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a U S O M M a i R e L’URPS OcciTaNie TeRRiTOiRe de SaNTé MédiMaiL “La maturité des deux URPS du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées a permis la naissance sous les meilleurs auspices de notre nouvelle entité régionale”. Médecin d’Occitanie Le BULLeTiN de L’URPS deS MédeciNS LiBéRaUX N°1 - JaNVieR 2017

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a u S O M M a i r e

l’urPS OccitaNieterritOire de SaNté

MédiMail

“la maturité des deux urPS du languedoc-roussillon et de Midi-Pyrénées a permis la naissance sous les meilleurs auspices de notre nouvelle entité régionale”.

Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

N°1 - jaNvier 2017

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Page 3 edito du président : l’urPS Occitanieinstance d’analyse et d’action des médecins libéraux PréSeNtatiON de l’urPS Page 4 le rôle technique de l’urPS n’est plus àprouver. dr Michel cOMBier Page 5 l’urPS se présente : la carte de la région Page 6 l’urPS se présente : les élusPage 7 l’urPS se présente : les commissions Page 8 actualité de l’urPS - etude médico-écono-mique sur la chirurgie ambulatoire. dr Philippe cuQterritOire de SaNté Pages 9 à 10 eSP, cPtS et Pta quésaco ? dr Olivier darreYePage 11 les Maia. dr Pierre radierPage 13 Maia 31 : le dispositif en Haute-Garonne

l’urPS dONNe la ParOlePage 14 Maudit partenaire. dr Olivier tHieBauGeOrGeSPage 15 article 99 de la loi de financement de lasécurité sociale -lFSS 2017. dr jean-louis PuecHPage 16 les médecins de la Moyenne et Haute valléede l'aude ont décidé de fermer leurs cabinetsPage 17 BrèveS et iNFOrMatiONS MSP - dSPP - thromboses et cancer Page 18 Hépatite c : des avancées majeures en termesde traitement - un dépistage à renforcerPage 19 et 20 Médimail

au SOMMaire

MédeciN d’OccitaNie N° 1 - jaNvier 2017Le bulletin de l’URPS des Médecins – Maison des Professions Libérales 285, Rue Alfred Nobel. 34 000 Montpellier - Tél. : 05 61 15 80 90 Fax : 05 61 15 80 99 - [email protected] - www.urpslrmp.org

Directeur de la publication : Dr Maurice BENSOUSSANComité de rédaction et de lecture : Les docteurs Maurice BENSOUSSAN, MichelCOMBIER, Jean-Claude LUCIEN, Jean-Baptiste THIBERT, Patrick CONTIS, Jean-MarcLARUELLE, Philippe CUQ, Jean-Christophe CALMES, Olivier DARREYE, Pierre RADIER.Mesdames Camille RICART, Catherine MALGOUYRES-COFFIN. Tirage : 14 000 exemplaires - Maquette et mise en pages : LSP. Impression : Imprimerie Ménard

Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

32

L’URPS des médecins libéraux de l’Occitanievient de souffler sa première bougie. Ellevous présente ses meilleurs vœux pour cetteannée 2017. En premier lieu nous vous devons des informa-tions sur la constitution de l’Union. Elle repré-sente l’ensemble des médecins libéraux denotre grande région, la deuxième du territoirenational. Si lois et décrets suffisent règlemen-tairement à définir des entités régionales, leursdéclinaisons opérationnelles ne se satisfont pasdu seul autoritarisme législatif. La maturité des deux URPS du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, la posture deleurs présidents ont permis la naissance sousles meilleurs auspices de notre région médicaleOccitanie. Mais les territoires échappent à laseule géographie. La proximité exacerbe lesspécificités, les différences et chacune peut ré-veiller des sensibilités de nature historique, cul-turelle ou identitaire. Rivalité et concurrence

sont des résistances à la construction unitaire,seule voie possible pour garantir la représenta-tion efficace des différences de notre exercicelibéral. Les premiers mois, notre action essentielle a étéde structurer autour de deux pôles une mêmeunité de fonctionnement et d’action. L’engage-ment d’élus particulièrement implantés dans larégion allant de la proximité aux établissementsde soins, nous permet d’être maintenant inscritsdans cette voie de la représentation compétenteet unitaire de la diversité médicale libérale àl’échelle de l’Occitanie. Une dynamique d’équipe se constitue progressi-vement, dans la conscience des enjeux avec lepassage obligé du développement des complé-mentarités. Les premières concernent la pré-sence territoriale, avec le souci de ne pas

cantonner la pratique libérale à ce seul espace.Les médecins libéraux doivent exister danstoutes les offres de soins, leur présence est es-sentielle dans le premier, deuxième et le troi-sième recours. Ils doivent être accompagnéspour améliorer les liens entre le sanitaire, le so-cial et le médicosocial. C’est un point de conflitavec la technocratie sanitaire quand elle veutdélimiter le rôle et la place du médecin au strictminimum.Le médecin n’est pas un prestataire de servicechargé de traiter la seule maladie. Le médecinsoigne son malade et pour ce faire il doit aussis’intéresser à sa vie, à son environnement, à safaçon d’être. Le médecin revendique une pra-tique relationnelle de la médecine. Il est doncaussi un acteur social engagé, grâce à saconnaissance unique de la pathologie, dans lasanté tant de l’individu que de la collectivité. Lemédecin doit être le pivot du soin. Des étudesmontrent que dans leur grande majorité, les

Français confrontés à un problème de santé,souhaitent consulter en premier un médecin gé-néraliste.

Notre URPS portera toujours cette idée de laplace centrale du médecin, et du médecin libéralvéritable recours de proximité, mais aussi decompétence très spécialisée. Le médecin doitêtre non seulement l’axe central du soin maisaussi de la santé. Une organisation sanitaire co-hérente ne peut se déployer qu’autour du mé-decin en lui facilitant la possibilité de renouvelerses pratiques. Si la société et le patient sont en droit d’exigerdu médecin une parfaite maitrise des techniquesde soins, la pratique médicale ne peut être ré-duite à cette seule application technique. Notreexercice libéral, garantit l’indépendance à la fois

l’éditOrial dOcteur Maurice BeNSOuSSaN, PSYcHiatre à cOlOMierS (31), PréSideNt de l’urPS Ml OccitaNie

Le médecin revendique une pratique relationnelle de la médecine. Il est donc aussi un acteur

social engagé, grâce à sa connaissance unique de la pathologie, dans la santé tant de l’individu

que de la collectivité. Le médecin doit être le pivot du soin. Des études montrent que dans leur

grande majorité, les français confrontés à un problème de santé, souhaitent consulter en premier

un médecin généraliste.

l’urPS Occitanie : instance d’analyse et d’action des médecins libérauxdu médecin, qui s’implique dans une amé-lioration continue de ses pratiques, maissurtout du patient, usager d’un système desoins, qui ainsi conserve la possibilité d’unchoix.Ce système ne doit pas être le modèleunique d’une pensée unique découvrant laréalité économique, sous un angle parfoisdiscutable. Chaque élu de l’URPS des méde-cins libéraux mobilisera ses confrères pourles impliquer dans la création de ces nou-veaux espaces de coopérations profession-nelles à la seule condition que nous y soyonsassociés dès le moment même de leurconception.

