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La Direction générale du Groupe FraterniMatin vous informe que la version numérique de votre quotidien d’informations générales FRATERNITE MATIN demeure la propriété exclusive de la SNPECI. A ce titre , - le FRAT MAT Numérique, ne peut être vendu - Le FRAT MAT numérique, ne peut être diffusé - Le FRAT MAT numérique ne peut être reproduit Le FRAT MAT numérique est un journal électronique à utilisation individuelle. Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose à la rigueur de la loi. Les présentes dispositions sont susceptibles d’être modifiées. La Direction Générale du Groupe AVERTISSEMENT !!!

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La Direction générale du Groupe Fraternité Matin vous informe que

la version numérique de votre quotidien d’informations générales

FRATERNITE MATIN demeure la propriété exclusive de la SNPECI.

A ce titre ,

- le FRAT MAT Numérique, ne peut être vendu

- Le FRAT MAT numérique, ne peut être diffusé

- Le FRAT MAT numérique ne peut être reproduit

Le FRAT MAT numérique est un journal électronique à utilisation

individuelle.

Tout contrevenant aux présentes dispositions s’expose à la rigueur

de la loi.

Les présentes dispositions sont susceptibles d’être modifiées.

La Direction Générale du Groupe

AVERTISSEMENT !!!

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Riviera - Marcory

Le pont HKB est là !

Mardi 16 décembre 2014 / N° 15 010 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (Orange CI) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 €PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES

Droits et taxes sur les marchandises dans l’espace Cedeao

Le tarif extérieur commun en vigueur le 1er janvier

25 entreprisesreçoivent

800 millionsde F Cfa

Appuià l’impression des journaux

PHOT

O : C

OULI

BALY

ABD

OULA

YE

PP. 4-5

Déjà 16 milliardsde F Cfa mobilisés

Cdvr

• Indemnisation des victimes de la crise post - électorale :

un fonds de 10 milliards de F Cfa dès 2015

•Conçu depuis 18 ans,réalisé en 25 mois.

• Il sera inauguré cet après-midi.

Dans ce numéro, un supplément de 8 pages

PP. 6-7

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Vos opinions nous intéressent

[email protected]

Hommes et femmes de lettres,responsables d’université, opérateurs économiques,

chercheurs, diplomates, leaders associatifs, leaders d’opinion

Chers lecteurs, exprimez - vous dans nos pages

Débats et Opinions sur les sujets de votre choix.

Faites - nous parvenir vos textes (4 500 ou 5 500 signes),

au siège de Fraternité Matin,par e-mail

à la nouvelle adresse suivante :

Émergence 2 020 et redistribution de la richesse

2 Mardi 16 décembre 2014Débats et opinions

FFaire de la Côte d’Ivoireune nation économique-ment forte, solidaire parune redistribution desfruits de la croissance auxayants droit, telle estl’ambition du Chef del’Etat, Alassane Ouattara.Pour y parvenir, nous de-vons réaliser notre de-

vise : Union-Discipline-Travail.Conforter l’unité nationale pour releverles grands défis de la nation, dans la dis-cipline, le respect de l’autorité et par letravail. Le Président de la République acommencé par l’unité nationale en met-tant la Commission dialogue, vérité etréconc i l i a t ion(Cdvr) en mission.Ensuite, il a mis lesIvoiriens au travailen montrantl’exemple et réaliséles investisse-ments nécessairesà la création de ri-chesse. Au-jourd’hui, les fruitsde la croissancesont redistribuésaux ayants droit:pour les ouvriersdu secteur privé(Smig +100%) ;pour les produc-teurs agricoles (+14%) et plus de 175milliards de francsCfa pour les fonc-tionnaires (Budget2015). Par cette re-distribution, l’éco-nomie se relancepar la demande.C’est une aubainepour les entreprises qui auront leur partdu gâteau si elles répondent efficace-ment à cette demande marginale. La Couverture maladie universelle(Cmu) est attendue pour 2015. Plusd’un million d’emplois dans les secteursformel et informel. La promesse de« changer la Côte d’Ivoire en cinq ans »est une réalité palpable au bout de troisans seulement.Mais si nous n’y prenons garde, sur laroute de l’émergence, nous risquons demanquer de bras et de cerveaux. Il nous

faut donc dès maintenant prendre lesmesures nécessaires pour augmenter laproductivité marginale du travail. Tra-vailler 40 heures par semaine ne nousparaît pas raisonnable pour notre ob-jectif d’émergence à l’horizon 2020.Nous devons travailler au moins 50heures par semaine pour créer les em-plois attendus par nos enfants. Ce sontles travailleurs d’aujourd’hui qui créentles emplois de demain par l’innova-tion et l’esprit d’entreprise. La produc-tion est proportionnelle à la quantité detravail appliquée. Plus on est à la tâche,plus on produit et plus on crée de ri-chesses. C’est cette fonction qui a faitadmettre par les économistes que la dé-

mographie est un facteur de produc-tion. La croissance est redistribuée parla création d’emplois et par le salaire.Pour produire, il faut, en plus de laquantité de travail, la compétence - lesavoir. Le salaire est le produit de lacompétence appliquée au temps de tra-vail. Les savoirs possèdent par eux-mêmes le pouvoir d’engendrer denouveaux savoirs. Le savoir est acquispar différents moyens : l’éducation, laformation professionnelle ou l’appren-tissage, la recherche scientifique. Il est

capitalisé par l’expérience et distribuéau corps social par l’enseignement, laformation et le travail en équipe. Il estrendu dans le système de productionpar l’organisation et la stratégie.La fonction d’organisation est impor-tante dans la production. Elle reflète letalent de l’entrepreneur, sa capacité àidentifier et valoriser les meilleurs fac-teurs de production, allouer les res-sources, leur assigner des objectifs etproduire dans des conditions opti-males. La formation est un facteur de produc-tivité. Elle se fait suivant trois modali-tés : formation diplômante, formationduale, formation par apprentissage.

Cette dernière for-mation qui se faitauprès d’un maîtreartisan n’est pasbien explorée dansnotre pays. Il est possible demoderniser les em-plois du secteur in-formel par laformation en défi-nissant l’apprentis-sage non pas dansles termes de notrecode du travail,mais en se référantau modèle alle-mand. Les maîtresapprentis seraientpartie intégrantedu système de for-mation profession-nelle et seraientappuyés par l’Etatdans leur organisa-tion et sur le planpédagogique. Ainsi,les diplômes se-

raient délivrés conjointement aux ap-prentis par le ministre en charge de laformation professionnelle et les maîtresapprentis. Dans le cadre de partenariats« win-win », à travers leurs chambresdes métiers, les enseignants du sys-tème formel viendraient faire la pra-tique dans les ateliers des artisans,maîtres apprentis, pour assemblerthéorie et pratique et formeraient lesartisans aux méthodes modernes deproduction et à l’organisation. Ce fai-sant, ils amélioraient leur productivitéet la qualité de leurs produits. L’Etat, enlieu et place des inspecteurs des impôts,leur enverrait des experts dans leur do-maine de compétence dans un premiertemps pour les aider à mettre en placeune démarche qualité, une approchecommerciale, et la tenue de comptabi-lité simplifiée. En améliorant la qualitédes produits, on améliore les revenusdes artisans. Ceux-ci auront ainsi unepart redistribuée de la croissance et se-ront donc prêts à recevoir les inspec-teurs des impôts. On compte plus de 3millions d’artisans dans notre pays. Sichaque artisan est une micro entrepriseemployant deux personnes on crée ducoup 6 millions d’emplois pour lesjeunes. C’est un vecteur de croissanceéconomique à intégrer à la comptabiliténationale pour le calcul de notre Pro-duit intérieur brut (Pib).

PAR CAMARA LOUKIMANE (*)

La Couverture maladie universelle (Cmu) estattendue pour 2 015. Plus d’un million d’emploisdans les secteurs formel et informel. La promesse de « changer la Côte d’Ivoire en cinq ans »est une réalité palpable au boutde trois ans seulement.Travailler 40 heures par semaine ne nous paraîtpas raisonnable pour notre objectifd’émergence à l’horizon 2 020. Nous devons travailler au moins 50 heures par semaine pour créer les emplois attenduspar nos enfants.

2 000 FCfa

LE S

UJET D

U J

OU

R

DjéliOuvrez les vannes !

PPopulation soulagée. Enfin, l’eau !Source de vie. On avait cru, à un mo-ment donné, qu’on n’y arriveraitpas. Ah oui, Yop ! Avec ces corvéesd’eau à 2, 4 heures du mat. Coupés

de leur sommeil. Ah, tous ces gens qui n’endormaient plus. Bon, ça va maintenant !Fini le calvaire ! Promesse électorale tenue.Déjà, en 2011, le gouvernement avait prisla chose au sérieux. En premier, le premiercitoyen. Et voilà, les vannes d’eau ! Avec lapleine satisfaction de la population. Eh oui,ce sont les effets de la croissance ! L’argentcircule ! Et le robinet coule à flots ! L’eaupotable. Alimentation saine. Santé pourtous. On le voit bien ! La joie se lit sur lesvisages. On espère surtout que les quar-tiers seront équitablement servis.On constate, ces derniers temps, des cou-

pures d’eau à Cocody-Riviera. L’eau qui ensort est parfois rouge. Eh oui ! Juste pourun temps. Mais l’on essaie de comprendretout l’effort qui est fait pour ravitailler lapopulation en eau potable. Et cette sourcede Bonoua, un effort d’équipement de pluspour le bon ravitaillement des ménages. Àl’intérieur, des efforts sont faits pour lebonheur des familles. Par cette politique deredistribution des richesses, le social vientau secours des ménages, hier déshérités.On le constate aussi, progressivement,avec la fourniture en électricité dans cer-tains villages. D’autres sont en attente, es-pérant la lumière depuis de nombreusesannées. Dans la dynamique du plan, lesbesoins, nous promet-on, seront satisfaits.Si l’argent travaille, c’est qu’il doit circuleraussi...

(*) EXPERT FINANCIER, DIRECTEURGÉNÉRAL DE LA SICOGI, AUTEUR DE L’OUVRAGE

« MARCHÉS, GOUVERNANCE ET PAUVRETÉ» LE CAS DE

LA CÔTE D’IVOIRE (HARMATTAN 2013)

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3Mardi 16 décembre 2014 Débats et opinions

LLa majorité des mi-grants viennent despays pauvres du Sudpour aller s’installerdans les pays duNord plus riches. Les faits : moins de lamoitié (40 pour cent) detous les migrants dans lemonde émigrent des

pays en développement du Sud versles pays développés du Nord. Selonles données du sondage Gallup publiédans le rapport état de la migrationdans le monde 2013 de l’Organisationinternationale des migrations, aumoins un tiers des migrants se dépla-cent d’un pays en développement à unautre (Sud-Sud) et 22 pour cent d’unpays développé à un autre (Nord-Nord). En outre, seulement 5 pourcent des migrants se dépla-cent du Nord au Sud. Cepourcentage est faible, mais ilne cesse de croître.

Les migrations se multiplientLes faits : le nombre de mi-grants internationaux a at-teint 232 millions en 2013(contre 175 millions en 2000et 154 millions en 1990), maiscette augmentation est princi-palement due à la croissancedémographique. La part desmigrants dans l’ensemble dela population mondiale est re-lativement stable et se situeautour de 2,5 et 3 pour cent.Plusieurs études ont démon-tré que dans les pays d’accueildes migrants, la taille de la po-pulation migrante est constammentsurestimée, ce qui renforce l’idée queles migrants sont «trop nombreux».

La lutte contre la pauvreté etcontre l’absence de développe-ment dans les pays d’origine des mi-grants permettrait de réduire lamigration vers les pays plus riches.Les faits : dans les pays pauvres, le dé-veloppement socio-économiquemène à une migration accrue et nonréduite, du moins à court et à moyentermes. Les migrants sont souvent dé-crits comme étant des personnes pau-vres et démunies. Pourtant, migrersur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de

Hass, directeur adjoint de l’Institutdes migrations de l’université d’Ox-ford, a souligné que migrer impliquaitaussi une connaissance des opportu-nités qui se présentent ailleurs, ce quitémoigne généralement d’un certainniveau d’éducation et d’un accès auxmédias modernes. Un développe-ment accru permet à une plus grandepartie de la population de pouvoirprétendre à la migration et de dispo-ser des ressources nécessaires.

Des contrôles et desréglementations auxfrontières plus strictsfreinent les migrationsclandestinesLes faits : lorsqu’il n’y a pas d’autre so-lution d’un point de vue juridique, lesmigrants et les demandeurs d’asile

sont plus susceptibles d’avoir recoursà l’immigration clandestine. Souvent,cela signifie que les migrants doiventfaire appel à des passeurs et emprun-ter des trajets dangereux, voire mor-tels. Des tragédies comme le récentnaufrage au large de l’île italienne deLampedusa, où 350 migrants ontperdu la vie alors qu’ils tentaient degagner l’Europe, engendrent généra-lement des appels au renforcementdes contrôles aux frontières qui nefont souvent que détourner les flux demigration clandestine, plutôt que lesréduire de façon significative. Para-doxalement, des études ont montréque des contrôles aux frontières plusstricts permettent d’éviter la migra-

tion circulaire et à court terme, dansle cadre de laquelle les migrants re-tournent régulièrement chez euxavant de repartir dans les pays d’ac-cueil. Ces contrôles les forcent égale-ment à rester dans les pays dedestination plus longtemps, en raisondes difficultés et des dépenses liées àla réadmission dans les pays.

Les migrants occupent despostes qui devraient reveniraux travailleurs locauxLes faits : les répercussions de l’immi-gration sur les marchés du travail sontcomplexes et variées et dépendent dumoment et du lieu. Dans les pays dé-veloppés, surtout en période de crois-sance économique, les travailleursmigrants exercent souvent des em-plois peu qualifiés et à faibles revenus

que les travailleurs locaux refusent.Bien que la concurrence pour ces em-plois puisse être accentuée en périodede ralentissement économique, l’im-migration peut aussi créer des em-plois en stimulant la croissanceéconomique. En outre, les entreprisescréées par des migrants embauchentsouvent des travailleurs locaux. Ilexiste une forte corrélation entre lestaux d’immigration et les taux decroissance économique. Lorsque lacroissance est faible et que les oppor-tunités d’emploi se font rares, l’immi-gration ralentit.

Les migrants pèsent sur lesservices sociaux

et les ressources publiquesLes faits : dans de nombreux pays, lesmigrants (surtout les clandestins) nebénéficient pas d’un accès aux ser-vices sociaux tels que la santé pu-blique et le logement. Lorsqu’ils ontaccès au système de protection so-ciale, ils sont moins susceptibles del’utiliser, en partie parce la populationmigrante est essentiellement compo-sée de jeunes adultes dont les besoinsen termes de santé et d’éducation sontmoindres. Une étude réalisée parl’university College de Londres a ré-vélé que les migrants récemment ar-rivés au Royaume-Uni sont à 45 pourcent moins susceptibles de recevoirdes prestations sociales ou des créditsd’impôt que les Britanniques. L’étudea également conclu que les migrantsapportaient davantage par l’impôt

que ce qu’ils reçoivent enprestations sociales.

Les individus qui en-trent illégalementdans un pays sont desimmigrés clandestinsLes faits : si le passage d’unefrontière sans papiersconstitue une violation deslois sur l’immigration, l’indi-vidu n’est pas pour autantun «clandestin», surtout s’ilest demandeur d’asile. LaConvention relative au sta-tut des réfugiés des Nationsunies reconnaît le droit despersonnes fuyant les persé-cutions d’entrer dans unpays en vue de demanderl’asile, qu’elles soient ou nonen possession de titres de

circulation valides. Même dans le casde ceux qui ne demandent pas l’asile,les violations des lois sur l’immigra-tion sont considérées comme des dé-lits de droit civil, plutôt que desinfractions pénales. Au cours de l’an-née passée, plusieurs médias ontcessé d’utiliser le terme « immigrantclandestin » et l’ont remplacé par mi-grant « sans-papiers » ou «en situa-tion irrégulière».

La plupart des migrantssont « clandestins »Les faits : pour des raisons évidentes,il est très difficile de recenser les mi-grants en situation irrégulière, mais ilsne représentent qu’une fraction dunombre total de migrants internatio-naux. Aux États-Unis, par exemple,près de 25 pour cent de la totalité desmigrants sont sans-papiers. En Eu-rope, le taux est beaucoup plus faible,et entre 7 et 12 pour cent seulement dela «population étrangère » étaitconstituée de migrants sans-papiersen 2008. Comme mentionné au pointprécédent, ceux qui fuient les persé-cutions et les conflits dans des paystels que la Somalie, la Syrie et l’Afgha-nistan n’ont souvent d’autre choix quede passer les frontières sans papiers.Parfois, ils peuvent aussi avoir recoursaux mêmes passeurs que les migrantséconomiques. Cependant, une foisqu’ils ont demandé l’asile, ils sont sou-mis à la législation relative aux réfu-giés plutôt qu’aux lois surl’immigration.

La Matinale

PAR OUMOU D.

Le pont Henri Konan Bédié

CC’est donc aujourd’hui, 16 décembre 2014, que letroisième pont du district d’Abidjan va êtreinauguré. Depuis le lancement des travaux duplus grand ouvrage du quinquennat du Prési-dent Ouattara en septembre 2011, il avait déjàété baptisé du nom d’Henri Konan Bédié. L’an-cien Chef d’Etat, promoteur du « Le bonheurpour chacun, le progrès pour tous » peut s’en-orgueillir de compléter le trio présidentiel dontles noms ornent Abidjan en facilitant le trafic

routier. Les chiffres en font la plus grande œuvre de construc-tion des quatre ans de gouvernance d’Ado : 192 millions d’eurospour le coût des travaux ; 18 millions d’habitants par an aurontun gain de temps de déplacement entre les deux rives ; 90 000tonnes de diminution d’émission de gaz carbonique dans l’at-mosphère ; 100 000 véhicules (prévision) en circulation parjour sur le pont ; 80 mètres de fondations ; 6, 7 kilomètres devoies routières construites ; 700 personnes mobilisées sur lechantier, etc.Cette troisième liaison trans-lagunaire entre la Riviera/Cocodyet Marcory présente une nécessité économique et est tout unsymbole. Le symbolisme du pont, permettant de passer d’unerive à l’autre, est l’un des plus universellement répandus. Detous temps, le pont a été un symbole représentatif du passagerendu possible, de la communication facilitée, des liens établisentre des lieux ou des mondes séparés par un obstacle. Le pontSirat de la religion musulmane, pont franchissant les enfers parlequel toutes les âmes doivent passer pour atteindre l’au-delàen est une description. Il est le fascinant lieu de passage, la re-présentation de l’obstacle surmonté, celui qui rapproche lesbords d’une brèche, d’une plaie ou d’une crevasse ; celui quipermet la cicatrisation, la paix, les échanges et le commerce.Sur tous les billets d’euros (de 5 à 500 euros), par exemple, fi-gurent des motifs architecturaux de ponts et ouvertures. Lepont est un lien entre deux lieux géographiques, et on va direentre deux peuples. Il abolit la frontière, rapproche les opposéset donne du poids à l’union. Et pour continuer dans ce sens dupoids, il y a aujourd’hui mardi, répétons-le, un événement depoids : la remise à l’Etat et de facto l’inauguration du pont Hkb.Un pont de poids pour un homme de poids. Un pont de poidsqui veut surmonter le creux de la crise sociale par le cœur et laraison réconciliés pour une Côte d’Ivoire qui gagne en laurierssur les chemins du développement. C’est pourquoi il faut célé-brer ce pont Hkb à la mesure de l’espoir qu’il suscite. Alors, lemieux serait que nous relions nos passerelles intérieures à cepont extérieur, résultat d’une vision vraie du vivre-ensemble –dans la paix. Acceptons de « jeter un pont ». Celui reliant notre monde quo-tidien à celui de l’autre qui n’est pas si loin de nous. Et si cet évé-nement important nécessite l’aide d’un « constructeur deponts », d’un pontife, en l’occurrence ici le Président Ouattara,le viaduc à construire pour que la Côte d’Ivoire se réconcilie avecelle-même doit être une œuvre collective, le symbole de la rela-tion à l’autre. « Jeter un pont » vers autrui pour permettre defaire évoluer ses points de vue, de découvrir l’autre et doncd’élever sa conscience en se frottant aux autres consciences, touten se laissant la possibilité de reprendre son souffle et d’effec-tuer un nouveau départ. Le pont Hkb surplombe une étendue d’eau, vaste et dangereuseet pouvoir y passer est une chance pour découvrir l’autre côté,là où on n’est jamais allé ou là où l’on peut accéder plus vite.Passer d’une rive à une autre, c’est tout autant une victoire phy-sique que spirituelle, c’est accepter d’avancer, d’avancer surtoutvers l’autre. Parce que le monde n’existe pas uniquement dansnotre façon de le voir et sans jamais savoir écouter l’autre, sa-voir penser l’autre.

[email protected]

PAR IRIN (*)

En finir avec les mythes sur la migration

Des tragédies comme le récent naufrage au large de l’île italienne de Lampedusa, où 350 migrants ont perdu la vie alors qu’ilstentaient de gagner l’Europe, engendrentgénéralement des appels au renforcementdes contrôles aux frontières qui ne font,souvent, que détourner les flux de migrationclandestine, plutôt que de les réduire de façon significative.

(*) SITE D’INFORMATIONSGÉNÉRALES

L’oeil de... ZOHORÉ

Pour l’artiste Jean-Jacques Irika (Rip). Ton art, pournous, est à jamais un pont entre ce monde et l’au-delà. «Certaines personnes placeront toujours des pierres surton chemin. C’est à toi de décider ce que tu en feras.Construire un pont ou un mur? Rappelle-toi que tu esl’architecte de ta vie» Anonyme

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lections dans cinq paysmembres de la Com-munauté économiquedes Etats de l’Afriquede l’Ouest (Cedeao),

lutte contre la maladie à virusEbola et amélioration de la si-tuation sécuritaire. Ces troiséléments ont dominé, hier, lesdiscours prononcés à l’ouver-ture de la 46e conférence ordi-naire des Chefs d’Etat et degouvernement de la Cedeao.C’était au Transcorp Hiltond’Abuja. Sur la première préoccupa-tion, c’est-à-dire les électionsdans cinq pays de la sous-ré-gion (Côte d’Ivoire, Guinée,Burkina Faso, Togo, Nigeria),le Chef de l’Etat ghanéen, pré-sident en exercice de la Ce-deao, John DramaniMahama, a indiqué que cespays bénéficieront de l’appuide l’organisation sous-régio-

nale pour des scrutins crédi-bles, libres, transparents etsans violence. Lors de sa 33esession, vendredi, le Conseilde médiation et de sécurité dela Cedeao, dont les décisionsont été endossées par laConférence des Chefs d’Etat etde gouvernement, avait re-commandé à toutes les Com-missions électorales de veillerà ce que le fichier électoral despays concernés par les élec-tions en 2015 soit actualisé,afin d’éviter toute perte deconfiance susceptible de per-turber le processus. Des ex-perts en matière électorale del’Onu et de la Cedeao serontenvoyés en mission dans lescinq pays pour apporter uneassistance aux autorités encharge de l’organisation desélections. Le Représentant spécial duSecrétaire général de l’Onu

pour l’Afrique de l’Ouest, Mo-hammed Ibn Chambas, a réaf-firmé l’engagement del’organisation mondiale à œu-vrer auprès de la Cedeao pourdes élections sans violencedans les différents Etats.Concernant la maladie à virusEbola, le président en exercicede la Cedeao a, encore unefois, sonné la mobilisation.Tout en saluant les effortsconsentis par tous, il a, à nou-veau, appelé les partenaires audéveloppement, la commu-nauté internationale et lespays de la sous-région à ne pasbaisser les bras. Il faut, a-t-ildit, ‘’mettre un terme à cetteépidémie qui a un impact né-gatif sur les économies et lespolitiques d’intégration despays de la Cedeao’’. Pour Désiré Kadré Oué-

draogo, le président de laCommission de la Cedeao,

cette mobilisation des Chefsd’Etat et de gouvernement aabouti, ‘’en plus de la constitu-tion d’un Fonds régional desolidarité, à la mise en placede mécanismes de coordina-tion des actions à mener auniveau des différents Etatsmembres. Le sommet extra-ordinaire sur l’épidémied’Ebola qui vous a réunis àAccra, le 6 novembre, a étépour vous l’occasion de rediresolennellement votre déter-mination à relever le défiposé par cette maladie et deconfirmer l’esprit de solida-rité dans lequel vous enten-dez le faire. Cela a rassurénos populations et nous aprocuré, à nous tous, une trèsgrande fierté’’. Même si lamaladie n’a pas encore étévaincue, les populations despays touchés ont réappris àvivre et espèrent que bientôt,

tout cela ne sera qu’un mau-vais rêve. Quant à la situation sécuri-taire, le Président John Dra-mani Mahama a rappelé lesmenaces sécuritaires dans lasous-région. Le terrorismedans le nord du Mali et dans laquasi-totalité des pays duSahel, la persistance de BokoHaram au Nigeria ont desconséquences négatives surles économies et jouent sur lastabilité des pays de la Cedeao.Il a exhorté les uns et les au-tres à œuvrer ensemble pourcontenir ces menaces. Il a éga-lement souhaité que les poli-tiques d’emplois jeunes soientdynamiques. Autre sujet évoqué lors de ce46e sommet, la situation auBurkina Faso. Le Chef del’Etat ghanéen a salué la pré-sence du Président de la tran-

UUn pas de géantvers l’intégrationsous-régionalevient d’être faitpar les Chefs

d’état et de gouverne-ment de la Communautééconomique des étatsde l’Afrique de l’Ouest(Cedeao). Le Tarif exté-rieur commun qui sera envigueur, à partir du 1er

janvier 2015, est lapreuve manifeste queces leaders ont comprisla nécessité de mutuali-ser leurs efforts, mais sur-tout que les grandsensembles ouvrent rapi-dement la voie au déve-loppement. La Cedeao,c’est aujourd’hui un mar-ché de près de 300 mil-lions d’habitants. L’hommage de DésiréKadré Ouédraogo, prési-dent de la Commissionde la Cedeao, aux Chefsd’Etat et de gouverne-ment n’est donc pas detrop. Dans son allocutionà l’ouverture du 46e som-met ordinaire de l’organi-

sation, il a salué leurleadership et leur ‘’enga-gement résolu en faveurde l’intégration’’. Il faut maintenir ce cap.Les Chefs d’état et degouvernement devraientdemander à tous ceuxqui ont une parcelle depouvoir dans les pays dela Cedeao de favoriserl’intégration des popula-tions. Puisque, au final, ils’agit d’aboutir à ‘’la Ce-deao des peuples’’.Selon Désiré Kadré Oué-draogo, « elle n’est niune simple proclamation,ni un vœu pieux ». Après le Tec, il faut son-ger à accélérer le chan-tier de la monnaiecommune. Sur le cheminde l’intégration effective,cette marche de l’esca-lier est indispensable.Sans calcul, les diri-geants devraient passerla vitesse supérieure. àl’heure des grands re-groupements, la Cedeaoqui a démontré qu’ellepouvait parler d’uneseule voix ne saurait êtreen marge de cette mou-vance. C’est nécessaire.Sinon, le Tec sera unevaine tentative.

Intégration

Mardi 16 décembre 2014À la une

46e sommet de la Cedeao Un appui pour des électionssans violence en 2 015 Le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et ses pairs de la sous - région se sont retrouvés, hier, à Abuja, capitale fédérale du Nigeria.

4

Le Chef de l’État (au 1er rang, 4e à partir de la gauche) et ses pairs ont posé pour la postérité. (PHOTO : PRÉSIDENCE)

ÉÉ

PARÉTIENNE ABOUA

Regard

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LL’un des faits marquantsdu 46e sommet desChefs d’Etat et de gou-vernement de la Cedeaoa été le lancement du

Tarif extérieur commun (Tec)‘’Au terme de neuf ans de tra-vail continu, de concertations,de consultations et de négocia-tions intracommunautaires,associant toutes les partiesprenantes de notre commu-nauté, nous basant sur desétudes d’évaluation d’impactsaussi bien nationales que ré-gionales, notre communautévient de réaliser un de ses prin-cipaux objectifs d’intégration’’,a déclaré le président de laCommission de la Cedeao, Dé-siré Kadré Ouédraogo. Il a expliqué que ce tarif com-mun qui entre en vigueur à par-tir du 1er janvier 2015, ‘’assure lapromotion des investissementset de l’industrialisation, favo-rise l’exportation des produitstransformés, préserve les re-cettes douanières et protègenos industries naissantes etnotre agriculture, contre touteconcurrence déloyale des biensimportés’’.Il a indiqué que des méca-nismes de sauvegarde ont étéincorporés et peuvent être uti-lisés par chaque Etat. Il a éga-lement souligné qu’il est prévudes ‘’mécanismes permanentsd’accompagnement de tous lesEtats membres pour faciliter

sa mise en œuvre en douceuret en faire un véritable outil derelance de nos économies’’.Le président de la Commissiona salué le travail de toutes leséquipes techniques des Étatsmembres de l’Union écono-mique monétaire ouest-afri-caine (Uemoa). Il faut indiquerle Tec est déjà en vigueur ausein de cette organisation quicomprend 8 pays. La Côted’Ivoire, le Mali, le Sénégal, leBurkina Faso, le Niger, le

Bénin, la Guinée-Bissau et leTogo.Avant de procéder à la remised’une copie du Tec aux Chefsd’Etat et de délégation pré-sents, le président de la Com-mission de la Cedeao a saluéleur ‘’leadership’’ et leur ‘’appuidécisif’’ en adoptant ce Tarif ex-térieur commun lors de leursommet extraordinaire du 25octobre 2013 à Dakar, au Séné-gal. Le processus d’adoption du Tec

remonte à la 29e Conférencedes Chefs d’État et de gouver-nement de l’organisation,tenue en janvier 2006, à Nia-mey, au Niger. Il a été bâti surla formule du Tec de l’Uemoa.‘’Il est composé d’une liste deproduits comprenant quatrecatégories correspondant auxquatre bandes tarifaires duTec Uemoa (0%, 5%, 10% et20%), allant des biens sociauxessentiels aux biens deconsommation finale en pas-

sant par les biens de premièrenécessité, les matières pre-mières de base, les biensd’équipement, les intrants spé-cifiques et les intrants et pro-duits intermédiaires.Unecinquième catégorie, intitulée«biens spécifiques pour le dé-veloppement économique»avec une bande tarifaire à35%, a été introduite en 2009.Le Tec Cedeao comprend aussid’autres éléments, comme laredevance statistique (Rs) et leprélèvement communautaire,ainsi que diverses autres me-sures de défense commerciale’’,peut-on lire dans une note à lapresse diffusée par la directionde la communication de laCommission de la Cedeao. Le Tec traduit l’application ausein des Etats membres d’uneunion douanière, d’un mêmetarif aux marchandises origi-naires d’un pays tiers. Il vientremplacer les différents tarifsnationaux. De façon pratique,cela veut dire que dès l’applica-tion du Tec, lorsque des taxesdouanières sont prélevées surune marchandise à l’entréed’un des Etats de la sous-ré-gion, celle-ci devrait circulersans entraves dans les autrespays de la Cedeao. L’organisa-tion devient donc un vastemarché commun de 300 mil-lions d’habitants.

É. ABOUA

Mardi 16 décembre 2014 À la une 5

Désiré Kadré Ouédraoga, président de la Commission de la Cedeao, a rassuré quant à la promotion des investissements.

• Le Tarif extérieur commun en vigueur à partir du 1er janvier 2 015

LLe Chef de l’État, Alas-sane Ouattara a reçu,hier matin, à Abujaavant l’ouverture du46e sommet de la

Communauté économiquedes États de l’Afrique del’ouest (Cedeao), le Présidentde la transition au Burkina

Faso, Michel Kafando. Il s’estagi, selon le Numéro 1 burki-nabé, de réaffirmer l’amitié etla fraternité qui existententre son pays et la Côted’Ivoire. ‘’ Vous connaissezbien les liens séculaires quiexistent entre la Côte d’Ivoireet le Burkina Faso. Depuis

que nous sommes en place àOuagadougou dans le cadredu gouvernement de transi-tion, nous n’avons véritable-ment pas eu l’occasiond’échanger avec notre frèreet ami, le Président Ouat-tara. Nous n’avons pas eucette occasion à Dakar à l’oc-

casion du sommet de l’Oif.Là, c’était une occasion, nousvenons juste de nous voirpour réaffirmer l’amitié et lafraternité entre les deuxpays et aussi la compréhen-sion de nos problèmes mu-tuels’’, a indiqué MichelKafando à la sortie de l’au-dience. Le Président de la transitionau Burkina Faso s’est dit sa-tisfait de cette rencontre qui adonné ‘’le sentiment’’ que laCôte d’Ivoire et son pays peu-vent poursuivre ensemble‘’dans le sens du développe-ment (…) et de la compré-hension mutuelle des deuxpeuples’’.

La Côte d’Ivoire et le BurkinaFaso ont une vieille traditiond’amitié depuis les pères fon-dateurs. Une excellente ami-tié liée par FélixHouphouët-Boigny et Mau-rice Yaméogo, les premiersPrésidents de ces deux pays.Elle s’est ensuite poursuiviepour se renforcer avec les dif-férents traités d’amitié et decoopération (Tac) conclus. La 4e conférence au sommetdu Tac s’est tenue le 31 juillet.Cette rencontre avait étémarquée par la signature de28 accords et protocoles d’ac-cord.

É. A.

Les Présidents Ouattara et Kafando réaffirmentl’amitié et la fraternité entre leurs pays

Le Chef de l’État, Alassane Ouattara et son homologue, Michel Kafondo du Burkina Faso ont échangé sur la coopération.

sition au Burkina Faso, Mi-chel Kafando. Au nom de sespairs, il a félicité le Numéro 1burkinabé pour la confianceque lui ont témoigné ses com-patriotes. Le président enexercice de la Cedeao a égale-ment remercié le Chef del’Etat, Alassane Ouattara‘’pour les bons conseils’’ qu’ila donnés dans la gestion de cedossier. Il a réaffirmé l’enga-gement de la Cedeao à aiderle Burkina Faso dans son pro-cessus de transition. Désiré Kadré Ouédraogo a,quant à lui, salué la solidaritémanifestée par tous les Etatsmembres de l’organisationsous-régionale au BurkinaFaso. ‘’S’agissant de la tran-sition au Burkina Faso, j’aiété témoin du formidablesens de solidarité de la partde tous les autres Etats mem-bres, quand le pays s’esttrouvé menacé, à la suite desévénements du 30 octobre,par une crise dont les consé-quences auraient certaine-ment été désastreuses. Eneffet, la belle victoire que lepeuple burkinabé a rempor-tée et qui se traduit, au-jourd’hui, par le début d’unetransition prometteuse doitégalement beaucoup à lamanière dont les Chefs d’Etatet de gouvernement se sontmobilisés pour permettre àla Cedeao de jouer pleine-ment le rôle qui est le sien’’, a-t-il dit. Dans son discours, le prési-dent de la Commission a rap-pelé le 40e anniversaire de laCedeao qui aura lieu le 28mai 2015. Il a assuré que lespréparatifs de la célébrationont déjà débuté et que toutsera mis en œuvre pour quela qualité des différentes ma-nifestations soit à la mesurede l’importance de l’évène-ment. Dans son allocution de bien-venue, le Président du Nige-ria, pays hôte, GoodluckEbele Jonathan, s’est félicitéde la stabilité retrouvée enGuinée-Bissau au Mali. Il asouhaité que toutes les ac-tions convergent vers la pé-rennisation de ces acquispour que la sous-région, quiconnaît présentement untaux moyen de croissance de7%, ne régresse pas. Il a ap-pelé à une politique hardied’intégration. La cérémonie d’ouverture dece 46e sommet des Chefsd’Etat et de gouvernement aété marquée par les allocu-tions des Présidents Good-luck Jonathan, JohnDramani Mahama ; du prési-dent de la Commission, Dé-siré Kadré Ouédraogo ; duReprésentant spécial du Se-crétaire général de l’Onu pourl’Afrique, Mohammed IbnChambas et le lancement duTarif extérieur commun.

ÉTIENNE ABOUA, ENVOYÉ SPÉCIAL À ABUJA

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PRÉS

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Page 7: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

LLe Président de la Répu-blique, Alassane Ouat-tara, a annoncé, hier,au Palais présidentiel,au Plateau, la création

d’un fonds pour l’indemnisa-tion des victimes des diffé-rentes crises qu’a connues laCôte d’Ivoire, dès janvier 2015.Ce fonds a «une constitutioninitiale de la part de l’État deCôte d’Ivoire de 10 milliardsde Fcfa», a précisé le Chef del’État. C’était lors de la cérémo-nie solennelle de remise durapport final de la Commissiondialogue, vérité et réconcilia-tion (Cdvr) par son président,Charles Konan Banny. Le Chefde l’État a exhorté les parte-naires de la Côte d’Ivoire à l’ac-compagner - par leurscontributions - dans ses effortspour panser les blessures deses compatriotes qui sont duesà ces crises. «Le temps est venu de nousconsacrer entièrement auxvictimes et de procéder aux ré-parations qui s’imposent.L’État n’oubliera personne»,a-t-il assuré. Il a appelé le gou-vernement et les structureconcernées «à travailler avecla société civile à la transpa-rence et à la crédibilité desopérations qui vont être enga-gées» dans ce sens. «Nous de-

vons en faire une cause natio-nale», a insisté Alassane Ouat-tara. Il a estimé que grâce auxefforts des uns et des autres, laCôte d’Ivoire a franchi les«étapes majeures sur la voiede la cohésion nationale, du

patriotisme». Résultat ? lepays connaît, aujourd’hui, «unnouveau repositionnementdans le monde», s’est-il félicité.Aussi le Chef de l’État a-t-il in-vité «sincèrement, et très sin-cèrement, chacun à maintenir

le cap que nous nous sommesfixé, afin d’effacer, pour tou-jours, les divisions que notrechère Côte d’Ivoire a connuespar le passé». Le Président de la Républiquea, par ailleurs, rappelé la situa-

tion dramatique dans laquellela Côte d’Ivoire se trouvait peuavant son arrivée au pouvoir.Un pays où «le meurtre demasse (était) banalisé, (où)l’impunité (était) devenue uneconstante de la vie politique,(où) la justice s’est effondrée,(où) l’école était devenue lapropriété de quelques-uns,(où) certains étudiants ont ac-quis, pour tout diplôme, ledroit de tuer, (où) une frangede notre armée a été instru-mentalisée». C’est au vu decette situation, a-t-il expliqué,qu’il avait proposé aux Ivoi-riens, lors de la campagne élec-torale, la création d’unecommission pour rebâtirl’unité nationale. AlassaneOuattara pense que son élec-tion est «le signe que les Ivoi-riens ont adhéré à ce projetpour tourner définitivementces douloureuses pages denotre histoire». Il a rendu hommage à CharlesKonan Banny pour avoir«mené à terme le mandat»qu’il lui a confié, ainsi qu’à sonéquipe. Il a également saluéson gouvernement «qui a mo-bilisé d’importantes res-sources financières, environ16 milliards de Fcfa, pour ac-compagner la Cdvr et lui per-mettre d’accomplir sa mission

dans les meilleures condi-tions». Les victimes et leurs re-présentants, de même que lespartenaires qui ont assisté laCdvr ont été également salués.Le Chef de l’État a, du reste, in-vité les partenaires «à demeu-rer engagés aux côtés desstructures qui poursuivront lemême objectif» de réconcilia-tion. D’autant que, a indiqué lePrésident de la République, il ya encore du chemin à parcou-rir. «Enraciner la paix et levivre ensemble dans l’esprit denos concitoyens nécessitera unengagement permanent detous et la poursuite de latransformation de nos institu-tions pour les rendre plusjustes et plus démocratiques»,a-t-il averti. Il a demandé augouvernement d’examiner lerapport final de la Cdvr et demettre en œuvre les recom-mandations jugées pertinentespour parachever le processus.Il a, encore une fois, engagé lesIvoiriens «à s’approprier, sansa priori, le sentier de la récon-ciliation». Alassane Ouattara a, en outre,appelé les Ivoiriens encore enexil à regagner leur pays et àprendre part à sa reconstruc-tion.

