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MISSION«FINANCESLOCALES»
Lesenjeuxdemaîtrisedeladépenselocaleetdeschargesrésultantdesnormes
Rapportintermédiaire
Novembre2017
Rapporteurs:M.RoyDauvergne,inspecteurdesfinancesM.DavidDjaïz,inspecteurdesfinancesMmeGenevièveGueydan,inspectricegénéraledesaffairessocialesMmeHélèneMartin,inspectricedel’administration
SOMMAIRE
1. LESASSOCIATIONSREPRESENTATIVESD’ELUS: INTERETDEPRINCIPEPOURUN CONTRATAVEC L’ETAT,DENOMBREUSES CONDITIONSPOSEESDANSUNCONTEXTEDECONFIANCEDEGRADEE......................................................................................3
1.1. Lespositionsetinterrogationscommunesdesassociationsd’élus.....................................41.2. Contributiondesadministrationsdel’État.....................................................................................5
2. LAMISSIONPROPOSELACONCLUSION,DES2018,DECONTRATSDEMAITRISEDES DEPENSES REELLES DE FONCTIONNEMENT, PERSONNALISABLES SELONLASITUATIONDESCOLLECTIVITES...........................................................................................6
2.1. Leseuildedépensesdefonctionnement:uncritèredesélectionplusadaptéqu’unchiffredepopulation....................................................................................................................7
2.2. Lechampdesdépensessoumisesàvérificationdoitêtredéfiniprécisément,danslarèglegénéraleetdanslecontrat.......................................................................................112.2.1. Règlesgénéralesrelativesauchampdesdépensesréellesde
fonctionnementàvérifier..........................................................................................................112.2.2. Conditionsjustifiantl’inscriptiondeclausesspécifiquesdanslescontrats
etunretraitementdel’assiettededépenses.....................................................................122.3. Lamissionproposedeuxscénariosd’applicationdumécanismecontractuel.............14
2.3.1. Scénario1:applicationd’untauxdereprisemodulédès2019,àpartirdel’examendescomptes2018......................................................................................................14
2.3.2. Scénario2:activationdumécanismederepriseen2020,àpartirdel’examendescomptes2019......................................................................................................17
2.3.3. Modalitéscommunesd’applicationdutauxdecroissanceannueldesdépensesréellesdefonctionnementdescollectivitésterritoriales.........................18
2.4. Lavérificationannuelleducontratendialogueaveclereprésentantdel’État...........202.4.1. Démarchedevérificationaveclescollectivitéscontractantes.................................202.4.2. Lechoixdeméthodedevérificationaveclescollectivitésnon
contractantes..................................................................................................................................21
3. LES CONTREPARTIES COLLECTIVES ET INDIVIDUALISEES ASSOCIEES A LASIGNATUREDESCONTRATS.......................................................................................................22
3.1. Prévisibilitéenmatièrederessourcesetassouplissementdesnormes:deuxchampsdecontrepartiescollectivesoffertesauxcollectivitésterritorialesà
l’appuid’uneapprochepartenariale...............................................................................................223.1.1. Legouvernementpourraits’engageràdonnerauxcollectivitésdela
visibilitésurleursressources...................................................................................................223.1.2. Legouvernementpourraitouvrirlechantierdelafonctionpublique
territorialedansunelogiqued’assouplissementetd’autonomierenforcée.......233.1.3. Legouvernementpourraitentreprendreunedémarchevisantàmieux
évaluerl’impactfinancierdesnormesquis’appliquentauxcollectivitésetàaméliorerlesexpérimentations..........................................................................................23
3.1.4. Lamiseenœuvred’une«conférencedesnormes»danslecadredelaCNT.....263.1.5. L’évaluationexpostdesnormesdoitêtrerenforcée.....................................................28
3.2. Lescontrepartiesindividuellespourlescollectivitéscontractantes:allègementnormatifoufacilitésd’investissement...........................................................................................283.2.1. Ladéterminationdel’objectifdedépensepourlescollectivités
contractantespourraittenircompteducoûtdenormesnouvellesinstaurées.........................................................................................................................................28
3.2.2. Lescollectivitéscontractantespourraientdéroger,demanièreexpérimentale,àdesnormesdeniveauréglementaire...............................................29
3.2.3. Desfacilitésspécifiquesendotationsd’investissementpourraientbénéficierauxcollectivitéscontractantes.........................................................................30
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Le Président de la République et le gouvernement se sont engagés auprès des Français à
redresserlescomptespublicsafinderéduirelachargequipèsesurlesgénérationsfutureset
de respecter les engagements souscrits auprès de l’Union européenne. Suivant cet
engagement,etdanslaperspectivedelasortiedelaprocédurepourdéficitexcessifouverte
parlaCommissioneuropéenneen2009,legouvernements’estfixétroisobjectifs:
® uneréductiondudéficitpublicsupérieureouégaleàdeuxpoints;
® une réduction de la part de la dépense publique dans le produit intérieur brut (PIB)
supérieureouégaleàtroispoints;
® un effort de maîtrise de la dépense publique auquel les trois sous-secteurs des
administrations publiques (l’État et ses démembrements, les administrations de
sécurité sociale ainsi que les collectivités territoriales et leurs organismes divers)
serontassociésàdueproportiondeleurpartdansladépensepubliqueglobale.
L’effortdemaîtrisedesdépensespubliquesportera,pendantladuréeduquinquennat:
® pouruntierssurlesdépensesdel’État etdesesopérateurs;® àhauteurde50%surlesadministrationsdesécuritésociale;
® pour un sixième sur les collectivités territoriales et les organismes divers
d’administrationlocale(ODAL).
Cette répartition conduit à demander aux collectivités territoriales de contenir leurs
dépensesde13Md€surcinqansparrapportàleurcroissancenaturelle.
Cemontantdemoindredépenseaétéélaboréenpartantde l’hypothèsed’untendancielde
croissanceannuellemoyennedeladépensepubliquelocaledel’ordrede2,5%surlapériode
2018-2022, qui équivaut à la croissance annuellemoyenne de la dépense locale constatée
entre2009et2014,soitavantl’instaurationdelacontributionauredressementdesfinances
publiques (CRFP), laquellea fortementcontraint lesdépensesdescollectivités territoriales.
En effet, après une longue période de dynamisme des dépenses dans un contexte
d'approfondissementde ladécentralisation, qui s'est traduit pardes vagues successivesde
transfertsdecompétencesparl'Étatmaisaussiparuneaméliorationduservicepubliclocal,
unfreinagedecesdépensesestintervenudepuis2013,traduisantdeseffortsdemaîtrise.
Danscetteperspective, ilestdemandéauxcollectivités territorialesde limiter lacroissance
de leurs dépenses de fonctionnement à 1,2% par an, toutes catégories de collectivités
confondues.Cettemoindredépensereprésenteunmontantde2,6Md€paranparrapportà
laprogressionenvaleursurlesannées2009-2014.
Afindetenircomptedescontraintesetdeschargesparticulièrespesantsurchaquecatégorie
decollectivité,parexemplelepoidsdesdépensessocialescontraintespourlesdépartements,
cet objectif de moindre dépense est décliné par catégories de collectivités. Pour 2018,
l’objectifglobald’évolutiondeladépensepubliquesedéclinecommesuit:
® +1,1%pour le bloc communal (communes et établissements publics de coopération
intercommunale(EPCI));
® +1,4%pourlesdépartements;
® +1,2%pourlesrégionsetcollectivitésuniques.
Lemontantde l’effortdemandéauxcollectivitésestàcompareràceluiquiaétéobtenuau
moyendelaCRFP.Entre2014et2017,cettecontributionaatteint11,475Md€1.
1D’aprèslaDGCL,lemontantdelaCRFPs’estélevéà1,500Md€en2014,à3,670Md€en2015,à3,670Md€en2016età2,634Md€en2017.
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L’efficacité et la cohérence de l’action publique rendent indispensable que l’État, les
administrationsdesécuritésocialeet lescollectivités territoriales travaillentsolidairement.
Laconfiancedoitsesubstitueràl’incompréhensionetàlaméfiance.Touslesacteurspublics
doiventcontribueràunegouvernancefinancièrepartagéepourquechacunassumeenbonne
intelligence sa part de responsabilité, dans un contexte d’enchevêtrement des relations
financières entre les sous-secteurs des administrations publiques. Cela justifie le
renforcement de la transparence de l’information financière, qui pourra donner lieu à des
travauxcomplémentairesàceuxdelaprésentemission.
Lamiseenplaced’unpilotageeffectifdesfinancespubliquesdansleurensemblesupposeque
chaqueacteurs’engagedansl’atteintedesobjectifsdécidésensemble.
Partantdececonstat,legouvernementaindiquénepassouhaiterprocéderàunebaissedes
dotations unilatérale, lui préférant une démarche partenariale, dans l’esprit du nouveau
«pacte girondin» annoncé par le Président de la République le 3juillet2017 devant le
Congrès. Ce « pacte de confiance » vise à mieux associer les collectivités territoriales aux
décisions qui les concernent et à leur donner de la visibilité dans la durée. La conférence
nationaledesterritoires(CNT)aétéinstituéecommecadredecedialogue.
Cettedémarchepartenarialereposesurdeuxvecteurs:
® la conclusion de contrats d’objectifs sur une base pluriannuelle pour quelques
centaines de collectivités représentant au moins deux tiers de la dépense publique
locale;
® la confiancepour les autres, qui constituent la grandemajoritémaisne représentent
qu’environuntiersdeladépensepubliquelocale.
Encontrepartiedelademandedepoursuitedel’effortdelamaîtrisedeladépenselocale,le
gouvernement s’est engagé à stabiliser les dotations aux collectivités sur l’ensemble du
quinquennat,cequisetraduitparunengagementfinancierinscritàl’article13duprojetde
loideprogrammationde financespubliques (PLPFP)pour lesannées2018à2022,qui fait
apparaître le maintien (cf.tableau 1) du niveau de l’ensemble des concours financiers de
l’État aux collectivités territoriales. Lors de son discours devant les préfets du
5septembre2017, le Président de la République a réaffirmé la stabilité du montant de la
dotationglobaledefonctionnementen2018.
Tableau1:Plafonddesconcoursfinanciersdel’Étatauxcollectivitésterritoriales(2018-2022)
Année 2018 2019 2020 2021 2022Montant(enMd€) 48,11 48,09 48,43 48,49 48,49
Source:Projetdeloideprogrammationdesfinancespubliquespourlesannées2018à2022.
Cetteméthode,explicitéedansleprésentrapport,permetdefairedelamaîtriseglobaledela
dépense publique un but partagé par tous les acteurs tout en adaptant les objectifs aux
particularitésdechaquecollectivité,dansunespritdedialogueetdeconcertationentre les
représentantsdel’Étatetlescollectivitésterritoriales.
Elle n’atteindra pleinement ses objectifs que si chacune des parties se trouve en mesure
d’exprimerunconsentementéclairé,danslerespectdesprincipesconstitutionnelsd’égalité
et de libre administration des collectivités territoriales d’une part, et d’autre part de la
compétence du gouvernement à déterminer et conduire la politique de la nation, que lui
reconnaîtlaConstitution.
En choisissant de se concentrer sur les dépenses de fonctionnement, le gouvernement
souhaite préserver la capacité d’investissement des collectivités territoriales, qui
représentent 75% de l’investissement public civil et constituent à ce titre un moteur
essentieldudynamismeéconomiquedelaFranceetdel’attractivitédesesterritoires.
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Leséconomiesdefonctionnementréaliséesparlescollectivitésterritorialespermettront,en
sus, de contribuer à l’objectif demaîtrisede la dépense et des comptespublics, de réduire
progressivementleurendettementenaméliorantleurcapacitéd’autofinancement.L’objectif
deréductionannuelledubesoinde financementdescollectivités territoriales,de l’ordrede
2,6Md€parand’icià2022,apparaîtcommeuncomplémentdel’objectifderéductiondela
dettedescollectivitésterritorialesetdoncdel’ensembledesadministrationspubliques.
Comptetenuducaractèreinéditdeladémarchedecontractualisationdansledomainedela
maîtrisedes financespubliques souhaitéepar le gouvernement, la présentemission a reçu
mandatdepréciser lecadredecettemaîtrise.Lamissions’estattachéeàtravaillerdansun
espritd’écouteetd'ouverture,aveclesoucideconjuguerplusieursobjectifs:respectdusens
de la démarche contractuelle fondée sur la responsabilité et la confiance, sécurisation
juridique, efficacité du dispositif par rapport aux engagements européens de la France,
recherchedel’équité,faisabilitéopérationnelle.
Lacompositiondelamissionapermisdes’enrichirdeladiversitédespositionnementsetdes
pointsdevuedesesmembres(cf.annexe1).
Lafeuillederoutedelamissioncomportetroisvoletsinterdépendantsayantvocationàêtre
traitéssuccessivement:d’abordlesnouveauxoutilsd’uneplusgrandemaîtrisedeladépense
locale,puislarévisiondelafiscalitélocaleenlienaveclaréformedelataxed’habitationetla
recherched’unfinancementpérennedesallocationsindividuellesdesolidarité.
Cestravauxformentuntoutcommelesontlessujetsrelatifsauxrelationsfinancièresentre
l’État et les collectivités locales. Leprésent rapport estun rapport intermédiaireaxé sur le
premiervolet, jugéprioritairepar legouvernementeuégardà l'approbationparlementaire
nécessaire du cadre légal de cettemaîtrise de la dépense applicable aux budgets 2018des
collectivités.Lamissionpourrayapporter tout complémentqu'elle jugerautileà l'aunede
sestravauxsurlesdeuxautresvolets.
LePLPFPadéjàfaitl’objetd’unelecturedanslesdeuxchambres.Lasecondelecturedevrait
être le cadre d’une articulation entre les travaux parlementaires déjàmenés et ceux de la
présentemission,eux-mêmessoumisàl’arbitragefinaldugouvernement.
Leprésent rapport intermédiaire synthétise, dansunpremier temps, lespointsde vuedes
personnesauditionnéesparlamissionpuisexposelesmodalitésdelapropositiondemiseen
œuvre du dispositif contractuel. La troisième partie porte sur les contreparties que l’État
pourraitproposerdanslescontrats,qu’ellessoientdenaturenormativeoufinancière.
1. Lesassociations représentativesd’élus: intérêtdeprincipepouruncontrat avec l’État, de nombreuses conditions posées dans uncontextedeconfiancedégradée
Lamissions’estvuassigneruncalendriercontraintpourmeneràbienlapremièrephasede
sestravaux,articuléeavecl’échéancedelaréuniondelaCNTdu14décembre2017etlevote
final du PLPFP pour les années 2018 à 2022, prévu la semaine suivante. Dans ces délais
resserrés, elle a conduit 17 auditions d’associations d’élus et d’administrations centrales
auxquelles se sont ajoutés des échanges entre les coprésidents et les cabinets du Premier
ministre et des ministres concernés, ainsi que des réunions techniques au niveau des
rapporteurs(cf.annexe2,«listedespersonnesauditionnées»).
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Touteslesassociationsd'élusontfaitétatderelationsdégradéesavecl’Étatdepuisplusieurs
années. Toutes ont salué l’annonce d’une stabilisation de la dotation globale de
fonctionnement(DGF)maisontdénoncédesdécisionsrécentesvécuescommecontrairesau
pactedeconfianceannoncéparlePrésidentdelaRépubliqueetlePremierministre:13Md€
d’économiesaulieudes10Md€annoncésinitialement,baissedunombredecontratsaidés,
mesuresrelativesaufinancementdulogementsocial,fortesinquiétudessurlaréformedela
taxed’habitation.Segreffentdesproblèmesspécifiquesselon lescatégoriesdecollectivités
locales, à l'image des allocations individuelles de solidarité (AIS) et des mineurs non
accompagnés(MNA)pour lesdépartementsoudes450M€demandéspar lesrégionspour
fairefaceàlafindesinterventionséconomiquesfacultativesdesdépartements.
1.1. Lespositionsetinterrogationscommunesdesassociationsd’élus
Un socle de positionnements et de questionnements largement partagés est ressorti des
auditionsdesassociationsd’élus.
Cesassociationsdéfendentlerespectdelalibreadministrationdescollectivitéslocalesetun
accroissementdeleurautonomiefinancièreetfiscale.Ellesdemandentàdisposerdemarges
juridiques et financières supplémentaires pour agir (en particulier dans les domaines des
normesetdelafacultéd'expérimentation)afind'êtreplusagilesentermesd’optimisationde
ladépense.Ellesdemandentégalementunaccroissementde lapartde fiscalitésur laquelle
elles détiennent un pouvoir de taux dans leurs ressources et plusieurs revendiquent
l’attribution de fractions d’impôts nationaux dynamiques (contribution énergie climat ou
contributionsocialegénéraliséeparexemple).
Elles mettent en avant l’existence de mécanismes déjà forts de régulation de la dépense
locale,avec,aupremierchef,la«règled’or»quiimposeunbudgetàl’équilibre.
Chacune insiste sur les efforts déjà accomplis afin de maîtriser les dépenses de
fonctionnement (freinage et même baisse en 2016) et d’améliorer la capacité
d’autofinancement, efforts reconnuspar le rapportde laCourdes comptes sur les finances
publiqueslocalesd’octobre2017.Toutesfontvaloirleurespritderesponsabilité.
Elles exigent que l’État montre l’exemple en ce qui concerne la réduction du déficit et de
l’endettement, et évite de créer des coûts pour les collectivités locales (normes, décisions
relativesàlafonctionpubliqueterritoriale).Toutesdénoncentleseffetsdeborddesbaisses
debudgetsdel’Étatetdesesopérateurs.
S’agissantde latrajectoireposéedans lePLPFP,ellessontouvertesaudiscoursdemaîtrise
desdépensesdans laresponsabilité,maiss’inquiètentde lasoutenabilitédans laduréedes
ciblesaffichéesdu faitdeseffortsdéjàaccomplisetdes incertitudes liéesà l’inflation.Elles
demandentuneréellemodulationdeseffortsattendusselon lesréalités territorialesetune
neutralisation des facteurs exogènes pesant sur la dépense locale. Elles défendent l’utilité
collectivedeladépenselocaleàdesfinsdedéveloppementéconomique,socialetterritorial.
Defaçonunanimeetvigoureuse, lesassociationsd’élussesontinquiétéesdelasituationde
l’investissementaprèsplusieursannéesdebaisse.L’article24duPLPFPestjugécommeune
mesureàlafoisinutile(«larègled’oractuellesuffit»,«l’articlenefaitquerenforcerunréseaud’alerte fonctionnel depuis de nombreuses années»), dangereuse car obligeant à undésendettement irréaliste et susceptible d'entraîner un coup de frein supplémentaire sur
l’investissement, et «vexatoire » sur la forme (la procédure impliquant le représentant de
l'Étatetlachambrerégionaledescomptesencasdedépassementdesnormesd’endettement
estperçuecommeunemisesoustutelledescollectivitéslocales).
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À leur sens, le nombrede collectivités concernéespar cesdispositionspourrait être faible.
Enfin, le ratio de dette ne permet pas de prendre en compte de façon satisfaisante des
collectivités présentant des situationsparticulières, comme laMétropoleduGrandParis et
d’autresmétropolesrégionales.
Interrogées sur les contrats, les associations ont défendu des positions variées : de
l’opposition frontale liée à des tensions plus globales, à un intérêt marqué mais sous
conditions.
Les interrogations portent sur la nature réelle du contrat : cette dernière sera appréciée à
l’aunedesonindividualisation.Levolontariatpourlescollectivitésprioritairementviséespar
lemécanismecontractueletpourlesautressoulèvedesquestions.Lesujetducontratn’est
pas dissociable pour les associations d’autres points de débat relatifs aux relations
financièresentrel’Étatetlescollectivités(AIS,taxed'habitation,logementnotamment).
Beaucoups’interrogentsurlepérimètredeladépense,toutparticulièrementauseindubloc
communal(fluxfinanciersentreEPCIetcommunesmembres,budgetsannexes),etcraignent
des effets de bord contraires à l’objectif de mutualisation des services au sein des
intercommunalités.Lanécessaireneutralitéducadrecontractuelparrapportauxchoixdes
modesdegestiondesservicespublicsaétémiseenexergue.
Denombreusesquestionsportentsurlemécanismede«correction»:quelleportéeetquelle
individualisationdelasanctioncommedesobjectifs?Quelmécanismedecorrectionpourles
collectivitésnonvertueuseshorsduchampducontrat?Toutmécanismequiressemblerait
tropàlaCRFPparsoncaractèreautomatiqueestd’avancerejetéetperçucommecontraireà
l'espritducontratetaupactedeconfiance.
La question des contreparties de l'État, non seulement globales mais également
individualisées, apparaît comme majeure pour crédibiliser le contrat et plus largement le
pacte financier avec l’État. Dans le domaine des contreparties collectives, les attentes des
collectivités portent sur la prévisibilité des ressources, les normes et la fonction publique
territoriale. En ce qui concerne les contreparties individualisées, les demandes portent sur
l’investissementetl’accroissementdel’autonomiefinancière,notammentparletransfertde
ressourcesfiscalesdynamiques.
Techniquement,lesassociationsposentlaquestiondelacapacitédesservicesdéconcentrés
del’Étatànégocierde«vrais»contratseuégardàlaréductiondeseffectifsetàlatechnicité
desenjeux.Elless’inquiètentégalementdelasécurisationjuridiquedudispositif.
1.2. Contributiondesadministrationsdel’État
Lesadministrationscentralesontétéauditionnéessurlesconditionsdefaisabilitéjuridique
etopérationnelledudispositifdecontractualisationquiposedesproblèmesinédits.
Ladirectiongénéraledutrésor(DGT)etladirectiondubudget(DB)ontprésentélalogique
macroéconomique qui sous-tend les articles10 et 24 du PLPFP. La participation des
collectivitésterritorialesàl’objectifderéductiondudéficitpublic,enl’absencedebaissedela
DGF, s’opérera par l’intermédiaire d’une modération de la dépense locale, ayant pour
conséquences une amélioration de la capacité d’autofinancement, visant à favoriser le
désendettementetàréduirelabesoind’endettementpourfinancerlesinvestissements.