Voilà le socle dynamique de notre équipedéterminée à inscrire activement nos pra-tiques libérales dans les nouvelles organi-sations des soins.

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

PréSeNtatiONde l’urPS

L’Union Régionale des Professionnels deSanté Médecins est une organisation parmid’autres que les médecins libéraux connais-sent peu, parfois pas. Ils connaissent l’Ordre, quelquefois les syn-dicats, mais n’arrivent pas à bien identifierleur Union Régionale. Pourtant ils cotisentannuellement pour cette structure. Et ilsparticipent de manière très significative àson élection qui signe nationalement la re-présentativité syndicale.Le droit premier des médecins libéraux estd’en connaître les élus, le fonctionnement,les travaux effectués. C’est l’objet de cetexte et de toute la présentation qui l’ac-

compagne. La diversité syndicale et la vo-lonté de chacun d’aider la profession dansson évolution et ses difficultés sont unemarque de fabrique de l’institution. Dans lecadre de la grande région Occitane, chacunapprend à se connaître et à travailler pourla collectivité médicale libérale.

L’URPS Médecins intervient dans de nom-breux champs de l’activité des médecins,quelle que soit leur spécialité. Elle étudiel’évolution des nouvelles structurations del’exercice que cette évolution soit le fait desprofessionnels comme les nouveaux modesd’exercice ou qu’elle soit le fait des institu-tions qui souhaitent mettre à leur main pourne pas dire à leur botte les nouvelles orga-nisations, parfois en dehors de l’adhésion desmédecins libéraux.

Analyser, apporter une aide ou des projets,permettre une représentation libérale auprèsdes tutelles en portant la voix des médecinslibéraux dans des aéropages où ils sont sipeu représentés, être à l’écoute des difficul-tés locales, apporter son point de vue sur lapermanence de soins en ambulatoire ou enétablissement, étudier les transferts detâches et le risque que cela fait peser surnotre exercice, etc. voilà quelques uns desmultiples rôles de votre URPS.

Le rôle technique de l’URPS n’est plus àprouver. Medim@il par exemple a été intégralement

financée par l’URPS avant de devenir unoutil plus universel, et permettre la fluiditéde l’information médicale sécurisée ET gra-tuite pour chacun d’entre nous.Apperqual, Cormedal, le partenariat avec lesréseaux comme la cancérologie ou l’obsté-trique, autant d’approches utiles à l’exercicequotidien, souvent dans l’ombre mais dansl’efficacité.

L’URPS des Médecins libérauxLanguedoc-Roussillon Midi-Pyrénées a été créée le 13janvier 2016. Un nouveaubureau a été élu, réunissanttoutes les composantessyndicales et ouvert auxdélégués territoriaux.L’Assemblée générale a validé le changement de nom URPS des Médecins Libéraux Occitanie le 26 novembre dernier.Le siège social est basé àMontpellier et travaille avec lepôle toulousain. Pour répondre à une fortedemande de participation, unsystème de visioconférence entreles deux pôles, mais aussi entreles cabinets des élus et les pôlesa été installé et permet à tousles élus de participer auxdifférents groupes de travailinitiés au sein de l’union, maisaussi avec certains partenaires.

Dr Maurice BENSOUSSAN - Président

Dr Jean-Louis BENSOUSSAN – 1er Vice-président Dr Philippe CUQ – 2e Vice-président

Dr Jean-Marc LARUELLE – Trésorier

Dr Pierre-Adrien DALBIES – Trésorier adjoint

Dr Michel COMBIER – Secrétaire général

Dr Marc EGOUMENIDES – Secrétaire général adjoint Dr Marie-Josée RENAUDIE – Secrétaire général adjoint

Dr Olivier DARREYE Dr Georges DUBOIS Dr Patrick CONTISCoordonnateur Coordonnateur collège 2 - Chirurgiens, Coordonnateur collège 3

Collège 1 - Généralistes anesthésistes et gynécologues obstétriciens Autres spécialistes

Dr Laurent AIGLE Dr Marie-Ange BOULESTEIX Dr Christian VEDRENNE Dr Philippe ROBERTDélégués territoriaux

dOcteur MicHel cOMBier, MédeciN GéNéraliSte à tOulOuSe (31), Secrétaire GéNéral de l’urPS Ml OccitaNie. l’urPS Se PréSeNte

L’ambition du bureau de l’URPS est de permettre le travail de tous pour

répondre au besoin d’accompagnement professionnel mais, au-delà, d’ouvrir des pistes et des

projets pour prendre à bras le corps l’évolution professionnelle en aidant les médecins à maitriser

leur avenir.

le rôle technique de l’urPSn’est plus à prouver

la carte des élus de l’urPS

RÉPARTITION DES ÉLUS URPS OCCITANIE

leS éluS de l’urPS MédeciNS liBéraux OccitaNie : le Bureau

> Suite PaGe SuivaNte

54

ZOOM

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

PréSeNtatiONde l’urPS

> Suite de la PaGe 5

les commissionsaude - 11Renaud CAZALIS, Médecin généraliste,LimouxMichel GALLAND, Médecin généraliste,Labastide d'Anjou, Bruno GAY, Médecingénéraliste, TrèbesHélène SENTENAC-MOUROUMédecinGénéraliste, Carcassonne.

aveYrON - 12DominiqueBONNECUELLE, Médecingénéraliste, RodezJean-PierreCABANETTES, ORL, RodezJean-Philippe CHARTIER,Neurologue, Rodez

Gard - 30Jean-Pierre BRUNOT,Médecin généraliste,Nîmes David COSTA, Médecingénéraliste, NîmesChristian FLAISSIER,Médecin généraliste,Lasalle, Christian LABADIE,Médecine Physique etRéadaptation, Nîmes, Pierre RADIER, Médecingénéraliste, Bagnols Sur CèzeMarc VILLACEQUE,Cardiologue, Nîmes

Haute GarONNe -31Alain BELLEVILLE,Rhumatologue,TournefeuilleJean-LouisBENSOUSSAN, Médecingénéraliste, Castelmaurou

Maurice BENSOUSSAN,Psychiatre, ColomiersMichel BISMUTH,Médecin généraliste, Labarthe-sur-Lèze Patrice BOUISSOU,Pédiatre, ToulouseOdile BOURGEOIS,Médecin généraliste,Saint-Orens- de-Gameville Brigitte CABANAT,Médecin généraliste,ToulouseCyrille CHAUGNE,Médecin généraliste,ToulouseAlain COMBARIEU,Médecin généraliste,ToulouseMichel COMBIER,Médecin généraliste,ToulousePatrick CONTIS,Neuropsychiatre,Ramonville-Saint-AgnePhilippe CUQ, Chirurgien, Toulouse Alain DELBOS,Anesthésiste, ToulouseJoëlle DURAND,Endocrinologue, ToulouseFrançois ESCAT, Médecingénéraliste, MuretJean-Charles GROS,Dermatologue, ToulouseArnault GRUBER, Médecingénéraliste, ColomiersJean-Paul JACQUES,Gastroentérologue,ToulouseGaëlle JIMENEZ-POCHAT, Oncologue, ToulouseChristian JORDAN,Cardiologue, ToulouseLeïla LATROUS,Médecin généraliste,Saint-JoryYvan MACHETO, Médecingénéraliste, ToulouseJérôme MARTY, Médecingénéraliste, Fronton

