espolvorear la tabla de maderacon harina y estirar la masa con un rodillohasta obtener un hojaldre fino. Recortarmuchos cuadrados con lados de 5-6 cm conla rueda dentada. A continuación, poner unpoco de relleno en el centro de cada cua-drado. Doblar la masa en dos y apretar hastajuntar totalmente los bordes. Ahora cocer losravioles en agua hirviente salada. Mientrastanto derretir la mantequilla con la salvia enuna sartén. Escurrir los ravioles, colocarlos enel plato y condimentarlos con la mantequilladerretida y la salvia. Agregar el queso rallado(grana padano) y servir muy caliente.

La Ribollita, o sopa de pan, es un plato quederiva de la típica sopa de pan duro y verdu-ras de la Toscana, en particular de la zonade Florencia y Arezzo. Es un típico plato“pobre” de origen campesina, cuyo nombrederiva del echo que tiempo atrás las campe-sinas cocinaban mucha cantitad de sopa(sobretodo el viernes, siendo un platopobre), así que lo “volvian a hervir” (ri-bol-lire) en la sartén los días siguientes.

Ingredientes: para 6 personas500 g de judíones, 200 g de repollo negro, 6 c. de aceite de oliva,120 g entre zanahorias,puerro o cebolla, apio, tomate, 4 gajos de ajo,albahaca, romero, tomillo, sal, pimientanegra, 250 g de pan, 200 g de pulpa detomate fresco, un dado de carne, 1,5 l deagua, parmesano o queso de oveja rallado.

Preparación:En una cazuela calentar tres cucharadas deaceite con un picado de cebolla, dos gajos deajo, y luego las otras verduras picadas y losjudíones ya remojados. Mezclar bien y cubrircon agua. Hervir unas tres horas. Cuando losjudíones resulten cocidos, añadir la pulpa detomate, disolver el dado de carne en aguacaliente, y revolver. Luego saquen unos cucha-rones de judíones, hacerlos puré y hervir denuevo a fuego lento. Añadir ahora las hojas derepollo cortadas en tiras. En otra cazuelacalentar lo que queda del aceite con otros dosgajos de ajo, una ramita de romero y un pocode tomillo, dejar que el aceite cobre sabor,sacar el romero y el ajo y echarlo en la sopa.Servir la sopa con pan tostado o frito, frotadocon un diente de ajo y el queso rallado.

La Ribollita, no es sólo la sopa simplementecalentada, sino la misma sopa recalentadacon aceite crudo y completada con unacebolla tierna, cruda con un poco de ajofresco picado.

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Il Partigiano

Il bersagliere ha cento pennee l’alpino ne ha una sola,il partigiano ne ha nessunae sta sui monti a guerreggiar.

Là sui monti vien giù la neve,la bufera dell’inverno,ma se venisse anche l’infernoil partigiano riman lassù.

Quando viene la notte scuratutti dormono alla pieve,ma camminando sopra la neveil partigiano scende in azion.

Quando poi ferito cadenon piangetelo dentro al cuore,perché se libero un uomo muoreche cosa importa di morir.

I canti della resistenza italiana riela-borano spesso canti preesistenti come,ad esempio, alcuni canti partigiani emi-liani come Noi partigiani bolognesi o La bri-gata garibaldi che riadattavano inni fas-cisti, cambiandoli completamente disenso. Ma forse il più grande serbatoiodei partigiani sono i canti della PrimaGuerra mondiale. E il caso di Pietà l'èmorta, le cui parole furono composte daNuto Revelli, partigiano ed intellettualeitaliano, che le adattò ad un canto alpinoappreso quando partecipava alla campa-gna di Russia. Questo canto, Sul ponte diPerati, si referiva all'attacco che l'Italiasferrò a la Grecia partendo dall'Albania(Perati è un villaggio sulla frontiera grecoalbanese) ed era a sua volta una rielabo-razione di un canto alpino della PrimaGuerra Mondiale, Sul ponte di Bassano. È questa, pure, la storia del canto IlPartigiano, tra i più conosciuti dellaResistenza italiana, anche esso rielabo-razione di un vecchio canto alpino risa-lente alla Grande Guerra, di cui peraltroconserva il primo verso, “Il bersagliereha cento penne”. È interessante riportare l'ultima strofa diquesto canto* per confrontarla con quellopartigiano qui riproposto: “Se dall'alto dirupo cade, confortate i vos-tri cuori, perchè se cade in mezzo ai fiori,non gli importa di morir.”

