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SUPeR ! MaRché Le PROgRaMMe SePTeMBRe - déceMBRe 2015 dU ThéâTRe dU gRaNd

Mise en page 1 - theatre-contemporain.net€¦c’est le nombre de places assises ... d o n n, l a n o u v e l l e c r ... que jamais ! et nous voilà à établir un état des lieux

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super !marché

le programme SepTemBre - décemBre 2015 du théâtre du grand

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marion aubert - La Classe vive,

cie Tire pas la nappe - a déjà publié

pièces chez actes Sud-papiers.

ce n’est qu’un début...

emma danTeLE SORELLE MACALUSO

‘‘MON THÉÂTRECONCERNE LA BARBARIE DU MONDE.’’

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c’est le nombre de places assises

dans la grande salle du Théâtre du

grand marché

‘‘JE CROIS AU RÉCIT POUR SAUVER LETHÉÂTRE DE L’ENNUI.’’ emmanuel meirieu

meTTeur en ScÈne de MON TRAÎTRE

marivaux avait ans lorsque sa comédie

La dispute a été représentée pour la première fois, en 1744,

à la comédie Française. et copieusement sifflée.

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?KoSa Sa ? Voir page 20

5€le ThéâTre, c’eST à parTir de

au ThéâTre du grand marché.

ValaB’. (Voir page 42)

deVInette « comment cultiver la différence sans dénaturer les cultures ?comment garder le contact avec la terre nourricière et vivre avec son temps sans perdreson âme ? comment intégrer et métisser sans nécessairement assimiler ? S’enrichir mutuellement sans s’appauvrir en rabotant les différences ? » [Jean Barak – La Marseillaise - 22 février 2015]

ceci est un

tricot de peau

répOnse avec La pli i donn, la nouvelle création

de la compagnie cirquons Flex

communeS de la réunion onT éTé concernéeS par deS acTionS

du cenTre dramaTique de l’océan indien en 2014.18

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Incroyable ? combien de gens n'ont pas encore poussé les portes d'un théâtre ? encore trop ! est-ce une raison pour dire que le théâtre

est élitiste ? « non », mais aux yeux de l’élite elle-même, c'est un « oui » accusateur... et la crise, qui a bon dos dans un monde plus marchand

que jamais ! et nous voilà à établir un état des lieux de ceux qui survivent (la fameuse « cartocrise » d'emeline Jersol où sont recensés

festivals et structures culturelles disparus depuis les dernières élections municipales). et à compter les morts ! Fleur pellerin, ministre de la

culture, a déclaré lors du dernier Festival d'avignon : « La France est de retour, dans ce qu'elle a de meilleur. Elle ne se contente donc pas

de se souvenir de ses artistes, cher Olivier Py, elle croit en eux.»

Toujours charlie ? on l'espère...

Si nous ne sommes pas naïfs, restons insouciants ! on demande à l'artiste d'être raisonnable, alors désobéissons, nom de Zeus ! continuons

à affirmer que l'individu a besoin de ces territoires étranges que sont les arts. le théâtre c'est la vie et le partage, c'est le dialogue d'humain

à humain, si précieux aujourd’hui. alors venez-donc nous rendre visite ! nous avons plus que jamais besoin de vous. Vous avez plus que

jamais besoin de théâtre. alor alé di partou : Téat gran marché lé gadyanm, lé Super, lé dos ! lolita monga

peter Brook : « Shakespeare ne sépare pas le monde de la chair et le monde de l’esprit. Tous deux coexistent et se heurtent dans le même

cadre. Le poète a un pied dans la boue, un œil sur les toiles et un poignard à la main...»

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Quand j’étais Charles

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NOVEMBRE

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Le sorelle Macaluso

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/ Le sorelle Macaluso

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OUVERTURE(S)présentatIOn de saIsOn + cOncert de trIcOdpO + pIque-nIqueOÙ IL EST QUESTION DE NOUVELLE SAISON, DE PERTINENCE VESTIMENTAIRE ET D’AGAPES…

mardi 01 SepTemBre 19.00

entrée LIbre sur réserVatIOnt. 0262 20 96 36

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les habitués le savent, les autres le découvriront : la rentrée, au Théâtre du grand marché,

c’est toujours un moment festif et convivial. et ce n’est pas aujourd’hui que nous dérogerons

à la règle.

Toute l’équipe est dans les starting-blocks pour vous présenter ce qui a été patiemment et

amoureusement concocté pour la nouvelle saison. pas de grand discours, mais un tour

d’horizon que l’on souhaite ludique, original, et on l’espère de tout cœur, alléchant.

Somme toute, à l’image de Tricodpo, qui nous offrira un concert à sa manière dans la grande

salle, avant que l’on se retrouve tous dans l’espace du Kabaret Sat maron pour un grand

pique-nique (oui, un pique-nique !), dans l’esprit qui gouverne ces lieux : le partage !

c’est simple : chacun amène son panier, on met tout en commun sur le bar, et on profite.dernière précision : la soirée est en entrée libre, donc mieux vaut réserver sans tarder !

pour rester dans un esprit culinaire, onpourrait dire que tricodpo est à la mu-sique ce que la sauce aigre-douce est à lacuisine : le petit coup de fouet capable deréveiller n’importe quelle recette. encorefaut-il savoir correctement doser, ce enquoi erick Lebeau et sa bande excellent :sur une base empruntant à la chanson etau séga, tricodpo ajoute un bon zested’humour, volontiers piquant, et une gé-néreuse dose d’esprit décalé. Vivifiant.

avec marine charlin, Sandro Turpin, erick lebeau,charlie lallemand, arno Bazin, nicolas givran

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TRICODPO

QUAND J’ÉTAISCHARLESde FabrIce meLquIOtLE PRÉAU, CDR DE BASSE-NORMANDIE – VIRE

« Je ne sais écrire que des gens amoureux,des gens ivres de paroles et de promesses,qui ne reculent pas devant une phrasedangereuse à prononcer, des gens qui sebattent volontiers contre eux-mêmes,des gens qui déclarent volontiers leurflamme, des gens qui n’existent que dansun pays auquel je rêve méthodiquement,des gens que je croise dans la rue, avec quije partage un regard ou une conversation,des gens qui ont envie ou besoin des au-tres, des gens qui espèrent et des gensqui rient, surtout quand il n’y a pas de quoirire. » Fabrice melquiot

texte et mise en scène Fabrice melquiot © l’arche éditeurcomédien Vincent garangersculptures et masques Judith dubois et Kristelle paré musique et arrangements Simon aeschimann lumières et régie mickaël pruneau régie son (en alternance) Frédéric Bühl, Jean-François renet costumes malika maçon visuel Jeanne roualet création 2013 le préau cdr de Basse normandieVire dans le Bocage normand (pnr)avec le soutien de la Ville de Vire pour la diffusion en avignonphotographies Tristan Jeanne-Valès

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théâtreTouT puBlic mardi 8 SepTemBre 19.00Jeudi 10 SepTemBre 19.00Vendredi 11 SepTemBre 20.00durée 1h25

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il est concessionnaire en moissonneuses

batteuses, fan inconditionnel de charles

aznavour et amoureux fou de sa femme,

maryse. quand vient le samedi soir,

charles revêt son habit de lumière

et s’empare du micro de l’attitude club,

haut lieu du karaoké morvandiau,

pour faire revivre les chansons du grand

charles qu’il dédie avec constance

à son grand amour. et quand la bohème

se fait blème, qu’après vingt ans

de mariage maryse se fait la belle non

sans avoir collé des cornes à ce bête

de charles, il se fond encore un peu plus

dans le costume de son idôle et brûle

les planches pour se réchauffer l’âme.

non, il n’a rien oublié, et le feu de

sa ténacité irradie quiconque l’approche.

coup de cœur général du off d’avignon

en 2014, Quand j’étais Charles combine

l’écriture populaire et exigeante de Fabrice

melquiot avec l’immense talent de Vincent

garanger, comédien extraordinaire

qui nous balade à sa guise entre rire

et émotions.

