180
Modèle de programme de formation sur la vaccination pour les Facultés de médecine de la Région africaine de l’OMS 1 ere Edition Mars 2007

Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

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Modèle de program

me de form

ation sur la vaccination

pour les Facultés de médecine

de la Région africaine de l’OM

S

1ere

Edition M

ars 2007

Page 2: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Remerciem

ents

Nous exprim

ons nos sincères remerciem

ents à tous les partenaires de la vaccination pour leur contribution technique et financière.N

ous adressons notre profonde gratitude en particulier à:

Page 3: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de program

me de form

ation sur la vaccination

pour les Facultés de médecine

de la Région africaine de l’OM

S

Révisé et approuvé par l’atelier de C

onsensus sur les programm

es de formation sur le PE

V pour les facultés de m

édecine et les écoles de soins infirm

iers/obstétricaux de la Région africaine

Douala, C

ameroun, 13-17 m

ars 2007

SEC

TIO

N I : C

omm

entaires introductifs et annexes techniques sur le programm

e de formation au PE

V

SEC

TIO

N II : M

odèle de programm

e de formation sur le PE

V pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

2007

Page 4: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Liste des Abréviations (Covers Section 1 et Section 2)

iv

AC

DA

tteindre chaque district A

FRO

Bureau régional (de l’O

MS) pour l’A

friqueAV

SA

ctivités de vaccination supplémentaires

BC

GB

acille Calm

ette-Guérin

CB

OR

esponsable du renforcement des capacités

CC

IC

omité de coordination inter-agences

CD

Disque com

pact C

FC

haîne de froid C

HU

Centre hospitalier et universitaire

CH

WA

gent de santé comm

unautaire D

HM

quipe de gestion sanitaire de district D

HP

Ensem

ble de santé de district D

OR

Taux d’abandon D

TC

Diphtérie, tétanos, coqueluche (vaccin)

EB

valuation des besoins en formation

EC

Élém

ent de contenuE

HT

Technicien d’hygiène du milieu

GAV

IA

lliance mondiale pour les vaccins et la vaccination on

GT

NR

éseau mondial de form

ation H

epBH

épatite B (vaccin)

Hib

Haem

ophilus de type b (vaccin ou infection) H

RD

Développem

ent des ressources humaines

HR

HR

essources humaines pour la santé

ICM

Confédération internationale des accoucheurs

ICN

Conseil international des infirm

iersID

SRSurveillance intégrée de la m

aladie et réponse IE

CInform

ation, éducation et comm

unication IIP

La vaccination dans la pratique (cours de formation de

l’OM

S pour les agents de santé périphériques)

ISPInfirm

ier de santé publique JN

VJournée nationale de vaccination (cam

pagne pour ’initiative d'éradication de la polio)

LCD

Affichage à cristaux liquides

MA

PIM

anifestation post-vaccinale indésirableM

LMG

estionnaires de niveau intermédiaire (cours)

MN

TE

Élim

ination du tétanos maternel et néonatal

MSP

Ministère de la Santé

NE

SIR

éseau pour l’éducation et l’appui en matière de

vaccination N

IPProgram

me national de vaccination

NR

AA

utorité nationale de réglementation

OM

SO

rganisation mondiale de la Santé

ON

GO

rganisation non-gouvernementale

PCIM

EPrise en charge intégrée des m

aladies de l'enfant PC

VPastille de contrôle du vaccin

PEV

Programm

e élargi de vaccination PFA

Paralysie flasque aiguëPM

IProtection m

aternelle et infantileS/O

Sans objetSP

Santé publiqueSSP

Soins de santé primaires

TdF

Termes de référence

UC

IVaccination universelle de l’enfant

UN

ICE

FFonds des N

ations Unies pour l’E

nfance V

PDM

aladies évitables par la vaccination V

POVaccin polio oral

WH

ME

Fédération mondiale de l’enseignem

ent médical

Page 5: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Glossaire (C

overs Section 1 et Section 2)

v

Abandon -

Com

paraison entre nombre d'enfants ou de fem

mes qui

comm

encent à recevoir la vaccination et le nombre de ceux qui ne

reçoivent pas de doses plus tard pour une vaccination complète.

Activité -

intervention pertinente destinée à mettre en oeuvre chaque

stratégie distribuée dans le temps et l’espace dans le plan d’activités.

C’est une tâche ou un ensem

ble de tâches corrélées visant à aboutir àun produit ou à un résultat.

Aide-m

émoire -

ensemble de directives spécifiques pour l’exécution de

tâches individuelles performantes, ex. : com

ment utiliser les boîtes de

sécurité pour éliminer les seringues autobloquantes.

Anim

ateur de

cours -

personne ou

expert qui

a une

connaissancepréalable du cours et qui facilite et guide le processus d’apprentissagependant le cours de form

ation. A

udience cible -pour les besoins de ce m

odule, l'audience cible est ungroupe

de les

personnes ou

de personnes

désignées par

legouvernem

ent qui remplissent les critères de sélection pour être

participants au cours MLM

. Peuvent y figurer également d’autres

personnes et des représentants d'organisations partenaires qui ont unintérêt dans les program

mes de vaccination.

Chaîne de froid -

réseau de réfrigérateurs, de chambres froides, de

congélateurs et de glacières organisé et entretenu pour conserver lesvaccins à la bonne tem

pérature afin qu’ils demeurent actifs pendant

les comm

andes et approvisionnements, le transport, le stockage et la

distribution de l'usine au point d'administration à la population cible.

Cibles -

catégories exprimées exclusivem

ent en termes m

esurables parrapport à chaque objectif. E

lles sont limitées dans le tem

ps et ont unedate lim

ite spécifique pour atteindre le niveau ou le résultat désirable. C

ours MLM

-C

ours de niveau intermédiaire dispensé habituellem

entpour les adm

inistrateurs de programm

e au niveau de district ouprovincial.

Ce

cours est

également

bénéfique com

me

cours de

recyclage pour

les adm

inistrateurs en

service ou

pour des

administrateurs nouvellem

ent nomm

és au niveau central, puisqu’ilcontient des inform

ations techniques suffisantes sur un programm

espécifique.

Couverture vaccinale -

proportion d'individus vaccinés parmi la cible

population. Elle s’exprim

e habituellement en pourcentage.

Couverture -

Mesure de l'am

pleur à laquelle les services rendus couvrentla nécessité potentielle de ces services dans la com

munauté.

Description de poste -

description d'un travail suite à une analyse destâches,

qui com

prennent les

devoirs, responsabilités

et rapports

organisationnels qui constituent un travail ou un poste donné. D

escription de

tâche -

document

d'instruction donnant

des détails

techniques sur la manière dont différentes tâches du travail devraient

être exécutées. E

fficacité -capacité à produire les résultats désirés.

Efficience -

capacité à produire les résultats désirés avec une dépensem

inimum

d'énergie, de temps ou de ressources.

Enseignem

ents tirés

-produit

fini d'expériences,

de discussions

etd’échange d'idées ou résultat d'un projet fini qui peut faciliter la prisede

décision lorsque

des situations

ou problèm

es sem

blables se

produisent. E

nvironnement

externe -

facteurs géographiques,

politiques, socioé-

conomiques et technologiques, tendances et individus qui, bien qu'ils

soient hors du système de santé, ont un im

pact sur la santé. Lastagnation et la réduction des taux de couverture vaccinale danscertains pays peuvent être attribuées à ces facteurs externes.

Évaluation -

examen des intrants, du processus, des extrants d'un projet

ou programm

e effectué pour mesurer la perform

ance et garantir laprom

ptitude et la capacité à assumer des rôles et des responsabilités

ou à atteindre des objectifs fixés. Elle est liée aux politiques et

systèmes sous lesquels fonctionne le program

me.

Page 6: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Évaluation

-exam

en périodique

de l’état

général du

programm

e:perform

ance, efficacité et efficience. Elle est liée aux politiques, aux

processus du programm

e, aux systèmes sous lesquels fonctionne le

programm

e, aux choix stratégiques, aux résultats et à l’impact.

Faculté de médecine -

comprend tous les établissem

ents d'enseignement

supérieur ou de niveau universitaire (différents d'un pays à un autre)offrant un cours de m

édecine prescrit: faculté de chirurgie; institutm

édical; institut médical et de pharm

acie; académie de m

édecine,université m

édicale, etc. Form

ation en cours d’emploi -

programm

e de formation form

el planifié,dispensé après que la personne a achevé la form

ation de base pendantsa période d'em

ploi. Form

ation médicale -

processus d'éducation et formation qui qualifie un

individu à l’exercice de la médecine. O

n peut distinguer plusieursétapes différentes : (a) Form

ation universitaire -période qui com

mence quand l'étudiant

entre en faculté de médecine et s’achève avec l’exam

en final pour saqualification m

édicale de base, ou avec l’obtention de son agrément

à l’exercice de la médecine. E

lle comprend une période pré-clinique

et une période clinique. (b) Form

ation post-diplôme -

phase d'élargissement de l’expérience

clinique par la pratique de compétences cliniques et de jugem

ent debase couvrant norm

alement la période de stage en interne. C

etteétape m

ène normalem

ent à un agrément com

plet à l’exercice de lam

édecine. (c)

Formation

post-universitaire ou

professionnelle -

période de

formation post-base qui destinée à m

ener à la compétence dans une

branche choisie de pratique médicale. E

lle est à peu près synonyme

de formation professionnelle.

(d) Formation m

édicale continue -destinée à renforcer et rafraîchir

les connaissances et l’acuité du médecin pratiquant et à le m

ainteniren contact avec les nouveaux développem

ents de la théorie et de lapratique m

édicales. Form

ation participative

-engage

les participants

dans la

résolutioncréative des problèm

es et fournit des opportunités pour de nouvelles

formes de libre expression. E

n impliquant les participants dans une

variété de nouvelles façons d'apprendre, les stagiaires se découvrentdes talents et des capacités qu’ils ne se savaient pas détenteurs. C

ettedécouverte accroît leur confiance en soi, ce qui à son tour augm

entela participation et am

éliore la qualité de la participation, résultat finald’apprentissage

qu’un program

me,

projet ou

un établissem

entcherche à atteindre.

Formation sur le tas -

apprentissage informel planifié pendant la période

d'emploi.

Gestion

-science

et art

comprenant

un ensem

ble de

concepts, de

compétences et d’outils pour l’organisation d’une entreprise (ex.:

établissement ou program

me), destiné à am

éliorer son fonctionne-m

ent grâce à une gestion rationnelle des ressources en vue d’atteindreles objectifs assignés.

Indicateur -variable utilisée pour m

esurer le progrès vers l’atteinte decibles et d’objectifs. Il est utilisé pour com

parer la performance en

termes d'efficacité, d’efficience et de résultats. Il sert égalem

ent àm

esurer l’impact des interventions.

Leadership -

capacité à

diriger les

opérations, les

activités ou

laperform

ance d’une organisation ou groupe de personnes (ex. : équipedu PE

V) vers le but fixé et à atteindre des résultats définis.

Liste de contrôle -liste écrite de points techniques clés à vérifier pendant

l’évaluation de l'étudiant ou pendant une visite de supervision. Logistique -

groupe d'opérations comprenant l’achat, la fourniture de

vaccins et de consomm

ables au lieu de leur utilisation, la gestion etl’entretien du m

atériel de transport et de chaîne de froid. M

ain-d'oeuvre sanitaire

-nom

bre de

personnes disponibles

ou en

formation pour les différents postes de santé; les caractéristiques

démographiques de ces personnes; leurs caractéristiques sociales en

termes d'éducation, d’expérience et de valeurs; et les changem

entsrequis, tant en effectifs qu’en qualification, pour fournir les servicesde santé nécessaires et déterm

inés par une population. M

édecin spécialiste -m

édecin qui a reçu une formation spéciale dans une

branche de

médecine

et qui

limite

sa pratique

à des

catégoriesparticulières de m

aladie ou à certaines tranches d'âge de la population.

vi

Section I et 2 – Glossaire

Page 7: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Microplan -

traduction d'un plan de travail annuel en plan opérationneldétaillé habituellem

ent au niveau de district (ou de la formation

sanitaire) qui indique des activités spécifiques, le programm

e de mise

en oeuvre, le nom des personnes responsables et les ressources

humaines, m

atérielles et financières requises et leur source. M

ise en oeuvre -action consistant à entreprendre réellem

ent une actionprévue et planifiée.

Norm

es -exprim

e ce qui est désiré et englobe des expressions telles quebuts, objectifs, politiques et norm

es. Elles exprim

ent les exigences"scientifiquem

ent" déterminées dans un secteur donné de la santé ou

du programm

e. Com

me indice quantitatif, les norm

es représententun point interm

édiaire entre les extrêmes produits par la recherche.

Norm

es - valeur ou condition fixée et établie par une autorité comm

erègle pour la m

esure de la quantité, du poids ou du niveau en vue desatisfaire les norm

es. Les normes peuvent s’appliquer à la quantité et

à la qualité du produit fini. O

bjectif -produit quantifiable ou changem

ent positif attendu de la mise

en oeuvre d'un plan. C’est le résultat final qu’un program

me, un

projet ou un établissement cherche à atteindre.

Objectifs de form

ation -but de tout processus de form

ation qui fournitde

nouvelles connaissances,

compétences

et expériences

que le

participant au cours acquerra à la fin de chaque module ou du cours

entier. O

ccasion manquée -

on en parle quand un agent de santé manque

d'utiliser chaque contact avec les femm

es ou les tutrices pour vaccinerun enfant ou des fem

mes.

Participant au cours -personne nom

mée par le gouvernem

ent ou touteautre organisation pour participer au cours de form

ation, qui a rempli

les critères de sélection fixés par les organisateurs du cours. Perform

ance -niveau de réalisation de la capacité opérationnelle d'un

programm

e ou d’une personne. Problèm

es de

santé -

dysfonctionnements,

anomalies,

souffrances des

individus, défaillances du système de santé. Ils sont essentiellem

entdivisés en souffrances ou m

aladies, problèmes com

munautaires et

problèmes liés au fonctionnem

ent du service de santé.

Programm

e -entité cohérente de projets ou de services liés qui sont

dirigés par un groupe de personnes en vue d’atteindre des objectifsspécifiques.

Projet -ensem

ble d'activités prévues par le personnel du projet en vued'atteindre des objectifs spécifiques dans la lim

ite d’un budget donnéet qui ont com

mencem

ent et une fin définis. R

evue -évaluation form

ative d'un programm

e en cours à mi-parcours ou

à la fin du cycle programm

é. Stratégie -

description de la manière dont les objectifs du PE

V seront

atteints, notam

ment

les types

de services

ou les

méthodes

d'intervention (ex.: fixe, stratégie avancée ou mobile pour fournir les

services de vaccination).Suivi -

processus systém

atique et

continu d'exam

en des

données,procédures et pratiques en vue d’identifier des problèm

es, élaborerdes solutions et guider les interventions. Le suivi est m

ené sur unebase régulière (journalière, hebdom

adaire, mensuelle et trim

estrielle).Il

est lié

à la

mise

en oeuvre

des activités

du program

me.

L'information

recueillie est

utilisée pour

diriger les

activités du

programm

e sur une base continue. Supervision -

processus destiné à guider, appuyer et aider les prestatairesde services à exécuter leurs attributions et tâches assignées en vued’atteindre les buts organisationnels prévus. Le processus est basé surdes observations, entrevues, inspections, exam

ens de documentation

qui aident le superviseur à évaluer la situation, ainsi que l'agent desanté à am

éliorer la performance.

Supervision formative -

type spécial de supervision qui est formatrice et

implique le transfert de connaissances, d’attitudes et de com

pétencessur le tas entre le superviseur et le supervisé.

Surveillance comm

unautaire -surveillance dont le point de départ est un

événement de santé qui survient dans la com

munauté et est signalé

par un

agent com

munautaire

ou recherché

activement

par les

investigateurs en interviewant des m

embres de la com

munauté. C

eciest particulièrem

ent utile pendant une flambée quand la définition de

cas par syndrome peut être utilisée pour obtenir plus d'inform

ationsur l'événem

ent de santé.

vii

Section I et 2 – Glossaire

Page 8: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Système de santé -

ensemble d'individus et d’organisations travaillant

pour l'amélioration et la protection de la santé publique. D

ans larégion africaine, la décentralisation, l’intégration des services et lespolitiques de financem

ent adoptées dans le cadre de la réforme du

secteur de la santé représentent un défi pour la réorientation de lavaccination et des autres services.

Vaccin com

biné -vaccin constitué de plusieurs com

posantes ou antigènes(ex.: D

TC

ou DT

C-H

epB).

viii

Section I et 2 – Glossaire

Page 9: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

ix

SECTIO

N 1

Com

mentaires Introductifs et Annexes Techniques sur le Program

me de Form

ation au Pev

Page 10: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Section 1: Table des Matières

Liste des Abréviations

..............................................................................................................................................................................................iv

Glossaire

...............................................................................................................................................................................................v

1 Introduction1.1

Formation sur la vaccination dans la R

égion africaine ..............................................................................................................................11.2

Justification et fondement de l’élaboration du program

me de form

ation ..................................................................................................21.2.1

Besoins du program

me de vaccination ..........................................................................................................................................2

1.2.2 B

esoins perçus en matière de form

ation sur la vaccination sur la base des évaluations des besoins en formation (E

BF) ................3

1.2.3 Fondem

ent de l’élaboration du programm

e de formation ............................................................................................................4

1.3 O

bjectifs du programm

e de formation ......................................................................................................................................................5

1.3.1 O

bjectif général ............................................................................................................................................................................51.3.2

Objectifs spécifiques .....................................................................................................................................................................5

2Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de V

accination 2.1

Profil de sortie et compétences essentielles d'un m

édecin pour les activités de vaccination au niveau de district .......................................62.2

Profil de sortie d’un infirmer/accoucheur/infirm

ier de santé comm

unautaire pour les activités de vaccination ..........................................82.3

Descriptions des tâches du personnel essentiel du program

me national de vaccination ...........................................................................10

2.3.1 A

dministrateur national du PE

V .................................................................................................................................................10

2.3.2 C

hargé de la surveillance de la maladie/É

pidémiologiste ............................................................................................................11

2.3.3 R

esponsable de la chaîne de froid................................................................................................................................................122.3.4

Responsable de la logistique

........................................................................................................................................................132.3.5

Chargé de la com

munication/m

obilisation sociale/promotion de la santé ...................................................................................14

2.3.6 G

estionnaire de données/Statisticien ...........................................................................................................................................15

xSection 1: C

omm

entaires introductifs et annexes techniques sur le programm

e de formation au PEV

Page 11: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

3 A

nnexes A

nnexe 1: O

pérations et systèmes de vaccination ........................................................................................................................................17

Annexe 2:

Politiques et normes de vaccination ............................................................................................................................................21

Annexe 3:

Stratégies de vaccination et approches novatrices .......................................................................................................................25A

nnexe 4: M

aladies cibles des programm

es de vaccination ........................................................................................................................30A

nnexe 5: Vaccinologie et vaccins du PE

V ..................................................................................................................................................46

Annexe 6:

Directives générales sur la prestation des services de vaccination et l’adm

inistration des vaccins ................................................51A

nnexe 7: M

odules de formation et autres m

atériels de référence liés au contenu du programm

e de formation .........................................59

4Liste des D

ocuments de R

éférence 4.1

Docum

ents de référence de l’OM

S/AFR

O...............................................................................................................................................64

4.2Publications et docum

ents de référence de l’OM

S/Siège...........................................................................................................................644.3

Docum

ents de référence des Etats m

embres.............................................................................................................................................65

4.4A

utres documents de référence ...............................................................................................................................................................65

xiSection 1: C

omm

entaires introductifs et annexes techniques sur le programm

e de formation au PEV

Section 1: Table des Matières

Page 12: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

1Section 1: C

omm

entaires introductifs et annexes techniques sur le programm

e de formation au PEV

1Introduction

1.1

Form

ation

sur la vaccin

ation

dan

s la Rég

ion

africaine

Les ressources humaines sont essentielles à la gestion et à la prestation de

soins de santé à la population, y compris les services de vaccination. Il est

par conséquent essentiel pour les décideurs, les administrateurs et les

établissements de form

ation avant emploi de s’assurer qu'une m

ain-d’ouvre

de santé

en nom

bre suffisant,

bien instruite

et form

ée,correctem

ent déployée

et m

otivée, est

disponible pour

fournir des

services de vaccination de bonne qualité. L'autre défi consiste à assurer lapertinence de la form

ation du personnel de santé par rapport aux besoinsnationaux. Par conséquent, l'éducation et la form

ation doivent êtreapprochés en coordination et intégration étroites avec le développem

entdu systèm

e de santé à mesure que celui-ci avance vers l'objectif de Santé

pour Tous

au 21èm

e siècle,

les O

bjectifs du

Millénaire

pour le

Développem

ent (OM

D) et les cibles définies par la V

ision et les Stratégiesm

ondiales pour

la Vaccination

2006-2015 tels

qu’approuvés par

la58èm

e Assem

blée mondiale de la Santé en 2005.

Les informations disponibles m

ontrent que la performance des agents de

santé s’am

éliore après

la form

ation en

cours d’em

ploi sur

le PEV.

Cependant, plusieurs préoccupations ont été exprim

ées au sujet de lacouverture, des coûts, de l’im

pact à long terme et la pérennité des activités

de formation en cours d’em

ploi. Fournir et soutenir la formation en cours

d’emploi

pour tous

les agents

de santé

nécessite des

interventionstechniques et financières qui sont habituellem

ent au-delà des capacités dela plupart des pays en développem

ent. En outre, la formation en cours

d’emploi a tendance à se focaliser sur les agents de santé des services

publics, les prestataires privés n’y participant que de manière lim

itée.L’expérience dans d’autres dom

aines montre égalem

ent que l'efficacité dela form

ation en cours d’emploi peut être inférieure aux attentes s'il y a des

incohérences ou des contradictions avec ce que les agents de santé ont

appris dans

leur form

ation antérieure

au sein

des établissem

ents de

formation avant em

ploi.

L'incorporation du PEV

dans la formation m

édicale universitaire, lesprogram

mes

de form

ation des

infirmiers/accoucheurs

et d’autres

professionnels de santé est, par conséquent, une étape logique versl’am

élioration et

le renforcem

ent de

la prestation

des services

devaccination, de la logistique, de la surveillance, de la com

munication et

de la pratique de la gestion. Elle offre aux établissem

ents d’enseignement

l’occasion des

fixer des

priorités claires

pour l’apprentissage

etd’am

éliorer la coordination entre différentes unités et sous-unités, et surdifférentes années académ

iques, afin de parvenir à une approche intégréedes problèm

es de santé de l'enfant. Cependant, puisque le PE

V porte sur

la prise en charge en consultation externe/du client, ses principes nepeuvent pas être pleinem

ent compatibles avec les m

éthodes de diagnosticen m

ilieu hospitalier qui sont fréquemm

ent utilisées pour enseigner lapédiatrie. Pour ces raisons, une planification m

inutieuse est requise pours'assurer que le PE

V est incorporé dans le program

me de form

ationgénéral de la pédiatrie et de la santé publique.

Dans la R

égion africaine, beaucoup d’établissements professionnels de

formation sanitaire ont lancé la révision de leurs program

mes de form

ationpendant la décennie passée. Ils ont fait des efforts en vue d'incorporer le PEVdans leurs program

mes d'enseignem

ent. Cependant, les évaluations des

besoins en formation m

enées pendant les cinq années passées (2001-2005)ont relevé en particulier les faits suivants :

�Les activités de form

ation passées sur le PEV

étaient généralement

peu fréquentes, sous-financées et menées sur une base ponctuelle ;

�Il n'y avait pas d'harm

onie entre la formation avant em

ploi et encours d’em

ploi ; �

Le contenu PEV

n'était pas décrit dans les programm

es de formation

ou était incomplet ou dépassé ;

Page 13: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�Les docum

ents de référence et le matériel de dém

onstration faisaientégalem

ent défaut ; �

Certains établissem

ents ont comm

encé à adapter les modules pour

Cadres de niveau interm

édiaire (MLM

) ; �

Le temps alloué à la théorie du PE

V était insuffisant et les séances

pratiques n’étaient pas suffisamm

ent supervisées ; �

Les enseignants et les animateurs m

anquaient habituellement de

formation sur le PE

V m

oderne.

Cette

situation déplorable

exige par

conséquent une

révisionsystém

atique du programm

e de formation sur le PE

V pour les facultés de

médecine et les écoles de form

ation des infirmiers/accoucheurs. Pour

faciliter cet exercice dans les pays, il faut fournir d'urgence deux modèles

de programm

es de formation sur le PE

V pour les facultés de m

édecine etles écoles de form

ation des infirmiers/accoucheurs. C

ette action aideranon seulem

ent à identifier le contenu 'générique' du PEV

à couvrir, mais

permettra

également

de faire

des recom

mandations

sur la

manière

d’incorporer le PEV

dans les programm

es de formation avant em

ploi, defournir des inform

ations sur les types d’appui de suivi dont ont besoin lesfacultés et écoles, et d’identifier les problèm

es opérationnels qui peuventnécessiter une recherche supplém

entaire.

1.2

Justificatio

n et fo

nd

emen

t de l’élab

oratio

n d

u p

rog

ramm

e de

form

ation

1.2.1 B

esoin

s du

pro

gram

me d

e vaccinatio

n

Les résultats de plusieurs enquêtes sur les formations sanitaires et les

revues du PEV

menées pendant la décennie passée aux niveaux pays et

régional montrent que les obstacles les plus im

portants à l’atteinte dechaque enfant dans chaque district avec les services de vaccinationcontinuent d’être liés à la planification et à la gestion des ressourceshum

aines, m

atérielles et

financières aux

niveaux de

district et

deprestation de services, plutôt que juste des barrières physiques à l’accès.

Pour surmonter ces obstacles, le renforcem

ent des capacités en vued’am

éliorer les compétences gestionnaires et d’intégrer les services de

vaccination dans les infrastructures sociales et sanitaires constitue laprincipale stratégie opérationnelle. O

n s’attend par conséquent à ce quetous les agents de santé justifient de techniques de gestion pratiques afind’équilibrer les efforts de collaboration actuels avec l’atteinte des buts duProgram

me de vaccination, ce qui im

plique le maintien du niveau de

couverture et de la qualité de la vaccination de routine ainsi que la mise

en oeuvre des campagnes spéciales de vaccination.

Les revues du PEV

dans beaucoup de pays font état de lacunes dans laplanification et la gestion aux niveaux de district et de prestation deservices. L’une des raisons de cette situation était la stagnation desactivités de form

ation du PEV

dans le passé, surtout la gestion de laform

ation, puisque aucun cours MLM

n'a été dispensé dans la Région

africaine pendant la période quinquennale 1994-1999.

Cette situation critique appelait des efforts de collaboration plus larges de

la part des partenaires: FNU

, USA

ID, U

NIC

EF, O

MS, N

ESI, C

VP/PA

TH

,etc., en vue de relancer la form

ation MLM

. L'année 2000 a marqué le

début d’un progrès considérable dans la formation des cadres de niveau

intermédiaire sur le PE

V aux niveaux inter-pays et pays. Il en est résulté

pour les administrateurs de santé publique, surtout ceux du Program

me

de vaccination,

un cadre

clair leur

permettant

d’améliorer

leurscom

pétences gestionnaires quotidiennes et de résoudre les problèmes qui

surviennent pendant la mise en oeuvre de leurs plans PE

V nationaux et

de district.

Le rythme élevé de développem

ent des innovations et des nouvellestechnologies dans le program

me de vaccination exige une m

ise à niveaurégulière

des connaissances

du personnel

afin de

faire face

auxchangem

ents stratégiques et aux progrès techniques.

La stratégie "Atteindre C

haque District" (A

CD

) telle qu’adoptée par lespartenaires de la G

AVI et par le 10èm

e Groupe spécial sur la vaccination

en Afrique (T

FI) [2003] offre une véritable opportunité d'atteindre aum

oins une couverture DT

C-3 de 90%

au niveau national et de 80% dans

2

Chapitre I – Introduction

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 14: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

chaque district

dans tous

les pays

d’ici 2010,

conformém

ent à

larecom

mandation de la Session spéciale de l’A

ssemblée générale des

Nations unies (U

NG

ASS) et la V

ision et les Stratégies mondiales pour la

Vaccination (GIV

S) 2006-2015. Il faut pour cela une formation intensive

du personnel national à la gestion, la supervision formative et le suivi de

programm

e.

Le récent document de l’O

MS (A

58/12) sur le cadre stratégique 2006-2015: V

ision et stratégies mondiales pour la vaccination (G

IVS) présenté

à la 58ème A

ssemblée m

ondiale de la santé, porte la vaccination au-delàdes

nourrissons et

des enfants

à d’autres

tranches d'âge,

tout en

maintenant la priorité de vaccination de la petite enfance. C

ette nouvellevision, qui com

prend 24 stratégies de mise en ouvre, anticipe davantage

l’introduction de

nouveaux vaccins

(tels que

les vaccins

contre le

paludisme,

le V

IH/SID

A,

le rotavirus,

le papillom

e hum

ain, le

pneumocoque, le m

éningocoque A, le streptocoque de groupe A

, lashigellose et d’autres) et technologies, autant d’élém

ents qui nécessiterontde

nouvelles com

pétences de

la part

des agents

de santé

et des

administrateurs pour la m

ise en oeuvre au moyen de la form

ationintensive. La vision engage davantage tous les intéressés à accorder uneattention sans précédent à l’atteinte des couches "difficiles d’accès",encourage la résolution des problèm

es axée sur les données en vued’am

éliorer l'efficacité des programm

es.

1.2.2 B

esoin

s perçu

s en m

atière de fo

rmatio

n su

r la vaccinatio

n su

r lab

ase des évalu

ation

s des b

esoin

s en fo

rmatio

n (EB

F)

Afin

d’accroître la

performance

des program

mes

nationaux de

vaccination, l’O

MS/A

FRO

en

collaboration avec

la Fondation

desN

ations U

nies et

NE

SI a

financé un

projet en

vue d’effectuer

desévaluations des besoins en form

ation (EB

F) dans 14 pays cibles pendantla période 2000-2005. Les objectifs de l’E

BF étaient les suivants:

(i)analyser les activités de form

ation sur le PEV précédem

ment m

enées;

(ii)décrire la situation de la form

ation sur la vaccination dans les payscibles ;

(iii)identifier de

nouveaux besoins

de form

ation dans

desenvironnem

ents avant emploi ainsi qu’en cours d’em

ploi ; et (iv)faire des recom

mandations pour des actions visant à am

éliorer laform

ation au PEV.

Les équipes d'évaluation étaient composées d'experts internationaux et

nationaux tandis

que les

populations de

l'étude com

prenaient des

planificateurs et

des adm

inistrateurs aux

niveaux national

et sous-

national, des points focaux PEV

aux niveaux de district, régional et deshôpitaux, des superviseurs et des agents de santé, des form

ateurs et desstagiaires

d’établissements

de form

ation avant

emploi

et en

coursd’em

ploi. Les données ont été recueillies à l’aide d’entrevues semi-

structurées ainsi qu'au moyen de discussions thém

atiques de groupe,d’ateliers, de l'observation aux points de prestation de services et d’unerevue

documentaire

des registres,

y com

pris les

programm

es de

formations sur le PE

V.

Les initiatives précédentes de formation sur le PE

V avaient ciblé une large

gamm

e de personnel qui variait par pays mais com

prenait généralement

le personnel aux niveaux national (central), régional (intermédiaire),

district et périphérique, y compris les adm

inistrateurs du Programm

enational sur la vaccination (N

PI), les points focaux, les agents de santé auniveau de la form

ation sanitaire, le personnel d’appui et les secrétaires, etdans quelques cas des chauffeurs. Le personnel non-m

édical tel que lesm

aîtres d’école

et les

chefs religieux

ont égalem

ent participé

à la

formation PE

V précédente qui com

prenait des cours MLM

, des ateliersFdF, des cours sur la stratégie A

CD

, la gestion de données, la logistiqueet l’introduction de nouveaux vaccins ainsi que des cours préparatoirespour

la rougeole,

les cam

pagnes polio,

la m

obilisation sociale,

l’orientation sur la surveillance de la maladie. La m

ajorité des animateurs

des sessions

de form

ation PE

V

comprenaient

des partenaires

de la

vaccination, des administrateurs de program

me, des experts locaux des

équipes de gestion sanitaire de district (DH

MT

).

Pour la majorité des établissem

ents de formation avant em

ploi et en coursd’em

ploi examinés pendant l’E

BF, soit le contenu PE

V n’était pas décrit

3

Chapitre I – Introduction

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 15: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

dans les programm

es de formations, soit il était incom

plet ou dépassé.Les

écoles de

formation

manquaient

généralement

de m

atériel de

démonstration pour les leçons pratiques sur le PE

V. Le matériel tel que

les porte-vaccins, les accumulateurs de froid, les pastilles de contrôle de

vaccin, les graphiques de contrôle de la vaccination et les thermom

ètresn’étaient généralem

ent pas disponibles. Les documents PE

V à jour et le

matériel didactique n’étaient souvent pas disponibles ou les m

atérielsdisponibles n'étaient pas appropriés. D

ans certains cas, les matériels de

référence disponibles étaient de vieilles éditions sans information à jour

sur le PEV. B

ien que quelques établissements aient adapté des m

odulesM

LM de l’O

MS, d’autres ne figuraient pas sur la liste de publipostage de

l’OM

S prévue pour recevoir des informations m

ises à jour sur le PEV.

Le

nombre

d’heures théoriques

pour les

sujets du

PEV

variait

considérablement selon le type de program

me de form

ation et le niveaudes frais de scolarité, m

ais était généralement com

pris entre 2 et 10heures. B

ien que les sessions pratiques soient une partie intégrante desprogram

mes

avant em

ploi et

en cours

d’emploi,

leur durée

sur la

vaccination variait aussi largement entre 1 et 12 sem

aines pour lesprogram

mes en cours d’em

ploi, tandis que pour les programm

es avantem

ploi la gamm

e était plus large, de 1 à 20 semaines. C

ertains desétablissem

ents de formation m

anquaient de moyens de transport pour le

placement des étudiants en stratégie avancée ainsi que la supervision des

étudiants placés.

Certains des enseignants et anim

ateurs ont reçu une formation PE

Vrécente, tandis que la m

ajorité n'a pas assisté à des ateliers PEV

et à cetitre m

anque de connaissances sur la théorie et la pratique actuelles duPE

V.

S’agissant des nouveaux besoins de formation non satisfaits, le plus

courant était la nécessité de faire réviser les programm

es de formation

pour y incorporer la théorie et la pratique modernes du PE

V. Lesdom

aines opérationnels pour lesquels la formation doit être renforcée

sont l'évaluation et la prévision des besoins en vaccins, les nouveauxvaccins, la technologie d'injection et la sécurité de la vaccination, etc. Le

besoin en matériels de référence du PE

V était égalem

ent universel, lapriorité étant des les établissem

ents de formation avant em

ploi et encours d’em

ploi.

Des

recomm

andations spécifiques

basées sur

les conclusions

del'évaluation ont été faites en ciblant les établissem

ents de formation avant

emploi et en cours d’em

ploi, les établissements de prestation de services

de santé, les ministères de la santé, les unités PE

V et les partenaires. Pour

les établissem

ents de

formation,

les principales

recomm

andationsconcernent une révision urgente des program

mes de form

ation pour yinclure les com

posantes opérationnelles et d’appui clés du PEV

ainsi quedes

cours d'orientation

et de

recyclage pour

les anim

ateurs et

lesenseignants. Pour les établissem

ents de prestation de services de santé, lesrecom

mandations clés ont trait à la nécessité de renforcer la form

ation encascade

à l’aide

des cours

ML

M

et d’autres

formations

PEV

et

d’intensifier la

supervision form

ative. Le

renforcement

du rôle

decoordination des m

inistères de la santé a également été relevé. Pour les

partenaires, la recomm

andation clé est de renforcer leur appui auxm

inistères de la santé ainsi qu’aux établissements de form

ation.

1.2.3 Fo

nd

emen

t de l’élab

oratio

n d

u p

rog

ramm

e de fo

rmatio

n

Pour être efficace, un programm

e national de vaccination (NIP) doit

bénéficier de

l’appui enthousiaste

d'un corps

médical,

infirmier

etobstétrical bien inform

é. Pour cela, il faudra accorder une priorité élevée àla form

ation avant emploi et en cours d’em

ploi. À cause des nom

breusesinnovations du program

me et des défis liés à la m

ise en oeuvre desnouvelles stratégies (A

CD

, GIV

S, OM

D), la form

ation médicale doit être

actualisée répondre à ces concepts et développements nouveaux.

La plupart des revues du programm

e national et des missions d'évaluation

des besoins en formation indiquent qu'il y a des goulots d’étranglem

entgraves dans la form

ation avant emploi et en cours d’em

ploi et entre lesdeux, l’un d'eux étant l’absence de form

ation des enseignants sur lathéorie et la pratique m

odernes du PEV

et l’autre le manque de m

atérielsde référence actualisés.

4

Chapitre I – Introduction

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 16: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

En effet, dans beaucoup de pays les institutions nationales ont com

mencé

à demander aux facultés de m

édecine, écoles de formation en soins

infirmiers et aux autres centres de form

ation professionnelle médicale

d’augmenter le nom

bre d’heures consacrées dans leurs programm

es à laform

ation clinique en milieu de consultation externe parce que ces

environnements

fournissent une

expérience qui

est particulièrem

entpertinente pour la pratique professionnelle future. Les organisationsinternationales, y com

pris la Fédération mondiale pour la form

ationm

édicale (WFM

E) et les principaux partenaires des services infirm

iers etobstétricaux

(Conseil

international des

infirmiers

– IC

N

- et

Confédération internationale des accoucheurs – IC

M) ont préconisé:

(a)l’élargissem

ent du cadre dans lequel a lieu la formation ;

(b)la coordination de la form

ation avec la prestation des services desanté ;

(c)l’utilisation des priorités sanitaires nationales pour définir le contextede la form

ation ; (d)

l’intégration de la science et de la pratique cliniques.

Une form

ation clinique et en santé publique qui incorpore les objectifsd’apprentissage du PE

V perm

ettra aux étudiants de poser un fondement

solide de connaissances et de compétences essentielles. Pour guider la

formation

des étudiants

et réduire

la surcharge

factuelle des

connaissances vastes

et exponentiellem

ent croissantes

relatives à

lapédiatrie en consultation externe, il convient de définir clairem

ent lesconnaissances, l’expérience et les com

pétences essentielles ou crucialesque les étudiants doivent acquérir.

Les divers

matériels

de référence

du PE

V

et les

directives sur

lasurveillance de la poliom

yélite et de la rougeole, la logistique et lacom

munication pour le PE

V ainsi que les m

odules pour cadres de niveauinterm

édiaire (MLM

) et le dossier La vaccination dans la pratique (IIP)définissent les connaissances et les com

pétences les plus essentielles quisont requises. Ils ont été largem

ent utilisés pendant l’élaboration de cedocum

ent.

1.3

Ob

jectifs du

pro

gram

me d

e form

ation

1.3.1 O

bjectif g

énéral

Renforcer

l'enseignement

de la

vaccination dans

le program

me

deform

ation existant pour le programm

e de formation de base (avant

emploi) des m

édecins, infirmiers/accoucheurs et autres professionnels de

la santé.

1.3.2 O

bjectifs sp

écifiqu

es

�R

éviser le contenu technique du cours de vaccination sur la base : •

des nouveaux développements dans le program

me

•des norm

es et procédures des programm

es de vaccination •

du profil de compétence en vaccination des diplôm

és �

Actualiser les connaissances et com

pétences techniques du corpsenseignant chargé d’enseigner les sujets du PE

V ;

�E

n s’assurant que : •

des objectifs de formation pertinents sont form

ulés •

des m

éthodes et

techniques actives

sont utilisées

pourl’enseignem

ent/apprentissage •

il est alloué suffisamm

ent de temps aux sujets du cours

•un équilibre sain existe entre les séances théoriques et pratiques

•des m

atériels de formation appropriés en quantités suffisantes

sont disponibles dans les établissements de form

ation •

des fournitures et du matériel de dém

onstration appropriés sontdisponibles dans les établissem

ents de formation

•une évaluation adéquate de l’enseignem

ent et du programm

e estm

enée.

5

Chapitre I – Introduction

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 17: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

2Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

6

Les compétences des prestataires des services de vaccination sont basées

sur les compétences nécessaires pour fournir des services de vaccination

de qualité et sûrs à la population cible. Les compétences essentielles

décrivent les compétences et com

portements fondam

entaux attendusd'un nouveau diplôm

é ou d'un agent de santé en poste. La compétence

comprend

par conséquent

plusieurs com

posantes: form

ation avant

emploi,

expérience acquise

au poste,

formation

en cours

d’emploi,

participation aux

ateliers, réunions,

cours de

recyclage, débats

professionnels, exposition aux meilleures pratiques, etc., com

me m

ontréci-dessous.

Ce chapitre discute les com

pétences escomptées de différents cadres qui

sont impliqués dans les activités de vaccination aux niveaux de district,

des centres de santé et comm

unautaire.

2.1

Profil d

e sortie et co

mp

étences essen

tielles d'u

n m

édecin

po

ur les

activités de vaccin

ation

au n

iveau d

e district

L'équipe DH

MT

est responsable de toutes les activités sanitaires dans ledistrict,

y com

pris la

planification, l’organisation,

la supervision

etl’évaluation des services de vaccination. Pour y parvenir avec succès, leM

édecin de district (DM

O) ou le R

esponsable sanitaire doivent justifier descom

pétences résumées dans le tableau : 2.1.

Il y a un certain degré de dynamique dans le tableau ci-dessus. Il m

ontrenon seulem

ent les compétences attendues, m

ais également la profondeur

de ces compétences en portant la note "X

", "XX

" ou "XX

X". E

n outre, ilm

et en lumière les élém

ents de profil de sortie du médecin fraîchem

entdiplôm

é avec quelques domaines de travail où il/elle justifie de fortes

compétences (base théorique de la vaccination, m

aladies évitables par lavaccination, vaccins du PE

V), ainsi que les dom

aines où il faut acquérirplus de com

pétences : gestion des vaccins, planification, budgétisation,com

pétences de supervision, etc.

Le tableau montre égalem

ent la progression des compétences du titulaire

après son exposition aux travaux pratiques ou à la formation en cours

d’emploi en qualité de C

hef de la DH

MT

(médecin en poste). Il est

attendu de ce dernier qu’il justifie d’une bonne connaissance de lavaccination et qu’il soit com

pétent ou très compétent dans tous les

domaines de travail cités dans le tableau.

La conclusion

de cette

analyse peut

aider l’adm

inistrateur D

RH

à

appliquer à

ces personnes

différentes approches

de form

ation, par

exemple,

la form

ation de

jeunes m

édecins avec

un accent

sur les

domaines de travail faibles et la form

ation de recyclage des autresgroupes pour soutenir leurs com

pétences. Le tableau indique également

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Formation avant

emploi/de niveauuniversitaire

Expérience auposte.

Interaction avecla com

munauté

Formation en

cours d’emploi

ou post-universitaire

Cours de

recyclage,ateliers,

Internet, etc.,

Acquis en com

pétence

��

Page 18: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

7

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Tableau 2.1

Évaluation des connaissances, attitudes et com

pétences en matière de vaccination attendues d'un m

édecin diplômé et d’un m

édecin en poste

Profil de

Com

pétences du C

onnaissances, attitudes et compétences en vaccination

sortie d'un m

édecin en poste m

édecin diplômé

(dans la DH

MT)

Connaissances en vaccination �

Base théorique de la vaccination (histoire naturelle des m

aladies, agents causaux, réponse imm

unitaire, types XXX

XXd'im

munité, vaccins)

�Surveillance de la m

aladie, investigations de cas/de flambées, systèm

e de notification XX

XXX�

Maladies évitables par la vaccination; initiatives d'éradication/élim

ination XXX

XXX�

Politique et stratégies de vaccination (routine, campagne, fixe, stratégie avancée, intégration avec d’autres program

mes)

XXXXX

�Vaccins du P

EV, sécurité des vaccins, contre-indications XXX

XXX�

Chaîne de froid pour conserver les vaccins, m

atériel, entretien XX

XXX�

Gestion des vaccins (com

mande, livraison, contrôle des stocks, pertes)

XXXX

�Population cible, calendriers de vaccination, occasions m

anquées XX

XXX�

Couverture vaccinale, cadre cible, taux d’abandon

XXXX

�N

ouveaux vaccins et technologies; nouvelles stratégies (OM

D, A

CD

, GIVS)

XXXXX

Compétences en gestion de la vaccination

�P

lanification (plans pluriannuels et annuels) X

XXX�

Budgétisation et gestion financière

XXX

�Suivi et évaluation de la m

ise en oeuvre des plansX

XXX�

Com

pétences de supervision (surtout dans la supervision formative)

XXXX

�C

ompétences de form

ation; méthodes et outils de form

ation XXX

XX�

Com

pétences de comm

unication et de mobilisation des ressources

XXX

�C

ompétences de m

obilisation comm

unautaireX

XXX�

Mise en ouvre de la recherche opérationnelle

XXX

Attitudes en tant que m

édecin et chef d'équipe �

Assurer une adm

inistration adéquate de son équipe (affectation des tâches, rapports d'évaluation, rétro-information sur

la performance, etc.)

XXXX

�Prendre des décisions de gestion appropriées conform

es aux ressources disponibles et à la programm

ation. Les décisions doivent respecter l’éthique et être d’un bon rapport coût-efficacité

XXXX

�A

ppliquer l’approche d'équipe et encourager les rapports interpersonnels XX

XXX�

Utiliser les principes d’autoévaluation et d’évaluation par les pairs dans la perform

ance du travail XX

XXX�

S'occuper de l'usager du service; conseiller plutôt que donner des instructions à ceux qui sollicitent la vaccination XXX

XX�

Être un comm

unicateur capable d'encourager les vaccinations par des exposés et un plaidoyer sanitaires efficaces X

XXX�

Être un chef comm

unautaire qui a gagné le respect et la confiance locauxX

XXX�

Organiser/m

ener des enquêtes CA

P sur la vaccination

XXX

Légende : X- “Dom

aines de travail où il faut acquérir plus de compétences”; XX- “D

omaines de travail où des com

pétences suffisantes existent déjà”; et XXX- “Dom

aines de travail ayant de fortes compétences ”

Page 19: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Tableau 2.2

Évaluation des compétences et aptitudes en vaccination attendues d'un infirm

er/accoucheur/infirmier de santé com

munautaire diplôm

é et du mêm

e personnel en poste

Profil de sortie d’un

Com

pétences d’un infirm

er/accoucheur/infirm

er/accoucheur/C

onnaissances, attitudes et compétences en vaccination

infirmier de santé

infirmier de santé

comm

unautaire com

munautaire

diplômé

en poste (CS)

Compétences en gestion. C

apacité à :

�D

éfinir la zone de couverture et les populations cibles (cartographie, calcul des proportions de populations éligibles, etc.) XX

XXX

�Préparer un plan pour les services de vaccination de routine et de stratégie avancée

XXXX

�Faire la supervision form

ative régulière pour vérifier si les normes de vaccination sont correctem

ent appliquées sur le terrain X

XX

�Fixer des cibles de vaccination pour la zone de couverture et faire le suivi m

ensuel, trimestriel et annuel

XXXXX

�Identifier les ressources disponibles pour la vaccination et dem

ander des ressources supplémentaires si nécessaire.

XXXXX

�Suivre les tendances de m

orbidité et de mortalité des m

aladies cible en dressant des graphiques et cartes à jourX

XXX

�Suivre l’utilisation des vaccins et les taux d’abandon

XXX

�S’assurer que tous les registres de vaccination sont correctem

ent entretenus et envoyés à temps au siège de district

XXXX

�O

rganiser des réunions mensuelles du personnel pour discuter des questions relatives aux activités de vaccination

XXXXX

�M

aintenir la discipline, le travail d’équipe et la motivation au sein du personnel

XXXXXX

�A

ssigner les tâches au personnel et faire un tableau de service hebdomadaire/m

ensuel XX

XXX

�Évaluer les résultats de vaccination dans la zone de couverture

XXX

les limites de la com

posante vaccination dans le programm

e de formation

de l'établissement de form

ation telles que révélées par un accent moindre

sur les détails clés du PEV

(ex.: gestion des vaccins, budgétisation,plaidoyer, etc.) ou suite à l'allocation de tem

ps à d’autres programm

esprioritaires concurrents.

Il est important que les résultats de l'analyse ci-dessus sur le profil de

sortie soient pris en considération quand on prépare le programm

e deform

ation de diverses catégories d'étudiants en médecine: m

édecinegénérale, m

édecine spécialisée et médecine de santé publique. C

es troiscatégories peuvent nécessiter différents niveaux d'intensité de form

ationen fonction des sujets de contenu du program

me de form

ation.

2.2

Profil d

e sortie d

’un

infirm

er/accou

cheu

r/infirm

ier de san

téco

mm

un

autaire p

ou

r les activités de vaccin

ation

Une approche sem

blable du contenu en matière de com

pétences estappliquée

au cadre

infirmer/accoucheur/infirm

ier de

santé com

mun-

autaire pleinement im

pliqué dans les activités de vaccination, qui sont unpilier im

portant du programm

e. Les résultats de cette évaluation figurentdans le tableau ci-dessous

L’atelier de consensus de Douala a identifié trois groupes principaux ayant

une intensité de formation différente sur les élém

ents de contenu du PEV:

les infirmiers diplôm

és d’État, les infirmiers et accoucheurs inscrits.

8Section 1: C

omm

entaires introductifs et annexes techniques sur le programm

e de formation au PEV

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Page 20: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

9

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Profil de sortie d’un

Com

pétences d’un infirm

er/accoucheur/infirm

er/accoucheur/C

onnaissances, attitudes et compétences en vaccination

infirmier de santé

infirmier de santé

comm

unautaire com

munautaire

diplômé

en poste (CS)

Compétences dans l’adm

inistration des vaccinations. Capacité à :

�O

rganiser des séances de vaccination fixes, de stratégie avancée/mobiles

XXXX

�Expliquer aux m

ères l'importance des vaccinations, celles qui sont requises, leurs intervalles, la date et le lieu de la

prochaine vaccination, les réactions attendues, les effets secondaires possibles et comm

ent y faire face XX

XXX

�S’assurer que tous les m

atériels d’injection utilisés pour la vaccination sont disponibles et stériles XXX

XXX

�S’assurer que les vaccins et les diluants à utiliser ne sont pas endom

magés ou n’ont pas expiré

XXXXXX

�A

dministrer les vaccinations à l’aide du calendrier et de la technique corrects

XXXXX

�A

ssurer un bon entretien et un suivi quotidien (deux fois) de la chaîne de froid XXX

XXX

�Tenir un inventaire de tout le m

atériel de vaccination et de son état de réparation. X

XX

�Tenir correctem

ent les registres permanents de la m

ère et de l’enfant XX

XXX

�M

ettre en place un système de suivi pour vacciner les défaillants

XXXX

�Tenir des registres exacts des vaccinations effectuées et des vaccins reçus du district: les doses adm

inistrées et les doses perdues. XX

XX

�S’assurer que tous les registres de vaccination sont correctem

ent préparés et envoyés à temps au district

XXXXX

Attitudes et travail com

munautaire. C

apacité à :

�Éduquer la com

munauté sur les m

aladies cible et le rôle de la vaccination dans leur prévention XXX

XXX

�Entrer en liaison avec le C

omité de développem

ent villageois sur les questions sanitaires et présider la Sous-comm

ission de la santé. Inclure la vaccination dans le plan du Sous-com

ité X

XXX

�Être un com

municateur capable d'encourager les vaccinations par des exposés et un plaidoyer sanitaires efficaces

XXXXX

�Identifier les groupes de fem

mes, les chefs religieux, les adm

inistrateurs, etc. qui ont une contribution dans la promotion du

programm

e et interagir avec eux XX

XXX

�Identifier les O

NG

locales actives dans les questions sanitaires et travailler avec ellesXX

XXX

�A

ssocier les comm

unautés dans la planification des activités de vaccination de routine et les campagnes de vaccination

(JNV, JLV, AVS, etc.)

XXXX

�S'occuper de l'usager du service; conseiller plutôt que donner des instructions à ceux qui sollicitent la vaccination

XXXXX

�Prendre au sérieux les rum

eurs sur la vaccination et faire le compte rendu aux com

munautés sur vos conclusions

XXX

�U

tiliser les principes d’autoévaluation et d’évaluation par les pairs dans la performance du travail

XXX

�Participer aux enquêtes C

AP

sur la vaccination XX

XX

Légende : X- “Dom

aines de travail où il faut acquérir plus de compétences”; XX- “D

omaines de travail où des com

pétences suffisantes existent déjà”; et XXX- “Dom

aines de travail ayant de fortes compétences ”

Page 21: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

2.3

Descrip

tion

s des tâch

es du

perso

nn

el essentiel d

u p

rog

ramm

en

ation

al de vaccin

ation

2.3.1 A

dm

inistrateu

r natio

nal d

u PEV

Titre:

Adm

inistrateur national du PEV

Grade:

(Suivant la nomenclature du personnel national)

Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle: (Suivant l’organigram

me du systèm

e national de santé)

Objectif du poste:

Planifier, organiser, coordonner et assurer la mise en

oeuvre, le suivi et l’évaluation du programm

e national de vaccination

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision du

superviseur (C

hefd'U

nité, Directeur ou C

oordinateur), le titulaire sera responsable destâches suivantes : •

Analyser

et prendre

des décisions

sur la

base des

plans et

processus du développement du program

me ;

•Suivre

la m

ise en

oeuvre et

l’évolution du

programm

e en

adoptant les innovations et les meilleures pratiques ;

•A

ssurer la qualité et la sécurité des vaccinations effectuées ; •

Conseiller, orienter, inspirer et superviser le personnel ;

•C

omm

uniquer avec les comm

unautés, les intervenants et lespartenaires

en vue

de m

aximiser

les ressources

pour la

vaccination et leur rendre compte des réalisations du program

me.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple) T

âches périodiques (séquentielles) :•

Élaborer

les plans

stratégiques et

annuels de

vaccination et

préparer le

budget des

ressources hum

aines, m

atérielles et

financières conformém

ent aux politiques/stratégies nationales devaccination ;

10%

•Suivre et superviser le program

me en vue d’assurer l’atteinte des

cibles et

la qualité

et la

sécurité de

l’administration

de la

vaccination ; 20%•

Organiser des réunions trim

estrielles ou semestrielles du C

omité

de coordination inter-agences (CC

I) en tant que Secrétariat duC

CI ; 5%

•Faire

une évaluation

à m

i-parcours et

en fin

de cycle

duprogram

me ; 5%

•Soum

ettre des rapports annuels, trimestriels, m

ensuels ou tousautres rapports tels qu’exigés par le H

MIS ; 5%

Tâches continues:

•A

nalyser les données de couverture vaccinale et de surveillancereçues

et prendre

des décisions

sur les

questions liées

auprogram

me ; 10%

•Servir

de conseiller

technique au

Ministère

ou au

Conseil

sanitaire sur

les ressources

en santé,

le recrutem

ent, le

déploiement du personnel travaillant dans le program

me de

vaccination ; 5%•

Orienter et optim

iser la performance du travail, à travers des

rapports interpersonnels améliorés dans l’équipe PE

V ; 10%

•A

ssurer l’administration quotidienne de l'unité PE

V ; 15%

•O

rganiser la formation et le développem

ent professionnel dupersonnel engagé directem

ent dans les activités du programm

eafin d'am

éliorer la qualité et la sécurité de la vaccination ; 5%•

Com

muniquer avec les intervenants et les partenaires et m

obiliserdes ressources pour la vaccination ; 5%

•É

valuer les résultats de fin de journée et programm

er les activitésde la prochaine journée/période ; 5%

Qualifications et expérience:

Licence en santé publique ou équivalent;large expérience professionnelle dans la gestion des program

mes de

santé publique. Un diplôm

e en gestion de la santé serait un avantage.

10

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 22: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

2.3.2 C

harg

é de la su

rveillance d

e la malad

ie/Épid

émio

log

iste

Titre: C

hargé de la surveillance de la maladie/É

pidémiologiste

Grade: (Suivant la nom

enclature du personnel national)

Identification du poste: (Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle:

(Suivant l’organigramm

e du système national de

santé. Responsable devant l’adm

inistrateur national du PEV

s’il/elletravaille dans le PE

V)

Objectif du poste:

Planifier, organiser, coordonner et assurer la mise en

oeuvre des activités de surveillance de la maladie conform

ément au

plan d'action stratégique et annuel sur la vaccination.

