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MontresLe GuideLe meilleur de l’horlogerie suisse

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éditorial 03 .

L’onde de choc de la crise originellement financière a immanquablement touché le tissu horloger helvétique. Nous le disions ici même il y a un an, les marques les plus fortes et les plus légitimes – petites et grandes – sortiront renforcées de ce qu’il faut bien considérer comme un abrupt trou d’air. Loin des indécences caractérisées de Wall Street et de la City, les excès qu’a tout de même connus l’horlogerie ont pour l’essentiel été gommés par douze mois de remise en question. Les fondations sont à nouveau plus saines et l’horlogerie continue de faire rêver partout dans le monde.

Au-delà des émotions et des rêves auxquels invitent cet univers et qui font saliver des amateurs à Shanghai comme à Paris, l’horlogerie suisse est aussi une réalité plus tangible pour beaucoup d’habitants de ce pays et de France voisine puisqu’elle occupe directement près de 50’000 personnes entre Genève et Schaffhouse. Souvent méconnue, la réalité économique du 3ème secteur industriel suisse à l’exportation permet de mieux cerner ce qui se cache derrière ces montres d’exception, ces noms prestigieux et ces manufactures dessinées par des architectes de renom. En ouver-ture de cette 6ème édition, Montres Le Guide 09/10 dresse un panorama économique de l’horlogerie suisse. Que représente-elle à l’échelle du monde ? Quels résultats enregistre-t-elle cette année ? Quelles parts de marché se disputent les grands acteurs ? Quelles marques tiennent le haut du pavé ? Autant d’interrogations auxquelles il est souvent difficile d’obtenir des réponses précises, tant les statistiques sont rares et les secrets bien gardés.

Au-delà de la réalité économique, Montres Le Guide 09/10 entend - au travers des 100 pages de la présente édition - se faire l’écho du meilleur de l’horlogerie suisse et des raisons objectives et émotionnelles qui sous-tendent l’appartenance à ce club sélect. Parce que l’horlogerie est en-core trop méconnue dans le pays qui affiche son leadership, Montres Le Guide 09/10 a pour volonté de la faire découvrir à un public toujours plus large et, partant, à de futurs amateurs. Edité à 225’000 exemplaires, publié en deux langues et leader dans son domaine, Montres Le Guide 09/10 lève le voile sur les univers de 28 marques d’exception, s’arrête sur leurs actualités, sur leurs spécificités, dissèque et présente plus de 110 nouveau-tés marquantes – avec indication de leurs prix - et publie un répertoire unique des meilleurs points de vente du pays. Il se fait ainsi l’écho du quotidien de ces marques capables - subtile alchimie – de transformer en rêve le produit de leur réalité. Des rêves à exaucer sans tarder !

Michel JeannotRédacteur en chef

Le rêve & la réalité

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sommaire

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04 . 05

PortraitsBlancpain, honneur au savoir-faire mécanique

Breguet, l’art de transfigurer le temps

Carl F. Bucherer, toujours une longueur d’avance

Chopard, un univers d’exception

Corum, nouveau pont au-dessus des eaux

Gérald Genta, précurseur depuis 40 ans

Girard-Perregaux, pionnière des temps modernes

Greubel Forsey, les rois du tourbillon

H. Moser & Cie, ode à la pureté

Hermès, le temps de l’imaginaire

Hublot, unique en son genre

IWC Schaffhausen, engagée dans le développement durable

Jaeger-LeCoultre, un patrimoine compliqué et vivant

Jean Dunand, place à l’unique

Longines,décrocher la Lune

Louis Erard, la complication à portée de main

1012

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Omega, sur le chemin des étoiles

Oris, quatre mondes dans un seul univers

Officine Panerai, troupes d’élite

Patek Philippe, patience et longueur de temps

Perrelet,une aventure mécanique de plus de deux siècles

PiagetPolo, trente ans de légende

Richard Mille,la technologie, l’adrénaline en plus

Roger Dubuis,complexe par nature

Rolex,inébranlable roc

Ulysse Nardin,maître de l’innovation

Vacheron Constantin,le patrimoine horloger

Zenith,poursuivre l’héritage

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Nouveautés ComplicationsComplications DamesChronographesClassiques EsthètesVoyagesSportivesJoaillerieDames

Shopping

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Couverture :Modèle Breguet Tradition 7027

en or blanc

EditeurIthaka Time SA

Faubourg de l’Hôpital 78CH – 2000 NeuchâtelT +41 (0) 32 731 33 60F +41 (0) 32 731 33 67

www.ithaka-time.com

Rédaction en chefMichel Jeannot

[email protected]

Rédacteur en chef adjointFabrice Eschmann

CoordinationCaroline Pita

RédactionAnne-Marie Belcari

Vincent DaveauMarie de Pimodan

Hervé GenoudMarie Le BerrePierre MaillardNicolas Paratte

Bernadette RichardChristophe Roulet

TraductionInterserv SA Lausannewww.interserv-sa.ch

Direction artistiqueHélène Bouillaguet – Envie d’ailes /[email protected]

Graphisme - Envie d’ailesMarc-Antoine Aimé, Hélène Bouillaguet, Aurore Michel de Pierredon

PhotolithographieImages 3 Impression Numérique SA / Lausannewww.images3.ch

ImpressionWeber Benteli SA / Brüggwww.weberbenteli.ch

Montres Le Guide / Uhren von A bis Z 09/10a été imprimé à 225’000 exemplaires.

Tous les prix de vente publics indiqués dans le présent document sont des prix de vente recommandés.

© 2009 Ithaka Time SA

03 Editorial 06 Economie

Tous les chiffresHoRLoGERIE SUISSE

N° 1 dans le mondeEn valeur, la Suisse est de loin le premier exportateur de montres au monde. Avec 17 milliards de dollars encaissés en 2008, elle se place devant Hong Kong1 (7,1 milliards) et la Chine (2,7 milliards). Mais pendant que la Suisse exportait 26,1 millions de montres, la Chine, elle, en envoyait 550,2 millions à l’étranger. En fait, la production helvétique ne représente que 2% du marché mon-dial en nombre de pièces, mais plus de 60% en termes de chif-fre d’affaires. Autrement dit, parmi toutes les montres produites dans le monde valant plus de 1’000 francs, 95% le sont en Suisse. Le prix moyen à l’exportation d’une montre chinoise est de 2 dollars, celui d’une montre Swiss made de 563 dollars.

1 Hong Kong ne produit pratiquement pas de montres, mais sert de plaque tournante pour le commerce mondial.

Exportations sous la loupeDans un milieu caractérisé par le secret des affaires, les exportations horlogères sont pratiquement le seul indice conjoncturel sur lequel les observateurs peu-vent se baser pour prendre le pouls de l’horlogerie. Mensuels, les chiffres sont issus de la Direction gé-nérale des douanes et communiqués par la Fédéra-tion de l’industrie horlogère suisse (FH). En valeur, les exportations horlogères affichaient une baisse de 25,9% sur les 9 premiers mois de 2009 par rapport à la même période de 2008. Depuis 2003, les exportations n’avaient cessé de croître, enregistrant cinq records consécutifs et passant de 10,2 à 17 milliards de francs, soit un bond de 67%. Même si 2008 signa encore un record, le dernier trimestre marqua un recul. Une ten-dance qui s’est poursuivi sur les neuf premiers mois de 2009, ramenant les résultats intermédiaires à ceux de 2006, par ailleurs déjà excellents.

Qui raffole de la montre suisse ?Hong Kong était en 2008 le premier importateur de montres suisses (15,8% du total), suivi des Etats-Unis (13,9%). Comment un si petit bout de terre (1100 km2 pour 7 millions d’habitants) peut-il consommer plus de montres que les Etats-Unis (9,6 millions de km2 pour 306 millions d’habitants) ? L’ex-colonie britan-nique joue en réalité le rôle de plaque tournante, réex-pédiant l’essentiel des montres en Chine continentale et dans le reste de l’Asie. Hors cette particularité com-merciale, les Etats-Unis sont donc bien les premiers « consommateurs » d’horlogerie suisse, suivis du Japon et de la France. La crise est depuis lors passée par là, mais le duo de tête (Hong Kong et Etats-Unis) reste le même à fin septembre 2009. Les marchés les plus touchés par ce ralentissement sont la Russie (-58,6%, en 19e position), les Etats-Unis (-42,3%) et les Emirats arabes unis (-34,9%). En Europe, avec une baisse de 33,9%, l’Espagne est la région la plus sinistrée.

06 . 07

Suisse2%

autres98%

Suisse60%

autres40%

Place de l’horlogerie suisse dans le monde en 2008

exportations horlogères en nombre de montres

exportations horlogères en valeurles PrinciPaux marchés de

l’horlogerie suisses en 2008 (en %)

Source : Vontobel Equity Research


Source : FH

autres23.8%

Hongkong15.8%

USA13.9%

Japon6.8%

France6.6%

Italie 6.1%

Allemagne5.4%

Chine4.8%

Singapour4.6%

EAU4.0%

GB3.8%

Espagne2.7%

Russie1.7%

Les horlogers sont muets comme des carpes. Dans un monde globalisé noyé d’informations, il est facile de connaître le bénéfice exact de Sony, le nom du dernier acheteur d’une Lamborghini ou le prix à la production d’un jeans Levi’s 501. Rien de tel dans le monde de l’horlogerie : production, marges et bénéfices sont autant de gros mots qu’il semble déplacé de prononcer.

Reste que l’horlogerie suisse est la plus pres-tigieuse au monde. Quelle est alors la place actuelle de cette industrie dans le pays et dans le monde ? Qui achète ces garde-temps et combien la Suisse en vend-elle ? Qui sont les principaux concurrents de la Suisse dans ce domaine d’activité ? A l’aide d’une multitude de sources*, sérieuses mais disparates, Mon-tres Le Guide a brossé le portrait économique de la place horlogère suisse. Un portrait qui révèle son lot de surprises.

N° 3 à l’exportAvec 95% de sa production vendue à l’étranger, l’horlogerie est l’une des principales industries d’exportation de Suisse. Elle se place derrière les produits pharmaceutiques (55,3 milliards de francs) et les machines (27,2 milliards), mais devant les instruments de précision (14,9 mil-liards) et les instruments électriques et électroniques (13,5 milliards). Si à elle seule la pharma représente le quart des exportations dont le total se monte à 216 milliards de francs en 2008, les montres y contribuent à hauteur de 7,9% et l’industrie des machines pour 12,6%. En 2008 toujours, les exportations horlogères ont participé à 3,3% du PIB helvétique. Côté emplois, l’effectif des pharmas avoisinent les 38’000 personnes, l’horlogerie compte 50’000 salariés et le secteur des machines revendique 113’000 employés.

exPortations de janvier à sePtembre (en mio de francs)

2’000 12’51

0

9’27

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2008 2009

4’000

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10’000

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14’000

exPortations horlogères suisses annuelles (en mio de francs)

2’000 10’17

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2003

11’10

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2004

12’3

90

2005

13’7

37

2006

15’9

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2007

17’0

34

2008

4’0006’0008’000

10’00012’00014’00016’00018’000

*Sources : Administration fédérale des douanes, Convention patronale de l’industrie horlogère (CP), Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC), Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH), Office fédéral de la statistique (OFS), Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), World-WatchReport 2009, Vontobel European Luxury Goods Shop / Watch Industry, cabinet de conseils Bain & Co, Indicateur de l’horlogerie (Edition 2009), Interpharma, Swissmem.

par Fabrice Eschmann

Trio de tête au COSCLe Contrôle officiel suisse des chronomètres (CoSC) est une véritable institution dans le monde de l’horlogerie haut de gamme. Sa mission est de tester la précision des mouvements de montres capables d’afficher la seconde. Au terme de plusieurs jours d’épreuves dans des positions et à des températures différentes, le CoSC attribue ou non la certification de « chronomètre » (à ne pas confondre avec l’instrument qui sert à mesurer des temps courts, appelé chronographe, voire chronoscope). Le CoSC teste des mouvements mécaniques comme des mouvements à quartz, mais uniquement issus de l’industrie suisse. Depuis le milieu des années 1980, le nombre de mouvements testés n’a cessé d’augmenter, passant de 250’000 à 1,6 million l’an dernier (comparativement aux quelque 27,2 millions de montres produites en Suisse). En 2008, une quaran-taine de marques ou de constructeurs ont fait appel au CoSC. Les trois marques à solliciter le CoSC le plus souvent, et ce depuis plusieurs an-nées, sont invariablement Rolex (770’000 mouvements en 2008), omega (378’000) et Breitling (235’000). Mais la tendance 2009 est évidemment à la baisse. « Il faut compter avec une chute du nombre de mouvements testés d’environ 25% », déclare Germain Rebetez, président du CoSC.

Perspectives d’avenirLes signes d’une reprise sont encore faibles. Dans le canton de Neuchâtel, où se concentre la plus forte proportion de travailleurs de l’industrie horlogère du pays, le chômage a légèrement diminué en septem-bre 2009, passant de 6,5% à 6,4% en un mois. Dans une étude datée d’octobre 2009, le cabinet de conseil Bain & Co prédit pour le secteur du luxe une année 2010 « au mieux stable, au pire en baisse de 5% ». Un retour à une situation de croissance ne devrait cependant pas intervenir avant 2011-2012. Côté Bourse, les signes sont également encourageants : en octobre 2009, le titre PPR avait gagné 80% depuis le début de l’année, et celui de Richemont, 44%. De manière générale cependant, l’horlogerie devrait redémarrer plus lentement que la maroquinerie ou les accessoires, les prix étant nettement plus élevés. Finalement, l’énorme potentiel de croissance en Chine, en Inde et en Russie laisse présager, à moyen terme, un retour à de meilleures affaires.

Une contrefaçon qui exploseLa contrefaçon est un fléau mondial qui concerne quantité de produits, du DVD aux articles de luxe, en passant par les médicaments et les vêtements. En 2008, le chiffre d’affaires de la contrefaçon était estimé entre 200 et 360 milliards de dollars, soit 5 à 7% du commerce mondial. En 1982, ce même chiffre était évalué à 5 milliards de dollars. Pour l’horlogerie, l’immense majorité des contrefaçons concernent des marques suisses. La Fédération de l’industrie horlogère suisse estime à plus de 40 mil-lions d’unités le nombre de fausses montres suisses produites par année, pour un bénéfice net de l’ordre du milliard de dollars. Un marché juteux contrôlé, la plupart du temps, par de grandes organisations criminelles, également actives dans le trafic de drogue et d’armes. Si la lutte s’est organisée contre les producteurs, elle se concentre ces dernières an-nées sur les consommateurs. En Suisse, la loi sur la propriété intellectuelle a été renforcée le 1er juillet 2008. Elle offre de meilleurs moyens légaux visant le consommateur, prié désormais de se responsabi-liser. La marchandise piratée peut dorénavant être saisie à la douane et détruite.

08 . 09

Les empires de l’horlogerieLe monde de l’horlogerie cultive le secret à l’extrême. Il est dès lors très difficile de cerner les réalités finan-cières et commerciales de chacun de ses acteurs. on estime cependant le marché mondial de la montre à 27,9 milliards de francs. A eux seuls, Swatch Group, Rolex et Richemont réaliseraient quasiment la moitié des ventes (46,6%). Dans le détail, selon une étude de la banque Vontobel, Swatch Group détient 16,3% du marché mondial, suivi de Rolex (16,1%) et de Richemont (14,2%). LVMH, premier groupe de luxe, s’octroie une part de 4,9% dans le domaine horloger. Les Japonais Citizen, Seiko et Casio, quant à eux, sont ensemble comparables au groupe Richemont avec 14,7%. Le Japon est ainsi le deuxième producteur de montres finies en termes de chiffre d’affaires. A noter enfin que, toujours selon la même étude, la seconde plus grande marque indépendante, après Rolex, est Patek Philippe, qui règne sur 4,3% du marché.

Des groupes et des marquesLa Suisse compte environ 400 marques de montres. Beaucoup sont de petites structures, n’employant que quelques salariés lorsqu’elles ne se résument pas à une boîte postale en Suisse. Trois groupes et une grande marque se partagent cependant l’essentiel de la production : Swatch Group d’abord, premier groupe horloger mondial, qui possède 19 marques de montres, dont 17 en Suisse (Breguet, Blancpain, Jaquet Droz, Léon Hatot, omega, Tiffany & Co, Longines, Rado, Tissot, ck watch & jewelery, Bal-main, Certina, Mido, Hamilton, Swatch, Flik Flak, Endura), et 2 en Allemagne (Glashütte original, Union Glashütte) ; Richemont, riche de 17 marques, dont 10 dans le domaine de l’horlogerie (Vacheron Constan-tin, Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre, Cartier, officine Panerai, IWC, Piaget, Van Cleef & Arpels, Montblanc, Roger Dubuis) ; LVMH, premier groupe de luxe au monde, très diversifié, qui détient 5 enseignes de garde-temps (TAG Heuer, Zenith, Hublot, Dior Montres, Chaumet) ; enfin il faut citer Rolex, qui produit à elle seule quelque 770’000 montres.


estimation des Parts de marchés mondiales Par marque en 2008

Autres 15.8%Swatch Group 16.3%

Rolex 16.1%

Richemont 14.2%

Citizen 6%Seiko 5%LVMH 4.9%

Fossil 4.5%

Patek Philippe 4.3%

Casio 3.7%Movado 2.3%

Chopard 2.1%

Audemars Piguet 2%

Bulgari 1.5%Franck Muller 1.4%

Un petit mondeA fin septembre 2008, l’industrie horlogère suisse comptait 53’300 employés occupés dans 629 sociétés. Si ce dernier chiffre demeure relativement stable depuis l’an 2000, les effectifs ont, dans le même temps, explosé de 43%. Des travailleurs essentiellement localisés dans les cantons de Neuchâtel (27,7%), de Berne (20,8%) et de Genève (17%), suivis du Jura, Vaud et Soleure. Avec près de 13’200 salariés en Suisse toutes activités confondues, Swatch Group est de loin le plus gros employeur horloger du pays. Le secteur est cependant l’un des plus touchés par le marasme économique depuis l’automne 2008. De 833 en 2008, le nombre de chômeurs dans la branche est passé, selon les derniers chiffres officiels, à 2’800 en septembre 2009. Mais la réalité est plus grave : « Selon nos observations à fin juin 2009, le nombre de places de travail s’est réduit à environ 50’000, considère François Matile, secrétaire général de la Convention patronale de l’industrie horlogère (CP). La tendance s’est pour-suivie depuis. Avec les délais de congé, il y a aussi un certain effet retard. De plus, beaucoup de petites entreprises échappent à nos analyses. La réalité est donc certainement plus élevée que ces 3’300 emplois perdus. Parmi les postes supprimés, nous estimons que la moitié l’a été par licenciements et l’autre par non-reconduction des contrats. »

Source : CP

réPartitions des salariés de l’horlogerie

Par canton en 2008

Berne20.8%Genève

17%

Soleure7.6%

Neuchâtel27.7%

Autres7.9%

Jura9.7%

Vaud9.3%

toP 10 des ventes mondiales de montres en 2008, Par marque (en mio de francs)


RolexCartieromega

Patek PhilippeTAG Heuer

SwatchChopard

Audemars PiguetBreguet

Tissot

500 1’000 1’500 2’000 3’0002’500 3’500 4’000 5’0004’500

AutresGroupe Swatch Richemont LVMH

économie

235’000

770’000

378’000

Portraits

Date De création1735

Société anonyme duSwatch Group

DirectionMarc A. Hayek, Président et CEO

nombre De collaborateurs175

collections.Le Brassus

.Villeret.Léman

.L-evolution.Sport

.Blancpain Women.Spécialités

best-seller.Villeret Ultraplate

.Villeret Quantième Complet Phases de lune

.Sport Fifty Fathoms Automatique .Sport Fifty Fathoms Chronographe

Flyback

Prix De vente PublicsDe CHF 7’500.- à 1’800’000.-

ProDuction annuelle17’000 à 18’000 montres

site internetwww.blancpain.com

portrait B. 12 . 13

Blancpain , honneur au savoir-faire mécaniqueFondée en 1735, la Manufacture Blancpain ne connaît depuis lors qu’un seul leitmotiv : la création exclusive de montres méca-niques. Comptant parmi les fleurons du Swatch Group, la marque a présenté pas moins de six nouveaux calibres ces trois dernières années, dont une première mondiale.

En 2008, Blancpain frappait un grand coup dans l’univers de la montre mécanique en présentant à Baselworld son Carrousel Volant Une Minute, une première mondiale qui faisait évoluer cette complication, trop longtemps négligée au profit du tourbillon, vers un idéal technique dont aurait rêvé son inventeur Bahne Bonniksen (1859-1935). Cette réalisation démontre parfaitement la quête de la Manufacture entièrement tournée vers l’excellence horlogère. En l’espace de trois ans, Blancpain a conçu six nouveaux calibres qui n’ont rien à envier aux mouvements qui, au fil des décennies, ont fait la réputation de la plus ancienne marque horlogère au monde, intégrée au Swatch Group en 1992.

Tout passionné de l’histoire horlogère connaît en effet le tribut que l’on doit à cette Manufacture qui a trouvé ses quartiers généraux au Brassus, à la Vallée de Joux. De la réalisation de la première montre-bracelet automatique d’après le brevet de John Harwood (1926) au développement du calibre de base manuel 13R0 à trois barillets pour une autonomie de marche de huit jours (2006), l’histoire de Blancpain est émaillée de pièces d’exception. Parmi celles-ci : la Fifty Fathoms, première montre de plongée moderne (1953) remise sur le devant de la scène en 2007 avec le nouveau Calibre 1315 et la présentation d’une ligne entière dédiée à cette icône ; la Ladybird, dotée du plus petit mouvement rond de l’époque (1956) ; la « 1735 », une pièce réunissant les six complications maîtresses de l’art horloger (1991) ; ou encore l’Equation du Temps Marchante, une première en montre-bracelet (2004).

Un côté aventurier«Dans mon esprit, Blancpain a toujours possédé un côté révolutionnaire... un peu fou et aventurier. Nous avons toujours voulu être différents, innovants, en osant des choses qui n’ont jamais été tentées ou réalisées par le passé », expose Marc A. Hayek, Président et CEo de Blancpain depuis 2002. De fait, la Manufacture du Brassus, qui s’est notam-ment illustrée par le passé avec la réalisation de mouvements extra-plats, continue aujourd’hui sur le chemin tracé par les ancêtres Blancpain et qui se traduit par des créations desquelles le quartz est à jamais banni.