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MON TRAÎTREadapté de sOrJ chaLandOn par emmanueL meIrIeu et LOïc VarrautCIE BLOC OPÉRATOIRE

théâtreTouT puBlica parTir de 12 anSVendredi 25 SepTemBre 20.00Samedi 26 SepTemBre 20.00durée 1h10

après De beaux lendemains de russellbanks, présentée au théâtre du grandmarché en 2014, emmanuel meirieucontinue son exploration des grandesœuvres de la littérature contempo-raine. L’enfant terrible du théâtrefrançais, iconoclaste et fondamenta-lement libre, vise à nouveau juste et fortpour tenter de répondre à l’impossibledeuil. un théâtre qui redonne toutesa place à l’émotion, servi par descomédiens remarquables, dont le fas-cinant Jean-marc avocat.

adapté des deux romans « irlandais » de l’écrivain Sorj chalandon, Mon traître raconte l’histoire

vraie de l’amitié de deux hommes fracassée sur l’histoire. denis donaldson, alias Tyrone meehan

sur scène, a mené la lutte en irlande du nord à la tête de l’ira 25 années durant, avant

d’avouer en conférence de presse qu’il avait été également tout ce temps l’informateur des

services secrets britanniques. il sera assassiné quelques mois après son aveu…

a la même époque, dans les années 70, Sorj chalandon, alias antoine, tombe en amitié avec

donaldson, fasciné tant par l’homme que par le combat. « Denis a été assassiné sans que je

puisse lui demander si notre amitié était vraie. J'ai donc chargé Antoine de le faire pour moi.

Un roman, c'est aller là où on ne peut aller», écrit chalandon. un texte politique et sentimental,

plein de chaleur et de chagrin, porté à la scène avec la plus grande intensité.

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mise en scène emmanuel meirieuadaptation emmanuel meirieu et loïc Varrautinterprètes Jean-marc avocat, Stéphane Balmino et laurent caronmusique raphaël chambouvetcollaborateur artistique loïc Varrautcostumes moïra douguetmaquillage Barbara Schneiderson Francois Vatin et Sophie Bergerdécor, lumières, vidéo Seymour lavalproduction cie Bloc opératoirecoproduction Théâtre Vidy-lausannele mail, Scène culturelle de Soissonsavec le soutien de ministère de la culture, région rhône- alpes, Ville de lyon, Spedidam,editions grasset crédit photo mario del curto

« Emmanuel Meirieu s'impose comme

le maître de l’émotion.» le monde

« Un fabuleux requiem irlandais.» les echos

« Exceptionnel.» France culture

« Sublime.» France info

« Bouleversant.» l'humanité

« Des mots qui vous prennent les tripes.»

le canard enchainé

« Une intensité fulgurante.» nouvelobs.com

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LA DISPUTEde marIVaux CIE CYCLONES PRODUCTION

texte pierre carlet de chamblain de marivauxmise en scène luc roselloassisté de cécile Fontainecomplicité à la dramaturgie Sarah cherrièreinterprètes cécile Fontaine, eddy grondin, catherinegrosset, anne-laure leveneur, Syan, Tara Yungscénographie emmanuel Bourgeauréalisation décor cédric perraudeau et anne Fontainecostumes Yolèn imira avec l'équipe de lantant madamcomplicité en arts graphiques anne Fontainecomplicité en vidéo et maquillages Warren Samuelsen lumières et régie générale richemont gildas avec la collaboration de l'équipe administrative et pédagogique du collège des alizés - St-denis(classe arts)production cie cyclones productioncoproduction cdoi-Théâtre du grand marché crédit photo emmanuel Bourgeau

théâtreTouT puBlicVendredi 02 ocToBre 20.00mardi 06 ocToBre 10.00 (Scolaire)

mardi 06 ocToBre 19.00Jeudi 08 ocToBre 19.00durée 1h10

marivaux, âgé de 56 ans, décide de représenter pour la première fois cette comédie en 1744

à la comédie Française. Son œuvre théâtrale connaît un succès constant depuis de nom-

breuses années. mais lors de cette première représentation, La Dispute est sifflée et marivaux

décide de la retirer du répertoire.

une « dispute » sur la question de l'inconstance entre les deux sexes. qui de l'homme ou

de la femme a trahi le premier ? le père du prince qui, avec sa cour, s'était déjà posé cette

question, décide de réaliser une expérience : isoler 4 nourrissons, 2 filles et 2 garçons, les

éduquer individuellement avec pour seule compagnie 2 serviteurs noirs, puis attendre

patiemment qu'ils deviennent des adolescents et les libérer enfin pour qu'ils se découvrent.

quelques années plus tard, sous les yeux du prince et d'hermiane qu’il courtise, eglé, azor,

adine et mesrin vont vivre les premières amours comme au commencement du monde…

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Lieu de l’expérience : une salle de classe.sujets de l’expérience : 6 comédiens quiinterprèteront les 10 personnages ima-ginés par marivaux. un laboratoire contemporain, une sallede cours d'aujourd'hui, des personnagesinscrits dans notre présent, des costumeset des accessoires modernes. Le textereste ce qu'il est, à la virgule près, pourvenir provoquer nos émotions, dans unmonde où résonne parfois, comme auxVIII e siècle, le combat entre les Lumièreset l'obscurantisme. mais nous, nous au-rons la liberté d'en rire…

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LA PLI I DONNde VIrgInIe Le FLaOuter et VIncent maILLOt CIRQUONS FLEX

cIrque TouT puBlicVendredi 23 ocToBre 20.00mardi 27 ocToBre 10.00 (Scolaire)

durée 1h10

que l’on nous pardonne l’étiquette un peu restrictive de « cirque » sur la nouvellecréation de la compagnie cirquons Flex. car même si l’on connaît déjà le travail d’ex-périmentation autour des arts circassiens entrepris par Virginie Le Flaouter et Vincentmaillot, La pli i donn pousse leur travail encore plus loin. Fruit des rencontres et desquestionnements incessants de la compagnie, ce nouveau projet mêle performances,musiques, captations de sons et d’images, textes, danses traditionnelles et hybrides,quelque part au carrefour de La réunion, de l’afrique du sud et de madagascar. sansoublier le regard occitan de l’étonnant christophe rulhes, performeur, musicien etethnologue du gdra. une constante, néanmoins, traverse l’œuvre de cirquons Flex :l’attachement aux questions de « territoire », de « culture », tant dans sa dimensionhumaine qu’écologique.