Georges-André MOREAU,ORL, ToulouseHenry MOUYSSET,Anesthésiste, Saint-Jean François-MariePRADEILLE, Médecingénéraliste, FrontonJean-Louis PUECH,Radiologue, ToulouseMarie-Josée RENAUDIE,Gynécologue, ToulouseMarie-Hélène ROUGIE,Neurologue, ToulouseJacques SABOYE,Chirurgien, ToulouseOlivierTHIEBAUGEORGES,Gynécologue Obstétricien,ToulouseJean TROCARD,Radiologue, Saint Jean,

GerS - 32Jean-Marc CASTADERE,Médecin généraliste, L'IsleJourdain, Marc PERARD, Psychiatre,L'Isle Jourdain,Philippe ROBERT,Gastroentérologue, Auch

Hérault - 34Laurent AIGLE, Médecingénéraliste, Béziers Pierre-Antoine AYRIVIE,Cardiologue, BéziersJean-Luc BARON,Chirurgien Plastique,MontpellierMarie-Cécile BELIN-SAUGET, Médecingénéraliste, MontpellierJean-ChristopheCALMES, Médecingénéraliste, FrontignanJean-François CHIARINY,Psychiatre, MontpellierPierre DALBIES,Gastroentérologue, Béziers

Georges DUBOIS,Chirurgien, Montpellier Marc EGOUMENIDES,Médecin généraliste,MontpellierFabrice FRANCOIS,Chirurgien, Montpellier Edouard GHANASSIA,Endocrinologue, SèteRodolphe GOETZ,Chirurgien, Montferrier-sur-Lez Serge GROMOFF,Médecin généraliste,Balaruc-Les-Bains, Gilbert GUTERMANN,Rhumatologue, BéziersDominique JEULIN-FLAMME, Médecingénéraliste, MontpellierFranck LACAZE,Chirurgien, MontpellierJean-Marc LARUELLE,Médecin généraliste,Montpellier Patrice LEGASAL,Pédiatre, SèteFrançois POULAIN,Médecin généraliste,Palavas Les FlotsDominique PROSLIER,Pédiatre, BéziersPatrick SOUTEYRAND,Radiologue, Castelnau-le-Lèz

lOt - 46Marie-AngeBOULESTEIX,Médecin généraliste,CahorsOlivier DARREYE,Médecin généraliste,Vayrac

HauteS PYréNéeS- 65Eva DECOTTE, Médecingénéraliste, Aureilhan

Jean-Claude LUCIEN,Médecin généraliste,Tarbes

PYr. OrieNtaleS -66Pierre MAQUIN,Radiologue, PerpignanJean-Baptiste THIBERT,Médecin généraliste,Salses-le-ChâteauChristian VEDRENNE,Médecin généraliste,Maury

tarN - 81Marguerite BAYART,Médecin généraliste,Réalmont. Théophile COMBES,Médecin généraliste,Gaillac

tarN & GarONNe- 82Anne BLANDINO-PAULIN, Médecingénéraliste, Lafrançaise, Guy ROQUEFORT, ORL,Castelsarrasin

cOMMiSSiON FOrMatiONCette commission réunit 12 élus. Elle est divisée en deux sous-commissions qui répondent àl’accompagnement des étudiants dans leur futur exercice, au soutien de sujets de thèses pouvantintéresser le médecin en cabinet, et également améliorer l’exercice professionnel au quotidien.

Recherche, Congrès et Thèses Dr Michel BISMUTH 20 membresExercice professionnel Dr Théophile COMBES 8 membres

cOMMiSSiON PerMaNeNce deS SOiNSElle permet de suivre l’organisation de la PDS au niveau national, régional et dans les différents secteursconcernés. Elle répond à la question : comment le médecin libéral participe-t-il à la permanence dessoins (moyens, outils, accompagnement partenariat).

Groupe Violences faites aux Médecins Dr Marc EGOUMENIDES 8 élusGroupe PDSA Dr Jean-Marc CASTADERE 17 élusGroupe PDSES Dr Philippe CUQ 8 élus

cOMMiSSiON OrGaNiSatiON deS SOiNSPlusieurs groupes de travail se partagent les différents thèmes et sujets à traiter pour optimiserl’organisation des soins sur l’ensemble du territoire par tous les professionnels de santé, en partenariatavec les institutionnels porteurs de projets.

MSP et Soins primaires Dr Bruno GAY 19 élusDispositif de Soins Partagés - DSPP Dr Maurice BENSOUSSAN 5 élusRéseaux de soins et Coordination de proximité Dr Dominique JEULIN-FLAMME 7 élusOrganisation de proximité : MAIA - PAERPA Dr Olivier DARREYE 17 élusDélégation de Tâches Dr Marie-Josée RENAUDIE 9 élusRévision pharmaceutique Dr Yvan MACHETO 6 élusChirurgie Ambulatoire Dr Christian VEDRENNE 6 élusMédecine transfrontalière Dr Marie Josée RENAUDIE

cOMMiSSiON NticNouvelles technologies en information et communication : que ce soit par messagerie sécurisée,plateforme de partage de données, télémédecine, les nouvelles technologies doivent s’adapter auxbesoins des médecins.

PEPS : Plateforme d'entraide entre PS 9 élusDonnées de santéMessagerie sécuriséeGCS TélésantéTélémédecine

cOMMiSSiON PreveNtiON SaNteCes commissions abordent l’environnement législatif, économique et écologique de la pratique médicale :droit des patients, place du médecin, pollution de l’air,…

Environnement 12 élusResponsabilité du Patient Dr Jean-Charles GROS 4 élus

l’urPS Se PréSeNteleS éluS de l’urPS MédeciNS liBéraux OccitaNie

76

Dans le cadre de ses missions,l’URPS, en dehors de participer àla préparation du Projet régionalde santé, peut faire une analysedes besoins de santé et de l’offrede soins de la région, selon desthèmes choisis ; participer àl’organisation de l’exerciceprofessionnel, et plusspécifiquement en ce quiconcerne la permanence dessoins, la continuité des soins etles nouveaux modes d’exercice.L’URPS peut mener des actions,(séminaires, création d’outils,mise en réseau, etc.) dans ledomaine des soins, de laprévention, de la promotion dela santé et de l’éducationthérapeutique. Enfin, elle peutégalement collaborer voire initierle déploiement et l’utilisationdes systèmes de communicationet d’information partagés.Les commissions créées au seinde l’union permettent ainsi deregrouper les forces utiles pourrépondre aux besoins dumédecin libéral dans le cadre deses missions. L’URPS Occitanie veille à ce quechaque syndicat soit représentédans les commissions, et defaçon la plus représentative entermes géographiqueségalement.

ZOOM

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territOirede SaNté

actualité de l’urPS

• eSP, cPSt, et Pta QuéSacO ?... PaGe 10

• Maia PaGe 12

• uN exeMPle de Maia PaGe 13

Nous pouvons trouver dans la « loi de modernisation de notre système de santé »,

trois concepts qui pourraient impacter l’organisation des parcours de santé de nos patients.