PASCAL SORO

Réconciliation nationale

6 Mardi 16 décembre 2014Politique

La Commission dialogue, vérité et réconciliation a rendu son rapport final au Président de la République, Alassane Ouattara,qui a annoncé des mesures en faveur des personnes affectées par les différentes crises en Côte d’Ivoire.

LLe Président de la Répu-blique, Alassane Ouat-tara, a saisi l’occasion dela remise du rapportfinal de la Commission

dialogue, vérité et réconcilia-tion (Cdvr), le 15 décembre, auPalais présidentiel, pour don-ner des assurances quant à lacapacité de la justice ivoirienned’assumer ses responsabilitésdans les procès des affairesliées à la crise en Côte d’Ivoire.«Après une période difficile quinous a conduit à recourir à lajustice internationale, notresystème judiciaire est désor-mais sur les rails grâce, no-tamment, aux réformesengagées par le gouverne-ment…Aujourd’hui, notre paysest donc capable de garantir àtous une justice équitable et derespecter, sur le plan intérieur,les exigences de la justice inter-nationale», a-t-il déclaré. Il arappelé que les réformes entre-prises dans le secteur de la jus-

tice ont été soutenues par «lespartenaires que sont les USA,l’Union européenne et plusparticulièrement la Francequi, dans le cadre du Contratde désendettement et de déve-loppement, a consacré 20 mil-liards de Fcfa à la réforme dela justice et de l’Etat de droit».Grâce à ces efforts conjugués,a-t-il soutenu, la justice ivoi-rienne est aujourd’hui sur lesrails. «Je comprends l’impatience demes compatriotes et de cer-tains de nos partenaires,même s’ils se félicitent des pro-grès que nous avons accom-plis. J’entends leur appel enfaveur d’une justice plus dili-gente», a poursuivi le Chef del’État. Et de rappeler, toutefois :«Nous avons hérité d’un appa-reil judiciaire détruit et dés-tructuré, d’un pays qui aconnu des fractures suffisam-ment graves pour menacerl’équilibre national». Aussi le

Président Alassane Ouattarainvite-t-il «chacun à tenircompte de ces réalités pourmesurer, en toute objectivité, lechemin parcouru et les ré-formes à entreprendre». Pour concrétiser les progrèsdéjà enregistrés, Il a appelé «legouvernement à accélérer lesprocédures en cours dans lecadre des affaires liées à lacrise post-électorale, afin declore définitivement ce doulou-reux chapitre». Le Chef del’État s’est, par ailleurs, félicitédes progrès réalisés au niveaudu dialogue politique. «La miseen place de la nouvelle Com-mission électorale indépen-dante consensuelle, a-t-ilestimé, la démarche inclusivemise en place par le gouverne-ment sont un socle pour desélections générales transpa-rentes et apaisées en 2015».

P. SORO

10 milliards de Fcfa pour indemniser les victimes

• « Aujourd’hui, notre pays est capable de garantirà tous une justice équitable »

“ Le temps est venu de nous consacrer entièrement aux victimes et de procéder aux réparations qui s’imposent.’’

Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro (au centre) le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan (àgauche) et le ministre d’État, Ahoussou Jeannot ont assisté à la cérémonie de remise du rapport final de la Cdvrau Président de la République. (PHOTOS : SYLLA YACOUBA)

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Politique 7Mardi 16 décembre 2014

CCharles Konan Banny,président de la Com-mission dialogue, vé-rité et réconciliation(Cdvr), a remis, hier,

au Président de la République,Alassane Ouattara, son rap-port des trois années d’activi-tés. Il a déclaré au Chef de l’Etatque les recommandationscontenues dans ledit rapportproviennent de l’ensemble dela population ivoirienne. Etque celles-ci reflètent les ré-sultats des consultations na-tionales. Lesquelles, à leurtour, ont été corroborées parles travaux des experts detoutes les obédiences qui ontpris part à la réflexion sur lescauses profondes de la crise. Ces recommandations, à l’encroire, sont aussi la résultantedes dépositions des 72.483victimes entendues pendantcette phase. « Toutes conver-gent vers la même vision de lasociété ivoirienne à bâtir.Elles portent sur les causesprofondes de la crise, les ré-parations, les réformes poli-

tiques, les réformes adminis-tratives et institutionnelles,les questions liées au genre, lemémorial de la crise, les ac-tions en direction des enfantset le devenir des commissionslocales de la Cdvr », a fait sa-voir Charles Konan Banny auPrésident de la République, enlui remettant son rapport.Au titre des difficultés rencon-trées, Charles Konan Banny aaffirmé que la Cdvr a subi desentraves qui l’ont un peu re-tardée dans sa mission. Aunombre de celles-ci, l’absenced’accords préalables entre lesparties avant la création de laCdvr, les tensions liées aux at-taques et aux arrestations,l’impression que la justice estsélective, la réticence de cer-tains acteurs. En dépit de ces considéra-tions, il s’est félicité de l’avè-nement de cette structuredont il avait la charge et quis’est ingéniée à rechercher lescauses de la crise ivoirienne.A cet égard, Charles KonanBanny a dit sa gratitude auPrésident de la République

d’avoir pris la décision decréer la Cdvr dès les premiersjours du dénouement de lacrise postélectorale. L’ancien Premier ministre aaussi exprimé sa reconnais-sance au ministre d’Etat, mi-nistre de l’Intérieur et de laSécurité, Hamed Bakayoko,qui, non seulement a autoriséla signature d’un accord decollaboration entre l’adminis-tration préfectorale et la Cdvr,mais aussi a fait assurer la sé-curité de l’ensemble des acti-vités opérationnelles de lastructure qu’il a pilotée pen-dant 3 ans, par la police. Il aaussi salué le ministre auprèsdu Président, chargé de la Dé-fense, Paul Koffi Koffi, pouravoir affecté des détache-ments de la gendarmerie à lasécurisation du processus.Le président de la Cdvr a parailleurs, demandé aux Ivoi-riens de pardonner en accep-tant de tourner la page des 20années de malheur de la Côted’Ivoire. C’est dans cetteveine, qu’il a proposé les jour-nées de mémoires et du par-

don, ainsi que les journées dudialogue. « Mais ces journéesseront de nul effet, si nousn’acceptons pas auparavantde rendre une justice équita-ble », a-t-il précisé.Il a déclaré que la Cdvr sou-

haiterait que des mesuresd’opportunités politiquessoient prises. Celles-ci consis-teront, selon lui, en l’accéléra-tion des procéduresconcernant les prévenuscontre lesquels pèsent de

lourdes charges et en l’élargis-sement pur et simple de ceuxqui peuvent être libérés sansaucun danger pour l’Etat et lasociété.

KANATÉ MAMADOU

Le Chef de l’État reçoit le rapport final du président de la Cdvr, à droite. (PHOTOS:YACOUBA SYLLA) Les membres de la Cdvr et le Premier ministre autour du Chef de l’État.

Les présidents des institutions de la République ont pris part à la cérémonie de remisedu rapport de la Cdvr au Chef de l’État.

CdvrBanny remet son bilan au Président Ouattara

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EEnviron 200 planteursmilitants du Pdci-Rdades 7 régions du sud-ouest du pays (Lôh-Djiboua, Gôh,

Marahoué, Haut-Sassandra,Bas-Sassandra, Nawa, Gbô-klè), se sont donné rendez-vous, hier, au Centre culturelde Divo. L’objectif était de seprononcer sur l’Appel deDaoukro lancé, le 17 septem-bre, par le président du Pdci-Rda, pour soutenir lacandidature unique d’Alas-sane Ouattara à la présiden-tielle de 2015. Dago N’Guessan Hilaire, leurporte-parole, a lu leur décla-ration de soutien total à cettedécision d’Henri KonanBédié. Il estime que certains de leurscamarades planteurs, « troppressés, sans aucune consul-tation avec la base, se sont

opposés au mot d’ordre,créant ainsi les conditions dela division, chose qui n’ar-range ni le parti, ni la Côted’Ivoire ». Face à cette situa-tion qu’il juge déplorable,« des planteurs militants duParti démocratique de Côted’Ivoire des 7 régions se sontconcertés et ont décidé offi-ciellement de se prononcersur la question ».Dans cette déclaration, les in-téressés pensent que l’Appel

de Daoukro doit être soutenu,en vue de créer les conditionsd’unité et de paix durable enCôte d’Ivoire. « Nous appe-lons nos camarades qui s’op-posent à l’appel à se ressaisirdans l’intérêt du parti et de lanation. Cependant, nous sou-haitons que le Pdci-Rda soitaussi positionné et soutenupar le Rhdp pour la conquêtedu pouvoir d’Etat en 2020.C’est pourquoi, nous comp-tons sur la direction du parti

pour prendre les dispositionsnécessaires afin que notresouhait de 2020 se traduiseen un accord formalisé avecnos alliés du Rhdp», recom-mande-t-il.Au total, ces militants duPdci-Rda ont appelé toutesleurs bases à voter à la pro-chaine présidentielle pourAlassane Ouattara, le candi-dat du Rhdp.

BROU PRESTHONEENVOYÉ SPÉCIAL À DIVO.

LLa ministre en charge del’Economie et des Fi-nances, Nialé Kaba, enmarge de la commémora-tion du 20e anniversaire

de son parti, à Bouaké, a rencon-tré, samedi en fin de journée, àl’hôtel du stade, les élus, les se-crétaires départementaux duBounkani.Cette rencontre a permis aumembre du gouvernement desaluer les militants du Rdr de sarégion qui ont massivement faitle déplacement de Bouaké. Elletenait aussi à avoir un contact di-rect avec ces militants pourconnaître leurs préoccupations. Au cours des échanges, NialéKaba a suggéré de mettre surpied, ‘’l’axe de l’est’’ regroupantles militants républicains des ré-gions d’Abengourou, Agnibili-krou, de Koun-Fao, Bettié,Tanda, Nassian, Doropo…La ministre en charge de l’Eco-nomie et des Finances a de-mandé à ses frères et sœurs

républicains du grand Est demaintenir la flamme de l’engage-ment et de se donner la mainpour aller aux futures bataillesélectorales. Elle leur a fait com-prendre que la réélection du Pré-sident Alassane Ouattara à laprésidentielle de 2015 est d’ac-cord l’affaire du Rdr avant d’êtrecelle du Rhdp.« Le parapluie» de l’est (commel’appellent les populations deBouna) a indiqué que le Prési-dent Ouattara est le candidat dela tolérance, de la diversité… Ellea exhorté les cadres de la régiondu Bounkani à être solidaires.Pour les problèmes de chômagedes jeunes, de routes, d’électri-cité… soulevés par les militants,Nialé Kaba a rassuré les uns etles autres. Elle a indiqué que desactions seront menées dans cesens pour soulager les popula-tions dans un proche avenir.

BROU PRESTHONEENVOYÉ SPÉCIAL À BOUAKÉ.

JJustin Koutaba, ambas-sadeur du Burkina Fasoen Côte d’ Ivoire, a in-diqué à ses compa-triotes burkinabè

vivant sur le territoire ivoi-

rien qu’ils doivent travaillerpour la réconciliation et lapaix en Côte d’Ivoire et auBurkina Faso. Aussi devront-ils avoir pour souci le déve-loppement des deux pays.C’était à l’occasion de lamesse d’action de grâce pourla réconciliation et la paix or-ganisée par l’Association descatholiques burkinabè deCôte d‘Ivoire (Assocab-CI), ledimanche 14 décembre, auVillage Don Bosco à Kou-massi Remblais.Le diplomate a fait savoir quela Côte d’Ivoire et le BurkinaFaso sont deux pays frèresliés par le même destin. C’estpourquoi il compte sur lesmembres de l’Assocab-CI afinqu’ils soient des artisans del’unité et de la fraternité dansces pays. Pour finir, il a af-firmé que l’ambassade estdisposée à accompagner l’as-sociation.Le père célébrant, ChristopheBamouni, a exhorté, au cours

de son homélie, les fidèles àrevoir leurs attitudes. Car lestextes du 3e dimanche del’Avent invitent à la joie et àl’amour. Quant au présidentde l’Assocab-CI, Félix Lebré,il a expliqué que l’association

est dans une léthargie finan-cière depuis près de quatreans. Il a plaidé pour que sesmembres et des bonnes vo-lontés l’aident à acquérir unsiège. Après quoi, le nouveaubureau exécutif, fort de 18

membres, a été béni et in-vesti. Sa nouvelle feuille deroute : parcourir les deuxpays voisins pour prêcher laréconciliation et la paix.

MAGLOIRE MADJESSOUSTAGIAIRE

Politique Mardi 16 décembre 20148

Le monde agricole qui se réclame du Pdci-Rda dans le Lôh-Djiboua s’engage pour la réélection du Président Alassane Ouattara.(PHOTOS BOSSON HONORE)

Présidentielle 2 015Des planteurs du sud - ouest soutiennent l’Appel de DaoukroLe monde paysan veut apporter un contenu réel à l’adresse que le président Henri Konan Bédié a faite depuis son village.

Nialé Kaba mobilise pour la victoire de Ouattara

Côte d’Ivoire - Burkina FasoL’ambassadeur Justin Koutaba invite ses compatriotes à être des artisans de paix

L’ambassadeur du Burkina Faso souhaite la paix dans ces deux pays frères.

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LL’ambassadeur du Japonprès la République deCôte d’Ivoire, SEM. Ka-wamura Hiroshi, a pro-cédé hier, dans les

locaux de la représentation di-plomatique, à la signature dedeux contrats de don, avec lesComités de gestion des groupesscolaires Williamsville-Labat etAnyama Nord. Le premiercontrat signé avec le Coges dugroupe scolaire de Williams-ville-Labat, d’un coût de 48millions de Fcfa, servira à laconstruction et la réhabilitationde 19 salles de classe, 2 blocsadministratifs et 35 cabines detoilettes ainsi que l’achat de306 tables-bancs et 19 bureaux.Le second contrat, signé avec leCoges du groupe scolaireAnyama Nord, porte sur unmontant de 49 millions defrancs Cfa et permettra deconstruire et d’équiper troissalles de classe, une cantine et12 cabines toilettes, ainsi qued’acquérir 390 tables-bancs.Selon l’ambassadeur, les deuxgroupes scolaires de Williams-ville et d’Anyama, construits

respectivement en 1960 et1980 sont complètement dé-gradés et représentent un dan-ger pour les élèves. Enfinançant donc ces deux projetsprésentés par les Coges, l’am-bassade entend améliorer les

conditions de travail des élèveset des enseignants. Après la si-gnature des deux contrats,Kouadio Alphonse, présidentdu comité de gestion du groupescolaire Anyama Nord et CisséZoumana, président du Coges

du groupe scolaire Williams-ville-Labat, ont exprimé leurgratitude à l’ambassadeur. Le directeur national des Cogesau ministère de l’Education na-tionale, Kouadio Kouamé, re-présentant le ministre Kandia

Camara, a salué la coopérationentre la Côte d’Ivoire et leJapon et exhorté les Coges àveiller aux infrastructures qui

seront réalisées dans le cadrede ces contrats.

JULES CLAVER AKA

LLa place d’armes de lacaserne de la Garde ré-publicaine de Treich-ville a servi de cadre,jeudi dernier, à une

double cérémonie :la récom-pense des militaires appelés àfaire valoir leurs droits à la re-traite à compter de fin décem-bre 2014, l’arrosage des galonsdes officiers, sous-officiers etsoldats du rang promus en2013 et 2014 par le Présidentde la République.Aux promus, le colonel KouahoAmichia Edouard, comman-dant la Garde républicaine,dira qu’ils se sont illustrés de lameilleure façon. Il leurconseille d’être toujours des ré-férences dans l’exercice de leurmétier.

Quant à leur porte-parole, ad-judant Sylla Daouda, il a ex-primé la gratitude de ses pairsà l’égard du Chef de l’Etat,Alassane Ouattara, pour toutesles actions qu’il entreprendpour la reconnaissance du mé-rite au sein de l’armée natio-nale.Le général de brigade, Dio-mandé Vagondo, chef d’état-major particulier du Présidentde la République, représentantle chef d’état-major général,parrain de la cérémonie, a tenuà féliciter le colonel Amichiapour la cohésion maintenue ausein de la Garde républicaine.Il a prôné la voie du dialoguepour régler tous les différends.

YARDJOUMA YEO STAGIAIRE

Retraite16 militaires récompensés

PProfitant de la cérémonied’ouverture du salon del’Enseignement supé-rieur, le ministre Gna-mien Konan a exhorté

les enseignants chercheurs àmettre les cours en ligne.« Nous avons tous le devoir dedonner à nos enfants plus quenous avons reçu », a-t-il dit.Puis parlant de la grève annon-cée par la Coordination natio-nale des enseignants etchercheurs (Cnec), le ministrea indiqué qu’il est prêt à discu-ter avec ce syndicat, et à ins-crire ses doléances dans leprochain budget. Mais, il necomprend pas pourquoi il faitdes revendications salariales au

moment où le budget de l’an-née 2015 est bouclé. « S’ils neveulent plus enseigner qu’ilsdémissionnent », a tranchéGnamien Konan. S’adressant aux étudiants, illeur a demandé d’éviter lespièges de la distraction afin dese consacrer à leurs études. Il a,par ailleurs, indiqué qu’il fautaméliorer leur participation aufinancement de leurs études.Afin de les mettre dans demeilleures conditions de tra-vail. La décision sera prise parle gouvernement à la rentréeuniversitaire 2015-2016.Aux dernières nouvelles, ré-pondant à un supposé motd’ordre de la Coordination na-

tionale des enseignants cher-cheurs (Cnec), des enseignantssont entrés en grève, hier, danscertains départements de l’uni-versité Félix Houphouët-Boi-gny. Et pourtant, Dr JohnsonKouassi Zamani, secrétaire gé-néral de la Cnec, section uni-versité Houphouët-Boigny deCocody, joint par téléphone, afait savoir que le mot d’ordren’était pas encore lancé.Et que la conduite définitive àtenir sera prise à l’issue de l’as-semblée générale, le mercredi17 décembre, à ladite univer-sité.

MARIE-ADÈLE DJIDJÉ

Menace de grève dans l’enseignement supérieurGnamien Konan en appelle à la responsabilité des enseignants

En vue de soutenir les efforts du gouvernement dans la scolarisation des tout - petits, l’ambassade a apporté une contribution à Williasmville et Anyama.

Réhabilitation et équipement de classesLe Japon octroie 97 millions de Fcfa à la Côte d’Ivoire

Mardi 16 décembre 2014 Société 9

Page 11: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

LLe village d’Abiaté 2, dansla commune de Songon,s’est mobilisé dimanchedernier, à la faveur duculte de dédicace du

temple Bethel (maison deDieu). Et ce, en présence deMme Henriette Konan Bedié etdu gouverneur du Districtd’Abidjan, Robert BeugréMambé. Les fidèles de l’Égliseméthodiste unie ont rendugrâce à Dieu pour l’achèvementde l’édifice de 350 places as-sises, après la pose de la pre-mière pierre le 8 août 1984. Cetemple a vu le jour grâce à lacontribution de bonnes volon-tés et de la population. Aucours du culte, le bishop Benja-min Boni, président de laConférence annuelle de l’Égliseméthodiste unie de Côted’Ivoire, a prié pour le Prési-dent de la République, Alas-sane Ouattara et pour la paix etla cohésion en Côte d’Ivoire. Ila imploré le Seigneur afin qu’ilépargne le pays de la maladie à

virus Ebola et pour l’unité et ledéveloppement d’Abiaté 2. Le pasteur Lazare Aman du cir-cuit de Songon-Agban a, danssa prédication, insisté sur le

thème : « Tout vient de Dieu ».Car c’est lui qui a permis quel’édifice soit achevé. Il a ajoutéque l’édifice traduit ainsi la re-connaissance d’Abiaté 2 à

l’Éternel pour avoir tout reçude Lui. Pour cette cérémonie,Mme Henriette Bedié, épousedu président du Pdci Rda, a faitdon de 7 millions de F cfa dont5 millions de F destinés àl’église. Heureuse de participerà cette fête, elle a apprécié cetteœuvre. Car cela contribue àl’avancement de l’œuvre di-vine, dira-t-elle.Henriette Bedié a demandéaux uns et aux autres de tou-jours faire prévaloir l’amour duprochain, l’unité, en s’enga-geant sur le chemin du progrès.Quant au gouverneur du Dis-trict d’Abidjan, Robert BeugréMambé, il a indiqué que Dieudoit être au cœur de toute mis-sion en vue de sa réussite. C’estpourquoi, il a salué l’avène-ment du temple et exhorté leshommes et les femmes à met-tre l’accent, sans relâche, sur laculture de la fraternité.

CHRISTIAN DALLET

Des chrétiens d’un village de la commune de Songon étaient en fête dimanche dernier.

Église méthodiste unie

Le temple Bethel d’Abiaté 2 dédicacé en présenced’Henriette Bedié et de Robert Beugré Mambé

Mardi 16 décembre 2014Société10

Mme Bédié en compagnie du gouverneur, Robert Beugré Mambé, a encore fait parler son coeur en offrant 7 millionsde Fcfa. (PHOTO : DISTRICT)

Sécurité35 véhicules et 42 motos offertsaux services de police

NNous sommes réunis cematin pour la remisede trente-cinq véhi-cules dont l’achat aété autorisé par le

Chef de l’Etat pour équiper laPolice criminelle, la Préfecturede police d’Abidjan et les ser-vices de police de Yopougon etde Cocody », a précisé, hier, àl’Ecole nationale de police, au

cours de la cérémonie de re-mise de ces véhicules, le direc-teur de cabinet adjoint duministre d’Etat, ministre del’Intérieur et de la Sécurité,Hamed Bakayoko. LancinaCissé a indiqué qu’au sortir dela crise post-électorale, le parcauto de la Police était quasi-ment vide, avec cinq véhicules.Trois ans après, a-t-il précisé,ce parc compte 500 véhicules.Il a indiqué aux policiers que« les véhicules doivent leurpermettre d’intervenir dansun temps bref et de patrouillerdans tous les sous-quartiers deleur circonscription ». Il a saisil’occasion pour rassurer les po-liciers quant à la volonté dugouvernement de régler défini-tivement le problème des bauxde la Police nationale. A côtédes 35 véhicules, il y avait aussi42 motos et des radios de com-munication. Le commissariatdu 8e arrondissement, dans lacommune de Cocody, a eu troisvéhicules, six motos et dix ra-dios. Les 12 e, 18e et 30earron-dissements ont reçu chacun unvéhicule, trois motos et dix ra-dios. Quant au 35e arrondisse-ment, il a enregistré troismotos et dix radios. Dans la commune de Yopou-gon, le District a obtenu troisvéhicules, trois motos et vingtet une radios. Les 16e 23e et 28eont réceptionné trois véhicules,trois motos et dix radios cha-cun. Le 17e arrondissement apour sa part reçu un véhicule,trois motos et dix radios. Treizevéhicules sont revenus à la Po-lice criminelle. La Préfecture avu son parc enrichi de quatrevéhicules et son système detransmission a enregistré huitnouvelles radios. Il est bon dementionner qu’il s’agit de véhi-cules de type 4x4. Les bénéficiaires de ces véhi-cules ont salué le geste du mi-nistère et promis d’en faire unbon usage.

JULES CLAVER AKA

LL’ensemble des préfetsde Côte d’Ivoire ontbénéficié, jeudi et ven-dredi, à l’Hôtel desParlementairesde Ya-

moussoukro, d’une formationsur le plan Orsec ou « Organi-sation des secours » en cas decatastrophe. Ce plan est l’outilessentiel mis à la dispositiondes autorités pour apporterune réponse planifiée et effi-cace aux différentes situationsde crise susceptibles de trou-bler la quiétude des popula-tions. Organisée par l’Officenational de la protection civile

(Onpc), cette formation avaitpour thème central : « Le planOrsec : déclenchement et or-ganisation ». Pour le généralKili Fiacre, directeur del’Onpc, ce renforcement de ca-pacités des préfets est néces-saire d’autant qu’au plan local,ils sont les premiers responsa-bles de la mise en route de ceplan. Cette formation visedonc à mieux les préparer à lamaîtrise de tout le processusd’organisation des secours.L’enjeu est donc de taille,selon le patron de la protec-tion civile ivoirienne. Car

après les pluies diluviennesqui ont causé, récemment,plus de 30 morts et d’impor-tants dégâts matériels à Abid-jan, les experts desphénomènes météorologiquesprédisent, selon lui, une répé-tition du phénomène de cespluies diluviennes à certainespériodes, au cours des pro-chaines années. Comme l’anoté M. Bamba Cheick Daniel,directeur de cabinet, repré-sentant le ministre d’Etat, mi-nistre de l’Intérieur et de laSécurité, l’émergence recher-chée à l’horizon 2020 ne sau-

rait être atteinte s’il n’existepas d’outils de prévention per-formants des crises et catas-trophes et d’instruments degestion et de coordination dessecours, comme le plan Orsec,lors de leur survenue. Or,selon lui, l’efficacité de la ré-ponse, en cas de catastrophe,est fonction du degré d’orga-nisation des secours. C’estpourquoi il s’est réjoui de l’ini-tiative de l’Onpc qui répondaux préoccupations du gou-vernement.

N’DRI CÉLESTIN

Protection civileLes préfets formés à l’organisation des secours

Ces engins serviront aux policiers dans leurs patrouilles dans les sous-quartiers.

PHOT

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LLes cas de disparition depersonnes sont fré-quentes, ces dernierstemps, à Abidjan.Kouyaté Teneseli, âgé

de 67 ans, ex-capitaine de lamarine, s’est ajouté à la listedes disparus. En effet, selonson fils, Kouyaté Daouda,

Kouyaté Teneseli, résidant àAbobo Kennedy, a quitté sondomicile, le mardi 9 décem-bre, sans indiquer sa destina-tion. Depuis lors, il n’a pasregagné son domicile. Des re-cherches ont été effectuées au-près de la préfecture de policed’Abidjan et du Groupementdes sapeurs-pompiers mili-taires (Gspm) en vue de le re-trouver, en vain. Sa famille

prie toute personne qui l’au-rait aperçu de bien vouloir ap-peler Kouyaté Daouda auxnuméros suivants :

08 35 70 8340 96 89 7307 39 80 53

PATERNE KRAIDI STAGIAIRE

DDes femmes peintresen bâtiment forméespar l’Ong espagnoleAfrica Feliz (dans lecadre d’un projet

d’insertion professionnellepour lutter contre l’émigrationclandestine) étaient à l’œuvreà Fraternité Matin, ces der-niers mois, pour redonner dela fraîcheur murale à ses bâti-ments. Principalement dans lecadre du cinquantenaire dumédia de service public.Une délégation du ministèrede la Solidarité, de la Famille,de la Femme et de l’Enfantleur a rendu visite, le 13 dé-cembre. Et ce, en présence deresponsables du groupe Fra-ternité Matindont le directeurgénéral adjoint, Mohamed-La-mine Sakhanoko qui s’est féli-cité du modèle d’insertionprofessionnelle réussi parl’Ong avec la gent féminine. Al’instar de Mme Traoré qui,devant la façade extérieure etéclatante qui porte la marquede ces dames, en dira autant,au nom de la ministre Anne-Désirée Ouloto.

1500 femmes arméescontre le paludismeL’Ong Africa Feliz s’emploieprincipalement à réaliser desprogrammes de ce genre afinde freiner l’émigration illé-gale. Ce projet dénomméTitan anti-insectes débutéen février 2013 et qui im-plique 1500 femmes venuesde plusieurs régions du paysest à double impact: l’inser-tion après leur formation deces femmes peintres, d’unepart, et, d’autre part, la luttecontre le paludisme. En effet,la peinture Titan utiliséecomporte un insecticide quiassure une protection contreles moustiques, cafards, four-mis et autres petites bestiolesnuisibles. Elle est certifiée parl’Organisation mondiale de lasanté (Oms), le ministèreivoirien de la Santé et de laLutte contre le Sida et pardes laboratoires de re-cherche sur le paludisme.C’est donc une peinture re-commandée pour les foyers.Mais aussi pratique pour unenvironnement sain dans les

services, les bureaux...Samedi dernier donc, la pré-sence de la délégation du mi-nistère de la Solidarité, de laFamille, de la Femme et del’Enfant au sein de Fraternité

Matin, venue visiter les pein-tres à la combinaison jauned’Africa Feliz qui poursui-vaient leur tâche dans les bu-reaux et entrepôts du groupe

constitue la marque de la re-connaissance des autorités. AMme Traoré, chef de déléga-tion, les ouvrières, par la voixde leur porte-parole, Danielle

Gohi Lou, ont exprimé leurvolonté de s’assumer pleine-ment et aussi demandé l’im-plication du ministère pourgarantir leur insertion pro-fessionnelle. Au nom de laministre Anne Ouloto, sa re-présentante a félicité l’Ong etsa première promotion defemmes peintres. Elle leur adit que le ministère suit leprojet avec attention et queleurs doléances seront trans-mises, tout en souhaitant queleur exemple fasse tached’huile. Président de Africa FelizCôte d’Ivoire, Etienne Assi a,pour sa part, remercié Fra-ternité Matind’avoir acceptéd’offrir une visibilité et unesurface d’expression à ses«femmes». L’Ivoiro-Espa-gnol a aussi exprimé sa re-connaissance au ministèreespagnol de l’Equipementqui a fourni le matériel tech-nique.

RÉMI COULIBALY

Une délégation du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant a rencontré des femmes peintres en bâtiment.

Insertion professionnelle

Des encouragements à l’Ong Africa

Mardi 16 décembre 2014 Société 11

Ces peintres échangeant avec la délégation du ministère ont redonné une fraîcheur murale aux bâtimentsde Fraternité Matin. (PHOTO : SYLLA YACOUBA)

DisparitionL’ex - capitaine, Kouyaté Teneseli,introuvable

PHOT

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CConformément auchronogramme éta-bli par le gouverne-ment, c’est le 29décembre que va dé-

marrer l’enrôlement des as-sujettis à la Couverturemaladie universelle (Cmu).Tandis que l’édition des pre-mières cartes d’assurés estprévue en avril 2015. Avantdonc cette phase d’opéra-

tionnalisation imminente, leministère d’Etat, ministèrede l’Emploi, des Affaires so-ciales et de la Formationprofessionnelle et son parte-naire technique, la sociétéSnedai ont jugé utile de ren-forcer les capacités des ac-teurs sur le terrain. D’oùl’organisation depuis hier, àl’hôtel Le Président de Ya-moussoukro, d’un atelier de

formation au profit des pré-fets, des responsables desdistricts et des directeurs ré-gionaux des affaires so-ciales. Le thème central decette rencontre est « L’enrô-lement biométrique des as-surés ». L’objectif visé, selonM. Moussa Dosso, ministred’Etat, ministre des Affairessociales et de la Formationprofessionnelle qui a ouvert

les travaux, est d’imprégnerces acteurs incontourna-bles, des conditions et mo-dalités de mise en œuvre dela Cmu. En clair, il s’agit dedéfinir le rôle et l’implica-tion des préfets et directeursrégionaux dans le processusde l’enrôlement afin de ga-gner l’adhésion de tous. «Ce séminaire me sembleêtre d’une importance capi-tale parce qu’il devraitconcourir à consolider lepassage du discours versl’action, à transformer unengagement du président dela République pris devant lanation en 2010, en initiativeconcrète et visible », a-t-ilsouligné. Le ministreMoussa Dosso en a profitépour réaffirmer la confianceque le gouvernement placeen la société Snedai, opéra-teur technique et à son di-recteur général, AdamaBictogo, qui ont mis déjà enplace, un système d’enrôle-ment biométrique des assu-rés de la Cmu et unapplicatif de gestion, ainsique l’environnement maté-riel et logiciel. Travail préli-minaire qui constitue l’undes leviers importants pourle déploiement effectif desprestations aux assurés so-ciaux. Pour le ministred’Etat Moussa Dosso, cette

phase est capitale. « Si nousmanquons l’enrôlement, ilne peut y avoir de Cmu. Sinous manquons le défi del’identification, nous n’au-rions aucun mérite à enga-ger des deniers publicsdans un système à pureperte, dans un système peuperformant où le défaut detraçabilité et de rationali-sation des flux, ouvrira lavoie aux déséquilibres fi-nanciers et aux déficiencesfonctionnelles. Cela n’estpas acceptable», a insisté leministre d’Etat. Aux pré-fets et directeurs régionauxprésents, il leur a fait remar-quer que l’un des défis estl’implication de l’adminis-tration locale, d’autant quece sont eux qui devront por-ter le message aux popula-tions, pour gagner le pari dela mobilisation. «L’idée est de d’amener lecorps préfectoral et les di-recteurs régionaux à s’ap-proprier les grandesfinalités et orientationstechniques et stratégiquesde la Cmu», a-t-il noté.Avant de saluer la mobilisa-tion du ministère de laSanté et de la Lutte contre leSida qui s’est engagé en pre-mière ligne pour les travauxde codification, du panier desoins, de la tarification et du

système d’information desstructures sanitaires. «Nous nous sommes fixés unchronogramme qui affichedes contraintes qu’il im-porte de respecter. Car nosconcitoyens nous attendentet le Président de la Répu-blique nous fait confiance»,a indiqué Dosso Moussa. Ila par ailleurs ajouté que «les enjeux et les défis à rele-ver sont grands mais pas in-surmontables ». Mais avant,M. Adama Bictogo, direc-teur général de la sociétéSnedai a pris l’engagementde mériter la confiance quele gouvernement place enlui. Il a en outre indiqué quesa structure va se déployersur les 59 départements deCôte d’Ivoire pour une largecouverture du territoire na-tional. Ce, afin de tenir ledélai fixé par le gouverne-ment. Car, selon lui, la Cmuà laquelle le Président Alas-sane Ouattara attache duprix, permettra de réduireles disparités et la pauvretéau sein des populations.Pour sa part, Mme TouréMassara, 6e adjoint aumaire de Yamoussoukro, asalué l’initiative du Chef del’Etat car la Cmu vient ré-soudre un des soucis ma-jeurs des populations quiest la santé.

NDRI CÉLESTIN

Mardi 16 décembre 2014Société12

Les préfets, gouverneurs de district et directeurs régionaux des affaires sociales bénéficientd’un renforcement de capacités sur le projet à Yamoussoukro.

Couverture maladie universelle

La phase d’enrôlement démarre le 29 décembre

Le ministre d’État Moussa Dosso ((4e à partir de la gauche), a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier. (PHOTO:SNEDAI)

LLa petite MarlèneCoulibaly a disparudepuis le samedi 13décembre. Au dire deses parents, elle était

descendue du domicile sisau 6e étage de l’immeubleHarmattan des tours du220 lgts où se trouve leurdomicile, pour récupérerdes vêtements sur le sé-choir. Elle n’est plus remon-

tée. Au moment de sa dis-parition, la fillette de 7 ansétait vêtue d’une roberouge.Ses parents prient toutepersonne l’ayant retrouvéeou ayant des informationssur elle de bien vouloir lesjoindre aux numéros sui-vants:

CEL: 0149815107080660

DisparitionMarlène est introuvable

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LLe monde du vivrierde Côte d’Ivoire esten deuil. Il vient deperdre une de ses il-lustres et dignes re-

présentantes, Irié Botty LouRosalie, présidente duconseil d’administration dela Coopérative de commer-cialisation de produits vi-vriers de Cocody. Lafondatrice du marché Coco-vico d’Angré est décédée,hier, au cours de son éva-cuation dans une polycli-nique de la place. Au dire d’Yves Faivre, sonchargé de communication,« Mme Irié Lou était, ven-dredi, à des funérailles àZuénoula (sa ville natale).

Où elle a été prise d’un ma-laise. Après une escale àYamoussoukro pour dessoins, elle est rentrée àAbidjan, dimanche. Hospi-talisée dans une clinique,son état de santé ne s’amé-liorant pas, il était questionde la transférer dans unepolyclinique quand elle arendu l’âme chemin fai-sant ». Pour son collaborateur,dame Botty Rosalie étaitune femme battante qui aréussi, par la force du tra-vail, à glaner de nombreuxlauriers. C’est toute la Côted’Ivoire, selon lui, « qui estsous le choc avec la brusquedisparition de cette femme

qui venait d’être nomméeau Conseil économique etsocial pour son mérite agri-cole et son combat pourl’autonomisation de sessœurs ». Entre deux sanglots, la di-rectrice de la Cocovico,Charlotte Tiekoura, n’en re-vient pas. Sa patronne, as-sure-t-elle, « était, jusqu’endébut de semaine dernière,pleine de vie. Elle nous di-sait, avant d’aller aux funé-railles, qu’elle se portaitbien et qu’on n’avait pas às’inquiéter pour ses petitssoucis de santé… Son décèsnous afflige profondé-ment ».Tristesse et consternationégalement chez Mme Léo-poldine Tiezan Coffie. L’ex-ministre en charge de laPromotion de la femme,proche de la défunte, s’ex-plique difficilement le décèssubit de sa « sœur ». « C’estune grande perte pour laMarahoué et pour la Côted’Ivoire. Cette femme n’apas rechigné à la tâche.Malheureusement, elle n’apas eu le temps de bénéfi-cier du fruit de son labeur.C’est dommage! Toutefois,nous la porterons à jamaisdans nos cœurs… Noussommes fières d’elle », a té-moigné la présidente deKaadô. Outre la Cocovico, Mme IriéBotty Lou était égalementprésidente de la Fédérationnationale des acteurs du vi-vrier en Côte d’Ivoire (Fena-vici) et présidente duRéseau des opérateurs éco-nomiques du secteur agro-alimentaire de l’Afrique del’Ouest, regroupant 16 pays.Elle quitte le monde des vi-vants à 55 ans, laissant unveuf et six enfants inconsola-bles.

GERMAIN GABO

13Mardi 16 décembre 2014

La présidente de la Coopérative de commercialisation de produits vivriers de Cocody est décédée, hier, des suites d’une courte maladie.