sur une idée originelle de Virginie le Flaouter conception, direction artistique Virginie le Flaouter et Vincentmaillot mise en scène christophe rulhes / le gdra textes sur des propositions de cirquons Flex écriture chris-tophe rulhes texte fonnkèr Tinn tout / danyel Waro / cobalt avec Vincent maillot et Virginie le Flaouter (la réunion),lizo James (afrique du sud), maheriniaina pierre ranaivoson (madagascar) création lumière et régie généralegerminale Bejean « gazy » création son, régie son et vidéo Johan Barruel, cédric corrieri création vidéo lætitiaFourcaud, romain philippon regard technique et artistique Julien cassier / le gdra stylisme céline Sathalphotos ian grandjean & romain philippon production cirquons flex, compagnie conventionnée par la dac –océan indien/ ministère de la culture et de la communication et la ville de Saint-denis coproduction le gdra,compagnie conventionnée par la dac midi-pyrénées, la région midi-pyrénées et la ville de Toulouse, pôle cirqueméditerranée (creac de marseille, Théâtre europe - la Seyne sur mer), le Séchoir, cité du cirque marcelmarceau, circa avec le soutien de dgca, dac-oi, région réunion, conseil départemental de la réunion,Ville de Saint-denis, Feac, Fcr.

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la création dans l’océan indien avec

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JAKO MARON, LES MOTS DITSde JakO marOnASSOCIATION 30KILL

spectacLe musIcaL TouT puBlicVendredi 06 noVemBre 20.00durée eSTimée 1h15

au commencement était le Verbe. une matière dont Jako maron, musicien habitué des

planches du Théâtre du grand marché, s’est emparé pour donner vie à son nouveau projet

avec le metteur en scène nicolas derieux. le verbe, c’est celui de la fine fleur de la poésie

contemporaine réunionnaise, les mots de christian Jalma dit pink Floyd, Barbara robert,

Francky lauret, Sylvain gérard dit gouslaye… des mots incarnés, insufflés par dominique

carrère, Kristof langromme, léone louis, Francky lauret, mickaël Fontaine, Sylvain gérard…

ce pourrait être un Fonnkèr all Star, c’est bien plutôt une forme hybride, mouvante, tout droit

sortie d’un laboratoire d’alchimiste. en bon démiurge, Jako maron laisse la porte ouverte aux

monstres sonores qu’il enfante, avec la volonté évidente qu’ils reviennent le surprendre, le

bousculer… des mots mis en musique, de la musique mise en scène, des images pour les

accompagner, des voix qui donnent à voir… Bon voyage !

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et aussi :

29 octobre à 19.00

au Kabardock

le port

01 et 12 décembre

au Théâtre les Bambous

St-Benoît

composition / interprétation Jako maroncollaborations artistiques laure de miol-Flavard et Francky lauretmise en scene / images nicolas derieux vidéo Jean-marc lacazerégisseur son arnaud legalproduction association 30Killcoproduction centre dramatique de l’océan indienillustration megot

Ils ont travaillé ensemble, entre autres, sur Onoma, la montagne,création 2014 du cdOI. de cette rencontre entre nicolas derieux, metteur en scène dont la démarche de travail se veut toujoursmusicale, et Jako maron, musicien explorateur aux confins del’électronique et des rythmes ternaires,ne manquait qu’une création qui leur soit propre. c’est désormais chose faite.

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LA CLASSE VIVEde marIOn aubertCIE TIRE PAS LA NAPPE

théâtreTouT puBlica parTir de 7 anSJeudi 19 noVemBre 10.00 (Scolaire)

Vendredi 20 noVemBre 10.00 (Scolaire)

Vendredi 20 noVemBre 19.00durée 1h05

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La classe vive n’est pas un spectacle comme les autres. d’abord parce qu’il est initié à la

demande d’un fils, nestor, à son auteure de maman, marion aubert. qui bien sûr n’en fera

qu’à sa guise, évitera soigneusement de parler du Seigneur des Anneaux comme on le lui

demandait, et préferera finalement s’intéresser à ce qui se passe dans la tête des enfants.

ensuite, et surtout, parce qu’il est le fruit d’une récolte, patiemment menée auprès d’élèves

de primaire. la récolte fut abondante, et entretenue par un blog où les enfants pouvaient

continuer à suivre (et nourrir) le projet. de ce matériau, riche en humour et en tendresse, à

l’imaginaire fertile, marion aubert et sa complice marion guerrero ont tiré un spectacle qui

aborde sans détours tous les grands thèmes de la vie, toutes les grandes questions, dans

une mise en scène inventive et dynamique. un oTni (pour objet Théâtral non identifié),

sans restriction d’âge.

texte marion aubertmise en scène marion guerreroassistant à la mise en scène gaëtan guérinavec marion aubert, capucine ducastelle et Xavier Bazincréation lumière olivier modolconception vidéo Thibault lamyréalisation documentaire vidéo des ateliers Flore Taguievproduction cie Tire pas la nappecoproduction la comédie de Saint-étienne – cdnma – Scène nationale du pays de montbéliardcrédit photo Jean-louis Fernandez

La compagnie tire pas la nappe, c’est l’his-toire d’une dream team, ou d’une solideamitié artistique, ou des deux. marionguerrero, marion aubert et capucineducastelle se sont rencontrées auconservatoire de montpellier, à la sortieduquel elles créent la compagnie, en1997. associée depuis 2011 à la comédiede saint-etienne cdn, tire pas la nappetravaille à la création et la promotion desécritures contemporaines et plus spéci-fiquement celle de marion aubert (auteured’une vingtaine de pièces, chez actessud-papiers), dans des mises en scène demarion guerrero.

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théâtre TouT puBlicJeudi 26 noVemBre 19.00 Vendredi 27 noVemBre 20.00durée 1h10

SpecTacle en iTalien eT palermiTain

SurTiTré en FrançaiS.

LE SORELLE MACALUSO(LES SŒURS MACALUSO)de emma danteCOMPAGNIA SUD COSTA OCCIDENTALE

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emma dante est auteure, comédienne,réalisatrice et metteur en scène. depuis la fondation de sa compagniesud costa Occidentale en 1999, ellemultiplie les créations, tant pour lethéâtre que l’opéra ou le cinéma. attachée au rythme (qui libère l’ins-tinct) et à une dimension sociale duthéâtre (« mon théâtre concerne labarbarie du monde», dit-elle), emmadante est devenue une figure incon-tournable de la scène non seulementitalienne, mais européenne.

