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Projet conventionné entre : Cette année, et les années suivantes, tu vas découvrir (ou redécouvrir!) le territoire sur lequel tu habites. Par chance, le collège du Couserans se trouve au sein d'un Parc naturel régional. Tout au long de l'année, avec certains de tes enseignants et d'autres intervenants, tu auras l'occasion de découvrir toutes les richesses de ce parc. C'est moi, la Loutre d'Europe, qui t'accompagnerai lors de tes séances d'exploration de cet environnement exceptionnel ! Projet coordonné et mis en oeuvre par :

Mon collège dans les Prénées ariéeoises - lfme3d.org · Les haies constituent un milieu de vie très riche car elles abritent beaucoup d’espèces animales et végétales

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Mon collège dans les Pyrénées ariégeoises

Projet conventionné entre :

Cette année, et les années suivantes, tu vas découvrir (ou redécouvrir!) le territoire sur lequel tu habites.

Par chance, le collège du Couserans se trouve au sein d'un Parc naturel régional. Tout au long de l'année, avec certains de tes enseignants et d'autres intervenants, tu auras l'occasion de découvrir toutes les richesses de ce parc.

C'est moi, la Loutre d'Europe, qui t'accompagnerai lors de tes séances d'exploration de cet environnement exceptionnel !

Projet coordonné et mis en oeuvre par :

Ce livret appartient à :

Nom :

Prénom :

Classe :

Collège du Couserans - Année 2011/2012

Colleta photo

ici

Un parcours éducatif, qu’est-ce que c’est ?

Tout au long de ta scolarité dans ce collège, des spécialistes de divers domaines viendront partager avec ta classe leur connaissance du territoire du PNR des Pyrénées ariégeoises.Parmi eux, tu verras des personnes du Conservatoire des Espaces Naturels et CPIE de l’Ariège, du PNR, de Nature Midi-Pyrénées et de l’Observatoire de la Montagne. Ce livret s’étoffera au fur et à mesure de ton parcours au collège.

Vue n° 1

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À travers des jeux, des exercices et des informations, tu en sauras chaque fois d’avantage !

À quoi ça sert ?En lien avec les enseignants de certaines matières et à travers un contenu co-construit entre les intervenants et les professeurs, la découverte de ce territoire, de ses richesses et de ses habitants te permettront de mieux connaître l’endroit où tu vis.

Cela permettra, à travers des exemples concrets et locaux, de mieux comprendre ce que tu apprends en classe avec tes professeurs. Entoure la ville où se trouve le collège

Vue n° 2

Vue n° 3

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Pourquoi la Loutre d’Europe va-t-elle t’accompagner ?

La Loutre est une espèce symbole de la bonne qualité d’une rivière. Et il se trouve qu’il y en a juste à côté du collège, dans le Salat !

Elle avait disparu de la plupart de nos cours d’eau durant le XXe siècle. Depuis le début des années 2000, elle recolonise petit à petit les rivières et ruisseaux.

Nous reparlerons de cet animal fascinant plus tard dans l’année et nous partirons même à sa rencontre ! Ce sera l’occasion de savoir comment elle vit, ce qu’elle mange et pourquoi on la trouve à nouveau dans nos rivières.

Clématite des haies

Ronce

1) Les prés de faucheDans les prés de fauche, tu rencontreras tout un tas de plantes et d’animaux caractéristiques de ces milieux, comme le Trèfle des prés, la Carotte sauvage, la Centaurée des prés, la Grande sauterelle verte ou le Grillon champêtre. En été, sur les clôtures ou autre point culminant, on peut apercevoir le Bruant proyer ou le Faucon crécerelle volant sur place.

2) Les haiesLes haies constituent un milieu de vie très riche car elles abritent beaucoup d’espèces animales et végétales. La Ronce, le Noisetier, la Clématite des haies et l’Aubépine s’y rencontrent souvent. Beaucoup d’oiseaux comme la Fauvette à tête noire, la Mésange bleue ou la Pie-grièche écorcheur y font leur nid. En cherchant bien, tu y verras un tas d’autres animaux (mammifères, reptiles, insectes, araignées...).

La biodiversité à travers l’étude de deux exemples de milieux naturels proches

Trèfle des prés

Carotte sauvage

Centaurée des prés

Grande sauterelle verte

Bruant proyer

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Pie-grièche écorcheur Mésange bleue Fauvette à tête noire

Coche les cases de ce que tu as vu lors des sorties en notant la date

Complète cette liste avec ce que tu as vu lors des sorties

Comment appelle-t-on un paysage composé de prés, de champs et de haies (comme à Montjoie-en-Couserans, sur la photo du haut)?

Note ici ta réponse : un bocage

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Faucon crécerelle

La diversité des habitats, au travers des caractéristiques physiques différentes qu’ils présentent, permet aux êtres vivants d’y trouver des conditions de vie favorables et propices au développement d’espèces différentes n’ayant pas les mêmes exigences écologiques.

Compétences :Observer, recenser et organiser des informations afin d’établir que les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard.

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Les espèces arborées rencontrées sont nombreuses dans les milieux visités et une clé de détermination peut être bien utile pour s’y retrouver dans cette diversité et ainsi les identifier.

Quelques feuilles...