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision du

superviseur (C

hefd'U

nité, Directeur ou C

oordinateur), le titulaire sera responsable destâches suivantes : •

Assurer

la collecte,

la collation

et l’analyse

des données

desurveillance de la m

aladie •

Assurer le fonctionnem

ent harmonieux du systèm

e de rapportsur les m

aladies cibles et les taux de couverture vaccinale •

Assurer une réponse rapide aux cas et épidém

ies de maladies

cibles •

Former les agents de santé sur les principes de surveillance de la

maladie.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple) •

Analyser les données de couverture vaccinale et de surveillance

reçues en

liaison avec

le D

épartement

épidémiologique

etl’H

MIS

; 10%•

Servir de conseiller technique à l’administrateur national du PE

Vsur les questions relatives à la surveillance de la m

aladie

•M

ettre en place un système de surveillance de la m

aladie pour lesm

aladies cibles notifiables pour la préparation aux épidémies, les

enquêtes et réponse aux flambées. Le systèm

e devrait également

inclure les MA

PI ; 20%•

Diffuser parm

i les agents de santé les définitions de cas desm

aladies cibles en vue de faciliter leur reconnaissance rapide etexacte et la prise en charge des cas ; 5%

•M

ettre en place un système de suivi et d'évaluation avec un

accent spécial

sur les

maladies

ciblées pour

l’éradication/élimination ou la lutte (ex.: Poliom

yélite, tétanosnéonatal, rougeole, etc.). C

e système devrait inclure les élém

ents suivants : –

Sélection des indicateurs du programm

e–

Supervision sur le terrain planifiée ou ponctuelle en fonctiondu program

me et de la liste de contrôle de la visite de

supervision préparée à l’avance–

Suivi et examen régulier des progrès en vue de vérifier

l’atteinte des cibles ; 20%•

Élaborer un systèm

e de prévision des épidémies qui com

prendral'identification

des élém

ents ou

facteurs de

risque essentiels

suivants : –

Facteurs saisonniers ou climatiques

–É

pidémiologie (épidém

ies passées et tendances changeantesde survenue de la m

aladie) –

Groupes de population et zones à haut risque ; 5%

•Superviser la saisie et l’analyse inform

atisées des données desurveillance

de la

maladie

et fournir

des com

ptes rendus

périodiques pour la gestion, les districts et les sites sentinelles ;5%

•Suivre les taux généraux de couverture vaccinale de la populationcible et aider à l’organisation des cam

pagnes de vaccination dem

asse (JNV, AV

S) ; 10%

11

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 23: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•Identifier

des laboratoires

de référence

nationaux et

internationaux pour l’envoi des échantillons et la confirmation

des diagnostics de laboratoire •

Créer

des stocks

de vaccins,

des trousses

de collecte

deséchantillons

et de

prise en

charge des

cas et

assurer leur

distribution rapide au niveau intermédiaire ; 5%

•O

rganiser la formation du personnel sur la reconnaissances des

cas/flambées et l’investigation des M

API, la collecte et l’envoi des

échantillons, le rapport de routine et sentinelle des maladies

cibles ; 15%•

Fournir la rétro-information sur la survenue et les tendances des

maladies aux fournisseurs des données au m

oyen de réunionsrégulières, de la supervision et d’un bulletin épidém

iologique ;5%

Qualifications

et expérience:

Licence

ou équivalent.

Excellentes

compétences en inform

atique. Vaste expérience en santé publique etsurveillance des m

aladies.

2.3.3 R

espo

nsab

le de la ch

aîne d

e froid

Titre: R

esponsable de la chaîne de froid

Grade:

(Suivant la nomenclature du personnel national)

Identification du poste: (Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle:

Adm

inistrateur national du PEV

Objectif

du poste:

Planifier, organiser,

coordonner et

assurer le

fonctionnement

harmonieux

de la

chaîne de

froid pour

leprogram

me de vaccination

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision de

l’administrateur

national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :

•Planifier et suivre le systèm

e de chaîne de froid du PEV

dans lepays

•A

ssurer la fonctionnalité du système de chaîne de froid

•Fournir appui et m

oyens pour l’entretien préventif et curatif dum

atériel de chaîne de froid •

Former les techniciens de la chaîne de froid au niveau sous-

national.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple) •

Préparer un plan de chaîne de froid en tant que composante du

plan général (stratégique et annuel) du PEV

avec les sous-sectionssuivantes : –

Plan de

réhabilitation de

la chaîne

de froid

en vue

derem

placer le vieux matériel

–Plan d’urgence de la chaîne de froid

–Planifier l’entretien préventif et curatif du m

atériel de chaînede froid ; 5%

•E

n liaison avec le Logisticien, estimer les besoins en m

atériel dechaîne de froid et fournitures et conseiller le gestionnaire du PE

Vsur la sélection du m

atériel avec des spécifications approuvées parl’O

MS/U

NIC

EF ; 5%

•Tenir un inventaire exact de la chaîne de froid et le m

ettre à jourrégulièrem

ent ; 20%•

Organiser une unité d’entretien régulier du m

atériel et le doter detechniciens de réparation form

és. Fournir à l'unité des outils pourla réparation ; 20%

•Identifier un m

atériel de chaîne de froid alternatif (réfrigérateurs,congélateurs, générateurs de secours, etc.) pour faire face auxurgences (coupures de courant, inondations, écroulem

ent dem

agasins de vaccin)•

Faire des

suggestions pour

installer des

infrastructures de

réfrigération de vaccins aux aéroports nationaux•

Faire une supervision régulière des installations nationales/sous-nationales de la chaîne de froid en vue d’assurer le fonctionne-m

ent ininterrompu de la chaîne de froid dans le pays ; 30%

12

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 24: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PE

V sur l’état,

les besoins et les contraintes de la chaîne de froid et faire desrecom

mandations sur la m

anière de les surmonter ; 5%

•E

ffectuer la formation du personnel national et sous-national de

la chaîne de froid (responsables de la chaîne de froid, techniciensde

réparation et

autre personnel

de santé

ayant des

responsabilités dans la chaîne de froid) ; 15%•

Effectuer toutes autres activités du program

me assignées par le

gestionnaire du PEV

Qualifications et expérience:

Diplôm

e d’ingénieur ou équivalent avecexpérience dans le m

atériel de réfrigération. L’expérience antérieurecom

me responsable de la chaîne de froid au niveau sous-national est

un avantage.

2.3.4 R

espo

nsab

le de la lo

gistiq

ue

Titre: R

esponsable de la logistique (Logisticien)

Grade:

(Suivant la nomenclature du personnel national)

Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle:

Adm

inistrateur national du PEV

Objectif du poste:

Assurer la gestion appropriée des vaccins et m

atérielsd'injection, la com

mande et la distribution des fournitures et la

fourniture du transport pour le fonctionnement ininterrom

pu desopérations du program

me.

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision de

l’administrateur

national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :

•E

stimer les besoins en vaccins et m

atériel d’injection •

Déterm

iner les quantités pour la comm

ande des fournitures enfonction des capacités de stockage des cham

bres sèches et froideset des niveaux des stocks de vaccins

•G

érer le stock de vaccins pour prévenir les ruptures

•A

ssurer un système fonctionnel de distribution de fournitures

•Suivre l’utilisation des vaccins et du m

atériel d’injection pourm

inimiser les pertes de vaccin.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple) •

Préparer un plan de logistique en tant que composante du plan

général (stratégique et annuel) du PEV

avec les sous-sectionssuivantes :–

Besoins en vaccin et m

atériel d’injection en fonction de lapopulation

cible à

vacciner pendant

la période

deplanification

–C

oût estimatif des fournitures

–C

alendrier approuvé

des périodes

de com

mande

desvaccins/m

atériel d’injection/fournitures ; 5%•

En liaison avec l’adm

inistrateur national de la chaîne de froid,estim

er les besoins en vaccins et autres fournitures et conseiller legestionnaire du PE

V sur la sélection des fournisseurs dont les

spécifications de produit sont approuvées par l’OM

S/UN

ICE

F ;10%

•E

ffectuer le suivi et l’inventaire régulier du stock de vaccins et defournitures ; 20%

•M

ettre en place un système efficace de distribution de fournitures

et assurer la disponibilité du transport pour des livraisons sûres ;10%

•Faire des visites de supervision régulières aux m

agasins de vaccinset aux form

ations sanitaires pour observer si : –

des pratiques appropriées de gestion de stock sont appliquées(aptitude, propreté, etc.)

–les fournitures sont faites selon la "politique de la livraison enbloc"

–les

registres de

magasin

sont exacts

et conform

es au

décompte physique

13

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 25: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

–les

mouvem

ents d’entrée

et de

sortie des

vaccins sont

correctement enregistrés dans le registre des vaccins

–les vaccins et m

atériels d’injection expirés et écartés sontélim

inés selon les normes de sécurité

–le personnel applique les tests de qualité des vaccins (PC

V,test d’agitation, lecture des indicateurs de qualité des vaccins,etc.)

pour prévenir

l’utilisation de

vaccins périm

és ou

endomm

agés ; 30%•

Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PEV

sur l’état,les besoins et les contraintes de la chaîne de froid et faire desrecom

mandations sur la m

anière de les surmonter ; 5%

•E

ffectuer la formation du personnel national et sous-national de

la chaîne de froid (responsables de la chaîne de froid, techniciensde

réparation et

autre personnel

de santé

ayant des

responsabilités dans la chaîne de froid) ; 20%•

Effectuer toutes autres activités du program

me assignées par le

gestionnaire du PEV

Qualifications

et expérience:

Diplôm

e post-universitaire

en santé

publique. C

ertificat ou

diplôme

en gestion

de la

logistique.L'expérience antérieure en gestion de la logistique est un avantage.

2.3.5 C

harg

é de la co

mm

un

ication

/mo

bilisatio

n so

ciale/pro

mo

tion

de

la santé T

itre: Chargé de la com

munication/m

obilisation sociale/promotion de la

santé

Grade: (Suivant la nom

enclature du personnel national)

Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle:

(Suivant l’organigramm

e du système national de

santé. Responsable devant l’adm

inistrateur national du PEV

s’il/elletravaille dans le PE

V)

Objectif

du poste:

Planifier, organiser,

coordonner les

activités de

comm

unication et de relations publiques et renforcer le plaidoyer etla m

obilisation comm

unautaires en faveur de la vaccination

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision de

l’administrateur

national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :

•s’assurer que les activités de com

munication du PE

V sont gérées,

mises en oeuvre, suivies et évaluées efficacem

ent•

Utiliser les com

pétences de comm

unication pour un plaidoyer etune

mobilisation

sociale am

éliorés en

vue de

maxim

iser les

ressources pour les programm

es de vaccination •

Faciliter la recherche formative et utiliser les conclusions de la

recherche dans la programm

ation de la comm

unication pour lavaccination.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple) •

Préparer un plan de comm

unication en tant que composante du

plan général (stratégique et annuel) du PEV

avec les informations

suivantes : –

Activités

de com

munication

(ateliers de

formation,

production d'outils, évaluations, etc.) traitant du PEV

deroutine, de la surveillance de la m

aladie et des AVS

–A

ctivités à mener conjointem

ent avec les principaux événe-m

ents de comm

unication tels que les journées nationales oum

ondiales de la santé et le lancement de cérém

onies liées à lavaccination

–A

udience cible à laquelle s’adresser, y compris stratégies pour

atteindre les zones éloignées –

Stratégies pour faire face à la résistance à la vaccination –

Calendrier, ressources requises et budget des activités de

comm

unication ; 10%–

Coordonner la conception, le développem

ent, le pré-test, l’achatet la distribution de m

atériels et outils pédagogiques pour leprogram

me de vaccination ; 10%

14

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 26: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•Tenir des réunions et entrer en liaison avec les autres m

inistères,les partenaires de la vaccination et les m

édias pour comm

uniquerles progrès, les m

eilleures pratiques et les contraintes ; 5%•

Impliquer les com

munautés et le public dans la planification et la

mise en oeuvre des activités de vaccination pour assurer leur

acceptation et leur appui ; 15%•

Préparer et publier des comm

uniqués de presse réguliers pour lesm

édias en vue de les informer sur les progrès et innovations, et

développer un réseau médiatique bien inform

é ; 5%•

Élaborer un ensem

ble d'indicateurs pour mesurer l’atteinte des

cibles de comm

unication•

Faire le suivi des activités de comm

unication et des résultatsattendus à l’aide d’indicateurs de com

munication spécifiques et

porter des améliorations en tant que de besoin ; 10%

•Form

uler et

effectuer des

enquêtes de

référence sur

lesconnaissances,

attitudes et

pratiques liées

au program

me

devaccination ; 10%

•E

ffectuer la formation du personnel national et sous-national sur

les techniques de comm

unication et les stratégies pour atteindredifférents groupes cibles ; 20%

•Fournir des rapports réguliers au gestionnaire du PE

V sur les

progrès et les contraintes et faire des recomm

andations sur lam

anière de les surmonter ; 5%

•É

valuer la composante inform

ation, éducation, comm

unicationet m

obilisation comm

unautaire du programm

e de vaccinationpour en vérifier l’efficacité ; 10%

•E

ffectuer toutes autres activités du programm

e assignées par ledirecteur/superviseur du PE

V.

Qualifications

et expérience:

Diplôm

e post-universitaire

en santé

publique. Certificat ou diplôm

e en techniques de comm

unication.E

xcellente capacité

de rédaction.

L'expérience

spécifique en

traitement inform

atique est un avantage.

2.3.6 G

estion

naire d

e do

nn

ées/Statisticien

Titre:

Gestionnaire de données/Statisticien

Grade: (Suivant la nom

enclature du personnel national)

Identification du poste:(Suivant la codification du personnel national)

Autorité de tutelle:

(Suivant l’organigramm

e du système national de

santé. Responsable devant l’adm

inistrateur national du PEV

s’il/elletravaille dans le PE

V)

Objectif du poste:

Assurer la collecte et le traitem

ent des données devaccination et de surveillance de la m

aladie et la création d'une basede données inform

atisée pour le compte rendu régulier.

Responsabilités/Fonctions:

Sous la

supervision de

l’administrateur

national du PEV, le titulaire sera responsable des tâches suivantes :

•E

xtraire les données de vaccination et de surveillance de lam

aladie des rapports réguliers des formations sanitaires

•Traiter par ordinateur les ensem

bles de données résultants etcréer une base de données inform

atisée •

Produire des ensembles de données réguliers pour les rapports

mensuels, trim

estriels et annuels •

Former les agents de santé à la gestion de données à l’aide

d’ordinateurs.

Attributions/tâches principales%

du temps de travail nécessaire(exem

ple)•

Créer une base de données inform

atisée pour la saisie et letraitem

ent des données selon les indicateurs établis à l’aide delogiciels inform

atiques (ex.: EPIinfo) ; 10%

•R

ecueillir des informations liées au PE

V des rapports réguliers et

traiter les données par la vérification et la validation du contenudu rapport ; 20%

•Sur la base des procédures de com

pte-rendu établies, estimer la

complétude et la prom

ptitude de l'évaluation des rapports ; 5%

15

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 27: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•E

n liaison avec le Responsable national de la surveillance de la

maladie, analyser et présenter les données au gestionnaire du

PEV

pour préparer les rapports réguliers requis sur couverturevaccinale et la survenue des m

aladies cibles ; 30%•

Entrer en liaison avec les autres départem

ents, les établissements

et les organisations (ex.: OM

S, UN

ICE

F) qui collectent desinform

ations sur la vaccination et la survenue des maladies pour

harmoniser

les données

et constituer

une base

de données

comm

une ; 5%•

Effectuer une analyse interne de la qualité des données (D

QA

) envue

d’améliorer

la précision

et l’exactitude

des données

rapportées ; 10%

•Superviser le m

atériel de traitement de données de l'U

nité PEV

;20%

•E

ffectuer la formation du personnel de santé national et sous-

national sur les procédures de rapport et l’utilisation de logicielsinform

atiques•

Effectuer toutes autres activités du program

me assignées par le

gestionnaire du PEV

Qualifications et expérience: D

iplôme post-universitaire en statistiques

ou informatique. E

xcellentes compétences inform

atiques. Quelques

années d'expérience dans le traitement et l’analyse des données.

16

Chapitre 2 – Profil de C

ompétence des Prestataires des Services de Vaccination

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 28: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

3Annexes

An

nexe 1:

Op

ération

s et systèmes d

e vaccinatio

n

17

a.In

trod

uctio

n au

Prog

ramm

e élargi d

e vaccinatio

n

Le Programm

e élargi de vaccination (PEV

) est un programm

e mondial

pour la lutte contre les maladies de l'enfance évitables par la vaccination.

Il a pour but l’éradication de la poliomyélite, l’élim

ination du tétanosnéonatal (T

N), l’accélération de la lutte contre la rougeole et la réduction

de la morbidité et de la m

ortalité dues à plusieurs autres maladies

vaccinables: diphtérie, coqueluche, tuberculose, hépatite B, haem

ophilusinfluenza de type b, et autres.

Conform

ément aux cibles m

ondiales fixées par l’Organisation m

ondialede la Santé (O

MS), le PE

V a étendu son dom

aine d’intervention de lacouverture

vaccinale pour

inclure les

activités de

surveillance et

d'éradication/élimination

de la

maladie.

Aujourd'hui

le PE

V

est un

programm

e de

santé publique

solide. Il

est constitué

de plusieurs

composantes dont les vaccins et leur m

anipulation, la chaîne de froidpour les m

aintenir actifs, les stratégies pour la prestation des services, lasurveillance de la m

aladie, la mobilisation sociale en vue de s’assurer

l’appui comm

unautaire, le suivi et l’évaluation pour évaluer l'impact du

programm

e sur la réduction de la maladie et de la m

ortalité infantile.

Actuellem

ent le PEV

fait face à de nouveaux défis tels que la réalisationd’activités de vaccination supplém

entaires ou de campagnes de m

asse(ex.:

journées nationales

de vaccination

–JNV

), l’incorporation

denouveaux vaccins et de dispositifs de sécurité des injections ainsi quel'augm

entation et le maintien des niveaux de couverture vaccinale grâce

à la stratégie Atteindre C

haque district (AC

D).

Le PEV

mondial a par conséquent les trois orientations suivantes :

(i)A

tteindre et

maintenir

une forte

couverture vaccinale

dans la

population cible (90% et au-dessus) pour tous les vaccins inclus dans

le programm

e ; (ii)

Mettre

en place

une surveillance

de la

maladie

fiable pour

ladétection des cas de m

aladie et d’épidémies et assurer une réponse

adéquate ; (iii)Sur

la base

des deux

stratégies ci-dessus,

mettre

en oeuvre

lesinitiatives d’éradication et d'élim

ination de la maladie.

Les maladies évitables par la vaccination dem

eurent l’une des causesm

ajeures de

morbidité,

d’invalidité et

de m

ortalité dans

la R

égionafricaine. La rougeole et le tétanos néonatal en particulier sont la causede la plupart des 11,4 m

illions de décès enregistrés chaque année chez lesenfants de <

5 ans. Parmi les raisons de cet énorm

e fardeau figurentl’usage inadéquat de m

oyens de prévention disponibles et d’un bonrapport coût-efficacité tels que la vaccination à cause d’une infrastructuresanitaire

de m

auvaise qualité,

d’une m

auvaise planification

et de

l’absence de supervision et de formation du personnel de santé, entre

autres.

Le Plan stratégique régional 2001-2005 sur les vaccins et la vaccinationdans la R

égion africaine concentre ses efforts pour aider les pays à :

�R

enforcer leurs systèmes de vaccination

�A

ccélérer la lutte contre la maladie

�Introduire

de nouveaux

vaccins, des

concepts et

outilstechnologiques nouveaux.

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 29: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Pour atteindre les objectifs de vaccination régionaux définis dans le planstratégique ci-dessus, l'accent est m

is sur les domaines d'action suivants :

�C

ouverture vaccinale:atteindre et m

aintenir la plus forte couverturepossible pour le D

TC

3 (comm

e indicateur pour tous les vaccins duPE

V) au niveau de district; intégrer l’adm

inistration de la vitamine A

dans les programm

es de vaccination ; �

Cibles de lutte contre la m

aladie: réduction de 90% des cas de

rougeole, de 95% de la m

ortalité due à la rougeole; élimination du

tétanos néonatal et éradication de la poliomyélite ;

�Innovations:

fournir l’appui nécessaire aux pays pour l’introductiondes nouveaux vaccins et technologies ;

�A

ppuipour la logistique, la chaîne de froid et la gestion des vaccins;

�R

enforcement des capacités nationales

pour la planification, la mise

en oeuvre

et l’évaluation

de leurs

programm

es, l’appui

à la

formation.

b.

Enviro

nn

emen

t externe et p

rog

ramm

es de vaccin

ation

A l’instar des autres program

mes, les systèm

es de vaccination subissentconstam

ment

des changem

ents internes,

particulièrement

ceux liés

l’introduction de nouveaux vaccins et de nouvelles technologies. Lesprogram

mes

de vaccination

doivent égalem

ent faire

face aux

changements externes liés à la décentralisation et aux autres réform

es encours dans le secteur de la santé.

Pour pouvoir assurer la continuité des programm

es de vaccination, lepersonnel du PE

V doit com

prendre et gérer ces changements internes et

externes. Il

é besoin

de com

pétences spécifiques

en résolution

desproblèm

es, fixation des priorités, prise de décisions, gestion du temps,

ainsi que de ressources humaines, financières et m

atérielles.

Le système de santé et l'environnem

ent constituent le cadre externe danslequel fonctionnent les services de vaccination. A

fin de mettre en ouvre

les fonctions de planification, de mise en oeuvre et d'évaluation, le

personnel du PEV

doit prendre en considération le contexte dans lequel

se fait la gestion des services dans les centres de santé, les hôpitaux et lesunités adm

inistratives (ex.: bureau de santé de district).

Le système de santé est par conséquent un des facteurs du cadre des

services de

vaccination, l'environnem

ent externe

en étant

un autre

(Figure 3.1).

Les

administrateurs

des program

mes

de vaccination

devraient être

conscients de

l'influence du

système

de santé

et de

l'environnement externe sur les services et en tenir com

pte dans laplanification, la m

ise en oeuvre et l’évaluation.

Figure 3.1

Corrélation entre les systèm

es de vaccination, le secteur de la santé etl’environnem

ent externe

Le personnel d'encadrement im

pliqué dans la vaccination devrait pouvoiram

éliorer les composantes et opérations des program

mes de vaccination

dans le secteur de la santé, ce qui dépend également des changem

ents del’environnem

ent socioéconom

ique plus

large: changem

ents dém

o-graphiques, socioculturels, épidém

iologiques et macroéconom

iques. Ces

concepts sont illustrés ci-dessous à l’aide de l’exemple de la vaccination

antitétanique (VA

T) des fem

mes.

18

Chapitre 3 – A

nnexe 1

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Secteur de

la santé

Extern

al

En

vironm

ent

Systèmes de vaccination

Page 30: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�Exem

ple

Afin de choisir la stratégie d'introduction du V

AT chez les fem

mes en

âge de procréer, il faut tenir compte de certains des facteurs externes

et internes suivants :

Enviro

nnement externe :

�Le groupe cible "fem

mes en âge de procréer" a-t-il été bien défini

et son nombre fourni par le B

ureau statistique central du pays? �

La vaccination

en tant

qu’intervention de

santé publique

dem

asse sera-t-elle acceptable par les comm

unautés dans leurensem

ble/certains groupes de population? �

Quelles

sont les

croyances trad

itionnelles et

barrières

lessocioculturelles à la vaccination des jeunes fem

mes (ex. : liées

aux rumeurs sur l’infertilité suite à la vaccination)?

�Le

climat

macro

écono

miq

ue d

u p

ays est-il

favorab

le à

l’augmentation du budget santé du M

inistère de la Santé ou à la

sollicitation d’un emprunt auprès de la B

anque mondiale pour

supporter les coûts supplémentaires suscités par cette stratégie?

Enviro

nnement d

e la santé :

�Le M

inistère de la Santé a-t-il donné la priorité au changem

ent dela politique et du plan sanitaires?

�Le M

inistère de la Santé dispose-t-il d’un personnel suffisant pour

mettre en oeuvre le changem

ent de stratégie de la vaccinationdes fem

mes enceintes aux fem

mes en âge de procréer, ce qui

implique une augm

entation considérable de la charge de travail? �

Le Ministère de la S

anté a-t-il budgétisé l’achat de vaccins etconsom

mables supplém

entaires pour la mise en oeuvre de la

stratégie? �

Quels sont les autres program

mes que le M

inistère de la Santé

envisage d'intégrer au projet de vaccination des femm

es en âgede procréer?

Systèm

es de vaccinatio

n :

�Le P

EV

a-t-il organisé la formation du personnel de santé sur le

changement de politique de l'introduction du V

AT? Les m

atérielsde form

ation sont-ils disponibles? �

Le PE

V a-t-il calculé les besoins supplém

entaires de la chaîne defroid pour le stockage pour entreposer le vaccin du V

AT?

�Le

PE

V

a-t-il intro

duit

des

changem

ents d

ans les

fichesd’enregistrem

ent et

de rapport

de la

vaccination pour

tenircom

pte des doses supplémentaires de V

AT?

�Le P

EV

a-t-il établi des liens étroits avec le programm

e de Santé

de la

Reproduction

pour bénéficier

de son

expérience ou

partag

er les

ressources

po

ur la

supervisio

n, le

suivi et

l’évaluation? �

Le PE

V a-t-il sensibilisé les com

munautés et les intervenants aux

nouvelles approches de vaccination de du VA

T?

Cet exem

ple montre l’interdépendance étroite des trois systèm

es ci-dessus, ce qui devrait être pris en considération dans la prise de décisions.

c. O

pératio

ns d

e vaccinatio

n

Le système de vaccination com

prend les cinq opérations de vaccinationclés suivantes :

�La prestation de services, qui couvre les stratégies et activités visant àassurer la fourniture des services de vaccination aux populationscibles. La prestation de services est effectuée avec des stratégiesprédéterm

inées en fonction des différentes situations et priorités dupays ;

�La logistique

comprend la fourniture des vaccins et autres m

atérielsau lieu d’utilisation, la fourniture du transport, la gestion de la chaînede froid et l’élim

ination des déchets de vaccination (seringues etaiguilles usagées, vaccins et diluants jetés, etc.) ;

19

Chapitre 3 – A

nnexe 1

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 31: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�La fourniture et la qualité des vaccins

comprennent la prévision des

besoins en vaccins, l’achat des vaccins, le suivi de la qualité, del’utilisation et de la sécurité des vaccins ;

�La surveillance de la m

aladiecom

prend le suivi de l’incidence de lam

aladie, les examens de laboratoire, l’archivage, la notification, les

investigations de cas et d’épidémies ;

Figure 3.2

: Cinq opérations clés et élém

ents fondamentaux du program

me de

vaccination

�Le

plaidoyer et

la com

munication

comprennent

la m

obilisationsociale, le plaidoyer, l’éducation com

munautaire sur la vaccination et

la promotion du program

me.

Les opérations de vaccination seront présentées en détail dans l’S-7"G

estion du programm

e de vaccination".

d.

Co

mp

osan

tes d’ap

pu

i des services d

e vaccinatio

n

Les opérations

de vaccination

sont soutenues

par les

composantes

d’appui suivantes: gestion, financement durable et renforcem

ent desressources hum

aines et institutionnelles.

�La gestion

comprend l’élaboration des politique et la définition des

normes, la planification, la coordination, la collecte et l’échange

d’informations,

la collaboration

avec les

autres partenaires,

l’assurance qualité, le suivi et l’évaluation ; �

Le financement durable

comprend la budgétisation, l’identification

des sources de financement, les actions m

enant à une allocationaccrue des ressources financières aux program

mes de vaccination ;

�L

e renforcem

ent des

ressources hum

aines et

institutionnellescom

prend la dotation en personnel, la formation, la supervision et

l’appui institutionnel

(y com

pris la

fourniture d'inform

ationstechniques, l’appui aux projets de recherche, etc.).

20

Chapitre 3 – A

nnexe 1

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 32: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

An

nexe 2:

Politiq

ues et n

orm

es de vaccin

ation

21

Chapitre 3 – A

nnexe 2

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

1. Po

litiqu

es de vaccin

ation

a. Po

litiqu

es natio

nales d

e vaccinatio

n

Afin de s'assurer que les program

mes de vaccination sont conform

es auxpolitiques nationales de santé qui sont form

ulées autour du principe dessoins de santé prim

aires, il convient d’élaborer la politique de vaccinationentant que com

posante de la politique nationale de santé de l'enfant.C

elle-ci devrait assurer l’équité et l’accès universel aux populations ciblede la vaccination, définir les norm

es de qualité par niveau du système de

santé et garantir le respect des normes par l'agent de santé. Pour y

parvenir, malgré les lim

ites budgétaires de beaucoup de pays de la Région

africaine, il faut déterminer les règles et principes directeurs, établir les

priorités et adapter les stratégies pour mettre en oeuvre la politique.

La politique de vaccination est un effort national consolidé destiné àcontribuer à l'am

élioration de la qualité de vie des enfants et des mères,

avec les objectifs suivants :

�Fournir

une base

techniquement

solide pour

les procédures

devaccination selon les norm

es internationales qui ont été adaptées auxconditions spécifiques des pays ;

�S’assurer que les enfants et les fem

mes dans le pays reçoivent des

vaccins de bonne qualité, sûrs et efficaces pour la prévention desm

aladies mortelles de l'enfant ;

�S’assurer que les program

mes d'éradication et d'élim

ination de lam

aladie, qui

comprennent

les stratégies

de vaccination

et de

surveillance de la maladie, sont m

is en oeuvre avec les normes et pro-

cédures établies.

A m

esure que le programm

e mûrit et que de nouveaux développem

entset recherches ont lieu dans le pays et au plan international, les exigencespolitiques

et techniques

devront être

examinées

et actualisées

pourrefléter ces changem

ents.

Com

me le m

ontrent les documents de l'A

ssemblée m

ondiale de la Santédepuis plusieurs années, les É

tats Mem

bres de l’OM

S dans leurs effortsen faveur de la survie de l'enfant se sont engagés dans le Program

me

élargi de

vaccination, y

compris

les initiatives

d’éradication de

lapoliom

yélite, d’élimination de la rougeole et du tétanos néonatal.

L'engagement politique est crucial pour le PE

V tant au niveau national

que comm

unautaire en vue de rendre le programm

e visible et actif. Ilencourage

les intervenants

nationaux clés

et les

partenairesinternationaux ainsi que les com

munautés à participer et à s’approprier

le programm

e. Il assure la pérennité des vaccinations.

Les principaux indicateurs de l'engagement politique sont la création

d’une ligne budgétaire pour le PEV

dans le budget annuel du Ministère

de la Santé (acheter les vaccins), la création d'un poste d’administrateur

national du PEV, les annonces publiques en faveur de la vaccination et la

participation personnelle

des chefs

comm

unautaires aux

principauxévénem

ents de la santé.

b.

Politiq

ues m

on

diales su

r la vaccinatio

n

Le Programm

e élargi de vaccination (PEV

) est un programm

e mondial de

lutte contre

les m

aladies de

l'enfant évitables

par la

vaccination.C

onformém

ent aux cibles mondiales fixées par l’O

rganisation mondiale

de la Santé, le PEV

a étendu son domaine d’intervention de la couverture

vaccinale pour

inclure les

activités de

surveillance et

d'éradication/élimination de la m

aladie. Il a pour but l’éradication de lapoliom

yélite, l’élimination du tétanos néonatal (T

N), la lutte accélérée

contre la rougeole et la réduction de la morbidité et de la m

ortalité dueà

plusieurs autres

maladies

évitables par

la vaccination:

diphtérie,coqueluche, tuberculose, hépatite B

, maladies H

ib et autres. Aujourd'hui

le PEV

est un programm

e de santé public solide et d’un bon rapport coût-efficacité.

Page 33: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le PEV

mondial com

porte les trois orientations suivantes :

(i) atteindre

et m

aintenir une

forte couverture

vaccinale dans

lapopulation cible (90%

et plus) pour tous les vaccins du programm

e ; ii)

mettre en place une surveillance de la m

aladie fiable pour la détectiondes cas de m

aladie et d’épidémies et assurer une réponse adéquate ;

iii) sur la

base des

deux stratégies

ci-dessus, m

ettre en

oeuvre les

initiatives d'éradication et d’élimination de la m

aladie.

Actuellem

ent les pays de la Région africaine et d’ailleurs poursuivent

leurs efforts en vue de protéger les enfants des maladies évitables par la

vaccination au moyen du Program

me élargi de vaccination, qui atteint

tous les districts dans un pays indépendamm

ent de leur localisationgéographique et de leur accessibilité. L’" élargissem

ent" qui figure dans letitre de ce program

me reflète ses caractéristiques et son évolution avec le

temps. Il peut être interprété sur la base des considérations suivantes :

�considérations géographiques:

le PEV

est un programm

e mondial, il

est mis en oeuvre par tous les pays du m

onde, tant développés qu’endéveloppem

ent ; �

couverture nationale: dans un pays, son but est de couvrir le paystout entier, les bénéficiaires sont les enfants et la population entièredans toutes les com

munautés ;

�couverture de la m

aladie:il couvre et assure la protection contre une

large gamm

e de maladies - six à dix et m

ême plus de m

aladies dansdifférents pays. Il est toujours en train de "s’élargir", incorporant denouveaux vaccins et m

aladies (ex.: vaccins HepB

et Hib) à m

esurequ’ils deviennent sûrs et efficaces grâce aux essais cliniques et deterrain. Il peut étendre égalem

ent "s’élargir" pour incorporer lesinterventions

"non-vaccinales" telles

que l'adm

inistration de

supplément de vitam

ine A ;

�com

posantes du

programm

e:le

PEV

"s’élargit"

d’un sim

pleprogram

me

de vaccination

pour devenir

un program

me

deprévention de la m

aladie et d'éradication comm

e pour le cas de lapoliom

yélite, du

tétanos néonatal,

de la

rougeole et

d’autresaffections.

2. N

orm

es gén

érales et prin

cipes d

irecteurs p

ou

r la mise en

o

euvre d

u p

rog

ramm

e

Participation comm

unautaire et mobilisation sociale

(a) La comm

unauté est la principale partie prenante et partenaire danstout program

me de vaccination, qu’il soit le PE

V de routine ou les

journées nationales de vaccination (JNV

). Par conséquent, toutes lesvoies possibles doivent être explorées pour im

pliquer les mem

bres dela com

munauté et les structures com

munautaires dans les activités du

programm

e ; (b) Les stratégies nationales de vaccination doivent appuyer toutes les

initiatives orientées vers la prise de conscience, la création de ladem

ande, le

changement

de com

portement

et la

participationcom

munautaire. Le program

me de vaccination doit rechercher une

coopération étroite avec les dirigeants comm

unautaires, les chefs devillage, les dignitaires religieux, les parlem

entaires, les enseignants,les groupes de fem

mes ainsi que les com

ités de santé et les agents desanté com

munautaires.

Approche intégrée

(a) Les services de vaccination doivent être fournis en tant que partieintégrante

du program

me

national de

santé fam

iliale, qui

doitcom

prendre la prévention et la lutte contre les maladies de l'enfant,

le suivi

de la

croissance, l’inform

ation, l’éducation

et la

comm

unication, le

conseil nutritionnel,

l’allaitement,

les soins

prénataux, post-natals et le planning familial ;

(b) La vaccination, connue comm

e l’une des interventions de santé ayantle m

eilleur rapport coût-efficacité, doit faire partie intégrante del’E

nsemble Santé de D

istrict en tant que composante prioritaire.

Accessibilité et équité

(a) Pour atteindre une forte couverture vaccinale dans les comm

unautés,le program

me doit viser à être accessible à chaque enfant et à chaque

femm

e en âge de procréer. Les études et expérience de beaucoup depays

montrent

que seule

une couverture

de 80%

et

plus peut

22

Chapitre 3 – A

nnexe 2

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 34: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

diminuer le poids de la m

aladie dans un pays, et des taux plus élevés,de l’ordre de 90-95%

, sont mêm

es nécessaires pour éradiquer unem

aladie. Le programm

e doit appliquer deux stratégies de base afind'atteindre ces niveaux: les services fixes et les visites de stratégieavancée

programm

ées pour

atteindre un

enfant cible

dans une

comm

unauté éloignée. Cependant, à cause des exigences spéciales de

certains program

mes

d'éradication (polio,

rougeole, tétanos

néonatal), le PEV

doit également faire usage de la stratégie des

campagnes avec des équipes m

obiles afin d’interrompre la chaîne de

transmission des m

aladies par des vaccinations de masse exécutées

simultaném

ent dans toutes les régions du pays ou dans certainessélectionnées pendant la m

ême période ;

(b) Pour garantir l’équité et la justice sociale, la vaccination doit êtrefournie

à toutes

les populations

cibles indépendam

ment

del'appartenance ethnique, du sexe ou de l’appartenance politique etreligieuse.

Qualité des services et considérations en m

atière de sécurité

(a) L’un des buts importants de tout service de santé est d’am

éliorer laqualité de la prestation des soins de santé, y com

pris des vaccinations.Le program

me y parviendra au m

oyen de la formation régulière du

personnel sur le terrain et de sa supervision technique, la fournituredes équipem

ents et des matériels d’injection nécessaires, le suivi et

l’évaluation ; (b) Le program

me doit m

ettre sous surveillance étroite les aspects desécurité de la vaccination qui im

pliquent le facteur humain – l'agent

de santé,

la m

anipulation des

vaccins et

les procédures

devaccination. U

ne fois de plus, la formation et la supervision form

ativerégulière

doivent être

effectuées pour

assurer des

pratiques de

vaccination sans danger.

Coordination et leadership

(a) La coordination du programm

e et de tous les organismes participants

et des

autres partenaires,

par exem

ple les

ON

G,

incombe

auxm

inistères de la Santé par le biais de réunions régulières et de diverscom

ités ; (b) U

n haut fonctionnaire du Ministère de la Santé préside le C

omité de

coordination inter-agences (CC

I) en tant que forum des intervenants

clés chargés

de prom

ouvoir le

plaidoyer et

la m

obilisation des

ressources pour le programm

e de vaccination.

Questions réglem

entaires liées à la vaccination

Dans plusieurs pays de la R

égion africaine, plusieurs lois et règlements

ont été adoptés dans le passé pour guider la santé publique, y compris la

prestation des

services de

vaccination. La

plupart de

ceux-ci sont

maintenant

jugés dépassés,

et pas

véritablement

pertinents pour

lapratique et l’adm

inistration de la santé. Les autorités sanitaires nationalesdoivent par conséquent, dans le cadre du program

me de réform

e de lasanté, m

ettre à jour les lois sur la santé publique pour refléter la penséem

oderne dans

la réglem

entation des

activités de

vaccination. C

etteactualisation

couvrira, entre

autres, les

droits et

responsabilités des

individus, des

comm

unautés et

du secteur

privé vis-à-vis

de la

vaccination.

(a) La plupart des pays de la Région africaine ne fabriquent pas de

vaccins et presque tous les vaccins utilisés dans les programm

es devaccination sont im

portés. •

Les vaccins importés doivent être enregistrés par les services

nationaux d’homologation des m

édicaments ;

•C

es vaccins doivent être conformes aux norm

es de l'Organisation

mondiale de la Santé et de l'U

NIC

EF ;

•Toutes les préparations de vaccin utilisées dans le PE

V doivent

être disponibles à tout mom

ent pour tous les niveaux du système

de prestation des soins de santé.

23

Chapitre 3 – A

nnexe 2

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 35: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

(b) Les droits

des usagers

des services

de vaccination

doivent être

respectés par les agents de santé, y compris entre autres les actions

suivantes : •

Être diligent et respectueux vis-à-vis de l’usager ;

•L’inform

er des avantages et des manifestations postvaccinales

indésirables (MA

PI) possibles ; •

Lui délivrer une attestation de son statut vaccinal.

(c) Les

obligations et

responsabilités des

usagers des

services de

vaccination sont les suivantes : •

Respecter les droits des autres utilisateurs du service ;

•O

bserver toutes les règles relatives à l'organisation des services devaccination dans l'établissem

ent de santé ; •

Coopérer avec le personnel de la form

ation sanitaire au sujet desa propre vaccination ;

•L'usager peut, par les canaux appropriés, faire des suggestions ouprésenter des plaintes sur leur visite à la form

ation sanitaire.

24

Chapitre 3 – A

nnexe 2

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 36: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le plan stratégique régional africain de vaccination 2001-2005 sur lesvaccins et la vaccination concentre ses efforts pour aider les pays àrenforcer leurs systèm

es de vaccination, accélérer la lutte contre lam

aladie et introduire de nouveaux vaccins et outils technologiques. Pouratteindre les objectifs de vaccination régionaux définis dans le planstratégique susm

entionné, l'accent est mis sur les stratégies décrites ci-

dessous.

1.V

accinatio

n d

ans les fo

rmatio

ns san

itaires fixes (stratégie fixe)

En principe toutes les form

ations sanitaires dans le pays doivent fournirles services de vaccination au titre des activités de santé fam

iliale à laprem

ière occasion aux enfants et femm

es qui viennent à la formation

sanitaire pour obtenir des services, quelle qu’en soit la raison. Lesvaccinations sont effectuées dans chaque form

ation sanitaire pourvued’un réfrigérateur et qui fournit des services de santé m

aternelle et del'enfant. Les préparatifs pour les vaccinations com

prennent les activitéssuivantes :

�Fixer les jours et horaires des séances de vaccination. Pour choisir lenom

bre de séances par mois, les agents de santé doivent calculer la

population cible mensuelle, le nom

bre de contacts avec un enfant ouune fem

mes pour qu’ils soient com

plètement vaccinés et le nom

bred'enfants et de fem

mes qui peuvent être servies par le personnel du

centre de santé en une séance ; �

Informer la com

munauté et parvenir à un consensus avec elle sur les

jours et les horaires des séances de vaccination ; �

S'assurer que

les vaccins,

fournitures, m

atériels et

fichesd’enregistrem

ent sont disponibles ; �

Préparer les lieux pour la comm

odité et le confort des agents de santéet des usagers ;

�S’assurer

que les

boîtes de

sécurité et

les autres

installationsd’élim

ination des déchets sont en place.

Les centres fixes fournissent habituellement aux enfants et prestataires de

soins d'autres services pour lesquels il faut de l’espace et du matériel. C

esservices com

prennent la pesée des enfants, le traçage de leur graphiquede croissance, les soins prénataux et l’éducation sanitaire.

2.Prestatio

n d

e la vaccinatio

n au

mo

yen d

es services de stratég

ie avan

cée

Les séances de vaccination de stratégie avancée se tiennent à des endroitsautres qu'une form

ation sanitaire, à partir de laquelle les agents de santépeuvent aller et revenir le m

ême jour. C

es endroits n'ont habituellement

pas d'agents de santé et par conséquent comptent sur les visites de

stratégie avancée de la formation sanitaire avoisinante. Plus souvent, ces

localités sont difficiles d’accès et les services de stratégie avancée jouentun rôle im

portant dans l’augmentation de la couverture vaccinale du

district tout entier.

Au m

oyen de cette stratégie, les services de santé fournissent la vaccinationet

d’autres soins

de la

mère

et de

l’enfant à

la population

qui vit

habituellement

dans un

rayon de

5-10 km

autour

d'une form

ationsanitaire.

Elle

s’effectue par

véhicule, m

otocyclettes, à

pied ou

partransport traditionnel local. La liste des m

atériels nécessaires pour lesservices

de stratégie

avancée est

la m

ême

que celle

des séances

devaccination fixes. Il faut une attention supplém

entaire protéger les vaccinsde la chaleur dans le porte-vaccins (m

aintenir le porte-vaccins à l'ombre).

25

Chapitre 3 – A

nnexe 3

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

An

nexe 3:

Stratégies d

e vaccinatio

n et ap

pro

ches n

ovatrices

Page 37: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les visites de stratégie avancée sont périodiques, à des intervalles d'un,deux ou trois m

ois, ou mêm

e deux fois par an selon les ressourcesdisponibles. D

es séances de stratégie avancée consécutives dans unecom

munauté devraient se tenir le m

ême jour de la sem

aine et au mêm

eendroit (ex.: école) afin de m

aximiser la participation de la population.

Les services de stratégie avancée nécessitent une bonne planification,puisqu’ils font intervenir des ressources supplém

entaires (transport etargent).

L'équipe de

vaccination peut

fournir des

services supplé-

mentaires aux vaccinations au cours d’une visite de stratégie avancée, y

compris la prévention, le traitem

ent et la promotion de la santé. La

comm

unauté doit être impliquée dans la planification du program

me de

stratégie avancée. Pour de meilleurs résultats, les chefs com

munautaires

et les prestataires de soins devraient être consultés sur les dates et horairesdes sessions. Ils peuvent égalem

ent aider à mobiliser la com

munauté et

accroître la participation.

3. Prestatio

n d

e la vaccinatio

n p

ar les équ

ipes m

ob

iles

Certains pays dans la R

égion africaine ayant couverture insuffisante desservices

de santé,

de longues

distances entre

les com

munautés,

desdifficultés de com

munication et des pénuries critiques de personnel de

santé (ex. : pays sahéliens) utilisent cette stratégie pour fournir desensem

bles de soins de santé, y compris la vaccination, aux populations

qui vivent dans ces zones éloignées ou inaccessibles. De plus, certaines

couches de population telles que les nomades, ne peuvent être atteintes

que par les équipes mobiles. M

algré son fort potentiel opérationnel, cettestratégie com

porte certaines limites, notam

ment la nécessité de m

oyensde transport fiables (véhicules, bateau, m

ême hélicoptères, etc.) et de

fonds pour couvrir les coûts du carburant et des allocations journalièrespour le personnel. Il y a égalem

ent des difficultés à assurer la pérennitéde cette stratégie à cause des facteurs susm

entionnés.

4. C

amp

agn

e de vaccin

ation

ou

activités de vaccin

ation

su

pp

lémen

taires (AV

S)

À cause des exigences spéciales des program

mes d'éradication/élim

inationtelles que ceux pour la poliom

yélite, la rougeole et le tétanos néonatal, leprogram

me fait égalem

ent usage de campagnes de m

asse entreprises aum

oyen d’équipes mobiles afin d’interrom

pre la chaîne de transmission de

ces maladies.

Les AVS sont une stratégie qui vise à am

éliorer la couverture vaccinale dela

population cible

à travers

des vaccinations

de m

asse exécutée

simultaném

ent dans l'ensemble du pays pendant les journées nationales

de vaccination (JNV

) ou dans certaines régions sélectionnées du pays: lesjournées locales de vaccination (JLV

). Les campagnes de m

asse devraientêtre égalem

ent utilisées dans certaines circonstances, par exemple quand

les infrastructures sanitaires disponibles sont insuffisantes pour réaliserune forte couverture par les services de routine. E

lles sont également

menées quand de grandes épidém

ies se produisent en dépit de fortecouverture

ou quand

un m

andat m

ondial pour

l'élimination

oul'éradication

a été

approuvé par

le gouvernem

ent (ex.:

JNV

pour

l’éradication de la polio). Ces cam

pagnes devraient cibler des tranchesd'âge identifiées par l’analyse des taux d'attaque de la m

aladie spécifiquesà

l’âge. Les

zones urbaines,

en particulier

celles ayant

une faible

couverture et une forte incidence de la rougeole, peuvent être des ciblesopérationnelles dans les cam

pagnes de vaccination contre la rougeole.

a.Les AV

S pour l’éradication de la polio comprennent :

�L

es Journées

nationales de

vaccination (JN

V)

destinées à

vacciner tous les enfants éligibles en une période de trois/cinqjours en deux passages (avec un intervalle de 4-6 sem

aines).L'intention originale était de n’utiliser les JN

V que pour la

vaccination contre la polio, mais un nom

bre croissant de paysutilise m

aintenant les JNV

pour s’attaquer simultaném

ent à despriorités

nationales connexes

(distribution de

comprim

és de

vitamine

A,

préparations antihelm

inthiques ou

moustiquaires

imprégnées, etc.).

26

Chapitre 3 – A

nnexe 3

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 38: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�Les journées locales de vaccination (JLV

),dans lesquelles les JNV

ne sont plus requises dans l'ensemble du pays, m

ais une régionspécifique est ciblée, souvent, par exem

ple, les districts le long dela frontière ayant un risque de transm

ission polio plus élevé. �

Le ratissage est spécifiquement une JLV

de porte à porte dans unezone focale où se produirait la transm

ission de la polio.

b. Pour l’élimination et l’éradication finale de la rougeole, les AV

Scom

prennent : �

L’approche de "maintien"

consistant à renforcer les vaccinationsde routine et à utiliser une deuxièm

e occasion de vacciner les cassensibles restants dans la population et ceux qui n'ont jam

ais étévaccinés ;

�La cam

pagne "de rattrapage", quand une dose pour tous lesenfants de 9 m

ois à 14ans est administrée, indépendam

ment de

l’historique de vaccination ou de maladie ;

�La cam

pagne "de suivi"im

plique une dose de vaccin contre larougeole aux enfants nés depuis la cam

pagne "de rattrapage" ; �

La campagne "de ratissage"

– campagne de vaccination de porte

à porte dans une zone focale où la couverture a été faible pendantles cam

pagnes de "rattrapage" ou "de ratissage", ou les indicationsépidém

iologiques suggèrent que la transmission de la rougeole

est focalisée.

c. Le tétanos néonatal (T

N)

n'est pas une maladie qui se transm

et depersonne à personne. Par conséquent, les AV

S destinées à réduirel'incidence du T

N sont sim

plement des cam

pagnes VA

T chez les

femm

es en âge de procréer en vue d’élever la couverture. D’habitude,

2 doses de VA

T sont adm

inistrées à un mois d’écart, puis une

troisième dose après 6 m

ois, ce qui protège pour un minim

um de 3

ans, probablement plus longtem

ps si le sujet a été précédemm

entvacciné pendant son enfance.

!P

endant les

campagnes

de m

asse, les

enfants sont

toujours vaccinés indépendamm

ent de leur historique devaccination ou de m

aladie. Ces cam

pagnes ne devraientpas

être des

événements

isolés, m

ais devraient

fairepartie d'une stratégie com

plète, à long terme, surtout pour

les m

aladies

sous érad

ication ou

élimination

(poliomyélite, tétanos néonatal, rougeole).

5. Stratég

ie d'in

tégratio

n d

es interven

tion

s de so

ins d

e santé d

e l'en

fant

Les services

de vaccination

étant actuellem

ent fournis

au titre

desinterventions intégrées de soins de santé de la m

ère et de l'enfantcom

ment partie au niveau du district et de la form

ation sanitaire danspresque tous les pays africains, les stratégies opérationnelles A

CD

doiventêtre

mises

en oeuvre

d’une m

anière intégrée

en se

servant des

vaccinations comm

e plate-forme pour les interventions prioritaires telles

que Faire Reculer le Paludism

e (RB

M), Santé de la R

eproduction, Priseen charge intégrée des m

aladies de l’enfant, VIH

/SIDA

, Initiative desM

icronutriments et Surveillance intégrée de la m

aladie. La fourniture decet ensem

ble de services intégrés dans des formations sanitaires fixes ou

pendant les

visites de

stratégie avancée

peuvent com

prendre la

vaccination, les

moustiquaires

imprégnées

(ITN

), les

trousses de

traitement contre le paludism

e, la vitamine A

etc., accompagnée de

conseils nutritionnels et de matériels d'éducation sanitaire.

Caren

ce en vitam

ine A

(CV

A)

Fondement de l'intégration

La carence

en vitam

ine A

(C

VA

) est

prévalente dans

les pays

endéveloppem

ent. A

l’heure

actuelle, plus

de 42

pays ont

intégré la

vitamine A

dans leurs programm

es de vaccination de routine.

27

Chapitre 3 – A

nnexe 3

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 39: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les groupes cibles des deux interventions sont proches: les enfants dem

oins de deux ans et les femm

es en âge de procréer, à l'exception desfem

mes enceintes, qui ne doivent pas recevoir de supplém

ent de vitamine

Aà cause des effets secondaires possibles sur l’enfant non encore né.

Posologie :

�Les enfants de 6-11 m

ois doivent recevoir 100 000 IU de vitam

ine A.

Des doses subséquentes de vitam

ine A doivent être adm

inistrées tousles 6 m

ois jusqu'à 5 ans pendant les services de routine ; �

Les enfants de 12-59 mois doivent recevoir 200 000 IU

de vitamine

A ;

�Les m

ères qui allaitent doivent recevoir en une fois 200 000 IU dans

les 8 semaines suivant l’accouchem

ent.

La technique d’administration de la vitam

ine A est sim

ple (les nouveau-nés reçoivent des gouttes dans la bouche et les enfants de plus de deuxans avalent le com

primé) et ne perturbe pas les procédures du PE

V; la

vitamine A

n'exige pas de chaîne de froid; la vitamine A

administrée aux

mères peut égalem

ent bénéficier aux enfants par le lait maternel; la

supervision de ces deux programm

es peut se faire conjointement, d’où

une économie de ressources.

La vitamine A

administrée pendant les vaccinations de routine doit être

enregistrée dans la carte de vaccination de l'enfant. Aucun enregistrem

entn'est nécessaire pendant les cam

pagnes de masse au cours desquelles les

enfants de 6-59 mois sont ciblés pour l’adm

inistration de supplément de

vitamine A

.

Les manifestations précoces de la carence en vitam

ine A sont la cécité

nocturne, dans les étapes avancées la xérophtalmie ou "sécheresse de

l’oil", qui mène à la cécité. Les m

anifestations de cette affection sont lanécrose, l’ulcération et, finalem

ent, la perforation de la cornée. Lam

aladie se déclare principalement chez les jeunes enfants. Pour les

besoins de traitement, adm

inistrer la vitamine A

(100 000 unités si < 1

an et 200 000 unités si 1 an ou plus) à tous les cas et répéter le lendemain

et une semaine plus tard.

6. N

ou

veaux d

éfis et stratégies n

ovatrices en

matière d

e vaccin

ation

Vision et stratégie m

ondiales pour la vaccination (GIV

S)

En réponse aux défis à la vaccination, l’O

MS et l'U

NIC

EF et d’autres

partenaires ont

élaboré la

Vision

et la

Stratégie m

ondiales pour

lavaccination (G

IVS) pour la période 2006-2015. C

ette stratégie envisageles développem

ents suivants pendant la décennie à venir :

�Protéger plus de personnes par la vaccination, en particulier lespopulations cibles qui vivent dans les zones difficiles d’accès ;

�O

ffrir des vaccinations à des tranches d'âge plus larges ; �

Stimuler

l’introduction de

plus de

nouveaux vaccins

dans les

programm

es nationaux de vaccination ; �

Intégrer la vaccination à d’autres interventions de santé vitales: luttecontre le paludism

e et nutrition entre autres pour parvenir à laréduction rapide de la m

ortalité infantile ; �

Assurer une distribution équitable des vaccins et des fonds nécessaires

à tous les pays.

D’énorm

es avantages sont attendus de la GIV

S, surtout dans l’atteinte desO

bjectifs du Millénaire pour le D

éveloppement sur la réduction de la

mortalité

infantile (O

bjectif 4).

Selon le

document

de stratégie,

lavaccination pourrait éviter 4 à 5 m

illions de décès d'enfants par an d’ici2015.

Stratégie Atteindre C

haque District (A

CD

)

Pour parvenir à l’accès soutenu et équitable à des services de vaccinationde

bonne qualité

et accélérer

les progrès

vers les

objectifs de

lavaccination, les partenaires de l'A

lliance mondiale pour les vaccins et la

vaccination (G

AVI)

ont proposé

une nouvelle

approche appelée

Atteindre C

haque District (A

CD

) d’ici l'an 2010, consistant en cinqcom

posantes opérationnelles et destinée à atteindre au moins 80%

decouverture vaccinale dans chaque district :

28

Chapitre 3 – A

nnexe 3

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 40: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�R

établissement

de la

vaccination de

stratégie avancée

– visites

régulières aux comm

unautés qui sont insuffisamm

ent desservies ; �

Supervision formative

– formation sur site par les superviseurs ;

�R

enforcement des liens entre la com

munauté et le service – réunions

régulières entre la comm

unauté et le personnel ; �

Suivi pour l’action– au m

oyen de graphiques de suivi, de cartes de lazone de couverture de chaque form

ation sanitaire, suivi des plansd'action, etc. ;

�Planification

et gestion

des ressources

– m

eilleure gestion

desressources hum

aines et financières.

