Construction de modules HO. (10) Bitume des routes, passage à niveau et barrières, quais de gare.

Par Hervé Leclère

Nous en étions au PN, poursuivons sur ce point.

Des bandes de carton simulant les plaques de béton sont installées maintenant en remplacement des passages en planches. Le fil est disposé en alignement pour passer les voies, avant d’être enfoui dans l’enduit bitumé. La tolérance d’absence de fil-guide est de 5mm, le rail étant en maillechort, donc pas d’aimantation, pas de risque de déviation des véhicules.

Bien que la route soit conçue à sens unique ( à simple voie), j’ai décidé d’une double voie sur le PN, ce qui semble logique ; même si le roulage reste modeste, il arrivera peut-être que la double circulation soit possible, vis-à-vis des automatismes futurs…..

Cette fois j’ai collé les fils à la colle néoprène, des poids sont posés le temps du séchage. Une incision dans les dalles de béton pour les fils entre voies, pour conserver la surface de glissement pour la barre de direction des véhicules.

Remplissage du bitume, le ponçage enlèvera les nids de poules.

Un coup de peinture avant de refaire les lignes blanches, sachant que la largeur de la route sera diminuée par l’herbe des bas-côtés. Les essais de roulement détermineront des modifications à faire.Voici le spécimen de chez MKD, ne reste plus qu’à l’améliorer notamment pour son aspect trop 'plastique'. Je pense refaire les barrières en laiton, ne reprenant que certains éléments fragiles.

Les essais de passage routier semblent bien fonctionner, on va donc passer à la finition du sol à cet endroit.

Présentation des barrières sur le site, cela ne me convient pas en l’état, la modification est à faire au niveau de l’aspect ; je m’y attendais.

En attendant la pose des barrières modifiées, voyons du côté du franchissement, avec mon autocar, puisque c’est l’engin dont l’assiette est la plus basse dans mon parc. Tout se passe très bien, aucune saccade ni accroche, « ça passe comme sur du velours » (côtelé !), dans les deux sens d’ailleurs, bien que le circuit ne soit pas encore complètement défini.

Des essais aussi pour le rail sous tension, sur chacune des voies ; tout va bien après un nettoyage des peintures accidentelles sur les rails. Le ballastage environnant ne sera fait qu’une fois les barrières posées.

MODIFICATION des barrières.Il faut aller voir de près une vraie pour se rendre compte du travail a effectuer. J’ai justement un pn près de chez moi.

Comme on peut le voir, le contrepoids conséquent, est monté en équerre pour ne pas toucher terre lors du levage de la barrière. On peut interpréter ce supplément pour intégrer la tige de commande en miniature. Les platelages routiers sont en plaques de caoutchouc, tels sont équipés la plupart des PN actuels.J’ai donc modifié mes barrières en double supports oscillants, sur un axe traversant la boîte moteur Alstom. J’ai donc percé ce boîtier, pour y passer un axe (vis laiton 0,2x 1,2), supportant deux bras qui tiennent la barrière, que j’ai aussi renforcée d’un fil de maillechort (4/10), permettant de la rallonger de quelque 5 mm d’un morceau de plastic adéquat.

Mise en peinture d’apprêt gris avant peinture finale.

Les panneaux routiers, sont à revoir également, en leur donnant une solidité relative, par un collage sur un fil de fer, prévu plus long pour un plantage plus sûr que ce qui est prévu d’origine par MKD. L’envers des panneaux est repeint en gris, cachant l’aspect papier/carton. Les mirlitons sont traités à l’identique.

Les poteaux auront gagné en solidité sans nuire à leurs aspects.J’ai aussi remplacé l’une des arches du pont, le vernis (l’eau) ayant ‘’mangé’’ la matière, une érosion inattendue puisque l’autre côté a résisté. L’effet de reflet recherché est retrouvé.

La finition viendra ensuite, puisque les parapets sont à prévoir également. J’ai aussi continué la finition partielle du bout de terrain inculte en sortie du tunnel routier. Du flocage fibre long à la ‘’raquette à mouche’’ avec quelques ronces , bordées par le mur de soutènement et le fossé d’écoulement des eaux.

Dans la même opération d’herbe haute, j’en ai rajouté un peu en bordure des ruisseaux.

J’ai fait d’autres essais de volume, en utilisant un vieux bâtiment (Jouef). Celui-ci sera fabriqué de toutes pièces afin de le personnaliser en diminuant l’emprise au sol, et peut-être la hauteur. Le premier quai est aussi à l’étude, en carton plume de 1 cm d’épaisseur, avec des bordures en granit (bois : samba).

Carton plume d’1 cm sculpté pour recevoir les bordures ; la pellicule ne pouvant pas se décoller sur cette marque, le sol sera fait en sable fin collé et coloré.

Le « chopper » est utile pour la coupe répétitive et régulière du ‘’granit’’.

Un accès surbaissé est façonné avant le sablage final. Tout ceci fait office d’essais préliminaires.

Prise d’empreinte du BV pour l’encastrer dans le quai, et non pas simplement le poser. Il n’y a rien de plus affreux que de voir les dessous de la base du moindre édifice. La base de ce BV sera invisible du fait de l’herbe et de la mousse qui témoignera de son inutilisation, puisque, je le rappelle : c’est une gare fermée.

Coloration du sol, j’ai tenté d’abandonner le gris trop souvent habituel.

Les granits sont maquillés dans la foulée,

En attente du séchage complet, le surplus sera gratté, rendant une uniformité radicale.

La maison de garde-barrière va être remplacée par une plus modeste, et devrait être placée comme sur cette dernière photo, juste entre la rivière et la courbe de la route. J’étudie l'utilisation d'un mécanisme d’un lecteur laser pour actionner les barrières du PN.

Le déplacement du chariot est obtenu en fonction de la tension (de 3 à 12 volts), les inters de fin de course sont présents, la qualité de fonctionnement est là. Ne reste plus qu’à lui adjoindre la tringlerie de fil de maillechort, dans des fourreaux de tubes ; enfin c’est mon idée de principe, il en sera peut-être tout autre par la suite.

Suite dans le prochain numéro (11), avec de nouvelles idées relevées ici et là pendant les vacances. À suivre.