Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS

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Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS rapport d’activité 2013

Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS rapport d’activité 2013

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Edito 6

Introduction 7

DéfIS INtERDISCIplINaIRES 8

Chimie et microorganismes 9

Genre 10

Grandes masses de données scientifiques - MaStODONS 11

Innovations thérapeutiques pour les maladies mentales - ItMM 13

Instrumentation aux limites 14

Insuffisance perceptive et suppléance personnalisée - SENS 16

Nano 18

Nucléaire, énergie, environnement, déchets, société - NEEDS 20

transition énergétique : ressources, société, environnement - ENRS 26

pEpS RéSEau 28

Bio, maths, info - BMI (2012 - 2013) et BMI (2013) 29

Espace socio-économique du risque environnemental - ESERE 31

Expertise, controverses et communication entre science et société 32

Humanités, mathématiques, sciences de l’information - HuMaIn 33

Information et communication quantique - ICQ 35

Innovations thérapeutiques (2012 - 2013) 36

physique théorique et ses interfaces - ptI 37

SaSlElX 39

SyNtHèSE 40

Synthèse Défis interdisciplinaires 41

Synthèse pEpS réseau 43

Synthèse Défis interdisciplinaires et pEpS réseau 44

pEpS SItE 46

INCItER, aCCOMpaGNER, pIlOtER, pROSpECtER 52

SOMMaIRE

6

EDItO

Inciter, accompagner, piloter et prospecter les thématiques émergentes : tels sont les principaux objectifs de la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS, mission qu’elle a accomplie grâce à une méthode de travail souple et dynamique.Animée par des scientifiques issus des directions des dix instituts ainsi que des représentants des directions fonctionnelles, la MI a, en effet, démon-tré la nécessité d’un dialogue approfondi entre les champs disciplinaires sur la base de projets, pour à la fois faire avancer le front de la connaissance et relever les défis conceptuels, méthodologiques et technologiques posés par les grands enjeux de notre société.

Attentif aux projets innovants, réactif, un tel co-mité de pilotage a permis de libérer une éner-gie productrice d’idées nouvelles, offrant ainsi aux chercheurs un cadre non contraignant, en contraste, mais toujours en complémentarité, avec le contexte actuel des appels d’offres. La principale caractéristique des projets retenus par la MI est en effet qu’ils n’auraient pas pu s’épa-nouir dans des structures ou des projets discipli-naires. La prise de risque, indispensable dans la recherche, a pu réellement s’exercer.

Ce document décrit les actions mises en œuvre ainsi que celles en devenir de la MI qui s’est dotée de deux instruments principaux : les défis et les projets exploratoires premier soutien (PEPS) aux-quels viendront bientôt s’ajouter les pépinières interdisciplinaires de site.

Ces défis autour du handicap (SENS, Insuffisance perceptive et suppléance personnalisée), de l’énergie nucléaire (NEEDS, Nucléaire, énergie, environnement, déchets, société), de la Transi-tion énergétique (ENRS), des maladies mentales (ITMM, Innovations thérapeutiques pour les ma-

ladies mentales) permettent d’appréhender dans leur globalité des questions de société en s’ap-puyant sur toutes les forces disponibles au CNRS et au delà.

Emblématique de cette démarche, le défi Mas-todons traite de manière transversale la gestion, l’analyse et l’exploitation de très grandes masses de données scientifiques.

Certains de ces défis, comme celui centré sur le Genre, ou celui sur l’Instrumentation aux limites, parce qu’ils peuvent être articulés à d’autres, tis-sent un réseau qui met en lumière des connexions, susceptibles d’ouvrir de nouveaux espaces de re-cherche.

Les PEPS reposent sur une logique différente. Ces appels d’offres annuels permettent de finan-cer des projets à prise de risque qui ne peuvent exister que dans la convergence de thématiques. Les PEPS Espace socio-économique du risque environnemental – ESERE et BMI – Bio, maths, info ou encore HuMaIn - Humanités mathéma-tiques sciences de l’information illustrent cette démarche, anticipant sur la création de nouvelles communautés scientifiques.

Les PEPS jouent également un rôle stratégique dans notre politique de site. Déclinés en PEPS de site, et demain en pépinières interdisciplinaires de site, ces projets suscitent des dynamiques collectives propres à chaque territoire, cristalli-sant l’interdisciplinarité dans les regroupements d’universités et d’établissements en cours. Encore une vertu de l’interdisciplinarité. Au CNRS de continuer à la faire prospérer.Bonne lecture.

Joël BertrandDirecteur général délégué à la science

le CNRS, en créant en 2011, la Mission pour l’interdisciplinarité (MI) dirigée par anne Renault depuis septembre 2012, a replacé au cœur de notre organisme une dimension essentielle et présente depuis sa création. Son rôle et ses actions ont démontré, en un délai très court, les effets remarquables de l’interdisciplinarité tant sur la politique scientifique de notre institution que sur la structuration en cours de la recherche dans les territoires.

7

La recherche fondamentale est en première ligne pour relever les défis conceptuels, technologiques et applicatifs posés par les grands enjeux de so-ciété. Mais pour y réussir, il faut être en capacité – sur des décennies – de puiser en continu des idées nouvelles dans un réservoir de recherches originales au niveau international. Premier organisme européen de recherche fon-damentale trans, pluri et interdisciplinaire, le CNRS est l’un des seuls à être en mesure – à travers ses unités de recherche, plates-formes, systèmes d’observations et d’expérimentations – de mener des études ainsi ciblées et uniques, dans le temps comme dans l’espace. D’où une dynamique scientifique qui permet de mobiliser et d’investir rapidement une communauté multidis-ciplinaire sur des questions sociétales majeures : transition énergétique, catastrophes naturelles ou d’origine humaine, nanosciences, nucléaire, instrumentation, Big data, biologie synthétique... La Mission pour l’interdisciplinarité (MI) joue un rôle d’animateur et de coordinateur dans cette dynamique.

les questions scientifiques et des outils adaptés et évolutifs Pour répondre aux objectifs fixés et garder la souplesse nécessaire qui permet de réagir aux nouvelles questions émergentes, la MI pratique le dialogue. Son comité de pilotage est un lieu où les représentants des instituts et des directions transversales se retrouvent pour échanger, ap-précier les opportunités détectées sur le terrain et construire les actions scientifiques propres à mo-biliser les différentes communautés scientifiques. A l’écoute des grandes questions de demain et des frémissements d’idées originales, le comité de pilotage détermine les outils les mieux adaptés pour assurer la réussite de chacune des actions. L’accompagnement des actions lui permet égale-ment de proposer les évolutions nécessaires. La MI accompagne les acteurs de terrain qui font vivre quotidiennement l’interdisciplinarité et en permettent le déploiement. Ces différentes réflexions sont nourries à la fois par des présentations faites par des représentants des communautés scientifiques au comité de pilotage ou par l’organisation de colloques de prospective. A ce titre, nous pouvons citer l’organisation des colloques Patrimoines, CO

2… qui ont permis de

rassembler plus de 250 personnes autour de ces questions exploratoires.

A ce jour, la MI a lancé neuf défis interdisciplinai-res. Avec eux, le CNRS se démarque des initiatives déjà existantes en s’appuyant sur ses propres for-ces, mais également sur ses compétences aca-démiques dans le domaine de l’humain et de la société. Ils s’inscrivent sur plusieurs années – de 3 à 5 ans environ – et peuvent être portés avec d’autres partenaires : industriels, écoles et univer-sités, collectivités territoriales, organismes. Les PEPS sont, quant à eux, des appels d’offres an-nuels sur des projets à prises de risque important qui ne peuvent exister que dans la convergence de thématiques. Leur durée de vie est plus courte, de 1 à 2 ans. En 2013 la MI a lancé sept PEPS en réseau et reconduit deux autres en faisant évo-luer le périmètre des thématiques scientifiques. Ces PEPS se traduisent en lancement d’appels à projets diffusés au sein des communautés scien-tifiques ; ils répondent clairement à un besoin de souplesse et de réactivité qu’aucune autre source de financement n’est capable de fournir sans cé-der à l’exigence scientifique.

Pour mieux accompagner la recherche aux inter-faces au sein des unités interdisciplinaires, la MI,

conseillée par les instituts, a soutenu différents projets interdisciplinaires et originaux. Ce type d’action vise à mieux structurer et soutenir l’in-terdisciplinarité émergente en lien étroit avec la stratégie scientifique du CNRS.

Par ailleurs, en fonction des enjeux et des dynami-ques nouvelles repérées, la MI apporte un soutien financier à des actions interdisciplinaires portées par un ou plusieurs instituts du CNRS. Ce cas peut être illustré par la participation, en 2013, de la MI aux programmes Mistrals et EC2CO.

Au niveau territorial, où les politiques de site conduisent à des regroupements d’établisse-ments, l’interdisciplinarité est souvent utilisée comme source et force de structuration, et par-fois seule à jouer ce rôle. En tant que partenaire privilégié de nombreux sites, le CNRS est moteur dans la mise en place d’actions visant à soutenir des projets interdisciplinaires exploratoires. Ces actions, nombreuses et variées, sont adaptées à chacun des sites en fonction des opportunités et des ressources. Elles se traduisent le plus souvent par le lancement d’appels à projets de type PEPS de site qui peuvent faire l’objet, d’une évolution par de la mise en œuvre de projets ciblés. En 2013 la MI a mis en œuvre douze actions de type PEPS de site.

Dans le périmètre de la MI, d’autres outils sont utilisés. Les Hôtels à projets (HAP) sont des uni-tés de service et/ou des GIS qui répondent à une stratégie de site. La MI apporte, dans certains cas, un soutien au financement. Depuis 2013 une ré-flexion est menée conjointement avec les instituts afin d’accompagner l’évolution de ces structures. Par ailleurs, à la hauteur du dynamisme nécessai-re à la stratégie interdisciplinaire, des pépinières interdisciplinaires de site (PI) sont mises en place. Autour d’un projet scientifique novateur, interdisci-plinaire et identifié sur un site porteur, des équipes sont mobilisées ; elles bénéficient d’un support pour initier les travaux et structurer les collabora-tions nécessaires.

La MI est également source de propositions et d’actions auprès des différentes instances et structures en charge de la gestion des parcours professionnels des personnels chercheurs et tech-niciens. Les groupes de travail constitués mobili-sent l’expertise des acteurs pertinents du CNRS et les conclusions devraient permettre une meilleure prise en compte de l’activité en interdisciplinarité dans les parcours individuels.

→ En concertation avec les différents acteurs de la recherche et constamment à leur écoute, la Mission pour l’interdisciplinarité met en œuvre une politique de soutien et de renforcement de l’interdisciplinarité.

INtRODuCtION

LES DéfIS INtERDISCIplINaIRES

9

les axes de recherche soutenus

Amélioration du rendement de la photosynthèse en accélérant certaines étapes de transfert électro- ↘niques ayant lieu au-delà du photosystème II (oxydation de l’eau) ;

Optimisation des microorganismes vis-à-vis de la conversion énergétique. ↘

les moyens attribués Les moyens alloués en 2012 ont été utilisés pour couvrir les deux axes en s’appuyant sur le recrute-ment (pour la durée d’un an) de deux post-doctorants. Une thèse doctorale a également commencée en octobre 2012.

Evolution L’action, désormais intitulée Domestication et fabrication du Vivant, évoluera, en 2014, vers une pépinière interdisciplinaires sur site (PSL*).

Démarrage de l’action : 2012

Contexte Ce défi s’appuie sur le fort potentiel scientifique existant au sein de l’IDEX PSL* : l’Ecole Normale Supérieure, le Collège de france, l’Ecole Supé-rieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris et l’Institut de Biologie Physico-Chimique. Ce projet intègre des concepts et des expertises dans les domaines de la biologie, de la chimie, de la physique, de la chimie des matériaux et également de l’ingénierie des microsystèmes.

Objectifs Introduire de nouveaux outils de dialogue molécu-laire avec le vivant, sur la production et la mise en œuvre de microorganismes réalisant des opéra-tions physico-chimiques sophistiquées selon des stratégies d’ingénierie ou d’évolution dirigée.

Défi | Chimie et microorganismes


10

l’appel à projets 2013

Candidatures lauréats taux de réussite Budget moyen Durée

9 5 56 % 7 k€ 1 an


Genre et nouvelles technologies ; ↘

Genre et cognition ; ↘

Genre et santé. ↘

projets phares

Prisonbreak ↘ : Genre et santé en prison: étude comparative de la comorbidité obésité-dépression chez les hommes et les femmes emprisonnés (INRA, Bordeaux).

GENIA : Quel genre pour l’intelligence artificielle ? (Institut Jean-Nicod, INSHS, Paris). ↘

projet sur des thématiques innovantes

SSA : Effet anxiogène de la menace du stéréotype de sexe et affordances : impact sur la prise de ↘décision en conduite automobile (IMS, INSB, Marseille).

les moyens attribués

Budget 2012 2013

SE CNRS 30 k€ 34.1 k€

les participants aux consortiums lauréats se répartissent comme suit


Contexte Ce défi pourrait se définir comment le genre transforme l’activité de recherche et l’interdisci-plinarité. Le défi Genre, initié en 2012, a pour objectif le développement des recherches sur le genre et la différence des sexes de façon interdisciplinaire, spécifiquement dans les sciences non humaines. Le CNRS a été pionnier dans la recherche en sciences humaines et sociales interdisciplinaire sur le genre. Depuis 2010, l’InSHS a placé le genre dans ses priorités thématiques, avec pour résultats :

Le recensement national des recherches sur ↘le genre et/ou les femmes initié par la Mission pour la place des femmes au CNRS (MPDf) ;

Le lancement du réseau thématique pluridis- ↘ciplinaire Etudes Genre ;

La mise en place de l’institut du Genre (GIS) ↘qui regroupe 35 unités de recherche SHS dans 30 universités et écoles ;

Le recrutement de chargé de recherche en ↘2011, 2012, 2013 dans sept sections SHS.