À toi de Jouer !Prends deux feuilles d'arbre ou d'arbuste différentes et trouve le nom

de leur propriétaire grâce à cette clé de détermination.

Feuille n° 1 : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Feuille n° 2 : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

D’où ont été prises les photos du collège ?Le collège du Couserans a été photographié depuis 5 points de vue différents.À toi de retrouver lesquels et de les marquer sur la carte ci-dessus. Indique ensuite dans quelle di-rection se trouve chaque point de vue par rapport au collège en t’aidant de la boussole (par exemple à l’Est/Sud-Est du collège).

Col de Jou = vue n° 5, orientation = Sud/Sud-Est (SSE)Hameau de Ferré = vue n° 1, orientation = Sud-Ouest (SO)Coude du Salat = vue n° 3, orientation = Sud/Sud-Ost (SSO)Hameau de Pujole = vue n° 2, orientation = Nord-Est (NE)Route entre les hameaux de Pégoumas et de Bouche, juste au nord de la ferme de Perroute = vue n° 4, orientation = Est (E)

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Compétences :1. Comprendre les notions de : paysage, territoire, habiter (5.1)2. Se repérer sur un plan, apprendre à lire un paysage, faire un croquis et une légende (5.3)

GéographieMon espace proche : sortie à Beauregard

Exercice 1 :Sur ce plan, en jaune, je suis le trajet que nous avons fait à pied pour aller au point de vue.

Vue n° 4

Vue n° 5

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1. Mets ta carte bien à l’horizontal (par terre ou sur une table).

2. Place le bord de ta boussole le long d’une des lignes noires verticales présentes sur la carte.

3. Tourne l’ensemble (carte + boussole) jusqu’à ce que l’aiguille qui indique le nord soit alignée avec le nord de la carte (l’aiguille doit être parallèle au bord de la boussole, comme sur la photo à droite).

Conseil : Bien orienter sa cartePour savoir se situer sur une carte et repérer les éléments d’un paysage autour de nous, il est indispensable de savoir bien orienter une carte. Pour cela il te faut une boussole.

Exercice 2 :Arrivé(e), au point de vue, je dis ce qu’est pour moi un paysage. Je décris le paysage. Est-ce que je vois la même chose que mes camarades ? Qu’est-ce que cela signifie ?

Paysage : ce que l’on voit et qui est différent selon les observateurs (en fonction de ses ressentis). Cela s’inscrit dans trois dimensions.

Description : elle doit être ordonnée : premier plan, deuxième plan, troisième ou arrière-plan. - 1er plan : des prés, une ferme à gauche, une maison avec piscine à droite. - 2e plan : quartier de Beauregard (petites maisons individuelles, quelques immeubles bas), Saint-Girons (centre avec églises, Champs de Mars), Saint-Lizier (hôpital, zone commerciale, Cité), col-lège, caserne pompiers, quartier d’Aulot en face (château d’eau), Eycheil. - Arrière plan : quartier résidentiel du Marsan (Saint-Lizier), extension de Saint-Girons, collines boisées, Montcalivert.

Quel est le type de paysage ?À la fois rural (= ce qui appartient à la campagne) et urbain (= ce qui appartient à la ville)

Eléments « naturels » : Prés (1er plan et 2e plan), collines boisées (arrière-plan).

Discussion : ces éléments sont-ils vraiment « naturels » ?

Eléments construits par l’homme : villes = habitations individuelles et collectives, monuments, grandes surfaces, routes, infrastructures (hôpital, collège, château d’eau).

Exercice 4 :Correction. En classe, je reprends le croquis avec les autres élèves et le professeur. Je réponds aux questions suivantes :• qu’est-ce qu’un paysage ?• que nous apprend un paysage ?• qu’est-ce qu’un croquis paysager?

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Exercice 3 :Dans le cadre ci-après, je dessine, après avoir observé et discuté avec l’ensemble de la classe, un croquis du paysage en utilisant des couleurs, je fais une légende.

Exercice 5 :Observez différents quartiers de Saint-Girons, et remplissez le tableau suivant à partir de vos observations.

Beauregard Rue Villefranche Champs de Mars

Description

Des petites maisons individuelles identiques avec jardinet, une place avec salle des fêtes et un espace vert, des rues.Château de Beauregard

Une grande rue avec des commerces au rez de chaussée et appartements aux niveaux supérieurs, des places de parking

Une grande place plantée de platanes bordée par le Salat, un parking, la mairie, un groupe scolaire et des commerces

Activités pratiquées par la population

RésidentielleEspace de loisirs (socialisation)Tourisme

Fonction économique du quartier.Fonction résidentielle

Fonction sociale et économique (marché le samedi)

Qui fréquente ce quartier ?

Les habitants (familles avec mixité sociale) du quartier et des touristes

Les habitants des immeubles et les clients des commerces

Les personnes fréquentant le marché, les cafés; les enfants du groupe scolaire

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Notes complémentaires

Une nature naturelle ?Les paysages et les milieux que nous disons naturels ont, en réalité, été fasçonnés par l’être humain depuis des milliers d’années.

Le Couserans est une zone rurale où l’agriculture passée et actuelle est visible partout autour des zones urbaines, elles-même implantées parfois depuis l’Antiquité.