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Ladirectiongénéraledescollectivitéslocales(DGCL),quipourraitavoirlaresponsabilitéde
lamise enœuvredes contrats s’agissant dumécanismede correction, a soulignéplusieurs
points de vigilance voire d’alerte. Elle a insisté sur les risques juridiques afférents à une
modulationdelaDGFenfonctiond’objectifsnégociésdefaçonindividualiséedansuncontrat,
lesaléasdelanégociationpouvantmettreàmalleprinciped’égalité.Elleapointéégalement
lesdifficultésdedéfinitiond’unebaseincontestablederéférencepourmesurerl’atteintedes
objectifs,dufaitdepérimètresdedépensesévolutifs(enparticulierauseindesEPCI).Ellea
présenté trois scenarii, dont le plus sûr, à ses yeux, serait celui qui déconnecterait le
mécanismedecorrectiond’unécartauxobjectifsducontrat.
Ladirectiongénéraledesoutre-mer(DGOM)a insistésur lesparticularitésdescollectivités
ultramarines, en termes de recettes et de dépenses. A été mentionné le lancement d’une
étudevisantàobjectiverd’unepartlesspécificitésdelastructuredesrecettesetdescharges
descollectivitésd’outre-meretd’autrepartlestransfertsfinanciersdel’État,pouréclairerla
recherchedel’objectifd’égalitéréelle.
Ladirectiongénéralede lacohésionsociale(DGCS)aprésenté lesdéterminantsspécifiques
desdépensesd’AIS.Ellearappelélastabilisationrécentedunombred’allocatairesdurevenu
desolidaritéactive(RSA)aprèsunepériodedefortecroissancequiapesésurlesdépenses
desdépartements.Dufaitdelaréformedelaprestationintroduiteparlaloid’adaptationde
lasociétéauvieillissement,elleanticipeunereprisedesdépensesd’allocationpersonnalisée
d’autonomie(APA)quifaitl’objetd’unecompensationcomplémentaireparl’État.L’ampleur
des disparités des situations départementales, insuffisamment prises en compte par les
dispositifsdecompensation,apparaîtdésormais,selonlaDGCS,commeleprincipalproblème
àsurmonter.
Ladirectionde lamodernisationetde l'action territoriale(DMAT)asouligné l’intérêtde la
démarchetoutenattirantl’attentiondelamissionsurlesconditionsdefaisabilitédesamise
enœuvre,dufaitdesmoyenshumainscontraintsauseindesservicesdéconcentrésdel’État
(270 agents affectés au contrôle budgétaire). Elle a insisté sur la nécessité de conjuguer
encadrementde la négociation (critèresnationauxdemodulation), contreparties concrètes
susceptibles d’être apportées (en investissement) et établissement d’une procédure
dialoguéepourévaluerlesrésultats.
Ladirectiongénéraledes financespubliques(DGFiP)aclarifié lescontraintesdecalendrier
pourlecontrôledesrésultats,définil’appuiopérationneldesdirectionsdépartementalesdes
financespubliques(DDFiP)àlanégociationetausuividelacontractualisation,etpréciséles
pistesdeprogrèsencoursd’étudedans laconsolidationde ladépense localeentreEPCIet
communesmembres.
2. Lamissionpropose la conclusion,dès2018,de contratsdemaîtrisedes dépenses réelles de fonctionnement, personnalisables selon lasituationdescollectivités
Lapropositionformuléeparlamissionviseàaccompagnerlescollectivitésterritorialesetles
EPCI dans l’effort demaîtrise de la dépense publique locale exposé par le Président de la
RépubliquelorsdesondiscoursdevantlaCNTlorsdesaréuniondu17juillet2017:«Notrepari,c’estquelescollectivitéslocalesdanstoutesleurscomposantessaurontprendrepour2018lapartdecequileurrevientenbaissededépensesdefonctionnementetd’investissementsansquenousayonsàpasserparlesdotations.[…]Parcontre,pourcellesetceuxquinejouerontpaslejeu,ilyauraunmécanismedecorrectionl’annéed’après.»Ladémarcheproposéeentendenoutrepréserverundynamismed’investissementlocal.
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Ledispositifcontractuelsoumisaugouvernementreposesurlaconfiance:ilproposeuntaux
d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement, ajustable en fonction des données
spécifiquesde lacollectivitécontractante.C’estseulementencasdenon-respectdece taux
contractuel que pourrait intervenir un prélèvement, proportionné et limité, sur ses
ressources.
Lesmodalitéspratiquesdecontractualisationproposéesparlamissions’articulentautourde
troisprincipalesrecommandations:
® partir d’un indicateur harmonisé de dépenses réelles de fonctionnement pour
sélectionner les collectivités locales et établissements inclus dans le dispositif
contractuel, en acceptant l’adhésion de communes et EPCI de moindre niveau
financier;
® proposer aux collectivités et établissements volontaires de fixer un objectif
personnaliséd’évolutiondeleursdépensesréellesdefonctionnement,pourunedurée
comprise entre trois et cinq ans, complété de contreparties en moyens
d’investissement, et donnant lieu à l’activation d’unmécanisme de reprise en cas de
dépassementdel’objectif,lessommescollectéesétantaffectéesaudésendettementdes
administrationspubliques;
® impliquer dans la contractualisation les services déconcentrés de l’État, et en
particulierlespréfetsetlesdirectionsdesfinancespubliques,lorsdelanégociationdes
contratscommeaumomentdubilanannuel,endéfinissantleurcapacitéd’appréciation
surlatrajectoirefinancièreeffectivedel’entitécontractante.
2.1. Le seuil de dépenses de fonctionnement : un critère de sélection plusadaptéqu’unchiffredepopulation
Dans sa rédaction actuelle, l’article 10 de la LPFP prévoit l’inclusion dans le champ de la
contractualisation des régions et des départements (avec les collectivités spécifiques de
Corse, Guyane et Guadeloupe et l’institution «mixte » de laMétropole de Lyon) dans leur
ensembleet,auseindu«bloccommunal»,descommunesdeplusde50000habitantsetdes
EPCIdeplusde150000habitants.
Ladirectiongénéraledesfinancespubliques(DGFiP)etladirectiongénéraledescollectivités
locales(DGCL)ontétabli,àpartirdecescritères,lalistedescollectivitésdubloccommunal
potentiellementinclusesdansledispositifcontractuel(cf.annexe3),soit:
® 131communes;
® 81 EPCI à fiscalité propre (en incluant à la fois la Métropole du Grand Paris et les
établissementspublicsterritoriaux–EPT–quilacomposent).
Les données communiquées par la DGFiP à la mission sur les dépenses réelles de
fonctionnement (DRF) inscritesdans lesbudgetsprincipauxde ces collectivitéspermettent
d’établirquelemontantagrégédesDRFs’estélevé,en2016,à:
® 22,48Md€pourlescommunes;
® 11,40Md€aumoins2pourlesEPCI.
Lerapportdel’observatoiredesfinancesetdelagestionpubliquelocalesdeseptembre2017
indiquequ’en2016, lesdépensesde fonctionnementdes collectivités territoriales (budgets
principaux)ontatteint168,5Md€.Parmicelles-ci:
2Lechiffrede11,40Md€correspondàlasommedesDRFdes12EPTdelaMétropoleduGrandParis(1,09Md€),delaMétropoledeLyon(2,08Md€)ainsiquede56EPCIpourlesquelslaDGFiPdisposededonnéespour2016
(8,23Md€).Iln’inclutdoncpaslesdépensesde13EPCIpourtantinclusdanslalistedes81.
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® lesdépensesdefonctionnementdescommunesontreprésenté67,7Md€;
® lesdépensesdefonctionnementdesEPCIontreprésenté23,4Md€.
Sil’onadditionnelesdépensesdesrégions,cellesdesdépartements,cellesde131communes
deplusde50000habitantsetdes81EPCIdeplusde150000habitants,onobtientuntaux
decouvertured’environdeuxtiersdeladépenselocaledefonctionnement3.
La mission considère que le remplacement d’un critère de taille de la population par un
critère portant sur le niveau des dépenses réelles de fonctionnement des collectivités se
justifiepouraumoinsdeuxraisons:
® A)desraisonspratiquesconduisentàn’inclurequ’unnombre limitédecommuneset
d’EPCIdans le champdudispositifdevérificationdesdépenses.Leprinciped’égalité
autoriseàfairecettesélection,sic’estsurlabased’uncritère«objectifetrationnelauregard de l’objectif poursuivi » (jurisprudence du Conseil constitutionnel). L’objectifpoursuivi est la maîtrise des dépenses réelles de fonctionnement, permettant
d’augmenter la capacité d’autofinancement des collectivités et donc de réduire leur
besoin d’endettement. Il paraît donc préférable de fonder la distinction entre
collectivitéssurleniveaudedépenseplutôtquesurlapopulation;
® B)lemécanismedecontractualisationentrel’Étatetlescollectivitésserad’autantplus
crédible,envuedelasortiedelaprocédurepourdéficitexcessifouverteen2009parla
Commissioneuropéenne,qu’ilincluraunepartélevéedeladépensepubliquelocale(en
mêmetempsquelatotalitédecelledel’Étatetdesorganismesdeprotectionsociale).
Ce critère est néanmoins imparfait, dans la mesure où il ne permet pas de distinguer les
communesayantdéléguéunepartélevéedeleurfonctionnementàunEPCI.
Àpartirdedonnéestransmisespar laDGFiP, lamissionacalculé le tauxdecouverturedes
DRF en fonction de seuils deDRF retenus pour les EPCI et les communes. Ces simulations
portentsurlesbudgetsprincipauxuniquement4,pourl’année2016.
Le tableau 2 présente la variation du taux de couverture de la dépense totale de
fonctionnementdescommunesenfonctionduseuilchoisidedépensedefonctionnement.Le
tauxdecouverturedesDRF localestouteschoseségalesparailleurscorrespondautauxde
couverturedesdépenses localesque l’onobtient,pourchaqueseuildeDRFcommunales,si
l’onconsidèreque lesDRFdes régionsetdesdépartements sont couvertesà100%etque
cellesdesEPCI lesontà48,72%aumoins,commec’est lecassi l’onapplique lecritèrede
population.
Tableau2:Évolutiondutauxdecouverturedeladépensecommunaledefonctionnementenfonctionduseuildedépensesréellesdefonctionnement(chiffres2016)
SeuildeDRF(enM€)
Nombredecommunesincluses
MontanttotaldeDRFcouvertes(enMd€)
TauxdecouverturedesDRFcommunales
(en%)
Tauxdecouverturedes
DRFlocalestouteschoseségalesparailleurs(en%)
15 750 41,42 61,18 77,29
20 579 38,48 56,84 75,56
3 Les DRF des régions représentent 11% du total de ce type de dépenses et celles des départements, 35%.LesDRF des 131 communes de plus de 50000habitants représentent 33% des DRF communales, qui
elles-mêmes représentent 40% du total des DRF. Enfin, les DRF des 81 EPCI de plus de 150000 habitants
représententaumoins49%dutotaldesDRFdesEPCI,quielles-mêmesreprésentent14%dutotaldesDRF.En
sommantcesquatrecomposantes,onobtientuntauxdecouverturede66%.
4 Les données communiquées par la DGFiP permettent d’examiner le montant des budgets principaux ou del’ensemblecomposédesbudgetsprincipauxetdesbudgetsannexes(sansdistinctionentre lesdeux,nimêmeà
l’intérieurdechacundecesbudgets).Iln’estdoncpaspossible,pourl’instant,d’évaluerleseffetsderetraitement
comptablesproposésplusbasdanscerapport.
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SeuildeDRF(enM€)
Nombredecommunesincluses
MontanttotaldeDRFcouvertes(enMd€)
TauxdecouverturedesDRFcommunales
(en%)
Tauxdecouverturedes
DRFlocalestouteschoseségalesparailleurs(en%)
25 440 35,40 52,29 73,74
30 360 33,21 49,05 72,44
40 258 29,65 43,80 70,34
50 200 27,06 39,97 68,81
60 153 24,48 36,16 67,28
70 114 21,93 32,39 65,78
80 102 21,04 31,08 65,25
90 86 19,68 29,07 64,45
100 78 18,91 27,93 63,99
110 70 18,07 26,69 63,50
120 61 17,04 25,17 62,89
130 53 16,03 23,68 62,29
140 44 14,83 21,91 61,58
150 37 13,83 20,43 60,99
160 32 13,07 19,31 60,54
170 29 12,57 18,57 60,25
180 26 12,04 17,78 59,93
190 24 11,66 17,22 59,71
200 21 11,08 16,37 59,37
250 10 8,68 12,82 57,95
300 8 8,13 12,01 57,62
350 5 7,15 10,56 57,04
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Lamêmeinformationestprésentéedansletableau3pourlesEPCI,enfaisantl’hypothèse,en
cequiconcerneletauxdecouverturedesDRFlocalestouteschoseségalesparailleurs,quele
taux de couverture des dépenses communales est de 33,21%, comme c’est le cas si l’on
appliquelecritèredepopulation.
Tableau3:Évolutiondutauxdecouverturedeladépenseintercommunaledefonctionnementenfonctionduseuildedépensesréellesdefonctionnement(chiffres2016)
SeuildeDRF(enM€) Nombred’EPCIinclus
MontanttotaldeDRFcouvertes(enMd€)
Tauxdecouverturedes
DRFintercommunales
(en%)
Tauxdecouverturedes
DRFlocalestouteschoseségalesparailleurs(en%)
15 276 17,98 76,84 70,04
20 219 16,99 72,61 69,44
25 173 15,97 68,25 68,83
30 141 15,01 64,15 68,26
40 102 13,72 58,63 67,49
50 80 12,73 54,40 66,90
60 70 12,20 52,14 66,58
70 57 11,35 48,50 66,07
80 47 10,59 45,26 65,62
90 38 9,84 42,05 65,17
100 31 9,16 39,15 64,76
110 28 8,84 37,78 64,57
120 26 8,61 36,79 64,43
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SeuildeDRF(enM€) Nombred’EPCIinclus
MontanttotaldeDRFcouvertes(enMd€)
Tauxdecouverturedes
DRFintercommunales
(en%)
Tauxdecouverturedes
DRFlocalestouteschoseségalesparailleurs(en%)
130 22 8,10 34,62 64,13
200 12 6,43 27,48 63,13
400 8 4,48 19,15 61,96
500 5 4,21 17,99 61,80
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Enfin, le tableau 4 présente le taux de couverture des DRF locales en fonction des
combinaisonsdeseuilsdedépensesdefonctionnementdescommunesetdesEPCI.Ilrepose
surl’hypothèseselonlaquellelatotalitédesdépartementsetdesrégionssontinclusdansle
dispositif contractuel et donc que, pour ces deux catégories de collectivité, le taux de
couvertureestde100%.
Tableau4:Tauxdecouverturedesdépensesréellesdefonctionnement(en%)enfonctiondesseuilsdeDRFretenuspourlesEPCIetlescommunes(enM€)
EPCICnes 15 20 25 30 40 50 60 70
15 81,19 80,60 79,99 79,42 78,66 78,07 77,76 77,25
20 79,44 78,85 78,25 77,68 76,91 76,33 76,01 75,51
25 77,61 77,03 76,42 75,85 75,09 74,50 74,18 73,68
30 76,31 75,73 75,12 74,55 73,79 73,20 72,88 72,38
40 74,20 73,61 73,01 72,44 71,67 71,09 70,77 70,27
50 72,66 72,08 71,47 70,90 70,14 69,55 69,23 68,73
60 71,13 70,55 69,94 69,37 68,61 68,02 67,70 67,20
70 69,62 69,03 68,43 67,86 67,09 66,50 66,19 65,69
80 69,09 68,50 67,90 67,33 66,56 65,98 65,66 65,16
90 68,28 67,70 67,09 66,52 65,76 65,17 64,85 64,35
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Dansl’hypothèseoùunseuiluniquedeDRF,égalà30M€,seraitfixépourlescommuneset
les EPCI, le dispositif permettrait, en incluant 360communes5 et 141EPCI, auxquels
s’ajouteraient l’ensemble des départements et des régions, de couvrir près de 75% de la
dépenselocaledefonctionnement.
Afin d’estimer l’effet de la prise en compte des budgets annexes envisagée dans le
développementquisuit,etsouslesréservesénoncéesprécédemment,l’applicationd’unseuil
de30M€àl’ensembledesbudgetsprincipauxetdesbudgetsannexesdescommunesetdes
EPCIconduitàincluredansledispositif(cf.annexe4):
® 373communes,totalisantdesDRFs’élevantà34,78Md€(àcomparerà360communes
et33,21Md€sil’onneretientquelesbudgetsprincipaux);
® 198 EPCI, totalisant des DRF s’élevant à 24,11Md€ (à comparer à 141 EPCI et
15,01Md€sil’onneretientquelesbudgetsprincipaux).
5 La taille médiane de ces communes est de 41761habitants. Une commune (Gonfreville l’Orcher, enSeine-Maritime) comptemoins de 10000habitants. 15 sont des communes demoins de 20000habitants. 270
comptent plus de 30000habitants, 190 plus de 40000habitants, 131 plus de 50000habitants et 43 plus de
100000.
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Sil’oncomparecesmontantsauxdonnéesquifigurentdanslerapportdel’observatoiredes
financesetdelagestionpubliquelocalesdeseptembre20176,relativesaupoidsdesbudgets
annexesdanslesdépensesdefonctionnementdescollectivitésetétablissementsen2016,le
tauxdecouverturede ladépensecommunales’élève,avecunseuil fixéà30M€,à51,73%
pourlescommunesetà73,06%pourlesEPCI,soituntauxtotaldecouverturede75,30%en
incluantunpeumoinsde700collectivitésetEPCI(cf.annexe5).
Lamissionrecommandel’applicationduseuilde30M€permettantdedéterminerlalistedes
communes et des EPCI inclus dans le champde la contractualisation auxDRF des budgets
principaux et des budgets annexes, nettes des dépenses de transfert. Une alternative
consisterait à exclure les budgets annexes qui retracent les dépenses des services publics
industrielsetcommerciaux(SPIC),pourneconserverqueceuxquiretracentlesdépensesdes
servicespublicsadministratifs(SPA).
Dans tous les cas, il apparaît souhaitable, étant donné la diversité des situations des
collectivités et des établissements invités à signer un contrat avec l’État, de se réserver la
possibilitéd’effectuercettesélectionsurunebasepluslargequeleseulexamendesDRFen
2016. On peut ainsi envisager, notamment, de prendre en compte lamoyenne desDRF en
2015et2016oud’écarterdesélémentsatypiquesfigurantdanslescomptesadministratifsde
2016.
2.2. Le champ des dépenses soumises à vérification doit être définiprécisément,danslarèglegénéraleetdanslecontrat
La mission suggère d’asseoir le dispositif contractuel, et donc les contreparties comme le
mécanisme de reprise, sur la réalisation d’un objectif portant sur les dépenses réelles de
fonctionnementdescollectivitéslocalesetdesEPCI.
Ce choix implique de définir précisément ce qu’il convient d’inclure dans le périmètre des
dépenses réelles de fonctionnement soumises à vérification. Un certain nombre de règles
peuvent être établies a priori pour toutes les collectivités souhaitant prendre part audispositif contractuel, tandis que des situations particulières ou imprévisibles justifient
l’inscriptiondeclausescontractuellesindividualiséesetmodifiablessouslaformed’avenants
derévisionàl’initiatived’unedesdeuxpartiesaucontrat.
2.2.1. Règlesgénéralesrelativesauchampdesdépensesréellesdefonctionnementàvérifier
Àl’issuedesauditionsdesassociationsreprésentativesdescollectivités locales,desEPCIet
des services de l’État compétents en matière de finances publiques locales, la mission
recommandel’inclusion,danslechampdesdépensesréellesdefonctionnementàprendreen
compte pour évaluer l’évolution des dépenses, après certains retraitements, des budgets
principauxetdesbudgetsannexesdesservicesàcaractèreadministratif.
Encequiconcernelesbudgetsprincipaux,ilestproposédeprendreencomptelesdépenses
defonctionnementenmouvementréel,desquellesonretrancherait:
® lesatténuationsdeproduit(dépensesdereversementstellesquefondsdepéréquation,
attributions de compensation, fonds national de garantie individuelle des ressources
(FNGIR)notamment);
® lesatténuationsdecharges(comptesderecettes);
6Page78.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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® lesremboursementsdefraisoudechargesdepersonnelrefacturées(comptes7087et
7084),sousréserved’unexamenapprofondidelaDGCLetdelaDGFiP.
Il conviendrait par ailleurs de veiller à neutraliser les transferts de compétences ou de
charges, par exemple dans le cadre d’une mutualisation ou de la réintégration de
compétencessyndicales,quineseraientpasidentifiésàtraverslesretraitementscomptables
précédents.
À cet égard, la mission attire l’attention du gouvernement sur la nécessité de développer
rapidementdenouveauxoutilscomptablespermettantdemesurer,defaçonannuelle,lesflux
financiers entre communes et intercommunalités. En l’absence d’obligation réglementaire
danscedomaine,onnepeutexcluredeslitigesd’interprétationdel’évolutiondesdépenses
pendant l’application des contrats, et par ricochet une hésitation devant certaines
mutualisations.
Àcesdépensesdevraientêtreajoutées lesdépensesdefonctionnementenmouvementréel
desbudgetsannexespourdesservicespublicsàcaractèreadministratif(nomenclatureM14
ou 57 sous réserve d’une confirmation par la DGCL ou de la DGFiP de la pertinence de ce
critère). Ces dépenses seraient calculées selon la même méthode que celle des budgets
principauxetdevraientêtre,lecaséchéant,neutraliséesdesrecettesdecesbudgetsannexes
enprovenancedubudgetprincipaletdesdépensesàdestinationdubudgetprincipal.
LapriseencomptedesbudgetsannexesdesSPICn’estpassouhaitabledanslamesureoùelle
pourrait avoir pour conséquence d’inciter les collectivités territoriales et les EPCI à
externaliser certains services publics sous forme de délégations de service public pour
soustraire les dépenses réelles de fonctionnement qui y sont liées au périmètre de la
contractualisation. En ce sens, la contractualisation pourrait inciter à privilégier certains
modes de gestion, ce qui n’est pas compatible avec le principe de libre administration des
collectivitésterritoriales.
En revanche, les flux croisés entre les budgets principaux et les autres budgets annexes
(servicespublicsindustrielsetcommerciaux)seraientconservés.
Les pratiques locales en matière de rattachement du paiement des factures à un exercice
plutôtqu’àunautrepeuventaffecterlemontantdesdépensesréellesdefonctionnement.En
effet, on ne peut exclure qu’une collectivité, craignant de dépasser son objectif d’évolution
des dépenses, diminue les rattachements en fin d’année et les reporte l’année suivante. Ce
risqueparaîtcontenudanslamesureoùlescontratsseraientsignéspouruneduréecomprise
entre trois et cinq ans et que le rattachement à l’exercice suivant conduit à reporter une
chargequidevraêtreassuméel’annéesuivante.Unengagementdediligencedelacollectivité
àcetégardpourraitfigurerdanslescontrats.