Il s'agit des « équipes de soins primaires » -ESP,

des « communautés professionnelles territoriales de santé » - CPTS,

et des « plates-formes territoriales d'appui » - PTA.

territoire de santé

98

Les Pouvoirs Publics ont large-ment incité ces dernières annéesau développement de la chirur-gie ambulatoire. Grâce à l’évolu-tion technologique dans lesecteur chirurgical et anesthé-siste, une part importante deprocédures chirurgicales peuventse réaliser aujourd’hui en ambu-latoire. Cela transforme la priseen charge des patients en pré, enper et en post opératoire. Celamodifie aussi l’organisation etl’intensité du travail des méde-cins du bloc opératoire et de laprise en charge en ville. Une conséquence est la baissedes durées de séjour qui induitdes économies en matière d’hô-tellerie et de consommables. Ceséconomies potentielles engen-drées par la chirurgie ambula-toire n’ont jamais étéprécisément évaluées. Elles pour-raient être relativisées par unevariation de la consommation desoins en pré, per et post-opéra-toire par rapport aux procéduresavec hospitalisation complète.L’étude médico-économiquemenée sur 2016-2017 pour lecompte des URPS vise en premierlieu à analyser les impacts du dé-veloppement de la chirurgie am-bulatoire en quantifiant demanière rétrospective les écono-mies générées par le développe-ment de la chirurgie ambulatoirepour les financeurs – AssuranceMaladie et organismes d’assu-

rance privés – et pour les établis-sements de santé. Les coûts sup-plémentaires induits tels que lesré-hospitalisations et soins desuivi liés à l’ambulatoire (nombrede réadmissions, etc…) serontaussi analysés. Une analyse comparée des résul-tats en Occitanie avec les autresrégions sera réalisée, ainsi qu’unecomparaison entre le secteur pu-blic et le secteur privé. Le péri-mètre de l’étude sera composéd’une dizaine d’actes dont lacontribution à la croissance de lachirurgie ambulatoire sur la pé-riode de référence qui va de 2013à 2015 est significative.

Cette étude devrait permettre

de mieux comprendre les mé-

canismes médico-économiques

associés au développement de

la chirurgie ambulatoire.

L’étude sera effectuée par une

équipe dirigée par Frédéric

BIZARD, économiste spécialisé

sur les questions de santé.

Cette équipe est composée de

biostatisticiens, d’actuaires et

de spécialistes des études

médico-économiques.

La remise de l’étude est prévue

pour la mi-2017.

etude MedicO-ecONOMiQue Sur la cHirurGie aMBulatOire dOcteur PHiliPPe cuQ, cHirurGieN vaSculaire à tOulOuSe, vice-PréSideNt de l’urPS OccitaNie

Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

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territOirede SaNté

1110

eSP, cPtS et Pta… quèsaco ?

Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

Les "équipes de soins primaires" fédèrentplusieurs professionnels de santé de pre-mier recours, dont au moins un médecin gé-néraliste. C'est un mode d'organisationcoordonnée qui a pour but d'améliorer leparcours de santé dans la (ou les) patien-tèle(s).La création d'une ESP est à l’initiative d'undes professionnels de santé impliqués etcouvre des thématiques variables issues duchoix de ses membres (patients vulnérables,soins palliatifs, soins non programmés, coor-dination interprofessionnelle etc.)Ce projet de santé commun à l'équipe peutfaire l'objet d'une contractualisation avecl’Agence Régionale de Santé - ARS, et peuts'inscrire dans une dynamique pouvant ame-ner à évoluer vers un projet de type Maisonde Santé Pluri professionnelle - MSP (avecou sans murs).Les "communautés professionnelles ter-ritoriales de santé" s'inscrivent dans unedémarche « populationnelle » c'est à direau-delà des patientèles des médecins impli-qués.Les CPTS rassemblent des acteurs assurantles soins de premier et de deuxième recours,des acteurs médicaux sociaux et sociaux.Elles se situent naturellement à l’échelle d’unterritoire plus large que celui des ESP (bassinde vie).Le, ou les projets identifiés (dépistage de lafragilité, organisation de la Permanence desSoins en Ambulatoire - PDSA, éducation thé-rapeutique, organisation de l’entrée ou desortie d’hospitalisation etc.) peuvent êtreégalement contractualisés avec l’ARS.L'intérêt de la contractualisation est de bé-néficier d'un financement visant à la rému-

nération par le Fonds d'intervention régio-nale - FIR pour le temps consacré à la for-malisation du projet ainsi que de créditsdédiés à une thématique particulière.L’ARS peut assurer également une informa-tion sur les projets des ESP et des CPTS.

Les "plates-formes territoriales d’appui"ont vocation à aider les professionnels desanté confrontés à des difficultés inhérentesau parcours de santé complexe de certainspatients.Elles ont comme fonction l’information etl'orientation vers des ressources sanitaires,sociales et médico-sociales du territoire,l’appui à l'organisation des parcours com-plexes (évaluation sanitaires et sociales,appui à l’organisation et à la concertationentre les professionnels, planification de laprise en charge) et le soutien aux initiativesprofessionnelles (comme les ESP et les CPTS)pour la mise en œuvre de leurs projets.Le décret laisse une certaine latitude en cequi concerne la constitution d'une PTA et,dans les principes il s'agit de s'appuyer surl'existant.Le texte indique qu'une PTA peut être consti-tuée à partir d’initiatives d’acteurs de santé,sanitaires et sociaux et médico-sociaux. Çasignifie qu’aussi bien un hôpital, une maisonde santé, un réseau santé, un Etablissementhospitalier pour personnes dépendantes -EHPAD un conseil départemental etc., peu-vent être à l’origine d’une PTA. TOUTEFOIS IL EST TRES CLAIR QUE LES INITIATIVES DES PROFESSIONNELS DESANTE DE VILLE VISANT UN RETOUR ET UNMAINTIEN A DOMICILE SONT PRIORITAIRES.

Ces trois concepts, ESP, CPTS, PTA, sont des outils que les professionnels de santé libérauxdoivent pouvoir s'approprier afin de pérenniser l'offre de soins de proximité.Le travail solitaire du médecin d'hier a probablement vécu, les structures de coopérationd'exercice partagé ou de coordination sanitaire ou médico-social doivent s'inscrire dans lepaysage de l'exercice libéral de demain.

dOcteur Olivier darreYe, MédeciN GéNéraliSte à vaYrac, cOOrdONNateur du cOllèGe 1, MédeciNS GéNéraliSteS de l’urPS OccitaNie déFiNitiONS

ESP : Equipes de Soins PrimairesMode d’organisation coordonnée desprofessionnels de santé. Elles se si-tuent à l’échelle de la patientèle. Ellespeuvent comprendre ou non un pro-jet immobilier, être constituées sur unou plusieurs sites. Elles se mobilisent autour d’un projetde santé commun à l’équipe.Le projet de santé est un pré-requis àla contractualisation entre les profes-sionnels et l’ARS.Toutes les ESP, même lorsqu’elles neprennent pas la forme de MSP ou decentres de santé, s’inscrivent dansune dynamique qui peut les amener àévoluer vers un exercice plus coor-donné.

CPTS : Communautés Profession-nelles Territoriales de SantéElles s’inscrivent, à partir d’initiativesprofessionnelles, dans une logique deprojet. Compte tenu de l’implicationde professionnels de santé diversifiéset de second recours, elles se situentnaturellement à l’échelle d’un terri-toire plus large que celui des ESP.