DeuilRosalie Botty Lou n’est plus Le ministère des Infrastructures économiques porte à la connais-

sance des populations du District d’Abidjan que dans le cadre de l’inaugu-ration du Pont Henri Konan Bédié, les sections de voies ci-après serontfermées à la circulation le mardi 16 décembre 2014, de 16 h à 21 h :Les deux sens de circulation du boulevard Valery Giscard d’Estaing (VGE),entre les carrefours Orca et Webfontaine ;Les accès au VGE par la rue Pierre et Marie Curie (rue Mercedès).Cette situation va entraîner un ralentissement sur le trafic environnant, notamment sur le VGE et les voies connexes.Le ministère des Infrastructures économiques tient à s’excuser auprès des riverains et usagers pour les désagréments que cette situation pourraitleur causer.Il les invite par la même occasion, à se conformer strictement à la signalisation et aux autres mesures de sécurité qui seront en vigueur.

FAIT À ABIDJAN, LE 15/12/14

LE MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES ÉCONOMIQUES

communiquéÉconomie

Rosalie Irié Botty Lou , présidente du conseil d’administrationde la Coopérative de commercialisation de produits vivriers deCocody. (PHOTO D’ARCHIVES)

De nombreuses femmes, parentes, proches et coopératrices ont afflué au domicile de la défunte, à CocodyAngré, pour exprimer leur peine et leur compassion.

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LLa carpe est l’un despoissons les plusconsommés enAfrique de l’Ouest. Unprojet sous-régional

visant la mise au point d’ali-ments à moindre coût pour saproduction a été lancé, offi-ciellement, le 13 décembre, àl’université Nangui Abrogouad’Abidjan. Le projet est inti-tulé « production à faiblecoût d’une espèce de poissond’intérêt économique à based’aliments sans farine depoisson ». Pr Allassane Ouattara, prési-

dent du comité d’organisa-tion, a expliqué que l’un desfacteurs responsables du dé-ficit de production des pois-sons est le coût élevé. Il aindiqué que l’aliment à basede farine de poisson, actuel-lement utilisé, représente50% du coût de production.Ce qui rend le poisson issu dela pisciculture peu rentable etinaccessible aux ménages àfaible revenu. « Cette situa-tion a amené un groupe d’en-seignants-chercheurs del’université Nangui Abro-goua à initier un projet en

partenariat avec les col-lègues d’autres universités. Ils’agit des universités FélixHouphouët-Boigny, PéléforoGon Coulibaly, Abomey-Ca-lavi du Bénin, Bobo-Diou-lasso et Ouagadougou auBurkina Faso, pour répondreà ce déficit », explique-t-il.Allassane Ouattara souligneque malgré d’importants in-vestissements consentis parles secteurs public et privé, laproduction aquacole est éva-luée à 1 200 tonnes/an, soit2,4% de la production ha-lieutique nationale. Selon lui,

cette situation déficitaire estsimilaire à celle constatéedans des pays de la sous-ré-gion. Notamment au Béninoù 75 000 tonnes de poissonscongelés ont été importés en2009 et au Burkina Fasopour environ 44 000 tonnesde poissons.Yao Tano, président de l’uni-versité Nangui Abrogoua a,pour sa part, encouragé lamutualisation des compé-tences inter-universitaires.« Je vous salue, chers col-lègues, venus du Bénin et duBurkina Faso. Vos institu-tions respectives ont, dansun élan de solidarité, ré-pondu sans hésitation à l’of-fre de collaboration », a-t-ilrappelé. Il a, par ailleurs,exhorté ces chercheurs autravail, pour une aquaculturedurable pour le bonheur desménages des différents paysconcernés par le projet.

CHARLES YOKOLISTAGIAIRE

DDeux protocoles d’ac-cord, visant l’amélio-ration de la prise encharge du cancer dusein et des hépatites

virales en Côte d’Ivoire, ontété signés lundi, à la Prima-ture, entre le gouvernement etle laboratoire Hoffmann-LaRoche. Ces accords mettenten place un projet de partena-riat public privé d’une duréede cinq ans cofinancé par lelaboratoire Hoffmann-LaRoche (19 milliards de francscfa) et l’Etat de Côte d’Ivoire(6,6 milliards de F cfa). Ceprojet viendra en appui auxactions menées par les pro-grammes nationaux dans lesdomaines de la sensibilisationet des dépistages ; le renforce-ment de l’équipement médicalet la réduction du coût dudiagnostic ; la formation del’équipe médicale et l’accès aumédicament. «Accès Roche-hépatite virale et AccèsRiche-cancer du sein permet-tront de faciliter l’accès autraitement et aux solutionsinnovantes à un nombre plusimportant de patients évaluésà 3000 concernant les hépa-tites virales et 1000 pour lecancer du sein sur une pé-riode de 5 ans », a indiquéPeter Hug, président de LaRocheEurope de l’Est, Afriqueet Moyen-Orient, lors de la cé-rémonie de signature. En effet, grâce au projet, lescoûts supportés par les pa-tients seront réduits à 10%.Soit 620 000 F Cfa par an aulieu de 6 millions de F Cfapour les hépatites virales et650 mille F Cfa au lieu de 6,5millions de F Cfa pour les can-

cers du sein, a souligné le Pre-mier ministre, ministre del’Economie et des Finances,Daniel Kablan Duncan. En outre, le chef du gouverne-ment a annoncé que le Prési-dent de la République,Alassane Ouattara, veut faired’Abidjan «un pôle régionalde traitement médical » etnommant en matière de spé-cialités médicales. « Abidjancentre régional de traite-ment, notre capitale écono-mique, pourra le devenir deplus en plus avec notamment,la remise à niveau des pla-teaux techniques de l’Institutde cardiologie et des Chu

d’Abidjan ; la restructurationet le renforcement des capa-cités de la Pisam ; le dévelop-pement des grandes cliniquesprivées spécialisées ; le projetde mise en œuvre d’une cen-tre de Thalassothérapie (…)et le projet de constructiond’un centre d’oncologie et deradiothérapie à Abidjan», aprécisé Daniel Kablan Dun-can.Pour réaliser ces projets, lePremier ministre compte surles partenariats publics pri-vés, qui, selon lui, ne de-vraient pas seulement portersur les infrastructures écono-miques mais aussi et surtout

sur les infrastructures et lesactions sociales. «Nous avonsici un exemple excellent de cepartenariat », a-t-il noté, seréférant à la convention Côted’Ivoire/ laboratoire Hoff-mann-La Roche qui vientd’être signée. Et, pour maté-rialiser la reconnaissance dugouvernement au groupesuisse, son président Europede l’Est, Afrique et Moyen-Orient, Péter Hug, a été élevéau rang de chevalier dansl’Ordre du mérité de la santé.Une distinction qu’il a accueil-lie avec beaucoup de fierté.

DAVID YA

14 Mardi 16 décembre 2014

Cet accord se situe dans le cadre de la mise en œuvre du Programmenational de lutte contre les hépatites virales et le cancer.

Économie

(PH

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ULI

BA

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Partenariat public privéLe gouvernement signe une convention avec un laboratoire

Le Premier ministre (au centre) a félicité le groupe La Roche pour son engagement.

Émergence en 2 020Un recueil de textes et de discoursde Duncan à la tâche

Ressources halieutiques en Afrique de l’ouestBientôt, la production à moindre coût

FFaire de la Côted’Ivoire, un paysémergent à l’horizon2020 », telle est la vi-sion du Président

Alassane Ouattara depuisson accession à la magistra-ture suprême en 2011. Unevision qui se transformechaque jour par des actesforts et concrets en faveur dudéveloppement du pays. Entémoignent les nombreuxchantiers déjà inaugurés eten cours de réalisation surtoute l’étendue du territoirenational. A côté de ce grand bâtisseur,se trouve un technocrateavisé dont la compétence nesouffre aucun doute. Premierministre, ministre de l’Eco-nomie, des Finances et duBudget, Daniel Kablan Dun-can est également un brillantéconomiste qui conduit, au-près du Président, le navireivoire vers cet idéal en 2020.Depuis sa nomination à latête du gouvernement, le 21novembre 2012, il est tou-jours à la tâche et sur le ter-rain. Dans tous les secteursd’activité. De « l’économie etdéveloppement aux fêtes defin d’année, en passant par lacoopération, la diplomatie, lasécurité, le travail gouverne-mental, le sport, la culture,l’industrie, l’énergie, la santé,le développement durable, lafemme et la promotion dugenre, le dialogue politique,les campagnes électorales,l’administration territoriale,la technologie de l’informa-tion et de la communication.Bref, c’est avec intelligence etbrio que le Premier ministrereprésente le Chef de l’Etat etcoordonne l’ensemble desactions gouvernementales. C’est à juste titre que « lamarche vers l’émergence »retrace quelques temps fortsde ses interventions depuisson retour aux affaires le 21novembre 2012 au 31 décem-bre 2013. Un recueil de 392pages, composés de 90 texteset discours de Kablan Dun-can édité par son service decommunication dirigé parYao Noël, conseiller spécial.A chacune de ses interven-tions, il présente des projetsstructurants avec des statis-tiques précises. « Le Plan na-tional de développement(Pnd) contient une stratégieglobale et cohérente de déve-loppement soutenue par lesprojets et programmesstructurants, dont la mise enœuvre sur la période 2012-2015 s’élève à 11 076 mil-liards de Fcfa dont 1566,1milliards pour l’année 2012.Pour la période 2013-2015,les investissements à réali-ser s’élèvent à 9509,9 mil-liards de F soit 4185,6

milliards de Fcfa du sec-teur public et 5324,3 mil-liards attendus du secteurprivé », précisait-il, au coursde l’atelier d’installation desorganes du cadre institution-nel de suivi de la mise enœuvre du Pnd. C’est également des discoursempreints de paix et d’union.« L’ambition du Président dela République de faire de laCôte d’Ivoire un pays émer-gent à l’horizon 2020 nouscommande de revenir à laculture de paix qui a fait denotre pays, une terre pros-père », expliquait-il à lamême occasion. Mais sur-tout, plein d’espoir : « Nousavons connu des momentsdifficiles, mais le sage nousa enseigné que ‘’décourage-ment n’est pas ivoirien ’’.J’ai foi en ce que nous feronsafin de permettre à la Côted’Ivoire de redevenir la vi-trine de l’Afrique de l’ouestau quadruple plan politique,économique, social et cultu-rel ». Avec plus de 40 ans au ser-vice de son pays, KablanDuncan n’est pas à sa pre-mière expérience d’avoir lalourde tâche de conduirel’équipe gouvernementale. Ilavait été Premier ministre du11 décembre 1993 au 23 dé-cembre 1999. Il a travailléégalement au Fonds moné-taire international (Fmi), à laBanque centrale des Etats del’Afrique de l’ouest (Bceao)Côte d’Ivoire et Sénégal. A ces titres, s’ajoutent uncertain nombre d’actionsdont il est l’artisan et l’ac-teur, notamment la politiquede stabilisation économiquede 1990 à 1993, après la sé-vère crise économique desannées 1980, la gestion de ladévaluation du Fcfa de jan-vier 1994, la conception et lamise en œuvre réussie duProgramme de relance éco-nomique de la Côte d’Ivoire1994/1999.

P. N. ZOBOET AMADOU TRAORÉ

STAGIAIRE

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DDes acteurs de lachaîne foncière dudistrict autonomed’Abidjan éprouventdes difficultés pour se

faire délivrer l’Arrêté deconcession définitive (Acd).Ils ont exprimé ces inquié-tudes, le 10 décembre, ausiège de la Fédération des syn-dicats indépendants des géo-mètres et topographes de Côted’Ivoire (Fesigt-CI), lors d’uneconférence sur le thème: «Lesacteurs de la chaîne foncièreface aux réformes du minis-tère de la Construction, duLogement, de l’Assainisse-ment et de l’Urbanisme : en-jeux et perspectives ». Eneffet, selon le conférencier,Yoboué Bodoua Séverin Ar-sène, président de la Fesigt-CI, cette organisation avaitinterpellé le gouvernement, enoctobre 2013, quelques se-maines après le lancement of-ficiel de cette opération, sur ledélai de 2 mois requis pour letraitement et l’obtention del’Acd. «Ce délai n’est pas tech-niquement tenable du fait deslenteurs administratives etsurtout de la longue chaîne detraitement technique des dos-siers», avait averti ce syndicatqui n’avait, malheureusement,pas été écouté. «Mais au-jourd’hui, il semble que lesfaits nous donnent raison carbeaucoup de requérants qui

ont déposé leurs dossierspour se faire établir des Acdattendent toujours ce pré-cieux document. C’est un véri-table parcours du combattantqui est imposé aux deman-deurs : il faut passer par leguichet unique, le conserva-toire, le cadastre, le ministère,la préfecture, revenir au gui-chet unique puis le conserva-toire… », a dénoncé leconférencier. L’autre grief des acteurs portesur le coût jugé élevé pourl’obtention de l’Acd. Parexemple, pour un acquéreurdétenteur d’une lettre d’attri-bution, initialement, il lui estdemandé de payer 91.000francs. Mais en réalité, il doitdébourser encore de l’argentpour couvrir les frais annexestels que l’acte domanial et lavaleur terrain dont le prix dumètre carré varie de 100 à 150F Cfa, l’étude pour le bornagecontradictoire. « Il faut aumoins 300.000 F cfa pour sefaire établir un Acd », a révéléle président de la Fesigt-CI.L’autre point de cette rencon-tre a porté sur l’opération deredressement des lotisse-ments irréguliers lancée en fé-vrier 2014. De fait, beaucoupd’entre eux ne sont pas ap-prouvés. Cependant, la situa-tion est plus grave dans ledistrict autonome d’Abidjanavec une proportion de 70%

de lotissements. De façonspécifique, ce projet permettrad’assurer la maîtrise de l’occu-pation des espaces, d’en dis-poser avec un minimum deconfort urbanistique.Tout ens’inscrivant dans ces ré-formes, les acteurs s’inquiè-

tent des effets collatéraux quiles obligent à chômer. « Tantque le plan n’est pas ap-prouvé, le géomètre et le to-pographe ne peuvent pasprocéder à la vente de leurslots. Il en est de même pourl’Acd », a ajouté le conféren-

cier.Face à cette situation, lesgéomètres et topographesvenus de Bingerville, Songon,Brofodoumé et d’Anyamaproposent d’améliorer et d’ac-célérer la procédure d’obten-tion de l’Acd et le traitementdes dossiers pour la constitu-

tion des sociétés d’aména-geurs fonciers, de combinercertaines étapes du traitementdes dossiers relatifs à l’Acd.

ALFRED KOUAMÉCORRESPONDANT

15Mardi 16 décembre 2014

AnyamaDes usagers dénoncent la lenteur de l’arrêté de concession définitive

BouakéL’agriculture et l’énergie commesolutions pour l’insertion des jeunes

Régions

Des acteurs de la chaîne foncière font des propositions pour lever les obstacles administratifs.

LLa réinsertion desjeunes dans le tissusocio-économique dela Côte d’Ivoire estune préoccupation

pour les plus hautes autori-tés du pays. C’est pourquoides initiatives sont lancéespar différentes structuresspécialisées pour permettreaux jeunes diplômés ou nond’accéder soit à des emplois,soit de devenir des entre-preneurs dans divers do-maines d’activité. Et l’undes secteurs dans lequel ilspeuvent gagner convenable-ment leur vie, c’est bienl’agriculture. A cela s’ajoutel’énergie solaire. La Plate-forme des services(Pfs) dont la mission pre-mière est la lutte contre lechômage des jeunes a dé-cidé de prendre le taureaupar les cornes en leur pro-posant des possibilités des’insérer dans la vie active àtravers les activités susmen-tionnées. A cet effet, les res-ponsables de la Pfs ont

organisé, le 10 décembre,dans ses locaux, sis à l’ex-Eeci, une rencontre avecdes dizaines de jeunes enquête d’emploi pour leurprésenter deux structuresqui pourront les aider à at-teindre leurs objectifs. Ils’agit de la Société indus-trielle et agricole del’Afrique de l’Ouest et de«Station energy», spéciali-sée dans l’énergie solaire. Mme Affoué Attoungbré,présidente de la Pfs dans larégion de Gbêkê, a expliquéaux jeunes sans emploiqu’ils trouveront dans cesdeux domaines l’occasionde s’insérer dans la vie ac-tive. C’est ainsi que le Siaaopropose un engrais de typenouveau qui, par son effica-cité, permet aux produc-teurs agricoles de réussirleur activité et à moindrecoût. Quand Station energypropose une palette d’acti-vités dans l’énergie solaire.

CHARLES KAZONYCORRESPONDANT RÉGIONAL

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l’occasion de la jour-née de la réconcilia-tion organisée, le 12décembre à Blénimi-nouin (département

de Bangolo) par le sous-préfetDésiré Tra Bi, le consul généraldu Burkina Faso en Côted’Ivoire, Maxime Yabré, a in-vité ses compatriotes qui occu-

pent le Mont Péko à en partir,comme le veulent les autoritésivoiriennes. « Ne résistez pas.Préparez-vous à évacuer leMont Péko », a-t-il exhorté, enprésence des chefs de commu-nauté et des autorités préfecto-rales de Bangolo. «Je ne suispas venu tenir un autre lan-gage. Préparez-vous à l’éva-

cuation», a-t-il poursuivi. Le consul a demandé à sesconcitoyens de ne surtout passuivre ceux qui veulent les ma-nipuler. « Suivez les conseils etles instructions des autoritéschargées de l’opération de dé-guerpissement. Il y a des per-sonnes parmi noscompatriotes qui, pour leursintérêts personnels, vous inci-tent à poser des actes qui nesont pas conformes à la loi,comme continuer à défricher,à planter ou à acheter des por-tions de terre de ces espaces in-terdits d’exploitation. Certainsvous incitent même à défierl’autorité. Je tiens à soulignerque le consulat n’apporterapas sa caution à de telles pra-tiques. Evitez de vous laisserinduire en erreur », a mis engarde Maxime Yabré. Il a invitéses concitoyens à respecter leslois ivoiriennes ainsi que les uset coutumes de leurs tuteurs.« Le gouvernement de Côted’Ivoire a choisi d’associernotre pays à la recherche desolutions qui respectent lesdroits humanitaires de ceuxqui occupent des espaces inter-dits. Ne gâchez pas cettechance », a-t-il souligné. Pourclore son propos, le consul gé-néral a engagé ses compa-triotes à mener des actions quirenforcent le vivre ensemble,qui conduisent à la paix et àl’entente. « Vous devez respec-ter les autorités administra-tives locales, vous devez vousassocier aux activités requisespour la cohésion sociale »,a-t-il conclu. Pour sa part, le sous-préfet, Dé-siré Tra Bi, a appelé les popula-tions à s’inscrire résolumentdans le processus de paix et de

réconciliation. Il a d’ailleursprécisé que l’organisation decette journée vise à créer la co-hésion entre les différentescommunautés. Le capitaineOuattara Kolo, chef du secteurdu Mont Péko à l’Office ivoiriendes parcs et réserves (Oipr),s’est insurgé contre ceux quiveulent pérenniser dans ceparc les pratiques mafieusesqui existaient sous AmadéOuérémi. Il a révélé que c’est en1950, bien avant l’indépen-dance, que cet espace a étéérigé en réserve de faune parles colons. Il a affirmé, par lasuite, que le Mont Péko estl’objet de convoitise de nom-breux individus qui mettentdes structures douteuses enplace pour le détruire. Selonlui, ces individus extérieurs auparc empêchent la réussite decertaines missions et mettent àmal la cohésion sociale dans larégion. Ouédraogo Boukary etGuihi Maurice, respectivementchef de la communauté Cedeaoet autochtone, ont mis en gardedes personnes qui veulent dé-ployer leurs hommes dans leMont Péko et dans la zone pourabuser des planteurs. Des occupants dudit mont,présents à cette cérémonie, ontfélicité les autorités adminis-tratives pour avoir dissous leConseil représentatif des occu-pants du Mont Péko (Cromp),mouvement informel mis enplace par des gens extérieurs auparc qui les empêchaient dedormir. Ils les invitent à main-tenir cette décision pour la paixdans la région.

SAINT-TRA BICORRESPONDANT RÉGIONAL

Maxime Yabré, consul général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, s’estadressé, le 12 décembre, aux occupants de la forêt classée du Mont Péko.

« Préparez - vous à évacuer, ne résistez pas »Duékoué

Le consul général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire. (PHOTO : S; T. B)

Mardi 16 décembre 2014Régions16

AlépéLe tronçon Alépé - N’Zikro en réhabilitation

BingervilleLe ministre Abdourahmane Cissé fait membrede la génération Tchagba de Brégbo

AAbdourahmane Cissé,ministre auprès duPremier ministre,chargé du Budget, a étéfait fils d’Akwè Brégbo

et membre de la nouvelle géné-ration Tchagba. Il en a reçu lesattributs des mains de TanohBoguy François, le chef du vil-lage. Ce, à la faveur de la sortieofficielle de cette générationsous l’appellation ‘’Fatchué’’ si-gnifiant union. C’était samedidernier, à la place publiquedudit village située à une quin-zaine de kilomètres de Binger-ville. En plus des attributs composésd’une couronne, d’un collier,d’un pagne kita et de chaus-sures traditionnelles qu’il areçus, Abdourahmane Cissé,qui patronnait ces festivités, aété baptisé Assagou Bédjoua,du nom d’un grand bâtisseur,aïeul de la contrée. Pour le mi-nistre, cette marque d’atten-tion à son endroit dénote queses hôtes adhèrent à la poli-tique du Président AlassaneOuattara et aux efforts dé-ployés par son gouvernement.Tout en remerciant la chefferieet l’ensemble des populationspour cette considération dont ila été l’objet, Assagou Bédjouaa, dans son allocution, affirméson attachement aux valeurstraditionnelles du peuple At-chan. « Cette fête atteste que lepeuple Atchan garde les piedsdans la tradition. Je suis trèssensible à l’honneur qui m’aété fait. Et c’est avec joie etfierté que je reçois les attri-buts qui font de moi un vraiTchabio», a-t-il déclaré. Avantde mettre en mission tous sesfrères et sœurs Tchagba pourl’essor de leur village, avec pourcrédo : la culture de l’excellenceau travail. « Nous avons uneresponsabilité historique de-vant la nation. Soyez généreuxet persévérants dans l’effort.Et œuvrons, chaque jour, pourl’avènement d’un Akwè-Brègbo plus fort, uni et pros-père. C’est à ce prix que nousparviendrons à l’émergence.

Cela, conformément à la vi-sion du Président de la Répu-blique», les a-t-il exhortés. Au nom du chef, OtchoumouAtcho Albert, secrétaire géné-ral de la génération Dougbo ac-tuellement au pouvoir, a plaidéauprès d’Abdourahmane Cissépour son implication effec-tive dans les actions de déve-loppement d’Akwè-Brègbo. Illui a, par ailleurs, soumis desdoléances dont l’adduction eneau potable et le bitumage desartères du village. Enfin, il a in-vité tous les fils et filles du vil-lage à l’union et à laréconciliation autour du chefintronisé le 14 mai de cetteannée, pour le bonheur et ledéveloppement harmonieuxde leur localité. Cette célébra-tion des valeurs traditionnelleset ancestrales placée sous leparrainage de Demba Pierre,coordinateur du Projet de re-construction de la Côte d’Ivoire(Prici), a regroupé les 4 catégo-ries des Tchagba (Djéhou,Dogba, Agban, Assoukrou).D’où l’appellation ‘’Fatchué’’.Des danses du terroir dont ladanse guerrière ont été exécu-tées.

MOUHAMED FADIGACORRESPONDANT LOCAL

ÀÀ

LLe tronçon Alépé-N’Zikroqui était très dégradé estactuellement en traind’être réhabilité. Lestravaux, débutés le 24

novembre, prendront fin dansun peu plus d’un mois. SelonN’Guessan Brou Xavier, tech-nicien supérieur en génie civil,contrôleur desdits travaux,rencontré le 9 décembre sur lechantier, il s’agira de reconsti-tuer le bitume, faire des ou-vrages d’assainissement et unedescente d’eau à tous les 30mètres. Dossa Elie, chauffeurde ‘’ woro-woro’’ sur l’axeAlépé-Bongo, s’est dit heureuxde cette réhabilitation et il s’enexplique : « Nous vivions unvéritable calvaire à l’endroitque nous avions baptisé gou-dron cassé, surtout pendant la

saison des pluies. Aprèschaque voyage, nous rendionsvisite à notre mécanicien.Maintenant, nous pourronstravailler sans difficulté etrendre ainsi des services à nosclients qui nous sollicitentmême la nuit ». Gnangui Florent, en prove-nance de Monga (2 kmd’Alépé) pour Bambako, soncampement, ne dit pas lecontraire. Il révèle que ‘’ gou-dron cassé’’ était devenu le lieude prédilection des coupeursde route.Les maîtres d’ouvrage de cetteréhabilitation longtemps atten-due par les usagers de cet axesont le Fonds d’entretien rou-tier et l’Ageroute.

BONI AMLAMANCORRESPONDANT LOCAL

Le ministre Abdourahmane Cissé (à droite) dans ses attributs de membre dela génération Tchagba. (PHOTO : D. R)

- La maladie à virus Ébola estmortelle. En cas de brusque fièvre, diarrhée,vomissement, saignement, allez viteà l’hôpital, appelez le 143 ou le 101

- La maladie à virus Ébola estmortelle. Évitez-les contacts avec les cassuspects.Signalez rapidement tout cassuspect au centre de santé le plusproche, appelez le 143 ou le 101.

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Messages

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Mardi 16 décembre 2014

I / 19

On dit quoi ?

Tchabio,

Là où je t’emmène, aujourd’hui, est un endroit chargé desymboles : Canaan, territoire situé entre laMéditerranée et le Jourdain, au Proche-Orient. Maisnotre voyage ne sera pas si long, mourusses-tu, je n’endoute point, de découvrir cette terre généreuse rappor-

tée dans les Écritures saintes. Pas loin de toi, se trouve une réplique (en terme de générosité),de cette terre. C’est à Kotobi, dans la région du Moronou. Le laitet le miel y coulent pour les enfants déshérités, frappés par ladisparition de leurs génitrices à l’heure cruciale de leurs nais-sances. Une assistance désintéressée, avec pour seul soutienla Divine Providence.Allons à Canaan (version Kotobi), Tchabio, et découvrons com-bien généreux sont parfois les humains dans la mise en œuvredes Enseignements.

ELVIS [email protected]

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KOTOBI

Coquette ville-carrefour de plus de 10000 âmes, elle est à l’intersectiondes axes routiers menant àDaoukro, Abengourou, Dimbokro etAbidjan. A quelques encablures de

la gare routière de cette localité, plusprécisément quartier ‘’ Commerce’’, se trouveune maison de quatre pièces peinte en bleu quiprésente sur sa façade d’entrée, des dessinsd’enfants. Sur la terrasse aménagée et couverteprovisoirement de palmes asséchées, sontregroupés des enfants. Treize (13) au total. Leurâge varie entre une dizaine de mois et unequinzaine d’années. Certains dorment sur unegrande natte. D’autres, plus actifs, sontpréoccupés par des jouets et autres activitésludiques. À leur côté, dame Paulette TokouN’Doloua Epouse Kouman. La quarantainerévolue. Une femme apparemment taciturne quisemble constamment préoccupée. Elle-même,

est mère de six enfants. C’est elle, en effet, quia la charge de ces tout-petits. Avec elle, deuxautres jeunes dames lui donnent un coup demain. Ici, pleurs et autres cris de réclamation semêlent à des rires naïfs. Quand le premiervisiteur se présente, ces mômes, l’air innocentet dans des éclats de voix, accourent vers luipour lui tomber dans les bras. Geste émouvantqui traduit assurément leur soif profonded’affection. Nous sommes au centre d’accueildes orphelins de Kotobi. Une structure nonétatique à caractère bénévole qui porte le nomde « Centre orphelinat de Canaan ». ‘’ Canaan’’,un nom biblique qui fait référence à l’exode desHébreux qui, après avoir fui l’Égypte où ilsétaient réduits en esclavage au temps desPharaons, se rendirent dans le pays de Canaanoù « coule le lait et le miel ».

Des orphelins de divershorizons recueillisLe centre d’accueil des orphelins de Kotobi a étéouvert en 2011 après la crise post-électorale.Objectif, recueillir les enfants orphelins. DamePaulette Tokou N’Doloua, Epouse Kouman, laresponsable dudit centre veut justement en faire unlieu où coule le lait et le miel pour des enfantsabandonnés dans des conditions misérables « Unenuit de l’année 2001, j’ai fait un rêve où j’ai vuquelqu’un me confier des bébés encore en sang.Les femmes étaient en travail et cette personne meconfiait les enfants de celles qui décédaient encouches. Je me voyais, toujours en rêve, nettoyeret habiller ces nouveau-nés devenus orphelins.Etant chrétienne, cela m’a bouleversée. J’aiassimilé ce rêve à un signe divin, mais je n’avaisaucune orientation », raconte-t-elle. Par unconcours de circonstances, notamment après sa

rencontre avec des religieux à Abobo (Abidjan),elle se retrouvera à Kotobi où, dit-on, beaucoupd’orphelins sont livrés à eux-mêmes. Dans la zone,en effet, de nombreux enfants sont pratiquementsans soins et sans soutien, du fait de leurs mèresdécédées en couches. « Il arrive des fois où,lorsque des nouveau-nés perdent leurs mères àl’accouchement, personne ne veut s’occuperd’eux», soutient la responsable du centre. Il y aégalement des cas d’enfants nés à la suite d’unegrossesse non désirée et abandonnés ici et là, à unendroit de la rue. « Avec l’appui du chef du village,nous nous sommes installés ici pour porter secoursà ces enfants abandonnés. Nous accueillons lesorphelins de tous les horizons. Certains nousarrivent très affaiblis et même malades par manquede soins », indique la responsable du centre,assise au milieu de ses ‘’nombreux enfants’’.

ZÉPHIRIN NANGO(Correspondant régional)

> II / 20 MARDI 16 DÉCEMBRE 2014 À l’affiche

Kotobi, sous-préfecture située à une dizaine de kilomètres au sud du département de Bongouanou, dans la région du Moronou.

« Canaan », refuge des orphelins dontles mères sont mortes en couches

Quelques enfants au centre d’accueil. (Photos : Z.N)

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MARDI 16 DÉCEMBRE 2014 > III / 21À l’affiche

Du simple bénévolat…

Le centre d’accueil des orphelins de Kotobine bénéficie d’aucune subvention. Lesdémarches effectuées auprès desstructures du ministère de la Solidarité, dela Famille, de la Femme et de l’Enfant se

sont butées, selon les dires de la responsable, àdes contraintes qui exigent que le centre soitmieux structuré. Avec des locaux mieux adaptésfaisant partie du patrimoine de la structure debienfaisance. En attendant, la responsable deslieux et ses collaborateurs font avec les moyensde bord. La satisfaction morale d’avoir contribuéau bien-être d’un être abandonné, constitue leurseul récompense. Et pourtant, que de peine pours’occuper de ces orphelins dont il faut combler ledéficit affectif et subvenir aux besoins primaires.Au lever du jour, Dame Paulette Tokou N’Doloua,Epouse Kouman et ses collaboratrices réunissenttout leur beau monde et commencent leur journéepar une séance de prières. « Notre soutienprincipal est la divine providence. C’est pourquoi,chaque matin, nous confions notre journée àDieu», justifie-t-elle. Vient alors le ménage. Aprèsle petit déjeuner, les plus grands sont envoyés àl’école. La scolarité de ces orphelins est assuréepar de bonnes volontés qui sont sollicitées endébut d’année. « À la rentrée scolaire, je pars à larencontre des directeurs d’école pour expliquer lecas social de ces enfants. Généralement, noustrouvons des âmes généreuse », explique MmeKouman. Quand l’un des pensionnaires vient àtomber malade, la responsable du centre sollicitel’appui des structures sanitaires en espéranttrouver une âme généreuse pour assurer lesordonnances. Malheureusement, deux cas dedécès ont été déjà enregistrés depuis l’ouverturedu centre. « Ces enfants sont nés dans des

conditions difficiles et étaient très mal en point.Malgré les soins, ils n’ont pas survécu ». Danscette structure de bienfaisance, on trouvequelques jouets qui occupent les mômes « Ce

sont de bonnes volontés qui viennent à notresecours pour mettre un peu de baume au cœur deces enfants à l’orée des fêtes », a soutenu MmeKouman, appelant les âmes sensibles à aider ces

mômes à bénéficier de quelques moments de joieà travers leur soutien. Quel qu’en soit la nature.

Z. NANGO(Correspondant régional)

Des visiteurs de la communauté chrétienne venus soutenir le centre (Photos : ZN)

Pas toujours facile de trouver la pitance quotidienne

L’Éternel est mon berger, je nemanquerai de rien ». C’est cettephrase biblique tirée du psaume23 qui est inscrite sur la façaded’entrée du centre d’accueil des

orphelins de Kotobi. Phrase évocatrice,car en réalité dame Paulette TokouN’Doloua Epouse Kouman ne compteque sur l’appui de bonnes volontés pourassurer la pitance quotidienne despensionnaires du centre « Canaan ». « Nous n’avons pas d’autre soutien quecelui de la divine providence. Souventnous n’avons même pas le moindre laitpour ces nouveau-nés. Un jour, lasituation a été si difficile que nous étionsobligés de lancer un appel à la populationpour nous aider. C’est souvent difficilemais on essaie toujours de trouver lemoyen de se débrouiller pour satisfaireces pauvres enfants innocents qui n’ontpas demandé à naître », indique, dans unsoupir, la responsable du centre. Detemps à autres, des visites danscertaines familles sont organisées poureffectuer des collectes de dons.Notamment en termes de nourriture et

autres produits de première nécessité.C’est d’ailleurs dans le cadre de cesvisites qu’une communauté missionnaired’origine américaine a été contactée àArrah, à 16 km de là. « Les membres decette communauté missionnaire passentde temps en temps nous voir pour nousapporter divers dons en nature (gaz, lait,riz, etc…). Ils profitent pour passer lajournée avec les enfants pour les souteniret les égayer », nous apprend laresponsable. Alors que nous sommesencore sur place dans le centre, deuxmembres de cette communautémissionnaire font leur entrée au sein dela structure. Ils portent les enfants tour àtour dans leurs bras, consolant ceux quipleurent. Pour une journée, les dépensesdu centre tournent autour de 15 000 Fcfa.Le local coûte également 15.000 FCFA.La nuit tombée, tout ce beau mondes’enferme dans la maison. Espérant quele cliquetis de la serrure de la porte qui seferme sur eux, touchera le cœur d’uneâme généreuse le lendemain…

Z. NANGO

Mme Monique Dan Epouse Gnali, la vice-présidente des centres d’orphelinat « Canaan ».

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> VI / 22 MARDI 16 DÉCEMBRE 2014 À l’affiche

Des visiteurs de « Canaan» se prononcent

Nanan Assoa Kouassi II(Chef du village de Kotobi)« Nous en appelons au concours des âmesgénéreuses »« Nous sommes en parfaite communion avec les responsables dece centre. Nous félicitons Mme Adou pour tous les efforts fournis.Elle s’est engagée dans une initiative noble qui mérite d’êtreencouragée. Le constat que nous faisons, c’est qu’elle œuvreinlassablement au bien-être de ces enfants qu’elle a pris en chargeet dont elle s’occupe comme ses propres enfants. Nous pensonsqu’elle mérite d’être soutenue parce qu’elle fait du bénévolat. Nousprions Dieu dans ce sens et en appelons au concours des âmesgénéreuses pour l’aider ».

Des centres similaires dansd’autres localités du pays

Selon Paulette Tokou N’Doloua, laresponsable du centre ‘’Canaan’’ deKotobi, d’autres centres de ce genreexistent avec le même mode defonctionnement. Notamment à Saïoua,

Zouan-Hounien (à l’ouest du pays) et Abidjan.Tous ces centres sont regroupés autour d’unréseau dont le siège est situé dans la communed’Abobo-gare. Monique Dan Gnali, la directrice dela section de Saïoua (qui a été ouverte depuis 8« Canaan » que nous avons approchée,récemment, a donné quelques éclairages surl’Ong. A l’en croire, c’est en 2001 que l’idée de lacréation d’un centre d’accueil d’enfants orphelinsgerme dans l’esprit de Zondé JeanneEmmanuelle, une chrétienne résidant à Abidjan.Précisément au quartier Abobo-Akéikoi où viventde nombreuses familles défavorisées. « Tout estparti de nos convictions chrétiennes. La véritablevie chrétienne invite à ce qu’on s’occupe desenfants orphelins, et dans la mesure du possibledes veuves. Autour de nous, on assiste à des casmalheureux et à des situations de misère qui nepeuvent laisser indifférent », a-t-elle justifié. Cesstructures attirent souvent l’attention de certainscouples en quête d’enfants. « Nous ne sommespas habilités à engager des procéduresd’adoption. Notre statut actuel ne le permet pas »,a tranché Monique Dan, Epouse Gnali, avant depoursuivre : « même quand les enfants sontabandonnés, il a toujours un parent quelque part.Généralement, c’est la pauvreté dans certainesfamilles qui expliquent l’abandon de certainsenfants après le décès de leur mère. On essaiedonc de toujours garder ce lien avec la cellulefamiliale de l’orphelin. Souvent, les enfants nous

viennent sans extrait et c’est nous qui essayons,avec l’appui des autorités compétentes, d’établirdes documents d’’identification à ces orphelins.Quand ils sont grands, ils sont scolarisésnormalement comme les autres enfants de leurâge. La première vague de ces enfants estactuellement à l’université. Dans le centre deSaïoua, certains doivent passer le baccalauréatcette année ».

Z. NANGO(Correspondant régional)

Paulette Tokou N’Doloua, la responsable du centre ‘’Canaan’’ de Kotobi.

Shelby Toews dite ‘’Ahou’’(membre communautéchrétienne à Arrah)« Ces êtres fragilesont besoin de protection »« Dans le cadre de nosactivités, nous apportons, dansla mesure de nos possibilités,notre soutien aux enfants ducentre « Canaan ». Nousvenons souvent ici pour passertoute la journée parce que nouspensons que ces êtres fragilesont besoin de soutien et deprotection. À notre niveau, nousfaisons ce que nous pouvonsmais nous pensons que c’estDieu qui donne la force.

Mlle Embers dite ‘’Ama’’ (membred’une communauté chrétienne à Arrah« Ces centres d’accueilont vraiment besoin desoutien »« Nous estimons qu’il faut avoir le sensdu partage et il est nécessaire que lesstructures similaires soient

suffisamment soutenues par toutes lesbonnes volontés. Au niveau de notrecommunauté basée à Arrah, nouspassons voir ces orphelins, quand nouspouvons, pour aider la responsable àsupporter certaines charges. Ainsi, nousleur apportons du riz, du lait, et aussides cadeaux à ces enfants qui en ontvraiment besoin ».

