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MONOGRAPHIE DE PRODUIT
BOOSTRIX
Vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire (adsorbé)
pour immunisation de rappel
Agent d’immunisation active contre l’infection causée par la diphtérie, le tétanos et la
coqueluche
GlaxoSmithKline Inc.
7333 Mississauga Road
Mississauga (Ontario)
L5N 6L4
Numéro de contrôle :212380 Date d’approbation : 05 mars 2018
©2018 Groupe de sociétés GSK ou son concédant de licence. Les marques de commerce sont détenues ou utilisées sous licence par le groupe de sociétés GSK.
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Table des matières
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ . 3
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ................................... 3
DESCRIPTION....................................................................................................... 3
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE ................................................... 3
CONTRE-INDICATIONS ..................................................................................... 4
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ............................................................. 4
EFFETS INDÉSIRABLES ..................................................................................... 7
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ......................................................... 11
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ............................................................... 11
SURDOSAGE....................................................................................................... 13
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ................................. 14
ENTREPOSAGE ET STABILITÉ ....................................................................... 17
PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ...................... 17
PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES .............................................. 18
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES .................................................. 18
ESSAIS CLINIQUES ........................................................................................... 18
RÉFÉRENCES ..................................................................................................... 24
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR ..................... 26
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BOOSTRIX
Vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire (adsorbé)
pour immunisation de rappel
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie
d’administration
Présentation et concentration Ingrédients non médicinaux
Intramusculaire Suspension pour injection/pas
moins de 2,5 unités de
floculation (Lf) ou 2 UI (unités
internationales) d’anatoxine
diphtérique, 8 mcg d’anatoxine
coquelucheuse, 8 mcg
d’hémagglutinine filamenteuse,
2,5 mcg de pertactine (protéine
de membrane externe de
69 kilodaltons) et pas moins de
5 Lf (20 UI) d’anatoxine
tétanique.
Aluminium (sous forme de sels
d’aluminium), chlorure de sodium,
eau pour injection. Résidus* :
phosphate disodique, formaldéhyde,
glutaraldéhyde, glycine, phosphate
monopotassique, polysorbate 80 et
chlorure de potassium.
* substances entrant dans le procédé de fabrication
DESCRIPTION
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]) se présente comme une suspension blanche trouble dans une seringue unidose
préremplie. Durant l’entreposage, on peut observer un sédiment blanc et un surnageant
incolore, ce qui est tout à fait normal.
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]) est indiqué pour :
• immunisation de rappel contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche chez les 4 ans
et plus.
BOOSTRIX n’est pas indiqué pour la primovaccination.
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CONTRE-INDICATIONS
• BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux
acellulaire [adsorbé]) est contre-indiqué chez les sujets qui présentent une
hypersensibilité connue à l’un des constituants du vaccin ou qui ont présenté dans
le passé des signes d’hypersensibilité après l’administration de tout vaccin
antidiphtérique, antitétanique ou anticoquelucheux. Pour obtenir une liste
complète, veuillez consulter la section PRÉSENTATION, COMPOSITION ET
CONDITIONNEMENT de la monographie du produit.
• BOOSTRIX est contre-indiqué si le sujet a présenté dans le passé une
encéphalopathie de cause inconnue dans les 7 jours ayant suivi l’administration
d’un vaccin anticoquelucheux. Dans ce cas, il faudrait administrer un vaccin
associé antidiphtérique-antitétanique pour adultes.
• BOOSTRIX ne doit pas être administré aux sujets qui ont présenté dans le passé
une thrombocytopénie passagère ou des complications neurologiques suivant une
immunisation antérieure contre la diphtérie ou le tétanos.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités Il est de bonne pratique clinique d’effectuer une anamnèse (portant en particulier sur les
antécédents vaccinaux et la survenue possible de manifestations indésirables) et un
examen clinique avant la vaccination.
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]), comme c’est le cas pour tout autre vaccin, peut ne pas protéger 100 % des
sujets à qui on l’administre.
BOOSTRIX ne doit en aucun cas être administré par voie intraveineuse.
Comme c’est le cas pour d’autres vaccins, il faut différer l’administration de BOOSTRIX
aux personnes atteintes d’une maladie fébrile aiguë et sévère. La présence d’une infection
légère ne constitue toutefois pas une contre-indication.
Si l’une des manifestations énumérées ci-dessous survient en relation temporelle avec
l’administration du vaccin DTC à cellules entières ou DTC acellulaire, il faut évaluer
soigneusement la décision d’administrer des doses subséquentes de vaccin contenant la
composante anticoquelucheuse. Dans certains cas, par exemple devant une fréquence
élevée de la coqueluche, il se peut que les bienfaits potentiels l’emportent sur les risques
possibles, d’autant plus qu’il n’a pas été démontré que ces manifestations causent des
séquelles permanentes.
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• Température ≥ 40 C dans les 48 heures suivant la vaccination, sans
autre cause identifiable;
• Collapsus ou état rappelant l’état de choc (épisode hypotonique-hyporéactif)
dans les 48 heures suivant la vaccination;
• Pleurs persistants et inconsolables durant ≥ 3 heures, dans les 48 heures
suivant la vaccination;
• Convulsions, avec ou sans fièvre, dans les 3 jours suivant la vaccination.
La syncope (perte de connaissance) peut survenir après, voire même avant, la
vaccination, en raison d’une réaction psychogène à l’aiguille à injection. Il importe que
des mesures soient en place pour éviter les blessures consécutives à l’évanouissement.
Neurologique Chez les enfants présentant des troubles neurologiques progressifs, y compris des
spasmes infantiles, une épilepsie non maîtrisée ou une encéphalopathie progressive, il est
préférable de reporter l’immunisation anticoquelucheuse (Ca ou Ce) jusqu’à ce que l’état
soit rétabli ou stable. Toutefois, la décision d’administrer le vaccin anticoquelucheux doit
être prise au cas par cas après avoir évalué soigneusement les risques et les bienfaits.
Des antécédents personnels ou familiaux de convulsions et des antécédents familiaux
d’effets secondaires suivant la vaccination DTC ne constituent pas des contre-indications.
Hématologique BOOSTRIX doit être administré avec prudence aux sujets qui souffrent de
thrombocytopénie ou d’un trouble de saignement, car l’injection intramusculaire risque
de provoquer des saignements chez ces sujets. Une pression ferme doit être appliquée sur
le point d’injection (sans frotter) pendant au moins deux (2) minutes.
Immunitaire L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ne constitue pas une
contre-indication à la vaccination antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheuse. La
réponse immunologique prévue pourrait ne pas être obtenue à la vaccination.
Sensibilité
Comme dans le cas de tout vaccin injectable, on doit toujours avoir sous la main un
médicament approprié (par ex., adrénaline 1:1000) au cas où une réaction anaphylactique
ou anaphylactoïde se produirait après l’administration du vaccin. C’est pourquoi la
personne vaccinée doit demeurer en observation pendant les 30 minutes suivant
l’immunisation.
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Populations particulières
Femmes enceintes :
Des données sur l’innocuité tirées d’une étude d’observation prospective durant laquelle
BOOSTRIX a été administré à des femmes enceintes durant le troisième trimestre
(résultats de 793 grossesses) ainsi que des données de pharmacovigilance post-
commercialisation portant sur des femmes enceintes ayant été exposées à BOOSTRIX
n’ont révélé aucun effet indésirable lié au vaccin sur la grossesse ou sur la santé du
fœtus/nouveau-né.
L’emploi de BOOSTRIX peut être envisagé durant le troisième trimestre de grossesse.
On ne dispose d’aucune donnée chez les humains, tirée d’études cliniques prospectives,
sur l’emploi de BOOSTRIX durant les premier et deuxième trimestres de grossesse.