« On en ressort sans voix, seul avec soi-même, conscient d’avoir touché au plus près la vérité d’une humanité qui se débat, sans hauts cris,

sans rodomontades. La distribution est éblouissante d’évidence et bouscule les spectateurs jusqu’aux tréfonds. »

la croix

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texte et mise en scène emma danteavec Serena Barone, elena Borgogni, Sandro mariacampagna, italia carroccio, davide celona, marcellacolaianni, alessandra Fazzino, daniela macaluso,leonarda Saffi, Stéphanie Taillandierlumière cristian Zucaroarmures gaetano lo monaco celanoassistante à la mise en scène daniela gusmanosurtitrage Franco Venacoproduction Teatro Stabile di napoli / Festivald’avignon / Théâtre national – Bruxelles / Folkteatern – göteborgen collaboration avec la compagnie atto unico /Sud costa occidentaleen partenariat avec le Teatrul national radu Stanca– SibiuLe Sorelle Macaluso a été créé dans le cadre du projet Villes en scène / cities on stage, avec le soutien du programme culture de l’uecrédit photo carmine maringola

Binvinutu. Bienvenue chez les sœurs macaluso, sises à palerme, Sicile. une famille, pauvre,

composée essentiellement de femmes adultes (sept au total), qui toutes, traversées par

leurs souvenirs d’enfance, entamment le ballet de la vie et de la mort avec une énergie dé-

bordante. elles s’aiment et se haïssent avec la même intensité, le même enthousiasme,

comme s’il ne s’agissait là, au fond, que d’une malédiction. Le Sorelle Macaluso, c’est toute

l’exubérance de la Sicile, ses drames et ses joies mêlés, une tragi-comédie où le rire se fait

d’autant plus fort que la mort n’est que l’inévitable compromis avec la vie. et pour ça, pas

besoin de grands effets ni d’artifices : la parole, portée par ces femmes aux corps imparfaits,

à la générosité contagieuse, se suffit à elle-même.

nous vous prévenons amicalement : ce spectacle est drôle, fort, bouleversant, bouillonnant,

et en tout état de cause, c’est un événement.

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Ici, il y avait un spectacle…

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In mwa pou koz ansanm si la kiltir décembre 2015 - la réunion

crise financière, mise à la diète des dépenses publiques… Suite à ces bouleversements économiques déracinés de nos enjeux locaux,

humains et écologiques, le ciment de nos sociétés s’est de plus en plus effrité.

il n’y a pas de raison pour que le secteur culturel soit plus épargné qu’un autre. il n’y a pas de raison non plus pour qu’il subisse plus de

pressions que d’autres.

il nous appartient plus que jamais de garder un point de vue lucide sur notre monde, sur ses qualités comme sur ses dysfonctionnements,

en même temps que sur le rôle crucial que joue la culture au sein de toute société humaine.

quelles sont les conséquences immédiates de cette crise pour le spectacle vivant à la réunion ? comme ailleurs * : des concerts et des

représentations en moins, des festivals ou des salles de spectacles qui disparaissent, des personnes ayant choisi le métier d’artiste ou de

technicien du spectacle qui se retrouvent en situation de précarité. au final, des emplois perdus et avec eux une grande part de l’âme d’un

territoire. après les marches pour la culture de mars 2014 et les rencontres régionales « spectacle vivant et réforme territoriale » de juin

dernier (à l’initiative de la Fédération des lieux de spectacle Vivant de la réunion), seront organisés plusieurs tables rondes et débats au

mois de décembre prochain dans de nombreuses salles de spectacle de l’île.

nous souhaitons que ces débats soient ouverts à tous, enrichis de témoignages de citoyens, de spectateurs, d’artistes, de responsables

culturels, d’économistes, d’universitaires et de sociologues.

echangeons. Témoignons. exprimons-nous sur ce que la culture représente dans nos vies présentes et futures.

la culture est essentielle à nous tous : alé di partou, nou atann a zot mwa d’désanm !!

La Fédération des Lieux de spectacle Vivant de La réunion

retrouvez le programme des rencontres et débats de décembre sur les sites des salles de la Fédération.

* cf la cartocrise « culture française tu te meurs » à consulter sur le web

21

LE THÉÂTRE

RESTE UNE IDÉE

NEUVE EN

FRANCE

chacun a redécouvert qu’il était possible de dire « nous », et qu’il était possible de dire « non ».

cette réalité simple – que nous formons une société – notre pays a eu pourtant tendance à l’oublier,

au cours de plusieurs décennies où il s’est persuadé qu’il était d’abord et avant tout une économie.

margaret thatcher disait : « Il n’y a pas de société. Il n’y a que des hommes, des femmes et des familles ».

Les manifestations du 11 janvier suffisent à coup sûr à lui donner tort : il y a bien une société, qui se

dresse lorsqu’elle est blessée.

mais il y a un autre enseignement que nous pouvons tirer des attentats du mois de janvier : c’est qu’une

société ne se décrète pas. elle se construit. elle s’invente et s’élabore dans la dispute et le compromis,

parce qu’elle est affaire de sens. et elle exige pour cela des institutions, des espaces communs, des poli-

tiques publiques, sans lesquels le besoin de société resurgit sous des formes pathologiques et meurtrières.

passées la sidération de la violence et l’exaltation du rassemblement, la France « d’après » a commencé

à s’interroger sur ses besoins réels en matière de sécurité, de services sociaux, d’éducation, de santé…

et de culture. de fait, ce sont des questions urgentes : après au moins deux décennies au cours desquelles

les politiques publiques ont régulièrement été déconsidérées et attaquées, nous redécouvrons au cœur

de la tragédie notre besoin urgent de tout ce qui « fait » la société. et de tout ce qui la fait libre, égale et

fraternelle, selon la devise de notre république.

Femmes et hommes de théâtre, directrices et directeurs d’établissements publics dédiés à la création et

à la transmission de l’art théâtral, nous sommes les héritiers de ces politiques par lesquelles notre société

républicaine s’est construite. nous sommes les héritiers, plus particulièrement, de la politique en faveur

des arts et de la culture inaugurée au lendemain de la guerre, et dont le mouvement de décentralisation

théâtrale a vu naître les premiers postes avancés. la conviction était claire, alors, tant dans la société

que parmi ses représentants élus, qu’il fallait des récits et des poètes pour surmonter les blessures du

conflit et les heures noires de la collaboration. avec une ferveur militante, les directeurs des premiers

centres dramatiques nationaux se sont battus pour offrir à tous un art théâtral lui aussi libre, égalitaire et

fraternel, parce que cela leur semblait essentiel pour réinventer la société.

la ferveur qui les animait est encore la nôtre. comme eux, nous croyons encore qu’il faut beaucoup

d’art pour faire une société.

