mobiles Vol. 4 - N 4, avril 2007• gratuit · 2016. 8. 31. · mobiles Vol. 4 - No4, avril 2007• gratuit ARTS CULTURE SOCIÉTÉ Saint-Hyacinthe • Mont-Saint-Hilaire • Beloeil

mobilesVol. 4 - No4, avril 2007 • gratuit

A R T S C U LT U R E S O C I É T É Saint-Hyacinthe • Mont-Saint-Hilaire • Beloeil et région • www.journalmobiles.com

CAHIER SPÉCIAL SSeemmaaiinnee ddee llaa SSaannttéé mmeennttaallee

Le 1er Salon des organismes en santé mentale de Saint-Hyacinthe se tien-dra le mercredi 9 mai de 5 à 9 heures au Centre des Arts, sous le thème«Les grands délires créatifs». Les six organismes communautaires mas-koutains spécialisés en santé mentale y tiendront des kiosques. Des oeu-vres réalisées par des usagers de ces organismes seront exposées...

EXPOSITION

LITTÉRATURE P.3

Le festival de la littérature de la Montérégie

Claudie Gagnon: façonner le banal à coup de mer-veilleux

MUSIQUE P.5

Subhumans au Trash

MUSIQUE P.3

Le Zaricot Blues Festival revient en force cette année avec une program-mation des plus intéressantes. C’est sous le signe de l’exclusivité, de ladiversification et de l’internationalité que s’amorce ce festival. En effet,nous pourrons y retrouver de grands noms du blues venant du Québec etd’ailleurs au Canada mais aussi de la France et des États-Unis.

Un mur d’étiquettes à abattre ! 2ème Zaricot Blues Festival, du 28 avril au 26 mai

P.9

THÉÂTRE P.5

L’Amour selon BrigitteMorin à Arts Station

SPORT ET HISTOIREP.6

Le Défi Gérard-Côté

VOYAGE

Le cirque pour comprendrele monde

P.17

www.journalmobiles.com · 2 · avril 2007

Le printemps, c'est le retour du beautemps. L'herbe verdit, les oiseauxchantent et le téléphone sonne. Carle printemps, c'est le début de la sol-licitation téléphonique intensive. Leschantres du fertilisant, de la tonte degazon, du pavé uni, de l'entretiendes piscines hors terre, de la peintu-re extérieure, tout ce qu'il y a de plusécologique, vous appellera. Monpetit truc en est un de locataire, carle mot magique est locataire. Vousn'avez qu'à prononcer ces paroles:"Je suis loca…". Malheureusement,vous n'aurez pas le temps de termi-ner cette phrase magique que votreinterlocuteur sera parti chanter sesairs à un autre numéro.

[email protected]

HELLO, HELLO, C'EST LE PRINTEMPS

Le choc culturel (détail). Photo de Sebastian Grounaver, prise à

Bamako au Mali, lors d’un voyage organisé sous le nom de

Projet Alliance-Nord Sud (Lire Le cirque pour comprendre le

monde, p17.)

CLAUDE L’ÉCUYER SE PRÉSENTERA RHINOCÉROS!LA VOIX DU RHINO

Les élections provinciales se sont termi-nées dans une grande flaque de stupeur,l’ADQ sacrant une volée aller-retour auxLibéraux zé Péquistes qui, les uns commeles autres comptaient sur une petite élec-tion pépère comme dans le temps des sixclubs pis des deux partis. Les uns commeles autres ils ont cru que le peuple alter-nerait du rouge au bleu comme l’eauchaude et l’eau frette dans la doucheécossaise.

Ah ah, ‘sont fourrés.

Le peuple tanné a choisi de se mettre autiède avec l’ADQ, crisser une hache dansla face du bipartisme et remuer la swampquelque chose de rare. L’ADQui? disaientles méchantes langues d’un parti qui, y’apas si longtemps était laissé pour mortdans le fossé sur le bord de la routemenant au pouvoir. Aujourd’hui, il pète lefeu. Preuve que le système de santépublic est pas si pire que ça. Dans le privé,y’a longtemps que l’ADQ aurait été pawnéau Neg’ à Morin. J’dis ça d’même...

Cela dit, tout l’exécutif Rhinocéros tient àsaluer la victoire maskoutaine de notrenouveau député, l’adéquiste ClaudeL’Écuyer qui déclarait récemment: «...fautque les immigrants sachent qu’auQuébec, nous parlons français, nous som-mes majoritairement catholiques, nousaimons aller à la cabane à sucre et nousportons des ceintures fléchées!»

M. l’Écuyer fait coup double. Il nous

démontre la vaste étendue de son ouver-ture intellectuelle et prouve qu’il est uncandidat au potentiel rhinocéros immen-se. Si jamais il voulait faire le sot... pardon,le saut de notre côté, il serait bienvenu. Ahpis d’la marde, on l’inscrit pareil, on luienvoie sa carte par la malle et il sera can-didat à l’investiture rhinocéros du comté!

Hey ça, c’est mettre ses culottes pas àpeu près. Ils leur a parlé aux z’immigrantsl’Écuyer, hein? Ils vont le savoir astheurec’est qui qu’on est.

Or, je me suis demandé dedans mon moi-même: La messe... j’y vas pus depuis...1986... la cabane à sucre... même année...pis une ceinture fléchée, j’en ai déjà portéune mais c’était à l’Halloween... étais-je unVRA de VRA Québécois?

Je suis allé voir dans ma garde-robe pisdevinez quoi? Miracle. Une ceinture flé-chée m’y attendait. Chus t’allé direct àmesse, c’était plein, on refusait du monde.Un mardi matin! Pis sul’ perron d’église ona dansé des reels en mangeant de la tour-tière d’une main, un grand verre de siropd’érable dans l’autre. Merci M. L’Écuyer!

Il a cependant oublié de dire que nous,Maskoutains, étions plus que ça. Nousrêvons, tous et toutes, d’un jour porter fiè-rement la moustache Williste*! Il a oubliéde dire que la montée adéquiste estannonciatrice de la montée rhinocéros!Que les Maskoutains veulent un St-Hyacinthe autonome!

Il a oublié mais pas nous. Souvenez-vous-en: Si Mario est capab, ben nus’autresaussi!

p.s. Le RhinoMaskoutain avait récemmentlancé le projet de récupération des pan-cartes électorales à des fins partisanes etvous voyez le résultat? Plus une pancarteen ville! «Ils» les ont toutes enlevées pournous priver de notre droit de récupération-de-coroplast-parce-qu’on-a-pas-une-cenne-pour-en-imprimer-des-neuves.C’est là la preuve indiscutable que notrejeune parti inquiète les élites et qu’«ils»redoutent sa toute puissance.

Merci à tous les rhinos qui ont eu le tempsde ramasser des pancartes pareil.

Christian Willie Vanasse est le Corne-paro-le du Parti NéoRhino [email protected]

* Willisme: doctrine visant à honorer la pensée etla vie de Willie Lamothe.

Christian Willie Vanasse

Br ET SON P’TIT TRUC


LE FESTIVAL DE LA LITTÉRATURE DE LA MONTÉRÉGIECréée en 1996, l’Association des Auteursde la Montérégie regroupe aujourd’huiquelque 200 membres. Parmi ses activi-tés, l’Association organise tous les prin-temps un Festival de la littérature qui s’é-tale sur tout le mois d’avril.

Du 1er avril au 1er mai,romanciers, poètes,essayistes, auteurs jeu-nesse, et conteurs sont envedette à Sorel, Saint-Hyacinthe, Longueuil,Saint-Jean-sur-Richelieu...On les retrouve un peupartout en Montérégie surla scène, dans les cafés,dans les écoles, dans lesbibliothèques. Certainsrencontrent leurs lecteurs,d’autres animent la littéra-ture, racontent des histoi-res, récitent des poèmeset, à coup sûr, initient lepublic à la littérature quis’écrit en Montérégie.

En visite à Saint-HyacintheAu Cégep de Saint-Hyacinthe, le mercredi11 avril en matinée, Gilles Jobidon ren-contrera les étudiants finissants enCulture et Création. Il sera question deMorphoses, un recueil de textes poé-tiques publié aux éditions de l’Hexagoneen 2006. L’auteur s’était mérité le prixRobert Cliche 2003, le prix Ringuet 2004

de l’Académie des Lettres du Québec etle prix Anne-Hébert pour son premierroman, La route des petits matins. Undébut prometteur pour une premièrepublication. Toujours au cégep, le mardi 17 avril, surl’heure du diner, Josée Ouimet et Manon

Flibotte rencontreront lesétudiants en techniques d’é-ducation à l’enfance. Cesdeux auteures jeunesse par-leront de leur expérience.Manon Flibotte vient depublier son premier album,Pas facile la rentrée, aux édi-tions Boomerang, livre pourlequel elle a reçu le grandprix du livre pour les tout-petits en Montérégie.Josée Ouimet, pour sa part,a quitté l’enseignementdepuis quelques années eta signé de nombreux textespour la jeunesse. Parmi sesderniers titres, notons Pourun panier de pêches, Le

cadeau du vent et Vaco la moche.

Auteure d’ici en vedetteMartine Richard, professeure au collègeSaint-Maurice, auteure de quelquesromans pour la jeunesse, lira un extrait deson dernier roman pour adultes, Les septvies de François Olivier, publié aux édi-tions David. En compagnie de trois autresauteurs de la Montérégie (ViateurLefrançois, Maryse Pallascio et Hubert

Cotton), elle participera à ce casino litté-raire lequel vous fera écrire et, qui sait,

vous fera peut-être remporter des prix.L’activité aura lieu le samedi 14 avril à 14heures à la bibliothèque de Saint-Luc.Également, le vendredi 20 avril, MartineRichard sera à la Bibliothèque de Beloeilen avant-midi pour parler de son romanjeunesse, Chapeau Camomille, avec desétudiants de 2e année.

[email protected]

Pour tous les détails sur les différentes activitésde ce Festival de la littérature en Montérégie,consultez: pages.infinit.net/aam/html/frameset.html

Anne-Marie Aubin

UN FESTIVAL DE BLUES UNIQUE EN SON GENRELe Zaricot Blues Festival revient enforce cette année avec une program-mation des plus intéressantes. C’estsous le signe de l’exclusivité, de ladiversification et de l’internationalitéque s’amorce ce festival. En effet, nouspourrons y retrouver de grands nomsdu blues venant du Québec et d’ailleursau Canada mais aussi de la France etdes États-Unis. Des gens que l’on neretrouve pas nécessairement dans lesautres festivals de blues et qui serontpour la plupart au Québec le tempsd’un spectacle seulement. Le festivalse déroulera les samedis soirs à partirdu 28 avril jusqu’au 26 mai. En tout,cinq spectacles uniques à ne pas man-quer!

La première soirée (28 avril) mettra envedette le bluesman de réputation inter-nationale Ken Hamm, un des premiersartistes canadien à jouer de la musiqueroots et blues. Guitariste virtuose, Hamma été pendant trois ans en nominationcomme meilleur guitariste acoustique deblues par le célèbre magazine américainGuitar Player. C’est un maitre du finger-picking, une technique de guitare quiconsiste à jouer à la fois la mélodie et l’ac-compagnement et qui a été populariséepar Chet Atkins. En première partie, nouspourrons entendre un autre très bon gui-tariste, originaire de France mais habitantle Québec depuis plusieurs années, Jean-Luc Thievent. Une soirée de guitareincroyable!Le 5 mai, ce sera au tour de Pat The

White, bluesman originaire de Carleton enGaspésie de monter sur la scène duZaricot. Ce talentueux guitariste élec-trique s’est rapidement hissé au niveaudes grands du blues québécois. Voici ceque le journaliste Patrick Ouellet disait àson sujet dans le journal Voir à la sortie deson album Reviver: «Le bluesman Pat TheWhite manie la six cordes comme pas un.Il respire le groove, transpire le soul, pos-sède un bon coffre vocal et s’entoure demusiciens des plus compétents». Unartiste à découvrir si on ne le connait pasdéjà.