Des données limitées indiquent que les anticorps maternels peuvent réduire l’ampleur de
la réponse immunitaire à certains vaccins chez les nourrissons nés de mères vaccinées par
BOOSTRIX durant la grossesse. La pertinence clinique de cette observation est inconnue.
Des études menées sur des animaux ayant reçu BOOSTRIX ne révèlent pas d’effets
délétères directs ou indirects sur le plan de la fécondité, de la gestation, du
développement embryo-fœtal, de la parturition ou du développement postnatal (voir
TOXICOLOGIE).
BOOSTRIX ne devrait être administré durant la grossesse seulement si les bienfaits
potentiels l’emportent sur les risques possibles pour le fœtus.
Femmes qui allaitent :
L’innocuité de BOOSTRIX, quand il est administré à des femmes qui allaitent, n’a pas
été évaluée.
On ignore si BOOSTRIX passe dans le lait maternel humain.
BOOSTRIX ne devrait être administré aux femmes qui allaitent que si les bienfaits
potentiels l’emportent sur les risques possibles.
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EFFETS INDÉSIRABLES
Effets indésirables du médicament observés au cours des essais cliniques
Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les
taux des effets indésirables qui sont observés peuvent ne pas refléter les taux
observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le
cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements
sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés d’essais cliniques
s’avèrent utiles pour la détermination des effets indésirables liés aux
médicaments et pour l’estimation des taux.
Un total de 1 243 vaccinés ont reçu une dose de BOOSTRIX (vaccin associé
antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire [adsorbé]) dans le cadre
d’essais cliniques dont 1 032 étaient âgés de plus de 10 ans.
Au cours des essais cliniques contrôlés, tous les vaccinés ont noté leurs signes et
symptômes dans un journal suivant l’administration d’une dose de BOOSTRIX. Le
tableau 1 ci-dessous résume les données tirées de deux études de base portant sur les
symptômes locaux ou généraux mentionnés sur demande durant un suivi de 15 jours
après la vaccination. L’apparition de la majorité des symptômes locaux et généraux est
survenue dans les 48 heures suivant la vaccination. Tous les symptômes se sont résorbés
sans séquelles. Un lien causal entre ces réactions et la vaccination n’a pas nécessairement
été établi.
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Tableau 1 Résumé de données tirées de deux études de base portant sur les symptômes
locaux et généraux signalés durant un suivi de 15 jours après la vaccination
Symptômes mentionnés
sur demande
Incidence (%)
BOOSTRIX
administré à des
adolescents de 10 à
17 ans
Groupe de
comparaison
composé
d’adolescents qui
ont reçu des
vaccins distincts
DT et Ca
BOOSTRIX
administré à des
sujets adultes de
18 ans
Groupe de
comparaison
composé
d’adultes qui ont
reçu des vaccins
distincts DT et
Ca
BOOSTRIX
N = 448
DT
N = 60
Ca
N = 59
BOOSTRIX
N = 438
DT*
N = 54
Ca*
N = 55
Réactions locales
Douleur (sans distinction) 79,0 83,3 67,8 72,6 85,2 56,4
(Grade 3) 3,8 10,0 8,5 0,7 0 3,65
Rougeur (sans distinction) 33,0 53,3 15,3 32 38,9 20,0
(≥ 50mm) 5,8 16,7 0 2,5 7,4 0
Enflure (sans distinction) 35,0 46,7 15,3 20,8 29,6 10,9
(≥ 50mm) 7,8 10,0 1,7 2,5 5,6 0
Symptômes généraux
Fièvre (≥ 37,5oC) 8,9 8,3 5,1 18,5 33,3 12,7
Fièvre (≥ 39,1oC) 0,4 0 0 0,2 0 0
Malaise 27,7 26,7 20,3 19,2 20,4 14,5
Fatigue 56,2 50,0 40,7 27,2 25,9 23,6
Vomissements 4,0 5,0 3,4 3,4 3,7 5,5
Céphalées 51,3 51,7 35,6 37,0 44,4 47,3
Étourdissement 20,5 26,7 13,6 10,0 3,7 9,1
DT – Anatoxines diphtérique et tétanique Ca – Coqueluche acellulaire * Ces données sont tirées de la première immunisation par ces vaccins de comparaison
Études cliniques menées chez des enfants, des adolescents et des adultes
Le profil d’innocuité présenté ci-dessous est fondé sur des données tirées d’essais
cliniques au cours desquels BOOSTRIX a été administré à 839 enfants (âgés de 4 à 9 ans)
et 1931 adultes, adolescents et enfants (âgés de plus de 10 ans).
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Enfants âgés de 4 à 9 ans
Fréquence Effet indésirable Classification par système ou
organe
Très courant :
≥ 1/10
réactions au point d’injection (y
compris douleur, rougeur et enflure),
fatigue
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
irritabilité Troubles psychiatriques
somnolence Troubles du système nerveux
Courant :
≥ 1/100 et < 1/10
fièvre ≥ 37,5 ◦C (y compris fièvre
> 39 ◦C)
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
anorexie Troubles métaboliques et
nutritionnels
céphalées Troubles du système nerveux
diarrhée, vomissements, troubles
gastro-intestinaux
Troubles gastro-intestinaux
Peu courant :
1/1000 et < 1/100
autres réactions au point d’injection
(telle une induration), douleur
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
infection des voies respiratoires
supérieures
Infections et infestations
troubles de l’attention Troubles du système nerveux
conjonctivite Troubles oculaires
éruption cutanée Troubles de la peau et des tissus
sous-cutanés
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Adultes, adolescents et enfants de 10 ans et plus
Fréquence Effet indésirable Classification par système ou
organe
Très courant :
≥ 1/10
réactions au point d’injection (y
compris douleur, rougeur et enflure),
fatigue, malaise
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
céphalées Troubles du système nerveux
Courant :
≥ 1/100 et < 1/10
fièvre ≥ 37,5 ◦C, réactions au point
d’injection (telles masse ou abcès
stérile au point d’injection)
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
étourdissements Troubles du système nerveux
nausées, troubles gastro-intestinaux Troubles gastro-intestinaux
Peu courant :
1/1000 et < 1/100
fièvre > 39 ◦C, affection pseudo-
grippale, douleur
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
infection des voies respiratoires
supérieures, pharyngite
Infections et infestations
lymphadénopathie Troubles hématologiques et
lymphatiques
syncope Troubles du système nerveux
toux Troubles respiratoires, thoraciques
et médiastinaux
diarrhée, vomissements Troubles gastro-intestinaux
hyperhidrose, prurit, éruption cutanée Troubles de la peau et des tissus
sous-cutanés
arthralgie, myalgie, raideur articulaire,
raideur musculosquelettique
Troubles locomoteurs et du tissu
conjonctif
Données post-commercialisation
Fréquence Effet indésirable Classification par système ou
organe
Rare :
≥ 1/10 000 et < 1/1000
enflure généralisée du membre injecté,
asthénie
Troubles généraux et anomalies au
point d’injection
œdème de Quincke Troubles hématologiques et
lymphatiques
convulsions (accompagnées ou non de
fièvre)
Troubles du système nerveux
urticaire Troubles de la peau et des tissus
sous-cutanés
Très rare :
< 1/10 000
réactions allergiques (y compris des
réactions anaphylactiques et
anaphylactoïdes)
Troubles du système immunitaire
Des données recueillies auprès de 146 adultes (âgés de plus de 40 ans) indiquent une
légère augmentation de la réactogénicité locale (douleur, rougeur, enflure) après
l’administration de doses répétées selon un calendrier de vaccination aux mois 0, 1 et 6.