Elles offrent la possibilité aux profes-sionnels de santé d’accéder à cettedimension pour identifier et répondreaux besoins de santé, d’offres desoins et de services dans le cadred’une responsabilité populationnelle.

PTA : Plate-forme territorialed’appuiDispositifs d’appui aux professionnelsde santé constitués par l’ARS pour lacoordination des parcours de santécomplexes. Priorité est donnée auxinitiatives des professionnels desanté de ville et, lorsqu’elles existent,aux initiatives des ESP et des CPTS vi-sant un retour et un maintien à do-micile.

carte régionale des MaiaLes MAIA sont portées par différents institutionnels (conseils départementaux, cen-

tre hospitalier, associations…) et travaillent en concertation avec les professionnels

de santé, les usagers et les acteurs de terrain à partir des tables stratégiques et des

tables tactiques. Les tables stratégiques (point jaune) : les décideurs et financeurs

organisent la politique générale du territoire. Les tables tactiques (point vert) : les

acteurs de santé partagent les expérience pour être force de propositions et d’ac-

tions.

LES MAIA EN OCCITANIE

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un exemple de Maia : le dispositif en Haute-Garonne

Le dispositif MAIA a pour but de créer un partenariat co-responsable de l’offre de soinset d’aides sur un territoire donné, pour les personnes âgées de plus de 60 ans en perted’autonomie. En pratique, il s’agit de construire un réseau intégrant tous les partenairesdes champs sanitaire, social ou médico-social, quel que soit leur statut : public, privé,institutionnel, libéral…

De plus, pour les personnes en situation complexe , le service de gestion de cas MAIApropose un accompagnement rapproché, individuel, et régulier assuré par unprofessionnel dédié et formé spécifiquement à cette fonction : « le gestionnaire de cas». Celui-ci devient l’interlocuteur privilégié de la personne, de la famille, de l’aidantprincipal, du médecin traitant et de tous les intervenants à domicile. Le gestionnaire de cas intervient en appui des professionnels dans un champ d’actiontransversal (sanitaire/social, ville/hôpital).

Le médecin traitant reste le « coordonnateur » de la prise en charge médicale etchacun des intervenants continue à agir dans son champ de compétence. Legestionnaire de cas est considéré comme un professionnel de santé et à ce titre il peutéchanger des informations avec les médecins via la messagerie Médimail.

rédacteurS : NellY FONtaNaud, iSaBelle jOliFF, cOriNNe reGNier, jOaNNa jeNOuvrier

ZOOM4 MAIA sont installées sur ledépartement de la HauteGaronne

- MAIA 31 Nord : Bassins desanté de Cornebarrieu, St Jeanl’Union, Pilote du dispositif : IsabelleJOLIFF – [email protected] - 05 61.15.75.57

- MAIA 31 Lauragais : Bassinde Villefranche de Lauragais etancien canton de Revel

Pilote du dispositif : JoannaJENOUVRIER :[email protected] 05.61.23.36.08

- MAIA 31 Toulouse : Bassinde Santé de Toulouse

Pilote du dispositif : CorinneREGNIER [email protected] - 05 61 76 61 40/62.69

- MAIA 31 Sud : Bassin deSanté de Muret et St Gaudens

Pilote du dispositif : NellyFONTANAUD - [email protected] - 05 34 46 23 01

EXEMPLE DE SITUATION COMPLEXEORIENTÉE PAR UN MÉDECIN TRAI-TANT

- M. M. est âgé de 86 ans. Il vit seul dansune maison de ville au RDC. Son épousea été placée en EHPAD. Il a 4 enfantsavec lesquels les relations sont assez dif-ficiles : un fils vit en Thaïlande, un fils esthandicapé mental et vit avec sa sœur quihabite dans le Tarn. Celle-ci, tutrice deses parents et aidante principale estépuisée par la situation de son père. M.M est en refus d’aides et de soins et dansle déni de ses troubles cognitifs nondiagnostiqués. Il s’alimente mal et sa fillecraint une dénutrition.

ACTIONS MENÉES PAR LE GESTION-NAIRE DE CAS

- Gagner la confiance de M. M. qui refuseaides et soins par des visites régulières - Procéder à une évaluation multidimen-sionnelle des besoins de M. M. et établir unplan de service individualisé. (PSI)- Identifier et mobiliser les acteurs ou ser-vices dont l’intervention est nécessaire.- Tenir informé le médecin traitant et pro-poser des orientations possibles pour l’éva-luation des troubles cognitifs (repérer lafragilité ? Consultation mémoire)- Rendre compte de l’évolution de la situa-tion à la fille tutrice et la seconder dans lesdémarches de mise en place d’aides - Mettre en cohérence les interventions audomicile pour trouver les solutions lesmieux adaptées aux besoins de M. M.- Assurer le suivi au long cours en lien avecl’ensemble des intervenants du parcours deM. M.

territOirede SaNté

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

Si au départ les MAIA étaient dirigées spé-cifiquement en direction des patients souf-frant de la maladie d’Alzheimer, le concepta beaucoup évolué et ambitionne désormaisl’accompagnement des personnes âgéesafin de préserver leur autonomie et lemaintien à domicile.L’acronyme signifie désormais « Méthoded’Action pour l’Intégration des servicesd’aide et de soin dans le champ de l’Au-tonomie ».Le pilotage des MAIA par les organismesd’aide à domicile s’adapte aux contingenceset aux moyens de chaque secteur.De même la complexité des missions, son in-tégration aux multiples autres dispositifs ré-seaux gériatriques, « plates-formes

gériatriques », «Equipes Territoriales ou Ré-gionales Vieillissement et Prévention de laDépendance » ainsi que les expérimentationsPAERPA, PTA, amènent l’URPS Médecins àtenir un rôle organisationnel de premier plandans le dispositif pour lui donner sa cohé-rence et garder à la médecine libérale laplace qu’elle mérite.

Les MAIA reposent sur le principe de «l’intégration ».L’intégration va plus loin que la coopérationou la coordination. L’intégration conduittous les acteurs à « co construire » leursmoyens d'action et à apporter une réponsedécloisonnée et adaptée aux besoins de lapersonne âgée.

Pour ce faire, 3 mécanismes sont mis enœuvre :- la concertation qui permet de décloison-ner les différents secteurs et de construireun projet commun avec une légitimité déci-sionnelle.- le guichet intégré pour une réponse adap-tée, harmonisée et unique, avec un outilpour les professionnels de premier recours.- la gestion des cas pour des situations par-ticulièrement complexe, grâce à des « ges-tionnaires de cas ».L’objectif initial d’autonomie et de maintienà domicile nous implique très directement,c’est un volet essentiel du métier du méde-cin généraliste : notre rôle dans la mise enplace du système est en principe essentiel.

L’organisation départementale se fait par des« tables stratégiques » et des « tables tac-tiques » auxquelles participe l’URPS.- La table stratégique : avec décideurs et fi-nanceurs (ARS et caisses) ; Réflexion sur lapolitique gérontologique sur le territoire àl’aide des remontées du dispositif MAIA- La table tactique : partenariat fondé sur lacoresponsabilité des acteurs de santé, mé-dico-sociaux et administratifs ; Analyse leservice rendu aux usagers, partage des outilset pratiques professionnelles, force de pro-position pour le territoire et les décideurs.Les MAIA devraient donc simplifier et clari-fier les missions des différents acteurs pourmaintenir à domicile au mieux les personnesâgées fragilisées et souvent seules.

