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marion aubert - La Classe vive,
cie Tire pas la nappe - a déjà publié
pièces chez actes Sud-papiers.
ce n’est qu’un début...
emma danTeLE SORELLE MACALUSO
‘‘MON THÉÂTRECONCERNE LA BARBARIE DU MONDE.’’
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c’est le nombre de places assises
dans la grande salle du Théâtre du
grand marché
‘‘JE CROIS AU RÉCIT POUR SAUVER LETHÉÂTRE DE L’ENNUI.’’ emmanuel meirieu
meTTeur en ScÈne de MON TRAÎTRE
marivaux avait ans lorsque sa comédie
La dispute a été représentée pour la première fois, en 1744,
à la comédie Française. et copieusement sifflée.
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?KoSa Sa ? Voir page 20
5€le ThéâTre, c’eST à parTir de
au ThéâTre du grand marché.
ValaB’. (Voir page 42)
deVInette « comment cultiver la différence sans dénaturer les cultures ?comment garder le contact avec la terre nourricière et vivre avec son temps sans perdreson âme ? comment intégrer et métisser sans nécessairement assimiler ? S’enrichir mutuellement sans s’appauvrir en rabotant les différences ? » [Jean Barak – La Marseillaise - 22 février 2015]
ceci est un
tricot de peau
répOnse avec La pli i donn, la nouvelle création
de la compagnie cirquons Flex
communeS de la réunion onT éTé concernéeS par deS acTionS
du cenTre dramaTique de l’océan indien en 2014.18
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Incroyable ? combien de gens n'ont pas encore poussé les portes d'un théâtre ? encore trop ! est-ce une raison pour dire que le théâtre
est élitiste ? « non », mais aux yeux de l’élite elle-même, c'est un « oui » accusateur... et la crise, qui a bon dos dans un monde plus marchand
que jamais ! et nous voilà à établir un état des lieux de ceux qui survivent (la fameuse « cartocrise » d'emeline Jersol où sont recensés
festivals et structures culturelles disparus depuis les dernières élections municipales). et à compter les morts ! Fleur pellerin, ministre de la
culture, a déclaré lors du dernier Festival d'avignon : « La France est de retour, dans ce qu'elle a de meilleur. Elle ne se contente donc pas
de se souvenir de ses artistes, cher Olivier Py, elle croit en eux.»
Toujours charlie ? on l'espère...
Si nous ne sommes pas naïfs, restons insouciants ! on demande à l'artiste d'être raisonnable, alors désobéissons, nom de Zeus ! continuons
à affirmer que l'individu a besoin de ces territoires étranges que sont les arts. le théâtre c'est la vie et le partage, c'est le dialogue d'humain
à humain, si précieux aujourd’hui. alors venez-donc nous rendre visite ! nous avons plus que jamais besoin de vous. Vous avez plus que
jamais besoin de théâtre. alor alé di partou : Téat gran marché lé gadyanm, lé Super, lé dos ! lolita monga
peter Brook : « Shakespeare ne sépare pas le monde de la chair et le monde de l’esprit. Tous deux coexistent et se heurtent dans le même
cadre. Le poète a un pied dans la boue, un œil sur les toiles et un poignard à la main...»
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OUVERTURE(S)présentatIOn de saIsOn + cOncert de trIcOdpO + pIque-nIqueOÙ IL EST QUESTION DE NOUVELLE SAISON, DE PERTINENCE VESTIMENTAIRE ET D’AGAPES…
mardi 01 SepTemBre 19.00
entrée LIbre sur réserVatIOnt. 0262 20 96 36
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les habitués le savent, les autres le découvriront : la rentrée, au Théâtre du grand marché,
c’est toujours un moment festif et convivial. et ce n’est pas aujourd’hui que nous dérogerons
à la règle.
Toute l’équipe est dans les starting-blocks pour vous présenter ce qui a été patiemment et
amoureusement concocté pour la nouvelle saison. pas de grand discours, mais un tour
d’horizon que l’on souhaite ludique, original, et on l’espère de tout cœur, alléchant.
Somme toute, à l’image de Tricodpo, qui nous offrira un concert à sa manière dans la grande
salle, avant que l’on se retrouve tous dans l’espace du Kabaret Sat maron pour un grand
pique-nique (oui, un pique-nique !), dans l’esprit qui gouverne ces lieux : le partage !
c’est simple : chacun amène son panier, on met tout en commun sur le bar, et on profite.dernière précision : la soirée est en entrée libre, donc mieux vaut réserver sans tarder !
pour rester dans un esprit culinaire, onpourrait dire que tricodpo est à la mu-sique ce que la sauce aigre-douce est à lacuisine : le petit coup de fouet capable deréveiller n’importe quelle recette. encorefaut-il savoir correctement doser, ce enquoi erick Lebeau et sa bande excellent :sur une base empruntant à la chanson etau séga, tricodpo ajoute un bon zested’humour, volontiers piquant, et une gé-néreuse dose d’esprit décalé. Vivifiant.
avec marine charlin, Sandro Turpin, erick lebeau,charlie lallemand, arno Bazin, nicolas givran
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TRICODPO
QUAND J’ÉTAISCHARLESde FabrIce meLquIOtLE PRÉAU, CDR DE BASSE-NORMANDIE – VIRE
« Je ne sais écrire que des gens amoureux,des gens ivres de paroles et de promesses,qui ne reculent pas devant une phrasedangereuse à prononcer, des gens qui sebattent volontiers contre eux-mêmes,des gens qui déclarent volontiers leurflamme, des gens qui n’existent que dansun pays auquel je rêve méthodiquement,des gens que je croise dans la rue, avec quije partage un regard ou une conversation,des gens qui ont envie ou besoin des au-tres, des gens qui espèrent et des gensqui rient, surtout quand il n’y a pas de quoirire. » Fabrice melquiot
texte et mise en scène Fabrice melquiot © l’arche éditeurcomédien Vincent garangersculptures et masques Judith dubois et Kristelle paré musique et arrangements Simon aeschimann lumières et régie mickaël pruneau régie son (en alternance) Frédéric Bühl, Jean-François renet costumes malika maçon visuel Jeanne roualet création 2013 le préau cdr de Basse normandieVire dans le Bocage normand (pnr)avec le soutien de la Ville de Vire pour la diffusion en avignonphotographies Tristan Jeanne-Valès
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théâtreTouT puBlic mardi 8 SepTemBre 19.00Jeudi 10 SepTemBre 19.00Vendredi 11 SepTemBre 20.00durée 1h25
D tarIF b
il est concessionnaire en moissonneuses
batteuses, fan inconditionnel de charles
aznavour et amoureux fou de sa femme,
maryse. quand vient le samedi soir,
charles revêt son habit de lumière
et s’empare du micro de l’attitude club,
haut lieu du karaoké morvandiau,
pour faire revivre les chansons du grand
charles qu’il dédie avec constance
à son grand amour. et quand la bohème
se fait blème, qu’après vingt ans
de mariage maryse se fait la belle non
sans avoir collé des cornes à ce bête
de charles, il se fond encore un peu plus
dans le costume de son idôle et brûle
les planches pour se réchauffer l’âme.
non, il n’a rien oublié, et le feu de
sa ténacité irradie quiconque l’approche.
coup de cœur général du off d’avignon
en 2014, Quand j’étais Charles combine
l’écriture populaire et exigeante de Fabrice
melquiot avec l’immense talent de Vincent
garanger, comédien extraordinaire
qui nous balade à sa guise entre rire
et émotions.