En 2009, c’est donc avec trois nouveaux calibres et une toute nouvelle collection L-evolution que Blancpain a voulu marquer les esprits. Une collection qui intègre deux nouveaux mouvements : le Calibre 13R5 (Automatique 8 Jours - date et réserve de marche) et le Calibre 66R9 (Phase de Lune 8 Jours - quantième complet phases de lune), tout deux dérivés du 13R0. Quant au nouveau Calibre 5215 présenté la même année, il vient équiper la toute nouvelle 500 Fathoms GMT, étanche à 100 atm/bar. Doté d’une masse oscillante en forme d’hélice de bateau gravée à la main, ce mouvement automa-tique aux trois barillets montés en série pour une réserve de marche de 5 jours intègre un système unique de vis micrométriques réglantes du balancier. Pour Blancpain, l’horlogerie est assurément mécanique ou… n’est pas.

Blancpain s’allie à lamBorghini

les alliances entre horlogers et constructeurs automobiles de prestige forment le point de jonction entre magiciens de la mécanique. en 2008, la manufacture du brassus annonçait ainsi une association avec lamborghini, qui a donné naissance au « lamborghini blancpain super trofeo ». le championnat mono-marque le plus rapide au monde a débuté en mai 2009 et se décline en six rendez-vous annuels. sur la ligne de départ : une vingtaine de Gallardo lP560-4, des bolides de 570 chevaux permettant d’atteindre des pics de vitesse à 300 km/h. marc a. Hayek est naturellement de la partie, en duo avec le pilote néerlandais Peter Kox. cette implication personnelle du Président et ceo de blancpain atteste de l’importance vouée à ce partenariat quasi naturel. bien au-delà d’un simple cobranding, il relève d’un véritable échange de compétences technologiques : « nos manufactures partagent le même caractère authentique, la même volonté de repousser les limites, une créativité sans bornes et des produits qui éveillent l’émotion. innovateurs éclairés, nous sommes aussi les gardiens d’un patrimoine, d’un savoir-faire technique voué à l’excellence. »

Pour célébrer l’événement, blancpain a dévoilé à baselworld 2009 le garde-temps dédié au partenariat scellé avec lamborghini : son chronographe super trofeo édité en série limitée à 300 pièces. Fidèle à l’esprit pionnier de la marque, cette montre intègre nombre de procédés novateurs : boîtier étanche à 10 atm/bar réalisé en acier avec traitement Dlc (Diamond like carbon) au design rappelant l’avant de la fameuse Gallardo ; calibre F185 chronographe automatique flyback à 40 heures de réserve de marche traité nac (procédé galvanique permettant de noircir les ponts et la platine du mouvement) ; bracelet en alcantara à l’instar des sièges de la Gallardo et boucle déployante en acier. le chronographe blancpain super trofeo, sportif jusqu’au dernier composant. /cr

par Christophe Roulet

1. L-evolution Phase de Lune 8 Jours : petite seconde et phases de lune à 6h, date par une aiguille centrée, jour, mois et réserve de marche dans des ouvertures à 12h.

2. Dérivé du Calibre 13R0, le tout nouveau mou-vement 66R9, phase de lune, quantième complet et affichage de la réserve de marche renforce encore la position de Blancpain dans le cercle fermé des manufactures d’horlogerie.

3. Blancpain s’est alliée à Lamborghini pour donner naissance au « Lamborghini Blancpain Super Trofeo », championnat mono-marque qui rassemble une vingtaine de Gallardo LP560-4.

4. Chronographe Flyback «Super Trofeo» : date et petite seconde, cadran noir.

1

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Société du Swatch Group

DirectionNicolas G. Hayek,

Président Directeur Général

nombre De collaborateursNon communiqué

collections.Tradition.Classique

.Reine de Naples.Marine

.Héritage

.Type XX

best-sellerNon communiqué

Prix De vente PublicsDe CHF 10’000.-

à plusieurs millions

ProDuction annuelleNon communiqué

site internetwww.breguet.com

Breguet , l’art de transfigurer le temps

Cette année encore, la Maison Breguet est parvenue à donner à ses créations – travaillées dans l’esprit du Maître – un petit quelque chose d’une franche modernité ; et à l’art emprunt de tradition transcendé par un mécénat de qualité, une voix cristalline...

Sans fausse modestie, le prestige de la Maison Breguet s’explique par le fait que, dès après sa fondation à Paris en 1775, elle est devenue dans toutes les cours d’Europe une véritable référence en matière de haute horlogerie. Toutefois, pour conserver son aura au cours de son histoire, elle a entretenu les valeurs insufflées par A.-L. Breguet, son fondateur, et renouvelé ses inventions pour leur conserver toute leur actualité.

Tradition conjuguée au futurAinsi, si Breguet est le père du tourbillon – dont la qualité première est d’améliorer la précision des montres en annulant les effets de la gravité sur l’organe réglant –, la maison éponyme a cette année sublimé cette réalisation à travers la Classique Grande Complication 5347 Double Tourbillon Tournant en or rose. Son méca-nisme à remontage manuel breveté entraîne deux tourbillons indépendants l’un de l’autre. Couplés au moyen d’un organe à engrenages différentiels, ces deux régulateurs garantissent à la montre une précision inégalée en transmettant à l’affichage de l’heure la valeur moyenne de leur marche respective. Ces derniers effectuent une rotation en une minute et une révolution de cadran en 12 heures.

Une autre pièce présentée valorise également une invention dont la paternité est à mettre au crédit de A.-L. Breguet : les ressorts timbres de répétitions. Ceux de la Classique Grande Complication 7637 à Répétition Minutes sont spécifique-ment façonnés en or pour approcher en sonorité celle des garde-temps équipés de timbres cathédrale. on le devine, cette montre rare, au calibre intégralement ciselé à la main, a pour objet de transcender l’art de la mesure du temps. Elle sert de point d’orgue à une collection dont la Tradition 7027, en or rose ou or blanc, souligne l’attachement de Breguet à l’égard d’un héritage qu’elle sait inscrire dans la modernité.

Avoir la culture de l’artSi Breguet affirme son identité et sa philosophie à travers ses innovations, son patrimoine l’autorise à exercer une influence importante dans des secteurs tech-niques et artistiques. Ainsi elle véhicule un fort message culturel concrétisé, par la volonté de Nicolas G. Hayek son Président Directeur Général, en différentes actions. Depuis 2006, Breguet soutient le Lucerne Festival qui attire annuelle-ment plus de 100 000 mélomanes. Par cette association, comme avec le « Geneva International Music Competition », ou encore le Los Angeles Philharmonic or-chestra, Breguet accorde la beauté de l’horlogerie à l’émotion de la musique clas-sique. Toutefois, la marque s’implique aussi à travers le mécénat en contribuant à restaurer le patrimoine de la marque ou en finançant la restauration de lieux associés à l’entreprise ou au fondateur. Ainsi en est-il du Petit Trianon, dans le domaine national du Château de Versailles ou, plus récemment, l’aile Louis XIV du Louvre à Paris, qui abrite les salles du Conseil d’Etat et le salon Beauvais.

le louvre à l’heure de Breguet

Que les créations de breguet aient été présentées au louvre durant l’été 2009 semblera aux puristes une chose logique. abraham-louis breguet en personne a eu en effet l’opportunité, en 1802, d’y dévoiler ses plus belles créations pendant la deuxième exposition des Produits de l’industrie. ce même abraham-louis breguet (1747-1823), à qui l’on doit un grand nombre d’inventions majeures dans le domaine de la mesure du temps, dont le fameux tourbillon et le ressort timbre de répétition.

cette exposition, la plus importante jamais montée au louvre sur le thème des montres anciennes, n’aurait pu se concevoir sans l’étroite collaboration de breguet. Présentée aile sully dans la salle de la chapelle, elle a offert la possibilité à tous les passionnés d’horlogerie, mais également aux amateurs d’histoire et d’art en général, de découvrir un métier à son apogée, incarné par des réalisations toutes uniques. au travers d’une réunion de prêts exceptionnels composés de montres, pendules, instruments de mesure, mais également de portraits, pièces d’archives et de brevets d’invention, se dessine le génie d’un homme dont la maîtrise technique comme esthétique a permis de produire une œuvre avant-gardiste.

les commissaires d’exposition marc bascou – conservateur en chef des objets d’art du musée du louvre – et emmanuel breguet – historien spécialiste du travail de breguet – sont parvenus à mettre en scène de manière dynamique des pièces exceptionnelles, comme la breguet n° 611, petite montre médaillon à tact vendue à Joséphine bonaparte en 1800, le régulateur à tourbillon n° 1252 vendu au roi d’angleterre en 1814, ou encore la réplique de la breguet n° 160, aussi connue sous le nom de marie-antoinette, qui ne sera terminée qu’en 1827. cette exposition est présentée dans un superbe catalogue réalisé en français comme en anglais, sous la direction des deux commissaires et intitulé « breguet, un apogée de l’horlogerie européenne ». /vd

par Vincent Daveau

1. Breguet n° 611, petite montre médaillon à tact, vendue à Joséphine Bonaparte le 18 février 1800. Collection Montres Breguet S.A.

2. Classique Grande Complication 5347 Double Tourbillon Tournant. Deux tourbillons, indépen-dants l’un de l’autre, sont couplés au moyen d’un mécanisme à engrenages différentiels et fixés sur une platine centrale tournante dont la rotation complète s’effectue en douze heures.

3. Montres Breguet, marque de Swatch Group, pos-sède sa manufacture à L’Orient, dans la Vallée de Joux. Son siège, quant à lui, est à L’Abbaye.

4. Classique Grande Complication 7637 Répétition Minute, petite seconde à 9h et sous-cadran 24 heures (jour/nuit) à 3h.

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Carl F. Bucherer ,toujours une longueur d’avanceL’unique marque horlogère de Suisse

centrale fête ses 90 ans. Repositionnée sous le nom Carl F. Bucherer en 2001,

en hommage à son fondateur Carl Friedrich Bucherer, l’entreprise sise à Lucerne s’illustre depuis toujours dans l’art d’innover. En créant de toutes pièces le mouvement de base CFB A1000, elle a

posé les jalons de son avenir.

Dès le départ, Carl Friedrich Bucherer (1865-1933) choisit de suivre sa pro-pre voie. Il fait déjà figure de pionnier quand, en 1919, il est parmi les pre-miers à lancer la montre-bracelet alors que les garde-temps de l’époque, objets de luxe délicats, se portaient essentiellement au bout d’une chaîne dans la poche. L’avenir lui donnera raison. Dans les années 1920, de plus en plus de femmes s’adonnent à des activités professionnelles et sportives, et leurs montres-bracelets leur permettent non seulement de lire l’heure d’un simple coup d’œil, mais également d’affirmer leur bon goût. L’horloger prend aussi conscience des besoins sécuritaires des premiers automobilistes en mettant au point des montres de grande taille qui peuvent être intégrées au tableau de bord. Au cours des années 1930 débute la fabrication de chro-nographes pour hommes qui deviennent rapidement un accessoire prisé des personnes actives et dynamiques.

Aller de l’avantLa marque est une fois de plus pionnière dans les années 1960 en faisant partie d’un consortium de grands horlogers suisses dont la mission consiste à développer le premier mouvement à quartz : le Beta 21. Mais Bucherer n’en reste pas là et conquiert une place dans le trio de tête des fabricants helvétiques de chronomètres. Une position qu’elle défend tout au long des années 1968 à 1976, à l’apogée de l’horlogerie mécanique. Durant cette période, plus de 15’000 chronomètres sortent annuellement des ateliers. La firme établit en outre de nouvelles normes pour les montres de plongée sous-marine. En 1971, le fabricant dévoile la montre Archimedes Super-compressor, capable de résister à la pression par 200 mètres de profondeur. Dotée d’un affichage des heures universelles, celle-ci devient également un accessoire de voyage parfaitement adapté à l’ère de l’aviation à réaction.

Oser de nouvelles approchesL’entreprise n’a jamais cessé de produire des systèmes mécaniques, même au plus fort de la vague des montres à quartz qui a failli entraîner la dis-parition de l’horlogerie artisanale. Avec la nouvelle stratégie initiée en 2001, Carl F. Bucherer a concentré son savoir-faire sur la gamme Patravi. En 2005, la TravelTec est commercialisée. Affichant trois fuseaux horaires simultanément, elle nécessite de repenser l’intégration du mouvement. La solution sera trouvée en logeant une partie du mécanisme de commande des fuseaux à l’intérieur du boîtier. La Patravi ChronoGrade, qui combine pas moins de six fonctions, lui emboîte le pas avant qu’une nouvelle ère s’ouvre en 2008 avec le lancement du calibre CFB A1000. Ce mouvement automatique, alimenté par un rotor périphérique, se distingue par son dis-positif d’absorption des chocs et son système de réglage intelligent. La Patravi EvoTec DayDate (lire ci-contre) est la première montre réalisée avec ce mouvement de manufacture. Fruit de trois ans de recherches et de déve-loppements, ce nouveau calibre pose les bases pour d’autres projets d’avenir avec lesquels Carl F. Bucherer veut désormais tracer son chemin.

la montre du renouveauaprès avoir présenté son mouvement de manufacture cFb a1000 au salon baselworld 2008, carl F. bucherer a ouvert un nouveau chapitre cette année en équipant son premier modèle de montre avec ce calibre automatique produit par l’entreprise elle-même. la Patravi evotec DayDate est le fruit de plans définis en collaboration avec sa filiale jurassienne carl F. bucherer technologies sa à sainte-croix (cFbt). la montre, au design épuré, est constituée d’un boîtier de forme coussin large de 44 x 44,5 mm et d’un mouvement baptisé cFb a1001, basé sur le calibre cFb a1000. la Patravi evotec DayDate possède une réserve de marche de 55 heures, une petite aiguille des secondes à 6h, un affichage du jour de la semaine à 9h et un très grand guichet pour le calendrier dans le quart supérieur gauche du cadran. afin que les fonctions calendrier soient bien visibles, les aiguilles lumineuses des heures et des minutes ont été découpées en leur centre.

Défi techniquenonante ans après le lancement du premier garde-temps portant sa signature, carl F. bucherer a voulu créer un mouvement de manufacture technologiquement exigeant. les horlogers se sont ainsi sciemment éloignés du rotor central traditionnel qui couvre d’habitude la moitié du mouvement et exige une hauteur supplémentaire. Pour le cFb a1000, le rotor tourne autour du mouvement, dans les deux sens. lors de la prise de décision en faveur de ce principe, l’ensemble des respon-sables était conscient du fait qu’il faudrait repenser de nombreux éléments. mais la poursuite d’options utilisant les chemins déjà tracés fut catégoriquement rejetée. le concept de manufacture concrétisé par le calibre cFb a1000 ouvre ainsi de nouveaux horizons pour carl F. bucherer. /np


Société anonyme

DirectionThomas Morf, CEO


collections.Patravi.Manero.Alacria

best-sellerPatravi TravelTec

Prix De vente PublicsDe CHF 5000.- à 30’000.-

ProDuction annuelleEnviron 15’000 pièces

site internetwww.carl-f-bucherer.com

www.patravi-traveltec-gmt.com

par Nicolas Paratte

1. Patravi TravelTec, lunette sertie de 64 diamants, mouvement chronographe, trois fuseaux horaires, date à 4h.

2. Le modèle Patravi EvoTec DayDate, boîtier acier, est le premier à être équipé du calibre maison CFB A1000. Petite seconde à 6h, jour dans un guichet à 9h, date dans un guichet à 11h.

3. Le calibre CFB A1000, entièrement développé et conçu à l’interne, offre une masse oscillante périphérique qui laisse visibles ponts et rouages.

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Chopard , un univers d’exception

Phénomène rare dans le secteur du luxe, Chopard évoque aussi bien la joaillerie d’exception que la haute horlogerie aux yeux du grand public. Deux univers – féminin et masculin, si proches et si différents à la fois – que la marque genevoise, qui célébrera ses 150 ans en 2010, maîtrise de manière presque insolente.

Lorsque Karl Scheufele, jeune héritier d’une famille d’orfèvres-joailliers de la région de Pforz-heim en Allemagne, rachète Chopard en 1963, la marque ne compte plus que cinq employés. Personne n’imagine encore la formidable renaissance que va connaître la maison. Aujourd’hui, elle évoque dans l’imaginaire collectif aussi bien la joaillerie d’exception que l’horlogerie de pres-tige. Deux univers, si proches et si différents à la fois, ordonnés de mains de maîtres par les deux co-présidents actuels, Caroline Gruosi-Scheufele et Karl-Friedrich Scheufele. Cette direction bicéphale, unique dans le secteur du luxe, fait toute l’identité de la marque, comme le versant féminin et le versant masculin d’un même sommet.

Versant fémininLa joaillerie et les montres serties étaient la spécialité de la famille Scheufele avant même le ra-chat de Chopard. Fort de cette expérience, et sous l’impulsion de Caroline Gruosi-Scheufele, la Maison se bâtit très vite une réputation d’excellence dans la création de bijoux. Une notoriété qui éveille l’intérêt, en 1997, du président du Festival de Cannes. Celui-ci demande à Caroline Gruosi-Scheufele de redessiner la fameuse Palme d’or, qui récompense depuis 1954 le réalisateur du meilleur film. C’est le début d’une histoire extraordinaire entre Chopard et le Septième Art : les stars les plus glamour de la planète choisissent aujourd’hui le joaillier pour les mettre en lumière.

C’est également à Cannes que Caroline Gruosi-Scheufele fait la connaissance, en 2000, de Sir El-ton John. Pour marquer les 10 ans d’une grande amitié, après une première collection de montres Elton John lancée en 2000, les deux amis ont imaginé un nouveau Chronographe en faveur de la Elton John AIDS Foundation. Une pièce, à la croisée des univers horloger et joaillier, plus proche encore de la personnalité extravagante du chanteur. Elle a été présentée lors du 11e White Tie & Tiara Ball, légendaire soirée organisée en collaboration avec Chopard depuis plusieurs années dans la demeure londonienne de l’artiste. Cette action au profit de la lutte contre le sida s’ajoute à d’autres parrainages, notamment celui de la Fondation José Carreras contre la leucémie.

Versant masculinMais des chronographes, Chopard en crée d’autres. Lorsque, poussé par sa passion des voitures anciennes, Karl-Friedrich Scheufele sponsorise pour la première fois en 1988 la mythique course Mille Miglia qui relie Brescia à Rome et retour, il a l’idée de lancer un chronographe du même nom. La collection, à laquelle est venu s’ajouter le nouveau 1000 Miglia Chrono Limited Edi-tion 2009 – que d’ailleurs tous les pilotes reçoivent chaque année en cadeau – est devenu aussi mythique que la course elle-même.

Dans une volonté de retour aux sources, Karl-Friedrich Scheufele fonde en 1996 Chopard Manu-facture, à Fleurier. Depuis lors, la maison horlogère conçoit et réalise ses propres mouvements (lire ci-contre), baptisés L.U.C, d’après les initiales de Louis-Ulysse Chopard, père de la marque. Dernier né, le calibre chronographe avec fonction flyback « L.U.C 11 CF », protégé par trois bre-vets et qui est venu équiper la L.U.C Chrono one ; ou encore le mouvement automatique phase de Lune « L.U.C 96 LD », moteur de la céleste L.U.C Lunar Big Date, si précise que l’écart entre le véritable cycle lunaire et l’indication de la montre n’est que d’un jour tous les 122 ans ; ou enfin, la première montre dame équipée d’un mouvement manufacture, la L.U.C Tourbillon Lady. Preuve que, au sommet, le versant masculin rejoint le versant féminin.

par Fabrice Eschmannun avenir résolument inDépenDant

Plus qu’un pari gagné : une véritable success story ! treize ans après l’ouverture de sa manufacture de haute horlogerie à Fleurier – qui n’a cessé de croitre –, chopard a encore agrandi son site de production dans le val-de-travers. un bâtiment de 5100 m2 a accueilli début 2009 la nouvelle entité du groupe : Fleurier ebauches sa.

une ascension constante il est loin le temps où, en 1996, trois horlogers jetaient les bases de ce qui allait devenir la manufacture des modèles l.u.c (initiales de louis-ulysse chopard, créateur de la marque en 1860). Désireuse de lancer son propre mouvement, chopard décida de s’installer à Fleurier comme un enfant rentre à la maison après une longue absence. De ce retour aux sources va naître dès 1997 le calibre automatique « l.u.c 1.96 », proposant deux barillets superposés et couplés en série. Depuis cette date, chopard a créé cinq mouvements maison déclinés en plus d’une quinzaine de variantes. le plus récent, le « l.u.c 11 cF », est un chronographe avec fonction flyback.

en créant Fleurier ebauches sa, chopard souhaite d’abord augmenter sa production de calibres manufacturés à l’interne. les ébauches, mouvements dépourvus d’organe réglant, d’aiguilles et de cadran, viendront équiper les garde-temps conçus aussi bien à Fleurier qu’à meyrin, où réside le siège du groupe. mais en misant sur Fleurier, la marque redonne également son âme horlogère au val-de-travers : à la place de la manufacture actuelle logeait en effet, dans les années 1920, la Fabrique d’ebauches de Fleurier, annexe à la Fleurier Watch co. aujourd’hui, avec près de 150 employés sur ce site représentant 15 métiers de l’horlogerie, chopard a pris le parti de s’inventer un avenir résolument indépendant. /fe

Date De création1860 par Louis-Ulysse Chopard

Société indépendante en mains familiales

DirectionCaroline Gruosi-Scheufele

et Karl-Friedrich Scheufele , co-présidents

nombre De collaborateursEnviron 1’700 employés

au niveau mondial

collections-PHares montres.1000 Miglia

.L.U.C.Happy Sport

.Ice Cube.La Strada.Two O Ten

.Elton John Watch

collections-PHares biJoux.Happy Diamonds

.Happy Spirit.Ice Cube

.Golden Diamonds.Copacabana

.Chopardissimo.Haute Joaillerie

best-seller.Collection Happy Sport.Collection 1000 Miglia

Prix De vente PublicsDe CHF 2’000.- (bijoux)

ou 4’000.- (montres) à plusieurs millions de francs

pour les modèles uniques (sur demande)

ProDuction annuelle75’000 montres75’000 bijoux

site internetwww.chopard.com

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1. Happy Sport Mini en or rose, cadran choco-lat, sertie de diamants (1.02 carat) et munie de 5 diamants mobiles. 2. Seconde édition du modèle Elton John Watch.