En m

ars 2003, l’objectif 80/80 a été révisé par le Conseil de la G

AVI, qui

exhorte maintenant tous les pays, d’ici 2010 ou plus tôt, à avoir une

couverture vaccinale de routine de 90% à l’échelle nationale avec au

moins 80%

de couverture dans chaque district, d'où le nom "O

bjectif90/80". C

e changement a donné la preuve de l’engagem

ent à long terme

de la GAV

I envers le programm

e de vaccination de routine.

29

Chapitre 3 – A

nnexe 3

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 41: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

1. R

ou

geo

le

La rougeole est une maladie très infectieuse. E

lle est causée par un viruset

prend souvent

des proportions

épidémiques.

Les épidém

ies de

rougeole sont très probables dans des conditions de surpopulation et depauvreté où beaucoup de personnes non-vaccinées sont en étroit contact.La m

aladie est plus grave chez les nourrissons et les adultes que chez lesenfants. La rougeole est une m

aladie à déclaration obligatoire et tue plusd'enfants que toute autre m

aladie cible du PEV.

Transmission

Le virus de la rougeole est transmis par des gouttelettes respiratoires

(libérées quand on éternue et tousse) de personnes infectées mêm

e avantque les éruptions ne soient visibles. La période d'incubation varie de 7 à18 jours.

Les épidémies

continuent à se produire à mesure que le nom

bre depersonnes sensibles à la rougeole croît et atteint la taille critique. C

e sontdes enfants qui n’ont jam

ais été vaccinés ou qui l’ont été mais n’ont pas

développé les anticorps (environ 15-20% des vaccinés). D

ans des zones àforte densité dém

ographique, la rougeole peut se produire tout au longde l’année (quelquefois avec des pics saisonniers). D

ans les zones moins

denses, la rougeole survient en épidémies qui se produisent tous les deux

à trois ans.

Les personnes qui se remettent de la rougeole sont im

munisées pour le

reste de leur vie, et les enfants nés de mères qui ont eu la rougeole sont

habituellement

imm

unisés pour

six à

huit m

ois. La

réponse à

lavaccination d'un enfant vacciné dépendra du niveau d'anticorps acquis aum

oment où l'enfant a reçu le vaccin.

Modèles changeants

quand une forte couverture vaccinale contre larougeole est atteinte :

�L’incidence générale (nom

bre de cas par mois ou par an) est réduite ;

�L'intervalle entre épidém

ies est allongé ; �

Une proportion croissante de cas se produit dans les tranches d'âge

plus vieilles ; �

Une

proportion croissante

de cas

se produit

chez les

enfantsvaccinés

; �

Le taux de létalité des cas diminue.

Signes et symptôm

es

Le premier signe d'infection est une forte fièvre qui dure 1 à 7 jours.

Pendant cette période, le nez peut couler, le sujet peut tousser, présenterdes yeux rouges et larm

oyants et de petites taches blanches à l'intérieurdes

joues. A

près plusieurs

jours, une

rougeur légèrem

ent levée

sedéveloppe, s'étendant du visage et de la partie supérieure du cou au corpset ensuite aux m

ains et aux pieds sur une période d’environ 3 jours. Elle

dure de 5 à 6 jours et disparaît successivement des m

êmes zones.

Les

complications

de la

rougeole sont

de la

diarrhée grave,

ladéshydratation,

l’inflamm

ation de

l'oreille m

oyenne et

les IR

A.

Lapneum

onie est la cause la plus courante de décès associée à la rougeole.E

lle peut être extrêmem

ent fatale chez les enfants malnutris ou les

nourrissons infectés par le VIH

/SIDA

. La rougeole est une cause majeure

de cécité chez les enfants en Afrique.

!La rougeole réclam

e la vie de beaucoup de nourrissons etd'enfants; surtout celle des nourrissons. P

ar conséquent,la

vaccination fera

une g

rande

différence

dans

laréduction de la m

orbidité et de la mortalité infantiles.

30

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

An

nexe 4:

Malad

ies cibles d

es pro

gram

mes d

e vaccinatio

n

Page 42: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Définition clinique des cas

�Forte

fièvre, avec

toux, nez

qui coule

(coryza), yeux

rouges,larm

oyants (conjonctivite), sensibles à la lumière ;

�A

pparence d’éruptions généralisées légèrement surélevées s’étendant

à partir du visage. La rougeur disparaît après une semaine environ.

La rougeole est confirmée quand le m

alade présente les symptôm

es ci-dessus et les exam

ens de laboratoire mettent en évidence des anticorps de

la rougeole (IgM).

La confirmation de laboratoire est utilisée pour vérifier que l’épidém

ie estcausée par la rougeole.

Type de surveillance recomm

andé

La surveillance de la rougeole est une activité importante dans la m

esureoù les pays de la R

égion africaine sont en phase de transition de sa luttevers son élim

ination. Elle devrait inclure les activités suivantes :

�L'infirm

ier en charge en détectant un cas de rougeole doit contacterim

médiatem

ent le DH

MT

pour investigation et réponse ; �

Le rapport de routine doit être envoyé à l’Unité d'É

pidémiologie au

Ministère de la Santé pour tous les cas cliniques dans les 48 heures

par les districts, par âge et par statut vaccinal ; �

Un prélèvem

ent de sang doit être fait et envoyé au laboratoire pourconfirm

ation du diagnostic ; �

L’investigation des flambées dans les 48 heures doit être m

enée pourdéterm

iner les facteurs qui alimentent l'épidém

ie ; �

La liste

descriptive de

tous les

cas doit

être préparée

avec les

informations sur l’âge, le sexe, la date de début, l’état vaccinal des

malades ;

�Le rapport zéro doit être introduit, c’est-à-dire que l'agent de santévérifie tous les registres quotidiens et s’il/elle n'y trouve pas de cas derougeole, m

arque "0" dans la case appropriée de la fiche de rapport.L'agent de santé ne doit jam

ais mettre "0" sans vérifier les registres,

ou laisser la case vierge.

2. Po

liom

yélite

La poliomyélite (polio) est une infection virale aiguë très infectieuse. Il y

a trois types (autrement appelé sérotypes) de poliovirus: 1, 2 et 3, tous

capable d’infecter

le corps

humain.

Tous les

trois types

peuventprovoquer la paralysie, bien que le type 1 soit la source habituelle desépidém

ies et de la paralysie.

Le virus envahit le système nerveux et peut entraîner la paralysie totale

en quelques heures. Il pénètre dans le corps par la bouche et se multiplie

dans l'intestin. La période de l'incubation varie de 3 à 35 jours.

Transmission de l'infection

La transmission se fait essentiellem

ent de personne à personne par voiefécale orale. Le poliovirus n’infecte que les êtres hum

ains, ce qui rendl'éradication de m

aladie possible.

La poliomyélite se propage très facilem

ent. Presque tous les enfants quivivent

dans un

foyer où

quelqu'un est

infecté sont

infectés. L

atransm

ission est plus forte dans les zones où l’hygiène est mauvaise et

l’eau contaminée.

Signes et symptôm

es

La maladie se caractérise par une fièvre soudaine suivie de paralysie

flasque aiguë. La majorité des cas de poliom

yélite sont asymptom

atiques,c’est-à-dire

sont sans

symptôm

es cliniques

apparents, inaperçus,

etcependant le virus peut se propager. La plupart de ceux qui sont affectésne

souffrent que

de sym

ptômes

bénins sem

blables à

une infection

respiratoire virale.

Une

infection sur

200 m

ène à

une paralysie

irréversible (habituellement dans les jam

bes). Parmi les paralysés, 5 à 10%

meurent quand leurs m

uscles respiratoires s’imm

obilisent.

La polio affecte principalement es enfants de m

oins de 5 ans qui ne sontpas vaccinés contre cette m

aladie invalidante. Il n'y a pas guérison pourla polio, elle ne peut qu’être prévenue. Le vaccin de la polio, adm

inistréà plusieurs reprises, peut protéger un enfant toute la vie.

31

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 43: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

!La polio est facilem

ent évitable par la vaccination. Donc

tous les cas sont évitables.

Éradication de la polio: un défi pour l’A

frique

Tous les pays du monde se sont engagés éradiquer la polio et à certifier

son éradication mondiale d’ici 2005. D

epuis la déclaration de cetteintention et le lancem

ent de l'initiative d'éradication de la polio en 1988,les cas de polio dans le m

onde sont tombés de 350 000 cas à seulem

ent480 cas en 2001. C

e déclin continue actuellement à un rythm

e accéléré.C

ette réduction spectaculaire a été atteinte grâce au renforcement du

programm

e de

vaccination de

routine ainsi

qu'à l’organisation

dejournées nationales de vaccination (JN

V), et une surveillance stricte. Le

Com

ité national des experts sur la poliomyélite chargé de la classification

de cas/suspects notifiés et le Com

ité national de certification ont été crééspour suivre les activités d'éradication de la polio dans les pays.

Seuls quelques pays en Afrique et en A

sie font actuellement rapport sur

la polio. Les pays des Régions am

éricaine et européenne de l’OM

S ontatteint l’éradication de la polio dans tout le pays.

Définition clinique de cas

Tout enfant >15 ans présentant une paralysie flasque aiguë (PFA

) outoute personne présentant une m

aladie paralytique suspectée d’être lapolio.

Type de surveillance recomm

andé

Une surveillance très sensible pour la PFA

, y compris l’investigation des

cas et les prélèvements, est cruciale pour détecter la circulation du

poliovirus sauvage et atteindre le but ultime de certification sans polio

dans les pays restants du monde.

La surveillance devrait être établie à toutes les formations sanitaires pour

mettre en oeuvre le suivi :

�Tous les cas de PFA

de moins de 15 ans doivent être signalés

imm

édiatement, une investigation m

enée dans les 48 heureset deux

prélèvements de selles

effectués en 24-48 heures d’écart et dans 14jours suivant le début de la paralysie ;

�L

es prélèvem

ents recueillis

doivent être

envoyés au

nationallaboratoire accrédité par l’O

MS dans les 3 jours ;

�Le nom

bre de paralysies flasques aiguës (PFA) doit être inclus dans les

rapports de surveillance mensuels de routine. Si un bon systèm

e desurveillance polio est en place, le taux de détection des PFA

devraitêtre au m

oins de 1 pour 100 000 enfantsde <

de 15 ans ; �

La notification zéro

doit être introduite à tous les niveaux ; �

Toutes les flambées

devraient être investiguées dans les 48 heures ; �

La surveillance activedoit être m

ise en oeuvre dans les hôpitauxpour le dépistage des cas.

3. Tétan

os n

éon

atal (TN)

Les pays africains se sont engagés à éliminer le tétanos néonatal (T

N) et

le tétanos maternel d’ici l’an 2005.

L'élimination sera certifiée si chaque district dans les pays enregistre

moins de 1 cas de T

N pour 1000 naissances vivantes. Pour atteindre ce

but, les stratégies suivantes sont adaptées :

�accroître la vaccination de routine des enfants de m

oins d’un an ; �

accroître la couverture vaccinale de routine des femm

es en âge deprocréer, et particulièrem

ent les femm

es enceintes, avec le vaccinantitétanique (V

AT

) ; �

organiser des

vaccinations supplém

entaires pour

elles dans

lesdistricts à haut risque ;

�assurer des accouchem

ents sans danger.

Le tétanos ou trisme est une m

aladie infectieuse causée par la bactérieC

lostridium tetani. Le m

icrobe est courant dans l'environnement. O

n letrouve souvent dans la terre contenant du fum

ier. Les bactéries forment

des spores qui peuvent survivre dans le sol pendant de nombreuses

années. La toxine qu’elles produisent empoisonne les nerfs qui contrôlent

les m

uscles qui

causent la

raideur. La

maladie

est particulièrem

ent

32

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 44: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

courante et grave chez les nouveau-nés et est appelée tétanos néonatal(T

N). C

’est une maladie m

ortelle pour eux: plus de 95% des bébés

infectés par le TN

meurent.

L’OM

S a déclaré l’élimination m

ondiale du TN

d’ici 2005 grâce à laréduction des cas de T

N à m

oins de 1 cas pour 1000 naissances vivantesdans chaque district de chaque pays.

Transmission de l'infection

Le tétanos ne se transmet pas de personne à personne. U

ne personne peutêtre infectée si de la terre ou des excrém

ents pénètrent dans une plaie ouune blessure. C

eci peut arriver, par exemple, si la blessure est provoquée

par un

objet sale:

clous, aiguilles,

épines, instrum

ents agricoles

tranchants, etc.

La maladie affecte les bébés par la contam

ination du cordon ombilical si

l’accouchement ou les soins après l’accouchem

ent n'ont pas été propres(en coupant le cordon avec un instrum

ent non-stérile tel qu’un couteauou une lam

e, ou en appliquant des excréments de vache, de la boue ou

de la cendre sur le cordon). Les nouveau-nés et les enfants peuventégalem

ent contracter le tétanos quand des instruments sales sont utilisés

la pour circoncision, la scarification et le tatouage de la peau.

Signes et symptôm

es

La maladie se caractérise par des spasm

es musculaires douloureux et

involontaires.

Les muscles de la m

âchoire sont souvent les premiers à être touchés. Le

visage du patient change d'expression, ce qui est connu sous le nom de

"risus sardonicus", grimace du diable, trism

e ou trismus. Par la suite des

spasmes de plus en plus douloureux se produisent dans tous les groupes

de muscles, produisant le tableau caractéristique cou raide, abdom

enrigide et difficulté à respirer et avaler.

Les

nouveau-nés développent

habituellement

des problèm

esd'alim

entation (ne

peuvent téter)

alors qu’ils

se nourrissaient

bienauparavant. Les autres signes sont la constipation, un cri aigu anorm

al, levisage ridé caractéristique. Les nouveau-nés sem

blent normaux à la

naissance, mais cessent de téter trois à dix jours plus tard. À

cinq à 13jours

ils ne

tètent toujours

pas, le

corps entier

devient raide,

descontractions m

usculaires et des convulsions graves se produisent, et lam

ort suit dans la plupart des cas.

Définition de cas clinique

�T

étanos:Début aigu de tonus m

usculaire croissant et ou contractionsm

usculaires douloureuses (habituellement des m

uscles de la mâchoire

et du cou) et spasmes m

usculaires généralisés; historique de coupurede la peau utile m

ais pas toujours présent ; �

Tétanos

néonatal:N

ouveau-né bien

portant qui

développe des

difficultés d'alimentation pendant les deux prem

iers jours de vie,suivies par une raideur généralisée et/ou des convulsions et souvent lam

ort survient entre trois et 28 jours.

Type de surveillance recomm

andé

Le tétanos

néonatal est

une m

aladie à

déclaration obligatoire.

Lasurveillance du T

N devrait se faire ainsi qu’il suit :

�L'infirm

ier en

charge de

la form

ation sanitaire

doit investiguer

chaque cas de TN

pour identifier la cause de la maladie et envoyer les

fiches au DH

MT

pour analyse supplémentaire ;

�Le nom

bre de cas confirmés de T

N doit être inclus dans le rapport

mensuel de surveillance de routine ;

�La notification zéro doit être introduite à tous les niveaux ;

�La surveillance active du T

N doit être effectuée dans les principaux

hôpitaux ; �

La surveillance

comm

unautaire doit

être lancée

dans les

zoneséloignées où le rapport de routine ne fonctionne pas.

33

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

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4. Tu

bercu

lose

La tuberculose est une infection bactérienne chronique causée par leM

ycobacterium

tuberculosis, que

portent presque

2 m

illiards de

personnes. La maladie est très courante et cause environ 3 m

illions dedécès par an dans le m

onde. Le VIH

/SIDA

et la tuberculose multi-

pharmacorésistante a alourdi le fardeau en m

atière de santé publique dela m

aladie, entraînant des échecs thérapeutiques chez les malades. Par

conséquent la prévention par la vaccination, surtout chez les enfants, estim

portante. L'efficacité vaccinale pour la prévention de la tuberculosem

éningococcique ou la tuberculose miliaire chez les enfants varie entre

75 et 85%. La vaccination au B

CG

à la naissance réduit la morbidité et

la mortalité due à la tuberculose chez les enfants.

Transmission

La transmission a lieu au m

oyen de fines gouttelettes produites par lespersonnes qui crachent. Parfois la propagation par la circulation sanguinese

produit dans

les sem

aines précédentes

le développem

ent de

l'imm

unité, ce qui peut causer la tuberculose méningococcique chez les

nourrissons et les très jeunes enfants. Les facteurs qui peuvent faciliter latransm

ission de l'infection sont :

�D

es maisons bondées et m

al aérées ; �

Les lieux

publics qui

facilitent le

contact rapproché

avec une

personne infectée.

Signes et symptôm

es

La période d'incubation pour la tuberculose est de 4 à 12 semaines, m

aisl'infection peut persister pendant des m

ois ou des années avant que lam

aladie ne se développe. Les facteurs de risque de la tuberculose sont :

�L’im

munodéficience due à l’infection par le V

IH et le SID

A clinique

;�

La malnutrition ;

�Les m

aladies chroniques, ex. : le diabète ;�

L’accès insuffisant aux soins de santé, etc.

La maladie affecte le plus souvent les poum

ons (tuberculose pulmonaire).

Chez les enfants, elle peut causer la m

éningite grave, se terminant

souvent par la mort. D

’autres parties du corps, y compris les os, les

articulations et le cerveau peuvent également être affectés.

Les symptôm

es de la tuberculose sont la faiblesse générale, la perte depoids, la fièvre bénigne et des sueurs nocturnes. D

ans la tuberculose despoum

ons, appelée tuberculose pulmonaire, les sym

ptômes com

prennentla toux persistante, quelquefois accom

pagnée de sang, et des douleursdans la poitrine.

Les personnes atteintes de tuberculose doivent suivre un régime de

thérapie curative. Le traitement est onéreux et long: 6 à 8 m

ois selon letype de m

édicaments pris (et est quand m

ême appelé "de courte durée: “

Traitement de courte durée sous observation directe – ou largem

entconnu sous le nom

de DO

TS). M

alheureusement, quelques personnes ne

prennent pas les médicam

ents comm

e prescrit pour achever leur régime

thérapeutique. C

eci peut

mener

à une

tuberculose m

ulti-pharm

acorésistante qui est extrêmem

ent difficile à traiter et peut sepropager à d’autres personnes.

Définition de cas

Elle est plutôt générale à cause des sym

ptômes m

ultiples de la maladie,

dont certains

sont égalem

ent courants

pour d’autres

infectionsgénéralisées.

Toute personne ayant :

�U

n historique de toux pendant plus de trois semaines ;

�D

es sueurs nocturnes, une faiblesse générale, une perte de poids ; �

Un gonflem

ent anormal des ganglions lym

phatiques ; �

Un

historique de

contact avec

un cas

suspect ou

confirmé

detuberculose pulm

onaire.

34

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

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Un enfant m

alade ayant :

�D

es signes qui suggèrent la méningite ou une m

aladie du système

nerveux central, qui ne répond pas à la thérapie antibiotique prévuepour la m

aladie respiratoire aiguë.

Type de surveillance recomm

andé

La

surveillancejoue

un rôle

important

dans la

détection de

latuberculose

pulmonaire

dans la

famille

et dans

la com

munauté

engénéral. Le diagnostic précoce des cas à l’aide de la technique de l'exam

endu frottis et le début rapide de la D

OT

S réduisent considérablement la

propagation de la tuberculose. Tous les cas détectés sont enregistrés dansun registre tuberculose spécial pour le suivi de l’observance de la D

OT

Sainsi que l'observation des tendances de la positivité des crachats chez lesm

alades.

Aucune technique spéciale de surveillance n'est recom

mandée pour la

tuberculose méningococcique, à l'exception du suivi de l'incidence de

cette complication chez les enfants cibles.

5. D

iph

térie

La cible consiste à lutter contre la diphtérie à un tel niveau qu’elle cessed'être un problèm

e de santé publique, à l’aide des stratégies suivantes :

�Vaccinations de routine de l'enfant dans le cadre du PE

V ;

�Investigation rapide des contacts rapprochés en vue d’assurer leurtraitem

ent adéquat.

La diphtérie est une maladie infantile dangereuse causée par une bactérie

appelée Corynebacterium

diphtheriaequi sécrète une toxine. C

elle-cipeut

causer le

gonflement

du cou,

arrêt cardiaque

et la

paralysierespiratoire.

La diphtérie

affecte des

personnes de

tous âges,

mais

principalement les enfants non-vaccinés de m

oins de 15 ans.

Transmission

La diphtérie se propage par contact direct (peau à peau) ou par desgouttelettes de la toux des porteurs nasaux qui peuvent eux-m

êmes être

asymptom

atiques et imm

unisés.

La transm

ission de

la diphtérie

augmente

dans des

conditions de

surpeuplement et de m

auvaise situation socioéconomiques. La diphtérie

peut également toucher la peau, ce qui est courant en A

frique.

La période d'incubation est de 1 à 7 jours. Les personnes infectées par ladiphtérie deviennent habituellem

ent malades dans les deux à quatre

jours, bien que les symptôm

es puissent ne pas paraître jusqu'à ce que sixjours soient écoulés. Les individus infectés peuvent propager la m

aladie àd’autres pendant quatre sem

aines. Pendant les flambées et les épidém

ies,certains enfants peuvent porter le germ

e sans montrer de signe ou de

symptôm

e, mais peuvent encore propager la à d’autres personnes.

Signes et symptôm

es

Les premiers sym

ptômes sont le m

al de gorge, la perte d'appétit et unefièvre légère. A

u bout de deux ou trois jours une mem

brane blanchebleuâtre se form

e dans la gorge et les amygdales. S’il y a saignem

ent, lam

embrane peut devenir vert grisâtre ou noire. Elle colle au voile du palais.

Il peut y avoir inflamm

ation du muscle et des valves cardiaques, m

enantà une cardiopathie chronique et l’insuffisance cardiaque. La m

ort seproduit dans 5 à 10%

des cas.

Dans le type de diphtérie qui attaque la peau, les lésions peuvent être

douloureuses, rouges et enflées. Toute chronique lésion de la peau peutêtre infectée par la diphtérie.

Définition de cas clinique

Une m

aladie caractérisée par une laryngite ou une pharyngite ou uneangine accom

pagnée par une mem

brane grisâtre des amygdales, du

pharynx ou du nez.

35

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

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Type de surveillance recomm

andé

�R

apport mensuel de routine du nom

bre de cas confirmés et de cas

probables ; �

Notification zéro à m

ettre en place ; �

Épidém

ies à investiguer imm

édiatement et les résultats envoyés au

plus haut niveau.

6. C

oq

uelu

che

La cible consiste à lutter contre la coqueluche dans les pays africains à unniveau tel qu'elle cesse d'être problèm

e de santé publique, à l’aide desstratégies suivantes :

�Vaccinations de routine de l'enfant dans le cadre du PE

V ;

�M

éthodes de surveillance de la maladie.

On estim

e que chaque année il y a 45 millions de cas et 400 000 décès

dans le monde. Le taux de létalité des cas dans les pays africains peut

atteindre 15%. Si elle n’est pas contrôlée, elle peut se propager et causer

des épidém

ies m

assives et

contribuer à

une forte

mortalité

desnourrissons.

C’est m

aladie bactérienne causée par le Bordetella pertussis, qu’on peuttrouver dans la bouche, le nez et la gorge. La m

aladie est extrêmem

entcontagieuse,

surtout là

où les

gens vivent

dans des

conditions de

surpeuplement et de m

alnutrition. Ces dernières années, des épidém

iesgraves se sont produites dans les pays où la couverture vaccinale avaitrégressé. La m

aladie est particulièrement dangereuse chez les enfants âgés

d’un an ou moins.

Transmission

La coqueluche se propage très facilement de personne à personne par des

gouttelettes quand le malade tousse ou éternue. La m

aladie se transmet

de sept jours après que la personne a été exposée aux germes jusqu'à trois

semaines après qu’elle ait com

mencé à tousser. La période d'incubation

peut aller jusqu'à 21 jours. Il y a peu ou pas de transfert d'imm

unitépassive de la m

ère à l’enfant, ce qui mène à la survenue d'infections dans

la petite enfance.

Signes et symptôm

es

Au départ, pendant la prem

ière semaine, l’enfant sem

ble avoir un rhume

du cerveau

avec le

nez qui

coule, les

yeux qui

larmoient,

deséternuem

ents, la

fièvre et

une toux

bénigne. L

a toux

empire

progressivement. La deuxièm

e étape se caractérise par de nombreuses

crises de toux rapide. Les vomissem

ents et l'épuisement suivent souvent

les crises de toux, qui sont particulièrement fréquentes le soir. C

ette étapedure habituellem

ent d’une à six semaines. D

ans la troisième étape, la

toux devient progressivement m

oins intense et s’arrête en deux à troissem

aines. Il y a habituellement une forte fièvre pendant la m

aladie.

Les complications suivantes sont très probables chez les nourrissons :

�La pneum

onie bactérienne est la cause de la plupart des décès ; �

Des

convulsions et

des crises

peuvent se

produire à

cause de

l’alimentation insuffisante du cerveau en oxygène ;

�L’inflam

mation de l'oreille m

oyenne et la déshydratation.

Les antibiotiques ne sont pas utiles dans la coqueluche établie, sauf dansle

traitement

des com

plications telles

que la

pneumonie

ou l'otite

moyenne.

Il faut

donner beaucoup

de liquides

pour prévenir

ladéshydratation.

Orienter

vers l’hôpital

si l'enfant

est déshydraté,

incapable de

s’alimenter,

s'essouffle ou

si des

complications

sedéveloppent: pneum

onie ou otite.

Définition de cas clinique

Une personne qui présente une toux qui dure au m

oins 2 semaines avec

au moins une des caractéristiques suivantes: i) accès (crises ou explosion)

de toux; ii) toux inspiratoire; iii) vomissem

ent imm

édiatement après

avoir toussé.

36

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

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Type de surveillance recomm

andé

�R

apport mensuel de routine du nom

bre de cas confirmés et de cas

suspects ; �

Notification zéro à m

ettre en place ; �

Toutes les épidémies doivent être investiguées la confirm

ation delaboratoire effectuée ;

�Pendant une flam

bée, des données basées sur les cas doivent êtrerecueillies pour voir si l'enfant a été vacciné contre la m

aladie etdéterm

iner la source d'infection.

7. H

épatite B

L’introduction de la vaccination contre l'hépatite B a pour but de prévenir

l’infection des nouveau-nés par le virus de l'hépatite B (H

BV) (par la

transmission m

ère-enfant) qui aboutit à l’hépatite chronique plus tarddans la vie, et sauver de vies hum

aines et la main-d’ouvre.

L’hépatite B (H

epB) est un problèm

e de santé publique majeur dans le

monde. E

nviron 2 milliards de personnes sont infectées par le virus

l'hépatite B (H

BV). L’H

BV occupe la deuxièm

e place après le tabac parmi

les cancérogènes humains connus. La m

aladie est très endémique en

Afrique; 60 à 90%

des personnes ont été infectées quand elles arrivent àl’âge adulte, dont 5 à 25%

sont des porteurs chroniques

Transmission

L’hépatite B est une m

aladie virale très infectieuse qui affecte une grandeproportion d'enfants à un très jeune âge, y com

pris les nourrissons. On

trouve le virus dans le sang et dans plusieurs sécrétions corporelles, ycom

pris la salive, le sperme et le liquide vaginal.

Les principales voies de transmission sont :

�périnatale (de la m

ère à l’enfant), pendant la naissance d'un bébé,quand le contact avec le sang, le liquide am

niotique et/ou le liquidevaginal se produit toujours ;

�d’enfant à enfant, ce qui explique une grande proportion des cas ;

�injections dangereuses, transfusions, scarification et contact sexuel.D

ans un environnement de soins de santé l'infection par le H

BV peut

se transm

ettre par

des aiguilles

et des

seringues non-stériles

etd’autres m

atériels mal décontam

inés ; �

la transmission sexuelle peut expliquer la grande proportion de cas

d'hépatite B chez les adolescents et les adultes.

Contrairem

ent au virus de l’hépatite A, le H

BV ne paraît pas dans les

selles d'une personne infectée. Il apparaît bien dans le lait des mères

infectées, mais en une si petite quantité que l’allaitem

ent peut continuer.

Signes et symptôm

es

La période

d'incubation est

45 à

160 jours

(moyenne

120 jours).

L'infection par

le H

BV

peut causer

la m

aladie aiguë

et chronique.

L’hépatite B aiguë ressem

ble à d’autres types d'hépatite virale aiguë. Lescaractéristiques cliniques, quand elles se présentent, com

prennent laperte

d'appétit (anorexie),

une faiblesse

extrême,

une irritation

del'estom

ac (nausée), des vomissem

ents, des douleurs abdominales et la

jaunisse (peau ou yeux jaunes). Les malades peuvent présenter une urine

très sombre ou des selles très pâles. Les sym

ptômes peuvent durer

plusieurs semaines. La faiblesse et la fatigue générales peuvent persister

pendant des mois. La m

aladie aboutit aux complications suivantes :

�H

épatite aiguë menant à l’insuffisance hépatique et à la m

ort ;�

Un état de porteur avec ou sans hépatite chronique ;

�U

n état

de porteur

menant

au cancer

du foie

(carcinome

hépatocellulaire).

Définition de cas clinique

Une m

aladie aiguë qui comprend typiquem

ent une jaunisse aiguë, uneurine som

bre, l’anorexie et une fatigue extrême.

37

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 49: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Type de surveillance recomm

andé

�R

apport mensuel de routine des données agrégées des cas suspects et

confirmés ;

�N

otification zéro à partir de chaque niveau ; �

Toutes les épidémies doivent être investiguées im

médiatem

ent etsérologiquem

ent confirmées.

8. In

fection

à Haem

op

hilu

s Influ

enzae d

e type b

(Hib

)

La bactérie, l’Haem

ophilus influenzaede type B

(Hib), est une cause

importante de m

éningite de l'enfant et la principale cause de pneumonie

bactérienne chez les nourrissons et les enfants de cinq ans dans les paysen développem

ent. La méningite bactérienne est fatale à m

oins d’êtretraitée im

médiatem

ent avec des antibiotiques. Mêm

e avec un traitement

adéquat 3 à 25% des enfants affectés peuvent m

ourir.

Les études ont également m

ontré que le Hib représente jusqu'à un quart

des cas

de pneum

onie grave

chez les

jeunes enfants

des pays

endéveloppem

ent, où 2 à 3 millions de cas de pneum

onie à Hib surviennent

chaque année. L’OM

S estime que sans vaccination, 400 000 à 700 000

enfants mourront annuellem

ent de maladie à H

ib.

Dans les pays développés, la m

éningite représente la majorité des cas de

maladie à H

ib, alors que dans les pays en développement l’infection

respiratoire aiguë, en particulier les 2 à 3 millions de cas estim

atifs depneum

onie à Hib qui se produisent chaque année, représentent un

fardeau encore plus lourd.

Des vaccins sûrs et efficaces contre les infections à H

ib existent etconfèrent une protection de haut niveau de 90 à 95%

aux enfantsvaccinés. D

epuis 1998, l’OM

S a recomm

andé que le vaccin Hib soit

inclus dans les services de vaccination de routine de l'enfant dans tous lespays.

Depuis plus de 10 ans, ce vaccin a été intégré dans le program

me de

vaccination infantile dans plus de 40 pays. Suite à l’introduction des

vaccins Hib dans les services de vaccination de routine de l'enfant dans

les années 1990, la maladie H

ib a largement disparu en A

ustralie, auC

anada, en Nouvelle Z

élande, aux Etats-U

nis et en Europe occidentale.

L'agent causal, l’Haem

ophilus influenza de type b, est l’un des six types(a, b, c, d, e et f) de souches de la bactérie qui cause presque toutesinfections systém

iques (95%).

Transmission

Jusqu'à 15% des enfants dans les populations non-vaccinées peuvent

porter le Hib dans leur nasopharynx. C

ependant, seule une fraction deceux qui attrapent le m

icro-organisme développeront la m

aladie cliniquepar la suite. Les autres, qui sont porteurs asym

ptomatiques du H

ib, sontdes propagateurs im

portants de l'infection. La transmission du H

ib chezles enfants se fait par les gouttelettes de salive provenant d'enfantscliniquem

ent malades et de porteurs asym

ptomatiques. L'infection peut

également être transm

ise par des enfants qui partagent des jouets etd’autres objets qu'ils ont m

is dans la bouche.

Signes et symptôm

es

Les maladies causées par le H

ib sont nombreuses avec une variété de

signes et

de sym

ptômes,

allant de

manifestations

moins

fréquentesd'épiglottite (inflam

mation du larynx et du pharynx), à l’ostéom

yélite(inflam

mation

des os),

l’arthrite septique

(inflamm

ation des

articulations), la septicémie (présence de H

ib dans le sang), la péricardite(inflam

mation de la m

embrane cardiaque) en passant par la m

éningite etla pneum

onie, souvent plus fréquentes et fatales. La méningite à H

ibcause la fièvre, la régression de l’état m

ental, des troubles neurologiques(surtout une déficience de l’audition), la raideur du cou. Le taux dem

ortalité est de 2 à 5%, indépendam

ment de la thérapie antim

icrobienneappropriée. Les sym

ptômes et les signes de la pneum

onie à Hib sont la

fièvre, les frissons, la respiration rapide et peu profonde, la toux et desdouleurs de poitrine. L’épiglottite peut causer le m

al de gorge et la fièvre;le gonflem

ent de l’épiglotte peut obstruer les voies respiratoires et sansun traitem

ent efficace et rapide, peut aboutir à la mort du m

alade.

38

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 50: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Définition de cas clinique

Méningite bactérienne – début aigu de fièvre, m

al de tête et cou raide.Pneum

onie –

forte fièvre,

souffle superficiel

et rapide

et toux.

Lam

éningite et la pneumonie ne sont pas spécifiques à la m

aladie à Hib

seule. La confirmation de laboratoire est essentielle (culture de LC

R ou

de sang).

Type de surveillance recomm

andé

�R

apport mensuel de routine des données agrégées des cas confirm

és;

�D

es sites de surveillance sentinelle (sites désignés) doivent être mis en

place à

tous les

niveaux où

sont développés

des services

delaboratoire ;

�N

otification zéro à partir des sites sentinelles.

Indicateurs de suivi

�Taux d'incidence par âge ;

�%

des cas dans lesquels la bactérie du Hib a été identifiée dans le LC

R(liquide céphalo-rachidien) ou le sang ;

�Taux de létalité des cas ;

�C

as par vaccination.

9. Fièvre jau

ne

La fièvre jaune est une maladie virale endém

ique dans 33 pays del’A

frique tropicale et 11 pays d’Am

érique latine. La maladie continue à

être une préoccupation en matière de santé publique qui cause selon les

estimations 200 000 cas et 30 000 décès chaque année. La plupart de ces

cas et décès se produisent en Afrique subsaharienne, m

ais sont sous-notifiés à cause d’un m

auvais système de surveillance, surtout dans le

domaine du diagnostic de laboratoire. La m

aladie se caractérise par untaux élevé de létalité des cas qui, dans certaines épidém

ies, peut atteindre50%

ou plus. Une infection confère l’im

munité à vie.

Transmission

Il y a deux modes de transm

ission du virus: le mode sylvatique

(dans laforêt)

et la

transmission

urbaine ou

épidémique.

La transm

issionsylvatique com

mence quand le m

oustique vecteur (Aedes africanus) se

nourrit sur des primates non-hum

ains infectés et ensuite se nourrit surdes personnes qui travaillent dans la forêt ou la traversent. Les épidém

iesse produisent quand des personnes infectées portant le virus vivant dansleur sang retournent dans les zones urbaines et les m

oustiques vecteursdom

estiques (Aedes aegypti) se nourrissent sur eux, et transm

ettent par lasuite le virus à d’autres hum

ains, créant le cycle urbain. Une épidém

iegrave est très susceptible de se produire si les conditions perm

ettentl’augm

entation substantielle de la densité des populations vecteurs (ex. :pendant la saison des pluies).

Signes et symptôm

es

Les symptôm

es cliniques de la fièvre jaune vont de la fièvre légère,indifférenciée à la m

aladie grave, aboutissant à la mort par insuffisance

rénale ou hépatique ou des conséquences d’une hémorragie grave. La

maladie se caractérise par un début soudain de fièvre, des frissons, des

douleurs de la tête, du dos et des muscles, la nausée et des vom

issements.

Le tableau peut progresser vers la jaunisse et des signes hémorragiques ou

la mort dans les trois sem

aines suivant le début de la maladie. Le

diagnostic clinique est difficile parce que les symptôm

es sont semblables

à l'hépatite virale, au paludisme, à la dengue et à d’autres m

aladies quis’accom

pagnent de

jaunisse et

de syndrom

es hém

orragiques. L

aconfirm

ation de

laboratoire est

par conséquent

essentielle pour

lediagnostic différentiel de la fièvre jaune.

Définition de cas

Suspecté:U

n cas présentant un début aigu de fièvre suivi par la jaunissedans les 2 sem

aines suivant le début des premiers sym

ptômes. C

onfirmé:

Un cas suspect qui est confirm

é par laboratoire ou épidemiologiquem

entlié à un cas confirm

é par laboratoire ou à une épidémie.

39

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 51: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Type de surveillance recomm

andé

�R

apport mensuel de routine des cas suspects et confirm

és ; �

Notification "zéro" par les sites sentinelles (désigné) de rapport ;

�N

otification imm

édiate des cas suspects des niveaux périphériquesaux suivants ;

�Tous les cas suspects doivent être im

médiatem

ent investigués et desprélèvem

ents de sang effectués pour le laboratoire ; �

La surveillance basée sur les cas doit être appliquée par les pays à hautrisque de fièvre jaune.

10. A

utres m

aladies évitab

les par la vaccin

ation

Oreillo

ns

Les oreillons ou parotitis epidemica

sont une infection virale qui affecteessentiellem

ent les

glandes salivaires.

Bien

que principalem

ent une

maladie de la tendre enfance, le virus des oreillons peut affecter aussi des

adultes, chez

lesquels des

complications

telles que

la m

éningite et

l’orchite sont relativement courantes. Presque partout dans le m

onde, letaux d'incidence annuel des oreillons se situe entre 0,1%

et 1%, avec des

pics épidémiques toutes les 2-5 années. L'incidence des pics se retrouve

chez les enfants de 5 à 9 ans. Il est très probable que l'infection naturellepar le virus des oreillons confère la protection à vie. D

ans les climats

chauds, la maladie est endém

ique toute l'année, tandis que dans lesclim

ats tempérés, l’incidence culm

ine en fin d’hiver.

Tous les vaccins anti-oreillons comm

ercialement disponibles sont à base

de souches vivantes atténuées de virus. L’usage répandu de ces vaccinsdans les pays industrialisés a révélé qu’ils sont sûrs et efficaces. E

nviron120 pays utilisent actuellem

ent le vaccin contre les oreillons dans leursprogram

mes nationaux de vaccination. Là où on a vacciné à un rythm

esoutenu, l'incidence des oreillons a été considérablem

ent réduite. En

général, les réactions indésirables à la vaccination contre les oreillons sontrares et bénignes.

La vaccination à grande échelle contre les oreillons est recomm

andéedans les pays dotés d’un program

me efficace de vaccination des enfants

et de ressources suffisantes pour maintenir une couverture vaccinale de

haut niveau. Dans ces pays, l’association des vaccins contre les oreillons

et contre la rougeole, ou de préférence, des vaccins contre la rougeole etcontre la rubéole est recom

mandée. Les vaccins contre les oreillons sont

disponibles en présentations monovalente, bivalente rougeole-oreillons

(MM

) et trivalente rougeole-oreillons-rubéole (MM

R).

On peut lutter contre la m

aladie grâce à une forte couverture de routineavec un vaccin efficace contre les oreillons adm

inistré aux nourrissonsâgés de 12 à 18 m

ois. Les enfants vaccinés avec la plupart des vaccinscontre les oreillons à l'âge de 12 m

ois ou plus ont d’excellents taux deréponse sérologique. U

ne faible couverture vaccinale peut réduire lenom

bre de

cas chez

les nourrissons,

mais

ne peut

interrompre

lacirculation du virus des oreillons dans la com

munauté. Par conséquent,

les programm

es devraient viser une couverture infantile de plus de 90%.

Les

stratégies d’élim

ination des

oreillons devraient

inclure les

interventions suivantes :

�A

tteindre une forte couverture (>90%

) avec une première dose de

vaccin contre les oreillons à l'âge de 12-18 mois ;

�A

ssurer une deuxième occasion de vaccination ;

�E

ffectuer la vaccination de rattrapage des cohortes sensibles.

Ru

béo

le

La rubéole survient dans le monde entier et est norm

alement une m

aladiede la petite enfance. C

ependant, l'infection pendant le début de lagrossesse peut causer la m

ort du fotus ou le syndrome de la rubéole

congénitale (CR

S) avec des dégâts multiples au cerveau (aboutissant au

retard mental), au cour, aux yeux et aux oreilles. O

n estime que plus de

100 000

cas se

produisent chaque

année dans

les seuls

pays en

développement. Les hum

ains sont les seuls réservoirs connus. Le virus dela rubéole se transm

et par voie respiratoire. La période d'incubation varie

40

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 52: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

de 12 à 23 jours. Chez les fem

mes enceintes, le virus infecte le placenta

et le fotus en développement. Le diagnostic de la rubéole nécessite la

confirmation de laboratoire à l’aide de m

éthodes sérologiques (observerl’IgM

de la rubéole).

La vaccination contre la rubéole a pour but fondamental d’em

pêcher lasurvenue de l'infection congénitale par la rubéole y com

pris la CR

S, quiest une cause im

portante de surdité, de cécité et de retard mental. La

vaccination contre la rubéole est incluse dans les services nationaux devaccination de la m

ajorité des pays du monde. Les vaccins sont très

protecteurs et sans effets indésirables graves.

Les vaccins contre la rubéole actuellement hom

ologués et largement

utilisés au niveau international sont à base de virus vivant atténuépropagé dans les cellules diploïdes hum

aines et se sont révélés sûrs etefficaces. Les vaccins contre la rubéole sont com

mercialem

ent disponiblesen présentation m

onovalente, en combinaison bivalente avec le vaccin

contre la

rougeole ou

contre les

oreillons, ou

trivalente rougeole-

oreillons-rubéole (MM

R).

La vaccination à grande échelle contre la rubéole pendant la dernièredécennie a radicalem

ent réduit ou pratiquement élim

iné la rubéole et laC

RS

dans beaucoup

de pays

développés et

dans quelques

pays en

développement. Pour les pays qui souhaitent em

pêcher la survenue del'infection congénitale, deux approches sont recom

mandées :

�É

limination de la rubéole et de la C

RS par la vaccination universelle

des enfants, la surveillance et l’imm

unité des femm

es en âge deprocréer ;

�Prévention de la seule C

RS, par la vaccination des adolescentes et/ou

femm

es en âge de procréer.

Infectio

n p

ar le rotaviru

s

L'infection par le rotavirus sévit dans le monde entier, et est la cause la

plus courante de diarrhée grave chez les jeunes enfants. Presque tous les

enfants sont infectés entre l'âge de 3 et 5 ans. Plus de 125 millions de cas

de diarrhée chaque année sont attribués au rotavirus. On estim

e que lerotavirus cause 25%

de tous les décès dus aux maladies diarrhéiques, et

6% de tous les décès chez les enfants âgés de <

5 ans. La maladie suit une

période d'incubation de 1-2 jours, et se caractérise par une phase initialeaiguë de vom

issements, de fièvre et de diarrhée aqueuse abondante.

Bien que l'infection soit habituellem

ent bénigne, la forme grave peut

rapidement aboutir à une déshydratation potentiellem

ent mortelle si elle

n’est pas traitée convenablement. Le plus grand fardeau de la m

aladie setrouve dans les pays en développem

ent où 20 à 40% des hospitalisations

annuelles pour diarrhée infantile et environ 600 000 décès chaque annéesont liés à cette infection. D

ans les pays en développement, la plupart des

cas de maladie à rotavirus grave se produisent chez les enfants alors que

dans le monde industrialisé la m

ajorité des cas sévères se produit au-delàde la prem

ière année de vie.

Au m

oins sept candidats vaccins sont sous développement, m

ais à l’heureactuelle seul le vaccin tétravalent rhésus contre le rotavirus (R

RV

-TV

) estautorisé aux É

tats-Unis. C

omm

e les candidats vaccins contre le rotavirussem

blent être moins efficaces dans les pays en développem

ent que dansles pays développés, des études supplém

entaires de ces vaccins sontrequises, en particulier en A

frique et en Asie, en vue de s’assurer que les

vaccins agiront comm

e prévu dans le contexte mondial.

Infectio

n p

ar le pn

eum

oco

qu

e

Les maladies à pneum

ocoque sont dans le monde entier un problèm

e desanté publique m

ajeur. L'agent causal, le pneumocoque, com

pte environ90 types sérologiques dont certains sont fréquem

ment liés à la m

aladie àpneum

ocoque, qui comprend la pneum

onie, la méningite et la bactérém

iefébrile ainsi que l'otite m

oyenne, la sinusite et la bronchite. Au m

oins 1m

illion d'enfants meurent chaque année de la m

aladie à pneumocoque, la

plupart étant de jeunes enfants des pays en développement. D

ans lem

onde développé, les personnes âgées portent le gros du fardeau de lam

aladie.

41

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 53: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le vaccin contre le pneumocoque actuellem

ent homologué est basé sur

les 23 sérotypes les plus courants, contre lesquels le vaccin a une efficacitéprotectrice générale d’environ 60%

-70%. Les enfants âgés de <

2 ans etles personnes souffrant de différents états d'im

munodéficience (ex. :

infection par le VIH

), ne développent pas toujours l’imm

unité après lavaccination, réduisant ainsi la valeur protectrice du vaccin. D

es essaiscliniques étendus sont m

aintenant en cours avec une nouvelle générationde vaccins contre le pneum

ocoque qui sont des combinaisons protéine-

polysaccharide appelées vaccins conjugués. Il est probable que ces vaccinsseront protecteurs chez les enfants de <

2 ans et pourraient réduire latransm

ission pneumocoque par l’effet de cohorte. L'efficacité protectrice

du vaccin dans cette population est en cours d’évaluation.

Vu l'im

pact potentiel pour la santé publique des vaccins efficaces contrela m

aladie à pneumocoque, l’O

MS considère la m

ise au point de vaccinsconjugués sûrs, efficaces et d’un prix convenable com

me une question

hautement prioritaire. E

ntre-temps, il faut d'urgence plus d'inform

ationssur l'épidém

iologie et le poids de maladie à pneum

ocoque, en particulierà partir des pays en développem

ent.

11. Su

rveillance d

e la malad

ie

La surveillance épidémiologique recueille les données pour la description

et l’analyse des événements de santé, en se focalisant sur les m

aladies etles épidém

ies; elle fournit des informations pour la détection précoce des

épidémies d’urgence, facilitant ainsi la préparation pour la réponse. Il y a

deux types

de surveillance

de la

maladie

interdépendants :

la"surveillance

passive"ou

surveillance de

routine et

la "surveillance

active". La surveillance "passive" comprend les actions suivantes :

�N

otification des

événements

de santé

(cas des

maladies

ouépidém

ies);

�C

ollecte et consolidation de données pertinentes ; �

Analyse de routine et préparation de rapports ;

�R

étro-information aux fournisseurs des données ;

�Transm

ission des données au niveau suivant, plus central.

La" surveillance active" est effectuée par l'équipe de santé ou l’agent desanté au m

oyen de visites régulières aux formations sanitaires pour y

chercher des cas de maladies cibles (ex. : cas de tétanos néonatal ou de

PFA) qui n’ont pas été reconnus ou signalés par ces form

ations. Pendantces visites les registres des hospitalisations et des consultations externessont vérifiés et le personnel clinique interrogé pour savoir si des cas ontété identifiés ou suspectés depuis la visite précédente. La surveillanceactive peut égalem

ent inclure des visites porte à porte pour retracer descas qui n'ont pas été orientés vers les services de santé. Les donnéesrecueillies

pendant la

surveillance passive

et active

devraient se

compléter, et si un nouveau cas est confirm

é ou suspecté, cela devraitm

ener à une investigation d’épidémie et à la réponse.

Les

comm

unautés jouent

un rôle

important

dans le

système

desurveillance.

La

"surveillance com

munautaire"

comprend

plusieursactivités

de com

munication

visant à

sensibiliser la

comm

unauté aux

maladies cibles. Pour obtenir une surveillance com

munautaire efficace, il

faudrait élaborer

des m

essages d'éducation

comm

unautaire sur

lareconnaissance de la m

aladie, la prévention de la transmission, le m

oment

et le lieu d’orientation ou de traitement. Il est égalem

ent important de

sélectionner et de former des volontaires com

munautaires qui aideront à

reconnaître les cas et à les signaler aux formations sanitaires.

Surveillan

ce de la m

aladie et rép

on

se (IDSR

)

Actuellem

ent, beaucoup de programm

es d'intervention disposent de leurpropre systèm

e de surveillance de la maladie. C

haque programm

e a faitdes efforts tout au long des années pour am

éliorer sa capacité à recueillirdes données spécifiques au program

me pour l’action. C

ependant, il a étéobservé que ces systèm

es remplissent dans beaucoup de cas des fonctions

semblables, surtout aux niveaux du district et de la form

ation sanitaire.Ils utilisent souvent les m

êmes structures, personnel, transport et autres

ressources.

42

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 54: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Pour accroître l’efficacité des coûts et économiser les ressources hum

aineset m

atérielles en vue de la prévention et de la lutte contre les maladies

transmissibles,

le B

ureau régional

de l’O

MS

pour l’A

frique a

recomm

andé l'approche de surveillance intégrée de la maladie (ID

S) pourles pays de la R

égion africaine. Les objectifs et buts de l'IDSR

pour le PEV

sont les suivants :

�R

enforcer la capacité du système de santé à am

éliorer l’efficacité dusystèm

e de

surveillance: détection

des cas,

enregistrement

etnotification de la m

aladie, investigation des cas et des épidémies,

confirmation de laboratoire du diagnostic, organisation et direction

des mesures de réponse pour le confinem

ent des épidémies, etc. ;

�Intégrer les systèm

es de surveillance multiples afin que les activités, le

personnel, la

logistique, les

formulaires

et d’autres

ressourcespuissent être utilisés plus efficacem

ent. Par exemple, les activités de

surveillance des PFA peuvent com

bler les besoins de surveillance dutétanos

néonatal, de

la rougeole

et d’autres

maladies.

Ainsi

lepersonnel de santé qui suit régulièrem

ent les cas de PFA peut aussi

examiner les registres cliniques pour des inform

ations sur d'autresm

aladies prioritaires ; �

Am

éliorer la

circulation des

informations

entre les

niveaux du

système de santé et entre différents program

mes. D

ans le système

IDSR

, l'information parvient à plus de personnes et de décideurs, si

bien qu’ils peuvent observer des tendances comm

unes et identifierdes actions qui peuvent bénéficier à plus d'un program

me individuel.

Par exemple, sur la base des rapports de surveillance des m

aladiescibles du PE

V reçus par le D

HM

T, une visite de supervision conjointepeut être suggérée pour exam

iner les procédures de rapport relatifs àla surveillance du PE

V et de la m

aladie, pour d’autres maladies ;

�A

méliorer la capacité de laboratoire dans l’identification de différents

agents pathogènes à l’intérieur et à l'extérieur du PEV

; �

Stimuler la participation com

munautaire aux activités générales de

surveillance, ce qui bénéficiera également à la surveillance polio ou

TN

;

�C

ontribuer à la préparation aux épidémies, y com

pris la prévision, laplanification et la constitution d’un stock d’urgence de vaccins, desolutions

de réhydratation

orale, d’antibiotiques

etc. pour

lesm

aladies à potentiel épidémique, notam

ment la rougeole, la polio et

d’autres.

Sur la base des avantages susmentionnés, le B

ureau régional de l’OM

Spour l’A

frique a identifié 19 maladies prévalentes dans la R

égion, àconsidérer pour l’approche ID

SR. C

es maladies sont catégorisées en 3

groupes qui comprennent la plupart des m

aladies cibles du PEV

:

(i)M

aladies à potentiel épidémique:

choléra, diarrhée sanguinolente(shigellose),

rougeole, m

éningite, peste,

fièvres hém

orragiquesvirales, fièvre jaune ;

(ii)M

aladies ciblées

pour l’éradication/élim

ination:poliom

yélite,tétanos néonatal, dracunculose, lèpre ;

(iii)Autres m

aladies d'importance pour la santé publique: diarrhée chez

les enfants < 5 ans, pneum

onie chez les enfants < 5 ans, nouveaux

cas de

SIDA

, paludism

e, onchocercose,

IST, trypanosom

iase,tuberculose.

Chaque pays est encouragé à donner la priorité aux m

aladies en fonctionde leur profil de m

aladies transmissibles et de garder la liste au m

inimum

possible pour s'assurer que le système peut la gérer.

Dans le PE

V, la mise en oeuvre de l'approche ID

SR se fera à 3 niveaux

opérationnels du système de santé :

Niveau central

Les activités suivantes doivent être envisagées : •

Intégration de

la surveillance

des m

aladies du

PEV

dans

lesystèm

e ID

SR,

ce dernier

en tant

que partie

du Systèm

ed’inform

ation pour la gestion sanitaire (HM

IS) ;

43

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 55: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•Fourniture de form

ulaires mis à jour pour les rapports sur les

vaccinations effectuées (qui doit inclure les nouveaux vaccins) etsur les m

aladies cibles vues par les dispensaires/hôpitaux, servicesde santé publics et privés ;

•Form

ation du personnel de santé sur les principes IDSR

etl’im

portance de l'intégration des exigences de la surveillancespécifique

aux m

aladies dans

le systèm

e ID

SR:

polio, T

N,

rougeole, qui sont ciblées pour l’éradication/élimination et ont

des exigences

de surveillance

spécifiques que

les autorités

sanitaires doivent satisfaire ; •

Diffusion des inform

ations techniques sur la surveillance de lam

aladie aux agents de terrain : –

Définition de cas des m

aladies cibles ; –

Méthodes de détection des cas ;

–Techniques d’investigation des case/flam

bées: (observationscliniques

et épidém

iologiques, appui

de laboratoire,

ycom

pris techniques

de prélèvem

ent, surveillance

com-

munautaire) ;

–E

xigences et calendriers de notification des maladies (du

terrain au niveau central et du niveau central à l’OM

S) ; –

Identification des zones à haut risque ; –

Planification et réalisation de la réponse aux flambées ;

•A

ssurer l’investigation des cas et des flambées des m

aladies cibles,y com

pris la confirmation de laboratoire des cas le cas échéant ;

•D

onner des

orientations au

personnel du

DH

MT

pour

ladéfinition de ses zones de couverture et populations cibles ;

•Publier le bulletin d'inform

ations du PEV

(ou l'intégrer dans lebulletin d'inform

ations sur la santé familiale du M

inistère de laSanté) pour donner la rétro-inform

ation au personnel de terrainsur les réalisations du program

me et les contraintes.

Niveau du D

HM

T

•D

éfinir la zone de couverture du DH

MT

et calculer le nombre de

populations cibles

à utiliser

comm

e dénom

inateur pour

l'estimation des taux de couverture vaccinale et des autres besoins

du programm

e. Cet exercice est égalem

ent utile pour d’autresprogram

mes orientés par des cibles (couverture des soins de

santé, couverture de l’hygiène et de la salubrité) ; •

Suivre la complétude et la prom

ptitude de rapport des maladies

cibles à

l’aide de

trois indicateurs:

complétude

de rapport,

promptitude et notification zéro ;

•Form

er le personnel de santé sur les principes de l’IDSR

; •

Mener une supervision régulière des procédures de rapport sur la

vaccination et les maladies par les centres de la santé et les

cliniques et hôpitaux privés ; •

Diffuser des inform

ations techniques sur la surveillance de lam

aladie aux agents de terrain en mettant l'accent sur les aspects

indiqués ci-dessus ; •

Effectuer l’investigation des cas et des flam

bées des maladies

cibles, y compris la collecte d’échantillons pour la confirm

ationde laboratoire des cas si nécessaire ;

•Fournir des inform

ations et des articles sur les cas de réussitepour

publication dans

le B

ulletin d'inform

ations épidé-

miologiques ;

•D

onner la rétro-information au personnel de terrain sur les

réalisations du programm

e par les centres de santé.