ObjectifsJusqu’à présent la problématique des différences de sexe et du genre est absente des recherches au CNRS hors SHS, alors que cette réflexion est indispensable, et développée dans la recherche internationale. Ce défi vise à introduire et soutenir des recherches sur le Genre dans des domaines nouveaux : sciences biologiques, chimie, environ-nement, ingénierie, science de l’information…L’objectif du défi est d’analyser et d’évaluer la pri-se en compte du genre (de la différence de sexe) dans l’ensemble des disciplines scientifiques.

Défi | Genre

INSB 3

INSI 1

INSHS 8HORS CNRS 11


11

Défi | Grandes masses de données scientifiques - MaStODONS


Contexte Nos capacités de production, d’acquisition et d’accès aux données dépassent largement nos capacités de traitement, d’analyse et d’archi-vage. De nombreux domaines scientifiques (ex : cartographie du génome, observatoire virtuel en astronomie, simulation en physique et énergie), économiques (ex : e-commerce, systèmes dé-cisionnels), ou sociétaux (ex : réseaux sociaux, bibliothèques numériques, distribution de conte-nus multimédia) produisent et consomment des volumes de données considérables. Le CNRS, à travers ses unités de recherche et ses grands instruments, capitalise plusieurs centaines, voire milliers, de bases de données et de corpus d’in-formations dont les volumes croissent de façon exponentielle.

Objectifs Identifier et soutenir des actions de recherche dont les résultats ne pourraient pas être obtenus sans une fertilisation croisée des disciplines et sans une synergie effective entre les équipes im-pliquées. Ces actions de recherche couvrent aussi bien les verrous scientifiques posés par l’utilisa-tion à grande échelle des données (sémantique, stockage, recherche, visualisation, …) que l’im-pact sociétal qu’induisent les technologies propo-sées (protection de la vie privée, préservation de la connaissance, …).

l’appel à manifestations d’intérêt 2013


20 5 25 % de 25 k€ à 35 k€ 3 à 5 ans

les axes de recherche soutenusles quinze projets sélectionnés en 2012, couvrent les axes de recherche suivants :

Stockage, indexation et accès aux données (en particulier dans le Cloud) ; ↘

Extraction de connaissances, apprentissage et la visualisation de grandes masses de données ; ↘

Qualité des données, confidentialité et sécurité des données ; ↘

Problèmes de propriété, de droit d’usage, droit à l’oubli ; ↘

Préservation/archivage des données pour les générations futures. ↘

l’appel 2013 a permis de compléter les axes de recherche soutenus :

Apprentissage statistique à grande échelle et optimisation mathématique ; ↘

Développement de nouveaux protocoles de mesure haut débit ; ↘

Analyse d’images basée sur des informations textuelles ; ↘

Massification du calcul de déformation de surfaces par imagerie radar ; ↘

Calcul distribué en astronomie. ↘

Mots clefs Les principaux verrous concernent le calcul intensif sur des grands volumes de données, le parallélisme dirigé par les données et la sémantique des données.


Budget (SE CNRS) lauréats 2012 lauréats 2013 animation total

2012 675 k€ - 25 k€ 700 k€

2013 640 k€ 150 k€ 20 k€* 810 k€

*Le colloque de restitution aura lieu en janvier 2014.


12

les participants aux consortiums lauréats depuis 2012 se répartissent comme suit dans les différents instituts du CNRS

localisation géographique des participants aux consortiums (candidats et lauréats) depuis 2012

ZOOM sur un projet phare

Gestion et exploration des grandes masses de données scientifiques issues d’observations astronomiques grand champ (petaSky)

Le projet PetaSky (http://com.isima.fr/Petasky) se place dans le contexte ap-plicatif du programme Large Synoptic Survey Telescope (LSST, http://www.lsst.org/lsst/) qui vise la construction d’un télescope de nouvelle génération capable de réaliser un relevé profond et répétitif de l’ensemble du ciel visible tous les 3 jours nécessaire notamment aux études sur l’énergie noire : le goulot d’étranglement se situe dans l’accès et le traitement des données retenues. LSST produira des données volumineuses et complexes (images de 3,2 Gigapixel, données incertaines, multi-échelles) à une cadence importante pendant 10 ans (génération de 15 à 30 To de données par nuit soit 140 Po en fin de programme). Les principaux verrous scientifiques consistent dans des problèmes de changement d’échelle (stockage, indexation, interrogation), d’analyse de données et de visualisation à distance de très grandes images.

PetaSky a mis en place une plateforme opérationnelle de tests constituée d’un cluster pouvant atteindre 300 machines avec une capacité de stockage de 80 To. La plateforme intègre des jeux de données LSST issus de simula-tions, pouvant croître par réplication, et un jeu de requêtes types dont cer-taines répertoriées comme étant très coûteuses. Une campagne d’évaluation de Qserv, architecture de référence LSST, ainsi que des premières approches PetaSky, fondées sur des systèmes classiques (MySQL, Oracle, PostgreSQL) et émergents (HadoopDB, Hive, MonetDB) a été réalisée. Ces expérimenta-tions permettent d’asseoir la conception de nouvelles méthodes répondant aux besoins de LSST. Par ailleurs, les recherches portant sur les problèmes de visualisation distante d’images de grande dimension ont conduit au déve-loppement d’un premier prototype qui permet la conversion, la compression et la mise en ligne d’images (http://liris.cnrs.fr/petasky/images) accessibles en streaming.

Contact: [email protected]

Image LSST de simulation du ciel/LSST Corporation, http://www.lsst.org

Télescope LSST/LSST Corporation, http://www.lsst.org

0

20

40

60

80

100

120

140

160

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INSB 7

INS2I 29

INSIS 6INSMI 6INEE 3

INSHS 5

INSu 17

INp 1INC 1 IN2p3 3


13

Défi | Innovations thérapeutiques pour les maladies mentales - ItMM

l’appel à projets 2013 s’est déroulé en deux phases visant à constituer des consortiums à partir des différentes candidatures

phase 1 (candidatures)

phase 2(projets)

lauréats Budget moyen Durée

Candidatures 73 15 5 69 k€ 2 à 3 ans


Autisme ; ↘

Schizophrénie ; ↘

Interface Homme-Machine ; ↘

Pratiques ; ↘

Glutamate/addiction. ↘

Les projets sont très variés, certains ont des approches pharmacologiques et d’autres des approches com-portementales ou encore des méthodes thérapeutiques traitées par la réalité virtuelle (cyberthérapie).


Budget 2013 projets lauréats animation*

SE CNRS 450 k€ 435 k€ 15 k€

*Le colloque de restitution ITMM aura lieu le 14 janvier 2014

les participants aux consortiums lauréats se répartissent comme suit dans les différents instituts du CNRS


Contexte Première cause mondiale de handicap à l’horizon 2020 (OMS), les maladies mentales sont respon-sables de décès prématurés : suicides, addictions, conduites à risque, maladies somatiques… C’est un enjeu sociétal majeur car elles s’accompa-gnent de souffrances importantes pour le patient et ses proches et se traduisent souvent par une désinsertion sociale, familiale et professionnelle. L’impact économique et social est considérable. Alors que le rôle de l’environnement à travers les réponses aux stress et aux perturbations est de plus en plus reconnu dans l’étiologie des patholo-gies mentales, les liens de causalité restent incon-nus. D’un point de vue pharmacologique, depuis l’apparition des premiers neuroleptiques dans les années 1950, des premiers antidépresseurs dans les années 1960, puis des antidépresseurs de seconde génération dans les années 1980, la psychiatrie biologique n’a pas connu d’évolution majeure. Des avancées technologiques récentes (imagerie, réalité virtuelle…) ouvrent de nouvel-les perspectives dans la prise en charge de ces pathologies.

Objectifs Malgré les efforts et les moyens déjà déployés dans les centres de recherche, de nombreuses questions demeurent et les besoins médicaux dans ce domaine restent aujourd’hui insatisfaits. Ce défi vise à rassembler des communautés dif-férentes autour d’une problématique commune afin de lever des verrous méthodologiques, ins-trumentaux et thérapeutiques dans le domaine des maladies mentales et des troubles du com-portement.

INSB 8

INS2I 1

INSHS 4

INC 4


14

l’appel 2013 s’est déroulé en deux phases. les réponses à l’appel à manifestations d’intérêt concernaient majoritairement de nouveaux concepts et des verrous scientifi-ques, objectifs sur lesquels a été ciblé l’appel à projets


Manifestations d’intérêt

247 91 37 % - -

Projets 91 44 48 % 17 500 € 2 ans


Tomographie muons ; ↘

Spectroscopie atmosphérique ; ↘

Bolomètres TBT ; ↘

Imagerie. ↘

Mots clefs issus de l’appel à manifestations d’intérêtDétection de traces ; laser très haute intensité ; optique adaptative ; imagerie (temps réel) ; imagerie pour le vivant (tous les types de modalités développées dans nos laboratoires pour l’observation et la carac-térisation, à toutes les échelles (moléculaire, cellulaire, intégrée au niveau de l’organe ou de l’animal)) ; nouvelles méthodes de mesure de la température ; operando ; conditions extrêmes (température, champ magnétique, pression, milieu salin) ; endoscopie ; le fond de mer.

Le défi a sollicité des équipes pour l’organisation d’ateliers thématiques autour d’axes porteurs ras-semblant des groupes interdisciplinaires pour identifier des verrous et les possibilités de les lever par de nouvelles synergies interdisciplinaires. En 2013, deux ateliers thématiques ont été organisés sur les sujets suivants :

Limites de la caractérisation élémentaire dans les matériaux. ↘

INTENS : INstrumentation Testing of advanced Electronics and detectors in space environment by ↘using NanoSatellite.

Défi | Instrumentation aux limites


Contexte L’instrumentation et son développement aux limi-tes des savoir-faire (sensibilité, précision, échel-les spatiales et temporelles, conditions extrêmes d’étude de la matière et/ou de mise en œuvre de l’instrumentation, acquisition, traitement et ana-lyse des données) sont au cœur de la recherche dans de nombreux domaines, associant techni-ciens, ingénieurs et chercheurs, autour de déve-loppements technologiques, d’innovations et de nouvelles recherches dans un cadre particulière-ment interdisciplinaire. Les progrès en instrumen-tation sont souvent déterminants pour l’avancée de la recherche, tant du point de vue des grands instruments que du point de vue des expériences de laboratoire ou de terrain.

Objectifs

Identifier et diffuser les savoirs et savoir-faire ↘en instrumentation aux limites ;

favoriser le transfert technologique ; ↘

établir une prospective sur l’instrumentation ↘aux limites ;

Encourager la formation en instrumentation ↘(formation permanente et enseignement) ;

Explorer de nouveaux concepts instrumen- ↘taux ;

Lever des verrous scientifiques et technologi- ↘ques ;

Développer des dispositifs instrumentaux in- ↘terdisciplinaires.


15

projet phare

Stabilisation en temps réel pour l’imagerie ↘ in vivo tridimensionnelle du cerveau de drosophile (LAC, INP, Orsay).

projets sur des thématiques innovantes

Combiner imagerie super-résolution et électrophysiologie pour comprendre le fonctionnement des ↘synapses à l’échelle nanoscopique (IINS, INSB, Bordeaux).

Imagerie fonctionnelle rapide par nappe laser à 2-photon de l’intégralité du cerveau d’un vertébré ↘(Laboratoire Jean PERRIN, INP, Paris).

Quantitative Scanning Small-Angle X-ray Scattering Imaging of Biological Materials (LIPhy, INP, Saint ↘Martin d’Heres).

fonctionnalisation de surface par ions localisés émis à partir d’une source d’ions à liquide ionique ↘(LPN, INP, Marcoussis).

Caractérisation isotopique bidimensionnelle du carbone et des éléments métalliques dans les compo- ↘sés organométalliques biogènes et anthropiques (GET, INSU, Toulouse).

Parallélisation de l’accès à l’information structurale de mélanges complexes par spectrométrie fT-ICR ↘MS (MSAP, INC, Villeneuve d’Asq).

Couplage SAXS – Microfluidique pour la détermination des diagrammes de phases et des cinétiques ↘de nucléation (LGC, INSIS, Toulouse).


Budget 2013 projets ateliers thématiques animation*

SE CNRS 790 k€ 765 k€ 10 k€ 15 k€

*Le colloque de restitution Instrumentation aux limites aura lieu en janvier 2014.

les participants aux consortiums lauréats se répartissent comme suit. l’origine des partenaires hors CNRS est décrite dans la figure de droite.