3. Les calibres maison L.U.C sont réalisés à Fleurier, dans le canton de Neuchâtel, chez Chopard Manufacture.

4. L.U.C Chrono One, calibre chronographe L.U.C 11CF entièrement conçu, développé et produit à l’interne, fonction Flyback, date à 4h.

Corum , nouveau pont au-dessus des eaux

Plus que jamais, Corum revendique ses liens avec le monde de la voile : nouveaux modèles Admiral’s Cup, nouveaux partenariats nautiques. Le tout couronné par un pont lancé à travers les eaux, la remarquable Ti-Bridge.

Sous l’impulsion de son CEo, Antonio Calce, Corum a depuis 2005 reconstruit son identité autour des quatre piliers historiques de la maison que sont les collections Corum Bridges, Admiral’s Cup, Romvlvs et la ligne nommée Artisans. Il s’agit ainsi de renouer avec l’histoire de Corum, son savoir-faire et sa très forte légitimité créa-tive, mais en les réinterprétant au plus près de l’esprit du temps. Une tâche essen-tielle, minutieusement menée au sein de cette maison familiale indépendante pour laquelle le capital humain et l’intégration du savoir-faire et des métiers demeurent une priorité. Une vision et une détermination qui sont parfaitement incarnées par l’étonnante nouvelle Corum Ti-Bridge.

Inspiré du fameux mouvement linéaire de la Golden Bridge, qui a marqué l’histoire horlogère, ce second mouvement entièrement conçu en interne ne conserve de son pré-décesseur que la forme d’une baguette. Tous les composants de ce nouveau mouvement ont été entièrement repensés. Le mouvement Ti-Bridge est maintenu par quatre brides d’emboîtage à l’intérieur d’un puissant boîtier galbé. Le titane s’impose comme une signature technique et esthétique du modèle. En effet, les ponts et la platine du mouve-ment lui-même sont aussi taillés dans du titane, un matériau ultraléger, résistant à la corrosion, hypoallergénique mais dont la dureté est presque deux fois supérieure à celle de l’acier. Malgré cette dureté qui rend le titane particulièrement difficile à travailler, la montre Ti-Bridge offre toute une palette de finitions alternant les surfaces polies et satinées. Ce mouvement, qui répond au nom de code Co 007, dispose d’un imposant barillet qui lui assure une réserve de marche de 72 heures.

Avec son architecture audacieuse, ses lignes tendues, son design racé à la fois sobre, technique et élégant (entre autres détails très contemporains, une glace saphir légère-ment bombée traitée en PVD noir offre une vision tamisée sur les rouages du mouve-ment), la Corum Ti-Bridge affirme son statut de pièce d’exception, qui ne sera produite qu’à 750 exemplaires en 2009. Elle préfigure l’avènement d’une nouvelle ligne-phare : Corum Bridges, qui compte déjà comme référence le célèbre modèle Golden Bridge.

Icône nautiqueAutre pilier de la marque, l’iconique Admiral’s Cup. La très forte identité, avec ses boî-tiers à 12 pans, de cette collection créée en 1960 a été pleinement conservée, tout en con-quérant de nouveaux territoires. « L’urbain chic » avec une Admiral’s Cup GMT de 44 millimètres (lire ci-contre), la sportivité contemporaine avec une Admiral’s Cup Black Challenge 44 à cadran noir ou blanc, ou encore l’Admiral’s Cup Black Hull 48. Ce chro-nographe mécanique à remontage automatique, certifié CoSC, est en quelque sorte la quintessence du noir absolu : taillé dans du titane recouvert de PVD noir, doté d’une lunette et d’un bracelet en caoutchouc noir, d’un cadran noir, de chiffres et d’index en forme d’étraves ainsi que d’aiguilles recouverts de matière luminescente noire.

Une esthétique monochrome pour une montre très masculine et ultra-sportive qui demeure parfaitement lisible, professionnalisme oblige. Car elle équipe à présent le fameux team nautique okalys, devenu okalys-Corum. Dirigée par Nicolas Grange, comptant dans ses rangs des navigateurs chevronnés, dont Loïck Peyron, l’équipe barre un Décision 35, Black Hull 48 au poignet. Coup double pour Corum, la mai-son s’est aussi associée au challenge Julius Baer et, en donnant son nom à l’une des régates les plus célèbres des eaux helvétiques, l’ancien Grand Prix de Genève devenu le Grand Prix Corum, conforte en tant que sponsor et équipementier ses liens histo-riques avec le monde de la voile.

par Pierre Maillard

aDmiral’s cup version ville une fois descendu à terre, on peut tout aussi bien porter une admiral’s cup ! c’est ce que s’est dit antonio calce, ceo de corum qui, avec ses équipes, a choisi de développer la nouvelle admiral’s cup Gmt 44 (pour 44 mm de diamètre). capitalisant sur la signature sportive de la ligne admiral’s cup, cette déclinaison urbaine de la ligne aux 12 pans et aux rehauts ornés des flammes nautiques adoucit ses angles et se fait plus fine. conjuguée en or rouge, or rouge et acier ou acier, dotée d’un cadran noir ou blanc à choix, elle a certes minci en devenant plus urbaine, mais n’a pas perdu pour autant en fonctions puisqu’elle dispose d’une très utile complication : un second fuseau horaire.

techniquement, cette fonction Gmt, affichée sur son cadran par une aiguille en forme de flèche rouge qui pointe sur une minuterie périphérique, n’est pas le fruit d’un module additionnel, mais a été intégrée au mouvement mécanique à remontage automatique co 383 qui équipe l’admiral’s cup Gmt 44 automatique, lui permettant ainsi de conserver toute sa finesse. cette esthétique extra-plate confère toute son élégance à cette version chic de l’admiral’s cup, dont le positionnement très concurrentiel semble répondre adéquatement aux attentes du marché actuel : il faut compter 5’700 francs pour le modèle acier sur bracelet cuir. mais attention : moins de 1000 modèles seront produits en 2009, toutes versions confondues. /pm


Société indépendante

DirectionSerge Weinberg,

Président du Conseil d’administration

Antonio Calce, CEO


collections-PHares.Admiral’s Cup.Corum Bridges

.Romvlvs

.Artisans

best-seller.Admiral’s Cup

Prix De vente PublicsDe CHF 5’000.- à plus de

1’000’000.-

ProDuction annuelle15’000

site internetwww.corum.ch

1. Sur la Ti-Bridge, le mouvement est maintenu par un système de croisillons à l’intérieur d’un boîtier en titane.

2. Le mouvement « baguette » de la Ti-Bridge est constitué d’une platine rectiligne en titane sur laquelle viennent se greffer tous les organes.

3. Le chronographe Admiral’s Cup Black Hull 48 abrite un mouvement mécanique à remontage automatique certifié COSC.

4. Corum a renoué avec la voile en s’associant à la prestigieuse équipe Okalys-Corum sur Décision 35, ainsi qu’en offrant son nom à la régate la plus célèbre des eaux helvétiques, le Grand Prix Corum – anciennement Grand Prix de Genève.

5. L’Admiral’s Cup GMT 44 lancée cette an-née présente un nouveau visage.

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Gérald Genta ,précurseur depuis 40 ans

La Manufacture Gérald Genta a fait des grandes complications, et particulièrement des mécanismes de sonnerie, une marque de fabrique. Pour son 40e anniversaire,

la manufacture a réalisé une pièce hors du commun, au sommet de sa haute expertise en matière de grande sonnerie, au carrefour de la tradition et de l’ingénierie.

Chez Gérald Genta, on ne réfléchit pas comme tout le monde. Au mo-ment où la marque est portée sur les fonds baptismaux, la première montre à quartz suisse vient tout juste d’être lancée. Nous sommes en 1969, à la veille de la plus grande crise structurelle que l’horlogerie helvétique ait connue. Quarante ans plus tard, la Manufacture Gérald Genta peut s’enorgueillir d’être l’architecte de l’une des montres les plus compliquées au monde, et d’appartenir aux plus hautes sphères de l’horlogerie mécanique.

Il y a quarante ans, l’image de la montre de luxe repose sur l’or et le dia-mant. Une conception qui se renforce encore avec l’arrivée du quartz. Mais la Manufacture Gérald Genta, à peine installée, a l’esprit de con-tradiction. Visionnaire, elle s’entoure des plus grands spécialistes pour mettre sur pied un « laboratoire d’idées » sur la haute horlogerie. De cet atelier commencent alors à sortir des mécanismes de sonnerie compli-qués, des dispositifs de calendrier sophistiqués, des mouvements tourbil-lon. Le design prend également une place considérable dans les réflexions de la jeune marque. Elle ose les formes audacieuses, les matériaux inno-vants, les couleurs inhabituelles.

Une planche de salut Aujourd’hui, la démarche semble évidente. Toutes les marques affichent fièrement, année après année, des pièces toujours plus compliquées et im-pertinentes. Mais en 1969, la Manufacture Gérald Genta ouvre la voie. Dans l’esprit un peu figé du landerneau horloger de l’époque, elle révo-lutionne la perception de la haute horlogerie. Et lui offre, du même coup, sa planche de salut.

Depuis, la Manufacture Gérald Genta a fait des complications horlogères sa marque de fabrique, et de la fonction heure sautante et minutes rétro-grades son signe distinctif. En 1994, à l’occasion de ses 25 années, elle crée, pour la première fois au monde, une montre-bracelet Grande son-nerie tourbillon automatique avec carillon Westminster à quatre mar-teaux et quantième perpétuel. Avec plus de 1000 composants, elle est, aujourd’hui encore, l’une des plus compliquée jamais réalisée.

Première mondiale également pour son 40e anniversaire : lancée en avril 2009, l’octo Répétition Minutes allie cette fois heure sautante, minutes rétrogrades et répétition minutes. Cerise sur le gâteau : chaque pièce de cette nouvelle collection hors du commun est unique. Les cadrans baroques, ornementés de multiples motifs géométriques typiquement Gérald Genta, sont parfois laqués de rouge, parfois de noir, parfois gravés dans l’or gris, parfois dans l’or rouge.

L’art à l’état purMais cette année anniversaire marque également un vérita-ble tournant dans l’histoire de la marque. Parvenu au som-met de la maîtrise du mécanisme grande sonnerie, Gérald Genta a souhaité lui offrir l’écrin parfait. Au carrefour de la tradition et de l’ingénierie, la maison a créé une grande sonnerie absolument unique. Baptisée Arena Metasonic, sa carrure est réalisée dans un alliage exclusif, le Magsonic®, qui optimise au possible la sonorité des timbres (lire ci-contre). La conception unique de son boîtier, qui fait l’objet d’un brevet, est inspirée d’une caisse claire de batterie. La construction est également étanche pour ne pas perturber le son qui pourrait s’engouffrer dans les passages d’air autour des poussoirs d’armage. Alliée à un mouvement tourbillon, l’Arena Metasonic incarne l’art horloger à l’état pur.

le son, l’autre beauté de la montreles métaux couramment utilisés en horlogerie ne chantent pas tous de la même manière. comprenez : ils ne possèdent pas tous les mêmes caractéristiques physiques déterminantes dans la diffusion du son. l’acier par exemple, contrairement aux idées reçues, se révèle être un piètre chanteur, alors que le titane, pas très dense mais qui possède un faible coefficient de déperdition sonore, s’en sort bien.

ces conclusions, la manufacture Gérald Genta les a tirées en collaboration avec le laboratoire d’une université française. un proto-cole de tests mesurant la densité, l’élasticité et le coefficient de perte d’un matériau a été établi. but de ces recherches : dénicher le métal qui donnera la plus belle musicalité à un mécanisme de sonnerie. visant l’excellence, c’est finalement un alliage, dont la composition est tenue secrète, que la manufacture met au point. le magsonic® rassemble ainsi toutes les propriétés physiques nécessaires à l’obtention d’un son aussi mélodieux qu’intense.

De l’oreille à l’ordinateurla r&D en physique des sons n’est pas une préoccupation récente chez Gérald Genta. en 2004 déjà, la manufacture mettait au point un logiciel permettant d’harmoniser la qualité des notes produites par ses montres à sonnerie. sur ce genre de pièces, des retouches à la main sont obligatoires, soit sur la longueur des timbres, soit sur leurs points de fixation. et c’est à l’oreille que les horlogers accordaient la montre.

Grâce à ces recherches, la manufacture Gérald Genta parvient à mesurer l’intensité en décibels des notes, leur justesse et leur cadence en millisecondes. ainsi, les grandes sonneries, qui résonnent jusqu’à 35’040 fois par an, émettent invariablement un sol pour les heures, des do, ré, mi et sol pour les différentes combinaisons de quarts et un ré pour les minutes. les retouches manu-elles sont toujours indispensables (jusqu’à une douzaine), mais les critères convergent, garantissant une mélodie unique. /fe


Société du Groupe Bvlgari

Direction Gérald Roden, CEO


collections-PHares.Octo

.Arena

.Gefica .Fantasy

best-sellerOcto Quattro Retro

Prix De vente PublicsA partir de CHF 17’000.-


site internetwww.geraldgenta.com

1. Détail du mouvement de l’Octo Répétition Minutes, lancée pour les 40 ans de la marque.

2. La nouvelle Arena Metasonic est réalisée dans un alliage exclusif, le Magsonic, qui optimise la sonorité.

3. Un appareillage maison relié à un logiciel permet d’harmoniser la qualité des notes.

4. Sur les grandes sonneries, le Maitre Hor-loger peut effectuer jusqu’à une douzaine de retouches à la main, soit sur la longueur des timbres, soit sur leur point de fixation.


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Girard-Perregaux ,pionnière des temps modernesSes origines remontant à 1791, la manufacture de La Chaux-de-Fonds cultive avec passion les valeurs de la Haute Horlogerie. Son design emblématique des trois Ponts d’or, dont c’est le 125e anniversaire, illustre parfaitement le respect de Girard-Perregaux pour son héritage riche d’inspirations.

Pionnière, la marque Girard-Perregaux l’a toujours été. D’abord parce qu’elle est née du savoir-faire de précurseurs qui ont fait de l’horlogerie suisse ce qu’elle est aujourd’hui : parmi eux, le Genevois Jean-François Bautte qui signe ses premières montres en 1791, et le couple Constant et Marie Girard-Perregaux, fondateurs de la manufacture éponyme en 1856 à La Chaux-de-Fonds. Les deux maisons finiront par fusionner en 1906. Pionnière, la marque l’est aussi et surtout parce qu’elle n’a jamais cessé d’innover : en 1965, elle est la première à mettre au point un balancier-spiral battant à haute fréquence, 36’000 alternances par heure. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins d’une centaine de variantes de mouvements sophistiqués qui constituent son patrimoine.

Une marque visionnaireGirard-Perregaux perpétue la recherche de l’excellence avant tout à travers ses créations de Haute Horlogerie héritées de la tradition. L’emblématique Tourbillon sous trois Ponts d’or en est la plus remarquable expression. 125 ans se sont écoulés depuis le dépôt auprès du United States Patent office d’un dessin représentant un mouvement à trois ponts en forme de flèches, disposés parallèlement. Une vision du mouvement horloger tout à fait innovante pour l’époque puisqu’au-delà de son intérêt technique et fonctionnel, celui-ci devenait également un élément de design à part entière. La saga du Tourbillon sous trois Ponts d’or est auréolée de gloire et de récompenses, dont une médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1889, saluant le travail de patience et de précision des artisans qui lui donnent vie. Cette pièce maitresse est toujours réalisée par la Manufacture dans des ver-sions modernes. Plus de 20 étapes de création sont nécessaires pour transformer quelque 180 composants minuscules en cette « architecture unique qui révèle une tradition séculaire que nous avons l’honneur et le devoir de perpétuer », souligne aujourd’hui Luigi Macaluso, le Président de la marque.

Une nouvelle boutique à New YorkPerpétuer un savoir-faire consiste aussi à le faire connaître. Girard-Perregaux l’a bien compris en travaillant en partenariat avec des détaillants minutieusement choisis. Mais également en ouvrant plusieurs boutiques sur des marchés stratégiques. Après Gstaad, Hong Kong, Macao, Shanghai, Pékin et Prague, la maison horlogère a ouvert, fin 2009, une boutique sur Madison Avenue, à New York. Un signe positif, en ces temps de crise, à l’attention du marché américain, l’un des plus importants pour la marque. Située au cœur du quartier le plus prestigieux de la ville, la boutique dévoile sur 140 m2 répartis en trois niveaux un ensemble esthétique qui n’est pas sans rappeler l’architecture newyorkaise des années 30. A travers cet univers inspiré du mouvement Art Déco auquel Girard-Perregaux est sensiblement lié, la marque se développe ainsi un peu plus aux Etats-Unis. Et, selon son Vice-Président, Stefano Macaluso, elle « renforce son image de marque ainsi que le réseau des détaillants multimarques dans une stratégie précise et ciblée » qui vise à cultiver l’ADN de Girard-Perregaux bien au-delà de son berceau.

l’innovation en mouvementrares sont les maisons horlogères à pouvoir se targuer sans rougir du statut de manufacture. Girard-Perregaux fait partie de ce cercle très fermé puisqu’elle crée, développe et produit aussi bien les composants externes de la montre que les mouvements qui les animent. le statut lui impose de relever des défis permanents pour atteindre un niveau de qualité et de fiabilité toujours plus élevé.

il faut du temps et de la passion pour créer les objets les plus précieux. au sein de la manufacture, des années sont parfois nécessaires à l’élaboration d’un nouveau modèle. Du travail consciencieux de l’ingénieur qui conçoit le mouvement, à celui de l’angleur qui lustre jusqu’à cinq fois consécutives de délicates et minuscules pièces métalliques, en passant par celui de l’horloger, testant sa patience en montant et démontant plusieurs cen-taines de composants autant de fois qu’il le juge nécessaire, chacun consacre son expérience à parfaire les moindres détails.

en amont de ce travail long et méticuleux, le département recherche & Développement constitue la clé de voûte de l’innovation et de la quête de l’excellence chère à Girard-Perregaux. Depuis 1884 et le dépôt du brevet des trois Ponts d’or, la marque a déposé plus de 80 brevets, constituant au fil des ans un héritage exceptionnel dans le domaine de la chronométrie. certains brevets écrivent d’ailleurs à eux seuls d’importants chapitres de l’histoire de l’horlogerie. c’est le cas de l’echappement constant dévoilé en 2008 dont l’objectif est de permettre la réalisation de mécanismes de Haute Horlogerie à la précision inégalée. une innovation qui en laisse présager de nouvelles dans les années à venir. /mdp


Entité de Sowind SA

Direction Luigi Macaluso, Président

nombre De collaborateurs300 (Sowind)

collections-PHares.Vintage 1945

.ww.tc.Girard-Perregaux 1966

.Cat’s Eye

best-sellerww.tc

Prix De vente PublicsDe CHF 8’000.- à 650’000.-


site internetwww.girard-perregaux.com

1. Girard-Perregaux a ouvert sa première boutique en propre à Gstaad en 2004.

2. En 2008, la dernière innovation de la manufacture est une nouvelle avancée dans le domaine de la chronométrie : l’échappement Constant, dénué de spiral. 3. Le 25 mars 1884, Constant Girard-Perregaux déposait le brevet d’un dessin représentant un mouvement à trois ponts en forme de flèches et disposés parallèlement : le Tourbillon sous trois Ponts d’or. 4. Installée à La Chaux-de-Fonds, Girard-Perregaux est l’une des rares entreprises horlogères à jouir du statut de manufacture. 5. La prestigieuse famille des Tourbillons sous trois Ponts accueille une édition limitée : un nouveau boîtier de Vintage 1945, au profil galbé, abrite une forme rare des trois ponts.

par Marie de Pimodan

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Cinq inventions brevetéesEn 2004 naît le Double Tourbillon 30°, avec une seconde cage in-clinée de 30 degrés placée à l’intérieur de la première – les deux cages tournant à des vitesses différentes. Cette construction se retrouve notamment sur le modèle Invention Piece 1, doté d’un système original d’affichages semi-circulaires ; le modèle Double Tourbillon Technique, lancé en 2009, la réinterprète dans une version tout en transparence. En 2005, Greubel Forsey présente le Quadruple Tourbillon à Différentiel. L’année 2006 marque l’avènement du Tourbillon 24 Secondes Incliné, qui exploite les avantages chronométriques de la rotation rapide d’une seule cage inclinée à 25 degrés. Sur l’Invention Piece 3, ce mécanisme aérien s’allie à un cadran comportant un message gravé des deux inven-teurs. Hors du domaine du tourbillon, Greubel Forsey s’est égale-ment attaquée à certains fondamentaux de la montre en présen-tant un « balancier-spiral binôme » doté d’excellentes propriétés mécaniques ainsi qu’un « différentiel d’égalité » dispensant une force constante à l’organe réglant. Les deux horlogers sont par ail-leurs les créateurs de l’opus 6 (2006) pour Harry Winston.

Greubel Forsey , les rois du tourbillon

En quelques années et quelques inventions très remarquées, la marque Greubel Forsey s’est imposée comme l’une des grandes signatures de la « haute horlogerie technique ».

Un parcours dédié tout entier à l’innovation, à la précision et aux performances.

par Hervé Genoud

un nouvel écrina l’été 2009, Greubel Forsey a regroupé et déplacé ses activités sur un nouveau site, aux eplatures Grises, entre la chaux-de-Fonds et le locle, villes inscrites désormais au patrimoine mondial de l’unesco. le complexe regroupe deux constructions distinctes jointes en une étonnante synthèse qui reflète parfaitement le double visage de la marque et de ses produits.

une parfaite intégrationD’un côté, le passé et la tradition, avec une ferme neuchâteloise du xviie siècle classée « monuments et sites », bel exemple de ces maisons paysannes qui furent le berceau de l’horlogerie dans les hauts du Jura, entièrement rénovée pour loger les salons d’accueil, le département « pièces uniques » ainsi que le service après-vente de la marque.