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LLe gouverneur du districtd’Abidjan, Robert Beu-gré Mambé, parrain ducinquantenaire de Fra-ternité Matin,va procé-

der, ce mardi, à 11h, aulancement de l’exposition dephotographies portant sur lethème « Houphouët-Boi-gny, le bâtisseur ». Cette ac-tivité s’inscrit dans le cadrede la commémoration des50 ans du groupe de presse,lancée depuis le 5 décembre,sous le haut patronage duprésident de l’Assembléenationale, Soro KigbaforiGuillaume et la présidencede la ministre de la Commu-nication et porte-parole ad-jointe du gouvernement,

Affoussiata Bamba - La-mine.L’exposition de photogra-phies relatant la vie de FélixHouphouët-Boigny est unprojet de Fraternité Matinet ses partenaires qui a prisforme, en 2013, à l’occasionde la commémoration des20 ans du décès du père dela nation. Parce que pour l’initiateur,Venance Konan, 20 ansaprès sa mort, Houphouët-Boigny « n’a jamais étéaussi vivant qu’en ce mo-ment troublé de notre his-toire ».Se souvenant de l’homme depaix qu’il a été, les Ivoiriensregrettent de l’avoir perdu.

Un grand homme quiexhortait ses compatriotes àvivre et à cultiver la paix et àfaire d’elle une seconde reli-gion. En plus de la littératureabondante qui existe sur lavie du 1er Président ivoirienFraternité Matin a estiméque l’iconographie pourraitfaire comprendre ou retra-cer les grands moments desa vie. Son combat pour l’in-dépendance de la Côted’Ivoire, pour la construc-tion et le développement deson pays…est retracé parcette exposition qui va durerun mois, sur le parvis du dis-trict d’Abidjan.

GERMAINE BONI

Beugré Mambé inaugure l’exposition photographiqueFélix Houphouët - Boigny, le bâtisseurCe mardi matin, sur le parvis de l’hôtel du district d’Abidjan, à l’initiative de Fraternité Matin, sera lancée officiellement une autre grande activité de son cinquantenaire.

Le gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé. PHOTO : DR

LL’aventure à FraternitéMatin pour Josette Barry acommencé véritablement le1er janvier 1988, l’année deson embauche. Mais, trois

ans auparavant, elle était dansl’entreprise en tant que stagiairedepuis juillet 1984. Etudiante enjournalisme au Cesti de Dakar,au Sénégal, elle profitait de sesvacances pour s’essayer à la pra-tique à Fraternité Matin. Inter-médiaire entre deux générations,celle de ceux qui ont précédéJean-Baptiste Akrou et celle desMarceline Gnéproust…, JosetteBarry qui est de la promotion deVénance Konan, directeur géné-ral du groupe, dit avoir vécu lesmoments les plus palpitants desa vie à la Snpeci (Fraternitématin). « D’abord, c’est lorsquej’étais dans cette entreprise quej’ai eu tous mes enfants. J’ai étélauréate du Prix africain pour lejournalisme de l’éducation, en2004. Je suis allée chercher cettedistinction à l’Unesco, à Paris.J’ai été durant 10 années, prési-dente de la Mutuelle des em-ployés de Fraternité Matin », sesouvient-elle. De toutes ces an-nées de pratique de journalisme,

Josette Barry garde encore enmémoire l’un de ses articles. Soncommentaire sur ce que l’on aappelé, à l’époque, « l’Affaire BenSalah ». Ce joueur de football,l’une des pièces maîtresse desEléphants de Côte d’Ivoire, vain-queurs de la Can 1992 au Séné-gal, a battu et défiguré son enfantde 7 ans. « Les journalistes spor-tifs n’ont pas daigné écrire surcette affaire, de peur de briser sacarrière. C’était inadmissiblepour moi de savoir que ce gaminavait été défiguré à vie. J’ai doncété la seule à avoir pris la plumepour dénoncer cet acte de vio-lence sur un enfant. Ce jour-là,dès 7h30, la première personneà m’avoir appelée était l’ambas-sadeur de la Rd. Congo, ex-Zaïre. Et la deuxième personnequi m’a appelée était Boni Da-nièle Claverie. Et durant toutecette journée, les gens ne fai-saient qu’appeler au pointqu’Auguste Miremont, Dg deFraternité Matin à cette époque,a demandé à quelqu’un de s’as-seoir pour prendre les appelsque je recevais. Parce que lesgens étaient indignés par l’atti-tude des journalistes sportifs »,

soutient-elle. Elle n’a pas eu tortde dénoncer cet acte, puisquel’article a bousculé les donnes etlui ouvert des portes. « Dès quemon papier a été publié, j’ai étéinvitée par le consul des Etats-Unis qui m’a fait une proposi-tion. Et j’ai travaillé dans le

journalisme pour l’éducation àl’Unicef. A l’époque, on avait unjournal qu’on appelait ‘’Le jour-nal de l’éducation’’, dont j’ai étéla première rédactrice en chef.J’ai bénéficié d’un séjour à Lon-dres, en France, dans les rédac-tions et dans un institut rattaché

à l’Unesco. Ces moments ont ététrès palpitants pour moi. Je mesuis rendue à Bamako (Mali) en1991. J’accompagnais les élèveset étudiants. Parce qu’à l’époque,il y avait des échanges entre lesélèves ivoiriens et maliens », ra-conte, fièrement, Josette Barry.Elle n’oublie pas non plus cescoop qu’elle a pu décrocher àBamako, en interviewant MeVergès, l’avocat du président ma-lien de l’époque, le généralMoussa Traoré qui avait étéchassé du pouvoir. « En tant quejournaliste, Je me sentais obligéede l’interviewer, parce que c’étaitun scoop pour ma rédaction. Etquand je l’ai envoyé à ma rédac-tion, j’ai eu des félicitations demes patrons. Il y a eu des mo-ments importants, mais ceuxque je viens de relater, sont desmoments dans ma carrière dejournaliste que je ne peux pasoublier », témoigne-t-elle. Laforce de Josette Barry, c’estqu’elle a eu la chance de travailleravec des personnalités sur desquestions clés de société commela santé et l’éducation. Au pointque l’Unicef l’a coptée durant 9mois pour faire une campagne

de retour à l’école dans l’ex-zoneCentre, nord et ouest (Cno) oùl’école était fermée. « Et c’est à lasuite de cette campagne que lespremiers examens ont été tenusdans cette partie du pays. Parceque je suis allée dire aux popula-tions qu’il n’y aura pas deuxgroupes d’enfants dans ce pays.J’ai demandé aux représentantsdes Forces nouvelles de faire li-bérer les écoles pour que les en-fants puissent retourner dans lesclasses. Voilà autant d’événe-ments que je ne peux pas ou-blier», précise Josette Barry quia été plusieurs fois chef de service(Société, Économie, et Social del’entreprise, son dernier poste).Elle souhaite plus de 150 ans devie à Fraternité Matin, avec uneamélioration à tous les niveauxde la chaîne de l’entreprise avantd’inviter toute l’équipe à accom-pagner le directeur général, Ve-nance Konan, pour que son paride faire de Fraternité Matin leplus grand journal d’Afrique soittenu.

GERMAINE BONI ET FAUSTIN EHOUMAN

CORRESPONDANT

Josette Barry, employée de Fraternité Matin, détachée à l’inspection du ministère de la Communication

“ J’ai mené une campagne dans la zone Cno en 2003-2004,qui a permis la réouverture des classes ”

25Mardi 16 décembre 2014 Vie de l’entreprise

PHOT

O : S

ÉBAS

TIEN

KOU

ASSI

Bouillon

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PP résidée par la ministre dela Communication etporte-parole adjointe dugouvernement, Me Af-foussiata Bamba-La-

mine, la cérémonie de remise dechèques à laquelle ont pris partde nombreux acteurs du secteurde la presse, hier, a consisté en undon d’une valeur de huit centmillions cent mille francs Cfacomme subvention pour six moisd’impression de journaux àvingt-cinq entreprises de presseprivée, auprès des imprimeriesque sont la Société nouvelle depresse et d’édition de Côted’Ivoire (Snpeci), Sud actionsmédias et le groupe Olympe.Ainsi que la somme de cinquantemillions cinq cent trente-cinqmille francs à six organisationsprofessionnelles. A la suite de ladirectrice exécutive du Fonds desoutien et de développement dela presse (Fsdp), N’Guessan Ber-nise, qui a mis l’accent sur les dif-férentes activités menées par sastructure, la ministre de la Com-munication a rappelé les condi-tions qui ont présidé à larencontre : « Depuis 2009,année de la création du Fonds desoutien au développement de lapresse, l’Etat de Côte d’Ivoire ac-corde chaque année une subven-tion et des dons aux médiasprivés. Ces aides ont servi àl’équipement des entreprises etdes associations à l’impressionainsi qu’au renforcement profes-sionnel des managers », a-t-ellesignifié avant de poursuivre :«Malgré ces appuis constants etdiversifiés d’un montant total detrois milliards cinq centsoixante-six mille francs Cfa et laconstitution d’un fonds de ga-

rantie d’un milliard neuf centmille francs Cfa, pour caution-nement des emprunts bancairesdes entreprises de presse, les édi-teurs de presse ont à nouveausollicité une subvention d’aumoins six mois auprès du gou-vernement. C’est donc la céré-monie de remise de cettesubvention d’impression spécialeau titre de l’année 2014 qui nousrassemble ce matin ». Affous-siata Bamba-Lamine a aussi faitsavoir les attentes des donateursque sont : «Le respect stricte desrègles d’éthique et de déontolo-gie, ainsi que les dispositions lé-gales par les professionnels de lapresse ; une prise de conscience

plus aiguë de la responsabilitésociale des professionnels de lapresse pour l’émergence de véri-tables managers d’entreprisesde presse ; l’application effectiveet intégrale de la convention col-

lective à partir de janvier 2015 ». Aux éditeurs, elle s’est adresséeen ces termes : «Il vous appar-tient, avec cette subvention, detransformer vos entreprise enentités économiquement viables

en faisant d’elles des entreprisespourvoyeuses d’emplois à l’ins-tar des Pme des autres sec-teurs ».Tout en exprimant leur profondegratitude au Président de la Ré-

publique et à son gouvernement,Amédée Assi, président du Grou-pement des éditeurs et presse deCôte d’Ivoire (Gepci) et porte-pa-role des entreprises de presse,s’est prononcé sur l’espoir queleur donne cette subvention :« Finies les lamentations de2013, année au cours de laquelleles entreprises de presse n’ontpas été soutenues », a-t-il dit,avant de revenir sur le devoir queleur impose l’exercice de leurfonction. Au nom des Organisa-tions professionnelles des médias(Opm), Gooré Bi Hué Armand a,quant à lui, traduit la reconnais-sance des membres de la corpo-ration au Président de laRépublique, pour « toutes ces ini-tiatives qui démontrent son en-gagement à créer les conditionsnécessaires à un meilleur exer-cice par les acteurs des médias,de la mission qui est la leur ; àsavoir, informer, former et édu-quer le public ».La cérémonie a pris fin sur desnotes d’espoir concernant cetteopération qui soulage et fait espé-rer que 2015 sera une excellenteannée pour le secteur de la presseen Côte d’Ivoire.

BRIGITTE GUIRATHÉ

26 Mardi 16 décembre 2014CultureSoutien au développement de la presse

Huit cent millions cent mille francs Cfa, à 25 entreprises de presse privéeLa ministre de la Communication a remis des chèques aux entreprises et organisations professionnelles du secteur des médias.

Abidjan Perle de lumièresLa magie s’installe et le District va illuminer Abidjan

Réunis autour de la ministre de la Communication, les bénéficiaires ont accordé beaucoup d’intérêt à l’événement. PHOTO CHARLES GAHOUDÉ

1 U.N.J.C.I Union Nationale desJournalistes de Côted’IvoireTRAORE MOUSSA 14 875 000 Fcfa

2 U.R.P.CIUnion des Radios deProximité de Côted’IvoireBAMBA Karamoko6 000 000 Fcfa

3 G.E.P.C.IGroupement des Editeurs de Pressede Côte d’IvoireASSI Adon Amédée 11 500 000 Fcfa

4 SY.N.A.P.P.C.ISyndicat National desAgents de la Presse Pri-vée de Côte d’Ivoire GBATO Guillaume12 160 000 Fcfa

5 O.J.P.C.IOrganisation des Jour-nalistes Professionnelsde Côte d’Ivoire GOORE Bi Hué3 000 000 Fcfa

6 O.L.P.E.DObservatoire de la Li-berté de la Presse del’Ethique et de la Déon-tologie ZIO Moussa 3 000 000 Fcfa

Organisations professionnelles concernées

LLes Abidjanais avaientcommencé à désespérer.Mais non ! Le gouverneurdu District d’Abidjan etson équipe sont à pied

d’œuvre en vue du lancement del’illumination de la ville d’Abid-jan.Les techniciens de la société‘’Castros illumination’’sont arri-vés du Portugal, dimanche nuit.Et depuis lundi matin, ils ontcommencé à déballer le matériel.D’autres équipements arriventpar avion à compter d’au-jourd’hui et les jours suivants. Iln’y a donc pas de doute. Les illu-minations festives adoptées parles Abidjanais depuis quelquesannées, pour les accompagnerdans leurs fêtes de fin d’année,auront lieu. Ce, grâce aux effortsrenouvelés du gouverneur Beu-gré Mambé. Cette fois, un accentsera mis sur l’illumination dunouveau Pont Henri KonanBédié qui sera inauguré, au-jourd’hui. En effet, l’artillerie lu-mineuse va se mettre en placedans un premier temps sur cegros ouvrage que le gouverne-ment vient d’offrir en cadeau deNoël aux Ivoiriens. Quoi de plusnormal que la magie d’AbidjanPerle de lumières ne se déploie

pas sur ce pont, une œuvre sym-bole du renouveau ivoirien et dela volonté du pays d’aller del’avant. Décorer en lumières unetelle infrastructure qui fait doncla fierté des populations justifiela mobilisation du District et deson partenaire prestataire Apo-théoz. Ce qui annonce égalementune année 2015 chargée d’es-poirs et pleine de promesses.D’où le thème de l’édition 2014-2015 de ce spectacle de lu-

mières : « Emergence et uniténationale ». Ainsi, durant unmois, à compter du 23 décem-bre, les Ivoiriens pourrontcontempler la grandeur de l’ou-vrage qui sera mis en valeurgrâce à des décors et des monu-ments qui vont le célébrer. Vuque le plan des illuminations estdédié spécialement au pont Hkb,cette année, les techniciens nepourront se mettre au travail, dumoins sur le chantier des décors

et des illuminations qu’après lacérémonie officielle d’inaugura-tion prévue ce jour. A noter que Apothéoz confirmeégalement la tenue des feux d’ar-tifice (le concert des lumières) le31 décembre et ‘’l’île enchantée’’offerte aux enfants par la Pre-mière dame, Dominique Ouat-tara, par l’entremise de laFondation Children Of Africa.

GERMAINE BONI

L’arrivée des techniciens de Castros Illumination à l’aéroport Félix Houphouët - Boigny. (PHOTO: APOTHÉOZ).

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CC ’est le salon Abissa del’hôtel Pullmand’Abidjan-Plateau quia servi de cadre, lejeudi dernier, à la pré-

sentation officielle de la bou-tique en ligne de la Librairiede France Groupe, www.li-brairiedefrance.net. «Avec plus de 50 000 réfé-rences sur les 150 000 de ses9 sites physiques, cette bou-tique virtuelle n’en demeurepas moins, à l’instar de ce quefait le groupe depuis 70 ans,un hub pour partager et dif-fuser instruments du sa-voir», ainsi que l’affirmeraRené Yedieti, le Pdg. En unclic donc, les internautes peu-vent avoir accès à une pano-plie de produits et services,d’ouvrages en tous genres, depapeterie, d’informatique, demaroquinerie, de jeux éduca-tifs, d’articles de sport et depresse. D’autant plus que legroupe compte en son seindes enseignes spécialisées derenom telles que Barnoin In-formatiqueet Burotop.Plus qu’un site web, www.li-brairiedefrance.net est unevéritable plateforme de e-commerce pour cette entre-prise qui se veut citoyenne,avec à la clé, le paiement parles moyens électroniques oucash à la livraison dans undélai maximum de 72h. Déjà,la boutique affiche plus de20 000 visiteurs avec un pa-nier moyen de 70 000 FCfa.

En prime, une équipe dédiéeet un call center opérationneltoute la semaine. Sans ou-blier, au dire de ses responsa-bles, que le groupe se proposede renforcer la sécurisationdu site pour lutter contre lacybercriminalité en Côted’Ivoire.Convaincus que le groupecontribue, depuis sa créationen 1938, à l’éducation et l’in-formation de plusieurs géné-rations d’Ivoiriens etd’Africains, les représentantsdes ministères de la Poste etdes Tic, de la Culture et de la

Francophonie, ainsi de la mu-nicipalité hôte du Plateau seréjouissent, tout aussi, de cequ’il anticipe les innovationstechnologiques en intégrantles solutions développées parune expertise locale. Pour sa phase de lance-ment, des réductions subs-tantielles et autres offres de5% à 15%, ainsi que des for-mules d’abonnement sontproposées aux prospects.Plus d’infos à l’[email protected].

REMI COULIBALY

LLe ministre d’Etat, ministrede l’Intérieur et de la Sécu-rité, Hamed Bakayoko ap-partient désormais à lagénération ‘’Tchagba-

Dongba’’ d’Agban-village, sisdans la commune d’Attécoubé.Son intronisation au sein de cetteclasse d’âge s’est déroulée à laplace publique dudit village, enprésence des maires du Plateau,

Noël Akossi Bendjo ; de celuid’Attécoubé, Danho Paulin et del’ancien maire de la ville d’Abid-jan, Ernest N’Koumo Mobio.C’était le 13 décembre, à la faveurdes festivités marquant ledixième anniversaire de la sortiede ladite génération. Cris deguerre, chants, danses, son detam-tams, remise d’attributs etpartage de plats typiquement

Ebrié ont rythmé cette cérémonied’intronisation. Heureux d’ap-partenir à cette génération,Hamed Bakayoko a traduit toutson amour au peuple Atchan(Ebrié). « J’aime la culture dupeuple Atchan. J’affectionneparticulièrement les metsEbrié..... J’ai grandi à leurs côtéset j’en suis fier....», a-t-il déclaré.Il a appelé les siens au respect des

aînés, ainsi que des us et cou-tumes. Hamed Bakayoko a, aunom du Président AlassaneOuattara, exhorté les habitantsd’Agban-village, ainsi que les dif-férentes communautés, à la paix,à la cohésion sociale, à la récon-ciliation et au ‘’vivre ensemble’’.

Au nom de la chefferie d’Agban-village, Mobio Daniel a chargé leministre d’Etat, ministre de l’In-térieur et de la Sécurité de trans-mettre au Chef de l’Etat, leuradhésion à sa vision, de faire dela Côte d’Ivoire un pays émergentà l’horizon 2020. Notons que

l’épouse du ministre d’Etat,Hamed Bakayoko, ainsi que sonfrère, le député Zoumana Ba-kayoko bien qu’absents ont étéégalement intronisés dans la gé-nération Tchagba- Agban.

NARCISSE ANGANFRATMAT.INFO

Fête de génération

Hamed Bakayoko intègre la catégorie “ Tchagba - Dongba ’’ Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a parrainé, samedi, le dixième anniversaire de la sortie de la génération Tchagba.

Librairie de France Groupe

Les instruments du savoir sur la Toile

Tourisme et hôtellerie Sol Béni sous l’ombre d’Iroko-Iris

Le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko (au centre) a exprimé toute sa reconnaissance au peuple Atchan.PHOTO : NARCISSE ANGAN

René Yedieti, Pdg de la Librairie de France Groupe entend par la boutiquecybernétique se rapprocher des férus de culture. (PHOTO: LDF GROUPE).

DDepuis le 4 décembre, lecomplexe touristique ethôtelier de l’Asec d’Abid-jan, Sol Béni, est passédans l’escarcelle managé-

riale du groupe Iroko. Et ce, auterme d’une convention paraphéepar le Pca du plus grand clubsportif de Côte d’Ivoire, Me RogerOuégnin, et les responsables duconsortium de droit ivoirien créésous l’impulsion du gouverne-ment pour booster les grandesmutations en cours dans le sec-teur.En effet, le groupe Iroko qui com-prend le mythique Golf hôtelAbidjan (4 étoiles), possède et/ouambitionne d’avoir dans son parcdes établissements touristiques et

hôteliers de 3 étoiles à l’instar deSol Béni sous le label Iris ; des ré-sidences de luxe avec la marqueConciergerie hôtels, des espacesbalnéaires (Blue Sky) et deslodges ou relais-paillotes avecl’enseigne Tamarin. Des établis-sements sont déjà en exploitationà Abidjan, Yamoussoukro, Assi-nie, Assouindé, Bouaké, Toumodiet Bobo-Dioulasso (BurkinaFaso).Toutes choses qui réjouissent, àbon escient, aussi bien la tutelle,le ministère du Tourisme, que lesactionnaires et le grand publicvenu nombreux à cette signaturede convention qui consacre, à lafois, l’ouverture officielle du com-plexe.

L’un des attraits d’Iroko Iris SolBéni sis à la Riviera-Mpouto, àAbidjan, dans l’antre du club, estle restaurant panoramique «LeLam’s», baptisé ainsi, en l’hon-neur de Dr Lamine Djibo, prochecollaborateur de Me Roger Oué-gnin décédé en 2010. Achevés en2013, les travaux de l’activité hô-telière cédés à Iris groupe Irokolaisse au visiteur le doux parfumd’un tout en un, idéal pour les sé-minaires, mises au vert, vacancesde groupes, etc., avec 26 cham-bres communicantes, 4 chambressimples, un restaurant, un snack,2 salles de réunion, 2 piscines, unfitness center et une plage lagu-naire fort bien aménagée.

R. C

27Mardi 16 décembre 2014 Culture

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LLe tirage au sort deshuitièmes de finale dela Ligue des cham-pions d’Europe effec-tué, hier, a débouché

sur des chocs. Eliminé parChelsea, la saison dernière,en quart de finale de la Liguedes champions, le Paris Saint

Germain (Psg) retrouve leclub de José Mourinho. LesParisiens qui s’en contententauraient très bien pu hériterdu Bayern Munich ou du RealMadrid. Comme lors du der-nier quart de finale, le matchaller se disputera au Parc desPrinces et le retour à Stam-

ford Bridge, à Londres. Déjà,Paris crie vengeance !Une autre affiche alléchante,Manchester City-Fc Barce-lone. Les deux équipess’étaient croisés lors des 8esde finale, la saison passée.Yaya Touré et ses partenairesavaient été sortis de la com-

pétition par les Catalans.De son côté, le Real Madrid,tenant du titre, affrontera lesAllemands de Schalke 04.Vice-champion d’Europe,l’Atletico Madrid aura aussiun adversaire allemand, leBayer Leverkusen. Tandisque le Bayern Munich sera,

pour sa part, opposé au clubukrainien du Shakhtar Do-netsk. Dortmund croisera laroute de la Juventus. Arsenala hérité de Monaco et le FcBâle de Geoffroy Serey Dié

défiera Porto. Les matches al-lers sont programmés les 17-18 et 24-25 février 2015 et lesretours, les 10-11 et 17-18mars.

PAUL BAGNINI

28 Mardi 16 décembre 2014Sports

Chelsea-Psg et Barça- Manchester City, telles sont les grandes affiches des huitièmes de finale présentées, hier.

Didier Drogba et les Blues sont très attendus à Paris.

RRigueur, Discipline, Ex-cellence’’, c’est la devisede plus 300 taekwondo-in qui ont réussi leurpassage de grade, di-

manche, au Hall des sports deTreichville. La promotion, bapti-sée du nom du ministre de laPromotion de la jeunesse, desSports et Loisirs, Alain Lobo-gnon, a, en effet, reçu les faveursdu jury. Ce, après avoir démon-tré ses connaissances de la pra-tique de la discipline à travers unpassage de grade de la catégoriedes poomse et du 1er au 4e dan.«Un taekwondo-in est un bos-seur. C’est quelqu’un qui se dis-tingue dans son milieu par sarigueur, son amour pour le tra-vail bien fait, sa bravoure et sonsens du devoir», a dit BambaCheick Daniel aux différentscandidats. Une occasion pour leprésident de la Fédération ivoi-rienne de taekwondo de réaffir-mer leur bonheur de se retrouveraux côtés du parrain de la céré-

monie. «Vous ne ménagezaucun effort pour nous encou-rager à gagner des trophées (…) Grâce à vous, les taekwondo-in ont pu avoir les honneurs duPrésident de la République… »,a-t-il signifié au ministre de laPromotion de la jeunesse, desSports et Loisirs. Pour sa part,Alain Lobognon n’a pas manquéde vanter les mérites de la sélec-tion nationale féminine, vice-championne du monde audernier Mondial par équipe auMexique. «Nous n’avons pu fi-nancer la Coupe du mondefrancophone de taekwondo àDakar parce que le footballavait tout épuisé. En 2015, lebudget ne sera réservé qu’auxfédérations qui gagnent», a-t-ilrassuré. Comme pour réaffirmerson soutien à la Fédération detaekwondo. Avant d’appeler lesautres fédérations à s’en inspi-rer.

ADAM KHALIL

Taekwondo300 nouveaux gradés ivoiriens

Ligue des championsRevanche dans l’air

Le nombre des gradés du taekwondo ivoirien s’est accru.

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Page 30: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

LLa 11e édition du Tour cy-cliste international deMadagascar (Tcim 2014),débutée le 4 décembre,s’est achevée, dimanche,

avec le sacre de l’Ivoirien CisséIssiaka. Il a franchi la ligne d’ar-rivée, après les 10 étapeslongues de 1078km, en28h08mn33s. La tristesse observée lors duGrand prix Chantal Biya 2014n’est plus qu’un vieux souvenirpour le cyclisme ivoirien. No-tamment pour Issiaka Cissé quia confisqué le maillot jaune duTour, malgré la présence des

Malgaches (2e) et des Belges(3e). Pour cette épreuve mal-gache jugée complexe, les Ivoi-riens n’étaient pas vraimentattendus. «Sans entraînement,nous avons été invités et j’ai ré-pondu présent avec la déléga-tion de la Côte d’Ivoire. Lescoureurs belges et malgaches,réunionnais et français m’ontdonné du fil à retordre et il avraiment fallu que je fasse desefforts monumentaux pourpouvoir m’imposer», confie lejeune athlète de 23 ans qui necesse de progresser.

P.BAGNINI

Après la large victoiredevant le Club omni-sports de Korhogo,la semaine dernière,votre équipe tombe face à l’Africa Sports. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?J’estime que nous méritions degagner, tout comme l’Africasports. Les deux formationsont joué à fond l’offensive. Ellesse sont créée chacune de nettesoccasions de but. Mais pluschanceux, l’adversaire l’a em-porté grâce à un but encaissédans la dernière minute de larencontre. Après le succès en-registré devant Korhogo, notreobjectif était d’enchaîner pourramener les supporters du clubdans les stades où nous nousproduisons. Nous mettronstout en œuvre pour retrouvernotre place dans le gotha natio-nal.

L’environnement hostileorchestré par des sup-porters de l’Africa avantle coup d’envoi n’y est –ilpas pour quelque chosedans cette contre-perfor-mance ?Bien sûr. Après des séancesd’échauffements, à cause desactes de vandalisme posés pardes supporters aiglons, lesjoueurs ont passé près de deux

heures dans les vestiaires. Cettesituation, nous pouvons ledire, a déconcentré ces der-niers. Il faut bannir ce genre decomportement qui n’a rien àavoir avec le sport encoremoins le football d’au-jourd’hui.

Justement, parlant decette situation qui a re-tardé le coup d’envoi, dela partie, quel commen-taire en faites-vous ?C’est regrettable. Nous ne de-vrions plus avoir de tels actessur nos stades. Les autorités

politiques et sportives doiventprendre leur responsabilitépour mettre un terme définitifaux violences dans nos stades.L’honneur du football ivoirienest à ce prix. N’importe qui nedoit pas venir perturber unmatch sous prétexte qu’il en ale droit.

Comment voyez-vous lasuite du championnat ?Rien n’est encore perdu pour leStade d’Abidjan. Nous avonsde jeunes footballeurs qui, ence début de saison, ont donnéun aperçu de leur talent et deleur détermination à faire duStade d’Abidjan, une formationqui gagne et avec laquelle, ilfaut désormais compter pourjouer les premiers rôles. C’est l’occasion pour nous, en-cadrement technique etjoueurs, de traduire notregrande reconnaissance au pré-sident Aduo Luc. En bon pèrede famille et de dirigeant futu-riste, il s’est investi corps etâme, pour la grandeur du club.Nous ferons tout pour mériterla confiance placée en nous.

INTERVIEW RÉALISÉE PAR D. MOHAMED

29Mardi 16 décembre 2014

À la tête de l’encadrement technique du Stade d’Abidjan depuis seulement l’ouverture de la nouvelle saison, Lewis Akessé ambitionne de donner aux Bleu et rouge leur lustre d’antan.

Ligue 1“ Retrouver notre place dans le gotha national ’’

Sports

Oissu ( Jsu 2014)564 athlètes dans la cité du Poro

CyclismeIssiaka Cissé triomphe à Madagascar

KKorhogo, la capitale dela cité du Poro, vibredéjà au rythme desdeuxièmes Jeux sco-laires et universitaires

(Jsu 2014). Depuis ce matin,564 athlètes élèves et étu-diants sportifs, les meilleursde toutes les régions du pays,s’y sont donné rendez-vouspour démontrer leurs talentsde sportifs. Pendant une se-maine, du 16 au 23 décembre,au stade municipal et sur lesterrains du collège moderne,ils disputeront 37 matches ;soit 15 en football, autant enhandball et 7 en basket-ball.Les épreuves qui débuterontpar les quarts de finale pré-

voient des rencontres palpi-tantes. Au niveau du footballsecondaire, la sélection duGontougo, déjà très brillantel’année dernière à Gagnoa,sera opposée à celle du Tcho-logo. Le Haut-Sassandra af-frontera le Lôh Djiboua,tandis que le Bélier sera faceau Cavally. Les amoureux dufootball pratiqué par les tout-petits seront également gâtéscomme ce fut le cas lors despremiers Jeux scolaires etuniversitaires l’année der-nière, à Gagnoa. Au menu desoppositions, l’on aura le Dis-trict de Yamoussoukro face auHambol ; le Worodougousera aux prises avec le N’ Zi

quand le Tonpki tentera d’ar-racher sa qualification devantla région du Gôh dans le pri-maire.Au niveau des sports de main,une bonne formation du Dis-trict de Yamoussoukro est at-tendue de pied ferme par celledu Haut-Sassandra pour unduel inédit en basket-ball se-condaire. Le Gbêkê et le Gué-mon se croiseront pour uneplace en demi-finale, quandSan Pedro devra battre le N’Zipour poursuivre la compéti-tion.En handball, les filles du Wo-rodougou attaqueront cellesde la Marahoué. Le Tonkpi endécoudra avec le Tchologo etle Lôh Djiboua défiera le Dis-trict d’Abidjan. Ici, égalementl’on s’attend à des rencontrespalpitantes entre les fillettesdu primaire de l’Iffou et cellesdu District d’Abidjan. Aumême moment, le Worodou-gou sera opposé au N’Zi et leTonkpi au Gôh.Du spectacle bien orchestrépar l’Office ivoirien des sportsscolaires et universitaires quia pris le soin de loger les 564athlètes et leurs encadreursau foyer Sainte Elisabeth et auCafop de la ville.

PAUL BAGNINI

Souleymane Koné, Dg de l’Oissu, annonce une fête grandiose à Korhogo. (PHOTO:DR)

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IIls ont reçu la médaille d’hon-neur du travail. Kyelem Ma-thias, chauffeur qui totalise 24ans de service, a vu son dé-vouement récompenser par le

Grand Or. Quand Mme Hotte-vart née Djè Affoué Landrys,Ohoueu Adon Jean, FolquetRené et Sawadogo Georges ar-boraient fièrement leur médailled’argent.Pour Dr Claus Bernard Auer,ambassadeur accrédité en Côted’Ivoire qui présente ses lettresde créance ce vendredi, cette dis-tinction couronne les relationsde confiance qu’ils ont su tisser,mais aussi leur loyauté, leur fi-délité et leur amour du travailbien fait. C’est pourquoi il atransmis aux récipiendaires lesfélicitations des autorités alle-mandes.Quant à Bagaté Bolou, inspec-teur général du travail représen-tant Moussa Dosso, ministred’Etat, ministre de l’Emploi, desAffaires sociales et de la Forma-tion professionnelle, il a magni-

fié, au nom du Président de laRépublique de Côte d’Ivoire,l’excellence des relations entreles deux pays. Soulignant que

depuis 2004, l’Allemagne est,après les Etats-Unis d’Amériqueavec son programme de luttecontre le Vih/Sida (Pepfar), le

plus grand donateur au niveaubilatéral.A en croire l’inspecteur généraldu travail, sur les trois dernières

années, ce pays a fourni, enmoyenne, de l’aide à la Côted’Ivoire à hauteur d’environ 8,6millions d’euros par an. Au ni-veau de l’aide humanitaire, c’estenviron 9,7 millions d’euros paran que l’Allemagne a octroyés àson pays.Aux récipiendaires, le représen-tant de Moussa Dosso a adresséses ‘’vives félicitations’’. Avantd’ajouter : ‘’les médailles d’hon-neur du travail reflètent certesla reconnaissance de votre em-ployeur, mais aussi celle de lanation ivoirienne entière pourles services que vous avez ren-dus à la collectivité nationale’’.Une double reconnaissance quia mis du baume au cœur des bé-néficiaires qui, par la voix de leurporte-parole, Mme Hottevart,ont remercié leur employeur etl’Etat ivoirien ; avant de promet-tre de continuer dans la mêmeligne de conduite pour toujoursmériter de la nation et de leuremployeur.

SYLVAIN NAMOYA

Ambassade d’Allemagne

Cinq travailleurs locaux décorésDes employés de la représentation diplomatique en Côte d’Ivoire ont eu l’insigne honneur d’être distingués, pour la première fois, par leur employeur.

30 Mardi 16 décembre 2014International

Le globe tourneSÉNÉGAL. Le ministre français de la Défense, Jean-YvesLe Drian, a appelé, hier, les Africains à renforcer leur coopéra-tion face au défi jihadiste, alertant sur la menace de « déstabi-lisation» à partir du sud de la Libye et celle de Boko Haramau Nigeria.

RD CONGO. Le président congolais Joseph Kabila a laisséplaner, hier, le doute sur son intention de briguer un nouveaumandat en 2016, tout en dénonçant les “injonctions” del’étranger sur la tenue des prochaines élections dans son pays.

CENTRAFRIQUE.Le parquet national financier a ouvertune enquête préliminaire, à Paris, après une plainte de Banguiqui accuse l’ancien président, François Bozizé, de s’être consti-tué un riche patrimoine au préjudice de son pays, a apprisl’AFP lundi de source judiciaire.

AFRIQUE DU SUD. Les exécuteurs testamentaires deNelson Mandela vont s’opposer à la procédure lancée parWinnie Madikizela-Mandela, sa deuxième épouse dont il avaitdivorcé, pour récupérer la maison familiale de Qunu (sud),afin de défendre les dernières volontés de l’ancien présidentsud-africain, ont-ils annoncé hier.

RUSSIE. La chute vertigineuse de la monnaie russe, à l’ori-gine d’une flambée des prix, a tourné, hier, au krach histo-rique, braquant les projecteurs sur le Kremlin à trois joursd’une intervention très attendue de Vladimir Poutine.

Burkina FasoLe gouvernement suspend le Cdp, le parti de Blaise Compaoré

Intégration africaineUn atelier pour ouvrir une filière de master, dès la rentrée prochaine

TIRAGE DU JOUR : 18 053

DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENTDES RÉDACTIONSMoussa Touré(225) 05 00 04 86

Elvis Kodjo05 30 29 00

RÉDACTEUR EN CHEF Jean - Baptiste Béhi(225) 05 00 33 43

DIRECTEUR GÉNÉRAL DIRECTEUR DE PUBLICATION

Venance [email protected]

PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Viviane Zunon Kipré

Quotidien d’informations généralesparaissant depuis le 9-12-1964

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SIÈGE SOCIAL ADMINISTRATIONRédaction-Impression

AdjaméBoulevard du Gal De Gaulle01 BP 1807 Abidjan 01 - RCI

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DIFFUSIONÉdipresse - 09 BP 254 Abidjan 09

Tél : (225) 22 40 42 42 Fax : (225) 22 44 56 57

ÉDITEUR

SNPECISociété Nouvelle de Presseet d’Édition de Côte d’IvoireSociété d’État au capitalde 175 millions FCFA

Dépôt légalN°2184 du 13 mai 1987

RC 206202 - CC 5012019L

ABONNEMENTS & ARCHIVES

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Avis & communiquésTél : (225) 20 30 60 20Régie publicitaire

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SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE RÉDACTION

Franck A. Zagbayou08 11 28 99

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL - ADJOINT DE RÉDACTION

Oumou Dosso

CHEF DU SERVICE POLITIQUEEtienne Aboua

CHEF DU SERVICE SOCIÉTÉHala Alakagni

CHEF DU SERVICE ÉCONOMIEPaulin N. Zobo

CHEF DU SERVICE ÉTRANGERSylvain Namoya

CHEF DU SERVICE CULTUREGermaine Boni

CHEF DU SERVICE RÉGIONS Alex Kipré

CHEF DU SERVICE SPORTS / P. IBagnini Paul

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION

Alain TieffiRÉDACTEUR EN CHEF PHOTO

Les récipiendaires posent pour la postérité avec le représentant désigné de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, le Dr ClausBernard Auer (au centre). PHOTO : S. N

LL e ministère de l’Adminis-tration territoriale a an-noncé, dans uncommuniqué officiel dif-fusé le 15 décembre, la

suspension du Congrès pourla démocratie et le progrès(Cdp). Sans oublier celle de laFédération associative pour lapaix avec Blaise Compaoré(Fedap-Bc) et de l’Alliance

pour la démocratie et la fédé-ration/ Rassemblement dé-mocratique africain(Adf/Rda), troisième forcepolitique du pays qui s’étaitrangée derrière le projet demodification constitution-nelle de l’ancien Président duFaso.L’opération de nettoyage sepoursuit au Burkina Faso.

Après le limogeage des pa-trons de sociétés publiques,accusés d’être trop proches duclan Compaoré, et la nationa-lisation d’une entreprise im-mobilière appartenant àl’ancienne “belle-mère natio-nale”, Alizéta Ouédraogo, lesautorités de transition s’ensont prises au principalrouage politique de l’ancien

Président : le Congrès pour ladémocratie et le progrès.Dans les rangs de ce parti, l’in-compréhension dominait.« Jusque-là, je me refusais àparler de chasse aux sor-cières », témoigne un cadrede l’ancien parti présidentielsous le couvert de l’anonymat.Le leader du Cdp, AssimiKouanda, et celui de la Fedap-

BC, Adama Zongo, sont inter-nés, depuis le 5 novembre, aucamp de gendarmerie Pas-panga de Ouagadougou. Ilssont accusés d’avoir publique-ment tenu des propos pou-vant causer des troubles àl’ordre public.