* Il canto si trova in Canti della Resistenzaarmata in Italia, vol.2, della serie I canzonieri

della Protesta, ed. del Gallo, Milano 1972.

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Le Partisan

Le bersaglier a cent plumes*Et le chasseur alpin n’en a qu’uneLe partisan, lui, n’en a aucuneEt il est dans la montagne à faire la guerre.

Là, sur les montagnes, tombe la neigeLa tempête de l’hiverMais même si venait l’enferLe partisan resterait là-haut.

Quand tombe la nuit sombreTous dorment au villageMais marchant sur la neigeLe partisan tombe au combat.

Quand il tombe blesséNe le pleurez pas dans votre cœurCar si un homme meurt libreCe n’est pas grave de mourir.

* Au chapeau

Les chants de la résistance italienneretravaillent souvent des chants préexis-tants. Ainsi certains chants partisans del’Emilie comme Noi partigiani bolognesi ouLa Brigata Garibaldi adaptent des hymnesfascistes en en transformant le sens. Maisles chants de la Première Guerre mon-diale constituent sans doute le plus vasteréservoir des partisans. C’est le cas pourPieta l’è morta, dont les paroles sont deNuto Revelli, partisan et intellectuel ita-lien, qui les adapta sur un chant alpinqu’il apprit pendant la campagne deRussie. Ce chant, Sul ponte di Perati, seréférait à l’attaque lancée par l’Italie surla Grèce depuis l’Albanie (Perati est unvillage sur la frontière gréco-albanaise) etétait lui-même la réinterprétation d’unchant alpin de la Première Guerre mon-diale, Sul Ponte di Bassano.C’est donc ainsi que naquit Il Partigiano,l’un des chants les plus connus de larésistance italienne, lui aussi adapté d’unvieux chant alpin de la Grande Guerre,dont il a d’ailleurs conservé le premiervers, « Le bersaglier a cent plumes ».Il est intéressant d’en confronter la der-nière strophe * à celle proposée par lespartisans : « S’il tombe dans le ravin,consolez-vous, parce que, s’il tombe aumilieu des fleurs, il lui importe peu demourir. »

* Le chant se trouve dans Chants de la résistancearmée en Italie, vol.2, de la série I Canzonieri dellaProtesta, éd. del Gallo, Milan 1972.

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El Partisano

El tirador tiene cien plumasy el alpino solo tiene una,el partisano no tiene ningunay está en los montes para luchar.

Allá en los montes cae la nieve,la tormenta del invierno,pero aunque llegara el infiernoel partisano se queda allì.

Cuando llega la noche oscuratodos duermen en la parroquia,pero caminando sobre la nieveEl partisano baja a la acción.

Cuando luego cae heridono lo lloren en el corazón,porque si libre un hombre muereQué importa el morir.

Los cantos de la resistencia ita-liana son a menudo una reelaboraciónde cantos que existían previamente. Esel caso de algunos cantos partisanosemilianos como Nosotros partisanosbolonieses o La brigada Garibaldi, quereadaptaban himnos fascistas cam-biando totalmente el sentido. Pero elarchivo màs grande de los partisanoses el de los cantos de la primera guerramundial. El caso más emblemático esPietà l'è morta, con la letra compuesta-por Nuto Revelli, partisano e intelec-tual italiano, adaptando un cantoalpino aprendido durante la campañade Rusia. Este canto, Sobre el puente de Perati, serefería a cuando Italia atacó a la Greciapartiendo de Albania (Perati, puebloen la frontera griego-albanesa) y era asu vez una reelaboración de un cantoalpino de la Primera Guerra Mundial,Sobre el puente de Bassano. También es la historia de Il partigiano,uno de los cantos más conocidos de laResistencia italiana, reelaborado a par-tir de un viejo canto alpino de la GranGuerra, del cual conserva al primerverso “El francotirador tiene cien plu-mas”.La última estrofa de este canto es inter-esante para compararla con el canto*partisano aquí propuesto: “Si desde elalto precipicio se cae, conforten suscorazones, porque si se cae entre lasflores, no le importa morir.”