De l’autre, l’avenir et l’innovation, avec un bâtiment ultramoderne regroupant le développement, le laboratoire, le département qualité, la production et les services administratifs. architecture de verre, de bois et de béton, cette structure asymétrique semble surgir en pente douce du toit de l’habitation traditionnelle. Par ses larges surfaces vitrées, elle offre un environnement baigné de lumière aux horlogers travaillant dans la manufacture. sa toiture végétalisée assure une belle intégration avec les pâturages environnants.

outre la marque Greubel Forsey proprement dite (dans le capital de laquelle le groupe richemont possède depuis 2006 une participation de 20%), ce nouveau complexe de 2800 m2 abrite également les activités des autres sociétés fondées par les deux horlogers, complitime (manufacture de mouvements pour une clientèle sélectionnée), ct Design (bureau de design horloger) et ct time. Pour distribuer la centaine de montres Greubel Forsey produites chaque année, avec des prix se chiffrant en centaines de milliers de francs suisses, la marque bénéficie d’un réseau international très sélectif de détaillants, une trentaine en tout, dont quatre pour la suisse. /hg


Société anonyme

DirectionRobert Greubel, Stephen Forsey

et Emmanuel Vuille

nombre De collaborateurs63 pour Greubel Forsey, 100 pour l’ensemble des sociétés

collections-PHares.Double Tourbillon 30°.Tourbillon 24 Secondes.Quadruple Tourbillon

.Double Tourbillon Technique

best-sellerDouble Tourbillon 30°

Prix De vente PublicsDe CHF 300’000.-

à 670’000.-, HT

ProDuction annuelleEnviron 100 pièces

site internetwww.greubelforsey.com

1. Le Double Tourbillon 30° comprend une seconde cage incliné de 30° placée à l’intérieur d’une première.

2. Tourbillon 24 Secondes : la cage du tourbil-lon de ce modèle effectue une rotation com-plète en un temps record de 24 secondes.

3. Le nouveau site de Greubel Forsey : d’un côté, l’innovation ; de l’autre, la tradition.

4. Quadruple Tourbillon à Différentiel Sphérique : quatre tourbillons associés à deux organes réglants autonomes.

5. Démystifier l’horlogerie par un voyage au cœur du mécanisme : c’est la volonté des créa-teurs de ce Double Tourbillon Technique.

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En horlogerie, il y a ceux qui disent « rien de nouveau sous le soleil » et ceux qui pensent « tout reste à inventer ». Robert Greubel et Stephen Forsey sont du second cercle. En 1999, ces deux spécialistes des com-plications quittent Renaud & Papi pour travailler ensemble. En 2001 voit le jour CompliTime, une société se consacrant au développement de mouvements compliqués. Mais les deux compères rêvent surtout de créer leur propre marque. C’est chose faite en 2004 avec la présentation d’une première « invention fondamentale » qui attire immédiatement l’attention des connaisseurs. Depuis lors, les nouveautés techniques se sont succédé à un rythme soutenu et elles ont donné naissance à une belle palette de modèles les mettant en valeur de manière parfois très spectaculaire.

Un défi à la gravitéS’il est un domaine où Greubel Forsey s’est imposée, c’est bien celui du tourbillon, ce mécanisme inventé au tout début du XIXe siècle pour neutraliser les effets de l’attraction terrestre sur la marche de l’organe réglant. Mais ce système de petite cage tournante abritant le balancier-spiral et l’échappement a été créé, faut-il le rappeler, pour les montres de poche, qui passaient le plus clair de leur temps en position verticale dans les goussets. D’où, selon certains, son inutilité sur une montre-bracelet. Les deux « inventeurs horlogers » se sont donc attachés à perfectionner le tourbillon en recherchant des solutions plus adaptées à la montre-brace-let. Ils ont exploré diverses approches novatrices en multipliant les cages de tourbillons et en jouant sur leurs inclinaisons ainsi que sur leurs vi-tesses de rotation – le but étant d’obtenir une meilleure chronométrie.

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H. Moser & Cie , ode à la pureté

Figurant parmi les très rares manufactures complètes de

Suisse, H. Moser & Cie récolte aujourd’hui les fruits d’une

stratégie qui semblait comme à contre courant il y a quelques années : une ligne sobre et pure alliée à la maîtrise de la fabri-cation de tous les composants

horlogers, spiraux compris. Exactement ce que recherchent les amateurs de belles montres

par temps de crise.

Il est parfois des stratégies à contre-courant qui ne révèlent toute leur per-tinence que plusieurs années après qu’elles ont été initiées. Ainsi en va-t-il pour H. Moser & Cie. En 2005, année du lancement de la marque horlogère schaffhousoise, l’horlogerie est en pleine exubérance bling-bling. L’heure est à la surenchère formelle, à l’opulence des matières et à l’ostentation mé-canique. or, dans ce contexte enfiévré, la proposition de H. Moser & Cie détonne singulièrement par son classicisme absolu : des montres rondes ou tonneau aussi simplement que magnifiquement dessinées, des cadrans d’une sobriété exemplaire, des boîtiers subtilement taillés, des verres fine-ment bombés. Tout est fait pour le confort au porter et l’affichage. Mais mieux encore, sous cette apparence en forme d’ode à la pureté horlogère battent des mouvements mécaniques entièrement originaux, intégralement développés et produits par la maison elle-même et qui, conçus dans une optique de fiabilité, d’exactitude et de pérennité, offrent à leur tour une vé-ritable démonstration de pureté et de rigueur horlogères. Une innovation majeure est au cœur de ce retour aux sources de la tradition : le module d’échappement interchangeable qui équipe tous les mouvements de H. Moser & Cie, facilitant grandement le service après-vente.

Reconnaissance immédiateLa profession, unanimement admirative, reconnaît l’excellence de cette of-fre nouvelle et H. Moser & Cie se voit aussitôt couverte des prix les plus prestigieux, dont le Grand Prix de l’Horlogerie de Genève qui lui est at-tribué en 2006 pour son génial et simplissime calendrier perpétuel, le Moser Perpetual 1.

Mais il aura fallu attendre 2009 pour qu’enfin tous les modèles des cinq col-lections que sont Mayu, Monard, Henry Double Hairspring, Monard Date et Moser Perpetual 1 parviennent sur les marchés. Mettant le même sérieux à construire son propre outil industriel qu’à peaufiner ses produits, H. Moser & Cie y a investi plusieurs dizaines de millions de francs et constitué le Mo-ser Group AG. La marque maîtrise désormais en interne la conception et la fabrication de la majorité des composants de ses mouvements, y compris, bien évidemment, l’échappement et les spiraux, s’établissant ainsi comme une des très rares manufactures complètes de Suisse.

Juste retour des choses. Alors que les feux du bling-bling ont terminé en incendie mondial, l’offre de H. Moser & Cie se retrouve en pleine phase avec les nouvelles exigences et préoccupations du temps, parmi lesquelles figure en bonne place l’authenticité. Et ce que H. Moser & Cie propose l’est to-talement : un vrai mouvement manufacture – ce dont très peu de marques peuvent s’enorgueillir –, une pureté stylistique aussi rare que sensuelle et… des prix justes qui ont valu hier aux responsables de H. Moser & Cie d’être traités de « fous » par la concurrence mais qui, aujourd’hui, apparaissent comme étant stratégiquement parfaitement positionnés pour des montres à la chronométrie supérieure (toutes sont testées « façon CoSC » dans 6 positions, mais, contrairement au CoSC, le sont une fois emboîtées, ce qui change tout). Authenticité, pureté, chronométrie, beauté, innovation et prix juste... Que rechercher d’autre en cette trouble période ?

1. H. Moser & Cie est à la base de l’invention du module d’échappement interchangeable, facilitant le service après-vente.

2. Sur la Moser Perpetual 1, la date saute directement d’une fin de mois – sans position intermédiaire – au début du mois suivant.

3. H. Moser & Cie a lancé des versions « fu-mées » de ses modèles Mayu, Monard et Henry Double Harspring.

par Pierre Maillard

versions fuméesen cette année 2009, H. moser & cie a sorti une ligne particulièrement racée et étonnante : les versions dites « fumées » de ses modèles déjà légendaires. alliant boîtier en palladium – un métal précieux particulièrement dur, d’un blanc brillant rayonnant – et des cadrans aux exceptionnelles teintes subtilement fumées, ces garde-temps dégagent une élégance rare. il en est ainsi de la monard Fumé, d’un diamètre de 40,8 mm, avec sa réserve de marche de sept jours assurée par deux barillets montés en série, visible au dos de la montre afin de conserver à l’affichage toute sa mystérieuse pureté. une pureté qui cache une autre innovation technique logée au cœur de ce mouvement à remontage manuel : l’échappement straumann Double Hairspring avec roue d’ancre et ancre en or blanc trempé.

Du grand artautre modèle remarquable, la Henry Fumé, de forme tonneau, elle aussi équipée du même couple de ressorts spiraux qui, en oscillant en sens contraire, se compensent mutuellement et corrigent les effets de l’attraction terrestre. ce mouvement de forme est équipé d’un barillet de grande dimension qui lui confère une réserve de marche de 4 jours. on remarquera aussi sa grande seconde, comparable à celle d’une montre à gousset, qui est une des caractéristiques majeures de l’art horloger de H. moser & cie. Du grand art sous une apparence aussi subtile que dépouillée. /pm

Date De créationHistorique : 1829

Renaissance : 2002

Société anonyme

DirectionEric Moser, Dr. Jürgen Lange,

Hans-Peter Meier, Daniel Zimmermann, Christoph Ammann

et Dieter Fath


collections-PHares.Moser Perpetual 1

.Monard Date.Henry Double Hairspring

best-seller.Mayu

.Monard


ProDuction annuelle1’000 pièces

site internetwww.h-moser.com

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Hermès , le temps de l’imaginaire

La rencontre d’Hermès et de l’horlogerie remonte à près d’un siècle. Mais c’est depuis 30 ans à Bienne que le groupe de luxe français développe son activité horlogère. Le temps de l’imaginaire est son territoire ; la double

dimension horlogère et poétique est sa signature.

La Montre Hermès est au groupe de luxe parisien ce que la branche est à l’arbre : un développement naturel. Parti du travail du cuir pour le domaine équestre dès 1837, c’est par le cuir qu’Hermès va conquérir l’horlogerie. Ce sera d’abord le gainage d’une montre de poche dès 1928, puis la réalisa-tion de bracelets, et même la création d’une montre-ceinture pour le roi Umberto II d’Italie en 1945. A chaque fois, de grandes manufactures horlogères suisses collaborent et les pièces sont proposées à la vente à la sellerie familiale, au 24, Faubourg Saint-Honoré, à Paris. Aujourd’hui, La Montre Hermès, installée à Bienne depuis 1978, fait partie intégran-te de la grande famille des métiers Hermès (14 au total) et côtoie les plus grands noms de la haute horlogerie.

La mission de La Montre Hermès est de développer une of-fre horlogère qui enrichisse l’image de la Maison. Et au siège parisien du groupe, on exprime la volonté qu’Hermès soit un acteur respecté et singulier dans l’horlogerie de prestige. Sous la houlette de Luc Perramond, son nouveau CEo, et forte de sa légitimité certaine sur le segment féminin et à quartz, La Montre Hermès entend consolider sa présence dans l’univers masculin par une offre mécanique plus acces-sible destinée notamment à une clientèle qui, par l’horlogerie, pourrait faire son entrée dans l’univers Hermès. C’est par cette même volonté que Jean-Louis Dumas, président emblé-matique du groupe Hermès pendant près trois décennies, a créé La Montres Hermès en 1978. Et rappelons qu’à l’époque les sociétés actives dans le luxe n’étaient, pour une grande majorité d’entre elles, guère intéressées à l’horlogerie.

Dimension horlogère et poétiqueHermès est une Maison atypique et elle entend bien le faire valoir égale-ment en horlogerie. Ainsi « le temps de l’imaginaire » est le territoire de marque qu’Hermès s’est approprié dans l’univers de la mesure du temps. « C’est la double dimension horlogère et poétique qui doit être la signature de La Montre Hermès, » souligne Luc Perramond.

Depuis qu’elle propose une offre horlogère, Hermès a fait naître des produits en passe de devenir des icônes : Kelly (1975), Arceau (1978), Clipper (1981), Cape Cod (1991) ou encore Heure H (1996). Cette année, Hermès a une nouvelle fois surpris par une offre originale tout en étant très horlogère, à l’image de la Dressage quantième perpétuel, de l’Arceau Pocket ou encore de la Pendulette Boule 8 jours Spirale. Cette dernière présente une sphère de cristal de 88 millimètres de diamètre et pesant plus d’un kilo abritant un mouvement Vaucher Manufacture inédit, le H1951. Doté de cinq barillets, il dispose d’une réserve de marche impressionnante de 200 heures et se re-monte en faisant pivoter sur elles-mêmes les deux demi-sphères. Cette pièce, dont la mécanique est visible à 360°, marque un tournant dans l’histoire de la marque : celui de la haute horlogerie pour elle seule, affranchie de l’art du cuir qui a fait le succès de la sellerie parisienne. La preuve, s’il en fallait une, que l’aventure horlogère d’Hermès a encore de belles heures devant elle.

la montre qui ralentit le tempsil y a des heures qui filent comme des secondes, et des secondes que l’on voudrait voir durer des heures. rien n’est en effet plus court qu’un rendez-vous galant, qu’une sieste à l’ombre d’un palmier, qu’un repas entre amis. Parce que la durée du temps est relative à l’humeur, la montre Hermès a choisi d’allonger celle des instants précieux en créant le modèle cape cod Grandes Heures. Génial instrument de domptage du temps, il redonne à son propriétaire le sens des priorités.

entre 11h et 13h, l’espace réservé sur le cadran est en effet quadruplé. De même, la distance parcourue par l’aiguille des heures entre 17h et 19h est quatre fois plus importante qu’à l’accoutumée, réduisant à la portion congrue le reste de la journée.

un calibre exclusifmais comme le sens des priorités n’est pas le même d’un individu à l’autre, Hermès offre le choix de six cadrans différents, selon les moments de la journée que l’on souhaite étirer : tempo adagio entre 12h et 14h et entre 18h et 20h, mais aussi entre 13h - 15h et 19h - 21h, etc.

ludique, ce concept est rendu possible grâce à un module composé de rouages de forme ovale, permettant d’accélérer ou de ralentir la marche de l’aiguille des heures. minutes et secondes, quant à elles, s’égrènent à un rythme ordinaire. ce module se greffe au mouvement vaucher manu-facture 4000.

ce modèle Grandes Heures en or rose révèle le nouveau boîtier de la collec-tion cape cod. etanche à 50 mètres, il affiche des dimensions généreuses mais discrètes de 37 sur 36,5 mm. Quant au bracelet, manufacturé dans les ateliers de la montre Hermès à bienne, il est disponible en alligator havane sur une boucle déployante à sécurité. /mj


Société anonyme

Direction Luc Perramond, CEO


collections-PHares.Cape Cod

.Arceau.Clipper

.Heure H.Kelly

best-sellerCape Cod

Prix PublicsDe CHF 1’800.- à plusieurs

centaines de milliers de francs pour les commandes spéciales.

ProDuction annuelleNon communiquée

site internetwww.hermes.com

1. La pendulette Boule 8 jours Spirale est un concentré de l’esprit Hermès : une boule en cristal de 88 millimètres de diamètre, constituée de 231 composants pour un poids total de plus d’un kilo ! 2. Le logo d’Hermès, « le duc attelé », est là pour rappeler les origines de la marque : le cuir et l’univers du cheval. 3. Pégase devant le stand Hermès de Baselworld. 4. 6. 7. Hermès entend consolider sa présence dans la montre mécanique. Une approche qui correspond à l’ADN de la marque, tournée vers l’artisanat. 5. La Cape Cod Grandes Heures utilise un système sophistiqué de roues dentées ovales permettant d’accélérer ou de ralentir le mouvement de l’aiguille des heures.

par Michel Jeannot

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Il fallait un Jean-Claude Biver pour que Hublot devienne synonyme d’unique. Un développement audacieux, un marketing inattendu, une manufacture flambant neuve...

Hublot est unique. Son CEO ne s’est d’ailleurs pas trompé en baptisant son premier calibre, le bien nommé Unico. Interview de celui qui, en plus d’avoir du flair, a toujours

un temps d’avance.

La nouvelle manufacture Hublot s’étend sur 6000 m2 à la pointe de la technologie, qui abrite aussi une école d’horlogerie, une crèche, des start up… Une nouvelle façon de penser l’industrie horlogère ?Ce n’est pas tant une nouvelle façon de penser l’industrie horlogère qu’une nouvelle façon de penser en général ! En tant qu’unité industrielle, nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos employés et de la formation. Il est trop facile de toujours demander à l’Etat de jouer ce rôle. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’offrir une crèche aux mamans qui travaillent chez nous et dans notre région.

Une nouvelle manufacture pour une production intégrée ?C’est effectivement un très grand pas qui va nous ouvrir la porte de la production intégrée... mais elle ne le sera jamais à 100% : quel intérêt de fabriquer des mouvements que l’on peut déjà trouver sur le marché ?! Nous mettrons nos forces dans la conception de mécanismes qui n’existent pas encore, comme l’Unico.

Aux côtés de ce premier mouvement in house (lire ci-contre), vous lancez des produits inattendus : les skis All Black conçus avec la manufacture Zai, le All Black Bike, fruit de la fusion avec les cycles BMC… Jusqu’où imaginez-vous la diversification ? Je ne les vois pas comme des produits de diversification. Nous ne cherchons pas à faire du chiffre d’affaires additionnel, mais à exprimer le concept de fusion hors de l’horlogerie. C’est aussi une manière de faire plaisir aux collectionneurs de la marque… et de nous faire plaisir à nous !

Concernant vos engagements sportifs, là encore, force est de constater un développement tous azimuts : populaire, avec le football, l’Euro 2008 et Manchester United ; élitiste, avec le polo… Hublot suit ses clients. Il faut donc qu’ils puissent rencontrer leur marque à chaque sport pratiqué. Il est fini le temps du mono-sport : on peut très bien jouer au Polo, aller sur son yacht et assister à un match de football durant la même semaine !

D’où votre partenariat conclu avec Alinghi et Ernesto Bertarelli pour défendre la Suisse et la 33e America’s Cup ?Hublot a toujours été associée au yachting, ne serait-ce que par son nom ! Nos partenariats avec des clubs prestigieux tels que le Yacht Club Monaco et le Real Club Nautico de Palma, ainsi que nos opérations de sponsoring de régates et bateaux, sont là pour le prouver. L’alliance avec Alinghi coule de source ! Ce d’autant plus que nous soutenons ainsi un projet national : une centaine d’entreprises suisses de pointe ont, avec l’Ecole Polytechnique Fédérale, rendu ce projet possible. Notre soutien va dès lors plus loin que le pur sponsoring.

Le polo, sport de niche, est déjà occupé par de nombreuses marques. Comment Hublot marque-t-elle sa différence ? Par le fait que nous soutenons surtout et avant tout des matches exceptionnels. Le Perfect Match - ou « 80 Goals » - à Paris en juin 2009 réunissait sur le terrain onze des douze meilleurs joueurs au monde ! Ce fut la première fois que l’on pouvait assister à un match de ce niveau en dehors de l’Argentine. Et vu l’enthousiasme général, nous allons multiplier les rencontres et mettre sur pied un circuit 80 Goals.

Quel qualificatif résume le mieux la marque Hublot ? Omniprésente ? Pluridisciplinaire ? Audacieuse ? Autonome ?Les 4 sont justes ! Il faudrait encore ajouter : innovatrice, différente, exclusive.

1. + 2. « L’alliance avec Alinghi coule de source ! », s’exclame Jean-Claude Biver, qui réussit là un coup médiatique spectaculaire.

3. La nouvelle Big Bang All Black II est équi-pée d’un bracelet en céramique, une première pour Hublot. 4. L’Unico, premier mouvement conçu, développé et réalisé à l’interne, dévoile ses rouages à travers le cadran.

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Hublot , unique en son genrepar Anne-Marie Belcari

unico, le premier mouvement Hublotet de un ! Hublot présente son premier mouvement conçu, développé et fabriqué en interne. en quoi l’unico est-il unique ? il suffit de le regarder pour comprendre : ses rouages sont visibles non pas par le fond du boîtier, mais par le cadran. il fallait y penser.

Jean-claude biver l’a fait. originale, cette idée impliquait, ni plus ni moins, d’inverser la construction du mécanisme afin que les aciers, pivots, roues, embrayage et autres marteaux figurent côté face. Deux ans de travail plus tard, voici donc l’unico, mouvement chronographe automatique qui arbore fièrement sa roue à colonne côté cadran. une première dans l’architecture horlogère.

l’erreur serait cependant de s’arrêter à cette seule considération visuelle. en digne héritier du concept qui a propulsé Hublot dans les starting blocks de la course horlogère, l’unico fusionne en effet tradition et innovation avec une grande maîtrise technique. chronographe automatique de 13½ lignes à double embrayage et 72 heures de réserve de marche, il dispose d’un « porte échappement », bloc sur lequel sont montés le balancier spiral et l’échappement à ancre, un plus pour le service après vente. l’échappement est en silicium, donc plus léger, sans besoin de lubrification.

Premier unico d’une longue série, ce calibre 1240 est interchangeable avec les autres mouvements big bang, y compris les plus sophistiqués : avec les mêmes caractéristiques d’emboîtage que le 7750, il peut s’intégrer sans problème dans les montres Hublot actuelles… visionnaire, Jean-claude biver l’est sans aucun doute. la manufacture développe actuel-lement des modules complémentaires, tels qu’affichage Gmt, quantième perpétuel et annuel. elle table en outre sur une production de 10’000 à 15’000 mouvements d’ici 2012, pour Hublot exclusivement. il fut un temps où la marque avait envisagé de vendre l’unico à des tiers. mais unico est unique et restera le monopole de Hublot.