HILAIRE GUEBYSTAGIAIRE

SOURCE : JEUNE AFRIQUE

LLa Côte d’Ivoire est présen-tée comme leader de l’es-pace Uemoa. Mais, lestravailleurs nationauxsont sous représentés

dans les institutions sous-ré-gionales et régionales. En casde vacances de postes, les can-didats ivoiriens n’arrivent pastoujours à être retenus, car ilsn’ont pas toujours les compé-tences nécessaires », a indiqué,hier, Pr David Musa Soro, di-recteur du Bureau ivoirien dela promotion de l’intégrationafricaine (Bipia). C’était à l’oc-casion de l’atelier sur l’élabora-tion de l’offre de formation dumaster de l’Intégration afri-caine, qui s’est tenu à l’hôtelIvoire Sofitel.Avec les acteurs du Bipia,l’Unité de formation et de re-cherche (Ufr) en Communica-tion, Milieu et Société de

l’Université Alassane Ouattarade Bouaké, le ministère del’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique etcelui de l’Intégration africaineet les Ivoiriens de l’extérieuront réfléchi aux modalités pra-tiques de mise en œuvre d’unetelle filière.Selon Pr Soro, ce master per-mettra à des cadres ivoiriensd’être mieux outillés, pour maî-triser les arcanes de l’intégra-tion africaine. Cela leurdonnera l’occasion de postulerdans les instances régionalestelles que la Cedeao, l’Unionafricaine, l’Uemoa, etc. Au moment où le continent esten plein essor avec des chiffresde croissance exponentielle,l’espoir est permis dans l’inté-gration régionale par le com-merce, la réalisationd’infrastructures sous-régio-

nales et régionales. A l’instar del’Union européenne, il esttemps que les spécialistes pro-fessionnels et universitairesadoptent une synergie commeprescrit par le système LMD,pour produire des cadres com-pétitifs prêts immédiatementpour l’emploi. L’état des lieux et la présenta-tion de la méthodologie destravaux ont été faits respective-ment par Golé Bi, consultantpour le compte de l’Institut decommerce international et PrDavid Musa Soro, directeur duBipia et Azoumana Ouattara,directeur de l’Ufr Cms.Cette formation de master uni-versitaire sera sans nul doute,bien adaptée aux besoins et at-tentes des Etats du continentpour un développement inté-gré et continental.

CISSÉ MAMADOU

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31Infos service / Annonces légales Mardi 16 décembre 2014

ETUDE DE MAITREDOUKOURE Aliou NOTAIREABIDJAN-PLATEAU IMMEUBLE

TALEB 4ème ETAGE; 01 B.P. 11.955 ABIDJAN 01

«BUSINESS OPPORTUNITIESSERVICES» B.O.S S.A.R.L AU

CAPITAL DE 1.000.000 F.CFA SIEGESOCIAL: A ABIDJAN- KOUMASSI 26

BP 249 ABIDJAN 26 RCCM D'ABIDJAN-COCODY N° CI-

ABJ-2014-B-25305 CONSTITUTION

Par actes de Maître DOUKOURE Aliou,Notaire à ABIDJAN, en date chacun du 30Octobre 2014, il a été établi les Statuts et laDéclaration Notariée de Souscription et deVersement d'une Société A ResponsabilitéLimitée dont les caractéristiques suivent: OBJET: Tous types de prestations deservices, notamment dans les domaines ducommerce, de la construction, de la sous-traitance; la représentation commerciale,la distribution, le placement et lavalorisation de tous types de produits; laconsultation, l' intermédiation, l'ingénieriefinancière et technique et tous typesd'expertise; toutes opérations financière,commerciales ou immobilière serattachant directement ou indirectement àl'objet social similaire ou connexe ;etc ...DENOMINATION: « BUSINESSOPPORTUNITIES SERVICES (B.O.S)» SIEGE SOCIAL: ABIDJAN- KOUMASSI, 26 BP 249 ABIDJAN 26DUREE: 99 ANS - CAPITAL SOCIAL:UN MILLION (1.000.000) DE FCFA,entièrement souscrit et intégralementlibéré au moyen d'apports en numéraire -GERANTE STATUTAIRE: MadameELREDI REDA Amira, demeurant àAbidjan-Port-Bouet cité Sipim Aéroport,26 BP 249 Abidjan 26. DEPOT AUGREFFE: Le 05 Décembre 2014 sous le N°9233 IMMATRICULATION au RCCMd'ABIDJAN: sous le numéro CI-ABJ-2014-B-25305

POUR AVIS: LE NOTAIRE

MAITRE ALEXISGNOUKOURY

COMMISSAIRE-PRISEUR18 BP 1346 Abj 18

OBJETS ABANDONNES / Tél: 21 26 1044

LA SOCIÉTÉ ACCORD S.A ESTINVITÉE À RETIRER DÈS CEPRESENT COMMUNIQUE, SESOBJETS ABANDONNÉS A COCODY,RUE DES JARDINS LES DEUXPLATEAUX, DEPOSÉS LE 11/10/13, ENNOTRE SALLE DE VENTE, SOUSPEINE DE VENTE AUX ENCHÈRES.

Le Commissaire-Priseur

MAITRE ALEXISGNOUKOURY COMMISSAIRE-

PRISEUR 18 BP 1346 ABIDJAN 18 /TEL. 212610 44

OBJETS ABANDONNES

M. BILE MALAN ARTHUR PARFAITEST INVITÉ À RETIRER DES CEPRESENT COMMUNIQUE, SESOBJETS ABANDONNÉS ATREICHVILLE, ZONE 3, RUE DESPECHEURS, DEPOSÉS LE 16/11/13, ENNOTRE SALLE DE VENTE, SOUSPEINE DE VENTE AUX ENCHÈRES.

Le Commissaire-Priseur

ETUDE DE MAITRE KOFFIYASSOUA ALAIN

NOTAIRE Immeuble la balance Bd VGE,Carrefour solibra ;

Tel: 21 2437 24CONSTITUTION DE SOCIETE

«SOCIETE DE CONSTRUCTIONIMMOBILIERE TOP IMMO»

« S.C.I TOP IMMO »Société à Responsabilité Limitée

UnipersonnelleAu capital de : 1.000.000 de Francs CFASiège social: ABIDJAN BIETRY, Rue du

Canal, jouxtantl'immeuble F, 01 BP 6671 Abidjan 01

Par STATUTS et DNSV reçus par MeKOFFI Y. Alain Notaire en date du25/11/2014, il a été constitué une SARL U,dénommée :«SOCIETE DECONSTRUCTION IMMOBILIERE TOPIMMO » en abrégé « S.C.I TOP IMMO» ;OBJET: Tous travaux en bâtiment,notamment les activités de construction, deréalisation, de rénovation et d'entretiend'infrastructures couvrant toutes lesspécialités du bâtiment; L'acquisition lamise en valeur, l'administration, la gestion,l'exploitation, la location, la vente entotalité ou en partie et l'échange de tousterrains et immeubles situés en Côted'Ivoire; l'édification de toutesconstructions sur lesdits terrains; Lesactivités de conception, de réalisation, derénovation et d'entretien d'infrastructures

couvrant toutes les spécialités des travauxpublics; L'importation de tous matériels,matériaux et pièces nécessaires à l'exercicedes activités ci-dessus énoncées; Laconception et la réalisation de tous travauxannexes afférant à la constructionimmobilière à savoir: menuiserie,carrelage, peinture, badigeonnage,plomberie, étanchéité, tuyauterie,électricité, climatisation, décoration,tapisserie, jardinage, aménagementd'espace vert; L'achat, la vente, ladistribution et la fourniture de tousmatériels, produits divers dans le domainede l'immobilier ou en relation avec l'objetsocial ; SIEGE: ABIDJAN BIETRY, Ruedu Canal, jouxtant l'immeuble F, 01 BP6671 Abidjan 01; CAPITAL: 1.000.000FCFA, DUREE: 99 ans; GERANT:Monsieur EHUI Enoh, Dépôt Au Greffe Le09/12/2014, sous le N°CI-ABJ-14-D-9237;RCCM : N°CI-ABJ-2014- B-25428.

LE NOTAIRE

AVIS DE CONSTITUTION DE LA SOCIETE

LES ECLUSES IMMOBILIERS

Aux termes de la DNSV et des Statutsreçus par Maître KOUASSI Adou BesseletJean Jaurès en date du 20 Novembre 2014,il a été constitué une société dont lescaractéristiques suivent : FORME : SARL; OBJET: -L'acquisitionen propriété ou en jouissance de tousimmeubles bâtis ou non bâtis; -Lapassation de toutes conventions, contrats,marchés relatifs aux opérationsd'aménagement, de lotissement et deconstructions; L'acquisition par tous lesmoyens de tous terrains urbains ou rurauxbâtis ou non bâtis; -La mise en valeurdesdits immeubles ; -La gestion devéhicules de transports de tous genres ainsique la location de véhicules ; -L'acquisition par voie d'apport, d'achat oud'échange, la prise à bail avec ou sanspromesse de vente, la location,l'administration ou l'exploitation de tousimmeubles bâtis ou non bâtis ; -L'empruntauprès de tous organismes pour laréalisation de tous projets immobiliers ouobjets similaire connexe ...DENOMINATION : «LES ECLUSESIMMOBILIERS » SIEGE SOCIAL :ABIDJAN YOPOUGON TOITSROUGES, 01 B.P 5926 ABIDJAN 01; -DUREE : 99 années; CAPITAL: 1.000.000F CFA divisé en 100 parts sociales de10.000 FCFA; GERANT : Mlle ACHISopie Marie Florence, Associée demeurantà ABIDJAN YOPOUGON 01 BP 5926ABIDJAN 01 ; FONDS DE RESERVE: lesassociés peuvent constituer tous fonds deréserve; DEPOT AU GREFFE: 02expéditions de la DNSV et 02 copiescertifiées conformes des Statuts au greffedu Tribunal du commerce d'ABIDJAN le04 Décembre 2014 sous le numéro 9204;IMMATRICULATION: au RC-CMd'ABIDJAN sous le numéro CI-ABJ-2014-B- 25273.

Pour avis le Gérant.

AVIS DE CHANGEMENT DE GERANT

PAR DELIBERATIONS EN DATE DU 26MAI 2014, ENREGISTREES 24 JUIN2014, L'ASSEMBLEE GENERALE DESASSOCIES DE LA SARL ELYSSAVOYAGES A PRIS ACTE DE LADEMISSION DE MONSIEUR SAMIRFEKIH DE SES FONCTIONS DEGERANT DE LA SOCIETE ET NOMMEEN REMPLACEMENT, MADAMEYOUSSEH MAYADA EN QUALITE DENOUVEAU GERANT POUR UNEDUREE ILLIMITEE. LA MODIFICATION AU RCCM ET LEDEPOT AU GREFFE DU TRIBUNAL DECOMMERCE D'ABIDJAN ONT ETERESPECTIVEMENT FAITS LES 5DECEMBRE ET 02 DECEMBRE 2014SOUS LES NUMEROS CI-ABJ-2014-M-25183 ET 9146 DU 2 DECEMBRE 2014.

POUR AVIS LE MANDATAIRE

Etude de Maître Christine E. NANOU-ADOU NOTAIRE

Plateau Rue du Commerce - 46, Av. duGénéral De Gaulle

Face à Ex- N'DAYA INTERNATIONAL-CI, IMM. GRATRY, SS-RDC et 1er Etage

ABIDJAN - COTE D'IVOIREBoîte Postale: 16 BP. 1163 Abidjan 16Téléphone: (225) 20-22-50-41/20-33-17-

00/20-33-72-62 Fax: (225) 20-32-17-23 CCN°9506164 B -

E-mail: [email protected] "ZATTA" CONSTITUTION

Suivant DNSV et Statuts reçus par MeChristine E. NANOU-ADOU, Notaire àABIDJAN, le 3/11/2014, il a été constituéune SARL dénommée "ZATTA", ayantpour OBJET en République de Côted'Ivoire et à l'étranger: le négoce,l'Import- Export, transport et logistique,

l'exploitation de toute énergierenouvelable, la sécurité incendient, lasurveillance et le gardiennage, la vented'outil informatique pour la sécurité,développeurs de système informatiquelogiciel application, la pêche industrielle, lecourtage, la formation et le placementd'athlètes sportifs, et généralement toutesopérations pouvant se rattacher à l'objetsocial; SIEGE: ABIDJAN- COCODYANGRE, 6ème Tranche, Résidence "Soleil3", B. P V 280 ABIDJAN; DUREE: 99 ans.CAPITAL: 1.000.000 F CFA. GERANT:M. BAMBA Sinaly; Dépôt au Greffe sousle n° 9164 du 03/12/2014, RCCM n° CI-ABJ-2014-B-25161 du 05/12/2014.

Pour avis, Notaire

AVIS DE CONSTITUTIONSOCIETE COOPERATIVE

SIMPLIFIEE DES PLANTEURSD'HEVEA DE LA COTIERE

« SCOOPS-PHECO »

Aux termes des statuts sous seing privé,fait à la section du tribunal de Dabou le25/11/2014. Il a été constitué, une sociétécoopérative Simplifiée ayant pour OBJET:respecter les clauses des conventionsrelatives à la cogestion du massif forestierde la côtière constituée par les différentsparcs nationaux forêts classées et recruesforestiers dans le département de Grand-Lahou ; développer l'esprit coopératif àpartir des groupes d'intérêts économiqueset autres planteurs des zônes d'activitécontrôlée des parcs et réserves forestiers;engager une lutte permanente contre leVIH/SIDA par la sensibilisation en vue deprotéger la santé des jeunes et des adultesmembres producteurs de la coopérative;promouvoir la commercialisation ducaoutchouc naturel humide desplantations hévéicoles des membresproducteurs en vue de bénéficier dessupers primes des usiniers et autres;mobiliser l'épargne rurale des membresproducteurs pour accroîtrel'autofinancement des programmesd'action annuels de ladite coopérative . DENOMINATION: SOCIETECOOPERATIVE SIMPLIFIEE DESPLANTEURS D'HEVEA DE LACOTIERE «SCOOPS-PHECO »; SIEGESOCIAL: DJIDJIKRO S/P de GRAND-LAHOU, BP 459 Grand-Lahou, Cél : 41 4258 12 / 01 60 38 54 ; DUREE: 99 ans,CAPITAL SOCIAL: 1 900 000 FCFA ; LePrésident du Comité de Gestion (PCG) :M. KONE ADAMA. Deux expéditions decet acte ont été enregistrées au Greffe de lasection du Tribunal de Dabou le 25/11/2014sous le N° CI-DAB-2014-C-59.

POUR AVIS PCG

AVIS DE CONSTITUTION D'ESOCIETE COOPERATIVE

SIMPLIFIEESOCIETE COOPERATIVE IVOIRE

SOLIDARITE«S.COOP.I.SO. - SCOOPS»

Aux termes des statuts et règlementintérieur sous seing privé déposés au rangdes minutes de Maître KOFFI KouakouMaurice Greffier en chef à la section dutribunal de Oumé, le 01/12/2014, il a étéconstitué une Société CoopérativeSimplifiée dont les caractères suiventOBJET: de produire, de stocker et la ventedes produits agricoles de ses membres,améliorer leur conditions de vie ettechniques de travail. Former ses membres. DENOMINATION :« S.COOOP.I.SO.-SCOOPS ». SIEGE SOCIAL: Bléanianda Sous-Préfecture de Tonla Département d'OuméCel: 05 04 72 01/ 08 24 07 71/ 08 24 63 75Durée: 99 ans. CAPITAL SOCIAL: 1.000.000 FCFA. PRESIDENT: M.DOUMBIA Saydou Les actes constitutifs ont été déposés auGreffe de la Section Tribunal de Oumé le05/12/2014 suivi de son immatriculation auregistre des Sociétés Coopératives dumême Greffe sous le N° CI-OUM-2014.:.C-90

Pour avis le Président

AVIS DE CONSTITUTION DE LA SOCIETE

COOPERATIVE AVEC CONSEILD'ADMINISTRATION

COOPERATIVE IVOIRIENNE DESPRODUCTEURS D'HEVEA

" COIPH-COOPCA"

Aux termes des STATUTS reçus par actesous seing privé au greffe de la section deTribunal de Grand-Bassam, il a étéconstitué une Société coopérativesusnommée ayant pour objet: la collecte etcommercialisation de fonds de tassed'hévéa Le CAPITAL: 5000000 F CFA divisé en500 parts de 10.000 F chacune, toutes ennuméraires et entièrement libérées. SIEGE: BONOUA; BP 563BONOUAquartier Begnéry derrière la Ste Rita TEL:

(+225)21309008 DUREE : 99 ans. GERANT: OBROU KOUAME HONORE Dépôt au greffe du Tribunal deGRAND-BASSAM le 01/04/2014; sous len° CI - GRDBSM - 2014 - B - 9 CI-GRDBSM-2014-CO- 9. Immatriculation au RCCM de GRAND-BASSAM le 01/04/2014 sous le n°CI-GRDBSM-2014-CO- 9.

Pour avis le GERANT

AVIS DE CONSTITUTION DESOCIETE COOPERATIVE

SIMPLIFIEESOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE

DJIGUIVA SIMPLIFIEE«S.C.A.DJI. - SCOOPS»

Aux termes des statuts et règlementintérieur sous seing privé déposés au rangdes minutes de Maître KOFFI KouakouMaurice Greffier en chef à la section dutribunal de Oumé, le 25/11/2014, il a étéconstitué une Société CoopérativeSimplifiée dont les caractères suiventOBJET: de produire, de stocker et la ventedes produits agricoles de ses membres,DENOMINATION : « S.C.A.DJI.-SCOOPS ». SIEGE SOCIAL: Diégonéfla /d'Oumé, Durée : 99 ans. 0CAPITAL SOCIAL: 760.000 FCFA.PRESIDENT: M. CISSE LASSINA Les actes constitutifs ont été déposés auGreffe de la Section Tribunal de Oumé le25/11/2014 suivi de son immatriculation auregistre des Sociétés Coopératives dumême Greffe sous le N° CI-OUM-2014-C-86

Pour avis le Président

AVIS DE CONSTITUTION DESOCIETE COOPERATIVE

AVEC CONSEILD'ADMINISTRATION

SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLEDES FEMMES DE DOUKOUYA KAPPA

«S.C.A.F.DO.KA.- COOP-CA»

Aux termes des statuts et règlementintérieur sous seing privé déposés au rangdes minutes de Maître KOFFI KouakouMaurice Greffier en chef à la section dutribunal de Oumé, le 01/12/2014, il a étéconstitué une Société CoopérativeSimplifiée dont les caractères suiventOBJET: de produire, de stocker et la ventedes produits agricoles de ses membres,améliorer leurs conditions de vie ettechniques de travail. Lutter contre lapauvreté. DENOMINAT~ON : «S.C.A.FDO.KA.-SCOOPS ». SIEGESOCIAL: Doukouya Sous-Prefectured'Oumé. Cel: 58 96 76 82 Durée: 99 ans.CAPITAL SOCIAL: 850.000 FCFA.PRESIDENTE: Mme KOUADIO Gohoua. Les actes constitutifs ont été déposés auGreffe de la Section Tribunal de Oumé le08/12/2014 suivi, de son immatriculationau registre des Sociétés Coopératives dumême Greffe sous le N° CI-OUM-2014-C-91 Pour avis le Président

AVIS DE PERTE

M. GNANGO Alloh Jean Mesminsignale par la présente avoir égaré leCertificat du Propriété de son père,immatriculé N° 127704 deBingerville/Cocody. Prière appeler lenuméro suivant: 01108822

AVIS DE BORNAGECONTRADICTOIRE

(décret du 26 juillet 1932article 100)

Le lundi 29 décembre 2014, à 9h 30minutes il sera procédé au bornagecontradictoire d'un immeuble situé àGoly (S/Préfecture de Bondoukou)consistant en un terrain urbain d'unecontenance de 04ha 19a 36ca soit41936m2 et borné comme suit : - Nord: passage - Sud: zone non dénommée - Est: zone non dénommée - Ouest: zone non dénommée Présentement occupé par la société«Bondoukou Manganèse SA» (BMSA) et dont l'immatriculation a étédemandée par le Directeur du Domaineà Abidjan suivant réquisition numéro179 du 15 septembre 2014. Toutes personnes intéressées sontinvitées à y assister ou à s'y fairereprésenter par un mandataire nantid'un pouvoir régulier. Bondoukou, le 09 décembre 2014

Pour le Conservateur Le Chef de Bureau Contrôle KOFFI KOUAME GASTON

Inspecteur des Impôts

ETUDE DE MAITRE DEBEYJean-Thierry NOTAIRE

Cocody les II Plateaux 7ème Tranche(Près du centre des Impôts)

06 BP 1836 ABIDJAN 06 - Tél.: (00225)22 42 87 48- Fax: 22 42 8795Email: [email protected] DE CONSTITUTION

SOCIETE « IVOIRE CLEAN COTED'IVOIRE» (IC-CI)

SOCIETE ANONYME AVEC CONSEILD'ADMINISTRATION

Siège social: Abidjan-Plateau (Côted'Ivoire), 16 Rue Paris Village,

1er Etage, 06 Boîte Postale 1540 ABIDJAN06

Aux termes des Statuts et de la DNSVreçus par Me DEBEY Jean Thierry,Notaire à Abidjan, le 18 Novembre 2014,enregistrés, il a été constitué une SociétéAnonyme avec Conseil d'Administrationdont les caractéristiques suivent:Dénomination: IVOIRE CLEAN COTED'IVOIRE (IC-CI), S.A. Objet: Collectedes déchets ménagers et assimilés. Collecteen porte-à-porte (tri sélectif, bio déchets).Collecte en apport volontaire ou en pointsde regroupement. Déchèteries deproximité, fixe ou mobile. Collecte desencombrants, à jours fixes ou sur appel.Collectes spécifiques (déchets dangereux,diffus et textiles). Transport alternatif(bennes électriques, collecte pneumatique,déchèterie fluviale, collecte hippomobile..). Siège social: Abidjan-Plateau (Côted'Ivoire), 16- Rue Paris Village, 1er Etage,06 Boîte Postale 1540 ABIDJAN 06. Durée:99 ans. Capital social: 100.000.000 F CFAen numéraire libérés du quart (1/4) lors dela souscription. Président de conseild'Administration: M. FISSORE Eric EllzoFrançois. Directeur Général: M. OULASIEHE Charles. Directeur GénéralAdjoint: M. BLEDOU KONAN Yves.Commissaire aux Comptes Titulaire: M.YAI Jean-Pierre, demeurant à Abidjan, 01BP 12964 Abidjan 01. Commissaire auxComptes Suppléant: Le CabinetSOFIREX. Dépôt au greffe: N° 9232 du08/12/2014. RCCM: CI-ABJ-2014-B-25427 du 09/12/2014 au Tribunal duCommerce d'Abidjan.

POUR AVIS,LE NOTAIRE

Etude de Maître DEBEYJean-Thierry

NOTAIRECocody les II Plateaux 7ème Tranche

(Près du centre des Impôts)06 BP 1836 ABIDJAN 06 - Tél: (00225) 22

42 87 48 - Fax: 22 42 87 95Email: [email protected] DE MODIFICATIONS

SOCIETE « AFRICA RELOCATIONSERVICES », SA avec

Conseil d'AdministrationAu capital: 10 000 000 FCFA

Siège social: ABIDJAN BOULEVARDVGE, S/C 06 Boîte Postale 1836

ABIDJAN 06.

Suivant Procès-verbal de l'AssembléeGénérale Extraordinaire en date du 21Novembre 2014 enregistré sous le registreS.S.P, vol 1A, F°58, N°800 Bord 800/08, lacollectivité des actionnaires de la sociétédénommée «AFRICA RELOCATIONSERVICES» SA, a décidé de: 1- La révocation de son Directeur Généralet de ses administrateurs. 2- Du changement d'administration et dedirection de la société. Passant désormaisde la société Anonyme avecAdministrateur Général à la sociétéAnonyme avec Conseil d'Administration. 3- De la nomination de nouveau dirigeant:M. SAUZET Olivier Claude, en qualité dePrésident du Conseil d'Administration. En conséquence, de ce qui précède, lesactionnaires ont décidé de modifier lesarticles 1 & 8 des Statuts et procéder à samise à jour. Dépôt au greffe: N° 9216 du04/12/2014. RCCM: CI-ABJ- 2014-M-25186 du 05/12/2014 au Tribunal deCommerce d'Abidjan.

POUR AVIS,LE NOTAIRE

Etude de Maître DEBEYJean-Thierry

NOTAIRECocody les II Plateaux 7ème Tranche

(Près du centre des Impôts)06 BP 1836 ABIDJAN 06 - Tél: (00225) 22

42 87 48 - Fax: 22 42 87 95Email: [email protected]

AVIS DE MODIFICATIONSSOCIETE « GENE 6 », SARLAu capital: 5 000 000 FCFA

Siège social: ABIDJAN COCODY, 9èmeTranche, Face CNPS,

04 Boîte Postale 12 ABIDJAN 04.

Suivant Procès-verbal de l'AssembléeGénérale Extraordinaire en date du 04Août 2014 enregistré sous le registre S.S.P,vol 1A, F°58, N°800 Bord 800/07, lacollectivité des associés de la société

dénommée « GENE 6 », a décidé de : 1- La cession de DEUX CENT (200) partssociales par M. KOUADIO EdmondMaxime, dont CENT(100) parts à Mme.AMAN Epouse MENSAH Marie-Laurence Adian et les CENT (100) autreparts sociales à la société GROUPEFLEURDELYS SARL. 2- Du changement du siège social et del'adresse postale. Le siège étantprécédemment situé à ABIDJANPLATEAU, il est désormais délocalisé àABIDJAN COCODY, 9ème tranche, FaceCNPS, 04 Boîte Postale 12 ABIDJAN 04. En conséquence, de ce qui précède, lesassociés ont décidé de modifier les articles4, 7 & 8 des Statuts et procéder à sa mise àjour. Dépôt au greffe: N° 9230 du08/12/2014. RCCM: CI-ABJ- 1995-B-192711 du 10/12/2014 au Tribunal deCommerce d'Abidjan.

POUR AVIS,LE NOTAIRE

AVIS DE CONSTITUTION DESOCIETE COOPERATIVE

AVEC CONSEILD'ADMINISTRATION NIEKA DE

BOUNA «COOP-CA NIBO»

Au terme des statuts sous Seing Privédéposés au rang des minutes de MaîtreLIAMIN DENIS, Greffier en chef à lasection du Tribunal de Bouna, il a étéconstitué une Société Coopérative avecConseil d'Administration ayant pourObjet: la production, la collecte et lacommercialisation des produits agricolesnotamment le café et le caco, l'anacarde etles produits vivriers. Dénomination:«COOP-CA NIBO»;' Siège social:BOUNA; BP 33 BOUNA, Cél : 07 82 40 03/ 05 32 36 79; Durée: 99 ans; Capital social:1.000.000 F CFA; Président du Conseild'Administration (PCA) : Mr. HIENDITROTE. Inscription faite au registre des SociétésCoopératives tenu au Greffe de la sectiondu Tribunal de Bouna, le 21/11/2014, sousle N° RSC: CI-BNA-2014-MO-192

Pour avis le PCA

ANTHONY, FOFANA &Associés (AFA)

Société d'AvocatsAbidjan-Plateau, Boulevard de la

République, Immeuble Jeceda, entrée C,4ème étage, portes 41 et 42 17 BP 1041

Abidjan 17 - Côte d'Ivoire: (225) 20 25 51 25, F. : (225) 20 21 41 96

E-mail: [email protected] MIMINVESTSociété Anonyme avec Administrateur

Général Au capital de dix millions(10.000.000) FCF A

Siège Social: Abidjan Treichville, ZonePortuaire- Rue du Havre Boîte Postale:

01 BP 1743 Abidjan 01RCCM : CI-ABJ-2014-B-25558CONSTITUTION DE SOCIETE

Aux termes de la déclaration notariée desouscription et de versement et des statutsétablis par acte sous seing privé déposés aurang des minutes de Maître NANOU-ADOU, Notaire à Abidjan, le 10 novembre2014, il a été constitué une SociétéAnonyme avec Administrateur Général,dont les caractéristiques suivent. Objet: larecherche, l'exploitation, la possession, letransport, la transformation et lacommercialisation de toutes substancesminérales, et carrières, la détention dedroits miniers, la prospection, la recherchede toutes substances minérales, ainsi que laréalisation de toutes études nécessaires àune exploitation minière, toutesprestations de services dans le domaine del'exploration, l'exploitation, lacommercialisation et la transformationminière. Dénomination: MIMINVEST.Capital: DIX MILLIONS (10.000.000) deFrancs CFA divisé en MILLE (1.000)actions de DIX MILLE (10.000) FrancsCFA chacune de nominal, libéré de latotalité en numéraire. Siège: AbidjanTreichville, Zone Portuaire- Rue du Havre,01 BP 1743 Abidjan 01. Durée : 99 ans àcompter de la date de son immatriculationau Registre du Commerce et du CréditMobilier. Administrateur Général : a éténommé Administrateur Général de laSociété pour les deux premiers exercices:Monsieur MIMRAN David, Industriel, denationalité française, domicilié au 433 C,route d'Hermance, 1248 Hermance(SUISSE). Commissaire aux comptestitulaire: nommé pour les deux premiersexercices, la société ERNST & YOUNG,BP 2715 Abidjan 01, représentée parMonsieur Jean-François ALBRECHT.Commissaire aux comptes suppléantnommé pour les deux premiers exercices:le cabinet UNICONSEIL, dont le siègesocial est à l'immeuble les Arcades, 5èmeétage, 01 BP 5552 ABIDJAN 01, représentépar Monsieur TIEMELE YAO DJUE.Dépôt au Greffe du Tribunal de Commerced'ABIDJAN de deux expéditions de laDNSV et des statuts le 10 décembre 2014,

Page 33: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

32 Infos service / Annonces légales / Petites annonces Mardi 16 décembre 2014

sous le numéro 9330 et immatriculationde la Société à la même date sous lenuméro n° ci-ABJ-2014-B-25558.

Pour avisl'Administrateur général

CABINET DE MAITREGBANE SALIMATA

Agent d'AffAireS JudiciAireStreichville rue 12 Av 12

centre commercial new York Shoppingtél/ fax 21 25 66 77/ 07 81 24 54Societe JAYA SoMAn PiAtrAnSit en ABrege J.S.P

trAnSit, SArl,extention de l'oBJet SociAlet AugMentAtion de cAPitAl

Aux termes de la décision extraordinairede l'associé en date du 01/12/2014enregistré le 05/12/2014, l'associé adécidé de : 1. l'extension de l'objet social: laManutention a été ajoutée à l'objetsocial.2. l'augmentation du capital: le capitalinitial de 25 000 000 fcfA est porté à150 000 000 fcfA. dépôt au greffe du tribunal de commerced'Abidjan de la décision extraordinairede l'associé et de la dnSV sous le n°9314du 10/12/2014 rccM modificatif du10/12/2014 sous le n°ci-ABJ-2014-M-25509.

Pour avis Me gBAne SAliMAtA

ETUDE DE MAÎTRE MONDON EUGENE

coMMiSSAire-PriSeur01 B.P 10822 ABidJAn 01

Koumassi- prodomo- sopim au caniveau(ruches) Appt 420

tél: 21-56-02-46; email:[email protected]

n°cc : 1223263H réel normal-cdi-Koumassi

AViS de Vente Aux encHereSPuBliQue

A la requête de Monsieur KouAdJAneBonaventure, il sera procédé le vendredi26 décembre 2014 à 09 heures par leMinistère de Maître Mondon eugène,commissaire-priseur à Abidjan, à lavente aux enchères publique en sa sallede vente habituelle, l'objet ci-aprèsdésigné: un (01) véhicule de marqueniSSAn de type 4x4 terrAno iiimmatriculé sous le n°2669 ce01 decouleur noir. le tout saisi sur Monsieurdiegnon deniS. Paiement comptantet dix pour cent (10%) en sus. fait à Abidjan, le 11/12/2014

le coMMiSSAire PriSeur MeMondon eugene

AUREX - CONSEIL CÔTED'IVOIRE Cocody,

cité des arts, Bâtiment A, Appartement17 20 BP 1539 Abidjan 20

tél: 22 44 19 70/22 44 19 38AViS

les créanciers de la société Henrifrere, déclarée en faillite par arrêtn°162 du 29 mars 1974 sont priés, souspeine de forclusion, de produire dans undélai maximum de 30 jours leurscréances auprès du syndic, M. Andrén'gueSSAn-ZouKou à l'adresse ci-dessus indiquée.

Pour avis le syndic

AFRICA WONDERS AWSociété à responsabilitélimitée unipersonnelle

Au capital de 1 000000 de francs cfA Siege social: San Pedro, cité derrière la

Bicici,01 BP 1270 San Pedro 01

conStitution de Societe

Suivant acte sous seing privé en date du24 Septembre 2014 enregistré à SanPedro le 26 septembre 2014 registreSSP. Vol 01 f° 125 n° 403 Bord 209/ 65,il a été constitué une société àresponsabilité limitée unipersonnelle(SArl) qui a pour objet social: - fabrication, conditionnement,transport, distribution de produitsagricoles; - importation, exportation, acquisition,montage, vente ou octroie de licence, lareprésentation de tous commerce, detous brevets et de toute marque port debiens et services; - location de biens meubles; - diverses prestations. Sa dénomination est: AfricAWonderS en abrégé AW

Sa durée est fixée à quatre-vingt-dix-neuf (99) ans à compter du 10 décembre2014. le siège de la société est fixé à SAnPedro, quartier cité derrière laBicici, 01 Boîte Postale 1270 San Pedro01 le capital social est de: un million (1000000) fcfA. Monsieur AttoungBre YAoKWAdJo WilSon est nommé gérantpour une durée illimitée avec lespouvoirs les plus étendus. dépôt au greffe de la section de tribunalde Sassandra, le 10 décembre 2014 etimmatriculée au registre du commerce etdu crédit mobilier de Sassandra sous len°ci-SAS-2014- B 1799.

Pour avis, le gérant

Etude de Maître NIAMIENGILBERT

greffier notAireBP 302 SASSAndrA/tel: 3472 02 58

AViS de conStitution deSociete

Societe cooPerAtiVe AVecconSeil d'AdMiniSrAtiondenoMMee cooPerAtiVeAgricole deS PlAnteurS

d'HeVeA de dJirognePAHio« cooP-cA -cAPH-d »

Siege SociAl:dJirognePAHio/SAn Pedro

cAPitAl: 2.500.000 f cfA.

Aux termes des statuts mis à jour etharmonisés fait à SAn Pedro, le 19mars 2014, enregistrés à San Pedro le 08décembre 2014, il a été constitué unesociété coopérative avec conseild'administration ayant pour oBJet: laproduction, la collecte et lacommercialisation des produits agricolesde ses membres, surtout le café, le cacao,l'anacarde et de l'hévéa. denoMinAtion:« SocietecooPerAtiVe AVec conSeild'AdMiniStrAtion denoMMeecooPerAtiVe Agricole deSPlAnteurS d'HeVeA dedJirognePAHio» en abrégé cooP-cA - cAPH-d Siege: dJirognePAHio /SAnPedro duree: 99 années à compter de la dated’immatriculation au registre desSociétés coopératives. cAPitAl: 2.500. 000 f cfA ennuméraires et libérées intégralement.AdMiniStrAtion: M.couliBAlYSouleYMAne, Président du conseild'administration pour une durée de cinqans renouvelables. une expédition de cetacte a été déposée au greffe de la sectionde tribunal de Sassandra, le 11décembre deux mille quatorze sous lenuméro 477. ladite société a étéimmatriculée au registre des Sociétéscoopératives de Sassandra, le 11décembre 2014, sous le numéro ci-SAS-2014-c-304

Pour AViS le greffier notAire

Etude de Maître NIAMIENGILBERT

greffier notAireBP 302 SASSAndrA/tel: 3472 02 58

AViS de conStitution deSociete

Societe cooPerAtiVe AVecconSeil d'AdMiniSrAtion

denoMMee AfriKAniScHe undiVoriScHe nAcHHAl tige

KAffee- &KAKAoentWicKlung

« cooP-cA -AfricA BA »Siege SociAl: SAn Pedro

cAPitAl: 2.000.000 f cfA.

Aux termes des statuts mis à jour etharmonisés fait à SAn Pedro, le 23mai 2014, enregistrés à San Pedro le 28novembre 2014, il a été constitué unesociété coopérative avec conseild'administration ayant pour oBJet: laproduction, la collecte et lacommercialisation des produits agricolesde ses membres, surtout le café, le cacao,l'anacarde et de l'hévéa. denoMinAtion : « SocietecooPerAtiVe AVec conSeild'AdMiniStrAtion denoMMeeAfriKAniScHe und iVoriScHenAcHHAltige KAffee- &KAKAoentWicKlung» en abrégécooPcA -AfriKA BÂ Siege: SAn Pedro duree: 99 années à compter de la dated’immatriculation au registre desSociétés coopératives. cAPitAl: 2.000.000 f cfA ennuméraires et libérées intégralement.

AdMiniStrAtion: M.KoffigerAld, Président du conseild'administration pour une durée de cinqans renouvelables. une expédition de cet acte a été déposéeau greffe de la section de tribunal deSassandra, le 11 décembre deux millequatorze sous le numéro 476. laditesociété a été immatriculée au registredes Sociétés coopératives de Sassandra,le 11 décembre 2014, sous le numéro ci-SAS-2014-c-303

Pour AViS le greffier, notAire

SOCIETE COOPERATIVESIMPLIFIEE

cotiere Societe cooPerAtiVeAgricole

en ABrege ccA-ScooPS

Aux termes des statuts sous seing privéreçus au rang des minutes de maîtren'gueSSAn leY eugenie, greffieren chef de la section de tribunal dedabou, il a été constitué une scoopsdénommée « cÔtiere SocietecooPerAtiVe Agricole» enabrégée « ccA-ScooPS » ; Bp 635dabou cel : 07 39 03 34, son capital socialest de 1 000 000 fcfA en numéraire, sadurée est de 99 ans. Son siège social est àdabou. elle a pour objet la production,l'achat, la collecte et lacommercialisation des produits agricolesde ses membres. elle a pour PrésidentSidiBe AMAdou. dépôt au greffe dutribunal de dabou, le 02 décembre 2014sous le n°ci-dAB-2014-c-60.

coMite de geStion

Etude de Maître GUEICerèdé Germain

notAireA la résidence de MAn, au-dessus de laPharmacie lYMAnY A 1er étage, P 3,

B.P 486 tel/fax: 33794226email: maî[email protected] de Societe

S.A.r.l « Winner roAdinVeStMent» "Wiroi"

Aux termes de deux actes reçus parMaître guei cerédé germain, notaire,le 21 novembre 2014, portant d.n.S.V etStatuts, il a été constitué une société dontles caractéristiques suivent: forMe:SArl oBJet: la réalisation de toutprojet d'aménagement foncier; ladélimitation et le morcellement desterroirs villageois; la réalisation de toustravaux de construction de bâtiment etprogramme immobilier; le génie civil ettous travaux routiers et autoroutiers; laréhabilitation des bâtiments, desinfrastructures et grosses œuvres dedéveloppement; la formation; la venteet la location de véhicules et d'engins; letransport de biens et de personnes;l'achat et la vente de fournitures debureau et de matériel informatique;l'entretien et la réparation de matérielélectrique; l'import et l'export dematériel de construction; la réalisationde tous travaux Voierie et réseau divers(Vrd); le traitement des déchetsménagers et la production d'énergie àpartir des déchets; l'installation deréseau téléphonique; l'import-export;denoMinAtion : Winner roAdinVeStMent, Siege SociAl :ABidJAn cocodY Angre, 25 B.P1936 ABidJAn 25; duree: 99 ans;cAPitAl SociAl: 1.000.000 f. cfA ennuméraire, divisés en 100 parts socialesde 10.000 f cfA chacune; gerAnt: Zeledéhouin Yacinth. dépôt au greffe dutribunal du commerce d'ABidJAn, le 8décembre 2014 sous le numéro 9273.immatriculation au rccM du mêmegreffe, le 9 décembre 2014, sous lenuméro ci-ABJ-2014-B- 25432

Pour, avis le notaire.