Désormais l’ensemble du territoire de l’Occitanie est couvert par une trentaine de

MAIA - Méthode d'action pour l'intégration des services d'aide et de soins dans le

champ de l'autonomie - organisées dans la région sous l’égide de l’ARS.

les Maia MétHOde d'actiON POur l'iNtéGratiON deS ServiceS d'aide et de SOiNS daNS le cHaMP de l'autONOMie

adOcteur Pierre radier, MédeciN GéNéraliSte à BaGNOlS Sur ceZe (30), élu de l’urPS Ml OccitaNie

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

Cet article de la Loi de finance-ment de la SS intéresse les radio-logues, les médecins nucléaireset les radiothérapeutes et toutautre exploitant de scanner, IRM,TEP-scan et appareil de scinti-graphie (beaucoup sont gérés pardes établissements de soins oudes groupements public-privé).

Cet article autorise le Directeurde la Caisse Nationale d'Assu-rance Maladie (CNAM) à prendred'autorité dès 2017 des mesuresde modification des tarifs de for-fait technique de scanner et IRM,et de classification des appareils.Dans les années suivantes, ettous les 3 ans, une commissionad hoc, près de la CNAM partici-pera à l'évolution des tarifs.

On ne connaît pas à ce jour ledétail des mesures qui vont êtreprises.Mais le contexte de la présenta-tion de l'article 99 de la LFSS parle gouvernement alors que desnégociations n'avaient pasabouti et se prolongeaient entrela CNAM et la Fédération Natio-nale des Médecins Radiologue(FNMR), que la Convention mé-dicale à été contestée comme l'aété la Loi de Santé Touraine, au-gurent mal de l’utilisation quisera faite de ce texte pour sanc-tionner l’Imagerie médicale.D’autant plus que des mesuresde revalorisation ont été prises

par la nouvelle convention mé-dicale signée en août (revalori-sations dont on se félicite biensûr), et qu'il faudra financer. Les spécialistes de l'imagerie mé-dicale craignent donc encore unefois des baisses tarifaires sévères.La FNMR a demandé en consé-quence à ses membres de se re-tirer de tous travaux d’évaluationde pratique en cours commecelui sur la pertinence des actesd’imagerie : maîtrise médicaliséeou maîtrise comptable, il fautchoisir !

Ces mesures économiques met-tront à mal une spécialité denouveau touchée par des déci-sions comptables autoritaires.Elles mettront à mal le maillageterritorial radiologique et necontribueront pas à améliorerl’accès à une imagerie modernealors que des enquêtes natio-nales soulignent régulièrementles délais longs d’accès à l’IRM,le retard d’équipement de notrepays et que les professionnels ré-clament des avancées en radio-logie interventionnellenotamment ce qui implique plusd’appareils scanners et une no-menclature cohérente.

Sur la forme enfin, le procédéutilisé (que l'on peut comparer àl'usage de l'article 49-3 de laConstitution française par legouvernement actuel pour faire

aboutir des textes législatifscontestés) est choquant, ouvrantune brèche large dans le méca-nisme conventionnel, créant unfossé qui sera durable dans la re-lation tutelle-professionnels desanté de l'imagerie.

Surtout les conséquencespourraient être dommageablespour les patients qui trouventaujourd'hui à travers le secteurlibéral la majeure partie de laréponse à leur prise en chargequotidienne en imagerie médi-cale.

article 99 de la lOi de FiNaNceMeNt de la SecuriteSOciale (lFSS) 2017 : un précédent qui laissera des traceset un accroc conventionnel majeur.dOcteur jeaN-lOuiS PuecH, radiOlOGue à tOulOuSe, élu de l’urPS OccitaNie.

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l’urPS dONNe la ParOle

Actuellement, un conflit opposenos confrères obstétriciens dePerpignan à leur Groupe deSanté Medipole partenaires.Nos confrères fonctionnaientparfaitement dans l'établisse-ment privé le plus prestigieux dela ville, la Clinique Saint-Pierre.Ils bénéficiaient de la bonne ré-putation liée de la concentrationd'un service d'imagerie interven-tionnelle, de biologie, de réani-mation adossée à un service decardiologie interventionnellemédicale et chirurgicale.Ils avaient mis à profit cette dis-ponibilité d'un plateau techniqueparfait pour développer une ac-tivité reconnue de chirurgie can-cérologique en plus de lamaternité. Grâce à cette dyna-mique, leur service de type I re-crutait de jeunes consœurs cequi assurait le renouvellementdes générations.La clinique a souhaité récupérerleurs locaux pour étendre la car-diologie plus rentable et a décidéde déplacer la maternité pour laregrouper avec un autre serviceobstétrical de la ville à l'activitédéclinante et dans un environne-ment plus bucolique que trèstechnique. Le laboratoire estfermé la nuit, il ne dispose pas deréanimation.A Perpignan les confrères del'autre maternité n'ont pas jouéla solidarité car ils voient l'arrivéede ces renforts comme uneplanche de salut. Malheureuse-ment, et à la satisfaction de laclinique, ils se sont engagés dansune plainte au Conseil de l'Ordre,

considérant qu'ils étaient déni-grés.Les Perpignanais de Saint-Pierreont interrogé GYNERISQ etl'URPS en juin sur cette évolutionde leur sécurité. Ce n'était pas duressort de GYNERISQ car lesnormes minimales sont respec-tées dans le regroupement.Même si les conditions sontmoins sécuritaires. C'est le SYN-GOF qui a rendu visite auxéquipes dans leurs locaux, priscontact avec leur direction et in-formé l'ARS. Le SYNGOF aconseillé de rechercher un ter-rain d'entente. Le groupe pro-priétaire Santé Medipolepartenaires n'a pas voulu donnersuite.Un avis médical indépendant aété proposé (sous l'égide duCNGOF) mais l'affaire est malengagée : Le SIOS a accepté leregroupement sans rechercher nitenir compte de l'avis de nosconfrères. Leur position a été ca-ricaturée. La direction a mené cedossier contre l'avis des obstétri-ciens et de la CME de cette cli-nique.Cette histoire mérite d'être mé-ditée.Le sacrifice de la qualité du ser-vice de gynécologie obstétriqueaux intérêts de la Chaîne Medi-partenaire est évidente.La clinique n'a même pas pris lapeine de demander un niveau IIpour la nouvelle structureconstituée par la fusion des deuxmaternités. La maternité pu-blique ainsi ne se sent pas me-nacée.

La leçon est forte pour les gy-nécologues obstétriciens, mêmeceux qui pensent fonctionneren totale sécurité.L'intérêt des fonds de pensionn’est pas le nôtre. Pas trop decertitude, pas de naïveté, lamontée en puissance des fondsde pension dans les cliniques achangé les règles du jeu. Les médecins libéraux doiventavoir toujours la précautionde construire une parfaite co-hésion. Nous devons nous unirpour pouvoir collectivementpeser sur les décisions. Nous devons prendre attacheau monde syndical pour réagirà temps et monter rapide-ment une relation de force.L’URPS doit jouer son rôle etpouvoir empêcher un projetlorsqu’il est construit contrel’avis des médecins.