L’auteur-compositeur-interprète ManitobaHal a parcouru près de 100 000 kilomèt-res et donné plus de 400 spectaclesdepuis 2002. Après son passage auZaricot en novembre dernier, il a déclaréque «Le Zaricot est la meilleure placepour jouer du blues au Canada». Nousaurons la chance d’apprécier de nouveauson excellent jeu de guitare, son sens del’humour et sa voix magnifique lors de lasoirée du 12 mai.

Pour la soirée du 19 mai, le Zaricotaccueille le grand Duke Robillard.Bluesman quasi légendaire, il a été ennomination pour un Grammy avec l’al-bum Guitar Groove-a-Rama et sera ennomination comme meilleur guitariste auprochain Blues Music Awards. Il a accom-pagné des artistes comme Bob Dylan,The Fabulous Thunderbirds, et JimmyWitherspoon. Une chance unique de le

voir en concert à St-Hyacinthe! La premièrepartie sera assurée par leMaskoutain Pascal Guertinqui lançait en décembredernier son premier albumenregistré live au Zaricot. Ilsera pour l’occasionaccompagné de l’excellentharmoniciste GuyBélanger ainsi que deGaston Gagnon, guitaristedu défunt groupe Garolou.

La dernière soirée mettra àl’honneur le blues français.Patrick Verbeke, pilier dublues en France sera depassage au Québec uni-quement pour sa presta-tion au Zaricot le 26 mai.Excellent joueur de Dobro,il a accompagné de nomb-reux artistes américains et anglais de pas-sage en France (Freddie King, MemphisSlim, Sugar Blue, Vince Taylor...). Il s’estégalement produit en première partied’artistes internationaux tels que RayCharles, Johnny Winter ou Dr Feelgood.Pour commencer la soirée, nous pour-rons entendre le groupe CancoillotteBlues formé par trois gars originaires dela région de Franche-Comté en France ets’étant rencontrés au Québec. Jean-LucThievent, que l’on aura pu entendre enpremière partie de Ken Hamm, sera à laguitare, Claude Dornier à la basse etWilliam Guigner, propriétaire du Zaricot et

maitre d’œuvre de ce festival, à la guitareet à la voix.

Du blues pour tous les gouts et de bellesdécouvertes en perspective!

[email protected]

Liens:zaricotbluesfestival.comlezaricot.compascalguertin.compatthewhite.compatrick-verbeke.com

Julie Goupil

2ÈME ZARICOT BLUES FESTIVAL, DU 28 AVRIL AU 26 MAI

Duke Robillard

COMMUNIQUÉS

Guillaume Vigneault, auteur deCarnets de naufrage et de Chercherle vent sera à la Bibliothèque T.-A.-St-Germain (Saint-Hyacinthe) lemercredi 18 avril de 19 h à 20 h 30pour parler de sa passion pour lalecture.

Le grand festin desbibl iothécaires:pour célébrer laJournée mondialedu livre, les deuxsuccursales de laM é d i a t h è q u emaskoutaine offrirontune rose àleurs premiersvisiteurs lelundi 23 avril.À chaque prêt devolume, offrez-vous une petitegâterie littéraire,suggestion des bibliothécaires.

UNE PASSION À PARTAGER

JOURNÉE MONDIALE DU LIVRE

Et si les fous permettaient à la majorité dene pas l’être? Et si les fous nous permet-taient d’exorciser, sans risque pour notrepersonne, les vices qui nous hantent, lesmaux les plus vilains de notre société?Vivre l’interdit à travers le fou qui sedonne en spectacle. Je n’aime pas cequ’il fait en public, mais il me libère, je n’aipas besoin de le faire puisqu’il le fait pournous tous, je n’ai pas envie de le faireparce qu’il l’a déjà fait, jene le ferai pas parce queje sais qu’il le fera à maplace. Ce geste, je saisque je n’aurai jamais à lefaire, grâce à lui qu’on vatantôt enchainer, enfermer,immobiliser, anéantir. Et sice fou me permettait devivre une vie saine?

Ne tirez pas sur le fou,c’est peut-être mon frèreLe Grand Mario, psychiatrede profession, me racon-tait que la différence entreune personne dite norma-le et un schizophrène rési-de en un mètre de corde.Ah bon! Imaginons uninstant que le code géné-tique de ces deux person-nes est fait, me disait-il, dedeux cordes qui relient laTerre à la Lune. Eh bien,mon cher ami, la différen-ce de longueur entre cesdeux cordes serait quelque chose commeun mètre. Un seul mètre. Et pourtant, c’estloin la Lune. La différence est minime.Infime. À la base, dans plusieurs de cesmaladies graves du psyché, il y a le géné-tique. Et votre génétique, vous l’avez choi-si? Ce mètre de corde de trop, vous l’avezacheté chez Rona? Vous l’avez sélection-né parmi une banque de possibilités dansInternet?

Ne tirez pas sur le fou, c’est peut-êtrevotre frère

Des fous, il y en a toujours eus. Il y enaura sans doute toujours. Le pharmaceu-tique leur permet parfois de mieux s’ensortir que par le passé. Tant mieux. Maisils ont aussi besoin de support et de cha-leur humaine. Dans une petite ville, endehors de Montréal, prenons soin de nosfous. Tolérance. Si on les juge trop sévè-rement, si on les repousse, on risque deles refouler vers la grande ville. Et là, enpeu de temps, les choses risquent de sedétériorer. Personne ne vous reconnait,vous perdez votre identité. On vous offre,pour les plus jeunes, des drogues à trèsbon marché — un shoot d’héro à 10 $.Dégringolade en enfer assurée. Je meurs,je meurs. Tuez-moi quelqu’un.

Ne tirez pas sur le fou, c’est peut-êtrele frère que vous aviez, avant qu’il…

Quelques-uns de ces fous sont mes amis.Non, en fait ce ne sont pas des fous, ilssont hyper brillants, très intelligents,quelques-uns beaucoup plus que lamoyenne. Leur problème n’est pas dansla gymnastique de leurs réflexionssophistiquées, leur problème est tantôtdans l’excès, tantôt dans les variations

incontrôlables, tantôt dans l’absence demondanités. Savoir bien se comporter estparfois un luxe que ne peut s’offrir celuiqui souffre à l’intérieur. Pas reposantsseraient plutôt les termes à utiliser pourles qualifier. Et parfois, ça roule vite, la tur-bine est partie, à une vitesse folle, ellerévolutionne, 5 000, 10 000, 20 000tours minutes. L’entourage ne peut suivrele rythme. Je me rappelle du Gros Yves,ça roulait, ça roulait, il en bavait tellementles mots lui sortaient rapidement de labouche. Écoute Marcel, me disait-il, j’aipensé à tout ce qui concerne ce sujet —il pouvait s’agir d’économie, de psycholo-gie ou de philosophie, peu importe. Enbout de ligne le Gros Yves avait raison, ilavait toujours raison, il avait tourné lesujet de tous les côtés pendant ses nuitsd’insomnie, puis il savait tout sur le sujet,je ne pouvais rien lui apprendre. Mes seu-les interventions recouvraient les siennesd’une bien innocente tempérance. Quantà lui, il faisait preuve d’une logique infailli-ble, sans pudeur, sans morale, juste, inci-sive. Pas reposant de côtoyer un fou vrai-ment brillant de type schizophrène, çaroule, ça roule… Pour un citoyen quipense à payer ses comptes à la fin dumoi, c’est trop demander, il ne peut suiv-re le rythme. Et si les fous étaient là pour

permettre à la majorité des citoyens depayer leurs comptes à la fin du mois?Homéostasie.

Les dysfonctionnels et les dits fonc-tionnels

Par puritanisme, on peut lever le nez surces dysfonctionnels. Je veux bien. Mais ilfaut savoir que le bon citoyen normal està un cheveu du dérapage, que dis-je, à

un mètre de corde.Dans toutes lesfamilles, il y a desmaniaco-dépressifs,des schizophrènes,des névrosés, des plusâgés qui souffrent de lamaladie d’Alzheimer, etj’en passe. On fait quoid’eux quand plus rienn’importe sauf leProduit National Brut?

Aux organismes qui,avec des moyens onne peut plus modestes,s’assurent que cesfous du village ne déra-peront pas au point dese retrouver endedans, en prison ou àl’hôpital psychiatrique,je lève mon chapeau.

Je pleure pour toi, monfrère, mon cousin, mononcle, ma tante, mon

neveu. Je n’ai pas de remède à vos maux.Tout ce que je peux faire c’est de rappeleraux gens dits fonctionnels de faire preuvede compassion parce que cette folie, elleest un peu en nous tous.

Nous sommes portés à individualiser laréalité, ce qui n’est pas une erreur en soi,mais nous vivons aussi en communionconstante avec les autres, et les autres,c’est un peu le fou aussi. Cher ami d’unmonde parallèle, je n’adhère pas à cha-cun de tes gestes, bien entendu, mais jesouhaite vivre dans une société où tupeux marcher sur les mêmes trottoirs, oùtu peux manger dans les mêmes cafés,où tu peux voir les mêmes spectacles.J’éprouve parfois de la gêne pour toi monfrère, mais qu’y puis-je? Seule ta violenceest inacceptable à mes yeux.

Pulsions et raisonÊtre raisonnable et réprimer la part socia-lement inacceptable de nos pulsions.Faire preuve de tempérance. Telle seraitla norme, tel serait, aussi, le malaise de lacivilisation.


NE TIREZ PAS SUR LE FOU, C’EST MON FRÈRE

LIBERTÉ D’EXPRESSION

Marcel Blouin

Éditeur: Nicholas Rousseau Rédacteur en chef et photographe: Nicolas Humbert Relations publiques, artistiques et culturelles: Victor Varacalli Conseiller publicitaire: Normand GaboriaultCollaborateurs: Anne-Marie Aubin, Marcel Blouin, Alain Charpentier, Br, Julie Goupil, Jade Morin, Lucie Raîche, Dagobert F. Resuort, Christian Vanasse, Paul Foisy, n°41, Jean-François Tétreault, Jean-Philippe Loignon, Evelyne Ouellet, François Grisé, Ian Purtell, William Guigner, Marc-André Gauthier, Jérémie Boudreault, Catherine Nadon, Geneviève Bouchard, David-Alexandre Grisé, Michel Dion, Le FilsDe Melchior Réviseure: Karine Bujold-Desjarlais Direction artistique, graphisme, impression et distribution: SLC marketing inc. Conception publicitaire: Simon Frappier Site web: Nightmedia.ca La première édition du journal Mobiles est sortie en mai 2004. Les fondateurs du journal sont: Victor Varacali, Hélène Dion, Alexandre Geoffrion, Marcel Blouin, Karoline Georges et Claudelle Girard. Mobiles est imprimé en 8000 exemplaires et distribué gratuitement, le deuxième jeudi de chaque mois, dans plus de 120 points de chute à travers la région de Saint-Hyacinthe, Mont-Saint-Hilaire et Beloeil © SLC marketing inc. Tous droits réservés. Le contenu de Mobiles,

textes, photos et annonces, ne peut être reproduit, partiellement ou totalement, sans autorisation écrite de l’éditeur. Les textes sont publiés sous la responsabilité exclusive de leurs auteurs et la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises. Les textes non signés

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l'annonce publiée. Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec, Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1710-6834

L’équipe mobiles Pour nous joindre : Tél. 450 250-5554 Téléc. 450 250-5552 ou [email protected] • 1190, rue Dessaulles, Saint-Hyacinthe, J2S 7X8

Marcel Blouin, Les Fougères, 2005

Le vendredi 16 mars dernier, Mobiles aenregistré la soirée de contes qui avait lieuau Bilboquet. Les conteurs invités étaientJean-Louis Parr et Alain Charpentier.Un des contes, dit par Alain Charpentier,est disponible pour l'écoute surjournalmobiles.com

La fondation Martin Giard lançait, le 28mars au Cégep de Saint-Hyacinthe, sacampagne de financement 2007.Jean-Pierre Boucher, animateur, et RogerFafard, président du Conseild'administration, nous parle du rôle de leurfondation, de son histoire et de l'objectif dela campagne de financement. À écouter en Mp3 sur journalmobiles.com

Après sept ans de folles aventures, fier dela production de trois albums (dont Chantsde Mines, lauréat du Félix Album Alternatifde l'année 2004) et la présentation de plusde 350 spectacles au Québec et enFrance, le groupe Polémil Bazar a annoncéle 14 mars la fin de son odyssée festive.