CONSTITUTION DESOCIETE

SOCIETE COOPERATIVESiMPlifiee (ScooPS) denoMee

« cooPerAtiVe deSProducteurS AgricoleS de lA

SAVAne » (cooPASA)

Aux termes d'actes reçus en la formeauthentique en date du 11 décembre2014, dûment enregistrés, notamment,procès-verbal d'Assemblée généraleconstitutive et Statuts, il a été constituéla Société coopérative Simplifiée(ScooPS) dénommée «cooPerAtiVe deSProducteurS AgricoleS de lASAVAne » par abréviation « cooP

ASA » ayant pour: oBJet:l'amélioration des conditions de travailet de vie des membres; la production, lacollecte, le stockage, le conditionnementet la commercialisation et l'importationde produits agricoles, notamment l'anacarde, le maïs, le vivrier et toutesautres cultures associées; l'achat et lavente, l'approvisionnement, de sesmembres ou tout usager qui le souhaite,d'intrants agricoles et autres facteurs deproduction nécessaires à la réalisationdes activités des membres; la fourniturede services d'éducation et de formationcoopérative; la réalisation de toutesactions économiques, sociales etculturelles susceptibles de contribuer àla promotion des membres se rattachantdirectement ou indirectement à l'objetou à tout autre objet similaire, connexeou de nature à favoriser sondéveloppement; Siege SociAl:niAKArAMAdougou, QuartiercoMMerce, 13 Boîte Postale 1826ABidJAn 13; cAPitAl SociAl: unMillion de frAncS cfA (1.000.000f.cf A), souscrit entièrement ennuméraires et libéré en totalité, divisé en100 parts sociales de 10.000 fcfAchacune; coMite de geStion: MmeSoro Ahoua, Présidente, M. issaKonAte, Secrétaire général, M.n'dori Akmel urbain, trésoriergénéral; duree: 99 années à compterdu 12 décembre 2014, date de sonimmatriculation au registre des Sociétéscoopératives de KAtiolA, sous lenuméro ci-KlA-2014-c-37 ; dePot:greffe de la Section de tribunal de KAtiolA le même jour.

Pour AViS lA PreSidente ducoMite de geStion

SOCIETE CIVILEPROFESSIONNELLE

« Maïmounat TOURE -N'CHO N. Christophe»

notaires Associés ABidJAn-PlAteAu,immeuble "le JecedA"

tel. 20 22 14 86/20 22 74 78/07135283 -fax: 20 22 14 85

diSSolution AnticiPee« MASSA courrier exPreSS»

en abrégé « Mce»Societe A reSPonSABilite

liMitee au capital de 2.000.000 fcfA.

Siege SociAl: dAloA -Quartiercommerce" BP 891 dAloA.

rccM n° ci·dAl-2007.B.701.

Suivant Assemblée généraleextraordinaire en date quatorze juilletdeux mille quatorze, les associés de lasociété ci-dessus ont décidé ce qui suit :la dissolution anticipée de la société, lanomination de Messieurs couliBAlYibrahim rahmane et diABY daouda enqualité des liquidateurs, dépôt de pièces au greffe du tribunal dedaloa le 10 juillet 2014 avec inscriptionaudit registre sous le numéro ci dAl 14M 4.513 cHrono.

Pour avis la gérance et le notaire.

SOCIETE CIVILEPROFESSIONNELLE

« Maïmounat toure - n'cHo n.christophe» notaires Associés

ABidJAn-PlAteAu,immeuble "le JecedA"

tel. 20 22 14 86 /20 22 74 78/07135283- fax: 20 22 14 85

conStitution de Societe

Aux termes des Statuts et de ladéclaration notariée de Souscription etde Versement reçus le 12 novembre2014, par Me n'cHo n'cho christophe,notaire, membre de la S.c.P «Maïmounat toure - n'cHo n.christophe» à ABidJAn, il a étéconstitué la Société à responsabilitélimitée «induStrie deconSerVAtion et de geStiond'entrePotS frigorifiQueS» enabrégé « icogef», ayant pour oBJet:la conservation de tous produits, en l'étatou transformés au moyen de tousprocédés; la construction, la gestion et lalocation d'entrepôt sec et frigorifique,l'entreposage; la gestion de fondscommerce; les commerces et industriesd'alimentation, notamment la conserve,la surgélation, le mareyage et la salaison;la commercialisation sous toutes sesformes de produits alimentaires detoutes origines; toutes opérationsrelatives aux matières nécessairesauxdits commerces et industries; lacommission; l'exportation etl'importation; notamment, l'importationde tous produits, matériel, outillage,engins nécessaires à la réalisation et àl'exploitation de l'objet ci-dessus; la

prise de participation sous toutes sesformes dans toutes entreprises et sociétésivoiriennes ou étrangères ayant un objetsimilaire ou connexe, et dans toutesentreprises industrielles oucommerciales; et généralement, toutesopérations commerciales, financières,mobilières, immobilières ou financièresse rattachant directement ouindirectement à l'objet social ci-dessus etsusceptibles d'en faciliter l'extension oule développement; Siege: ABidJAn-treicHVille Zone 3, rue despécheurs, 18 B.P 2552 ABidJAn 18duree : 99 ans; cAPitAl: 10.000.000f.cfA, en numéraire; gerAnce:Monsieur fAKHourY georgeS,Administrateur de société, demeurant àAbidjan treicHVille, 26 BP. 1400ABidJAn 26; les associés ont la facultéde constituer tous fonds de réserve;dépôt au greffe du tribunal decommerce d'Abidjan des piècesconstitutives, le 28/11/2014, sous lenuméro 9046; immatriculation auregistre du commerce et du créditMobilier d'ABidJAn: le 28/11/2014,sous le numéro ci-ABJ-2014-B-24584.

Pour avis la gérance et le notaire.

DECLARATIOND’ASSOCIATION

Suivant récépissé d'Association n°1704/PA/Sg/d1 du 03 octobre 2014 deMonsieur le Préfet du départementd'Abidjan, conformément à l'Article 8alinéa 3 de la loi n° 60-315 du 21Septembre 1960 relative auxAssociations, il a été créé une AssociationSportive dénommée: «cluBoMniSPort oMneSS feMinin dedABou »Siège: ABidJAn 05 B.P. 3009 ABidJAn05.objet: - Susciter et promouvoir l'amitié et lafraternité entre ses membres ... - encourager, soutenir et provoquer tousefforts et toutes initiatives tendant à développer la pratique des Sportscollectifs ou individuels par les femmes. - contribuer au développement du Sportnational féminin ... et de manière générale toutes activitésconnexes ou pouvant se rattacherdirectement ou indirectement à l'objetainsi défini. ce dossier a été enregistré sous le n°1683/P A du 16 Septembre 2014. le conseil du Président et des membres

fondateursMaître Bonfin edMond

Avocat à la cour

AVIS DE DEMANDED’IMMATRICULATION

Au livre foncier de la circonscriptionde KorHogo

Suivant réquisition n°0023 déposée le 03Juillet deux mil quatorze, MadameBAdJA BArrY, conservateur parintérim de la Propriété foncière et desHypothèques de Korhogo, représentantM. doSSo Sory, directeur du domaine,de la conservation foncière, del'enregistrement et du timbre, BPV 97Abidjan, ayant capacité suffisante auxfins des présentes comme représentantde l'etAt de côte d'ivoire, enapplication du décret n°59 - 239 du 1erdécembre 1959, et autorisé suivantaccord donné par lettre n°1314/Mcu/cAB/2 du 2 avril 1977 deMonsieur le Ministre de la constructionet de l'urbanisme, demandel'immatriculation au livre foncier de lacirconscription foncière de KorHogod'un immeuble consistant en un terrainurbain d'une contenance totale de 171 ha64 a 63 ca situé à Sinématiali lokoly,commune de Sinématiali et borné aunord par le fleuve Bandama, au Sud parle domaine du village de natolokaha, àl'est par le fleuve Bandama et à l'ouestpar des terrains non immatriculés. ildéclare que ledit immeuble appartient àl'etAt de cote d'iVoire commeterre vacante et sans maître et n'est, à saconnaissance, grevé d'aucun droit oucharge réels, actuels ou éventuels autresque ceux-ci-après détaillés, savoir qu'ilest occupé par l'etAt de coted'iVoire. toutes personnes intéresséessont admises à former opposition à laprésente immatriculation, ès mains duconservateur soussigné, dans le délai detrois mois, à compter du présent avis, quiaura lieu incessamment en l'auditoire dela Section du tribunal de Premièreinstance de Korhogo.

le conservateurHAdJA BArrY

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33Infos service /NécrologieMardi 16 décembre 2014

Son Eminence Benjamin Boni, Bishop de la ConférenceAnnuelle de l'Eglise Méthodiste Unie Côte d'Ivoire, le TrèsRévérend Pasteur Michel Lobo, Surintendant du DistrictAbidjan Nord, le Conseil paroissial et la classe méthodisteIsraël du Jubilé de Cocody, le Révérend Pasteur PhilippeDiplo et le Conseil paroissial de l'EMUCI d'Aboisso, lafamille Andoh Georges à Abidjan et Aboisso, Veuve AndohLéontine née Aïssan Acka à Abidjan et enfants: MmeOuattara née Andoh Solange, épouse et enfants à Abidjan,M. Lorng Laurent et Mme née Andoh Grâce et enfant àAbidjan, M. Andoh Georges Arnaud et enfant à Abidjan, M.Vedié Frédéric et Mme née Andoh Emmanuelle à Lille,Docteur Andoh Tania, Dr Patrick Plo et enfants à Abidjan etDuékoué, Mme Sampah née Andoh Elisabeth et enfants àAbidjan et Paris, Mme Amoi née Andoh Emma et enfants àAbidjan, M. et Mme Andoh Isaac et enfants à Abidjan, M.Samou Philippe et Mme née Andoh Marie à Abidjan etNiablé, Mme Andoh Rebecca et enfants à Abidjan et Kounfao, M. Akebo Julien et Mme née Andoh Christine et enfantsà Abidjan et Casablanca, M. Andoh Samuel et enfants àAboisso, la famille Ezani Kodjo à Abidjan et Aboisso, VeuveNiamkey Miellan Elisabeth et enfants à Abidjan, Bamako etAboisso, la famille Okoué Bernard à Abidjan et Domolon, lafamille Assemian Dominique à Abidjan, Aboisso, Andé etToumodi, M. et Mme Kakou Jonathan et enfants à Abidjanet aux USA, Professeur Niamkey Eziani à Abidjan, la familleFian Joseph, M. et Mme Ahoua Timothée, ministre d'Etat, lafamille Eholié Malan Joseph à Abidjan et Ayebo, la grandefamille Aïssan Acka Justin et alliés à Ayebo, Professeur PloKouié Jeannot, Mme et famille à Abidjan, M. et Mme N'Driet enfants à Abidjan, M. et Mme Roland André, M. leministre Sawadogo Abdoulaye, Mme et enfants à Abidjan,M. Brou Gustave et Mme à Abidjan, M. le Ministre AkaAouelé, président du Conseil régional du Sud Comoé etMme, les familles alliées: Essoubo Ernest, Yobouet Jean-Claude, Assanvo Honoré, Colonel Edié Kablan, DagnokoLassina, Sidibé Babou, Gooré Bi Jacques, les amis duquartier de la 7ème tranche, les frères unis, ont la profondedouleur de vous faire part du décès du :

Professeur ANDOH Joseph

leur fils, époux, père, grand-frère, frère, cousin, neveu, amiet collaborateur

survenu le samedi 06 décembre 2014 à la PISAM

Le programme des obsèques s'établit comme suit: Mercredi 17 décembre 2014 et jeudi 18 décembre 2014 de18h à 20h: présentation des condoléances au domicile dudéfunt sis à Angré, 7ème tranche carrefour les Oscars, à droite,ensuite 1ère rue à droite.

Vendredi 19 décembre 2014: veillée à Ivosep de 19h à 21h Mardi 23 décembre 2014: veillée au temple EMUCI duJubilé de Cocody de 19h à 21h Vendredi 26 décembre 2014 de 08h à 09h: levée du corpssur le parvis du temple EMUCI du Jubilé de Cocody De 09h-10h: culte d'inhumation A 10h: transfert à Aboisso pour l'inhumation au cimetièremunicipal Dimanche 28 décembre 2014: prière d'actions de grâces àl'EMUCI d'Aboisso à 09h30

Frat-Mat N° 111306

Inan ll Lahi wa inan Lléhi radji-oun

Nous sommes à Allah et à Lui nousretournerons.

17 décembre 200717 décembre 2014

Sept ans déjà qu'il a plu au Seigneur de rappeler àlui notre bien aimé

SYLLA ZAKARIA,Ex-Directeur Général des Ets Sylla & Frees S.A.

En ce jour anniversaire, la direction et le personneldes Ets Sylla & Freres, les familles Sylla, Koné,Diarra, Bamba, Bakayoko, Konaté, Sanogo et alliésvous prient d'avoir une pensée pieuse pour le reposde son âme.

Al Fathia Frat-Mat n° 111 249

IN MEMORIAM

AVIS DE PRISEDE CONTACT

Le Juge des Tutelles dutribunal de PremièreInstance de Yopougoninvite Mme KOUAKOUAYA FLORENCE mèrede l’enfant mineurKOUADIO AKISSIESTHER à se présenter àson cabinet sis au palaisdudit tribunal le18/12/2014 à 8h30minutes pour affaire laconcernant.

Fait à Yopougon, le27/11/2014

Le juge des tutelles

Frat-Mat N°110056

DENISE GEORGES AUGUSTE,16 décembre 2013 – 16 décembre 2014

Pharmacien à San –Pedro,Ex-Vice Président de l’Assemblée Nationale,Membre du Bureau politique de PDCI-RDA,Membre du bureau de l’Ordre du Bélier et du

Conseil de discipline,Délégué départemental du PDCI-RDA

San-Pedro,Membre fondateur et membre à vie du Lion’s

Club San-Pedro,Past Président National de la Jeune Chambre

Economique de Côte d’Ivoire.

«Que mon nom soit prononcé comme il atoujours été » Charles Peguy.

En ce jour anniversaire, sa veuve Denise N’doliClaudine, ses enfants, Mme Denise Yao AlineElda et M. Denise Marcel Auguste, les grandesfamilles, Denise et alliés, Paul Emile et alliés,Koffi Brou et alliés, N’Zi et alliés, Tehoua etalliés, amis et connaissances réitèrent leursinfinis remerciements à vous tous qui les avezaidés et soutenus.

Ils vous prient de prendre part ou de vous unird’intention à la messe d’action de grâce qui seracélébrée :

Mardi 16 décembre 2014 à 18h à l’externat StPaul d’Abidjan Plateau.Vendredi 19 décembre 2014 à 19h à l’église StPaul de la Cité San-Pedro

Frat-Mat N°111262

IN MEMORIAMCE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

COMMUNIQUE

Le Forum Ivoirien de la Sécurité Urbaine(FISU) en partenariat avec le ForumEuropéen pour la Sécurité Urbaine(EFUS) avec le financement de l'UnionEuropéenne (UE) organisent à l'endroitdes Maires de Côte d'Ivoire, une journéede renforcement des capacités sur lecontenu du Guide pratique etMéthodologie du Maire sur la sécuritéurbaine, le mercredi 17 décembre 2014de 9h à 17h à l'Hôtel Belle Côte(Cocody).

Thème: « Appui aux Communes dans lagouvernance de la Sécurité Urbaine ».Maires de Côte d'Ivoire, venez-vousapproprier les outils sur une meilleuresécurité urbaine.

Ce communiqué tient lieu d'invitationpersonnelle.

Le Président François Albert AMICHIA

Frat-Mat N° 111263

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34 Infos service / Nécrologie Mardi 16 décembre 2014

AVIS DE PRISEDE CONTACT

Le Juge des Tutelles dutribunal de Première Instancede Yopougon invite MmeKOUAKOU AYAFLORENCE mère de l’enfantmineur KOUADIO AKISSIESTHER à se présenter à soncabinet sis au palais dudittribunal le 18/12/2014 à 8h30minutes pour affaire laconcernant.

Fait à Yopougon, le27/11/2014

Le juge des tutellesFrat-Mat N°110056

Le Past Président du Conseil des Gouverneurs Joseph AKA-ANGHUI, Le Gouverneur du District 403A2, DiamilatouAKA-ANGHUI, le Past Gouverneur de District SimonDIAKITE, Le Past Gouverneur de District Suzanne BOYER,Le Past Gouverneur de District Alphonse Achkar, LeSecrétaire de District Nelly DIAKITE COULIBALY, LeTrésorier de District Drissa Koné, les Conseillers duGouverneur du District 403A2, Jean-Claude CRINOTChristiane DUNCAN, Elisabeth Attobra, Le Président de laRégion 31 (Côte d'Ivoire) Pape Sow Thiam, Les PastPrésidents de Région Augustin Dro, Apollinaire N'Dri,Hilaire MELEDJE, Jules Kouakou N’Dri, Makram Haddad,Michel YORO Badia, Lamine Soumah, Viviane DIAKITE,Martial LOKROU, Charles Emmanuel NANAN, ClaudeEHOUMAN, Thomas ADOUMEL, les Présidents de ZoneBéatrice GUIRAUD, Hubert Yavo, Roland KATOU,Hamadou DOUAMBA, Marie-Josephe BITTY et PhilippeABHE, les Past Présidents de Zone, EmmanuelTANFLOTIEN, Président du LIONS Club AKWABA et lesmembres du LIONS Club AKWABA, les Présidents desClubs LIONS , Tous les LIONS et LEO de Côte d'Ivoire , Ontla très grande tristesse de vous faire part du rappel à Dieu, levendredi 21 Novembre 2014, de leur regretté ami Lions:

Yves Joseph Guy ROLAND,Membre à vie du lions club ABIDJAN AKWABA Gouverneur

du District 403A-1996/1997, Président du Conseil des Gouverneurs du District Multiple403- 2004/2005, Président du Comité d'Organisation de la33ème Convention Congrès du DM 403 Abidjan mai 2014,Membre du Comité des Sages du Cabinet du Gouverneur du

District 403A2- 2014/2015,Compagnon de Melvin Jones Progressif Commandeur dans

l'Ordre du Mérite National de Côte d'Ivoire.

Le programme des obsèques est le suivant : Du vendredi 12 décembre au dimanche 14 décembre 2014de 18h00 à 20h00: condoléances au domicile familial àCocody 2 Plateaux près de l'ambassade du Ghana. Lundi 15 décembre 2014 de 20h00 à 21h30: veillée deprières en l'église Saint Jacques des 2 Plateaux. Mercredi 17 décembre 2014 de 7h00 à 8h00: levée du corpsà IVOSEP Treichville salle Félix Houphouët Boigny. 10h00: messe de requiem en l'église Saint Jacques des 2Plateaux. 12h00: Inhumation au Cimetière de Williamsville. Dimanche 21 décembre 2014 à 11h:Messe d'action de grâceen l'église Saint Jacques des 2 Plateaux.

Frat-Mat N°111256

Ses enfants : Professeur Koffi Eric Martin, àAbidjan en Côte d’Ivoire, Mme Koffi Isabelle-Sylvie, à Agen en France, Mme SonhilacGuilhem née Koffi Ghislaine-Martine, àToulouse en France, M. Koffi Roger-Martin, àParis, en France, ses beaux-enfants, ses petits-enfants, ont le regret de vous faire part durappel à Dieu de leur bien-aimé père, beau-père, grand-père :

Dr KOFFI KOUAME MARTIN,Chirurgien Traumatologue à la retraite,

Le dimanche 26 octobre 2014, à Abidjan.Les obsèques se dérouleront selon leprogramme ci-dessous :

Vendredi 19 décembre 2014 de 08h à 09h:levée du corps à Ivosep Treichville suivie dutransfert à Bouaké au quartier commercederrière la Cie

-De 20h à 22h: veillée religieuse au domicilefamilial,

-De 22h à l’aube: veillée traditionnelle audomicile familial.

Samedi 20 décembre 2014 de 08 h à 09h: cérémonie de dons

-09 h30:messe de requiem en la Cathédrale SteThérèse de l’Enfant Jésus de Bouaké, suivie del’inhumation au cimetière municipal deBouaké. Frat-Mat N° 111304

16 décembre 2013 - 16 décembre 2014

Voilà déjà un an (1) que le Seigneur a rappelé à luinotre regrettée :

N'ZI ADJOUA ANNE-MARIE(Ménagère à N’zanfouénou s/p d'Arrah).

En ce jour anniversaire, le Dr Kokora Amon, safemme, ses enfants, ses frères et sœurs, ses neveux,cousins et grands-parents réitèrent leurs infinisremerciements à tous ceux qui les ont aidés etsoutenus.

Ils les prient de prendre part ou de s'unir d'intentionà la messe d'action de grâce le mardi 16 décembre2014 à 19h à Notre Dame de la Tendresse d'AbidjanRivera Golf.

Frat-Mat N°111315

IN MEMORIAM

Le Conseild’Administration del’Institut National desAdministrateurs de Côted’Ivoire (INAD-CI) ainsique ses membres ont leregret de vous annoncer ledécès de :

OUFFOUE HonoréPCA de la SODEMIMembre de l’Institut

Nationaldes Administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI)

survenu le 15 octobre 2014 à 19 h à la PISAM.

Le programme des obsèques s’établit comme suit : Du vendredi 12 au mardi 16 décembre 2014 de18h00 à 20h00: Présentation des condoléances audomicile du défunt à la Riviera Génie 2000, Villan°7

Mercredi 17 décembre 2014 de 19h à 21h: veilléede prière à IvosepVendredi 19 décembre 2014 à partir de 08h00:cérémonie traditionnelle au domicile de Nana Tiwa,au quartier Habitat, Yamoussoukro.De 20h à minuit : veillée religieuse à N’Zuessy(220 logements), YamoussoukroDe minuit à l’aube : veillée traditionnelle

Samedi 20 décembre 2014 de 09h à 10h: levée ducorps à Ivosep Yamoussoukro, quartier Assabou.11h: messe de requiem en la Cathédrale SaintAugustin de Yamoussoukro, quartier Habitat.12h: inhumation au cimetière de Kokrénou.

AVIS DE PRISEDE CONTACT

Le juge des tutelles du tribunalde Première Instance deBouaflé invite Yobouët AkissiSylvie, mère de l'enfantmineure N'Goran KouadioAimée Carelle, issu de sonunion avec feu N'GoranKouadio, à se présenter à soncabinet sis au palais de Justicede Bouaflé le lundi 29décembre 2014 à 08h dansl'intérêt de son enfant mineurvivant avec Dame N'GoranAya Flora Carine, tante duditenfant

Fait en notre cabinet le, 10/12/2014.

Le juge des tutellesFrat-Mat N°111242

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35Infos service / NécrologieMardi 16 décembre 2014

Son excellence M.Alassane Ouattara,Président de la Républiquede Côte d’Ivoire, samajesté Nanan BoaKouassi III, roi del’Indenié, sa majestéNanan Agnini blé II, roi duDjuablin, Nanan EhouéAka, chef du cantonFéyassé, Nanan AdomGuillaume, chef du cantondu Zaranou, NananTiégnan II, chef du village de Sankadiokro, NananAdou Adjei, chef du village de Zamaka, NananKabran Tanoh chef intérimaire de la tribu desAyokwo-Kwabré, Mme Henriette Diabaté, grandeChancelière de l’ordre National de Côte d’Ivoire,M. le ministre Gon Coulibaly, M. le ministreMarcel Amon Tanoh, M. le ministre AmadouSoumahoro, M. le ministre Adama Bictogo, Mmela ministre Jeanne Peuhmond, M. Kouakou KouassiNicolas, Nanan Ehouman Difou, chef de la familledes Ayokwo-Kwabré à Sankadiokro, l’honorableEhouman Boko Hubert, député d’Abengourou s/p,M. le maire Adou Assalé et enfants, M. AdouSapim François et enfants, M. le ministre AneyKabran Norbert, M. le ministre Meité Syndou, M.le député N’da Edoukou Bernard à Abidjan, M.Tano Ladji, porte-canne du roi du Djuablin, M.Adom Amoikon Augustin et enfants, M. EhoumanAdou Léon, Mme et enfants à Abengourou, M.Angaman Koffi Antoine, doyen des cadres deSankadiokro, M. le ministre Boa ThiémeléAmoikon Edjampa, M. le ministre Assoa Adou, M.le ministre Akon Yao, M. Abinan Pascal, présidentdu Conseil régional Indenié-Djuablin, M. TanohEmmanuel, conseiller au Conseil constitutionnel,M. Cissé Daouda Salif, conseiller économique etsocial, M. Bah Abdoulaye au Conseil café cacao,M. Delma Mohamed Salice, secrétairedépartemental Rdr Abengourou et la grande familleRdr Abengourou, les familles politique du Rdr et duPdci de Koumassi, Mme kady N’Daw Rfr deKoumassi, El Hadj Moustapha Ganion àKoumassi, M. et Mme Bello à Koumassi, MmeTenin Coulibaly épse Dembélé à Koumassi, AdjaMah Traoré, frères et enfants à Koumassi, M. etMme Karim Ouattara à Bia sud Koumassi, la veuveBosson Elyse et enfants ; les enfants Adou BossonRaphael : Bosson Alain, Bosson Kangah Anne-Marie, Bosson Etche Véronique, Bosson Innocent,Bosson Agnini Eric, Bosson Nicole, Bosson Marie,Bosson Julie, Bosson Eva, Bosson Arnaud, MmeBekon Assalé Virginie, M. et Mme Dosso néeAdou Antoinette à Abidjan, M. et Mme AssohouLaurent, M. et Mme Yao Marcel, Mme AdouAgnini Oi, les enfants Adou Agnini Pierre, lafamille Adou Pangni à Sankadiokro, la familleAgnini bilé à Sankadiokro, la famille Aney Kouadioà Sankadiokro, la famille Ehui Charles àSankadiokro et Abidjan, la famille Amoi àEbilassokro et Apoisso, la famille Abaguinan àEbilassokro, la famille Koffi Djam à Apoisso, M.Amoi Eba à Apoisso, M. Assalé Aney, Mme, frèreset sœurs, M. Ayemian Nicolas, frères et sœurs, M.et Mme Bamba Moussa née Gbané Madiarra, laMudessan et les ressortissants de Sankadiokro, lesressortissants de Zamaka, ont la profonde douleurde vous annoncer le décès de leur fils, frère, neveu,père, oncle, petit-fils et ami,

ADOU BOSSON RAPHAELFrère cadet du maire Adou Assalé,

survenu le mercredi 26 novembre 2014 au Chrd’Abengourou

Le programme des obsèques s’établit comme suit :Vendredi 19 décembre 2014 -16h: levée du corps à la morgue du CHRd’Abengourou suivie du transfert à Sankadiokro-21h: veillée jusqu’à l’aube

Samedi 20 décembre 2014 -08h: cérémonie traditionnelle des dons -16h: inhumation au cimetière de Zamaka dansl’intimité familiale

Frat-Mat N° 111308

16 Décembre 201216 Décembre 2014

2 an déjà qu'il a plu auSeigneur de rappeler àLui sa servante :

SOPPY SAKIBENADINE épseKONE « diteBLANDINE».

En ce jour anniversairede son décès, son époux Koné Bakary et enfantsYei, Mariam, Idrissa, Ibrahim, Massarata, Teninet Awa, ses petits-enfants, sa famille àAbraniamiambo et à Abraco, sa belle-famille àFerké, Banfora et Bobo-Dioulasso, les famillesalliées et ami(e)s renouvellent leur infiniegratitude à tous ceux qui leur ont apportéréconfort moral, spirituel et soutien matériel lorsde cette douloureuse séparation et prient tousceux qùi l'ont connue d'avoir une pensée pieusepour elle. Frat-Mat n° 111 266

IN MEMORIAM

Les Chefs de village deTrodrou et Batiébly et leurnotabilité, les grandesfamilles Doh, Bah,Tiéoulé, Ticouaï, Baflan,Tchéha, Colté, Déroux àTrodrou/Batiébly, lesgrandes familles Méhin,Doh, Bah, Ouya, Laho,Bilé, Bagnan à Bangolo etAbidjan, veuve MéhinKéla Madeleine, lesenfants Tiéoulé Anicet,Tiéoulé Prisca Elodie épse Assamoi François etenfants, Tiéoulé Ines Marlène, Tiéoulé Igor Désiréet enfants, Tiéoulé Brice Gaël et enfants, TiéouléChristelle Nadège, les enfants, Tiéoulé à Abidjan,Guiglo et Trodrou, Koulia Emile à Guiglo, TiéouléBohoulaï Bernadette épse Gouédé, Tiéoulé YoroMathurin, la mutuelle du village de Trodrou /Kouibly, les familles alliées, les familles Koué,Bakon, Gnanko, Déhé, Doulouyahi, Yra, Koula,Gnapoh à Divo, Grand Bassam et Abidjan, lafamille Yobouet à Béoumi, Bouaké et Abidjan, lafamille Coulibaly à Bobo dioulasso et Abidjan, lafamille Assamoi Yobou à Moossou et Abidjan, lafamille Ouattara à Ferké et Abidjan, la familleN'guessan Adrien à Divo et Abidjan, la familleNotoa à Abidjan et Danané, la famille Obéni àAbidjan,la famille Bohui à Abidjan, la familleGouédé à Abidjan,la famille Gnagne à Abidjan, ontla profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils,époux, père, grand-père, frère, oncle, beau-frère etbeau-père :

TIEOULE TAHA ANICET GASTON,Ex-Educateur au Lycée Technique de Bouaké,

Ex-Président de la Mutuelle de Développement deTrodrou /Kouibly,

survenu le samedi 29 novembre 2014 à Abidjan.

Le programme des obsèques s’établit comme suit :Samedi 13 décembre au mercredi 17 décembre2014: Condoléances au domicile familial àYopougon (Yopougon quartier bloc célibataireavant le pont à droite).Jeudi 18 décembre 2014 de 20h à 21h30: Veilléereligieuse en l'église Ste Thérèse de Marcory.Vendredi 19 décembre 2014 de 21h à 22h30:Veillée religieuse au domicile familial.De 23 h à l'aube: Veillée traditionnelle.Samedi 20 décembre 2014 à 7h30: Levée du corpssur le parvis de l'église Ste Thérèse de Marcory ; Suivie de la Messe de Requiem.A 10 H : Inhumation au cimetière de Williamsville.Dimanche 21 décembre 2014: Messe d'Action deGrâce à l'église Ste Thérèse de Marcory à 8h30.

Frat-Mat N°111 264

AVIS DEREMERCIEMENTS

M. Zadi Djah Urbain,Mme née Battey JeannePascale et enfants, M.Kpalou Jean-Marc, Mmenée Aude Coffie et enfant,M. Kpalou Jean-Yves etenfant, Mlle Kpalou Anaïset enfant, M. Zadi GokuiNorbert, Mme et enfants,Mme Bidia née GrahMarie Madeleine et enfants, Mme Zadi Angèle,Mme Zadi Clémentine et enfants, Mme ZadiSimone, M. Zadi Gérard et enfants, M. LuijkxFrans et Mme née Zadi Marie Berthe et enfants, M.Zadi Servais, Mme et enfants, M. Tapé Séri Noël,Mme et enfants, Mme Marie Gosset et enfant, M.Gbogou Didier Lohoury, les familles Goffri, Bogaet la Communauté villageoise deBakadou/Sassandra, veuve Bailly née GoffriJuliette et enfants, veuve Bogui née GoffriChristine et enfants, veuve Paraiso née GoffriMaguérite et enfants, M. Gilbert Bleu Lainé, Mmenée Goffri Simone et enfants, Mme GoffriDelphine, M. Kouamé Kra et Mme née GoffriMarie-France, M. Goffri Guy, Mme et enfants, M.Kouassi Auguste, Mme née Goffri Chantal etenfants, M. Goffri Jean-François, Mme et enfants,M. Boga Raoul, Mme Niava née Boga Cécile,frères, sœurs et enfants, Mme Boga Suzanne etenfants, Pr Ouégnin Georges-Amand, Mme néeBailly Gisèle et enfants, Pr Abbi Clément, Mmenée Bailly Marie-Thérèse et enfants, M. BaillySerge, Mme et enfants, M. N'chot Laurent et Mmenée Bailly Danièle, Mme Bailly Arlette, M. BaillyOlivier, Mme et enfants, M. Goffri Michel, Mme etenfants, Mme Goffri Béatrice et enfant, laCommunauté villageoise de Soubouo-Mayo, M.Goba Henri, Mme et enfants, Dr Loubao Eugène,Mme née Goba Thérèse et enfants, les enfants deFeu Goba Paul, les enfants de Feu Goba Pierre, lescadres et ressortissants du département de Soubré,M. Toguira Benjamin, les familles Toguira, Gosset,Boutou, M. Biaka Zasseli et Mme née Aka Marie-Danielle, M. Sanogo Tahirou, Mme née NdhatzMéliane et enfants, M. Gagne Pierre, Mme née DohEugénie et enfants, Dr Bitty Marie Josephe etenfants, Pr Ouattara Soualio, Mme née KoréMarième et enfants, M. Lobognon Félix, Mme etenfants, M. Obrou Guy-Arsène, Mme née ZadiRégine et enfants, M. Gnago Franck, Mme néeTapé Estelle et enfants, M. Kouadio Julien et Mme,Mme Yao Amoin Delphine, les familles alliées, trèssensibles aux nombreuses marques d'affection, decompassion, de soutien moral, matériel, spirituel etfinancier qui leur ont été témoignées lors du rappelà Dieu le 14 Novembre 2014 de leur regrettée :

Dr ZADI MARCELLINE FERNAPDEMARIE-LOUISE,

Chef du Service Médical de la SODECI.

Et dans l'impossibilité de toucher individuellementtous ceux qui de près ou de loin ont compati à leurdouleur, les prient de trouver ici l'expression deleurs sincères remerciements et de leur infiniegratitude.

Ils remercient particulièrement son excellence M.le Président de la République, M. Président duConseil Economique et Social, Mme le Ministre dela Santé et de la Lutte Contre le Sida, M. le MinistreJeannot Kouadio Ahoussou, le Conseild'Administration, la Direction Générale et lepersonnel de la SODECI, le Conseild'Administration, la Direction Générale et lepersonnel de la CIE, le Conseil d'Administration, laDirection Générale et le personnel de GS2E, lesfamilles Coffie et Goudou, les familles alliées, lacommunauté de la Fraternité St Dominique, lacommunauté catholique les Saints Martyrs del'Ouganda de Soubré, les amies de l'institutTraboué.

Frat-Mat N° 111265

Page 37: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

36 Infos service / Nécrologie Mardi 16 décembre 2014

M. N'Dohi Raymondmaire de la commune deKoumassi, Mme etenfants, la grandefamille de feu DagnaN'Cho Louis et enfants àBécédi Anon, Anyama età Abidjan, MmeDaboiko Louise etenfants à Abidjan, M.Attoh Hubert, Mme etenfants à Abidjan, veuveN'Cho née KamonMarie-Louise, frères et sœurs à Abidjan, M.Akoubé Mathias, Mme et enfants à Abidjan, M.et Mme Kramo joseph née N'Cho MichelleEmma et enfants à Abidjan, M.et Mme LattierCyrille née N'Cho Mireille Danielle et enfants àAbidjan, Mlle N'Cho Berthé Virginie et famille àAbidjan, M. et Mme N'Cho Guy-André àAbidjan, M. et Mme N'cho louis Fabrice etenfant à Abidjan, Mlle Assamoi Marie Claude,M. Assaré joseph Arthur et famille à Abidjan,Mme N'cho Aya Léontine et enfants enAngleterre, au Maroc et à Abidjan, la grandefamille Atsé Fréderic et enfants à Akouédo-Attiéet à Abidjan, les familles alliées Yao, Kouakou,Ouégnin, Koukoua, Sibé, Assamoi, Koffi, ont laprofonde douleur de vous annoncer le décès deleur fille, compagne; sœur, mère et tante :

N'Cho JoséeÉconome à l'IEP Biétry

Survenue le 02 décembre 2014 à Abidjan.

Mercredi 10 au mercredi 17 décembre 2014de 18 h à 20h: Présentation des condoléancesau domicile de Mme N'Cho née kamon marie -Louise à la Riviera 2 appartement 422

Jeudi 18 décembre 2014 de 19h30 à 21h:veillée de prière à la paroisse sainte Cécile desdeux plateaux vallon

Samedi 20 décembre 2014 de 08 à 09h: levéede corps sur le parvis de la paroisse sainte Céciledes deux plateaux 09h: messe de requiem, suivi de l'inhumation aucimetière de Williamsville.

Frat-Mat N°111281

La Tribu Lebié, lesgrandes familles Dacodouet Gnaga Gnabayoué àNiambezaria, Dekourililiéà Zokolilié etDjougougbélé à TiazéléS/P de Saco, MM.Gnadou Menegne Norbertet Gnayoro Dedoh JeanRose, doyens d’âge de lafamille Dagodou àAbidjan, M. GnayoroArnaud et famille àAbidjan, M. Gnayoro Gnéba Omer et famille àParis et Abidjan, M. Zébi Dadié Etienne à Abidjan,M. Zebi Zoko Jonas à Grand-Bassam, M. GoraPaul, chef de famille à Tiazalé S/P de Sago, lesenfants: Zakpa Françoise à Abidjan, Mme Lasmenée Samene Angèle et enfants à Paris, SameneHortense Symphonie et enfants à Paris, GbaléPierre Philippe Samene et famille à Abidjan, ont laprofonde douleur de vous faire part du décès de leurfille, sœur, épouse, mère, tante et grand-mère :

GNAYORO GOSSO ELISABETH dite TANTIE ADJOUA,

Ex couturière au grand marché d'Adjamé,

survenu le dimanche 21 septembre 2014 au CHUde Yopougon.

Les condoléances sont reçues au domicile familial àla SIDECI-IGES appartement 8805 du vendredi 05au samedi 13 décembre 2014 de 16h à 20h.

Le Programme :Mercredi 17 Décembre 2014 de 20H00 à l'aube:2ème veillée Abidjan Yopougon Sideci ICES.