Société du groupe LVMH

DirectionJean-Claude Biver, CEO, Administrateur Délégué


collections-PHares.Big Bang.Classic

.Classic Fusion.King Power

best-sellerBig Bang en or rouge avec lunette céramique noire, inserts boîtier en résine composite, cadran carbone,

bracelet caoutchouc (réf. 301.PB.131.RX)

Prix De vente PublicsDe CHF 3’900.- à 210’000.- (et 1 million pour certaines pièces uniques entièrement serties)


site internet et tv Hublotwww.hublot.com

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IWC Schaffhausen , engagée dans le développement durable

Après avoir obtenu la certification « carbon neutral » lors de l’extension de sa manufacture, IWC Schaffhausen

s’engage résolument en faveur du développement durable via un soutien aux fondations Charles Darwin et Adventure

Ecology. Non sans avoir développé des garde-temps emprunts de cette philosophie « responsable ».

Les Maisons horlogères ne passent généralement pas pour les parangons de la défense environnementale. Il semble toutefois qu’une prise de conscience commence à sourdre. Et dans ce domaine, IWC a certainement montré la voie. « Toute entreprise a une responsabilité économique, sociale et écologique », défend son patron Georges Kern. Conformément à ce leitmotiv, la manufacture a ainsi obtenu en 2007 la certification « carbon neutral ». Forte de ce premier résultat, la direction de la Maison a mis en place des incitations destinées à propager cette « pensée verte » au sein de ses collaborateurs comme auprès de ses fournisseurs.

Un « laboratoire de l’évolution »IWC ne s’est toutefois pas s’arrêtée en si bon chemin. Dernièrement, la maison hor-logère annonçait son soutien à deux fondations écologiques. Depuis 2008, la manu-facture est en effet partenaire de la Charles Darwin Foundation, une organisation qui lutte pour la préservation du site des îles Galapagos, un écosystème unique et menacé. Dès 2009, IWC entend ainsi faire partie des défenseurs de ce « laboratoire de l’évolution », notamment via le lancement de son Aquatimer Chronographe Edition Galapagos Islands (Cal. 79320) résistante à une pression de 12 bars. Ce modèle fait partie de la nouvelle collection Aquatimer aux boitiers de 44 mm, lunette tournante extérieure et système innovant de remplacement des bracelets. A noter l’Aquatimer Deep Two, montre de plongée dotée d’un bathymètre mécanique servant à la mesure des profondeurs de plongée.

Autre coopération d’envergure : IWC s’est lié à David de Rothschild, avocat passionné de la protection climatique via son organisation Adventure Ecology. Et pour bien mar-quer les esprits, en 2009, les deux partenaires ont monté une expédition scientifique vers l’Eastern Garbage Patch, région du Pacifique qui subit une accumulation gigan-tesque de déchets plastiques en raison des courants. Les navigateurs ont embarqué à bord du Plastiki, un catamaran « révolutionnaire » fabriqué à partir de bouteilles en PET et de déchets recyclés. Là également, l’événement est souligné par le lancement de l’Ingenieur Automatic Mission Earth « Adventure Ecology » (Cal. 80110), une montre robuste et résistante, étanche à 12 bars.

Un nouveau « flagship »Si l’engagement écologique d’IWC ne se dément pas, la manufacture n’en néglige pas moins son réseau de distribution avec, notamment, l’ouverture de sa première boutique « flagship » à Hong Kong. Cet espace, où chacune de ses collections dispose de sa pro-pre pièce d’exposition, est en outre agrémenté de produits haut de gamme et exclusifs directement en rapport avec chacun des univers de ses différentes lignes. Car les mon-tres IWC ne sont pas de simples instruments de mesure de temps mais incarnent un véritable « art de vivre ».

l’affichage numérique revisitéavec son modèle Da vinci calendrier Perpétuel Digital Date et mois, iWc a voulu rappeler la première période de garde-temps à affichage numérique en provenance de schaffhouse, il y a de cela plus de cent ans. « cela fait plusieurs années que nous avons décidé de développer ce modèle qui arrive à point nommé, expliquait Georges Kern, patron de la manufacture, lors de la présentation du modèle au salon international de la Haute Horlogerie 2009. en d’autres termes, iWc fait dans l’utile et non le futile. tous ces mélanges de complications auxquels nous avons été habitués ces dernières années ressemblent aujourd’hui à un « salto mortale ». chez iWc, nous ne voulons pas jouer cette surenchère. nos complications sont d’une complexité « moyenne », comme l’illustre très bien la Da vinci calendrier Perpétuel. Depuis 1985, iWc s’est d’ailleurs fait une spécialité des chronographes à calendrier. ce dernier modèle trouve ainsi sa pleine justification. »

un nouveau calibreParticularités du modèle, ce chronographe flyback à calendrier avec affichage nu-mérique de la date, du mois et du cycle des années bissextiles est programmé mécaniquement à perpétuité avec une première correction par l’utilisateur en 2100, selon les dispositions du calendrier grégorien, par réglage rapide du quantième au moyen de la couronne. ce garde-temps est doté d’un nouveau mouvement de manufacture (cal. 89800) avec remontage automatique à double cliquet et système antichocs intégrés. /cr


Société du groupe Richemont

DirectionGeorges A. Kern, CEO


collections-PHares.Portugaise.Da Vinci.Ingenieur

.Montres d’aviateurs (Classic et Spitfire)

.Aquatimer.Portofino

best-sellerPortugaise Chronographe

Automatique


ProDuction annuelle50’000 à 60’000 pièces

site internetwww.iwc.com

1. David de Rothschild, fondateur de l’organisation Adventure Ecology, a créé le Plastiki, catamaran révolutionnaire fabriqué à partir de bouteilles en PET. Il a monté une expédition scientifique avec IWC Schaffhausen.

2. Le lancement de l’Aquatimer Chro-nographe Edition Galapagos Islands vise à soutenir la Charles Darwin Foundation.

3. La première boutique « flagship » d’IWC Schaffhausen à Hong Kong réserve une pièce d’exposition à chaque famille de produits : à gauche, des objets haut de gamme en rapport avec la collection Aquatimer ; à droite, la collection Portugaise. 4. La nouvelle Da Vinci Calendrier Perpétuel Digital Date et Mois propose une lecture digitale de la date, du mois et du cycle des années bissextiles.

par Christophe Roulet

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Jaeger-LeCoultre ,un patrimoine compliqué et vivant « L’âme » de la montre : c’est ce que la Manufacture du

Sentier se propose de faire découvrir au visiteur à travers « La Grande Maison des Complications », nouvelle exposition

temporaire de sa Galerie du Patrimoine.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, « La Grande Maison des Complica-tions » n’est pas le nom d’une maisonnée où tout ne serait qu’embarras. C’est le titre de la nouvelle exposition temporaire présentée par Jaeger-LeCoultre dans sa Galerie du Patrimoine*. Alors qu’ailleurs on cherche à éviter toute complica-tion, ici on les crée depuis plus de 175 ans.

Quand Antoine LeCoultre fonde au Sentier en 1833 son premier atelier – qui va devenir la Manufacture que l’on connaît aujourd’hui avec ses 1000 collabora-teurs et ses 40 métiers répartis sur 23’000 m2 – , la Vallée de Joux est déjà connue pour être la « Vallée des Complications ». Mais Antoine LeCoultre va apporter à cet art horloger une nouvelle dimension en repensant intégralement le mode de fabrication de ces mouvements tenus pour les plus compliqués au monde, conçus et fabriqués jusqu’alors par quelques dizaines d’artisans d’exception. Son but est de mécaniser les opérations qui peuvent l’être afin d’atteindre une plus grande fiabilité que celle qui ne repose que sur l’œil et la main de l’artisan. Plus de 30 ans lui seront nécessaires pour mettre au point machines et instru-ments de mesure lui permettant d’atteindre ses hautes exigences. Parmi ses inventions, Antoine LeCoultre met ainsi au point en 1844 le Millionomètre, premier instrument au monde capable de mesurer le micron ! En 1870, il se lance enfin dans la fabrication en série (6, 12, 24 ou même 60 exemplaires) de montres compliquées. C’est une première historique qui fait passer l’horlogerie de l’ère du prototype à celle du produit intégralement maîtrisé.

A l’écoute de « l’âme » Un minuscule objet synthétise cette démarche : un pignon taillé au micron, flottant dans une colonne de plexiglas qui, à l’entrée de l’exposition, ac-cueille le visiteur. Ce pignon, qu’Antoine LeCoultre tenait pour être « l’âme » de toute montre, nous introduit au cœur de ce qui constitue l’essentiel de l’exposition : une démonstration de la précision et de la fiabilité constitutives de la Haute Horlogerie compliquée.

Parmi les plus de 500 calibres à complications conçus et fabriqués entre les murs de la Manufacture, il fallait opérer un choix. L’exposition retient ainsi deux « branches » essen-tielles. D’abord une invitation à découvrir quelques étapes majeures de l’histoire des contributions de la Manufacture à la précision chronométrique : le chronomètre de torpilleur créé en 1895 pour l’US Navy ; les échappements de préci-sion qui, dans les années 1930 et 1940, ont valu à Jaeger-LeCoultre de remporter les prestigieux concours des obser-vatoires chronométriques de Neuchâtel et de Genève ; la montre pilote antimagnétique Mark XI de 1948 destinée à la Royal Air Force ; ou encore le Chronomètre Geophysic offert en 1958 au commandant du sous-marin Nautilus… et tant d’autres pièces.

Puis un véritable voyage sensoriel nous introduit dans l’univers des montres à sonnerie. En pénétrant dans un espace obscurci, le visiteur va découvrir et entendre quinze merveilles mécaniques choisies parmi les plus de 200 calibres à répétition créés par la Manufacture : car il-lon à trois marteaux, régulateur silencieux, timbres dits « cathédrale » ou encore automate à jaquemarts. Une réalisation récente, la Master Grande Tradition à Répé-tition Minutes, datant de 2009, synthétise cette maîtrise historique. Fixé au verre en saphir, son timbre génère un son d’une pureté cristalline exceptionnelle que le visiteur peut écouter retransmis à travers un panneau de luthe-rie. Il peut également regarder de plus près à travers une séquence filmée, qui dévoile le stupéfiant jeu de précision des rouages, des râteaux et des marteaux.

en forme De synthèse : la ligne Master Grande Traditionnouvelle ligne lancée cette année, la master Grande tradition syn-thétise de façon étonnante cette histoire mêlée de précision et de complications. chacun de ses modèles se distingue par la symbiose de deux complications.

la master Grande tradition tourbillon à Quantième Perpétuel com-bine ainsi pour la première fois chez Jaeger-lecoultre un tourbillon et un quantième perpétuel mécaniquement programmé pour donner les indications calendaires sans qu’aucune correction ne soit néces-saire jusqu’en 2100. la master Grande tradition à répétition minutes allie quant à elle un affichage dit « régulateur » (qui, pour la plus grande précision, dissocie sur son cadran les affichages des heures, minutes et secondes) à une exceptionnelle réserve de marche de 2 semaines.

un label de haute qualitéQuintessence de la plus haute tradition horlogère, ces garde-temps d’exception aux visages si classiques sont aussi à la pointe de la modernité. car pour la première fois, ils abritent un échappement en silicium destiné à améliorer encore leurs performances chronomé-triques. ce qu’atteste un nouveau label de qualité développé à cette occasion, le test « 1’000 Hours chrono », qui certifie leur très haute précision en même temps que leur résistance aux chocs. /pm


Société du groupe Richemont (depuis 2000)

DirectionJérôme Lambert, CEO

nombre De collaborateursPlus de 1’000

collections-PHares. Reverso

.Master Control.Duomètre

.Master Compressor.Atmos

.AMVOX

best-sellerReverso

Prix De vente PublicsDe CHF 4’050.- à 2’100’000.-


site internetwww.jaeger-lecoultre.com

1. « La Grande Maison des Complications », exposition temporaire de la Galerie du Patri-moine de Jaeger-LeCoultre, réunit les joyaux de la marque. Ici, les montres à sonnerie.

2. L’ornementation à la main de chaque composant – de l’habillage au mouvement – fait partie des métiers rares amoureusement préservés chez Jaeger-LeCoultre.

3. La Master Grande Tradition Tourbillon à Quantième Perpétuel, première pièce d’une nouvelle collection alliant à chaque fois deux complications.

4. Master Grande Tradition à Répétition Minutes, première du genre à associer une répétition minutes à un affichage régulateur.

par Pierre Maillard

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* Les visites ne sont pas ouvertes au public, mais uniquement sur rendez-vous auprès des boutiques internes ou des points de vente agréés.

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L’histoire de Jean Dunand Pièces Uniques est celle d’une rencontre entre deux hommes : un entrepreneur et un horloger. C’est aussi celle de la création de montres exceptionnelles qui rendent hommage à l’artiste suisse Jean Dunand, un des maîtres de l’Art Déco.

L’histoire de la marque débute en 2001 avec la rencontre de Thierry oulevay et Christophe Claret. L’un et l’autre ont un pedigree impeccable. Le premier a débuté dans l’industrie agro-alimentaire pour rejoindre en 1989 le secteur horloger, où il a fait ses armes chez Piaget. Poussé par sa soif d’entreprendre, c’est lui qui rachète et relance, en 1994, la marque Bovet Fleu-rier, qu’il revend en 2001. on ne présente plus le second. C’est l’un des horlogers les plus doués de sa génération. Il est le créa-teur de nombre de mouvements ultra-compliqués et compte parmi ses clients les plus belles signatures de l’horlogerie, cer-tains allant jusqu’à revendiquer – fait rare dans le milieu - sa collaboration. La volonté des deux hommes est simple : sortir des sentiers battus et ne proposer que des montres d’exception et, pour ce faire, repousser les limites de l’originalité et de la complexité mécanique. Pas moins.

Inspirée par l’Art DécoLa marque qu’ils fondent ensemble se veut aussi un hommage à un artiste suisse auquel l’un et l’autre vouent une grande ad-miration : Jean Dunand, l’un des maîtres de l’Art Déco. Ce courant artistique a su faire appel tant aux techniques qu’aux nouveaux matériaux de son époque, pour marier innovation esthétique et artisanat de haut niveau. C’est dans cet esprit que nos deux associés vont désormais concevoir chacune de leurs

montres, non pas tant parce qu’elles copieront le style Art Déco, mais plutôt parce qu’elles reflèteront, à l’instar des œuvres de Jean Dunand à leur époque, l’avant-garde des arts et technolo-gies d’aujourd’hui. Un dernier détail qui a son importance : considérant chacun de leurs garde-temps comme une œuvre d’art contemporaine, ils ne créeront que des pièces uniques. La marque Jean Dunand Pièces Uniques est née. Le premier fruit de leur collaboration est un modèle Grande Complication édité en six exemplaires, tous rapidement vendus. Puis vient le Tourbillon orbital, une pièce pourtant considérée comme irré-alisable du fait de son tourbillon volant décrivant en une heure un mouvement de révolution autour du cadran. Le modèle est décliné à chaque fois en pièces uniques qui font toutes appel, pour leur habillage, à des Métiers d’Art, la passion de Thierry oulevay : laque de Chine, cadrans en pierres fines, versions joaillières, émaux, miniatures... Et enfin le dernier modèle : Shabaka, une répétition minutes avec un quantième perpétuel qui s’affiche… sur des cylindres ! Les montres Jean Dunand Pièces Uniques sont commercialisées par les meilleurs détail-lants du monde, et, l’imagination et la réputation de Christophe Claret et de Thierry oulevay aidant, le succès est rapidement au rendez-vous. Pourtant, nos deux associés préfèrent garder les pieds sur terre : « Nous sommes réalistes et pragmatiques et bâtissons sur le long terme », disent-ils avec humilité.

shaBaka : inspirée de l’Egypte anciennela dernière création de Jean Dunand Pièces uniques n’est pas passée inaperçue auprès des passionnés d’horlogerie. l’objet, livré depuis l’an dernier, s’inscrit en tous points dans l’esprit de la marque. on retrouve une forte inspiration art Déco dans l’esthétique spectaculaire de son cadran où s’imbriquent guichets chanfreinés et index pyramidaux. la boîte, taillée à la serpe, rappelle l’architecture géométrique et puissante des pylônes de temples égyptiens. ce parti pris original se retrouve jusque dans le nom, shabaka, pharaon de la xxve dynastie ayant régné sur l’egypte il y a 2700 ans. si l’extérieur ne laisse pas indifférent, ce que l’on découvre à l’intérieur de la montre est proprement stupéfiant. une grande complication de plus ? Pas vraiment, puisque christophe claret, fidèle à sa réputa-tion, s’est employé à réécrire certains classiques de l’horlogerie. le plus spectaculaire, car le plus visible, est l’affichage du quantième perpétuel. les indications de jour, de date et de mois s’inscrivent en effet sur quatre cylindres mis en rotation par des systèmes de transmissions à 90 degrés. raffinement supplémentaire : contraire-ment à la plupart des quantièmes perpétuels, l’ensemble s’anime à minuit en un saut instantané déclenché par un dispositif armé au préalable. le mécanisme de répétition minutes n’est pas en reste : il dispose de timbres cathédrale faisant deux fois le tour du mouve-ment pour en améliorer la sonorité. la phase de lune a également fait l’objet d’un soin particulier : son affichage se fait au moyen de disques reproduisant l’ombre portée de la terre sur son satellite et sa précision est d’un seul jour d’écart en 120 ans. enfin, même la réserve de marche a été réinventée puisqu’elle est disposée à même le ressort de barillet, visible au travers du fond transparent de cette pièce d’horlogerie exceptionnelle. /mj


Société anonyme

DirectionThierry Oulevay

nombre De collaborateursMoins de 10

collections-PHares.Tourbillon Orbital

.Shabaka

best-sellerChaque montre est exécutée

en pièce unique

Prix De vente Publicsà partir de 400’000 francs suisses

ProDuction annuelleInférieure à 50 pièces

site internetwww.jeandunand.com

1. Le Tourbillon Orbital et sa jauge de réserve de marche sur le flanc du boîtier.

2. Le Tourbillon Orbital est l’une des pièces maîtresses des collections Jean Dunand.

3. L’exceptionnel modèle Shabaka et ses indications calendaires cylindriques.

4. Développé chez Christophe Claret, le calibre de la Shabaka anime un calendrier perpétuel et une répétition minutes dont on aperçoit(en bas) les timbres cathédrale.

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Jean Dunand , place à l’uniquepar Michel Jeannot

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Dans de nombreuses cultures, la première lune est symbole de renouveau, car elle annonce la nouvelle année ou l’arrivée du printemps. Instrument de mesure universel, la Lune est aussi féminine. Pour lui rendre hommage, la maison horlogère au sa-blier ailé a créé la collection Longines PrimaLuna. Chacun des quatre modèles proposés (en acier, or rose, or jaune ainsi qu’or rose et acier) offre une multitude de déclinaisons, jouant sur le nombre de diamants, la taille du boîtier, la couleur du cadran et des aiguilles ou le choix du mouvement (mécanique ou à quartz). Pas moins de trente versions sont ainsi disponibles, chacune d’elle étant une nouvelle étoile de l’univers Longines, un bijou lumineux digne de la magie lunaire.

Egérie envoûtanteHéroïne du rafraîchissant « Coup de foudre à Bollywood » (2004), Aishwarya Rai Bachchan est aussi l’égérie de la marque de Longines depuis 10 ans. La nouvelle collection féminine de Longines ne pouvait trouver meilleure ambassadrice en sa personne. Née le 1er novembre 1973 à Mangalore dans le sud de l’Inde, celle qui a obtenu le titre de Miss Monde en 1994 est l’actrice la mieux payée de Bollywood, l’industrie cinématographique indienne basée à Bombay. Première ac-trice indienne membre du jury du Festival de Cannes en 2003, courtisée par Hollywood, elle a signé plusieurs films avec de grands noms du cinéma tels que Michael Douglas et Meryl Streep. L’ancienne top-modèle ne passe pas inaperçue tant sa beauté est unique. Le tournage du nouveau spot publicitaire de Longines en fut d’autant plus envoûtant.