* Este canto figura en el Canti della Resistenzaarmata in Italia vol.2, del la serie I canzonieridella Protesta, ed. del Gallo, Milano 1972

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E più non canto,e più non balloperche’l mio amore l’è ’ndà soldà.

L’à ’ndà soldatol’è ’ndà alla guerraE chi sa quando ritornerà.

Ritornan tuttiRitornan gli altrima ’l mio amore non è tornà.

Faremo fareponte di ferroPer traversare di là dal mar.

Quando fu statadi là dal mareEd un bel giovane l’incontrò.

Gli ha detto: Giovane,caro bel giovaneAvete visto ’l mio primo amor?

Sì sì l’ho vistoin piazza d’armiche lo portavano a seppellir.

E la ragazzaa sentir questola casca in terra dal gran dolor.

Gl’ha detto alzatiSu su rialzatiche sono io ’l tuo primo amor.

Se fossi stato’l mio primo amoredue parole dovevi dir.

Ho fatto questoper una prova se sei sinceranel far l’amor.

Più non canto

Una mondina, o mondariso (da"mondare", pulire), era una lavoratrice sta-gionale delle risaie. Il lavoro si svolgevadurante il periodo di allagamento deicampi. Si doveva proteggere le delicatepiantine del riso dallo sbalzo termico tragiorno e notte. Si trapiantava in risaia dellepiantine (trapiantè, in piemontese) e nellamonda (mundè). La mondina stava per interegiornate nell'acqua con la schiena curva pertogliere le erbacce infestanti delle risaie. Illavoro era molto faticoso, praticato soprat-tutto da donne, provenienti in generedall'Emilia-Romagna, dal Veneto e dallaLombardia, che lavoravano specialmentenelle risaie delle province di Vercelli, Novarae Pavia. A Molinella si ebbero le prime pro-teste di mondine. L'orario era infatti pesantee la retribuzione delle donne era molto infe-riore a quella degli uomini. Il malcontentocresceva e, nei primi del 900, sfociò in agita-zioni di enorme portata. La principale riven-dicazione mirava a limitare ad otto ore lagiornata lavorativa. Tra il 1906 e il 1909,interi comuni del vercellese approvaronoregolamenti che accoglievano le richiestedelle lavoratrici. Ed è proprio nel Vercelleseche, nel 1953, Carlo Zanibelli, registròquesto canto che, nella tradizione delcanto* di mondine (canto responsoriale),esprime la protesta contro la Prima Guerramondiale.

* Il canto si trova in Mondarisi, ed. Dischi delSole, Milano 1973

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Je ne chante plus

Je ne chante plusJe ne danse plusCar mon amourEst parti soldat.

Il est parti soldatIl est parti à la guerreEt qui saitQuand il reviendra ?

Nous ferons faireUn pont de ferPour traverser la mer.

Quand elle fut alléeAu-delà de la merElle rencontra Un beau garçon.

Elle lui a dit« Garçon, cher beau garçonAvez-vous vuMon premier amour ? »

Oui, oui, je l’ai vuSur la place d’armesIls allaient l’enterrer.

Et la fille en entendant celaEst tombée à terreDans une grande douleur.

Il lui a dit « relève-toiDebout, deboutC’est moi ton premier amour ».

« Si tu étais vraimentMon premier amourTu aurais du me direDeux paroles ».

« J’ai fait çaPour éprouver la sincérité de ton amour ».

La mondina, ou le mondariso (de « mondare », nettoyer), était une travail-leuse saisonnière des rizières. Le travail sedéroulait pendant la période d’inondationdes champs. Il fallait d’abord protéger lesdélicats semis de riz des écarts de tempéra-ture entre nuit et jour. On repiquait aussi lessemis. La mondina passait la journée entièredans l’eau, le dos courbé, pour enlever lesmauvaises herbes de la rizière. Le travailétait très fatiguant et ce sont généralementdes femmes qui l’exécutaient. Elles venaientsurtout de l’Emilie-Romagne, de la Vénétieou de la Lombardie, et travaillaient princi-palement dans les rizières des provinces deVercelli, Novara ou Pavie. Les contestationsdes mondine débutèrent à Molinella. Leshoraires étaient lourds et les femmesgagnaient beaucoup moins que leshommes. Le mécontentement s’accrut et,début XIXe siècle, l’agitation se généralisa. Larevendication principale visait à limiter lajournée de travail à huit heures. Entre 1906et 1909, des communes entières autour deVercelli adoptèrent des réglementations quitenaient compte des revendications desmondine. Et c’est justement dans cetterégion que, en 1953, Carlo Zanibelli a enre-gistré ce chant* qui s’oppose à la PremièreGuerre mondiale dans la tradition du chantdes mondine (chant à répons).