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MON TRAÎTREadapté de sOrJ chaLandOn par emmanueL meIrIeu et LOïc VarrautCIE BLOC OPÉRATOIRE
théâtreTouT puBlica parTir de 12 anSVendredi 25 SepTemBre 20.00Samedi 26 SepTemBre 20.00durée 1h10
après De beaux lendemains de russellbanks, présentée au théâtre du grandmarché en 2014, emmanuel meirieucontinue son exploration des grandesœuvres de la littérature contempo-raine. L’enfant terrible du théâtrefrançais, iconoclaste et fondamenta-lement libre, vise à nouveau juste et fortpour tenter de répondre à l’impossibledeuil. un théâtre qui redonne toutesa place à l’émotion, servi par descomédiens remarquables, dont le fas-cinant Jean-marc avocat.
adapté des deux romans « irlandais » de l’écrivain Sorj chalandon, Mon traître raconte l’histoire
vraie de l’amitié de deux hommes fracassée sur l’histoire. denis donaldson, alias Tyrone meehan
sur scène, a mené la lutte en irlande du nord à la tête de l’ira 25 années durant, avant
d’avouer en conférence de presse qu’il avait été également tout ce temps l’informateur des
services secrets britanniques. il sera assassiné quelques mois après son aveu…
a la même époque, dans les années 70, Sorj chalandon, alias antoine, tombe en amitié avec
donaldson, fasciné tant par l’homme que par le combat. « Denis a été assassiné sans que je
puisse lui demander si notre amitié était vraie. J'ai donc chargé Antoine de le faire pour moi.
Un roman, c'est aller là où on ne peut aller», écrit chalandon. un texte politique et sentimental,
plein de chaleur et de chagrin, porté à la scène avec la plus grande intensité.
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mise en scène emmanuel meirieuadaptation emmanuel meirieu et loïc Varrautinterprètes Jean-marc avocat, Stéphane Balmino et laurent caronmusique raphaël chambouvetcollaborateur artistique loïc Varrautcostumes moïra douguetmaquillage Barbara Schneiderson Francois Vatin et Sophie Bergerdécor, lumières, vidéo Seymour lavalproduction cie Bloc opératoirecoproduction Théâtre Vidy-lausannele mail, Scène culturelle de Soissonsavec le soutien de ministère de la culture, région rhône- alpes, Ville de lyon, Spedidam,editions grasset crédit photo mario del curto
« Emmanuel Meirieu s'impose comme
le maître de l’émotion.» le monde
« Un fabuleux requiem irlandais.» les echos
« Exceptionnel.» France culture
« Sublime.» France info
« Bouleversant.» l'humanité
« Des mots qui vous prennent les tripes.»
le canard enchainé
« Une intensité fulgurante.» nouvelobs.com
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LA DISPUTEde marIVaux CIE CYCLONES PRODUCTION
texte pierre carlet de chamblain de marivauxmise en scène luc roselloassisté de cécile Fontainecomplicité à la dramaturgie Sarah cherrièreinterprètes cécile Fontaine, eddy grondin, catherinegrosset, anne-laure leveneur, Syan, Tara Yungscénographie emmanuel Bourgeauréalisation décor cédric perraudeau et anne Fontainecostumes Yolèn imira avec l'équipe de lantant madamcomplicité en arts graphiques anne Fontainecomplicité en vidéo et maquillages Warren Samuelsen lumières et régie générale richemont gildas avec la collaboration de l'équipe administrative et pédagogique du collège des alizés - St-denis(classe arts)production cie cyclones productioncoproduction cdoi-Théâtre du grand marché crédit photo emmanuel Bourgeau
théâtreTouT puBlicVendredi 02 ocToBre 20.00mardi 06 ocToBre 10.00 (Scolaire)
mardi 06 ocToBre 19.00Jeudi 08 ocToBre 19.00durée 1h10
marivaux, âgé de 56 ans, décide de représenter pour la première fois cette comédie en 1744
à la comédie Française. Son œuvre théâtrale connaît un succès constant depuis de nom-
breuses années. mais lors de cette première représentation, La Dispute est sifflée et marivaux
décide de la retirer du répertoire.
une « dispute » sur la question de l'inconstance entre les deux sexes. qui de l'homme ou
de la femme a trahi le premier ? le père du prince qui, avec sa cour, s'était déjà posé cette
question, décide de réaliser une expérience : isoler 4 nourrissons, 2 filles et 2 garçons, les
éduquer individuellement avec pour seule compagnie 2 serviteurs noirs, puis attendre
patiemment qu'ils deviennent des adolescents et les libérer enfin pour qu'ils se découvrent.
quelques années plus tard, sous les yeux du prince et d'hermiane qu’il courtise, eglé, azor,
adine et mesrin vont vivre les premières amours comme au commencement du monde…
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Lieu de l’expérience : une salle de classe.sujets de l’expérience : 6 comédiens quiinterprèteront les 10 personnages ima-ginés par marivaux. un laboratoire contemporain, une sallede cours d'aujourd'hui, des personnagesinscrits dans notre présent, des costumeset des accessoires modernes. Le textereste ce qu'il est, à la virgule près, pourvenir provoquer nos émotions, dans unmonde où résonne parfois, comme auxVIII e siècle, le combat entre les Lumièreset l'obscurantisme. mais nous, nous au-rons la liberté d'en rire…
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LA PLI I DONNde VIrgInIe Le FLaOuter et VIncent maILLOt CIRQUONS FLEX
cIrque TouT puBlicVendredi 23 ocToBre 20.00mardi 27 ocToBre 10.00 (Scolaire)
durée 1h10
que l’on nous pardonne l’étiquette un peu restrictive de « cirque » sur la nouvellecréation de la compagnie cirquons Flex. car même si l’on connaît déjà le travail d’ex-périmentation autour des arts circassiens entrepris par Virginie Le Flaouter et Vincentmaillot, La pli i donn pousse leur travail encore plus loin. Fruit des rencontres et desquestionnements incessants de la compagnie, ce nouveau projet mêle performances,musiques, captations de sons et d’images, textes, danses traditionnelles et hybrides,quelque part au carrefour de La réunion, de l’afrique du sud et de madagascar. sansoublier le regard occitan de l’étonnant christophe rulhes, performeur, musicien etethnologue du gdra. une constante, néanmoins, traverse l’œuvre de cirquons Flex :l’attachement aux questions de « territoire », de « culture », tant dans sa dimensionhumaine qu’écologique.