HORS CNRS 17INSB 12

INS2I 8

INSIS 31

INSMI 1INEE 3

INSu 55

INp 40

INC 23

IN2p3 14 INSERM 3

ONERa 1

CEa 2

université 2ESRf 5

Hopitaux 2

IfREMER 2


16

les ateliers SENS 2012 ont fait émerger un certain nombre d’axes prioritaires qui ont fait l’objet de l’appel à projets 2013


32 11 34 % 25 k€ 1 an

thématiques de recherche issues des ateliers 2012Suppléance multimodale ; olfaction ; systèmes embarqués pour la santé (SES) ; mouvement ; tactile ; audition ; vision.

projet phare

fibroSES : étude de la fibrose induite par des systèmes embarqués chez le porc (LIMS, INSIS, Bor- ↘deaux).


Opti-Sens : Optimisation des dispositifs de substitution sensorielle par l’exploitation des correspon- ↘dances intermodales (Institut Jean-Nicod, INSHS, Paris).

PREVAL-OLf : La Prévalence des troubles Olfactifs en france : Caractérisation et supports aux pa- ↘tients (Centre de recherche en neurosciences de Lyon, INSB).

UTOPIA : UTilisation Optimale d’une Prothèse rétinienne par une Analyse en temps réel (Institut de la ↘vision, INSB, Paris).


Budget 2012 2013 Défi animation

SE CNRS 400 k€ 350 k€ 280 k€ 13 k€



Contexte SENS est un des défis du CNRS centré sur les insuffisances perceptives et leurs suppléances personnalisées dans le domaine sensoriel et dans les domaines contrôlés par les sens (dont la mo-bilité, l’équilibre, la communication…).

Objectifs Il vise à mieux adapter les approches biologiques et technologiques aux nécessités individuelles, sociales et sociétales (acceptabilité, altérité, âge, genre, vulnérabilité, éthique, coûts, réglementa-tion, autonomie…). Le contexte est l’augmen-tation du nombre de personnes fragiles, fragilité associée au vieillissement de la population et/ou à des situations de handicap constant ou transitoire. Le défi SENS s’inscrit dans les recommandations de l’ONfRIH suite à la loi de 2005 sur le han-dicap, et celles des alliances AVIESAN (Instituts thématiques multi-organismes Technologies pour la Santé & Santé publique) et ATHENA.

Défi | Insuffisance perceptive et suppléance personnalisée - SENS

INSB 14

INS2I 3

INSIS 4

INSHS 4

INp 1INC 1


17

la détection des déficiences tactiles éva-lue sur la peau le seuil de pression, de douleur, la sensibilité vibratoire, la locali-sation d’un contact. Ces tests restent ba-siques et ne permettent pas d’identifier l’origine des déficiences gênant la vie quotidienne. Le programme COSTaM (Conception d’outils pour une stimulation tactile maîtrisée) vise à concevoir des outils de mesure de la performance tactile, afin d’élaborer des méthodes de détection et de rééducation des déficits utilisant des tests de nouvelle génération.L’étape indispensable consiste à étudier la ré-

ponse du sujet sain à des textures complexes. Des textures, représentant différents gradients des trois descripteurs fondamentaux (rugueux, bloquant et fibreux), sont présentées à des sujets sains suivant un protocole précis. Sont alors ana-lysées : la discrimination perceptive (LEAD (INSB, Dijon) et LPN (INSB, Grenoble)), la réponse tribo-logique et vibratoire du doigt frottant (fEMTO-ST (INSIS, Besançon), LPMT (ENSISA, université de Haute Alsace), LaMCoS (INSIS, Villeurbanne) et DIMA (université de Rome, La Sapienza)) et la réponse individuelle des mécanorécepteurs cu-tanés (CR2NM (INSB, Marseille) et LNIA (INSB, Marseille)). La conception d’un outil de stimula-tion tactile permettant de simuler une partie ou

l’ensemble des textures choisies est en cours (IRCICA (INSIS, Lille) et L2EP (université de Lille 1)). Cette étape se base sur un stimulateur tactile à modification du frottement entre la peau et la surface. La réponse tribologique du doigt frottant les textures glissant-bloquant est actuellement analysée (fEMTO-ST, LPMT).Les résultats devraient permettre de concevoir un dispositif adapté à la rééducation, impliquant la simulation de textures variées et la possibilité pour le praticien d’implémenter un protocole de rééducation propre à chaque patient.

Contacts : [email protected] et [email protected]

Mesure de la réponse tribologique du doigt lors du toucher du glissant-bloquant simulé par STIMTAC (Marie-Ange Bueno, LPMT EA 4365/fEMTO-ST UMR CNRS 6174).

Mesure par microneurographie de la réponse de fibres nerveuses sensorielles associées à des récepteurs tactiles de l’extrémité de l’index lors stimulation de la peau par des substrats rugueux de différents grains (Jean-Marc Aimonetti et Edith Ribot-Ciscar, CNRS, LNIA UMR 7260).


Conception d’outils pour une stimulation tactile maîtrisée


18

l’appel à projets 2013 a visé deux types de projets (Emergences et Défis). les projets Défis ont été retenus à l’issue d’une seconde phase ouverte aux projets présélectionnés


Emergences 44 8 18 % 17 k€ 1 an

Défis 18 3 17 % 50 k€ 4 ans

Dans le cadre de l’AAP Emergence, les projets retenus relèvent majoritairement de la thématique 2 (Métrologie) (7) ; 1 projet relève de la thématique 1 (Connecter-Interfacer).

Mots clefs issus des appels à projetsSynthèse bactérienne ; marquage isotopique de nanoparticules ; mesures en milieu naturel ; cascades enzymatiques ; imagerie ; quantification sanguine sans marquage ; épistémologie et éthique ; nanoac-tuation de cellules.

projets pharesAux vues de la qualité et de la portée des projets retenus, on peut considérer que les 3 projets Défis constituent des projets phares.

Nanométrologie de la biodégradation de nanomatériaux inorganiques dans l’organisme (MPQ, INP, ↘Paris).

Electronique Bayésienne : du nanocomposant au monde réel (IEf, INSIS, Orsay). ↘

Plateforme Atomique INtegrée sur bidimensionnels (CEMES, INP, Toulouse). ↘

Il est à noter que parmi ces lauréats, deux projets sont portés par des jeunes chercheurs recrutés en 2010.


Plateforme Atomique INtegrée sur bidimensionnels: Architectures 2D de l’atome au macro pour un ↘nouveau traitement d’information (CEMES, INP, Toulouse).

Imagerie fonctionnelle de cascades enzymatiques reconstituées à la surface de virus, par microscopie ↘électrochimique à force atomique à médiateur lié à la sonde (LEM, INP, Chatillon).

Trois projets présentant une rupture scientifique importante et/ou une grande prise de risque ont été proposés au comité de pilotage de la MI qui les a soutenus pour un montant total de 60 k€.


Budget 2013 Emergences Défis atelier thématique

SE CNRS 310 k€ 135 k€ 160 k€ 15 k€


Contexte Les nanosciences sont par essence interdisci-plinaires. Le CNRS est excellemment bien placé pour répondre à ce défi ambitieux, en s’appuyant sur les bases solides que sont ses instituts et sur la structuration qu’il a mise en place depuis plusieurs années par l’intermédiaire de la mise en réseau de ses grandes et petites infrastruc-tures de recherche (RENATECH et les centrales de proximité en particulier) et de son animation scientifique nationale et régionale au sein du ré-seau C’Nano.

Objectifs

faire évoluer et élargir l’interdisciplinarité du ↘réseau notamment en l’ouvrant plus large-ment aux approches en sciences humaines et sociales, sciences de la vie, de l’univers, nucléaires et des particules, environnement et énergie ;

Donner un nouvel élan au développement des ↘nanosciences et nanotechnologies, en testant et préparant les nanos de demain en asso-ciant l’ensemble des problématiques interdis-ciplinaires.

Parmi les problématiques interdisciplinaires re-montant de la communauté, et engageant à la fois l’avenir des nanosciences et nanotechnolo-gies et le rôle du CNRS, les grandes thématiques privilégiées sont :

thématique 1 : Connecter, actionner, interfacer et traiter les informations dans le continuum ato-mes-nano-méso-macro.

thématique 2 : Métrologie in situ, in vivo, in na-tura à l’échelle nanométrique.

Défi | Nano


19


projets Emergences

projets Défis

L’INC, l’INP, et l’INSIS ont joué un rôle de locomotive comme le montre l’analyse des laboratoires porteurs. La mobilisation des autres instituts doit être renforcée. L’INSB reste en dessous de son potentiel et les thé-matiques de l’INSHS, l’INS2I, l’IN2P3 pourraient être d’avantage représentées dans les projets, alors que l’INEE n’est pas présent. Une amélioration ne pourra être obtenue qu’en adoptant une approche proactive, de mobilisation et d’animation des communautés concernées. Dans ce contexte, une journée thématique Nano et environnement a été organisée en novembre 2013 (centrée sur les problématiques INEE en gé-néral et les interfaces avec les nanos) : le but est d’ouvrir le panorama par des présentations ciblées de différentes disciplines, chimie, physique, ingénierie, sciences humaines et sociales concernées par un ou plusieurs aspects liés à Nano et environnement : capteurs, énergie, géologie, droit, géopolitique….

INSB 1 INS2I 2

INSIS 5

INSHS 1

INSu 3INp 7

INC 4

INSB 1

INS2I 1

INSIS 3

INSHS 1

INp 5

INC 1


20


le défi NEEDS s’organise autour de sept projets fédérateurs (pf) en partenariat

Nom du pf partenairesBudget 2013 (SE et Rp)

Systèmes nucléaires et scénarios CNRS, CEA, AREVA, EDf, IRSN 538 k€

Ressources : mines, procédés, économie CNRS, CEA, AREVA 140 k€

Traitement et conditionnement des déchets radioactifs

CNRS, ANDRA, EDf, CEA, AREVA, IRSN 270 k€

Comportement à différentes échelles des matériaux pour le stockage

CNRS, ANDRA, CEA, EDf, IRSN, BRGM 465 k€

Impact des activités nucléaires sur l’environnement

CNRS, ANDRA, EDf, IRSN 365 k€

Nucléaire, risques et société CNRS, ANDRA, EDf, IRSN 200 k€

Matériaux pour l’énergie nucléaire CNRS, CEA, EDf, AREVA 429 k€

En 2013, sept appels à projets ont été lancés par les sept projets fédérateurs de NEEDS. 149 propositions ont été déposées et 93 projets de recherche ont été financés

Nom du pfpropositions déposées

projets financés

Systèmes nucléaires et scénarios 30 24

Ressources : mines, procédés, économie 12 9

Traitement et conditionnement des déchets radioactifs 12 7

Comportement à différentes échelles des matériaux pour le stockage 24 17

Impact des activités nucléaires sur l’environnement 24 14

Nucléaire, risques et société 12 6

Matériaux pour l’énergie nucléaire 29 16


Budget 2012 2013 animation 2013 * Moyens partenaires (Rp)

SE CNRS 1.000 k€ (SE) 930 k€ (SE) 70 k€ 1.477 k€

*Les moyens attribués à l’animation sont destinés au fonctionnement de NEEDS et aux actions d’animation. Chaque Projet fédérateur dispose également d’un budget consacré à son fonctionnement et à l’animation scientifique.

Défi | Nucléaire, énergie, environnement, déchets, société - NEEDS

Démarrage de l’action : 2012. En partenariat à partir de 2013

Contexte Dans le contexte des lois sur l’énergie (2005), sur les déchets nucléaires (2006) et du décret n° 2008-357 du 16/04/08 sur les missions du CNRS, du CEA et de l’ANDRA, un programme na-tional de recherche a été défini selon 3 axes. Le CNRS s’est engagé sur l’axe 1 (coordonné par le CEA) sur la séparation et la transmutation, et les systèmes nucléaires de 4ème génération et sur l’axe 2 (coordonné par l’ANDRA) sur l’entrepo-sage et le stockage. Le défi NEEDS vise à améliorer la visibilité et la cohérence entre les recherches entreprises et assurer une meilleure intégration des sciences humaines et sociales.

Objectifsfédérer l’effort interdisciplinaire de recherche sur l’énergie nucléaire en envisageant tous les as-pects de la relation entre la société, la nature et la technologie nucléaire. Thématiques abordées :

La réduction de la quantité des déchets pro- ↘duits ;

L’optimisation de la consommation des res- ↘sources et des matières valorisables ;

L’adaptation des procédés physico-chimique ↘du traitement des combustibles aux nouvelles filières ;

Les mécanismes d’immobilisation et d’isola- ↘tion des radionucléides en milieu géologique profond ;

L’adaptation des matériaux pour une meilleure ↘résistance aux conditions extrêmes ;

L’impact environnemental ; ↘

La réflexion sur les rapports entre connais- ↘sance, société et démocratie.

21


les participants aux consortiums lauréats de tous les appels à projets NEEDS se répartissent comme suit

IN2p3 46

INSHS 9INSu 34

IRSN 26

CEa 39

EDf 3aNDRa 3

BRGM 2aREVa 1

autres 24INS2I 3 INSIS 20 INSMI 5

INEE 6INp 5

INC 53

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NEEDS | projet fédérateur Ressources mines, procédés, économieProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article275

Objectifs de l’appel à projets 2013 La reprise de la prospection ; les nouvelles frontières (plus profond, plus caché en provinces connues, nouvelles provinces méconnues sous couvertures) ; la sécurisation des ressources ; l’arrivée de ressources non conventionnelles ; les enjeux environnementaux ; la préparation de l’avenir.

projets phares

URCO : Datation du cycle de l’uranium de l’Archéen au Panafricain (Géo- ↘ressources Nancy, INSU, Nancy).