2.2.2. Conditionsjustifiantl’inscriptiondeclausesspécifiquesdanslescontratsetunretraitementdel’assiettededépenses
Les discussions du contrat entre l’autorité représentant la collectivité ou l’établissement
souhaitantcontracteretlereprésentantdel’Étatontvocationàporternonseulementsurla
définitiond’untauxannueld’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnement(cf.infra),sur
les contreparties à l’engagement de la collectivité ou de l’établissement (cf. infra), mais
également sur l’assiette pertinente d’évaluation de l’évolution des dépenses réelles de
fonctionnement. En sus des règles générales énoncées ci-dessus, on peut envisager que le
dialogue entre les co-contractants permette de définir des clauses particulières visant à
prendreencompteleseffets,surlesdépensesréellesdefonctionnement,de:
® lasurvenued’événementsexceptionnels,danslamesureoùilssontprévisibles;
® l’imposition par l’État de charges nouvelles spécifiques à la collectivité ou à
l’établissementsignataire.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Les dépenses nouvelles pour lesquelles une recette spécifique et proportionnelle serait
identifiée(analyséecommeune«aidepubliqueàladépense»décidéeparl’État)pourraient
êtreneutraliséesàhauteurdesrecettesperçuesdèslorsqu’ellesfigureraientdanslecontrat
entrelesparties.C’estlecasparexempledecertainesdépensesd’APA.
S’agissantdesdépartements,lerespectdelatrajectoiredeleursdépensesdefonctionnement
esttrèsliéàladynamiquedesdépensesd’AIS(30%enmoyennedeleursdépensestotales)
etdansunemoindremesureaupartageavecl’Étatdufinancementdelapriseenchargedes
MNA. Le rapportde laCourdes comptesd’octobre2017 sur les financespubliques locales
montrequelesdépartementssecaractérisentpardesdépensesd’AISréglementairementtrès
encadrées, fortement soumises à des déterminants sociodémographiques et
socioéconomiques,enparticulierpourleRSAetl’APA,quiinduisentd’importantesdisparités
interdépartementales.Àtitred’exemple,lepoidsdesdépensesdeRSAdanslesdépensesde
fonctionnement varie entre 15 et 45% selon les départements. Ce rapport souligne
égalementl’érosiondelacouverturedecesdépensesparlesdispositifsdecompensationde
l’État,enparticulierpourleRSA(60%detauxdecouvertureen2015).
Ceconstatpeutjustifierl’adaptationdupérimètredesdépensesdefonctionnementprisesen
compte dans le cadre de la contractualisation, sachant que les dispositifs de compensation
n’agissent pas sur le niveau de la dépense brute d’AIS retenue pour la trajectoire des
dépenses.Cesdispositionsdetraitementdeladépensedevrontprendreencomptelerésultat
destravauxpartenariauxengagésrécemmentsurlefinancementdesAISetlapriseencharge
desMNA,quisontsusceptiblesdemodifierlarépartitiondeschargesfinancièresentrel’État
lesconseilsdépartementaux,dès2018pourlesMNAeten2019pourlesAIS.
Deuxoptionssontenvisageables:
® retirer de la base des dépenses celles afférentes au RSA et à l’APA (qui dépendent
majoritairement de facteurs sociodémographiques) ainsi que les dépenses liées aux
MNA de façon pérenne ou seulement pour 2018. Ce choix pourrait justifier un
ajustementàlabaissedutauxciblede1,4%;
® prendre en compte ces dépenses dans la limite d’un plafond gommant les disparités
interdépartementales (poids moyen national de ces dépenses dans les dépenses de
fonctionnement des départements ou calcul à partir de la dépense moyenne par
habitant). Cette approche ne neutraliserait pas l’effet d’une hausse générale des
dépensesdeRSAencasdedégradationdelaconjoncturemaispréviendraitlasituation
d’impasse pouvant frapper des départements affectés dans le proche avenir par des
montéesdedépenses«horsnormes».
Àlapriseencomptedecesdépensesparunajustementdel’assiettedesDRFentrantdansle
périmètre soumis au respect d’un taux annuel de croissance pourrait se substituer une
modulation de ce taux, à partir notamment de la structure d’âge de la population
départementale(cf.2.3.1.1).
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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2.3. La mission propose deux scénarios d’application du mécanismecontractuel
Unefoisdéfinilechampdescollectivitésinclusesparlaloidansledispositifdevérificationde
ladépense,deuxmodalitésd’articulationentrelescontratsetunmécanismedereprisesont
envisageables. Elles visent à la fois à inciter les collectivités à prendre part au dispositif
contractuel et à sedonner lesmoyensde rectifier les trajectoiresd’évolutiondesdépenses
localesdefonctionnementencasd’écartauxengagementscontractuelsetauxengagements
financiers de la France au sein du système monétaire européen. Le principe général qui
prévaut est celui du calcul, chaque année et pour chaque collectivité, d’un écart entre un
objectif d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement et l’évolution réelle de ces
mêmesdépenses.
Les deux scénarios présentés par lamission intègrent la distinction entre trois groupesde
collectivitésterritoriales:
® lescollectivitésinclusesparlaloi(enraisondel’importancedeleurpopulationoudu
niveau élevé de leurs dépenses réelles de fonctionnement) dans le dispositif
contractueletacceptantdesigneruncontrat;
® lescollectivitésinclusesparlaloidansledispositifcontractuelmaischoisissantdene
passigneruncontrat;
® les collectivités que leur population ou leur niveau de dépenses réelles de
fonctionnementnesoumettentpasaudispositifdevérification.
S’ilss’inscriventdansunobjectifcommundesignaturedescontratsavantle30juin2018,ils
prévoientdeshypothèsesdistinctesquantàladatedelavérificationdesdépensesréalisées.
2.3.1. Scénario 1: application d’un taux de reprise modulé dès 2019, à partir del’examendescomptes2018
Dans la première hypothèse, une reprise annuelle serait calculée, dès 2019 à partir de
l’examen des comptes pour l’année 2018, en fonction de cet écart. Elle porterait sur les
concoursfinanciersousurlesressourcesfiscalesaffectéesauxcollectivités.
2.3.1.1. Collectivités inclusespar la loidans ledispositif contractuel etayant signéuncontrat
Lasignatured’uncontratentre l’Étatetunecollectivité constituerait l’aboutissementd’une
négociation portant notamment sur la définition d’un objectif annuel d’évolution des
dépensesréellesdefonctionnementapplicableàcettecollectivitépourladuréeducontrat.La
personnalisation de cet objectif reposerait sur cinq critères, dont l’importance serait
pondéréeenfonctiondutypedecollectivité:
® la croissance de la population ou le nombre de logements livrés récemment ou
autorisés;
® unindicateurdestructured’âgedelapopulation,afindeprendreencompteleseffets
du vieillissement de la population sur le versement de l’APA par les conseils
départementaux.Lapriseencomptedecetindicateurseraitredondantes’ilétaitfaitle
choix d’agir (cf.2.2.2) sur l’assiette d’examen des dépenses des départements en
excluantdecelle-ci,entoutoupartie,lesdépensesd’APA;
® les résultats passés de maîtrise des dépenses réelles de fonctionnement(a priori lamesuredecesrésultatsseferaitsurlesannées2015et2016);
® unindicateurdepauvretédelapopulation;
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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® lapartdelapopulationrésidantdansunquartierprioritairedelapolitiquedelaville.
Letauxd’évolutiondesDRFservantdebaseàlanégociation,adaptéàchaquecatégorie,doit
êtrefixéparlaloi.Ilseraitmodulé,selonunegrilledecotationàconstruire,enfonctiondela
situation particulière de chaque collectivité souhaitant participer au dispositif contractuel.
Dansl’appréciationdelamission,lavariationdel’objectifdedépensesdevraitêtreencadrée
parunbarème limitatif (parexemple0,25pointdecroissancesupplémentairededépenses
pour chaquecritèreà savaleurmaximale) ; sinon la réalisationde l’objectifnational serait
compromise et le principe d’égalité serait mis en question. Dans l’hypothèse où une
collectivité satisferait à chacun des critères de modulation proposés, elle pourrait ainsi
bénéficierd’unemajorationde1point(enconsidérantquelaquestiondel’APAseraittraitée
par l’intermédiaire de la base et nondu taux) de son taux d’évolution annuel desDRFpar
rapportàlaréférence.
La collectivitéou l’établissementayant signéun contrat etn’ayantpas respecté,uneannée
donnée, l’objectif d’évolutionde la dépensede fonctionnement fixé au contrat ferait l’objet
l’année suivante d’une reprise financière. Son montant serait égal à une part inférieure à
100% (50%ou75%par exemple) dumontant du dépassement constaté. En tout état de
cause,ilseraitplafonnéàunpourcentagedesrecettesréellesdefonctionnement(prochede
1%)afindepréserverl’autonomiefinancièredescollectivités.
Pour les communes et EPCI ayant signéun contrat de ville, la possibilité que le contrat de
maîtrisedesdépensesprennelaformed’unavenantaucontratdevillepourraitfairel’objet
d’unexamenapprofondi.
2.3.1.2. Collectivités inclusespar la loidans ledispositifdevérificationetayantrefusédesigneruncontrat
L’absence de mécanisme de reprise financière pour ces collectivités paraît illogique : elle
risquerait de constituer une « prime » au refus de signer un contrat. Pour cette raison, la
missionconsidèrequecescollectivitésdoivent,ellesaussi, faire l’objetd’unerepriseencas
d’absence de maîtrise de l’évolution des dépenses réelles de fonctionnement, dans des
conditionsplusstrictesquecellesproposéesci-dessuspour lescollectivitésayantcontracté
avecl’État.
On peut ainsi envisager d’assigner à chaque collectivité ou établissement entrant dans la
«cible»devérification,maisayantrefusédesigneruncontrat,unobjectifmaximalannuel
d’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnementégalàl’objectifquifiguredanslePLPFP
pour les années2018 à 2022, déclinépar catégorie de collectivité, comme c’est déjà le cas
dans l’annexe au projet de loi de finances pour 2018 (cf.tableau 5) relative aux transferts
financiersdel’Étatauxcollectivitésterritoriales.Encasdedépassementdecetobjectif,une
reprise compriseentre75et100%de l’écartentre l’objectif et leniveau réeldedépenses
serait appliquée. Son montant serait plafonné à un pourcentage des recettes réelles de
fonctionnement(comprisentre1et2%)permettantdepréserverl’autonomiefinancièredes
entitésencause.Dansceschéma,troisvariablesdonneraientunavantageauxcollectivitéset
EPCI « contractants » : la personnalisationdu tauxd’augmentationdesdépenses selondes
données objectives, le taux de la reprise financière suivant un dépassement d’objectif et le
plafonddecetterepriserapportéeautotaldesrecettes.
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Tableau5:Objectifd’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnementdescollectivitésterritorialespourl’année2018,envaleuretàpérimètreconstant(en%)
Catégoriedecollectivités 2018EnsembledescollectivitésterritorialesetleursgroupementsàfiscalitépropreDépensesdefonctionnement
1,2
BloccommunalDépensesdefonctionnement
1,1
CommunesDépensesdefonctionnement
1,1
EPCIàfiscalitépropreDépensesdefonctionnement
1,1
DépartementsDépensesdefonctionnement
1,4
RégionsDépensesdefonctionnement
1,2
Source : Mission, à partir du jaune «Transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales» du PLF 2018,page22.
Defaçonalternative,lemécanismedereprisepourraitconsisteràdemanderauxcollectivités
etEPCIayantrefusédesigneruncontratdepayerunecontributionaudésendettementdes
administrations publiques, calculée non pas à partir de la vérification de la trajectoire des
dépenses réelles de fonctionnement de la collectivitémais qui représenterait par exemple
une fraction, de l’ordre de 1 %, du montant des recettes réelles de fonctionnement de la
collectivité. Ce critère égalitaire est celui ayant servi, à la demandedu comité des finances
locales,aucalculdumontantdelacontributionauredressementdesfinancespubliquesentre
2014et2017.Larepriseforfaitaireainsichoisiedispenseraitlacollectivitéencausedetoute
vérificationdesacourbededépenses.Lacollectivitépourraitnéanmoins,pendantlapériode
quinquennale, rejoindre la formule contractuelle. Cela supposerait alors de reconstituer la
trajectoiredesesDRFdepuis2018.
Cette possibilité présente néanmoins un risque juridique supplémentaire. En effet,
l’application de la CRFP à l’ensemble des collectivités et EPCI entre 2014 et 2017 a été
justifiée par le risque de son incompatibilité avec le principe d’égalité si elle ne s’était
appliquéequ’àunnombrelimitéd’entités.
2.3.1.3. Autrescollectivités
Lescollectivitésdontlapopulationouleniveaudedépensesréellesdefonctionnementserait
inférieurauseuil fixédans la loiverraient leursituation inchangéepar rapportauxannées
antérieuresà2018.Afindemanifester son souhaitd’établirune relationde confianceavec
ces collectivités, dont les dépenses représentent une faible part de l’ensemble des DRF du
bloc communal, le gouvernement pourrait confirmer son intention de stabiliser leurs
dotationsaucoursduquinquennat.
Le débat d’orientation budgétaire annuel de ces collectivités pourrait être enrichi d’une
réflexion sur les objectifs de dépenses et d'endettement locaux au regard des objectifs
nationaux.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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17
La mission estime qu’il est souhaitable de laisser la possibilité aux collectivités et aux
établissementsnerépondantpasauxcritèresd’inclusiondansledispositiffixésparlaloide
conclure, par dérogation et à leur demande, un contrat afin de déterminer les objectifs
d’évolutiondeleursdépensesdefonctionnement.Leurintégrationàcettedémarcheseferait
de façonprogressive, en fonctiondes capacitésdes servicesdéconcentrésà répondreà ces
demandes–cequisuppose l’énonciationd’uncritèreobjectifdepriorité,nationalementou
localement. Ces contrats s’appliqueraient dans des conditions identiques à celles décrites
précédemment pour les collectivités ou établissements inclus par la loi dans le dispositif
contractueletayantacceptédesigneruncontrat.
Indépendamment de leur choix de signer ou non un contrat, ces collectivités pourraient
bénéficierd’unmécanismed’accompagnementvisantàaccélérerleurdésendettement.
Enfin,encequiconcernelarelationentrelesEPCIetleurscommunesmembres,ilparaîtpeu
réaliste,àcourt terme,d’envisager lasignatured’officedecontratsuniques.Néanmoins, les
représentants de l’État devront accueillir favorablement les demandes en ce sens qui leur
seront adressées par un EPCI et ses communes membres se déclarant favorables à la
signatured’uncontratcollectif.
Figure1:Synthèseduscénario1
Source:Mission.
2.3.2. Scénario2:activationdumécanismederepriseen2020,àpartirde l’examendescomptes2019
Lesmodalitésdecontractualisationcorrespondantauscénario2 sont lesmêmesquecelles
décritesdanslescénario1.Lesdeuxscénariossedistinguentparleurcalendrier.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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18
Dans le scénario 1, les contrats ont vocation à être signés au premier semestre de
l’année2018 et à prendre leur effet dès cette année. Le premier examen du compte
administratifdes collectivités inclusesdans ledispositif aurait lieuaupremier semestrede
l’année 2019 et il se conclurait, en cas de dépassement des objectifs, par l’activation du
mécanisme de reprise dès l’année 2019. Ceci impose aux collectivités contractantes et aux
non-contractantessoumisesausystèmedevérificationdeprévoirdansleurbudgetprimitifle
risquede subir en coursd’annéeune reprise financièrequ’ellesne connaîtrontqu’enavril,
unefoisconnuleurchiffreréeldedépenses2018.
Lescénario2consisteàexpérimenterledispositifen2018.Danscesconditions,lescontrats
auraientvocationàêtresignésaupremiersemestredel’année2018,commeprécédemment,
et à prendre leur effet dès cette année. Néanmoins, le premier examen du compte
administratifdescollectivitésinclusesdansledispositif,quiauraitlieuaupremiersemestre
de l’année 2019, ne donnerait pas lieu à reprise en cas de dépassement des objectifs. Le
mécanismedereprise seraitactivépour lapremière foisen2020,àpartirde l’examendes
comptesadministratifspourl’année2019.
Lereportdeladated’entréedumécanismedereprisepermettraitdemanifesterlacrédibilité
dudiscoursderestaurationduliendeconfianceentrel’Étatetlescollectivités:lamaîtrisede
l’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnementreposeraitintégralementsurlavolontéet
la responsabilité des acteurs locaux. Il offrirait en outre la possibilité d’expérimenter le
dispositifpendantuneannéeetdepréparer,dansuncalendriermoinscontraintqueceluisur
lequelreposelescénario1,lescollectivitéslocalescommelesservicesdéconcentrésdel’État.
L’exercice « à froid » du printemps-été 2019 permettrait aux signataires de partager leur
analysedescomptesadministratifs,notammentl’interprétationdescausesdedépassement,
et leur laisserait le temps de disposer d’un outil partagé de chiffrage des flux liés aux
mutualisations, principalement en ce qui concerne le bloc communal mais pouvant aussi
intéresserlarelationrégions-départementsoudépartements-EPCI.
2.3.3. Modalitéscommunesd’applicationdutauxdecroissanceannueldesdépensesréellesdefonctionnementdescollectivitésterritoriales
2.3.3.1. Le tauxd’évolutiondesdépenses réellesde fonctionnementpeut êtreappliquédedeuxfaçons
Si la définition du taux annuel d’évolution des dépenses à respecter est importante pour
l’applicationducontrat,lafaçondontcetauxestvérifiéannuellementsurl’étatdesdépenses
effectives l’est toutautant.Elle influesur lapleineréalisationde la trajectoireprogrammée
desfinancespubliquesetsurladispositiondescollectivitésàyconcourir.Deuxoptionssont
envisageables:
® dans la première option, on applique chaque année le taux d’évolution des dépenses
réellesdefonctionnementauchiffredesdépensesréellesdefonctionnementconstaté
l’annéeprécédente.S’ilyadépassementuneannéedumontantdedépensesconvenu,
la collectivité acquitte donc la reprise prévue (75 % du dépassement, si c’est le
coefficient retenu). L’année suivante on apprécie son chiffre en ajoutant le taux de
croissanceannuel.Siellelerespecte,iln’yaplusdereprise.Cetteformuleal’avantage,
pour les collectivités, de ne pas subir durablement des reprises annuelles cumulées
après un dérapage ponctuel. En revanche elle ne permet pas d’obtenir au niveau
globalisé le résultat attendu de la contractualisation puisque les dépassements des
contractants sont systématiquement intégrés à la base ultérieure (« effet
d’hystérèse»);
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® lasecondeconsisteàfixerdanslecontrat,aumomentdesasignature,leniveauplafond
des dépenses réelles de fonctionnement à respecter pour chacune des trois à
cinqannées couvertes par le contrat, en réservant seulement les évolutions de
périmètre (transferts de compétences ou accords de mutualisation). Sous cette
hypothèse, le chiffre faisant l’objet de la vérification annuelle est celui défini dès le
début,etn’estpas«gonflé»parlesdépassementséventuelsd’annéesantérieures.S’ily
a une reprise financière, elle est calculée par rapport à ces chiffres cibles et elle
s’alourdira dans la durée s’il y a des dépassements successifs. Cette disposition est
moinsfavorableauxcollectivitésayant«manquéleurcible»d’évolutiondesdépenses
aucoursd’uneannée.Parcontre,ellerendpluscrédiblelerespectdutauxprogrammé
d’évolutiondeladépenselocaleauniveauagrégé.
L’encadré1présente,souslaformededeuxexempleschiffrés,lesdeuxoptions.
Encadré1:Illustrationdesdeuxoptionsrelativesàl’applicationdutauxannueld’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnement
§ Situationd’unecollectivitédépassantl’objectifcontractuelenannée2Onconsidèreunecollectivitédont leniveaudedépensesréellesde fonctionnement (DRF)estégalà
100M€enannée1.Letauxd’évolutiondesDRFquifiguredanssoncontratestégalà1,3%paransur
lapériode2018-2022.
Enannée2, lesDRFdecettecollectivités’élèventà102,1M€.Elleadoncaugmentésesdépensesde
2,1%,soit0,8pointdeplusquel’objectifcontractuel.Lemécanismederepriseestdoncactivéetelle
doits’acquitterd’unepartdumontantdel’écartentrelacibleetladépenseréelle,soitauplus0,8M€.
Enannée3,leniveaumaximaldeDRFautoriséparlecontratpeutêtrecalculédedeuxfaçons:
§ en appliquant le taux de 1,3% au niveaude dépenses constaté en année 2, soit 102,1M€. Souscette hypothèse, la collectivité peut dépenser jusqu’à 103,43M€ en année 3 et la reprise sera
calculéeenfonctiondel’écartentrecemontantetladépenseréelle;
§ en appliquant le taux de 1,3% à ce qu’aurait dû être le niveau de dépenses en année2 si lacollectivitéavaitrespectésonobjectifcontractuel,soit101,3x(1+1,3%)=102,61M€.
Siseullesecondmécanismegarantitlerespectdelatrajectoired’évolutiondeladépenselocaledans
sonensemble,ilfaitpeseruneffortimportantsurlacollectivitéquiréduiraitfortementsesdépenses
enannée3.Dansl’exemplecité,lacollectivitén’ayantaugmentésesDRFquede0,8%enannée3,soit
0,5point de moins que l’objectif contractuel, se verrait malgré cela appliquer une reprise, dans la
mesureoùsesdépensesatteindraient102,92M€(cequicorrespondà102,1M€x(1+0,8%)),soit
0,31M€deplusquelacible(soit102,61-102,92).
§ Situationd’unecollectivitérespectantl’objectifcontractuelenannée2Onconsidèreunecollectivitédont leniveaudedépensesréellesde fonctionnement (DRF)estégalà
100M€enannée1.Letauxd’évolutiondesDRFquifiguredanssoncontratestégalà1,3%paransur
lapériode2018-2022.
Enannée2, lesDRFdecettecollectivités’élèventà101,0M€.Elleadoncaugmentésesdépensesde
1,0%,soit0,3pointdemoinsquel’objectifcontractuel.Ellenesubitaucunereprise.