DERNIÈRE SAISON POURLA P’TITE SCÈNELa P’tite Scène à St-Denis-sur-Richelieufermera ses portes à la fin de la saison.Manon Vincent, la propriétaire, met fin auxactivités de ce café-bistro-culturel pour seconsacrer à la scène. En trois ans, à unrythme de deux à trois spectacles parsemaine, de nombreux artistes aurontinvesti les plances de La P’tite Scène:Marco Calliari, Thomas Hellman, SteveMarin, Damien Robitaille, Oztara, GadjiGadjo, Mathieu Mathieu, StephenFaulkner, Bob Harisson, Carl Tremblay,Jim Zeller et Jimmy James... Plusieursartistes en arts visuels auront animé lesmurs du café, tels Alain Bissonnette,Astrid Denelle, Françoise Barraud, ainsique le frère Jérôme avec ses célèbresaquarelles.www.laptitescene.com

UN CONTE À ÉCOUTER

POLÉMIL BAZAR TIRE SARÉVÉRENCE

LA FONDATION MARTIN GIARDLANCE SA CAMPAGNE DEFINANCEMENT


SUBHUMANS AU TRASHLa formation Subhumans, groupe légen-daire anarco-punk provenant duRoyaume-Uni, se produira sur les plan-ches du Trash à Saint-Hyacinthe lesamedi 21 avril 2007 à 21 h. La troupe fondée en Angleterre en 1979s'est forgé au gré des années une audien-ce composée de milliers de fans sur toutela surface du globe. Comment imaginer untel groupe dans notre région quandhabituellement seuls les centresurbains d'ampleur tels Montréal etQuébec ont la chance de lesaccueillir? Telle est la mission du barLe Trash: accueillir des groupes departout sur la planète (notons RaisedFist de Suède et Moonsorrow deFinlande) et faire connaitre les groupesde la relève locale (festival La Guerredes Bands). Voilà qui contribue à lapopularité de cette plaque tournantedans le milieu underground québécoisdepuis son implantation en sol mas-koutain.

Arborant une feuille de route respectable,comprenant une discographie des plusvolumineuses avec seize enregistrementsentre 1981 et aujourd'hui, ce groupe issud'un milieu défavorisé représente uneinspiration et un exemple de mode de viepour les jeunes de la rue acculés au seuilde la pauvreté. Leurs textes engagés ainsique leur idéologie ont rejoint un public qui,au fil des ans, a contribué à leur forger uneréputation mondiale, récompense de leurpersévérance dans un monde où tout sem-ble incertain. Leur musique restera gravéedans la mémoire collective du mouvementpunk et dans la culture underground,

créant au passage légions de fans insoup-çonnées avides des moindres nouvelles serapportant au quatuor anglais.

Après la dissolution du groupe en 1985,les membres ont mis en place des projetsparallèles dont Citizen Fish et CultureShock, offrant aux masses un mélange depunk/ska faisant désormais fureur en

Amérique. Heureusement pour les irré-ductibles de la formation mère, un retouraux sources a eu lieu en 1998 alors que legroupe s'est réuni afin d'amasser du nou-veau matériel destiné à combler la pansedes amateurs puis à lancer un nouvelassaut dans les bars et les salles de spec-tacle de la planète.

Marc-André Gauthier est co-propriétaire dubar Le Trash

Liens:myspace.com/barletrashcitizenfish.com (site officiel de Subhumanset Citizen Fish)

MUSIQUE

La Création théâtrale de GervaisBouchard L’amour selon Brigitte Morin,dirigée par Stéphane St-Jean, seraprésentée les 27 et 28 avril à 20 h 30 àArts Station (Mont-Saint-Hilaire).

Dans ce monologue bouleversant, lacomédienne Christine Harvey interprètele rôle d’une femme des plus anodines,des plus anonymes... maisattention l’amour deBrigitte Morin est singulier.Très singulier. Aussi singu-lier que nous croyons quenos amours le sont. Mais lesien l’est encore plus.

Brigitte Morin est une pré-posée aux bénéficiairesbien ordinaire. Pourtant,elle possède un secretqu’elle va nous livrer peu àpeu. Elle se permet enfinde parler et de fantasmersur la question qui lui tientà cœur: «L’amour extraor-dinaire est-il possiblequand on est ordinaire à ce point?»

Christine Harvey a participé à plusieursproductions tant au théâtre, au cinémaqu’à la télévision. Mentionnons entre aut-res, ses collaborations avec DenisChouinard, François Gingras, HélèneDuchesneau, Jean Antoine Charest, LucLamontagne et Paule Baillargeon. Authéâtre, elle a joué la femme dans La voixhumaine de Jean Cocteau, Alice dansDeux folles, un projet de mariage et unpot d’arsenic, et dans Solitaire de RobertWoodruff Anderson. Présentement, c’estla voix officielle du Magazine 7 jours.

Gervais Bouchard est originaire duSaguenay où il a obtenu une maitrise enlittérature. Jusqu’à maintenant, il a écrit àtitre de journaliste, d’éditorialiste et denouvelliste. En tant que dramaturge, il aécrit plusieurs pièces dont Deux folles,un projet de mariage et un pot d’arsenic(Salle André Pagé – 2001), Les grandesvacances (Licorne – 2002, Festival Vuesur la relève – 2002 et Festival de Théâtrede l’Assomption (Fait) – 2003). En 2003,il participait à l’événement «EnvisagerCocteau» présenté au Théâtre La

Chapelle (Montréal). Pichou, sa plusrécente création, a été écrite lors d’unerésidence d’écriture franco-canadienneorganisée par le CEAD. Cette mêmepièce a été lue lors de la première éditiondu festival Zones Théâtrales qui s’esttenue au Centre national des Artsd’Ottawa en septembre 2005.

Stéphane St-Jean co-fondateur et direc-teur artistique Du Théâtre de la Névrose!Il est entre autres l’auteur et le metteur enscène de White Trash, spectacle qui avalu à sa compagnie une nomination à laSoirée des Masques 2000 dans la caté-gorie Révélation de l’année. Il s’est aussifait remarqué avec une autre création, 27juillet 1997 (Y faisait pas beau), spectacleprésenté en 2001. Puis lors de l’événe-ment «Envisager Cocteau» (La VoixHumaine) en 2003. L’hiver dernier, il meten scène Noces de Sang de FédéricoGarcia Lorca qui fut chaleureusementaccueillie par la critique et le public mon-tréalais.

L’Amour selon Brigitte Morin: Du grandthéâtre de création dans la plus petitesalle au monde, 70 places au premièresloges.

Jérémie Boudreault est directrice artis-tique de Productions tableaux vivants àArts Station.

Site:artstation.ca

L’AMOUR SELON BRIGITTE MORINJérémie Boudreault Marc-André Gauthier et Le Fils De Melchior

CÉGEP: LE THÉÂTRE EN VOYAGE!Cinq élèves des cours d’Interprétationthéâtrale du Cégep de Saint-Hyacinthepartiront en République Dominicainedu 24 mai au 14 juin dans le cadre deleurs études. Pour financer leur voya-ge, ils organisent une soirée à saveurlatine au Monkey de Saint-Hyacinthe le25 avril à partir de 20 heures.

«Nous voulons observer et apprendre unefaçon de jouer qui est différente de lanôtre, voir les différences entre les forma-tions théâtrales du Québec et de laRépublique Dominicaine. Nous voulonsdécouvrir pourquoi et comment on utilisele théâtre là-bas comme moyen d’expres-sion», affirme Maude-Vanessa Muñoz quiparticipe à cet échange culturel avecLouis-Charles Sylvestre, Jean-FrançoisGuilbault, Jean-Philippe Richard et Marc-André Poliquin. À l’instar des étudiantesde l’année dernière*, ils seront accueillisà Santo Domingo par Freddy Ginebra dela Casa del Théâtro.

Ce voyage est mis sous la bannière du«Théâtre ô Monde», qui recouvre tous lesvoyages internationaux du départementd’Interprétation théâtrale du Cégep. Il estorganisé avec le soutien du BALI (Bureaud’Appui aux Liaisons Internationales) quiprend en charge la logistique et lescontacts locaux.

Les cinq étudiants participeront à des ate-liers de la très prestigieuse Compañía deTeatro Clásico Zulema Abreu et suivrontun cours à l’École Nationale d’ArtDramatique de Santo Domingo. Ils ontcomme projet l’animation d’un atelieravec des enfants et prévoient d’assister àde nombreux spectacles. «Nous voulonstoucher à tout, découvrir le plus possiblede la culture dominicaine, conclut Maude-Vanessa. Nous voulons être des gaminsde cinq ans, avec les yeux bien ouverts...»

*Consulter Mobiles édition mai 2006 et lesExclusivités Web sur journalmobiles.com

Nicolas Humbert

THÉÂTRE


Le 13 mai prochain, le Club Athlétique deSaint-Hyacinthe présente, à la polyvalenteHyacinthe-Delorme, le 14e Défi Gérard-Côté. Depuis quelques années, cetévènement de course à pied réunitannuellement plus de 1000 participants.Les épreuves proposées aux enfants d’âgescolaire, aux hommes et aux femmes, qu’ilssoient débutants ou athlètes confirmés,empruntent des parcours variant de un àquinze kilomètres. Pour les organisateursde cette fête de la course à pied, laprésentation du Défi permet de rendrehommage à un grand athlète maskoutainqui s’est illustré au niveau international.