Entre la toponymie des lieux et les restes architecturaux encore visibles dans certains villages, il est intéressant d’observer à quelles époques et jusqu’où l’homme s’est implanté dans le paysage couseranais.

Qu’est-ce que c’est ? Où c’est ? De quand ça date ?Palais des Evêques, Saint-Lizier, Moyen-Âge

Qu’est-ce que c’est ? Où c’est ? De quand ça date ?Eglise St Vallier, Saint-Girons, Moyen-Âge

Qu’est-ce que c’est ? Où c’est ? De quand ça date ?Grotte du Mas d’Azil, Mas-d’Azil, du Pliocène au

Pléistocène moyen = formation de la grotte ; Occupations successives de la grotte par l’Homme depuis 30 000 ans

Les villes et les villages constituent également un milieu naturel, dit «urbain», au sein duquel on peut trouver beaucoup de plantes et d’animaux caractéristiques comme le Rougequeue noir ou le Moineau domestique.

Les différents milieux naturels du PNR des Pyrénées ariégeoises

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Le PNR des Pyrénées ariégeoises recèle une multitude de paysages dans lesquels vivent une faune et une flore extraordinaires par leur diversité. C’est en parcourant un diaporama commenté du Conservatoire des Espaces naturels de l’Ariège que nous vous proposons de découvrir cette fabuleuse richesse qui fait partie de notre patrimoine.

Haute montagne

Forêt de montagne

Côteaux secs

Plaine et fond de vallée

Milieux «naturels»vus au cours du

diaporama :

Coteaux secsFalaises / GrottesMares et rivièresVilles et villages

Forêts de montagne (étages montagnard et sub-alpin)

Zone d’estive (étage alpin)Etage nival

Compétences :Observer, recenser et organiser des informations relatives au peuplement du milieu et à ses variations.

Les paysages changent en fonction de la nature du sol, de l’altitude et des conditions climatiques. Mais ils se métamorphosent également au cours des saisons car la faune et la flore qui y vivent, changent d’aspect ou de comportement pour mieux s’adapter aux conditions imposées. Ces différentes stratégies d’adaptation participent donc à la viriation de la biodiversité dans un milieu donné.

Certaines plantes ou animaux caractérisent un milieu comme le Hêtre à l’étage montagnard, par exemple, et y sont abondants car parfaitement adaptés à ce milieu-là.

Certaines espèces ne sont pas «difficiles» et peuvent vivre à peu près n’importe où comme le Renard ou le Rougequeue noir. Mais d’autres ont besoin de conditions particulières et on ne les rencontre que dans des milieux très spécifiques et même dans des secteurs géographiques parfois très réduits.

Ainsi, par exemple, le Gyspet est une herbe abondante dans nos montagnes pyrénéennes mais qu’on ne trouve nulle part ailleurs au monde. On dit que c’est une plante endémique des Pyrénées.

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Relevez parmi les espèces animales et végétales présentées, les stratégies adoptées pour passer la mauvaise saison.

Espèces animales présentes au niveau de

l’étage montagnard

Stratégies adoptées pour passer la saison hivernale

Espèces végétales présentes au niveau

de l’étage montagnard

Stratégies adoptées pour passer la saison hivernale

Ours brun

Hivernation

Orchidée

Sous forme de bulbe

Marmotte des Alpes

Hibernation

Hêtre

Dormance hivernale de l’arbre.Germination des graines pendant l’hiver, grâce à la fonte des neiges

Gypaète barbu

Reproduction hivernale

Lys des Pyrénées

Sous forme de bulbe

Lézard des Pyrénées

Hibernation

Myrtiller

Dormance hivernale

Tichodrome échelette

Migration partielle (fond de vallées)

Rhododendron

Dormance hivernale sous la neige préférentiellement.

Préparation des bourgeons à l’automne pour se développer plus

vite dès la fin de l’hiver.

Campagnol des neiges

Activité tout l’hiver(fait des galerie sous la neige)

Joubarbe des toits

Dormance hivernalesous forme de rosette

Traquet motteux

Migration totale (Afrique)

Genévrier commun

Dormance hivernale

Libellule

Seules les larves passent l’hiver, sous l’eau

Androsace

Dormance hivernalesous forme de rosette

Une observation plus précise des espèces vivant au niveau de l’étage montagnard permet de relever quelques stratégies particulières adoptées par les organismes vivants pour passer le cap des saisons. En voici quelques exemples qui illustrent bien cette parfaite adaptation des organismes aux conditions du milieu.

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Education civique :Le PNR des Pyrénées ariégeoises

1. Qu’est-ce que le PNR ?Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises. C’est un découpage territorial mis en place par des acteurs locaux (regroupement volontaire de communes) pour le développement et la préservation de cet espace.

2. Est-ce une organisation propre à l’Ariège ?Il y a des PNR dans toute la France mais il faut répondre à certains critères pour pouvoir être parc régional (espace rural, des patrimoines naturel et culturel remarquables mais fragiles).

En France, il y a actuellement 48 PNR.