Enannée3,leniveaumaximaldeDRFautoriséparlecontratpeutêtrecalculédedeuxfaçons:
§ en appliquant le taux de 1,3% au niveaude dépenses constaté en année 2, soit 101,0M€. Souscette hypothèse, la collectivité peut dépenser jusqu’à 102,31M€ en année 3 et la reprise sera
calculéeenfonctiondel’écartentrecemontantetladépenseréelle;
§ en appliquant le taux de 1,3% à ce qu’aurait dû être le niveau de dépenses en année2 si lacollectivitéavaitaugmentésesDRFde1,3%exactement,soit101,3x(1+1,3%)=102,61M€.
Dans ce cas, il apparaît que l’option 2 offre aux collectivités ayant réalisé un effort particulier en
année2desmargesdemanœuvreplusimportantesenannée3quel’option1.
L’option 2 pourrait être complétée par un dispositif de compensation sur deux années
(cf.2.3.3.2),quiestenrevancheincompatibleaveclapremièreoption.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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20
Il est enoutre concevablede choisir un compromis entre lesdeuxoptions, consistant àne
reprendre dans la base, après un dépassement, qu’une fraction de celui-ci (« ticket
modérateur»).
2.3.3.2. Le «rebasage» annuel du niveau de dépenses pourrait être complété par undispositifdecompensationd’uneannéesurl’autre
Afin d’encourager les collectivités à signer un contrat avec l’État, le choix de l’option 2
(consistant à calculer le niveau maximal de dépenses réelles de fonctionnement autorisé
annuellement par le contrat sans tenir compte de dépassements éventuellement) pourrait
êtrecomplétépar lamiseenœuvred’undispositifdecompensation. Ilne seraitapplicable
qu’aux collectivités ou établissements signataires. Dans le cas où les dépenses réelles de
fonctionnement de la collectivité ou de l’établissement signataire d’un contrat seraient
inférieures à l’objectif contractuel annuel, le montant de cet écart pourrait être déduit du
montantdesdépensesréellesdefonctionnementconstatél’annéesuivante.
Pourdesraisonspratiquesetdelisibilité,lacompensationnepourraits’établirquesurdeux
annéesglissantesetlereportnepourraitsefairequ’enarrière,cequiimpliqued’avoirréalisé
uneéconomieparrapportàl’objectifcontractuelpourpouvoirentirerlesbénéficesl’année
suivante.
Encadré2:Exempledemiseenœuvredumécanismedecompensation
Soit une collectivité dont le niveau de dépenses réelles de fonctionnement est égal à 100 M€ en
année1. Dans le cadre de son contrat avec l’État, et en raison de ses caractéristiques, son contrat
prévoitunecroissanceannuellede1,5%desesdépensesréellesdefonctionnement.
Enannée2,sesdépensesréellesdefonctionnementatteignent100,9M€,soit0,6M€demoinsquele
montantmaximalautoriséparlecontrat.
Ilrésultedumécanismedecompensationqu’enannée3,encasdecroissancedesdépensesréellesde
fonctionnement supérieure à 1,5% par rapport au plafond annuel autorisé par le contrat
(soit103,02M€,cequicorrespondà100x(1+1,5%)2),ces0,6M€pourraientêtredéduitsdumontant
dudépassementparrapportàl’objectifcontractuelconstatéenannée3.
2.4. La vérification annuelle du contrat en dialogue avec le représentant del’État
2.4.1. Démarchedevérificationaveclescollectivitéscontractantes
Laréalisationdubilanannuel,enentretienentrelereprésentantdelacollectivitésignataire
et le préfet, accompagné en particulier de la direction compétente des finances publiques,
paraîtindispensableafinqueledispositifcontractuels’inscrivedansunclimatdedialogueet
de confiance. Il serait en effet peu opportun, et juridiquement contestable, d’activer le
mécanismedereprisedefaçonunilatéraleetsansavoirprocédéaupréalableàuneanalyse
contradictoiredesraisonspouvantjustifierunéventueldépassementdel’objectifcontractuel
portantsurl’évolutiondesdépensesréellesdefonctionnement.
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Le dialogue porterait sur les résultats du compte administratif de la collectivité ou de
l’établissementpourl’annéepasséeetviseraitàs’accordersurlesmodalitésd’applicationdes
clauses contractuelles relatives au périmètre des dépenses réelles de fonctionnement
(cf.2.2.2).Ilpourraitconduirelereprésentantdel’Étatàopéreruneréfactionsurlemontant
des dépenses retenu pour évaluer l’objectif. Il inclurait des échanges sur les modalités de
priseencomptedanslesDRFdeschargesexceptionnellesetdesdotationsauxprovisionsen
mouvementsréels7(destinéesàcouvrirdesrisquesfuturs).
Il conviendra de s’assurer qu’il est possible, en pratique, que le prononcé de lamesure de
repriseparlepréfetintervienneàlasuitedelaréuniondebilanannuel.Cetteconfiguration
permettraitderéduirelerisqued’erreurmanifested’appréciationetdemauvaiselecturedu
compte administratif. À compter de la date d’envoi du courrier à l’autorité représentant la
collectivité ou l’établissement s’ouvrirait un délai de quelques semaines (quinze ou vingt
joursparexemple)permettantàcetteautoritédefairevaloirsesobservationsauregarddu
montantdelarepriseannoncéparlepréfet.
Auvudelacomplexitépossibledecertainesdifférencesd’analysecomptable, ilconvientde
prévoirparallèlementlapossibilitéd’uneprocédureécritecontradictoire.
Une attention particulière doit toutefois être apportée au rythme de cette procédure de
vérification,quis’engageaprèsladisponibilité(etlevoteenséancedel’instancedélibérante)
du compte administratif. Cela peut se situer dès le début du mois d’avril mais des délais
peuvent intervenir. À ce sujet, le délai légal de présentation du compte administratif, qui
courtjusqu’au30juindel’année,devraitêtrerévisé,aumoinspourlesentitésinclusesdans
lechampdelavérification.Sil’examendialoguédesrésultatsseprolonge,l’acteprononçant
s’il ya lieu la reprise financière risqued’interveniren juillet, voireenaoûtde l’annéeN+1.
Cettepossibilitéseconcrétiseparticulièrementdansdesdépartementsurbainsoùlenombre
de vérifications à mener en parallèle peut dépasser la dizaine. Ce n’est donc que sur les
quatre derniers douzièmes de dotation ou de fiscalité directe que s’effectuerait la reprise,
avec des effets de trésorerie et d’exécution budgétaire dommageables pour la collectivité
contractante.
2.4.2. Lechoixdeméthodedevérificationaveclescollectivitésnoncontractantes
Lescollectivitésinclusesparla loidansledispositifcontractuelmaisayantrefusédesigner
un contrat posent une difficulté particulière. En l’absence de contrat, et donc de clauses
contractuelles définissant les modalités de retraitement du montant annuel des dépenses
réelles de fonctionnement prises en compte pour évaluer le respect ou non de l’objectif
assignéparlaloi,deuxsolutionssontenvisageables:
® parveniràunaccordsurcesujet,pourchaquecollectivitéouétablissementincluspar
laloidansledispositifcontractueletrefusantdesigneruncontrat;
® procéder,de façonunilatérale,à ladéfinitiond’unchampd’examendesdépensespar
défaut pour les collectivités ou établissements non contractants. Cette définition
pourraitêtredéclinéeparcatégoriedecollectivité.
Selon que l’on souhaite faire ou non de ce paramètre un élément susceptible d’inciter les
collectivitésetétablissementsàsigneruncontrat,onpourras’inspirerdesclausesnégociées
aveclescollectivitéssignataires.
7Compte68.
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3. Les contreparties collectives et individualisées associées à lasignaturedescontrats
La logique contractuelle supposeun accorddes volontés des deuxparties au contrat. Pour
que les collectivités incluses dans le champ de la procédure de vérification8 expriment le
souhait d’en signer un, l’État doit être en capacité de proposer des contreparties
suffisamment incitatives, afin de rendre la démarche de contractualisation «mutuellement
bénéfique».
Cescontrepartiespeuventêtrededeuxordres:
® des contreparties collectives apportées par l’État à l’ensemble des collectivités
territorialesafindepérenniserladémarchepartenariale.Certainesannoncesàcettefin
pourraient très utilement être faites à l’occasion de la réunion de la Conférence
nationale des territoires (CNT) du 14décembre2017. Ces contreparties collectives
sontpourplusieursd’entreelleslasuited’engagementsprésidentielsquidépassentle
seulpérimètredescontrats;
® descontrepartiesindividuellesquisontréservéesauxcollectivitéssituéesau-dessusdu
seuildedépensesréellesdefonctionnementquiacceptentdecontractualiser.
3.1. Prévisibilité en matière de ressources et assouplissement des normes:deux champs de contreparties collectives offertes aux collectivitésterritorialesàl’appuid’uneapprochepartenariale
3.1.1. Le gouvernementpourrait s’engager àdonner aux collectivitésde la visibilitésurleursressources
Lapremièrecontrepartiecollectivequipourraitêtreannoncée lorsde laréunionde laCNT
du 14décembre2017 consiste dans l’engagement du gouvernement à assurer aux
collectivitésterritorialesunevisibilitéetuneprévisibilitédeleursressources.
Le PLPFP pour les années 2018 à 2022 prévoit, en son article 13, une stabilisation des
concoursfinanciersdel’Étatauxcollectivités,avecladéterminationd’unplafondquis’établit
à 48,11Md€ en 2018 et à 48,49Md€ en 2022. Dans le courrier adressé aux maires
le23octobre2017, lePremierministre s’est engagé à ce que le niveau pour 2017 de la
dotationglobaledefonctionnementsoitpréservédurant lequinquennatainsiqueleniveau
globaldesdotationsd’investissement.
Une visibilité du même ordre est très attendue par les collectivités territoriales sur leurs
ressources fiscales. La taxed’habitationestdégrevéeà l’europrèspar le gouvernement, ce
qui signifie que les communes et EPCI qui la perçoivent recevront une compensation
intégrale – avec encore des points à débattre sur l’évolution des bases imposables dans la
période. Et les réunions de la CNT en2018 permettront de travailler avec le comité des
finances locales (CFL) ainsi que les associations représentatives d’élus compétentes sur un
scénarioderefontedelafiscalitélocalequigarantiradesressourcespropresetdynamiques
auxcollectivités.
8Fixéà30M€paranpourlescollectivitésdubloccommunal
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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23
3.1.2. Le gouvernement pourrait ouvrir le chantier de la fonction publiqueterritorialedansunelogiqued’assouplissementetd’autonomierenforcée
Lesdécisionsbudgétairesouréglementairesrelativesauxtroisfonctionspubliquesémanent
du gouvernement et peuvent avoir des conséquences financières importantes sur les
collectivitésterritoriales.Ainsi, leministèredelafonctionpubliqueaétéen2016lesecond
générateur de coût derrière le ministère de la transition écologique et solidaire, avec un
impact financier sur les collectivités territoriales estiméà1,21Md€par le conseil national
d’évaluationdesnormes(CNEN9).
Une mesure attendue consisterait à associer encore davantage les associations d’élus aux
discussionsrelativesauxmesuresgénéralesetcatégoriellesconcernantlafonctionpublique
territoriale et à leur donner une vision plus complète des chantiers susceptibles d’être
ouvertsdanscedomaine.
Onpeutimaginerunengagementdugouvernementàcompenserintégralementouaumoins
àprendre en comptedans la trajectoired’évolutiondesdépensesde fonctionnement toute
mesurecatégorielleoumesuregénérale, comme le relèvementdupointd’indice,ayantune
incidencefinancièresurlescollectivitésemployeuses.C’estl’espritdeladécisionpriseparle
gouvernementle10novembre2017consistantàinstaureruneindemnitécompensatricede
lahaussedelacontributionsocialegénéralisée(CSG)pourl’ensembledesagentspublics,qui
sera gagée, pour les collectivités territoriales, par une baisse de 1,62point du taux de
cotisationemployeurmaladie,quipasseraainside11,5%à9,88%en2018.
Àl’occasiondelaprochaineréuniondelaCNT,legouvernementpourraitenoutreannoncer
l’ouvertureduchantierrelatifàl’assouplissementdecertainesrèglesquirégissentlafonction
publique territoriale. L’objectif visé devrait être d’offrir une plus grande liberté aux
collectivitésemployeuses,notammentenmatièreindemnitaireouderecoursauxcontratsde
droitpublic.Ilpourraitainsiêtredonnédavantagedelatitudeauxcollectivitésemployeuses
s’agissantdelapartindemnitaireaccordéeàleursagentspublics.
3.1.3. Legouvernementpourraitentreprendreunedémarchevisantàmieuxévaluerl’impact financierdesnormesquis’appliquentauxcollectivitésetàaméliorerlesexpérimentations
Les normes prises en compte par la mission sont les normes prescrites par l’État qui
s’appliquent aux collectivités territoriales et engendrent un coût qui n’est pas compensé
financièrementparl’État.
Les principales normes prescrites par l’État et génératrices de coûts pour les collectivités
territorialessontlessuivantes:
® lesnormestechniquesquitouchentàl’environnement,àlaconstructiondelogements,
à l’urbanisme, etc. (coût de 4,9Md€ en2016 pour les collectivités territoriales selon
leCNEN,chiffreélevédufaitd’unenormed’efficacitéénergétique«lourde»survenue
cetteannée-là);
® les mesures relatives à la fonction publique: mesures indiciaires, décrets relatifs à
l’organisationdescarrières,etc.(coûtde1,3Md€en2016selonleCNEN);
® les mesures à caractère financier, comme la revalorisation du montant forfaitaire
duRSA(coûtde449,4M€en2016);
9Rapportpublicd’activitéde2017duCNEN.
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® lessur-transpositionsdenormeseuropéennesdont toutoupartiedusurcoûtestà la
chargedescollectivitésterritoriales–cettedernièrecatégoriepeutrecouperl’unedes
catégoriesprécédentes10.
3.1.3.1. La règle «1 pour 2» pourrait être durcie en introduisant l’obligation desupprimer ou simplifier deux normes d’un coût équivalent à celle qui estintroduite
L’évaluationfinancièredesnormesdeniveaulégislatifcommeréglementairequis’appliquent
auxcollectivitésterritorialesestunenjeumajeur,carilpeutenrésulterunechargefinancière
nouvelle et importante pour celles-ci. Ce sujet est un de ceux qui, depuis de nombreuses
années, ont dégradé la relation de confiance entre les élus locaux et les gouvernements
successifs.
LeCNENestl’instancechargéedel’évaluationdescoûtsinduitsparcesnormes.Laméthode
d’évaluationqu’ildéveloppeestétablieàpartirdesfichesd’impactfinancierrenseignéespar
lesministèresporteursdesnormes.
Lesministères doivent au sein de chaque fiche d’impact (partie «méthode d’évaluation »)
développerlaméthodologieretenuepourréaliserl'évaluationdelaréglementationnouvelle
et justifier les chiffrages. Cette rubrique précise la méthode employée, les sources des
donnéesutiliséesainsiquelesrèglesdecalculpourl’élaborationdesimpactsfinanciers.Elle
permet également d'énoncer les hypothèses et de préciser les incertitudes ou limites
présentes dans les chiffrages. À défaut de ces précisions, le ministère doit expliquer dans
quellemesurel'impactestnuloun'apuêtreévalué.
Lesévaluationscommuniquéespar lesministèressontdesordresdegrandeur indicatifset
non exhaustifs dépourvus de valeur scientifique. Elles ont vocation à être exploitées
exclusivement à des fins d’information. En outre, certaines fiches d’impact sont
insuffisammentrenseignéesettémoignentd’uneévaluationminimaleoumécaniqueducoût
engendréparl’applicationd’unenorme:
® certainsministèressecontententdementionnerdanslafiched’impactleurincapacité
à évaluer les coûts induits en invoquant un manque de lisibilité ou le défaut
d’informationsdisponibles;
® lescoûtsréelsetleseffetsdesecondtournesontquerarementprisencomptedansles
fichesd’impact.
Il en résulte que la fiabilité des études d’impact devrait être améliorée. En vertu de lacirculaireduPremierministredu26juillet2017,unenouvellefiched’impactuniquepourlescollectivitésterritoriales,lesentreprisesetlesparticuliersaétécrééeenvuedes saisines du secrétariat général du gouvernement (SGG) et du CNEN. Cette fiche,soumiseàl'avispréalableduSGG,permetauxmembresduCNENd’évaluerl’impactfinancier
pour les collectivités territoriales de la norme en débat. La circulaire demande que toute
nouvelle norme de niveau réglementaire soit accompagnée de la suppression ou, en cas
d'impossibilité avérée, par la simplification d'au moins deux normes existantes (règle du
«onein,twoout»).Afind’éviterqu’unenormeextrêmementcoûteusenes’accompagnedelasuppression de normes d’impact peu significatif, la mission recommande que la règle
expriméedanslacirculairedu26juillet2017soitpréciséedelamanièresuivante:lesdeuxnormes supprimées ou simplifiées doivent être une source d’économie au moinséquivalenteàlachargerésultantdelanormenouvelle.
10Parexemple,ledécretrelatifauxobligationsdetravauxd’améliorationdelaperformanceénergétiquedanslesbâtimentsexistantsàusagetertiaireestàlafoisunenormetechniqueetlerésultatd’unesur-transposition.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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3.1.3.2. Laméthodologie d’évaluation ex ante pourrait être améliorée et étendue auxamendementsetpropositionsdelois
Ilexistedeuxcaspourlesquelslesdonnéesnepeuventpasêtreconsolidéesdansl’évaluation
globaledeschargesrésultantdesnormes:
® les textes dont l’impact financier sur les collectivités territoriales n’a pas fait l’objet
d’uneestimationnationaleglobalemaisd’uneappréciationparcoûtunitaire(coûtpar
m²,coûtparhabitant,coûtmoyenparcommune);
® lesmesuresdont l’impactfinanciersur lescollectivitésterritorialesn’apasfait l’objet
d’uneévaluation,fautededonnéesdisponiblespourleministèreprescripteur.
La mission recommande de réduire au maximum ces situations en imposant auministère prescripteur une méthode d’évaluation du coût national complet pourchaquenorme.Lorsqueleministèreprescripteurrencontredesdifficultésdansl’évaluationfinancière, faute de données disponibles, il doit pouvoir s’appuyer sur des administrations
comme l’Insee ou la DGFiP pour mener ces études d’impact ex ante. De longue date,l’association française de normalisation (AFNOR) développe une méthode d’évaluation
financière des normes techniques en coût complet. Lamission recommande également un
rapprochement du SGG et de l’AFNOR afin de perfectionner la méthode d’évaluation
interministérielledéveloppéedanslesfichesd’impact.
Cetteévaluationexantegagneraitàs’accompagnerd’un«test»surdescollectivités.Un«testcollectivités» pourrait êtreformalisé par le SGG. Les ministères prescripteurs auraient
l’obligation de le réaliser avant de soumettre tout projet normatif au CNEN: pour chaque
projet de réglementation, l’administration centrale en charge de l’élaboration du texte
interrogerait un panel de collectivités-témoins, sélectionnées demanière aléatoire, afin de
tester l’impactconcretde lanormesur le fonctionnementdescollectivités.Un teldispositif
s’inspirerait du «test PME», qui existe déjà bien que peu répandu. La réussite du «test
collectivités»suppose,enplusdel’accorddecollectivitésvolontaires,lapleinecollaboration
desadministrationsdéconcentrées,enchargedel’organisationdelaconsultationlocale.Les
difficultés rencontrées dans lamise enœuvre du «test PME» attestent que la pratique du
paneln’estpasencorepleinementacquiseparlesadministrationsdéconcentrées.
Enparallèle,letest«administrationdéconcentréedel’État»avocationàêtrerenforcé:tout
projet de norme nouvelle ayant un impact sur lesmissions ou le fonctionnement de l’État
territorial devrait être soumis pour consultation à des administrations déconcentrées, qui
sont les plus àmêmed’évaluer l’impact de la norme sur leur fonctionnement interne ainsi
que sur leurs relations avec les collectivités auxquelles elle s’applique. La mission
recommande que leministère de l’Intérieur s’implique davantage dans la constitution des
panelsdeservicesterritoriauxconsultés.Unetellemissionpourraitutilementêtreconfiéeau
préfetenchargedelamissiondecoordinationnationalepourlaréformedel’État(MICORE).
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Encadré3:L’impactfinancierpourlescollectivitésdufluxnormatifen2016
Aucoursdel’année2016,les544projetsdetexteexaminésontgénéré:
§ uncoûtbrutàlachargedescollectivitésdel’ordrede6,9Mds€enannéepleinecontre556M€en2015soitunehausseimportante(+6,3Md€)deschargesnouvellespourlescollectivités.Surces
6,9Md€, 4,41Md€ résultent du seul projet de décret relatif aux travaux d’amélioration de la
performanceénergétique;
§ unmontantd’économiesdel’ordrede1,4Mds€aubénéficedescollectivités;
§ desrecettespotentiellesdel’ordrede12,9M€.
Lesministèresprescripteursdesnormeslespluscoûteusespourlescollectivitésterritorialessontles
suivants:
§ le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer (actuel ministère de la transitionécologique et solidaire) est le plus important générateur de coûtsavec unmontant estimé à4,6Md€enannéepleinepour68textes,soit67,04%dutotaldescoûtsrecensés;
§ leministèredelafonctionpubliqueestledeuxièmegénérateurdecoûtsavecunmontantglobalde1,21Md€pour40textes,soit17,67%descoûtsdel’ensembledestextessoumis;
§ le ministère des affaires sociales et de la santé a prescrit 121textes représentant un coût de464,2M€soit6,77%descoûtsdel’ensembledestextessoumis.
Lestypesdenormeslespluscoûteuxétaienten2016:
§ lesnormestechniques(4,9Md€,soit71,48%descoûts):énergie,habitat,urbanisme,préventiondesrisques;
§ lesmesuresrelativesàlafonctionpublique(1,3Md€,soit18,43%descoûts):pointd’indice;
§ lesmesuresàcaractèrefinancier(449,4M€soit6,55%descoûts):revalorisationduRSA.
Source:CNEN;DGCL;mission.