SOLMINUTh : Solubilité de minéraux uranifères d’intérêt pour l’amont du ↘cycle électronucléaire : comparaison de matériaux synthétiques et natu-rels (ICSM, INC, Bagnols sur Cèze).


URCO : Datation du cycle de l’uranium de l’Archéen au Panafricain (Géo- ↘ressources Nancy, INSU, Nancy).

GEPU : Géophysique pour la prospection de gisements profonds et sous ↘couverture latéritique (IDES, INSU, Orsay).

Mots clés ou thématiques issus de l’appel à projets Cycle de l’uranium ; géophysique ; irradiations dans les minéraux ; compo-sition des fluides ; données thermodynamiques de dissolution et de précipi-tation ; molécules pour l’extraction ; spéciation et complexation de l’uranium par des molécules, des bactéries ou des protéines.


NEEDS | projet fédérateur Systèmes nucléaires et scénariosProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article273

Objectifs de l’appel à projets 2013 En phase avec les feuilles de route de l’ANCRE, le Pf Systèmes nucléaires et scénarios vise à soutenir des recherches sur les réacteurs innovants dans leur ensemble, les données nucléaires d’intérêt, l’instrumentation innovante et les scénarios nucléaires.

projets phares

AnapurNa : Elaboration d’une sonde composite pour l’analyse de traces ↘d’oxygène dissous dans le sodium liquide (LEPMI, INC, Saint Martin d’Hè-res).

SimuMSfR : Chimie pour le concept MSfR (Molten fast Reactor) (LPSC, ↘IN2P3, Grenoble).

MESREPU : Mesures des rendements de produits de fission émis lors des ↘réactions 239Pu(n

th,f) et 241Pu(n

th,f) et leur validation (CEA, Cadarache).

Etude expérimentale de la diffusion inélastique du neutron pour les réac- ↘teurs du futur (IPHC, IN2P3, Strasbourg).

Développement d’un outil de scénario électronucléaire (SUBATECH, ↘IN2P3, Nantes).

Mots clés ou thématiques issus de l’appel à projets Outils de simulation ; réacteurs sodium ; systèmes alternatifs ; données nu-cléaires ; physique expérimentale des réacteurs.


INSu 10

INC 8

INEE 4

CEa 1

autres 3

aREVa 1

IN2p3 28

CEa 19

IRSN 4

EDf 1autres 5 INS2I 2 INSIS 4

INSMI 2INC 5

23


NEEDS | projet fédérateur traitement et conditionnement des déchets radioactifsProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spi Participants aux consor-tiums lauréats : p.php?article271

Objectifs de l’appel à projets 2013 Développer des méthodes innovantes de caractérisation, de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs.

projet phare

I@MOf : Utilisation de matériaux poreux de type Metal-Organic fra- ↘mework (MOf) pour le piégeage de dérivés iodés gazeux (UCCS, INC, Villeneuve d’Ascq).

thématique issue de l’appel à projetsMatrices innovantes de piégeage de radionucléides.


NEEDS | projet fédérateur Comportement à différentes échelles des matériaux pour le stockageProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article277

Objectifs de l’appel à projets 2013 Améliorer la connaissance des matériaux poreux lors du stockage des dé-chets radioactifs. En particulier, comprendre les processus élémentaires à pe-tite échelle qui régissent le comportement macroscopique de ces matériaux.

projets phares

ANHYMA : De l’ordre orientationnel local à l’anisotropie du comportement ↘hydromécanique de la matrice argileuse des argilites (laboratoire NAVIER, INSIS, Champs sur Marne).

OCTAPPOM : Effets de sur-solubilité sur le confinement et le transport ↘dans les matériaux poreux (UMI MS2E - CNRS/MIT, USA).


Eau interfoliaire des smectites: contraintes cristallo et implications dyna- ↘miques (Institut des sciences de la Terre, INSU, Grenoble).

Mécanique multiéchelle de roches argileuses sous contraintes hydrique et ↘mécanique (LMS, INSIS, Palaiseau).

Etude macro/méso/micro du comportement mécanique des argiles gon- ↘flantes (BRGM, Orléans).

Images, milieux poreux et textures (MIA, université de La Rochelle). ↘

Ecoulements dans les milieux nanoporeux / dispositifs nanofluidiques ↘(IMfT, INSIS, Toulouse).

Dynamique multiéchelle dans un film d’argile césique orienté (PECSA, ↘INC, Paris).


IN2p3 5

INSu 1

CEa 1EDf 2

INC 12

INSu 10

IRSN 3

CEa 1aNDRa 1

BRGM 2autres 4

INS2I 1INSIS 11

INSMI 3

INp 2

INC 8

24


NEEDS | projet fédérateur Nucléaire, risques, sociétéProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article281

Objectifs de l’appel à projets 2013 Elargir la communauté des chercheurs qui travaillent sur le nucléaire en Sciences humaines et sociales et décloisonner le nucléaire comme champ de recherche, dans le contexte renouvelé de l’après-fukushima. Les théma-tiques suivantes sont plus particulièrement abordées :

Métrologie et pratiques d’objectivation ; ↘

Travail, formation, main-d’œuvre ; ↘

Mobilisations, risque et controverses ; ↘

Territoires, économie, régulations ; ↘

Information sur le nucléaire : médias, organismes publics, débats publics, ↘démocratie.

projets phares

RESPAfE-2 : Retombées socio-politiques de l’accident de fukushima à ↘l’échelle européenne - 2 (CERAPS, InSHS, Lille).

Idrép : L’information sur le nucléaire en débats : Réversibilité de la déci- ↘sion et (non)-publics (MSH Lorraine, InSHS, Nancy).


DILEM : Déplacés et indécis laissés à eux-mêmes ((EVS, INEE, Lyon). ↘

thématiques issues de l’appel à projets Travail et main d’œuvre ; enjeux sociaux de la métrologie ; rôle économique de l’industrie nucléaire dans les territoires ; information sur le nucléaire ; mo-bilisations et controverses.


NEEDS | projet fédérateur Impact des activités nucléaires sur l’environnementProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article279

Objectifs de l’appel à projets 2013 Améliorer la connaissance des conséquences environnementales liées à la présence ou aux rejets de substances radioactives et de toxiques chimiques en lien avec les activités du cycle du combustible nucléaire.

projets phares

SPECTRO : Spéciation du Tritium Organique dans l’environnement : vers ↘une meilleure compréhension des processus d’échanges (LNHE EDf R&D Chatou).

EPIfISH : Effets épigénétiques de l’uranium sur le poisson zèbre (IRSN). ↘

USEDIM : Spéciation, mobilité et devenir de l’uranium dans les sédiments ↘lacustres en aval des anciens sites miniers du Massif central (IMPCM, INP, Paris).

SUMO : Mesure directe de la Spéciation de l’Uranium dans des eaux de ↘surface en présence de Matière Organique (IRSN).

CYCLOPE : Cycle biogéochimique du 36Cl dans les différents comparti- ↘ments des écosystèmes et modélisation des transferts : étude de faisabi-lité sur le site de l’Observatoire (CEREGE, INSU, Aix en Provence).

thématiques issues de l’appel à projets Cycles biogéochimiques (Cl, B) ; spéciation (U, H3) ; transferts de radionu-cléides ; écotoxicité ; Tchernobyl ; fukushima ; Observatoire de l’environ-nement.


IN2p3 1

INSHS 9

autres 5

INEE 1

IRSN 19

INSu 12

IN2p3 1INp 1 INC 2INEE 1

CEa 2

aNDRa 2

autres 5

25


NEEDS | projet fédérateur Matériaux pour l’énergie nucléaireProgramme scientifique : http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article283

Objectifs de l’appel à projets 2013 Soutenir le développement des matériaux pour les réacteurs de Gen IV (RNR-Na, RNR-G, RSf) et également les ADS.

thématiques principales Endommagement sous irradiation ; élaboration ; modélisation ; caractérisa-tion ; propriétés mécaniques ; combustibles.

projets phares

CAMMAURA : CAractérisation MultiEchelle de MAtériaux à base d’URa- ↘nium et d’Américium (IPGP, INSU, Paris).

OXYMOR : Oxydes d’actinides et de lanthanides à morphologie contrôlée : ↘de la synthèse à la densification (ICSM, INC, Bagnols sur Cèze).

PROCIB : Etude de la stabilité structurale sous irradiation des composés ↘de type bore-a (CEA, Saclay).

CIrCOMbURA : Comportement sous irradiation des combustibles nucléai- ↘res à base uranium pour GENIV (CEMTHI, INC, Orléans).


ESSAIM : Elaboration de SiC à Structuration contrôlée par une Appro- ↘che Innovante de «soft-templating» Moléculaire (ICSM, INC, Bagnols sur Cèze).

MESIR : Modélisation multi-Echelle de la Ségrégation Induite sous iRradia- ↘tion (UMET, INC, Villeneuve d’Ascq).


IN2p3 11

INSu 1

CEa 15

autres 2 INSIS 5INp 2

INC 18

26

l’appel à projets 2013 a visé deux types de projets


fédérateurs (Pf) 10 5 50 % 50 k€ 2 à 4 ans

Exploratoires (PE) 38 7 18,4% 15 k€ 1 an

les axes de recherche soutenus et mots clés

Biomasse (Pf) : production de biocarburants, biohydrogène et/ou électricité (microalgues, déchets, ↘ressources forestières), analyse du cycle de vie, aspects économiques et juridiques, politiques pu-bliques.

Ressources du sous-sol (Pf) : valorisation des déchets, processus inspirés de la nature, représenta- ↘tions sociales, aspects géographiques, politiques et juridiques.

Matériaux pour l'énergie (PE) : électrodes et membranes (production de H ↘2, conversion d'énergie

osmotique), traitement de surface (PV silicium), stockage thermique.

Energie et territoires (PE) : enjeux industriels et géopolitiques (Brésil), dynamiques sociales. ↘


Budget 2013 : Pf PE Animation *

SE CNRS 382 k€ 267 k€ 100 k€ 15 k€

*Le colloque de restitution ENRS aura lieu en janvier 2014

projets phares

forever : fORêts, biomasses et leurs filières durables de Valorisation énERgétique – Pf, (LRGP, INSIS, ↘Nancy).

Géo-Inspire : Production abiotique d’H ↘2/CH

4 et séparation des métaux dans le milieu naturel : des

sources d’inspiration pour la transition énergétique – Pf, (Institut des Sciences de la Terre, INSU, Le Bourget du Lac).

Ces deux projets bénéficient d'une bourse d'accompagnement de l'INSIS.


Osmopower : Membranes des nanotubes pour la conversion d’énergie osmotique – PE, (ILM, INP, ↘Villeurbanne).

Défi | transition énergétique : ressources, société, environnement - ENRS


Contexte Ce défi, transversal à tout le CNRS, traduit l’une de ses priorités stratégiques. Il positionne l’orga-nisme en tant qu’acteur de la réflexion sur la tran-sition énergétique au plan national et internatio-nal. Ses problématiques de recherche confortent la vocation de l’organisme en raison notamment de leur caractère amont et fortement interdisci-plinaire et qui sont peu ou pas couvertes par les agences de financement de la recherche en éner-gie : l’ANR, l’ADEME… Il recouvre également des thèmes traités dans le cadre de l'Alliance Natio-nale de Coordination de la Recherche en Energie (ANCRE) mais pour lesquels le CNRS apporte une contribution originale, en cohérence avec la stra-tégie nationale de recherche dans le domaine.

Objectifs Explorer de nouvelles voies et proposer des solu-tions scientifiques et des technologiques origina-les susceptibles d’apporter à terme des réponses au défi de la transition énergétique. La problé-matique sera abordée dans sa globalité (prise en compte des conséquences sociales et politiques publiques envisageables, des impacts environne-mentaux et de la disponibilité des ressources).


27


projets fédérateurs projets exploratoires

INSHS 1DGDS 1

INSIS 6

INEE 1

INp 4

INC 8INSHS 4

INSu 3 INSB 4

INSIS 4

INC 3


LES PEPS RéSEau

28

PEPSRéSEau

LES PEPS RéSEau

29

l’appel à projets 2012 Les projets demandent des développements théoriques innovants et ont pour objectif de répondre à une question biologique clairement identifiée, issue en particulier des domaines suivants: Traitements bio-informatiques pour la biologie à grande échelle ou à haut débit ;

Biologie des systèmes, biologie synthétique ; ↘

Biologie intégrative ; ↘

Biologie quantitative ; ↘

Neurosciences computationnelles ; ↘

Modélisation des maladies transmissibles. ↘


158 28 18 % 13 750 € 2 ans

les moyens attribués en 2012 et 2013

Budget 2012 - 2013

MI INp INSB INSMI INS2IINRIa(versement aux équipes)

INSERMRp

SE CNRS 520 k€ 260 k€ 20 k€ 100 k€ 60 k€ 80 k€ 150 k€ 100 k€

l’appel à projets 2013Tout en soutenant les projets initiés en 2012, le CNRS a souhaité poursuivre ses efforts sur cette théma-tique au carrefour de différentes disciplines. Un nouvel appel à projets a été lancé en 2013. Cet appel a ciblé (a) les modèles et les algorithmes pour l’analyse de données omiques (génomique, protéomique, métabolomique…) et (b) les neurosciences computationnelles.