« Tu me fais tourner la tête… »Longines, pour qui « l’élégance est une attitude », a voulu marquer le coup en allant produire son clip pour sa nouvelle collection féminine directement en Inde. Dans un palais de Jaipur, au cœur du Rajasthan, c’est donc toute une brochette de vedettes indiennes qui se retrouvent début janvier 2009 pour une journée dédiée à la réalisation de la campagne. Sont présents, Farrokh Chothia, de loin le meilleur photographe de mode du pays et Kiiran Deohans, le maître incontesté des films publicitaires indiens. Et bien sûr, celle qui est considérée par beaucoup comme l’une des plus belles femmes au monde. Aishwarya Rai Bachchan irradie. Un regard, un sourire, tous sont conquis. Le photographe et le réalisateur veillent aux moindres détails. L’équipe est prête et le tournage commence. L’éblouissante indienne aux yeux d’émeraude est accompagnée par une troupe de danseurs traditionnels, spécialement ve-nus de Delhi. Farrokh Chothia la suit pas à pas, mitraillant sans relâche, tandis que Kiiran Deohans la filme sous toutes les coutures. La scène s’achève sur une danse folle. A bout de souffle, l’égérie de Longines s’abandonne sur un canapé. Puis elle fixe la caméra de ses yeux charmeurs et murmure: « Tu me fais tourner la tête… »

Longines , décrocher la Lune

La nouvelle collection dame de Longines est sortie sous les feux des projecteurs en octobre grâce à son ambassadrice de charme, Aishwarya Rai Bachchan. Dans un

clip publicitaire, la célèbre actrice indienne s’est mise au service de Longines PrimaLuna, dernière née de l’horloger de Saint-Imier. Casting de rêve et danses

endiablées pour un tournage sur fond de Lune.

par Nicolas Paratte

la plus ancienne marque déposée à l’OMPIle 27 mai 1889, le fondateur de l’usine des longines, ernest Francillon, dépose auprès de l’office fédéral de la propriété intellectuelle (oFPi) fraîchement institué la marque de fabrique qui va devenir l’emblème de la maison imérienne. constituée du nom longines et d’un sablier ailé contenu dans un double cercle arborant le sigle eFco (pour ernest Francillon & compagnie), ce logo est aujourd’hui la plus ancienne marque toujours usitée déposée dans les registres de l’omPi. l’enregistrement de celui-ci s’inscrit dans une série de mesures adoptées progressivement par l’industrie pour se prémunir des tentatives de contrefaçon ou de plagiat.

utilisé depuis 1867le choix du nom longines par ernest Francillon s’est fait à la suite de l’installation de sa fabrique au lieu-dit « les longines » en 1867, en contrebas du village de saint-imier, dans le Jura bernois. Dans un contexte de mécanisation de la production, le fondateur de la manufacture choisit d’abord cette appellation, mise en exergue sur la montre, pour identifier et différencier ses créations. le sablier ailé adopté comme signature de l’usine orne quant à lui systématiquement les mouvements produits aux longines. ce symbole n’apparaît néanmoins pas sur le garde-temps, ni sur son cadran, ni sur le fond de sa boîte. l’authentification du calibre révèle ainsi également l’importance de la protection de la marque de fabrique. a cette époque, les risques d’espionnage et de copie illicite apparaissent déjà comme une crainte majeure des industriels et des commerçants, en particulier dans le cadre des expo-sitions universelles. le sablier ailé devient alors un outil essentiel pour lutter contre les contrefacteurs qui cherchaient à tirer parti de la bonne réputation acquise par longines depuis 1832. /np



DirectionWalter von Känel, Président

nombre De collaborateursTotal : 558, dont 358 en Suisse

et 200 à l’étranger

collections-PHares.La Grande Classique de Longines

.Longines DolceVita.Longines evidenza

.The Longines Master Collection.Longines PrimaLuna

.Longines Sport Collection

best-sellerModèle femme :

La Grande Classique de LonginesModèle homme :

The Longines Master Collection



site internetwww.longines.com

1. Pour la campagne publicitaire de sa nouvelle collection féminine PrimaLuna, Longines a réuni en janvier 2009 dans un palais du Rajasthan son égérie Aishwarya Rai Bachchan, le meilleur photographe de mode du pays Far-rokh Chothia et le maître incontesté des films publicitaires indiens Kiiran Deohans. 2. La célèbre actrice indienne Aishwarya Rai Bachchan est l’égérie de la maison Longines depuis maintenant 10 ans. 3. Le sablier ailé assorti du nom Longines est la plus ancienne marque déposée au monde encore utilisée. 4. La collection PrimaLuna offre une multitude de déclinaisons, jouant sur les diamants, le boîtier, le calibre et la taille. Ici, la PrimaLuna en acier, boîte de 30 millimètres de diamètre sertie de diamants, mouvement quartz. 5. Le premier sablier ailé apposé sur un mouve-ment Longines date de 1867.

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La complication fait rêver, certes, mais elle n’est pas nécessairement inabordable. Telle est la pierre angulaire

de la marque du Noirmont qui, depuis sa renaissance en 2003, propose des montres au style classique qui

retiennent l’attention non seulement par leur belle facture, mais également par leur prix tout doux.

Le défi était osé. Quand Alain Spinedi a relancé la belle endormie en 2003, après dix années de silence, sa stratégie de placer Louis Erard sur le marché de niche de la montre à complication abordable a fait mouche. En s’armant d’audace mais aussi et surtout de pragmatisme, le CEo, ancien de Swatch Group et fondateur du siège mondial de Sector Sport Watches à Neuchâtel, a vu juste. Les chiffres ne diront pas le contraire. Car avec une production annuelle de quelque 17’000 pièces, Louis Erard a déjà séduit 90’000 amateurs et passionnés à travers le monde. Difficile d’afficher plus jolis résultats ! Une bonne santé qui se confirme même en temps de crise. Bannissant le « bling bling » de ses collections, Louis Erard continue cette année sur sa lancée tout en affinant encore son offre et sa gamme de prix.

En fin connaisseur de l’horlogerie, Alain Spinedi avait fait une analyse fouillée du marché avant de définir les contours exacts de son plan de relance. Se positionnant sur l’entrée de gamme de la montre mécanique en proposant des modèles fidèles à l’esprit Haute Horlogerie à prix abordables, il avait fixé la palette de 600 à 2000 francs. Après quelques réajustements opérés au fil des dernières années, cette gamme s’est élargie en 2009, passant entre 700 et 3000 francs pour les modèles en acier et entre 2500 et 7000 pour les montres en or ou certains modèles pour femmes sertis de dia-mants Top Wesselton. « Ce sont des prix très inhabituels pour Louis Erard, souligne Alain Spinedi. Nous ne les avions absolument pas planifiés en relançant la marque, mais ça marche. Nous représentions à nos débuts la marque par excellence d’entrée de gamme dans le monde de la mécanique. Avec cet élargissement, ainsi que la mise sur le marché de modules exclusifs et uniques développés avec Soprod, nous modi-fions notre positionnement en devenant une marque de haute horlogerie. Les résul-tats confirment d’ailleurs notre compétitivité. » Mécanique intemporelleMais le prix ne fait pas tout. Surtout dans un domaine comme celui de la montre où l’on sait que l’émotionnel peut souvent primer sur l’importance de la dépense. Louis Erard a donc choisi de miser sur le classicisme. Une stratégie bien inspirée, notam-ment en période de crise, lorsque c’est vers les valeurs sûres que les yeux se tournent. Hors du temps, hors des modes, aux antipodes de l’ostentatoire, les modèles de la marque brillent par leur intemporalité. « Nous proposons des montres que l’on peut porter tous les jours et ce, pendant plusieurs années. Certains de nos modèles sont encore équipés d’un boitier que nous avions produit en 2003. Le classicisme est es-sentiel dans notre stratégie », ajoute le CEo de Louis Erard.

Les collections de la marque du Noirmont parlent d’elles-mêmes. Des traditionnelles lignes 1931 et Héritage à la famille Emotion créée pour les amoureuses du bel ouvrage, intransigeantes sur la qualité et le respect de la tradition, pas un garde-temps signé Louis Erard ne s’inscrit dans un quelconque phénomène de mode. Les dernières nées de la collection 1931 (lire ci-contre) sont de la même veine. Un concentré d’esthétisme traditionnel mêlé à de belles complications. Toujours à un prix très doux…

1931, l’esprit haute horlogerie à prix raisonnablesPoursuivant sa stratégie gagnante qui consiste à proposer de petites complications ha-billées de finitions soignées, louis erard enrichit cette année sa collection 1931, dont les modèles sont désormais emblématiques de l’horlogerie mécanique de tradition à prix abordables. l’histoire continue ainsi avec la Petite seconde open. equipée d’un mouvement mécanique à remontage manuel Peseux 7001 dans une esthétique sobre qui met en valeur le battement du balancier grâce à une ouverture du cadran entre 7h et 10h, ce condensé de classicisme se permet tout de même l’audace d’afficher la petite seconde dans un disque tournant situé à 6h. un ensemble élégant, fidèle aux codes de la marque qui, dans un boitier en acier de 42 mm, fait la part belle à la lisibilité des indications, notamment par l’application de superluminova sur les chiffres, les aiguilles et les index.

issue de la même famille, la nouvelle Phase de lune ne renie pas non plus ses racines traditionnelles. sans se départir de son intemporalité, ce garde-temps dévoilé en 2004 a cependant su évoluer pour rester dans l’air du temps. ses mensurations ont été regonflées pour porter le diamètre du boîtier en acier à 44 mm (40 mm pour le modèle en or). même si, pour animer ce garde-temps destiné aux amateurs de complications poétiques, louis erard est resté fidèle à ses premières amours en réutilisant le mouvement à remontage automatique Dubois Dépraz 9000, lequel a largement fait ses preuves depuis 2004 dans les collections de la marque. /mdp

Date De création1929 (société)

1931 (marque)


DirectionAlain Spinedi, CEO

nombre De collaborateurs23, dont 9 horlogers

collections-PHares.1931

.Héritage

.Emotion.La Sportive.La Carrée

best-sellerCollection 1931

Prix PublicsDe CHF 695.- à 2’950.-

(de CHF 4’500.- à 7’000.- pour les modèles or)

ProDuction annuelle17’000

site internetwww.louiserard.ch

1. La 1931 Phase de Lune, nouvelle version, garde le mouvement Dubois Dépraz 9000.

2. La nouvelle 1931 Petite Seconde Open, le cœur ouvert au regard des passionnés de mécanique.

3. Louis Erard possède ses ateliers au Noirmont, dans le canton du Jura.

4. Louis Erard développe certains modules de complication avec le motoriste Soprod.

Louis Erard , la complication à portée de mainpar Marie de Pimodan

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Omega , sur le chemin des étoiles

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Fondée en 1848 sous le nom de « Louis Brandt », la manufacture inventa en 1894 un

mouvement précis et fiable qu’elle nomma Omega. Il connut un tel succès qu’il finit par donner son nom à la société. L’échappement

Co-Axial, créé il y a dix ans, est là pour rappeler son incessant esprit d’innovation. Désormais la marque projette d’équiper chacune de ses

nouvelles montres mécaniques avec un calibre Omega Co-Axial. En bonus, le spiral en

silicium « Si 14 » proposé désormais aussi aux femmes.

Demandez à un inconnu de citer trois marques de montres sans réfléchir et omega sortira à coup sûr. De la conquête spatiale à celle des océans, en pas-sant par le chronométrage des Jeux olympiques – 23 au total –, la société horlogère est de toutes les aventures. Un dynamisme qui lui a sans cesse permis de faire reculer les limites de la précision et de la technologie. A commencer par le mouvement omega sorti en 1894, si fiable et révolution-naire à l’époque qu’il a très vite donné son nom à la marque créée par Louis Brandt. Son système de production, basé sur l’interchangeabilité des com-posants, sera progressivement adopté par l’ensemble du monde horloger.

Lancée en 1948, 100 ans jour pour jour après la naissance d’omega, la col-lection Seamaster a séduit les plus grands plongeurs du XXe siècle, comme le commandant Cousteau ou Jacques Mayol. Durant soixante ans, cette ligne devenue mythique n’a cessé de s’enrichir. Aujourd’hui, les nouvelles Seamaster Aqua Terra, étanches à 150 mètres, invitent tout particulière-ment à la croisière avec leurs cadrans « Teck Concept » évoquant les ponts en bois des bateaux de luxe. Redessinées, les aiguilles et index en or sont enduits de Super-Luminova blanc.

Au féminin, la collection comprend un large choix de montres de 30 mm de diamètre, parmi lesquelles des pièces de haute joaillerie. Les Seamaster Aqua Terra dames sont d’autant plus remarquables qu’elles inaugurent le mouvement omega Co-Axial 8520/8521 équipé du spiral « Si 14 » en sili-cium (lire ci-contre).

Nouvelle étape dans la saga ConstellationCréée en 1952, la collection Constellation fait également l’actualité d’omega. Montre aux griffes légendaires – conçues fonctionnelles mais rapidement devenues identitaires – elle a été adoptée en 1995 par Cindy Crawford, pre-mière à devenir ambassadrice omega et première à s’impliquer dans le de-sign des montres.

Evoluant sans perdre de sa superbe, la collection fait peau neuve cette an-née, avec des griffes de forme épurée. L’étoile, toujours positionnée à 6 heures, anime des cadrans champagne, noirs, bruns, en argent ou en na-cre blanche, certains arborant le motif spectaculaire Supernova apparu en 2008 sur le modèle « 160 Years ». Quant aux bracelets, ils conservent leurs maillons horizontaux montés sur un rang mais ils gagnent en confort grâce à un fermoir papillon.

Redessinée, la collection compte un choix impressionnant de modèles : des boîtiers disponibles en 5 grandeurs, des versions serties ou non et des mouvements à quartz (1376 et 1532) ou mécaniques dotés de l’échappement Co-Axial (omega Co-Axial calibres 2500, 8520/8521 et 8500/8501). Cepen-dant, comme dans toutes Constellation, une étoile brille plus que les autres. Symbolisant le renouveau de la famille historique par excellence, la Cons-tellation « Luxury Edition » pour dame est la première à scintiller de mille feux, les diamants déferlant en pluie sur le cadran Supernova, la lunette et la couronne.

1. La nouvelle Constellation Luxury Edition fait jaillir un tourbillon de diamants.

2. Seamaster Aqua Terra Co-Axial GMT Chrono, avec son cadran « Teck Concept » évo-quant les ponts en bois des bateaux de luxe.

3. L’échappement Co-Axial, avec ses deux roues co-axiales et son ancre à trois palettes, fête ses dix ans.

4. La Seamaster Aqua Terra Ladies figure parmi les premiers garde-temps Omega à être équipés du spiral « Si 14 » en silicium.

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par Marie Le Berre

Dix années révolutionnaireslors de son lancement en 1999, le calibre conçu par George Daniels pour omega faisait sa révolution dans l’horlogerie mécanique. il intégrait un tout nouvel échappement, dit co-axial, le premier à pouvoir rivaliser avec l’échappement à ancre suisse régnant depuis 250 ans. sa particularité : deux roues co-axiales et une ancre à trois palettes qui produisent un minimum de frottements. ainsi, la précision se trouve prolongée dans le temps. Dès l’origine, dans le calibre 2500, l’échappement co-axial a été associé à un balancier-spiral libre (sans raquette) peu sensible aux déformations dues aux chocs, lui-même facteur de stabilité accrue. en 2003, le système a été intégré au calibre chronographe 3313 et en 2007, c’est un calibre entièrement créé par omega qui a vu le jour : le mouvement omega co-axial 8500, composé de 202 éléments développés et fabriqués « in house ». Depuis, l’innovation est passée par l’intégration de nouvelles complica-tions – comme un quantième annuel (omega co-axial 8601/8611) – ainsi que par la conception d’un calibre spécifique (omega co-axial 8520/8521) pour montres de petit diamètre.

l’avènement du « si 14 »la collection aqua terra pour dames, première à intégrer le calibre omega co-axial 8520/8521 l’an dernier, inaugure le spiral « si 14 », nommé d’après le symbole chimique et le numéro atomique du silicium. le spiral en silicium améliore les performances du système échappement co-axial et balancier-spiral libre, du fait qu’il est insensible aux champs magnétiques. De plus, le recours au silicium réduit à nouveau les perturbations dues aux chocs et la nouvelle géométrie permise engendre une amélioration de l’isochronisme. /mlb



DirectionStephen Urquhart


collections-PHares.Constellation

.Seamaster.Speedmaster

.De Ville

best-sellerVarie selon les marchés

Prix De vente PublicsDe CHF 3’000. - à 330’000.-


site internetwww.omegawatches.com

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Oris , quatre mondes dans un seul univers

La marque bâloise, qui fête en 2009 ses 105 années d’existence, a choisi il y a 25 ans de se consacrer exclusivement aux montres mécaniques de qualité et accessibles. Une philosophie qui fait aujourd’hui son succès : s’inspirant de l’aviation, des sports automobiles, de la musique et

de la plongée, Oris cultive sa différence en jouant le décalage et l’originalité. Une identité en soi.

Aux oreilles du néophyte, la sonorité d’oris peut paraître exotique. C’est pourtant dans une contrée bâloise, le val de Waldenburg, que la marque fut fondée par deux Loclois, Paul Cattin et Georges Christian. Elle tire son nom d’un ruisseau qui coule près de Hölstein, siège de la marque depuis toujours, à quelques kilomètres de Bâle. C’est là que les deux horlogers ra-chètent en 1904 une ancienne firme récemment fermée et débutent, il y a 105 ans, une formidable aventure tant industrielle que technique. Cet héri-tage permet aujourd’hui à oris de revendiquer sa place parmi les fabricants de montres exclusivement mécaniques.

Dans les années 1960, avec près de 800 employés, oris figure parmi les dix principaux fabricants de montres suisses. Après une période difficile du-rant la décennie suivante, au cours de laquelle elle se verra intégré à ASUAG (Société générale de l’industrie horlogère suisse), la marque est rachetée en 1982 par l’équipe de direction. Dès lors, chose rare en horlogerie, oris ne fabriquera plus que des montres mécaniques, abandonnant définitivement le quartz. Une nouvelle philosophie symbolisée aujourd’hui par un terme et un élément : « high-mech », inscrit sur le rotor rouge présent sur tous les modèles automatiques.

Des airs inoubliablesSachant mettre en valeur sa différence, oris cultive son identité à travers quatre mondes : la musique, les sports automobiles, l’aviation et la plongée (lire ci-contre). La culture d’abord, que la maison bâloise soutient depuis 1996 en sponsorisant le oris London Jazz Festival. Elle édite chaque an-née un modèle exclusif en série limitée portant le nom d’un jazzman illus-tre : Louis Armstrong, Miles Davis ou encore Duke Ellington. Cette année cependant, c’est à une autre grande figure de la musique qu’oris a choisi de rendre hommage : Bob Dylan. Limitée à 3000 exemplaires, la Rectangular Bob Dylan Limited Edition porte la signature de l’artiste sur le cadran et son portrait gravé au dos du boitier acier. Livrée dans un coffret, cette pièce est accompagnée d’un harmonica de la marque préférée du chanteur mythique.

Autre thème, autres lignes : déjà partenaire horloger de plusieurs coureurs automobiles et de l’écurie de F1 AT&T Williams, oris lance la Chronoris Grand Prix ’70 Limited Edition. Inspiré des années 1970, le design de cette montre renvoie à l’âge d’or de la course automobile, où seule la vitesse et le chrono comptaient. Un chronographe bien sûr présent sur cette pièce aux lignes délicieusement rétro, de même que la date et – nouveauté 2009 – un second fuseau horaire et un compte à rebours 10 minutes.

Dans les airs, oris est déjà partenaire du « Blue Eagles Helicopter Team », seule patrouille au monde d’acrobaties aériennes sur hélicoptères. En 2009, c’est à une autre légende aérienne que la marque rend hommage : le Hunter. Avion de chasse britannique sorti en 1951, il a très longtemps équipé l’armée suisse. Aujourd’hui, il continue de voler grâce à une poignée de pas-sionnés, anciens pilotes militaires : le Swiss Hunter Team. Avec ses 46 mm de diamètre, son revêtement PVD anthracite, sa grosse couronne vissée et son look « tableau de bord », la nouvelle oris Swiss Hunter Team Limited Edition est à l’image de ce jet : robuste et puissante.

1. La nouvelle Oris Bob Dylan Limited Edition porte la signature de l’artiste sur le cadran et son portrait gravé au dos.

2. La Chronoris Grand Prix’70 Limited Edition renvoie à l’âge d’or de la course automobile, où seuls la vitesse et le chrono comptaient.

3. La montre Oris Swiss Hunter Team Limited Edition reflète à la fois la puissance du jet et la perfection de son design.

4. La Oris ProDiver Chronograph, d’un diamètre de 51 mm, est dotée du tout nouveau «Rotation Safety System» développé en collaboration avec des plongeurs offshore.


l’eau dans les gènessi oris porte le nom d’un ruisseau qui coule dans une vallée proche de son berceau, ce n’est pas tout à fait un hasard. car oris aime l’eau et les grandes profondeurs. sa longue collaboration avec de nombreux plongeurs à travers le monde lui a permis de créer quelques-unes des meilleures montres de plongée professionnelle. car là où d’autres se contentent d’un caisson hyperbares, oris s’adjoint les services des plus grands spécialistes pour éprouver ses pièces in situ. c’est ainsi qu’en 2006, la marque s’appropriait l’expertise de carlos coste, vénézuélien dont le nom figure dans le livre « Guinness World records » comme celui de l’un des plus grands plongeurs en apnée du monde.

Pour sa nouvelle montre de plongée professionnelle, la ProDiver chronograph, oris a approché un autre grand maître des profondeurs, mais dans un autre registre : roman Frischknecht est l’unique plongeur offshore professionnel suisse. expert du soudage en pleine eau et technicien diplômé pour les équipements hyperbares, il travaille depuis plus de dix ans aux quatre coins du monde. c’est avec lui qu’oris a mis au point ce bijou « high-mech », qui présente une nouveauté : le « rotation safety system ». Pour éviter toute fausse manipulation qui pourrait avoir des conséquences fatales en plongée, la lunette en caoutchouc vulcanisé de la ProDiver chronograph doit être soulevée avant d’être actionnée. en titane ultraléger, le boîtier étanche à 1000 m est également équipé d’une valve à hélium. les aiguilles et les index sont évidemment recou-verts de superluminova hautement visible dans l’obscurité des profondeurs. enfin, sur le fond vissé est gravée une échelle de conversion mètres/pieds. autant de caractéristiques qui font de la ProDiver chronograph l’un des outils mécaniques de plongée le plus complet qui soit. /fe


Société anonyme

DirectionUlrich W. Herzog, CEO

et Président

nombre De collaborateurs90 (filiales incluses)

collections-PHares.BC4

.Divers.Artelier

.Big Crown S.WilliamsF1

best-sellerORIS ProDiver


ProDuction annuelleNon publiée

site internetwww.oris.ch

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Officine Panerai , troupes d’éliteFlorentine de naissance, suissesse d’adoption, la marque Officine Panerai – Panerai tout

court pour les intimes – a su capitaliser sur son passé militaro-aquatique pour imposer des montres sportives et techniques qui font fureur sur terre ferme.

L’histoire commence en 1860, à Florence, avec l’ouverture par Giovanni Panerai d’un petit atelier d’horlogerie. Au tournant du siècle, la firme élargit sa palette en se spécialisant dans les mé-canismes de précision et les instruments d’optique. Elle devient fournisseur officiel de la Marine royale italienne, à laquelle elle livrera notamment des boussoles, profondimètres, calculateurs pour lance-torpilles et systèmes de visée – développant au pas-sage de nouveaux matériaux luminescents pour les cadrans (Ra-diomir, puis Luminor). En 1936, la Marine italienne la charge de concevoir des montres de plongée capables d’affronter les conditions les plus extrêmes. Ainsi voient le jour des modèles ultraperformants, réservés pendant longtemps au seul usage militaire. En 1993, la marque s’ouvre aux civils en proposant des séries limitées. Les Italiens – et les Italiennes – succombent à la Paneraimania, bientôt suivis par de nombreux adeptes au-delà des Alpes.