Siège du PNR

4. Qui participe au PNR ? Où se trouve son siège ?Le PNR est un syndicat mixte, c’est-à-dire un regroupement de collectivités locales pour réaliser ce projet : 142 communes, conseil général de l’Ariège, conseil régional Midi-Pyrénées. L’Etat a approuvé le projet, il y participe. Les élus prennent les décisions, qui sont mises en œuvre par les salariés : directeur, directrice adjointe, pôle administratif, chargés de mission. Le siège se trouve à Montels (près de La Bastide de Sérou).

3. Depuis quand le PNR s’est–il mis en place en Ariège ?Projet mis en place en 2005, réalisation (ou label) obtenu en mai 2009. C’est un projet pour 12 ans renouvelable après évaluation-bilan.

Compétences travaillées :- Acquérir des repères en éducation civique (5.1), connaître la vie civique (6.1) : territoire, collectivités locales, Etat, Union Européenne, ONU, habitant, engagement, PNR, Agenda 21, développement durable- Pratiquer différents langages (5.3) : répondre à un questionnaire, élaborer un organigramme.

MONTELS

Locaux du PNR à Montels

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5. Quels sont les objectifs et les missions du PNR ? Relever des exemples précis.Les objectifs sont nombreux : promouvoir le développement du territoire à travers différentes actions, préserver et valoriser l’environnement, donner une identité aux habitants (construire le territoire). Les missions que se donne le PNR cherchent à répondre à ces objectifs. Exemples : valoriser les économies d’énergie, l’utilisation du bois (ressource locale), aider les agriculteurs et artisans en donnant la Marque Parc, qui met en valeur les produits qui sont produits localement, dans le respect de l’environnement, par des hommes et des femmes du territoire)), développer le tourisme (randonnées avec découverte du PNR), préserver les espèces (relevé des milieux, des espèces), préserver les paysages (résorption des points noirs paysagers, ardoises, …), développer l’éducation au territoire (projet Pyrénées Vivantes au collège).

6. Que finance le PNR ?Le PNR cherche à financer un maximum de ces actions ou il aide à chercher des financements ailleurs (Région, Europe, …).

7. D’où vient son budget (argent qui sert ensuite à financer les projets) ?Le budget est constitué par les collectivités locales engagées dans le projet (communes, conseil général, conseil régional, état) et par une part de subventions européennes qui sont recherchées pour financer des projets comme celui du Parcours éducatif.

8. Qu’est-ce que l’Agenda 21 et comment le PNR s’inscrit-il dans ce projet ?C’est le programme pour le XXIe s. fixé par l’ONU (organisation des nations unies = organisation mondiale qui regroupe l’ensemble des Etats du monde). Il s’agit de mettre en place des actions de développement durable, c’est-à-dire des actions qui ont pour but le développement économique, le bien-être des sociétés et une prise en compte de l’environnement, un développement qui tienne compte des ressources et de leur transmission aux générations futures. L’Europe s’est engagée à faire respecter ces précautions dans ses territoires. Le PNR s’inscrit dans ce projet parce que ses objectifs sont à la fois économiques, sociaux et environnementaux.

9. Quel est le rôle des citoyens dans le PNR ?Les habitants sont les principaux destinataires des missions du PNR, à travers les communes. On cherche à offrir un certain bien-être ou des solutions aux habitants du PNR, on cherche à valoriser les savoir-faire, l’agriculture locale. Les enfants aussi sont sensibilisés à cet espace (repas bio ou ariégeois, …).

10. Pourquoi peut-on dire que le PNR participe à la construction du territoire ?Il aide au développement du territoire tout en préservant l’environnement. Il aide aussi à faire connaître le territoire. Le territoire porte une identité, les citoyens aussi.

11. Quelles sont les limites du PNR ? Malgré tout, le financement est limité. Le PNR ne peut financer tous les projets. Ils sont aussi longs à mettre en place. Le fait que l’information, la sensibilisation, l’adhésion soient les principaux moyens d’actions du Parc est à la fois une limite (cela demande du temps de concertation très important) et un atout (une fois que les gens adhèrent à un projet, il a toutes les chances de se réaliser avec succès).

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A l’aide des éléments relevés, remplir un organigramme

Mais où sommes nous ?!!

Collège du Couserans

St Girons

Le SalatLe Lez

Visite de la fermede la Hitte

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LACAVE

L’élevage1. Indiquez quelle est la race bovine de cet élevage et quelles sont ses

caractéristiques : Il s’agit de la Brune des Alpes. Elle porte une robe brune uniforme allant du gris foncé au gris argenté, sauf le mufle plus clair. L’extrémité des cornes est noire. Les muqueuses sont foncées. L’intérieur des oreilles est velu et de couleur blanche, faisant penser à de la peluche.

Compétences travaillées :- Observer, recenser et organiser des informations pour comprendre l’intérêt d’un élevage.- Exprimer à l’écrit les résultats d’une recherche sur le mode de reproduction des êtres vivants et les techniques d’élevage.- Observer, recenser et organiser des informations pour comprendre l’intérêt d’une transformation biologique dans l’obtention de certains aliments.- Exprimer à l’écrit les résultats d’une recherche sur les conditions de la réalisation d’une fermentation, l’amélioration de la production, la sécurité alimentaire.- Mettre en œuvre un protocole pour réaliser une transformation biologique, une fermentation alimentaire.- Percevoir le lien entre sciences (fermentation) et techniques (transformation biologique).