Chez des sujets ayant reçu une primovaccination complète par 4 doses d’un vaccin DTCc
suivie d’une dose de BOOSTRIX à l’âge d’environ 10 ans, une augmentation de la
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réactogénicité locale a été observée après une dose supplémentaire de BOOSTRIX
administrée 10 ans plus tard.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Interactions médicament-médicament
L’administration concomitante de BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique,
antitétanique et anticoquelucheux acellulaire [adsorbé]) et d’autres vaccins inactivés ou
des immunoglobulines n’a pas été étudiée. Il est peu probable que la co-administration
entrave la réponse immunitaire. Lorsque l’administration concomitante de BOOSTRIX et
d’autres vaccins ou immunoglobulines se révèle nécessaire, il faut utiliser des points
d’injection différents.
Comme c’est le cas pour les autres vaccins, les patients recevant un traitement
immunosuppresseur ou les patients présentant une immunodéficience pourraient ne pas
obtenir une réponse adéquate.
Effets du médicament sur le mode de vie
Il est peu probable que le vaccin aura une influence sur la capacité de conduire un
véhicule ou de faire fonctionner des machines.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Posologie recommandée Une dose unique de 0,5 mL du vaccin est recommandée.
Prophylaxie tétanique dans la prise en charge d’une plaie
Les recommandations concernant l’utilisation des agents immunisants dans le traitement
des plaies sont résumées dans le tableau qui suit. Il importe de vérifier le nombre de
doses d’anatoxine déjà reçues et le temps écoulé depuis la dernière dose. Si une dose de
rappel de vaccin antitétanique est nécessaire, il est préférable d’envisager l’utilisation
d’une préparation associant les anatoxines diphtérique et tétanique, formulée à l’intention
des adultes (DT). Le nettoyage et le débridement des plaies sont indispensables, et une
antibiothérapie peut être envisagée.
Certaines personnes présentant un trouble de l’immunité humorale, notamment les
personnes infectées par le VIH, peuvent ne pas avoir la réaction désirée à l’anatoxine
tétanique. Il convient alors d’utiliser des immunoglobulines antitétaniques (TIG) en plus
de l’anatoxine tétanique, si la plaie n’est pas propre, peu importe le temps écoulé depuis
le dernier rappel.
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Tableau 2 Prophylaxie antitétanique recommandée dans le traitement des plaies
Antécédents de vaccination contre le
tétanos
Plaies mineures propres Autres plaies
DT ou
DTCa*
Tig**
DT ou
DTCa*
Tig
Incertain ou < 3 doses d’une série
vaccinale†
Oui Non Oui Oui
> 3 doses d’une série vaccinale†
Non‡
Non
Non§
Non ¶
*Anatoxines diphtérique et tétanique combinées en formulation pour adultes ou une préparation d’anatoxines
diphtérique et tétanique combinées à un vaccin anticoquelucheux acellulaire. Si le patient a < 7 ans, un vaccin
contenant l’anatoxine tétanique est administré dans le cadre du programme de vaccination systématique des enfants.
**Immunoglobulines antitétaniques et vaccin DT (ou DTCa) injectés à des points différents.
†La série vaccinale antitétanique est décrite dans le calendrier et la posologie.
‡Oui, si > 10 ans se sont écoulés depuis le dernier rappel.
§Oui, si > 5 ans se sont écoulés depuis le dernier rappel. Des rappels plus fréquents ne sont pas requis et ils peuvent
être associés à des effets secondaires plus importants. Le vaccin bivalent DT n’est pas considéré comme beaucoup plus
réactogène que le vaccin T monovalent, et il est indiqué dans ce cas. Il faut informer le patient que le vaccin DT (ou
DTCa) ne lui a jamais été administré.
¶Oui, si les sujets présentent un trouble grave de l’immunité humorale (p. ex., infection à VIH, agammaglobulinémie),
car la réaction immunitaire à l’anatoxine tétanique peut être sous-optimale.
Administration Ne pas retirer le raccord blanc de la seringue. Avant d’administrer le vaccin, veiller à
ce que la tige du piston de la seringue soit fermement fixée au bouchon de caoutchouc en
tournant le piston dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce qu’une légère
résistance soit ressentie. Ne pas trop serrer. Retirer l’embout LUER de la seringue et le
capuchon de l’aiguille. Fixer l’aiguille en exerçant une pression et en la faisant pivoter
dans le sens des aiguilles d’une montre jusqu’à ce qu’elle soit bien reliée à la seringue.
Tige de piston
Raccord
Corps de la seringue
Anneau
coloré
couleur
Bouchon
Collet
Capuchon de
l’embout LUER
Embout LUER
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Avant d’administrer le vaccin, on doit bien l’agiter afin d’obtenir une suspension
homogène blanche et trouble et l’examiner visuellement pour s’assurer de l’absence de
particules ou de décoloration. Jeter le vaccin s’il n’a pas cette apparence.
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]) ne doit pas être mélangé avec d’autres vaccins dans la même seringue.
BOOSTRIX doit être administré par voie intramusculaire profonde.
Une vaccination répétée contre la diphtérie et le tétanos doit être administrée selon les
recommandations officielles (généralement à des intervalles de 10 ans). Il n’est pas
nécessaire de reprendre la primovaccination si l’intervalle de la vaccination de rappel
excède le délai officiel recommandé.
SURDOSAGE
Pour la prise en charge d’une surdose soupçonnée, communiquez avec le centre
antipoison de votre région.
Des cas de surdosage ont été signalés durant la surveillance post-commercialisation. Au
moment de leur déclaration, les effets indésirables suivant le surdosage étaient
semblables à ceux mentionnés au cours de l’administration normale du vaccin.
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MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Diphtérie Maladie transmissible grave, la diphtérie est essentiellement une intoxication localisée et
généralisée causée par la toxine diphtérique, métabolite protéique extracellulaire des
souches toxigènes de Corynebacterium diphtheriae. La maladie frappe le plus souvent
des personnes non immunisées ou partiellement immunisées. L’incidence de la diphtérie
au Canada est passée de 9000 cas signalés en 1924 à des niveaux extrêmement bas.
Seulement un ou deux cas ont été signalés annuellement au cours des dernières années.
Le taux de létalité se situe encore entre 5 et 10 %, et les taux de mortalité sont les plus
élevés chez les très jeunes enfants et les personnes âgées. Le risque de retour en force de
la maladie si on laisse baisser les taux d’immunisation et si les adultes ne reçoivent pas
les doses de rappel a été mis en évidence récemment dans la Communauté des États
indépendants (ancienne Union soviétique), où des dizaines de milliers de cas et un
nombre important de décès ont été signalés. La protection contre la maladie est
attribuable au développement d’anticorps neutralisants dirigés contre la toxine
diphtérique. À la suite d’une immunisation adéquate par l’anatoxine diphtérique, la
protection persisterait pendant au moins 10 ans. Des taux sériques d’antitoxine d’au
moins 0,01 unité d’antitoxine par millilitre sont généralement considérés comme
protecteurs. Le risque de contracter la diphtérie et la gravité de la maladie clinique s’en
trouvent diminués de façon significative. L’immunisation par l’anatoxine diphtérique
n’élimine toutefois pas le portage de C. diphtheriae dans le pharynx ou le nez ou sur la
peau.
Tétanos Le tétanos est une intoxication dont la principale manifestation est un dysfonctionnement
neuromusculaire causé par une puissante exotoxine sécrétée par Clostridium tetani. La
vaccination est très efficace, elle offre une protection durable et elle est recommandée
pour l’ensemble de la population. Le nombre de cas signalés annuellement au Canada se
situe entre un et sept, la moyenne s’établissant à cinq. Le dernier décès a été enregistré en
1995. La maladie continue de frapper presque exclusivement les personnes non vaccinées
ou insuffisamment vaccinées ou dont les antécédents vaccinaux sont inconnus ou
incertains.