Niveau du service de santé

•D

éfinir la zone de couverture du DH

MT

et calculer le nombre de

populations cibles

à utiliser

comm

e dénom

inateur pour

l'estimation des taux de couverture vaccinale et des autres besoins

du programm

e;

44

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 56: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

•E

nvoyer des rapports réguliers et prompts au D

HM

T ;

•Faire un autocontrôle régulier des procédures de rapport sur lavaccination et les m

aladies pour voir si elles sont conformes aux

exigences du Ministère de la Santé ;

•Faire référence aux inform

ations techniques sur la surveillance dela m

aladie fournies par le niveau central ou du DH

MT

; •

Apporter son assistance à l’investigation des cas et des flam

béesdes m

aladies cibles, y compris la collecte d’échantillons pour la

confirmation de laboratoire des cas si nécessaire ;

•E

ncourager des

comm

unautés à

effectuer la

surveillancecom

munautaire pour la détection de cas des m

aladies cibles et lesuivi des activités ;

•D

onner la rétro-information à la com

munauté sur les réalisations

du programm

e.

45

Chapitre 3 – A

nnexe 4

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

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1.Im

mu

nité: A

perçu

gén

éral

L'imm

unité est la capacité du corps à résister aux organismes néfastes de

la maladie: les agents causaux des m

aladies infectieuses.

Histoire naturelle des m

aladies

Le début d'une maladie est m

arqué par la pénétration et la multiplication

d'agents infectieux dans l’organisme. Tant que les signes et sym

ptômes

typiques de la maladie n’apparaissent pas, les m

alades demeurent dans un

état sous-clinique. L'intervalle entre l’exposition à un agent infectieux etle début de sym

ptômes cliniques est appelé période d'incubation. E

llevarie selon les m

aladies (de quelques heures à trois semaines et plus. Pour

certaines m

aladies, ex.:

lèpre, infection

par le

VIH

, la

périoded’incubation peut durer plusieurs m

ois ou mêm

e plus longtemps).

La maladie infectieuse peut se term

iner par une rémission com

plète, ou,si elle est grave, aboutir à l’invalidité (ex.: paralysie pour la polio or cécitépour la rougeole) et m

ême à la m

ort. La rougeole, l’infection à Hib, le

tétanos néonatal

sont reconnu

comm

e des

"maladies

mortelles

del'enfant". D

’autres maladies cibles du PE

V peuvent être égalem

ent fatalespour un enfant non-vacciné.

Agents causaux

Les maladies sont causées par des m

icro-organismes qui pénètrent dans

l’organisme

par inhalation

(tuberculose, diphtérie,

rougeole,coqueluche), ingestion (polio) ou contact direct par la peau ou desblessures

ouvertes (tétanos,

hépatite B

). C

es m

icro-organismes

grandissent et se multiplient dans le sang ou les tissus corporels et causent

la maladie.

Il y a beaucoup de micro-organism

es qui causent des maladies: les

bactéries (qui causent des maladies telles que la coqueluche, la tuber-

culose, l’infection à Hib), les virus (polio, rougeole, hépatite B

, fièvrejaune). C

ertaines des bactéries produisent des poisons très dangereux –toxines – qui causent le tétanos, la diphtérie et quelques autres m

aladies.

Les micro-organism

es sont très spécifiques et sont responsables d’unem

aladie particulière. En outre, certains ont leurs propres sous-types qui

ne peuvent être identifiés que par des examens de laboratoire. Par

exemple, le virus de la polio a trois sous-types: 1, 2 et 3, qui peuvent tous

causer la poliomyélite; le virus de l'hépatite infectieuse a égalem

entplusieurs sous-types dont un cause l'hépatite B

, une maladie cible du PE

V,la bactérie de l’H

aemophilus influenza a 6 types, le type "b" étant le plus

agressif pour les jeunes enfants.

Types d'imm

unité

Il y a plusieurs types d'imm

unité selon la manière dont le corps hum

ainla développe. N

otre corps a deux lignes de défense qui nous protègent deagents pathogènes: l’im

munité non-spécifique (ou innée), qui est la

première

ligne de

protection contre

un grand

nombre

d’agentspathogènes et l’im

munité spécifique (ou adaptative), qui est développée

spécifiquement en réponse à l’agent pathogène particulier ou antigène

(ex.: vaccin)

qui a

pénétré dans

l’organisme.

La substance

(micro-

organisme ou vaccin) qui est reconnue par l’organism

e comm

e "non-moi"

et peut déclencher une réponse imm

unitaire spécifique est connue sous lenom

de

"antigène". L

a réponse

à l'antigène

est assurée

par des

mécanism

es basés

sur des

globules blancs

spécialisés appelés

"lymphocytes". Il y en a deux types: les lym

phocytes-T et les lym

phocytes-B

, qui participent tous à la production de substances protectrices appelées"anticorps"

pour la destruction des agents pathogènes envahisseurs.

L’organisme hum

ain peut acquérir l’imm

unité naturellement, suite à une

infection ou artificiellement par la vaccination.

46

Chapitre 3 – A

nnexe 5

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

An

nexe 5

Vaccin

olo

gie et vaccin

s du

PEV

Page 58: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

a.Im

munité

naturelle:L

orsque les

micro-organism

es envahissent

l’organisme, les globules blancs dans le sang ou le foie identifient et

interagissent avec

l'organisme

ou sa

toxine appelée

ci-dessusantigène. Suite à cette interaction, les lym

phocytes produisent unesubstance protectrice spéciale – les anticorps

(ou antitoxine en cas dediphtérie ou de tétanos). Q

uand les anticorps sont produits enquantités suffisantes, la personne infectée se rem

et et les lymphocytes

gardent en

mém

oire l'organism

e à

vie. La

prochaine fois

quel'organism

e attaque

la m

ême

personne, les

anticorps produits

précédemm

ent les attaqueront et protégeront la personne de lam

aladie. Il/elle n'arrivera ne sera plus malade à cause de l’im

munité

naturelleacquise.

Par exem

ple, si

un enfant

a eu

la rougeole

auparavant et

s’en est

remis,

les anticorps

dans son

organisme

l’empêcheront de contracter la m

aladie pour la deuxième fois ;

b.Im

munité

induite par

l’homm

e ou

artificielle:c’est

le type

d'imm

unité conférée

par adm

inistration de

vaccin ou

d'imm

unoglobuline. Un vaccin est com

posé d'un organisme ou d’une

toxine qui est tué ou vivant mais qui a été atténué (si c’est un

organisme) ou inactivé (si c’est une toxine). E

n d’autres termes ce

vaccin, mêm

e s’il est obtenu du micro-organism

e, a perdu sa nocivité.Il y a des vaccins vivants (polio, B

CG

, rougeole), des vaccins tués(coqueluche)

et des

anatoxines (anatoxines

tétaniques ou

diphtériques) ; c.

Imm

unité collective:E

lle développe quand une forte proportion dela population cible dans la com

munauté a été vaccinée avec des

vaccins vivants, habituellement 80%

et plus. Un effet protecteur se

développe pour le peu de personnes qui n'ont pas été vaccinées danscette com

munauté, puisqu’elles sont continuellem

ent "infectées" parles virus inoffensifs (atténués) de leurs hom

ologues vaccinés ; d.

Imm

unité passive:

Les

anticorps “em

pruntés" tem

porairement

peuvent protéger également une personne. Le sang d'un nouveau-né

contient des anticorps protecteurs contre la rougeole fabriqués par lam

ère (seulement si elle a contracté la m

aladie plus tôt dans sa vie) quipassent à travers le placenta et le lait m

aternel, si bien que le

nouveau-né est protégé pendant les premiers m

ois de vie. L'imm

unitépassive peut égalem

ent être produite artificiellement en adm

inistrantdes

imm

unoglobulines qui

contiennent des

anticorps spécifiques

contre des maladies.

2. V

accinatio

n et typ

es de vaccin

s

Après

qu'un vaccin

a été

administré,

l'imm

unité active

prendhabituellem

ent quelques

semaines

à se

développer. C

ertains vaccins

doivent être administrés en plusieurs injections, habituellem

ent dans unintervalle d’un m

ois, pour développer un niveau d'imm

unité protecteur(ex.: il faut 3 injections à 4 sem

aines d’intervalle pour le DT

C). D

’autres,com

me le vaccin contre la rougeole, peut protéger un enfant m

ême avec

une seule injection. Certains program

mes de vaccination fournissent

également des soi-disant doses de "rappel" pour étendre la protection de

l'enfant au-delà

de l’enfance.

Les

vaccins, contrairem

ent aux

imm

unoglobulines, confèrent une imm

unité durable.

La vaccination est généralement sûre. Les réactions ou effets secondaires

graves des

vaccins sont

très rares,

beaucoup plus

rares que

lescom

plications causées

par les

maladies

qu'ils préviennent.

Certaines

complications post-vaccinales, appelées m

anifestations post-vaccinalesindésirables (M

API) peuvent être liées aux vaccins eux-m

êmes ou à

l’hypersensibilité de

l'enfant à

certaines com

posantes du

vaccin.C

ependant, la majeure partie des épisodes de M

API est due aux erreurs

humaines suite à une m

auvaise formation ou à la négligence de l'agent de

santé vis-à-vis des normes rattachées au processus de vaccination.

Les vaccins sont des produits très fragiles; par conséquent ils doivent êtreconservés

d’une m

anière spéciale,

dans un

équipement

spécial -

réfrigérateurs, congélateurs ou chambres froides. Le transfert des vaccins

du fabricant à l'enfant ou à la femm

e éligibles doit être effectué avec dessoins spéciaux et dans des conditions de réfrigération que nous appelons"la chaîne de froid".

47

Chapitre 3 – A

nnexe 5

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 59: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

La vaccination n’est bénéfique que si elle confère à la majorité des

vaccinés un degré notable de protection contre une maladie, avec un

minim

um

d'effets secondaires.

Le

"vaccin idéal"

doit avoir

lescaractéristiques suivantes :

�Ê

tre imm

unogène, provoquant une bonne réponse imm

unitaire ; �

Conférer une

imm

unité durable ; �

Être sûr

sans ou avec des MA

PI très rares ; �

Être stable dans les conditions de terrain

et pouvoir être conservépendant

une durée

raisonnablement

longue sans

ou avec

desexigences de chaîne de froid très m

inimales ;

�Ê

tre combiné, avec plusieurs antigènes qui confèrent l’im

munité

contre plusieurs maladies ;

�Ê

tre administré en une dose unique, de préférence par des voies non-

injectables (orale ou par inhalation) ; �

Avoir un coût abordable

et être accessible à tous.

La plupart des vaccins en usage aujourd'hui rentrent dans l’une des troiscatégories suivantes :

(i)V

accins atténués

vivants: Ils

sont produits

à partir

de souches

virulentes originales de virus ou de bactéries qui ont été affaiblies, sibien qu’elles ne peuvent pas causer la m

aladie, mais sont capables de

provoquer une

réponse im

munitaire.

Ce

groupe com

prend les

vaccins viraux(ex.: vaccin polio oral, vaccin contre la rougeole, les

oreillons, la rubéole, la fièvre jaune) et les vaccins bactériens(ex. :

BC

G, vaccins contre le choléra, la tularém

ie, etc.). les vaccins vivants(surtout les vaccins viraux) produisent une réponse im

munitaire

bonne et durable. Dans l’autre sens, ils peuvent perdre rapidem

entleur activité en l'absence de chaîne de froid ou en cas de chaîne defroid m

al entretenue. Il y a également un risque théorique que les

agents pathogènes utilisés dans un vaccin vivant puissent conserverune certaine pathogénicité ou m

ême revenir à une form

e virulente etcauser ainsi la m

aladie ;

(ii)V

accins tués contenant des micro-organism

es qui ont été traités (tués)par la chaleur ou des produits chim

iques, si bien qu’ils ne sont plusnocifs, m

ais conservent leur imm

unogénécité. Les exemples sont

quelques vaccins

viraux: vaccins

hépatite A

ou

injectable polio

inactivé (vaccin polio Salk auquel on a donné le nom du créateur de

ce produit), ou vaccins à bactéries tuées, tels que celui contre lacoqueluche, une com

posante du vaccin combiné D

TC

, ou le vaccintué contre le choléra. B

ien qu’il n'y ait pas de danger de retourd’activité des souches pour les vaccins tués, ceux-ci n’induisent pas,en général, une im

munité forte et durable. Plusieurs doses peuvent

par conséquent être nécessaires pour développer l’imm

unité à longterm

e adéquate (le vaccin contre la coqueluche ne la développequ’après trois injections principales effectuées à quatre sem

ainesd’intervalle) ;

(iii)Vaccins à sous-unités

comprenant les anatoxines

(toxines inactivées):les exem

ples sont le vaccin à anatoxines antitétaniques (VA

T) utilisé

pour vacciner les femm

es en âge de procréer, y compris les fem

mes

enceintes, pour protéger les nouveaux-nés du tétanos néonatal et lespersonnes blessées du tétanos. C

ette anatoxine est également une

composante du vaccin D

TC

largement utilisé dans la vaccination

infantile.

Ce groupe est grand et com

prend également des vaccins développés par

la technologie moderne: les vaccins acellulaires, qui contiennent des

antigènes purifiés d’agents pathogènes sauvages (vaccin acellulaire contrela coqueluche); les vaccins obtenus par m

anipulation génétique(vaccin

contre l’hépatite B); les vaccins conjugués polysaccharides, qui sont des

liens ayant

des protéines

porteuses appropriées

(vaccin contre

l’Heam

ophillus influenza

de type

b –

Hib,

actuellement

en cours

d’introduction dans le PEV

par beaucoup de pays africains).

Les vaccins peuvent être une préparation unique appelée monovaccin

(telque le vaccin contre la rougeole) ou contenir plusieurs antigènes - vaccinscom

binésou polyvalents. Le D

TC

est un exemple classique de vaccin

48

Chapitre 3 – A

nnexe 5

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 60: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

combiné utilisé depuis des décennies dans la vaccination infantile en vue

de protéger les nourrissons et les jeunes enfants contre la diphtérie, lacoqueluche et le tétanos. Il est m

aintenant de plus en plus remplacé par

un quadri ou pentavaccin dans les programm

es nationaux de vaccination,qui contiennent le D

TC

des composantes de l’hépatite B

et/ou du Hib.

L’organisme

humain

a la

capacité m

erveilleuse de

développersim

ultanément une réponse im

munitaire contre 10 à 12 antigènes. C

ettepossibilité

a donné

le feu

vert à

une adm

inistration sim

ultanée de

plusieurs vaccins quand un enfant est amené au service de vaccination.

3. M

ise au p

oin

t des vaccin

s et recherch

e

La mise au point des vaccins et la recherche transitent par la découverte

de candidats vaccins, le traitement en vue d’am

éliorer son activité, lestests toxicologiques et les études anim

ales. Celles-ci sont suivies par des

études humaines focalisées sur la sécurité et la stim

ulation de la réponseim

munitaire ainsi que des études épidém

iologiques à grande échelle pourétablir son efficacité (si un vaccin évite réellem

ent des maladies com

me

prévu).

Cependant les vaccins contre des m

aladies qui sévissent dans les pays àfaible

revenu tels

que la

pneumonie,

la diarrhée,

le paludism

e, le

VIH

/SIDA

, ne sont pas mis au point avec une rapidité suffisante pour des

raisons techniques, les candidats vaccins contre ces affections n’étant passuffisam

ment im

munogènes pour une introduction à grande échelle. Par

conséquent il faut plus de recherche pour améliorer l’activité de ces

vaccins avant

qu'ils ne

puissent être

inclus dans

les program

mes

nationaux de vaccination pour usage de routine.

Pour stimuler la recherche et la m

ise au point de vaccins et améliorer

l’accès des

enfants aux

vaccins disponibles

et nouveaux,

l'Alliance

mondiale pour les vaccins et la vaccination (G

AVI) a été créée en 1999

par des organisations publiques et privées (OM

S, UN

ICE

F et autres). LaG

AVI

vise à

mettre

en place

des systèm

es pour

une vaccination

universelle durable,

efficace et

sûre, y

compris

l’usage des

vaccinsnouveaux et sous-utilisés (heam

ophillus influenza de type b, hépatite B et

fièvre jaune).

Un

certain nom

bre d’autres

nouveaux vaccins

ayant un

important

potentiel de

protection contre

les principales

maladies

infectieusesdirigeantes sont à des étapes de m

ise au point avancées. Parmi les

maladies ciblées par la V

ision et la stratégie mondiales pour la vaccination

(GIV

S) figurent la diarrhée à rotavirus, la maladie pneum

ococcique et lecancer du col de l’utérus, qui causent un nom

bre élevé de décès par an,la plupart dans les pays en développem

ent. De plus, des progrès sont

enregistrés sur

le vaccin

contre la

méningite

méningococcique

(sérogroupe A) qui cause de fréquentes épidém

ies dans la "ceinture de lam

éningite" africaine qui comprend tout ou partie des 21 pays s’étendant

au sud du Sahara, du Sénégal à l’Ethiopie.

Des efforts continus et intensifs sont égalem

ent en cours pour mettre au

point des vaccins efficaces contre le VIH

/SIDA

, le paludisme, la dengue,

la leishmaniose et la dysenterie de la shigellose, entre autres. Il est attendu

que tous ces vaccins seront disponibles pour large usage pendant lapériode biennale 2008-2009.

4. V

accins u

tilisés dan

s les pro

gram

mes n

ation

aux d

e vaccinatio

n

Depuis le lancem

ent du programm

e élargi de vaccination (PEV

), chaquevaccin a été sélectionné sur la base de la sécurité, de l’efficacité, du prixraisonnable et de la capacité à com

battre la maladie infantile revêtant une

importance considérable en m

atière de santé publique. Les six maladies

évitables par

la vaccination

ciblées à

l’origine en

1974 étaient

latuberculose, la poliom

yélite, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et larougeole. Par la suite, cette liste a été étendue pour y inclure certains desvaccins nouveaux et sous-utilisés: l’hépatite B

et la fièvre jaune (pour lespays endém

iques) ont été ajoutés pendant les années 1990; et trèsrécem

ment, vaccin contre l’H

eamophillus influenza de type b (H

ib) a étéintroduit en 1998. Le tableau ci-dessous résum

e les caractéristiquesgénérales des vaccins ci-dessus

49

Chapitre 3 – A

nnexe 5

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 61: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Tableau 3.1

Caractéristiques des vaccins sélectionnés du P

EV

*

Vaccins (nombre de doses

Type de vaccins Form

eEfficacité

Durée de l'im

munité

Observations

de la série principale)du vaccin

(après la série principale)

BC

G (1

)M

ycobacterium

Lyophilisé 75-8

6%

Inconnue. L'im

munité

Prévient la tuberculose, la méningite et

bovis atténuédisparaît avec le tem

psla tuberculose m

ilitaire. Reconstitué

avant usage

Diphtérie (3

) A

natoxine Liquide

>87%

Environ 5

ans Prévient toutes les form

es de diphtérie

Anatoxine du tétanos (3

) A

natoxine Liquide

>95%

5 ans

Prévient néonatal & tétanos dans les

adultes

Coqueluche (3

) B

actérie à cellule Liquide

80%

Inconnue. L'im

munité

L'efficacité est plus grande contre la entière tuée

disparaît avec le temps

maladie grave

Polio (3)

Virus vivant atténué Liquide

72-9

8%

Toute la vie

Il n'y a pas d’imm

unité "croisée" entre les de 3

types: 1, 2

, 3types de vaccin

Rougeole (1

) Virus vivant atténué

Lyophilisé >

85%

Toute la vie

La durée est plus longue quand il y a à 9

mois

rappel avec un virus sauvage. Reconstitué

avant usage

Hépatite B

(3)

Antigène de surface

Liquide 75-9

5%

>

15 ans

L'efficacité est contre l’infection chroniquedu virus H

B

Hib (3

) Polysaccharide lié

Liquide >

95%

Au m

oins 3 ans

Prévient la méningite à H

ib et la à une protéine

pneumonie

Fièvre jaune (1)

Virus vivant atténué Lyophilisé

90-9

8%

Plusieurs décennies,

Reconstitué avant usage

peut-être toute la vie

* Adapté de W

HO

/V&

B/0

2.2

8 “C

ore Information for the D

evelopment of Im

munization Policy” (Inform

ations essentielles pour l’élaboration de la politique de vaccination). Mise à jour de 2

002

50

Chapitre 3 – A

nnexe 5

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 62: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Prestation

des services d

e vaccinatio

n

(a) Toutes les formations sanitaires dans les pays fournissent les services

de vaccination au titre de leurs activités de santé familiale de routine

à la première occasion disponible aux enfants et fem

mes qui viennent

à la formation sanitaire pour y solliciter des services quelle qu’en soit

la raison ; (b) Les hôpitaux, centres de santé/cliniques/dispensaires organisent des

séances de

vaccination quotidiennes

ou à

des jours

spécifiquespendant la sem

aine convenue avec la comm

unauté locale ; (c) Les services de stratégie avancée sont organisés de préférence sur une

base m

ensuelle pour

les populations

largement

dispersées qui

tombent dans la zone de couverture des form

ations sanitaires fixes ; (d) Les services de santé m

obiles, qui nécessitent un coût d’entretienélevé, sont utilisés sélectivem

ent pour atteindre les comm

unautéséloignées ou pendant les cam

pagnes de masse.

Les M

inistères de

la Santé

dans beaucoup

de pays

ont adopté

lesdirectives de politique de l’O

MS pour fournir des services de vaccination

aux enfants et femm

es à des âges spécifiques pour s’adapter aux besoinslocaux.

Selon cette politique, la priorité est que tous les enfants reçoivent toutesles doses des vaccins protecteurs inclus dans le PE

V avant leur prem

ieranniversaire. Q

uelques pays continuent poursuivent les vaccinations parle program

me de santé scolaire.

!U

n "enfant complètem

ent vacciné" est un enfant qui a reçule B

CG

, la rougeole et trois doses de VPO

, le DTC

etl’H

epB quand il atteint l'âge de 12 m

ois (le VPO

0 à lanaissance étant une dose supplém

entaire, il n'est pasinclus dans cette définition).

Les services de vaccination sont intégrés avec d’autres aspects de la santéfam

iliale et de l'enfant: suivi de la croissance, administration de vitam

ineA

et

d’autres m

icronutriments,

planning fam

ilial, soins

prénatals,allaitem

ent et éducation et conseil de santé.

Groupes de populations cibles de la vaccination

Les groupes cibles de la vaccination comprennent :

�Pour la série principale de vaccinations:

les enfants de moins d’un

an;

�Les fem

mes en âge de procréer (15-45 ans) 1

avec l’accent sur lesfem

mes enceintes.

Vaccination de routine et calendrier national de vaccination

Chaque enfant doit avoir une dose de B

CG

, quatre doses de vaccin poliooral (V

PO), trois doses de D

TC

et trois doses de vaccin HepB

avant sonprem

ier anniversaire. Ces doses sont données à tem

ps indépendamm

entdes journées nationales de vaccination (JN

V) ou des activités de ratissage.

Les doses manquées de l'un des vaccins susm

entionnés doivent êtreadm

inistrées au prochain contact avec un intervalle minim

al de quatresem

aines entre les doses.

Le BC

G et le V

PO0 doivent être adm

inistrés à la naissance ou au premier

contact avec l'enfant.

Le VPO

0 ne doit pas être administré après 13 jours.

Les premières doses de diphtérie, coqueluche et tétanos (D

TC

1), HepB

1,H

ib1 et VPO

1 doivent être administrés à l'âge de 6 sem

aines au mom

entoù l'intervalle entre la prem

ière et la seconde, la deuxième et la troisièm

edoses est au m

oins de quatre semaines.

51

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

An

nexe 6:

Directives g

énérales su

r la prestatio

n d

es services de vaccin

ation

et l’adm

inistratio

n d

es vaccins

1C

ertains pays peuvent avoir une tranche d’âge différente pour les femm

es en âge de procréer.

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Le vaccin contre la rougeole doit être administré à neuf m

ois ou dès quepossible par la suite.

Tableau 3.2

Calendrier vaccinal des nourrissons recom

mandé par le P

rogramm

e élargi devaccination (S

ource: “Vaccination Pratique”, Module 2

)

Vaccin

Age

Naissance

6

10

14

9sem

ainessem

ainessem

ainesm

ois

BC

GX

VPO

X*X

XX

DTC

XX

X

Hépatite B

Schéma A

ªX

XX

Schéma B

ªX

XX

Haem

ophilus influenzaetype b

XX

X

Fièvre jauneX

b

Rougeole

Xc

* D

ans les paysd’endémie de la poliom

yélite.a

Le schéma A

est recomm

andé dans les pays oû la transmission périnatale du virus de l’hépatite B

est fréquente (par exemple, en A

sie du Sud-Est).

Le schéma B

peut être appliqué dans les pays oû la transmission périnatale est m

oins fréquente (parexem

ple, en Afrique subsaharienne).b

Dans les pays oû la fiévre jaune constitue un risque.

c U

ne deuxiéme possibilité de recevoir une dose de vaccin antirougeoleux doit être offerte à tous les

enfants, et ce dans le cadre du calendrier de vaccination de routine ou à l’occasion d’une campagne

de vaccination.

Il est

important

pour un

enfant de

recevoir la

vaccination avant

l’exposition aux maladies, m

ais après une perte suffisante des anticorpsde sa m

ère, puisque ceux-ci influencent l'efficacité des vaccins. Lavaccination à un âge précoce s’est révélée efficace. C

ependant, les

enfants plus jeunes que l'âge recomm

andé ne doivent pas être vaccinés,sauf dans des circonstances exceptionnelles suggérées par les autoritésnationales. L

es enfants vaccinés à des âges plus jeunes ou à de pluscourts intervalles entre les doses que celles figurant sur le tableau ci-dessus risquent de ne pas être protégés contre ces m

aladies. Ce sont des

doses ‘non valides’.

Les enfants plus âgés, qui ne sont pas vaccinés, doivent recevoir les dosesm

anquées. Toutes les autres doses non administrées le sont ensuite aux

intervalles de temps norm

aux.

Ad

min

istration

des vaccin

s

�Les vaccins D

TC

, DT, V

AT

et Hépatite B

doivent être injectés parvoie intram

usculaire. Le site préféré pour l’injection intramusculaire

chez les nourrissons et les jeunes enfants est l'aspect antérolatéral dela cuisse, puisqu'il offre la plus grande m

asse musculaire. C

hez lesenfants plus âgés et les fem

mes en âge de procréer, le deltoïde est

recomm

andé pour l’administration. La fesse ne doit pas être utilisée

par routine comm

e site de vaccination pour les nourrissons, lesenfants ou les adultes à cause du risque de blessure du nerf sciatique

; �

Le vaccin contre la polio est un vaccin oral et est administré par la

bouche ; �

Le vaccin contre la rougeole est administré par voie sous-cutanée

dans le bras gauche ; �

Le BC

G (vaccin contre les form

es graves de tuberculose infantile) estadm

inistré par voie intradermique sur l'aspect externe de l'avant-bras

gauche.

Diluants et reconstitution de vaccins

Les diluants fournis avec certains vaccins sont spécifiques à chaquevaccin, puisqu'ils contiennent certains produits chim

iques qui stimulent,

stabilisent ou protègent le vaccin reconstitué contre la contamination à

cause de son effet bactéricide.

52

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 64: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Il est

essentiel que

les diluants

soient stockés,

distribués et

utiliséscorrectem

ent. La manipulation inexacte des diluants peut causer des

manifestations post-vaccinales indésirables (M

API), y com

pris le décès.

Les diluants doivent être inclus dans le contrôle des stocks pour assurerleurs fourniture et distribution adéquates.

Les diluants doivent être transportés, stockés et distribués avec lesflacons des vaccins

pour lesquels ils seront utilisés pour la reconstitution.C

ependant, ils

n’est PA

S nécessaire

qu’ils soient

stockés dans

uncongélateur, et ne doivent PA

S être congelés. Ils doivent, cependant, êtreréfrigérés à m

oins de +8ºC

avant reconstitution. Ceci évite au vaccin le

choc thermique qui peut se produire si le diluant était tiède.

Les agents de santé doivent toujours vérifier que les vaccins ont étéfournis avec le diluant correct

et informer le superviseur en cas d'erreur.

Seul le diluant qui est indiqué pour chaque type de vaccin doit être utilisé.L'eau distillée pour les injections cliniques ne doit pas à être utilisécom

ment diluant des vaccins.

Le vaccinateur doit s’assurer que le volume du diluant est correct afin que

le nombre adéquat de doses par flacon soit obtenu.

Pour que chaque flacon de vaccin soit reconstitué, le processus exige uneseringue stérile et une aiguille stérile pour m

élanger la poudre dans leflacon ou dans l'am

poule de vaccin avec le diluant. Le vaccin reconstituédoit être conservé sur de la glace pour conserver son activité.

Les vaccins reconstitués peuvent être contaminés par les staphylocoques

et d’autres organismes suite à une m

auvaise manipulation. U

ne fois quecela arrive, un produit chim

ique appelé toxine se produit et peut êtrem

ortel s’il est injecté. Il peut causer un "syndrome de choc toxique" chez

la personne

vaccinée. Pour

l’éviter, les

vaccins reconstitués

BC

G,

rougeole (et fièvre jaune) doivent être conservés refroidis, et doivent êtrejetés 6 heures après reconstitution.

Chaîne de froid et logistique

La chaîne de froid est un système de personnes et de m

atériels qui permet

de s’assurer que des vaccins actifs quittent le fabricant pour atteindre lapopulation à vacciner. Les élém

ents d’une chaîne de froid efficace sont :

�l'agent de santé a form

é sur l’entretien de la chaîne de froid et lam

anipulation des vaccins ; �

le matériel fonctionnel approprié: cham

bre froide, réfrigérateurs,congélateurs, porte- vaccins et glacières, contrôleurs de tem

pérature,outils de réparation de réfrigérateurs, etc ;

�la fourniture et le transport des vaccins.

Le PEV

a besoin d'un système logistique solide pour adm

inistrer desvaccins sûrs et de haute qualité aux fem

mes et aux enfants. Pour cela il

faut des aiguilles, des seringues, du matériel de stérilisation (dans les pays

qui utilisent encore des seringues et des aiguilles réutilisables) et desboîtes d’élim

ination des matériels tranchants usagés. Trop souvent des

injections dangereuses se produisent simplem

ent à cause de pénuries dem

atériel d’injection.

Achat et stockage de vaccin et de m

atériel

L’achat des vaccins, du matériel de chaîne de froid et d’injection et des

boîtes d’élimination des m

atériels tranchants usagés se fait d’une manière

centralisée par le Ministère de la Santé en consultation avec les bureaux

UN

ICE

F et OM

S. Il est important de noter que seuls les vaccins et

matériels

approuvés par

l’OM

S et

l'UN

ICE

F et

spécifiés dans

lapublication de l’O

MS "Fiches d’inform

ation sur les produits" doivent êtreachetés pour le PE

V. Ceci assurera l'uniform

ité du matériel et la haute

qualité des vaccins importés parce que avant d'obtenir l’approbation de

l’OM

S ou de l'UN

ICE

F, ils sont soumis à des essais de laboratoire

méticuleux pour le contrôle de qualité. Il en est de m

ême pour les

réfrigérateurs, congélateurs, glacières et porte-vaccins.

53

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 65: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

À toute étape de la chaîne de froid, les vaccins sont transportés entre +

2et +

8ºC dans des véhicules réfrigérés, des glacières et des porte-vaccins

spécialisés et stockés dans les magasins centraux et de district et les

services de

santé aux

températures

requises. C

es tem

pératures sont

quotidiennement contrôlées par des therm

omètres et d’autres dispositifs

de suivi pour s’assurer qu'ils ne sont pas soumis à la chaleur ou à la

congélation.

L’OM

S ne recomm

ande plus que le BC

G (ainsi que le vaccin contre la

fièvre jaune) soit transporté et stocké à –20ºC. Le stocker à –20ºC

n'estpas néfaste m

ais est inutile et utilise le précieux espace de stockage ducongélateur ou de la section congélateur du réfrigérateur. Il doit plutôtêtre m

aintenu en réfrigération et transporté entre +2 et +

8ºC. Les

vaccins VPO

et rougeole doivent être maintenus congelés à –20ºC

auxniveaux central et de district. A

u niveau du service de santé, ils peuventêtre stockés entre +

2 et +8ºC

.

Intervalle entre les doses du mêm

e vaccin

Les vaccins DT

C, V

PO, V

AT

et hépatite B nécessitent l’adm

inistration deplus

d'une dose

pour le

développement

d'une réponse

imm

unitairesuffisante. Pour ces vaccins, l'intervalle entre les doses doit être d’aum

oins quatre semaines. A

dministrer les doses d'un vaccin à des intervalles

inférieurs aux quatre semaines recom

mandés peut réduire la réponse

imm

unitaire. Com

me m

entionné ci-dessus, ces doses sont considéréescom

me

étant ‘non

valides’. D

es intervalles

plus longs

que ceux

recomm

andés entre les doses ne réduisent pas les concentrations finalesd'anticorps.

!Si une dose de vaccin est adm

inistrée à un intervalleinférieur aux 4 sem

aines recomm

andées, elle ne doit pasêtre com

ptée dans la série principale et doit être répétéeau m

oment approprié (après quatre sem

aines ou par lasuite).

Un intervalle plus long que celui recom

mandé entre les doses ne réduit

pas les concentrations finales d'anticorps, bien qu'il étende le temps

pendant lequel l'enfant est à risque de contracter les maladies. Q

uand unenfant est en retard, essayez de faire com

mencer les doses dès que

possible. Si une dose de DT

C, H

epB ou V

PO est m

anquée, la vaccinationà l’occasion suivante doit être continuée com

me si l'intervalle habituel

s'était écoulé, et aucune dose supplémentaire n'est requise.

Par conséquent, les vaccinations interrompues n'ont pas besoin d’être

reprises, mais la ou les doses restantes doivent être adm

inistrées comm

esi l'intervalle prolongé ne s'était pas produit.

!En pratique, il n'y a pas d’intervalle m

aximal entre des

doses du mêm

e vaccin.

Adm

inistration simultanée de vaccins et de vitam

ine A

Tous les vaccins du PEV

sont sûrs et efficaces quand ils sont administrés

simultaném

ent, c’est-à-dire pendant la mêm

e séance de vaccination, mais

à des sites différents.

Les vaccinations multiples, par exem

ple BC

G, V

PO1, D

TC

1 et HepB

1doivent être adm

inistrées en mêm

e temps si l'enfant est éligible, ce qui

réduit le nombre de contacts nécessaires pour achever le program

me de

vaccination.

Mélanger différents vaccins dans une seringue avant injection, ou utiliser

un vaccin liquide pour la reconstitution d'un vaccin lyophilisé n'est pasrecom

mandé.

Pour les

vaccinations de

routine deux

vaccins viraux

peuvent être

administrés sim

ultanément, m

ais sinon, ils doivent être séparés par aum

oins 4

semaines

pour éviter

l’interférence. (C

ependant les

dosesprogram

mées de vaccins viraux vivants peuvent être adm

inistrées mêm

edans les quatre sem

aines d'une campagne de m

asse).

54

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 66: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le PEV

offre à la vaccination infantile une excellente occasion pourl’adm

inistration de suppléments de vitam

ine A. U

ne dose supplémentaire

de vitamine A

peut être administrée aux enfants en m

ême tem

ps que levaccin contre la rougeole pendant les deux vaccinations de routine,quand le program

me est suffisam

ment m

ûr et stabilisé, ainsi que pendantles cam

pagnes de vaccination de masse (JN

V).

Contre-indications à la vaccination

Le PEV

recomm

ande que les agents de santé utilisent chaque occasionpour

vacciner les

enfants éligibles

et évitent

les soi-disant

contre-indications. Sur la base des nom

breuses études sur cette question, l’OM

Sconfirm

e qu'il y a très peu de contre-indications absolues ou vraies auxvaccins du PE

V.

Le risque qu’il y a à différer une vaccination à cause d'une maladie

bénigne est que l'enfant peut ne plus revenir et l'occasion est perdue. Ilest im

portant de se rendre compte que les opportunités de vaccination

manquées à cause de fausses contre-indications sont la cause m

ajeure duretard dans l’achèvem

ent du calendrier, ou de la non-vaccination du tout.

Tous les enfants âgés de 9 à 59 mois doivent recevoir de préférence le

vaccin contre la rougeole à l’admission à l'hôpital (si l'enfant n'a aucune

preuve de vaccination précédente contre la rougeole) à cause du risque detransm

ission nosocomiale de la rougeole.

Les enfants atteints d’une maladie grave doivent être vaccinés dès que

leur état général s’améliore et au m

oins avant la sortie de l'hôpital. Lesbébés prém

aturés doivent être vaccinés à la sortie. Les vaccins doiventêtre adm

inistrés à tous les enfants éligibles qui sont amenés aux services

de consultation externe.

Dans

les cas

de m

aladies im

munodéficitaires

ou d’individus

imm

unodéprimés pour cause de m

alignité, il ne faut généralement pas

administrer de vaccins vivants.

Cependant, tous les antigènes, à l’exception du B

CG

et de la fièvre jaune,doivent être adm

inistrés aux enfants présentant un VIH

/SIDA

sympto-

matique.

Un effet secondaire grave consécutif à une dose de vaccin (anaphylaxie,

chute subite ou choc, encéphalite ou encéphalopathie, ou convulsionsnon-fébriles)

est une

contre-indication vraie

à la

vaccination. U

nedeuxièm

e ou une troisième injection de D

TC

ne doit pas être administrée

à un enfant qui a connu une telle réaction adverse à la dose précédente.L

a m

ère et

l'agent de

santé peuvent

facilement

reconnaître ces

manifestations.

Fausses contre-indications

Il est particulièrement im

portant de vacciner les enfants qui souffrent dem

alnutrition. La fièvre légère, l’infection respiratoire bénigne et les autresm

aladies mineures ne doivent pas être considérées com

ment des contre-

indications à la vaccination. La diarrhée ne doit pas être considéréecom

me une contre-indication au V

PO.

Affections qui ne sont pas des contre-indications à la vaccination :

�M

aladie m

ineure telle

qu’affection supérieure

respiratoire ou

diarrhée avec fièvre < 38,5ºC

;�

Allergie, asthm

e ;�

Malnutrition ;

�E

nfant allaité au sein ; �

Traitement avec des antibiotiques, des corticostéroïdes à faible dose ;

�D

ermatoses, eczém

a ou infection localisée de la peau ;�

Maladies chroniques du cour, des poum

ons, des reins et du foie ; �

Affections neurologiques stables, telles que la paralysie cérébrale et la

Trisomie 21 ;

�H

istorique de jaunisse après la naissance.

55

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 67: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Certaines des rares contre-indications

sont les suivantes :

�Les vaccins vivants ne doivent pas être adm

inistrés aux individus quisont im

munodéprim

és pour cause de maladie m

aligne, qui suiventune thérapie à agent ou irradiation im

munosuppressive. C

ependant,tous les vaccins doivent être adm

inistrés aux personnes ayant uneinfection à V

IH ;

�Les enfants ayant une infection à V

IH sym

ptomatique, c’est-à-dire un

SIDA

franc, ne doivent pas être vaccinés avec le BC

G, m

ais doiventrecevoir tous les autres vaccins ;

�Le m

ême vaccin ne doit pas être adm

inistré à un individu qui avait euun

effet secondaire

grave (anaphylaxie,

chute subite

ou choc,

encéphalite/encéphalopathie ou

convulsions non-fébriles)

unévénem

ent adverse

grave qui

suit une

dose de

vaccin –il

est,anaphylaxie, chute subite ou choc, encéphalite/encéphalopathie ouconvulsions non-fébriles quand il recevait la dose précédente ;

�Les vaccins qui contiennent la com

posante cellulaire entière de lacoqueluche ne doivent pas être adm

inistrés aux enfants qui ont unem

aladie neurologique

en évolution

: épilepsie

incontrôlée,encéphalopathie progressive. Le vaccin D

T doit être adm

inistré enlieu et place ;

�Les personnes qui ont des antécédents d'urticaire généralisée, dedifficulté respiratoire, de gonflem

ent de la bouche et de la gorge, dechoc suite à une ingestion d’ouf ne doivent pas recevoir des vaccinspréparés sur des tissus d’ouf de poule : c’est-à-dire les vaccins contrela fièvre jaune et la grippe.

!Les m

ères et autres prestataires de soins doivent êtreencouragés à conserver les cartes de vaccination deleurs enfants au-delà de l’enfance, pour référence future

Infection par le VIH

et vaccination

Si une seringue et une aiguille stériles sont utilisées pour chaque injection,il n'y a pas de risque de transm

ission du VIH

ou de toute autre infectionvéhiculée par le sang à travers la vaccination.

Les individus ayant une infection à VIH

asymptom

atique connue oususpectée doivent recevoir tous les vaccins du PE

V le plus tôt dans la vie,

selon le calendrier de vaccination.

À cause du risque d'infection précoce et grave par la rougeole, ces

nourrissons peuvent recevoir une dose standard de vaccin contre larougeole à 6 m

ois et la seconde dose à 9 mois.

Individus ayant une infection à VIH

symptom

atique (ex. : SIDA

) peuventrecevoir tous les vaccins du PE

V, à l’exception du BC

G (et de la fièvre

jaune).

Nouvelle politique sur les flacons entam

és de vaccins à utiliser dansdes séances de vaccination ultérieures

�Le M

inistère de la Santé adoptera la nouvelle politique de l’OM

S surles flacons entam

és de vaccins, qui déclare : les flacons multidoses

des vaccins VPO

, DT

C, V

AT, D

T et H

épatite Bdesquels une dose ou

plus de vaccin a été prélevée pendant une séance de vaccination,peuvent être utilisés dans les séances de vaccination subséquentespour un m

aximum

de 4 semaines, pourvu que toutes les conditions

suivantes soient remplies :

i) La date de pérem

ption n'est pas passée ; ii)

Les vaccins sont stockés dans des conditions de chaîne de froidappropriées ;

iii) Le septum du flacon de vaccin n'a pas été subm

ergé dans l'eau ; iv)

La technique aseptique a été utilisée pour prélever toutes lesdoses ;

v)La pastille de contrôle du vaccin (PC

V), si jointe, n'a pas atteint

le point de rejet. �

La nouvelle politiquesur l'usage de flacons m

ultidoses de vaccinsentam

és s’appliqueaux flacons des vaccins à utiliser dans les séances

de vaccination fixes et de stratégie avancée, dans différents sites, surplusieurs jours, pourvu que les procédures de m

anipulation standardsusm

entionnées soient suivies ;

56

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 68: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�La politique révisée ne change pas

les procéduresnorm

ales pour lam

anipulation de vaccins tel que le BC

G et la rougeole (et les autres

vaccins lyophilisés)

qui doivent

être reconstitués.

Une

foisreconstitués, les flacons de ces vaccins doivent être jetés à la fin dechaque séance de vaccination ou à la fin de 6 heures, quelle que soitla prem

ière condition réalisée.

!N

E

JAM

AIS

G

AR

DE

R

DE

S

FLAC

ON

S

EN

TAM

ES

D

ER

OU

GEO

LE O

U

DE

BC

G.

Ces

vaccins doivent

êtreadm

inistrés pendant les séances programm

ées et jetésaprès la séance.

Occasions m

anquées

Une occasion m

anquée se produit quand un enfant ou une femm

eéligibles pour la vaccination visite une form

ation sanitaire mais n’est pas

vaccinée par le personnel de santé.

Pour réduire les occasions manquées et fournir la vaccination à chaque

opportunité, toutes les formations sanitaires qui voient des fem

mes et des

enfants doivent :

�vérifier par routine leurs cartes de vaccination;

�adm

inistrer simultaném

ent tous les vaccins pour lesquels un enfantou une fem

me est éligible

�ignorer les fausses contre-indications à la vaccination, et

�ouvrir un flacon de vaccin m

ultidose mêm

e pour un petit nombre

d'enfants ou de femm

es éligibles.

Les formations sanitaires doivent égalem

ent améliorer l’organisation de

leurs services en ajustant autant que possible le programm

e aux besoinslocaux, y com

pris aux heures comm

odes pour les mères.

Tous les hôpitaux doivent fournir la gamm

e complète des services PE

Vchaque jour de la sem

aine, y compris les sam

edis et dimanches.

Taux d’abandon

Le taux d’abandon (DO

R) est une com

paraison du nombre d'enfants qui

comm

encent à recevoir des vaccinations avec le nombre qui ne reçoit pas

les dernières

doses pour

une vaccination

complète

et s’exprim

e en

pourcentage. O

n peut

estimer

l’abandon pour

les doses

de vaccin

suivantes :

BC

G par rapport à rougeole (B

CG

-Rougeole)

DT

C1 – rougeole

DT

C1 – D

TC

3 H

ep1-Hep3, etc.

En principe il peut s’appliquer à toute autres couple de vaccinations du

PEV

en fonction du but de votre analyse.

Cet indicateur est utilisé pour m

esurer le niveau d'utilisation de services devaccination. L

es taux d’abandon sont calculés en comparant le nom

bred'enfants

qui ont

comm

encé à

recevoir des

vaccinations au

nombre

d'enfants qui ont reçu toutes les doses requises de vaccins.

Sur l'exemple D

TC

1– rougeole, voyons comm

ent le taux d’abandon (%)

se calcule :

DTC

1 adm

inistré – vaccin rougeole adm

inistré D

OR

DTC

1 – R

ougeole =

X 100

DTC

1 adm

inistré

Après avoir analysé les données dém

ographiques, la couverture vaccinaleet le niveau d’abandon, vous devez les interpréter et répondre auxquestions spécifiques suivantes :

�D

ans quelle mesure la couverture vaccinale atteint-elle les objectifs?

�Q

uelle sont les chiffres de couverture par rapport à ceux de lapériode précédente?

57

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 69: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Au regard de la couverture D

TC

1, quelle est la situation en ce quiconcerne l’accès physique aux services de vaccination?

�Tous ceux qui ont accès continuent-t-ils à utiliser les services? (tauxd’abandon entre D

TC

1/DT

C3 et D

TC

1/rougeole)? �

Les vaccins administrés au m

ême âge ont-ils les m

êmes niveaux de

couverture (VPO

3, DT

C3 et H

epB3)?

�Q

uelles sont les comm

unautés les plus désavantagées en ce quiconcerne l’accès et l’utilisation des services?

L'analyse ci-dessus peut révéler plusieurs problèmes liés à l’accès aux

services de vaccination et à la couverture vaccinale, aux taux d’abandonou aux occasions m

anquées. Il faudra nécessitera plusieurs actions à tousles niveaux du systèm

e de santé pour corriger la situation comm

e décritci-dessous.

Information et participation com

munautaires

L'agent de santé est chargé de s'assurer que le parent a les informations

suivantes avant de quitter la séance de vaccination :

�L

es raisons

de la

vaccination et

la m

aladie pour

laquelle la

vaccination est administrée ;

�Q

uand et où le tuteur doit revenir pour la prochaine dose ; �

Les effets secondaires possibles des vaccins administrés et que faire

pour la fièvre ;

�Les effets secondaires à signaler au centre de santé (abcès, etc.) ;

�L’im

portance de garder la carte de vaccination jusqu’à l’âge adulte.

Les agents de santé doivent également donner des conseils sur les progrès

de l'enfant, y compris discuter des résultats du suivi de la croissance de

l'enfant et conseiller sur la nutrition, les soins à domicile, et l’arrivée

rapide à la formation sanitaire en cas de m

aladie.

A l’achèvem

ent du calendrier de vaccination de l'enfant, les agents desanté doivent encourager les parents à continuer à am

ener régulièrement

leurs enfants aux séances de bien-être de l’enfant, pour le suivi de lacroissance, l’adm

inistration de supplément de vitam

ine A, etc.

Toutes les

séances doivent

être m

enées d’une

manière

amicale

etcourtoise, afin de ne pas dissuader les parents de revenir.

Les agents de santé doivent s'abstenir de critiquer le parent pour lesproblèm

es que connaît l'enfant ou pour les retards. Ils doivent toujoursgarder une perspective form

ative. Dites au parent que c'est bien qu’il/elle

ait amené l'enfant, m

ême s'il y a des problèm

es ou qu’il y a des retards, etdonnez des conseils form

ateurs pour l’amélioration; félicitez le parent si

l'enfant a fait des progrès.

58

Chapitre 3 – A

nnexe 6

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 70: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les enseignants peuvent consulter le Répertoire le plus récent des Vaccins

et Produits biologiques (disponible dans les bibliothèques des bureauxpays de l’O

MS) pour des inform

ations détaillées. Ceux qui ont accès à

l’Internet peuvent

visiter le

site http://w

ww

.vaccines.who.int/

pourlocaliser les docum

ents de référence.

L'annexe 7 contient des listes de différents matériels de référence et

audio-visuels, de

CD

-RO

M

et d’autres

logiciels liés

au contenu

duprogram

me de form

ation. La plupart de ces matériels sont disponibles

dans les services nationaux du PEV

ou aux bureaux pays de l’OM

S.

Parmi les cours de référence de cette annexe, deux sont directem

ent liésà

ce program

me

de form

ation et

constituent une

base pour

l’enseignement de la vaccination : Vaccination dans la pratique avec ses

8m

oduleset

le C

ours de

formation

de niveau

intermédiaire

pourgestionnaires du PE

Vdoté de14 m

odules essentiels. L'enseignement est

plus facile quand l'étudiant possède sa propre copie du module. Pour

cette raison, il convient de tenter d’obtenir à travers le directeur nationaldu PE

V suffisam

ment de copies pour la bibliothèque de l’établissem

entafin

que chaque

étudiant dispose

d’un exem

plaire. C

elui-ci peut

demander l'assistance du représentant pays ou du B

ureau régional del’O

MS pour l’approvisionnem

ent de ces matériels de cours sous form

epapier ou électronique, pour m

ultiplication au niveau pays.

59

Chapitre 3 – A

nnexe 7

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

An

nexe 7

Mo

du

les de fo

rmatio

n et au

tres matériels d

e référence liés au

con

tenu

du

pro

gram

me d

e form

ation

Page 71: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

60

Chapitre 3 – A

nnexe 7

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

a. M

od

ules d

u co

urs

Modules du cours de niveau interm

édiaire (MLM

) pour différentes options

Blocs m

odulaires élargis : Option de cours com

plet O

ption de modules essentiels sélectionnés

BLO

C 1

: Modules introductifs (0

-3)

Module 0

:Introduction

Module 0

: Introduction

Module 1

:A

pproche de résolution des problèmes pour la gestion des

Module 1

:A

pproche de résolution des problèmes pour la gestion des services

services de vaccinationde vaccination

Module 2

: R

ôle du directeur du PEV

Module 2

:R

ôle du directeur du PEV

Module 3

:C

omm

unication pour les programm

es de vaccination M

odule 3 :

Com

munication pour les program

mes de vaccination

Référence : M

anuel de comm

unication pour la polio et le PEV

de routine

BLO

C II : P

lanification/Organisation (4

-6)

Module 4

:P

lanifier les activités de vaccination M

odule 4 :

Planifier les activités de vaccination

Module 5

: A

ugmenter la couverture vaccinale

Module 5

:A

ugmenter la couverture vaccinale

Module 6

:R

éduire les abandons et les occasions manquées

Manuel de référence : G

uide révisé de planification du PEV

BLO

C III : Logistique (7

-14)

Module 7

: P

lanification, suivi et supervision de la logistique du PEV

Module 8

:G

estion de la chaîne de froidM

odule 8 :

Gestion de la chaîne de froid

Module 9

: G

estion des vaccinsM

odule 9 :

Gestion des vaccins

Module 1

0 :

Sécurité de la vaccinationM

odule 10

: Sécurité de la vaccination

Module 1

1 :

Gestion du transport

Module 1

2 :

Gestion de la logistique pour la vaccination supplém

entaireM

odule 13 :

Logistique pour la surveillanceM

odule 14 :

Entretien

Manuel de référence : Fiches d’inform

ation sur les produits, OM

S/U

NIC

EF, 2000

BLO

C IV

: Nouveaux vaccins (1

5)

Module 1

5 :

Introduction de nouveaux vaccinsM

odule 15

:Introduction de nouveaux vaccins

Page 72: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Blocs m

odulaires élargis : Option de cours com

plet O

ption de modules essentiels sélectionnés

BLO

C V

: Vaccination supplém

entaire (16-1

7)

Module 1

6 :

Com

ment organiser efficacem

ent les JNV polio

Module 1

7 :

Com

ment organiser des cam

pagnes de masse avec les vaccins

injectables (rougeole, FJ, TN)

Manuels de référence : 1

. Guide de terrain sur les activités de vaccination supplém

entaire visant l’éradication de la polio (version révisée, 199

6)

2. D

irectives pour améliorer la qualité des JN

V 3. G

uide de terrain d’AFR

O pour des A

VS rougeole de qualité

BLO

C V

I : Surveillance de la maladie (1

8-1

9)

Module 1

8 :

Prise en charge des cas de m

aladies prioritairesM

odule 19 :

Surveillance intégrée de la maladie et réponse (voir les m

odules IDSR

)M

odule 19

: Surveillance intégrée de la m

aladie et réponse (voir les modules ID

SR)

Manuels de référence :

1. D

irectives techniques pour la surveillance intégrée de la maladie et la réponse dans la R

égion africaine 2

. Analyse des données de surveillance de l’équipe sanitaire de district

BLO

C V

II : Suivi et évaluation (2

0-2

3)

Module 2

0 :

Suivi et gestion des donnéesM

odule 20

:Suivi et gestion des données

Module 2

1 :

Supervision formative par les gestionnaires du P

EVM

odule 21

:Supervision form

ative par les gestionnaires du PEV

Module 2

2 :

Mener une enquête sur la couverture du P

EVM

odule 23 :

Mener une évaluation du program

me de vaccination

Module 2

3 :

Mener une évaluation du program

me de vaccination

Référence : G

uide pour la préparation de la liste de contrôle de supervision intégrée pour les activités de prévention et de lutte contre les maladies au niveau de district,

oct. 20

03

, AFR

O

BLO

C V

III : Matériels de form

ation du PEV

(24)

Module 2

4 :

Guide de l’anim

ateurM

odule 24

:G

uide de l’animateur

Autres m

atériels et guides de formation :

Trousse de formation sur le P

EV; Guide du directeur de cours

61

Chapitre 3 – A

nnexe 7

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 73: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

La vaccination dans la pratique – édition 2004

"La vaccination dans la pratique" est une publication de l’OM

S à 8m

odules destinée aux agents de santé qui administrent régulièrem

ent desvaccins aux fem

mes et aux enfants. E

lle contient des informations sur les

maladies qui figurent dans la plupart des program

mes et directives sur la

vaccination relatifs à la manipulation des vaccins, l’entretien de la chaîne

de froid, la sécurité des injections, la planification et la gestion desséances de vaccination avec l’appui de la com

munauté, l’adm

inistrationde la vaccination et le suivi de la couverture vaccinale.

La vaccination dans la pratique : Modules 1-8 (W

HO

/IVB

/04.06) M

odule 1 – Maladies cibles du PE

V

Module 2 – Vaccins

Module 3 – C

haîne de froid M

odule 4 – Assurer des injections sûres

Module 5 – Planifier des séances de vaccination

Module 6 – O

rganiser une séance de vaccination M

odule 7 – Suivre et utiliser vos données M

odule 8 – Susciter l’appui comm

unautaire pour la vaccination

Base im

munologique de la vaccination

C’est une série de 8 m

odules distincts développés pour une large gamm

ed'agents de santé et d’enseignants d'université en vue de fournir une baseconceptuelle de la vaccination en général et par rapport aux m

aladiescibles en particulier.

Module 1 : B

ases de l'imm

unologie M

odule 2 : Diphtérie

Module 3 : T

étanos M

odule 4 : Coqueluche

Module 5 : Tuberculose

Module 6 : Poliom

yélite M

odule 7 : Rougeole

Module 8 : Fièvre jaune

Logistique des soins de santé prim

aires

Préparé pour les agents des SSP, ce manuel traite de la logistique de cinq

programm

es, en particulier le paludisme, les m

aladies diarrhéiques, leprogram

me élargi de vaccination, la santé m

aternelle et de l'enfant et lesm

édicaments essentiels. Il com

prend 27 modules com

plets, qui peuventêtre sélectionnés selon les besoins de form

ation; ils varient du module le

plus simple sur le calcul des stocks nécessaires d'un m

agasin au manuel de

l'utilisateur plus complexe pour les réfrigérateurs à énergie solaire. B

ienvouloir consulter le R

épertoire le plus récent sur les Vaccins et lesProduits biologiques pour des inform

ations détaillées sur chaque module.

b.