Un environnement, des Hommes et une pratique agroalimentaire

Comment répondre aux besoins nutritionnels de l’Homme tout en préservant sa santé et son environnement ?

Chez Anne et François Calvet, à Lacave.

2. Pourquoi avoir choisi cette race ? Pour sa rusticité mais aussi pour ses qualités de vache laitière. Elle a avant tout un bon potentiel laitier, avec une production moyenne de 7 800 kg de lait par lactation. Il est riche en matières grasses et en protéines, et est intéressant pour la production de fromages de qualité.

3. Comment se fait la reproduction des bêtes du troupeau et pourquoi de cette façon ? Les éleveurs ont choisi de garder un taureau qui assure la saillie des vaches du troupeau. Cette méthode n’est pas contraignante et reste moins coûteuse que la méthode par insémination artificielle. Le taureau peut être sélectionné en fonction de ses caractéristiques qui permettent d’améliorer la quantité de lait produit par les vaches à naître ou d’en améliorer sa qualité par la teneur en protéines qu’il contient par exemple.

L’alimentation des vaches

1. Quelle est l’influence de la nourriture sur la quantité et la qualité de la production ? L’amélioration de la qualité des fourrages et la complémentation en céréales permet aux vaches d’augmenter leurs performances laitières d’un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif. Si la brune des Alpes a un bon potentiel laitier, c’est parce que son lait riche possède de bonnes qualités fromagères.

C'est chaud ICI mais ça sent pas la rose... Hi ! Hi !

Vive le méthane !

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2. La nourriture varie t-elle en fonction des saisons ? Le printemps et l’été, les vaches paissent dans les pâturages où elles trouvent une végétation dense et variée leur permettant d’avoir un lait bien parfumé. En hiver elles se nourrissent des foins et de céréales en flocons que l’éleveur rajoute dans leur ration quotidienne.

La traite des vaches1. Quand une vache produit-elle du lait ? La vache a besoin de faire naître un veau pour produire du lait. Après le vêlage (la naissance du veau), la lactation dure dix mois, entretenue par la traite. La vache est ensuite mise au repos pendant deux mois.

2. Quelle est la quantité de lait produite par vache et par jour ?

Une Brune des Alpes produit entre 20 et 26 litres de lait par jour.

3. Quand et comment s’effectue la traite des vaches ? Durant la période de la lactation, la traite se déroule à heures régulières, deux fois par jour, 7 jours sur 7.

4. Y a t-il des règles à respecter lors de la traite ? L’éleveur doit suivre des règles d’hygiène stricte des locaux, matériels et ustensiles entrant en contact avec le lait : ils doivent être lavés et désinfectés à chaque traite.

5. Que devient le lait à l’issue de la traite ? La température du lait au sortir du pis de la vache est de 37 à 38°C. Pour être conservé dans de bonnes conditions, il doit être réfrigéré. Des tuyaux conduisent directement le lait depuis la salle de traite vers le tank (cuve) de stockage, où il est aussitôt refroidi et conservé à 4°C.

Les étapes de la fabrication

1. Citez les ingrédients de base nécessaires pour fabriquer du fromage Du lait, des ferments lactiques et des moisissures

2. Remettez dans le bon ordre les photos du bas de cette page : E, C, A, D, B

3. Citez les différentes étapes de la fabrication en complétant le tableau suivantNom de l’étape ActionEmprésurage et

CaillageLa première opération consiste à ajouter de la présure dans le lait placé à 34°C. Après 30 minutes environ, le lait passe de l’état liquide à l’état solide : il caille.

Brassage Tranché plus ou moins finement (E), le caillé est ensuite brassé (C). Le caillé forme alors des grumeaux qui baignent dans le petit lait.

Moulage et égouttage Le caillé est placé dans des moules perforés (A). Le petit-lait contenu dans le caillé s’égoutte et les grains de caillé se soudent. Le fromage commence à prendre forme (D).

Salage Les fromages moulés sont alors salés ce qui empêche le développement de micro-organismes indésirables (B). Le salage modifie le goût et l’aspect du fromage et favorise sa conservation.

Affinage

Les fromages sont placés dans une cave d’affinage froide et humide pendant plusieurs mois (F). Les moisissures présentes vont coloniser les fromages et modifier leur consistance et leur goût. Durant cet affinage, les fromages sont retournés et frottés plusieurs fois ; la croûte se forme et le goût caractéristique apparaît.

4. Nommez l’étape qui assure le passage du lait de l’état liquide à l’état solide : le caillage

5. Nommez les étapes qui permettent au fromage d’acquérir sa consistance et son goût. Le caillage pour sa consistance puis le salage et l’affinage pour le goût.

Fabrication du fromage

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A B C D E

6. En quoi vos pratiques participent-elles à la protection de l’environnement et/ou à l’amélioration des conditions de travail ?

Aucun engrais chimique n’est utilisé dans les champs. De même que les abords des clôtures sont désherbés manuellement et non chimiquement. Les éleveurs s’emploient à ne pas donner à leurs vaches toute une batterie de médicaments et notamment des antibiotiques. Les eaux de lavage de la salle de traite sont récupérées et traitées par un système de traitement de l’eau par lagunage.