Ilapparaîtenoutrequeleprojetdetexte législatifdont lescoûtssontévaluésdansla fiche
d’impact est souvent très différent de celui qui est adopté au Parlement en raison de
l’introduction d’amendements pendant la procédure parlementaire. Ces amendements ne
font l’objet d’aucune évaluation d’impact financier. La loi organique n°2009-403 du15avril2009 relative à l'application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitutionpourrait être réexaminée afin de permettre une saisine du CNEN au stade de laprocédureparlementaire.LeCNENseraitnotammentsaisi:
® lorsqu’unouplusieursamendement(s) introduisentunemodificationsignificativedes
chargesinduitesparunprojetdeloi(dontleseuildevraitêtreprécisémentdéfini);
® de manière systématique pour les propositions de loi, alors que cette saisine est
aujourd’hui facultativeet resteà ladiscrétionduprésidentde l’assembléeconcernée,
en vertu du II de l’article L.1212-2 du code général des collectivités territoriales
(CGCT).
LeSénatetleCNENontsigné,le23juin2016,unechartedepartenariatafinderenforcerla
concertation entre les deux instances. À tout le moins, la mission recommande qu’unaccorddemêmenaturesoitconcluavecl’Assembléenationale.
3.1.4. Lamiseenœuvred’une«conférencedesnormes»danslecadredelaCNT
Les projets de textes législatifs ou réglementaires sont aujourd’hui présentés de manière
«perlée»auCNEN:
® d’unepart l’étuded’impactrelativeàunprojetde loin’intègrepas letraindedécrets
d’applicationquisuitlamiseenœuvredelaloi;
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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® d’autre part les ministères n’effectuent aucune présentation consolidée de leur
programmeréglementaireetlégislatif.
Lamissionrecommandeuneprésentationdechaqueprojetnormatifpar«train»,fondéesur
une étude d’impact qui agrège la norme législative et le «train» de décrets d’application
nécessaires à sa mise en œuvre, qui peuvent parfois être étalés sur deux années. À titre
d’exemple, la loi n°2014-366 du24mars2014 pour l’accès au logement et un urbanisme
rénové, dite loiALUR, comportait denombreusesmesures réglementairesd’application. Le
plan«parcoursprofessionnels,carrièresetrémunérations»(PPCR)a,quantàlui,donnélieu
à50mesuresréglementairesperlées.Laprésentationd’unprojetnormatifpartrainsuppose
de la part des administrations centrales un effort de programmation réglementaire et
d’évaluationfinancièresupplémentairequipeutcontribueràrégulerl’activitéréglementaire
de certains ministères. C’est une approche qu’ont pu réaliser quelques États de
l’Unioneuropéenneoùlesexigencesdel’Étatdedroitsontaussiimportantesquecheznous
Demanièreplussystématique,l’instaurationd’uneconférencedesnormes,paranalogieavec
les conférences budgétaires, permettrait de pallier le manque de consolidation dans la
présentation des projets normatifs: les principauxministères prescripteurs présenteraientl’ensemble des projets normatifs sur lesquels ils travaillent pour les six mois à venir, à
l’occasiondelaCNT,quisetientdeuxfoisparan.
Plutôtquedeprésenterlesnormesuneparune,ouparsilod’administrationcentrale,chaque ministère prescripteur défendrait une approche consolidée qui aurait ledoubleméritederenforcerlacohérencedelapolitiquepubliquemiseenœuvreetdedonnerauxélusuneapprocheconsolidée,«à360degrés»,del’impactdelapolitiquepublique sur les collectivités territoriales. La responsabilisation se ferait au niveau duministrecompétentetnondesseulsdirecteursd’administrationcentrale,cequientredansla
démarched’impulsionglobaledemandéeauxministresparlePrésidentdelaRépublique.
Afin de donner davantage de souplesse aux collectivités territoriales, la missionrecommandeégalementd’approfondirleprincipede«l’applicationséquencée».Ceprincipe
peuts’envisagerdedeuxmanières:
® application séquencée dans le temps: la nouvelle norme s’imposerait d’abord aux
grandes collectivités qui ont la capacité technique et financière d’absorber plus
facilement lecoûtde lanorme,puisseraitétendueauxautresprogressivement,selon
un calendrier défini de manière partenariale, lorsque des assurances auront été
données sur la compensation financière ou sous réserve d’une évaluation
complémentaire;
® application différenciée: l’obligation s’appliquerait de manière proportionnée aux
différentes collectivités, les plus petites collectivités n’ayant pas le même niveau
d’obligation que les autres. Par exemple, certaines obligations imposées aux
équipementssportifspourraientêtreassoupliespourlespluspetitescommunes.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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28
3.1.5. L’évaluationexpostdesnormesdoitêtrerenforcée
Les élus peuvent demander à travers le CNEN des évaluations ex post de normes.Cependant, ces évaluations sont conduites par les administrations prescriptrices, qui ont
élaborélanormeetconduitlesévaluationsexante.Ilaétéproposédeconfiercesévaluationsàuneautoritéadministrativeindépendante,maisunetellesolutionapparaîtcoûteuseetpeu
conforme à l’objectif de simplification administrative affirmé par le décret n°2006-672
du8juin2006 relatif à la réduction du nombre et à la simplification de la composition de
diverses commissions administratives. Cette contre-expertise pourrait en revanche être
confiéeàdes instances intermédiaires, comme le contrôlegénéraléconomiqueet financier,
ou aux inspections interministérielles (IGF, IGA, IGAS). Le CNEN serait ensuite appelé à
délibérer pour approuver ou non l’évaluation ex post réalisée par une telle instance. Ellecontribueraégalementàrendre lesévaluationsexanteplusrobustes,grâceà laproductiondedonnéesderéférence.
Encadré4:ChampsnormatifsprioritairespourlaprochaineréuniondelaCNT
Les six champs normatifs prioritaires identifiés par le SGMAP commebase de travail en vue de la
prochaineréuniondelaCNTdu14décembresontlessuivants:
§ logement-construction-aménagement-urbanisme;
§ fonctionnement général des collectivités (gestion des ressources humaines, finances, marchés,gestiondesservicespublics);
§ politiquessociales;
§ servicestechniques(eau-assainissement,voirie,transport,réglementationsportive,etc.);
§ politiquesculturelles;
§ éducation-formation.
Source:SGMAP;mission.
3.2. Les contreparties individuelles pour les collectivités contractantes:allègementnormatifoufacilitésd’investissement
3.2.1. La détermination de l’objectif de dépense pour les collectivités contractantespourraittenircompteducoûtdenormesnouvellesinstaurées
Lapriseencompte,danslamesuredesdépensescourantesdescollectivités,desnormesqui
résultent d’une prescription nouvelle ou d’un transfert de l’État non compensé
financièrementpourraitsefaireàdeuxmomentsdistincts:
® exante, aumomentde ladéfinitionde l’objectifdedépenseréellede fonctionnementpar la collectivité et les services de l’État: les dépenses prévisionnelles résultant de
l’introductiond’unenormenouvellenoncompenséeseraientexcluesdupérimètrede
la dépense réelle de fonctionnement à partir duquel serait déterminé un plafond de
progression;
® expost, aumomentde l’établissementdu compteadministratif etde laprocéduredevérification:lapartdeladépenseréelledefonctionnementrésultantdelaprescription
ou du transfert en cours d’année d’une norme non compensée financièrement serait
excluedelavérificationopéréeparlesservicesdel’État.
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L’article 25 du PLPFPpour les années 2018à2022dispose que le gouvernement présente
chaque année au CFL un bilan de l’exécution de l’ODEDEL décomposé par catégorie de
collectivités. À tout le moins, le gouvernement pourrait s’engager à faire figurer dans le
rapportd’exécutiondel’ODEDELuneévaluationexpostdelapartdesdépensesrésultantdela prescription de normes applicables aux collectivités territoriales. Les normes comprises
dans cette évaluation seraient uniquement les normes prescrites par l’État aux seules
collectivités territorialesou fortement concentrées surelles (etnon lesnormesde sécurité
s’appliquantàtouslesacteurs)oulesurcoûtengendréparlasur-transpositiond’unenorme
européenne. En pareil cas, l’évaluation pourrait être effectuée par un bureau d’études
indépendantouparuneinspectioninterministérielle.
La mission soumet en outre au gouvernement une mesure plus contraignante, qui
compléterait lesdispositifsanti-alourdissementdéjàengagés: traduire lesmesures lesplus
significatives enpointsdepourcentaged’augmentationdesdépensesde fonctionnementet
ajouter ces points aux taux d’évolution inclus dans les contrats. Si une mesure de
revalorisationapplicableàtouslesemployeurspublicscoûte1Md€,rapportéeàuntotalde
budgets locaux de fonctionnement de l’ordre de 169 Md€, elle représente 0,59point
d’alourdissement de la dépense réelle de fonctionnement11. Avec cetteméthode, lamesure
pourrait aboutir à relever les taux d’évolution prévus dans les contrats de 0,59 point
supplémentaire.Ceseraitunedissuasionefficacecontrelesalourdissementsunilatéraux,en
cohérenceaveclesintentionsannoncéesparl’exécutif.
3.2.2. Lescollectivitéscontractantespourraientdéroger,demanièreexpérimentale,àdesnormesdeniveauréglementaire
Depuisle28mars2003,l’article37-1delaConstitutionautoriselesdérogationstemporaires
àcertainesdispositionsrèglementairesafindetesteretd’évaluerdanslesconditionsduréel
lesconséquencesd’unenouvellerèglementation.
Legouvernementa lapossibilitéd’autoriser,parvoiededécretetà titreexpérimental,des
personnesmoralesàdérogeràdesnormesdeniveauréglementaire,afindemeneràbienun
projet.
Un premier appel à projets a été lancé à l’occasion du lancement de l’initiative «France
Expérimentation». Cette initiative s’adressait aux personnes morales, principalement des
entreprises, porteuses d’un projet innovant dont le développement paraissait entravé par
certaines dispositions de niveau réglementaire. Par exemple, l’entreprise InnovaFeed a été
autorisée à déroger au régime des installations classées pour la protection de
l’environnement (ICPE) et à bénéficier du régime plus favorable de la déclaration avec
contrôle périodique pour créer un élevage de diptères permettant la production et
l’exploitation de protéines d’insectes de haute valeur ajoutée à destination de la filière
aquacolefrançaise.
La mission recommande d’examiner le lancement d’une initiative similaire à
«FranceExpérimentation»,quiseraitréservéeauxcollectivitésterritorialesquiontaccepté
decontractualiser.L’Étatpourrait,dansunedémarchepartenariale,aiderlescollectivitésqui
souhaitent conduire un projet d’aménagement à identifier les normes réglementaires qui
peuventêtrebloquantesetàmonterundossierpoursolliciterunedérogationdanslecadre
d’uneexpérimentationpourladuréeduprojet,dontlagénéralisationpourraitêtreenvisagée
en cas de succès du projet. L’expérimentation ferait en effet l’objet d’une évaluation a
posteriori sur laquelle le titulaire du pouvoir réglementaire s’appuiera pour déterminer
l’intérêtd’unegénéralisationdudispositifousonabandon.
11Àsupposerquesonimpactpuisseêtretraduitparunseulcoefficiententredesniveauxdecollectivitésayantdes
chargesderémunérationsassezdifférentes
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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3.2.3. Des facilités spécifiques en dotations d’investissement pourraient bénéficierauxcollectivitéscontractantes
L’accès auxdotationsd’investissementpourrait être facilité après la signatured’un contrat
pour les collectivités et EPCI concernéspar lemécanismede contractualisation. Les autres
collectivités continueraient à bénéficier des dotations d’investissement selon les règles
antérieures.
3.2.3.1. Accès facilité à la dotation de soutien à l’investissement (DSIL) pour lescollectivitéscontractantes
La dotation de soutien à l’investissement pour les communes et leurs groupements a été
crééeàl’article141deloin°2016-1917definancespour2017.Lesprojetsd’investissement
quipeuventbénéficierdelasubventionaccordéeparlereprésentantdel’État,àpartird’une
enveloppe,relèventdeschampssuivants:
® rénovationthermique;
® transitionénergétique;
® développementdesénergiesrenouvelables;
® miseauxnormesetsécurisationdeséquipementspublics;
® développement d’infrastructures en faveur de la mobilité ou de la construction de
logements;
® développementdunumériqueetdelatéléphoniemobile;
® rénovationdesbâtimentsscolaires;
® réalisation d’hébergements et d’équipements publics rendus nécessaires par
l’accroissementdunombred’habitants;
® bâtimentsscolaires.
L’enveloppeestrépartieparrégionauproratade lapopulationInsee.Lespréfetsderégion
sontlesdélégatairesdecetteenveloppe.SaufexceptionsprévuesparleCGCT,lasubvention
assure un financement minimal de 20% du projet d’équipement, et reste cumulable avec
d’autres subventions, dans les limites imposées par les règles de plafonnement des aides
publiquesquidisposentuntauxdesubventionmaximalde80%.
LaDSILestétablieà665M€dansleprojetdeloidefinancespour2018.Elleestconstituéede
deuxsous-enveloppes:
® la première, de 615M€, est consacrée aux grandes priorités d’investissementdéfinies entre l’État, d’une part, et les communes et les établissementsintercommunaux,d’autrepart.Lesprioritésdéfiniesen2017sont reconduites.Lesbâtimentsscolairessontajoutés,afindepermettreauxcommunessituéesenREP+de
financerlesinvestissementsnécessairesaudédoublementdesclassesdeCPetdeCE1.
Cescréditspourrontégalementcontribueraufinancementdescontratsderuralité;
® une enveloppe complémentaire de 50 M€, dite «fonds de modernisation», permet
d’attribuerdessubventionssupplémentairesàdescommunesoudesEPCIquisesont
engagés, dans le cadred’un contrat conclu avec le préfet de région, àmaîtriser leurs
dépenses de fonctionnement dans le cadre d’un projet de modernisation ou de
mutualisationdesservicesadministratifs.
Unepartiede laDSILde2018seradoncattribuéesur labasedecontratsconclusentre les
communesetEPCIetl’État.
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Pour lecomplémentdisponibleau titrede2018et lesannéesultérieures, lamissionrecommandederevoirl’architecturedelaDSIL:
® lapartdeDSILquirevientauxcommunesetEPCInon-inclusparlaloidansledispositif
contractuel serait calculée au prorata de la population de ces collectivités et
continuerait d’être versée dans le cadre des appels à projets opératoires en2017 et
en2018;
® la part de DSIL qui revient aux communes et EPCI inclus par la loi dans ledispositif contractuel serait explicitement réservée aux collectivités qui ontaccepté de contractualiser, qu’elles aient atteint leurs objectifs ou non, afin derenforcer le caractère incitatifdes contrats, etdans lamesureoù l’échec seraitdéjàsanctionnéparunmécanismedereprise.
LespréfetsderégionresteraientdélégatairesdescréditsdeDSILpour lesdeuxgroupesde
collectivités,maispourlescommunesetEPCIinclusparlaloidansledispositifcontractuelet
ayant accepté de signer un contrat, la subvention d’investissement serait accordée de
manière facilitée à l’issue d’une instruction simplifiée qui consisterait pour l’essentiel à
vérifierqueleprojetd’investissementestréeletsérieuxetqu’ilportesurunchampéligibleà
laDSIL,de sorteque le formalismede l’appel àprojetsdisparaîtrait et serait remplacépar
une simple autorisation préalable. Lemontant deDSIL pourrait en outre être augmenté et
portéà1Md€danslePLF2019,dansl’espritdusoutienàl’investissementpublicaffirmépar
legouvernement.Ellereprésenteaujourd’hui9€parhabitantetpourraitêtreportéeà15€parhabitant.Unteleffortcontribueraàl’objectifduGrandPland’Investissement(GPI)d’atteindre10Md€d’investissementpublicmobilisésparlescollectivitésterritorialessurle
quinquennat.
3.2.3.2. Accès facilité à la dotation politique de la ville (DPV) pour les collectivitéspossédantdesquartiersprioritaires
Créée par l’article 172de la loi de finances pour 2009, la dotation politique de la ville (ex
dotation de développement urbain) bénéficie aux communes demétropole et d’outre-mer
défavoriséesetprésentantdesdysfonctionnementsurbains.LescommuneséligiblesàlaDPV
doiventremplirlescritèresdepré-éligibilitésuivants:
® avoir été éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU) en
2016etfairepartiedes250premièrescommunesdeplusde10000habitantséligibles
àlaDSUciblepour2016;
® présenter une proportion de population située en quartiers prioritaires de lapolitiquedelavilleouenzonefrancheurbaine(ZFU)égaleousupérieureà19%delapopulationInseedelacommune;
® fairepartiedupérimètred’interventiondel’ANRUautitreduprogrammenationalde
rénovationurbaine.
Unindicesynthétiquederessourcesetdechargesestensuiteélaborépourcescommunes.Le
nombretotaldecommuneséligiblesnedoitpasexcéder180.Les180communesprésentant
l’indicesynthétiquederessourcesetdechargesleplusélevésontdoncéligiblesàladotation.
DanslecadreduPLFpour2019,lamissionrecommandederevoirl’architecturedelaDPV,
afinderendreincitativelaconclusiondescontratspourlescommunesetEPCIpossédantdes
quartiersprioritaires:
® pourlescommunesetEPCInon-inclusparlaloidansledispositifcontractuel,lapartde
DPVqui leurrevientseraitcalculéeauproratade lapopulationdecescollectivitéset
sonattributionreposeraitsurlesmêmesrèglesquecellesenvigueur;
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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® pour les communes et EPCI inclus par la loi dans le dispositif contractuel, lebénéfice de la DPV serait réservé aux collectivités qui acceptent decontractualiser,surlabasedescritèresactuelsde«pré-éligibilité».
LeversementdelaDPVàcederniergroupedecollectivitésseraitconditionnéauseulfaitde
conclure un contrat avec l’État, et non à l’atteinte de la cible de dépenses réelles de
fonctionnement fixéedans le contrat, afind’éviterun effet cumulatif des sanctions, dans la
mesureoùtoutécartàlacibleseraitdéjàsanctionnéparunmécanismedereprisefinancière
imputé sur les ressources de fonctionnement. L’attribution de fractions de DPV à ces
collectivités reposerait sur une instruction allégée et serait également conditionnée à
l’existencedeprojetsd’équipementreconnusprioritairesetprêtsàentrerenréalisation.
3.2.3.3. Des dotations d’investissement spécifiques aux départements et aux régionssontàmoderniserouàconcevoir
® ModernisationdanslePLF2019deladotationglobaled’équipementdesdépartements
(DGE)
DanslePLFpour2018,ladotationglobaled’équipementdesdépartementss’élèveà212M€.
Ellerépondactuellementàunelogiquederemboursementdedépensessurlabased’untaux
deconcoursd’environ29%etdontlemontantannuelestfixéà211M€.Cettedotationfait
en outre depuis plusieurs années l’objet de reports de charges liés aux décisions de
régulationbudgétaireinfra-annuelle(gelsetannulations).
Ilpourraitêtreenvisagédelatransformerendotationd’investissementsurprojetsavecun
fonctionnementanalogueàceluidelaDSIL.Celasupposederevenirsurlecaractèreglobalet
forfaitairedelaDGE,auquellesdépartementssontattachés,dumoinstantquelesmodalités
definancementdecertainescharges(AISnotamment)nesontpasclarifiées.
Ces travauxdemodernisationde laDGE– à la foisdans sesmodalitésde répartitionetde
gestion–constitueraientunecontrepartieintéressanteàlasignatureducontrat.
® CréationdanslePLF2019d’unedotationd’investissementdesrégions
L’investissementdecesdernièresad’autantplusbesoind’êtresoutenuqu’ils’agitduniveau
de collectivités dont les dépenses d’investissement ont le plus fortement diminué ces
dernièresannéesetqu’ellesontdansleurchampdecompétenceplusieurssujetsprioritaires
pour le gouvernement (notamment la connexion des territoires ruraux, tant physique que
numérique).L’annoncedelacréationd’unetelledotationpourraitparailleursapporterune
réponse à la demande de l’Association des Régions de France (ARF) demaintenir le fonds
exceptionneldesoutienaudéveloppementéconomique.
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CONCLUSION
Les analyses et recommandations qui précèdent sont le fruit d’un travail collectif de cette
mission,quiauraitgagnéàseprolongerquelquessemaines,parexemplepourrecueillirplus
d’informations sur la manière dont s’opère la convergence entre l’État et les collectivités
territoriales dans lamaîtrise de la dépense et des déficits publics chez nos partenaires de
l’Unioneuropéenneayantdéjàcetteexpérience.Lesmembresdelamissioninterprètentleur
mandatcommeimpliquantlapoursuitedelaréflexionsurcesujet,nouveauenFrance,etse
disposent à apporter au gouvernement des éléments supplémentaires de réflexion lors de
l’achèvement de leurs travaux au printemps 2018. Ils sont certes convaincus que le cadre
légaldecedispositifcompletdoitêtreétablidèsledébutdel’année2018pourquetousles
partenaires aient la « règle du jeu » complète. Mais il semble réaliste d’envisager un
perfectionnementdececadredanslapériodeàvenir,entirantprofitdeséchangesquasiment
en temps réel que va permettre le mécanisme prometteur de la Conférence nationale des
territoires.
Ils forment le vœu que d’autres développements viennent prochainement compléter le
contexte de confiance rétablie entre les collectivités et l’État, composantes solidaires de la
nation instituée et du service public équitable attendu des citoyens. Ainsi ce nouveau
dispositif de relations financières, en amélioration concertée, pourrait permettre de faire
bénéficier la collectivité nationale entière de la capacité d’innovation et d’anticipation déjà
démontréepar les entités locales au coursde cesdernières années, au-devantdes grandes
transitionsquelaFranceachoisid’affronter.
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Cerapportintermédiaireaétéadoptéparlamission«Financeslocales».
M.AlainLambert,présidentduCNEN,n’apassouhaité,àcestade,ysouscrire.