61 19 31 % 10 500 € 1 an

Budget 2013 MI INSB INS2I INSMI

SE CNRS 200 k€ 30 k€ 100 k€ 40 k€ 30 k€

PEPS | Bio, maths, info - BMI


Objectifs Cet appel à projets lancé par le CNRS, l’Inserm et l’Inria vise à favoriser les recherches à l’interface entre Biologie, Mathématiques et Informatique. Le programme de recherche doit être centré autour d'un projet concret, original et s’appuyer sur la mise en commun de compétences pluridisciplinai-res dans le but de créer des connaissances ou un produit unique. Le champ thématique de cet ap-pel couvre l’ensemble des approches issues des mathématiques ou de l’informatique pour l’étude du vivant. Cela comprend la modélisation stochas-tique ou déterministe, le développement ou l’op-timisation d’algorithmes, la création de bases de données, le calcul à haute performance…

LES PEPS RéSEau

30

les thématiques de recherche soutenues

Neurosciences ; ↘

Biologie systémique ; ↘

Modélisation de processus biologiques ; ↘

fouille de données ; ↘

Statistique en grande dimension ; ↘

Intégration de données ; ↘

Réseaux de régulation ; ↘

Phylogénie. ↘

projets phares

Automatisation comportementale, chunking et plasticité synaptique corti- ↘costriatale (ISIR, INS2I, Paris).

Characterizing the laminar profile of motor cortical oscillatory synchro- ↘nization during visuomotor behavior with new analysis tools (INT, INSB, Marseille).

Détection de domaines fonctionnels dans les protéines par des métho- ↘des de graphes d’intervalles (Systématique, adaptation, évolution, INEE, Nice).

Identification d'isoformes des gènes du développement de la crête neu- ↘rale dans les données de RNA-Seq via l'utilisation d'algorithmes de flot (LBBE, INEE, Villeurbanne).

DINPHYN : DIstance-based INference of PHYlogenetic Networks (LIRMM, ↘INS2I, Montpellier).

Candidatures et lauréats selon instituts CNRS


3D registration of embryonic hearts for polarity analysis

après l’étude approfondie en 2D de la formation des épi-théliums, particulièrement chez la mouche, une question actuelle en biologie du développement est de comprendre l’émergence des formes en 3D. Ceci requiert une coopération interdisciplinaire pour manipuler, quantifier ou comparer des objets en 3D. Le cœur embryonnaire de souris, qui est un tube courbé et ne peut donc pas être analysé en 2D, fournit un bel exemple de morphogenèse en 3D [1]. Un défi au laboratoire de Généti-que Moléculaire du Développement de l’Institut Pasteur est d’aligner les cœurs de différents embryons, alors qu’ils présentent de légères varia-tions de taille ou de forme, afin de pouvoir additionner les observations et d’augmenter la puissance statistique.

Nous avons fait appel à l’équipe de mathématiciens du Centre de ma-thématiques et de leurs applications de l’ENS Cachan qui développe des outils de difféomorphométrie c’est-à-dire d’analyse quantitative de la variabilité des formes dans le cadre de l’anatomie numérique [2,3]. Par confrontations successives entre les visions mathématique et biologique, une nouvelle méthode de transformation non-rigide, régulière et inversi-ble, minimisant les déformations, a été développée pour aligner les ima-ges 3D de cœurs embryonnaires, et transporter sur un cœur « moyen » des données axiales acquises sur les cœurs individuels (voir figure).

Cette synergie, facilitée par l’implication d’une personne parlant les deux langages disciplinaires, aboutit à la production d’un algorithme utilisable à terme par la communauté des biologistes et fournit une application biolo-gique à des outils mathématiques.

Références[1] Le Garrec et al., Development 2013 140:395 [2] Beg et al., Int. J. of Computer Vision 2005 61:139 [3] Charon N et al., Journal of Mathematical Imaging and Vision 2013 1-19

Trois exemples d’images provenant de cœurs embryonnaires différents sont montrés sur la gauche. Ils ont été alignés sur un même modèle (au centre), qui « moyenne » les formes individuelles, pour pouvoir additionner des données axiales (à droite). © (N. Charon/A. Trouvé/UMR8536/CNRS et C. Ragni, J-f./Le Garrec/ S. Meilhac/URA2578/CNRS).

INSBINS2

IINSIS

INSMI

INEE INP INC

hors

CNRS

candidats

lauréats

0

5

10

15

20

25

30

LES PEPS RéSEau

31


Budget 2013 MI INSHS INSu INEE

SE CNRS 79 k€ 49 k€ 10 k€ 10 k€ 10 k€



23 9 31 % 7 700 € 1 an

les thématiques de recherche soutenues

Risques liés à l’érosion de la biodiversité ; ↘

Risques liés à la santé ; ↘

Risques environnementaux en milieu urbain ; ↘

Risque géocroiseur ; ↘

Analyse des vulnérabilités ; ↘

Cumul des risques et inégalités. ↘

projets phares

Risque géocroiseur et spatial - vers une chaîne de décision (LAMES, INSHS, Aix-en-Provence). ↘

Entrevoir et voir les interdépendances socio-écologiques pour penser les transferts de vulnérabilités ↘(CEfE, INEE, Montpellier).


Risques liés à l’érosion de la biodiversité

Entrevoir et voir les interdépendances socio-écologiques pour penser les transferts de vulnérabilités ↘et fonder l’intendance des territoires de la biodiversité (CEfE, INEE, Montpellier) ;

La solidarité écologique en milieu littoral : quelle évolution des services écosystémiques issus des ↘microalgues face aux risques environnementaux ? (LIENSs, INEE, La Rochelle) ;

Des brousses en crise ? Vers une lecture locale des transformations des paysages de l’ouest burki- ↘nabé (ESO, INSHS, Angers).

Risques, pratiques et politiques

Monitoring environnemental, santé, société et pétrole en Equateur (GET, INSU, Toulouse) ; ↘

Adaptation aux Risques environnementaux et Injustices Socio-Environnementales en milieu urbain : ↘une approche par la vie ordinaire des espaces (LAMES, INSHS, Aix-en-provence) ;

Solidarité face aux risques environnementaux ? (SPHERE, INSHS, Paris). ↘

PEPS | Espace socio-économique du risque environnemental - ESERE


Objectifs Les espaces exposés aux risques environnemen-taux, qu’il s’agisse de phénomènes physiques ou des risques liés aux actions humaines affectant les systèmes écologiques, peuvent avoir des pro-priétés et des structurations socio-économiques très variables. Dans les milieux à forte densité de population et en particulier dans les milieux urba-nisés, les types de risques environnementaux se cumulent et les contrastes sociaux et économi-ques définissent plusieurs types de vulnérabilité et d’exposition au risque.L’objectif de ce PEPS est d’analyser les inte-ractions entre les risques environnementaux et les propriétés socio-économiques des espaces à risques.


candidats

lauréats

INEEINSH

SINSU

0

4

8

12

16

20

LES PEPS RéSEau

32


Budget 2013 MI

SE CNRS 100 k€



39 13 33 % 6 900 € 1 an

les thématiques de recherche soutenues, mots clefs

L’expertise scientifique : rôle croissant et conséquences dans le développement des connaissances : ac- ↘cès ouvert ; grandes masses de données ; expertise ; gouvernance internationale; risque alimentaires ;

Les controverses scientifiques : enjeux épistémologique et interdisciplinaires ; santé et réseaux so- ↘ciaux ; information scientifique ; économie ; linguistique ;

Communications entre science et société : compensation écologique. ↘

projets phares sur des thématiques innovantes

Expertise et normativité : Le juge et le savant face aux risques alimentaires: pouvoir et légitimité des ↘expert dans la constitution de l’ordre juridique global (Institut Marcel MAUSS, INSHS, Paris).

RésiVax : La résistance à la vaccination, un enjeu de santé publique et d’autorité médicale ; analyse ↘des réseaux étudiants d’information et d’opinion dans le cas de la vaccination (Institut Pasteur, Pa-ris).


PEPS | Expertise, controverses et communication entre science et société


Objectifs

Cet appel à projets vise à développer une appro-che interdisciplinaire des questions posées par le dialogue science/société, en croisant les apports des sciences formelles, des sciences de la nature, des sciences de la vie, des sciences humaines et sociales et des sciences de la communication.

PDT

INSMI

INPINS2

I

INSHS

IN2P3

INSB INEE INCINSIS INSU

hors

CNRS

candidats

lauréats0

4

8

12

16

20

LES PEPS RéSEau

33


Budget 2013 MI INSHS INS2I INSMI

SE CNRS 151 k€ 106 k€ 15 k€ 15 k€ 15 k€


phase 1 lauréats(vague 1)

lauréats (vague 2)

Budget moyen Durée

Candidatures 113 23 9 4 720 € 1 an

les thématiques de recherche soutenuesEconomie (en particulier les modèles dynamiques) ; traitement automatique du langage (TAL) ; réseaux d’interaction ; documents numériques et autres.

projet phare

Logique modale pour traiter l’incertitude des données archéologiques (LE2I, INS2I, Nevers). ↘

projets sur des thématiques innovantes Trois projets portant sur la détection des émotions dans les messages courts et coordonnés respective-ment par le LIRMM, INS2I, Montpellier, le LIPN, INS2I, Villetaneuse et le PPAPT, InSHS, Grenoble.


PEPS | Humanités, mathématiques, sciences de l’Information - HuMaIn


Objectifs

Le PEPS HuMaIn souhaite favoriser les recherches à l’interface des mathématiques, des sciences de l’information et des sciences humaines. Ont été visés les domaines suivants :

Modélisation des phénomènes dynamiques ↘en sciences humaines et sociales ;

Analyse des réseaux d’interaction : dynami- ↘que, multi-échelle, analyse combinée qualita-tive et quantitative ;

Document numérique : technologies de nu- ↘mérisation, reconnaissance d’images et de caractères, techniques de restauration numé-rique des manuscrits anciens ;

Traitement automatique du langage (écrit et ↘parole) ;

Logique, informatique et langage : approche ↘multiculturelle ;

Réalité virtuelle et augmentée, interface hom- ↘me-machine.

Les projets soutenus impliquent au moins un chercheur en sciences humaines et sociales, et au moins un chercheur en mathématiques ou en sciences de l’information.

INSB INPINSIS

INSHS

IN2P3

INS2I

INCINSM

IINEE

INSU

hors

CNRS

candidats

lauréats0

10

20

30

40

50

60

LES PEPS RéSEau

34


Création d’un outil de numérisation et de détection des contours de forme

Ce projet, aide au remontage d’une ins-cription latine inédite de 1200 fragments (DIGEp), associe trois unités de recher-che : aNHIMa (paris), le2i et aRtEHIS (Bourgogne). Il mobilise des historiens, archéologues, géologues, mathémati-ciens et spécialistes en sciences de l’in-formation afin de. déchiffrer un dossier d’inscriptions latines composé de 1200 fragments. Ce dernier, demeuré inédit, a été mis au jour à autun au XIXe siècle. Conservé au Musée Rolin (où il a été in-ventorié en 2012) il est composé de pla-ques de marbre provenant de Grèce.

Les obstacles à sa compréhension sont nombreux : éclatement du texte, absence de ponctuation, ma-nipulation des fragments… Le projet s’appuie sur un travail de numérisation et de traitement de l’information et comporte deux volets complé-mentaires qui doivent permettre de remonter ce puzzle infernal : (i) rassembler dans une base de données toutes les informations concrètes (ma-tériaux, forme des lettres, traces de peinture….) qui peuvent être extraites de l’analyse des frag-ments. (ii) remontage du document, qui nécessite un outil d’assemblage, mixant automatisation et interactivité en fonction de requêtes et de critères. La numérisation 3D exhaustive des fragments, a priori séduisante mais trop coûteuse pour un fonc-tionnement en temps réel, a été exclue.

Une approche de compromis par une acquisition 2D des faces avec une acquisition 3D de la tran-che a été retenue. Dans ce dispositif, les probabi-lités d’assemblage des fragments s’appuient sur la documentation expert de la première base de données, sur des mesures de distances spécifi-ques 2D (détails sémantiques) et 3D (géométrie des tranches), et enfin sur l’expertise des spécia-listes.

Ce projet exploratoire a vocation à valider les prémices de cet outil logiciel innovant destiné à exploiter une base de données élaborée dans une perspective multidisciplinaire. L’approche étant générale, l’outil est susceptible d’être réutilisé pour d’autres cas d’étude ou applications.