GYNERISQ : associationprofessionnelle participant à lagestion des risques engynécologie-obstétrique etchargée de documenter lesdossiers d’accréditation

SYNGOF : Syndicat Nationaldes GynécologuesObstétriciens de France

CNGOF : Collège National desGynécologues et ObstétriciensFrançais

SIOS : Schéma Interrégionald'Organisation des Soins

Maudit ParteNairedOcteur Olivier tHieBauGeOrGeS, GYNécOlOGue OBStétricieN à tOulOuSe, élu de l’urPS OccitaNie

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

Le maintien de l’accès aux soins dans la région repose, entre autres, sur le regroupement des pro-fessionnels. S’il ne s’agit pas pour l’URPS Médecins d’une réponse unique, ce regroupement pré-sente des difficultés organisationnelles pour lesquelles l’URPS aide depuis cinq ans avec unaccompagnement technique et juridique des équipes sur le terrain. Plus d’une trentaine de ren-contres avec les équipes ont été réalisées pour répondre aux interrogations que suscite ce mode

d’organisation de l’activité pluri-professionnelle. Ces rencontres sur leterrain se poursuivent aujourd’hui, et l’URPS reste à la disposition deséquipes qui souhaitent un accompagnement dans leurs démarches. Avec plus de 70 MSP ouvertes sur le territoire de l’Occitanie et une

cinquantaine de nouveaux projets émergents, ce mode d’organisation d’activité libérale est recherché par les jeunes confrères qui viennent découvrir cet exercice durant leurs stages. La généralisation des forfaits d’activité pour les MSP, les nouveaux modes de rémunération, permetaujourd’hui de pérenniser le financement des activités innovantes dans ces structures comme lacoordination de soins ou la prévention. Leur mise en œuvre jugée parfois laborieuse par les équipesest facilitée par le travail réalisé à l’URPS, avec l’accompagnement d’une chargée de mission juristespécialisée en droit de la santé. Enfin, l’URPS Médecins Libéraux s’engage au soutien des équipes engagées dans le cadre des or-ganisations institutionnelles mises en œuvre sur ces questions à l’ARS et à la CRAM, permettantd’obtenir des financements publics. » Camille RICART, Juriste - Chargée de mission URPS Occitanie

L’URPS des médecins d’Occitanie vient de signer avec l’ARS laconvention d’ouverture du Dispositif de Soins Partagés en Psy-chiatrie créé à son initiative avec ses partenaires le CHU de Tou-louse et le Centre Hospitalier G Marchant.Son acte de naissance est le 1 novembre 2016. Les premiers pa-tients pourront y être admis le 6 février prochain, ses locaux sontvoisins de l’URPS à l’entrée du CHU place Baylac à Toulouse.Pour mémoire ce dispositif propose aux médecins généralistes,qui seuls sont habilités à demander son intervention, une éva-luation diagnostique visant à proposer un projet de soins pourleurs patients atteints de troubles mentaux fréquents ou sévères.Il est soutenu par un dispositif d’aval regroupant toute la filièrepsychiatrique des psychiatres de l’agglomération toulousainequ’ils exercent dans leur cabinet libéral, en CMP, ou en hospita-lisation publique ou privée. Ce dispositif a été présenté à la HAS, au Conseil national de santémentale, et s’inscrit déjà dans une ébauche de projet territorialde santé mentale. Il sera expérimenté les premiers mois dans laseule agglomération toulousaine, mais son ambition est d’êtreun projet régional.Nous le détaillerons dans le prochain numéro de notre bulletin

Thromboses et cancers Partant du constat que 20 % des patients avecun cancer vont présenter une maladie throm-boembolique veineuse (MTEV), que la MTEVreste la première cause de décès des patientsatteints de cancer qui ne décèdent pas de leurcancer, il a été constitué un groupe de travailréunissant les URPS médecins, pharmaciens etinfirmiers, des représentants d’Oncomip, du Ré-seau Régional de Cancérologie de Midi-Pyré-nées, et ceux de l’Université Paul Sabatier.Nous avons travaillé à l’uniformisation du mes-sage communiqué au patient par tous les pro-fessionnels de santé et à une optimisation dela coordination interprofessionnelle. Aprèsavoir fait le tour de ce qui se faisait dans d’au-tres régions, et une enquête interne auprès desprofessionnels de santé, notre travail s’estorienté vers la réalisation de plaquettes desti-nées aux professionnels de santé et de fiches-patients.Vous trouverez joint à ce bulletin un exemple dechacune de ces plaquettes qui peuvent aussiêtre téléchargées sur le site de l’URPS.DOCTEUR MARIE-ANGE BOULESTEIX, Angio-logue à Cahors (46), membre du bureau – dé-léguée territoriale de l’URPS ML Occitanie

Brèves

Dispositif de soins partagésen psychiatrie

1716

MSP

l’urPS dONNe la ParOle

Pourquoi en arriver à unetelle extrémité ?

Cette décision fait suite auxréquisitions qui nous sont im-posées par l’ARS (Agence Ré-gionale de Santé) Occitanie etM. le Préfet de l'Aude pour lapermanence des soins les sa-medis, dimanches et jours fé-riés sur les secteurs de Limouxet de Quillan/ Espéraza/Chala-bre (Aude) depuis le01/01/2017.

Depuis 2 ans des discussionsétaient en cours avec l'ARSLanguedoc-Roussillon pour ré-aménager la taille du secteurQuillan/ Espéraza/Chalabre,immense et peu peuplé, etpour réaliser le transport decertains malades au cabinet dumédecin de garde les WE etjours fériés. Devant l'incapa-cité de l'ARS à mettre enœuvre les promesses faites, il aété décidé d’arrêter les gardes.

Sur le secteur de Limoux, lesmédecins avaient arrêté lesgardes depuis 3 ans sans dom-mage pour la population.

La seule solution qu'a trouvéenotre ARS a été de faire des ré-quisitions !

Ces réquisitions témoignent del'incapacité des pouvoirs pu-blics à prendre la mesure desdifficultés auxquelles sontconfrontés les médecins, en

particulier les généralistes, eta fortiori d'y apporter des so-lutions concrètes : la perma-nence des soins les week-endset jours fériés telle qu’elle estorganisée actuellement est de-venue obsolète, du fait de ladémographie médicale, de lanouvelle organisation de lamédecine, et des techniques decommunication. Imposer à coups de réquisi-tions la survie d’un systèmedépassé n’a pas de sens etnous demandons l'arrêt immé-diat de ces réquisitions.

Nous avons appris par ailleursque l'ARS d'Occitanie entend,dans un avenir proche (2018)faire passer le nombre de sec-teurs de gardes de 17 à ... 4dans notre département ! A quoi riment alors les réquisi-tions actuelles ?

Selon la réponse qui sera don-née par les pouvoirs publics,cette grève du 19/01/2017pourra être suivie d'autres ma-nifestations de notre mécon-tentement. Nous regrettons ledésagrément qui sera occa-sionné à la population maisnous ne doutons pas qu'ellecomprend notre insatisfactionet notre désarroi.