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Annexe1:Listedesmembresdelamission
M.DominiqueBUR,préfetderégionhonoraire,co-président
M.AlainRICHARD,ancienministre,sénateurduVal-d’Oise,co-président
M.ChristianCHARPY,conseillermaîtreàlaCourdesComptes
MmeIsabelleCHATRY,OCDE
M.OlivierDUSSOPT,députédel’Ardèche
M.AlainLAMBERT,ancienministre,conseillerdépartementaldel’Orne
MmeMarie-ChristineLEPETIT,inspectricegénéraledesfinances
M.Jean-LucWARSMANN,députédesArdennes
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Annexe2:Listedespersonnesauditionnées
1. Associationsd’élus
1.1. Comitédesfinanceslocales
® M.AndréLaignel,président® M.BenjaminPasquier,conseiller
1.2. Bloccommunal
1.2.1. AssociationdesmairesdeFrance(AMF)
® M.FrançoisBaroin,président® M.AndréLaignel,1ervice-présidentdélégué® M.PhilippeLaurent,secrétairegénéral® M.ÉricVerlhac,directeurgénéral® MmeClaireGermain,directriceadjointe
1.2.2. Franceurbaine
® M.Jean-LucMoudenc,président® M.OlivierLandel,déléguégénéral® M.FranckClaeys,directeuréconomieetfinancesterritoriales® MmeLaurenceTartour,conseillèrefinancesetfiscalité
1.2.3. AssociationdescommunautésdeFrance(ADCF)
® LoïcCauret,présidentdélégué® CharlesEricLemaignen,premiervice-président® NicolasPortier,déléguégénéral
1.2.4. VillesdeFrance
® MmeCarolineCayeux,présidente® M.Jean-FrançoisDebat,présidentdélégué® M.JacquesLamblin,membre
1.2.5. AssociationdesmairesdevillesetbanlieuesdeFrance
® M.FrançoisPupponi,vice-président
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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1.2.6. AssociationdesmairesrurauxdeFrance(AMRF)
® M.LucWaymel,vice-président® M.DenisDurand,présidentdesmairesrurauxduCher
1.3. Départementsetrégions
1.3.1. AssociationdesdépartementsdeFrance(ADF)
® M.DominiqueBussereau,président® M.Jean-RenéLecerf,présidentduconseildépartementalduNord® M.Jean-MichelRapinat,directeurdéléguéenchargedespolitiquessociales® M.ÉdouardGuillot,conseillerfinances
1.3.2. RégionsdeFrance
® M.FrançoisBonneau,présidentdélégué® M.GillesMergy,directeurgénéral® M.SébastienCreusot,conseillerfinances
2. Directionsd’administrationcentrale
2.1. Ministèredel’intérieur
2.1.1. Directiongénéraledescollectivitéslocales
® M.BrunoDelsol,directeurgénéral® MmeCécileRaquin,adjointeaudirecteurgénéral® MmeFrançoiseTaheri,sous-directricedesfinanceslocalesetdel'actionéconomique® M.ÉtienneBrun-Rovet,adjointàlasous-directrice® M.YohannMacron,chefdubureaudesconcoursfinanciersdel’État® MmeLucilleJosse,adjointeauchefdubureaudesconcoursfinanciersdel’État® M.ThierryRoux,chefdubureaudesbudgetslocauxetdel'analysefinancière® M. Gabor Arany, chef du bureau du financement des transferts de compétences,
secrétaireduCNEN
2.1.2. Directiondelamodernisationetdel'actionterritoriale
® M.AlainEspinasse,directeur® M.JérômeBouchaillat,sous-directeurdel’administrationterritoriale
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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2.2. Ministères de l’économie et des finances, de l’action et des comptespublics
2.2.1. Directiongénéraledutrésor
® M.ArnaudBuissé,chefduservicedespolitiquespubliques® M.AntoninAviat,chefdubureaudelasynthèsedesfinancespubliques
2.2.2. Directiondubudget
® M.FrançoisDesmadryl,sous-directeurdela5esous-direction® M.PierreLanoë,chefdubureaudescollectivitésterritoriales
2.2.3. Directiongénéraledesfinancespubliques
® MmeNathalieBiquard,chefduservicedescollectivitéslocales® M. Philippe Zapletal, adjoint au chef du bureau «Conseil fiscal et valorisation
financièredusecteurpubliclocaletdusecteurpublicdesanté»
2.3. Ministèredessolidaritésetdelasanté
2.3.1. Directiongénéraledelacohésionsociale
® M.Jean-PhilippeVinquant,directeurgénéral® MmeNadiaArnaout,cheffedubureaudesdroitsetaidesàlacompensation® M.JeanDhérot,adjointàlacheffedubureaudesminimasociaux
2.4. Ministèredesoutre-mer
® MmeRaphaëlleSeguin,conseillèreaucabinetdelaministre® M.Jean-PierreBalcou,sous-directeurdesaffairesjuridiquesetinstitutionnelles
2.5. Secrétariat général du gouvernement, Secrétariat général pour lamodernisationdel’actionpublique
® M.DavidSarthou,chefduservicedelalégislationetdelaqualitédudroit,SGG® M.SébastienJeannard,maîtredeconférences,adjointdeM.Sarthou,SGG® MmeVirginieMadelin,directriceadjointeduSGMAP® M.GhislainDeriano,chefdelamissionsimplification® MmeClaudieCalabrin,adjointeauchefdelamissionsimplification
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3. Autres
3.1. AssociationdesadministrateursterritoriauxdeFrance
® M.FabienTastet,président® M.OlivierWolf,directeurgénéraldesservicesdeBondy
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Annexe3:ListedescollectivitésterritorialesetEPCIinclusdansledispositifcontractuelavecuncritèredetailledelapopulation
Tableau6:Listedes131communesdeplusde50000habitantsen2017
Numérodedépartement Nomdelacommune Nombred’habitants02 SAINT-QUENTIN 57482
06 ANTIBES 76981
06 CANNES 74673
06 GRASSE 51506
06 NICE 347636
08 CHARLEVILLE-MEZIERES 50479
10 TROYES 62204
11 NARBONNE 54186
13 AIX-EN-PROVENCE 145763
13 ARLES 53737
13 MARSEILLE 866644
14 CAEN 109750
17 ROCHELLE 78026
18 BOURGES 68869
20A AJACCIO 69378
21 DIJON 157738
25 BESANCON 120472
26 VALENCE 64057
27 EVREUX 52315
29 BREST 143027
29 QUIMPER 66979
30 NIMES 154349
31 TOULOUSE 474246
33 BORDEAUX 250776
33 MERIGNAC 70287
33 PESSAC 62535
34 BEZIERS 77061
34 MONTPELLIER 279845
35 RENNES 219370
37 TOURS 139507
38 GRENOBLE 163625
42 SAINT-ETIENNE 173504
44 NANTES 306495
44 SAINT-NAZAIRE 71920
45 ORLEANS 118601
49 ANGERS 155734
49 CHOLET 55935
50 CHERBOURG-EN-COTENTIN 83790
51 REIMS 186971
53 LAVAL 52935
54 NANCY 106860
56 LORIENT 59296
56 VANNES 55527
57 METZ 119775
59 VILLENEUVE-D'ASCQ 63732
59 DUNKERQUE 90721
59 LILLE 238381
59 ROUBAIX 96196
59 TOURCOING 95965
60 BEAUVAIS 56284
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Numérodedépartement Nomdelacommune Nombred’habitants62 CALAIS 77282
63 CLERMONT-FERRAND 144760
64 PAU 79233
66 PERPIGNAN 122414
67 STRASBOURG 280680
68 COLMAR 70251
68 MULHOUSE 112812
69 LYON 514707
69 VENISSIEUX 63102
69 VILLEURBANNE 150075
72 MANS 147768
73 CHAMBERY 61305
74 ANNECY 128422
75 PARIS 2243739
76 HAVRE 175599
76 ROUEN 113313
77 CHELLES 54202
77 MEAUX 55465
78 SARTROUVILLE 52264
78 VERSAILLES 87550
79 NIORT 60450
80 AMIENS 135550
81 ALBI 51794
82 MONTAUBAN 60206
83 FREJUS 54372
83 HYERES 57645
83 SEYNE-SUR-MER 65445
83 TOULON 167685
84 AVIGNON 94087
85 ROCHE-SUR-YON 56617
86 POITIERS 90115
87 LIMOGES 136959
90 BELFORT 50802
91 CORBEIL-ESSONNES 50041
91 EVRY 54466
92 ANTONY 62415
92 ASNIERES-SUR-SEINE 87624
92 BOULOGNE-BILLANCOURT 118164
92 CLAMART 53007
92 CLICHY 60174
92 COLOMBES 85150
92 COURBEVOIE 85322
92 ISSY-LES-MOULINEAUX 68256
92 LEVALLOIS-PERRET 65942
92 NANTERRE 95704
92 NEUILLY-SUR-SEINE 63092
92 RUEIL-MALMAISON 80831
93 AUBERVILLIERS 80834
93 AULNAY-SOUS-BOIS 82935
93 BLANC-MESNIL 54606
93 BOBIGNY 50806
93 BONDY 53381
93 DRANCY 69600
93 EPINAY-SUR-SEINE 55349
93 MONTREUIL 105608
93 NOISY-LE-GRAND 65140
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Numérodedépartement Nomdelacommune Nombred’habitants93 PANTIN 55175
93 SAINT-DENIS 111752
93 SEVRAN 50374
94 CHAMPIGNY-SUR-MARNE 77009
94 CRETEIL 91780
94 FONTENAY-SOUS-BOIS 53923
94 IVRY-SUR-SEINE 60180
94 MAISONS-ALFORT 55420
94 SAINT-MAUR-DES-FOSSES 76181
94 VILLEJUIF 58169
94 VITRY-SUR-SEINE 91870
95 ARGENTEUIL 110465
95 CERGY 63691
95 SARCELLES 57455
971 ABYMES 56581
972 FORT-DE-FRANCE 84696
973 CAYENNE 56149
974 SAINT-ANDRE 56320
974 SAINT-DENIS 146104
974 SAINT-LOUIS 53450
974 SAINT-PAUL 106104
974 SAINT-PIERRE 82552
974 TAMPON 77782
976 MAMOUDZOU 58197
988 NOUMEA 101909
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGCLetInsee.
Tableau7:Listedes81EPCIdeplusde150000habitantsen2017
Numérodedépartement Nomdel’EPCI Nombred’habitants
06 METROPOLENICECOTED'AZUR 544977
06 CADESOPHIAANTIPOLIS 179920
06 CADESPAYSDELERINS 160806
10 CATROYESCHAMPAGNEMETROPOLE 172967
13 METROPOLEAIX-MARSEILLE-PROVENCE 1886842
14 CUCAENLAMER 268876
17 CALAROCHELLE 171577
21 CUDUGRANDDIJON 256113
22 SAINT-BRIEUCARMORAGGLOMERATION 156362
25 CADUGRANDBESANCON 197924
26 CAVALENCEROMANSAGGLO 223220
29 BRESTMETROPOLE 212998
30 CADENIMESMETROPOLE 261666
31 TOULOUSEMÉTROPOLE 760127
33 BORDEAUXMÉTROPOLE 774929
34 MONTPELLIERMÉDITERRANÉEMÉTROPOLE 457760
35 RENNESMÉTROPOLE 444723
37 CUTOUR(S)PLUS 299127
38 GRENOBLEALPESMETROPOLE 451752
42 CUST-ETIENNEMETROPOLE 408685
44 NANTESMÉTROPOLE 636013
45COMMUNAUTEURBAINE«ORLEANS
METROPOLE»287064
49 CUANGERSLOIREMETROPOLE 283153
50 CADUCOTENTIN 187335
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Numérodedépartement Nomdel’EPCI Nombred’habitants
51 CommunautéUrbaineduGrandReims 299054
54 METROPOLEDUGRANDNANCY 260665
56 LORIENTAGGLOMÉRATION 206836
56 CAGolfeduMorbihan-VannesAgglomération 170144
57 CAMETZMÉTROPOLE 225192
59 METROPOLEEUROPEENNEDELILLE 1154103
59 CUDEDUNKERQUE 203770
59 CADEVALENCIENNESMETROPOLE 193872
59 CADELAPORTEDUHAINAUT 160130
59 CADUDOUAISIS 152605
62 CABéthune,Bruay,Artois-LysRomane 281951
62 CADELENSLIEVIN 245048
63 CUCLERMONTAUVERGNEMETROPOLE 291813
64 CADUPAYSBASQUE 309723
64 CAPAUBEARNPYRENEES 166803
66PerpignanMéditerranéeMétropoleCommunauté
Urbaine268517
67 EUROMÉTROPOLEDESTRASBOURG 491516
68 CAMULHOUSEALSACEAGGLOMERATION 277999
69 MÉTROPOLEDELYON 1374964
72 CULEMANSMETROPOLE 210904
74 GrandAnnecy 203078
75 METROPOLEDUGRANDPARIS 7068810
76 MÉTROPOLEROUENNORMANDIE 499570
76 CAHAVRAISE 240323
77 PARIS-VALLÉEDELAMARNE 228859
78 GRANDPARISSEINE&OISE 411100
78 CASAINTGERMAINBOUCLESDESEINE 341337
78 CAVERSAILLESGRANDPARC 269179
78 SAINTQUENTINENYVELINES 231057
80 CAAMIENSMETROPOLE 178915
83 CATOULONPROVENCEMEDITERRANEE 434409
84 CADUGRANDAVIGNON 197726
86 CAGRANDPOITIERS 195044
87 CALIMOGESMETROPOLE 212855
91 CAGRANDPARISSUDSEINEESSONESÉNART 347022
91 CACOMMUNAUTEPARISSACLAY 313771
91 CŒURD'ESSONNEAGGLOMERATION 195960
91 CAVALD’YERRESVALDESEINE 177769
92 PARISOUESTLADEFENSE(EPT4) 571265
92 BOUCLENORDDESEINE(EPT5) 441042
92 VALLEESUDGRANDPARIS(EPT2) 398029
92 GRANDPARISSEINEOUEST(EPT3) 317613
93 PLAINECOMMUNE(EPT6) 424433
93 ESTENSEMBLE(EPT8) 410360
93 GRANDPARIS-GRANDEST(EPT9) 392260
93 PARISTERRESD’ENVOL(EPT7) 355086
94VALDEBIÈVRE-SEINEAMONT-GRANDORLY-
PORTESDEL’ESSONNE(EPT12)692312
94 ESTPARISIEN(EPT10) 510176
94PLAINECENTRALE-HAUTVALMARNE-PLATEAU
BRIARD(EPT11)312495
95 CAROISSYPAYSDEFRANCE 349490
95 CAVALPARISIS 270724
95 CACERGYPONTOISE 205742
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Numérodedépartement Nomdel’EPCI Nombred’habitants
95 CAPLAINEVALLEE 183063
972 CADUCENTREDELAMARTINIQUE 162938
974 CATERRITOIREDELACOTEOUEST 216068
974 CACINOR 202180
974 CIVIS 179356
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGCLetInsee.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Annexe4:ListedescollectivitésterritorialesetEPCIinclusdansledispositifcontractuelavecuncritèredeniveaudeDRF
(budgetsprincipauxuniquement)
Tableau8:Listedes360communesdontlesdépensesréellesdefonctionnementontétésupérieuresà30M€en2016(budgetsprincipaux)
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
001 BOURGVILLE 42937 54186
002 SAINT-QUENTIN 57482 66767
002 SOISSONS 29315 32718
003 MONTLUCON 38613 44792
003 VICHY 25704 36433
005 GAP 42079 40108
006 NICE 347636 508491
006 CANNES 74673 199793
006 ANTIBES 76981 131839
006 GRASSE 51506 59363
006 MENTON 29061 53433
006 CANNET(LE) 42953 53297
006 CAGNES-SUR-MER 48264 45280
006 MANDELIEU-LA-NAPOULE 22903 39174
006 VALLAURIS 26495 37411
006 SAINT-LAURENT-DU-VAR 29270 37402
008 CHARLEVILLE-MEZIERES 50479 59269
010 TROYES 62204 67281
011 NARBONNE 54186 64113
011 CARCASSONNE 47465 57463
013 MARSEILLE 866644 968508
013 AIX-EN-PROVENCE 145763 187481
013 MARTIGUES 49455 127099
013 ISTRES 44925 100132
013 ARLES 53737 89960
013 VITROLLES 34668 75081
013 AUBAGNE 45563 68743
013 SALON-DE-PROVENCE 44852 60242
013 FOS-SUR-MER 16293 51134
013 CIOTAT(LA) 36044 45389
013 MIRAMAS 26056 45139
013 BERRE-L'ETANG 13780 39594
013 MARIGNANE 34448 39303
013 GARDANNE 20313 32434
014 CAEN 109750 117460
014 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR 22228 32191
015 AURILLAC 27929 30756
016 VILLED’ANGOULEME 44690 64691
017 ROCHELLE(LA) 78026 104669
017 ROYAN 19107 34043
017 ROCHEFORT 25163 32339
018 BOURGES 68869 76243
018 VIERZON 27724 34094
019 BRIVE-LA-GAILLARDE 48226 69874
021 DIJON 157738 190064
022 SAINT-BRIEUC 47295 63344
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
024 PERIGUEUX 31540 39172
025 BESANCON 120472 130620
025 MONTBELIARD 26294 36716
026 VALENCE 64057 64923
026 ROMANS-SUR-ISERE 34243 36328
027 EVREUX 52315 80008
028 CHARTRES 40105 50305
028 DREUX 31731 38639
029 BREST 143027 108666
029 QUIMPER 66979 59856
030 NIMES 154349 203357
030 ALES 41249 33045
031 TOULOUSE 474246 561062
031 COLOMIERS 38928 58928
031 BLAGNAC 23914 57288
033 BORDEAUX 250776 289965
033 MERIGNAC 70287 67188
033 PESSAC 62535 48110
033 TALENCE 42565 39473
033 VILLENAVE-D'ORNON 31449 33913
033 SAINT-MEDARD-EN-JALLES 30500 32948
033 BEGLES 26695 32750
033 LIBOURNE 25229 32746
033 CENON 24414 31227
034 MONTPELLIER 279845 247719
034 BEZIERS 77061 97773
034 SETE 44760 68850
034 AGDE 26512 58093
035 RENNES 219370 254650
035 SAINT-MALO 47670 66573
036 CHATEAUROUX 46348 56385
037 TOURS 139507 174389
037 JOUE-LES-TOURS 38248 38787
038 GRENOBLE 163625 231269
038 ECHIROLLES 36227 49896
038 SAINT-MARTIN-D'HERES 38493 49401
038 VIENNE 29906 34653
041 BLOIS 48287 66334
042 SAINT-ETIENNE 173504 234102
042 SAINT-CHAMOND 35704 37650
042 ROANNE 36435 37009
044 NANTES 306495 336003
044 SAINT-NAZAIRE 71920 91074
044 SAINT-HERBLAIN 45294 61348
044 REZE 40903 41106
045 ORLEANS 118601 139537
047 AGEN 35202 35666
049 ANGERSMAIRIE 155734 200467
049 CHOLET 55935 54110
050 CHERBOURG-EN-COTENTIN 83790 132579
051 REIMS 186971 203494
051 CHALONS-EN-CHAMPAGNE 46287 51723
051 EPERNAY 23732 34079
053 LAVAL 52935 60589
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
054 NANCY 106860 113270
054 VANDOEUVRE-LES-NANCY 30100 31016
056 LORIENT 59296 71256
056 VANNES 55527 67114
057 METZ 119775 150491
057 THIONVILLE 41961 56351
058 NEVERS 36186 47931
059 LILLE 238381 308139
059 DUNKERQUE 90721 130185
059 ROUBAIX 96196 128793
059 TOURCOING 95965 110259
059 VILLENEUVE-D'ASCQ 63732 81250
059 VALENCIENNES 44684 59052
059 GRANDE-SYNTHE 23666 56748
059 WATTRELOS 41580 50002
059 GRAVELINES 11767 49867
059 DOUAI 41941 47733
059 MAUBEUGE 30722 36724
059 MARCQ-EN-BAROEUL 40246 35841
059 CAMBRAI 33609 30373
060 BEAUVAIS 56284 69265
060 COMPIEGNE 42184 51991
060 CREIL 35289 39902
062 CALAIS 77282 94354
062 BOULOGNE-SUR-MER 43170 57207
062 ARRAS 42161 55120
062 LENS 31875 43050
062 LIEVIN 32021 37189
062 HENIN-BEAUMONT 26922 36544
062 BETHUNE 25982 36168
063 CLERMONT-FERRAND 144760 173443
064 PAU 79233 93650
064 BAYONNE 49550 61304
064 BIARRITZ 25480 40330
064 ANGLET 39980 40247
065 TARBES 42553 52202
066 PERPIGNAN 122414 150828
067 STRASBOURGVILLE 280680 335866
068 MULHOUSE 112812 135557
068 COLMAR 70251 72533
069 LYON 514707 570911
069 VILLEURBANNE 150075 115080
069 VENISSIEUX 63102 86330
069 VAULX-EN-VELIN 45763 69270
069 SAINT-PRIEST 44890 52754
069 BRON 39815 39143
069 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE 37099 38030
069 CALUIRE-ET-CUIRE 43157 35427
069 RILLIEUX-LA-PAPE 30911 32630
071 CHALON-SUR-SAONE 46679 59046
071 MACON 34543 47785
072 MANS(LE) 147768 144590
073 CHAMBERY 61305 86444
073 AIX-LES-BAINS 30895 36006
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-48-
48
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
074 ANNECY 128422 140540
074 THONON-LES-BAINS 36167 42467
074 ANNEMASSE 35402 41150
075 PARIS 2243739 4545775
076 HAVRE(LE) 175599 230396
076 ROUEN 113313 135859
076 DIEPPE 31088 47501
076 SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY 29260 41327
076 GONFREVILLE-L'ORCHER 9153 31916
076 SOTTEVILLE-LES-ROUEN 29741 30713
077 MEAUX 55465 72666
077 MELUN 40971 62570
077 CHELLES 54202 52990
077 PONTAULT-COMBAULT 38421 46523
077 SAVIGNY-LE-TEMPLE 30444 42320
077 BUSSY-SAINT-GEORGES 26232 38138
077 MONTEREAU-FAULT-YONNE 18592 35399
077 MITRY-MORY 19820 33371
077 CHAMPS-SUR-MARNE 25322 30557
078 VERSAILLES 87550 112070
078 POISSY 37412 58998
078 MANTES-LA-JOLIE 45346 57072
078 SARTROUVILLE 52264 51734