sur une idée originelle de Virginie le Flaouter conception, direction artistique Virginie le Flaouter et Vincentmaillot mise en scène christophe rulhes / le gdra textes sur des propositions de cirquons Flex écriture chris-tophe rulhes texte fonnkèr Tinn tout / danyel Waro / cobalt avec Vincent maillot et Virginie le Flaouter (la réunion),lizo James (afrique du sud), maheriniaina pierre ranaivoson (madagascar) création lumière et régie généralegerminale Bejean « gazy » création son, régie son et vidéo Johan Barruel, cédric corrieri création vidéo lætitiaFourcaud, romain philippon regard technique et artistique Julien cassier / le gdra stylisme céline Sathalphotos ian grandjean & romain philippon production cirquons flex, compagnie conventionnée par la dac –océan indien/ ministère de la culture et de la communication et la ville de Saint-denis coproduction le gdra,compagnie conventionnée par la dac midi-pyrénées, la région midi-pyrénées et la ville de Toulouse, pôle cirqueméditerranée (creac de marseille, Théâtre europe - la Seyne sur mer), le Séchoir, cité du cirque marcelmarceau, circa avec le soutien de dgca, dac-oi, région réunion, conseil départemental de la réunion,Ville de Saint-denis, Feac, Fcr.
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la création dans l’océan indien avec
JAKO MARON, LES MOTS DITSde JakO marOnASSOCIATION 30KILL
spectacLe musIcaL TouT puBlicVendredi 06 noVemBre 20.00durée eSTimée 1h15
au commencement était le Verbe. une matière dont Jako maron, musicien habitué des
planches du Théâtre du grand marché, s’est emparé pour donner vie à son nouveau projet
avec le metteur en scène nicolas derieux. le verbe, c’est celui de la fine fleur de la poésie
contemporaine réunionnaise, les mots de christian Jalma dit pink Floyd, Barbara robert,
Francky lauret, Sylvain gérard dit gouslaye… des mots incarnés, insufflés par dominique
carrère, Kristof langromme, léone louis, Francky lauret, mickaël Fontaine, Sylvain gérard…
ce pourrait être un Fonnkèr all Star, c’est bien plutôt une forme hybride, mouvante, tout droit
sortie d’un laboratoire d’alchimiste. en bon démiurge, Jako maron laisse la porte ouverte aux
monstres sonores qu’il enfante, avec la volonté évidente qu’ils reviennent le surprendre, le
bousculer… des mots mis en musique, de la musique mise en scène, des images pour les
accompagner, des voix qui donnent à voir… Bon voyage !
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D tarIF a
et aussi :
29 octobre à 19.00
au Kabardock
le port
01 et 12 décembre
au Théâtre les Bambous
St-Benoît
composition / interprétation Jako maroncollaborations artistiques laure de miol-Flavard et Francky lauretmise en scene / images nicolas derieux vidéo Jean-marc lacazerégisseur son arnaud legalproduction association 30Killcoproduction centre dramatique de l’océan indienillustration megot
Ils ont travaillé ensemble, entre autres, sur Onoma, la montagne,création 2014 du cdOI. de cette rencontre entre nicolas derieux, metteur en scène dont la démarche de travail se veut toujoursmusicale, et Jako maron, musicien explorateur aux confins del’électronique et des rythmes ternaires,ne manquait qu’une création qui leur soit propre. c’est désormais chose faite.
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LA CLASSE VIVEde marIOn aubertCIE TIRE PAS LA NAPPE
théâtreTouT puBlica parTir de 7 anSJeudi 19 noVemBre 10.00 (Scolaire)
Vendredi 20 noVemBre 10.00 (Scolaire)
Vendredi 20 noVemBre 19.00durée 1h05
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La classe vive n’est pas un spectacle comme les autres. d’abord parce qu’il est initié à la
demande d’un fils, nestor, à son auteure de maman, marion aubert. qui bien sûr n’en fera
qu’à sa guise, évitera soigneusement de parler du Seigneur des Anneaux comme on le lui
demandait, et préferera finalement s’intéresser à ce qui se passe dans la tête des enfants.
ensuite, et surtout, parce qu’il est le fruit d’une récolte, patiemment menée auprès d’élèves
de primaire. la récolte fut abondante, et entretenue par un blog où les enfants pouvaient
continuer à suivre (et nourrir) le projet. de ce matériau, riche en humour et en tendresse, à
l’imaginaire fertile, marion aubert et sa complice marion guerrero ont tiré un spectacle qui
aborde sans détours tous les grands thèmes de la vie, toutes les grandes questions, dans
une mise en scène inventive et dynamique. un oTni (pour objet Théâtral non identifié),
sans restriction d’âge.
texte marion aubertmise en scène marion guerreroassistant à la mise en scène gaëtan guérinavec marion aubert, capucine ducastelle et Xavier Bazincréation lumière olivier modolconception vidéo Thibault lamyréalisation documentaire vidéo des ateliers Flore Taguievproduction cie Tire pas la nappecoproduction la comédie de Saint-étienne – cdnma – Scène nationale du pays de montbéliardcrédit photo Jean-louis Fernandez
La compagnie tire pas la nappe, c’est l’his-toire d’une dream team, ou d’une solideamitié artistique, ou des deux. marionguerrero, marion aubert et capucineducastelle se sont rencontrées auconservatoire de montpellier, à la sortieduquel elles créent la compagnie, en1997. associée depuis 2011 à la comédiede saint-etienne cdn, tire pas la nappetravaille à la création et la promotion desécritures contemporaines et plus spéci-fiquement celle de marion aubert (auteured’une vingtaine de pièces, chez actessud-papiers), dans des mises en scène demarion guerrero.
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théâtre TouT puBlicJeudi 26 noVemBre 19.00 Vendredi 27 noVemBre 20.00durée 1h10
SpecTacle en iTalien eT palermiTain
SurTiTré en FrançaiS.
LE SORELLE MACALUSO(LES SŒURS MACALUSO)de emma danteCOMPAGNIA SUD COSTA OCCIDENTALE
18
emma dante est auteure, comédienne,réalisatrice et metteur en scène. depuis la fondation de sa compagniesud costa Occidentale en 1999, ellemultiplie les créations, tant pour lethéâtre que l’opéra ou le cinéma. attachée au rythme (qui libère l’ins-tinct) et à une dimension sociale duthéâtre (« mon théâtre concerne labarbarie du monde», dit-elle), emmadante est devenue une figure incon-tournable de la scène non seulementitalienne, mais européenne.