Matériels au

dio

visuels

Affiches

Affiches sur le systèm

e de chaîne de froid et de logistique C

artes de suivi de la chaîne de froid Pastilles de contrôle des vaccins Sécurité des injections Vaccinez et protégez votre enfant C

es maladies peuvent être évitées

Tétanos néonatal

Diagnostic différentiel de la polio

Vitam

ine A

Autocollants

Logo du PEV

(également logo du V

AT

) D

égivrez quand la glace s’accumule

Étiquette

de la

pastille de

contrôle du

vaccin –

présente les

changements de couleur sur la PC

V

Jeu de diapositives

Reconnaître la m

aladie – Guide pour diagnostiquer 6 m

aladies – 30diapositives

62

Chapitre 3 – A

nnexe 7

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 74: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Rougeole – Traiter la rougeole chez les enfants, et l’enfant atteint de

rougeole – 20 diapositivesE

nsemble de diapositives sur la stérilisation – m

atériel visuel pour lastérilisation à la vapeur – 48 diapositivesC

haîne de

froid –

Com

ment

suivre la

chaîne de

froid –

48diapositives

Vidéos

Rom

pre la chaîne des infections croisées. Le rôle des seringues et desaiguilles autobloquantes dans les activités de vaccination de routineet spéciales – injections dangereuses, 6 m

inutes.

c. C

D R

OM

�C

ours de formation des cadres du PE

V – N

iveau intermédiaire.

AFR

O, m

ars, 2004 – Version préliminaire 2. Il contient 14 m

odulesprioritaires

et des

documents

et outils

de référence

d’AFR

O(m

[email protected]

ho.int ) ; �

Operational Level Training M

anual for Health W

orkers. PEV

Kenya,

mai 2000.

�R

esources for Imm

unization Managers. U

NF.W

HO

/V7B

/Version 2.0.O

ctobre 2002 (epitraining@w

ho.int) �

Situation des vaccins et de la vaccination dans le monde (égalem

ent,W

WW

) �

Vitam

in A w

ith Imm

unization. An Inform

ation and Training Package.O

MS

(Vaccines@

who.int)

et H

elen K

eller International

([email protected])

�W

HO

M

aterials and

Methods

on Surveillance,

Monitoring

andA

ssessment (M

atériels et méthodes de l’O

MS sur la surveillance, le

suivi et l’évaluation), 4ème édition

d.

Log

iciels (tou

s disp

on

ibles p

ar le biais d

es bu

reaux p

ays de

l’OM

S)

�C

EIS

– système inform

atique du PEV

pour le suivi de la couverturedu

PEV,

l’enquête sur

la couverture

vaccinale, les

donnéesdém

ographiques, etc. �

CO

SAS 4.4

– Analyse de l’enquête avec échantillonnage par grappes

�E

PIC et E

-mate

– Analyse de l’étude sur la carte de contrôle de la

chaîne de froid �

EPI cost

– Estim

er le coût des programm

es de vaccination �

EPI Info

– Série de programm

es pour la compilation des données et

l’organisation de l’étude de la base de données �

Epim

ap, version 2 – pour les ordinateurs compatibles IB

M.

Le site

Internet est

une précieuse

ressource pour

les autodidactes,

puisqu'il contient les matériels qu'ils peuvent télécharger pour un usage

personnel. Outre les docum

ents offerts par l’OM

S/Genève, les m

odulesde form

ation pour le personnel de niveau intermédiaire peuvent être

consultés sur le site Internet de l’OM

S/AFR

O.

Ben vouloir consulter les répertoires les plus récents et les sites Internet

pour une source spécifique qui peut ne pas figurer dans ce document.

63

Chapitre 3 – A

nnexe 7

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 75: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

4Liste des D

ocuments de Référence

64

4.1

Do

cum

ents d

e référence d

e l’OM

S/AFR

O

An

In-depth A

nalysis of

Training N

eeds A

ssessment

Studies- W

HO

African R

egion, 2002-2004. WH

O/A

FRO

Bulletin

Building C

apacity to Reach E

very District w

ith Imm

unization Services inthe A

frican Region; Status and Perspectives. Vaccine Preventable

Diseases B

ulletin. WH

O/A

FRO

. March 2003 N

o. 033C

ours de formation en gestion des cadres du PE

V : N

iveau intermédiare.

Modules 0-24. Version 2. M

ars 2004. OM

S/AFR

O/V

PD. D

isponibleégalem

ent en CD

-RO

MD

ix étapes

pour am

éliore la

gestion logistique

dans les

districts.O

MS/A

FRO

/VPD

EPI Planning G

uide. 2001 Revision. W

HO

/AFR

OE

xpanded Programm

e on Imm

unization (EPI) in the A

frican Region.

Strategic Plan of Action 2001-2005. W

HO

/AFR

O 2001

Field Guide for Training H

ealth Workers on the Introduction of N

ewVaccines. W

HO

/AFR

O/V

PD. 2002

Integrated Supervision Checklist for D

isease Prevention and Control

Activities at D

istrict Level. WH

O/A

FRO

/VPD

. 2003M

id-Level Managem

ent Training in Imm

unization in the African R

egion,2000-2004. Sum

mative E

valuation. July 2005M

ise en œuvre de l’approache atteindre chaque district. O

MS/A

FRO

.2004

Mutabaruka E

. Développem

ent du Curriculum

SR. G

énéralites. Abidjan,

2000M

utabaruka E. Projet d’A

ppui à la Réform

e du Cursus des E

tudesM

édicales, Infirmières et de Sage-fem

mes en C

ôte d’Ivoire. Ref.

Crédit N

o. 2893-IVC

-PDSSI/Volet 310. A

bidjan, 1999

Outline on Post and Job D

escription in Imm

unization Services. Draft 0.

Par le Dr. E

. Mutabaruka, C

BO

/VPD

/AFR

OTechnical G

uidelines for Integrated Disease Surveillance and R

esponse inthe A

frican Region. W

HO

/AFR

O and C

DC

/USA

. 20012001-2005 Policy and Strategic Plan for Im

munization C

apacity Building

in the African R

egion. WH

O/A

FRO

/VPD

. Nov. 2000

4.2

Pub

lication

s et do

cum

ents d

e référence d

e l’OM

S/Siège

Capacity

Building

for H

ealth Sector

reform.

Discussion

Paper 5.

WH

O/SH

S/NH

P/95.8. 1995C

atalogue of

Health

Indicators. A

selection

of im

portant health

indicators recom

mended

by W

HO

Program

mes.

WH

O/H

ST/

SCI/96.8. 1996

Core inform

ation for the development of im

munization policy. 2002

update. WH

O/V

&B

/02.28. 2002E

valuation of Training Programm

es. Training Unit. D

ivision of Control

of Tropical Diseases. 1977

IMC

I Information. IM

CI training course for first-level health w

orkers:Linking integrated care and prevention. W

HO

/CH

S/CA

H/98.1E

.R

ev.1. 1998L

es ecoles

de m

edicine et

la lutte

contre la

Tuberculose.W

HO

/TB

/98.236. Disponible égalem

ent à l’adresse.w

ww

.who.int/gtb/publications. 1998

Manual

of E

pidemiology

for D

istrict H

ealth M

anagement.

WH

O,

Geneva. 1989

Planning, Im

plementing

and E

valuating Pre-Service

Training. IM

CI.

WH

O/FC

H/C

AH

/01.09. 2001. Disponible égalem

ent à l’adresse.http://w

ww

.who.int/child-adolescent-health. 2001

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 76: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Projet de strategie mondiale de vaccination 2006-2015. A

58/12. OM

S,G

eneve, 2005Strengthening

the teaching

on im

munization

in basic

(pre-service)education program

mes for nurses and other health professionals.

WH

O/T

RA

M/97.01. 1997

Strengthening the teaching of imm

unization services in basic trainingprogram

mes:

Manual

for Instructors

of Prim

ary H

ealth C

areW

orkers. WH

O/E

PI/TR

AM

/93.4. WH

O, G

eneva. 1993Vaccination pratique. G

uide à lúsage des personnels de santé. Mise à jour.

OM

S 2005. (ww

w.w

ho.int/vaccines-documents/)

WH

O Policy Statem

ent: The use of opened m

ulti-dose vials of vaccine insubsequent im

munization sessions. W

HO

/V&

B/00.09. 2000

WH

O-recom

mended

standards for

surveillance of

selected vaccine-

preventable diseases. WH

O/V

&B

/03.01. 1999

4.3

Do

cum

ents d

e référence d

es Etats mem

bres

Botsw

ana EPI Policy and Procedures M

anual. 2002 Revision

Diplom

a in General N

ursing Curriculum

in Lesotho. Revised: July 2004

EPI R

evised Policy. MoH

&SW

. Lesotho EPI. 2002. D

raft Docum

entField G

uide for The G

hana Imm

unization Programm

e. Ghana H

ealthService. 2003

General

Nurse

Training T

hree-year C

ourse C

urriculum.

MO

HC

W,

Harare, Z

imbabw

e, 1997A

Guide for Training Teachers of H

ealth Workers. A

MR

EF. N

airobi,K

enya, 1993Im

munization that W

orks. The Vaccination M

anual of the EPI in South

Africa. 1995

Midw

ifery Curriculum

One-year C

ourse. MO

HC

W, H

arare, Zim

babwe.

1996N

urses Training College- K

oforidua. Handbook. G

hana, 2004/2005O

perational Level Training Manual for H

ealth Workers. K

EPI, M

ay 2000Perform

ance M

anagement

Handbook.

Toolkit for

Health

FacilityM

anagers. KE

PI 2003Practical Procedure Training B

ook for Medical A

ssistants. P.O.B

. 9083.D

ar Es Salaam

, Tanzania. 1988Skill A

cquisition and Developm

ent Guide. Principles and Practice of

Public Health N

ursing. Public Health N

urses’ School. Accra, G

hana.M

arch. 2005U

NE

PI Standards. 1st Edition. U

ganda EPI. 2003

Vaccination Manual. E

xpanded Programm

e on Imm

unization in Zam

bia.M

ay 2000

4.4

Au

tres do

cum

ents d

e référence

Présentations Power Point des m

odules de formation A

FRO

MLM

. Mise

en oeuvre améliorée des program

mes. D

eux volumes- 1. Volum

egénéral base sur les m

odules de formation A

FRO

MLM

, et 2. New

Vaccine Introduction into the National E

PI. Draft. U

niversity ofA

ntwerp, D

epartment of E

pidemiology and Social M

edicine. 2004.N

etwork for E

ducation and Support in Imm

unization (NE

SI)

65

Chapitre 4 – Liste des D

ocuments de Référence

Section 1: Com

mentaires introductifs et annexes techniques sur le program

me de form

ation au PEV

Page 77: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

SECTIO

N 2

Modèle de Program

me de Form

ation sur le PEV Pour la Prestation d’un Cours

sur la Vaccination aux Étudiants en Médecine

de la Région Africaine

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 78: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Section 2: Contenu du D

ocument du Program

me de Form

ation

Liste des Abréviations

...............................................................................................................................................................................................ii

Glossaire

..............................................................................................................................................................................................iii

1Introduction

.............................................................................................................................................................................................69

2Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

S-1 : Systèmes et opérations de vaccination

.......................................................................................................................................................71S-2 : N

ormes et politiques de vaccination

..........................................................................................................................................................72S-3 : Stratégies de prestation des services de vaccination et approches novatrices .............................................................................................73S-4 : M

aladies cibles de la vaccination et surveillance de la maladie .................................................................................................................74

S-5 : Fondement im

munologique pour la vaccination et vaccins actuels

............................................................................................................76S-6 :

Prestation des services de vaccination et administration des vaccins.........................................................................................................77

S-6.1 : Directives générales pour l’adm

inistration des vaccins..................................................................................................................77S-6.2 : C

omm

ent administrer les vaccins et la vitam

ine A........................................................................................................................79

S-6.3 : Chaîne de froid (C

F) et manipulation des vaccins. A

ppui logistique.............................................................................................80S-6.4 : Sécurité de la vaccination

.............................................................................................................................................................82S-6.5 : C

omm

ent organiser une séance de vaccination.............................................................................................................................83

S-6.6 : Mener une séance de vaccination

.................................................................................................................................................84S-6.7 : C

omm

unication pour les programm

es de vaccination..................................................................................................................85

S-7 : G

estion des programm

es de vaccination..................................................................................................................................................86

S-7.1 : Introduction à la formation sur la gestion

....................................................................................................................................86S-7.2 : Planification des activités de vaccination et gestion financière

......................................................................................................87S-7.3 : Supervision par les adm

inistrateurs de programm

e.......................................................................................................................88S-7.4 : Suivi du program

me de vaccination

..............................................................................................................................................89S-7.5 : É

valuation des programm

es de vaccination..................................................................................................................................91

3C

omm

ent Utiliser ce Program

me de Form

ation 3.1

Directives générales ................................................................................................................................................................................92

3.2 C

onception de programm

e de formation pour différentes catégories d'étudiants de la profession m

edicale ............................................95

67Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

Page 79: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

4Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser ....................................................................................................................................................97

5 Placem

ent sur le Terrain des Étudiants ...........................................................................................................................................................104

6O

ptions d’Évaluation de l’É

tudiant 6.1

Évaluation de diagnostic .......................................................................................................................................................................121

6.2 É

valuation formative .............................................................................................................................................................................121

6.3 É

valuation globale ...............................................................................................................................................................................122

7M

odeles de Questions et d’E

xercices d'Exam

en du Programm

e de Formation ................................................................................................123

7.1 M

odeles de questions et d’exercices d'examen ......................................................................................................................................124

7.2 E

xercices et réponses ............................................................................................................................................................................152

8U

tiliser des Méthodes d'E

nseignement/A

pprentissage Actives .........................................................................................................................154

9Profil de L’enseignant Pour la Prestation d’un C

ours sur la Vaccination .........................................................................................................156

10C

onditions Favorables a l’Énseignem

ent/Apprentissage ..................................................................................................................................157

11Introduction et M

ise en Oeuvre du Program

me de Form

ation11.1

Désigner un point focal et créer un groupe de travail pour l’introduction du program

me de form

ation ...............................................15811.2

Élaboration d’un Plan d'action pour l’introduction et la m

ise en oeuvre du programm

e de formation ..................................................159

11.3 O

rganiser un atelier de consensus sur le contenu du programm

e de formation et le plan de m

ise en oeuvre ........................................15911.4

Approbation du Program

me de form

ation sur la vaccination nouveau/révisé.........................................................................................160

12Suivi et É

valuation du Programm

e de Formation

12.1 Processus du suivi..................................................................................................................................................................................161

12.2 Processus d'évaluation ...........................................................................................................................................................................162

12.3 R

évision du plan et du programm

e de formation suite à l'évaluation ....................................................................................................164

Annexes

Annexe 1

Plan d'action pour l’introduction du PEV

dans un programm

e académique ..........................................................................................165

Annexe 2

Stratégies de Mise en O

euvre et Plan D'action Pour L’introduction du Program

me de Form

ation sur le Pev 2006-2010 .....................168

68

Section 2 – Contenu du D

ocument du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 80: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

1Introduction

69

Le modèle de program

me de form

ation décrit à la section 2 donne lesdétails d'un cours conçu pour aider les étudiants en m

édecine à apprendreles

tâches qu’im

pliquent la

gestion et

la fourniture

des services

devaccination. Les étudiants qui achèvent ce cours devraient être en m

esurede :

�Planifier et diriger des services de vaccination intégrés à d’autresprogram

mes de santé de l’enfant ;

�Suivre et superviser les activités de vaccination ;

�G

érer la chaîne de froid et assurer la gestion des vaccins ;�

Mener une séance de vaccination, y com

pris une séance de stratégieavancée ;

�E

ffectuer la surveillance de la maladie ;

�C

omm

uniquer efficacement avec les intervenants ;

�E

ncourager les activités de vaccination dans la comm

unauté.

La structure du programm

e de formation com

prend les informations

suivantes :

�Le titre du sujet de contenu du program

me de form

ation (S).Il y a 17sujets de contenu divisés en 3 groupes principaux: les sujets généraux(1-5) qui fournissent des inform

ations vitales sur les opérations et lesélém

ents fondamentaux du program

me de vaccination, les m

aladiescibles, les bases de la vaccinologie et les vaccins actuels utilisés dansle program

me. Le deuxièm

e groupe de sujets (6.1-6.4) fait référenceaux

aspects opérationnels

du program

me

et com

prendl’adm

inistration des vaccins, l’organisation et la conduite des séancesde vaccination. Le dernier groupe de sujets (7.1-7.8) contient les

questions de gestion liées à la planification du programm

e, le suivi etla supervision, la chaîne de froid et la gestion des vaccins, la sécuritéde la vaccination, la com

munication et l’évaluation du program

me.

�L

es sous-sujets

spécifiquessous

chaque sujet

de contenu

quidevraient être couverts par la leçon ;

�Le tem

ps approximatif requis pour couvrir chaque sujet de contenu.

Cette colonne com

prend le temps nécessaire pour les séances en salle

de classe ainsi que les visites et le placement sur le terrain le cas

échéant ; �

Les objectifs de la formation

pour chaque sujet de contenu. Ceux-ci

énoncent ce que l'étudiant doit savoir et être capable de faire aprèsavoir achevé la leçon ;

�Le type et le lieu

des sessions décrivent si la leçon est enseignée enclasse, dans la form

ation sanitaire pendant la visite ou le placement

sur le terrain ; �

Les méthodes d’enseignem

ent/apprentissagefont référence à une

variété de méthodes pédagogiques à utiliser: conférences, jeu de

rôles, simulation, dém

onstration, etc. ; �

Les matériels d’enseignem

ent/apprentissage que les instructeurs et lesenseignants doivent utiliser. C

eci comprend des inform

ations de baseà apprendre au m

oyen de matériels de référence, de m

odules ducours,

de m

atériels didactiques,

d’échantillons d'articles

devaccination, etc. ;

�Les sources de référence

précisent la source, les chapitres, leurs titresdans les docum

ents de référence et les modules ;

�La colonne d'évaluation de l'étudiant

comprend des échantillons de

questions et d’exercices d'examen.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 81: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les sections 3 à 7 du programm

e de formation contiennent des directives

concernant organisation des séances pratiques et du placement sur le

terrain des étudiants avec des exemples de projets et de listes de contrôle

des observations de l’enseignant. Ces sections font égalem

ent référenceaux options d'évaluation de l'étudiant ainsi qu’aux m

odèles de questionsd'exam

en accompagnées de réponses pour aider les enseignants dans

l’évaluation de l'étudiant.

Les sections 8 à 12 donnent des directives sur les étapes de mise en

oeuvre du

programm

e de

formation:

planification, approbation,

introduction du programm

e de formation sur le PE

V dans le program

me

de formation général, son suivi et son évaluation.

70

Chapitre I – Introduction

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 82: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

2Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

71

Sujet 1 (S-1) : Systèm

es et op

ération

s de vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Fournir des informations clés sur les objectifs et les opérations de vaccination, leurs rapports avec le systèm

e de santé et l’environnement externe

Durée :

Séance en classe : Théorie – 45 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

a. Introduction au PEV

b. Environnem

ent externe et program

mes de

vaccination

c. Opérations de

vaccination

d. Com

posantes d’appuides services de vaccination

Décrire les buts et les

orientations du programm

e devaccination au plan m

ondial,dans la région africaine et dansle pays hôte

Décrire le rôle et le rapport de

l'environnement externe et du

système de santé avec le

programm

e de vaccination

Décrire cinq opérations clés de

la vaccination

Décrire trois com

posantesd’appui du program

me de

vaccination

Exposé introductifpar l’enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Séance de réflexion

Copie papier ou

CD

du "Cours de

formation des cadres

du PEV – N

iveauinterm

édiaire"(O

MS/A

FRO

)

Manuel national de

formation sur la

vaccination de

––

Cours M

LM P

EVIntroductionM

odule 0,

points 2.1

-2.3

Cours M

LM P

EVM

odule 1,

points 2.1

-2.4

Texte narratifdans cedocum

ent:Annexe 1

:"Systèm

es etopérations devaccination"

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-1, n° 1

-2

Page 83: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

72Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

a. Politiques nationales de vaccination

b. Politiques mondiales

et objectifs de développem

ent sanitaire

c. Norm

es

Décrire les buts et objectifs

des politiques nationales devaccination

Décrire les étapes de l’élaboration

des politiques nationales devaccination

Décrire les trois principales

orientations des politiquesm

ondiales de vaccination

Interpréter les normes générales

et les principes directeurs suivantsde la vaccination : o

Participation comm

unautaire; o

Intégration de la vaccination avec d’autres services de santéde l'enfant

oA

ccessibilité et équité o

Qualité et sécurité de la

vaccination o

Coordination et direction du

programm

eo

Rôle des A

utorités nationales de régulation D

roits et responsabilités des usagers

Exposé introductifpar l’enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Docum

entation surles politiquesnationales etm

ondiales de lavaccination

––

Docum

entsnationaux sur lapolitique devaccination ou lasanté de l’enfant

Politique devaccination.Program

me m

ondialpour les vaccins etla vaccination.W

HO

GP

V/GEN

/95

.03

.Rev1

.Introduction, p.4

Cours M

LM A

FRO

,M

odule 2,

Chapitre

4, point 4

.1 sur les

étapes deform

ulation de lapolitique

Annexe 2

textenarratif dans cedocum

ent :"Politiques etnorm

es devaccination"

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-2, n° 1

-3

Sujet 2 (S-2) : N

orm

es et po

litiqu

es de vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Fournir des informations, discuter et expliquer le rôle des politiques du PEV, les objectifs m

ondiaux et nationaux, les normes

Durée :

Séance en classe : Théorie – 30 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 84: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

73

a. Vaccination dans les form

ations sanitaires fixes (Stratégie fixe)

b. Vaccination par les services de stratégie avancée

c. Adm

inistration de la vaccination par les services m

obiles

d. Cam

pagnes de vaccination et AV

S

e. Intégration des services de soins infantiles

f. Stratégies novatrices : - V

ision et stratégie m

ondiales pour la vaccination (G

IVS)

- Stratégie Atteindre

Chaque D

istrict AC

D)

Décrire la stratégie "fixe"

Décrire les avantages de la

"stratégie fixe" D

écrire les limites de la "stratégie

fixe"

Décrire la "stratégie avancée"

Décrire les avantages de la

stratégie D

écrire les limites de la "stratégie

avancée"

Décrire les types de la stratégie

de "campagne" et quand

l’appliquer D

écrire les avantages de lastratégie D

écrire les limites

des"campagnes"

Décrire la stratégie "d’intégration"

Décrire les avantages de la

stratégie D

écrire les limites de l'intégration

Décoder "G

IVS" et expliquer cequi y est nouveau et com

ment

elle sera mise en oeuvre

Décoder "A

CD

" et décrire ses cinqcom

posantes stratégiques et lesdéfis

Exposé introductifpar l’enseignant etle directeur nationaldu P

EV

Lecture individuellepar les étudiants

Dém

onstrationd’une affiche/cartepar le gestionnairedu P

EV

Questions et

réponses

Séance de réflexion

Docum

entation surles politiquesnationales etm

ondiales de lavaccination

Carte m

uralem

ontrant les zones de couverture(form

ations sanitaireset sites de stratégieavancée)

Carte m

urale ouprésentation parvidéo-projecteurm

ontrant les districtsqui appliquent l’A

CD

––

Docum

entsnationaux sur lapolitique devaccination ou lasanté de l’enfant

Vision et stratégiem

ondiales pour lavaccination 2

006

-20

15

. A58

/12

Annexe 3

de cedocum

ent :"Stratégies devaccination etapprochesnovatrices"

La vaccination dans la Pratique.M

odule 5"P

lanifierles services devaccination".M

odule 6"O

rganiser uneséance devaccination"

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7

S-3, n° 1

-3

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 3 (S-3) : Stratég

ies de p

restation

des services d

e vaccinatio

n et ap

pro

ches n

ovatrices

Objectif de la leçon :

Expliquer les stratégies actuelles et novatrices de prestation de services de PEV (GIVS, ACD

, etc.) et souligner la nécessité de la prestation intégrée des services

Durée :

Séance en classe : Théorie – 90 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 85: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

74

a. Rougeole

b. Poliomyélite

c. Tétanos néonatal (N

T)

d. Tuberculose

e. Diphtérie

f. C

oqueluche

g. Hépatite B

h. Haem

ophilus Influenzae de type b (H

ib) Infection

i. Fièvre jaune

j. A

utres maladies

évitables par la vaccination :oreillonsrubéolem

aladie à rotavirusm

aladie à pneum

ocoque

k. Surveillance intégrée de la m

aladie

Évaluer le fardeau des maladies

cibles des pays africains et dupays hôte

Décrire les signes et la définition

de cas de chacune des maladies

cibles

Décrire le m

ode de transmission

de chaque maladie cible

Décrire les stratégies de

prévention et de lutte desm

aladies cibles

Décrire le concept (surveillance

active, passive, comm

unautaire) et les m

éthodes/outils desurveillance de la m

aladie

Décrire le rôle de la surveillance

dans la préparation et la réponseaux épidém

ies

Décrire les avantages de

l’intégration de différents systèmes

de surveillance sous l’IDSR

Analyser et interpréter les

tendances de la maladie

Préparer les cartes et graphiquesépidém

iologiques

Exposé introductifpar l’enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Jeu de rôles (1) :

"Une épidém

ie a éténotifiée"

Dém

onstrationd'outils desurveillance(égalem

ent pendantle placem

entpratique)

Travail de projet surla surveillance de lam

aladie

Devoir sur les outils

de surveillance

Manuels actuels sur

les maladies

infectieuses

Publicationsnationales et del’O

MS

Diapositives sur les

maladies cibles

Feuillets sur le jeu derôles

Carte de la zone de

couverture

Trousses de collected’échantillons

–Pendant lelacem

ent surle terraind’unesem

aineà

la formation

sanitairedésignée :M

ener unprojet sur lasurveillancede la m

aladietel que décrità la section 4

: Place-

ment sur le

terrain, Projet1

La vaccination dansla pratique. O

MS

Genève, révision

20

04

. Module 1

"Maladies cibles"

Copie de Enhanced

Programm

eIm

plementation.

Volume: N

ewvaccineintroduction intothe national EP

I.N

ESI/WH

O-A

FRO

.20

05

. Section surl’épidém

iologie desm

aladies évitablespar la vaccination

Manuel

d'Épidémiologie

pour la gestionsanitaire de district.O

MS, 1

99

3.

Chapitres 5

& 6

Norm

esrecom

mandées

par l’OM

S pour lasurveillance dem

aladies évitablespar la vaccinationsélectionnées.W

HO

/V&B

/03

.01

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-4, n° 1

-7

Observation

pendant le jeu de rôles

Observation

pendant la visite sur le terrain et leplacem

ent pratique

Rendre com

pte surle travail de projetachevé par lesétudiants pendant la visite sur le terrain et leplacem

ent pratique

Résultats dans le

formulaire de la

liste de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches cliniques

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 4 (S-4) : M

aladies cib

les de la vaccin

ation

et surveillan

ce de la m

aladie

Objectif de la leçon :

Présenter les maladies cibles et leur poids dans les pays africains et expliquer le rôle de la surveillance intégrée de la m

aladie

Durée :

Séance en classe : Théorie et jeu de rôle – 90 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain – 1 sem

aine

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 86: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

75

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Examiner/extraire les inform

ationsde surveillance pertinentes desregistres des patients

Participer à la collecte et à l’envoi des échantillons aulaboratoire

Expliquer le rôle del’enregistrem

ent et de lanotification des m

aladies

Interpréter le taux de PFA

(paralysie flasque aiguë) comm

eindicateur clé de la surveillancepolio

Rem

plir un rapport mensuel de

surveillance

Annexe 4

de cedocum

ent :"M

aladies cibles des program

mes

de vaccination"

"Directives

techniques pour la surveillanceintégrée de lam

aladie et laréponse dans laR

égion africaine".O

MS/A

FRO

,C

DC

/Atlanta, G

A,

USA

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 87: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

76

a. Imm

unité: Aperçu

général

b. Vaccination et types de vaccins

c. Mise au point de

vaccins et recherche

d. Vaccins utilisés dans les program

mes

nationaux de vaccination

écrire les différents typesd'im

munité et de m

écanismes

de réponse imm

unitaire

Citer les différents types de

vaccins : o

Monovaccins et vaccins

combinés

oVaccins atténués et tués

oVaccins bactériens et viraux

oVaccins à sous-unité (anatoxines, polysaccharides, etc.)

oVaccins liquides et lyophilisés (secs)

Citer les nouveaux vaccins les plus

courants ; caractériser le vaccindu futur (vaccin idéal)

Décrire les différences entre les

vaccins et les autres médicam

entsen term

es de mécanism

e d’action,de stockage et de conditions detransport

Citer les vaccins utilisés dans les

programm

es nationaux devaccination

Exposé

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Séance de réflexion

Dém

onstrationd'échantillons devaccins

Copies d’exposé

Module de form

ation

Affiches des vaccins

Échantillon devaccins

––

La vaccination dansla pratique. O

MS

Genève, révision

20

04

. Module 2

"Les vaccins"

Manuels nationaux

de formation

Copies : Enhanced

Programm

eIm

plementation.

Volume : N

ewvaccine introductioninto the nationalEP

I. NESI/W

HO

-AFR

O. 2

00

5.

Section sur lavaccinologie et lesfondam

entaux desvaccins

Annexe 5

de cedocum

ent :"Vaccinologie etvaccins du P

EV"

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-5, n° 1

-5

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 5 (S-5) : Fo

nd

emen

t imm

un

olo

giq

ue p

ou

r la vaccinatio

n et vaccin

s actuels

Objectif de la leçon :

Introduire les principes de la vaccinologie; décrire/démontrer les vaccins actuels du PEV et discuter la m

ise au point future des vaccins

Durée :

Séance en classe : Théorie – 45 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 88: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

77

Sujet-6 : Prestatio

n d

es services de vaccin

ation

et adm

inistratio

n d

es vaccins

a. Groupes cibles pour

la vaccination

b. Calendrier de

vaccination

c. Adm

inistration sim

ultanée de vaccins

Citer les groupes cibles des

programm

es de vaccination dansla R

égion/les ays africains

Décrire la calendrier de vaccination

recomm

andé par l’OM

S et le payshôte : a) quels vaccins les enfants

devraient-ils avoir avant leur 1

er anniversaire (enfant com

plètement vacciné -FIC

) ; b) quand adm

inistrer le VAT aux fem

mes, le dosage, le nom

bre de doses, la période de protection

c)Q

uést-ce que "dose valide", "dose non-valide"?

Dire quels sont les groupes cibles

des programm

es de vaccinationdes pays de la R

égionafricaine/pays hôte

Pour chaque vaccin, dire lenom

bre de doses à administrer,

l'âge optimal pour chaque dose, le

dosage et la voie d'administration

Exposé

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Copies d’exposé

Module de form

ation

Dém

onstration d’uncalendrier national devaccination

––

La vaccination dansla pratique. O

MS

Genève, révision

20

04

. Modules 2

,5

et 6

Manuels nationaux

de formation

Copies : Enhanced

Programm

eIm

plementation.

Volume : N

ewvaccine introductioninto the nationalEP

I. NESI/W

HO

-A

FRO

. 20

05

.Section surVacciner avec lesvaccins com

binés

Annexe 6

de ce docum

ent :D

irectives généralessur la prestation dela vaccination etl’adm

inistration des vaccins

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.1

, n° 1-8

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.1 (S-6.1): D

irectives gén

érales po

ur l’ad

min

istration

des vaccin

s

Objectif de la leçon :

Fournir des informations sur les groupes cibles du PEV et décrire les calendriers de vaccination; expliquer &

discuter de la validité des doses de vaccin; taux d’abandon

Durée :

Séance en classe : Théorie – 45 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 89: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

78

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Spécifier l'intervalle minim

alentre des doses du m

ême

vaccin

Expliquer le fondement de

l’administration sim

ultanée devaccins

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 90: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

79

a. BC

G

b. Polio

c. DTC

d. Vaccins combinés

e. Rougeole

f. Fièvre jaune

g. Vitam

ine A

Vérifier l’état des vaccins et dudiluant avant usage

Reconstituer les vaccins en tant

que de besoin

Adm

inistrer le vaccin au sitecorrect, à l’aide de la techniquecorrecte (oral, ou par injection:intraderm

ique, sous-cutané,intram

usculaire)

Maintenir la technique stérile tout

au long de l’administration des

vaccins

Appliquer la pratique correcte

d’élimination des déchets après

injection

Indiquer l’âge de l’enfant et lesdoses de vitam

ine A à adm

inistrer

Décrire com

ment l'agent de santé

devrait avoir de bons rapportsinterpersonnels avec les clientspendant la séance de vaccination

Introduction parl’enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Dém

onstration

Sim

ulation:"A

dministrer des

vaccins""A

dministrer la

vitamine A

à unenfant"

Copies d’exposé

Module de form

ation

Pour ladém

onstration et la sim

ulationo

Flacons de vaccinspérim

és o

Diluant périm

é o

Seringues autobloquantes

oC

oton o

Papier aluminium

o

Dossier

oA

ccumulateur de

froid o

Objet approprié

(ex.: fruit) pour la sim

ulation de l’injection

oB

oîte de sécurité

Séancepratique pour lesdém

onstrationsà effectuerdans unservice desanté procheou à laform

ationsanitairedépartem

entale

–La vaccination dansla pratique. O

MS

Genève, révision

20

04

. Module 2

"Les vaccins"

Manuels nationaux

de formation du

pays hôte

Annexe 6

de ce docum

ent :D

irectives généralessur la prestation dela vaccination etl’adm

inistration des vaccins

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.2

, n° 1-7

Observation des

étudiants pendant lapratique sim

ulée

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.2 (S-6.2) : C

om

men

t adm

inistrer les vaccin

s et la vitamin

e A

Objectif de la leçon :

Dém

ontrer les techniques d'administration pour chaque vaccin et la vitam

ine A; pratiques d'injection sûres; interaction agent de santé-usager pendant la séance

Durée :

Séance en classe : Théorie et simulation – 6

0 m

inutesPratique – 6

0 m

inutesPlacem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 91: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

80

a. Gestion de la chaîne

de froid

b. Gestion des vaccins

c. Appui logistique

Décrire le systèm

e de la chaînede froid à partir du m

oment où

le vaccin quitte le fabricantjusqu’au m

oment où il atteint

l’enfant ou la femm

e cible

Choisir un m

atériel de chaîne defroid approprié

Citer les facteurs utilisés pour

calculer la capacité de stockagedes vaccins de la chaîne de froid

Charger et utiliser le

réfrigérateur/congélateur

Lire, enregistrer et interpréter latem

pérature du réfrigérateur

Gérer les urgences de la chaîne

de froid

Citer les tâches de l'agent de

santé pour l’entretien de lachaîne de froid

Maîtriser la technique du test

d’agitation

Interpréter les changements de

la pastille de contrôle du vaccin(P

CV)

Exposé introductif:enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Réaction individuelle

sur les exercices

Dém

onstrationpar

l’administrateur

national de lachaîne de froid/m

agasin de vaccinssous-nationalpendant leplacem

ent sur leterrain

Copies d’exposé

Modules de form

ation

Vidéos, diapositives

Pour ladém

onstration auM

agasin national de vaccins :o

Réfrigérateurs et

congélateurs o

Cham

bre froide o

Portevaccins/glacières

oA

ccumulateurs de

froid o

Indicateurs de chaîne de froid

oPastille de contrôledu vaccin (P

CV)

oTherm

omètres

oG

raphiques de contrôle de tem

pérature o

Matériel d’injection

oFiches d’enregistrem

ent de approvisionne-m

ent et de la circulation des vaccins

–D

émonstrations

Pendant leplacem

ent surle terrain aum

agasinnational/sous-national devaccins pendant ½sem

aine

Mener un

projet: "C

alculdes besoinsannuels envaccin et desdifférentsniveaux destocks pour laform

ationsanitaire X" (telque décrit à lasection 5

)

Modules du cours

de PEV M

LMAFR

O: M

odule 8"G

estion de lachaîne de froid"M

odule 9"G

estiondes vaccins"

La vaccination dans la pratique.M

odule 3"La

chaîne de froid"

Manuel national de

formation sur la

vaccination

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.3

, n° 1-1

2

Réponses à l’exercice

individuel du module

8 du P

EV MLM

,exercice 6

. (Devoir)

Observation pendant

la visite sur le terrainet le placem

entpratique

Résultats dans le

formulaire de la liste

de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.3 (S-6.3) : C

haîn

e de fro

id (C

F) et man

ipu

lation

des vaccin

s. Ap

pu

i log

istiqu

e

Objectif de la leçon :

Expliquer le rôle de la CF; dém

ontrer le matériel de C

F; interpréter le système de contrôle des stocks, la politique du flacon entam

é, les résultatsde la P

CV et le test d’agitation

Durée :

Séance en classe : Théorie et démonstration – 9

0 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - ½ sem

aine

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 92: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

81

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Décrire les causes des pertes de

vaccin

Indiquer les données requisespour prévoir les vaccins et autres besoins logistiques(diluant, seringues, boîtes desécurité, etc.)

Citer les m

éthodes d'estimation

des besoins en vaccins

Calculer le niveau du stock de

réserve des vaccins

Définir quand com

mander les

vaccins

Interpréter la politique de l’OM

Ssur l’utilisation de flaconsentam

és de vaccins multidoses

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 93: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

82

a. Sécurité de la vaccination : principes et pratique

Citer les facteurs qui affectent

la qualité des vaccins (ex.:contam

ination, chaleur,congélation des vaccins liquides,etc.)

Fournir des informations de base

sur les diluants des vaccins

Décrire les pratiques d’injection

sûres

Dire quelles sont les contre-

indications à la vaccination

Décrire les m

anifestations post-vaccinales indésirables (M

AP

I),les causes des M

AP

I etl’intervention appropriée à m

ener(rapport, enquête, inform

ation du public, etc.)

Expliquer les avantages desseringues autobloquantes parrapport au m

atériel stérilisable

Décrire com

ment utiliser les

boîtes de sécurité

Décrire les conditions d’une

élimination sans danger des

déchets de la vaccination

Exposé introductif :enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Jeu de rôles (2) :

"L’agent de santé de la form

ationsanitaire A

a signalé un groupede M

AP

I"

Dém

onstration de seringuesautobloquantes, deboîtes de sécuritédans la classependant le jeu derôles

Copies d’exposé

Modules du cours

MLM

- CD

ou copiepapier

Affiches avec

seringuesautobloquantes,boîtes de sécurité,incinérateurs

Copie du graphique

d'action (Fig.3) du

Module 1

0 du P

EVM

LM

"Intervention del’agent de santé duniveau périphérique"

––

Cours P

EV MLM

AFR

O M

odule 10

"Sécurité de lavaccination"

La vaccination dans la pratique.M

odule 4"A

ssurerdes injections sansrisque"

Manuel national de

formation sur la

vaccination

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.4

, n° 1-7

Observation pendant

le jeu de rôles

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.4 (S-6.4) : Sécu

rité de la vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Présenter la sécurité comm

e un sujet central dans la vaccination; décrire les MAPI et les stratégies de réponse; dém

ontrer certaines des pratiques im

portantes de sécurité

Durée :

Séance en classe : Théorie et démonstration – 9

0 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 94: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

83

a. Préparer une séance

de vaccination de stratégie avancée

Citer tous les m

atérielsnécessaires pour une séance devaccination

Estimer le nom

bre moyen de

séances de vaccination à organiser par m

ois/semaine

Estimer les quantités de m

atérielsd’injection et de vaccins requises

Préparer des porte-vaccins, desglacières et des accum

ulateurs de froid

Rem

plir un porte-vaccins avec des vaccins et des accum

ulateursde froid

Maintenir les vaccins à la

température correcte dans un

porte-vaccins

Protéger les vaccins pendant letransport

Introduction parl’enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Dém

onstration

Sim

ulation :"Préparer uneséance devaccination destratégie avancée"

Copies d’exposé

Module de form

ation

Pour les calculs : o

Feuillets mobiles

et marqueurs

Pour la démonstration

et la simulation :

oPorte-vaccins

oA

ccumulateurs de

froid o

Thermom

ètre o

Flacons de vaccin périm

é o

Diluant périm

é o

Boîte de sécurité

Séance pratique pour lesdém

onstrationsà effectuer dans un service de santé proche ou à laform

ationsanitairedépartem

entale

–La vaccination dansla pratique. O

MS

Genève, révision

20

04

. Module 6

"Organiser une

séance devaccination"

Manuel national de

vaccination du payshôte

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.5

, Nos 1

-6,

Observation des

étudiants pendant lapratique sim

ulée

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.5 (S-6.5) : C

om

men

t org

aniser u

ne séan

ce de vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Dém

ontrer les étapes de préparation d’une séance de vaccination pour les visites de stratégie avancée et observer le niveau de réalisation

Durée :

Séance en classe : Théorie et simulation – 6

0 m

inutesPratique – 4

5 m

inutes Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 95: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

84

a. Préparer et m

ener une séance de vaccination

Préparer un site pour une séance de vaccination

Vérifier et maintenir au niveau

correct la température dans le

porte-vaccins; protéger les vaccinsde la lum

ière du soleil

Enregistrer les nouvellesassistances

Interroger chaque client etidentifier l’action correcte àentreprendre

Peser les bébés et donner auxm

ères des conseils alimentaires;

évaluer et traiter les enfantsm

alades

Vacciner les femm

es et les enfantsselon le calendrier de vaccination

Éliminer sans risque tout m

atérielusagé

Tenir des registres corrects desvaccinations exécutées

Com

muniquer les m

essages clésaux tuteurs après la vaccination

Exposé introductif:enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Dém

onstrationd'arrangem

ents pour une séance de vaccination

Jeu de rôle (3) :

"Nous m

enonsm

aintenant uneséance devaccination"

Stage pratique

dans la formation

sanitaire désignée

Copies d’exposé

Module de form

ation

Pour la démonstration

et le jeu de rôles : o

Tables et chaises o

Registres

oB

alances et graphiques de croissance

oPorte-vaccins

oA

ccumulateurs de

froid o

Thermom

ètre o

Flacons de vaccinspérim

és o

Diluant périm

é o

Matériel d’injection

oC

artes de vaccination

oB

oîte de sécurité

Séance pratique pour lesdém

onstrationsà effectuer dans un service de santé proche ou à laform

ationsanitairedépartem

entalependant 6

heures

Placem

entsur le terrain àfaire dansuneform

ationsanitairedésignéependant 1sem

aine

La vaccinationdans la pratique.O

MS G

enève,révision 2

00

4.

Module 6

"Mener une séance

de vaccination"

Manuel national de

vaccination

Copie de

EnhancedProgram

me

Implem

entation.Volum

e : New

vaccineintroduction intothe national EP

I.N

ESI/WH

O-A

FRO

.2

00

5. Section sur

Vacciner avec lesvaccins com

binés

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.6

, n° 1-4

Observation pendant

le jeu de rôles

Observation pendant

la visite sur le terrainet le placem

entpratique

Résultats dans le

formulaire de la liste

de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches cliniques

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.6 (S-6.6) : M

ener u

ne séan

ce de vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Dém

ontrer les étapes à suivre dans l’organisation d’une séance de vaccination dans les environnements de stratégie avancée; relever les

messages clés à transm

ettre aux prestataires de soins /parents

Durée :

Séance en classe et jeu de rôle – 90 m

inutesPratique – 6

heures (1 journée)

Placem

ent sur le terrain – 1 sem

aine

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 96: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

85

a. Le rôle de la com

munication dans

les programm

es de vaccination

Décrire le rôle et l’im

portance dela com

munication dans la

vaccination

Citer les m

éthodes decom

munication de base utilisées

dans la vaccination

Décrire le rôle des com

munautés

et comm

ent les mobiliser pour la

vaccination

Planifier les activités de

vaccination avec la comm

unauté

Fournir des informations sur la

vaccination aux groupes et auxindividus

Citer les m

essages clés àtransm

ettre aux parents après laséance de vaccination

Décrire com

ment faire face aux

rumeurs et fausses inform

ationssur la vaccination

Exposé introductif :enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Jeu de rôle (4) :

"Nous som

mes

maintenant des

comm

unicateurspour la vaccination"

Modules de form

ation

Manuels sur

comm

unication

Affiches et brochures

locales sur lavaccination

Matériel de

comm

unication

–R

encontre avec une O

NG

comm

unautaire pendant unplacem

ent surle terrain ½journée

Cours M

LM A

FRO

Module 3

"Com

munication

pour lesprogram

mes

de vaccination"

La vaccinationdans la pratique,M

odule 8"Susciter l’appuicom

munautaire

pour lavaccination"

Manuel national

de formation sur

la vaccination

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-6.7

, n° 1-5

Observation pendant

la visite sur le terrain

Observation des

étudiants pendant Le jeu de rôles

Résultats dans le

formulaire de la

liste de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 6.7 (S-6.7) : C

om

mu

nicatio

n p

ou

r les pro

gram

mes d

e vaccinatio

n

Objectif de la leçon :

Présenter le sujet de la comm

unication comm

e faisant partie des opérations de vaccination et souligner le rôle de la comm

unauté dans l'appui à la vaccination

Durée :

Séance en classe et jeu de rôle – 90 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - ½ journée

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 97: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

86

2.7 : Gestio

n d

es pro

gram

mes d

e vaccinatio

n

a. Approche de

résolution des problèm

es comm

e essentielle à la gestion des program

mes

b. Rôle de

l’administrateur

du programm

e de vaccination

Décrire les principales étapes du

processus de résolution desproblèm

es pour la gestion desservices de vaccination

Décrire les rôle, responsabilités et

qualités d'un l’administrateur

national du PEV

Expliquer la gestion desressources hum

aines du PEV en

vue d’optimiser le rendem

ent del'équipe P

EV

Décrire les responsabilités de

direction assignées à chaqueniveau du systèm

e national desanté

Séance en sallepartagée entrel’enseignant etl’adm

inistrateurnational du P

EV

Introduction parl’enseignant etl’adm

inistrateurnational du P

EV

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses avec lel’adm

inistrateurnational du P

EV

Dém

onstration

Devoir

Copies d’exposé

Modules du cours

de PEV M

LM A

FRO

- C

D ou copie papier

Organigram

me du

programm

e/uniténationale devaccination

Description de

tâches au point"2

.3.a" de ce

document

––

Modules du cours

de PEV M

LMAFR

O : M

odule 1"A

pproche derésolution desproblèm

es pour lagestion du servicede vaccination"M

odule 2"R

ôle de le gestionnairedu P

EV".

Manuel national de

formation sur la

vaccination

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-7.1

, n° 1-4

Répondre à

l’exercice individueldu m

odule 2,

l’exercice 3, la

dernière puce " C

iter les qualités d'un adm

inistrateurdu P

EV que voussouhaitez voir envous chef de votreéquipe" (D

evoir)

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 7.1 (S-7.1) : In

trod

uctio

n à la fo

rmatio

n su

r la gestio

n

Objectif de la leçon :

Introduire la méthode de résolution des problèm

es comm

e concept clé des pratiques de gestion moderne; définir le profil et le rôle d'un

administrateur de PEV

Durée :

Séance en classe : – 45 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 98: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

87

a. Planifier les activités

de vaccination

b. Gestion et pérennité

financières

Expliquer les principesfondam

entaux/concepts de basede la planification

Décrire les étapes de

l’élaboration d’un plan o

Analyse de la situation

oSélection des problèm

es prioritaires

oFixation des objectifs et cibles

oC

hoix des stratégies et activitéso

Quantification des ressources

et préparation du budget pertinent

oSuivi de la m

ise en oeuvre du plan

Décrire le concept de "m

icro plan"

Indiquer les conditions quiappuient la pérennité financièredes services de vaccination

Séance en classedivisée en deuxparties : o

Exposé introductif

oS

imulation

: Travaux de groupe pour élaborer desm

icroplans

Module de form

ation

Manuels sur la

planification

Feuillets mobiles

Marqueurs

––

Cours M

LM A

FRO

Module 4

"Planifier les

activités devaccination auxniveaux national,provincial et dedistrict"

Manuels de

formation et

directives deplanificationnationaux

Copies : Enhanced

Programm

eIm

plementation.

NESI/W

HO

-AFR

O.

20

05

. Section sur"P

lanificationam

éliorée de lavaccination"

La vaccinationdans la pratique,M

odule 5"P

lanifierdes séances devaccination"

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-7.2

, n° 1-5

Observation pendant

les travaux de groupesur la m

icro-planification

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 7.2 (S-7.2) : Plan

ification

des activités d

e vaccinatio

n et g

estion

finan

cière

Objectif de la leçon :

Présenter la planification et la budgétisation comm

e bases de la pérennité des programm

es de santé, y compris le PEV; présenter le concept de

microplanification

Durée :

Séance en classe : – 45 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 99: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

88

a. Rôle de la

supervision dans la gestion des program

mes

b. Visites/styles de

supervision

c. Supervision form

ative et intégrée

Décrire les buts/objectifs et

principaux avantages de lasupervision

Faire la différence entre lesconcepts de contrôle, desupervision, d’évaluation et desuivi

Décrire différents styles de

supervision

Décrire les avantages de la

supervision formative

Expliquer pourquoi la supervisionintégrée est plus appropriée pourles pays africains

Citer les principales questions

d'une liste de contrôle desupervision

Décrire les préparatifs et le

processus d'une visite desupervision

Concevoir un rapport de

supervision

Décrire les actions de suivi après

la visite de supervision

Exposé introductif :enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Jeu de rôle (5) :

"J'ai été nomm

ésuperviseur auniveau de district"

Modules de form

ation

Manuels de form

ation

Liste de contrôle desupervision

Une copie d'un

rapport desupervision récent de l'U

nité PEV

Papier

Stylo/crayon

––

Cours M

LM A

FRO

Module 2

1"Supervisionform

ative par lesgestionnaires duPEV"

Manuels de

formation et

directives desupervisionnationaux du pays hôte

Copies :

Programm

e dem

ise en oeuvreétendue de lanouvelleintroduction de vaccins. Section sur"Processus desupervision"N

ESI/WH

O-A

FRO

.20

05

.

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-7.3

, n° 1-5

Observation pendant

le jeu de rôles sur lasupervision

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 7.3 (S-7.3) : Su

pervisio

n p

ar les adm

inistrateu

rs de p

rog

ramm

e

Objectif de la leçon :

Expliquer et interpréter les approches "formative" et "intégrée" de la supervision; organiser le jeu de rôles pour dém

ontrer ses différents styles

Durée :

Séance en classe : – 60 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 100: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

89

a. Suivre la mise en

oeuvre du program

me

b. Couverture vaccinale

et taux d’abandon (D

OR

)

c. Gestion et analyse

des données de vaccination

Identifier les sourcesd'inform

ations pour le suivi de lavaccination de routine

Sélectionner les indicateurs cléspour le suivi et la m

esure desprogrès

Recueillir les données de

vaccination par groupe cible,type, dose et m

ois

Préparer un graphique de suivi de la vaccination

Calculer les taux de couverture

vaccinale pour différents vaccins

Calculer les taux d’abandon

entre BC

G et rougeole, D

TC1

et D

TC3

Décrire com

ment réduire le taux

d’abandon

Citer les enquêtes les plus

courantes utilisées dans leprogram

me de vaccination (ex.:

enquête d’échantillonnage pargrappe du P

EV)

Exposé introductif :enseignant

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Dém

onstrationdu graphique desuivi de lavaccination

Devoir sur l’exercice

9 du m

odule 20

duP

EV MLM

AFR

O

Copies d’exposé

Graphique de suivi

de la vaccination

Tableaux etgraphiques locaux sur la vaccinationeffectuée

Copie de l'exercice

9 pour le devoir

–P

lacement

sur le terrain

à laform

ationsanitairedésignée

Cours M

LM A

FRO

Module 2

0"Suivi

de la vaccinationde routine etgestion desdonnées" Éditionm

ars 20

04

La vaccinationdans la pratique.M

odule 7"Suivre

et utiliser vosdonnées"

Manuels nationaux

de formation du

pays hôte

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-7.4

, n° 1-6

Réponses aux

exercices du module

20

: - Exercice 5 du

point 4.7

Observation pendant

la visite sur le terrain

Résultats dans le

formulaire de la liste

de contrôle del'évaluation pourl’exécution généraledes tâches

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 7.4 (S-7.4) : Su

ivi du

pro

gram

me d

e vaccinatio

n

Objectif de la leçon :

Présenter le processus de collecte et de gestion de l'information sanitaire; les indicateurs et outils clés du suivi; l’analyse et l’utilisation des

données produites

Durée :

Séance en classe : Théorie – 60 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 1 sem

aine

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Page 101: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

90

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Analyser et interpréter les

informations recueillies

oFournir la rétro-inform

ation aux fournisseurs de données

oU

tiliser les résultats du suivi pour ajuster les interventions et am

éliorer la performance

du programm

e

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 102: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

91

a. Évaluation des

programm

es de vaccination

Décrire le but de l'évaluation

Décrire les activités préparatoires

pour la réalisation d’uneévaluation : o

Com

piler les informations de

base o

Préparer les outils de collecte des données

oSélectionner des sites pour la visite sur le terrain

oIdentifier les ressources requises (équipe d'évaluation, ressources m

atérielles et financières)

Expliquer les étapes de laréalisation d’une évaluation : o

Recueillir les données

oA

nalyser les données (à l’aide de la m

éthode FFOM

) o

Interpréter les données o

Préparer le rapport avec les conclusions et les recom

mandations

Décrire les m

esures de suivi de la m

ise en oeuvre desrecom

mandations

Exposé

Lecture individuellepar les étudiants

Questions et

réponses

Copies d’exposé

Modules de form

ation

––

Cours M

LM A

FRO

Module 2

3"M

ener l’évaluationdu program

me de

vaccination"

La vaccinationdans la pratique.R

évision 20

04

.M

odule 7"Suivre

et utiliser vosdonnées"

Manuels nationaux

de formation

Copies : Enhanced

Programm

eIm

plementation.

Volume: N

ewvaccineintroduction intothe national EP

I.N

ESI/WH

O-A

FRO

.20

05

. Section surl’évaluation duprogram

me de

vaccination

Réponses aux

modèles de

questions d’examen

dans la section 7.

S-7.5

, n° 1-5

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Sujet 7.5 (S-7.5) : Évalu

ation

des p

rog

ramm

es de vaccin

ation

Objectif de la leçon :

Présenter et discuter le processus d'évaluation et les étapes pour le mener; décrire les m

esures de suivi pour la mise en oeuvre de ses

recomm

andations

Durée :

Séance en classe : Théorie – 60 m

inutesPratique – 0

Placem

ent sur le terrain - 0

Objectifs de la form

ation : M

éthodes M

atériels Stage

Source de Évaluation de

Sous-sujets À

la fin de la session, les d’enseignem

ent/ d’enseignem

ent/Séance

Placem

entréférence

l’étudiantétudiants seront en m

esure de : apprentissage

apprentissagepratique

sur le terrain

Chapitre 2 – Sujets de C

ontenu (S) du Programm

e de Formation

3.1

Directives g

énérales

Ce program

me de form

ation est conçu pour réorienter la formation de

base des

étudiants en

médecine

vers les

besoins de

la santé

comm

unautaire et combler les lacunes des program

mes de form

ationexistants

en m

atière de

vaccination identifiées

pendant plusieurs

exercices d'évaluation des besoins en formation effectués dans la R

égionafricaine.

Pour encourager l’apprentissage, il est recomm

andé que les sujets soientenseignés com

me une unité. D

e cette manière, les activités en classe

peuvent préparer les étudiants pour les visites sur le terrain, où ilspeuvent

imm

édiatement

mettre

en pratique

leurs com

pétencesnouvellem

ent acquises.

Cependant,

les program

mes

d'enseignement

actuels impliquant d'autres départem

ents sont serrés. Par conséquent lePE

V peut être enseigné en quinconce avec la santé com

munautaire, la

pédiatrie, la microbiologie et d’autres disciplines pertinentes.

Il faut environ 40 heures pour couvrir tous les 17 sujets de contenu, ycom

pris les visites sur le terrain comm

e montré dans le tableau ci-

dessous:

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 103: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

3C

omm

ent Utiliser ce Program

me de Form

ation

3.1

Directives g

énérales

Ce program

me de form

ation est conçu pour réorienter la formation de

base des

étudiants en

médecine

vers les

besoins de

la santé

comm

unautaire et combler les lacunes des program

mes de form

ationexistants

en m

atière de

vaccination identifiées

pendant plusieurs

exercices d'évaluation des besoins en formation effectués dans la R

égionafricaine.