Un athlète exceptionnelLe 27 juillet 1913, dans un petit rang toutprès de Saint-Barnabé Sud, une femmedonne naissance à un garçon qui deviendral’un des plus grands athlètes amateurs duCanada. Au début des années 1930, lejeune Gérard qui demeure à Saint-Hyacinthe depuis quelques années, exerceses habilités physiques au baseball, auhockey et il commence à s'entrainer à laboxe, un sport très populaire durant lesannées de la grande crise économique. Aucours de l’été 1931, les coureursprofessionnels d’une épreuve à relais de800 kilomètres s’arrêtent à Saint-Hyacinthe.Pour Gérard Côté, le passage du marathonPeter Dawson marque le début d’une étapeimportante dans sa vie, car il veut devenircoureur.Le 4 octobre suivant, il dispute sa premièrecourse et remporte la victoire: il franchit la

distance Sainte-Madeleine/Saint-Hyacintheen un temps de 1 h 13 minutes. Il s’entrainesans relâche été comme hiver. Ainsi, ils’inscrit à sa première course en raquettesà l’hiver 1932. Au fil des mois, il participe àdes courses tant régionales queprovinciales. Au cours de ces épreuves decourtes et longues distances, il obtient sabonne part de victoires.À compter de 1935, les rédacteurs desprincipaux journaux québécois remarquentles performances de l’athlète maskoutain etils le favorisent pour la victoire. Cette annéeest significative pour lui puisqu’il participe àplusieurs marathons de grande envergure:marathon Chicklets de Montréal, comptantpour le championnat canadien, Toronto etYonkers, une banlieue de New York où il seclasse douzième. En avril 1936, il seprésente au Marathon de Boston pour lapremière fois. En octobre, il gagne lemarathon Chicklets tenu à Montréal. Il signeainsi sa première victoire d’importance endevenant le champion canadien. Quelquessemaines plus tard, il se classe deuxième àYonkers.Lors des années suivantes, certainsjournaux américains le favorisent pourremporter le marathon de Boston. Il réussitl’exploit en 1940. Au mois de novembre, ildevient le champion américain avec unevictoire au marathon de Yonkers. La pressecanadienne en fait l’athlète canadien parexcellence et il est désormais perçu commeun grand champion.La Seconde Guerre mondiale vient déjouerses projets de participer aux Jeux

olympiques de 1940 et 1944. Ce n’est qu’en1948 qu’il pourra tenter de remporter lamédaille d’or tant convoitée. Cette présenceaux Jeux de Londres fait de lui le premierMaskoutain à participer aux Olympiques.Cette année 1948 est exceptionnelle pourlui puisqu’il remporte successivement lesmarathons de Boston, de Los Angeles et deHamilton où le comité olympique canadienl’oblige à courir afin d’assurer saparticipation aux Jeux. Malheureusement,les quatre épreuves se déroulent dans unlaps de temps relativement court. Il seprésente à Londres dans un état de fatiguequi l’empêche d’obtenir un podiumolympique. Cette défaite est sans aucundoute celle qui le marque le plus, car il ratesa chance d’obtenir une médailleolympique. Vingt-cinq ans après ses débuts, il met unterme à sa carrière en refaisant la courseSainte-Madeleine/Saint-Hyacinthe. Il réalisealors un temps de 1 heure 10 minutesfranchissant le fil d’arrivée en cinquièmeposition.

Le Défi Gérard-CôtéGérard Côté décède au mois de juin 1993,laissant ainsi la communauté sportive dansle deuil. Désireux de relancer une épreuvede course à pied et voulant rendrehommage au plus grand coureurquébécois, le Club Athlétique de Saint-Hyacinthe présente le premier Défi Gérard-Coté en mai de l’année suivante. Au fil desans, plus de 5578 coureurs prennent part àl’événement. De ce nombre, 3674 jeunesrelèvent le défi de courir un kilomètre. Avecle retour en force des activités de plein air, leClub Athlétique a bon espoir d’intéresser ungrand nombre de ces jeunes à la pratiquerégulière d’activités physiques favorisant labonne santé.

[email protected]

L’auteur désire remercier le Conseil de la Culture deSaint-Hyacinthe pour son aide à la rechercheconcernant la carrière de Gérard Côté.

Lien: www.club-athletique.com

Pour trouver des employés ou pourse dénicher un emploi, pensez auPlacement étudiant du Québec!

Signe que le printemps est de retour, lacampagne annuelle de promotion duPlacement étudiant du Québec a débu-té au cours des dernières semaines eninvitant les étudiants et les employeursde la région à utiliser ce service qui,rappelons-le, est offert sur Internetdurant toute l’année.

Le mandat de la nouvelle coordonnatri-ce régionale, Mme Diane Bilodeau, estd’aller rencontrer les employeurs et lesétudiants afin de leur présenter lesavantages et les possibilités offerts surInternet par le Placement en ligned’Emploi-Québec. Il s’agit d’un servicegratuit offert aux étudiants en recher-che d’emploi et aux employeurs quisouhaitent recruter du personnel étu-diant pendant l’été et le reste de l’an-née.

Des avantages pour la clientèle étudiante

En publiant dans le Placement en ligneleurs candidatures (résumé du curricu-lum vitae), les étudiants offrent leursservices à quelques milliers d’em-ployeurs du secteur privé. De même,les étudiants qui publient leur candida-ture peuvent, par la même occasion,postuler pour un emploi réservé auxétudiants dans la fonction publiquequébécoise par le biais d’ une sélection

aléatoire. Celle-ci donne une chanceégale à tous d’être choisis en fonctionde leur domaine d’études.

Grâce à emploietudiant.qc.ca, les étu-diants peuvent aussi chercher des off-res d’emploi, consulter rapidement cel-les qui correspondent à leur profil etpostuler en ligne lorsque l’employeur lesouhaite. Autre avantage: en s’inscri-vant à la fonction «Alertes-emploi!», ilspeuvent recevoir par courriel, tous lesjours ou une fois par semaine, les nou-velles offres qui correspondent à leurprofil.

Les possibilités offertes aux employeurs

Les employeurs peuvent inscrire sansfrais leurs offres d’emploi dans lePlacement en ligne et y consulter descandidatures étudiantes à leur rythme.Ils peuvent aussi sélectionner des can-didatures et communiquer directementavec les candidats potentiels. En s’ins-crivant à la fonction «Alertes-candi-dats!», les employeurs peuvent recevoirpar courriel, tous les jours ou hebdo-madairement, les nouvelles candidatu-res qui correspondent à leurs critèresde recrutement.

Pour plus d’information, visitez le siteemploietudiant.qc.ca ou communi-quez avec la coordonnatrice, MmeDiane Bilodeau au 450 773-7463, poste304.

QU'EST-CE QUEEMPLOIETUDIANT.QC.CA ?

SPORT ET HISTOIRE

Paul Foisy

LE DÉFI GÉRARD-CÔTÉ

Au cours de sa carrière, Gérard Côté porte fièrement le nom de

Saint-Hyacinthe. Ph Collection François Côté.

LA FRATERNITÉDANSER SUR LES TANKSDagobert S. Resuort


LETTRE DE DERRIÈRE LES BARREAUX

Ici, on a tout le vide du monde, pour sedemander ce qui nous fait vivre, tenirensemble. Je crois qu'il existe malgré touten ces murs une sorte de solidarité. Il y ace lien invisible qui rattache tous ceux quipassent la plus grande partie utile de lasainte journée derrière les grilles!

Et si nous n'avons pas le droit de pétitioncomme tout citoyen, c'est pourtant régu-lièrement que nous faisons des collectespour l'un ou l'autre d'entre nous qui aperdu sa femme ou un enfant, ou encorelorsqu'un évènement naturel au nom demanga vient détruire la vie de centainesde milliers de personnes.

Tous ne diraient sans doute pas ça, etpourtant… des souvenirs illustrent cetteidée que tous ceux qui se trouvent sur lemême bateau se trouvent en interdépen-dance, voire en sympathie! Comme cettefois où un pigeon s'était pris dans le grilla-ge qui vient doubler les barreaux d'unefenêtre de la grande coursive. C'est idiot,mais on n'imagine pas l'émotion qui nousgagne parfois tant ici tout est vécu defaçon plus sensible, les plus petitescontrariétés, comme les plus infimes bon-heurs… Un oiseau pris au piège a doncdéclenché une opération de sauvetagedigne des plus grandes interventions desdéfenseurs de la cause animale.

Un oiseau, pensez donc! Il fallait qu'ilpuisse retrouver la liberté, lui au moins…pour nous. Ainsi détenus et surveillants,tous à l'œuvre, pour guider la colombe dela paix hors de ces rets, se font la courte

échelle, s'épaulent, s'appuient, se sou-tiennent pour parvenir à la hauteur de l'oi-seau… qui a finalement pu reprendre sonenvol sans dommage. Un moment horsdu temps a suivi cet élargissement quandtous étions le nez vers les cieux à sourireaux anges qui nous avaient vus "commet-tre" le bien, ensemble. Chacun reprendson rôle après cet instant, le visage dessurveillants, du gradé, reprennent lemasque du sérieux et de la gravité, etnous autres retrouvons les traits durs desréprouvés; mais subsiste cependant dansl'esprit de chacun…

Il restera longtemps, toujours peut-être, lesouvenir de ce que nous avons faitensemble, et pour qui croit à la puissancedu symbole, il est clair que cette actionn'était pas qu'une péripétie, ou une anec-dote.

Et ainsi entre nous, dans le monde de l'ex-clusion, gardés et gardiens se rencontrentet par nos actions parfois donnent à pen-ser, même ici, surtout ici, qu'un mot pour-rait rendre tous les autres inutiles: fraterni-té. Cette promesse dont il est si difficile deparler…

C'est cette idée que la solidarité, commeaction vient réaffirmer que tous lesHommes sont frères en humanité… et àce point de ma réflexion il me prend l'en-vie de fredonner cette chanson… «Quandles hommes vivront d'amour… il n'y auraplus de misère… les soldats seront trou-badours… mais nous, nous serons mortsmon frère…»

LA TÊTE EMBROUILLÉELE MONDE SELON Br

Avez-vous connu la tête?Comme il se la prenaittout le temps, il en avaittoute une. Mais comme ilse la prenait, il l'avait toutembrouillée. Tellementembrouillée, il ne recevaitjamais la bonnefréquence pour capterl'image de lui qu'il auraitvoulu.

n° 41

UN MOIS, UN JOUR

Le Printemps de Prague a commencéquand le chef du Parti communiste tché-coslovaque et président de laTchécoslovaquie, Alexander Dubcek,avec une bande d'économistes du pays,ont réalisé que le système soviétiqueconnaissait de gros ratés. Alors, ils ontessayé de libéraliser le système, créer un«socialisme à visage humain». Cela sup-posait de remettre la liberté de presse etd'expression ainsi que de laisser plus deliberté aux entreprises enTchécoslovaquie. Inutile de dire quel'URSS qui contrôlait le reste du Blocsoviétique (donc la Tchécoslovaquie) n'é-tait pas fana de l'idée. Après tout, le régi-me soviétique étant totalitaire, tout celaallait contre ses principes.

Pratiquement au même moment que legouvernement Dubcek crée son "Projetde loi sur l'entreprise socialiste" (qui pré-voyait une certaine libéralisation desentreprises sans sortir du communisme),les ouvriers des usines établissent desconseils de travailleurs, prévus par le pro-jet de loi. Ce qui est intéressant, c'est quecertains prolos tchécoslovaques dépas-sent l'idée: ils veulent l'autogestion. Et ilsl'ont fait. Alors, les Russes ont envoyé lestanks. Et les Tchécoslovaques se sont misà danser dessus. Et ils ont poursuivi dansla voie de l'autogestion.

Deux des premières entreprises à tenterl'expérience, Skoda Plzen et l'usine W.Pieck de CKD Prague nous offrent debons exemples de la lucidité des ouvriersdans cette expérience. Ils nous permet-tent aussi de voir que l'autogestion, c'est-à-dire le fait que tous les employés de l'u-sine contrôlent l'usine, n'est pas fondéesur un modèle, mais est bien une idéeadaptable. C'est d'ailleurs une des chosesque critique un ingénieur de Skoda Plzendans un journal ouvrier en 1969. Selon lui,certaines entreprises autogérées ont malinterprété les statuts de Skoda et ont"copié mécaniquement" ces statuts. Lemessage de cet ingénieur est simple: ilfaut adapter l'autogestion aux caractéris-tiques de l'entreprise. À chacun sa voie.