La transformation du lait en fromage1. Indiquez le nom donné à cette transformation du lait en fromage faisant intervenir des

microorganismes : c’est une transformation biologique (ou fermentation).

2. Indiquez quels sont les organismes vivants à l’origine du changement d’état du lait : les ferments lactiques ou bacilles lactiques.

3. Précisez quels organismes vont donner un goût particulier au fromage : les moisissures qui sont des champignons.

Le contrôle et l’amélioration des aliments

1. Citez les différentes précautions prises pour la fabrication du fromage Les installations de traite et les salles de fabrication du fromage sont régulièrement lavées et rincées soigneusement. Des contrôles de la qualité du lait et de l’absence de micro-organismes indésirables sont fréquemment réalisés. De la traite jusqu’à la fabrication du fromage et leur stockage, les aliments sont conservés au froid.

2. Indiquez le but de ces précautions Eviter la présence et le développement de micro-organismes indésirables et néfastes pour la santé.

3. Indiquez à quelles règles les installations sont soumises Des règles d’hygiène strictes et la conservation des aliments au froid.

4. Nommez les organismes qui contrôlent l’application de cette réglementation La direction des services vétérinaires

5. En conclusion, indiquez les façons d’améliorer la qualité des aliments produits : L’amélioration de la production du fromage est obtenue par :• Le choix de matières premières de qualité• Le choix des micro-organismes utilisés• Le respect des conditions particulières d’hygiène et de température.

F20

Rencontre avec un herpétologueGilles Pottier, de Nature Midi-Pyrénées est venu nous parler de son métier : il étudie les reptiles (lézards et serpents) et les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons et salamandres).

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Amphibiens, lacertiliens et squamates de notre région

Que ce soit chez soi ou en balades, il est fréquent de rencontrer ces petits animaux qui occupent bon nombre d’habitats de notre région. Partons à la rencontre d’un herpétologue afin de mieux découvrir ce petit monde, souvent bien discret...

1. Donnez l’origine du mot herpétologieL‘herpétologie (du grec ancien ἑρπήτόν / herpetón, « qui rampe, reptile ») est la branche de l’histoire naturelle qui traite des reptiles et des amphibiens. Elle aborde leur classification, leur écologie, leur comportement, leur physiologie, leur anatomie ainsi que les espèces fossiles.

Les Amphibiens1. Indiquez comment différencier les crapauds et les grenouillesD’une façon générale, les crapauds ont des «verrues» tandis que la peau des grenouilles est lisse.

2. Indiquez à quelle famille appartient la salamandreFamille des Urodèles

3. Comment s’appelle le triton qui a été vu lors d’une des sorties (photo du bas) ? Triton palmé

2. Indiquez le nombre d'espèces d'amphibiens et le nombre d’espèces de lacertiliens et de squamates (=> reptiles) recensées sur le territoire du PNR

Crapaud commun

Rainette méridionale

Salamandre tachetée

• Anoures (grenouilles et crapauds) : 7• Urodèles (salamandre, tritons et euprocte) : 4• Lézards : 9

• Serpents : 7• Tortues : 1 (Tortue de Floride = espèce

introduite)

Merci de présenter ces voisins de cours d'eau!!

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Nez arrondi

1 seule rangée d’écailles entre la bouche et l’oeil

Pupille ronde

Nez retroussé

Grandes écailles, peu nombreuses Beaucoup de

petites écailles

Pupille en fente

2 à 3 rangées d’écailles entre la bouche et l’oeilCouleuvre Vipère

Les Lacertiliens et les Squamates

1. Indiquez comment distinguer chez les lézards, le mâle de la femelle.

2. Indiquez comment reconnaître une couleuvre d'une vipère.

3. Dites si les serpents sont des animaux méchants.

Le mâle est plus grand et plus trapu que la femelle et a généralement des motifs plus marqués (damiers, tâches colorées sur les flancs...). Lézard ocelé (mâle au premier plan et femelle derrière)

Être méchant signifie «faire volontairement du mal pour faire du mal». Or aucun animal (à part l’Homme) ne fait du mal sans raison. Par définition, un animal sauvage méchant n’existe pas. Il peut être dangereux ou agressif mais pas méchant.

Nous avons très souvent tendance à qualifier de méchant quelque chose qui a une «sale tête» ou qui «a l’air méchant» simplement parcequ’on utilise nos propres schémas comportementaux.

Ainsi, une couleuvre, une vipère ou un rapace nous paraitront «méchants» parce ce qu’ils ont les «sourcils froncés». Alors qu’en fait c’est une simple excroissance osseuse agissant comme la visière d’une casquette et protégeant l’oeil du soleil et des frottements pour circuler entre les herbes.

Attention à ne pas attribuer aux animaux des comportements humains. Surtout que l’homme a bien trop souvent tendance à détruire ce qu’il considère comme méchant sans se poser la question sur le rôle et l’utilité d’une espèce dans un écosystème.