22TRIBUNE DE L'ASSOCIATION DES CENTRES

DRAMATIQUES NATIONAUX ET RÉGIONAUX

ans le cours récent des évènements

tragiques qui ont frappé notre pays,

chacun d’entre nous a pu éprouver,

avec une réalité brutale, que nous

formions une société. Face à la barbarie, cha-

cun a pu éprouver en lui la capacité partagée

à dire « je » pour et avec un autre (« je suis char-

lie », « je suis ahmed », « je suis flic », « je suis

juif »…).

d

23

depuis le 7 janvier, les spectateurs qui fréquentent nos théâtres sortent fréquemment des salles en disant :

« c’est incroyable comme cela résonne avec ce qui vient de se passer.» le plus étonnant vient de ce

que cette affirmation peut être énoncée à l’issue de spectacles extrêmement différents, et sans aucun

rapport direct avec les attentats. mais c’est aussi que les récits et les représentations du théâtre sont

d’abord des chambres d’écho, ouvertes aux évènements du monde, et qui permettent de les méditer.

les récits portés par les acteurs n’existent que dans la rencontre avec ceux que les spectateurs portent

en eux. et c’est pourquoi le théâtre, dans la variété immense de ses formes et de ses représentations,

reste toujours, et presque fatalement, un art de son temps : parce qu’il n’est qu’un récit possible offert

à l’imaginaire des spectateurs de son époque, un outil possible pour leur permettre de penser et d’affronter

le présent.

aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de récits. nous avons besoin de récits infiniment

multiples, de représentations et de formes les plus diverses possibles. nous avons besoin de maintenir

ouvert l’espace des variations et des interprétations, nous avons besoin de doutes et d’incertitudes.

le fondamentalisme ne prospère qu’en imposant un sens unique aux textes et au monde, en pour-

chassant tous les actes et tous les discours qui prétendent faire varier le sens ou le faire jouer. oui,

plus que jamais, nous avons besoin de récits : c’est indispensable à l’existence même d’une société

laïque. c’est pourquoi nous disons qu’aujourd’hui, le théâtre est une idée neuve en France. nous disons

que les fables et les simulacres de cet art archaïque, si modestes et fragiles soient-ils, auront leur rôle à

jouer dans l’invention de la France « d’après », parce qu’ils contribuent à l’entretien public de l’imaginaire

dont notre société à si ardemment besoin.

et ce que nous disons ici de cette nouveauté du théâtre, parce que nous l’aimons et le défendons, parce

qu’il est notre vocation et notre mission, vaut également pour les autres arts. et devrait valoir aussi pour

les crèches, pour les écoles, pour les universités, pour les services sociaux, pour les prisons, les hôpitaux

et les cours de justice… pour tout ce que pierre Bourdieu, dans la misère du monde, appelait « la main

gauche de l’état » : tous ces services publics qui font tenir la société, qui cherchent à la rendre ha-

bitable et non pas simplement rentable. depuis trop longtemps dans notre pays, un discours sommaire

et très idéologique tente de disqualifier ces services publics, en les rendant responsables de tous les

maux et de tous les échecs. à tel point que les personnes et les institutions qui les incarnent n’ont eu

comme seules perspectives au cours des dernières décennies que la baisse des budgets et des effectifs,

la « rationalisation » et la « restructuration ». à tel

point que le mot même de « public », si essentiel

pour les femmes et les hommes de théâtre que

nous sommes, a fini par prendre des allures d’insulte,

par l’identification de tout ce qu’il recouvre avec des

« dépenses » (les fameuses « dépenses publiques »)

forcément « excessives » et « inefficaces ». on ne

dénoncera jamais assez les dégâts provoqués par

cette conception étriquée de la politique et de la

société. nous continuons d’en subir les effets.

pourtant, si nous voulons réinventer la société,

si nous voulons donner une chance à la France

« d’après », il nous faut reconquérir des espaces

publics. des espaces laïcs et libres, protégés de

la pression violente des intérêts privés, qu’ils

soient religieux ou économiques. des espaces

où déployer des récits et développer des imagi-

naires. des espaces où élaborer l’espoir d’un

monde habitable. c’est un combat urgent, et

c’est un combat politique.

les théâtres que nous dirigeons appartiennent

résolument à ces espaces-là. et ils seront, comme

toujours dans leur histoire, de ce combat-là. ils sont

plus que jamais des territoires de la république.

retrouvez la liste complète des signataires sur notre site www.cdoi.re

Les centres dramatIques natIOnaux (cdn) et régIOnaux (cdr)

nouVeau ThéâTre d’angerSThéâTre de la commune (auBerVillierS)

cenTre dramaTique naTional BeSançon Franche-comTéla comédie de BéThune

ThéâTre naTional de BordeauX-aquiTainela comedie de caen

comédie de l’eST (colmar)ThéâTre de diJon-Bourgogne

ThéâTre de genneVillierSThéâTre du nord (lille-Tourcoing)

ThéâTre de l’union (limogeS)ThéâTre de lorienT

ThéâTre nouVelle généraTion (lYon)ThéâTre naTional de marSeille

le FracaS (monTluçon)humain Trop humain (cdn de monTpellier)

nouVeau ThéâTre de monTreuilThéâTre de la manuFacTure (nancY)

ThéâTre de nanTerre-amandierSThéâTre naTional de nice

cenTre dramaTique naTional d’orléanSleS TréTeauX de France (panTin)

comédie poiTou-charenTeSla comédie de reimS

ThéâTre naTional de BreTagne (renneS)cenTre dramaTique naTional de hauTe-normandie

ThéâTre gérard philipe (SainT-deniS)la comédie de SainT-éTienne

ThéâTre de SarTrouVilleTJp, cenTre dramaTique naTional d'alSace-STraSBourg

nord eST ThéâTre (ThionVille)ThéâTre naTional de ToulouSe midi-pYrénéeS

la comédie de ValenceThéâTre naTional populaire (VilleurBanne)

ThéâTre deS quarTierS d’iVrYcenTre dramaTique de l’océan indien (ST-deniS de la réunion)

cenTre dramaTique régional de TourSThéâTre du préau (Vire)

24

CYCL

E DE

PRO

JECT

IONS

REVO

YEZ V

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CLAS

SIQU

ES

le Théâtre du grand marché, centre dramatique dédié aux écritures contemporaines,

programme plusieurs pièces du répertoire en 2015. car la mise en scène ou l’adaptation

contemporaines sont aussi des écritures. c’est donc dans ce cadre que nous vous

proposons tout au long de l’année un cycle de projections de pièces classiques traitées

par des metteurs en scène contemporains, à travers des adaptations cinématographiques

ou des documentaires.

chaque séance est suivie d’une conférence /débat animée par un intervenant,

apportant un éclairage sur les partis pris des metteurs en scène et réalisateurs.

les projections ont lieu dans la salle du Théâtre.

tarif unique 5 €

en partenariat avec la lanterne magique

AU SOLEIL MÊME LA NUIT (1997)

Film d’éric darmon et catherine Vilpoux

en harmonie avec ariane mnouchkine

Jeudi 29 octobre 19.00 - durée 2h40

HAMLET (1996)

Shakespeare

adaptation de Kenneth Branagh

Jeudi 12 novembre 19.00 - durée 4h20

LA FAUSSE SUIVANTE (1999)

marivaux

adaptation de Benoît Jacquot

Jeudi 17 septembre 19.00 - durée 1h30

25

ARTIST

ESAS

SOCIÉS

marcellino méduse est un jeune auteur et metteur en scène. après avoir découvert le théâtreau lycée antoine roussin à Saint-louis, marcellino s’est inscrit au conservatoire à rayon-nement régional en 2011. depuis un an, il explore la mise en scène autour d’un de ses textes,CRIS. il sera assistant à la mise en scène sur la prochaine création du cdoi.

comédienne née à Saint-denis, sylvie espérance a travaillé avec pascal papini et lolitamonga sur plusieurs créations, et dernièrement au sein du collectif l'alpaca rose, avec lespectacle Europeana, une brève histoire du XX e siècle. elle fait également partie de l'équipedu Théâtre des alberts. aujourd'hui, en créant sa propre structure, elle réaffirme sa nécessitéde théâtre.