Contact : [email protected]

Version incomplète (acquisition 3D de la tranche seule) du prototype en cours de développe-ment du système d’acquisition des fragments de l’inscription (août 2013).© : A.Hostein/ UMR 8210/ CNRS - Université Paris 1/

Vue de 500 fragments environ de l’inscription durant l’inventaire conduit en février 2012 au Centre archéologique municipal Alain Rebourg d’Autun.© : A.Hostein/ UMR 8210/ CNRS - Université Paris 1/

LES PEPS RéSEau

35


Budget 2013 MI INp INSMI INSIS INS2I

SE CNRS 41 k€ 21 k€ 5 k€ 5 k€ 5 k€ 5 k€



12 5 42 % 8 200 € 1 an

projet phare

Intrication dans les fibres à cristaux PHOtoniques à cœur CREux (LTCI, INS2I, Paris). ↘


PEPS | Information et communication quantique - ICQ


Objectifs

A l’interface des sciences de l’information et de la mécanique quantique, l’information quantique consiste à exploiter les propriétés quantiques fondamentales (y compris leurs aspects ma-thématiques) pour communiquer de façon plus sécurisée (communication quantique) et traiter l’information de façon plus efficace (calcul quan-tique). A l’étranger déjà souvent reconnue comme une discipline mathématique, théorique et expé-rimentale à part entière, l’information quantique a connu un développement fort qui s’est traduit, au cours des vingt dernières années, par des taux conséquents de publications et de brevets dépo-sés. En france, cet appel à projets vise à motiver la formation d’équipes nouvelles et interdiscipli-naires permettant d’obtenir des progrès notoires, fondamentaux et appliqués, grâce notamment à l’adressage et à la manipulation cohérente des systèmes quantiques étudiés.

INPINSISINS2

IINSM

IINSU

hors

CNRS

candidats

lauréats0

1

2

3

4

5

LES PEPS RéSEau

36

PEPS | Innovations thérapeutiques

Démarrage de l’action : 2012 (sur 2 ans)

Objectifs

L’un des enjeux sociaux majeurs du Vivant est le complet bien-être physique et mental de l’être vi-vant. Cet enjeu impose de comprendre la maladie, la diagnostiquer, la guérir et aussi la prévenir sans négliger les impacts (en particulier toxicologiques) des moyens utilisés. Le programme de recherche, centré autour d’un projet concret, original s’ap-puie sur la mise en commun de compétences pluridisciplinaires dans le but de développer des thérapies innovantes.

les moyens attribués en 2012 et 2013

Budget 2012 - 2013 MI INp INSB INC IN2p3

SE CNRS 280 k€ 140 k€ 10 k€ 60 k€ 60 k€ 10 k€

l’appel à projets 2012 - 2013

Candidatures pré-sélection lauréats Budget moyen Durée

183 23 8 17 500 € 2 ans

Evolution Depuis 2013, la Mission pour l’interdisciplinarité a lancé le défi Innovations thérapeutiques pour les ma-ladies mentales (ITMM). L’évolution de ce PEPS confirme la stratégie poursuivie par la MI qui cherche à détecter les « niches interdisciplinaires » et cibler les actions en recherchant une singularité thématique.

LES PEPS RéSEau

37

PEPS | physique théorique et ses interfaces - ptI

les moyens attribués en 2013

Budget 2013 MI INp INSu INSMI INC IN2p3

SE CNRS 129 k€ 54 k€ + 20 k€* 20 k€ 10 k€ 5 k€ 10 k€ 10 k€

*Un complément financier a pu être accordé à certains projets en juin 2013.


Candidatures lauréats Budget moyen Durée

59 34 3 800 € 1 an

projets phares

Mécanique statistique et grandes déviations pour les écoulements géophysiques et la dynamique du ↘climat (Laboratoire de Physique de l’ENS Lyon, INP, Lyon) ;

Applying Statistical Physics to Information Theory, Signal Processing and Machine Learning (IPhT, INP, ↘Gif sur Yvette).


Démarrage de l’action (au sein de la MI) : 2012

Objectifs

Renforcer l’interdisciplinarité, en proposant un ↘programme à spectre large ouvert en priorité aux interfaces ;

faire émerger des nouvelles thématiques et ↘collaborations ;

favoriser les échanges et la mise en place de ↘réseaux légers, qui pourraient donner lieu à terme à des structures plus élaborées (GDR) ;

Contribuer au développement des synergies ↘entre théorie, simulation numérique et expé-riences, ainsi qu’avec toute interface avec des applications.

candidats

lauréats

INSB INPINSIS

INSHS

IN2P3

INS2I

INCINSM

IINEE

INSU

hors

CNRS0

10

20

30

40

50

60

LES PEPS RéSEau

38

le projet Neurogéometrie et théories de jauge (NeuroGauge) s’intéresse spécifiquement aux architectures fonctionnelles des aires visuelles primai-res et propose une approche fortement interdisciplinaire qui mobilise des biologistes, des physiciens et des mathématiciens. Le développement sans précédent des méthodes d’imagerie mettent à jour des phénomènes encore inexplorés dans les neurones. Elles ouvrent de nombreuses questions théo-riques nouvelles. Des enregistrements à très haute résolution des signaux se propageant dans les réseaux neuronaux, effectués durant déroulement de ce projet, ont mis en lumière des structures hautement complexes analogues à certaines topologies connues en physique fondamentale (fig.1). Celles-ci ont pu être mieux comprises par l’utilisation des outils et formalismes puissants. L’enjeu majeur est de transposer et d’adapter ces outils modernes (théorie de jauge, théorie des champs sur réseaux…) au domaine biologique, prenant en compte la complexité du vivant.

Contacts : [email protected] et [email protected]

ZOOM sur deux projets phares

projets Marches aléatoires renforcées chez les fourmis et Neurogéometrie et théories de jauge

la physique théorique couvre, depuis toujours, un large spectre qui va depuis les échelles les plus petites (structure de la matière) aux plus grandes (structure de l’univers). plus récemment, ses outils, concepts et méthodes ont trouvé de nombreuses perspectives d’élargissement et d’imbrication dans d’autres disciplines. le défi du pEpS ptI est de fertiliser les interfaces avec les mathémati-ques, la biologie, l’informatique, la chimie, et les sciences de la terre…

le projet Marches aléatoires renforcées chez les fourmis : approches croisées de l’éthologie, de la physique statistique et des mathémati-ques (tRaCES) associe la physique statistique, les mathématiques et même l’éthologie quantitative pour étudier théoriquement et expérimentalement la formation des réseaux de pistes aléatoires chez les fourmis. Ce phénomène, qui est renforcé par le dépôt et le suivi des phéromones chimiques, ouvre de multiples questions de recherche en éthologie. Au même temps, il permet d'aborder des problèmes beaucoup plus généraux comme la brisure spon-tanée de la symétrie de translation en physique ou les marches aléatoires renforcées à mémoire infinie en mathématique. L’analyse expérimentale et la quantification des mécanismes impliqués dans ces réseaux, la construction et la validation des modèles mathématiques en lien étroit avec l’expérience, sont exemplaires de la synergie et de la fertilisation croisée qui se met en place entre disciplines.


A) formation d’un réseau de piste d’exploration chez la fourmi d’Argentine (Linepithema humile). Leur enregistrement automatisé permet de visualiser le réseau par superposition dans le temps. Les figures (B et C) montrent deux étapes de la formation d’une piste. Illustrations : ©Institut de Physique Théorique (IPhT) URA 2464/CEA-CNRS

A) Lignes de niveaux de la carte d’orientation préférée des signaux mesurés dans l’aire 17 du chat, comparée aux (B) Lignes de champ générée par des charges électriques localisées aux singularités de la carte biologique. © Mathematical Neuroscience Team, Center for Interdisciplinary Research in Biology (CIRB) – UMR 7241 Collège de france /CNRS / INSERM.

LES PEPS RéSEau

39

Démarrage de l’action (au sein de la MI) : 2012

Objectifs

faciliter l’engagement de la communauté scien-tifique française dans des actions de recherche autour des lasers à électrons libres dans le do-maine des rayons X.


Budget 2013 MI INp INSu INC

SE CNRS 61 k€ 21 k€ 15 k€ 10 k€ 15 k€



18 12 5 000 € 1 campagne X fEL


PEPS | Soutien aux activités scientifiques françaises autour des lasers à électron libres émettant des rayons X - SaSlElX

candidats

lauréatsINSB INP

INSISINSH

SIN2P

3INS2

IINC

INSMI

INEEINSU

hors

CNRS

0

5

10

15

20

25

40

SyNtHèSE DéfIS INTERDISCIPLINAIRES

SyNtHèSE DéfIS INTERDISCIPLINAIRES | PEPS RéSEAU

Défis interdisciplinaires | synthèse

Défis interdisciplinaires : nombre de propositions déposées par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur

Défis interdisciplinaires : taux de succès par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur de la proposition

DR SENS NEEDS NaNO (Em.) NaNO (D) MaStODONS ItMM Instr. limites GENRE ENRS (pf) ENRS (pE)

Idf 36% 70% 31% 22% 0% 8% 19% 60% 0% 8%

C. Est 50% 57% 100% 0% 0% 0% 0% 67% 0%

alsace 0% 33% 0% 0% 100% 17% 20% 0%

C. limousin 100% 0% 0% 0% 43%

Bret loire 50% 0% 0% 0% 40% 100%

NpdCalais 50% 0% 0% 0% 50% 100%

Normandie 33% 0% 0% 14%

Rhône auv. 33% 60% 50% 0% 0% 0% 18% 17%

alpes 0% 82% 25% 67% 100% 16% 100% 0%

prov. Corse 50% 88% 0% 0% 0% 13% 19% 100% 100% 0%

C. azur 0% 0% 0% 13% 0%

languedoc 0% 50% 0% 100% 0% 0% 67%

Mi pyrennées 100% 43% 0% 33% 0% 18% 0% 0%

aquitaine 50% 40% 0% 0% 0% 13% 100% 0%

ENRS (PE) ENRS (Pf) GENRE Instr. limites

ITMM MASTODONS NANO (D) NANO (Em.)

NEEDS SENS

0

50

100

150

200

IdfC. E

st

C. Azur

Lang

uedo

c

Bret L

oire

NPdCala

is

Etran

ger

Alsac

e

C. Lim

ousin

Mi Pyre

nnée

s

Aquit

aine

Norman

die

Rhôn

e. Au

vAlp

es

Prov. C

orse

41


Défi interdisciplinaire NEEDS : taux de succès, déclinés par projet fédérateur, par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur de la proposition

DR Systèmes Ressources RSocieté MIpOR Matériaux Environnement Déchets

Idf 82% 100% 33% 86% 60% 67% 50%

C. Est 67% 100% 100% 25% 0% 50%

alsace 100% 0% 0% 50% 0%

C. limousin 100% 100%

Bret loire 100% 0% 0% 50%

NpdCalais 50% 0% 100% 50%

Normandie 0% 50%

Rhône auv. 50% 100% 40% 100%

alpes 86% 0% 100%

prov. Corse 100% 100% 100% 50% 89%

C. azur 0%

languedoc 100% 0% 43% 0% 67%

Mi pyrennées 50% 0% 50% 100% 0%

aquitaine 50% 0%

Défi interdisciplinaire NEEDS : nombre de propositions déposées, déclinées par projet fédérateur, par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur

Déchets Environnement Matériaux

MIPOR RSocieté Ressources

Systèmes

0

5

10

15

20

25

30

35

40

IdfC. E

st

C. Azur

Lang

uedo

c

Bret L

oire

NPdCala

is

Etran

ger

Alsac

e

C. Lim

ousin

Mi Pyre

nnée

s

Aquit

aine

Norman

die

Rhôn

e. Au

vAlp

es

Prov. C

orse

42


pEpS en réseau interdisciplinaires : nombre de propositions déposées par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur

PEPS réseau | synthèse

pEpS en réseau interdisciplinaires : taux de succès par délégation régionale de gestion de l’unité du porteur de la proposition

DR SaSlElX ptI ICQ HuMaIn ESERE ECCSS BMI 2013

Idf 78% 58% 50% 34% 43% 60% 26%

C. Est 100% 0% 40% 0% 0% 33%

alsace 0% 0% 25% 0% 0% 33%

C. limousin 0% 43% 50% 0%

Bret loire 100% 0% 50% 25% 50%

NpdCalais 100% 14% 0% 0% 25%

Normandie 0%

Rhône auv. 71% 50% 0% 67%

alpes 100% 50% 17% 100% 0%

prov. Corse 100% 67% 14% 100% 25% 50%

C. azur 50% 67% 0% 0% 100%

languedoc 40% 14% 100% 0% 50%

Mi pyrennées 0% 25% 29% 100% 0% 33%

aquitaine 0% 50% 100% 20% 0% 0% 0%

Etranger 100%

SASLELX PTI ICQ

HuMaIn ESERE ECCSS

BMI 2013

IdfC. E

st

C. Azur

Lang

uedo

c

Bret L

oire

NPdCala

is

Etran

ger

Alsac

e

C. Lim

ousin

Mi Pyre

nnée

s

Aquit

aine

Norman

die

Rhôn

e. Au

vAlp

es

Prov. C

orse

0

30

60

90

120

150

43

SyNtHèSE LES PEPS RéSEAU

Graphiques récapitulatifs du statut du porteur du projet et de la représentation du genre parmi les lauréats 2013

tableau synthétique des moyens alloués aux Défis interdisciplinaires

Intitulé du défi Budget en SE 2012 (CNRS) Budget en SE 2013 (CNRS) Budget en Rp 2013