Une marque culteLe rachat de la marque par le groupe Vendôme (aujourd’hui Richemont) en 1997 va permettre à officine Panerai de prendre son véritable essor à l’échelle internationale en s’imposant com-me l’une des plus belles « success stories » de ces dix dernières années. Il débouchera sur le développement de plusieurs collec-tions revendiquant haut et fort leur héritage ultra technique, que ce soit par leurs performances (robustesse, étanchéité, lisibilité des cadrans) ou par leur look très reconnaissable : dimensions généreuses, boîtiers coussin alliés à des lunettes rondes, cadrans le plus souvent noirs, système de protège-couronne exclusif. Les montres Panerai sont distribuées à travers un réseau sélectif de près de 450 détaillants. La marque a également ouvert des bou-tiques à certaines des adresses les plus prestigieuses de la planète – dont en novembre 2009 sur la rue du Rhône à Genève.

Du vent dans les voilesHors du domaine horloger, Panerai a choisi de renforcer son identité nautique en s’investissant activement dans la voile. La marque est notamment partenaire du Panerai Classic Yachts Challenge, des régates qui voient s’affronter les plus beaux voiliers d’époque. Elle s’est également lancée dans la restauration et la renaissance d’Eilean, un yacht classique de 1936, riche d’un beau passé transatlantique, qui gisait à l’abandon dans une mangrove aux Caraïbes. Forte de son expérience dans les instruments de précision – et fidèle à ses origines toscanes –, officine Panerai s’est par ailleurs associée à la grande exposition internationale « Galileo’s Telescope, The Instrument that changed the World ». Cette manifestation d’envergure, destinée à fêter le 400e anni-versaire des premières observations astronomiques de l’illustre Pisan, a déjà voyagé de Florence à Pékin et Philadelphie avant de prendre ses quartiers au Musée Nobel de Stockholm.

huit caliBres « maison »la création de la « manifattura Panerai » à neuchâtel en 2002 n’avait pas seulement pour but de mieux ancrer la maison transalpine dans le terreau horloger suisse. elle a aussi donné le coup d’envoi au développement de toute une gamme de mouvements exclusifs, conçus et fabriqués à l’interne, et assortis d’un certain nombre de brevets techniques. a partir de 2005, la marque a lancé successivement plusieurs calibres : le P.2002 à remontage manuel, avec huit jours de réserve de marche et second fuseau horaire ; le P.2003 à remontage automatique, avec dix jours de réserve de marche et second fuseau horaire ; le P.2004, un chronographe monopoussoir à remontage manuel, avec huit jours de réserve de marche et second fuseau horaire ; le P.2005 à remontage manuel, avec tourbillon, réserve de marche de six jours et second fuseau horaire ; et enfin le P.2006, un mouvement chronographe monopoussoir à rattrapante à remontage manuel avec deux roues à colonnes.

la nouvelle famille p.9000en 2009, officine Panerai a élargi sa gamme de calibres maison en présentant une nouvelle famille baptisée P.9000. ces trois mouvements partagent plusieurs caractéristiques communes, dont un remontage automatique, une réserve de marche de trois jours, un système de mise à zéro des secondes permettant la synchronisation exacte avec un signal horaire et un dessin technique particulier qui les rend immédiatement reconnaissables. ils se distinguent entre eux par leurs fonctions – heures, minutes, petite seconde et date sur le P.9000, auxquelles s’ajoutent un second fuseau horaire et un affichage de la réserve de marche côté fond sur le P.9001 ainsi qu’un second fuseau horaire et un affichage de la réserve de marche côté cadran sur le P.9002. ces trois calibres sont mis à l’honneur dans une série de modèles luminor 1950 appartenant à la collection manifattura. /hg

Date De créationNaissance de Panerai : 1860

Premier prototype de montre : 1936


DirectionAngelo Bonati, CEO


collections-PHares.Luminor.Radiomir

best-sellerPAM00104

Prix De vente PublicsA partir de CHF 4’200.-


site internetwww.panerai.com

1. Soutenue par Panerai, l’exposition « Galileo’s Telescope, The Instrument that changed the World » a déjà fait le tour du monde. 2. Le modèle Luminor 1950 3 Days GMT de 44 mm en acier abrite le nouveau calibre manufacture P.9001. 3. Le nouveau mouvement P.9000 équipe notamment ce modèle Luminor 1950 3 Days en acier (44 mm de diamètre). 4. Dessin du calibre P.9000 (côté fond) et de sa masse oscillante. 5. Le nouveau calibre maison P.9000 a donné naissance à de nouvelles lignes de produits chez Panerai. 6. La voile est un domaine de prédilection pour la marque italienne, à l’image des régates Panerai Classic Yachts Challenge. 7. Panerai s’est lancée dans la restauration d’Eilean, un yacht classique de 1936.

par Hervé Genoud

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Patek Philippe , patience et longueur de temps

Loin de la course aux nouveautés aussi surprenantes qu’éphémères à laquelle se livrent de nombreuses marques, Patek Philippe se donne

le temps de revisiter ses classiques pour faire évoluer leur design ou les enrichir de versions additionnelles. Exemple avec un cru 2009 qui fait

la part belle aux femmes.

Ce fut « le » sujet de discussion à Baselworld 09 : Patek Philippe lance son propre label de qualité. La manufacture a en effet annoncé au printemps l’introduction du nouveau Poinçon Patek Philippe. En créant ce sceau indépendant, elle a voulu proposer une garantie d’excellence s’étendant à l’ensemble de la montre finie, et plus seulement à la bienfacture du mouvement, comme le fait le Poinçon de Ge-nève, dont la marque était jusqu’alors le principal ambassadeur. Le Poinçon Patek Philippe couvre à la fois le mouvement et l’habillage (boîtier, cadran, bracelet) en prenant en compte tous les aspects techniques, fonctionnels et esthétiques. Il porte aussi bien sur la précision de la montre emboîtée que sur la qualité des matériaux et la perfection des finitions ; il englobe même le service après-vente et garantit la res-tauration de toutes les montres fabriquées par la manufacture depuis sa fondation en 1839. La maison a ainsi mis noir sur blanc l’ensemble des critères hors norme qui font la « qualité Patek Philippe » – en les assortissant d’un processus de contrôle ultra rigoureux.

Au bonheur des damesDu côté des collections, l’année 2009 a été l’occasion de fêter le dixième anniver-saire de la Twenty~4®, un modèle conçu pour accompagner toutes les heures de la vie d’une femme – d’où son nom. Décliné depuis 1999 en plusieurs tailles, en acier, en or rose et en or gris ainsi que dans des versions haute joaillerie, cette montre-manchette d’inspiration Art déco s’est imposée comme l’un des best-sellers de la manufacture. En soufflant ses dix bougies, elle est proposée pour la première fois dans un habillage classique d’or jaune et sans sertissage de diamants sur le boî-tier. Autre hommage à la gent féminine : la manufacture a dévoilé ses nouveaux modèles dame dans la collection Nautilus, une ligne « sport élégant » née en 1976 et relancée pour les hommes en 2006 – avec son design inédit rappelant la forme d’un hublot et sa lunette octogonale aux angles adoucis.

La vie en rosePatek Philippe a également choisi la teinte chaude et raffinée de l’or rose pour ré-interpréter quelques-uns de ses modèles les plus emblématiques : la grande compli-cation « 10 Jours Tourbillon », avec boîtier rectangulaire à triples godrons ; le Chro-nographe à Quantième Annuel, doté du premier mouvement de chronographe automatique entièrement conçu et fabriqué au sein de la manufacture, allié au quan-tième annuel breveté par la marque en 1996 ; la Chronometro Gondolo, héritière d’un modèle tonneau de 1925 ; la sportive Aquanaut extra-large pour hommes ; la montre mécanique extra-plate Calatrava Dame, au précieux cadran guilloché et la-qué. Patek Philippe a par ailleurs remis à l’honneur les montres-bracelets classiques de style officier, avec couvercle à charnière protégeant le fond en verre saphir, en lançant une nouvelle Calatrava officier au diamètre légèrement supérieur.

les salons Patek Philippesi les activités de la manufacture sont regroupées pour l’essentiel à Plan-les-ouates – à la périphérie de Genève, sur un site actuellement en pleine expansion –, Patek Philippe possède au cœur de la ville, sur la prestigieuse rue du rhône, une vitrine de choix pour ses créations. logés dans le bâtiment historique qui a abrité longtemps le siège de l’entreprise, les salons Patek Philippe ont été entièrement rénovés et réaménagés entre 2004 et 2006 dans un esprit alliant tradition et innovation. les visiteurs peuvent y découvrir des locaux de vente sur deux niveaux, un salon napoléon iii soigneusement restauré ainsi que des espaces modulables destinés à accueillir des exposi-tions et événements ponctuels – avec une vue imprenable sur la rade de Genève.

toute la palette patek philippelieu d’accueil privilégié pour les clients, les salons Patek Philippe abritent ce que la manufacture présente comme « la plus importante collection de complications en exposi-tion permanente » – des pièces ultra compliquées, comme le sky moon tourbillon, aux montres avec phases de lune, en passant par les quantièmes perpétuels, les quantièmes annuels, les répétitions minutes, les tourbillons, les montres à fuseaux horaires multiples et les chronographes qui ont fait la renommée de la manufacture genevoise. on y trou-vera notamment l’ensemble des nouveautés dévoilées lors de baselworld 09, telle la celestial en or rose et platine réf. 5102Pr, avec cadran animé par une carte céleste.

outre son réseau mondial de revendeurs agréés triés sur le volet, Patek Philippe possède également des salons à Paris, place vendôme, ainsi qu’à londres, new bond street. /hg


Société indépendante en mains familiales

DirectionThierry Stern, Président,

Philippe Stern, Président d’Honneur, Claude Peny, Directeur Général

Tous membres du Directoire

nombre De collaborateursEnviron 1’300

collections-PHares.Calatrava

.Ellipse d’Or.Nautilus

.Aquanaut.Gondolo

.Twenty~4®.Grandes Complications

.Complications


Prix De vente PublicsPremier prix pour une pièce acier

sertie avec mouvement quartz (par ex. montre dame Twenty~4®) :

CHF 10’500.-Premier prix pour une montre en or

avec mouvement mécanique (par ex. montre homme Calatrava) :

CHF 15’900.-


site internetwww.patek.com

1. Patek Philippe a lancé son propre label de qualité, le Poinçon Patek Philippe. 2. Pour ses 10 ans, la Twenty~4® se présente dans un habillage classique, sans sertissage. 3. Le nouveau modèle Nautilus Dames en or rose, lunette sertie et cadran blanc argenté. 4. Une nouvelle version en or rose de la Chronometro Gondolo réf. 5098. 5. Une version bicolore en or rose et platine de la réf. 5102 « Celestial ». 6. Les salons du bâtiment historique de Patek Philippe à la rue du Rhône à Genève.

par Hervé Genoud

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Perrelet , une aventure mécanique de plus de deux siècles

Abraham-Louis Perrelet et son petit fils Louis-Frédéric ont marqué l’horlogerie de leurs inventions respectives : le mouvement à remontage automatique et le chronographe à rattrapante. La Maison perpétue aujourd’hui ce savoir-faire unique.

En 1777, le professeur Horace-Bénédicte de Saussure, l’un des fondateurs de la So-ciété des Arts de Genève, en voyage en terre neuchâteloise, se sent obligé d’informer ses collègues du comité que « le sieur Perrelet, horloger au Locle, a fait une montre d’une telle construction qu’elle se remonte dans la poche, par le seul mouvement qu’il fait en marchant et que ce temps suffit pour qu’elle aille pendant huit jours ». Le mouvement à remontage automatique avec masse oscillante de type « rotor cen-tral » était né, du génie d’Abraham-Louis Perrelet, l’un des maîtres horlogers les plus respectés de son époque. Il prodigua de nombreux conseils et compte parmi ses élèves de célèbres horlogers tels que Abraham-Louis Breguet ou Lépine. Son petit-fils Louis-Frédéric Perrelet, concepteur du chronographe à rattrapante, une invention qu’il fit breveter en 1827, se formera également chez lui avant de partir à Paris, poursuivre sa formation dans les ateliers Breguet.

Une « autre » lecture de l’heureCe riche passé historique, la Maison le perpétue aujourd’hui avec des collections exclusivement mécaniques à remontage automatique placées sous le signe de la créativité, de l’authenticité et de la qualité. Pour Perrelet, l’horlogerie n’est pas qu’une simple question de mesure du temps. D’où le soin apporté au développe-ment de complications et à la décoration de mouvements destinés à appréhender l’heure « autrement ». En ce sens, la Maison se présente comme une marque de « spécialités » où chaque modèle est conçu comme un jalon dans l’univers de la montre mécanique.

Pour preuve, son modèle anniversaire en édition limitée commémorant 230 ans d’histoire horlogère via un Chronographe Squelette ; ou encore son Régulateur ré-trograde, une montre où les heures et les minutes sont indiquées séparément, sur deux compteurs, les aiguilles en bout de cycle sautant pour revenir en mode de lecture initiale. Cela en fait la première montre-bracelet au monde à réunir ces deux fonctions. Son Heure sautante relève exactement de la même philosophie.

La gamme complète des complicationsEst-ce à dire que Perrelet se positionne exclusivement sur le créneau des spécialités pour amateurs avertis ? Certainement pas, la gamme complète des complications horlogères « classiques » font partie de l’univers de la marque, du tourbillon au chronographe à rattrapante, du quantième perpétuel à la montre réveil, des phases de Lune à la répétition 5 minutes, le tout avec un esthétisme parfaitement identi-fiable comme l’atteste sa collection classique trois aiguilles.

Il était une fois Abraham-Louis Perrelet dans les montagnes neuchâteloises qui sus-citait la curiosité des amateurs de montres par son génie inventif ; il est aujourd’hui la Maison Perrelet à Bienne qui perpétue cet amour de la mesure du temps par des créations qui ont su faire leur place au soleil de la haute horlogerie.

Un premier mouvement propriétaire

c’est en 1995 que la maison a présenté son « double rotor » en hommage à abraham-louis Perrelet, fondateur de la marque au xviiie siècle. ce mouvement est doté, comme son nom l’indique, de deux rotors, le premier, disposé sur le cadran, est parfaitement solidaire et synchronisé avec le second positionné sous le mécanisme visible par le fond de la boite. cette dernière masse oscillante est par ailleurs formée d’un verre serti laissant apparaître la finition particulièrement soignée des ponts, décorés de motifs tapisserie en forme de « P », signature distinctive de la marque au design breveté.

Depuis cette date, Perrelet a fait honneur à ce calibre P-181 en le déclinant en plusieurs collections. la dernière en date, la turbine, qui fut présentée à baselworld 2009, fait clairement référence aux turbines utilisées dans l’aéronautique. Pour l’occasion, la partie supérieure du rotor a été transformée en une hélice de turbine munie de 12 pales en titane qui couvrent l’intégralité du cadran glissant sous un rehaut intérieur noir.


Société anonyme

DirectionFausto Salvi


collections-PHaresDouble Rotor, comprenant

les modèles :.Turbine

.Diamond Flower.Double Rotor Titane

.Classique

best-sellerDouble Rotor



site internetwww.perrelet.com

1. Abraham-Louis Perrelet (1729 - 1826) a compté parmi ses élèves un certain Abraham-Louis Breguet.

2. Abraham-Louis Perrelet est considéré comme l’un des premiers inventeurs du mouvement à remontage automatique.

3. Le petit-fils d’Abraham-Louis Perrelet, Louis-Frédéric (1781-1854) fit breveter en 1827 un chronographe de marine à rattrapante.

4. Sur les modèles de la collection Turbine, le double rotor muni de 12 pales en titane couvre l’intégralité du cadran.

5. La nouvelle collection Diamond Flower de Perrelet réunit joaillerie et horlogerie mécanique.

6. Le Regulateur Retrograde est la première montre bracelet à allier ces deux affichages.

par Michel Jeannot

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une nouvelle collection féminineune année auparavant, la maison enrichissait son univers féminin avec une collection joaillière et mécanique Diamond Flower (Prix du public suisse 2008 du magazine montres Passion). Fidèle à son principe du double rotor, celui du cadran a cette fois été imaginé comme une « fleur de diamant » sertie, tournant sur le cadran au rythme des mouvements de sa propriétaire.

mais là ne s’arrête pas les déclinaisons de cette invention qui a également pris la forme d’une collection en titane déclinée en chronographe Grande Date, Grande Phase de lune centrale, réserve de marche et Heure rétrograde, sans oublier l’édition limitée seconde rétrograde développée et manufacturée en as-sociation avec le maître horloger Paul Gerber. avec son mouve-ment manufacture P-181, Perrelet est entré de plein pied dans la cour des grands ! /mj

Piaget Polo, trente ans de légendeLancée en 1979, la Piaget Polo a très vite gagné ses lettres de noblesse pour entrer dans le club très fermé des montres de légende. Trente ans plus tard, la manufacture fête son modèle mythique en

éditant cinq références anniversaires et surtout la nouvelle sportive Piaget FortyFive.

Vous avez dit Polo ! Mais peut-être avez-vous pensé Piaget? Les deux noms sont en effet suffisamment indissociables pour que la confusion soit permise. En lançant ce modèle en 1979, rien ne laissait présager un tel succès. Et pourtant, l’originalité de la Piaget Polo en a rapidement fait une mon-tre mythique, un des rares garde-temps à pouvoir clairement revendiquer le statut d’icône horlogère. Toute la philosophie de la Piaget Polo tient en une seule phrase : « C’est un brace-let-montre et non une montre-bracelet ». Un ADN immuableDe fait, le modèle a marqué un véritable tournant pour la manufacture genevoise, dirigée aujourd’hui par Philippe Léopold-Metzger. Non seulement cette montre a été créée en fonction de la demande – petite révolution à l’époque – mais elle répondait également à un design des plus novateurs : un boîtier totalement intégré dans un bracelet en or massif, alternant or satiné pour les maillons plats et or polis pour les godrons. Quant à la « motorisation », fidèle à son exper-tise des mouvements ultraplats, Piaget venait de sortir son calibre électronique 7P, d’une épaisseur de 3,1 millimètres, parfaitement adapté à l’élégance voulue d’un modèle dont l’ADN n’a pas changé depuis. Un ADN qui n’a pas laissé in-sensible nombre de personnalités comme Ursula Andress, véritable marraine de la Piaget Polo, Andy Warhol, pape du Pop Art, Ben Affleck ou la chanteuse Rihanna.

La Piaget Polo n’en a pas moins évolué au fil des ans. Dès 1980, le calibre 8P fait son apparition d’une épaisseur de

1,95 millimètre. En 2001, la collection est entièrement revisitée, dotée quatre ans plus tard d’un premier calibre automatique (800P). En 2006, la manufacture crée l’événement avec la Piaget Polo Tourbillon Relatif (calibre 608P, tourbillon volant suspendu à l’aiguille des minutes) puis avec la Piaget Polo Chronographe (Calibre 880P, premier chronographe mécanique maison, flyback et second fuseau horaire).

Piaget Polo FortyFivePour commémorer les trente ans de sa montre Piaget Polo, la manufac-ture édite cette année cinq références anniversaires en guise de clins d’œil à l’original de 1979. Mais surtout, elle décline la Piaget Polo FortyFive en qua-tre modèles dotés des mouvements maisons 800P et 880P. Cette nouvelle génération, dont le pédigree « FortyFive » fait référence au boîtier élargi à 45 mm de diamètre et à la durée moyenne d’une partie de polo, est la dernière page ajoutée à l’épopée florissante de la marque. Titane pour les boitiers – une première pour Piaget – étanches à 100 mètres ; caoutchouc injecté pour les bracelets agrémentés de godrons en acier qui se déploient également sur la lunette ; fonds saphir permettant de découvrir la décoration des mouve-ments (platines perlées, ponts anglés, décors Côte de Genève et vis bleuies) : Piaget a soigné les moindres détails.

Même constat du côté des mouvements. Le 880P, chronographe flyback GMT, est doté de deux barillets pour une réserve de marchés de 50 heu-res en mode chronographe enclenché, d’un grand balancier à vis et d’un embrayage vertical, signes distinctifs d’un calibre de haute horlogerie. Tout comme son pendant, le 800P, heures, minutes et secondes au centre, date à 6h, qui bat à une fréquence de 21’600 alternances/heure, deux barillets pour une réserve de marche de 72 heures. Avec sa FortyFive, Piaget et Polo vont rester encore longtemps deux noms indissociables.

piaget et le polo, une histoire d’amourlancée officiellement en 1979, la ligne Piaget Polo doit beaucoup à l’amour immodéré porté par Yves.G Piaget, président historique de la marque, à la plus noble conquête de l’homme : « J’ai toujours trouvé qu’il y avait beaucoup de relations entre la noblesse du cheval et celle de nos produits. cette résonnance a débouché sur la Piaget Polo, notre première montre de sport. » Pour promouvoir cette création, la manufacture n’a d’ailleurs pas hésité à associer son nom à plusieurs compétitions de polo, notamment en tant que sponsor du championnat du monde aux etats-unis ou partenaire de tournois en europe et en inde. Piaget a également entretenu une équipe de polo à son nom pendant plusieurs années.

Dernière incursion en date : la marque s’est associée en 2008 à une nouvelle formation, Pilara Piaget, qui a pris part à la célèbre « triple couronne », le tournoi de polo le plus prestigieux au monde. au sein de l’équipe formée de joueurs parmi les plus chevronnés de ce sport : le capitaine marcos Heguy, devenu ambassadeur de la marque. marcos Heguy, membre d’une famille argentine qui a écrit parmi les plus belles pages de l’histoire du polo, a gagné à quatre reprises le prestigieux open d’argentine avec… ses trois frères !

cette saga merveilleuse qui dure depuis 30 ans, celle de la ligne Piaget Polo, est retracée à travers l’exposition « Piaget polo, une légende » à la Piaget time Gallery, au 40 rue du rhône à Genève. les passionnés peuvent prendre rendez-vous jusqu’à mi-janvier 2010 pour y découvrir archives, pièces anciennes et montres récentes. a n’en pas douter, technique et élégance, deux caractéristiques communes à l’horlogerie et au polo, ont trouvé dans cette collection Piaget une parfaite application. /mj

Date De création 1874


DirectionPhilippe Léopold-Metzger, CEO

nombre De collaborateurs500 (en Suisse)

collections-PHares.Black Tie

.Polo.Limelight

best-seller .Piaget Altiplano

.Piaget Polo

Prix PublicsDe CHF 4’500- à plusieurs millions

de francs pour les commandes spéciales.


site internetwww.piaget.com

1. La saga Piaget Polo, du premier modèle en 1979 à la dernière FortyFive, en passant par la version 2001 et le modèle chronographe 2007. 2. Ursula Andress, ici accompagnée du président historique de la marque Yves G. Piaget, est la mar-raine de la Piaget Polo. 3. Les 30 ans de la saga Piaget Polo sont retracés à travers une exposition à la Piaget Time Gallery à Genève. 4. Marcos Heguy, champion international de polo et capitaine de l’équipe Pilara Piaget, incarne à merveille les valeurs de Piaget.

par Michel Jeannot

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Horloger. Alchimiste. Performeur. Richard Mille a battu tous les records de vitesse depuis 2001 pour imposer son nom dans le club ultra select de la Haute Horlogerie. Un nom respecté de ses pairs, plébiscité par le public. Qui incarne performance, complications et high-tech.