La compagnie rouge bakoly puise l'inspiration pour son travail de création dans lesfractures, les points de friction de la société contemporaine. de ces recherches collectivesoù le corps de l’acteur en jeu délivre le texte, un spectacle sera créé en 2016. une partitionpour trois acteurs hommes, transposition théâtrale d'épopées familiales tragi-comiques...

26

marceLLInO méduse

auTeur eT meTTeur en ScÈne

syLVIe espérance

comédienne

cécILe FOntaIne

compagnie rouge BaKolY

27

ONOMA, LA MONTAGNE

de lolita mongacréation 2014 du centre dramatique de l’océan indien

elle est d’ici, il est de là-bas, ils habitent là.

ils se rencontrent sur internet. au nom du

père, tigre de la petite brume, au nom de la

mère, grègue du petit matin. ils se retrou-

veront sur un sentier de montagne. ils égrè-

nent les noms de lieux et leurs histoires

intimes comme des mantras. ils trouvent un

sens à inventer à chaque nom prononcé,

mais pas de sens du « tout ». pas de sens à

leur quête. dire, nommer les choses pour

posséder enfin quelque chose. parce qu’il

manque, c’est tout. il manque.

écriture et mise en scène lolita monga collaboration à la mise en scène nicolas derieuxcomédiens lolita monga et olivier corista musique Jako maronlumières Valérie Fourycostumes Juliette adamcréation vidéo anne Fontainescénographie Valérie Foury & Kopinski production centre dramatique de l’océan indien

MAJORETTES

de lolita mongacréation 2013 du centre dramatique de l’océan indien

elles sont majorettes, s’entraînent pour la

parade et tous les dimanches, elles animent

le quartier. elles sont voisines, amies, elles

s’appellent cora, pause pipi ou encore Buzz,

elles aiment Sheila ou madonna, juste une

question de génération. et quand Jennifer

« débaroule » dans le quartier, dans leurs vies

et dans la troupe, ça dérange un peu aux

entournures. elle n’est pas comme les

autres cette fille-là : trop belle pour ici, trop

maniérée pour la cité, trop ambitieuse…

écriture et mise en scène lolita monga collaboration à la mise en scène nicolas derieuxcréation sonore Jako maronLumières Valérie Fourycostumes Juliette adam assistée de dania delironchorégraphie Véronique asencioavec olivier corista, cécile Fontaine, laure Fontaine,Sylvain gérard, Jako maron, lolita monga, manuelaZéziquel et la voix de nicolas givranproduction centre dramatique de l’océan indien

ÇA TOU

RNE

SPEC

TACL

ES DU CD

OIDISP

ONIBLE

S EN

TOU

RNÉE

contact diffusion nicolas laurent

[email protected]. 0262 20 33 99p. 0693 10 20 60

ÇA TOU

RNE

SPEC

TACL

ES DU CD

OIDISP

ONIBLE

S EN

TOU

RNÉE

en tournée dans les établissements scolaires et médiathèquesdu 02 au 09 novembre 2015.

conception et écriture lolita mongamise en scène nicolas derieuxcomédiennes mélanie Séguer-guitton et Valérie crosscénographie migline paroumanoucréation cdoicrédit photo Sébastien marchal

aujourd’hui grande braderie à la bibliothèque. livres an poundiak !

guèt, akout, vide grenier. livres oubliés, délaissés, condamnés, devenez leur propriétaire !

adoptez-les ! Sinon gare au pilolo au pilolo au pilori !

laissez-vous tenter. entrez, achetez, gagnez !

deux personnages vous entraînent dans une vente aux enchères de la bibliothèque,

deux tempéraments, deux points de vue, des situations qui tournent au vinaigre,

jeux, découvertes de textes et réconciliation autour d’un ouvrage.

un moment de théâtre savoureux sur l’univers du livre à apprécier en famille.

28

BANN LIV NA LA PAROLELA GRANDE BRADERIE

IL ÉTAIT UNE FOIS LE THÉÂTRE … GREC

Tournée dans les établissements scolairesdu 02 au 06 novembre et du 16 au 20 novembre 2015.

une comédienne bonimenteuse, des répliques,

des masques, des marionnettes, une carte,

des personnages, des auteurs, de l’humour,

des poches, des surprises, un jeu de cartes,

de la magie…

Sylvie espérance raconte avec verve, poésie

et humour le théâtre antique.

destinée à être jouée en milieu scolaire ou

médiathèque, Il était une fois le théâtre…

grec peut être suivie de moments d’échange

autour du spectacle, du théâtre antique, de

la mythologie ou encore de l’utilisation de

la langue créole.

texte lolita mongamise en scène pascal papiniinterprétation Sylvie espérancescénographie charles rioscostume Térésa Smallproduction cdoicrédit photo Sébastien marchal

29

c’est en soirée que collégiens et lycéens viennent découvrir la programmation du Théâtre

du grand marché. parce que le théâtre est d’abord un moment de plaisir et de partage,

c’est hors temps scolaire que nous préférons les accueillir avec leurs enseignants.

mais pour que les plus jeunes ne soient pas oubliés, nous leur proposons aussi, chaque

saison, des séances dédiées en matinée.

cette saison, quatre représentations scolaires sont programmées :

La Dispute, cie cyclones production – mardi 06 octobre à 10.00

La pli i donn, cie cirquons Flex – mardi 27 octobre à 10.00

La Classe Vive, cie Tire pas la nappe – jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 10.00

en soirée ou en journée, le tarif reste le même : 5€ par élève et accompagnateur.