Chimie et microorganismes - (Domestication du Vivant) 230 000 €

Grandes masses de données scientifiques - Mastodons 700 000 € 810 000 €

Genre 30 000 € 34 100 €

Innovations thérapeutiques pour les maladies mentales - ItMM 450 000 €

Instrumentation aux limites 790 000 €

Insuffisance perceptive et suppléance personnalisée - SENS 400 000 € 293 000 €

Nano 350 000 € 310 000 €

Nucléaire, énergie, environnement, société - NEEDS 1 000 000 € 930 000 € 1 477 000 €

transition Energétique : ressources, société, environnement - ENRS 382 000 €

tableau synthétique des moyens alloués aux pEpS en réseau interdisciplinaires

Intitulé du pEpS réseau Budget en SE 2012 (CNRS) Budget en Rp et versement

Budget en SE 2013 (CNRS)

Budget en Rp et versement

Bio, math, info (2012 – 2013) - BMI 260 000 € 125 000 € 260 000 € 125 000 €

Bio, math, info (2013) - BMI 200 000 €

Espace socio-économique du risque environnemental - ESERE 79 000 €

Expertise, controverses et communication entre science et société 100 000 €

Humanités - Mathématiques - sciences de l’Information - HuMaIn 151 000 €

Information et Communication Quantique - ICQ 41 000 €

Innovations thérapeutiques (2012 – 2013) 140 000 € 140 000 €

physique théorique et ses interfaces 2013 - ptI 129 000 €

Soutien aux activités scientifiques françaises autour des lasers à électron libres émettant des rayons X - SaSlElX 2013

61 000 €

PU MCf CR ITDR0

10

20

30

40

50

60

Lauréats PEPS0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

Lauréats DEfIS

femmes hommes

lauréats PEPS lauréats DEfIS

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SyNtHèSE DéfIS INTERDISCIPLINAIRES PEPS RéSEAU

45


46


PEPSSItE

47

PEPS SItE

Différents niveaux d’implication existent

Encourager ↘ un ou plusieurs établissements à mettre en commun leurs compétences autour d’un thème fort interdisciplinaire pour amorcer une dynamique de site interdisciplinaire (Bretagne - Pays de la Loire, Nice, Montpellier, Guyane…) ;

Initier ↘ une action pour créer des liens entre différents pôles thématiques sur des sites définis géographiquement ou associés à un Idex (Bordeaux, Grenoble, Loraine, Marseille, Saclay, PSL*…) ;

Renforcer ↘ une question interdisciplinaire identifiée sur le site (Strasbourg, SUPER, Lille….).

En 2013, le CNRS a consacré 2,5 M€ à la mise en œuvre de cette politique. Ont été financés : Bretagne-Pays de la Loire, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lor-raine, Marseille, Montpellier, Nice, Saclay, Strasbourg, SUPER, Guyane.

Afin de renforcer une politique de site novatrice et dynamique, un nouvel outil du CNRS est mis en œuvre depuis septembre 2013 : la pépinière interdisci-plinaire (PI). La création de ces pépinières interdisciplinaires passe par une définition précise de leurs objectifs et de leur périmètre, puis de leur mode de fonctionnement en prenant en compte l’ensemble des partenaires. Elles sont et doivent être des moteurs de la dynamique de site.

Dans le contexte actuel du renforcement de lisibilité des sites de taille moyen-ne, les pépinières interdisciplinaires constituent un outil de structuration et d’émergence de thématiques auxquelles sont attribués des moyens finan-ciers sans créer obligatoirement un lien contractuel avec le CNRS (ni unité de service et de recherche, ni formation de recherche en évolution…). Ces pépinières interdisciplinaires doivent évoluer, en fonction des besoins consta-tés sur le terrain.

Deux pépinières interdisciplinaires sont en construction

La pépinière interdisciplinaire de Guyane (PIG) représente un modèle pour créer sur un terrain de recherche très original, le littoral guyanais, une dynamique de recherche avec des équipes venant de différents sites (http://www.cnrs.fr/mi/spip.php?article343).

La pépinière interdisciplinaire de PSL*, a pour objet de favoriser l’émer- ↘gence d’un thème interdisciplinaire (chimie – biologie – sciences humai-nes et sociales) autour de la domestication et fabrication du Vivant en s’appuyant sur les équipes pertinentes présentes sur ce site Idex (PSL*).

au niveau territorial, l’interdisciplinarité est un le-vier essentiel au positionnement du CNRS, acteur incontournable de la recherche. la création des Idex et de communautés d’universités, conduit à des regroupements d’établissements où l’inter-disciplinarité est souvent utilisée comme source de structuration. le CNRS joue un rôle essentiel dans cette dynamique de site mise en œuvre par le directeur scientifique référent et le délégué ré-gional qui interagissent avec les représentants des établissements locaux. la MI a pour mission d'ap-puyer l’organisme sur sa politique de site.

PEPS SItE

48

1. ENCOuRaGER la MISE EN COMMuN DE COMpétENCES

pEpS de site Bretagne - pays de la loire – CNRS 2012 - 2013Sur ces territoires, la priorité a été mise sur une dynamique multi-sites et interdisciplinaire.

S’appuyant sur des unités reconnues deux thèmes structurants ont été soutenus :

En 2012 ↘ : le projet La Science du contrôle et le design de matériaux multifonctionnels, qui associe les sites de Nantes et de Rennes autour des matériaux, a fait l’objet de cofinancements sous forme de bourses de thèses doctorales et post doctorales par les deux universités et les deux régions. Les moyens attribués en 2012 : 120 k€.

En 2013 ↘ : le projet Observation et simulation des milieux sous forte pres-sion anthropique dans le continuum terre-mer associe les forces autour de ce thème en régions Bretagne et Pays de la Loire. Il se déroulera sur deux ans. Les moyens attribués en 2013 : 100 k€.

pEpS de site Nice – CNRS 2013Dans le cadre du site de Nice, le CNRS et l’université se sont associés pour soutenir trois axes interdisciplinaires prioritaires qui contribuent à une meilleure visibilité du site de Nice sur le territoire national.

phénomènes Extrêmes (40 k€) ↘Un appel à projets interne à la fédération W. Döblin a été lancé, huit pro-jets ont été déposés. Trois projets ont été retenus dont deux dans le cadre du PEPS de site. Ces deux projets interdisciplinaires sont : failles-séis-mes associant Géoazur (INSU) et le LPMC (INP) et Optique-turbulences associant l’INLN (INP), le Laboratoire J-L Lagrange (INSU) et le Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (INSMI). Deux journées sur les phénomènes extrêmes sont organisées les 25 et 26 novembre.

Odorant, odeurs, olfaction (30 k€) ↘La richesse et la variété d’approche de cette question en termes de chimie, biologie, sciences cognitives, santé, histoire, approche linguisti-que, anthropologie, psychologie… sur le site de Nice montre combien il est important que cette structuration se fasse en mettant en œuvre des approches complémentaires. L’intervention d’un psychologue travaillant en EHPAD qui a montré le rôle des huiles essentielles sur le comportement de patients atteints de la maladie d’Alzheimer et qui poursuit ses travaux permet un lien direct avec le 3e thème autour des sciences cognitives.

Sciences cognitives (30 k€) ↘Les forces sont nombreuses sur Nice autour des sciences cognitives (santé, SHS, modélisation, robotique…) avec une très forte présence de l’Inria sur plusieurs thématiques dont l’imagerie, mais aussi les modélisa-tions computationnelles. D’autre part il y a un enjeu sociétal local qui est en lien avec le vieillissement de la population.

pEpS de site Montpellier – CNRS 2012 - 2013

Pour contribuer à la structuration de la recherche sur le site montpelliérain, le CNRS, en partenariat avec l’université Montpellier 1 et l’université Montpellier 2 a lancé, en 2012, un appel à projets de type PEPS sur le thème Comprendre les maladies émergentes et les épidémies : modélisation, évolution, histoire et société. Il avait pour but de soutenir des projets courts qui ont un effet de levier en établissant des preuves de concept permettant de prétendre à des appels à projets plus importants en favorisant les liens entre les commu-nautés locales. En 2012, dix projets ont été financés. Sur la base du rapport scientifique d’avancement adressé par les lauréats 2012, trois projets avec trois bourses doctorales financées par les universités ont été soutenus en 2013. Le CNRS accompagne la mise en œuvre de ces travaux.

Paysages émergents : Maladies infectieuses, paysages écologiques, épi- ↘démiologiques et culturels (ISEM, INEE).

Lier dynamique des maladies infectieuses et phylogénies (MIVEGEC, INEE). ↘

Mécanismes évolutifs et conservation de la protéine anti-sens (ASP) du ↘VIH-1 (CPBS, INSB).

En 2013 le CNRS a apporté un montant global de 200 k€ (années 1 et 2).

pEpS de site Guyane – CNRS 2013Le site de Guyane a la particularité d’accueillir de nombreuses équipes sur des durées plus ou moins longues autour de deux thèmes : biodiversité ama-zonienne et littoral. Le premier axe est déjà bien structuré, la priorité a été mise sur le second axe. Les deux projets soutenus en 2013 visent la réali-sation d’une étude globale de la répercussion de la dynamique du littoral sur le territoire et sur sa biodiversité dont les tortues marines, espèce menacée d’extinction.

Anthropo - écosystèmes du littoral guyanais et tortues marines (IPHC, ↘IN2P3, Strasbourg).

flux sédimentaires le long de la côte amazonienne, le plus long système ↘vaseux au monde (CNRS Guyane, INEE, Cayenne).

En 2013 le CNRS a apporté un montant global de 100 k€.

Ce soutien sera modifié en 2014 avec la création de la pépinière interdiscipli-naire de Guyane (PIG) qui deviendra l’outil d’animation du site sur la recher-che autour du littoral.

De gauche à droite : Pose d’une Balise Argos GPS sur une Tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea). Tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) équipée d’une Balise Argos GPS © Rachel Berzins/ONCfS.

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PEPS SItE

2. INItIER uNE aCtION

pEpS de site Idex Bordeaux – CNRS 2012 - 2013Initié en 2012, l’appel à projets lancé conjointement par l’Idex Bordeaux et le CNRS favorisait la recherche interdisciplinaire sur le site de Bordeaux par le renforcement de l’effet d’entrainement de la dynamique l’Idex Bordeaux sur l’ensemble du site et l’émergence de nouvelles dynamiques pluridisciplinai-res. A ce titre, il s’adressait de façon privilégiée à des projets qui ne sont pas dans le cœur de cible des programmes scientifiques des laboratoires et clus-ters d’excellence, il soutenait en priorité des projets présentés par des jeunes chercheurs porteurs de nouvelles dynamiques sur le site de Bordeaux.En 2013, les 106 dossiers déposés se répartissent de la façon suivante sur les trois volets définis :Interface (17) ; Emergence (83) et Sciences et société (6). Les dix-neuf lau-réats sont issus essentiellement de l’appel d’offre Emergence.



106 19 22 200 € 1 an


Budget global 2013 CNRS Idex Bordeaux

400.1 k€ 200.05 k€ 200.05 k€

pEpS de site Grenoble – CNRS 2013Les six établissements du PRES de Grenoble (université Joseph fourier, Grenoble INP, université Pierre Mendès-france, université Stendhal, Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, et université de Savoie) et le CNRS ont lancé un appel à projets commun (PEPS) afin de favoriser la recherche exploratoire interdisciplinaire sur le périmètre du PRES de Grenoble. L’action ciblait des projets qui se trouvent à la convergence de plusieurs grands champs discipli-naires qui ont été définis par six pôles scientifiques:

3 pôles Sciences et Technologies ; CSVSB : Chimie, Sciences du Vivant et ↘de la santé, Bio-ingénierie ; MSTIC : Mathématiques, Sciences et Techno-logies de l’Information et de la Communication ; SMINGUE : Sciences de la Matière, Ingénierie, Univers, Environnement.

3 pôles Sciences Humaines et Sociales ; PHILA : Philosophie, Histoire, ↘Imaginaire, Langues, Littérature, Arts ; PSEL : Psychologie, Sciences de l’Education, Sciences du Langage, Sciences Sociales : Droit, Gestion, Eco-nomie, Science Politique, Sociologie, Géographie/Urbanisme.



77 16 19 000 € 1 an


Budget global 2013 CNRS pRES Grenoble

305 k€ 205 k€ 100 k€

pEpS de site lorraine – CNRS 2013Ce PEPS de site visait à faire émerger des projets de recherche et des col-laborations interdisciplinaires qui associent des unités de recherche du site lorrain (dans le cadre du regroupement des sites de Nancy et de Metz). L'ac-tion ciblait des projets qui se trouvent à la convergence de plusieurs grands champs disciplinaires définis par les dix pôles scientifiques qui structurent le site : Agronomie, Agroalimentaire, forêt ; Biologie, Médecine, Santé ; Connaissance, Langage, Communication, Sociétés ; Chimie et Physique Moléculaires ; énergie, Mécanique, Procédés, Produits ; Observatoire Terre et Environnement de Lorraine ; Informatique, Automatique, électronique et Mathématiques ; Matière, Matériaux, Métallurgie, Mécanique ; Sciences Ju-ridiques, Politiques, économiques et de Gestion ; Temps, Espaces, Lettres, Langues.

Les projets associent des équipes d’au moins deux pôles scientifiques définis ci-dessus. Les projets entre les pôles Sciences/Technologies, Santé et Scien-ces humaines et Sociales/Lettres ont été particulièrement encouragés.