Chez Skoda, cela suppose la créationd'un conseil exécutif d'entreprise qui n'estpas "un organe collectif anonyme", maisbien une structure exécutive qui estresponsable devant le conseil des tra-vailleurs. Le conseil regroupe tous lesemployés de Skoda Plzen et les 2/3 deceux-ci devaient approuver en assembléeles projets soumis par un exécutif élu(cela pour éviter qu'une minorité vote desprojets en réunion secrète). Dans le casoù le conseil des travailleurs refuse unprojet, l'exécutif retourne à ses plancheset soumet un nouveau projet, prenant encompte des idées fournies par le conseildes travailleurs (basées souvent sur descontre-expertises). Cet élément est trèsintéressant, car il contourne une peur quebien des gens ont face à l'autogestion:celle de laisser tout le pouvoir à des gensqui ne parlent pas en connaissance decause. Les travailleurs de Skoda Plzenmontrent bien à leurs dirigeants qu'ilsrespectent leur professionnalisme, maisqu'ils veulent en retour qu'on respecteleur opinion.

Les statuts de l'autogestion de l'usine W.Pieck (CKD-Prague) montrent bien aussicette idée de consultation dans les pro-jets touchant l'usine. Là, ils discutent engroupe des questions de salaires, denominations des chefs d'entreprise et desections, des plans pour les futures stra-tégies d'exploitation. C'est d'ailleurs unaspect fort pertinent que nous révèle lesstatuts de cette usine: l'assemblée destravailleurs peut accepter ou refuser defaire du commerce avec d'autres usinescréant ou refusant ainsi de former "denouvelles unités économiques" (cela peutaller jusqu'à la fusion). Les décisions sontprises par référendum à bulletin secret(chose peu courante en système sovié-tique où l'intimidation est élevée au rangd'institution).

Cette expérience avec l'autogestion destravailleurs tchécoslovaques est une véri-table création dans l'histoire de person-nes lucides, enthousiastes et conscien-tes. Et, existe-t-il un geste plus rebelle quede danser sur un tank ennemi?

Mme Jocelyne Beaudoin donnera un spectacle de musique au profit des GrandsFrères et des Grandes Sœurs le samedi 28 avril à l'auditorium de l'I.T.A. de Saint-Hyacinthe. L'auteure-compositrice-interprète a écrit et enregistré la chansonM'entends-tu? tout spécialement pour l'évènement.

SPECTACLE BÉNÉFICE POUR LES GRANDS FRÈRES - GRANDES SŒURS

DE L'ARCTIQUE À L'ANTARCTIQUE: LA SCIENCE AUX BOUTS DU MONDE


ENVIRONNEMENT

Le 21 mars en après-midi, au Cégep deSaint-Hyacinthe, ils étaient plus d'unecentaine d'étudiants à assister à uneconférence donnée par Sébastien Roy,doctorant à l'Institut des sciences de lamer de Rimouski (ISMER). Cette confé-rence, organisée par le Département debiologie du Cégep de Saint-Hyacinthe,portait sur les changements climatiquesen Arctique et en Antarctique. Sébastien Roy a 27 ans. Après un baccalau-réat en biologie à l'Université Laval, il estdevenu océanographe microbien spécialis-te des régions froides en consacrant sonmémoire de maitrise à l'écologie microbien-ne dans la noirceur. Au cours de sa maitrise,qu'il a réalisée à l'Université du Québec àRimouski, il est parti à bord du NGCCAmundsen, un brise-glace lourd de lagarde-côtière canadienne, pour une expédi-tion d'environ un an avec la délégation duCanadian Arctic Shelf Exchange Study(CASES). Sa mission: recueillir des échan-tillons microbiens dans la mer de Beaufort etsur les rives de l'ile d'Ellesmere afin d'évaluerleur réaction à l'absence de lumière.L'Arctique est effectivement soumis à uneforte saisonnalité, c'est-à-dire que le passa-ge des saisons y est bien marqué: un maig-re quatre heures de "semi-clarté" par jour etun mercure oscillant autour de - 50 oC enhiver, contre 24 heures de lumière par jour et10 oC en été. À son retour, les échantillonsfurent analysés et ses recherches l'ontamené à conclure qu'en Arctique l'abondan-ce microbienne est limitée par la faibledisponibilité d'énergie fournie par la lumière.Mais la conférence de Sébastien Roy portaitsurtout sur sa dernière mission. Il revient tout

juste d'un séjour de presque dix mois enAntarctique. Parti des Iles-de-la-Madeleine le17 septembre 2005 avec le voilier océano-graphique Sedna IV, Sébastien Roy faisaitpartie d'une équipe multidisciplinaire, à lafois cinématographique et scientifique.L'objectif était donc double: pour l'équipe detournage, il s'agissait de capter des imagessusceptibles de sensibiliser la populationaux effets du réchauffement de la planète;quant à l'équipe scientifique, elle était là pourrecueillir des données et des échantillonsafin de documenter la recherche sur leschangements climatiques. Le volet scienti-fique de cette mission a été rendu possiblegrâce à la collaboration de l'Université duQuébec à Rimouski - Institut des Sciencesde la mer de Rimouski (UQAR-ISMER) et dela Dirección Nacional del Antártico --InstitutoAntártico Argentino (DNA-IAA) d'Argentine.À son arrivée en Antarctique, au mois demars 2006, l'équipe de 13 personnes s'estinstallée à la base Melchior pour y rester jus-qu'au printemps, prévu pour la fin novembre2006. Mais au mois de mai, en raison d'uneforte tempête, la base a dû être évacuéed'urgence et l'équipe a dû déménager préci-pitamment vers une baie mieux abritée.C'est ainsi que les passagers du Sedna IVont dû vivre, dans la promiscuité du voilierde 51 mètres, du 7 mai au 13 novembre2006. Heureusement, des excursions sur laglace sont venues briser la monotonie. Ilsont même eu droit à quelques parties dehockey, histoire de se dégourdir les jambeset de se divertir. Mais Sébastien n'est pas allé en Antarctiquepour s'amuser: il avait une importante mis-sion à accomplir. Le but de son voyage était

de recueillir des échantillonspour son doctorat qui portesur les effets combinés durayonnement ultra-violet etdu réchauffement climatiquesur la pompe biologique àCO2 (gaz carbonique). Lapompe biologique à CO2désigne, dans le jargonscientifique, un phénomènenaturel: au lieu de s'accumu-ler dans l'atmosphère, le gazcarbonique produit parl'Homme est capté par lephytoplancton, de petitesalgues microscopiques ensuspension dans les océans.Le phytoplancton des cou-ches supérieures des océans est soumis,comme toutes les plantes, à la photosynthè-se. Or, il est prouvé que le phytoplanctonabsorbe beaucoup plus de gaz carboniqueque les plantes terrestres (jusqu'à 100 foisplus). Comme le phytoplancton freine le pro-cessus du réchauffement climatique, oncomprend donc l'importance d'étudier sonfonctionnement. Les résultats des recher-ches de Sébastien ne commenceront à êtrepubliés que vers la fin de l'année 2007.Toutefois, il a pu observer que les change-ments climatiques se font de manière plusisolée qu'en Arctique où le réchauffementest presque généralisé. Les données qu'ilsont recueillies leur permettent déjà d'affirmerque le trou de la couche d'ozone s'agrandittoujours et qu'il a atteint un nouveau recorden 2006.Les étudiants et le personnel du Cégep deSaint-Hyacinthe qui étaient présents ont eu

la chance de découvrir un conférencier pas-sionné et un excellent vulgarisateur en lapersonne de Sébastien Roy. De plus, sa pré-sentation a été agrémentée par la projectionde diaporamas et de deux courts-métrages.Les étudiants sont restés à la fin pour poserplusieurs questions auxquelles SébastienRoy a répondu avec beaucoup de générosi-té. En plus de sensibiliser tous ceux quiétaient présents aux effets néfastes de notredépendance aux hydrocarbures, la confé-rence de Sébastien Roy aura peut-être sus-cité chez les étudiants l'envie de se lancerdans la recherche scientifique.

[email protected]

Liens:sedna.tv/spip/sommaire.php3?lang=frradio-canada.ca/television/mission_antarctique/

Alain Charpentier

ph. Sébastien Roy

Pour une deuxième annéeconsécutive un concours de chantest organisé à Saint-Hugues dans lecadre de la Saint-Jean-Baptiste. Lesconcurrents, divisés en deuxcatégories (10 à 16 ans et 17 ans etplus), doivent proposer troischansons en français, de styles et derythmes différents.

Les auditions auront lieu les 12-13 et19-20 mai 2007. Quatorze candidatsseront retenus pour chanter devant

public lors de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, le vendredi 22 juin.Saint-Hugues en chansons estorganisé par la professeure de chantMélissa Bellemare.

Inscription avant le 4 mai 2007. Lesfrais d’inscription (10$) seront remisen bourses aux gagnants.

Pour plus de renseignements: T. 450 794-5128 [email protected]

CONCOURS DE CHANT

SAINT-HUGUES EN CHANSONS

Remise des prix du CALQ et duCMCC.Le 21 mars dernier se tenait au Théâtre desDeux Rives de Saint-Jean-sur-Richelieu, laremise du Prix à la création artistique enMontérégie du CALQ (Conseil des arts etdes lettres du Québec) et des prix Leadersde la culture en Montérégie et du PrixRelève, décernés par le CMCC (Conseilmontérégien de la culture et descommunications).Un leader a été nommé pour chacun desterritoires couverts par les conférencesrégionales des élus de la Montérégie.

Prix Leaders CRÉ Montérégie Est Guy Boulanger, Directeur de la Sociétépour la promotion d'évènementsculturels du Haut-Richelieu inc. (SPEC)

CRÉ de Longueuil Suzanne Chabot, Directrice générale duMusée du costume et du textile duQuébec

CRÉ de la Vallée du Haut-Saint-Laurent Sergio Pavone, Maire de Châteauguay

Prix Relève du Conseil montérégiende la culture et des communicationsRoman Zavada, pianiste de 24 ans,résidant de Beloeil.

Prix à la création artistique enMontérégie du CALQAngèle Verret, artiste-peintre résidant àBeloeil.

www.culturemonteregie.qc.ca

LA CULTURE EN MONTÉRÉGIE À L'HONNEUR!

Jean-François Caron Du 14 au 28 avril 2007 à la Galerie d’art Artécadreà Otterburn Park

Quatre ans après son premier vernissage,Jean-François est dans une période degrande intuition. Il utilise désormais laspatule comme médium pour ses œuvres(après avoir vu un coup de spatule surune couverture de livre de Paul-EmileBorduas). Le peintre Riopelle est uneinspiration pour l’énergie que dégagentses toiles, les grands formats utilisés et lasensibilité dans l’œuvre.jean-francoiscaron.com

École secondaire Casavant - Pôled’attractionDu 14 avril au 6 mai à la Bibliothèque T.-A.-St-Germain, Saint-Hyacinthe

Des élèves du premier, deuxième ettroisième secondaire de l’écolesecondaire Casavant ont travaillé sur desoppositions pour créer leurs œuvres. Laconscience de l’équilibre entre lesdifférents pôles qui comprennent notrevie personnelle et sociale, de même quenotre environnement a été leur thèmepour ce projet d’exposition. Uneexposition avec des petits et des grandsprojets pour les 7 à 77 ans!