Pour encourager l’apprentissage, il est recomm

andé que les sujets soientenseignés com

me une unité. D

e cette manière, les activités en classe

peuvent préparer les étudiants pour les visites sur le terrain, où ils

peuvent im

médiatem

ent m

nouvellement

acquises. C

epactuels im

pliquant d'autres déPE

V peut être enseigné en q

pédiatrie, la microbiologie et

Il faut environ 40 heures poucom

pris les visites sur le tedessous

:

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médec ine

Séance en classe Sujet (S)

Conférences

Dém

onstrationsJeu de rôles

S-1

Systèmes et opérations de vaccination

45 m

in

S-2

Politiques/normes de vaccination

30 m

in

S-3

Stratégies de prestation de services de vaccination et 90 m

inC

arte par le approches novatrices

gestionnaire du PEV

S-4

Maladies cibles du P

EV & surveillance de la m

aladie 90 m

in O

utils de surveillance U

ne épidémie a

été notifiée

S-5

Fondement im

munologique pour la vaccination et

45 m

in Échantillons de vaccins

les vaccins actuels

S-6.1

Directives générales pour l’adm

inistration des vaccins 45 m

in Program

me national

du PEV

S-6.2

Com

ment adm

inistrer les vaccins et la vitamine A

60 m

in Vaccins/m

atériel

92

ettre en

pratique leurs

compétences

endant, les

programm

es d'enseignem

entpartem

ents sont serrés. Par conséquent leuinconce avec la santé com

munautaire, la

d’autres disciplines pertinentes.

r couvrir tous les 17 sujets de contenu, yrrain com

me m

ontré dans le tableau ci-

Placem

ents

Simulations

Séance sur le

pratique terrain

1 sem

aine

Adm

inistrer 3

heuresdes vaccins

Page 104: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

93

Chapitre

3–

Com

ment

Utiliser

ceProgram

me

deForm

ation

Section2: M

odèlede

programm

ede

formation

surle

PEVpour

laprestation

d’uncours

surla

vaccinationaux

étudiantsen

médecine

Séance en classe Placem

entsSujet (S)

Conférences

Dém

onstrationsJeu de rôles

Simulations

Séance sur le

pratique

terrain

S-6.3

Chaîne de froid et m

anipulation des vaccins. 90

min

Matériel de chaîne

½ sem

aineA

ppui logistiquede froid

S-6.4

Sécurité de la vaccination 90

min

Un groupe de

MAP

I notifiées

S-6.5

Com

ment organiser une séance de vaccination

60

min

Porte-vaccinsPréparer une

1 heure

séance de stratégie avancée

S-6.6

Mener une séance de vaccination

90

min

Nous m

enons 6

heures 1

semaine

maintenant la séance de vaccination

S-6.7

Com

munication pour la vaccination

90

min

Nous som

mes

½ sem

ainedes com

municateurs

pour la vaccination

S-7.1

Introduction à la gestion des programm

es45

min

Organigram

me de

l’unité PEV

S-7.2

Planification des activités de vaccination et

90

min

Préparer un gestion financière

microplan

S-7.3

Supervision pour les administrateurs de program

me

60

min

Je suis nomm

é superviseur

S-7.4

Suivi du programm

e de vaccination et gestion des 60

min

Tableau de suivi 1

semaine

donnéesde la vaccination

S-7.5

Évaluation du programm

e de vaccination 60

min

1140 min ou :

Durée totale requise:

19 heures 10 heures

4 semaines

Page 105: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le but principal du programm

e de formation est de l'utiliser com

me un

ensemble pour s’assurer qu'après la form

ation, les étudiants sont capablesd’atteindre tous les objectifs du program

me de form

ation. Cependant,

enseigner tous les sujets énumérés com

me une unité ou un ensem

ble nepeut pas toujours être possible. Il peut ne pas y avoir assez de tem

ps pourajouter tous les sujets recom

mandés au program

me de form

ation existantde l'étudiant. Les visites sur le terrain peuvent être égalem

ent difficiles àorganiser au m

oment où ils sont recom

mandés. Par conséquent il est

proposé ce qui suit pour ajuster le programm

e de formation afin qu’il

couvre les domaines essentiels du program

me de vaccination. Si tous les

sujets ne peuvent pas être couverts pendant la formation de l'étudiant,

�N

e pas supprimer de sujets du program

me de form

ation en anticipantque de futurs arrangem

ents pourront être faits pour les insérer dansle program

me de form

ation révisé. On peut égalem

ent suggérercertains des sujets aux étudiants pour lecture à dom

icile et ils peuventégalem

ent être couverts pendant les visites ou les placements sur le

terrain ; �

Inclure les sujets les plus importants suivants (Tableau 3.1) dans le

programm

e de

formation

en indiquant

leurs em

placements

d'enseignement convenables

Prévoir autant de temps que possible pour les visites sur le terrain et les

travaux pratiques (exercices, démonstrations et jeux de rôle). A

u moins

50% du tem

ps devrait être alloué aux travaux pratiques. Ce program

me

de formation encourage le concept de form

ation des étudiants dans desenvironnem

ents réalistes, qui exigent que les enseignants et les étudiantsrésolvent

les problèm

es à

mesure

qu’ils se

produisent dans

unecom

munauté réelle.

94

Chapitre 3 – C

omm

ent Utiliser ce Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Tableau

3.1

Lieu convenable p

our les enseignem

ents

Sujets de contenu prioritaires

Séances Placem

enten

Séancesur le

classep

ratique terrain

S-3 :

Stratégies de prestation des services de vaccination

Xet approches novatrices

XX

ed

ecna

lliev

rus

te s

elbi

c se

idal

aM

:

4-S

la maladie

S-5 :

Fondement im

munologique pour

la vaccination et les vaccins X

actuels

S-6.3

:Chaîne de froid et m

anipulation X

Xeu

qitsi

gol i

upp

A .s

nicc

av s

ed

S-6.4

: Sécurité de la vaccination X

S-6.6

: Mener une séance de vaccination

X X X

noit

anic

cav

al ru

op n

oitac

inu

mmo

C :

7.6-

SS-7.1

: Introduction à la gestion des X

se

mma

rgor

p

S-7.4

Suivi du programm

e de vaccination et gestion des

X X

données

Page 106: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

3.2

Co

ncep

tion

de p

rog

ramm

e de fo

rmatio

n p

ou

r différen

tescatég

ories d

'étud

iants d

e la pro

fessio m

edicale

Les participants à l’atelier de Consensus sur les m

odèles de programm

ede form

ation sur le PEV

pour les facultés de médecine et les écoles

d’infirmiers/accoucheurs (D

ouala, Cam

eroun, 13-17 mars 2006) ont

considéré que tous les sujets du programm

e de formation proposé sont

importants pour enseigner les étudiants de la future profession m

edicale.E

n mêm

e temps, ils ont recom

mandé de tenir com

pte des différences deprofondeur et d’allocation de tem

ps pour la formation d'au m

oins troiscatégories

d'étudiants :

médecin

généraliste, m

édecin spécialiste

etm

édecin santé publique. Sur la base de ces délibérations, le modèle

d’horaires suivant a été proposé :

Tableau 3.2

Des différences de profondeur et d’allocation de tem

ps pour la formation

d'étudiants : médecin généraliste, m

édecin spécialiste et médecin de santé

publiqueContenu

Médecin

Médecin

Médecin santé

général spécialiste

publique

Politique du PEV/docum

ents fundam

entals +

++

++

++

Maladies cibles

++

++

++

+

Vaccinologie +

++

++

++

Vaccins actuels/ les nouveaux vaccines

++

++

++

++

Appui logistique et la chaine

de froid +

++

++

++

+

Vaccination pratique +

++

++

++

+

La sécurité des injections +

++

++

++

+

Élemination des déchets

++

++

++

+

Com

munication

++

++

++

+

Gestion des program

mes

++

++

++

+

Formation de base/prélim

inaire +

+ Form

ation essentielle/d’aspect àpprofondir +

++

Formation avancée/raconter en détail

95

Chapitre 3 – C

omm

ent Utiliser ce Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 107: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Horaires en m

inutes

Sujets de contenu (S)M

édecin généralM

édecin spécialisteM

édecin santé publique

S-1

Systèmes et opérations de vaccination

45

30

60

S-2

Politiques/normes de vaccination

30

30

45

S-3

Stratégies de prestation de services de vaccination/innovations 90

60

90

S-4

Maladies cibles et surveillance de la m

aladie 90

60

12

0

S-5

Fondement im

munologique/ vaccins actuels

45

60

60

S-6.1

D

irectives générales pour l’administration des vaccins

45

30

30

S-6.2

C

omm

ent administrer les vaccins et la vitam

ine A30

30

30

S-6.3

C

haîne de froid et manipulation des vaccins. A

ppui logistique 90

90

90

S-6.4

Sécurité de la vaccination60

60

60

S-6.5

C

omm

ent organiser une séance de vaccination15

15

15

S-6.6

M

ener une séance de vaccination 90

60

60

S-6.7

C

omm

unication pour la vaccination90

90

90

S-7.1

Introduction à la gestion des program

mes

45

45

60

S-7.2

P

lanification et gestion financière90

60

90

S-7.3

Supervision pour les administrateurs de program

me

45

60

90

S-7.4

Suivi et gestion des données60

60

90

S-7.5

Évaluation du program

me de vaccination

45

60

90

1005

90

0

11

70

D

urée totale allouée au PEV

(1

7 heures)

(15

heures)(2

0 heures)

96

Chapitre 3 – C

omm

ent Utiliser ce Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 108: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

4Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

97

Les visites

pour séance

pratique sont

un com

plément

essentiel aux

activités d’enseignement/apprentissage en classe. E

lles ont pour objectifgénéral de perm

ettre aux étudiants de mettre en pratique les com

pétencesapprises en classe ou d’observer l'exécution d'une tâche spécifique dansune situation "réelle". Pour rendre efficaces les visites, il est préférabled’organiser un nom

bre limité de visites avec un petit groupe d'étudiants.

Quand on organise une visite pour séance pratique, il faut tenir com

ptedes facteurs suivants :

�La

visite a-t-elle

but pour

l’observation par

les étudiants

ou la

pratique? �

Le lieu (distance) du site de la visite ;�

La disponibilité de moyens de transport pour em

mener les étudiants

au site ;�

Le nombre d'étudiants im

pliqués ;�

La capacité de réception des étudiants par la formation sanitaire sans

perturbation des activités de routine ;�

La disponibilité du personnel qualifié de la formation sanitaire pour

apporter son assistance pendant la visite ;�

La formation sanitaire dispose-t-elle des fournitures et du m

atérielpertinents nécessaires aux objectifs de la visite?

�La form

ation sanitaire mène-t-elle l'activité pertinente à laquelle les

étudiants sont supposé assister pendant le jour de la visite (ex.: visitede vaccination)?

�La possibilité de com

biner la visite sur le terrain avec d’autresprogram

mes liés au PE

V (ex.: PC

IME

).

Pendant les visites, il est utile pour les étudiants d’avoir une liste decontrôle

destinée à

les aider

dans leurs

observations ou

pratique.L’enseignant devrait essayer d’organiser la visite sur le terrain dès quepossible après la visite en classe correspondante. Il/elle devrait inform

erles étudiants des objectifs et des arrangem

ents qui ont été faits pour lavisite. Pendant la visite l’enseignant devrait observer les activités desétudiants et s’assurer qu'il n'y a pas de problèm

es pratiques ou qu’il estrépondu aux questions techniques d’une m

anière satisfaisante. Après la

visite l’enseignant

devrait dem

ander à

chaque groupe

de résum

erbrièvem

ent la visite et de décrire tout problème que les étudiants ont

rencontré ou de comm

enter les avantages de l'exercice.

Dans le tableau de program

me de form

ation ci-dessus, 3 visites sontproposées com

me m

ontré ci-dessous pour renforcer la pratique de tâchesspécifiques

liées à

certains dom

aines prioritaires

du program

me

devaccination.

Num

éro Sujet de contenu

Durée

de la visite proposée

1.

S-6.2

: Com

ment adm

inister les vaccines du PEV et

la vitamine A

3

heures

2.

S-6.5

: Com

ment organiser une séance vaccination

1 heure

3.

S-6.6

: Mener une séance de vaccination

6 heures

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 109: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Séance pratique 1: C

omm

ent administrer les vaccins du P

EV

et la vitamine A

(S-6.2)

Objectives de la séance :

�m

ontrer les vaccins actuels du PEV et leurs diluants ;�

observer des conditions de ces vaccins et leurs techniques de reconstitution le cas échéant ;�

observer l'administration de vaccins du PEV et de la vitam

ine A ;�

observer la pratique d’élimination des déchets après injection.

Durée allouée : 3 heures

Connaissances préalables :

Sujets “Directives générales pour l’adm

inistration des vaccins”, “Comm

ent administrer des vaccins” sur le tableau du program

me de form

ation ; “La vaccinationdans la pratique” m

odule 2 (Vaccins) ainsi que l’annexe 6 de la Section 1 de ce document sur les directives générales pour l’adm

inistration des vaccins.

Tâches de l’enseignant :

�Inform

er la formation sanitaire des objectifs de la visite ;

�Accom

pagner les étudiants à la formation sanitaire ;

�D

emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la visite ;

�D

emander au superviseur com

ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m

oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;

�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;

�S’assurer que les étudiants notent leurs observations sur l’adm

inistration de chaque vaccin et de la vitamine A ainsi que sur l’élim

ination des déchets aprèsinjection ;

�Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions. Leur dem

ander de décrire tous les problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance et

résumer la séance.

98

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 110: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Séance pratique 2: C

omm

ent organiser une séance de vaccination (S-6.5)

La séance a pour objectifs d’observer :

�les préparatifs d'une séance de vaccination.

Durée allouée : 1 heure

Connaissances préalables :

�Sujets "D

irectives générales pour l’administration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", sur le tableau du program

me de

formation ; "La vaccination dans la pratique", m

odules 2 (Vaccins), 5 (Planifier les séances de vaccination) ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de cedocum

ent.

Tâches de l’enseignant :

�Inform

er la formation sanitaire ou le service de consultation externe des objectifs de la visite ;

�Préparer une liste de contrôle sur la séance basée sur les objectifs de la séance, à utiliser par les étudiants ;

�Accom

pagner les étudiants à la formation sanitaire ;

�D

emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance

(voir modèle ci-dessous) ;

�D

emander au superviseur com

ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m

oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;

�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;

�S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la perform

ance des agents de santé ;�

Après la séance, discuter avec les étudiants de leurs conclusions notées sur les listes de contrôle. Leur demander de décrire tous les problèm

es qu’ils ontrencontrés pendant la séance et résum

er la séance.

99

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 111: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de liste de contrôle pour la séance pratique 2

Sujet de la séance pratique : O

rganiser une séance de vaccination Form

ation sanitaire :

Nom

de l'étudiant :D

ate de la séance :

Procédures à exécuter par le personnel de la formation sanitaire :

Exécutées N

on-exécutées S/O

1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires

��

2.Estim

er le nombre d'enfants et de m

ères pour la séance �

��

3.Créer des postes de travail, fournir suffisam

ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients

��

4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires

��

5.Préparer suffisam

ment de m

atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �

��

6.Préparer suffisam

ment de m

atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�

��

7.Préparer suffisam

ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem

ption �

��

100

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 112: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Séance pratique 3: M

ener une séance de vaccination (S-6.6)

La séance a pour objectifs d’observer comm

ent les agents de santé :

�O

rganisent et mènent une séance de vaccination ;

�interagissent avec le tuteur/parent ;

�adm

inistrent les vaccins ; �

agissent après l’exécution de la vaccination.

Durée allouée : 6 heures

Connaissances préalables :

�Sujets "D

irectives générales pour l’administration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", "Com

ment adm

inistrer des vaccins" et"M

ener une séance de vaccination" sur le tableau du programm

e de formation ; "La vaccination dans la pratique", m

odules 2 (Vaccins), 5 (Planifier lesséances de vaccination) et 6 (M

ener une séance de vaccination); ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de ce document.

Tâches de l’enseignant :

�Inform

er la formation sanitaire des objectifs de la visite ;

�Préparer une liste de contrôle sur la séance basée sur les objectifs de la séance, à utiliser par les étudiants ;

�Accom

pagner les étudiants à la formation sanitaire ;

�D

emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance

(voir modèle ci-dessous) ;

�Pendant la visite, dem

ander au superviseur de la formation sanitaire de décrire l'organisation de la séance de vaccination ;

�D

emander au superviseur com

ment il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le m

oins de perturbation possible aux activités de routinedu centre de santé ;

�S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectuent les agents de santé pendant la séance de vaccination ;

�S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la perform

ance des agents de santé ; �

Après la séance, discuter avec les étudiants de leurs conclusions notées sur les listes de contrôle. Leur demander de décrire tous les problèm

es qu’ils ontrencontrés pendant la séance et résum

er la séance.

101

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 113: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de liste de contrôle pour la séance pratique 3

Sujet de la séance pratique : O

rganiser et mener une de la séance de vaccination

Formation sanitaire :

Nom

de l'étudiant :D

ate de la séance :

Procédures à exécuter :Exécutées

Non-exécutées

S/O

1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires

��

2.Estim

er le nombre d'enfants et de m

ères pour la séance �

��

3.Créer des postes de travail, fournir suffisam

ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients

��

4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires

��

5.Préparer suffisam

ment de m

atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �

��

6.Préparer suffisam

ment de m

atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�

��

7.Préparer suffisam

ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem

ption �

��

8.Identifier les enfants/fem

mes qui doivent recevoir les vaccinations conform

ément au calendrier

��

9.Approcher les clients avec confiance et politesse (saluer, parler, etc.)

��

10.S’assurer que le tem

ps d’attente du client est minim

al �

��

11.Suivre les directives du PEV sur les contre-indications afin d’éviter les occasions m

anquées �

��

12.D

onner des explications sur les vaccins à administrer, les effets secondaires, com

ment y faire face

��

13.Prendre soin des vaccins pendant la vaccination (conditions de froid, protection contre la lum

ière solaire) �

��

14.Adm

inistrer d’abord le vaccin oral si une injection sera également donnée

��

15.U

tiliser uniquement une aiguille stérile et une seringue stérile pour chaque injection

��

16.Reconstituer le vaccin (le cas échéant) à l’aide de la procédure stérile et de diluant froid

��

17.N

e remplir la seringue qu’après que l’enfant (ou la fem

me) soit arrivé à la table

��

102

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 114: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

18.Aspirer le vaccin dans la seringue et préparer le site d’injection approprié

��

19.Insérer l’aiguille à l’angle correct: i/m

. - 90º; s/c- 45º; i/dermique parallèle à la peau

��

20.Injecter la dose totale et retirer l'aiguille

��

21.Adm

inistrer le VAT aux femm

es si approprié �

��

22.Rem

ercier le client et lui dire quand/où revenir avec l'enfant ou pour elle-mêm

e �

��

23.Répondre à toutes les questions des clients

��

24.Élim

iner la seringue et l’aiguille usagées dans la boîte de sécurité sans re-capuchonner l'aiguille �

��

25.Prendre des m

esures appropriées quand une blessure survient (ex.: piqûre d’aiguille) �

��

26.Élim

iner correctement les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6 heures)

��

27.Rem

ettre les flacons de vaccins inutilisés ou liquides dans le réfrigérateur et marquer "À utiliser en prem

ier" �

��

28.Rem

ercier le personnel et discuter avec lui de tout besoin pour les activités de suivi �

��

29.Préparer la séance suivante

��

103

Chapitre 4 – Seances Pratiques et C

omm

ent les Organiser

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 115: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

5Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

104

Le placement sur le terrain perm

et à l’étudiant de mettre en pratique les

compétences et les attitudes en travaillant com

me stagiaire aux côtés d'un

agent de santé qualifié. Au début de chaque période de recherche, les

étudiants doivent clairement com

prendre pourquoi ils sont assignés à uncentre de santé, un dispensaire ou un hôpital de district spécifique. Parconséquent, au début du cours, les étudiants doivent recevoir la liste dessujets et des objectifs de form

ation liés au cours. Le placement sur le

terrain lié aux activités de vaccination fait partie intégrante d'un bloc surla santé com

munautaire dans le cadre duquel l'étudiant m

ettra également

en pratique des compétences en épidém

iologie, lutte contre la maladie,

prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PC

IME

), lutte contre lepaludism

e, lutte antivectorielle, etc. Il est par conséquent important

d'harmoniser les exigences et surtout la sélection des sites de placem

ent,la durée et la program

mation du placem

ent sur le terrain par rapport aubloc entier de la santé com

munautaire. A

cet effet, quatre sujets clés ontété sélectionnés pour le placem

ent sur le terrain des étudiants en ce quiconcerne la vaccination, com

me m

ontré ci-dessous :

Num

éro duplacem

ent Sujet du placem

ent sur le terrainD

urée sur le terrain

1S-4

M

aladies cibles et surveillance 1 sem

aine

2S-6

.3 C

haîne de froid et gestion des vaccins ½

semaine

3S-6

.6 M

ener une séance de vaccination 1 sem

aine

4S-6

.7 C

omm

unication pour les programm

es de vaccination

½ sem

aine

5S-7

.4 Suivi et gestion des données

1 sem

aine

Les objectifs

de form

ation énum

érés sous

chacun des

quatre sujets

susmentionnés constituent les bases de la sélection des sites de placem

entet perm

ettent d’atteindre ces objectifs. Le processus de sélection tiendracom

pte des facteurs suivants :

�Le type de form

ation sanitaire qui peut satisfaire au mieux les objectifs

du programm

e de formation (centre de santé, hôpital de district ou

service de consultation externe d'un centre hospitalier universitaire) ; �

Distance du site de l'établissem

ent de formation ;

�N

ombre de sites à sélectionner. C

eci dépendra du nombre d'étudiants

du groupe et de la capacité de la formation sanitaire à absorber ce

nombre. Si la capacité est faible, deux ou plus de sites pourraient être

sélectionnés ; �

Disponibilité de personnel qualifié (form

é sur la vaccination) en vuede superviser les étudiants pendant le placem

ent ; �

Disponibilité

de m

atériel de

vaccination et

de fournitures

à la

formation sanitaire.

Pour la sélection finale du ou des sites, une visite à la formation sanitaire

peut être faite pour vérifier la qualité du site et le nombre m

aximal

d'étudiants qui peuvent y être placés. Pour le site sélectionné, un plan decollaboration devrait être élaboré. C

elui-ci indiquera la période de lavisite, le superviseur responsable, la m

éthode d'évaluation des étudiantset d’autres détails.

Il est proposé qu’outre l'évaluation des étudiants pendant le placement

sur le terrain, que ceux-ci préparent un projet lié aux objectifs de chaqueplacem

ent. Le superviseur devrait allouer un étudiant ou davantage à unprojet et fournir les docum

ents nécessaires pour le réaliser. Ci-dessous

figurent quelques exemples de projets possibles qui peuvent être m

odifiésou rem

placés selon les circonstances locales et l’allocation de temps par

l’établissement.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 116: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Placem

ent sur le terrain 1 : Maladies cibles du P

EV

et surveillance (S-4)

Objectifs de la séance :

�Perm

ettre aux étudiants de mettre en pratique les com

pétences de collecte et d’analyse des données pour la surveillance de la maladie à travers :

•L’exam

en et l’extraction des informations de surveillance pertinentes à partir des registres des m

alades ;•

La préparation des tableaux et graphiques de la maladie ;

•L’analyse et l’interprétation des tendances de la m

aladie.

Durée allouée : 1 semaine

Connaissances préalables :

�Sujet "l" du tableau du program

me de form

ation, section S-4, en utilisant l’annexe 4 de la section 1 de ce document, le Cours de form

ation de niveauinterm

édiaire, Module 20, annexes 6 et 8, "D

irectives techniques pour la surveillance intégrée de la maladie et la réponse", O

MS/AFRO.

Tâches de l’encadreur sur le terrain :

�Exam

iner avec les étudiants les objectifs de la séance pratique ; �

Assigner des tâches aux étudiants. Par exemple :

•Étudiants A et B – rechercher les cas suspects/confirm

és de tétanos néonatal dans le registre des malades ;

•Étudiants C et D

- rechercher les cas suspects/confirmés de polio dans le registre des m

alades ;•

Étudiants E et F - demander à la form

ation sanitaire de fournir des rapports mensuels d’une année com

plète (l'année dernière) et préparer desgraphiques pour interpréter les variations saisonnières des cas de rougeole ;

•Étudiants G

et H - en collaboration avec personnel de la form

ation sanitaire, préparer une carte montrant la répartition d’une m

aladie. Inclure d’autresdonnées liées à la transm

ission de la maladie que vous avez sélectionnées, etc.

�D

emander aux autres collègues de la form

ation sanitaire de coopérer avec les étudiants et de fournir les informations nécessaires, les rapports et les

registres des patients afin d’atteindre les objectifs de la séance. ;�

Décrire com

ment la surveillance de la m

aladie s’effectue dans ce centre de santé ; �

S’assurer que tous les étudiants savent clairement com

ment exécuter les tâches qui leur ont été assignées ;

�O

bserver le travail des étudiants et prendre des notes pour l'évaluation ; �

Après la séance, discuter avec les étudiants sur leurs conclusions. Dem

ander qu'ils décrivent tous les problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance.

Leur faire part des résultats de votre évaluation et résumer la séance.

105

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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Modèle de projet lié au S

-4 : Maladies cibles et surveillance

Titre du Projet : Profil de la rougeole dans le district X

(Dans ce projet il est supposé que le placem

ent est à l'Hôpital de district ou au Bureau sanitaire du district. Si le placem

ent est dans une formation sanitaire,

les données devraient y faire référence et le titre devrait être changé en conséquence: “Profil de la rougeole dans la zone de couverture de la formation

sanitaire X”).

Étapes à suivre pour la préparation du projet :

1. D

onner un titre au projet: par exemple "Rougeole dans le district X" ;

2. D

onner le nombre de cas pour les 5-10 années passées dans le district ;

3. Si les données dém

ographiques pour les 5-10 années passées sont disponibles, donner le taux des cas pour 10 000 en vue d’obtenir le taux d'incidence dela rougeole dans le district. Si les données dém

ographiques ne sont pas disponibles, continuer avec le nombre de cas ;

4. Préparer une courbe m

ontrant les tendances des cas de rougeole pendant la période que vous avez couverte (5 ou années plus) ;5.

Observer la survenue périodique des cas pendant la période que vous avez couverte pour voir des variations périodiques de cas s’il y en a. (La rougeole

peut avoir des augmentations tous les 2-3-4 années quand la couverture vaccinale des enfants cibles est m

auvaise) ; 6.

Donner la répartition géographique des cas de rougeole par points pour l’année passée ou plus à l’aide d’une carte de district. M

ontrer des points dedifférentes couleurs pour les cas des différentes années ;

7. D

onner répartition mensuelle des cas de rougeole pour au m

oins les trois dernières années ; 8.

Donner la répartition par sexe des cas de rougeole pour au m

oins les trois dernières années ; 9.

Donner la répartition par âge des cas de rougeole à l’aide de l'échelle suivante: < 1 an, 1-4 ans, 5-14 ans, >15 ans ;

10. Donner la proportion des enfants parm

i les cas qui ont été vaccinés contre la rougeole ; 11.

Examiner, analyser et interpréter les données ci-dessus et préparer une brève conclusion de votre étude.

106

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 118: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Placem

ent sur le terrain 2 : Chaîne de froid et gestion des vaccins (S

-6.3)

Les objectifs du placement sur le terrain pour la chaîne de froid et la gestion des vaccins sont les suivants :

�Com

prendre le rôle du magasin des vaccins, d'où viennent les vaccins, et com

ment ils sont distribués du m

agasin ;�

Voir différents appareils de la chaîne de froid et comm

ent ils fonctionnent ;�

Voir et comprendre com

ment s’effectue la gestion du stock de vaccins et l’utilisation de différentes fiches d’enregistrem

ent des entrées et sorties desvaccins du m

agasin.

Durée allouée : ½

semaine

Connaissances préalables :

�Sujet "Chaîne de froid et gestion des vaccins. Appui logistique" sur le tableau du program

me de form

ation, "La vaccination dans la pratique", module 3

(Chaîne de froid), "Cours de formation de niveau interm

édiaire pour les gestionnaires du PEV", modules 8 (G

estion de la chaîne de froid) et 9 (Gestion des

vaccins).

Tâches de l’enseignant :

�Inform

er l’administration du m

agasin principal de vaccins des objectifs du placement sur le terrain ;

�Préparer une liste de contrôle sur le chargem

ent par vaccin des réfrigérateurs, à utiliser par les étudiants pendant la visite ; �

Accompagner les étudiants au m

agasin de vaccins ; �

Dem

ander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après la séance à l’aide de la liste de contrôle que vous avez préparée à l’avance(voir m

odèle ci-dessous) ; �

Pendant la séance, demander au m

agasinier principal comm

ent il/elle veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le moins de perturbation

possible aux activités du magasin de vaccins ;

�O

bserver le magasinier principal :

•décrire le rôle du m

agasin de vaccins d'où viennent les vaccins, comm

ent ils sont distribués du magasin ;

•expliquer les principes de gestion du stock de vaccins, y com

pris les niveaux minim

um, m

aximum

et de réserve du stock ; •

démontrer les fiches et registres d’enregistrem

ent des vaccins pour le suivi de la circulation des vaccins ; •

démontrer les différents appareils de la chaîne de froid et expliquer com

ment ils fonctionnent ;

•dém

ontrer comm

ent vérifier et enregistrer la température du m

atériel de chaîne de froid ; •

démontrer com

ment charger et utiliser le réfrigérateur.

107

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 119: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

�Si le m

agasin a un réfrigérateur qui n’est pas en usage, demander que 2 étudiants pratiquent le chargem

ent du réfrigérateur avec les différents vaccinssous la supervision du m

agasinier principal ;�

Dem

ander à d'autres étudiants dans le groupe de faire des observations à l’aide de la liste de contrôle pour le chargement des réfrigérateurs que vous

avez préparée à l’avance ;�

S’assurer que les groupes d'étudiants suivent la rotation arrangée à l'avance pour donner à tous les groupes l'occasion d'observer toutes les tâchesqu’effectue le personnel du m

agasin de vaccins ; �

S’assurer que les étudiants utilisent la liste de contrôle pour noter leurs observations sur la performance de leurs cam

arades de classe ; �

Après la séance, discuter avec les étudiants la séance et leurs conclusions notées sur les listes de contrôle (revue par les pairs). Leur demander de décrire

tous problèmes qu’ils ont rencontrés pendant la séance et résum

er la séance.

108

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 120: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de liste de contrôle pour la placem

ent sur le terrain 2

Sujet de la séance pratique : Chaîne de froid et gestion des vaccins

Formation sanitaire :

Nom

de l'étudiant :D

ate de la séance :

Procédures de chargement des réfrigérateurs à exécuter par les étudiants au m

agasin de vaccins pendant la séance pratique

Exécutées N

on-exécutées S/O

1.Vérifier la dernière lecture de tem

pérature du réfrigérateur afin de s'assurer qu’elle se situe dans la "plage sûre"

��

2.Charger les accum

ulateurs de froid dans le compartim

ent de congélation pour les congeler �

��

3.Vérifier les dates de pérem

ption du VPO et des vaccins rougeole

��

4.Charger en prem

ier (près de la paroi postérieure) sur l’étagère supérieure (sous le compartim

ent de congélation) les vaccins VPO

et rougeole ayant une plus longue date de péremption

��

5.Charger sur l’étagère supérieure (sous le com

partiment de congélation) et près de la porte les vaccins VPO

et rougeole ayant une date de pérem

ption plus courte �

��

6.Laisser un espace libre entre les boîtes de vaccin et entre les boîtes et les parois du réfrigérateur pour faire circuler l'air

��

7.Vérifier les dates de pérem

ption des vaccins BCG, DTC, VAT, H

ib et HepB

��

8.Charger en prem

ier (près de la paroi postérieure) sur la première étagère centrale les vaccins BCG

, DTC, VAT, H

ib et HepB ayant une plus longue date de pérem

ption �

��

9.Charger sur la deuxièm

e étagère centrale et près de la porte les vaccins BCG, DTC, VAT, H

ib et HepB ayant

une date de péremption plus courte

��

10.Laisser un espace libre entre les boîtes de vaccin et entre les boîtes et les parois du réfrigérateur pour faire circuler l'air

��

11.Charger la deuxièm

e étagère centrale avec les diluants afin de les conserver au froid avant la reconstitution �

��

12.Charger l'étagère inférieure avec des accum

ulateurs de froid "de réserve" afin de les conserver au froid avant qu'ils puissent être transférés au com

partiment de congélation quand ce sera nécessaire

��

109

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 121: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

13.Prévoir une boîte spéciale et m

arquer dessus "A utiliser en premier" pour les flacons ouverts de vaccins

liquides retournés du terrain selon la "politique du flacon entamé"

��

14.N

e pas mettre des vaccins ou du diluant sur les étagères de la porte

��

15.Ferm

er la porte du réfrigérateur �

��

110

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 122: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de projet lié au S

-6.3 Chaîne de froid et gestion des vaccins

Titre du Projet : Calcul des besoins annuels en vaccins et de différents niveaux de stock pour la formation sanitaire X

Les étapes à suivre pour la préparation du projet sont données dans les tableaux ci- dessous. L'étudiant devrait obtenir les données initiales (de base), tellesque le nom

bre d'enfants cibles, et faire des calculs en remplissant les cases vides. Après avoir term

iné ce projet, en discuter les résultats avec votre superviseuret le point focal de la chaîne de froid/gestion des vaccins.

a) Calcul des besoins annuels en vaccin pour une formation sanitaire

A

B

C

D

E

Enfants

Doses dans le

Facteur de pertesTaux de couverture

Doses totales

0-1

1 m

oisx

calendrier de x

(prédéterminé)

xdésiré/cible

=requises/an

(nombre)

vaccination (%

)

BC

G

……

x 1

x 2

x …

…=

VPO

…x

4

x 1.3

3

x …

…=

DTP

…x

3

x 1.3

3

x …

…=

Rougeole

……

x 1

x 1.4

3

x …

…=

b) Calcul de la quantité à utiliser pendant la période d’approvisionnement

E

F G

D

oses D

urée de D

oses totales totales

xstockage

=requises pour une

requises/an3

mois

période donnée(3

/12

)(quarter)

BC

G

……

x 0.2

5

=

……

VPO

…x

0.2

5=

DTP

…x

0.2

5=

Rougeole

……

x 0.2

5=

111

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 123: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

c) Détermination du stock m

inimum

G

H

I D

oses totalesStock de réserve qui

Stock requises pour une

xdevrait toujours

=m

inimum

période donnée

être au magasin

ou de réserve(3

mois)

(%)

(doses)

BC

G

……

x 25%

=

VPO

…x

25%

=

……

DTP

…x

25%

=

……

Rougeole

……

x 25%

=

……

d) Détermination du stock m

aximum

G

I L

Doses totales requises

Stock minim

umStock

pour une période donnée+

ou de réserve=

maxim

um(3

mois)

(doses)(doses)

BC

G

……

+

……

=

……

VPO

…+

…=

DTP

…+

…=

Rougeole

……

+

……

=

……

e) Calcul des quantités à comm

ander

L K

M

Stock m

aximum

Quantité en stock

=Stock à com

mander

(doses)(doses)

(doses)

BC

G

……

– …

…=

VPO

…–

……

=

……

DTP

…–

……

=

……

Rougeole

……

– …

…=

112

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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Placem

ent sur le terrain 3 : Mener une séance de vaccination (S

-6.6)

Les objectifs du placement sur le terrain pour la réalisation d’une séance de vaccination consistent à observer com

ment les étudiants :

�préparent et m

ènent une séance de vaccination ;�

interagissent avec le tuteur/parent ; �

administrent les vaccins ;

�agissent après l’exécution de la vaccination.

Durée allouée : 1 semaine

Connaissances préalables :

Sujets "Directives générales pour l’adm

inistration des vaccins", "Se préparer pour une séance de stratégie avancée", "Comm

ent administrer des vaccins" et

"Mener une séance de vaccination" sur le tableau du program

me de form

ation ; "La vaccination dans la pratique", modules 2 (Vaccins), 5 (Planifier les séances

de vaccination) et 6 (Mener une séance de vaccination); ainsi que l'Annexe 6 de la section 1 de ce docum

ent.

Tâches de l’enseignant :

�Inform

er la formation sanitaire des objectifs du placem

ent sur le terrain ; �

Préparer une liste de contrôle basée sur ces objectifs, à utiliser par l’encadreur sur le terrain pour l’évaluation des étudiants (voir modèle ci-dessous) ;

�D

emander aux étudiants de noter leurs observations, qui seront discutées après le placem

ent sur le terrain à l’aide de la liste de contrôle que vous avezpréparée (évaluation par les pairs) ;

�Accom

pagner les étudiants au site de vaccination ;�

Dem

ander au personnel de l’équipe de vaccination de décrire l'organisation de la séance de vaccination ; �

Dem

ander aux étudiants d’observer les séances de vaccination ;�

Dem

ander aux étudiants de mener la séance de vaccination sous votre supervision (ou celle de l’équipe de vaccination) pendant les 2-3 derniers jours du

placement sur le terrain ;

�U

tiliser la liste de contrôle pour noter vos observations sur la performance des étudiants ;

�Après la séance, discuter avec les étudiants vos conclusions et les leurs notées sur les listes de contrôle. Leur dem

ander de décrire tous les problèmes qu’ils

ont rencontrés pendant la séance et résumer les résultats du placem

ent.

113

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 125: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de liste de contrôle pour la placem

ent sur lr terrain 3

Sujet de la séance pratique : O

rganiser et mener une de la séance de vaccination

Formation sanitaire :

Nom

de l'étudiant :D

ate de la séance :

Procédures à exécuter Exécutées

Non-exécutées

S/O

1.Préparer toutes les cartes/registres de vaccination nécessaires

��

2.Estim

er le nombre d'enfants et de m

ères pour la séance �

��

3.Créer des postes de travail, fournir suffisam

ment de tables et de chaises pour le personnel et les clients

��

4.Assigner le personnel aux postes, expliquer leurs tâches et donner les fournitures nécessaires

��

5.Préparer suffisam

ment de m

atériel d’injection et assurer leur stérilité/propreté �

��

6.Préparer suffisam

ment de m

atériel pour les déchets d’injection (ex.: boîtes de sécurité)�

��

7.Préparer suffisam

ment de vaccins (et diluants le cas échéant), vérifier les dates de pérem

ption �

��

8.Identifier les enfants/fem

mes qui doivent recevoir les vaccinations conform

ément au calendrier

��

9.Approcher les clients avec confiance et politesse (saluer, parler, etc.)

��

10.S’assurer que le tem

ps d’attente du client est minim

al �

��

11.Suivre les directives du PEV sur les contre-indications afin d’éviter les occasions m

anquées �

��

12.D

onner des explications sur les vaccins à administrer, les effets secondaires, com

ment y faire face

��

13.Prendre soin des vaccins pendant la vaccination (conditions de froid, protection contre la lum

ière solaire) �

��

14.Adm

inistrer d’abord le vaccin oral si une injection sera également donnée

��

15.U

tiliser uniquement une aiguille stérile et une seringue stérile pour chaque injection

��

16.Reconstituer le vaccin (le cas échéant) à l’aide de la procédure stérile et de diluant froid

��

17.N

e remplir la seringue qu’après que l’enfant (ou la fem

me) soit arrivé à la table

��

114

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 126: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

18.Aspirer le vaccin dans la seringue et préparer le site d’injection approprié

��

19.Insérer l’aiguille à l’angle correct: i/m

. - 90º; s/c- 45º; i/dermique parallèle à la peau

��

20.Injecter la dose totale et retirer l'aiguille

��

21.Adm

inistrer le VAT aux femm

es si approprié �

��

22.Rem

ercier le client et lui dire quand/où revenir avec l'enfant ou pour elle-mêm

e �

��

23.Répondre à toutes les questions des clients

��

24.Élim

iner la seringue et l’aiguille usagées dans la boîte de sécurité sans re-capuchonner l'aiguille �

��

25.Prendre des m

esures appropriées quand une blessure survient (ex.: piqûre d’aiguille) �

��

26.Élim

iner correctement les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6 heures)

��

27.Rem

ettre les flacons de vaccins inutilisés ou liquides dans le réfrigérateur et marquer "À utiliser en prem

ier" �

��

28.Rem

ercier le personnel et discuter avec lui de tout besoin pour les activités de suivi �

��

29.Préparer la séance suivante

��

115

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 127: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de projet lié au S

-6.6 Mener une séance de vaccination

Titre du Projet : Stratégie Atteindre Chaque District (ACD) dans la zone de couverture

C’est une stratégie destinée à augmenter la couverture vaccinale dans le district. Elle s’applique égalem

ent au niveau de la formation sanitaire. Le projet vise à

vérifier comm

ent les cinq composantes opérationnelles de la stratégie ACD sont m

ises en oeuvre au niveau de la formation sanitaire. Il est dem

andé aux étudiantsde faire un certaine enquête en collaboration avec le superviseur pour trouver les réalisations et les lacunes et ce qui peut être fait pour répondre aux défis.

La matrice ci-dessous aidera l'étudiant pour recueillir les données locales, analyser et interpréter les conclusions. Si la stratégie ACD

n'a pas encore étéintroduite dans la zone de couverture de la FS, les projets peuvent toujours continuer en exam

inant la mise en oeuvre des activités par rapport à chaque sujet

du tableau sans faire référence à la stratégie "ACD". Par exem

ple, la première question du tableau peut être m

odifiée comm

e suit: “Les agents de santé sont-ils form

és sur la manière de m

ener des séances de vaccination de stratégie avancée?“

Com

posantes Les lacunes identifiées

Ce qui peut être

opérationnels de la C

e que la formation sanitaire (FS) a fait en réponse à cette com

posante en collaboration

fait pour répondre stratégie A

CD

avec le superviseur aux défis futurs

Vaccinations en stratégie –

Les agents de santé sont-ils formés sur la stratégie A

CD

? avancée

– Y a-t-il un plan pour les visites de stratégie avancée à la FS?

– Les visites sont-elles effectuées conform

ément au plan?

– La FS dispose-t-elle d’un m

oyen de transport fiable pour faire les visites de stratégie avancée?

– Les vaccins et m

atériels d’injection sont-ils disponibles pour les visites de stratégie avancée?

Supervision formative

– Y a-t-il un plan pour la supervision à la FS?

– Y a-t-il une liste de contrôle de supervision pour vérifier la m

ise en oeuvre de l’AC

D?

– Les visites sont-elles effectuées conform

ément au plan?

– La FS dispose-t-elle d’un m

oyen de transport fiable pour faire les visites de supervision?

Liens avec la comm

unauté –

La comm

unauté est-elle informée de la stratégie A

CD

? –

La comm

unauté est-elle impliquée dans la prom

otion de l’AC

D?

– Q

uand se sont tenues les 3 dernières réunions avec la com

munauté?

– Q

uels sujets ont été discutés dans ces réunions?

Suivi pour l’action –

Quelle est la couverture D

TC3

dans la zone de couverture de la comm

unauté/FS: avant l’introduction de l’A

CD

? - après l’introduction de l’AC

D?

Planification et gestion des

– Y a-t-il un plan/m

icroplan annuel de la FS pour l'année en cours? ressources

– L’estim

ation des coûts a-t-elle été faite et les ressources allouées conformém

ent au plan?

116

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 128: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Placem

ent sur le terrain 4 : Com

munication pour la vaccination (S

-6.7)

Objectif de la séance :

�Perm

ettre aux étudiants de mettre en pratique les com

pétences liées aux activités de comm

unication avec la comm

unauté.

Durée allouée : ½ sem

aine

Connaissances préalables :

Sujet sur le tableau du programm

e de formation, section S-7. "Com

munication pour les program

mes de vaccination " en utilisant le Cours M

LM AFRO

MMoodduullee

33"Com

munication pour les program

mes de vaccination", édition de m

ars 2004, La vaccination dans la pratique, MMoodduullee 88

"Susciter l’appui comm

unautairepour la vaccination" ; m

anuel national de formation sur la vaccination.

Tâches de l’encadreur sur le terrain :

Cette séance est différente des séances sur le terrain précédentes. Il fait intervenir des interviews de la com

munauté plutôt que les observations de l'étudiant.

La tâche de l’enseignant consiste par conséquent à :

�Préparer à l’avance de courts questionnaires d'entrevue pour les enquêtés suivants: m

ères, chefs comm

unautaires, agent de santé comm

unautaire, agentde santé et personne d'O

NG

(voir des modèles de tous les questionnaires ci-dessous) ;

�Selon la taille du groupe d'étudiants, diviser le groupe en sous-groupes de 2 ou 3 étudiants et leur assigner pour les entrevues avec les enquêtéssusm

entionnés ; �

Informer la form

ation sanitaire et la comm

unauté des objectifs de la séance pratique. (Ce sera plus approprié si l’enseignant fait une séance préalable àla com

munauté où les étudiants m

èneront leurs entrevues et discute du but de la séance pratique) ; �

Prévoir le transport et accompagner les étudiants à la com

munauté ;

�S’assurer que tous les étudiants savent clairem

ent comm

ent exécuter les tâches qui leur ont été assignées ; �

Pendant la séance, superviser les groupes d'étudiants dans la comm

unauté ; �

Après que les étudiants ont terminé leurs entrevues, débriefer avec les chefs com

munautaires locaux et le personnel du centre de santé ;

�Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions. D

emander qu'ils décrivent tous les problèm

es qu’ils ont rencontrés pendant la séance ;D

iscuter avec les étudiants comm

ent ils peuvent utiliser l'expérience de cette séance pratique dans leur interaction future avec les comm

unautés et lesclients. D

emander que les étudiants fassent un rapport écrit de leur projet.

117

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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Modèle de questionnaires pour les étudiants :

1. Interview

de mères avec des questions telles que :

Pensez-vous que les vaccinations sont utiles? Q

uelles sont les maladies qui sont prévenues par la vaccination?

Passez-vous de longues heures à attendre la vaccination de votre bébé à la formation sanitaire?

Qu’en est-il du personnel de santé au dispensaire :

–Vous traite-t-il bien pendant votre séance?

–Vous dit-il quelle injection votre bébé reçoit?

–Vous dit-il quand et où vous devriez revenir pour les autres injections?

Qu’est-ce qui, selon vous, fera que vous am

eniez plus facilement votre enfant à la vaccination?

2. Ayez une entrevue avec le chef com

munautaire (responsable com

munautaire, enseignant, etc.) en posant des questions telles que :

Le dispensaire vous fait-il le compte rendu de la vaccination dans votre com

munauté?

Comm

ent aidez-vous les agents de santé à vacciner plus d'enfants dans cette zone? A votre avis, que faut-il faire pour am

éliorer les vaccinations dans votre comm

unauté?

3. Ayez une entrevue avec l'agent de santé com

munautaire (VH

W) en posant des questions telles que :

Que faites- pour encourager la vaccination dans la com

munauté?

Ayez-vous été formé par les agents de santé sur la vaccination?

Quel autre appui recevez-vous des :

–Agents de au dispensaire?

–Chefs com

munautaires de votre com

munauté?

4. Ayez une entrevue avec l'agent de santé au centre de santé en posant des questions telles que :

Quelles sont vos m

éthodes de comm

unication avec la comm

unauté? Com

ment la com

munauté vous aide-t-elle à am

éliorer les vaccinations dans votre région? Avez-vous des suggestions sur la m

anière d'améliorer la couverture vaccinale dans la région?

5. Ayez une entrevue avec l'O

NG

locale dans la zone en posant des questions telles que : Recevez-vous un com

pte rendu régulier sur ce qui se passe en matière de vaccination dans cette com

munauté?

Comm

ent appuyez-vous la vaccination dans cette comm

unauté? Pendant com

bien de temps fournirez-vous votre appui pour am

éliorer la vaccination dans cette comm

unauté?

118

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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Placem

ent sur le terrain 5: Suivi et gestion des données (S

-7.4)

Objectif de la séance :

�Perm

ettre aux étudiants de mettre en pratique les com

pétences liées à la collecte l’analyse et l’interprétation des données, en utilisant comm

e outil legraphique de suivi de la vaccination.

Durée allouée : 1 semaine

Connaissances préalables :

Sujet sur le tableau du programm

e de formation, section S-7.4 "Suivi de la vaccination de routine et gestion des données", en utilisant le Cours M

LM AFRO,

MMoodduullee 2200

: "Comm

unication pour les programm

es de vaccination" édition mars 2004 et La vaccination dans la pratique, MM

oodduullee 77"Suivre et utiliser vos

données" et le manuel national de form

ation sur la vaccination.

Tâches de l’encadreur sur le terrain :

�Préparer un graphique de suivi de la vaccination vierge pour distribution aux groupes d'étudiants ;

�Assigner aux étudiants des tâches différentes avant la séance pour gagner du tem

ps pendant la séance pratique comm

e suit : •

Un sous-groupe (deux étudiants) recueille et localise les données sur le graphique de suivi de la vaccination sur les vaccinations DTC1 et DTC3,

interprète les tendances et calcule le taux d’abandon DTC1 à DTC3 ; •

Un sous-groupe (deux étudiants) recueille et localise les données sur le graphique de suivi de la vaccination sur les vaccinations Polio1 et Polio3,

interprète les tendances et calcule le taux d’abandon Polio1 à Polio3 ; •

Un sous-groupe (deux étudiants) recueillir et localiser les données sur la vaccination qui contrôle le tableau sur la vaccination de la rougeole et

interprète des tendances ; •

Un sous-groupe (deux étudiants) recueille les données des trois sous-groupes susm

entionnés et calcule: (a) le taux d’abandon DTC1 à Rougeole; (b) letaux d’abandon Polio1 à Rougeole.

�Inform

er la formation sanitaire des objectifs du placem

ent ; �

Accompagner les étudiants à la form

ation sanitaire ; �

Dem

ander au personnel comm

ent il veut que le groupe d'étudiants travaille afin de causer le moins de perturbation possible aux activités de routine du

centre de santé ;�

S’assurer que les groupes d’étudiants exécutent les tâches assignées à l'avance ;�

Après la séance, discuter avec les étudiants leurs conclusions enregistrées sur les fiches de suivi de la vaccination. Leur demander de décrire tous les

problèmes rencontrés pendant leur travail, interpréter et résum

er les conclusions des groupes.

119

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 131: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de projet lié au S

-7.4 Suivi et gestion des données

Titre du Projet : Vérification/validation des données rapportées

Ce projet vise à développer des compétences dans la vérification des données qui arrivent ou sortent de la form

ation sanitaire ou du bureau sanitaire du district.Ce projet convient m

ieux au placement sur le terrain au district, puisqu’il y a beaucoup de form

ations sanitaires qui rendent compte au bureau sanitaire du district.

Il peut également être utilisé dans les sites de form

ation sanitaire (FS) avec une légère modification, surtout où il y a des sous-centres, des postes santé et d’autres

sous-unités qui rendent compte au centre de santé principal. Ce projet est sensible et l'étudiant devrait toujours travailler en collaboration avec le superviseur.

Étapes à suivre pour la préparation du projet : 1.

Dem

ander au superviseur de vous fournir les rapports mensuels qu’il a reçus des FS pour la dernière année en ce qui concerne la notification des m

aladieset la vaccination ;

2. Com

mencer votre étude en vérifiant la com

plétudedes rapports. La com

plétude des rapports pour la période particulière se calcule sur la base du nombre total

de rapports attendus (dénominateur) et le nom

bre de rapports reçus (numérateur) des centres ou sous-centres de santé. Cette proportion est exprim

ée enpourcentage. Si les rapports ne sont pas com

plets pour un district, le chiffre cumulatif de couverture vaccinale baissera et ne reflétera pas la situation réelle.

3. Prom

ptitudedes rapports. Lorsque les rapports arrivent du terrain au district, une évaluation de la prom

ptitude des rapports devrait être faite. Vérifier lesdates auxquelles les rapports ont été envoyés au bureau de district ou centre de santé pour calculer la proportion (%

) des rapports qui ont été reçus dansla date lim

ite pour le rapport (numérateur) sur tous les rapports attendus pour la m

ême période (dénom

inateur). Le suivi de la promptitude est très

important. Les rapports tardifs entravent la réponse rapide aux épidém

ies ou autres problèmes.

4. Vérifier l'exactitude

du rapport et vérifiersi toutes les parties du form

ulaire de rapport sont remplies ;

5. Vérifier si les rapports reçus sont pour la période particulière

sous revue (mois particulier pour lequel les rapports sont supposés être envoyés) ;

6. Le rapport devrait être recoupé

pour voir s'il y a des erreurs de calcul ou des pertes de chiffres rapportés et vérifier s’ils concordent. Quelques trucs :

–Com

parer le chiffre de vaccination BCG < 1year avec le nom

bre de naissances vivantes (hôpital, dispensaire et domicile) - le prem

ier ne devrait pasêtre plus élevé que le dernie ;

–Les chiffres du DTC1 et du VPO

1 devraient être les mêm

es, puisque habituellement ces vaccins sont adm

inistrés pendant la mêm

e visite. Il en est dem

ême pour les chiffres des 2èm

e et 3ème doses de ces vaccins ;

–D

ans la vaccination de série (DTC, VPO, HepB, etc.) les doses initiales ne devraient pas être inférieures aux doses subséquentes. Les troisièm

es dosespeuvent être inférieures à cause de l'effet de "abandon" ;

–Si la vitam

ine A est donnée avec le vaccin contre la rougeole, alors les chiffres de la vaccination contre la rougeole et de la vitamine A devraient

généralement correspondre ;

–Il est conseillé aux pays de la zone de fièvre jaune dans la Région d’inclure la vaccination contre la fièvre jaune dans le calendrier de vaccination duPEV, à adm

inistrer avec le vaccin contre la rougeole à 9 mois. Si cette com

binaison est mise en oeuvre avec succès, les chiffres de perform

ance de lavaccination devraient égalem

ent correspondre ; 7.

Après avoir achevé votre travail, examiner les résultats avec votre superviseur.

120

Chapitre 5 – Placem

ent sur le Terrain des Étudiants

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 132: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

6O

ptions d’Évaluation de l’Étudiant

121

Ce sont les différents types d'évaluations à effectuer aux différentes

étapes du cours.

6.1

Évaluatio

n d

e diag

no

stic

Le cours devrait habituellement com

mencer avec une évaluation de

diagnosticdes préalables et attentes des étudiants, qui sera faite sous la

forme de discussions inform

elles ou d’un pré-test verbal sur un sujetdonné du cours de vaccination. Par exem

ple, l’enseignant peut poser auxétudiants des questions telles que :

�Q

uelles sont les maladies cibles du program

me de vaccination?

�Q

uelles sont les maladies cibles qui sont soum

ises à l’éradicationm

ondiale? �

Pouvez-vous citer

au m

oins trois

vaccins qui

sont utilisés

pourvacciner les enfants dans la R

égion africaine? �

Quelle unité adm

inistrative au Ministère de la Santé est chargée de

gérer le programm

e de vaccination dans notre pays?

Pendant cette

séance de

questions-réponses, l’enseignant

fera une

évaluation initiale du groupe dans son ensemble et identifiera égalem

entles étudiants du groupe qui m

anifestent un intérêt particulier pour le sujet

6.2

Évaluatio

n fo

rmative

Ce

cours applique

également

l’évaluation form

ativedu

processusd’apprentissage des étudiants pendant les leçons journalières, ce qui serarenforcé à travers des interactions à l’étape de synthèse à la fin de laleçon.

Ce program

me de form

ation offre plusieurs outils pour les évaluationsform

atives de la performance des étudiants. C

es outils sont décrits dansplusieurs chapitres de ce docum

ent. Ils sont résumés ci-dessous.