« On en ressort sans voix, seul avec soi-même, conscient d’avoir touché au plus près la vérité d’une humanité qui se débat, sans hauts cris,
sans rodomontades. La distribution est éblouissante d’évidence et bouscule les spectateurs jusqu’aux tréfonds. »
la croix
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texte et mise en scène emma danteavec Serena Barone, elena Borgogni, Sandro mariacampagna, italia carroccio, davide celona, marcellacolaianni, alessandra Fazzino, daniela macaluso,leonarda Saffi, Stéphanie Taillandierlumière cristian Zucaroarmures gaetano lo monaco celanoassistante à la mise en scène daniela gusmanosurtitrage Franco Venacoproduction Teatro Stabile di napoli / Festivald’avignon / Théâtre national – Bruxelles / Folkteatern – göteborgen collaboration avec la compagnie atto unico /Sud costa occidentaleen partenariat avec le Teatrul national radu Stanca– SibiuLe Sorelle Macaluso a été créé dans le cadre du projet Villes en scène / cities on stage, avec le soutien du programme culture de l’uecrédit photo carmine maringola
Binvinutu. Bienvenue chez les sœurs macaluso, sises à palerme, Sicile. une famille, pauvre,
composée essentiellement de femmes adultes (sept au total), qui toutes, traversées par
leurs souvenirs d’enfance, entamment le ballet de la vie et de la mort avec une énergie dé-
bordante. elles s’aiment et se haïssent avec la même intensité, le même enthousiasme,
comme s’il ne s’agissait là, au fond, que d’une malédiction. Le Sorelle Macaluso, c’est toute
l’exubérance de la Sicile, ses drames et ses joies mêlés, une tragi-comédie où le rire se fait
d’autant plus fort que la mort n’est que l’inévitable compromis avec la vie. et pour ça, pas
besoin de grands effets ni d’artifices : la parole, portée par ces femmes aux corps imparfaits,
à la générosité contagieuse, se suffit à elle-même.
nous vous prévenons amicalement : ce spectacle est drôle, fort, bouleversant, bouillonnant,
et en tout état de cause, c’est un événement.
19
In mwa pou koz ansanm si la kiltir décembre 2015 - la réunion
crise financière, mise à la diète des dépenses publiques… Suite à ces bouleversements économiques déracinés de nos enjeux locaux,
humains et écologiques, le ciment de nos sociétés s’est de plus en plus effrité.
il n’y a pas de raison pour que le secteur culturel soit plus épargné qu’un autre. il n’y a pas de raison non plus pour qu’il subisse plus de
pressions que d’autres.
il nous appartient plus que jamais de garder un point de vue lucide sur notre monde, sur ses qualités comme sur ses dysfonctionnements,
en même temps que sur le rôle crucial que joue la culture au sein de toute société humaine.
quelles sont les conséquences immédiates de cette crise pour le spectacle vivant à la réunion ? comme ailleurs * : des concerts et des
représentations en moins, des festivals ou des salles de spectacles qui disparaissent, des personnes ayant choisi le métier d’artiste ou de
technicien du spectacle qui se retrouvent en situation de précarité. au final, des emplois perdus et avec eux une grande part de l’âme d’un
territoire. après les marches pour la culture de mars 2014 et les rencontres régionales « spectacle vivant et réforme territoriale » de juin
dernier (à l’initiative de la Fédération des lieux de spectacle Vivant de la réunion), seront organisés plusieurs tables rondes et débats au
mois de décembre prochain dans de nombreuses salles de spectacle de l’île.
nous souhaitons que ces débats soient ouverts à tous, enrichis de témoignages de citoyens, de spectateurs, d’artistes, de responsables
culturels, d’économistes, d’universitaires et de sociologues.
echangeons. Témoignons. exprimons-nous sur ce que la culture représente dans nos vies présentes et futures.
la culture est essentielle à nous tous : alé di partou, nou atann a zot mwa d’désanm !!
La Fédération des Lieux de spectacle Vivant de La réunion
retrouvez le programme des rencontres et débats de décembre sur les sites des salles de la Fédération.
* cf la cartocrise « culture française tu te meurs » à consulter sur le web
21
LE THÉÂTRE
RESTE UNE IDÉE
NEUVE EN
FRANCE
chacun a redécouvert qu’il était possible de dire « nous », et qu’il était possible de dire « non ».
cette réalité simple – que nous formons une société – notre pays a eu pourtant tendance à l’oublier,
au cours de plusieurs décennies où il s’est persuadé qu’il était d’abord et avant tout une économie.
margaret thatcher disait : « Il n’y a pas de société. Il n’y a que des hommes, des femmes et des familles ».
Les manifestations du 11 janvier suffisent à coup sûr à lui donner tort : il y a bien une société, qui se
dresse lorsqu’elle est blessée.
mais il y a un autre enseignement que nous pouvons tirer des attentats du mois de janvier : c’est qu’une
société ne se décrète pas. elle se construit. elle s’invente et s’élabore dans la dispute et le compromis,
parce qu’elle est affaire de sens. et elle exige pour cela des institutions, des espaces communs, des poli-
tiques publiques, sans lesquels le besoin de société resurgit sous des formes pathologiques et meurtrières.
passées la sidération de la violence et l’exaltation du rassemblement, la France « d’après » a commencé
à s’interroger sur ses besoins réels en matière de sécurité, de services sociaux, d’éducation, de santé…
et de culture. de fait, ce sont des questions urgentes : après au moins deux décennies au cours desquelles
les politiques publiques ont régulièrement été déconsidérées et attaquées, nous redécouvrons au cœur
de la tragédie notre besoin urgent de tout ce qui « fait » la société. et de tout ce qui la fait libre, égale et
fraternelle, selon la devise de notre république.
Femmes et hommes de théâtre, directrices et directeurs d’établissements publics dédiés à la création et
à la transmission de l’art théâtral, nous sommes les héritiers de ces politiques par lesquelles notre société
républicaine s’est construite. nous sommes les héritiers, plus particulièrement, de la politique en faveur
des arts et de la culture inaugurée au lendemain de la guerre, et dont le mouvement de décentralisation
théâtrale a vu naître les premiers postes avancés. la conviction était claire, alors, tant dans la société
que parmi ses représentants élus, qu’il fallait des récits et des poètes pour surmonter les blessures du
conflit et les heures noires de la collaboration. avec une ferveur militante, les directeurs des premiers
centres dramatiques nationaux se sont battus pour offrir à tous un art théâtral lui aussi libre, égalitaire et
fraternel, parce que cela leur semblait essentiel pour réinventer la société.
la ferveur qui les animait est encore la nôtre. comme eux, nous croyons encore qu’il faut beaucoup
d’art pour faire une société.