Les spores de C. tetani sont ubiquitaires. L’immunité naturelle contre la toxine tétanique
n’existe pas. Par conséquent, la primovaccination universelle et l’administration
programmée de doses de rappel visant à maintenir des taux d’antitoxine tétanique
adéquats sont nécessaires pour protéger tous les groupes d’âges. La protection contre la
maladie est attribuable au développement d’anticorps neutralisants dirigés contre la
toxine tétanique. L’anatoxine tétanique est un antigène très efficace, et une série de
primovaccination complète procure généralement des taux sériques d’antitoxine d’au
moins 0,01 unité d’antitoxine par millilitre. Ces taux seraient protecteurs. La protection
persisterait pendant au moins 10 ans. Pour maintenir l’immunité antitétanique après la
primovaccination, il est recommandé d’administrer des doses de rappel de DT tous les
10 ans.
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Coqueluche
La coqueluche est une maladie des voies respiratoires causée par Bordetella pertussis.
Très contagieuse (des taux d’attaque allant jusqu’à 90 % ont été signalés chez les contacts
familiaux non immunisés), la coqueluche peut frapper à tout âge, mais elle est plus grave
chez les nourrissons. Il n’existe pas de données épidémiologiques précises, car on
n’obtient une confirmation bactériologique de la coqueluche que dans moins de la moitié
des cas soupçonnés. La plupart des cas de maladie causée par B. pertussis sont signalés
chez les nourrissons et les jeunes enfants, pour qui les complications peuvent être
sévères. Les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes, chez qui les signes
classiques sont souvent absents, peuvent souffrir de la coqueluche sans qu’elle soit
diagnostiquée, servir de réservoirs de la maladie et agir comme principale source de
transmission du bacille aux nourrissons.
Les épidémies de coqueluche sont cycliques et surviennent tous les 3 à 4 ans. Les
éclosions se produisent encore en raison de : 1) la baisse de l’immunité chez les
personnes qui ont reçu le vaccin à germes entiers durant l’enfance; 2) un déclin de la
population ayant pu contracter l’infection naturellement avec une immunité de plus
longue durée; 3) des améliorations dans le diagnostic et la surveillance; et des
changements génétiques possibles dans les souches courantes par rapport aux souches de
B. pertussis à partir desquelles le vaccin original à germes entiers a été préparé. Avec
l’homologation des vaccins anticoquelucheux acellulaires offrant de meilleurs profils
d’innocuité et d’efficacité, l’emploi de vaccins anticoquelucheux à germes entiers n’est
plus recommandé au Canada.
Durant les années 80, l’incidence de la coqueluche était faible, mais elle a augmenté
depuis 1990 malgré une couverture vaccinale étendue. Au cours de la dernière décennie,
le nombre de cas signalés chaque année a fluctué entre 2 400 et 10 000, bien que ces
chiffres ne rendent pas nécessairement compte de la situation en raison de la sous-
déclaration.
La surveillance active de la coqueluche a permis de déterminer que de 1 à 25 % des
patients qui présentaient une toux prolongée étaient infectés par B. pertussis. À l’aide
d’un ensemble de méthodes de laboratoire, le Système de surveillance par unité de santé
sentinelle a recensé l’infection coquelucheuse chez 9 % à 20 % des adolescents et des
adultes dont la toux conservait son intensité pendant 7 jours ou plus.
Des études canadiennes ont estimé que le taux d’attaque secondaire de la coqueluche
chez les adolescents et les adultes par contacts familiaux variait de 12 % à 14 % chez les
12 à 17 ans, de 11 % à 18 % chez les 18 à 29 ans et de 8 % à 33 % chez les plus de
30 ans. On peut en conclure que de 10 à 25 % des adolescents et des adultes sont
réceptifs à la coqueluche et que ces personnes jouent un rôle dans la transmission de la
maladie.
Les composantes antigéniques de B. pertussis qui sont réputées jouer un rôle dans la
protection immunitaire comprennent la toxine coquelucheuse, l’hémagglutinine
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filamenteuse et la pertactine (69 kDa). Quoique le rôle de ces antigènes dans
l’établissement de la protection immunitaire chez l’humain ne soit pas bien compris, des
essais cliniques visant à évaluer des vaccins DTC acellulaires au stade expérimental
fabriqués par GlaxoSmithKline ont corroboré l’efficacité du vaccin à trois composantes
INFANRIX (DTCa). Des données publiées récemment laissent supposer que la toxine
coquelucheuse et la pertactine (69 kDa) jouent un rôle plus important dans
l’établissement de la protection contre la coqueluche.
Efficacité protectrice du vaccin anticoquelucheux
Aucune corrélation de protection n’est définie à l’heure actuelle pour la coqueluche;
toutefois, l’efficacité protectrice du vaccin DTCa de GlaxoSmithKline (INFANRIX)
contre la coqueluche typique définie selon les critères de l’OMS (> 21 jours de toux
paroxystique confirmée en laboratoire) a été démontrée dans les études de trois doses
suivantes :
Étude prospective en aveugle menée en Allemagne chez des sujets exposés dans leur
entourage (schéma de 3, 4 et 5 mois).
D’après les données recueillies auprès des contacts familiaux secondaires où existait un
cas de référence de coqueluche typique, l’efficacité protectrice du vaccin a atteint 88,7 %.
La protection contre la maladie légère confirmée en laboratoire, définie comme 14 jours
ou plus de toute toux était de 73 et de 67 % dans le cas de 7 jours ou plus de toute toux.
Étude d’efficacité menée sous l’égide du NIH en Italie (schéma de 2, 4 et 6 mois).
L’efficacité du vaccin a été de 84 %. Quand on eut élargi la définition de la coqueluche
de façon à englober la coqueluche plus légère sur le plan clinique et sous l’angle du type
et de la durée de la toux, l’efficacité d’INFANRIX a atteint 71 % contre toute toux durant
> 7 jours et 73 % contre toute toux durant > 14 jours. Dans un suivi de cette cohorte,
l’efficacité a été confirmée jusqu’à 5 ans après la fin du schéma de primovaccination sans
l’administration d’une dose de rappel de vaccin anticoquelucheux.
Comme on ne peut amorcer le programme de vaccination des nourrissons contre la
coqueluche avant l’âge de six semaines et que trois doses du vaccin doivent être
administrées, la vaccination ne confère pas une protection complète jusqu’à ce que le
nourrisson ait reçu les trois doses du vaccin. Plusieurs études ont démontré que les
adultes sont une source significative de coqueluche au cours de la première semaine de
vie. On peut s’attendre à ce que l’immunisation des contacts directs des nourrissons,
comme les parents, les grands-parents et les travailleurs de la santé, réduirait l’exposition
à la coqueluche des nourrissons qui n’ont pas encore été protégés adéquatement par
l’immunisation. L’immunisation de rappel par BOOSTRIX, un vaccin anticoquelucheux
acellulaire au contenu antigénique réduit en matière d’anatoxines diphtérique et
coquelucheuse, a démontré l’immunogénicité et la tolérabilité du vaccin dans les essais
cliniques au cours desquels des adolescents et des adultes ont reçu le vaccin.
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ENTREPOSAGE ET STABILITÉ
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]) doit être conservé entre 2 et 8 °C. Ne pas utiliser après la date de péremption
figurant sur l’étiquette et l’emballage.
Dès sa sortie du réfrigérateur, le vaccin demeure stable pendant 8 heures à 21 °C.