Candidaturespré-sélection lorraine

lauréatsBudget moyen

Durée

51 16 10 20 000 € 1 an


Budget global 2013 CNRS Site lorraine

200.6 k€ 100.6 k€ 100 k€

PEPS SItE

50

pEpS de site Idex paris Saclay – CNRS 2013Le CNRS et l’Idex Paris Saclay ont mis en place d’un appel à projets commun (PEPS) orienté vers des thématiques SHS. L’ambition du PEPS est la structu-ration de la recherche SHS en interaction avec les autres sciences sur le site de Paris-Saclay, avec une intégration plus grande de l’activité scientifique et des technologies dans la société et une meilleure prise en compte des dimen-sions et responsabilités sociales de la science et des technologies.Les projets associent obligatoirement une unité SHS et une unité des autres disciplines.



13 9 20 000 € 1 an


Budget global 2013 CNRS Idex Saclay

180 k€ 90 k€ 90 k€

pEpS de site Marseille – CNRS 2013Un appel à projets a été lancé par l’AMU auquel le CNRS s’est associé pour financer à hauteur de 200 k€.

pEpS de site CNRS – pSl* 2012. Evolution 2013L’appel à projets 2012 visait à renforcer la dynamique de PSL en accompa-gnant des projets de recherche amont, à forte prise de risques, associant un ou plusieurs acteurs de PSL* et favorisant l’intégration disciplinaire sur l’un des trois volets :

Volet 1 - Projets interdisciplinaires en interaction avec les projets LabexVolet 2 - Thématiques interdisciplinaires d’excellence en émergenceVolet 3 - Horizons pluridisciplinaires : sciences et société

Les propositions reçues ont pour objet : la consolidation de réseau ou de col-laboration ; des séminaires ou écoles de jeunes chercheurs ; la mise en place d’ateliers thématiques ; des visites de haut niveau ; des échanges d’étudiants et de post-doctorants.


38 18 7 100 € 1 an

Budget global CNRS Idex pSl*

399 400 € 200 k€ 199 400 €

Le site PSL*, regroupe des unités de disciplines variées dans un espace restreint à forte visibilité. C’est un lieu approprié, pour son offre de forma-tion, pour favoriser des approches novatrices et l’ouverture de nouveaux programmes sur les thématiques d’interface. Ceci a permis au CNRS, en

2013, d’identifier un thème innovant et en rupture : la domestication et la fa-brication du Vivant. Un travail de réflexion a conduit à proposer une évolution du défi Chimie et microorganismes vers une pépinière interdisciplinaire qui soutiendra une recherche originale à l’interface chimie-biologie et intégrera les approches des sciences humaines et sociales, notamment l’anthropologie et l’épistémologie, pour une étude comparative des conceptions du vivant et de leurs transformations présentes.

3. RENfORCER uNE QuEStION INtERDISCIplINaIRE IDENtIfIEE SuR SItE…

pEpS de site Strasbourg – CNRS 2012 - 2013En 2012, trois projets ciblés portant sur les économies et sociétés créati-ves et soutenables, le fonctionnement animal pour relever les défis en santé humaine et l’environnement et l’Ecole d’études européennes, ont fait l’objet d’un soutien de la part du CNRS.

En 2013, 38 propositions ont été déposées lors d’un appel à projets et 5 ont été soutenues :

Autour des points d’eau. Expansion et regrésions d’un terroir irrigué de l’oa- ↘sis de Barhariya (Egypte) , des pharaons à nos jours (ARCHIMEDE, INSHS).

Construction et usages des indicateurs dans la gouvernance européenne ↘(SAGE, INSHS).

Joint inference on gene and proteine networks (IRMA, INSMI). ↘

On the gating mechanism of P2X receptors (ISIS, INC). ↘

La construction européenne et le nouvel anti-européanisme (CSE, INSHS). ↘


Budget global 2013 CNRS Idex uNIStRa

400 k€ 200 k€ 200 k€

pEpS de site Idex Super – CNRS 2013Dans le cadre de l’action Convergence@Sorbonne Universités 2013, le CNRS et l’Idex Sorbonne Universités ont décidé de soutenir des thématiques créant une dynamique inter établissements. Suite à un appel d’offres lancé au sein de l’Idex pour faire émerger des axes structurants, deux thématiques ont été retenues pour 2013 : biodiversité et aide de la décision.

En 2013 le CNRS a apporté un montant global de 200 k€

pEpS de site lille – CNRS 2013Le projet qui a été soutenu en 2013 sur le site de Lille concerne le champ thématique Visual Studies. Il a pour objectif de poursuivre une dynamique de recherche au plus haut niveau international autour de la notion d’images (ma-térielles, numériques et mentales) et d’artefacts visuels ainsi que l’ensemble des dispositifs de vision et de visualisation. Ce projet s’intéresse aux enjeux scientifiques et sociétaux induits par les nouvelles technologies de l’image et de la visualisation (multimédia, nouvelles formes de réalité, interaction hom-mes/machines…).

En 2013 le CNRS a apporté un montant global de 60 k€

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PEPS SItE

SyNtHèSE PEPS SItES

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INCItERaCCOMpaGNER pIlOtER pROSpECtER

Inciter, accompagner, piloter et prospectera l’écoute, en contact et au service des acteurs qui souhaitent mettre en œuvre des recherches interdisciplinaires…

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INCItER, aCCOMpaGNER, pIlOtER Et pROSpECtER

accompagner

En étroite concertation avec les instituts qui évaluent et proposent, la Mission pour l’interdisciplinarité a soutenu quelques projets interdisciplinaires issus du terrain et proposés, via les instituts du CNRS, par des unités pluridiscipli-naires. Ces projets, originaux et/ou source de structuration thématique, sont sélectionnés en raison de leurs sujets parfois à risque ou ne cadrant pas avec les autres appels à projets de la MI. Cette initiative, qui témoigne du souhait d’adapter les outils existants aux réalités du terrain, est appelée à s’amplifier.

Evolution des communautés bactériennes des nouveaux nés dans diffé- ↘rents écosystèmes au Gabon : Introduire de l’écologie en médecine pour comprendre l’étiologie des syndromes diarrhéiques (MIVEGEC, INEE, Montpellier).

Smart-Pep’s (IPR, INP, Rennes) ; ↘

SCénarios pour l’ExploitatioN et l’enrichissement Interactif de Collections ↘de documents anciens (IRCCyN, INS2I, Nantes) ;

Génomique des microorganismes (INSB, Paris) ; ↘

Spectroscopie Moléculaire Métrologique ((LPMAA, INP, Paris). ↘

En octobre, une seconde campagne a conduit à soutenir six autres projets.Les moyens attribués en 2013 : 250 k€.

prospecter et inciter

Un travail de veille sur des thématiques à fort enjeu scientifique et sociétal est développé grâce à des groupes de travail et des colloques organisés réguliè-rement. L’objectif est de définir, avec les instituts et les experts du domaine, des actions transversales à l’organisme lui permettant d’être l’acteur princi-pal de la réflexion nationale. Citons par exemple :

Des matériaux aux patrimoines : aspects culturels et naturels – nouvelles ↘synergies. nouveaux objets, nouveaux enjeux ;

Le CO ↘2 : déchet ou molécule valorisable ?

Les journées de l’EAU du CNRS. ↘

En 2014, d’autres colloques scientifiques seront organisés comme par exem-ple, celui autour des Gaz et huiles de schiste et probablement un autre, sur le thème du Littoral.

les enjeux scientifiques liés à l’émergence de nouvelles thématiques de recherche ainsi que les besoins reconnus en matière d’accompagne-ment de l’interdisciplinarité conduisent la Mission pour l’interdisciplinarité à entretenir un dialogue constant avec les acteurs institutionnels et sur le terrain. Cette méthodologie lui permet de mettre en œuvre les actions de type défis interdisciplinai-res, pEpS de réseau et de site, pépinières inter-disciplinaires de site et d’amorcer d’autres actions qui concourent à l’accomplissement de la politique interdisciplinaire du CNRS. Le séminaire sur l’interdisciplinarité organisé sous l’égide de la direction générale déléguée à la Science par la MI (fin oc-tobre 2013) illustre ce travail de réflexion sur la stratégie de l’interdisciplinarité au CNRS. Celle-ci s’appuie essentiellement sur 4 missions : inciter, accompagner, piloter et prospecter.Ce séminaire a regroupé tous les instituts, les délégations régionales et les directions de la DGDR et DGDS.Ses objectifs étaient de faire un bilan en partageant les connaissances acquises grâce aux premières actions lan-cées tout en réfléchissant à la mise en œuvre de nouveaux dispositifs permettant de renforcer une veille et maintenir une dynamique interdisciplinaire.Sur cette base, plusieurs actions ont pu être amorcées en 2013.


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la langue française fourmille d’expressions empruntées à la mythologie grecque. Dans sa fable la vieille et les deux servan-tes, Jean de la fontaine cristallise l’impossible choix entre deux maux à travers l’expression tomber de Charybde en Scylla.

Charybde et Scylla sont deux monstres marins qui vivaient de part et d’autre d’un détroit usuellement identifié comme celui de Messine. D’après les Instructions Nautiques modernes, la rencontre de deux courants opposés produit, en divers endroits du détroit, des tourbillons et de grands remous appelés garofali. Les principaux garofali sont sur la côte de Sicile, entre le cap du faro et la pointe Sottile, avec le jusant, et devant la tour de Palazzo, avec le flot ; ce dernier garofalo est très fort : c'est le Charybde des Anciens. Par ailleurs, toujours selon les mêmes instructions, La ville de Scilla est bâtie en amphithéâtre sur les falaises escarpées d'une pointe saillante au Nord . Ainsi, Scylla est considéré par beaucoup comme étant une pointe rocheuse sur la-quelle les bateaux venaient se fracasser. Il n’est pas étonnant que les anciens y aient vu un monstre surnaturel tant la falaise qui résonnait des coups de boutoir des vagues déferlantes pouvait apparaître comme effrayante. Pour Charybde, l’explication n’est peut-être pas aussi simple. En effet, ce monstre gisait au fond de la mer et se manifestait tel une masse liquide descendant et remontant par mouvement de spirale. Or, des mesures océanographiques ont démontré que le détroit de Messine était favorable à l’apparition de mas-carets internes due à la rencontre entre les courants dans le détroit et les marées en présence de la stratification en sel de la mer. La confrontation des descriptions par l’analyse des textes anciens et les résultats scientifiques modernes ont permis d’appréhender le mythe antique avec un nouveau point de vue (Alpers & Salusti).

Une équipe internationale et pluridisciplinaire, composée de physiciens, mé-caniciens des fluides, mathématiciens appliqués, océanographes, historiens de l’Antiquité et linguistes travaillant à l’université de Poitiers s’est récem-ment mise en place afin d’expliquer l’un des mythes de l’Antiquité. L’ana-lyse des textes anciens et la confrontation à des expériences de laboratoire supportées par des mesures océanographiques sont actuellement mises en œuvre pour l’expliquer.


W. Alpers, P. Brandt and A. Rubino, "Internal waves generated in the Straits of Gibraltar and Mes-sina: Observations from space", in Remote Sensing of the European Seas, Springer, Heidelberg, p.319-330 (2008).

W. Alpers and E. Salusti, Scylla and Charybdis observed from space, J. Geophys. Res., 88, p. 1800–1808 (1983).

Charybe et Scylla Mesure radar par le Shom ; densité et courant dans la colonne d’eau (Alpers et al., 2008)

Ondes Internes dans le Détroit de Messine

Analyse par sections des demandes d'un deuxième regard

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piloter

Enfin dans ses missions, la MI est force de propositions et d’actions auprès des différentes instances et structures en charge de la gestion des parcours professionnels des personnels chercheurs et techniques tels que : le comité national de la recherche scientifique, la direction des ressources humaines du CNRS (et l’observatoire des métiers), des instituts du CNRS... Un groupe de travail composé par des représentants de la Conférence des pré-sidents des sections et CID (CPCN), de la direction des ressources humaines, des instituts et de la MI a proposé des évolutions dans le suivi et l’évaluation des chercheurs recrutés en CID mais aussi de chercheurs bien identifiés tra-vaillant dans l’interdisciplinarité. Une enquête sur l’interdisciplinarité a été adressée à tous les chercheurs avec une seule question : Votre section d’évaluation vous paraît-elle couvrir vos acti-vités de recherche ? Si non, quelle section supplémentaire du Comité National vous semblerait-il pertinent de solliciter ? Cette enquête confirme que le nouveau contour des sections du comité na-

tional correspond bien à l'activité d'une très grande majorité des chercheurs du CNRS. Les réponses obtenues représentent 35% des chercheurs. Seuls 10% des chercheurs du CNRS ont exprimé l'envie d'avoir un deuxième regard par une autre section dont moins de 5% pour deux sections ne dépendant pas du même institut. En croisant les réponses, la très grande majorité des demandes de coévalua-tion touchent des domaines interdisciplinaires déjà bien identifiés : photonique, sciences des matériaux, mathématiques et physique théorique, nanomatériaux, astrophysique - astroparticules, biochimie, environnement et société, scien-ces cognitives, bioinformatique... Ces domaines sont souvent bien représentés dans les différentes sections rattachées aux instituts concernés. On remarque que pour trois des instituts qui ont plus d'une section (INSHS, INSB, INC), cette demande de coévaluation se retrouve très majoritairement dans des sections rattachées au sein du même institut.

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P 27 © CNRS Photothèque - THERY Hervé© CNRS Photothèque - DELHAYE Claude

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