4. Quels sont les noms des serpents observés lors d’une des sorties ?

Couleuvre à collier Couleuvre vipérine Couleuvre verte-et-jaune

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Sortie à la station de Guzet

Une sortie réalisée à la station de Guzet avec Thérèse Sabadie et Pierre Guiton de l’Observatoire de la Montagne d’Orlu, Julien Vergne et Boris Baillat du CPIE d’Ariège, tous les quatre accompagnateurs en montagne, vous a permis, en SVT, de :

• découvrir la variété des habitats et des paysages qui nous entourent,• d’enrichir vos connaissances sur la biodiversité locale,• de voir et comprendre l’impact de l’Homme sur son environnement,• de mieux connaître les problématiques de préservation du patrimoine

(menaces et outils de préservation du patrimoine). En Histoire-Géographie, à travers l’étude du paysage, vous avez pu

comprendre les différents usages que l’homme fait de la montagne et qu’il y a une évolution en fonction des besoins de la société, de ses moyens et des volontés politiques mises en place.

GUZET

AULUS-LES-BAINS

USTOU

L'Homme et la montagne aujourd'hui• les contraintes du relief montagneux,• les aménagements agricoles,• les aménagements touristiques,• la valorisation des ressources (le bois, l'eau, la pierre),• la gestion du milieu (forêts, estives),• la déprise rurale (progression de la forêt et fermeture

des milieux ouverts).

Habiter et aménager un espace à fortes

contraintes

L’homme a-t-il un impact sur son

environnement ?

Compétences :• Comprendre les notions de contraintes, d'aménagements, de risques, de territoires, d'habitants, d'acteur spatial• Lire et analyser de paysages, formuler des hypothèses, comparer 2 photos d'époques différentes.• S'intégrer et coopérer dans un projet collectif, manifester curiosité, créativité, motivation, à travers des activités conduites ou reconnues par l'établissement.- Observer, recenser et organiser des informations relatives à l’influence de l’Homme directe et indirecte sur le peuplement des milieux.

L'Homme et la montagne hier

• les défrichements (les charbonnières, la mise en culture),

• les mines,• les échanges (entre vallées, avec l'Espagne),• la toponymie, les mythes et légendes,• les anciennes activités (le colportage, l'utilisation

de la glace).

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Village ancien «groupé»

Les cultures sont implantées jusqu’à très haut en altitude (culture en terrasse)

Constructions «linéaires» le long de la rivière, liées

au thermalisme

Nombreux champs cultivés autour du village

Aulus-les-Bains en 1900

Aulus-les-Bains en 2012

Mine de l’Argentière, exploitée depuis l’Antiquité

Port de Saleix, permettant de nombreux échanges

avec la vallée du Vicdessos

L’action de l’Homme sur l’eau

L’Homme modifie les réserves en eau en créant des bassins de rétention pour développer le tourisme de l’or blanc (= la neige). En effet, la fabrication de neige artificielle explique en partie le manque d’eau pour l’irrigation et la consommation à d’autres périodes de l’année pour les villages des fonds de vallée.

Par contre, le thermalisme et les loisirs nautiques sont des activités économiques qui entrent dans le cadre du développement durable comme les installations d’autrefois : moulins, forges... vestiges qui participent aussi à la richesse touristique locale.

Avec le développement du thermalisme sont apparus les premiers touristes des vallées montagneuses du Couserans. De nouveaux métiers ont alors émergé comme les porteurs de glace pour les restaurants...

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Les espèces végétales rencontrées lors de la sortie sont qualifiées d’acidophiles, c'est-à-dire qu'elles aiment se développer sur des sols acides (callune, myrtille...). Parmi les espèces rencontrées certaines sont comestibles (jeunes pousses de sapin, crosse de fougère...), d'autres peuvent êtres toxiques (digitale). Dans le milieu étudié, il n'y a plus de forêt primitive cela signifie que l'Homme l'a transformée.

Charbonniers dans le Vicdessos

Explications sur une charbonnière à Guzet

Lande à callune, myrtille et rhododendron

L’action de l’Homme sur les végétaux

L’introduction récente du mélèze a modifié l’aspect de l’habitat local moderne car son bois imputrescible et plus résistant a permis la construction d'habitations avec des charpentes à pentes plus faibles que sur les constructions traditionnelles. De plus, l’image du chalet «suisse» attire plus facilement les touristes qui ont généralement une idée plutôt alpine de la montagne.

L’implantation et le développement de charbonnières à proximité des hêtraies permettaient de ne pas avoir à transporter le bois très lourd mais du charbon beaucoup plus léger.

Dans les forêts de sapins, les troncs les plus longs et les plus droits étaient acheminés par les rivières jusqu’à Bordeaux pour fournir des mâts de bateaux.

La pratique de la mise en estive (bétail, abeilles) par les acteurs du pastoralisme local est justifiée par une biodiversité végétale plus importante en altitude constituant ainsi une ressource alimentaire plus riche et de meilleure qualité pour le bétail. De plus, cela permet de laisser les prés des vallées vacants, d’y faire les foins et de stocker d’avantage de fourrage pour l’hiver.

Châlets de Prat matau, à Guzet

Brebis tarasconnaises en estive

Feuilles de hêtre

La pente... ça, c'est une sacrée contrainte en montagne !!