CRAINT LE GEL; jeter le vaccin s’il a été congelé.
PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire
[adsorbé]) contient de l’anatoxine diphtérique, trois antigènes coquelucheux purifiés
(anatoxine coquelucheuse [AC], hémagglutinine filamenteuse [FHA] et pertactine
[protéine de membrane externe de 69 kilodaltons]) et de l’anatoxine tétanique. Il contient
également de l’aluminium (sous forme de sels d’aluminium à 0,5 mg), du chlorure de
sodium, de l’eau pour injection. Résidus entrant dans le procédé de fabrication :
phosphate disodique, formaldéhyde, glutaraldéhyde, glycine, phosphate monopotassique,
polysorbate 80 et chlorure de potassium.
BOOSTRIX se présente comme une suspension blanche trouble dans une seringue
unidose préremplie. Durant l’entreposage, on peut observer un sédiment blanc et un
surnageant incolore, ce qui est tout à fait normal. Le vaccin se présente dans des
seringues préremplies en boîtes de 10.
BOOSTRIX est conforme aux exigences de l’Organisation mondiale de la santé relatives
à la fabrication des substances biologiques et des vaccins antidiphtérique et antitétanique.
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PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Substance pharmaceutique
Nom propre : Vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et
anticoquelucheux acellulaire (adsorbé) pour immunisation
de rappel
Caractéristiques du produit
BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et
anticoquelucheux acellulaire [adsorbé]) contient des anatoxines diphtérique et
tétanique associées et trois antigènes coquelucheux purifiés (anatoxine
coquelucheuse [AC], hémagglutinine filamenteuse [FHA] et pertactine
[protéine de membrane externe de 69 kilodaltons]), adsorbés sur des sels
d’aluminium. Le vaccin définitif est préparé dans une solution saline.
ESSAIS CLINIQUES
Un sommaire des études clés et de suivi ayant évalué BOOSTRIX chez des vaccinés de
différents groupes d’âge est présenté au Tableau 3.
Tableau 3 Sommaire des études (cohorte totale)
Étude Méthodologie et
durée de l’étude
Vaccins de l’étude / témoins
Nombre de
sujets inscrits
% d’hommes
Âge médian
(plage)
Un mois après la vaccination par BOOSTRIX (voir le tableau 4)
APV-118 Étude à simple
insu, avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
DTCa (INFANRIX);
TD (TD-PUR) + Ca
(MÉRIEUX) / Ca (GSK)
211
107
103
47,9 %
5 ans
(4-6 ans)
dTpa-001 Étude à simple
insu, avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
Ca (GSK) + Td (LEDERJECT)
un mois plus tard;
TD (TD-PUR) + Ca (GSK)
un mois plus tard
46
46
46
53,6 %
13 ans
(11-17 ans)
dTpa-002 Étude à simple
insu, avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
Ca (GSK) + TD (LEDERJECT)
un mois plus tard;
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
un mois plus tard
440
55
55
40,9 %
39 ans
(19-70 ans)
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dTpa-003 Étude de phase III
unicentrique menée
en aveugle, avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
Ca (GSK);
TD (TD-RIX)
99
100
100
49,2 %
30 ans
(18-73 ans)
dTpa-004 Étude à simple
insu, avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX), lot A;
DTCa (BOOSTRIX), lot B;
DTCa (BOOSTRIX), lot C;
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
150
150
150
60
45,3 %
11 ans
(10-13 ans)
Persistance jusqu’à 5-6 ans après la vaccination d’enfants par BOOSTRIX (voir le tableau 5)
APV-124 Étude ouverte Aucun vaccin administré;
DTCa (BOOSTRIX);
DTCa (INFANRIX);
TD (TD-PUR) + Ca
(MÉRIEUX) / Ca (GSK)
125
67
56
48,1 %
5 ans
(4-6 ans)
dTap 0.3-
004
Étude de phase III
multicentrique, à
double insu et avec
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
DTCa (INFANRIX);
TD (TD-PUR) + Ca
(MÉRIEUX) / Ca (GSK)
Les données n’incluent pas les
sujets ayant reçu une préparation
différente du vaccin DTCa.
83
195
42
51,1 %
11 ans
(10-12 ans)
Taux de persistance jusqu’à 10 ans après la vaccination d’adolescents par BOOSTRIX (voir le
tableau 5) et la seconde vaccination de rappel par BOOSTRIX (voir le tableau 6)
dTpa-017 Étude ouverte Aucun vaccin administré;
DTCa (BOOSTRIX) (données
regroupées**);
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
269
30
46,6 %
14 ans
(13-15 ans)
dTpa-030 Étude ouverte Aucun vaccin administré;
DTCa (BOOSTRIX) (données
regroupées**);
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
267
36
43,3 %
16 ans
(15-17 ans)
dTpa-040 Étude de phase IV
ouverte et
unicentrique, sans
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX) (données
regroupées**);
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK);
tous les sujets ont reçu une dose
de BOOSTRIX
75
7
12,2 %
21,0 ans
(21-22 ans)
Taux de persistance jusqu’à 10 ans après la vaccination d’adultes par BOOSTRIX (voir le tableau
5) et la seconde vaccination de rappel par BOOSTRIX (voir le tableau 6)
dTpa-021 Étude ouverte Aucun vaccin administré;
DTCa (BOOSTRIX);
Ca (GSK) + TD (LEDERJECT)
un mois plus tard;
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
un mois plus tard
310
40
37
28,7 %
(âge non
évalué)
dTpa-027 Étude ouverte Aucun vaccin administré;
DTCa (BOOSTRIX);
Ca (GSK) + TD (LEDERJECT)
un mois plus tard;
TD (LEDERJECT) + Ca (GSK)
un mois plus tard
240
34
30
27,6 %
46 ans
(25-74 ans)
dTpa-039 Étude de phase IV
ouverte et
unicentrique, sans
répartition aléatoire
DTCa (BOOSTRIX);
groupes Ca + TD réunis***;
tous les sujets ont reçu une dose
de BOOSTRIX
164
39
31,4 %
52 ans
(29-74 ans)
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Vaccination de sujets de 40 ans et plus par BOOSTRIX ou BOOSTRIX-POLIO
dTpa-034 Étude de phase III
multicentrique, à
double insu et avec
répartition aléatoire
3 doses DTCa (BOOSTRIX) aux
mois 0, 1 et 6;
1 dose DTCa-VPI au mois 0 et
2 doses TD (TEDIVAX) aux
mois 1 et 6;
3 doses TD (TEDIVAX) aux
mois 0, 1 et 6
155
152
153
41,3 %
57 ans
(40-85 ans)
* 3 lots consistants du DTCa-VPI
** 3 lots consistants du DTCa de l’étude dTpa-004
*** Données regroupées pour les sujets des deux groupes : Ca (GSK) + TD (LEDERJECT) un mois
plus tard, et TD (LEDERJECT) + Ca (GSK) un mois plus tard
Dans le cadre des études cliniques APV-118, dTpa-001, dTpa-002, dTpa-003 et dTpa-
004, on a évalué la réponse immunitaire aux composantes diphtérique, tétanique et
coquelucheuse acellulaire. Les résultats font l’objet du tableau ci-dessous. Environ un
mois après la vaccination de rappel par BOOSTRIX, on a observé les taux suivants de
séroprotection et de séropositivité.