22TRIBUNE DE L'ASSOCIATION DES CENTRES
DRAMATIQUES NATIONAUX ET RÉGIONAUX
ans le cours récent des évènements
tragiques qui ont frappé notre pays,
chacun d’entre nous a pu éprouver,
avec une réalité brutale, que nous
formions une société. Face à la barbarie, cha-
cun a pu éprouver en lui la capacité partagée
à dire « je » pour et avec un autre (« je suis char-
lie », « je suis ahmed », « je suis flic », « je suis
juif »…).
d
23
depuis le 7 janvier, les spectateurs qui fréquentent nos théâtres sortent fréquemment des salles en disant :
« c’est incroyable comme cela résonne avec ce qui vient de se passer.» le plus étonnant vient de ce
que cette affirmation peut être énoncée à l’issue de spectacles extrêmement différents, et sans aucun
rapport direct avec les attentats. mais c’est aussi que les récits et les représentations du théâtre sont
d’abord des chambres d’écho, ouvertes aux évènements du monde, et qui permettent de les méditer.
les récits portés par les acteurs n’existent que dans la rencontre avec ceux que les spectateurs portent
en eux. et c’est pourquoi le théâtre, dans la variété immense de ses formes et de ses représentations,
reste toujours, et presque fatalement, un art de son temps : parce qu’il n’est qu’un récit possible offert
à l’imaginaire des spectateurs de son époque, un outil possible pour leur permettre de penser et d’affronter
le présent.
aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de récits. nous avons besoin de récits infiniment
multiples, de représentations et de formes les plus diverses possibles. nous avons besoin de maintenir
ouvert l’espace des variations et des interprétations, nous avons besoin de doutes et d’incertitudes.
le fondamentalisme ne prospère qu’en imposant un sens unique aux textes et au monde, en pour-
chassant tous les actes et tous les discours qui prétendent faire varier le sens ou le faire jouer. oui,
plus que jamais, nous avons besoin de récits : c’est indispensable à l’existence même d’une société
laïque. c’est pourquoi nous disons qu’aujourd’hui, le théâtre est une idée neuve en France. nous disons
que les fables et les simulacres de cet art archaïque, si modestes et fragiles soient-ils, auront leur rôle à
jouer dans l’invention de la France « d’après », parce qu’ils contribuent à l’entretien public de l’imaginaire
dont notre société à si ardemment besoin.
et ce que nous disons ici de cette nouveauté du théâtre, parce que nous l’aimons et le défendons, parce
qu’il est notre vocation et notre mission, vaut également pour les autres arts. et devrait valoir aussi pour
les crèches, pour les écoles, pour les universités, pour les services sociaux, pour les prisons, les hôpitaux
et les cours de justice… pour tout ce que pierre Bourdieu, dans la misère du monde, appelait « la main
gauche de l’état » : tous ces services publics qui font tenir la société, qui cherchent à la rendre ha-
bitable et non pas simplement rentable. depuis trop longtemps dans notre pays, un discours sommaire
et très idéologique tente de disqualifier ces services publics, en les rendant responsables de tous les
maux et de tous les échecs. à tel point que les personnes et les institutions qui les incarnent n’ont eu
comme seules perspectives au cours des dernières décennies que la baisse des budgets et des effectifs,
la « rationalisation » et la « restructuration ». à tel
point que le mot même de « public », si essentiel
pour les femmes et les hommes de théâtre que
nous sommes, a fini par prendre des allures d’insulte,
par l’identification de tout ce qu’il recouvre avec des
« dépenses » (les fameuses « dépenses publiques »)
forcément « excessives » et « inefficaces ». on ne
dénoncera jamais assez les dégâts provoqués par
cette conception étriquée de la politique et de la
société. nous continuons d’en subir les effets.
pourtant, si nous voulons réinventer la société,
si nous voulons donner une chance à la France
« d’après », il nous faut reconquérir des espaces
publics. des espaces laïcs et libres, protégés de
la pression violente des intérêts privés, qu’ils
soient religieux ou économiques. des espaces
où déployer des récits et développer des imagi-
naires. des espaces où élaborer l’espoir d’un
monde habitable. c’est un combat urgent, et
c’est un combat politique.
les théâtres que nous dirigeons appartiennent
résolument à ces espaces-là. et ils seront, comme
toujours dans leur histoire, de ce combat-là. ils sont
plus que jamais des territoires de la république.
retrouvez la liste complète des signataires sur notre site www.cdoi.re
Les centres dramatIques natIOnaux (cdn) et régIOnaux (cdr)
nouVeau ThéâTre d’angerSThéâTre de la commune (auBerVillierS)
cenTre dramaTique naTional BeSançon Franche-comTéla comédie de BéThune
ThéâTre naTional de BordeauX-aquiTainela comedie de caen
comédie de l’eST (colmar)ThéâTre de diJon-Bourgogne
ThéâTre de genneVillierSThéâTre du nord (lille-Tourcoing)
ThéâTre de l’union (limogeS)ThéâTre de lorienT
ThéâTre nouVelle généraTion (lYon)ThéâTre naTional de marSeille
le FracaS (monTluçon)humain Trop humain (cdn de monTpellier)
nouVeau ThéâTre de monTreuilThéâTre de la manuFacTure (nancY)
ThéâTre de nanTerre-amandierSThéâTre naTional de nice
cenTre dramaTique naTional d’orléanSleS TréTeauX de France (panTin)
comédie poiTou-charenTeSla comédie de reimS
ThéâTre naTional de BreTagne (renneS)cenTre dramaTique naTional de hauTe-normandie
ThéâTre gérard philipe (SainT-deniS)la comédie de SainT-éTienne
ThéâTre de SarTrouVilleTJp, cenTre dramaTique naTional d'alSace-STraSBourg
nord eST ThéâTre (ThionVille)ThéâTre naTional de ToulouSe midi-pYrénéeS
la comédie de ValenceThéâTre naTional populaire (VilleurBanne)
ThéâTre deS quarTierS d’iVrYcenTre dramaTique de l’océan indien (ST-deniS de la réunion)
cenTre dramaTique régional de TourSThéâTre du préau (Vire)
24
CYCL
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REVO
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CLAS
SIQU
ES
le Théâtre du grand marché, centre dramatique dédié aux écritures contemporaines,
programme plusieurs pièces du répertoire en 2015. car la mise en scène ou l’adaptation
contemporaines sont aussi des écritures. c’est donc dans ce cadre que nous vous
proposons tout au long de l’année un cycle de projections de pièces classiques traitées
par des metteurs en scène contemporains, à travers des adaptations cinématographiques
ou des documentaires.
chaque séance est suivie d’une conférence /débat animée par un intervenant,
apportant un éclairage sur les partis pris des metteurs en scène et réalisateurs.
les projections ont lieu dans la salle du Théâtre.
tarif unique 5 €
en partenariat avec la lanterne magique
AU SOLEIL MÊME LA NUIT (1997)
Film d’éric darmon et catherine Vilpoux
en harmonie avec ariane mnouchkine
Jeudi 29 octobre 19.00 - durée 2h40
HAMLET (1996)
Shakespeare
adaptation de Kenneth Branagh
Jeudi 12 novembre 19.00 - durée 4h20
LA FAUSSE SUIVANTE (1999)
marivaux
adaptation de Benoît Jacquot
Jeudi 17 septembre 19.00 - durée 1h30
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ARTIST
ESAS
SOCIÉS
marcellino méduse est un jeune auteur et metteur en scène. après avoir découvert le théâtreau lycée antoine roussin à Saint-louis, marcellino s’est inscrit au conservatoire à rayon-nement régional en 2011. depuis un an, il explore la mise en scène autour d’un de ses textes,CRIS. il sera assistant à la mise en scène sur la prochaine création du cdoi.
comédienne née à Saint-denis, sylvie espérance a travaillé avec pascal papini et lolitamonga sur plusieurs créations, et dernièrement au sein du collectif l'alpaca rose, avec lespectacle Europeana, une brève histoire du XX e siècle. elle fait également partie de l'équipedu Théâtre des alberts. aujourd'hui, en créant sa propre structure, elle réaffirme sa nécessitéde théâtre.