�Liste de contrôle d'évaluation - à utiliser par l’enseignant qui observela perform

ance de l'étudiant pendant le placement sur le terrain, les

visites sur le terrain ou en classe pendant la simulation ou le jeu de

rôles. C

ertaines m

odèles de

listes de

contrôle sont

présentéesconjointem

ent avec la Visite sur le terrain 2 (M

ener une séance devaccination) et 3 (C

haîne de froid et gestion des vaccins) ci-dessus ; �

Modèles de questions d'exam

en, qui peuvent être utilisées pourl’évaluation

globale l’évaluation

formative

en sélectionnant

desquestions appropriées liées à la leçon ;

�E

xercices pour un certain nombre de leçons en vue de rapproche les

étudiants des situations réelles de la vie ; �

Courtes

études assignées

à l'étudiant

pendant ses

visites sur

leterrain

;

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 133: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

122Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

�Projets à réaliser pendant le placem

ent sur le terrain des étudiantsappuyés par les superviseurs sur le terrain ou l’enseignant;

�Livre de notes de l’étudiant. C

’est un outil d'évaluation formative à

utiliser par l’enseignant ou le superviseur du placement sur le terrain

pour enregistrer (noter) les réalisations des étudiants d’une manière

systématique. Il contient une liste des tâches ou com

pétences quel'étudiant devrait pouvoir assim

iler et exécuter. Si le superviseur oul’enseignant pense que la perform

ance de l’étudiant est suffisamm

entbonne, il/elle signe le livre devant chaque tâche. Si l'étudiant échoue,les erreurs sont expliquées et l'étudiant peut essayer à nouveau plustard. U

n modèle de section d'un livre de notes est m

ontré ci-dessous

Signature de Tâche

Date

l’enseignant/du superviseur

26

.Prend des m

esures appropriées quand une blessure se produit (ex.: piqûre d’aiguille)

27

. Élimine correctem

ent les vaccins reconstitués après la séance (ou après 6

heures)

28

. Retourne les flacons des vaccins

liquides inutilisés ou ouverts au réfrigérateur et m

arque "À utiliser en

premier"

6.3

Évaluatio

n g

lob

ale

À la fin du cours, une évaluation globale est proposée pour évaluer les

résultats réels de chaque étudiant pris individuellement. O

n peut le fairede différentes m

anières.

�E

xaminer et résum

er les résultats de l’étudiant pendant le cours del'étude sur la base des résultats de l'évaluation form

ative enregistrésdans le Livre de notes de l'étudiant ;

�A

ppliquer un

post-test écrit

à l’aide

des m

odèles de

questionsd'exam

en présentés

ci-dessous. Si

des notes

sont données,

ellespeuvent être enregistrées pour décider si l'étudiant passe ou échouefinalem

ent, ou les notes peuvent être utilisées uniquement pour

guider les étudiants.

Quel que soit le systèm

e suivi, l'évaluation continuelle offre des avantagesim

portants dans la mesure où elle aide les étudiants à apprendre et à faire

des jugements plus exacts et fiables sur le volum

e d’enseignements que les

étudiants ont assimilés

Chapitre 6 – O

ptions d’Évaluation de l’Étudiant

Page 134: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

7M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

123

Cette section du program

me de form

ation présente des modèles de

questions et

d’exercices d'exam

en avec

un guide

des réponses.

Lesquestions

et exercices

sont conçus

pour aider

l’enseignant dans

l'évaluation des étudiants au moyen d’exam

ens écrits tout au long de laform

ation ou à la fin du cours. La présentation des questions dans untableau perm

et de les lier aux objectifs de chaque élément de contenu du

programm

e de formation. Le tableau m

ène aussi l'utilisateur directement

aux réponses, ce qui fait gagner du temps et rend beaucoup plus facile la

référence.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

RE

SU

LR

ES

ULT TA A

T T

CO

MM

EN

T?

CO

MM

EN

T?

ST

RA

ST

RA

TE

GIE

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EG

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UA

ND

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UA

ND

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QU

E P

EN

SE

Z-

QU

E P

EN

SE

Z-

VO

US

DE

?V

OU

S D

E?

Page 135: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

124

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

7.1

Mo

deles d

e qu

estion

s et d’exercices d

'examen

S-1 : S

ystèmes et opérations de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

1. Q

uelles sont les orientations mondiales ou régionales des

programm

es de vaccination?

2. C

iter cinq opérations clés de la vaccination et troiscom

posantes d’appui du programm

e de vaccination

Question 1

Atteindre et m

aintenir une forte couverture vaccinale de lapopulation cible (9

0%

et au-dessus) pour tous les vaccins

mettre en place une surveillance de la m

aladie fiable pour ladétection des cas et épidém

ies de maladie et assurer une

réponse adéquate

Sur la base des stratégies ci-dessus, pour mettre en oeuvre

la lutte contre la maladie, les initiatives d’élim

ination etd'éradication

Question (Tâche) 2

Les opérations de vaccination sont: la prestation de services,la logistique, la fourniture et la qualité des vaccins, lasurveillance de la m

aladie, le plaidoyer et la comm

unication.

Les composantes d’appui des services de vaccination sont :

la gestion, le financement durable, le renforcem

ent desressources hum

aines et institutionnelles

Décrire les buts et les orientations du

programm

e de vaccination au plan mondial,

dans la région africaine et dans le pays hôte

Décrire le rôle et le rapport de l'environnem

entexterne et du systèm

e de santé avec leprogram

me de vaccination

Décrire cinq opérations clés de la vaccination

Décrire trois com

posantes d’appui duprogram

me de vaccination

Page 136: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

125

1. Q

uels sont les objectifs des politiques nationales devaccination?

2. Q

ui devrait coordonner les services nationaux devaccination (cocher la réponse correcte) : a. Tous les intervenants b. Le M

inistère de la Planification

c. la Com

munauté des donateurs

d. Le Ministère de la Santé

e. L'Organisation m

ondiale de la Santé (OM

S)

3. Q

uels sont les programm

es les plus convenables quipeuvent être intégrés aux vaccinations

Question 1

Fournir une base techniquement solide pour la vaccination

Assurer des vaccinations de bonne qualité, sans danger et

efficaces

S’assurer que les vaccinations et les activités de surveillancede la m

aladie sont effectuées avec les normes établies

Question 2

"d"

Question 3

Suivi de la croissance; Adm

inistration de vitamine A

;Éducation sanitaire; lutte contre le paludism

e et autresprogram

mes en fonction des priorités de pays

Décrire les buts et objectifs des politiques

nationales de vaccination

Décrire les étapes de l’élaboration des

politiques nationales de vaccination

Décrire les trois principales orientations des

politiques mondiales de vaccination

Interpréter les normes générales et les

principes directeurs suivants de lavaccination

: o

Participation comm

unautaire o

Intégration de la vaccination avec d’autres services de santé de l'enfant

oA

ccessibilité et équité o

Qualité et sécurité de la vaccination

oC

oordination et direction du programm

eo

Rôle des A

utorités nationales de régulation

oD

roits et responsabilités des usagers

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-2 : P

olitiques et normes de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 137: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

126

1. Q

uels sont les avantages et inconvénients des stratégiesde prestation de la vaccination suivantes :-

"stratégie fixe"-

"stratégie avancée"-

campagnes de vaccination?

2. Q

ue signifie "GIV

S"? Citer au m

oins deux approchesnovatrices qu'elle encourage.

3. Q

ue signifie "AC

D"? Q

uelles en sont les cinqcom

posantes stratégiques?

Question 1

S

tratégie "fixe"Avantages : assure la pérennité, la qualité et la disponibilitédes services. Inconvénients : la couverture des zones éloignées peut nepas être assurée, les bons résultats dépendent du niveau dem

otivation des usagers.

"Stratégie avancée"

Avantages: rapproche les services des personnes "difficiles à

atteindre", contribue à l’équité en santé. Inconvénients

: coûte cher à cause de la nécessité du transportet du per diem

pour le personnel ; en saison des pluies lesvisites de stratégie avancée peuvent être interrom

pues, d’autressoins sont nécessaires pour la chaîne de froid, le transport desvaccins et autres m

atériels d’injection.

Stratégie "m

obile"Avantages : rapproche les services des personnes " difficilesà atteindre", contribue à l’équité en santé. Inconvénients

: onéreuse à cause de la nécessité dutransport et de l’allocation journalière pour le personnel, dessoins supplém

entaires pour la chaîne de froid, du transportdes vaccins et des autres m

atériels d’injection.

"Campagnes"

Avantages: assure une forte couverture en peu de tem

ps,interrom

pt la circulation de l'agent causal, encourage unesensibilisation accrue à la vaccination. Inconvénients

: coût élevé de la campagne. Les cam

pagnespeuvent égalem

ent éloigner les agents de santé de leursactivités quotidiennes. À

cause d’une charge de travailaccrue pendant une courte période, la qualité de lavaccination peut être com

promise.

Décrire les stratégies "fixe", "avancée" et

"campagne", leurs avantages et lim

ites

Décoder "G

IVS" et expliquer ce qui y estnouveau

Décoder "A

CD

" et décrire ses cinqcom

posantes stratégiques et défis

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-3 : S

tratégies de prestation des services de vaccination et approches novatrices

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 138: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

127

Question 2

GIVS– Stratégie et vision m

ondiales pour la vaccination(G

lobal Imm

unization Vision and Strategy). Parmi les

innovations majeures de cette stratégie figurent l’introduction

de plus de vaccins dans les programm

es de vaccination(contre le rotavirus et l’infection à pneum

ocoque, lepaludism

e, le VIH/SID

A et la tuberculose) et l’adm

inistrationde vaccinations aux enfants de plus d’un an

Question 3

AC

D– A

tteindre Chaque D

istrict. Les 5 com

posantesstratégiques sont: R

établir les services de stratégie avancée;supervision form

ative; liens entre la comm

unauté et lesprestataires de services; Suivi pour l’action; planification etgestion pour l’action

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 139: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

128

1. C

iter les maladies cibles qui peuvent être évitées par la

vaccination

2. D

écrire trois moyens par lesquels un nouveau-né est

infecté par le tétanos

3. Q

uels sont les avantages de la surveillance intégrée dela m

aladie?

4. Pourquoi les définitions des cas de m

aladies cibles sont-elles im

portantes?

5. Q

uelles sont les maladies cible sous éradication ou

élimination en A

frique?

6. Q

ue vous devriez-vous faire pour être préparé contre uneépidém

ie des maladies cibles?

7. Q

ue signifie PFA

? (cocher la réponse correcte) : a. A

ctivité pour la poliomyélite

b. L'Afrique lutte contre la poliom

yélite c. Paralysie flasque aiguë d. A

ction pour la prévention e. Particules de form

ation des antigènes

Question 1

Tuberculose, poliomyélite, diphtérie, coqueluche, tétanos,

rougeole, fièvre jaune, hépatite B, haem

ophilus influenzae detype b

Question 2

oLe couteau ou un autre instrum

ent utilisé pour trancher le cordon est sale

oExcrém

ents de vache, cendre, terre, herbes placées sur le cordon

oLes m

ains de la personne qui retire le bébé ne sont pas propres

Question 3

Économ

ie de ressources, échange d’informations entre les

différents programm

es, suivi et supervision comm

uns,am

élioration de la capacité de laboratoire dans l’identificationde différents agents pathogènes

Question 4

Les définitions de cas aident à faire un diagnostic correct età fournir un com

pte-rendu exact sur les maladies cibles au

niveau de services de santé suivant. Elles facilitentégalem

ent le traitement rapide des m

aladies et la priseprom

pte de mesures de lutte pour prévenir des épidém

ies

Question 5

Poliom

yélite, tétanos néonatal, rougeole (également lèpre et

dracunculose)

Question 6

P

lanification, formation du personnel à la réponse aux

épidémies, constitution d’un stock d’urgence, y com

pris destrousses de prélèvem

ent d’échantillons, des réactifs delaboratoire

Question 7

"c"

Évaluer le fardeau des maladies cibles des pays

africains et du pays hôte

Décrire les signes et la définition de cas de

chacune des maladies cibles m

entionnées dansla colonne "Sujet"

Décrire le m

ode de transmission de chaque

maladie cible

Décrire les stratégies de prévention et de lutte

des maladies cibles

Décrire le concept et les m

éthodes/outils desurveillance des m

aladies

Décrire le rôle de la surveillance dans la

préparation et la réponse aux épidémies

Décrire les avantages de l’intégration de

différents systèmes de surveillance sous l’ID

SR

Analyser et interpréter les tendances de la

maladie

Préparer les cartes et graphiquesépidém

iologiques

Examiner/extraire les inform

ations de surveillancepertinentes des registres des patients

Participer à la collecte et à l’envoi deséchantillons au laboratoire

Expliquer le rôle de l’enregistrement et de la

notification des maladies

Interpréter le taux de PFA

(paralysie flasqueaiguë) com

me un indicateur clé de la

surveillance polio

Rem

plir un rapport mensuel de surveillance de

la formation sanitaire visitée

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-4 : M

aladies cibles pour la vaccination et la surveillance de la maladie

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 140: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

129

1. C

iter différents types d’imm

unité et donner desexem

ples

2. Q

u'est-ce que "l'imm

unité collective?" (cocher la réponsecorrecte) : a. im

munité qui se développe quand un groupe de

personnes sont vaccinés ensemble

b. imm

unité induite par des vaccins utilisés dans la pratique vétérinaire

c. imm

unité qui se développe chez des personnes non vaccinées qui vivent dans une com

munauté bien

couverte (vaccinée) avec un vaccin vivant d. im

munité qui se développe chez des hum

ains après qu’ils aient utilisé des vaccins testés sur des troupeaux d'anim

aux

3. C

iter les types de vaccins avec des exemples

4. C

ontre quelles maladies protège le vaccin D

TC? (cocher

la réponse correcte) : a. D

iphtérie, polio et tétanos b. D

iphtérie, coqueluche et tétanos c. D

iphtérie, coqueluche et tuberculose

5. D

écrire les caractéristiques d'un "vaccin idéal"

Question 1

Spécifique

(développé un antigène, ex.: des vaccins) et Non-

spécifique(résistance générale du corps com

me protection

de premier niveau). N

aturelle(après infection par la

rougeole) et Artificielle(vaccination contre la rougeole).

Active

(induite par des vaccins ou des anatoxines) et Passive(acquise au m

oyen de globulines gamm

a ou par le sang dela m

ère)

Question 2

"c"

Question 3

Vaccins atténués vivants :VP

O (Sabin), B

CG

et vaccinscontre rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune Vaccins tués :

polio tué (Salk) et vaccins contre la coqueluche Vaccins à sous-unités

: anatoxines (anatoxines tétaniques oudiphtériques) et vaccins acellulaires (vaccin acellulaire contrela coqueluche), vaccins obtenus par m

anipulation génétique(vaccin antihépatite B

) Vaccins viraux

: VPO

et vaccins contre la rougeole, lesoreillons, la rubéole, la fièvre jaune Vaccins bactériens

: Vaccins contre le choléra, la coquelucheVaccins liquides

: vaccins DTC

, contre la polioVaccins lyophilisés (secs)

: BC

G, vaccin contre la rougeole

Monovaccins

: Vaccins contre la rougeole, la fièvre jaune, lecholéra Vaccins com

binés: D

TC, D

T, polio (avec sérotypes 1, 2

, 3)

Question 4

"b"

Question 5

Le vaccin idéal doit être im

munogène, sûr, stable dans les

conditions de terrain, combiné avec plusieurs antigènes et

devrait conférer une imm

unité durable. Il devrait également

être d’un coût abordable

Décrire les différents types d'im

munité et de

mécanism

es de réponse imm

unitaire

Décrire l’im

munité par rapport à la vaccination

Citer les différents types de vaccins :

oM

onovaccins et vaccins combinés

oVaccins atténués et tués

oVaccins bactériens et viraux

oVaccins à sous-unités (anatoxines, polysaccharides, etc.)

oVaccins liquides et lyophilisés (secs)

Citer les nouveaux vaccins les plus courants

Caractériser le vaccin du futur (vaccin idéal)

Citer les vaccins utilisés dans les program

mes

nationaux de vaccination

Différencier les vaccins des autres

médicam

ents

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-5 : Fondam

ent imm

unologique de la vaccination et vaccins actuels

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 141: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

130

1. D

écrire le calendrier de vaccination recomm

andé parl’O

MS

2. U

n enfant de deux mois est am

ené pour la première fois

à la séance de vaccination. Il n'a encore reçu aucunvaccin. Q

uel vaccin l'agent de santé devrait-il luiadm

inistrer à cette première visite? (cocher la réponse

correcte) : a. D

TC, rougeole, V

PO

b. D

TC, V

PO

, BC

G

c. BC

Gd. D

TC et V

PO

e. D

TC et rougeole

3. Q

uelles sont les populations cibles du PEV

dans laR

égion africaine?

4. Q

u’est-ce qu’un "enfant complètem

ent vacciné" (FIC)?

5. Q

uel est l’"intervalle minim

al" entre le DTC

1 et le D

TC2?

(cocher la réponse correcte) : a. deux sem

aines b. trois sem

aines c. quatre sem

aines d. six sem

aines

6. L’adm

inistration simultanée de plusieurs vaccins (cocher

la réponse correcte) : a. est néfaste, non recom

mandée

b. peut perturber le développement de l’im

munité

contre chaque vaccin, non recomm

andéec. produit une bonne im

munité aussi bonne que celle

contre chaque vaccin, injection recomm

andée

7. Pourquoi devons-nous adm

inistrer cinq doses de VATaux fem

mes?

Question 1

Calendrier avec les vaccins traditionnels du P

EV

À la naissance- B

CG

, VPO

0

6 sem

aines- DTC

1, VP

O1

10

semaines- D

TC2

, VPO

2

14

semaines- D

TC3

, VPO

3

9 m

ois- rougeole Calendrier avec le pentavaccinÀ la naissance- B

CG

, VPO

0 (H

epB0

) 6 sem

aines- DTC

-HepB

/Hib1

, VPO

1

10

semaines- D

TC-H

epB/H

ib2, VP

O2

14

semaines- D

TC-H

epB/H

ib3, VP

O3

9 m

ois- rougeole

Question 2

''b''

Question 3

Enfants de 0-1

1 m

ois Femm

es enceintes Femm

es en âgede procréer (1

4-4

9 ans.)

Question 4

Un enfant qui a achevé sa principale série de vaccinations,

c’est-à-dire BC

G, D

TC3

, VPO

3 et rougeole

Question 5

''c''

Question 6

''c'' L'expérience et les études ont m

ontré que le corps humain

peut développer avec succès une réponse imm

unitaire pour10

à 12 et m

ême plus d'antigènes adm

inistréssim

ultanément ou dans un vaccin com

biné

Question 7

Pour induire l’im

munité tout au long de sa période de

procréation pour la protection de son nouveau-né contre letétanos néonatal

Décrire la calendrier de vaccination

recomm

andé par l’OM

S et le pays hôte : a) quels vaccins les enfants devraient-ils

avoir avant leur 1er anniversaire

(enfant complètem

ent vacciné -FIC)

b) quand administrer le VAT aux fem

mes,

le dosage, le nombre de doses, la

période de protection

Dire quels sont les groupes cibles des

programm

es de vaccination des pays de laR

égion africaine/pays hôte

Pour chaque vaccin, dire le nombre de doses

à administrer, l'âge optim

al pour chaque dose,le dosage et la voie d'adm

inistration

Spécifier l'intervalle minim

al entre des dosesdu m

ême vaccin

Expliquer le fondement de l’adm

inistrationsim

ultanée de vaccins

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-6.1 : D

irectives générales pour l’administration des vaccins

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 142: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

131

8. La prem

ière dose de VAT pendant la grossesse devraitêtre adm

inistrée (cocher la réponse correcte) : a. quand les m

ouvements foetaux sont perçus

b. le plus tôt possible pendant la grossesse c. le plus tôt possible pendant le 2

ème trim

estre d. au m

oins 2 sem

aines avant l’accouchement prévu

Question 8

''b '' L’adm

inistration du VAT tôt pendant la grossesse, mêm

ependant le 1

er semestre, ne nuira pas au foetus. Elle

augmentera les chances de la fem

me de recevoir deux doses

de VAT avant l’accouchement, et perm

ettra de s’assurer ainsique le nouveau-né sera protégé contre le tétanos néonatal

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 143: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

132

1. Indiquer au m

oins trois conditions dans lesquellesl'agent de santé devrait jeter le vaccin ou diluant?

2. Le B

CG

est administré (cocher la réponse correcte) :

a. oralement

b. par injection intradermique

c. par injection intramusculaire

d. par injection sous-cutanée

3. Le vaccin D

TC devrait être adm

inistré (cocher la réponsecorrecte) : a. par voie intram

usculaire dans la cuisse supérieure b. par voie intram

usculaire dans le bras c. par voie sous-cutanée dans la cuisse supérieure d. par voie sous-cutanée dans le bras

4. Q

uelle est la dose correcte de vaccin contre la rougeole(cocher la réponse correcte)? a. 0

,05

ml

b. 0,5

ml

c. 1 m

l d. 1

,5 m

l

5. U

ne seringue stérile et une aiguille stérile devraient êtreutilisées (cocher la réponse correcte) : a. pour l’enfant suivant si l'aiguille est changée entre

les enfants b. jusqu'à ce que tout le vaccin dans la seringue soit finic. pour tous les vaccins m

ais pour un enfant seulement

d. pour une injection seulement

6. Jusqu’à quel niveau faut-il rem

plir les boîtes de sécuritéavec des seringues/aiguilles usagées (cocher la réponsecorrecte)? a. 1

00

%b. 7

5%

c. 5

0%

7. N

omm

er deux infections qui peuvent être transmises par

la réutilisation d'aiguilles et de seringues non-stériles.

Question 1

Quand le vaccin est expiré

Quand le vaccin liquide a été congelé

Quand l’étiquette du vaccin ou du diluant s’est détachée

Quand la P

CV (pastille de contrôle du vaccin) a atteint le

point de rejet

Les vaccins reconstitués – BC

G, rougeole, etc., sont jetés

après 6 heures ou à la fin de la séance de vaccination

Question 2

''b''

Question 3

''a''

Question 4

''b''

Question 5

''d''

Question 6

''b'' (pour prévenir des piqûres au doigt pendant le rem

plissage)

Question 7

Infection par le VIH

Hépatite B

et autres hépatites d'originevirale

Vérifier l’état des vaccins et du diluant avantusage

Reconstituer les vaccins en tant que de besoin

Adm

inistrer le vaccin au site correct, à l’aidede la technique correcte (oral, ou par injection:intraderm

ique, sous-cutané, intramusculaire)

Maintenir la technique stérile tout au long de

l’administration des vaccins

Appliquer la pratique correcte d’élim

inationdes déchets après injection

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-6.2 : C

omm

ent administrer les vaccins et la vitam

ine A

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 144: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

133

1. D

écrire le système de la chaîne de froid à partir du

mom

ent où le vaccin quitte le fabricant jusqu’aum

oment où il atteint l’enfant ou la fem

me cible

2. C

iter les types de matériel de chaîne de froid, de fiches

de suivi et de gestion des stocks de vaccins

3. C

iter les facteurs utilisés pour calculer la capacité destockage des vaccins de la chaîne de froid

4. Q

uels sont parmi les vaccins du P

EV

ceux quideviennent endom

magés s’ils sont congelés? (cocher la

réponse correcte) : a. V

PO

b. D

TC

c. BC

G

d. Rougeole

e. VAT f.

HepB

5. Q

uelle est la température m

aximale de stockage des

vaccins du PEV

dans un centre de santé? (cocher laréponse correcte) : a. +

4ºC

b. +

6ºC

c. -2

ºC

d. +8

ºC

e. +10

ºC

f. +

12

ºC

6. Le test de "l’agitation" (cocher la réponse correcte) :

a. est utilisé pour mélanger entièrem

ent le vaccin contre la rougeole reconstitué

b. réactivera le vaccin qui a passé la date de péremption

c. indiquera si le DTC

ou le VAT ont été congelés d. réactivera le D

TC ou le VAT qui ont été congelés

e. est utilisé pour mélanger des différents vaccins dans

un flacon unique f.

est utilisé avant l'injection pour mélanger les

sédiments dans le flacon qui contient le com

posant actif du vaccin

7. U

n matin après un congé de deux jours, vous avez

vérifié le réfrigérateur de vaccins et découvert qu’il nefonctionnait pas. Q

ue devez-vous faire imm

édiatement?

Question 1

Fabricant →

Avion →C

hambre froide de l'aéroport →

Magasin central des vaccins →

Magasin de vaccin

provincial/de district →R

éfrigérateur du centre de santé/Porte-vaccins →

Site de vaccination →Enfant ou fem

me

cible

Question 2

Matériel: C

hambre froide, congélateur, réfrigérateur,

réfrigérateur-congélateur, glacière, porte-vaccins,accum

ulateurs de froid Contrôleurs de tem

pérature: Pastille de contrôle du vaccin

(PC

V), étiquette temps/tem

pérature (carte 3M

), indicateurd’expédition pour le VAT, indicateur Freezw

atch, Stop!Watch,

Thermom

ètres Fiches de gestion des vaccins

: Fiche de comm

ande, rapportd'arrivée des vaccins (VA

R), fiche de livraison, registre des

vaccins, fiches de stock des vaccins

Question 3

A : nom

bre total de la population cible pour l'année B

: taux de couverture vaccinale ciblée C

: nombre de doses pour chaque vaccin conform

ément au

calendrier D

: nombre total de doses nécessaires pour l'année

E : volume unitaire de chaque dose de vaccins em

ballés en cm

³ Les besoins annuels en volum

e peuvent ensuite être dérivéesen m

ultipliant Dpar E

Question 4

"b", "e" et "f"

Question 5

"d"

Question 6

"c"

Décrire le systèm

e de la chaîne de froid àpartir du m

oment où le vaccin quitte le

fabricant jusqu’au mom

ent où il atteint l’enfantou la fem

me cible

Choisir un m

atériel de chaîne de froidapproprié

Citer les facteurs utilisés pour calculer la

capacité de stockage des vaccins de la chaînede froid

Charger et utiliser le réfrigérateur/congélateur

Lire, enregistrer et interpréter la température

du réfrigérateur

Gérer les urgences de la chaîne de froid

Citer les tâches de l'agent de santé pour

l’entretien de la chaîne de froid

Maîtriser la technique du test d’agitation

Interpréter les changements de la pastille de

contrôle du vaccin (PC

V)

Indiquer les causes des pertes de vaccin

Indiquer les données requises pour prévoir lesvaccins et autres besoins logistiques (diluant,seringues, boîtes de sécurité, etc.)

Citer trois m

éthodes d'estimation des besoins

en vaccins

Calculer le niveau du stock de réserve des

vaccins

Définir quand com

mander les vaccins

S-6.3 : G

estion de la chaîne de froid et des vaccins. Appui logistique

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 145: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

134

8. C

iter six règles importantes à suivre quand vous

entreposez des vaccins dans un réfrigérateur au centrede santé

9. Interpréter les changem

ents de la pastille de contrôle duvaccin (P

CV

)

10. Q

uel est le taux de pertes de vaccin (cocher la réponsecorrecte) : a. un taux m

ontrant la proportion de vaccins reçus du fabricant par rapport au nom

bre de vaccins com

mandés

b. un taux montrant com

bien de vaccins ont été utilisés pendant une séance de vaccination

c. une quantité (proportion) de vaccins perdus pour plusieurs raisons: m

auvaise technique de vaccination,rupture de la chaîne de froid, date de pérem

ption passée, vaccins liquides congelés, etc.

d. un taux montrant la quantité de vaccins que vous

avez égaré et ne pouvez pas trouver pour utiliser pendant la séance de vaccination

11. À

partir de la liste ci-dessous choisir au moins quatre

éléments clés requis pour prévoir vos besoins en vaccins

contre la rougeole pour l’année prochaine : a. population totale du pays pour l’année prochaine b. nom

bre de cas de rougeole de année actuellec. nom

bre de mères/tutrices qui refusent d'am

ener leursenfants pour la vaccination contre la rougeole

d. nombre d’enfants de la m

aternelle pour la prochaine année

e. niveau désiré de couverture vaccinale contre la rougeole pour la prochaine année

f. taux de pertes du vaccin contre la rougeole

g. nombre de doses requises pour la vaccination contre

la rougeole conformém

ent au calendrier national de vaccination

h. nombre estim

atif de contre-indications pour la vaccination contre la rougeole pendant l’année prochaine

Question 7

a. Vérifier la tem

pérature du compartim

ent principal et s’il y a des accum

ulateurs de froid congelés dans le congélateur

b. Si la température est inférieure à +

8ºC

et il y a de la glace dans le com

partiment de congélation, les vaccins

ne sont pas encore endomm

agés et peuvent être transférés à un autre réfrigérateur ou em

ballés avec des accum

ulateurs de froid congelés dans un porte-vaccinsc. S'il n'y a pas d’accum

ulateurs de froid congelés dans le congélateur ou si la tem

pérature est supérieure à +8

ºC,

les vaccins ne peuvent pas à être utilisés, puisqu’ils peuvent être endom

magés, et le superviseur devrait en

être informé im

médiatem

ent

Question 8

La réponse devrait inclure six des règles suivantes :o

Conserver les vaccins sur les étagères supérieures et

centrales du compartim

ent principalo

Disposer les vaccins de telle m

anière que l'air peut circuler entre les boîtes

oD

isposer des bouteilles plastiques d'eau ou des accum

ulateurs de froid de rechange sur l'étagère inférieure du com

partiment principal

oD

isposer le diluant du vaccin contre la rougeole et le B

CG

dans le compartim

ent principal avec les vaccins parce que quand le diluant tiède est utilisé pour la reconstitution, le vaccin perd rapidem

ent son activitéo

Disposer une boîte spéciale dans le com

partiment

principal pour les vaccins" retournés" de la séance de vaccination

oC

ongeler les accumulateurs de froid et les cubes de glace

dans le compartim

ent de congélationo

Ne pas m

ettre de nourriture ou de boisson dans le réfrigérateur

oN

e pas mettre d'autres m

édicaments dans le réfrigérateur

oN

e pas entreposer de vaccin dans les étagères de la porteo

Ne pas conserver des vaccins périm

és dans le réfrigérateur

Interpréter la politique de l’OM

S surl’utilisation de flacons entam

és de vaccinsm

ultidoses

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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135

12. Q

uels sont parmi les vaccins ci-dessous ceux qui

peuvent être utilisés au-delà de 6 heures ou pendant les

séances de vaccination subséquentes si certainesconditions sont rem

plies (la date de péremption n’a pas

passé, le vaccin a été stocké dans une bonne chaîne defroid, la P

CV

n'a pas atteint le point de rejet) : a. V

PO

b. R

ougeole c. B

CG

d. D

TC

e. VAT v f.

HepB

oN

e pas ouvrir inutilement la porte du réfrigérateur

oEnregistrer la tem

pérature du réfrigérateur deux fois par jour sur le graphique de suivi de la tem

pérature

Question 9

Le P

CV est un appareil sensible à la chaleur étiqueté sur les

flacons des vaccins et qui change progressivement et

irréversiblement de couleur de clair à, à m

esure que levaccin est exposé à la chaleur. C

’est un carré dans un cerclefait de m

atière sensible à la chaleur. Si le carré intérieur estplus léger que le cercle extérieur, le vaccin peut être utilisé.Les flacons devraient être jetés quand le carré intérieur a lam

ême couleur ou est devenu plus som

bre que le cercleextérieur.

Question 1

0 "c"

Question 1

1 "a", "e", " f" et "g"

Question 1

2 "a", "d", "e" et "f"

La politique mondiale a introduit un changem

ent pour lesflacons ouverts des vaccins VP

O, D

TC, VAT, D

T, Hépatite B

.les flacons m

ultidoses de ces vaccins, à partir desquels unedose ou plus de vaccins a été enlevée pendant une séancede vaccination, peuvent être utilisés dans les séances devaccination subséquentes jusqu’à un m

aximum

de 4sem

aines, pourvu que certaines conditions soient remplies.

La politique révisée ne change pas les procédures normales

pour la manipulation des vaccins tels que le B

CG

etl’antirougeole ou d’autres vaccins lyophilisés qui doivent êtrereconstitués avant usage (une fois reconstitués, les flacons deces vaccins doivent être jetés à la fin de chaque séance devaccination ou après 6

heures)

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

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136

1. C

iter les facteurs qui affectent la qualité des vaccins

2. D

iluants (cocher les réponses correctes) : a. tout diluant peut être utilisé pour reconstituer un

vaccin b. les diluants sont spécifiques à chaque vaccin c. le diluant est une eau stérile utilisée pour reconstituer

les vaccins lyophilisés d. les diluants contiennent certains produits chim

iques qui am

éliorent, stabilisent ou protègent les vaccins reconstitués de la contam

ination e. le diluant peut être congelé avec les vaccins à

reconstituer f.

le diluant ne doit pas être congelé mais refroidi

au-dessous de +8

ºC avant reconstitution

3. M

arquer "faux" ou "vrai" devant chaque déclaration ci-dessous : a. la seringue autobloquantes se m

et hors fonction autom

atiquement après une injection et rend la

seringue prête pour une autre injection b. Les boîtes d’élim

ination des pièces tranchantes (boîtes de sécurité) ne doivent jam

ais être remplies à

100

%, m

ais à 75

% pour prévenir les piqûres

d'aiguille en les remplissant

c. Aucune aiguille ne doit jam

ais être re-capuchonnée après usage - cette pratique m

ène aux piqûres d'aiguille

d. Pour empêcher que la boîte de sécurité ne soit

endomm

agée par les aiguilles tranchantes, l'aiguille après l'injection doit être re-capuchonnée avec soin et m

ise dans la boîte de sécurité e. L'aiguille ne doit jam

ais être laissée insérée dans le goulot du flacon

f. B

rûler les boîtes de sécurité avec les seringues et les aiguilles dans un trou et les enterrer profondém

ent dans la terre (0

,5 m

sous la surface)

Question 1

Contam

ination, chaleur, congélation des vaccins liquides,usage de dose insuffisante, reconstitution de vaccinslyophilisés avec le m

auvais diluant, reconstitution de vaccinqui a été stocké dans un congélateur avec un diluantconservé à la tem

pérature ambiante, usage de vaccin/diluant

périmé

Question 2

'' b ‘‘, '' d '' , '' f ''

Question 3

''a'' - faux ''b'' - vrai

''c'' - vrai ''d'' - faux

''e'' - vrai ''f'' - vrai

Question 4

''d'' et ''h''

Question 5

Les causes sont de deux natures: réactions vaccinales eterreurs de program

me.

Les réactions vaccinalessont associées aux propriétés des

vaccins : réactions locales - rougeur, douleur au sited’injection ; réactions systém

iques bénignes rares - fièvre,irritabilité ; réactions systém

iques sévères très rares - chocanaphylactique, convulsions Erreurs de program

me – m

auvais site ou voie d’injection,dose inexacte de vaccin, m

auvais diluant, contamination du

flacon des vaccins ou des seringues/aiguilles, réutilisation desseringues/aiguilles jetables, etc.

Question 6

Traitem

ent, notification, enquête, information du public,

mesures correctives pour m

inimiser la M

AP

I (formation du

personnel, approvisionnement en fournitures nécessaires,

rotation du personnel, etc.)

Question 7

MAP

I

Citer les facteurs qui affectent la qualité des

vaccins (ex.: contamination, chaleur,

congélation des vaccins liquides, etc.)

Fournir des informations de base sur les

diluants des vaccins

Décrire les pratiques d’injection sûres

Dire quelles sont les contre-indications à la

vaccination

Décrire les m

anifestations post-vaccinalesindésirables (M

AP

I), les causes des MA

PI et

l’intervention appropriée à mener (rapport,

enquête, information du public, etc.)

Expliquer les avantages des seringuesautobloquantes par rapport au m

atérielstérilisable

Décrire com

ment utiliser les boîtes de sécurité

Décrire les conditions d’une élim

ination sansdanger des déchets de la vaccination

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-6.4 : S

écurité de la vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

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137

4. C

ocher les vraies contre-indications aux vaccinations àpartir de la liste suivante : a. m

aladie bénigne avec fièvre < 3

8ºC

b. m

alnutrition c. infection par le V

IH

d. Infection par le VIH

avec des symptôm

es (SIDA

) pour le B

CG

e. Infection par le V

IH avec des sym

ptômes (SID

A)

pour les vaccins du PEV

à l’exception du BC

G

f. enfant allaité

g. antécédents de jaunisse après la naissance h. le vaccin dont la dose précédente a causé une

manifestation postvaccinale indésirable grave à

l'individu (anaphylaxie, collapsus ou choc)

5. Q

uelles sont les causes des manifestations

postvaccinales indésirables (MA

PI)

6. D

écrire les mesures à prendre en cas de M

AP

I

7. U

n abcès au site d’injection est-il un effet secondairenorm

al après vaccination ou une MA

PI?

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

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138

Protéger les vaccins pendant le transport

1. C

iter tous les matériels nécessaires à une séance de

vaccination de stratégie avancée

2. Q

uelles sont les estimations courantes des proportions

de populations cibles à vacciner?

3. Q

uelle est votre population cible annuelle pour lesenfants <

1 an si votre centre de santé couvre une

population de 80

00

personnes? (cocher la réponsecorrecte) : a. 3

20

b. 3

75

c. 2

40

d. 2

75

4. Votre population cible d'enfants <

1 an est de 2

50

.C

haque enfant viendra quatre fois à votre centre desanté pour la vaccination (D

TC1

, DTC

2, D

TC3

et vaccincontre la rougeole). Vos séances de vaccination peuvents’occuper de 2

0 enfants par séance, afin que vous ayez

assez de temps pour chaque m

ère et enfant. Com

biende séances de vaccination est-ce que vous devriez-voustenir par m

ois dans votre centre de santé?

5. À

la fin d'une séance de vaccination du matin qui dure

habituellement plus de 6

heures, tout vaccin reconstituérestant devrait être (cocher la réponse correcte) : a. conservé avec soin recouvert d’une feuille

d'aluminium

et sur de la glace pour la séance de l'après-m

idi ou le jour suivant b. couvert de papier d'alum

inium pour protéger de la

contamination et utilisé pour la séance de

l'après-midi ou le jour suivant

c. marqué avec soin et m

is dans la boîte "retour" dans le réfrigérateur, et utilisé pour la séance de l'après-m

idi ou le jour suivant d. jeté et un nouveau flacon ouvert pour la séance de

l'après-midi ou le jour suivant

Question 1

Vaccins et diluants M

atériel de chaîne de froid: porte-vaccins/glacière,

accumulateurs de froid, therm

omètre

Matériel d’injection

: seringues/aiguilles autobloquantes pourles injections, seringues pour la reconstitution des vaccinssecs, forceps stériles, boîte de sécurité M

atériel et médicam

ents pour les autres tâches : balance,corde et sac, ciseaux, com

primés de vitam

ine A, paracétam

olM

atériels d'éducation sanitaire : affiches et feuillets M

atériel de bureau: cartes santé des enfants, feuilles de

pointage, stylo

Question 2

Enfants 0-1

1 m

ois - taux estimatif : 3

-4%

M

ères enceintes - taux estimatif : 3

-4%

Fem

mes en âge de procréer - taux estim

atif pour plusieurspays : 2

0-2

5%

Question 3

''c'' (8

000 : 1

00

) x 3 =

240

Question 4

4 séances/m

ois (250 x 4

) : (12

x 20) =

4 séances par m

ois(une séances par sem

aine)

Question 5

''d'' (U

ne fois reconstitués, les flacons de ces vaccins doivent êtrejetés à la fin de chaque séance de vaccination ou à la fin de6

heures, à la première condition réalisée)

Question 6

6

.1

Dans une casquette avec des cubes de glace ou sur

un accumulateur de froid congelé

6.2

A

l'intérieur du porte-vaccins fermé à l'om

bre

Citer tous les m

atériels nécessaires à uneséance de vaccination

Estimer le nom

bre moyen de séances de

vaccination à organiser par mois/sem

aine

Estimer les quantités m

de matériels

d’injection et de vaccins requises

Préparer des porte-vaccins, des glacières etdes accum

ulateurs de froid

Rem

plir un porte-vaccins avec des vaccins etdes accum

ulateurs de froid

Maintenir les vaccins à la tem

pérature correctedans un porte-vaccins

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-6.5 : C

omm

ent organiser une séance de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 150: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

139

6. C

omm

ent doit-on conserver les vaccins au froid à uneséance de vaccination? 6.1

flacon de vaccins ouvert qui est utilisé ; 6.2

flacons non ouverts

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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140

1. C

iter trois points dont vous devriez vous souvenir quandvous choisissez un site de vaccination convenable pourune séance de vaccination de stratégie avancée

2. C

iter au moins cinq activités à m

ener par l'agent desanté dans la réalisation d’une séance de vaccination

3. E

n vérifiant les cartes de vaccination de trois enfants,l'infirm

ier a noté les dates suivantes pour lesvaccinations D

TC :

Prem

ier enfant : D

TC1

- 3/1

/20

04

D

TC2

- 26

/1/2

00

4

DTC

3 - 2

6/2

/20

04

D

euxième enfant : D

TC1

- 20

/3/2

00

4

DTC

2 - 1

9/4

/20

04

D

TC3

- 23

/7/2

00

4

Troisième enfant :

DTC

1 - 5

/6/2

00

4

DTC

2 - 5

/7/2

00

4

DTC

3 - 5

/8/2

00

4

Quels enfants parm

i les trois enfants ont achevé avecsuccès leurs vaccinations D

TC?

4. Q

uels sont les cinq messages clés que l'agent de santé

devrait comm

uniquer à la mère/tutrice

Question 1

La réponse devrait inclure trois des points suivants : o

Trouver un site ombragé

oTrouver un site plus ensoleillé

oTrouver un site bien aéré

oTrouver un site avec suffisam

ment d'espace

oTrouver un site protégé de la pluie

Question 2

La réponse devrait inclure cinq des points suivants : o

Saluer la mère/tutrice

oD

emander si l'enfant a des sym

ptômes ou une m

aladie o

Examiner l'enfant et soigner si approprié

oPeser l'enfant et donner des conseils nutritionnels

oVérifier les vaccinations adm

inistrées (cicatrice BC

G et

par la carte de vaccination) o

Dem

ander à la mère son statut VAT

oD

écider quelles vaccinations sont dues o

Donner des explications à leur sujet

oAdm

inistrer les vaccinations appropriées o

Enregistrer les vaccinations administrées (sur la feuille

de pointage et la carte de vaccination) o

Parler à la mère/tutrice des effets secondaires possibles

et comm

ent y faire face o

Dire à la m

ère/tutrice quand l'enfant devrait encore être ram

ené ou quand la mère devrait revenir pour sa

prochaine injection de VAT o

Rem

ercier la mère/tutrice et répondre à toutes questions

qu'elles pourraient avoir o

Éliminer sans risque les déchets d’injection

oJeter les vaccins reconstitués à la fin de la séance (ou après 6

heures) o

Am

ener les flacons ouverts de vaccins liquides au réfrigérateur pour utilisation pendant la prochaine session

oN

ettoyer le site de vaccination

Préparer un site pour une séance devaccination

Organiser les dom

aines d’activités et lepersonnel

Vérifier et maintenir au niveau correct la

température dans le porte-vaccins; protéger

les vaccins de la lumière du soleil

Enregistrer les nouvelles assistances

Interroger chaque client et identifier l’actioncorrecte à entreprendre

Peser les bébés et donner aux mères des

conseils alimentaires; évaluer et traiter les

enfants malades

Vacciner les femm

es et les enfants selon lecalendrier de vaccination

Éliminer sans risque tout m

atériel usagé

Tenir des registres corrects des vaccinationsexécutées

Com

muniquer les m

essages clés aux tuteursaprès la vaccination

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

S-6.6: M

ener une séance de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

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141

Question 3

Le deuxième et le troisièm

e enfants ont achevé avec succèsleur série D

TC. B

ien que le deuxième enfant ait reçu son

DTC

3 plus de 3

mois après le D

TC2

, toutes ses injectionssont valides, puisqu n’y a pas d’intervalle m

aximum

entre lesdoses du m

ême vaccin. La vaccination du prem

ier enfantn'est pas com

plète; son DTC

2 n’est pas valide parce qu'il a

été administré dans un intervalle inférieur aux 4

semaines

(intervalle minim

al) requis. Il/elle a besoin d’une autre dosede D

TC après le 3

septembre 2

004 pour term

iner la sérieD

TC

Question 4

4.1

La date et heure de la prochaine vaccination

4.2

Le lieu de la prochaine vaccination

4.3

Le nom

bre de visites dont a encore besoin un enfant d’être com

plètement vacciné/les fem

mes doivent

achever leur série VAT 4.4

Q

uels effets secondaires peuvent se produire 4.5

C

omm

ent les effets secondaires peuvent être traités

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Page 153: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

142

1. Q

uel est le rôle de la comm

unication dans la vaccination?

2. Q

uelles sont les questions brûlantes dans la vaccinationque la com

munication peut traiter ou dans lesquelles

elle peut intervenir?

3. Q

ue peut contribuer la comm

unauté dans lacom

munication pour la vaccination?

4. Q

uels sont les barrières et défis à la comm

unicationdans la vaccination?

5. M

arquer "faux" ou "vrai" devant chacun des messages de

comm

unication suivants : a. La vaccination peut aider votre enfant à prendre du

poids b. U

ne seringue stérile et une aiguille stérile pour chaque injection

c. Le vaccin polio peut protéger votre enfant contre tous genres d'invalidités

d. La vaccination est efficace mais quelques enfants

vaccinés peuvent encore attraper la maladie

e. Soyez sage, vaccinez! f.

Un enfant ne peut pas éviter la rougeole

g. Si votre enfant est complètem

ent vacciné, il/elle sera le m

eilleur élève de l'école dans l’avenir h. Si vous vous faites adm

inistrer le VAT, vous-mêm

e et votre bébé serez protégés contre le tétanos néonatal et la rougeole

Question 1

La comm

unication figure parmi les com

posantes clés desopérations de vaccination. Elle encourage la prise deconscience, l’acceptation et la dem

ande de la vaccinationparm

i les usagers. Ceci aide le P

EV à atteindre une fortecouverture vaccinale, à réduire la m

orbidité/mortalité des

maladies évitables par la vaccination, à am

éliorer la qualitéde services et à m

obiliser des ressources grâce au plaidoyerparm

i les intervenants et partenaires

Question 2

oFaire face au taux élevé d’abandons de la vaccination

oAtteindre les populations difficiles d’accès grâce à la

stratégie AC

D (A

tteindre Chaque D

istrict)o

Participation des comm

unautés dans la surveillance de la m

aladie (surveillance comm

unautaire)o

Cam

pagnes de vaccination (AVS, JNV)

oSécurité de la vaccination, M

AP

Io

Introduction de nouveaux vaccins, etc.

Question 3

oFournir le site de com

munication pour s’adresser à la

comm

unautéo

Assurer la disponibilité des prestataires de soins

oFournir des volontaires com

munautaires

oFournir des m

otivations en argent ou en nature aux volontaires com

munautaire ou aux agents de santé

oFournir des outils de la com

munication (ex.: radio,

matériel de sonorisation, transport, etc.)

oD

iscuter des questions de comm

unication dans les com

ités de développement sanitaire

oParticiper à la planification, au suivi et à l’évaluation des program

mes de com

munication

Décrire le rôle et l’im

portance de lacom

munication dans la vaccination

Citer les m

éthodes de comm

unication de baseutilisées dans la vaccination

Motiver une com

munauté pour la vaccination

Facteurs à prendre en compte quand on

planifie pour la comm

unication

Planifier les activités de vaccination avec la

comm

unauté

Fournir des informations sur la vaccination aux

groupes et aux individus

Citer cinq m

essages clés à transmettre aux

tuteurs après la séance de vaccination

Décrire com

ment faire face aux rum

eurs etfausses inform

ations sur la vaccination

Décrire le rôle C

omité de coordination inter-

agences dans la comm

unication et le plaidoyer

S-6.7 : C

omm

unication pour les programm

es de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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143

Question 4

oInform

ations insuffisantes données aux usagers (sur les dates et lieux des séances de vaccination, sur les effets secondaires des vaccins)

oFaibles com

pétences de comm

unication des agents de santé

oM

essages contradictoires sur la vaccinationo

Manque de participation com

munautaire à la

planification des activités de comm

unicationo

Résistance à la vaccination dans certains groupes de

population (''refuseurs'')o

Manque de m

atériels de comm

unication dans les langues locales

oR

umeurs sur la vaccination, etc.

oFréquentes occasions m

anquées de vaccination

Question 5

''a'' - faux

''b'' - vrai ''c'' - faux

''d'' - vrai ''e'' - vrai

''f'' - faux ''g'' - faux

''h'' - faux

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 155: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

144

1. E

xpliquer pourquoi la formation sur la gestion est

importante pour diriger des program

mes de vaccination

2. C

iter au moins cinq problèm

es/contraintes qui peuventaffecter l'exécution des program

mes de vaccination

3. Q

uelles sont les étapes générales du processus derésolution des problèm

es? Liez-les au programm

e devaccination

4. C

iter le titre d'au moins cinq responsables du systèm

ede santé qui sont im

pliqués dans la gestion duprogram

me de vaccination de votre pays

Question 1

La formation sur la gestion am

éliore la planification, le suiviet l’évaluation du program

me de vaccination. Elle contribue

également à une coordination et une com

munication

meilleures entre le personnel et les différents acteurs.

Elle est particulièrement utile pour les adm

inistrateursnouvellem

ent nomm

és et les enseignants dans lesétablissem

ents de formation

Question 2

La réponse devrait inclure cinq des points suivants :o

Manque de ressources hum

aines/financières o

Rupture du stock de vaccins

oR

upture de la chaîne de froid o

Absence de form

ation du personnel o

Faible motivation du personnel

oTaux d’abandon élevé

oÉpisode de M

AP

I o

Rum

eurs défavorables contre les vaccins o

Maladie survenant parm

i les enfants vaccinés o

Populations inaccessibles o

Absence d’appui com

munautaire

oPanne de transport

Question 3

Le cycle de résolution des problèmes :

Étape 1 : Identifier le problèm

e (faible couverture DTC

3)

Étape 2 : D

ocumenter le problèm

e (DTC

3 <

30%

) Étape 3

: Impliquer les autres (convoquer une réunion du

CC

I) Étape 4

: Citer les solutions possibles (1

- plus de fonds ; 2-

plus de personnel ; 3- plus de stratégie avancée)

Étape 5 : C

hoisir la meilleure solution (plus de stratégie

avancée) Étape 6

: Mettre en oeuvre (agir conform

ément au

microplan)

Étape 7 : Évaluer les résultats (6

0%

DTC

3!!!)

Étape 8 : R

ecomm

encer (cibler 80

% de D

TC3

l'année prochaine)

Expliquer les buts et objectifs du cours deform

ation de niveau intermédiaire (M

LM) et

son audience cible

Com

menter la m

éthodologie du cours MLM

qui met l’accent sur la form

ation participative

Citer et utiliser les m

odules du cours MLM

, laform

ation sur le PEV, les m

atériels audio-visuels et les références des m

édiasélectroniques

Décrire les principales étapes du processus de

résolution des problèmes pour la gestion du

service de vaccination

Identifier les rôles, responsabilités et qualitésd'un l’adm

inistrateur national du PEV

Expliquer la gestion des ressources humaines

du PEV en vue d’optim

iser le rendement de

l'équipe PEV

Décrire les responsabilités de direction

assignées à chaque niveau du système

national de santé

S-7.1 : Introduction à la gestion des program

mes

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 156: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

145

Question 4

La réponse devrait inclure cinq des responsables suivants : o

Ministre de la Santé

oSecrétaire général

oD

irecteurs des départements techniques

oC

hef du département des ressources hum

aines o

Chef du départem

ent des finances/administration

oC

hef de l'unité PM

I o

Chef du H

MIS

oAdm

inistrateur national du PEV

oAdm

inistrateur national de la chaîne de froid o

Responsable national de la surveillance de la m

aladieo

Chef du m

agasin central de vaccins

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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146

1. D

écrire les étapes de l’élaboration d’un plan devaccination

2. Q

ualifier les plans suivants comm

e étant "stratégique" ou"opérationnel" et expliquer votre raisonnem

ent a. P

lan PEV

pays de janvier 20

06

à janvier 20

07

b. M

icroplan de district en vue d’améliorer l'accès aux

comm

unautés difficiles d'accès pour le 1er trim

estre 200

6

c. Plan P

EV

pays 20

06

-20

10

d. P

lan de chaîne de froid de pays pour l'année 20

06

e. P

lan de pérennité financière 20

06

-20

10

3. C

iter les critères de base pour la sélection des priorités dans la planification des activités de vaccination. U

tiliserla rougeole com

me exem

ple

4. Q

u’est-ce qu’un "micro-plan"? (cocher la réponse

correcte) : a. un m

inuscule fragment d'un "m

acro-plan" b. un plan destiner à contrôler un m

icro-organisme qui

cause les maladies cibles du P

EV

c. un plan opérationnel détaillé avec une indication

claire des activités spécifiques, de la personne responsable, des ressources et de leurs sources, du lieu et de la période des activités

d. un plan qui ne traite que des visites de stratégie avancée aux zones difficiles d’accès

5. Q

uel doit faire le gestionnaire du PEV

pour parvenir à lapérennité financière du program

me de vaccination?

(cocher les réponses correctes) : a. R

ecruter un bon responsable financier dans l'équipe P

EV

b. P

réparer un plan stratégique solide en consultation avec les intervenants et les partenaires

c. Exclure les vaccins chers du calendrier de vaccination

afin de réduire les coûts du programm

e, un aspect im

portant de la pérennité

Question 1

oA

nalyse de la situation o

Sélection des problèmes prioritaires

oFixation des objectifs et cibles

oD

étermination des stratégies et activités

oQ

uantification des ressources et préparation du budget pertinent

oSuivi de la m

ise en oeuvre du plan o

Évaluation du plan

Question 2

a. Opérationnel

b. Opérationnel

c. Stratégique d. O

pérationnel e. Stratégique

Question 3

oAm

pleurdu problèm

e (ex.: forte mortalité due à la

rougeole)o

Gravité

du problème (contribue à une forte m

ortalité infantile)

oIm

pact socioéconomique

(perte de main d’ouvre future,

confiance minée dans les services de santé)

oPopulation à haut risque (enfants <

5)

oFaisabilité technique pour la lutte (très haute)

oD

isponibilité d'interventions à bon rapport coût-efficacité(le vaccin contre la rougeole a un très bon rapport coût-efficacité)

oA

ccessibilité financière (le vaccin est bon marché et

accessible) o

Perception des bénéficiaires (les bénéficiaires appuient la vaccination)

oPerception des acteurs/partenaires (appuient très fortem

ent la vaccination contre la rougeole, fournissent des ressources)

Expliquer les principes fondamentaux/

concepts de base de la planification

Décrire les étapes de l’élaboration d’un plan

oA

nalyse de la situation o

Sélection des problèmes prioritaires

oFixation des objectifs et cibles

oC

hoix des stratégies et activités o

Quantification des ressources et

préparation du budget pertinent o

Suivi de la mise en oeuvre du plan

Décrire le concept de "m

icro-plan"

Indiquer les conditions qui appuient lapérennité financière des services devaccination

S-7.2: P

lanification des activités de vaccination et gestion financière

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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147

d. Encourager le gouvernem

ent à contribuer progressivem

ent au financement des coûts du

programm

e (ex. : coût des vaccins) pour parvenir à une appropriation com

plète du programm

e dans l’avenir

Question 4

"c"

Question 5

"b" et "d"

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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148

1. Pourquoi supervision est-elle nécessaire?

2. Q

uels sont les avantages d'une supervision formative?

3. C

omm

ent s’effectue la supervision intégrée?

4. Q

uels sont les éléments du processus de supervision?

5. Indiquer quel style de supervision est représenté dans

les paroles suivantes de différents superviseurs? Utiliser

"D" -pour style dém

ocratique, "A" -pour style

autocratique, et "C" -pour style inform

el devant chaquedem

ande. a. A

pportez-moi le rapport sur la couverture VAT que je

vous ai demandé de préparer pendant m

a dernière visite.

b. Les gars, vous m’avez dem

andé d'expliquer com

ment calculer le taux de pertes de vaccin. Je

suis ici pour vous! c. Pourquoi n'avez-vous pas inclus ce cas de rougeole

dans votre rapport de janvier? d. Je suis sûr vous avez accom

pli la tâche que nous avons discutée ensem

ble pendant ma dernière visit

e.e. J'ai pris la note de votre besoin d’un nouveau

réfrigérateur. Je reviendrai à vous dès que j’y aurai trouvé une solution.

f. B

ravo, infirmier, excellent travail!