Tableau 4 Pourcentage de séroprotection et de séropositivité un mois suivant la
vaccination par BOOSTRIX
Antigène Séroprotection/
Séropositivité
Adultes et
adolescents de 10 ans
et plus, au moins
1690 sujets
(% vaccinés)
Enfants de 4 à
9 ans, au moins
415 sujets
(% vaccinés)
Diphtérie 0,1 UI/mL* 97,2 % 99,8 %
Tétanos 0,1 UI/mL* 99,0 % 100,0 %
Coqueluche :
- anatoxine coquelucheuse
- hémagglutinine filamenteuse
- pertactine
5 U. El./mL
5 U. El./mL
5 U. El./mL
97,8 %
99,9 %
99,4 %
99,0 %
100,0 %
99,8 %
*valeurs seuils reconnues comme étant un signe de protection
Les résultats d’études comparatives sur des vaccins dT commerciaux ayant le même
contenu antigénique indiquent que le degré et la durée de protection par BOOSTRIX ne
diffèrent pas de ceux obtenus par ces vaccins.
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Dans le cadre des études cliniques APV-124, dTap 0.3-004, dTpa-030, dTpa-40, dTpa-
021, dTpa-027 et dTpa-039, on a évalué la persistance de la réponse immunitaire. Le
tableau ci-après indique les taux de persistance des réponses observés 3 à 3,5 ans, 5 à
6 ans et 10 ans après la vaccination par BOOSTRIX :
Tableau 5 Taux de persistance des réponses observés 3 à 3,5 ans, 5 à 6 ans et 10 ans
après la vaccination par BOOSTRIX
Antigènes Réponse(1) Adultes et adolescents âgés de 10 ans et plus
Pourcentage des vaccinés présentant une réponse
(IC)
Enfants de 4 ans et plus (2)
Pourcentage des vaccinés
présentant une réponse
(IC)
Taux de persistance après 3 à 3,5 ans
Taux de persistance après 5 ans
Taux de persistance après 10 ans
Taux de persistance
après
3 à 3,5 ans
Taux de persistance
après
5 à 6 ans Adultes(3) Adoles-
cents(3)
Adultes(3) Adoles-cents(3)
Adultes(3) Adoles-cents (3)
n = 309 n = 261 n = 232 n = 250 n = 158 n = 74 n = 118 n = 68
Antidiph-
tériques 0,1
UI/mL
71,2 % 91,6 % 84,1 % 86,8 % 64,6 % 82,4 % 97,5 % 94,2 %
(65,8-76,2) (87,6-94,7) (78,7-88,5) (82,0-90,7) (56,6-72,0) (71,8-90,3) (93,0-99,5) (85,8-98,4)
0,016 UI/mL(4)
97,4 % 100 % 94,4 % 99,2 % 89,9 % 98,6 % 100 % Non
(95,6-99,2) (98,2-100) (90,6-97,0) (96,9-99,9) (84,1-94,1) (92,7-100) (97,0-100) déterminée
Antité-
taniques 0,1
UI/mL
94,8 % 100 % 96,2 % 100 % 95,0 % 97,3 % 98,4 % 98,5 %
(91,8-97,0) (98,6-100) (93,0-98,3) (98,6-100) (90,4-97,8) (90,6-99,7) (94,2-99,8) (92,1-100)
Anticoquelucheux
Anatoxine 5
U.El./mL
90,6 % 81,6 % 89,5 % 76,8 % 85,6 % 61,3 % 58,7 % 51,5 %
anticoque
-lucheuse
(86,8-93,6) (76,4-86,1) (84,9-93,1) (71,1-81,9) (79,2-90,7) (49,4-72,4) (49,4-67,6) (39,0-63,8)
Hémag-
glutinine
5
U.El./mL
100 %
100 %
100 %
100 %
99,4 %
100 %
100 %
100 %
filamen-
teuse
(98,8-100) (98,6-100) (98,5-100) (98,6-100) (96,6-100) (95,2-100) (96,9-100) (94,8-100)
Pertactine 5 U.El./mL
94,8 % 99,2 % 95,0 % 98,1 % 95,0 % 96,0 % 99,2 % 100 %
(91,7-97,0) (97,3-99,9) (91,4-97,4) (95,5-99,4) (90,3-97,8) (88,8-99,2) (95,5-100) (94,9-100)
(1)Réponse : Au point d’évaluation précisé, des titres d’anticorps antidiphtériques et antitétaniques 0,1 UI/mL étaient considérés séroprotecteurs, et
les sujets présentant des titres d’anticorps anticoquelucheux 5 U.EL./mL étaient considérés séropositifs. (2)Âge auquel les enfants ont reçu le vaccin BOOSTRIX. (3)Les sujets sont inclus dans la catégorie « adultes » ou « adolescents » selon l’âge auquel ils ont reçu leur première vaccination par BOOSTRIX. (4)Pourcentage de sujets présentant des titres d’anticorps associés à une protection contre la maladie ( 0,1 UI/mL selon un test ELISA ou 0,016 UI/mL selon un test de neutralisation in vitro dans des cellules Vero).
n = nombre minimum de sujets chez qui on a obtenu des données pour chaque type d’antigènes; IC = Intervalle de confiance (95 %)
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Dans le cadre des éudes cliniques dTpa-040 et dTpa-039, on a évalué l’immunogénicité
de BOOSTRIX administré 10 ans après une première vaccination de rappel par un vaccin
antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux acellulaire à contenu antigénique
réduit. Un mois après la vaccination, plus de 99 % des sujets étaient séropositifs pour la
coqueluche et présentaient des titres d’anticorps séroprotecteurs contre la diphtérie et le
tétanos (voir le Tableau 6).
Tableau 6 Immunogénicité d’une seconde vaccination de rappel par BOOSTRIX
administrée 10 ans après la première dose chez des adolescents et des adultes
Antigènes Réponse(1) Adolescents(2) Adultes(3)
Nombre de
sujets (n)
% des vaccinés
présentant une
réponse
(IC)
Nombre de
sujets (n)
% des vaccinés
présentant une
réponse
(IC)
Antidiphtériques(4) 0,1 UI/mL 73 100 %
(95,1-100)
152 99,3 %
(96,4-100)
Antitétaniques(5) 0,1 UI/mL 73 100 %
(95,1-100)
153 100 %
(97,6-100)
Anticoquelucheux
Anatoxine
Coquelucheuse
5 U.El./mL 73 100 %
(95,1-100)
152 100 %
(97,6-100)
Hémagglutinine
filamenteuse 5 U.El./mL 73 100 %
(95,1-100)
152 100 %
(97,6-100)
Pertactine 5 U.El./mL 73 100 %
(95,1-100)
153 100 %
(97,6-100) (1) Réponse : Un mois après la seconde vaccination de rappel, des titres d’anticorps antidiphtériques et antitétaniques
0,1 UI/mL étaient considérés séroprotecteurs, et les sujets présentant des titres d’anticorps anticoquelucheux
5 U.EL./mL étaient considérés séropositifs. (2) Les sujets inclus dans la catégorie « adolescents » ont reçu leur première dose de rappel alors qu’ils étaient âgés de
10 à 13 ans et une deuxième dose de rappel 10 ans plus tard (âge de 21 ou 22 ans). (3) Les sujets inclus dans la catégorie « adultes » ont reçu leur première dose de rappel alors qu’ils étaient âgés de 19 à
70 ans et une deuxième dose de rappel 10 ans plus tard (âge de 29 à 74 ans). (4) Pour démontrer que la deuxième vaccination de rappel produit des titres d’anticorps antidiphtériques séroprotecteurs
chez au moins 80 % des sujets, la limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95 % pour les titres 0,1 UI/mL doit
être supérieure à 80 %. (5) Pour démontrer que la deuxième vaccination de rappel produit des titres d’anticorps antitétaniques séroprotecteurs
chez au moins 90 % des sujets, la limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95 % pour les titres 0,1 UI/mL doit
être supérieure à 90 %.
n = nombre de sujets dont les résultats étaient connus
IC = Intervalle de confiance (95 %)
Dans le cadre de l’étude clinique dTpa-034, après l’administration d’une dose de
BOOSTRIX à 139 adultes âgés de 40 ans et plus qui n’avaient reçu aucun vaccin
antidiphtérique ou antitétanique au cours des 20 années précédentes, au moins 98,5 %
d’entre eux étaient séropositifs pour les trois types d’antigènes anticoquelucheux; en
outre, 81,5 % et 93,4 % d’entre eux présentaient des titres d’anticorps antidiphtériques et
antitétaniques séroprotecteurs, respectivement. Après l’administration de deux doses
supplémentaires 1 et 6 mois après la première dose, le taux de séropositivité a été de
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100 % pour les trois types d’antigènes anticoquelucheux et les taux de séroprotection
contre la diphtérie et le tétanos ont atteint 99,3 % et 100 % respectivement.