Réserve d’eau pour les canons à neige Départ du

télésiègeRestaurants et

commerces

Rhododendrons sur l’ombrée

Zones écobuées

Piste de maintenance l’été et piste de ski l’hiver

LECTURE

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Zone entretenue pour qu’elle reste skiable

Piste

Jeune plantation forestière

Zone d’érosion

Eléments d’aménagement

pour le ski : enneigeurs sur

perche +remontées

mécaniques

Clôture pour le bétail en estive

Pâturage l’été et piste de ski l’hiver

Schiste, ardoises

DE PAYSAGE

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L’action de l’Homme sur les animaux

Diverses espèces menacées :Pour implanter la station de ski, l’Homme a procédé à l’abattage de la hêtraie-sapinière, ce qui a

considérablement réduit le biotope (= le milieu de vie) du Grand tétras. La fréquentation de skieurs et de randonneurs pendant l’hiver et le début du printemps, dans les quelques zones d’hivernage, continue de menacer l’espèce. Quelques plantations artificielles reboisent des parties de versants pour tenter de réparer cette erreur.

Un exemple d’action indirecte de l’Homme sur la faune est celui qui concerne le bousier, animal décomposeur dont on a enregistré une forte diminution de la population au cours de la dernière décennie. Après diverses analyses, un lien a été établi entre l'usage

d'antibiotiques dans l'élevage du bétail et la régression progressive de cette espèce. De manière générale, les produits (médicaments, désherbants, engrais, raticides et insecticides) utilisés contaminent les sols, les nappes phréatiques et les cours d'eau.

Le Gypaète barbu avait pratiquement disparu de la France il y a 20 ans. Depuis, une surveillance renforcée de sa population par le Conservatoire des espaces naturels de l’Ariège et d’autres partenaires d’un réseau appelé Pyrénées Vivantes, a permis une meilleure connaissance de ses besoins et habitudes alimentaires. Cela a ensuite permis de fournir à certains couples des os à manger pendant l’hiver et diminuer l’utilisation de produits pouvant empoisonner les oiseaux. Grâce à ces efforts, la population de gypaètes dans les Pyrénées françaises compte actuellement 35

couples, dont 6 cantonnés sur le territoire du PNR.

Grand tétras

Gypaète barbu

BousierHêtraie-sapinière

Landes et pelouses alpines

Falaises d’altitude

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L’exploitation des ressources géologiques

Des carrières d’ardoises, de granite..et des mines argentifères (plomb, fer, malachite…) ont été exploitées dans cette région de l’Antiquité au XXème siècle. Un terril est encore visible à proximité de la station.

De nombreux sentiers de muletiers sillonnent le paysage et témoignent de nombreux échanges entre les vallées. Murs et murets soulignent des terrasses autrefois cultivées.

Les aménagements récents de cette zone (voieries, pistes) contribuent à l’accélération de l’érosion. Des glissements de terrains sont d’ailleurs observables en divers endroits.

Les structures locales de protection de l’environnement, en lien avec les institutions de l’Etat, favorisent le développement ou le maintien de zones refuges pour certains animaux (Aigle royal, Isards…). Des commisions ministerielles et européennes peuvent décider la réintroduction d’espèces telles que l’Ours brun. D’autres structures locales, comme les fédération des chasseurs, contribuent à la gestion et à la régulation de certaines espèces (sangliers, cerfs, chevreuils...).

Le pastoralisme, sil est bien géré, participe également à l’entretien de ce magnifique paysage et les quelques granges construites à différentes altitudes sont les signes d’une utilisation ancienne des ressources disponibles pour le bétail en fonction des saisons : en effet, dès le milieu de l’été, le foin était fauché et stocké dans les fenils d’altitude au fur et à mesure que l’arrivée de la neige obligeait les bêtes et les hommes à descendre progressivement vers la vallée. Au printemps, en remontant en estive au rythme de la fonte des neiges, le foin de l’année précédente était donné au bétail jusqu’à l’arrivée sur les zones d’estive.

Au XXème siècle, les roches du sous-sol étaient exploitées localement : les ardoises pour la couverture des toitures et du granite, des gneiss et schistes pour les murs des maisons et murets au niveau des cultures en terrasses.

Aujourd’hui, ces mines et carrières sont abandon-nées au profit d’une ex-ploitation plus touristique de la montagne non sans conséquences sur l’envi-ronnement en raison de la modification du relief et des risques que cela entraîne (glissements de terrain et avalanches).

Terrasses

Terril, excavations de la mine de plomb et zinc de Carbauère exploitée sous le

Second Empire Murets des cultures en terrasse et sentiers sur la soulane d’Aulus

Glissement de terrain

Grange

30

TOULOUSE

MONTELS

ALZEN

ORLU

Parc Naturel Régional des Pyrénées ariègeoises

Pôle d’activités - Ferme d’Icart - 09240 Montels05 61 02 71 69info@parc-pyrenees-ariegeoises.frwww.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

Nature Midi-Pyrénées

Maison de l’Environnement de Midi-Pyrénées14, rue de Tivoli - 31 068 Toulouse Cedex

05 34 31 97 32 www.naturemp.org

Observatoire de la montagne

Forges d’Orlu - 09110 ORLU05 61 03 06 06

observa.delamontagnearobaswanadoo.frwww.observatoire-montagne.com

Conservatoire des Espaces naturels de l’AriègeCentre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement de l’Ariège

Vidallac - Alzen05 61 65 80 [email protected]

D’où viennent les intervenants de cette année ?

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A bientot !!’’’