Vendredi 19 Décembre 2014: levée du corps sur leparvis de la cathédral Saint André de Yopougonsuivie de la Messe de requiem,

10h: transfert de la dépouille à Niambezaria où ilsera organisé une veillée religieuse et traditionnelle.

Samedi 20 Décembre 2014 à 09h00: messe derequiem en l’église Ste Marie mère de Dieu deNiambézaria,10h30: Enterrement au cimetière de Niambézariason village natal.

Frat-Mat n° 111 307

La SCPA Koné-N'guessan-Kignelman ale regret de vousannoncer le décès de sonassocié, maître :

KONE MAMADOU,Bâtonnier en exercicede l'Ordre des Avocats

de Côte d'Ivoire,Commandeur de l'Ordre

National de Côted'Ivoire.

Le programme des obsèques s’établit commesuit:Mardi 16 décembre 2014 de 20h à 22h: Veilléede prière à IVOSEP, salle Félix Houphouët-Boigny.Jeudi 18 décembre 2014 de 8h à 9h30:Cérémonie de levée du corps à IVOSEP, salleFélix Houphouët-Boigny.A 9h45: Escale au siège du CNACO àTreichville Arras.A 10h30: Cérémonie d'hommage au Palais deJustice d'Abidjan-Plateau.De 12h30 à 13h30: Prière à la Grande Mosquéedu Plateau, suivie de l'inhumation au cimetièrede Williamsville. Dimanche 21 décembre 2014: Cérémonie du7ème jour à la Mosquée de la Riviera III à partir de09h. Frat-Mat N°111 305

15 décembre 2004 -15 décembre 2014

Voilà 10 ans que notrebien-aimé :

SYLVERENIAMKEY

a rejoint son Seigneur.

A l’occasion de cette commémoration, saveuve Laure Niamkey née N'Goran et sesenfants Yann et Florian, sa belle-famille:M. et Mme N'Goran Ahiba à Paris, M.N'Goran Adjé à Paris, M. Adouan Germainet Mme née N'Goran Blandine à Paris, MmeN'Goran Marie-France à Paris, M. N'GoranMarc-Antoine à Abidjan, M. KonéAboubacar et Mme née N'Goran Valérie àParis, ses amis à Abidjan, prient tous ceuxqui l'ont connu d'avoir une pensée pieusepour lui.

Frat-Mat N°111311

IN MEMORIAMLa grande familleN'guessan Kouassi àKakrédou, la veuveN'guessan Charles néeOboudou Antoinette etenfants à Dabou, MmeDagou née Zehia JoëlleDanielle son époux et leursenfants à Bruxelles,N'Guessan Yves Dorgelèset enfants à Abidjan etLondres, Mme KéKé néeSolange Oboudou, sonépoux et leurs enfants à Bingerville, M. N'guessanGuy Roger, son épouse et leurs enfants à Paris, MlleN'guessan Aimée Clémentine à Abidjan,MmeAkoussan, née N'guessan Ange Dominique, sonépoux et leurs enfants à Abidjan, M. et Mme Cissénée N'guessan Marie Paule et enfants à Abidjan, lesenfants de feu N'guessan Angèle à Abidjan, lesenfants de feu N'guessan Dodo Bernard à Abidjan,Mme N'zi née N'guessan Marie-Sophie, son épouxet leurs enfants à Abidjan et Paris, les enfants de feuN'guessan Depry Eugène à Abidjan, M. et MmeSahiri Honoré et enfants à Abidjan, veuveN'guessan Séméné et enfants à Abidjan et Paris, M.et Mme Lepkely Christophe et enfants à Abidjan etPari, M. et Mme N'guessan Bayou Dominique etenfants à Kakrédou, M. et Mme N'guessanDominique et enfants à Abidjan, les enfants de feuN'guessan Yvonne à Abidjan, les enfants deN'guessan Claudine à Abidjan, M. et Mme AdjéRoland et leurs enfants à Abidjan, la Grande familleZehia Victor à Afridoukou, la grande familleAssoukou à Kakrédou, les grandes familles AdjéGboudougouli et Djéméné à Kakrédou, la grandefamille de feu Sibally Augustin à Gagnoa, la grandefamille Oboudou à Gagnoa, la grande famille Bedy-Gbi à Gagnoa, les familles Gnoan, Akani,Akoussanh, Cissé, Assamoua, N'Guetta,Anzouman, Essoh, M. et Mme Takouo et leursenfants, la communauté villageoise de Kakrédou, lacommunauté villageoise d'Afridoukou, lescommunautés villageoise de Babré, Garahio,Bariho, la communauté des bété de Dabou, lesrésidents du Quartier résidentiel de Dabou, lesrésidents du Quartier Mermet-Ville de Dabou, lesamis, connaissances et familles alliées de feuN'Guessan Charles, ont la profonde douleur de vousfaire part du rappel à Dieu de leur époux, fils, père,oncle, beau-frère, beau-père, grand-père :

N'GUESSAN CHARLES, Responsable du département immobilier à la

CAISTAB à la retraite,

survenu le lundi 17 novembre 2014 au CHU deCOCODY

Programme : Du lundi 08 décembre 2014 au mercredi 10décembre 2014 de 18h30- 20h30: Présentation descondoléances à la Cité Zinsou I, 7ème tranche au IIPlateaux, villa A 4100 B, 4ème rue.

Jeudi 11 décembre 2014 de 19h-21h: Veilléereligieuse à la chapelle Notre Dame de Lourdes à laCité Zinsou I, II Plateaux 7ème tranche. Du lundi 15 décembre 2014 au mercredi 17décembre de 18h30 à 20h30: Présentation descondoléances au domicile du défunt à Dabou auquartier résidentiel.

Vendredi 19 décembre 2014: Veillée religieuse àl'Eglise Christ-Roi de l'univers en face du CAFOPde Dabou De 20h à 22h: Veillée Traditionnelle en face duDomicile du défunt au quartier résidentiel de 22h30à l'aube.

Samedi 20 décembre 2014 à 7h30: Levée du corpssur le parvis de l'église immaculée conception deDabou.

08h00: Messe de requiem à l'Eglise ImmaculéeConception de Dabou. 11h00: Inhumation au cimetière municipal deDabou.

Frat-Mat N°111253

Page 38: Mise en page 1scns.e-monsite.com/medias/files/fratmat-15010-20141216-1.pdf · 2014-12-16 · sur de longues distances exige des res-sources considérables. M. Hein de Hass, directeur

37Infos service / NécrologieMardi 16 décembre 2014

AVIS DEREMERCIEMENTS

Les grandes famillesWabeha-Youho, Sawé, IriKouya, Tchio Youho àGouléako et Sakré (s/p deTai), Ouattara Kimbéfo etGnahoré Jonas à Abidjanainsi que leurs famillesalliées sensibles auxnombreuses marques desympathie et de compassionmanifestées à leur endroit lors du rappel à DIEU, le22 novembre 2014, de leur épse, mère, grand-mère,belle-mère, sœur, tante, cousine et connaissance:

Mme TERE née KOUYA BLOA YVONNE,

Et dans l'impossibilité de citer et toucherindividuellement tous les parents, amis, collègues etconnaissances, ainsi que toutes les personnes qui deprès ou de loin se sont associés à leur deuil en leurapportant soutien spirituel, moral, matériel etfinancier, les prient de bien vouloir trouver, par lesprésentes, l'expression de leur infinie gratitude.

Que le Seigneur vous bénisse et vous comble de sesgrâces. Frat-Mat N°111267

M. Diémé Tapé Georges,chef de village et lacommunauté villageoise deZébra, M. Gouro TapéMartin, chef de village et lacommunauté villageoise deZéto Digba, les grandesfamilles Gnandoua à Zébra,Sakoguhé à Zéto Digba,Guiboua à B.koukoguhé,Gboga à Madoguhé, DaloTorro Grégbé à Gbeuliville,Zétoguhé Baboua àBriziboua et Chérif Moussa àTouba et Daloa, Mme Gauze Monique épse Gnogbo, M.Gnogbo Gnoléba et enfants en France, Mme GauzeMarie Claudine épse Buteau, M. Buteau, Xavier etenfants en France, Mme Gauze Véronique et enfants enFrance, Mme Gauze Brigitte épse Lago, M. Lago Sergeset enfants en France, Mme Gauze Yolande Barrette etenfants à Abidjan, Mme Gauze Lucienne Junior épseCoulibaly, M. Coulibaly Serges et enfants à Abidjan, M.Digbeu Saturnin et enfants en France et à Abidjan, MmeDigbeu Evelyne Josiane et enfants en France, MmeDigbeu Guigui Yolande Félicie et enfants à Abidjan, M.Dodo Liadé Robert, chef de la famille Sakoguhé, M.Nikpéhi Kipré Pierre, chef de la famille Gnandoua, M.Blé Kloko Pascal et famille à Abidjan, M. Nikpéhi LagoAntoine et famille à Abidjan, M. Blé Baroan Jules etfamille à Zébra, M. Tapé Bouabré Paul et famille àZébra, M. Blé Séri Hubert dit Legson et famille àGuibéroua, M. Tapé Blé Mathias dit Zoto Bertin etfamille à Zébra, M. Blé Yagui Félix et famille à Zébra,Mme Kipré Bertine épse Nahounou à Daloa et Abidjan,ont la profonde douleur d'annoncer le rappel à Dieu deleur fille, épouse, sœur, cousine, nièce, tante, mère,grand-mère, arrière-grand-mère et belle-mère :

BLE GBOKOYA BERTINE,

survenu le jeudi 13 novembre 2014 à Daloa.

Le programme des obsèques s’établit comme suit :Du mardi 09 au vendredi 12 décembre 2014 de 18h à20h: Condoléances au domicile familial sis à la RivieraPalmeraie, Programme 3 Rive droite, villa 359 rueviolette. Vendredi 19 décembre 2014 : À 15h30: Levée du corps à Ivosep de Daloa suivie dutransfert à Zebra. À 21h: Veillée traditionnelle à Zebra. Samedi 20 décembre 2014 à 11h30: Inhumation aucimetière de Zebra.

« Non pas à nous, Eternel, non pas à nous, mais àton nom donne gloire.

A cause de ta bonté, à cause de ta fidélité. Pourquoiles nations diraient-elles : où donc est leur DIEU?Notre DIEU est au ciel, il fait tout ce qu'il veut. »

Ps 115 v 1-3Frat-Mat N° 11148

Nanan Assaman Kouassi,chef de village deGolikro-N'zinouan s/p deBocanda, M.GbésséBrou, planteur à Golikro-N'zinouan, M. KoffiEboua, planteur àGolikro, s/p de Bocanda,M. Kouassi N'goran,président de l'amicale desressortissants de Golikro-N'zinouan à Abidjan etfamille, M. LozoKouamé, chef de lafamille Ya Yobouè àKouadioblékro, M. BokaKoffi et famille à Abidjanet Kouadioblékro, MmeAmany née Ahou Yvonneet famille, enfant AmanyGrâce, la grande familleKoffi Amani à Golikro-N'zinouan, M. AmaniKouakou Mathieu,conseiller pédagogique àGagnoa, frères et sœurs,M. Kouassi Blé àKoffidjèkro et Abidjan,M. Gbahouli KouassiFelicia à Koffidjèkro, M.Kouadio Kouassi àKoffidjèkro, ont laprofonde douleurd'annoncer le décès deleur fils, époux, frère,neveu et père:

AMANY KouaméJean,

Chef du ServiceTechnique à IMPRISUD,

survenu le lundi 1erdécembre 2014 à laclinique Grand Centre àAbidjan

Le programme desobsèques s'établit commesuit:

Présentation descondoléances au domicilede M. Boka Koffi, sis àYopougon au quartier citéEeci villa n° 220 ledimanche 14 décembre2014, de 16h à 21h et dulundi 15 décembre aumardi 16 décembre2014,

De 18h30 à 21h: Veilléereligieuse. De 20h à 22hsuivie d'une veilléetraditionnelle de 22h àl'aube

Mercredi 17 décembre2014 au domicile de M.Boka Koffi

Levée du corps à Ivosepde Yopougon le vendredi19 décembre 2014 à 09hsuivie du transfert àGolikro-N' zinouan s/p deBocanda

Veillée religieuse ettraditionnelle à Golikro-N'zinouan le vendredi 19décembre 2014 de 21h àl'aube

Cérémonie religieusesuivie de l'inhumation lesamedi 20 décembre2014 à 10h dans ledit

villageFrat-Mat N°111135

La grande famille KonanKanga, les enfants Kanga,petits-enfants et lesfamilles alliées, ont laprofonde douleur de vousannoncer le rappel à Dieude leur regretté fils etfrère:

KANGA KONANSERGE-ALAIN,

Ex-Agent au Ministère dela Culture et

Francophonie, Directionde la Francophonie et de

la coopérationCulturelle,

survenu le Dimanche 07Décembre 2014.Programme desobsèques : Mardi 16Décembre 2014 de 20Hà 22H: veillée religieusesur la Paroisse Saint LucBanabakintu. Jeudi 18Décembre 2014 de 21Hà l'aube: veilléetraditionnelle au domicileFamilial. Samedi 20Décembre 2014 à 8H00:levée du corps sur leparvis de la paroisse StLuc Banabakintu, Messede requiem suivie del'inhumation au cimetièrede Williamsville.Dimanche 21 Décembre2014 à 9H00: messed'action de grâce sur laparoisse.

NB: Les condoléancessont reçues à là courfamiliale à Adjamé 220Lgts (Quartier Généralmaison basse 300 lgts lotn° 33) du Jeudi 11 auVendredi 19 Décembre2014 de 18h à 20h30 mn.

Frat-Mat n° 111 309

Veuve Tiété François néeAnet Rosine, et famille,les enfants Tiété AnniePatricia, Tiété Julie, TiétéPriscillia en France et àAbidjan, KouhonMaurice, CommissaireDivisionnaire de Police àla retraite et famille, ontla profonde douleur devous annoncer le décèsdu :

Dr TIETEFRANCOIS,

survenu le 18 Novembre2014 à la Clinique‘’L'ANTILOPE deDaloa".

Le Programme desobsèques vous sera

c o m m u n i q u éultérieurement.

Frat-Mat n° 111 259

La grande famille Lalléen Côte d'Ivoire, àAbidjan, M. Lallé Bi YaJacques, Pdg de EnvolTransit, M. Lallé Bi TraProsper Pasteur auxoeuvres et missions, M.Lallé Bi Vamé CamilleAdjudant-chef de police,M. LalIé Bi Yah VerangerWalIac, agent assureur,Mme Diallo née Lallélucie, veuve Sibailly néLallé Daniellefonctionnaire à la retraite,Lallé Marthe à Kouefla,Lallé LOU N’GUESSANClarisse Commerçante àDabou Lallé Rébécka,adjudant de police, LalléErnestine à Abidjan, enEurope: M. Lallé BiBénie Achille à Paris, M.Lallé Bi Youzan Legson àParis, Aux Etats-Unis: M.Lallé Bi Ziavié Ferdinandà New-York, Neveux:Adama Diallo et SalimeDiallo tous deux à New-York et la grande familleBolou à Bouaflé (cantonGonan), ont la profondedouleur de vous annoncerle décès de:

YA BI LALLE néeBOLOU LOU

BOUIE,

survenu le 12 novembrevers 19h à Port-Bouët(Gonzague-ville).

Le programme desobsèques s’établit commesuit :

Vendredi 19 décembre2014 à 13h: levée ducorps à Ivosep de Bouaflésuivie du transfert àKonéfla dans la s/p deBlanfla. 21hà l'aube: veillée funèbre:

Samedi 20 décembre2014 à 10 h: inhumationau cimetière du village.

Fat-Mat N°111268

Merci de vousadresser au plus

tard à 11H pourles Annonces

légales et Pet itesAnnonces et à

15H, pour les Avi s e t

Co mm uniq ués auser v i ce A v i s e tco mm uniq ués ,

A nn on c es l éga l e se t Pet i t esan n on ce s

de Frat -Mat.Tél.:20.37.06.66

Poste : 6171 ou6020

AVIS DE PRISEDE CONTACT

Le Juge des Tutelles dutribunal de Première Instancede Yopougon invite MmeKOUAKOU AYAFLORENCE mère de l’enfantmineur KOUADIO AKISSIESTHER à se présenter à soncabinet sis au palais dudittribunal le 18/12/2014 à 8h30minutes pour affaire laconcernant.

Fait à Yopougon, le27/11/2014

Le juge des tutellesFrat-Mat N°110056

Nanan Kamenan KouaEdmond Martin, Chef duVillage d'Ahounienfoutou,Nanan Kablan 2, famille etalliés à Ahounienfoutou(Bongouanou) et Abidjan,Mme Affian Yah épouseKablan, famille et alliés àAhounienfoutou et Ahorosso, Mme Kablan KangahMarguerite épouse Effi,famille et alliés àBongouanou, Abidjan,Yamoussoukro, Bouaké et Paris, Professeur Kablan BrouJérôme, enseignant à la retraite, famille et alliés àAbidjan, Paris et Dabou, M. Kamelan Koua Blaise,famille et alliés à Abidjan, Etats Unis et Italie, M.Kamelan Kacou Bertin, informaticien à la retraite,famille et alliés à Abidjan et en Allemagne, M. KabranKoffi Augustin, Directeur de Phybe Organisation,famille et alliés à Abidjan et Jacqueville, M. Kablan N'zi,Directeur de Société, famille et alliés à Abidjan et auCanada, Monsieur KABRAN Assoumou, Directeur decabinet du MENT, famille et alliés à Abidjan,Ahounienfoutou, Banabo et Yamoussoukro, MmeKablan Ablan, commerçante et famille à Bongouanou etAhounienfoutou, Mme Kablan Gnamessan,commerçante et famille à Ahounienfoutou et Banabo,Mme Kablan Adja machiniste à la société SAPLED etfamille à Abidjan et Ahounienfoutou, M. Kablan AkaAntonin, famille et alliés à Ahounienfoutou, Ahorosso etBanabo, M. Kablan André-Paryce, enseignant auCAFOP de Grand Bassam, famille et alliés à Bassam etAbidjan, Mme Kablan Amah Thérèse épouse Kinimo, àl'Ambassade de Côte d'Ivoire au Cameroun, famille etalliés et Abidjan et Ahounienfoutou, Docteur KablanSaffo Georges, enseignant-chercheur à l'UniversitéPéléforo Gbon Coubaly de Korhogo, famille et alliés àAbdjan, Bonoua et Canada, Docteur Kablan Oi KablanMarcel, médecin à la PALM-Cl, famille et alliés à Ibokéet Abidjan et Toumodi, M. Ané Akpo et famille, M.Anougba Kanga, famille et alliés à Kangandi, Abongouaet Broukro, M. Assalé Jean-Jacques au CROU de Daloa,famille et alliés à Daloa et Yamoussoukro, M. KonanN'da Alain à la Société Nouvelle CODISCOM, famille etalliés à Divo, Mlle Tanoh Akon Caroline, assistante dedirection à l'AIGF à Abidjan, Mme Diacouré née AkaRachelle- Reine, professeur au Collège Moderne duPlateau et famille à Abidjan, Mme Anougba AblanElisabeth, ménagère et enfants à Bongouanou et SanPedro, Madame Etchien Akassi, ménagère et enfants àBongouanou et Abidjan, Mlle Tanoh Mihia Rose,coiffeuse à Bongouanou ont la profonde douleur de vousfaire part du décès de leur fille, sœur, mère, tante etgrand- mère:

KABRAN AKOUA CECILE épouse TANOBIAN,

Commerçante à Divo;

survenu le samedi 29 novembre 2014, des suites d’unelongue maladie.

PROGRAMMELundi 15 décembre 2014 à 19h: Veillée de prière à laparoisse Notre Dame de l'espérance de Génie 2000. Vendredi 19 décembre 2014 à 16 heures: levée ducorps à la morgue de Bongouanou De 21 heures à l'aube: veillée au domicile de MonsieurKablan Brou Jérôme Samedi 20 décembre 2014 à 9h:Messe de requiem à laparoisse St Louis de Kangandi (Bongouanou) 12 heures: départ pour l'Inhumation à Ahounienfoutou.

Frat-Mat N°111258

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JEUX : PAR BROU AMAN LOIC

Pompiers: 180 Caserne de l’Indénié:20 21 12 89 / 20 21 10 67Zone 4: 21 35 73 65Yopougon: 23 45 16 90Urgences: Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53CHU Cocody: 22 44 91 0022 44 90 38 / 22 44 90 60CHU Treichville:21 24 91 55 / 21 24 91 22CHU Yopougon:23 26 64 54 / 23 46 61 70CHU Bouaké: 31 63 21 9031 63 21 91 / 31 63 53 50Police: Police secours: 111 / 170Direction générale de la police: 20 22 20 30Préfecture de police: 20 21 00 22Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00Direction de la police économique:20 32 51 44Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02Divers: Dépannage CIE: 179Dépannage SODECI : 175Côte d’Ivoire-Telcom: 120

NN UUMM ÉÉRR OOSS UU TTIILLEESS

MOTS EN CROIX N°1373MOTS EN CROIX N°1373

MOTS CROISÉS N°1373MOTS CROISÉS N°1373

Solutions n°1372♣Aéroplane ♣Planeur ♣Chasseur ♣Coucou

Horizontalement. I-LIKOUD-II- OISIVE-III- TORSE.ES-IV- HERONS-V- U.M.O.A.DUO-VI- LAGUNE-VII- INOX. S.O.S.Verticalement. 1-LUTHULI(ALBERT JOHN)-2- MAN-3- KORHOGO-4- OISEAUX-5- USER-6- DI. ODES-7- VENU-8- DESSOUS.

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres envous inspirant de l’énoncé.Thème:Mouvoir un corps d’un côté à l’autre. ♣Clirlose ♣Trillotre ♣Cerbre ♣Linderode

MOTS MOTS à TROUVERà TROUVER N°1373 N°1373Liste des mots N°1372: Tchadien/Bouadou/Manchot/Erreur/Trot/Réuni/Sucrier/Oumé/ Branche/Doper/Guêtre/Ceci/Préture/Amie/Impair/Echec/Métro/Poé/Iran/ Hêtre.Mot-clef:Terminaison d’infinitif.

Solution du N°1372: : CAMEROUN

Horizontalement.I-Tôt où tard, finit toujours par se faire avoir à son proprejeu-II- Membre d’un tribunal spécial à Athènes-III- Parler,français. Ville de Yougoslavie-Iv- Pétrit une substancepour la rendre pâteuse et molle-V- Province d’ArabieSaoudite, ancien Emirat d’Arabie. Principale unité moné-taire du Japon-VI- Propagèrent-VII- Biffas.Verticalement. 1-Apôtre, n’a jamais cru avant d’voir vu-2- Trouver enco-re un nouvel emploi pour quelqu’un--3- 2/3 du sol. Capital du pérou-4- Tour d’une mosquéed’où le muezzin débite les prières quotidiennes du matin-5- Mot si cher à Houphouët-Boigny. Cours irrégulier-6-Expérimenter-7- Dans la gamme. Ecole pour carrière endiplomatie-8- Professeurs de collège en Belgique.

Cabinet Médical le Manguier (Face CCIA 44 boulevard Angoulvant Plateau) Tél. : 20.21.21.16Dr Farran Sallam (Centre Médico-chirurgical Marcory RésidentielRue de la Paix)Tél.21.26.83.23/21.26.04.83Dr Kassi Michelle (CentrePédiatrique Rue Sainte MarieCocody) Tél.22.44.16.86/22.44.07.66Dr Bosson N’Goran Michel(Centre Médical Saint Louis Villa166/ près de Phcie HibiscusMarcory)Tél. : 21.26.16. 68Dr Safi Camille (PolycliniqueInternat de l’Indénié 4 Bld del’Indénié Tél. : 20.30.91.00/ Fax: 20.33.56.40Espace Médical St Paul (28, BdAngoulvant Plateau St Paul) Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52Groupe Médical du Plateau (Rue des Banques AMCI 4ème étage Plateau)Tél. : 20.22.20.29

Dr Aly Bourgi (Centre Médical laRochelle Résidence Nabil 1er étagePlateau) Tél .20 .22 .30 .86 /05 .96 .72 .02 /20.22.67.00/20.33.61.01/ 20.33.61.02Dr Dieng Souleymane (Clinique lesArcades Zone 4)Tél. : 21.24.43.34Dr Farid Haddad (Centre Pédiatrie duPlateau 31 Bd de la République Plateau) Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72Dr Aka Pierre-André CDA-CI, Ruedes Jardins II Plateaux face à Mobil ImmSogefiha CORMORAN N° 10 Vallon Tél. : 22.41.60.15/22.41.60.16Dy Aly Bdeiri (Centre Médical AchalmeBd Achalme/face à Viga Assistance Marcory) Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/07.01.33.34Dr Bassit Assad, Polyclinique Internationale Hôtel Dieu Abjan,Treichville-Bvd de Marseille 01 BP2761 Abidjan 01 tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20

medecins de gardemedecins de garde

ANACHROSTICHE 1373ANACHROSTICHE 1373

38 Mardi 16 décembre 2014Infos service / Jeux / PharmacieSEMAINE DU SAMEDI 13 au VENDREDI 19 DECEMBRE 2014 (PERMANENCE 24 H / 24)

Abobo Phcie du Monastère / M. KouaméChristophe - Tél. 07 20 11 61/ 40 34 0910/ Rte D’Abobo Baoulé / près duMonastère des ClaristesPhcie de la Mé (Nouvelle) / M.N’Douffou Joel Don - Tél. 41 29 52 78 /07 91 19 99/ Abobo Gare entre la Mairieet la Gendarmerie voix expressd’AnyamaPhcie Quatre Etages/ Mme Traoré BoniDésirée - Tél 24 39 06 62/ en face des 4étages et A 100 M de la Formation sani-taire d’Abobo NordPhcie du Rail / M. Tchimou Lucien - Tél.24 39 01 82 / Abobo Sagbé / derrièreRailsPhcie Belle Cité / Mme AnougbléMariette – Tél. 44 29 29 69 / Abobo quar-tier BC/ terminus des woros worosPhcie La Paix / M. Kadjo ThokoutEvrard – Tél. 24 39 83 31 / AboboAnador carrefour Sodeci / coté Anador /face GS Nanti / 200M Rte du ZooPhcie du Centre / M. Ouattara YacoubaMarius – Tél. 47 85 90 09/ 40 27 54 76/85 02 61 52 /Abobo Avocatier VoieExpress Anyama près de L’Hôtel duCentre et de L’Eglise Universelle duRoyaume De DieuPK 18 Phcie Milie Hevié / M. Kouao Aka - Tél.24 39 04 00 / Rte D’Anyama / PK 18 /Terminus bus 76Phcie Olympique / M. CoulibalyKafana Daniel- Tél. 02 27 56 13 / 07 8999 44/ Abobo NDotré à 300 M duCarrefour Ndotre Rte de YopougonABOBODOUME/ LOCODJOROPhcie DE Locodjoro Sarl / M. EssoSerge Davy - Tél. 02 25 21 31/ après lemarché en allant vers AbobodouméADJAME Phcie Adjamé Santé / Mme KouassiLaurence - Tél. 20 22 85 44/ près del’Institut de Santé / BD Nangui AbrogouaPhcie Roeddendt / M. Kogbo Wondji –Tél. 20 37 98 33/ Rue du DispensaireAntituberculeux / face marché Gouro (ExLocaux Cofruitel)Phcie Des 220 Logements (Nlle) /MmeKoné Safiatou Epse Agnini Bilé - Tél. 2037 58 26/ Avenue General De Gaulle /face station TexacoATTECOUBEPhcie Des Agouas / M. Druid Idibouo -Tél.20 37 10 59 / face boulangerie BBCOPhcie Fatima / M. Traoré Sibiri – Tél. 2037 29 10 / 02 56 10 10 / AttecoubéCarrefour du PontPhcie Christ Stella / M. Kouakou YaoG. – Tél. 20 37 90 85/ Cite FairmondAttecoube apres Nouvelle GendarmerieWILLIAMSVILLE Phcie du Progrès / Mme KacouElisabeth - Tél. 20 37 15 25 / face EgliseSt KizitoPhcie L’Emmanuel/ M. Adou AssoikouAlexis –Tél. 20 38 40 17/ Carrefour DesII Plateaux entre station Shell & DépôtSotra ANYAMAPhcie du Château / M. Diakité Ibrahim -Tél. 23 55 93 99 / 63 28Phcie du Carrefour AncienneGendarmerie / M. Konan Firmin Daniel –Tél. 22 55 64 26/ Bâtiment AncienneGendarmerie Entre Usine UNICAFE etLA MORGUE D’ANYAMABINGERVILLE Phcie St Sylvestre / M. MPoue Carlos– Tél. 22 40 27 88/ Cité Palma / faceRestaurant Coup De FreinPhcie Principale / Mme Dablé Gaba -Tél. 21 01 68 79 / 21 01 68 10COCODYPhcie du Palm Club / Mme TanoéDominique - Tél. 22 44 20 90 / 04 04 6161/ Hôtel Palm Club Cocody / Rue duLycée Technique Rez De ChausséeBoutique N° 7Phcie St Jean / Mme Creppy Francine -Tél. 22 44 62 49 / BD Latrille Face CiteRougeRivieraPhcie de la Riviera / Mme KouamelanChristine - Tél. 22 43 28 44 / CarrefourRiviera II Phcie Bethel / M. Aka Essoi Jacques /Tél. 22 43 22 83/ Riviera Attoban FaceGroupe Scolaire Jules FerryPhcie STS Come et Damien / Mme.Konan Akissi J./ Tél. 22 49 22 49 /Riviera Bonoumin Operation Laurier 6Phcie Les Rosiers / Mme Nzi YipoYolande - Tél. 22 49 21 67 / 66 /RivieraPalmeraie / Rosiers Programme 3 /Rond Point Ecole Kouadio Assahoré/Terminus Bus 210AKOUEDO – FAYA – ABATA – CITESIRPhcie CEPHAS / Mme Comoe Elise –Tél. 59 06 45 70 / 07 69 48 67/ Rte Abata/ après Sicta / quartier OribatII Plateaux Phcie Espace Santé / Mme N’Dia KoffiDelphine - Tél. 22 41 21 03/ BD Latrille /carrefour Rte du ZooPhcie Ste Cécile / Tél. 22 42 63 35/

face Eglise Ste Cécile terminus bus 35GOBELETPhcie Les Tulipes / M. CoulibalyAssane – Tél. 22 42 50 17/ II PlateauxBD Latrille / espace Santa Maria / faceMosquée D’AghienPhcie Angré / Mme Koffi Aissatou Cissé- Tél. 22 42 11 06 / 57 04/ sur prolonge-ment BD Latrille/ entrée quartier Angré/Bus 81 & 82Phcie Bel Horizon / Mme CoulibalyFatoumata - Tél. 22 52 24 19 / BD LatrilleAngre Nord / 50 M Petro Ivoire – Latrilleprès de Western UnionPhcie du Bien Etre /Mme Codo KeitaEliette- Tél. 22 50 80 80 / 22 50 11 11/Angré sur la voie principale de la 8emetranche / entrée de soleil 3KOUMASSIPhcie Beniabié / M. Ackah Beniabié - -Tél. 21 28 95 25 / BD du Caire TerminusBus 13 26 - 33Phcie Iroko (GDE) / M. Allah Kouadio –Tél. 21 56 43 53/ Koumassi Remblais /ligne bus 32 près Ecole BAD 5Phcie De Koumassi (Soumah)/ M.Keita Jean M. - Tél. 21 36 19 85/ BD du7 Décembre/ près de la Formation sani-taire de KoumassiPhcie Regina / Mme Coulibaly DodoRegine – Tél. 21 36 68 65 /KoumasiSogefiha / 2 eme arrêt bus ligne 32 / nonloin du Garage AkwabaPhcie Quartier Divo/Koumassi/ M.Gbane Aliadji Daouda – Tél. 46 20 86 59/Koumasi Quartier Divo / entre le maquis« Calao » et le « Caniveau »MARCORYPhcie Cyrille / M. Polneau Nguessantie- Tél. 21 25 95 28 / Angle Bd DeMarseille /BD Giscard D’Estaing / AncienKoumassi - Bietry / Bus N° 06 -12 - 24 -29 – 53Phcie Ste Ruth / Mme KaboréBouboutou Linda - Tél.21 35 35 15/Centre Commercial Prima Phcie Les Remblais / Mme AnoumaDingui Madeleine - Tél. 21 26 25 40 / 3758/Marcory Sans Fil / face commissariatdu 26Eme Arrodnt. / (ALLIODAN)Phcie Massarana / M. Armand KassiGeorges - Tél. 21 28 35 43/ 35 41 /AngleBd Gabon / Avenue de la Côte D’Ivoire /contiguë à L’EX Hôtel MassaranaPLATEAUPhcie Chicaya / succ. Chicaya - Tél.2021 33 40 / Nour Al HayatPORT BOUET / VRIDIPhcie Balneaire / M. Mottoh Armand –Tél. 21 58 07 09/ Port-Bouet / Rte BAS-SAM / Face Entrée 43ème BIMAPhcie Baltique / Mme LoukouNguessan Rosine - Tél. 21 27 66 71/Face à l’AbattoirPORT BOUET/ ADJOUFFOU Phcie Des Plages / M. Niamké Aristide- Tél. 21 27 74 98/ Port Bouet Adjouffou/ Rte De BassamTREICHVILLEPhcie France Afrique / Mme TouréFadiga - Tél. 21 24 18 19/Angle Avenue2 Rue 5 / face Cité policière & StationsShell & MobilPhcie D’Arras / M. Tchimou Koutouan -Tél. 21 24 13 29 / 21 93/ gare routièrepour Grand-BassamYOPOUGONSecteur 1 Phcie du Marché / M. AkéAko Constant - Tél. 23 45 24 70/ près duMarché de La Sicogi I / Carrefour SicogiI – SogefihaSecteur 2 Phcie Assalam / Mme DiopNdoye Bouly – Tél. 23 52 99 30 /NiangonSud à gauche au carrefour del’AllocodromeSecteur 3 Phcie Roxanne/ M. AttiéJean Philippe - Tél. 23 45 70 75/03 58 9084 / Yop Cite Cie Entre Port-Bouët II &Station Petro Ivoire Carrefour /AgenceCie Rte NiangonSecteur 4 Phcie Ste Rita De Cascia /Mme Guidy E. Cynthia Epse Creahi / Tél.23 45 50 79 / 57 64 44 69 YopougonNiangon Nord Non Loin de L’Eglise SteRita De CasciaSecteur 5 Phcie Ananerais / M. GalléAtabli Anselme – Tél. 23 50 87 32 / 57 4908 82/ 41 43 61 89 / ancienne Rte DeDabou/ Carrefour Oasis / près de laMosquée Ananeraie Secteur 6 Phcie Gnimah / MmeAssoumou Nzi Danielle – Tél. 23 46 5489 / 01 88 48 86/ 58 55 12 63/ YopougonPort Bouet II / près ancienne gare 2emearrêt du bus 39 /sur entrée principale / A200 M ancienne MosquéeSecteur 7 Phcie Les Ecluses / MKouassi Atta Raoul – Tél. 23 53 23 17 –03 30 50 89/ Yopougon Andokoi entreDépôt Sotra et Collège MinervaSecteur 8 Phcie Bel Air / MmeDoukouré Marie Dominique - Tél. 23 4542 76 /Carrefour GFCI Secteur 9 Phcie du NouveauQuartier/ M. Mensah L. Jonas - Tél.2345 00 85/ près Stade municipal deYopougon / Groupe Scolaire V.Schoelcher

Secteur 10Phcie Kouté / Mme Sissoko Biot - Tél. 23 45 39 39 /300 M du CentralTéléphonique Secteur 11 Phcie Baïty / Mme SeryLou Marthe – Tél 23 51 77 98 / 05 02 0907/ Yopougon Toit rouge près de laGendarmerie Secteur 12 Phcie SideciExtension /M. Kouamé N’Dri – Tél. 2351 23 34 /Sideci carrefour Mandjo entrePalais de Justice et le pont restaureABENGOUROUPhcie St Charbel M. Kouakou K.Mathieu – Tél. 35 91 27 37 / 01 80 80 02/Cafetou Petit MarchéPhcie du MARCHE / M. Senin DonMello - Tél.35 91 30 09/ place du GDMarché / à côté de TelecelABOISSOPhcie du Marché / M. Diallo Ousmane -Tél. 21 30 40 63AGBOVILLE Phcie Sini-Keneya / M. Alloué SimonPierre - Tél. 23 54 74 00Phcie Moayeé / M. - Tél. 23 51 72 48AGNIBILEKRO Phcie du Djuablin / M. OulaDinhanonau Sylvain - Tél. 35 91 03 36/40 32 44 92BONDOUKOUPhcie Choquet (Nlle)/ Mme ZogueiDahahon Basile Olga - Tél. 35 91 51 51BOUAFLEPhcie Fely / M. Kpan Mannou Françoise- Tél. 30 68 92 12 / Nouveau MarchéBOUAKEPhcie Ayatha / M. Coulibaly Mamadou– Tél. 31 65 25 73/ AIR France III Rte deSopim Boulangerie de la PaixPhcie Cite Olympique / M. Weudji SeryMathieu / Tél. 31 63 04 11 / 57 89 13 45/Ahougnanssou face Fibako Phcie de la place / M. DiomandeLassina - Tél. 31 63 60 63/commerce /Face BiciciPhcie Des Champs /M. Konan Konan -Tél. 31 63 42 70/Rte de Gonfreville FaceSodeciPhcie Liberté / - Tél. 31 65 70 19/ entreCinéma Liberté et Maternité Sokora Phcie Marche de Gros de BouakéSarl/ M. Yebouet Jean Pierre - Tél. 31 6540 56 / face marché de GrosDABOUPhcie Des Lagunes / M. N’DiayeZoubayrou -Tél. 23 57 21 45DALOAPhcie Florel / M. Komenan Amani -Tél.32 78 05 32Phcie Carrefour Labia / M. BambaAboubakary –Tél. 32 78 49 92Phcie Centrale (Nlle)M. Touré SanabaKaramoko - Tél. 32 78 22 43 / 05 35 0636DIVOPhcie de L’Amitié / M. Badia DjonaLeonard - Tél. 32 76 01 16Phcie Esperance / M. N’Cho SekaThéodore – Tél. 32 76 31 04Phcie Ste Véronique / Mme DibrilGottah Beatrice - Tél. 32 76 05 05DUEKOUEPhcie de la gare de Duekoué / M.Tanoh Jeremy – Tél. 33 70 34 12GAGNOAPhcie Centrale / M. Meledje Hilaire- Tél. 32 77 24 62Phcie du Château/ M. Bamba Ahmed –Tél. 32 77 38 38Phcie Ste Pauline / M. Kouamé BrouArsène – Tél. 32 77 25 62 / 32 77 29 64GRAND BASSAMPhcie du Littoral / M. Koné Lancine -Tél. 21 30 10 64GUIGLO Phcie du Marché de Guiglo / M. EcribyKoffi - Tél. 33 70 44 83 /07 87 83 34ISSIA Phcie Divine Grâce /M. AffoumouGnangoran Blaise – Tél. 32 79 01 02 / 0710 25 05OUMEPhcie D’Oumé / Mme Haddad Ismelda- Tél. 30 68 40 83SAN PEDROPhcie Madou / Mme Dobré Keké Odette- Tél. 34 71 15 51Phcie Les Archanges / Mme DoffouMamene Marie Chistelle- Tél. 34 71 0162. Phcie de la Cité / M. - Tél. 34 71 1171SINFRAPhcie Kavoudroh /Mme Obou KouaméRegina.– Tél. 30 68 07 11SOUBRE Phcie Immaculée / Mme Wenbou A.Epse Amani - Tél. 34 72 12 12TIASSALEPhcie de Tiassalé / M. Akpo Joseph - Tél. 23 57 50 91YAMOUSSOUKROPhcie De Yakro / Mme Agbassi MarieAntoinette - Tél. 30 64 04 12Phcie de la Mosquée / Mme OlympioBibiane - Tél. 30 64 05 33Phcie Sanitas / M. Kouamé Bruno - Tél30 64 08 88Phcie Eben-Ezer / M. Ouladjou PoheLuc - Tél. 30 64 40 04 / 09 82 44 00

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39Mardi 16 décembre 2014 DétenteLa croyante

La photo du jour

Une salle de jeux vidéo. La modernité hébergée dansla tradition.( PHOTO : SÉBASTIEN KOUASSI)

Par DÉSIRÉ ATSAIN

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40 Mardi 16 décembre 2014

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Jeudi 18 décembre 2014 • PAGE I

Mardi 16 décembre 2014

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De l’eau sous les ponts

Que d’eau sous les ponts depuis ce jour du 18 janvier 1999 où la première pierre de ce qui est, aujourd’hui, le pont Henri Konan Bédié a été posée! Beaucoup d’eau a coulé. D’abord

claires, en suite, stagnantes, puis, à nouveau limpides, aujourd’hui.Lorsque le projet était conçu en 1996, la Côte d’Ivoire voguait sur des eaux claires. Et aspirait à

être « l’Éléphant d’Afrique », par comparaison aux « Dragons d’Asie ». Cet éléphant devait se décliner en 12 grands travaux… Puis est arrivé ce 24 décembre 1999. Un coup d’État qui a tout arrêté. Suivi d’une longue période d’improductivité. Sous les ponts d’Abidjan, l’eau ne coulait plus. Elle a stagné. Pendant 10 ans ! L’ère nouvelle est celle de l’Émergence. Celle du réveil de toutes les intelligences. De la réalisation

de tous les projets porteurs de développement, de mieux-être pour les populations. Le pont Henri Konan Bédié s’inscrit dans cette vision. Il est, à la fois, symbole et instrument de développement. Abidjan a, enfin, son troisième pont. Majestueux bras supplémentaire qui permet d’enjamber la lagune Ébrié au charme de laquelle il en ajoute. Et l’eau coulera, plus limpide. La circulation automobile certainement

moins malaisée. Concepteurs et artisans de ce bel ouvrage méritent une fière chandelle. Reste maintenant à veiller à la protection et à la sauvegarde de l’alentour. La discipline et le respect de la chose publique ne sont pas, hélas, les choses les mieux partagées sous nos cieux…

ELVIS KODJO

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Mardi 16 décembre 2014 • PAGE II

... avoir, au final, ce résultat

Forum PPP sur la réalisation du pont Hkb

Plus de 94 projets de 12 mille milliards de Fcfa attendent le privé

Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget.