Coqueluche
Un mois suivant la vaccination, le taux de réponse global pour chacun des trois antigènes
anticoquelucheux (anatoxine coquelucheuse, hémagglutinine filamenteuse, pertactine) se
situait entre 92,1-100 %, 95,0-99,8 % et 97,9-100 %, respectivement.
Les antigènes anticoquelucheux contenus dans BOOSTRIX font partie intégrante du
vaccin associé anticoquelucheux acellulaire pédiatrique (INFANRIX), pour lequel
l’efficacité suivant la primovaccination a été démontrée dans une étude d’efficacité
portant sur les contacts familiaux. Les titres d’anticorps à ces trois composantes
anticoquelucheuses suivant la vaccination par BOOSTRIX sont supérieurs à ceux
observés durant l’étude d’efficacité portant sur les contacts familiaux. Selon ces
comparaisons, BOOSTRIX procure une protection contre la coqueluche, cependant le
degré et la durée de la protection que procure le vaccin ne sont pas déterminés.
TOXICOLOGIE
Les données non cliniques issues d’études traditionnelles menées sur BOOSTRIX portant
sur la fertilité chez la femelle et le développement embryofœtal des rates et des lapines
ainsi que sur la parturition et la toxicité postnatale chez les rates (jusqu’à la fin de la
période de lactation) n’ont révélé aucun risque particulier pour l’être humain.
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18. Campins-Marti M, Cheng HK, Forsyth K, Guiso N, Halperin S, Huang LM et al.
Recommendations are needed for adolescent and adult pertussis immunisation:
rationale and strategies for consideration. Vaccine 2001 Dec 12; 20(5-6): 641-6.
19. Turnbull FM, Heath TC, Jalaludin BB, Burgess MA, Ramalho AC. A randomized
trial of two acellular pertussis vaccines (dTpa and pa) and a licensed diphtheria-
tetanus vaccine (Td) in adults. Vaccine 2000 Nov 8; 19(6): 628-36.
20. Van der WM, Van DP, Joossens E, Francois G, Meurice F, Ramalho A. A
randomised controlled trial with a diphtheria-tetanus-acellular pertussis (dTpa)
vaccine in adults. Vaccine 2000 Apr 14; 18(20): 2075-82.
21. Tran Minh NN, He Q, Ramalho A, Kaufhold A, Viljanen MK, Arvilommi H et al.
Acellular vaccines containing reduced quantities of pertussis antigens as a booster in
adolescents. Pediatrics 1999 Dec; 104(6): e70.
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PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE
CONSOMMATEUR
BOOSTRIX
Vaccin associé antidiphtérique, antitétanique et
anticoquelucheux acellulaire (adsorbé) pour immunisation
de rappel Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie
de la « monographie de produit » publiée à la suite de
l’approbation de BOOSTRIX (vaccin associé
antidiphtérique, antitétanique et anticoquelucheux
acellulaire [adsorbé] pour immunisation de rappel) pour la
vente au Canada, et s’adresse tout particulièrement aux
consommateurs. Le présent dépliant n’est qu’un résumé et
ne donne donc pas tous les renseignements pertinents au
sujet de BOOSTRIX. Pour toute question au sujet de ce
médicament, communiquez avec votre médecin ou votre
pharmacien.
AU SUJET DE CE VACCIN
Les raisons d’utiliser ce vaccin : BOOSTRIX est un vaccin utilisé chez les adultes et les
enfants de 4 ans et plus contre la diphtérie, le tétanos et la
coqueluche.
La vaccination est le meilleur moyen de protection contre
ces maladies.
Les effets de ce vaccin :
Le vaccin agit en aidant l’organisme à produire ses propres
anticorps contre ces maladies.
Les circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce
vaccin : Vous ne devez pas recevoir BOOSTRIX si :
• vous ou votre enfant avez déjà eu une réaction allergique
à BOOSTRIX ou à n’importe lequel de ses ingrédients.
Les substances actives et autres ingrédients de
BOOSTRIX sont énumérés ci-dessous. Les signes d’une
réaction allergique peuvent comporter une éruption
cutanée accompagnée de démangeaison, un essoufflement
et une enflure du visage ou de la langue;
• vous ou votre enfant avez déjà eu une réaction allergique
à tout vaccin contre la diphtérie, le tétanos ou la
coqueluche (toux coquelucheuse);
• vous ou votre enfant avez éprouvé des problèmes du
système nerveux (encéphalopathie) dans les 7 jours ayant
suivi l’immunisation par un vaccin contre la coqueluche;
• vous ou votre enfant avez éprouvé des problèmes au
niveau du cerveau ou des nerfs à la suite d’une
immunisation par un vaccin contre la diphtérie et/ou le
tétanos;
• vous ou votre enfant présentez une grave infection
accompagnée d’une forte fièvre (supérieure à 40 oC). Une
infection mineure comme un rhume ne devrait pas poser de
problème, mais parlez-en d’abord avec votre médecin;
• vous êtes enceinte.
L’ingrédient médicinal est :
Les substances actives contenues dans BOOSTRIX sont :
anatoxines diphtérique et tétanique associées et trois
antigènes coquelucheux purifiés (anatoxine coquelucheuse,
hémagglutinine filamenteuse et pertactine [protéine de
membrane externe de 69 kilodaltons]).
Aucun des ingrédients du vaccin n’est infectieux.
Les ingrédients non médicinaux sont :
Aluminium (sous forme de sels d’aluminium), chlorure de
sodium et eau pour injection. Résidus entrant dans le procédé
de fabrication : phosphate disodique, formaldéhyde,
glutaraldéhyde, glycine, phosphate monopotassique,
polysorbate 80 et chlorure de potassium.
La présentation : BOOSTRIX se présente comme une suspension blanche
trouble dans une seringue unidose préremplie. Durant
l’entreposage, on peut observer un solide blanc, ce qui est
tout à fait normal.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Consultez votre médecin ou votre pharmacien AVANT
d’utiliser BOOSTRIX si :
• vous ou votre enfant présentez des antécédents familiaux
de convulsions;
• votre enfant souffre de troubles neurologiques, y
compris spasmes infantiles, épilepsie non maîtrisée ou
encéphalopathie progressive (maladie du cerveau);
• vous ou votre enfant avez un problème de saignement
ou vous avez des bleus facilement. BOOSTRIX doit
être administré avec prudence puisqu’un saignement
peut survenir suivant la vaccination;
• vous ou votre enfant avez présenté tout problème de
santé (par ex., une forte fièvre, un collapsus ou état
rappelant l’état de choc ou des pleurs persistants durant
> 3 heures, dans les 48 heures suivant la vaccination ou
des convulsions (avec ou sans fièvre) dans les 3 jours
suivant l’immunisation par un vaccin contre la
coqueluche;
• vous ou votre enfant présentez une forte fièvre
(supérieure à 38 °C);
• vous ou votre enfant souffrez d’allergies;
• vous ou votre enfant prenez d’autres médicaments ou
avez récemment reçu un autre vaccin;
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• vous ou votre enfant présentez de graves problèmes de
santé;
• votre enfant a moins de 4 ans;
• vous êtes enceinte ou vous allaitez.