Jacqueline Harvey - Une vision, un art,le pastel…Du 14 avril au 4 mai à la Bibliothèque Sainte-Rosalie, Saint-Hyacinthe

Jacqueline Harvey, pastelliste de

Chambly, nous fait découvrir le pastel sec.Déposé sur différents supports, sesoeuvres vibrent allègrement de sestouches passionnées, dont les paysageset les natures mortes sont les sujetsprincipaux.

Véronique Messier – 1 an de show auZaricotJusqu'au 16 juin au Zaricot, Saint-Hyacinthe

Exposition de photos prises lors despectacles au café acoustique Le Zaricot.www.lezaricot.com

Micheline Brazeau - La route des joursJusqu'au 29 avril 2007, à la bibliothèque de Saint-Luc, St-Jean-sur-Richelieu

Exposition présentée par Art[o]. PourMicheline Brazeau, les huiles sur papierexpriment toujours une toucheimpressionniste. Ses compositionsnaissent de taches et évoluent au gré desa sensibilité, vers une finale où l’on neretrouve pas de contours définis maisplutôt une atmosphère floue qui invite à larêverie et à la mélancolie. En 2006,Micheline Brazeau publie un recueil où semêlent poésie et peinture, Denim etDentelles. Ce livre regroupe des récits devie agrémentés de tableaux qu’elle acréés pour le plaisir des mots, descouleurs et du cœur. Cette expositionprésente quelques œuvres issues dulivre, prétexte à des poèmes picturaux,ainsi que d’autres tableaux inédits. www.cooparto.com


CALENDRIER D’EXPOSITIONS

Du dépaysement et de l’idée de Nature

Jusqu’au 20 mai, le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire présentePeinture en friche, une exposition desœuvres de l’artiste peintre Réal Calder.

Cet artiste québécois, citoyen de Mont-Saint-Hilaire, a une maitrise en arts plas-tiques, concentration création, del’Université du Québec à Montréal.Il est professeur en arts visuels àl’Université du Québec à Hull.Plusieurs fois boursier du Conseildes arts et des lettres du Québecet du Ministère des affaires cultu-relles du Québec, Réal Calder aprésenté ses œuvres dans denombreuses expositions solos etde groupes tant au Québec, auCanada qu’à Paris, à Saint-Malo,en Israël, en Hollande, etc.

Après Cadre du monde (2003) etBonsaïs (2004), Peinture en fri-che est le prolongement d’uneréflexion de l’artiste sur la repré-sentation du paysage en peinture et surl’idée de Nature. Réal Calder explique:«Le thème du paysage coïncide ici aveccelui de la nature qui prend la forme d’unespace à l’abandon, oblitéré par celui dusocial et celui de l’industrie culturelle: unterritoire en friche.»

La mise en exposition au Musée desbeaux-arts de Mont-Saint-Hilaire tented’induire une expérience de proximitéanalogue à celle que vit un promeneurdans la forêt. Une randonnée qui permetau visiteur de vivre un face à face avec lamatérialité des tableaux. L’installation est

composée de tableaux grands formatsimpressionnants accrochés obliquementaux murs ou déposés au sol avec uneinclinaison à la manière d’un barrage.

Rencontre avec l’artisteLe mardi 8 mai à 19h, le public est invitéà une rencontre interactive avec l’artisteRéal Calder qui échangera sur son art, sa

démarche et ses influences. Calder vapuiser dans son imaginaire des états poé-tiques d’une intensité exceptionnelle. Lesformes abstraites aux couleurs vives, d’unsoleil éblouissant ou d’un ciel orageux,fascinent par l’atmosphère qui s’en déga-ge.

Peinture en friche, œuvres de RéalCalder au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.

Site:mbamsh.qc.ca

PEINTURE EN FRICHE

Exposition Triturer le temps deClaudie Gagnon, jusqu’au 6 mai àEXPRESSION, Centre d’exposition deSaint-Hyacinthe

Vingt ans, c’est quelque chose! titraitExpression, Centre d’exposition deSaint-Hyacinthe, à l’automne 2005 lors-qu’il célébrait son vingtième anniversai-re. Il faut croire que l’organisme croit àce slogan. Dans les salles de l’institu-tion, situées dans les espaces du pre-mier étage du Marché Centre, on souli-gne à nouveau un important vingtièmeanniversaire: celui des vingt années decarrière de l’artiste Claudie Gagnon.Poursuivant le trait qu’avait laissé sonpassage lors de la première édition deOrange en 2003, l’artiste d’Issoudunnous replonge dans son univers carna-valesque où les divers sens du specta-teur sont mis à contribution. Pensée parla commissaire Mélanie Boucher, l’expo-sition rétrospective Triturer le temps aété l’occasion pour Gagnon de fouillerle passé afin de reconstituer quelques-unes de ses œuvres marquantes.

Façonnant le banal à coup de mer-veilleux, Gagnon collecte et assembleune panoplie de bricoles dans lesquel-les baigne le quotidien. Dès l’entréedans l’exposition, nous sommes happéspar l’éclat transparent de Lustre (2007)qui offre un éclairage velouté à la salle.Ce n’est qu’après une observation plussoutenue que nous prenons conscienceque cet objet, d’apparence somptueu-se, est en fait un ingénieux amas de tas-

ses en verre et de breloques disposésde façon à recréer l’illusion d’un lustreancien. Véritable «patenteuse» au sensnoble du terme, l’artiste semble manipu-ler aussi habilement les objets qu’elleamasse que les impressions des visi-teurs.

Marquée par le procédé du collage, saproduction de natures picturale, installa-tive et performative renvoie, chez celuiqui la contemple, à la construction derécits abracadabrants où des rappro-chements inattendus s’opèrent. Ainsi, àpartir des suggestions de l’artiste, il estpossible de se construire de véritablescontes fantastiques comme nous avionstendance à le faire dans la crédulité denotre enfance. Bien sûr, les installationsdisposent d’un effet évocateur notable.Il ne faut cependant pas sous-estimer laforce des petites créations picturalesqui marquent le début de la carrière deGagnon et qui prédisent la presquetotalité des avenues qui seront ultérieu-rement explorées par l’artiste autodi-dacte. Univers à mi-chemin entre unesaynète et une peinture, ces collagesrelatent les thèmes chers à l’artiste telsla précarité du temps, la vie conjugale,la nature, l’univers domestique, lesobjets qui nous entourent ainsi quel’histoire de l’art. Dans la dernière salle,il s’avère donc étonnant de remarquer àquel point un début de carrière peut êtreune synthèse des productions à venir.

Lien:expression.qc.ca

Catherine Nadon

CLAUDIE GAGNON: FAÇONNER LEBANAL À COUP DE MERVEILLEUX


calendrier d’événements

Vous connaissez les paroles...

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Conférence. L'Aménagment 3D par Michel Prévost. Organisé par la

Société d’horticulture de Saint-Hyacinthe. 19h30 - 7$ - Auditorium de

l’ITA, Saint-Hyacinthe

Atelier. Encore des mots - Des maux qui dérident (atelier 6). Pour le

plaisir de jouer avec les mots, les ateliers visent à stimuler

l'inspiration par des jeux et des échanges à travers une approche

dynamique. Ouvert à tous! 9h30 à 11h30-12$ par atelier, 80$ pour la

session-La p'tite scène, Saint-Denis-sur-Richelieu

Théâtre. Annie, la petite orpheline. Pièce présentée par les élèves de

l'option théâtre Plus de l'École Secondaire Sacré-Coeur en

collaboration avec l'école de théatre Mlle Mélie. 19h30-12$-Palace de

Granby

Karaoké. Soirée Karaoké. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

Humour. Drôle de mardi - Philippe Bond. 20h-Box Office,

Drummondville

Musique. Cecilia String Quartet. Les Jeunesses Musicales du

Canada Mozart, Beethoven et leurs héritiers Lauréat du Felix Galamir

Chamber Music Award en 2005, un an à peine après sa formation,

le Cecilia String Quartet a été loué par des maîtres chambristes pour

son étonnante chimie musicale. 19h30-Régulier 24$; Étudiant 12$-

Centre culturel de Drummondville

Télé. Brico-récup. 12h30-TVCOGECO St-Hyacinthe

Théâtre. Annie, la petite orpheline. Pièce présentée par les élèves de

l'option théâtre Plus de l'École Secondaire Sacré-Coeur en

collaboration avec l'école de théatre Mlle Mélie. 19h30-12$-Palace

de Granby

Atelier. Une passion à partager. Venez écouter Guillaume Vigneault,

auteur de Carnets de naufrage et de Chercher le vent, qui nous

entretiendra de sa passion pour la lecture. 19h à 20h-Médiathèque

T.A. St-Germain, St-Hyacinthe

Chanson. Les mercredis Live! Venez découvrir la prestation du duo

Brigitte Jolibois et Olivier Beaulieu à tous les mercredis soir. 21h30-

Gratuit-Le bistro de la gare, Drummondville

Découverte. Le Kilimandjaro. Aventuriers du monde - Le massif du

Kilimandjaro, le plus élevé du continent africain, comprend trois

sommets volcaniques: le Shira (4,000 m), le Mawenzi (5,150 m) et le

Kibo (5,895 m). 19h30-Régulier 15$; Étudiant & aîné 12,50$-Palace

de Granby

Karaoké. Soirée 3-3-3. 21h-Entrée libre-Bar Le Monkey, St-Hyacinthe

Télé. Agir pour demain. 21h30-TVCOGECO St-Hyacinthe

Télé. Autrement Vu. 18h30-TVCOGECO St-Hyacinthe

Atelier. Journée Mondiale du livre. Le grand festin des bibliothécaires:

premiers visiteurs, nous vous offrons une rose pour célébrer le livre.

À chaque prêt de volume, offrez-vous une petite gâterie littéraire,

suggestion de nos bibliothécaires. Toute la journée-Médiathèque T.A.

St-Germain et Bibliothèque Ste-Rosalie, St-Hyacinthe

Exposition. Yolande M. Morissette. Tableaux (huile à la spatule). -

Bureau de tourisme et des congrès de St-Hyacinthe-Du 23 avril au 25

mai 2007

Atelier. La planification des travaux de rénovation. Vous projetez de

rénover une pièce de votre maison, mais vous ne savez par où

commencer? Jean-François Arel, collaborateur d’une populaire

émission de télévision portant sur la décoration et la rénovation

pourra certainement vous guider! 19h à 20h30-5$-Médiathèque T.A.

St-Germain, St-Hyacinthe

Karaoké. Soirée Karaoké. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

Humour. Drôle de mardi - Michel Sigouin. 20h-Box Office,

Drummondville


Chanson. Les mercredis Live! Prestation du duo Brigitte Jolibois et

Olivier Beaulieu. 21h30-Gratuit-Le bistro de la gare, Drummondville

Karaoké. Soirée 3-3-3. 21h-Entrée libre-Bar Le Monkey, St-Hyacinthe

Jeunesse. Les soirées pyjama. Le lièvre et la tortue & Hansel et

Gretel. En avril, nous découvrons nos classiques des contes et

légendes. 18h30-Gratuit-Médiathèque T.A. St-Germain, St-Hyacinthe-

Activité gratuite, inscription nécessaire.