078 MUREAUX(LES) 31858 50833
078 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE 41258 48668
078 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX 33844 46479
078 CONFLANS-SAINTE-HONORINE 35531 46166
078 VELIZY-VILLACOUBLAY 20904 46111
078 TRAPPES 32158 44942
078 GUYANCOURT 27808 41143
078 PLAISIR 32244 40859
078 RAMBOUILLET 26396 33977
078 CHATOU 31432 33124
078 HOUILLES 32840 32052
078 CHESNAY(LE) 29197 30813
078 ELANCOURT 26312 30269
079 NIORT 60450 77055
080 AMIENS 135550 121105
080 ABBEVILLE 24225 33259
081 CASTRES 42953 50005
081 ALBI 51794 46832
082 MONTAUBAN 60206 62535
083 TOULON 167685 195346
083 SEYNE-SUR-MER(LA) 65445 103353
083 HYERES 57645 83766
083 FREJUS 54372 68844
083 SAINT-RAPHAEL 35155 55741
083 SIX-FOURS-LES-PLAGES 34327 43341
083 GARDE(LA) 25528 37582
083 DRAGUIGNAN 40942 35080
083 SAINTE-MAXIME 14251 34638
083 VALETTE-DU-VAR(LA) 22544 30626
084 AVIGNON 94087 128708
084 CARPENTRAS 29448 33858
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-49-
49
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
085 ROCHE-SUR-YON(LA) 56617 64142
086 POITIERS 90115 103032
086 CHATELLERAULT 32529 34237
087 LIMOGES 136959 152948
088 EPINAL 33977 44007
089 AUXERRE 36836 53034
089 SENS 26326 31309
090 COMMBELFORT 50802 61051
091 MASSY 49071 80129
091 EVRY 54466 68745
091 CORBEIL-ESSONNES 50041 65871
091 ATHIS-MONS 31841 45468
091 VIRY-CHATILLON 31743 43823
091 SAVIGNY-SUR-ORGE 37457 42980
091 GRIGNY 28487 40821
091 LESULIS 24711 38360
091 PALAISEAU 33318 38279
091 SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS 36246 36556
091 VIGNEUX-SUR-SEINE 31284 35448
091 RIS-ORANGIS 27576 33405
091 ETAMPES 24940 31031
091 YERRES 29292 30100
092 NANTERRE 95704 239155
092 BOULOGNE-BILLANCOURT 118164 201443
092 RUEIL-MALMAISON 80831 178044
092 PUTEAUX 44792 169812
092 COURBEVOIE 85322 169232
092 LEVALLOIS-PERRET 65942 141236
092 GENNEVILLIERS 43693 133034
092 ISSY-LES-MOULINEAUX 68256 128583
092 COLOMBES 85150 124916
092 ASNIERES-SUR-SEINE 87624 115932
092 CLICHY 60174 108497
092 SURESNES 49041 94626
092 ANTONY 62415 89234
092 NEUILLY-SUR-SEINE 63092 77885
092 BAGNEUX 39087 67277
092 MONTROUGE 49285 66726
092 CLAMART 53007 65827
092 MEUDON 46184 64613
092 CHATILLON 37480 56544
092 PLESSIS-ROBINSON(LE) 29131 54503
092 SAINT-CLOUD 29967 48082
092 CHATENAY-MALABRY 33518 46905
092 MALAKOFF 30748 46661
092 BOIS-COLOMBES 28808 46540
092 VILLENEUVE-LA-GARENNE 25128 42799
092 VANVES 28112 40235
092 GARENNE-COLOMBES(LA) 29395 37776
092 SCEAUX 19896 34515
092 SEVRES 23572 34362
092 FONTENAY-AUX-ROSES 23217 33740
092 GARCHES 18086 30031
093 SAINT-DENIS 111752 205437
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-50-
50
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
093 MONTREUIL 105608 187492
093 AULNAY-SOUS-BOIS 82935 146140
093 AUBERVILLIERS 80834 130742
093 SAINT-OUEN 47779 115875
093 PANTIN 55175 113850
093 TREMBLAY-EN-FRANCE 34949 103509
093 BOBIGNY 50806 99481
093 DRANCY 69600 98922
093 NOISY-LE-GRAND 65140 97426
093 SEVRAN 50374 86724
093 BLANC-MESNIL(LE) 54606 84003
093 BONDY 53381 83145
093 BAGNOLET 36237 82579
093 COURNEUVE(LA) 41115 73286
093 EPINAY-SUR-SEINE 55349 68867
093 ROSNY-SOUS-BOIS 44764 65657
093 NOISY-LE-SEC 42754 64705
093 VILLEPINTE 36062 60924
093 LIVRY-GARGAN 44052 54270
093 STAINS 38228 54168
093 NEUILLY-SUR-MARNE 35190 47116
093 CLICHY-SOUS-BOIS 30101 43630
093 GAGNY 39455 41239
093 ROMAINVILLE 25805 40103
093 PIERREFITTE-SUR-SEINE 29497 37818
093 LILAS(LES) 22928 37167
093 VILLEMOMBLE 29707 31146
093 MONTFERMEIL 25920 30448
094 VITRY-SUR-SEINE 91870 166527
094 CRETEIL 91780 154864
094 SAINT-MAUR-DES-FOSSES 76181 141154
094 IVRY-SUR-SEINE 60180 140171
094 CHAMPIGNY-SUR-MARNE 77009 117705
094 FONTENAY-SOUS-BOIS 53923 86859
094 VILLEJUIF 58169 81421
094 CHOISY-LE-ROI 43781 64489
094 VINCENNES 49600 62741
094 ALFORTVILLE 45285 59917
094 MAISONS-ALFORT 55420 59487
094 CHARENTON-LE-PONT 31112 55657
094 VILLENEUVE-SAINT-GEORGES 33176 55537
094 ORLY 22857 47837
094 NOGENT-SUR-MARNE 31590 46218
094 CACHAN 30258 44920
094 ARCUEIL 21088 44312
094 FRESNES 26980 42730
094 VILLIERS-SUR-MARNE 28500 41667
094 HAY-LES-ROSES(L') 31029 39710
094 SUCY-EN-BRIE 26226 38398
094 PERREUX-SUR-MARNE(LE) 33994 38255
094 GENTILLY 16478 38235
094 KREMLIN-BICETRE(LE) 25871 37933
094 BONNEUIL-SUR-MARNE 17293 37473
094 CHEVILLY-LARUE 19275 36224
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-51-
51
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
094 THIAIS 29138 33604
094 SAINT-MANDE 22549 31755
095 ARGENTEUIL 110465 153035
095 SARCELLES 57455 84888
095 CERGY 63691 72612
095 GARGES-LES-GONESSE 42262 55796
095 GOUSSAINVILLE 31719 51803
095 BEZONS 28678 41940
095 FRANCONVILLE 34261 39985
095 GONESSE 26252 37177
095 PONTOISE 30960 35463
095 HERBLAY 28274 34389
095 VILLIERS-LE-BEL 27917 33364
095 ENGHIEN-LES-BAINS 11330 33150
095 TAVERNY 26162 31975
101 ABYMES 56581 77082
101 BAIEMAHAULT 31069 63476
101 POINTEAPITRE 16427 43069
101 GOSIER(LE) 27920 36813
101 SAINTEANNE 25037 30388
102 CAYENNE 56149 72457
102 KOUROU 26060 39482
102 SAINTLAURENTDUMARONI 44515 36722
103 FORT-DE-FRANCE 84696 147980
103 LAMENTIN(LE) 40696 57113
103 ROBERT(LE) 23381 31206
104 SAINT-DENIS 146104 202926
104 SAINT-PAUL 106104 124362
104 SAINT-PIERRE 82552 106123
104 SAINT-LOUIS 53450 77488
104 TAMPON(LE) 77782 64684
104 SAINT-ANDRE 56320 64678
104 PORT(LE) 35963 54821
104 SAINT-BENOIT 38070 53248
104 POSSESSION(LA) 32608 50823
104 SAINTE-MARIE 33456 47780
104 SAINT-JOSEPH 37917 43978
104 SAINT-LEU 34099 39782
104 SAINTE-SUZANNE 22620 30939
106 MAMOUDZOU 58197 31448
161 COMMUNEDEPAPEETE 26244 42604
162 NOUMEA 101909 125197
02A AJACCIO 69378 89648
02B BASTIA 44070 45190
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Tableau9:Listedes141EPCIdontlesdépensesréellesdefonctionnementontétésupérieuresà30M€en2016(budgetsprincipaux)
Numérodedépartement Nomdel’EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
001 CAdubassindeBourg-en-Bresse 134708 38842
002 CAduSaintQuentinois 85171 53334
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-52-
52
Numérodedépartement Nomdel’EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
003 CAVichyCommunauté 85741 35687
004 DuranceLuberonVerdonagglomération 62836 32468
006 METROPOLENICECOTED'AZUR 544977 400024
006 CADESOPHIAANTIPOLIS 179920 62996
006 CADUPAYSDEGRASSE 103323 48332
008 ArdenneMétropole 130932 33185
010 CATROYESCHAMPAGNEMETROPOLE 172967 46235
011 CACarcassonne-Agglo 113760 52292
013 METROPOLEAIX-MARSEILLE-PROVENCE 1886842 550065
014 CUCAENLAMER 268876 125348
016 CADUGRAND-ANGOULEME 147868 47153
017 CALAROCHELLE 171577 47673
018 CABOURGESPLUS 100705 31090
019 CADUBASSINDEBRIVE 110061 46909
021 DIJONMETROPOLE 256113 97480
022 SAINT-BRIEUCARMORAGGLOMERATION 156362 38481
025 CADUGRANDBESANCON 197924 68134
025 PaysdeMontbéliardAgglomération 143466 65728
026 CAVALENCEROMANSAGGLO 223220 79156
026 CAMONTELIMAR-AGGLOMERATION 64863 32480
027 CAEVREUXPORTESDENORMANDIE 106324 39604
027 CASEINENORMANDIEAGGLOMERATION 87725 36985
028 CADECHARTRESMETROPOLE 126273 43672
029 BRESTMETROPOLE 212998 207853
029 CAQUIMPERBRETAGNEOCCIDENTALE 104789 55948
030 CAALESAGGLOMERATION 131883 81564
030 CADENIMESMETROPOLE 261666 45092
031 TOULOUSEMÉTROPOLE 760127 459657
031 CALeMuretainAgglo 119232 64955
031 CADUSICOVAL 76011 49438
033 BORDEAUXMÉTROPOLE 774929 503832
034MONTPELLIERMÉDITERRANÉE
MÉTROPOLE457760 318313
034 CADUBASSINDETHAU 126645 51007
034 CADEBEZIERSMEDITERRANEE 124078 47931
035 RENNESMÉTROPOLE 444723 206297
036 CHÂTEAUROUXMÉTROPOLE 76690 37814
037 TOURSMETROPOLEVALDELOIRE 299127 81860
038 GRENOBLEALPESMETROPOLE 451752 189575
038 CAPORTEDEL'ISERE 105838 63464
038 CADUPAYSVIENNOIS 71051 34104
038 CAPAYSVOIRONNAIS 95268 32975
038 CCLEGRESIVAUDAN 103890 32475
040 MONTDEMARSANAGGLOMERATION 56634 37014
042 CUST-ETIENNEMETROPOLE 408685 121420
042 CA«RoannaisAgglomération» 103927 43630
043 CADUPUYENVELAY 84670 34375
044 NANTESMÉTROPOLE 636013 407977
044CADELAPRESQU'ILEDEGUERANDE-
ATLANTIQUE75154 31574
045 METROPOLEORLEANS 287064 95575
047 AGGLOMERATIOND'AGEN 99409 62156
047 CAVALDEGARONNEAGGLOMÉRATION 61989 30550
049 CUANGERSLOIREMETROPOLE 283153 82458
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-53-
53
Numérodedépartement Nomdel’EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
049 AGGLOMERATIONDUCHOLETAIS 106225 48817
050 CADUCOTENTIN 187335 36107
050 CAMONTSAINT-MICHELNORMANDIE 91773 34255
051 CommunautéUrbaineduGrandReims 299054 112542
051Communautéd'agglomérationdeChâlons-
en-Champagne82581 37358
052
CADECHAUMONT,DUBASSIN
NOGENTAISETDUBASSINDEBOLOGNE
VIGNORYFRONCLES
47868 35630
052 CADESAINT-DIZIER,DERETBLAISE 61639 33512
054 METROPOLEDUGRANDNANCY 260665 172578
056 LORIENTAGGLOMÉRATION 206836 79343
056CAGolfeduMorbihan-Vannes
Agglomération170144 30071
057 CAMETZMÉTROPOLE 225192 99802
059 METROPOLEEUROPEENNEDELILLE 1154103 554055
059 CUDEDUNKERQUE 203770 132174
059 CADELAPORTEDUHAINAUT 160130 63398
059 CADEVALENCIENNESMETROPOLE 193872 60534
059 CAMAUBEUGEVALDESAMBRE 128242 54536
059 CADUDOUAISIS 152605 37900
060 CAduBeauvaisis 96647 39650
061 CUD'ALENCON 58919 38379
062 CABéthune,Bruay,Artois-LysRomane 281951 85588
062 CADELENSLIEVIN 245048 72221
062 CAduPaysdeSaint-Omer 107840 46800
062 CAD'HENINCARVIN 125941 38169
062 CUD'ARRAS 110169 32590
062 CADUBOULONNAIS 118623 32035
063 CUCLERMONTAUVERGNEMETROPOLE 291813 83074
064 CADUPAYSBASQUE 309723 83166
064 CAPAUBEARNPYRENEES 166803 63624
064 CCLACQ-ORTHEZ 55155 33928
065 CATARBES-LOURDES-PYRENEES 126811 34194
066PerpignanMéditerranéeMétropole
CommunautéUrbaine268517 79797
067 EUROMÉTROPOLEDESTRASBOURG 491516 527261
067 CADEHAGUENAU 97144 46330
068 CAMULHOUSEALSACEAGGLOMERATION 277999 157307
069 METDELYON 1358625 2078159
071 CALeGrandChalon 117530 57648
071 CULECREUSOT-MONTCEAULESMINES 98377 51586
072 CULEMANSMETROPOLE 210904 128914
073 CAMetropoleCoeurdesBauges 136805 53705
074 GrandAnnecy 203078 74679
076 MÉTROPOLEROUENNORMANDIE 499570 176299
076 CAREGIONHAVRAISECODAH 240323 77387
076 CACAUXVALLEEDESEINE 78183 38940
077 PARIS-VALLÉEDELAMARNE 228859 83901
077 CAMELUNVALDESEINE 131722 34397
078 GRANDPARISSEINE&OISE 411100 160237
078 SAINTQUENTINENYVELINES 231057 118229
078 CASAINTGERMAINBOUCLESDESEINE 341337 52921
078 CAVERSAILLESGRANDPARC 269179 44101
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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54
Numérodedépartement Nomdel’EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
080 CAAMIENSMETROPOLE 178915 197432
081 CADEL'ALBIGEOIS 84868 37928
083 CATOULONPROVENCEMEDITERRANEE 434409 137345
083 CAVarEstérelMéditerranée 112355 67998
083 CADRACENOISE 110014 40832
084 CADUGRANDAVIGNON 197726 42755
084 CAVENTOUXCOMTATVENAISSIN 70486 31193
085 CALAROCHESURYONAGGLOMERATION 98564 35429
086 CAGRANDPOITIERS 195044 84224
087 CALIMOGESMETROPOLE 212855 69548
091CAGRANDPARISSUDSEINEESSONE
SÉNART347022 171340
091 COURD'ESSONNEAGGLOMERATION 195960 70584
091 CACOMMUNAUTEPARISSACLAY 313771 69888
091 CAVALD’YERRESVALDESEINE 177769 51707
092 GPSO N.D. 129477
092 VALLEESUD-GRANDPARIS N.D. 99681
092 PARISOUESTLADEFENSE N.D. 79809
092 BOUCLENORDDESEINE N.D. 41158
093 PLAINECOMMUNET6 N.D. 214689
093 ESTENSEMBLET8 N.D. 109271
093 PARISTERRESD'ENVOLT7 N.D. 72523
093 GRANDPARISESTT9 N.D. 41090
094 EPTL012T12 N.D. 177911
094 GRANDPARISSUDESTAVENIR N.D. 97426
095 CAROISSYPAYSDEFRANCE 349490 94704
095 CACERGYPONTOISE 205742 72368
095 CAPLAINEVALLEE 183063 42616
095 CAVALPARISIS 270724 33980
101 CADUSUDBASSETERRE 83186 31101
102 CADUCENTRELITTORAL 128178 46300
103 CADUCENTREDELAMARTINIQUE 162938 82896
103 CAESPACESUDMARTINIQUE 122160 66318
103 CADUPAYSNORDMARTINIQUE 105154 35209
104 CATERRITOIREDELACOTEOUEST 216068 108687
104 CACINOR 202180 103099
104 CIVIS 179356 98952
104 CACIREST 127500 44198
104 CADUSUD 127553 40459
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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55
Annexe5:ListedescollectivitésterritorialesetEPCIinclusdansledispositifcontractuelavecuncritèredeniveaudeDRF
(budgetsprincipauxetbudgetsannexes)
Tableau10:Listedes373communesdontlesdépensesréellesdefonctionnementontétésupérieuresà30M€en2016(budgetsprincipauxetbudgetsannexes)
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
001 BOURGVILLE 42937 61263
001 OYONNAX 23085 30042
002 SAINT-QUENTIN 57482 66767
002 SOISSONS 29315 32827
003 MONTLUCON 38613 44910
003 VICHY 25704 37893
005 GAP 42079 43074
006 NICE 347636 529084
006 CANNES 74673 209039
006 ANTIBES 76981 138789
006 GRASSE 51506 62658
006 CANNET(LE) 42953 56201
006 MENTON 29061 54410
006 CAGNES-SUR-MER 48264 45365
006 MANDELIEU-LA-NAPOULE 22903 39953
006 VALLAURIS 26495 37479
006 SAINT-LAURENT-DU-VAR 29270 37402
008 CHARLEVILLE-MEZIERES 50479 59278
010 TROYES 62204 69378
011 CARCASSONNE 47465 65731
011 NARBONNE 54186 64907
013 MARSEILLE 866644 1036720
013 AIX-EN-PROVENCE 145763 203973
013 MARTIGUES 49455 128819
013 ISTRES 44925 103325
013 ARLES 53737 92717
013 VITROLLES 34668 76042
013 AUBAGNE 45563 68795
013 SALON-DE-PROVENCE 44852 61225
013 FOS-SUR-MER 16293 52264
013 CIOTAT(LA) 36044 45389
013 MIRAMAS 26056 45366
013 BERRE-L'ETANG 13780 39681
013 MARIGNANE 34448 39392
013 GARDANNE 20313 36728
014 CAEN 109750 128970
014 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR 22228 34946
015 AURILLAC 27929 31847
016 VILLED’ANGOULEME 44690 66078
017 ROCHELLE(LA) 78026 112007
017 ROCHEFORT 25163 37930
017 ROYAN 19107 34161
017 SAINTES 26731 32042
018 BOURGES 68869 78647
018 VIERZON 27724 39389
019 BRIVE-LA-GAILLARDE 48226 69874
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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56
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
021 DIJON 157738 208491
022 SAINT-BRIEUC 47295 64662
024 PERIGUEUX 31540 41429
024 BERGERAC 28755 32592
025 BESANCON 120472 143024
025 MONTBELIARD 26294 36726
026 VALENCE 64057 69208
026 ROMANS-SUR-ISERE 34243 38029
026 MONTELIMAR 38485 31015
027 EVREUX 52315 80310
028 CHARTRES 40105 66870
028 DREUX 31731 40970
029 BREST 143027 108666
029 QUIMPER 66979 61984
030 NIMES 154349 205746
030 ALES 41249 39958
031 TOULOUSE 474246 562219
031 BLAGNAC 23914 62061
031 COLOMIERS 38928 59915
033 BORDEAUX 250776 289965
033 MERIGNAC 70287 67545
033 PESSAC 62535 48566
033 TALENCE 42565 40162
033 LIBOURNE 25229 34484
033 VILLENAVE-D'ORNON 31449 34268
033 BEGLES 26695 33127
033 SAINT-MEDARD-EN-JALLES 30500 32982
033 CENON 24414 31864
034 MONTPELLIER 279845 247719
034 BEZIERS 77061 101125
034 SETE 44760 74127
034 AGDE 26512 63561
035 RENNES 219370 261240
035 SAINT-MALO 47670 71041
036 CHATEAUROUX 46348 56389
037 TOURS 139507 192235
037 JOUE-LES-TOURS 38248 40137
038 GRENOBLE 163625 243163
038 ECHIROLLES 36227 50353
038 SAINT-MARTIN-D'HERES 38493 49778
038 VIENNE 29906 38170
040 DAX 21460 39581
040 MONT-DE-MARSAN 32722 34160
041 BLOIS 48287 69924
042 SAINT-ETIENNE 173504 234375
042 ROANNE 36435 39381
042 SAINT-CHAMOND 35704 37650
044 NANTES 306495 336043
044 SAINT-NAZAIRE 71920 91086
044 SAINT-HERBLAIN 45294 61348
044 REZE 40903 50564
045 ORLEANS 118601 141581
045 FLEURY-LES-AUBRAIS 21065 30423
047 AGEN 35202 35666
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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57
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
049 ANGERSMAIRIE 155734 200528
049 CHOLET 55935 55010
049 SAUMUR 28410 30282
050 CHERBOURG-EN-COTENTIN 83790 166074
051 REIMS 186971 204686
051 CHALONS-EN-CHAMPAGNE 46287 54609
051 EPERNAY 23732 35739
053 LAVAL 52935 67278
054 NANCY 106860 114915
054 VANDOEUVRE-LES-NANCY 30100 31016
056 LORIENT 59296 81488
056 VANNES 55527 75245
057 METZ 119775 151742
057 THIONVILLE 41961 60751
058 NEVERS 36186 47931
059 LILLE 238381 309990
059 DUNKERQUE 90721 130185
059 ROUBAIX 96196 128793
059 TOURCOING 95965 110989
059 VILLENEUVE-D'ASCQ 63732 81250
059 VALENCIENNES 44684 59064
059 GRANDE-SYNTHE 23666 57232
059 WATTRELOS 41580 50002
059 GRAVELINES 11767 49867
059 DOUAI 41941 48761
059 MAUBEUGE 30722 37012
059 MARCQ-EN-BAROEUL 40246 36310
059 CAMBRAI 33609 30719
060 BEAUVAIS 56284 70460
060 COMPIEGNE 42184 52018
060 CREIL 35289 39902
062 CALAIS 77282 97578
062 BOULOGNE-SUR-MER 43170 58322