30

ACTION

CUL

TURE

LLE

ACCU

EIL S

COLA

IRE

AU THÉ

ÂTRE

renseignements et réservations pour les spectacles :

Kathy Bè[email protected]

T.0262 20 96 36

Tout au long de l’année, nous veillons à ac-

compagner les enseignants dans leur projet

théâtre en proposant des parcours théma-

tiques en lien avec notre programmation, nos

temps forts, nos créations. retrouvez une

présentation de ces parcours dans les pages

suivantes.

ces projets, soutenus par l’académie de la

réunion et la dac-oi, sont relayés et imagi-

nés en collaboration avec Stéphane geslin,

professeur relais qui assure le lien entre le

théâtre et les établissements scolaires.

contact : [email protected]

31

32

ACTION

CUL

TURE

LLE

DES SP

ECTA

CLES

À L’É

COLE Bann liV na la parole,

la grande Braderie,

il éTaiT une FoiS le ThéâTre… grec

Voir présentation de ces spectacles p.28 et 29

le temps d’une représentation,

une école, un collège, un lycée peuvent

se transformer en théâtre.

il suffit d’une classe, d’un cdi, il suffit

que les élèves s’installent, que les acteurs

s’animent pour que le spectacle

commence…

33

ACTION

CUL

TURE

LLE

LES PA

RCOU

RS

DU PRE

MIER DE

GRÉle Théâtre du grand marché imagine chaque

année des parcours de découverte du théâtre

à destination des élèves du primaire.

en route vers le spectaclepousser les portes du Théâtre pour décou-

vrir un lieu mais aussi pour comprendre

comment se fabrique un spectacle. une vi-

site théâtralisée, un jeu d’équipe, et au bout

du parcours, un spectacle de la program-

mation du centre dramatique de l’océan

indien.

bat La Lang pour les élèves de primairedans le cadre de Bat la lang, le centre drama-

tique de l’océan indien accueillera en avril

2016 des auteurs de théâtre de la réunion

et d’ailleurs. Trois classes de cm2 seront

choisies pour étudier plus particulièrement

les textes de trois de ces auteurs. avec une

comédienne, ils découvriront leurs univers,

apprendront à dire leurs textes.

nous retrouverons leurs voix enregistrées,

tout au long de Bat la lang, dans une « boîte

à sons » installée dans le Kabaret Sat maron

du Théâtre du grand marché.

le détail de ces parcours est à retrouver sur notre site internet (rubrique public scolaire).

pré-inscriptions sur le site de l’académie de la réunion : www.ac-reunion.fr

renseignements : Françoise guillaume : [email protected]. 0262 20 96 33

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ACTION

CUL

TURE

LLE

LES PA

RCOU

RS

DU SEC

OND DE

GRÉ

35

des parcours à destination des collégiens et lycéens sont également proposés cette année.

des parcours à personnaliser, mélanger, associer pour que chaque enseignant puisse

construire son propre projet théâtre.

Ouverturepousser les portes du théâtre, se glisser dans les coulisses, monter sur la scène, passer en

loge. « ouverture » est une visite théâtralisée du Théâtre du grand marché qui permet aux

collégiens et lycéens de voir ou revoir l’histoire du théâtre, de découvrir un lieu et son

fonctionnement, de rencontrer l’équipe du théâtre.

créations péi en tant que centre dramatique, une de nos missions est d’accompagner les

compagnies réunionnaises pour permettre au public de découvrir une création locale

variée et de qualité : cirquons Flex, centre dramatique de l’océan indien, cyclones

production, 30Kill… chaque enseignant pourra construire son propre parcours alliant

spectacles et rencontres avec des artistes.

bann liv na la parole (voir présentation du spectacle p.28) à partir de ce spectacle qui se déplace

dans les cdi des collèges et lycées, trois possibilités d’aller plus loin : un travail avec une

plasticienne pour créer une œuvre à partir de livres détournés, une rencontre avec l’auteure

Fabienne Jonca pour découvrir les métiers du livre et s’essayer à l’écriture, des ateliers avec

une comédienne pour le plaisir de la lecture partagée à voix haute.

bat La Lang pour collégiens et lycéens destiné aux élèves de seconde option théâtre ou

enseignement d’exploration arts du spectacle ainsi qu’aux collégiens de troisième,

ce parcours a pour objectif de leur faire découvrir des auteurs de théâtre contemporain.

ce sont six univers à explorer (trois pour les collégiens) et une mise en voix des textes à

partager sur les planches du Théâtre du grand marché. un atelier d’écriture géant avec les

auteurs en chair et en os viendra conclure ce parcours.

revoyez vos classiques ! (spectacles et

projections à retrouver dans nos pages

programmation).

cette année, des textes du répertoire sont

à l’honneur au Théâtre du grand marché :

spectacles classiques dans des mises en

scène d’aujourd’hui, adaptations cinémato-

graphiques, documentaires… Shakespeare,

molière, marivaux… a partir de ces proposi-

tions, les enseignants pourront construire

un parcours personnalisé et offrir à leurs

élèves une expérience de la modernité de

textes vieux de quelques siècles.

La dispute dans notre programmation de

rentrée, un classique de marivaux revisité

par la compagnie réunionnaise cyclones

production. les enseignants pourront s’ap-

puyer sur cette proposition pour montrer

comment, à partir d’un texte, un spectacle

se construit en équipe pour devenir une

œuvre unique. ce parcours est aussi l’oc-

casion de découvrir un lieu de fabrication

de spectacles, la Fabrik, à Saint-denis.

ACTION

CUL

TURE

LLE

LES PA

RCOU

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DU SEC

OND DE

GRÉ

en 2016, lolita monga, directrice du centre dramatique de l’océan indien, présentera sa

nouvelle création. autour de ce spectacle, adaptation d’un grand classique, trois propositions

de parcours sont ouvertes aux collégiens et lycéens.

du reportage photos à la mise en scène d’un extrait du texte, en passant par des répétitions

publiques et des rencontres avec l’équipe artistique, ces parcours proposent plusieurs clés

d’entrée, plusieurs regards pour approcher l’univers de la pièce en associant des enseignants

de disciplines différentes : arts plastiques ou appliqués, musique, français, langue et culture

régionale…

36

le détail de ces parcours est à retrouver sur notre site internet (rubrique public scolaire).

pré-inscriptions sur le site de l’académie de la réunion : www.ac-reunion.fr

renseignements : Françoise guillaume

[email protected]. 0262 20 96 33

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ACTION

CU

LTUR

ELLE

EN

SEIGNE

MEN

T DU

THÉ

ÂTRE

au collège comme au lycée,

le centre dramatique accompagne

des établissements scolaires dans leur

projet d’enseignement de la pratique

théâtrale en encadrant des interventions

d’artistes et en élaborant avec les équipes

pédagogiques les parcours « école du

spectateur » :

D le collège mahé de labourdonnais

D de Saint-denis, et ses classes à horaires

D aménagés théâtre – ce projet est

D également soutenu par la dac-oi,

D le conseil départemental et l’académie

D de la réunion.

D le collège Jules reydellet

D de Saint-denis, et son projet « un artiste

D à l’école » avec le soutien

D de la Fondation du groupe casino.

D les lycées pierre poivre de Saint-Joseph

D et georges Brassens de Saint-denis,

D dans le cadre des enseignements

D de spécialité théâtre, en partenariat avec

D la dac-oi et l’académie de la réunion.

Tout au long de l’année, nous proposons

également aux enseignants qui le souhaitent

des formations théâtre. Stages d’écriture,

formations à la mise en scène, pratique

du jeu théâtral… sont à retrouver sur le site

de l’académie, dans le cadre du plan

académique de formation.