Théâtre. Avaler la mer et les poissons. Théâtre de la Manufacture

présente une création québécoise de Sylvie Drapeau et Isabelle

Vincent. Mise en scène: Martine Beaulne. Distribution: Denis Bernard,

Sylvie Drapeau, Daniel Gadouas, Isabelle Vincent. 20h-Régulier 38$;

Étudiant 17$-Centre culturel de Drummondville

Atelier. Encore des mots - Une image une idée (atelier 7). Pour le

plaisir de jouer avec les mots, les ateliers visent à stimuler l'inspiration

par des jeux et des échanges à travers une approche dynamique.

9h30 à 11h30-12$ par atelier, 80$ pour la session-La p'tite scène,

Saint-Denis-sur-Richelieu

Découverte. Inde du Rajasthan au Cachemire. Les grands

explorateurs. 19h30-Régulier 13,30$ Étudiant et ainé 12,30$ ; 16 ans

et moins 8,50$-Collège Saint-Maurice, Saint-Hyacinthe


Chanson. Les mercredis Live. Venez découvrir la prestation du duo

Brigitte Jolibois et Olivier Beaulieu à tous les mercredis soir. 21h30-

Gratuit-Le bistro de la gare, Drummondville

Karaoké. Mercredi karaoké. 21h-Le Monkey, St-Hyacinthe

Télé. Autrement vu. 18h30-TVCOGECO St-Hyacinthe


Chanson. Les mercredis live. Prestation du duo Brigitte Jolibois et

Olivier Beaulieu. 21h30-Gratuit-Le bistro de la gare, Drummondville

Karaoké. Mercredi karaoké. 21h-Le Monkey, St-Hyacinthe

Humour. Dominic et Martin - Inséparable. 20h-35$-Centre culturel de

Drummondville

Jeunesse. Les soirées pyjama. La princesse qui détestait les

légumes. 18h30-Gratuit-Médiathèque T.A. St-Germain, St-Hyacinthe-




Salon. 1er Salon des organismes en santé mentale de Saint-

Hyacinthe. Organisé dans le cadre de la Semaine nationale de la Santé

mentale, sous le thème: «Les grands délires créatifs». De 5 à 9 h -

Centre des Arts. (Voir cahier spécial)

Jeunesse. Les soirées pyjama - La princesse qui détestait les

légumes. 18h30-Gratuit-Médiathèque T.A. St-Germain, St-Hyacinthe-


Musique. Cécilia string quartet. Chacun des membres de ce quatuor

prometteur possède une expérience importante aux côtés

d'interprètes reconnus sur les scènes tant nationales

qu'internationnale. 20h-Régulier 15$; Aînés 12$; Étudiant 10$-Palace

de Granby


Arts visuels. Rencontre Kino St-Hyacinthe. 19h-Cafière, Cégep de

Saint-Hyacinthe

Chanson. Stefie S

Théâtre. Le der

tourmenté par le

dans l'appartem

Drummondville

Chanson. Xavier

musique de l'aut

au glam-punk,

Zaricot, St-Hyaci

Conférence. Éri

avez assez d'Avo

Éric Champagne

fonctionnement d

Danse. Soirée 10

Jeunesse. Les

rouge. 18h30-G

Activité gratuite,

Musique. Jean-P

St-Hyacinthe

Musique. Soirée

Coop art[o], St-J

Chanson. Jamil.

des arts, St-Hyac

Concert. Le Gran

la direction de s

20$-Centre cultu

Danse. Soirée 10

Exposition. Expo

moins accompa

Hyacinthe

Musique. Soirée

différents invités.

Musique. Face t

spéciaux Jimmy

Cabaret de Granb

Soirée publique.

de l’agriculture a

Atelier. Club de

Salle Jean-Locas

Chanson. Stefie

Palace de Granby

Danse. Soirée 10

Musique. Soirée

Coop art[o], St-J

Jeunesse. Les so

Boucle d’Or. 18h

Hyacinthe-Activit

Chanson. Alain M

, St-Hyacinthe

Jeunesse. Les so

on passe la jou

sorcière? Quelle

petite princesse

ne voulait mêm

Bibliothèque Ste-

nécessaire.

Musique. Soirée

Coop art[o], St-J


mobiles avril 07 VOTRE RÉFÉRENCEArrière-Scène.Belœil T.450 467-4504arrierescene.qc.caAction Art ActuelSt-Jean-sur-Richelieu action-art-actuel.orgAu gîte littéraire La petiteFadetteSt-Hyacinthe T.450 773-6022Arts StationMt-St-Hilaire T.450 536-3077 artstation.caAuditorium de l’I.T.A.St-HyacintheT.450 778-3388Bibliothèque Armand-Cardinal. Mt-St-Hilaire T.450 467-2854 Bibliothèque Sainte-Rosalie.St-Hyacinthe T.450 799-4132biblios.saint-hyacinthe.qc.caBibliothèque T.-A.-Saint-Germain.St-Hyacinthe 450 773-1830biblios.saint-hyacinthe.qc.caLe BilboquetT.450 771-6900 lebilboquet.qc.caBistro LaurierBelœil T.450 464-0752Le Bouffon Resto-PubSt-Hyacinthe T.450 778-9915Bouquinerie Le GrandMéchant Livre566, rue Mondor, St-HyacintheBureau de tourisme et descongrès de Saint-Hyacinthe.T.450 774-7276Café acoustique Le ZaricotSt-HyacintheT.450 774-2383 lezaricot.comCentre culturel de Saint-HyacintheT.450 771-0024Centre culturel de Belœil T.450 464-4772Centre d’art Ozias Leduc.Mt-St-Hilaire T.1 450 446-1137Centre des arts St-Hyacinthe T.450 778-3388Centre de la nature de Mt-St-HilaireT.450 467-1755Cercle littéraire Françoise-LorangerT.450 446-8722CoopAQ.St-Césaire T.450 469-1222 coopaq.caDel Vecchio MulinoVieux-Belœil. T.450 467-2002Expression Centred’expositionSt-Hyacinthe. T.450 773-4209expression.qc.caGalerie d’Art ChasséSt-Hyacinthe. T.450 774-7477Jardin Daniel A. SéguinSt-HyacintheT.450 778-6504 #215Maison des CulturesamérindiennesMt-St-Hilaire. T.450 464-2500Maison Paul-Émile BorduasMt-St-Hilaire. T.450.536.3033Musée d’art de Mont-Saint-HilaireT.450.536.3033La Petite Fadette T.450 773-6022La P’tite Scène. St-Denis-sur-le-Richelieu. T.450 787-1109laptitescene.comPub St-AntoineSt-HyacintheT.450.774.8011Salle Léon-Ringuet du Cégepde Saint-HyacintheT.450.773.6800

Informations

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26

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6

13

Chanson. Vincent Vallière. 20h-25$-Cabaret Box Office,

Drummondville

Chanson. Manon Vincent - Là maintenant. 20h-14$-La p'tite scène,

St-Denis-sur-Richelieu

Contes. Les conteuses. 20h-Régulier 15$; Étudiant & ainé 12$-

Palace de Granby

Contes. Soirée de contes. Avec Martin « Shad » Ferron et Josée

Ouellet . 19h30-10$-Le Bilboquet, St-Hyacinthe

Danse. Corona friday, Reggeaton R'nb & House. 21h-Bistro Laurier,

Beloeil

Humour. Cathy Gauthier, 100% vache folle. 20h-32$-Centre des

arts, St-Hyacinthe

Musique. Steve Hill. 21h-20$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Musique. Matt and The Special Band. 21h-Gratuit-Le St-Patrick

Jazz & Blues pub

Chanson. Martin Deschamps. 20h-28$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Chanson. Decidedly Jazz Danceworks. 20h-31$-Centre culturel de Beloeil

Chanson. Marie Marine Lévesque. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Chanson. Gilles Vigneault. 20h-Billet "Grands amis de la maison de la

culture" 100$; Régulier 30$; 18 ans et moins 15$-Maison de la culture

de St-Antoine-sur-Richelieu

Chanson. Julie Goupil. Piano-Voix. 18h-Andréa Café, St-Hyacinthe

Découverte. Tibet, Népal. Exploration monde. 20h30-18$-Arts Station,

Mont-St-Hilaire

Soirée Latino. 21h-Restaurant Martini, Saint-Hyacinthe

Improvisation. Finale. Production Les Trois coups. 19h30-3$-Centre

culturel de St-Hyacinthe, Salle Gadbois

Musique. Michel Legrand. 20h-46$-Centre culturel de Drummondville

Musique. Matt and the Special Band. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz &

Blues pub


explorateurs. 19h30-Régulier 10$ ; Étudiant et ainé 8,50$-Palace de

Granby

Danse. Staff night. On double votre plaisir ! Hip-hop, Rn'b, Reggae,

House music. 21h-Ice Club, Drummondville

Improvisation. Les enfants du feu. www.enfantsdufeu.com. 20h-5$-

Le Zaricot, St-Hyacinthe

Théâtre. Avaler la mer et les poissons. Rencontre-échange avec les

comédiens après le spectacle. 20h-34$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Karaoké. Soirée karaoké dès 21h. Dooly’s St-Hyacinthe.

Chanson. Les Colocataires - Hommage aux Colocs. Les

Colocataires c'est 7 musiciens endiablés qui font revivre avec talent,

l'esprit festif des Colocs. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Danse. Corona friday, Reggeaton R'nb & House. 21h-Bistro Laurier,

Beloeil

Humour. Dominic et Martin. 20h-38$-Centre culturel de Beloeil

Humour. Stéphane Fallu. 20h-Régulier 26$; Étudiant & aîné 23$-

Palace de Granby

Musique. Michel Legrand. 20h-52$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Musique. Pascal Guertin. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues

pub, St-Hyacinthe

Théâtre. L'amour selon Brigitte Morin. 20h30-27$-Arts Station,

Mont-Saint-Hilaire

Spectacle. Gary Kurtz, mentaliste. 20h-40$-Centre culturel de

Drummondville

Chanson. Nicola Ciccone. 20h-36$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Chanson. Le chant des Huard. 20h-20$-La p'tite scène, St-Denis-sur-

Richelieu


Chanson. M'entends-tu? Spectacle bénéfice, Grands frères Grandes

soeurs de St-Hyacinthe. 20h-30$-Auditorium de l'ITA, St-Hyacinthe

Danse. 90's Rewind. 21h-Bistro Laurier, Beloeil


Musique. Alain Lefebvre, Fidèles insomnies. 20h-38$-Centre culturel

de Beloeil

Musique. Ken Hamm, première partie Jean-Luc Thievent. 21h-10$-Le

Zaricot, St-Hyacinthe-Dans le cadre du Zaricot blues festival

Musique. Pascal Guertin. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub

Théâtre. L'amour selon Brigitte Morin. 20h30-27$-Arts Station, Mont-

Saint-Hilaire

Chanson. Monica Freire. Issue d’une nouvelle génération d’auteurs-

compositeurs brésiliens novateurs, la chanteuse et guitariste Monica

Freire envoûte avec sa voix sensuelle et sa musique qui unie la force

des percussions aux sonorités électroniques. 20h-Régulier 15$;

Étudiant & aîné 12$-Palace de Granby


explorateurs. 19h00-11$-Centre Culturel de Drummondville

Danse. Staff night. On double votre plaisir ! Hip-hop, Rn'b, Reggae,

House music. 21h-Ice Club, Drummondville

Exposition. Salon printanier des artistes et des artisans (es). 10h à

17h-16 ans et plus 2$; moins de 16 ans Gratuit-Stade C.A. Gauvin,

St-Hyacinthe


Chanson. Alain Morisod et Sweet People. 20h-44$-Centre des arts

, St-Hyacinthe

Musique. Bonita & Jerry Cormier + Akajou. Leurs voix envoûtantes

et chaleureuses enrobées d’arrangements musicaux Bluegrass

sauront vous charmer. AkaJou c’est... Une famille de musiciens qui

depuis 8 ans unissent leurs voix et cordes pour former un groupe

qui s’inspire des traditions musicales. 21h-10$-Le Zaricot, St-

Hyacinthe

Musique. Remover. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub


Théâtre. La visite de la Vieille Dame. Güllen, petite ville jadis

prospère et florissante est au bord de la fallite. Tous les habitants

sont sur seuil de la pauvreté, même l'Hôtel de ville est presque saisi.