La compagnie rouge bakoly puise l'inspiration pour son travail de création dans lesfractures, les points de friction de la société contemporaine. de ces recherches collectivesoù le corps de l’acteur en jeu délivre le texte, un spectacle sera créé en 2016. une partitionpour trois acteurs hommes, transposition théâtrale d'épopées familiales tragi-comiques...
26
marceLLInO méduse
auTeur eT meTTeur en ScÈne
syLVIe espérance
comédienne
cécILe FOntaIne
compagnie rouge BaKolY
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ONOMA, LA MONTAGNE
de lolita mongacréation 2014 du centre dramatique de l’océan indien
elle est d’ici, il est de là-bas, ils habitent là.
ils se rencontrent sur internet. au nom du
père, tigre de la petite brume, au nom de la
mère, grègue du petit matin. ils se retrou-
veront sur un sentier de montagne. ils égrè-
nent les noms de lieux et leurs histoires
intimes comme des mantras. ils trouvent un
sens à inventer à chaque nom prononcé,
mais pas de sens du « tout ». pas de sens à
leur quête. dire, nommer les choses pour
posséder enfin quelque chose. parce qu’il
manque, c’est tout. il manque.
écriture et mise en scène lolita monga collaboration à la mise en scène nicolas derieuxcomédiens lolita monga et olivier corista musique Jako maronlumières Valérie Fourycostumes Juliette adamcréation vidéo anne Fontainescénographie Valérie Foury & Kopinski production centre dramatique de l’océan indien
MAJORETTES
de lolita mongacréation 2013 du centre dramatique de l’océan indien
elles sont majorettes, s’entraînent pour la
parade et tous les dimanches, elles animent
le quartier. elles sont voisines, amies, elles
s’appellent cora, pause pipi ou encore Buzz,
elles aiment Sheila ou madonna, juste une
question de génération. et quand Jennifer
« débaroule » dans le quartier, dans leurs vies
et dans la troupe, ça dérange un peu aux
entournures. elle n’est pas comme les
autres cette fille-là : trop belle pour ici, trop
maniérée pour la cité, trop ambitieuse…
écriture et mise en scène lolita monga collaboration à la mise en scène nicolas derieuxcréation sonore Jako maronLumières Valérie Fourycostumes Juliette adam assistée de dania delironchorégraphie Véronique asencioavec olivier corista, cécile Fontaine, laure Fontaine,Sylvain gérard, Jako maron, lolita monga, manuelaZéziquel et la voix de nicolas givranproduction centre dramatique de l’océan indien
ÇA TOU
RNE
SPEC
TACL
ES DU CD
OIDISP
ONIBLE
S EN
TOU
RNÉE
contact diffusion nicolas laurent
[email protected]. 0262 20 33 99p. 0693 10 20 60
ÇA TOU
RNE
SPEC
TACL
ES DU CD
OIDISP
ONIBLE
S EN
TOU
RNÉE
en tournée dans les établissements scolaires et médiathèquesdu 02 au 09 novembre 2015.
conception et écriture lolita mongamise en scène nicolas derieuxcomédiennes mélanie Séguer-guitton et Valérie crosscénographie migline paroumanoucréation cdoicrédit photo Sébastien marchal
aujourd’hui grande braderie à la bibliothèque. livres an poundiak !
guèt, akout, vide grenier. livres oubliés, délaissés, condamnés, devenez leur propriétaire !
adoptez-les ! Sinon gare au pilolo au pilolo au pilori !
laissez-vous tenter. entrez, achetez, gagnez !
deux personnages vous entraînent dans une vente aux enchères de la bibliothèque,
deux tempéraments, deux points de vue, des situations qui tournent au vinaigre,
jeux, découvertes de textes et réconciliation autour d’un ouvrage.
un moment de théâtre savoureux sur l’univers du livre à apprécier en famille.
28
BANN LIV NA LA PAROLELA GRANDE BRADERIE
IL ÉTAIT UNE FOIS LE THÉÂTRE … GREC
Tournée dans les établissements scolairesdu 02 au 06 novembre et du 16 au 20 novembre 2015.
une comédienne bonimenteuse, des répliques,
des masques, des marionnettes, une carte,
des personnages, des auteurs, de l’humour,
des poches, des surprises, un jeu de cartes,
de la magie…
Sylvie espérance raconte avec verve, poésie
et humour le théâtre antique.
destinée à être jouée en milieu scolaire ou
médiathèque, Il était une fois le théâtre…
grec peut être suivie de moments d’échange
autour du spectacle, du théâtre antique, de
la mythologie ou encore de l’utilisation de
la langue créole.
texte lolita mongamise en scène pascal papiniinterprétation Sylvie espérancescénographie charles rioscostume Térésa Smallproduction cdoicrédit photo Sébastien marchal
29
c’est en soirée que collégiens et lycéens viennent découvrir la programmation du Théâtre
du grand marché. parce que le théâtre est d’abord un moment de plaisir et de partage,
c’est hors temps scolaire que nous préférons les accueillir avec leurs enseignants.
mais pour que les plus jeunes ne soient pas oubliés, nous leur proposons aussi, chaque
saison, des séances dédiées en matinée.
cette saison, quatre représentations scolaires sont programmées :
La Dispute, cie cyclones production – mardi 06 octobre à 10.00
La pli i donn, cie cirquons Flex – mardi 27 octobre à 10.00
La Classe Vive, cie Tire pas la nappe – jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 10.00
en soirée ou en journée, le tarif reste le même : 5€ par élève et accompagnateur.