Question 1

oAssurer l’atteinte des objectifs du travail

oAider les agents de santé à fournir des services de qualité

oAssurer l’uniform

ité du rendement avec des norm

es établies

oIdentifier des besoins spécifiques en ce qui concerne la form

ation du personnel, les fournitures, les informations

techniques, etc. o

Maintenir les liens adm

inistratifs et techniques entre les niveaux supérieurs et inférieurs du systèm

e de soins de santé

Question 2

La supervision formative :

operm

et d’acquérir des compétences

ose focalise sur l’am

élioration de la performance grâce à

l’interaction formative entre le superviseur et le supervisé

ocom

prend la formation en cours d’em

ploi o

assure une rétro-information appropriée qui com

prend les enseignem

ents tirés d'autres expériences o

accroît la responsabilité et aide les agents de santé à voir les progrès qu’ils réalisent dans leur travail

Question 3

La supervision intégrée est effectuée par une équipepolyvalente bien form

ée qui utilise des outils de supervisioncom

prenant des questions clés des programm

es essentielsconform

ément à la stratégie des SSP. Elle renforce les

rapports internes dans le système de santé et une solution

collective aux problèmes identifiés

Question 4

Plan de supervision, liste de contrôle de supervision, visite et

rapport de supervision

Question 5

"a" - A"b'' - C

"c" - A

"d" - D

"e" - A

"f" - C

Décrire les buts/objectifs et principaux

avantages de la supervision

Faire la différence entre les concepts decontrôle, de supervision, d’évaluation et desuivi

Com

menter les différents styles de supervision

des superviseurs

Com

menter les avantages de la supervision

formative

Expliquer pourquoi la supervision intégrée estplus approprié pour les pays africains

Citer les principales questions d'une liste de

contrôle de supervision

Décrire les arrangem

ents et le processus d'unevisite de supervision

Concevoir un rapport de supervision

Décrire les actions de suivi après la visite de

supervision

S-7.3 : S

upervision par les gestionnaires de programm

e

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

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149

1. C

iter cinq sources d'informations pour le suivi de la

vaccination de routine

2. Q

uels sont les critères de sélection des indicateurs?

3. E

xaminer la liste suivante et entourer l’élém

ent qui est :a. Indicateur d’intrant

a.1 : Taux d’abandon D

TC1

à DTC

3

a.2 : P

roportion de districts ayant un point focal PEV

a.3

: N

ombre annuel de nouveaux cas de polio

b. Indicateur de processusb.1

:P

roportion de pays ayant un plan de sécurité de la vaccination

b.2 : P

roportion de pays certifiés sans poliob.3

:%

du financement public des coûts des vaccins

c. Indicateur d’impact

c.1 : Taux de pertes de vaccin (%

) c.2

:<

5 taux de m

ortalité rougeole c.3

:P

roportion d'enfants vaccinés avec le DTC

1

4. C

iter cinq outils utilisés pour le suivi des programm

es devaccination

5. D

écrire le graphique de suivi de la vaccination

6. Vous avez 1

80

0 enfants cibles <

1an. dans votre zone

de couverture. À la fin de l'année, vous avez analysé vos

données et trouvé que vous n’en avez vacciné qu’uneproportion com

me suit :

- 120

0 ont reçu le D

TC1

- 800

ont reçu le DTC

3

Répondre aux questions suivantes :

a. Quelle est votre couverture D

TC3

? b. Q

uel est votre taux d’abandon DTC

1 à D

TC3

? c. Si votre taux d’abandon >

10

%, qu’en concluez-vous?

Question 1

La réponse devrait inclure cinq des sources suivantes : o

données de recensement dém

ographique o

carte de santé de l'enfant o

feuilles de pointage de vaccination o

fiches récapitulatives mensuelles de vaccination

oregistre de vaccination

ographique de suivi de la tem

pérature de la chaîne de froido

bons de comm

ande des vaccins o

registre des vaccins/cartes de stock o

registres des consultations externes et des hospitalisationso

rapports de supervision o

rapports de revue de programm

e, etc.

Question 2

Les indicateurs devraient être : pertinents, sensibles, spécifiques, techniquem

ent valides,réalisables à la collecte, sim

ples, compréhensibles et

vérifiables.

Question 3

Indicateur d’intrant - ''a.2

'' Indicateur de processus

- ''b.1''

Indicateur d’impact

- ''c.2''

Question 4

ographique de suivi de la vaccination

ocartes avec localisation des cas de m

aladie o

tableaux/graphiques montrant les tendances de la m

aladieo

base de données des maladies cibles sur la répartition

par âge o

inventaires de chaîne de froid o

rapports de vaccination de routine o

tableau de complétude et de prom

ptitude du rapport de vaccination

opastilles de contrôle du vaccin

ographique de suivi de la tem

pérature de la chaîne de froido

fiches de circulation du stock de vaccins o

Enquêtes PEV (ex.: échantillonnage par grappe), etc.

Identifier les sources d'informations pour le

suivi de la vaccination de routine

Sélectionner des indicateurs clés pour suivre et m

esurer les progrès

Recueillir les données de vaccination par

groupe cible, type, dose et mois

Préparer un graphique de suivi de lavaccination

Calculer les taux de couverture vaccinale pour

différents vaccins

Calculer les taux d’abandon des différents

vaccins

Citer les enquêtes les plus courantes utilisées

dans le programm

e de vaccination (ex.:enquête d’échantillonnage par grappe du P

EV)

Analyser et interpréter les inform

ationsrecueillies

Utiliser les résultats du suivi pour ajuster les

interventions et améliorer la perform

ance duprogram

me

S-7.4 : S

uivi du programm

e de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 161: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

150

Question 5

C

e graphique est l'outil du suivi mensuel le plus im

portantaux niveaux de la form

ation sanitaire et du district. Il montre

si le programm

e se conforme aux cibles nationales et de

district pour la couverture vaccinale et les taux d’abandon.C

e graphique devrait être affiché dans la formation sanitaire

et le bureau sanitaire du district.

Question 6

a. C

ouverture DTC

3 =

(120

0 x 1

00

) : 18

00 =

67%

b. Taux d’abandon (D

OR

) DTC

1 à D

TC3

= [(D

TC1-D

TC3

) : D

TC3] x 1

00 =

33

%

c. DO

R est >

10%

, ce qui est au-delà du niveau acceptable (1

0%

). Le personnel de santé devrait prendre les mesures

appropriées (recherche des défaillants) en vue d’atteindre plus d'enfants pour qu’ils achèvent leur série D

TC

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 162: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

151

1. C

iter les activités préparatoires d’une évaluation

2. D

écrire les étapes de la conduite d’une évaluation

3. Q

u’est-ce que l’analyse FFOM

?

4. C

atégoriser les déclarations suivantes sous lescom

posantesFFO

M : Forces, Faiblesses, O

pportunités et Menaces

a. Avec l’approche de la saison des pluies, certains des

districts sélectionnés pour la stratégie Atteindre

Chaque D

istrict (AC

D) pourraient ne pas être

accessibles b. La stratégie A

tteindre Chaque D

istrict (AC

D) a été

introduite dans 10

districts du pays et la couverture D

TC3

montre des tendances croissantes dans ces

districts c. D

ans 3 des districts A

CD

, les ON

G locales ne

participent pas aux activités en disant que les indicateurs de m

esure de l'impact de l’A

CD

ne sont pas bien définis

d. Dans la dernière réunion sur l'extension de l’A

CD

, certains partenaires ont exprim

é leur intérêt à l’appuyer à la condition que le gouvernem

ent en fasse la dem

ande e. Le C

omité de développem

ent du district dans les districts nouvellem

ent sélectionnés a déjà alloué un budget pour appuyer l’A

CD

f.

Dans les districts A

CD

, les taux d’abandon DTC

1 à

DTC

3 ont substantiellem

ent diminué

g. Le gestionnaire du PEV

a dit que les hélicoptères de l'arm

ée pourraient être disponibles pour atteindre les villages difficiles d’accès en vue de l’A

CD

h. Il y a seulem

ent un agent de santé dans 4 des

districts nouvellement sélectionnés pour m

ener les activités

5. D

écrire le contenu du rapport final sur l’évaluation duprogram

me

Question 1

oLancer et planifier l'évaluation

oC

ompiler les inform

ations de base o

Préparer les outils de collecte des données o

Sélectionner les sites de visite sur le terrain o

Identifier les ressources requises :- équipe d'évaluation- ressources m

atérielles et financières

Question 2

oR

ecueillir les donnéeso

Analyser les données (à l’aide de la m

éthode FFOM

) o

Interpréter les données o

Préparer le rapport avec les conclusions et les recom

mandations

Question 3

FFOM

signifie Forces, Faiblesses, Opportunités et

Menaces. C

’est un cadre normalisé perm

ettant de montrer

les réalisations et les lacunes dans la mise en oeuvre de

projets ou programm

es ainsi que les facteurs formateurs et

négatifs potentiels qui peuvent affecter leur exécution. Sur labase de l’analyse FFO

M, les solutions aux problèm

es sontsuggérées et des recom

mandations pour le renforcem

ent duprogram

me dans ses com

posantes clés sont élaborées.

Question 4

Forces "b" "e" "f" Faiblesses "c" et "h" O

pportunités "d" et "g" M

enaces "a"

Question 5

Objectifs de l'évaluation

Méthodologie de l'évaluation

Le contexte environnemental

Constats

Conclusions et recom

mandations

Décrire le but de l'évaluation

Décrire les activités préparatoires pour la

réalisation d’une évaluation : o

Com

piler les informations de base

oPréparer les outils de collecte des données

oSélectionner des sites pour la visite sur le terrain

oIdentifier les ressources requises (équipe d'évaluation, ressources m

atérielles et financières)

Expliquer les étapes de la réalisation d’uneévaluation : o

Recueillir les données

oA

nalyser les données (à l’aide de la m

éthode FFOM

) o

Interpréter les données o

Préparer le rapport avec les conclusions et les recom

mandations

Décrire les m

esures de suivi de la mise en

oeuvre des recomm

andations

S-7.5 : É

valuation du programm

e de vaccination

Objectifs d’apprentissage/enseignem

ent Q

uestions/tâches/exercices R

éponses

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 163: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

152

Fiche de travail 1 :

Lescauses possibles peuvent com

prendre, entre autres : o

Le magasin de district lui-m

ême n’a pas reçu de vaccins du m

agasin provincial/central ; o

Il y a eu une panne de transport ou une pénurie de carburant aux niveaux supérieurs, par conséquent les vaccins n'ont pas été livrés à tem

ps ; o

Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district n'a pas fait une comm

ande à temps pour réapprovisionner

son stock de vaccins ; o

Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district ne savait pas quand comm

ander les vaccins ;o

Le responsable de la chaîne de froid /point focal de district n'a pas été formée en gestion des vaccins, etc.

Les solutions possiblespeuvent com

prendre, entre autres :o

L'agent de santé devrait parler du problème à son superviseur im

médiat au niveau district ;

oIl/elle peut m

odifier le plan de la formation sanitaire pour donner la priorité à des vaccinations urgentes (ex.: séances

de stratégie avancée confirmées) ;

oSi la raison de la pénurie des vaccins est due à un m

anque de formation du m

agasinier, le gestionnaire de district devrait dem

ander ou organiser sa formation en cours d’em

ploi le plus tôt possible ; o

Le gestionnaire de district devrait porter cette question à l'attention du gestionnaire du PEV au niveau provincial/central.

Fiche de travail 2 :

Lescauses possibles peuvent com

prendre, entre autres :o

L'agent de santé n'a pas fait les préparatifs adéquats pour les séances de vaccination de stratégie avancée en ce qui concerne les accum

ulateurs de froid ; o

Il/elle aurait dû congeler tous les accumulateurs de froid au m

oins 10 heures à l’avance (il/elle ne connaissait pas ces

conditions!) ;o

Il n’y avait pas assez d'accumulateurs de froid au centre de santé.

Les solutions possiblespeuvent com

prendre, entre autres :o

S’assurer que la quantité adéquate d’accumulateurs de froid est fournie à la form

ation sanitaire ; o

Former l’agent de santé du train (en cours d’em

ploi) sur l’utilisation des accumulateurs de froid pour les séances de

stratégie avancée ;o

Pour décider de la validité des vaccinations déjà exécutées, le superviseur devrait vérifier l’état des PC

V, et si déterm

iner des vaccins reconstitués ont été utilisés au-delà de 6 heures à partir du m

oment où ils ont été sortis du

réfrigérateur.

Fiche de travail 3 :

Les cases de cette carte doivent être remplies conjointem

ent avec les visites sur le terrain des étudiants.

Exercice du S-6

.3 (C

haine de froid etm

anipulation des vaccines. Appui

logistique)

Cours A

FRO

de niveau intermédiaire pour

les gestionnaires du PEV. M

odule 8,

Section 6, point 6

.4, Exercice 6

: “Identification des problèm

es etsolutions". (C

et exercice nécessitel’approche de résolution des problèm

esappliquée à la gestion de la chaîne defroid).

7.2

Exercices et répo

nses

Exercice

Réponse

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 164: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Exercice

Répondre selon les points :

153

C’est un exercice à réponse libre. C

ependant la réponse devrait inclure les fonctions de gestion de base d'un gestionnaire duP

EV décrites dans le module :

a. Fonctions continues :analyse des problèm

es, prise de décision et comm

unication ; b. Fonctions périodiques :

planification, mise en oeuvre et évaluation. Il est suggéré que cet exercice soit donné com

me

devoir. L’enseignant examinera les réponses et organisera une brève discussion avec le groupe.

Exercice du S-7

.1 (Introduction à la

gestion des programm

es)

Cours A

FRO

de niveau intermédiaire

pour les gestionnaires du PEV. M

odule2

, Section 3. Exercice 3

, dernière puce:“C

iter les qualités d'un gestionnaire duP

EV que vous souhaitez voir en vouscom

me chef de votre équipe".

Chapitre 7 – M

odeles de Questions et d’Exercices d'Exam

en du Programm

e de Formation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Exercice

Réponse

1faux (cependant, si la FIC

n'est pas disponible, le DTC

3 peut le rem

placer) 2

première ligne: vrai, deuxièm

e ligne: faux 3

faux 4

vrai 5

vrai 6

faux 7

faux

Exercice du S-7

.5

Cours A

FRO

de niveau intermédiaire pour

les gestionnaires du PEV. M

odule 20

,Section 4

, point 4.7

, Exercice 5 :

“Dem

ander aux participants de répondre(en cochant) par "vrai" ou "faux" auxquestions suivantes.

Page 165: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

8U

tiliser des Méthodes d'Enseignem

ent/Apprentissage Actives

154

Les méthodes et techniques d’enseignem

ent/apprentissage recomm

andéesdans ce program

me de form

ation comprennent l'approche de résolution

des problèmes et d’autres m

éthodes et techniques participatives.

Ap

pro

che d

e résolu

tion

des p

rob

lèmes

La formation basée sur l'approche de résolution des problèm

es a pourobjectifs de m

otiver les participants à apprendre, les aider à développerdes com

pétences de raisonnement efficaces, développer des capacités

autodidactiques et utiliser méthodiquem

ent les informations. E

lle aide àidentifier les concepts et principes généraux qui peuvent être appliqués àbeaucoup

d'autres situations,

constituant ainsi

un investissem

entd’apprentissage

à long

terme.

Le succès

de cette

méthode

dépendgrandem

ent des

capacités de

l’enseignant et

des relations

interpersonnelles. C

ette m

éthode exige

plus de

ressources et

unem

eilleure préparation.

Une description détaillée de la m

éthode de résolution des problèmes est

présentée dans le module 1 du cours M

LM intitulé «A

pproche derésolution des problèm

es pour la gestion des services de vaccination».

Expo

sé avec présen

tation

s aud

iovisu

elles

L'avantage des exposés est qu'ils atteignent un grand nombre d'étudiants.

Cependant ils n'encouragent pas l’apprentissage actif ou la m

ise enpratique des com

pétences. Il est proposé de faire un usage sélectif destechniques audiovisuelles pour accom

pagner l’exposé de l’enseignant:feuillets

mobiles,

vidéo projecteur,

rétroprojecteur (transparents),

diapositives et bandes vidéos.

Discu

ssion

s

Elles constituent la principale m

éthode d'interaction entre les étudiants etl’enseignant.

Les techniques de discussion telles que les séances de réflexion, lesdiscussions en petits groupes sont particulièrem

ent recomm

andées pourencourager l’échange d'idées.

Exercice suivi p

ar des d

iscussio

ns d

e gro

up

e

Il est demandé aux étudiants de m

ettre par écrit leurs réponses et, à la finde l'exercice, l’enseignant m

ène une brève discussion de groupe en vued’analyser les réponses.

Dém

on

stration

s et exercices pratiq

ues

Certaines des leçons, surtout celles portant sur la gestion de la chaîne de

froid et de la logistique, comprennent des dém

onstrations qui aident lesétudiants à visualiser les points décrits. L’enseignant peut quelquefoisdem

ander à l'étudiant de répéter la démonstration.

Jeu d

e rôles su

ivi par d

es discu

ssion

s de g

rou

pe

Cette m

éthode requiert que les étudiants jouent le rôle d'une personnedans une situation qui peut se produire quand ils exécutent les tâches del'agent de santé. Par exem

ple, l'étudiant pourrait jouer le rôle d'un agentde santé qui discute avec une fem

me qui a besoin du V

AT. Pendant le jeu

de rôles, l’enseignant observe comm

ent les étudiants appliquent leursconnaissances et com

pétences. Après la saynète, l’enseignant m

ène unebrève discussion de groupe courte et relève les bons points ou les lacunesde la perform

ance des étudiants.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 166: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Simu

lation

s

Au cours de certaines leçons, il peut être dem

andé aux étudiants derésoudre des problèm

es réels ou d’exécuter des tâches liées aux activitésde vaccination (ex.: vacciner un enfant contre la rougeole).

Séances p

ratiqu

es et placem

ents su

r le terrain

Ce

sont des

composantes

importantes

du processus

del’enseignem

ent/apprentissage actif

qui perm

et d’apprendre

par la

pratique. La visite et le placement sur le terrain développent des qualités

d'observation et de prise de décisions, assurent un contact plus rapprochéavec la réalité et perm

ettent des comparaisons entre la pratique et la

théorie. La visite et le placement sur le terrain sont les prem

ières étapesdu processus d’enseignem

ent/apprentissage, car les étudiants font le lienentre les leçons et leur travail futur. Par conséquent, lorsque les groupesd’étudiants

ont term

iné leurs

visites ou

placements

sur le

terrain,l’enseignant devrait les réunir à nouveau et dem

ander à chaque groupe derésum

er brièvem

ent ses

conclusions, ce

qui aide

les étudiants

quidiscutent

ou posent

des questions

sur l'application

pratique des

compétences.

155

Chapitre 8 – U

tiliser des Méthodes d'Enseignem

ent/Apprentissage A

ctives

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 167: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

9Profil de L’enseignant Pour la Prestation d’un C

ours sur la Vaccination

156

L’enseignant qui

enseigne la

vaccination devrait

justifier des

connaissances et des qualités suivantes :

�A

voir eu une formation récente en vaccination (au cours des trois

dernières années),

de préférence

avec le

Cours

de niveau

intermédiaire pour les gestionnaires du PE

V ;

�A

voir une

connaissance et

une com

préhension approfondies

duprogram

me de vaccination, notam

ment :

•L

es buts

et objectifs

stratégiques m

ondiaux, régionaux

etnationaux du program

me ;

•Les stratégies et orientations de politique du program

me, y

compris

les politiques

et stratégies

nationales et

mondiales

récentes (GIV

S, AC

D et autres) ;

•Les norm

es du programm

e de vaccination ; �

Maîtriser

la m

éthodologie d'enseignem

ent actif,

y com

pris les

simulations, les jeux de rôles, les discussions individuelles et de

groupe, les démonstrations, les présentations audiovisuelle et autres;

�B

ien connaître l’approche de résolution des problèmes et l’appliquer

dans son enseignement ;

�Pouvoir

interpréter correctem

ent le

processus de

gestion de

lavaccination dans son enseignem

ent aux étudiants en médecine – les

futurs gestionnaires de la vaccination ou d’autres programm

es desoins de santé de l'enfant ;

�Posséder

les com

pétences pédagogiques

et de

comm

unicationrequises pour enseigner efficacem

ent un programm

e complexe tel

que la vaccination. Les compétences requises sont, entre autres les

suivantes : •

Préparer un plan de leçon approprié pour chaque Élém

ent deC

ontenu du cours ; •

Utiliser

l’approche participative

dans l’enseignem

ent en

impliquant les étudiants dans des discussions individuelles ou de

groupe, des dialogues de questions-réponses, des observationspar les pairs et les interprétations m

utuelles de la performance,

etc. ; •

Présenter des exposés sur certains sujets avec des prestataires deservices (ex.: adm

inistrateur du PEV

) ;•

Superviser les exercices pratiques en les assortissant de l’appuitechnique nécessaire en tant que de besoin ;

•E

ncourager les étudiants à venir à n'importe quel m

oment poser

des questions à l’enseignant ou lui faire part de comm

entaires ;•

Évaluer

les progrès

des étudiants

et encourager

une bonne

conduite ou aider à surmonter des lacunes de perform

ance.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 168: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

10C

onditions Favorables a l’Énseignement/Apprentissage

157

Il y

a plusieurs

conditions qui

peuvent appuyer

ou freiner

l’enseignement/apprentissage

en ce

qui concerne

le cours

sur la

vaccination. La

réponse "oui"

aux questions

suivantes perm

ettra un

enseignement approprié de la vaccination dans les facultés de m

édecine.

Les nouveaux changem

ents dans l’enseignement de la vaccination sont-

ils appuyéspar les doyens, les enseignants, les adm

inistrateurs et lepersonnel des sites de visite et de placem

ent sur le terrain?

L'enseignem

ent de la vaccination correspond-ilà ce qui est enseigné dansles autres cours connexes (épidém

iologie, imm

unologie, pédiatrie, santécom

munautaire, etc.)?

Les

ressources et

le m

atériel nécessaires

sont-ils disponibles

pourl’enseignem

ent (matériels de cours en quantités suffisantes, m

atériels dedém

onstration, littérature de référence, matériel audiovisuel)?

Tous les enseignants pertinents ont-ils été formés dans la théorie et la

pratique de la vaccination moderne? La form

ation a-t-elle préparé lesenseignants à utiliser des m

éthodes de formation actives pour enseigner

la vaccination?

Les anim

ateurs/personnels aux sites de visite et de placement sur le

terrain ont-ils été formés

dans la théorie et la pratique de la vaccinationm

oderne (ex.: avec les cours MLM

PEV

ou La vaccination dans lapratique)?

Les établissem

ents pour les visites ou placements sur le terrain des

étudiants ont-ils un approvisionnement suffisant

de vaccins, seringuesautobloquantes, boîtes de sécurité et autres m

atériels d’injection pourappuyer l'enseignem

ent des pratiques de vaccination modernes?

Le tem

ps imparti est-il suffisant

pour couvrir les domaines prioritaires

clés du programm

e de vaccination tels que décrits dans le programm

e deform

ation?

Y a-t-il un équilibre adéquat en term

es de temps entre l’enseignem

entthéorique et les tâches assignées sur le terrain?

L'environnem

ent didactique appuie-t-il la formation

(taille de classeoptim

ale, éclairage et espace suffisants, moins de bruit, etc.)?

Quelquefois le program

me du cours, la taille de la classe ou d’autres

facteurs peuvent ne pas permettre l’usage de la m

éthode d'enseignement

recomm

andée dans

le m

odule. A

lors l’enseignant

devra choisir

unealternative. Si une classe est trop grande pour que l’enseignant évalue lesexercices écrits et donne égalem

ent un avis individuel fréquent, il devraopter pour une autre m

éthode afin de dispenser la pratique et les conseils.Par exem

ple, si les jeux de rôles sont appropriés à utiliser pour mettre en

pratique une compétence, l’enseignant pourra observer les étudiants dans

les jeux de rôles en petits groupes et encourager les avis entre étudiantseux-m

êmes.

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 169: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Le tableau ci-dessous illustre en termes généraux le processus tout entier

de l’élaboration

du program

me

de form

ation. Jusqu’ici

nous avons

couvert les étapes I à V, qui sont les étapes initiales du processus.

Processus d’élaboration du program

me de form

ation

(Adapté du rapport du D

r. Mutabaruka. “D

éveloppement du C

urriculun SR -

Généralités” A

bidjan, 2000)

La Section VIII décrit les étapes V

I et VII avec les sous-étapes détaillées

suivantes.

11.1

Désig

ner u

n p

oin

t focal et créer u

n g

rou

pe d

e travail po

ur

l’intro

du

ction

du

pro

gram

me d

e form

ation

Au niveau de l'établissem

ent d'enseignement, la nom

ination d'un pointfocal de la form

ation en vaccination est essentielle. Il/elle devrait être unenseignant actif, form

é sur la gestion de la vaccination. Cependant, cette

personne a besoin de l’appui et de l’assistance d'un Groupe de travail sur

la vaccination

plus grand

afin de

planifier, coordonner

et soutenir

efficacement l'enseignem

ent du PEV. Les objectifs de la création d’un

Groupe

de travail

sur la

vaccination au

sein d’un

établissement

d'enseignement sont les suivants :

�E

ncourager la

pleine participation

du personnel

pertinent à

laplanification, la m

ise en oeuvre, l’examen et la re-planification de

l’enseignement de la vaccination ;

�Faciliter les activités clés de planification, de préparation, de m

ise enoeuvre, d’exam

en et de re-planification de l’enseignement de la

vaccination ; et �

Coordonner l’enseignem

ent de la vaccination entre les différentscours, départem

ents et sites de placement sur le terrain.

Le Groupe de travail sur la vaccination devrait inclure des représentants

des unités

d'enseignement,

départements

et services

de consultation

externe pertinents utilisés pour les visites et les placements sur le terrain.

Le groupe devrait inclure des représentants du Départem

ent de Pédiatrieou du D

épartement de Santé de l'E

nfant, des Départem

ents de Santécom

munautaire,

Maladies

infectieuses, É

pidémiologie

et M

édecinesociale.

11Introduction et M

ise en Oeuvre du Program

me de Form

ation2

158Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

2Les sections 1

1 et 1

2 com

prennent les délibérations de l’atelier de Consensus sur les m

odèles de programm

esde form

ation sur le PEV

pour les facultés de médecine et les écoles d’infirm

iers/accoucheurs tenu à Douala,

du 13 au 1

7 M

arch 2006 et des m

atériels de WH

O/FC

H/C

AH

/01.0

9

ÉTAP

E I : B

esoins duprogram

me

ÉTAP

E II :Politique, norm

es etprocédures du

programm

e

ÉTAPE III :

Besoins de la

formation sur lePEV

����

ÉTAP

E VI : Introduire le

programm

e deform

ation sur le PEV

ÉTAP

E V :Élaborer le

programm

e deform

ation sur le PEV

ÉTAPE IV :

Profil decom

pétence sur le P

EV

����

ÉTAP

E VII : M

ettre en oeuvre le program

me de

formation

ÉTAP

E VIII : Suivi et évaluation du program

me de

formation

ÉTAPE IX :

Révision et m

ise àjour du program

me

de formation

����

��

��

Page 170: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les activités proposées du Groupe de travail sur la vaccination sont les

suivantes :

�Ê

tre de brefs décideurs à l’intérieur et à l'extérieur de l'établissement

de l'enseignem

ent sur

l’état d’élaboration

du program

me

deform

ation, ce qui peut être fait au moyen d’un atelier national destiné

à conceptualiser le programm

e de formation ;

�Identifier où et com

ment le cours de vaccination peut être incorporé

dans les programm

es académiques existants ;

�É

laborer un plan d'action pour l’introduction des vaccinations dansles program

mes académ

iques pertinents ; �

Former

les enseignants

et le

personnel pertinent

aux sites

deplacem

ent sur le terrain ; �

Élaborer

et/ou adapter

des m

atériels pour

l’enseignement

etl’apprentissage de la vaccination et l’évaluation des étudiants ;

�Préparer des sites pour la pratique de la vaccination ;

�C

oordonner l’enseignement de la vaccination entre les différentes

unités et sous-unités d'enseignement ;

�Exam

iner les progrès de la mise en oeuvre du program

me de form

ation.

11.2

Élabo

ration

d’u

n Plan

d'actio

n p

ou

r l’intro

du

ction

et la mise en

oeu

vre du

pro

gram

me d

e form

ation

Le plan pour l’introduction de l’enseignement du PE

V doit :

�Ê

tre adapté aux besoins et ressources des établissements d’enseigne-

ment ;

�Inclure les objectifs d’apprentissage liés à toutes les opérations de lavaccination et à ses élém

ents fondamentaux ;

�C

iter les unités d'enseignement, départem

ents et sites de placement

sur le terrain clés qui devraient être impliqués dans l’enseignem

ent duPE

V ;

�Identifier des points d'entrée faisables pour la vaccination dans unprogram

me académ

ique pertinent ;

�D

écrire comm

ent les étudiants seront évalués pour les connaissanceset

les com

pétences relatives

au PE

V, y

compris

les évaluations

formatives et globales ;

�Identifier com

ment les enseignants et le personnel clinique pertinent

seront formés dans la théorie et la pratique m

odernes du PEV

; �

Indiquer comm

ent les matériels d’enseignem

ent, d’apprentissage etl'évaluation des étudiants seront développés ou adaptés ;

�Identifier des m

écanismes pour la création d’un approvisionnem

entdurable en m

atériels et enseignants formés ;

�D

écrire comm

ent la mise en oeuvre du plan sera suivie et exam

inée; �

Indiquer si le programm

e de formation form

el écrit devrait êtrerévisé, et si oui, quand et com

ment ;

�Le plan devrait égalem

ent comprendre un budget, un calendrier et

des sources de financement possibles.

Le Groupe de travail sur la vaccination devrait être chargé d’élaborer ce

plan.

L’annexe 1présente une description du plan pour l’introduction de

l’enseignement

de la

vaccination dans

le program

me

académique

existant. L’annexe 2sur les stratégies de m

ise en oeuvre et le plan d'actionpour l’introduction du program

me de form

ation sur le PEV

2006-2010 aété élaboré par les participants de l’atelier de C

onsensus sur les modèles

de programm

es de formation sur le PE

V pour les facultés de m

édecine etles écoles d’infirm

iers/accoucheurs tenu à Douala, C

ameroun, du 13 au

17 marche 2006.

11.3

Org

aniser u

n atelier d

e con

sensu

s sur le co

nten

u d

u p

rog

ramm

e de

form

ation

et le plan

de m

ise en o

euvre

C’est une activité im

portante qui regroupe les principaux intervenants del'établissem

ent d’enseignem

ent, du

ministère

de la

Santé, des

représentants des autorités nationales de régulation, des administrateurs

du programm

e de vaccination, des formateurs et des partenaires. Les

159

Chapitre 11 – Introduction et M

ise en Oeuvre du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 171: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

sujets essentiels

du program

me

tournent autour

du program

me

deform

ation sur la vaccination nouveau/révisé. Les objectifs principaux del'atelier de consensus devraient être les suivants :

�E

xaminer

le program

me

nouveau/révisé de

formation

surl’enseignem

ent de la vaccination ; �

Faire les

adaptations nécessaires

du program

me

de form

ationnouveau/révisé à la situation du pays ;

�Parvenir à un consensus sur le contenu et la m

ise en oeuvre duprogram

me de form

ation nouveau/révisé ; �

Exam

iner et approuver le plan de mise en oeuvre du program

me de

formation élaboré par G

roupe de travail sur la vaccination.

Pendant cet

atelier, un

petit groupe

de discussion

composé

dereprésentants de plusieurs agences peut être form

é pour examiner les

différentes parties du programm

e de formation ainsi que le plan de m

iseen

oeuvre et

produire des

comm

entaires, suggestions

etrecom

mandations.

Après

cet atelier,

le secrétariat

et un

groupe de

rapporteurs incorporeront ces suggestions et produiront la version finaledu program

me de form

ation et du plan de la mise en oeuvre.

11.4

Ap

pro

batio

n d

u Pro

gram

me d

e form

ation

sur la vaccin

ation

no

uveau

/révisé

Une fois le program

me de form

ation et le plan d'action finalisés, le pointfocal PE

V et le G

roupe de travail sur la vaccination devront mener un

plaidoyer intense

à l’intérieur

et à

l'extérieur de

l'établissement

deform

ation auprès

des décideurs,

intervenants, partenaires

et

organisations non-gouvernem

entales, y

compris

le secteur

privé. C

eplaidoyer

s’effectuera au

moyen

de la

circulation du

plan et

duprogram

me

de form

ation, pour

leur dem

ander d’approuver

cesdocum

ents et appuyer leur mise en oeuvre. Les organisations et groupes

suivants seront essentiels au processus de mise en oeuvre :

�A

u sein de l'établissement de form

ation•

Le Doyen de la faculté

•les

chefs des

départements

de l'enseignem

ent et

des unités

pertinents •

les mem

bres du Groupe de travail sur la vaccination

•les adm

inistrateurs et superviseurs des sites de pratique de lavaccination.

�A

l’extérieur de l’établissement de form

ation•

le Départem

ent des ressources humaines du m

inistère de la Santé •

le Départem

ent de la planification du Ministère de la Santé

•le M

inistère de l'Enseignem

ent supérieur •

l’Association des Facultés de m

édecine•

l’Association des écoles d’infirm

iers •

l’Ordre des m

édecins et le Conseils des infirm

iers•

l’OM

S, l’U

NIC

EF,

l’UN

ESC

O

et les

autres organism

esinternationaux intéressés

•les partenaires m

ultilatéraux et bilatéraux•

les ON

G et le secteur privé, etc.

Il sera

utile d’approcher

certains des

organisations et

partenairessusm

entionnés avec des propositions de projet en se servant du format de

demande spécifique à chaque organism

e.

160

Chapitre 11 – Introduction et M

ise en Oeuvre du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 172: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

12Suivi et Évaluation du Program

me de Form

ation

161

12.1

Processu

s du

suivi

Le

personnel enseignant

doit suivre

l'introduction du

nouvelenseignem

ent.

Les objectifs du suivi de l’enseignement sont les suivants :

�É

valuer si l’enseignement est m

is en oeuvre selon le plan d'action ; �

Identifier les réalisations et les difficultés du nouvel enseignement ;

�Préciser

les actions

requises pour

soutenir les

réalisations ou

surmonter les difficultés.

Le suivi devrait comm

encer quand l’enseignement de la vaccination

comm

ence conformém

ent au programm

e de formation nouveau/révisé. Il

est mieux de suivre l'enseignem

ent régulièrement tout au long d’une

année, d’un trimestre ou d’un cours.

Il est préférable de suivre l’enseignement de m

anière régulière tout aulong de l’année, du trim

estre ou du cours. Les enseignants eux-mêm

espeuvent suivre l'enseignem

ent. En outre, les points focaux ou groupes de

travail de vaccination (tant à l’intérieur qu’à l'extérieur des établissements

d'enseignement) peuvent aider les enseignants à développer des m

éthodeset m

atériels pratiques pour le suivi.

On peut recueillir deux principaux types d’inform

ations pour le suivi :

�Les données quantitatives. Par exem

ple, combien d'étudiants ont

achevé le

trimestre,

combien

d'heures ont

été passées

surl’enseignem

ent du PEV, com

bien de sessions PEV

ont été menées, et

les résultats des évaluations des étudiants ;

�Les

données qualitatives,

qui com

prennent des

suggestions des

étudiants et des enseignants sur la manière d’am

éliorer le contenu, lesm

éthodes et les matériels utilisés pour l’enseignem

ent du PEV.

Les données

sont habituellem

ent recueillies

sur quatre

aspects de

l’enseignement :

1.L

e contenu

de l’enseignem

ent. L

e contenu

tire-t-il parti

desconnaissances et capacités existantes des étudiants? Les étudiantscroient-ils

que les

nouvelles connaissances

et com

pétences sont

utiles? 2.

Le contextede l’enseignem

ent. Le nouvel enseignement est-il appuyé

par les doyens, les chefs de département et les enseignants? Le nouvel

enseignement est-il appuyé par les adm

inistrateurs et le personnel dessites de pratique? L’enseignem

ent correspond-il à ce qui est apprisdans

les autres

cours connexes?

Les ressources

et le

matériel

nécessaires sont-ils disponibles pour l’enseignement?

3. Le processus

de l’enseignement. C

ombien d'étudiants ont achevé le

trimestre?

Com

bien d’heures

a-t-on passé

à enseigner

le PE

V?

Com

bien de

sessions ont

été m

enées? Q

uel était

le ratio

étudiants/enseignants? Les étudiants ont-ils bénéficié des méthodes

utilisées pour l’enseignement, l’apprentissage et l’évaluation? Les

informations

ont-elles été

présentées d’une

manière

claire et

compréhensible? D

es matériels d’enseignem

ent, d’apprentissage etd'évaluation

appropriés ont-ils

été utilisés

(c.-à-d. m

atériel de

démonstration,

exercices ou

listes de

contrôle d'évaluation

etquestions d'exam

en adéquats)? 4.

Les résultats imm

édiatsde l’enseignem

ent. Les étudiants font-ils ladém

onstration des

niveaux de

connaissances et

compétences

escomptés?

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 173: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Les

méthodes

suivantes peuvent

être utilisées

pour recueillir

desinform

ations :

�D

iscussions ou entrevues avec les étudiants, les enseignants et lesanciens étudiants. Pour réduire le parti pris et accroître l'objectivitédes résultats, les interview

eurs devraient être sélectionnés avec soin.Par exem

ple, les étudiants peuvent se sentir intimidés et m

oinsenclins à fournir des réponses franches si leurs propres enseignantsles interview

ent. Pour cette raison, il peut être plus efficace derecruter et de form

er un étudiant pour mener les entrevues avec ses

camarades de classe ou avec d’autres enseignants.

�Q

uestionnaires.Ils peuvent être développés et adm

inistrés pourm

esurer le degré de satisfaction des étudiants et des enseignants parrapport

aux contenu,

contexte, processus

et résultats

del’enseignem

ent. �

Observation

des enseignants

et des

étudiants.L

es séances

d’enseignement

peuvent être

observées et

enregistrées. Il

estim

portant pour

l'observateur de

déterminer,

à l’avance,

quellesquestions

il/elle souhaite

répondre sur

les contenu,

contexte et

processus de l'enseignement

�R

evue des résultats d'examen.

La revue des résultats des examens

écrits et pratiques aidera les enseignants à déterminer dans quelle

mesure le nouvel enseignem

ent a atteint ses objectifs d’apprentissage. �

Une

fois les

informations

recueillies, les

enseignants devraient

examiner les résultats et identifier les interventions requises. Les

personnels enseignants peuvent suivre et ajuster individuellement

leur propre enseignement, ou ils peuvent travailler dans des équipes

pour partager les réalisations et difficultés, et réfléchir sur les actionsrequises pour surm

onter les difficultés.

12.2

Processu

s d'évalu

ation

L'évaluation a trait à la revue périodiquedu processus général et des

résultats de l'enseignement de la vaccination.

Quatre types d'évaluations s’appliquent à l’enseignem

ent: l’évaluation duprocessus, les résultats finals, l’efficacité et l’im

pact.

�Le processus

fait référence aux changements apportés à la m

anièredont

un program

me

académique

est enseigné,

les m

éthodes et

matériels

utilisés, et

comm

ent les

enseignants et

les étudiants

répondent à ces méthodes et m

atériels. �

Les résultatsfont référence aux résultats définitifs de l’enseignem

ent,en

particulier en

termes

de connaissances,

d’attitudes et

decom

pétences (c.-à-d.

performance)

des étudiants.

Les

résultatspeuvent être évalués en testant les étudiants au m

oyen d’un examen

à la

fin du

cours. C

ette évaluation

confirmera

si les

diplômés

possèdent réellement la com

pétence attendue à la fin du programm

eacadém

ique. �

L'efficacité

évalue la

capacité des

étudiants à

appliquer les

connaissances, attitudes et compétences à leur travail après la rem

isedes diplôm

es (c.-à-d. la performance). E

lle peut être évaluée endéterm

inant quel est le rendement des étudiants après qu'ils ont

quitté l'établissement d'enseignem

ent et comm

encé le travail. �

L'im

pactporte

sur les

améliorations

de l’état

de santé

d'unepopulation – qui peut être lié ou non – aux changem

ents dans laqualité des soins fournis par les diplôm

és.

162

Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 174: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

La plupart des établissements d'enseignem

ent ont de l'expérience dansl’exam

en et l’évaluation du processus et des résultats de l’enseignement,

en particulier par rapport à la compétence des étudiants à la fin du

programm

e académique. L’évaluation de l'efficacité et de l’im

pact del’enseignem

ent étant difficile et onéreux, elle est considérée comm

e unetâche facultative qui ne devrait se faire qu’au titre d'un plus grand effortd'évaluation au niveau national.

Une évaluation du processus et des résultats

du nouvel enseignement

devrait porter sur :

�L

es changem

ents apportés

au program

me

académique

et aux

méthodes et m

atériels utilisés pour l’enseignement, l’apprentissage et

l’évaluation des

étudiants. C

eci com

prend l'organisation,

ledéroulem

ent et les rapports qu’entretiennent les différents cours dansle

programm

e académ

ique; les

environnements

dans lesquels

l’enseignement est m

ené; et les ressources et matériels disponibles

pour l’enseignement. Les sources des inform

ations sont les suivantes:enseignants,

administrateurs,

étudiants, docum

ents du

cours et

registres des étudiants. �

Les connaissances, attitudes et compétences clés que les étudiants

acquièrent grâce aux programm

es, méthodes et m

atériels révisés.Pour l’évaluation de ces qualités, un groupe d’étudiants devrait êtreévalué dans un ensem

ble clé de compétences à la fin de program

me

académique afin de m

esurer combien les étudiants ont appris et dans

quelle mesure ils ont atteint les objectifs d’apprentissage révisés. Les

évaluateurs ne

devraient pas

s’appuyer sur

les résultats

desévaluations qui ont été m

enées précédemm

ent au cours de l'étude. �

Les lacunes

entre ce

qui était

attendu et

ce qui

a été

atteint.L'évaluation devrait identifier ces lacunes et leurs causes. E

lle devraitégalem

ent recomm

ander quelles actions peuvent s’avérer nécessairespour surm

onter ou réduire ces lacunes.

L'évaluation des perform

ancesim

plique les méthodes suivantes pour la

collecte des informations destinées à m

esurer et évaluer la performance

des diplômés en m

atière de vaccination :

�L’observation directe des diplôm

és au travail pourvoir s’ils peuventm

ettre en pratique les compétences qu’ils ont développées pendant le

programm

e académique ;

�L’interview

des diplômés face à face ;

�L’exam

en des rapports, présentations, plans et autres documentations

préparés par les diplômés ;

�L’exam

en des informations statistiques des dom

aines de programm

esous la responsabilité des diplôm

és ; �

L’interview des superviseurs des diplôm

és ; �

L’interview des chefs ou m

embres de la com

munauté dans la zone de

couverture du service du diplômé ;

�L’interview

des partenaires qui travaillent avec les diplômés, etc.

Bien entendu, l'évaluation des perform

ances devrait se produire aprèsque les diplôm

és aient eu une opportunité et un temps suffisants pour

appliquer au travail leurs connaissances, attitudes et compétences. Par

exemple: le diplôm

é travaille-t-il à un poste lié à la vaccination? Si oui,depuis

combien

de tem

ps? (L

e m

eilleur m

oment

pour appliquer

l'évaluation à un diplômé individuel est 3 à 6 m

ois après la remise des

diplômes).

Il est crucial de partager les résultats de l'évaluation avec tous les partiesintéressées,

les organism

es de

financement

et les

établissements

d'enseignement pertinents pour faire la dém

onstration de ce qui a étéatteint

et de

ce qui

est encore

nécessaire. Il

est essentiel

pour les

établissements d’enseignem

ent d’utiliser les résultats de l'évaluation pourrenforcer leur enseignem

ent.

163

Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 175: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

12.3

Révisio

n d

u p

lan et d

u p

rog

ramm

e de fo

rmatio

n su

ite à l'évaluatio

n

Les établissem

ents d’enseignem

ent devraient

considérer l'évaluation

comm

e un processus d’apprentissage – c’est-à-dire un moyen de refléter

et de démontrer un engagem

ent à atteindre des résultats spécifiques. Lebut de l'évaluation n’est pas de produire un rapport, m

ais d’utiliser lesconclusions pour identifier les forces et les faiblesses d’un program

me

d'enseignement et de planifier les m

esures futures. Une évaluation devrait

montrer dans quelle m

esure les résultats attendus ont été atteints etdonner des indications claires sur les élém

ents d'une intervention quidoivent être renforcés ou changés pour m

ieux atteindre les résultatsattendus.

En

plus d'orienter

l’attention vers

la planification

pourl’enseignem

ent futur, les résultats de l'évaluation peuvent également aider

à justifier l'usage des ressources et l'assistance technique, et démontrer la

nécessité de ressources et d’un appui supplémentaires.

Le personnel

enseignant devrait

examiner

les données

de suivi

etd'évaluation et prendre des m

esures pour surmonter les difficultés qu'il

peut résoudre lui-mêm

e. Cependant, certaines difficultés peuvent exiger

une action plus générale de plusieurs unités d'enseignement, du G

roupede travail sur la vaccination ou des autorités nationales. Les inform

ationsrecueillies devraient servir à am

éliorer le contenu, les méthodes et les

matériels de l'enseignem

ent. Si nécessaire, elles peuvent être utiliséespour

réviser le

plan d'action

d'enseignement

de l'établissem

ent ou

introduire des changements dans le program

me de form

ation.

164

Chapitre 12 – Suivi et Évaluation du Program

me de Form

ation

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 176: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Introduction

Informations

générales sur

la faculté

ou l’école,

ses étudiants,

sesm

éthodes et son programm

e d’enseignement.

Description du…

[insérer le nom du program

me de certificat, diplôm

e oulicence dans lequel le PE

V sera introduit en prem

ier]

Décrire brièvem

ent la mission et les objectifs du program

me général.

Nom

bre total d'années d'étude pour achever le programm

e. Nom

bretotal des étudiants qui entrent dans le program

me chaque année. D

écrirebrièvem

ent com

ment

la santé

de l'enfant

est enseignée

dans le

programm

e.

Pour chaque année d'étude, donner le nombre total d'heures dans les

rotations de santé de l'enfant.

Pour chaque année, indiquer le nombre d'heures de théorie et le nom

bred'heures de pratique clinique sur la santé de l'enfant.

Objectifs d’enseignem

ent/apprentissage du PEV

Donner une description générale de ce que les étudiants sauront et

pourront faire après avoir appris le PEV

(joindre comm

e annexe une listedétaillée des objectifs d’apprentissage).

Placement de l’enseignem

ent du PEV

dans le… [insérer le nom

duprogram

me de certificat, diplôm

e ou licence dans lequel le PEV

seraintroduit en prem

ier]

Décrire com

ment le PE

V sera enseigné dans le program

me académ

iquesélectionné. D

ans chaque section ou trimestre d’activités d’enseignem

ent,décrire les principaux objectifs d’enseignem

ent/apprentissage du PEV

quiseront atteints.

Citer les départem

ents d'enseignement, les sous-départem

ents et les sitesde pratique sur le terrain où l’enseignem

ent du PEV

sera introduit.

Matériels d’enseignem

ent, d’apprentissage et d'évaluation nécessaires pourle PE

V C

iter les principaux matériels utilisés par les enseignants et les étudiants

(y compris le m

anuel de formation principal et les livres de référence

utilisés) pour l’enseignement et l’apprentissage de la pédiatrie ou de la

santé de l'enfant. Indiquer parmi les m

atériels existants ceux qui doiventêtre révisés

afin d'y inclure le PEV, ou de le rendre com

patible avec celui-ci.

Identifier les types de nouveaux matériels à développer ou adapter.

Estim

er le coût de révision et/ou de développement des m

atériels, ainsique de reproduction et de distribution des m

atériels.

Identifier les sources de financement et d’assistance technique possibles.

Décrire com

ment les m

atériels seront fournis d’une manière durable.

165Section 2: M

odèle de programm

e de formation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en m

édecine

Annexes

An

nexe 1

Plan d

'action

po

ur l’in

trod

uctio

n d

u PEV

dan

s un

pro

gram

me acad

émiq

ue

(Adapté de W

HO

/FCH

/CA

H/01.09)

Page 177: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Méthodes et m

atériels d’enseignement et d’apprentissage

Pour chaque année ou trimestre d’enseignem

ent (ex.: théorie, pratiqueclinique,

etc.), citer

les types

de m

éthodes d’enseignem

ent et

d’apprentissage qui

peuvent être

utilisés, et

les types

de m

atérielsd’enseignem

ent et d’apprentissage qui seront nécessaires.

Méthodes et m

atériels d'évaluation des étudiants

Pour chaque

année ou

trimestre

d’enseignement,

citer les

types de

méthodes qui peuvent être utilisés pour l’évaluation des étudiants (ex.:

devoirs, exercices,

examens

écrits, observation

des com

pétencespratiques, etc.), et les types de m

atériels qui seront nécessaires pourévaluer les connaissances et les com

pétences des étudiants sur le PEV.

Formation des adm

inistrateurs, des enseignants et du personnel des sites deplacem

ent sur le terrain

Décrire

les types

de m

embres

du personnel

qui auront

besoin de

formation sur le PE

V, et comm

ent ils seront formés. N

e pas oublierd'inclure le personnel pertinent des sites de placem

ent pour la pratiqueainsi que les enseignants et les adm

inistrateurs des départements et sous-

départements pertinents tels que la m

édecine comm

unautaire ou sociale,les

maladies

infectieuses et

l’épidémiologie.

Décrire

comm

ent les

nouveaux adm

inistrateurs, enseignants

et personnel

pertinent qui

rejoignent l'école après l’introduction de l’enseignement du PE

V seront

formés sur le PE

V.

Préparation des sites de formation clinique

Décrire ce qu’il faudra pour préparer les sites de placem

ent sur le terrainpour l’enseignem

ent du PEV.

Suivi et évaluation

Expliquer com

ment l'établissem

ent d'enseignement suivra la m

ise enoeuvre du plan d’introduction de l'enseignem

ent du PEV. Le personnel

teindra-t-il des réunions régulières pour discuter des réalisations et desdifficultés de m

ise en oeuvre du plan d'action? Quand se tiendront les

réunions et qui y assistera? Le plan d'action sera-t-il examiné et révisé sur

la base de l’expérience initiale de l’enseignement du PE

V? Si oui, qui

examinera et révisera le plan et quand? L’enseignem

ent du PEV

sera-t-ilévalué? Si oui, com

ment et quand?

Budget E

stimer le coût des postes suivants :

�Form

ation des administrateurs, enseignants et autres personnels ;

�Planification et coordination ;

�É

laboration et

fourniture de

matériels

pour l’enseignem

ent,l’apprentissage et l’évaluation des étudiants ;

�Préparation des sites de pratique.

166

Annexes – A

nnexe 1

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 178: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Modèle de form

at pour la présentation des éléments spécifiques du plan

Activité

Résultats attendus

Date (date lim

ite) R

esponsable deC

oût Source d’appui

de mise en oeuvre

la mise en oeuvre

attendue

167

Annexes – A

nnexe 1

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

A. É

LAB

OR

ATION

DU

PR

OG

RA

MM

E D

EFO

RM

ATION

•A

nalyse de la situation •

Création du G

roupe de travail (GT) sur la

vaccination •

Recrutem

ent d’un formateur expert

•Élaboration du program

me de form

ation •

Réunion d’exam

en du GT

•R

éunion de planification du GT

•O

rganisation d’un atelier de consensus

•G

T créé •

Programm

e de formation

nouveau/révisé élaboré •

Consensus atteint sur le nouveau

programm

e de formation

•P

lan de mise en ouvre approuvé

B. IN

TRO

DU

CTIO

N

•Lancem

ent du plaidoyer pour l’approbation du nouveau program

me de form

ation •

Mobilisation des ressources

•Form

ation des superviseurs/ enseignants de terrain

•R

éunion de coordination avec les départements

•M

ultiplication des modules/copies de form

ation •

Préparation des matériels de dém

onstration •

Préparation des visites sur le terrain/sites de placem

ent •

Préparation des outils d'évaluation des étudiants •

Examen/m

ise à jour des méthodes d’enseignem

ent•

Utilisation du nouveau program

me de form

ation dans l’enseignem

ent

•Program

me de form

ation nouveau/révisé approuvé

•R

essources mobilisé com

me prévu

par le plan •

Préparatifs d’enseignement achevés

Nouveau program

me de form

ation fonctionnel

C. SU

IVI/É

VALU

ATION

•R

éunion du GT sur les outils de suivi/évaluation

•Suivi/exam

en des méthodes et m

atériels d’enseignem

ent •

Évaluation du processus et des résultats •

Évaluation de l’efficacité du nouvel enseignement

•R

évision du programm

e de formation sur la

base des résultats du suivi/évaluation

•O

utils et indicateurs de S&E

élaborés •

Suivi en cours •

Évaluations menées

•Program

me de form

ation révisé en usage

Page 179: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

An

nexe 2

Stratégies d

e Mise en

Oeu

vre et Plan D

'action

Pou

r L’intro

du

ction

du

Prog

ramm

e de Fo

rmatio

n su

r le Pev 2006 - 2010 (Proposé par l’atelier de C

onsensus sur les modèles de program

mes de form

ation sur le PEV

pour les facultés de médecine et les écoles d’infirm

iers/accoucheurstenu à D

ouala du 13 au 17 mars 2006)

Stratégie/Intervention A

ctivité R

esponsable D

ate Lieu

Budget/M

oyens O

bservation

•Sensibilisation des décideurs

Rapports à

•Participants à l'atelier

•D

’ici mai

•O

MS

•M

SP, MO

E, Doyens,

•A

dministrateurs du

20

06

•M

SP/M

OE

Chefs des départem

ents P

EV•

UN

ICEF

pertinents, OM

S •

ICC

•A

nalyse de la situation/EBF

•N

ESI

•Form

ation des formateurs

•O

rganiser des cours •

MSP

A partir

•Inter-pays

•O

MS

/enseignantsnationaux M

LM

•Program

me P

EV d’août 2

00

6;

•N

ational•

MSP

/MO

E •

Participer au MLM

Universités/écoles

2 cours

•C

CI

inter-pays •

Partenaires par an

•U

NIC

EF•

NESI

•H

armonisation de

•R

éunions de consensus •

OM

S •

A partir de

•Form

er l’équipel’enseignem

entinter-départem

entales •

Doyens

novembre

d’enseignement du P

EV •

Participants à l'atelier 2

00

6pour qu’elle serve de

•A

dministrateurs P

EV com

ité composé de tous

les départements

pertinents

•M

ise en oeuvre du nouveau •

Révision

Président de l’équipe •

Janvier •

Universités

•P

laidoyer pour laprogram

me de form

ation intra-départem

entale du d’enseignem

ent du PEV

20

07

PEV nationaux

mobilisation des

programm

e de formation

•M

ars 20

07

et partenaires ressources (les

•2

ème réunion de

•A

nnée •

NESI

propositions de budget consensus

académique

peuvent être faites à inter-départem

entalesuivante

TALIF)

•Introduction du program

me de form

ation m

is à jour

•Suivi de la form

ation •

Développer les outils et

•Équipe

En cours •

Universités

Les indicateurs seront: indicateurs pour le suivi

d’enseignement

•P

EV nationaux •

Réunions de suivi

•Suivre les activités

du PEV

et partenaires •

Nom

bre d’enseignants •

Adm

inistrateur PEV

•N

ESI form

és •

Programm

es de form

ations mis à jour

•R

ésultats d'examen

168

Annexes – A

nnexe 2

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine

Page 180: Modèle de programme de formation sur la vaccination … French.pdf · 1 ere Edition Mars 2007. Remerciements ... Cours MLM - Cours de niveau intermédiaire dispensé habituellement

Stratégie/Intervention A

ctivité R

esponsable D

ate Lieu

Budget/M

oyens O

bservation

•Évaluation de la form

ation •

Développer les outils et

•Équipe

•A

nnuelle •

Universités

indicateurs pour d’enseignem

ent •

Biennale

•P

EV nationaux l’évaluation

du PEV

et partenaires •

Mener l'évaluation de

•A

dministrateur P

EV •

NESI

l'impact

•R

e-planification •

Réunions de revue

•Président du P

EV •

Tous les •

Universités

•A

dministrateur P

EV 2

ans après •

PEV nationaux

•O

MS et partenaires

l’évaluation et partenaires

169

Annexes – A

nnexe 2

Section 2: Modèle de program

me de form

ation sur le PEV pour la prestation d’un cours sur la vaccination aux étudiants en médecine