Un évanouissement peut survenir après, ou même avant,
toute injection au moyen d’une aiguille. Par conséquent,
informez le médecin ou l’infirmière si vous ou votre enfant
avez déjà perdu connaissance par le passé lors d’une
injection.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Les patients recevant un traitement immunosuppresseur ou
qui présentent une immunodéficience pourraient ne pas être
totalement protégés contre la maladie après avoir reçu
BOOSTRIX.
UTILISATION APPROPRIÉE DE CE VACCIN
Dose habituelle :
La dose de BOOSTRIX (vaccin associé antidiphtérique,
antitétanique et anticoquelucheux acellulaire [adsorbé]) est
de 0,5 mL.
Le médecin administrera BOOSTRIX sous forme
d’injection dans le muscle.
Le vaccin ne doit jamais être administré dans une veine.
Oubli d’une dose : Si vous ou votre enfant manquez une injection prévue,
parlez-en à votre médecin qui vous fixera un autre rendez-
vous.
Surdose :
En cas de surdose, communiquez immédiatement avec un
professionnel de la santé, le service des urgences d’un
hôpital ou le centre antipoison de votre région, même en
l’absence de symptômes.
PROCÉDURES À SUIVRE EN CE QUI CONCERNE
LES EFFETS SECONDAIRES
Comme tous les vaccins, BOOSTRIX peut occasionner des
effets indésirables.
Comme c’est le cas avec d’autres vaccins, vous ou votre
enfant pourriez ressentir une douleur au point d’injection ou
vous pourriez y remarquer une rougeur ou une enflure. Ces
réactions disparaissent généralement quelques jours plus
tard.
Chez les enfants de 4 à 9 ans, les effets indésirables très
courants (observés dans plus de 1 dose de vaccin sur 10)
après l’administration de BOOSTRIX sont : irritabilité,
somnolence, enflure, douleur, rougeur où l’injection est
administrée et fatigue.
Les effets secondaires courants (observés dans plus de 1 dose
du vaccin sur 100) après l’administration de BOOSTRIX
sont : maux de tête, perte d’appétit, vomissements, diarrhée
et fièvre supérieure à 38 °C.
Les effets secondaires peu courants (observés dans plus de
1 dose du vaccin sur 1000) après l’administration de
BOOSTRIX sont : infection des voies respiratoires
supérieures, manque d’attention, yeux qui piquent, formation
de croûte sur les paupières, éruption cutanée, douleur et
bosse dure au point d’injection.
Chez les adultes, les adolescents et les enfants de 10 ans et
plus, les effets secondaires très courants (observés dans plus
de 1 dose de vaccin sur 10) après l’administration de
BOOSTRIX sont : maux de tête, fatigue et sensation de
malaise.
Les effets secondaires courants (observés dans plus de 1 dose
du vaccin sur 100) après l’administration de BOOSTRIX
sont : étourdissement, fièvre supérieure à 38 oC, nausées et
bosse dure au point d’injection.
Les effets secondaires peu courants (observés dans plus de
1 dose de vaccin sur 1000) après l’administration de
BOOSTRIX sont : évanouissement, vomissements, diarrhée,
infection des voies respiratoires supérieures, symptômes
pseudo-grippaux (fièvre, mal de gorge, écoulement nasal,
toux, frissons), enflure des ganglions, transpiration
abondante, démangeaisons, éruption cutanée, raideur ou
douleur articulaire, douleur musculaire et douleur.
Si ces symptômes persistent ou s’aggravent, mentionnez-le
au médecin ou à l’infirmière.
Comme c’est le cas pour tout autre vaccin et dans tout
groupe d’âge, des réactions allergiques peuvent survenir très
rarement (dans moins de 1 dose de vaccin sur 10 000). Une
telle réaction peut être reconnue par des symptômes tels une
éruption accompagnée d’une démangeaison au niveau des
mains et des pieds, une enflure au niveau du visage, des
lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, ainsi qu’une
difficulté à respirer ou à avaler, des convulsions (avec ou
sans fièvre), de l’urticaire, une enflure importante du
membre injecté, une faiblesse inhabituelle, une chute
soudaine de la tension artérielle et une perte de conscience.
De telles réactions surviennent généralement avant de quitter
le cabinet du médecin. Cependant, vous devriez consulter
pour recevoir un traitement immédiat dans tous les cas.
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Si vous ou votre enfant développez tout autre symptôme
dans les jours suivant la vaccination, mentionnez-le au
médecin le plus tôt possible.
Ne soyez pas alarmé par cette liste d’effets secondaires
possibles. Il se peut que vous ou votre enfant ne présentiez
aucun effet secondaire suite à la vaccination.
Cette liste d’effets secondaires n’est pas exhaustive. Si
BOOSTRIX cause un effet inattendu, veuillez communiquer
avec votre médecin ou votre pharmacien.
COMMENT CONSERVER LE MÉDICAMENT
Conserver BOOSTRIX entre 2 et 8 °C au réfrigérateur.
Conserver dans l’emballage original afin de le protéger de
la lumière. Ne pas congeler. Le gel détruit le vaccin.
Garder le vaccin hors de la portée et de la vue des enfants.
Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur
l’emballage. La date de péremption correspond au dernier
jour du mois indiqué.
SIGNALEMENT DES EFFETS SECONDAIRES
SOUPÇONNÉS
Pour surveiller l’innocuité des vaccins, l’Agence de la
santé publique du Canada recueille des exposés de cas
sur les effets secondaires suivant l’immunisation.
À l’intention des professionnels de la santé :
Si un patient a un effet secondaire suivant
l’immunisation, veuillez remplir le Formulaire de
rapport des effets secondaires suivant l’immunisation
(ESSI) et le faire parvenir à l’unité locale de services
de santé de votre province ou territoire.
À l’intention du grand public :
Si vous avez un effet secondaire suivant
l’immunisation, veuillez demander à votre médecin,
infirmière ou pharmacien de remplir le Formulaire de
rapport des effets secondaires suivant l’immunisation
(ESSI).
Si vous avez des questions ou éprouvez des difficultés à
communiquer avec votre unité locale des services de
santé, veuillez communiquer directement avec la
Section de la sécurité des vaccins de l’Agence de la
santé publique du Canada :
par téléphone (numéro sans frais) : 1-866-844-0018
par télécopieur (numéro sans frais) : 1-866-844-5931
par courriel : [email protected]
par le biais du site Web :
http://www.phac-aspc.gc.ca/im/vs-sv/index-fra.php
par courrier :
Agence de la santé publique du Canada
Section de la sécurité des vaccins
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9 Indice de l’adresse 6502A
REMARQUE : Si vous avez besoin de renseignements
concernant la prise en charge des effets secondaires,
veuillez communiquer avec votre professionnel de la
santé avant de les déclarer à l’Agence de la santé
publique du Canada. L’Agence de la santé publique
du Canada ne fournit pas de conseils médicaux.
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POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
On peut trouver ce document et la monographie complète
du produit, rédigée pour les professionnels de la santé, à
l’adresse suivante :
http://www.gsk.ca
ou en communiquant avec le promoteur,
GlaxoSmithKline Inc.,
7333 Mississauga Road
Mississauga (Ontario)
L5N 6L4
1-800-387-7374.
GlaxoSmithKline Inc. a rédigé ce dépliant.
Dernière révision : 05 mars 2018
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