AMAT

EUR les amoureux de théâtre se retrouvent au grand marché. ils sont une trentaine.

ils pratiquent le théâtre.

ils assistent aux spectacles.

ils s’en font les relais.

ils font de la figuration dans les créations.

ils sont partie prenante de la présentation de saison.

ils préparent un spectacle épopée sur « ma Solange, comment t’écrire mon désastre »,

un texte de noêlle renaude.

ils n’hésitent pas à « donner la main ».

ils font partie de la vie de la maison depuis maintenant plus de trois ans.

ce sont des passionnés et leur investissement, leur plaisir rendent notre théâtre plus vivant

encore !

retrouvez-nous les mardis soirs à 18h30renseignements et inscriptions :

claude maillot : T. 0262 20 96 30 [email protected]

cet atelier hebdomadaire est conduit

par nathalie déchelette et géré par

le cdoi. en décembre 2013,

ces amoureux de théâtre ont présenté

une adaptation de Noces de sang

de Federico garcia-lorca,

mise en scène par lolita monga,

dans une distribution à dix-sept acteurs,

spectacle rejoué en juin 2014 à la Fabrik.

38

« La peste soit de vos deux maisons »

« La vévé si le toit zot dé cases»

W.S.

en février 2016 au Théâtre du grand marchéf

KABA

RET SA

T MAR

ONFÉ

LIN PO

UR L’

AUTR

E…

etrenné la saison dernière, le Kabaret Sat maron a fini sa mutation, et est désormais fin prêt

pour vous accueillir sous ses meilleurs atours. mais le Kabaret, qu’est-ce que c’est ? avant

tout, un espace de convivialité, de rencontre et de partage. un lieu qui vous reçoit une

heure avant la représentation, et vous attend après. on y cause, on s’y pose, on y boit, on

y mange, et pas du sandwich au rabais, s’il vous plaît : tout y est frais, préparé de main de

maître par Thomas, le boss du Sat maron à l’inamovible sourire. l’occasion de rencontrer

les artistes, d’apprécier une expo, de refaire le spectacle, ou tout simplement de profiter de

l’instant.

et comme vous nous êtes sympathiques, on vous souffle une astuce : vous pouvez pré-

commander vos assiettes lors de la réservation de votre place, ou par mail directement

auprès de Thomas ([email protected]). ca reste entre nous, bien sûr…

assiette bistrot charcuterie, fromage,

crudités, cornichons

assiette méditerranéenne hoummous,

Tzaziki, Ktipiti, taboulé de Boulgour, duo

de tapenades (artichauts, olives vertes)

salade du grand marché rillettes de

thon à la moutarde à l’ancienne, crudités,

tartine de chèvre/tapenade/poivrons

marinés assiette marmaille charcuterie,

fromage, taboulé.

nos assiettes sont servies avec du painfrais aux céréales.large choix de boissons, avec et sans

alcool. Tisanes péï et café bio !

40

41

TARIFS

TH

ÉÂTR

E DU

GRAN

D MAR

CHÉ

2E SEM

ESTR

E 20

15

TariFS

plein tarif

ce, groupe (à partir de 10 personnes), adhérents des salles partenaires, +65 ans *

professionnels du spectacle, étudiants, demandeurs d’emploi, -25 ans *

Scolaires, bénéficiaires des minima sociaux *

adhérent adulte carte grand marché

adhérent enfant carte grand marché Famille

a

15 €

12 €

8 €

5 €

10 €

5 €

B

20 €

15 €

10 €

5 €

12 €

5 €

* sur présentation d’un justificatif

c

25 €

20 €

12 €

6 €

15 €

6 €

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TARIFS

paSS’eZ le meSSage !

pour tout achat d’un pass’,

une place à offrir vous est remise

pour la représentation de votre choix :

faites découvrir le théâtre !

* sur présentation d’un justificatif

carte grand marché individuelle

carte grand marché famille

ces cartes sont valables un an de date à date et donnent droit à des tarifs réduits dans la plupart des salles de spectacle de l’île.

15 €

20 €

pass’ grand Bazar

pass’ petit Bazar (étudiants, lycéens, professionnels du spectacle)*

avec le pass’, comme son nom l’indique,vous venez quand vous voulez, autant de fois que vous voulez. les pass’ sont valables un an de date à date.

85 €

40 €

43

LA CAR

TEGR

AND MAR

CHÉ

LES PA

SS’

directrice lolita monga

directeur-adjoint maël grenier

assistante de direction claude maillot

administrateur de diffusion/production nicolas laurent

chef comptable Fabrice checkimanin

comptable Juliette Turpin

régisseuse générale Valérie Foury

techniciens patrick Kam-mone et patrick namtamecou

entretien et accueil des compagnies mireille Solente

chargé de communication mike colléaux

responsable action culturelle Françoise guillaume

accueil, billetterie Kathy Bègue

responsable du bar, catering Thomas Verpont

avec la complicité deSébastien marchal, photographe

pascal Knœpfel, graphiste

Stéphane geslin, professeur relais daac / rectorat

conception graphique et réalisation atelier crayon noir, pascal Knœpfel

impression imprimerie graphica, dl 5984

la réunion de toutes les cultures

Fédération des lieux de spectacle vivant de la réunion

etre détenteur du pass’ petit Bazar,

et être assidu au Théâtre,

c’est payer en moyenne

sa place de spectacle.

non, y’a pas d’erreur...

2,50€

‘‘LES BLESSURESPRODUISENTAUSSIDE LA LUMIÈRE.’’

LE THÉÂTRE RESTE UNE IDÉE NEUVE EN FRANCEune TriBune de l’aSSociaTion deS cenTreS dramaTiqueS

naTionauX eT régionauX p.22

4917éLèVes Ont assIsté à une

représentatIOn au théâtre

du grand marché en 2014

JOuOns un peumon premier est un fruit que l’on consomme battu.mon second est un crustacé décapode.mon troisième est un pronom impersonnel.mon tout est un artiste réunionnais qui propose uneexpérience sonore et visuelle inédite autour de la poésiecontemporaine réunionnaise.qui suis-je ?réponse page 14

« une nuiT, une grand-mÈre éTaiT danS le délire

de la maladie eT elle commença à hurler en

appelanT Sa Fille. celle-ci Se précipiTa prÈS de

Son liT, eT la mÈre lui demanda : « J’SuiS ViVanTe

ou J’SuiS morTe ? » la Fille répondiT : « T’eS Vi-

VanTe , maman ! » eT la mÈre de lui répondre : « Je

ne Te croiS paS ! Je doiS êTre morTe depuiS Belle

lureTTe, SauF que VouS ne me diTeS rien de peur

de m’eFFraYer ».

emma dante, citant une anecdote lui ayant inspiré Le sorelle

MacalusoFABRICE MELQUIOTAUTEUR & METTEUR EN SCÈNEQUAND J’ÉTAIS CHARLES

a la vue de ce pictogramme,

sachez que vous entrez dans

une zone de convivialité, ouverte

avant et après les spectacles,

dénommée Kabaret Sat maron.

On y mange, on y boit, on y

discute, on y rencontre les

artistes. soyez prudents.

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