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, a présidé, hier, à l’espace Latrille Events, aux II Plateaux, le Forum sur le partenariat public-privé (Ppp) sur la

réalisation du Pont Henri Konan Bédié (Hkb). Avec pour thème : « Le Pont Hkb comme modèle de Partenariat public privé ». L’ouvrage d’art comprenant le pont d’un montant de 126 milliards de Fcfa et d’un échangeur de 25 milliards de Fcfa, soit un total de 151 milliards de Fcfa, sera inauguré, cet après-midi, à 16 heures, par le Président de la République, Alassane Ouattara. En présence de personnalités dont le constructeur, le Pdg Martin Bouygues; le chef de file des bailleurs de fonds, Donald Kaberuka, président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et le président Henri Konan Bédié dont le pont porte le nom. La Bad, le Gouvernement ivoirien et leurs partenaires participent au forum organisé par le ministère des Infrastructures économiques à la veille de l’inauguration du pont pour favoriser un partage d’expériences et de savoir et tirer « les leçons positives » de cette collaboration regroupant des fonds publics et privés en Afrique. Et en définitive « capitaliser les bonnes pratiques » en vue des projets futurs.

Infrastructures et social Daniel Kablan Duncan qui a adressé ses « vives félicitations » à son collaborateur, Patrick Achi, pour avoir « passé des nuits blanches » pour que ce projet devienne « réalité après 15 ans », par la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, a invité le secteur privé à saisir les opportunités d’affaires similaires au pont Hkb. Cependant, précise Duncan, le secteur privé doit également s’intéresser au secteur social. « La vision du Président Alassane Ouattara passe par les infrastructures et le social. Les Ppp doivent viser non seulement les infrastructures mais aussi le social ». Laquelle vision peut s’appuyer sur « un grand tandem gagnant Alassane Ouattara – HKB ».Plusieurs projets d’envergure sont annoncés.

« Le potentiel des projets à réaliser est encore très important», a-t-il dit. A savoir plus de 94 projets pour 12 mille milliards de Fcfa dont 17 projets intégrateurs dans le cadre de l’Afrique de l’Ouest pour un montant de 11 000 milliards de Fcfa. Non sans les rassurer au sujet de l’environnement des affaires qui est favorable. Les conditions sont réunies. Notamment la sécurité, l’environnement des affaires, la stabilité politique, le taux de croissance élevé de 9,8%, 9,1% et bientôt 10% en 2014-2015. Des résultats qui s’inscrivent, a-t-il dit, dans l’ambition du Chef de l’État de parvenir à l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020.

Précurseur des PppKablan Duncan a d’ailleurs rappelé que « la Côte

d’Ivoire est un précurseur dans le domaine des Ppp», puisque le premier projet du genre a été réalisé en 1959, soit à la veille de l’accession à l’indépendance, dans le cadre du partenariat de l’État avec la société Saur pour la création de la Sodeci. Puis les projets Azito et Ciprel dans les années 1990. En 2014, c’est le péage autoroutier. Il a encouragé « les Ppp viables dans un contexte de rareté des ressources publiques», estimant que « c’est une approche qui apparaît comme une voie incontournable ». Par ailleurs, le Premier ministre a plaidé pour plus de financements de projets par les bailleurs de fonds, une plus grande collaboration entre les institutions partenaires...Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi; Janvier K. Litse, vice-président représentant le président de la Bad, Donald Kaberuka; Salomon Assamoah, vice-président de la Bad chargé des Infrastructures, du Secteur privé et de l’Intégration régionale (thème : les Ppp dans les transports en Afrique) sont intervenus à la cérémonie d’ouverture avant le chef du gouvernement. Tous ont salué la qualité du partenariat et du travail réalisé conformément aux standards internationaux.

Sans la Bad, point de projetLe Forum a été l’occasion pour Patrick Achi d’exprimer sa gratitude aux partenaires. « Sans la Bad, le projet n’aurait pas pu voir le jour », a-t-il avoué. À côté, c’est aussi la volonté politique et l’engagement quotidien du gouvernement. « M. le Premier ministre, ce projet est votre bébé, vous êtes le père des Ppp en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. Il n’oublie pas les ingénieurs et autres experts. « Les experts réunis ici sont les meilleurs ». Il y a « encore beaucoup de projets mais on peut déjà pousser un grand ouf» en guise de soulagement et de satisfaction. Janvier Litse, vice-président de la Bad, a salué le chef du gouvernement dont l’engagement a permis de « boucler le montage financier » du projet juste après la crise post-électorale. Il a inscrit l’action de son institution dans le contexte de « stimulation

de la croissance par le recours au secteur privé ». Cela passe non seulement par le financement mais aussi l’expertise. « Ce projet est le premier financé en Côte d’Ivoire après une décennie de crise », a-t-il précisé. Outre la réduction de la grave congestion du trafic, l’offre d’un itinéraire de rechange en direction de l’aéroport et du port, ce pont stimule l’emploi et les échanges, explique Janvier Litsé. Enfin, il a mentionné « deux innovations clés du projet : l’introduction d’un financement compensatoire à travers une taxe sur le carburant permettant de réduire le coût du péage et la couverture du risque politique ». Au titre des projets futurs, il a cité le train d’Abidjan, le transport notamment lagunaire. « Sans l’engagement du gouvernement, ce projet n’aurait pas vu le jour », a-t-il dit. Il a promis de tout faire pour maintenir la confiance entre les secteurs public et privé. Salomon Assamoah a dit sa fierté pour le succès du projet. Isaac De, conseiller du Président de la République et président du Comité national de pilotage –Ppp, a pris part au Forum.

PAULIN N. ZOBO

16h00-16h05: Cérémonie de libation par les chefs traditionnels

16h05-16h10: Mot de bienvenue prononcé par le maire de Cocody 16h10-16h20: Allocution de M. Martin Bouygues, Pdg Bouygues

16h20 – 16h30: Allocution de M. Donald Kaberuka, président Bad 16h30-16h40: Allocution de Monsieur Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques 16h40 – 16h45: Diffusion du film sur le Pont HKB

16h45 : Discours d’inauguration officiel prononcé par SEM. Alassane Ouattara, Président de la République

- Découverte de la stèle - Coupure du ruban - Visite guidée du pont et de l’échangeur VGE

Un cocktail sera offert à la fin de la cérémonie.

PROGRAMME

Les partenaires du projet (premier plan) et divers experts ayant participé aux forum. (photos : Joséphine Kouadio

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Mardi 16 décembre 2014 • PAGE III

L’histoire d’un pont…

Bédié l’a conçu, Ouattara l’a réalisé

Péage, le moyen le plus sûr de rassurer les investisseurs

L’histoire du 3e pont d’Abidjan, baptisé « Pont Henri Konan Bédié », remonte à 1996. Il est l’un des « douze travaux de l’Eléphant d’Afrique» annoncés en 1997 par l’ex- Chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, dont le

programme du gouvernement se voulait ambitieux pour doter la Côte d’Ivoire d’infrastructures dignes de son leadership économique et politique en Afrique. Douze chantiers dont le parcours est un véritable voyage au cœur de la Côte d’Ivoire du futur, la Côte d’Ivoire sur …le piédestal du développement. Et qui rappelle encore, comme si c’était hier, la forte conviction avec laquelle Daniel Kablan Duncan et Tidiane Thiam, alors respectivement Premier ministre et Directeur général des Grands travaux, vantaient, à

chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, ces douze travaux infrastructurels d’envergure.En 1998, le gouvernement avait placé sa confiance dans le groupe Bouygues pour la réalisation de ce pont. Le 15 novembre 1988 (Fraternité Matin, 16/11/1988, p.7), au sortir d’une audience avec le Président Bédié, Martin Bouygues, directeur général dudit groupe français – également présent dans la construction de la Centrale électrique d’Azito - annonçait le début imminent des travaux de cet ouvrage. «Nous avons évoqué des projets en cours de développement en Côte d’Ivoire (…) comme le troisième pont d’Abidjan dont le financement est en phase de bouclage et dont les travaux devraient démarrer très prochainement… ».

Mais annoncé depuis 1996, c’est le lundi 18 janvier 1999, que le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, va procéder, dans l’enceinte de l’Injs à Marcory, à la pose de la première pierre de cet édifice qui se voulait – et qui l’est effectivement – futuriste, majestueux et l’expression palpable d’une grande et légitime ambition de développement de la Côte d’Ivoire. Projet d’envergure essentiellement réalisé en Bot (Build, operate and transfer) par des opérateurs privés, ce pont reliant Riviera (commune de Cocody) à Marcory, était déjà, à sa conception, un pont à péage pour permettre au concessionnaire de se rembourser sur une durée convenue d’accord parties avec l’État avant rétrocession. La réalisation de cet ouvrage d’une longueur totale initiale de

raccordement de 6,6 km (y compris les deux voies express l’accompagnant) était estimée, en 1999, à 100 milliards de francs Cfa d’investissements et devait mobiliser 800 ouvriers. Dans sa phase opérationnelle qui était prévue en 2001, il devait générer 100 emplois permanents. Dans un article publié sous notre signature, le 20 janvier 1999 (FM, p.2), nous écrivions ce qui suit : « Dans 24 mois, Abidjan aura son troisième pont. Ultramoderne, il permettra de rendre fluide la circulation dans la capitale économique, caractérisée, ces dernières années, par de nombreux embouteillages, notamment au niveau des deux ponts actuels (Houphouët-Boigny et de Gaulle) et du Plateau ». Quinze ans après, la même problématique demeure et donne toute son importance à l’inauguration de ce 3e pont à péage, pour permettre, enfin, une plus grande mobilité des personnes et des biens et contribuer ainsi à la dynamique économique du pays. Dans la capitale économique où le parc automobile est devenu visiblement dense, cet évènement était attendu avec empressement.

GOORE BI HUÉ

Juillet 1996 : Appel d’offres international dans le cadre du programme des 12 travaux de l’Éléphant d’Afrique.14 novembre 1997 : Signature de la Convention de concession.19 novembre 1999 : Bouclage financier.Décembre 1999 : Evénements politiques- désengagement des prêteurs.2008 : Relance du projet sous l’impulsion du ministère des Infrastructures économiques forte volonté politique.Novembre 2010 : réunion de Tunis avec les nouveaux prêteurs (Boad, Bidc, Bad, Afc, Fmo, Bmce, Paidf, Bytp et Miga).Septembre 2011 : Lancement des travaux par Sem Alassane Ouattara.Avril 2012 : Versement complet de la subvention de l’État28 juin 2012: 2e bouclage financier en présence du ministre des Infrastructures économiques, du ministre de l’Économie et des Finances et de Martin Bouygues.

CHIFFRES CLÉS47 000 m3 (65,000 m3 incl. Vge) de béton900 000 m3 de Terrassement 4650 mètres de pieux forés, deux mètres de diamètre, 85 mètre s de profondeur5,750 t (7,200 t incl. Vge) d’acier 760 t (1,100 t incl. Vge) de précontrainte90 000 tonnes annuelles de co2 en moins dans l’atmosphère6,7 kilomètres de voies routières construitesPersonnes mobilisées sur le chantier : 1200Durée de la construction : 25 moisTemps de voyage : 15 minutes pour relier Riviera à MarcoryCoût de la construction du pont : 126 milliards de F cfa Durée de la concession : 30 ansVéhicules estimés par jour : Entre 70 000 et 100 000Normes et qualités : Travaux et ouvrage opérés conformément aux standards de la Banque mondiale en matière de sécurité et de respect de l’environnement.

PARTENAIRES : République de Côte d’Ivoire, Bni, groupe de la Bad, Miga, Bouygues travaux publics, Setao, Harith, Total, Bmce, Boad, Fmo, Acf, Bidc

Source : www.socoprim.ci

HISTORIQUE DU PROJET

21 barrières de péage situées du côté de la Riviera.

Le retour sur investissement est une préoccupation des opérateurs économiques. C’est pourquoi, pour ce 3e pont, l’État a intégré, dès sa conception, un système de péage qui est le mécanisme

qui sied à la fois pour la mobilisation des ressources nécessaires au financement de l’entretien d’une infrastructure comme le Pont Riviera-Marcory ou Pont Henri Konan Bédié. Par ailleurs, le péage permet également aux opérateurs économiques qui se sont engagés aux côtés de la Côte d’Ivoire pour la réalisation dans le cadre du partenariat public-privé, de grands chantiers d’infrastructures routières et autoroutières, de pouvoir se faire rembourser. Le péage est un droit que l’on doit acquitter pour franchir un passage ou emprunter un ouvrage d’art. Il peut s’appliquer aux personnes, aux véhicules, ou aux marchandises transportées. Le terme désigne

aussi dans le langage courant le poste de péage (ou barrière de péage) dans lequel ce droit est perçu. C’est le cas en Côte d’Ivoire depuis mai 2014, avec la mise en service des péages d’Attinguié et de Singrobo sur l’autoroute du nord.À l’origine, le «péage» ne concernait qu’un « passage à pied » ; car l’étymon provient du latin pes pedis, le pied. En particulier, l’ancien français péage attesté en 1190 est issu du latin populaire pedaticum, qui est le droit de mettre le pied. Le terme impliquait originellement le piéton, et non le verbe « payer ». Avant le XIIe siècle, il est associé à l’idée de droit de passage payant, quel que soit le moyen de transport. Désormais, le péage peut s’appliquer à des personnes, des animaux, des marchandises ou des véhicules. Les termes octroi et barrière de péage sont aussi usités La notion de péage routier s’inspire du terme anglais

de « Road Pricing » et se réfère aux redevances perçues pour l’utilisation de routes. Ces redevances servent en premier lieu à financer le trafic et à le gérer. Cependant, la forme de la redevance peut différer fortement selon les objectifs visés : forfaitaire ou dépendante d’une prestation; elle peut concerner un tronçon, une zone prédéfinie ou un tout pays. Le péage offre plusieurs avantages : gains de temps, confort de circulation pour l’usager de la route ou de l’ouvrage d’art, fluidité du trafic routier.Le paiement du péage peut se faire en espèces, ticket ou pass, abonnement mensuel, trimestriel ou annuel, cartes bancaires et de crédit, etc. En vigueur dans bien des pays, la Côte d’Ivoire entre ainsi définitivement dans l’ère du péage pour assurer garantir une durée de vie longue à ses infrastructures routières.

GOORÉ BI HUÉ

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Hier…

Maquette du pont Houphouët-Boigny

Travaux du pont de Gaulle

Zone industrielle de Vridi Abidjan

Premiers éléments du Pont Houphouët-Boigny

Travaux du pont de Gaulle Pont flottant

Une autre vue du Pont Houphouët-Boigny

Photos publiées grâce à l’aimable concours du Centre Ouest africain de l’image

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… aujourd’hui

Le Pont Henri Konan Bédié dans toute…

… sa splendeur

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François Sacco, Dg de Socoprim

« Nous avons réussi le transfert de compétences »

En votre qualité de directeur général de la Société de construction du Pont Riviera – Marcory (Socoprim), qui sera inauguré ce mardi 16 décembre, êtes-vous satisfait d’avoir relevé le défi? Effectivement, je suis très heureux parce que c’est un pari que nous avons su relever. Il existe des dates clés, des événements précis. C’est bien le 7 septembre 2011 que le premier coup de pioche de ce chantier a été donné par le Président Alassane Ouattara, en compagnie du Président Henri Konan Bédié. C’est ce jour-là qu’il a par ailleurs dévoilé le nom du pont qui s’appelle Henri-Konan Bédié, que nous avons repris sous son acronyme HKB. D’ailleurs, toute la cérémonie se déroulera en présence de ces personnalités. Cependant, le protocole de l’inauguration sera réglé par la Présidence de la République chargée d’organiser l’événement.

Que s’est-il passé depuis le 7 septembre 2011 ? Tout n’était pas réglé. Mais grâce au Président de la République, l’impulsion a été donnée de réaliser cette opération et c’est ce qui a permis aux bailleurs de fonds de se mobiliser. Je rappelle d’ailleurs que ce sont des financements privés qui ont été mis dans ce projet dont une participation de la Côte d’Ivoire, notamment les 50 milliards de Fcfa qui ont permis aux bailleurs de fonds de croire en ce projet. Tous les accords de prêts ont été signés, en juin 2012, à Paris, par le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi et l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby. L’ordre de service a été donné à Socoprim, qui opère ici en tant que maître d’ouvrage. Ce chantier a donc été réalisé d’octobre 2012 au 16 décembre 2014, soit deux ans. C’était un grand pari, un grand enjeu du constructeur, qui est Bouygues, même si la société a été enregistrée en Côte d’Ivoire sous le nom de Société anonyme de construction du Pont Riviera - Marcory (Sacprm). Elle est à 100% Bouygues. Alors que Socoprim est composée de 25% des parts de la Côte d’Ivoire, 15% pour Bouygues et le reste appartient aux bailleurs de fonds et banques privées. Je rappelle que ce chantier a été réalisé à 100% par les Ivoiriens.

Qu’est-ce à dire et quel était le rôle des expatriés français ?Cela veut dire que tous les ouvriers, tout l’encadrement et toute la maîtrise est ivoirienne. Les experts et techniciens ont surtout joué un rôle de formateur et d’encadrement majeur dans l’exécution du chantier. En pointe, il y avait 60 expatriés français et 1450 ouvriers, agents de maîtrise, d’encadrement, d’ingénieurs dans tous les corps de métier (gestion, comptabilité, bureau d’études, bureaux de méthodes, mécanique, électricité, hydraulique, béton, ferraillage, coffrage. Tout cela a été managé et encadré par

des Européens et principalement des Français, car Bouygues est une entreprise française. Si nous avons renforcé l’encadrement français sur ce chantier, c’était dans le but de réussir le transfert de compétence. Nous avons véritablement formé beaucoup de gens avant le démarrage du chantier de manière à ce qu’ils sachent bien utiliser les outils. L’accent a été mis sur la sécurité : zéro accident grave, zéro mort jusqu’à aujourd’hui. Beaucoup de formation, de quart d’heure sécurité et de quart d’heure qualité ont été réalisés. Cela été une grande réussite.

Ce que les Ivoiriens attendent, c’est évidemment le prix du péage. Au début du projet, il avait été question de payer 750 Fcfa….Je ne vous en dirai pas plus, car la fixation du prix relève du gouvernement.

Néanmoins, le prix sera-t-il supportable ?Oui !

Quelles sont les catégories de véhicules autorisés?Tout ce qui est à moteur peut y circuler a priori. Mais puisqu’on a prévu un passage piéton, la traversée de la lagune pourra se faire soit à vélo soit à pied, mais sur un passage sécurisé. Pour eux, c’est gratuit. La distance est de 1500 mètres, on peut y aller en marchant doucement pendant deux minutes.

Comment présentez-vous cet ouvrage ? Quelles sont ses spécificités par rapport à d’autres sur le continent, ainsi que les contraintes techniques auxquelles vous avez dû faire face ?C’est un ouvrage d’art selon notre jargon et chaque ouvrage d’art a sa spécificité. Il n’y a jamais deux d’identiques dans le monde. La spécificité de celui-ci vient de ce que nous avons préfabriqué, sur place, des caissons qui pèsent 1000 tonnes et 50 mètres de long, en une pièce, et que nous avons posés à l’aide de barges. Tout a été fait ici. Rien que sur la plateforme, il y avait 800 ouvriers sur 1500.

Quel sort est réservé à ces agents, même s’il est vrai que vous avez organisé un séminaire à ce sujet ? Sans oublier la grève observée sur le chantier. Je précise que nous les avons traités mieux que ce qu’il est donné de voir ici dans toute la profession du bâtiment et des travaux publics. La grève a été très courte, seulement 48 heures. Et leurs revendications étaient beaucoup plus liées à des incompréhensions. Savez-vous que les ouvriers moyens (de base) touchaient un salaire autour de 150.000 Fcfa au lieu de 80 000 Fcfa qu’ils gagnaient ailleurs. En plus, ils étaient tous déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Nous sommes une entreprise citoyenne et c’est le respect de la loi, ici comme en France. Tout le monde savait que c’était un travail précaire qui avait un début et une fin. C’est pour cela que nous les avons favorisés dans les salaires. Les gens ont été bien formés et ils ont bien travaillé. Nous avons limité les accidents en faisant deux postes plutôt que de les faire travailler pendants 14 heures (ici, personne ne travaillait plus de 10 heures). Car plus vous faites travailler trop longtemps les ouvriers, plus la courbe des accidents augmente. Nous visions la courbe la plus basse possible et nous tenions compte des moindres indices. C’était une véritable réussite. Les ambulances et infirmiers étaient présents en permanence, il y a eu juste de petits bobos. Nous avons organisé un forum de l’emploi, ce qui n’avait jamais été fait dans le pays et au cours duquel nous avons invité toutes les entreprises travaillant

en Côte d’Ivoire. De manière à recaser le maximum d’ouvriers qualifiés, d’agents d’encadrement et d’ingénieurs. Concernant les ingénieurs, il n’y a pas eu de problème puisqu’ils ont été appelés dans d’autres entreprises. Quant aux ouvriers, c’est un peu plus difficile, on n’a pas d’information sur leur situation.

Combien de travailleurs sont maintenus sur le site?Il y en a encore 800. Tout va s’arrêter après le 16 décembre, mais pas complètement. On va en garder une centaine pour les petites finitions. Socoprim a été le premier employeur de l’entreprise Sacprm (Société anonyme de construction du pont Riviera Macory) puisque j’ai sollicité plus 50 personnes pour travailler pour l’exploitation qui aura besoin d’environ 110 personnes. Sans compter d’autres candidats.

Quelles ont été les contraintes techniques liées au sol, à la lagune Ebrié ?Tout a été bien maîtrisé, il n’y a pas eu de problème majeur, même pour l’exécution de pieux qui sont à près de 90 mètres de profondeur. On est toujours dans les aléas de terrain. Les sondages qui ont été faits auparavant étaient bons et tout s’est très bien passé comme prévu. Au début, les gens se demandaient ce que nous faisions. Mais on s’est préparé. Et après, comme un miracle, tout a poussé sur l’eau. Le pont en lui-même a été fait en 13 mois. Les partenaires sont ceux qui sont sur la plaquette. LÉtat est partenaire avec des financiers privés.

La concession dure trente ans. Quelle sont les estimations, en termes de trafic pour garantir un retour sur investissements. Un modèle financier a été réalisé. C’est un contra signé avec l’État de Côte d’Ivoire. Pour rembourser nos emprunts, ce sont 70 000 véhicules/jour (pondéré). Pour vous donner des chiffres, 80% du prix de l’ouvrage sera consacré au remboursement des prêts et les 20% serviront aux frais de fonctionnement du staff qui est chargé d’assurer la qualité, la sécurité et l’entretien de l’ouvrage pendant 30 ans. Le prix du péage est conditionné par le remboursement des prêts et des intérêts sur les prêts. Donc je sais ce qu’il faut y mettre. Le remboursement des prêts, se fera sur 15 ans et après, tout peut être revu.

À la baisse ?Eh bien oui ! (Rire). Nous ne sommes que des gérants. C’est une société concessionnaire qui a son Conseil d’administration, et chaque membre a son représentant. La Côte d’Ivoire en a deux : un représentant du ministère des Finances et un du ministère des Infrastructures économiques. Demain, ce sera peut-être autre chose.

Après l’inauguration officielle, le 16, tout ne sera pas achevé. À quand l’ouverture du pont au grand public ?À partir du 16, l’autoroute sera réceptionnée. Je ne pense pas que la circulation soit possible le 17 puisque de nombreuses festivités sont prévues sur le pont. Il est prévu un feu d’artifice le soir de l’inauguration. Donc il va falloir tout nettoyer. Il faudra donc certainement attendre le 20 décembre, un samedi en plus. J’aimerais pouvoir l’ouvrir au public à cette date, avant la fête de noël. Cependant avec la présence de beaucoup de populations, il y aura des nettoyages à faire.Ce n’est pas long, toute l’autoroute fait 7,5 Km. Je ne sais pas à combien sera fixé le prix du péage, mais ce que je peux dire, c’est que ce sera un prix à la portée de tous. Comparez 17 Km à 7,5 Km. En termes de frais de consommation, c’est au moins deux litres d’essence de gagné. Pour l’usager, c’est déjà un gain de temps. Pour moi, qui habite à Biétry, en zone 4, je mets dix minutes, le matin, pour venir au travail et 10 minutes pour rentrer. Outre le temps, les autres avantages sont la fin du stress, l’usure de la voiture et la réduction de consommation d’essence. Et l’argent que vous gagnez. Je précise qu’il y a plusieurs entrées et sorties. Pour l’usager qui passera par le Golfe, il fera 5 Km et celui qui passera par le Boulevard François Mitterrand en fera 7,5.

Combien de postes de péage existe-il ? Il y a 21 barrières, situées du côté de la Riviera. On peut en ouvrir 17 dans un sens, quatre dans l’autre et inverser en fonction du flux du trafic. Dès que vous entrez, vous êtes obligés de passer par les barrières. Il existe des sorties avant et après la barrière.

Interview réalisée par PAULIN N. ZOBO

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION DU PONT RIVIERA – MARCORY (SOCOPRIM) BAPTISÉ PONT HENRI-KONAN BÉDIÉ ET QUI EN ASSURE LA MAÎTRISE D’OUVRAGE, EXPLIQUE LES GRANDS MOMENTS DU CHANTIER QUI A ÉTÉ EXÉCUTÉ EN DEUX ANS, ET SON INTÉRÊT. (P

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Magic System invité spécial E

n pleine tournée de l’album «Africainement Tour» depuis le 13 octobre en Europe, le groupe Magic System marque une pause au bercail, à la faveur

de cet évènement historique qu’est l’inauguration, cet après-midi, du pont Henri Konan Bédié. Dans le courrier officiel daté du 12 décembre et signé du ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, avec la mention «Urgence signalée», le gouvernement insiste sur le symbole que la présence du quatuor magique du Zouglou représente à ladite cérémonie.La présence, en effet, du groupe aux 16 disques d’or et 3 de platine, à cet événement plein de sens pour notre pays, est un symbole dans la mesure où le Pont Henri Konan Bédié dit 3e pont d’Abidjan, reliant les communes de Marcory et de Cocody du côté de la Riviera, passe par Anoumabo, village communal de Marcory dont sont originaires les 4 «Gaous» de la musique africaine. Une invitation à travers laquelle les autorités souhaitent donc rendre hommage aux enfants d’Anoumabo, véritables «ambassadeurs de la culture ivoirienne». Dans la foulée, il faut noter que ce sont les notabilités d’Anoumabo qui procèderont à la cérémonie de

libation qui inaugurera le cérémonial de ce mardi.Rappelons que Magic System est l’initiateur du Femua, Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, manifestation qui, chaque année depuis 2008, contribue énormément au prestige et au rayonnement musical ivoirien sur la scène internationale. Mieux, la formation, fer de lance de la musique ivoirienne de la double dernière décennie, est impliquée dans toutes les actions visant à promouvoir la paix et la concorde, la réconciliation et le pardon.Il faut, en outre, signaler que l’actualité du groupe est marquée par la visite qu’a effectuée le leader, A’ Salfo, la semaine dernière, à Brazzaville (Congo) dans le cadre de sa mission d’ambassadeur de bons offices de l’Unesco pour la lutte contre l’illettrisme. Cela, plus ou moins dans le droit fil de la présence au dernier sommet de la Francophonie à Dakar (Sénégal), il y a un peu plus de deux semaines. Par ailleurs, au plan purement musical, le clip du titre «Magic in the air», vient d’être classé 2e clip le plus regardé en France sur le portail de téléchargement par excellence, Youtube, pour l’année 2014.

RÉMI COULIBALYLes enfants de Marcory Anoumabo, ambassadeur de la musique ivoirienne et de la paix, font partie des invités de marque du ministère des Infrastructures économiques. (Photo : d’Archives)

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Panel pont HKBOLOMIDÉ DJIBADÉ, opérateur économique (Marcory)

Un exemple pour les autres paysL’État de Côte d’Ivoire a construit le pont pour tous ceux qui vivent dans ce pays. La Côte d’Ivoire suit l’exemple des pays développés. Les autres États africains vont s’en inspirer. Ça va faciliter la circulation des biens et des personnes et contribuer au développement du pays.

MME TOURÉ commerçante (Marcory)

Le processus d’émergence est une réalitéL’inauguration du pont et de l’échangeur de Marcory est une bonne chose. Parce que les embouteillages vont diminuer. Cela montre qu’effectivement l’émergence dont a parlé le Président de la République, à l’horizon 2020, est une réalité. Les opérateurs économiques étrangers pourront venir investir sans souci car la route précède le développement.

DR BLÉ NOGBOU pharmacien (Marcory)

Les ponts existants seront désengorgés Je pense que le nouveau pont qui va être inauguré aujourd’hui va désengorger la ville d’Abidjan. Dans la mesure où les deux premiers, à savoir Félix Houphouët-Boigny et De Gaulle sont vétustes. Cela va permettre à ceux qui travaillent à Marcory et Treichville de regagner facilement leurs lieux de travail et domiciles. C’est un pont de qualité.

BAMIDÉLÉ ASSIKIartisan (Cocody, Rivera II)

Mes clients de Marcory, Koumassi et Port-Bouët reviendrontC’est pour moi une bonne chose. L’inauguration de ce pont va faciliter l’accès à certains quartiers d’Abidjan. Depuis le démarrage des travaux, mon chiffre d’affaires a baissé. Parce que les embouteillages empêchaient mes clients de venir. Mais avec l’ouverture, mes clients de Marcory, Koumassi et Port-Bouët auront facilement accès à mes services.

FANTA SIDIBÉ, commerçante (Marcory)

Mettre l’accent sur l’entretienLe pont est bien fait. Il va soulager les populations en général et les commerçants en particulier. Je souhaite que l’Etat mette l’accent sur l’entretien, prenne des dispositions pour éviter que ce pont soit habité par les malades mentaux. AHMED DAGNOGO,

informaticien (Plateau)

Il était attendu depuis 18 ansL’inauguration de ce pont est un évènement exceptionnel pour notre pays. C’est unique en Afrique de voir un pont d’une telle envergure. Je félicite le Président de la République et son gouvernement qui ont mis tous les moyens, y compris leurs intelligences, pour la réalisation de ce projet qui date de 1996. Son aboutissement nous rend fiers. Cela nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir. Selon les informations reçues, ce pont a été fait selon les standards internationaux.

PATRICE YAOsapeur-pompier (Plateau)

Les deux autres pourront être réhabilités Le troisième pont est le bienvenu. Il va faciliter la circulation des biens et des personnes. Les deux autres pourront être réhabilités. C’est une fierté pour la Côte d’Ivoire d’avoir cet ouvrage. Cela va apporter à notre pays beaucoup de bénéfice sur le plan économique.

COULIBALY SORO FARA, présidente des femmes de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) (Plateau)

C’est un soulagement pour la populationEnfin, nous allons retrouver le sourire en cette fin d’année 2014. Cette inauguration est un soulagement pour la population. Nous souffrons des embouteillages. Aujourd’hui, nous disons au revoir aux embouteillages. Nous tenons précisément à dire merci au Président de la République et à son gouvernement pour nous avoir permis d’avoir ce joyau.

ISSIAKA KONÉ clerc d’huissier (Plateau)

C’est bon signe pour celui de YopougonJe suis très heureux de voir ce pont inauguré. Que cela s’étende aux autres communes. A savoir Yopougon où il y a beaucoup d’embouteillages. Nous sollicitons l’aide du gouvernement afin que les riverains circulent librement. Je remercie l’initiateur de ce projet.

KONAN N’GUESSANchauffeur de taxi (Cocody, Rivera II)

Que le coût soit abordableL’ouverture de ce pont est salutaire. Les multiples embouteillages vont diminuer. C’est notre souhait. En tant que transporteurs, notre préoccupation se situe au niveau du coût du payage. Nous souhaitons qu’il soit abordable.

PROPOS RECUEILLIS PAR : ABOUBAKAR BAMBA -SIMON BOGUI (STAGIAIRE)PHOTOS : (CHARLES YOKOLI)

Oumar Tembely, chef de la mission résidente de la Banque ouest-africaine de développement en Côte d’Ivoire « Un exemple réussi de partenariat gagnant-gagnant »

À quelle hauteur la Boad a-t-elle contribué au financement de ce projet et en quoi consiste, selon vous, ce modèle de réussite ? La Boad est intervenue effectivement sur les deux infrastructures. Parce qu’on parle du pont, mais à l’appendice du pont, on a l’important projet de l’échangeur sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing qui, fait partie du pont. Donc quand on parle du Pont Henri Konan Bédié, c’est de l’ensemble de ces infrastructures qu’il

s’agit. En ce qui concerne la contribution de la Boad pour le pont, nous sommes intervenus dans le syndicat qui a été constitué à hauteur de 14, 3 milliards de Fcfa et c’est un financement à taux concessionnaire. Sur l’échangeur, nous avons été l’unique bailleur de fonds avec un montant de 20 milliards de Fcfa. Ces deux infrastructures sont importantes pour la banque car elles s’inscrivent dans le cadre de secteur prioritaire de notre intervention de la Boad. Et c’est tout naturellement que la banque a répondu favorablement à la sollicitation de la partie ivoirienne de contribuer à la mise en place de ces infrastructures. Par rapport au montage financier, nous sommes tout à fait satisfaits sur sa formulation et sa réalisation. Et nous avons bon espoir que la partie exploitation suivra également pour que les privés qui sont intervenus puissent assurer un retour optimal sur l’investissement. Et donc, pour répondre à la question liée à ce partenariat, je pense que c’est un partenariat à encourager, un partenariat entre le public et le privé. Le public venant avec toutes les réformes qui facilitent les investissements, avec toute la force pour réaliser une telle infrastructure. Et le privé venant avec des financements assez importants et avec un savoir-faire et des compétences éprouvées pour que ce partenariat soit véritablement gagnant-gagnant. Et je pense que dans le cas d’espèce, ce partenariat est gagnant-gagnant.

On parle de partenariat gagnant-gagnant mais certains citoyens ou des experts peuvent penser qu’avec ce montage, l’Etat peut perdre gros parce que c’est une concession sur 30 ans. Ils perçoivent difficilement ce que l’État gagne concrètement.Je pense que celui qui gagne en premier lieu, c’est le citoyen. Nous avons l’avantage de vivre à Abidjan et vous verrez que le jour où ce pont va être ouvert, le premier bénéficiaire de l’infrastructure, ce sera d’abord le citoyen. Imaginez-vous que pour partir à l’aéroport pour un habitant de Bingerville ou de la Riviera, il est obligé de faire pratiquement tout le tour de la ville, en passant par le Plateau. Ensuite, contourner avec tout ce que cela comporte comme temps perdus, carburant dépensé, amortissement du véhicule, etc. Sans compter les heures souvent avec des bouchons. Mais à partir de mardi, vous verrez qu’en moins de 15 minutes, vous êtes à Marcory. Ça, c’est le premier bénéfice. Et ce bénéfice, c’est le citoyen qui le tire de l’infrastructure. C’est pourquoi je dis que les bénéfices de ce projet sont partagés entre l’Etat, le citoyen et le privé naturellement qui est un investisseur et qui doit assurer le retour sur l’investissement qu’il réalise. Pour moi, il est évident que ce partenariat est gagnant-gagnant.

Pour les projets à venir, certainement que deux ans après la construction, des choses devraient être améliorées sur la base de l’acquis. Sous quel angle faut-il apporter des améliorations?C’est justement l’objet du séminaire de lundi (hier). Faire le point sur ce qui a marché, ce qui est à améliorer tant au niveau de la conception, du financement, de la structuration et on espère bien que l’exploitation aussi va se passer dans des conditions optimales. Nous vous invitons à suivre les débats afin qu’on puisse tirer ensemble les conclusions.

Propos recueillis par P. N. ZOBOCollaboration, A. Traoré

Mardi 16 décembre 2014 • PAGE VIII