Les médecins de Limoux, Quil-lan, Espéraza, Couiza et Chala-bre

les médecins de la Moyenne et Haute vallée de l'aude (MHva),ont décidé de fermer leurs cabinets le jeudi 19/01/2017dOcteur eric cOué, MédeciN GéNéraliSte à eSPeraZa

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Médecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x

MediMail

Medimail les voies, les pistes

Avantages de MédimailMédimail est un service simple à utiliser :

• Sans installation sur le poste client,

• Sans changer d’adresse mail,

• Sans barrière régionale (autorisant ainsi leséchanges sécurisés auprès des sphères mé-dico-sociale, juridique, institutionnelle…),

• Garantissant un haut niveau de sécurité(traçabilité, horodatage, intégrité des don-nées échangées, chiffrement durant tout leprocessus...)

De plus, Médimail est interopérable avecl'Espace de Confiance de l'ASIP. Cela signifieque Médimail est en capacité de communi-quer avec toutes les messageries qui sont re-connues " MSSanté Compatible ".

Un utilisateur Médimail peut donc commu-niquer avec un correspondant MSSanté etréciproquement.

Médimail Combien ça coute ?Médimail est mis gracieusement à disposi-tion pour l’ensemble des professionnels desanté de la région Occitanie. Après le finan-cement URML MP, puis GCS Télésanté, c’estl’ARS Occitanie qui finance le projet depuis2012.

PRINCIPE DEFONCTIONNEMENTMédimail s'appuie sur le concept du

coffre-fort électronique qui joue le

rôle de tiers de confiance entre

l'expéditeur et le destinataire.

Un système de notifications permet

d'informer en temps réel de tous les

évènements qui affectent l'enveloppe

Médimail (scellement, ouverture,

délégation…) dans ce coffre-fort.

Un processus de notarisation des

évènements permet d'assurer la

traçabilité de tous les échanges sans

limite de temps au niveau du coffre-

fort.

FaBrice aMatulli, cHeF de PrOjet iNFOrMatiQue

1918

Medimails envoyés

Medimails reçus

décrYPtaGeS

Depuis fin 2013 une nouvellegénération d’Anti-Viraux Di-rects (AVD) est disponible pourle traitement des porteurs d’in-fection chronique par le virus del’hépatite C (VHC).Ces nouveaux anti-viraux di-rects, utilisés en association sontd’une très grande efficacité (plusde 90% de guérison virologique),leur tolérance est bonne avecpeu d’effets secondaires. Ils sontsimples d’utilisation : voie orale,nombre réduit de prises, durée detraitement courte (12 semainesle plus souvent, parfois 8).

Un accès universel aux traite-ments de l’hépatite C a été an-noncé et devrait prochainementêtre confirmé. En attendant, pararrêté en date du 10 juin 2016,l’accès au traitement par AVDn’est plus limité aux patients lesplus sévères (F3-F4) ou co-infec-tés VIH-VHC. Se sont ajoutés :- Adulte présentant un stade deFibrose hépatique F2- Adulte en attente de transplan-tation ou ayant fait l’objet d’unetransplantation d’organe- Adulte en hémodialyse- Adulte présentant des manifes-tations extra hépatiques du VHC.- Adulte infecté par un virus degénotype 3 ou co-infecté par unautre virus à tropisme hépatique- Adulte à risque élevé de trans-mission du virus (usagers dedrogues avec échange de maté-riel, personnes détenues, femmes

en désir de grossesse, ou touteautre personne pour laquelle laréunion de concertation pluridis-ciplinaire estime le risque detransmission élevé)Les propositions thérapeutiquessont entérinées par une Réunionde Concertation Pluridisciplinaire(RCP).A ce jour sept RCP ont été vali-dées par l’Agence Régionale deSanté Languedoc-RoussillonMidi-Pyrénées :- Trois Centres Experts Hépatite :CHU Montpellier (Hôpital SaintEloi), CHU Toulouse (Hôpital Pur-pan), CH Perpignan- CHU Nîmes, CH Béziers- CREGG (Club de Réflexion desCabinets et Groupes d’Hépato-Gastroentérologues) - RCP Ville-Hôpital Hepatomipvir(Clinique du Parc – Toulouse)Ces avancées récentes et à venirdans l’accès au traitement del’hépatite C doivent inciter à ren-forcer le dépistage. En effet selonles données épidémiologiquesdisponibles en France, 230 000personnes auraient une hépatiteC chronique dont seulement60% seraient diagnostiquées.Les médecins généralistes ontun rôle essentiel à jouer dansce dépistage.Au-delà du dépistage actuelciblé sur les facteurs de risque etqui montre ses limites, un dépis-tage plus large à des momentsparticuliers de la vie parait per-tinent.

HePatite c : des avancées majeures en termes detraitement - un dépistage à renforcer Marie-claude WeY

Le Réseau Hépatites Languedoc-Roussillon s’appuie sur une coordi-nation médicale et non médicaleque vous pouvez contacter pourtout renseignement :04 67 33 78 46 - 06 65 84 97 55 [email protected] www.chu-montpellier.fr/fr/reseau-hepatites-lr

Arrêté du 10 juin 2016 relatif auxconditions de prise en charge despécialités pharmaceutiques dispo-sant d’une autorisation de mise surle marché inscrites sur la liste viséeà l’article L. 5126-4 du code de lasanté publique : https://www.legi-france.gouv.fr/eli/arrete/2016/6/10/AFSS1613575A/jo

INSTRUCTION N°DGOS/PF2/DGS/SP2/PP2/DSS/1C/2016/246 du 28 juillet 2016 relative àl’organisation de la prise en chargede l’hépatite C par les nouveauxanti-viraux d’action directe(NAAD) : http://circulaire.legi-france.gouv.fr/pdf/2016/08/cir_41189.pdf

Les modes de transmission des virusdes hépatites : http://www.chu-montpellier.fr/fileadmin/user_upload/Pole_Digestif/ReseauHepati-tesLR/Documentation/Modes_transmission_logos.pdf

2016 > Medimail en chiffres

• 141 structures établissements publics, privés, réseaux, EPAHD... sont opérationnelles sur l’ensemble de l’ex région Midi-Pyrénées.

• 12 000 professionnels de santé, dont plus de 6000 libéraux disposent d’un compte Médimail

• Plus d’1 million de Médimail ont été envoyés en 2016 sur l’ex région Midi-Pyrénées

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L'expéditeur se connecte au portail Médimail et dépose son enveloppe

(message et une ou plusieurs pièces jointes jusqu'à 10 Mo) pour un

ou plusieurs destinataires (en destination ou en copie).

Une fois l'enveloppe déposée, l'expéditeur reçoit une preuve de scel-

lement. Le destinataire est informé par une notification indiquant

qu'une enveloppe a été déposée à son attention sur le portail Médi-

mail.

Le destinataire se connecte au portail Médimail (login ou carte CPS)

et récupère son enveloppe qui contient le message avec la ou les pièces

jointes.

L'expéditeur reçoit une notification l'informant que son destinataire

a bien ouvert son enveloppe. Les échanges sont notarisés et leur trace

est gardée de manière illimitée. Les enveloppes sont stockées 3 mois

avant d'être supprimées.

Medimail, comment ça marche

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EN SAVOIR PLUSMédecin d’Occitaniel e B u l l e t i N d e l’ u r P S d e S M é d e c i N S l i B é r a u x