Imaginez le drame! Le dernier espoir s'amène avec la visite de la

Vieille Dame. 20h-18$-Centre culturel de Beloeil

Chanson. Mario Chenart. 20h-20$-La p'tites scène, St-Denis-sur-

Richelieu

Chanson. Pat the white. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe-Dans le

cadre du Zaricot Blues Festival


Concert. 10 ans... Au rythme du coeur. Spectacle du coeur de la

montagne. 20h-Beloeil

Danse. Soirée Latino. 21h-Restaurant Martini, Saint-Hyacinthe

Danse. Les Mariniers - Ensemble folklorique. Spectacle de fin

d'année. 19h-10$-Palace de Granby

Humour. Stéphane Rousseau. 20h-40$-Centre culturel de

Drummondville

Musique. Remover. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub

Théâtre. La visite de la Vieille Dame. 20h-18$-Centre culturel de

Beloeil

Concert. 10 ans... Au rythme du coeur. Spectacle du coeur de la

montagne. 14h30-Beloeil

Danse. Les Mariniers - Ensemble folklorique. Spectacle de fin d'année

de l'Ensemble Folklorique Les Mariniers. 14h-10$-Palace de Granby

Improvisation. Les enfants du feu. www.enfantsdufeu.com. 20h-5$-

Le Zaricot, St-Hyacinthe


Chanson. Souper-spectacle avec Jean Nichol. 17h-42$-Le Cabaret

de Granby

Humour. Patrick Groulx - Nouveau spectacle. 20h-Régulier 35$;

Étudiant et aînés 32$-Palace de Granby


Chanson. Raphaël Torr chante Joe Dassin. 20h-25$-Centre culturel

de Drummondville

Chanson. Manitoba Hal. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe-Dans le

cadre du Zaricot blues festival


Chanson. Annie Villeneuve - Quand je ferme les yeux. 20h-25$-

Église de St-Louis-sur-Richelieu

Danse. Agora de la danse - Dracula. Spectacle de fin d'année. 20h-

Régulier 18$; 12 ans et moins 11$-Palace de Granby


Musique. Groovie Brothers. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues

pub


Beloeil10

Chanson. Michel Rivard. 20h-38$-Centre cultuel de Drummondville

Chanson. Alexandre Beliard. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Danse. Agora de la danse - Dracula. Spectacle de fin d'année de

cette école de danse: Thème - Dracula. 19h30-Régulier 18$; 12 ans

et moins 11$-Palace de Granby

Musique. Groovie Brothers. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub,

St-Hyacinthe



Beloeil

Stefie Shock. 20h-25$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Le dernier Don Juan. Un mari longtemps fidèle qui,

é par le démon du midi, tente trois aventures galantes…

partement de sa maman. 20h-38$-Centre culturel de

ndville

. Xavier Caféine. On peut difficilement définir le type de

de l'auteur-compositeur. Son style s'apparente au punk,

-punk, au rock'n'roll garage et à la pop. 21h-10$-Le

St-Hyacinthe

ce. Éric Champagne - Apprenti millionnaire. Vous en

ez d'Avoir l'impression de perdre votre vie à la gagner ?

mpagne vous propose une conférence qui démystifie le

ement de l'argent. 20h-28$-Palace de Granby

oirée 100% Reggeaton R'nb. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

e. Les soirées pyjama. Pinocchio & Le petit chaperon

8h30-Gratuit-Bibliothèque Ste-Rosalie, St-Hyacinthe-

ratuite, inscription nécessaire.

. Jean-Pierre Zanella Quartet. 20h-25$-Centre des arts,

nthe

. Soirée art[o]-jazz. «House band» avec invités. 20h-5$-

[o], St-Jean-sur-Richelieu

Concert. L'Orchestre symphonique de Drummondville. Concert famille,

conte musical «Pierre et le Loup», narration par Claire Gonthier. 15h-12$-

Centre culturel de Drummondville

Enfants. Fredo le Magicien. Pour les 4 à 12 ans. 14h-12$-Centre des arts

, St-Hyacinthe

Danse. Staff night. Hip-hop, Rn'b, Reggae, House music.. 21h-Ice Club,

Drummondville

Humour. Jean-Marc Parent, Urgence de vivre. 20h-Régulier 38$; Étudiant

& aîné 35$-Palace de Granby

Théâtre. Jouliks. 20h-44$-Centre culturel de Beloeil


Chanson. Penny Lang. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Chanson. Manu Trudel. 20h-La p'tite scène, St-Denis-sur-Richelieu


Concert. Nathalie Choquette. Spectacle-bénéfice pour la restauration de

l'orgue de la cathédrale. 19h30-50$ - 25$-Cathédrale de St-Hyacinthe


Humour. Mathieu Graton & Billy Tellier. 20h-Adultes 17 $; Etudiants et

membres 15 $; Enfants 8 $-Coop Académique du Québec, St-Césaire

Jeunesse. Les samedis de Gribouille Bouille. 11h à 12h-Gratuit-

Bibliothèque Ste-Rosalie, St-Hyacinthe-Pour de enfants 3 à 10 ans

Musique. Blue screen. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub, St-

Hyacinthe

Théâtre. Les éphémères. 20h30-18$ chaque ou 30$ pour les 2 soirs-

Arts Station, Mont-Saint-Hilaire

Théâtre. Dix-huit trous pour quatre.20h-34$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Musique. Treizième étage + 2faces. DJ Yank - Dezast - Matek. 21h-Pré-

vente 10$; Porte 12$-Pub St-Antoine, St-Hyacinthe

Chanson. Les charbonniers de l'enfer. Chanteurs folkloriques a cappella.

20h-30$-Centre des arts, St-Hyacinthe

Chanson. Fabiola Toupin, Revenance. 20h-15$-La p'tite scène, St-

Denis-sur-Richelieu

Chanson. Blues Berry Jam. Venez participer à l'enregistrement de leur

premier DVD. 21h-10$-Le Zaricot, St-Hyacinthe

Découverte. Québec de Montréal à Kujjuaq. Les grands explorateurs.

19h30-Régulier 14,80$; Étudiant & ainé 13,80$; 16 ans & moins 8,50$-

Collège St-Maurice, St-Hyacinthe

Danse. Corona friday, Reggeaton R'nb & House. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

Exposition. Expo-Habitat. 13h à 22h-7$, Gratuit pour les 14 ans et moins

accompagnés d'un adulte-Pavillon des Pionniers, St-Hyacinthe

Jeunesse. Gala Personnalité Optimiste. 20h-Régulier 15$; Prévente

10$-Palace de Granby

Blue screen. 21h-Gratuit-Le St-Patrick Jazz & Blues pub

Théâtre. Les éphémères. 20h30-18$ chaque ou 30$ pour les 2 soirs-

Arts Station, Mont-Saint-Hilaire

Jamil. Pitié pour les femmes, 2e édition. 20h-25$-Centre

St-Hyacinthe

Le Grand Orchestre d'Harmonie Charleroi-Belgique. Sous

on de son Directeur-Fondateur, Christian Delcoux. 20h-

re culturel de Drummondville

oirée 100% Reggeaton R'n'B. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

n. Expo-Habitat. 18h à 22h-7$, Gratuit pour les 14 ans et

ccompagnés d'un adulte-Pavillon des Pionniers, St-

e

Soirée art[o]-jazz. «House Band» accompagné de

invités. 20h-5$-Coop art[o], St-Jean-sur-Richelieu

Face to face. Jim Zeller & Carl Tremblay avec invités

Jimmy James & René Cadieux (Blues). 20h-20$-Le

e Granby

ublique. La réalité des mégaporcheries et l’industrialisation

ulture au Québec. 19h-Le Zaricot-St-Hyacinthe

lub de lecture. 19h à 20h-Médiathèque T.A. St-Germain,

n-Locas, St-Hyacinthe

Stefie Shock. 20h-Régulier 30$; Étudiant & aîné 27$-

Granby. Première partie: Mike Prévost

oirée 100% Reggeaton R'nb. 21h-Bistro Laurier, Beloeil

Soirée art[o]-jazz. «House band» avec invités. 20h-5$-

o], St-Jean-sur-Richelieu

. Les soirées pyjama. Aladin et la Lampe Merveilleuse &

Or. 18h30 à 19h30-Gratuit-Bibliothèque Ste-Rosalie, St-

e-Activité gratuite, inscription nécessaire.

Alain Morisod et Sweet People. 20h-44$-Centre des arts

inthe

e. Les soirées pyjama, Pétunia princesse des pets. En mai,

e la journée à l’école des fées en compagnie d’une

Quelle idée! On apprend comment un jour la parfaite

ncesse péta, on fait la connaissance d’une princesse qui

it même pas manger un petit pois. 18h30-Gratuit-

que Ste-Rosalie, St-Hyacinthe-Activité gratuite, inscription

e.

Soirée art[o]-jazz. «House band» avec invités. 20h-5$-

o], St-Jean-sur-Richelieu

Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

RÉPERTOIRE RESTO MOBILES 2007


RECETTE DE SAISON

Cette recette de Médaillon de cerf deboileau aux champignons sauvages surlégumes rôtis à l’érable est proposéepar le restaurant Le Jozéphil, 969, rueRichelieu à Beloeil.www.jozephil.com

La sauce1 échalote française hachée50 gr de champignons frais200 ml de demi-glace50 ml de vin rouge

La préparationSuer échalotes et champignonsDéglacer au vin rouge et réduire demoitiéAjouter demi-glace et réduire de moitiéRectifier l’assaisonnement, saler, poiv-rer au goutRéserver au chaud

Les légumes4 asperges½ tomate italienne1 panais paré3 grelots50 ml de sirop d’érablebeurre q.s.sel, poivre

La préparationBlanchir les asperges à l’eau bouillantesalée et les grelots et rafraichirPoêler les panais au gras de canard etau sirop d’érable et enfourner a 400Fahrenheit jusqu’àcuisson complèteCouper la tomate italienne en deux,enfourner avec un peu d’herbe deProvence et de l’huile d’olivesPoêler les asperges et les grelots augras de canard et réserver

Médaillon de cerf de boileauLes ingrédients1 médaillon de cerf de boileauSel poivre q. s.Huile q.s.Beurre q.s

La préparationChauffer le four à 400 FahrenheitSaisir le médaillon à feu vif et colorerdes deux côtésAssaisonner les médaillons de cerfEnfourner jusqu’à cuisson medium-sai-gnant ou 55 degrés Celsius interneRetirer du four et laisser reposer 5minutes

Déposer sur assiette chaude et garnirde la sauce et des légumes

MÉDAILLON DE CERF DE BOILEAU AUX CHAMPIGNONS SAUVAGES SUR LÉGUMES RÔTIS À L’ÉRABLE

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mobiles Vol. 4 - N 4, avril 2007• gratuit · 2016. 8. 31. · mobiles Vol. 4 - No4, avril 2007• gratuit ARTS CULTURE SOCIÉTÉ Saint-Hyacinthe • Mont-Saint-Hilaire • Beloeil