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ACTION
CUL
TURE
LLE
ACCU
EIL S
COLA
IRE
AU THÉ
ÂTRE
renseignements et réservations pour les spectacles :
Kathy Bè[email protected]
T.0262 20 96 36
Tout au long de l’année, nous veillons à ac-
compagner les enseignants dans leur projet
théâtre en proposant des parcours théma-
tiques en lien avec notre programmation, nos
temps forts, nos créations. retrouvez une
présentation de ces parcours dans les pages
suivantes.
ces projets, soutenus par l’académie de la
réunion et la dac-oi, sont relayés et imagi-
nés en collaboration avec Stéphane geslin,
professeur relais qui assure le lien entre le
théâtre et les établissements scolaires.
contact : [email protected]
31
32
ACTION
CUL
TURE
LLE
DES SP
ECTA
CLES
À L’É
COLE Bann liV na la parole,
la grande Braderie,
il éTaiT une FoiS le ThéâTre… grec
Voir présentation de ces spectacles p.28 et 29
le temps d’une représentation,
une école, un collège, un lycée peuvent
se transformer en théâtre.
il suffit d’une classe, d’un cdi, il suffit
que les élèves s’installent, que les acteurs
s’animent pour que le spectacle
commence…
33
ACTION
CUL
TURE
LLE
LES PA
RCOU
RS
DU PRE
MIER DE
GRÉle Théâtre du grand marché imagine chaque
année des parcours de découverte du théâtre
à destination des élèves du primaire.
en route vers le spectaclepousser les portes du Théâtre pour décou-
vrir un lieu mais aussi pour comprendre
comment se fabrique un spectacle. une vi-
site théâtralisée, un jeu d’équipe, et au bout
du parcours, un spectacle de la program-
mation du centre dramatique de l’océan
indien.
bat La Lang pour les élèves de primairedans le cadre de Bat la lang, le centre drama-
tique de l’océan indien accueillera en avril
2016 des auteurs de théâtre de la réunion
et d’ailleurs. Trois classes de cm2 seront
choisies pour étudier plus particulièrement
les textes de trois de ces auteurs. avec une
comédienne, ils découvriront leurs univers,
apprendront à dire leurs textes.
nous retrouverons leurs voix enregistrées,
tout au long de Bat la lang, dans une « boîte
à sons » installée dans le Kabaret Sat maron
du Théâtre du grand marché.
le détail de ces parcours est à retrouver sur notre site internet (rubrique public scolaire).
pré-inscriptions sur le site de l’académie de la réunion : www.ac-reunion.fr
renseignements : Françoise guillaume : [email protected]. 0262 20 96 33
35
des parcours à destination des collégiens et lycéens sont également proposés cette année.
des parcours à personnaliser, mélanger, associer pour que chaque enseignant puisse
construire son propre projet théâtre.
Ouverturepousser les portes du théâtre, se glisser dans les coulisses, monter sur la scène, passer en
loge. « ouverture » est une visite théâtralisée du Théâtre du grand marché qui permet aux
collégiens et lycéens de voir ou revoir l’histoire du théâtre, de découvrir un lieu et son
fonctionnement, de rencontrer l’équipe du théâtre.
créations péi en tant que centre dramatique, une de nos missions est d’accompagner les
compagnies réunionnaises pour permettre au public de découvrir une création locale
variée et de qualité : cirquons Flex, centre dramatique de l’océan indien, cyclones
production, 30Kill… chaque enseignant pourra construire son propre parcours alliant
spectacles et rencontres avec des artistes.
bann liv na la parole (voir présentation du spectacle p.28) à partir de ce spectacle qui se déplace
dans les cdi des collèges et lycées, trois possibilités d’aller plus loin : un travail avec une
plasticienne pour créer une œuvre à partir de livres détournés, une rencontre avec l’auteure
Fabienne Jonca pour découvrir les métiers du livre et s’essayer à l’écriture, des ateliers avec
une comédienne pour le plaisir de la lecture partagée à voix haute.
bat La Lang pour collégiens et lycéens destiné aux élèves de seconde option théâtre ou
enseignement d’exploration arts du spectacle ainsi qu’aux collégiens de troisième,
ce parcours a pour objectif de leur faire découvrir des auteurs de théâtre contemporain.
ce sont six univers à explorer (trois pour les collégiens) et une mise en voix des textes à
partager sur les planches du Théâtre du grand marché. un atelier d’écriture géant avec les
auteurs en chair et en os viendra conclure ce parcours.
revoyez vos classiques ! (spectacles et
projections à retrouver dans nos pages
programmation).
cette année, des textes du répertoire sont
à l’honneur au Théâtre du grand marché :
spectacles classiques dans des mises en
scène d’aujourd’hui, adaptations cinémato-
graphiques, documentaires… Shakespeare,
molière, marivaux… a partir de ces proposi-
tions, les enseignants pourront construire
un parcours personnalisé et offrir à leurs
élèves une expérience de la modernité de
textes vieux de quelques siècles.
La dispute dans notre programmation de
rentrée, un classique de marivaux revisité
par la compagnie réunionnaise cyclones
production. les enseignants pourront s’ap-
puyer sur cette proposition pour montrer
comment, à partir d’un texte, un spectacle
se construit en équipe pour devenir une
œuvre unique. ce parcours est aussi l’oc-
casion de découvrir un lieu de fabrication
de spectacles, la Fabrik, à Saint-denis.
ACTION
CUL
TURE
LLE
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RCOU
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DU SEC
OND DE
GRÉ
en 2016, lolita monga, directrice du centre dramatique de l’océan indien, présentera sa
nouvelle création. autour de ce spectacle, adaptation d’un grand classique, trois propositions
de parcours sont ouvertes aux collégiens et lycéens.
du reportage photos à la mise en scène d’un extrait du texte, en passant par des répétitions
publiques et des rencontres avec l’équipe artistique, ces parcours proposent plusieurs clés
d’entrée, plusieurs regards pour approcher l’univers de la pièce en associant des enseignants
de disciplines différentes : arts plastiques ou appliqués, musique, français, langue et culture
régionale…
36
le détail de ces parcours est à retrouver sur notre site internet (rubrique public scolaire).
pré-inscriptions sur le site de l’académie de la réunion : www.ac-reunion.fr
renseignements : Françoise guillaume
[email protected]. 0262 20 96 33
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ACTION
CU
LTUR
ELLE
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SEIGNE
MEN
T DU
THÉ
ÂTRE
au collège comme au lycée,
le centre dramatique accompagne
des établissements scolaires dans leur
projet d’enseignement de la pratique
théâtrale en encadrant des interventions
d’artistes et en élaborant avec les équipes
pédagogiques les parcours « école du
spectateur » :
D le collège mahé de labourdonnais
D de Saint-denis, et ses classes à horaires
D aménagés théâtre – ce projet est
D également soutenu par la dac-oi,
D le conseil départemental et l’académie
D de la réunion.
D le collège Jules reydellet
D de Saint-denis, et son projet « un artiste
D à l’école » avec le soutien
D de la Fondation du groupe casino.
D les lycées pierre poivre de Saint-Joseph
D et georges Brassens de Saint-denis,
D dans le cadre des enseignements
D de spécialité théâtre, en partenariat avec
D la dac-oi et l’académie de la réunion.
Tout au long de l’année, nous proposons
également aux enseignants qui le souhaitent
des formations théâtre. Stages d’écriture,
formations à la mise en scène, pratique
du jeu théâtral… sont à retrouver sur le site
de l’académie, dans le cadre du plan
académique de formation.