* Le chant se trouve dans Mondarisi, éd. Dischi delSole, Milan 1973.

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Ya no canto más

Y ya no canto más,y ya no bailo másporque mi amor se ha ido de soldado.

Se ha ido de soldadose ha ido a la guerraY quien sabe cuando volverá.

Regresan todosregresan los demáspero mi amor no ha vuelto.

Haremos hacerpuente de hierropara cruzar al otro lado del mar.

Cuando llegóal otro lado del mary un guapo joven la encontró.

Le dijo: Joven,querido guapo joven¿Ha visto usted a mi primer amor?

Sí sí, lo he vistoen la plaza de armasque lo llevaban a enterrar.

Y la chicaescuchando estose cae al suelo por el gran dolor.

Le ha dicho levántatevamos, levántateque soy yo tu primer amor.

Si hubieras sidomi primer amordos palabras me tenías que decir.

He hecho estopara demostrarsi tu amor es sincero.

Una mondina, o mondariso (delverbo “mondare”, limpiar), era una traba-jadora estacional en los arrozales. Se tra-bajaba durante el período de inundaciónde los campos para proteger las delicadassiembras de arroz del choque térmicoentre el día y la noche. Se deben trasplan-tar en el arrozal las siembras (trapianté, enpiemontese) y en la “monda” (mundé). LaMondina se pasaba el día entero en el agua,la espalda curvada para sacar la malahierba del arrozal. Se trataba de un trabajomuy pesado, que hacían sobretodo lasmujeres, normalmente de Emilia Romaña,del Veneto y Lombardía, trabajando sobre-todo en las provincias de Vercelli, Novara yPavía. En Molinella se llevaron a cabo lasprimeras protestas de mondinas. Los hora-rios eran muy pesados y la retribuciónmucho más baja con respecto a la de loshombres. Ésto hizo que el desagrado cre-ciera y, a principios del XIX, la agitaciónsocial se incrementó. La principal reivindi-cación apuntaba a limitar a ocho horas lajornada de trabajo. Entre los años 1906 y1909, muchos municipios de la provinciade Vercelli aprobaron unas normativas quetenían en cuenta las reivindicaciones de lasMondinas. Y es justamente en esta regiónde Vercelli donde, en 1953, Carlos Zanibelligrabó este canto* que se opone a laPrimera Guerra Mundial, siguiendo así latradición del canto de las Mondinas (cantodialogado).

* El canto se encuentra en Mondarisi, ed. Dischidel Sole, Milán 1973

Remerciements à / Ringraziamenti a / Agradecimientos a

• Le Théâtre du Splendid, Paris, France• Il Teatro comunale di Casalmaggiore, Cremona, Italia• L’Espace Bovis, l’Estaque, Marseille, France• La Casona di Ponticelli di Malalbergo, Bologna, Italia• El Cortijo del parque Alamillo, Sevilla, España• Giuseppe MORANDI per le sue fotografie• Miguel VELÁZQUEZ pour leurs traductions, ainsi que MichèleBLOSSIER, Alessia, Daniela, Mireille, Kap, Laurence, Nath etAnati.

• Les cuisinniers ; i cuochi ; los cocineros.

• Toutes les chorales qui se sont jointes à nous ;tutti i cori che si sono uniti a noi ;todas las corales que se nos juntaron.

• Tous les amis qui nous ont soutenus pour rendre cesrencontres POSSIBLES ;tutti gli amici che ci hanno sostenuti per rendere questiincontri POSSIBILI;todos los amigos que nos sostuvieron para devolver estosencuentros POSIBLES.

Achevé d’imprimer sur les pressesdu Ravin bleuJuillet 2013ó

coordination, conception graphique, mise en page : [email protected]