062 ARRAS 42161 55983
062 LIEVIN 32021 43247
062 LENS 31875 43050
062 BETHUNE 25982 36625
062 HENIN-BEAUMONT 26922 36544
062 TOUQUET-PARIS-PLAGE(LE) 4656 30055
063 CLERMONT-FERRAND 144760 190777
064 PAU 79233 101571
064 BAYONNE 49550 75136
064 BIARRITZ 25480 45902
064 ANGLET 39980 40292
065 TARBES 42553 60613
066 PERPIGNAN 122414 152331
067 STRASBOURGVILLE 280680 336114
067 HAGUENAU 35353 30699
068 MULHOUSE 112812 164060
068 COLMAR 70251 73095
069 LYON 514707 599872
069 VILLEURBANNE 150075 115080
069 VENISSIEUX 63102 89294
069 VAULX-EN-VELIN 45763 71653
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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58
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
069 SAINT-PRIEST 44890 52803
069 BRON 39815 39143
069 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE 37099 38748
069 CALUIRE-ET-CUIRE 43157 35427
069 RILLIEUX-LA-PAPE 30911 32807
071 CHALON-SUR-SAONE 46679 59126
071 MACON 34543 50882
072 MANS(LE) 147768 144590
073 CHAMBERY 61305 90499
073 AIX-LES-BAINS 30895 36746
074 Annecy 128422 161868
074 THONON-LES-BAINS 36167 47728
074 ANNEMASSE 35402 41156
074 MEGEVE 3465 38518
075 PARIS 2243739 4777268
076 HAVRE(LE) 175599 243405
076 ROUEN 113313 137689
076 DIEPPE 31088 49014
076 SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY 29260 44274
076 GONFREVILLE-L'ORCHER 9153 32063
076 SOTTEVILLE-LES-ROUEN 29741 30713
077 MEAUX 55465 82467
077 MELUN 40971 62963
077 CHELLES 54202 52990
077 PONTAULT-COMBAULT 38421 46523
077 SAVIGNY-LE-TEMPLE 30444 43422
077 BUSSY-SAINT-GEORGES 26232 38138
077 MONTEREAU-FAULT-YONNE 18592 37509
077 MITRY-MORY 19820 33371
077 CHAMPS-SUR-MARNE 25322 30557
078 VERSAILLES 87550 113863
078 POISSY 37412 60049
078 MANTES-LA-JOLIE 45346 57072
078 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE 41258 56130
078 MUREAUX(LES) 31858 52482
078 SARTROUVILLE 52264 52331
078 CONFLANS-SAINTE-HONORINE 35531 52290
078 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX 33844 47277
078 VELIZY-VILLACOUBLAY 20904 46379
078 TRAPPES 32158 45318
078 PLAISIR 32244 42031
078 GUYANCOURT 27808 41143
078 RAMBOUILLET 26396 36254
078 CHATOU 31432 33435
078 HOUILLES 32840 32212
078 CHESNAY(LE) 29197 31064
078 ELANCOURT 26312 30269
079 NIORT 60450 80515
080 AMIENS 135550 130821
080 ABBEVILLE 24225 36320
081 CASTRES 42953 54221
081 ALBI 51794 50377
082 MONTAUBAN 60206 66646
083 TOULON 167685 198991
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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59
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
083 SEYNE-SUR-MER(LA) 65445 104854
083 HYERES 57645 91584
083 FREJUS 54372 68844
083 SAINT-RAPHAEL 35155 55917
083 SIX-FOURS-LES-PLAGES 34327 48212
083 GARDE(LA) 25528 39724
083 SAINTE-MAXIME 14251 38648
083 SAINT-TROPEZ 4441 37128
083 DRAGUIGNAN 40942 35810
083 VALETTE-DU-VAR(LA) 22544 30665
084 AVIGNON 94087 131751
084 CARPENTRAS 29448 34723
085 ROCHE-SUR-YON(LA) 56617 68220
086 POITIERS 90115 103691
086 CHATELLERAULT 32529 36804
087 LIMOGES 136959 165818
088 EPINAL 33977 47040
088 SAINT-DIE 21387 33497
089 AUXERRE 36836 53328
089 SENS 26326 35055
090 COMMBELFORT 50802 64556
091 MASSY 49071 81453
091 EVRY 54466 68802
091 CORBEIL-ESSONNES 50041 65885
091 ATHIS-MONS 31841 45711
091 GRIGNY 28487 45372
091 VIRY-CHATILLON 31743 44337
091 SAVIGNY-SUR-ORGE 37457 43444
091 PALAISEAU 33318 39436
091 LESULIS 24711 38577
091 SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS 36246 38549
091 VIGNEUX-SUR-SEINE 31284 36018
091 RIS-ORANGIS 27576 33405
091 ETAMPES 24940 31121
091 YERRES 29292 30100
092 NANTERRE 95704 239899
092 BOULOGNE-BILLANCOURT 118164 205290
092 RUEIL-MALMAISON 80831 178407
092 COURBEVOIE 85322 175331
092 PUTEAUX 44792 170497
092 LEVALLOIS-PERRET 65942 141236
092 GENNEVILLIERS 43693 134206
092 ISSY-LES-MOULINEAUX 68256 128583
092 COLOMBES 85150 128323
092 ASNIERES-SUR-SEINE 87624 117100
092 CLICHY 60174 108526
092 SURESNES 49041 94926
092 ANTONY 62415 89234
092 NEUILLY-SUR-SEINE 63092 82906
092 BAGNEUX 39087 67289
092 MEUDON 46184 66821
092 MONTROUGE 49285 66726
092 CLAMART 53007 66405
092 CHATILLON 37480 56544
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
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60
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
092 PLESSIS-ROBINSON(LE) 29131 54503
092 GARENNE-COLOMBES(LA) 29395 51887
092 SAINT-CLOUD 29967 48082
092 CHATENAY-MALABRY 33518 47100
092 MALAKOFF 30748 46816
092 BOIS-COLOMBES 28808 46540
092 VILLENEUVE-LA-GARENNE 25128 43088
092 VANVES 28112 40235
092 SCEAUX 19896 34515
092 SEVRES 23572 34430
092 FONTENAY-AUX-ROSES 23217 33740
092 GARCHES 18086 30031
093 SAINT-DENIS 111752 205437
093 MONTREUIL 105608 187492
093 AULNAY-SOUS-BOIS 82935 146641
093 AUBERVILLIERS 80834 137833
093 SAINT-OUEN 47779 117866
093 PANTIN 55175 115183
093 TREMBLAY-EN-FRANCE 34949 103509
093 BOBIGNY 50806 99604
093 DRANCY 69600 98922
093 NOISY-LE-GRAND 65140 98251
093 SEVRAN 50374 86724
093 BLANC-MESNIL(LE) 54606 84749
093 BONDY 53381 83145
093 BAGNOLET 36237 82579
093 COURNEUVE(LA) 41115 73286
093 EPINAY-SUR-SEINE 55349 68867
093 ROSNY-SOUS-BOIS 44764 65847
093 NOISY-LE-SEC 42754 64705
093 VILLEPINTE 36062 60924
093 LIVRY-GARGAN 44052 55436
093 STAINS 38228 54168
093 NEUILLY-SUR-MARNE 35190 47722
093 CLICHY-SOUS-BOIS 30101 43785
093 GAGNY 39455 41337
093 ROMAINVILLE 25805 40103
093 PIERREFITTE-SUR-SEINE 29497 37818
093 LILAS(LES) 22928 37363
093 VILLEMOMBLE 29707 31146
093 MONTFERMEIL 25920 30448
094 VITRY-SUR-SEINE 91870 180862
094 CRETEIL 91780 155283
094 IVRY-SUR-SEINE 60180 144872
094 SAINT-MAUR-DES-FOSSES 76181 143031
094 CHAMPIGNY-SUR-MARNE 77009 117705
094 FONTENAY-SOUS-BOIS 53923 87082
094 VILLEJUIF 58169 81469
094 CHOISY-LE-ROI 43781 64833
094 VINCENNES 49600 63212
094 ALFORTVILLE 45285 60357
094 MAISONS-ALFORT 55420 59487
094 CHARENTON-LE-PONT 31112 55868
094 VILLENEUVE-SAINT-GEORGES 33176 55833
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-61-
61
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
094 ORLY 22857 49464
094 NOGENT-SUR-MARNE 31590 46946
094 CACHAN 30258 45663
094 ARCUEIL 21088 44844
094 FRESNES 26980 42730
094 VILLIERS-SUR-MARNE 28500 41713
094 HAY-LES-ROSES(L') 31029 39816
094 SUCY-EN-BRIE 26226 38398
094 GENTILLY 16478 38394
094 PERREUX-SUR-MARNE(LE) 33994 38255
094 KREMLIN-BICETRE(LE) 25871 37933
094 BONNEUIL-SUR-MARNE 17293 37473
094 CHEVILLY-LARUE 19275 36224
094 THIAIS 29138 33604
094 SAINT-MANDE 22549 31755
095 ARGENTEUIL 110465 153035
095 SARCELLES 57455 85194
095 CERGY 63691 73291
095 GARGES-LES-GONESSE 42262 55869
095 GOUSSAINVILLE 31719 52679
095 BEZONS 28678 42091
095 FRANCONVILLE 34261 40471
095 GONESSE 26252 37267
095 PONTOISE 30960 35736
095 HERBLAY 28274 35331
095 VILLIERS-LE-BEL 27917 33979
095 ENGHIEN-LES-BAINS 11330 33150
095 TAVERNY 26162 32388
101 ABYMES 56581 77082
101 BAIEMAHAULT 31069 63476
101 POINTEAPITRE 16427 43069
101 GOSIER(LE) 27920 38719
101 SAINTEANNE 25037 30388
102 CAYENNE 56149 78844
102 KOUROU 26060 39852
102 SAINTLAURENTDUMARONI 44515 37029
103 FORT-DE-FRANCE 84696 155012
103 LAMENTIN(LE) 40696 57113
103 ROBERT(LE) 23381 31206
104 SAINT-DENIS 146104 205520
104 SAINT-PAUL 106104 124466
104 SAINT-PIERRE 82552 108260
104 SAINT-LOUIS 53450 78342
104 SAINT-ANDRE 56320 65301
104 TAMPON(LE) 77782 65028
104 SAINT-BENOIT 38070 55366
104 PORT(LE) 35963 54905
104 POSSESSION(LA) 32608 51144
104 SAINTE-MARIE 33456 48185
104 SAINT-JOSEPH 37917 44001
104 SAINT-LEU 34099 40357
104 SAINTE-SUZANNE 22620 32318
106 MAMOUDZOU 58197 31448
161 COMMUNEDEPAPEETE 26244 47115
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-62-
62
Numérodedépartement Nomdelacommune
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
162 NOUMEA 101909 138409
02A AJACCIO 69378 93710
02B BASTIA 44070 47694
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.
Tableau11:Listedes198EPCIdontlesdépensesréellesdefonctionnementontétésupérieuresà30M€en2016(budgetsprincipauxetbudgetsannexes)
Numérodedépartement Nomdel'EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
001 CAdubassindeBourg-en-Bresse 134708 66332
001 CCPAYSGEX 89938 35085
002 CAduSaintQuentinois 85171 63167
003 CAMontluçonCommunauté 65573 49161
003 CAVichyCommunauté 85741 47126
004 DuranceLuberonVerdonagglomération 62836 38045
006 METROPOLENICECOTED'AZUR 544977 635258
006 CADESOPHIAANTIPOLIS 179920 94371
006 CADESPAYSDELERINS 160806 90583
006 CADUPAYSDEGRASSE 103323 48578
006 CADELARIVIERA 73148 33255
008 ArdenneMétropole 130932 67652
010 CATROYESCHAMPAGNEMETROPOLE 172967 59047
011 CACarcassonne-Agglo 113760 75008
011 CALEGRANDNARBONNE 128508 71028
012 CAdeRodez-Agglomération 58421 39487
013METROPOLEAIX-MARSEILLE-
PROVENCE1886842 1632614
014 CUCAENLAMER 268876 203424
014 CALisieuxNormandie 76132 30090
015 CABASSIND'AURILLAC 55978 34736
016 CADUGRAND-ANGOULEME 147868 84141
017 CALAROCHELLE 171577 118880
017 CAROYANATLANTIQUE 83958 38730
017 CAdeSaintes 61808 36576
018 CABOURGESPLUS 100705 46101
019 CADUBASSINDEBRIVE 110061 66032
021 DIJONMETROPOLE 256113 175149
021 CABEAUNECHAGNYNOLAY 53980 30979
022SAINT-BRIEUCARMOR
AGGLOMERATION156362 87807
022 LANNION-TREGORCOMMUNAUTE 104079 53578
022 LAMBALLETERREETMER 68653 37511
022GUINGAMP-PAIMPOL-ARMOR-ARGOAT
AGGLOMERATION76773 32578
022 DINANAGGLOMERATION 98193 30403
024 CALEGRANDPERIGUEUX 107262 47944
025 CADUGRANDBESANCON 197924 125559
025 PaysdeMontbéliardAgglomération 143466 83214
026 CAVALENCEROMANSAGGLO 223220 139008
026 CAMONTELIMAR-AGGLOMERATION 64863 36578
027 CAEVREUXPORTESDENORMANDIE 106324 61741
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-63-
63
Numérodedépartement Nomdel'EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
027CASEINENORMANDIE
AGGLOMERATION87725 49985
027 CASEINEEURE 70202 39771
028 CADECHARTRESMETROPOLE 126273 92150
028 CAPDREUX 114857 56309
029 BRESTMETROPOLE 212998 266900
029 CAQUIMPERBRETAGNEOCCIDENTALE 104789 79289
029 CAMORLAIX-COMMUNAUTE 66936 30690
030 CADENIMESMETROPOLE 261666 140281
030 CAALESAGGLOMERATION 131883 89354
031 TOULOUSEMÉTROPOLE 760127 551283
031 CADUSICOVAL 76011 89229
031 CALeMuretainAgglo 119232 65085
033 BORDEAUXMÉTROPOLE 774929 849810
033CABASSIND'ARCACHONSUDPOLE
ATLANTIQUE65710 43706
034MONTPELLIERMÉDITERRANÉE
MÉTROPOLE457760 406248
034 CADEBEZIERSMEDITERRANEE 124078 69993
034 CADUBASSINDETHAU 126645 69712
034 CAHERAULTMEDITERRANEE 76486 49960
034 CADUPAYSDEL'OR 44681 49850
035 RENNESMÉTROPOLE 444723 347718
035 CAVITRECOMMUNAUTE 81467 33287
035 CASTMALOAGGLOMERATION 84336 30777
036 CHÂTEAUROUXMÉTROPOLE 76690 45947
037 TOURSMETROPOLEVALDELOIRE 299127 168877
038 GRENOBLEALPESMETROPOLE 451752 286167
038 CAPORTEDEL'ISERE 105838 80806
038 CCLEGRESIVAUDAN 103890 66224
038 CAPAYSVOIRONNAIS 95268 53585
038 CADUPAYSVIENNOIS 71051 45502
040 MONTDEMARSANAGGLOMERATION 56634 40967
040 CCDEMAREMNEADOURCOTESUD 64158 33296
041 CADEBLOISAGGLOPOLYS 109639 57428
042 CUST-ETIENNEMETROPOLE 408685 213996
042 CA«RoannaisAgglomération» 103927 59143
042 CALOIREFOREZ 110379 37945
043 CADUPUYENVELAY 84670 44265
044 NANTESMÉTROPOLE 636013 594215
044CADELAREGIONNAZAIRIENNEETDE
L'ESTUAIRE126392 72354
044CADELAPRESQU'ILEDEGUERANDE-
ATLANTIQUE75154 37328
045 METROPOLEORLEANS 287064 175254
047 AGGLOMERATIOND'AGEN 99409 83510
047CAVALDEGARONNE
AGGLOMÉRATION61989 33184
049 CUANGERSLOIREMETROPOLE 283153 188804
049 AGGLOMERATIONDUCHOLETAIS 106225 62949
049 SAUMURVALDELOIRE 103454 34358
050 CADUCOTENTIN 187335 43412
050 CAMONTSAINT-MICHELNORMANDIE 91773 39054
050 CADESAINT-LOAGGLO 78848 37011
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-64-
64
Numérodedépartement Nomdel'EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
051 CommunautéUrbaineduGrandReims 299054 225264
051Communautéd'agglomérationde
Châlons-en-Champagne82581 44152
052
CADECHAUMONT,DUBASSIN
NOGENTAISETDUBASSINDE
BOLOGNEVIGNORYFRONCLES
47868 40864
052 CADESAINT-DIZIER,DERETBLAISE 61639 33706
053 CADELAVAL 99851 51641
054 METROPOLEDUGRANDNANCY 260665 267101
056 LORIENTAGGLOMÉRATION 206836 140071
056CAGolfeduMorbihan-Vannes
Agglomération170144 62552
057 CAMETZMÉTROPOLE 225192 164563
057 CASARREGUEMINESCONFLUENCES 67150 34895
057 CADEFORBACH 79899 33550
059 METROPOLEEUROPEENNEDELILLE 1154103 882304
059 CUDEDUNKERQUE 203770 209399
059 CADEVALENCIENNESMETROPOLE 193872 73982
059 CADUDOUAISIS 152605 73557
059 CADELAPORTEDUHAINAUT 160130 71420
059 CAMAUBEUGEVALDESAMBRE 128242 60808
060 CAduBeauvaisis 96647 55844
060CAdelaRégiondeCompiègneetdela
BasseAutomne84942 42246
061 CUD'ALENCON 58919 44257
062 CABéthune,Bruay,Artois-LysRomane 281951 111653
062 CADELENSLIEVIN 245048 87338
062 CUD'ARRAS 110169 63492
062 CAduPaysdeSaint-Omer 107840 58455
062 CADUBOULONNAIS 118623 54389
062 CAD'HENINCARVIN 125941 45890
062 CADUCALAISIS 106184 36942
062 CAdesDeuxBaiesenMontreuillois 68673 30495
063CUCLERMONTAUVERGNE
METROPOLE291813 148189
064 CADUPAYSBASQUE 309723 116183
064 CAPAUBEARNPYRENEES 166803 99945
064 CCLACQ-ORTHEZ 55155 41042
065 CATARBES-LOURDES-PYRENEES 126811 40528
066PerpignanMéditerranéeMétropole
CommunautéUrbaine268517 165796
066CCdesAlbèresdelacôtevermeilleetde
l'Illibéris55741 38855
067 EUROMÉTROPOLEDESTRASBOURG 491516 744232
067 CADEHAGUENAU 97144 53431
068CAMULHOUSEALSACE
AGGLOMERATION277999 214395
068 CADECOLMAR 114820 40660
068 CASAINT-LOUISAGGLOMERATION 78351 31660
069 METDELYON 1358625 2171773
069 CAVILLEFRANCHEBEAUJOLAISSAÔNE 74051 31365
071 CALeGrandChalon 117530 72872
071CULECREUSOT-MONTCEAULES
MINES98377 59104
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-65-
65
Numérodedépartement Nomdel'EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
072 CULEMANSMETROPOLE 210904 194953
073 CAMetropoleCoeurdesBauges 136805 100750
073 CAGrandLac-LacduBourget 75461 39153
073 CAArlysere 62284 30783
074 GrandAnnecy 203078 131599
074 CAANNEMASSEAGGLO 90045 48912
074CCDELAVALLEEDECHAMONIX-
MONT-BLANC13857 31357
076 MÉTROPOLEROUENNORMANDIE 499570 411864
076 CAREGIONHAVRAISECODAH 240323 206007
076 CACAUXVALLEEDESEINE 78183 51752
077 PARIS-VALLÉEDELAMARNE 228859 94231
077 CAMELUNVALDESEINE 131722 39797
077 CAdupaysdeMeaux 96879 30209
078 GRANDPARISSEINE&OISE 411100 181113
078 SAINTQUENTINENYVELINES 231057 134958
078 CASAINTGERMAINBOUCLESDESEINE 341337 53243
078 CAVERSAILLESGRANDPARC 269179 44101
079 CADUNIORTAIS 123571 67440
079 CADUBOCAGEBRESSUIRAIS 75516 41535
080 CAAMIENSMETROPOLE 178915 275260
081 CADEL'ALBIGEOIS 84868 46841
081 CACASTRESMAZAMET 81166 38425
082 GRANDMONTAUBANCA 74889 49821
083CATOULONPROVENCE
MEDITERRANEE434409 239716
083 CAVarEstérelMéditerranée 112355 83961
083 CADRACENOISE 110014 49151
083 CAPROVENCEVERTE 97165 34032
083 CCduGolfedeSaintTropez 58242 33069
084 CADUGRANDAVIGNON 197726 103335
084 CAVENTOUXCOMTATVENAISSIN 70486 32954
085CALAROCHESURYON
AGGLOMERATION98564 56727
086 CAGRANDPOITIERS 195044 152866
086 CADUPAYSCHATELLERAUDAIS 86655 38818
087 CALIMOGESMETROPOLE 212855 105019
088 CAD'EPINAL 115993 38679
090 GRANDBELFORTCA 107788 53863
091CAGRANDPARISSUDSEINEESSONE
SÉNART347022 190151
091 COURD'ESSONNEAGGLOMERATION 195960 77200
091 CACOMMUNAUTEPARISSACLAY 313771 71392
091 CAVALD’YERRESVALDESEINE 177769 51709
092 GPSO N.D. 131615
092 VALLEESUD-GRANDPARIS N.D. 104034
092 PARISOUESTLADEFENSE N.D. 82657
092 BOUCLENORDDESEINE N.D. 45020
093 PLAINECOMMUNET6 N.D. 218894
093 ESTENSEMBLET8 N.D. 120092
093 PARISTERRESD'ENVOLT7 N.D. 79524
093 GRANDPARISESTT9 N.D. 44395
094 EPTL012T12 N.D. 188329
094 GRANDPARISSUDESTAVENIR N.D. 100176
Mission«Financeslocales»–Rapportintermédiaire–Novembre2017
-66-
66
Numérodedépartement Nomdel'EPCI
Nombred'habitantsen
2017
Dépensesréellesdefonctionnementen2016(eneuros)
095 CAROISSYPAYSDEFRANCE 349490 95756
095 CACERGYPONTOISE 205742 91766
095 CAPLAINEVALLEE 183063 43947
095 CAVALPARISIS 270724 37936
101 CACAPEXCELLENCE 104077 54528
101 CADUSUDBASSETERRE 83186 49712
102 CADUCENTRELITTORAL 128178 56360
103 CADUCENTREDELAMARTINIQUE 162938 131460
103 CAESPACESUDMARTINIQUE 122160 66324
103 CADUPAYSNORDMARTINIQUE 105154 35885
104 CACINOR 202180 126364
104 CATERRITOIREDELACOTEOUEST 216068 109602
104 CIVIS 179356 98952
104 CADUSUD 127553 61324
104 CACIREST 127500 44211
02A CADUPAYSAJACCIEN 84867 44746
02B CADEBASTIA 58374 30473
Source:Mission,àpartirdedonnéesDGFiP.