AMAT
EUR les amoureux de théâtre se retrouvent au grand marché. ils sont une trentaine.
ils pratiquent le théâtre.
ils assistent aux spectacles.
ils s’en font les relais.
ils font de la figuration dans les créations.
ils sont partie prenante de la présentation de saison.
ils préparent un spectacle épopée sur « ma Solange, comment t’écrire mon désastre »,
un texte de noêlle renaude.
ils n’hésitent pas à « donner la main ».
ils font partie de la vie de la maison depuis maintenant plus de trois ans.
ce sont des passionnés et leur investissement, leur plaisir rendent notre théâtre plus vivant
encore !
retrouvez-nous les mardis soirs à 18h30renseignements et inscriptions :
claude maillot : T. 0262 20 96 30 [email protected]
cet atelier hebdomadaire est conduit
par nathalie déchelette et géré par
le cdoi. en décembre 2013,
ces amoureux de théâtre ont présenté
une adaptation de Noces de sang
de Federico garcia-lorca,
mise en scène par lolita monga,
dans une distribution à dix-sept acteurs,
spectacle rejoué en juin 2014 à la Fabrik.
38
« La peste soit de vos deux maisons »
« La vévé si le toit zot dé cases»
W.S.
en février 2016 au Théâtre du grand marchéf
KABA
RET SA
T MAR
ONFÉ
LIN PO
UR L’
AUTR
E…
etrenné la saison dernière, le Kabaret Sat maron a fini sa mutation, et est désormais fin prêt
pour vous accueillir sous ses meilleurs atours. mais le Kabaret, qu’est-ce que c’est ? avant
tout, un espace de convivialité, de rencontre et de partage. un lieu qui vous reçoit une
heure avant la représentation, et vous attend après. on y cause, on s’y pose, on y boit, on
y mange, et pas du sandwich au rabais, s’il vous plaît : tout y est frais, préparé de main de
maître par Thomas, le boss du Sat maron à l’inamovible sourire. l’occasion de rencontrer
les artistes, d’apprécier une expo, de refaire le spectacle, ou tout simplement de profiter de
l’instant.
et comme vous nous êtes sympathiques, on vous souffle une astuce : vous pouvez pré-
commander vos assiettes lors de la réservation de votre place, ou par mail directement
auprès de Thomas ([email protected]). ca reste entre nous, bien sûr…
assiette bistrot charcuterie, fromage,
crudités, cornichons
assiette méditerranéenne hoummous,
Tzaziki, Ktipiti, taboulé de Boulgour, duo
de tapenades (artichauts, olives vertes)
salade du grand marché rillettes de
thon à la moutarde à l’ancienne, crudités,
tartine de chèvre/tapenade/poivrons
marinés assiette marmaille charcuterie,
fromage, taboulé.
nos assiettes sont servies avec du painfrais aux céréales.large choix de boissons, avec et sans
alcool. Tisanes péï et café bio !
40
TARIFS
TH
ÉÂTR
E DU
GRAN
D MAR
CHÉ
2E SEM
ESTR
E 20
15
TariFS
plein tarif
ce, groupe (à partir de 10 personnes), adhérents des salles partenaires, +65 ans *
professionnels du spectacle, étudiants, demandeurs d’emploi, -25 ans *
Scolaires, bénéficiaires des minima sociaux *
adhérent adulte carte grand marché
adhérent enfant carte grand marché Famille
a
15 €
12 €
8 €
5 €
10 €
5 €
B
20 €
15 €
10 €
5 €
12 €
5 €
* sur présentation d’un justificatif
c
25 €
20 €
12 €
6 €
15 €
6 €
42
TARIFS
paSS’eZ le meSSage !
pour tout achat d’un pass’,
une place à offrir vous est remise
pour la représentation de votre choix :
faites découvrir le théâtre !
* sur présentation d’un justificatif
carte grand marché individuelle
carte grand marché famille
ces cartes sont valables un an de date à date et donnent droit à des tarifs réduits dans la plupart des salles de spectacle de l’île.
15 €
20 €
pass’ grand Bazar
pass’ petit Bazar (étudiants, lycéens, professionnels du spectacle)*
avec le pass’, comme son nom l’indique,vous venez quand vous voulez, autant de fois que vous voulez. les pass’ sont valables un an de date à date.
85 €
40 €
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LA CAR
TEGR
AND MAR
CHÉ
LES PA
SS’
directrice lolita monga
directeur-adjoint maël grenier
assistante de direction claude maillot
administrateur de diffusion/production nicolas laurent
chef comptable Fabrice checkimanin
comptable Juliette Turpin
régisseuse générale Valérie Foury
techniciens patrick Kam-mone et patrick namtamecou
entretien et accueil des compagnies mireille Solente
chargé de communication mike colléaux
responsable action culturelle Françoise guillaume
accueil, billetterie Kathy Bègue
responsable du bar, catering Thomas Verpont
avec la complicité deSébastien marchal, photographe
pascal Knœpfel, graphiste
Stéphane geslin, professeur relais daac / rectorat
conception graphique et réalisation atelier crayon noir, pascal Knœpfel
impression imprimerie graphica, dl 5984
la réunion de toutes les cultures
Fédération des lieux de spectacle vivant de la réunion
etre détenteur du pass’ petit Bazar,
et être assidu au Théâtre,
c’est payer en moyenne
sa place de spectacle.
non, y’a pas d’erreur...
2,50€
‘‘LES BLESSURESPRODUISENTAUSSIDE LA LUMIÈRE.’’
LE THÉÂTRE RESTE UNE IDÉE NEUVE EN FRANCEune TriBune de l’aSSociaTion deS cenTreS dramaTiqueS
naTionauX eT régionauX p.22
4917éLèVes Ont assIsté à une
représentatIOn au théâtre
du grand marché en 2014
JOuOns un peumon premier est un fruit que l’on consomme battu.mon second est un crustacé décapode.mon troisième est un pronom impersonnel.mon tout est un artiste réunionnais qui propose uneexpérience sonore et visuelle inédite autour de la poésiecontemporaine réunionnaise.qui suis-je ?réponse page 14
« une nuiT, une grand-mÈre éTaiT danS le délire
de la maladie eT elle commença à hurler en
appelanT Sa Fille. celle-ci Se précipiTa prÈS de
Son liT, eT la mÈre lui demanda : « J’SuiS ViVanTe
ou J’SuiS morTe ? » la Fille répondiT : « T’eS Vi-
VanTe , maman ! » eT la mÈre de lui répondre : « Je
ne Te croiS paS ! Je doiS êTre morTe depuiS Belle
lureTTe, SauF que VouS ne me diTeS rien de peur
de m’eFFraYer ».
emma dante, citant une anecdote lui ayant inspiré Le sorelle
MacalusoFABRICE MELQUIOTAUTEUR & METTEUR EN SCÈNEQUAND J’ÉTAIS CHARLES
a la vue de ce pictogramme,
sachez que vous entrez dans
une zone de convivialité, ouverte
avant et après les spectacles,
dénommée Kabaret Sat maron.
On y mange, on y boit, on y
discute, on y rencontre les
artistes. soyez prudents.
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