Que de chemin parcouru en si peu de temps. Vingt-trois modèles, une dizaine de boutiques dont la dernière ouverte en juin 2009 à Pékin. Que d’innovations, que de surprises. Chaque montre crée l’événement. Par son style, caréné, inimitable. Par son esprit Formule 1 et son ingénierie. Et bien sûr, par sa fiabilité. Prétendre qu’une montre Richard Mille est un concentré de performances n’est pas un simple discours mar-keting ; c’est un fait.

L’approche technologique qui préside à la création n’est pas un leurre : le nerf de Richard Mille est axé sur la robustesse et la légèreté, l’ergonomie, la résistance aux chocs, la réduction des frottements. D’où la recherche constante, et jamais gratu-ite, de matériaux efficients : alliages métalliques et non métalliques, silicium, Alusic, nanofibres de carbone… Les calibres profitent de solutions souvent novatrices, issues de l’aéronautique et de l’aérospatiale. A l’instar de la F1 considérée comme la vitrine technologique de l’industrie automobile, Richard Mille est sans doute la vitrine tech-nologique de l’industrie horlogère. on se souvient du tourbillon RM 006 testé avec suc-cès par Felipe Massa en condition de Grand Prix. Les modèles 2009 sont autant de bo-lides qui carburent à l’innovation et présentent une finition manuelle issue de la grande tradition horlogère suisse.

Turbo sur les matériauxNouvelle carrosserie en titane pour le calibre extraplat RM 016 : désormais à l’épreuve des chocs et des rayures, le boîtier de la RM 016 Titalyt® bénéficie d’un traitement d’oxydation par électro-plasma, inédit en horlogerie, qui renforce sa dureté. Aérody-namique s’il en est, la RM 021 Aérodyne est façonnée à partir d’une structure en titane associée à des nanofibres de carbone et à de l’aluminure de titane orthorhombique alvé-olée : cet alliage, employé par la NASA, lui donne une rigidité incomparable.

De son côté, la platine de mouvement de la RM 019 Tourbillon (lire ci-contre) est en onyx noir, donc plus résistante aux changements de température. Celle des quatre modèles All Gray en titane microbillé est en nanofibres de carbone, d’où sa remarqua-ble stabilité mécanique, physique et chimique. Même matériau pour les Felipe Massa RM 004-V2 et RM 008-V2, aux couleurs brésiliennes, qui s’étoffent d’un mécanisme de chronographe à rattrapante optimisé. La nouvelle RM 023 arbore, quant à elle, un rotor en or blanc à géométrie variable, réglable selon l’activité de son propriétaire ; le segment de masse est en alliage de tungstène et de cobalt, les roulements à billes en céramique synthétique. Enfin, la première montre de plongée – et première montre ronde – de la collection Richard Mille, RM 025, est redoutable de complexité : boîtier tripartite, cornes intégrées, couronne dynanométrique et lunette unidirectionnelle en trois pièces assemblées par vis protègent un exceptionnel mouvement chronographe à tourbillon issu du célèbre calibre RM 008.

croqueuse de mécaniqueles temps changent. obsolète celui où la femme se contentait de montres bijoux réduites à leur seule esthétique. l’horlogerie féminine moderne revendique son droit à la sophistication, aux complications, à la technique. Précurseur, richard mille l’est égale-ment dans ce domaine. sa première montre pour dame, la rm 007, superbe exercice de style au service d’une extrême technicité, se destine depuis 2005 à celles qui exigent le meilleur. a la fois élégante et robuste, elle devient glamour, sublimée de pierres précieuses. son mouvement sophistiqué à rotor monté sur roulement à billes d’or n’en est pas moins destiné à un usage quotidien. aujourd’hui, richard mille confirme cette orientation en lançant la rm 019 tourbillon.

Par où commencer ? Par le calibre, exceptionnel ? Par le design, envoûtant ? les deux s’entrelacent pour ne former qu’un. Dans un boîtier en or rouge ou blanc rehaussé d’une couronne avec collier en alcryn, un nœud triquetra en diamants relie dans un cycle sans fin barillet, tourbillon et indicateur de réserve de marche. la platine du mouve-ment usinée dans de l’onyx noir combine les vertus harmonieuses de la gemme et sa résistance aux contrastes thermiques. touche finale, le contre-pivot du pont de tourbillon est gravé d’un nœud représentant le symbole celtique qui incarne sans conteste l’œuvre d’art la plus allégorique de la civilisation celte. il est l’emblème de la longévité et du cycle toujours recommencé de notre existence… la boucle est bouclée ! richard mille, druide horloger ? Gageons qu’à l’image de ce nœud mythique suggérant que l’existence ne connaît ni début ni fin, la marque continue de nous étonner, à l’infini. et de fait, c’est une collection joaillière qui s’annonce.



DirectionRichard Mille, Président

Dominique Guénat, administrateur


collections-PHaresLes 23 modèles créés par

Richard Mille

best-sellerRM 011


(hors sertissage)


site internetwww.richardmille.com

1. La dernière boutique Richard Mille a été ouverte en juin 2009 à Pékin.

2. La RM 021 Aérodyne est façonnée à partir d’une structure en titane associée à des nano-fibres de carbone et à de l’aluminure de titane orthorhombique.

3. La RM 025 est la première montre de plongée et première montre ronde de Richard Mille.

4. La platine de mouvement de la RM 019 Tourbillon est en Onyx noir, plus résistante aux changements de températures.

5. Platine de la RM 003-V2 Tourbillon Double Fuseau Horaire.

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Richard Mille , la technologie, l’adrénaline en pluspar Anne-Marie Belcari

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Roger Dubuis , complexe par nature

La Manufacture Roger Dubuis n’a qu’une quinzaine d’années d’ancienneté, mais elle peut se prévaloir d’une trajectoire quasi unique : pas moins de trente mouvements entièrement manu-facturés à l’interne – y compris l’organe balancier-spiral – font partie de son patrimoine. Tous

estampillés du Poinçon de Genève, ils équipent des montres au design exubérant, conférant à la marque une identité à part.

De mémoire d’horloger, on n’avait rarement vu ça : partie de rien en 1995, la Manufac-ture Roger Dubuis pouvait se targuer de maîtriser sa propre production de balanciers-spiraux en 2003 déjà. Cœur de la montre, cet organe oscillant requiert un tel savoir-faire, qu’aujourd’hui, seule une poignée d’acteurs sont capables de le façonner eux-mêmes. Et ce n’est pas tout : animée par une farouche volonté d’indépendance, la marque a conçu et réalisé pas moins d’une trentaine de mouvements – dont plusieurs « premières » mondiales – en moins de quinze années d’existence. Enfin, respectueuse de la Tradition avec un grand « T », elle est membre du club très fermé des bénéficiaires du Poinçon de Genève, mais n’en adopte pas moins un design exubérant, faisant de ses montres des ob-jets de luxe reconnaissables parmi tous.

Créée depuis 1995, atypique, la Manufacture Roger Dubuis l’est assurément. En quelques années, les ingénieurs et les horlogers de la marque ont réussi à hisser haut son pavillon grâce à cinq fondamentaux identitaires : le mouvement squelette, le quantième perpé-tuel en ligne, le tourbillon, le micro-rotor et l’organe oscillant manufacturé à l’interne. Ces spécialités équipent la dizaine de lignes Roger Dubuis. L’emblématique Excalibur (lire ci-contre), la sportive EasyDiver et la dernière née KingSquare sont aujourd’hui les collections majeures de la Marque.

L’autonomie dont jouit la manufacture lui confère une grande souplesse et une liberté enviée dans la réalisation de ses mouvements. Le dernier modèle KingSquare sert ainsi d’écrin à une complication qui connaît actuellement un véritable engouement : le chro-nographe. Doté d’une roue à colonnes, la solution technique la plus délicate, ce chro-nographe est intégré à un mouvement à remontage automatique par micro-rotor.

La Maison Roger Dubuis ose également le squelettage – un art traditionnel – dans une montre sportive en titane et caoutchouc surmoulé. Le modèle EasyDiver Squelette offre ainsi une vision avant-gardiste, mariant un mouvement noirci au moyen d’un traite-ment rhodium à une lunette surdimensionnée. Le tout agrémenté, comme il se doit, d’un tourbillon.

Mais cette liberté d’action contraste avec la rigueur tout horlogère que la marque s’impose en respectant – et défendant – le fameux Poinçon de Genève. Institué en 1886 par une loi cantonale genevoise, ce label définit douze critères incontournables, des fournitures du calibre aux finitions, en passant par la nature des matériaux et la construction. Créé à l’origine pour circonscrire la contrefaçon (déjà !), il est pro-gressivement devenu un gage de très haute qualité esthétique donnée au mouvement. Soin extrême accordé à la finition de ses mouvements que la Maison Roger Dubuis a toujours revendiqué.

Depuis 2007, la marque est entrée dans le giron du groupe Richemont. Matthias Schuler en conduit aujourd’hui la destinée. Bavarois de naissance, ce passionné de mécanique entend valoriser l’exclusivité, l’innovation et la qualité. De quoi dévoiler encore de belles surprises.

excaliBur, mythe et réalitéla légende affirme que le magicien merlin, dans la discorde, aurait planté l’épée dans le roc. seul le grand roi des bretons serait à même de la délivrer. tous, barons et chevaliers, s’y essayèrent. mais seul un page, arthur, parvint à retirer excalibur de son socle. ce récit mythique a valeur d’allégorie pour roger Dubuis, jeune marque devenue reine des complications. alors quel meilleur nom qu’excalibur pour sa dixième collection, qui recèle tout le savoir-faire horloger de la manufac-ture ? Pour marquer le cinquième anniversaire de cette icône, roger Dubuis a d’ores et déjà baptisé 2010 l’« année excalibur ».

en attendant, les modèles 2009 confirment, s’il le fallait, l’appartenance de roger Dubuis à la sphère de la haute horlogerie. triples cornes, lunette cannelée et protège-couronne caractéristique restent la signature de la collection, reconnaissable parmi toutes. l’excalibur Double tourbillon squelette offre un spectacle captivant. les deux tourbillons volants, côte à côte à 6h, sont reliés à un différentiel qui prend en compte la moyenne de leurs marches. le mouvement squelette à remontage manuel, habillé d’anthracite, laisse apparaître les organes du moteur.

estampillé Poinçon de Genève, comme d’ailleurs tous les modèles roger Dubuis, l’excalibur tour-billon volant propose une autre mise en scène de cette complication. Dans un boîtier en or rose de 42 mm de diamètre, le mouvement tourbillon à remontage manuel se pare d’un cadran fond soleil argenté. cette pièce parachève ainsi la ligne des montres à grandes complications de cette collection. Provisoirement. /fe



DirectionMatthias Schuler, CEO


collections-PHares.Excalibur

.KingSquare.SED (EasyDiver)

best-sellerExcalibur



site internetwww.rogerdubuis.com

1. Créée en 1995, la Manufacture Roger Dubuis s’est dotée d’un outil industriel ultramoderne en 2001. 2. Le siège de la Manufacture Roger Dubuis est à Meyrin, Genève. La marque a intégré le groupe Richemont en 2008. 3. La nouvelle KingSquare Chronographe roue à colonnes, mouvement mécanique à remontage automatique par micro rotor, estampillé du Poinçon de Genève. 4. Manufacture Roger Dubuis est l’une des seules marques à estampiller toutes ses créations du Poinçon de Genève. 5. En 2009, poursuivant ses travaux sur l’architecture épurée de ses mouvements squelette, la Manufacture Roger Dubuis a lancé le Double Tourbillon Excalibur.


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un mécénat digne de la RenaissanceQuel créateur n’a pas rêvé d’être repéré par les comités d’experts mis sur pied par la marque pour dénicher les jeunes talents qui pourront participer au Programme rolex de mentorat artistique ?

lancé en 2002, afin de soutenir le patrimoine artistique mondial — plus de 40 pays concernés à ce jour —, ce programme, digne du mécénat de la renaissance, est organisé sur un rythme bisannuel. il en est donc actuellement à son 4e cycle. tous les deux ans, rolex invite des maîtres en arts visuels, cinéma, danse, littérature, musique et théâtre, à choisir, parmi les jeunes créateurs sélectionnés par le comité de chaque discipline, un artiste dont il suivra le travail durant un an.

un véritable mentoratmentors et Protégés passent au minimum six semaines ensemble, bien davantage le plus souvent, afin de partager leurs expériences et leurs connaissances. ensemble, ils décident des lieux où ils se rencontrent pour travailler dans une totale liberté. il en va de même pour la forme de leur interaction : ils peuvent par exemple réaliser une œuvre en commun, le jeune artiste peut suivre le travail du mentor, etc. le protégé reçoit une allocation de 25’000 dollars pour l’année, en plus de ses frais de voyage ; un même montant lui est versé à la fin de l’année de mentorat pour la création ou la publication d’une œuvre, la réalisation d’un spectacle ou tout autre événement public lié à sa démarche artistique.

Parmi les élus du dernier cru, le Japonais masanori Handa, 29 ans, bénéficie de l’expérience de la plasticienne allemande rebecca Horn, dont l’univers créatif en-globe performances, installations, sculpture, poésie, dessin, cinéma, photo. Quant à la réalisatrice argentine celina murga, 36 ans, elle a été choisie par martin scorsese pour être à ses côtés sur son dernier tournage et bénéficier de ses conseils pour son prochain projet. / br

Rolex , inébranlable roc

Quand on a une couronne pour logo, on la bichonne : on offre au public des montres qui épousent le top du top en matière de robustesse, de fiabilité, de pres-tige. Depuis sa fondation en 1905 par Hans Wilsdorf, Rolex n’a jamais démenti

sa réputation, tout en restant parfaitement fidèle à un style immuable.

Le mythe oyster fait partie de l’inconscient collectif. Partout sur la planète, les amateurs d’horlogerie suisse la connaissent, ou du moins ont entendu parler d’elle. ou encore rêvent de la porter un jour. oyster, parce que « étanche comme une huî-tre ». Incontournable, comme la manufacture qui l’a créée et qui poursuit pour elle ses recherches technologiques. Dans les couloirs de la société dirigée depuis un an par Bruno Meier, on évoque volontiers une entreprise « d’innovation dans la continuité, d’esprit perpétuel symbolisé par l’oyster ».

L’histoire de cette montre est liée à une femme, alors qu’elle affiche un look résolument masculin. En 1927, la Londonienne Mercedes Gleitze traverse la Manche en plus de 10 heures, une oyster pour compagne. Parvenues au but, la dame et la montre se portent bien, le mythe est né, il dure toujours, chaque oyster, comme jadis, offrant un boîtier étanche à l’eau et à la poussière. Le brevet de cette merveille de résis-tance, sur le principe de la couronne vissée, avait été déposé en 1926. Suivent l’oyster Perpetual à remontage automatique en 1931, puis la Datejust en 1945, étanche, automatique et munie d’une date à guichet. Rolex aligne ensuite les innova-tions et se contente de décliner l’esthétique de son design, qui évolue lentement, loin des trends. En 1953, la manufacture crée la Submariner, un garde-temps de plongée destiné au grand public. Quant au prototype Deep Sea Special, il af-fronte en 1960 les abysses de la Fosse des Mariannes sans aucun dommage. C’est que l’étanchéité fait partie intégrante de l’ADN de sa majesté Rolex qui ne cesse d’innover dans ce domaine. A l’image du nouveau système Ringlock qui équipe la dernière Rolex Deepsea et lui permet de braver les quasi 4’000 mètres de profondeur. Parmi les autres récentes inno-vations, le spiral Parachrom, ultra-résistant aux chocs et anti-magnétique ou le nouveau pare-chocs Paraflex.

Et voilà la Datejust II !Quant à l’oyster, elle poursuit ses déclinaisons : plus de 60 ans après l’originale, voici l’oyster Perpetual Datejust II Rolesor. Etanche à 100 mètres et intégrant un mouvement automatique certifié chronomètre CoSC, le boîtier - dont le design est devenu un archétype - est désormais proposé dans un diamètre revu en hausse à 41 mm. Et si Madame le désire, l’oyster Perpetual Datejust Rolesor propose des boîtiers de 36 mm avec cadrans à motifs floraux et lunettes serties de diamants.

Sur le versant de la production, après l’intégration de Rolex Bienne (production de mouvements), le géant genevois s’est doté d’un outil industriel hors du commun à Plan-les-ouates et vient de poser à Bienne la première pierre de son nouveau complexe de 230’000 m3. Le coup de chiffon final devrait être donné en 2012. Ne dit-on pas que les ateliers de Rolex comptent moins de poussière au centimètre carré qu’une salle d’opération ?

1. & 3. L’Oyster Perpetual Datejust II Rolesor est l’essence de la marque Rolex. Précise, étanche, automatique, certifiée Chronomètre suisse et affichant la date, elle est taillée dans des matériaux nobles. 2. Datejust Rolesor 36 mm pour femmes, lu-nette sertie, cadran argenté avec motifs floraux et chiffres arabes. 4. Siège de Rolex dans le quartier des Acacias, à Genève. 5. Dans la catégorie Cinéma du programme Mentor et Protégé, Martin Scorsese a choisi la réalisatrice argentine Celina Murga. 6. Dans la catégorie Arts Visuels du programme Mentor et Protégé, Rebecca Horn va accueil-lir le Japonais Masanori Handa à Berlin. Ce dernier y restera une année.

par Bernadette Richard

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Date De création1905 (Wilsdorf & Davis, Londres)1920 (Montres Rolex SA, Genève)

Société anonyme

DirectionBruno Meier, Directeur Général

nombre De collaborateurs9’000 dans le monde

collections-PHares .Oyster.Cellini




site internetwww.rolex.com

Ulysse Nardin, maître de l’innovationDepuis 1846, la manufacture du Locle poursuit inlassablement ses développements pour produire des garde-temps qui préfigurent ce que sera l’horlogerie de demain. Une capacité à innover mue par un goût accru du défi qui s’illustre notamment par la fiabilité des chronomètres de marine qui ont ponctué son histoire.

Comment décrire en quelques mots une manufacture qui réussit depuis plus de 160 ans à dévoiler des garde-temps qui marquent l’histoire de l’horlogerie ? Pré-cision et innovation sont sans doute les plus appropriés. Depuis 1846, la maison fondée par Ulysse Nardin relève le défi de conserver une longueur d’avance sur ses concurrents en concevant des complications toujours plus innovantes, lesquelles sont toujours drapées d’une esthétique reconnaissable entre toutes.

Fondée en 1846 par le talentueux horloger Ulysse Nardin, la marque éponyme a bâti sa réputation sur la fiabilité de ses chronomètres de marine. Les récompenses qui en attestent sont nombreuses. Plus de 4000 bulletins d’observation, 18 médailles d’or et une large palette de distinctions illustrent ce riche passé. Une histoire pres-tigieuse qui a échappé de peu à un dénouement malheureux avec le rachat de la société par l’industriel suisse Rolf Schnyder en 1983.

Depuis lors, la marque a pris le parti d’inventer ce que sera l’horlogerie de de-main. Pour réussir à repousser les limites de la technique et renouer avec le passé prestigieux de la manufacture, l’entrepreneur au flair aigu a su s’entourer de bril-lants collaborateurs dont le scientifique réputé Ludwig oeschslin, l’actuel conser-vateur du Musée international d’horlogerie. Toujours à la pointe de l’innovation, l’équipe horlogère d’Ulysse Nardin met ainsi régulièrement au point de nouvelles complications, à l’instar de la fameuse Freak – dont la dernière née en 2008 abrite l’échappement exclusif Dual Ulysse – ou encore la légendaire « Trilogy of Time ».

La manufacture n’hésite pas non plus à s’avancer sur des terrains en friche. Elle a d’ailleurs été l’une des premières à intégrer le silicium dans ses mouvements avant de munir les calibres de ses collections courantes de ce matériau révolutionnaire.

High-tech, à tous les niveauxCette année encore, Ulysse Nardin défie la loi du temps en conjuguant l’horlogerie au futur. L’innovation se veut technique tout autant qu’esthétique. Forte d’un riche patrimoine, la marque réunit le meilleur de ses collections Marine et Perpétuelle pour dévoiler la Diver Perpétuelle Edition Limitée. Une nouveauté dont le carac-tère n’est pas sans rappeler que les quantièmes perpétuels signés Ulysse Nardin représentent à chaque fois une petite révolution dans l’histoire de l’horlogerie par un confort d’utilisation rarement égalé. Un aspect simple et pratique qui ne gâche en rien l’esthétique résolument sportive de ce garde-temps enveloppé de carbone. Dans le registre high-tech, la manufacture du Locle privilégie également cette an-née la céramique, laquelle est désormais incluse dans la collection Dual Time dont le nouveau modèle Executive Dual Time combine une lunette et des poussoirs conçus dans ce matériau innovant et impérissable. Tout simplement à l’image des garde-temps de la marque.

Le Soleil, la Terre, la Lune… et moonstruck

Dix-sept ans après l’achèvement de l’historique « trilogy of time », ulysse nardin frappe à nouveau très fort dans le domaine de l’astronomie avec une nouveauté tout à fait révolutionnaire. suite logique des développements mis au point par ludwig oechslin pour les modèles astrolabium Galileo Galilei, tellurium Johannes Keppler et Planetarium copernicus, tout le génie de la nouvelle moonstruck est basé sur l’interaction du soleil, de la terre et de la lune. une création entièrement développée et conçue au sein de la manufacture ulysse nardin selon les dernières avancées technologiques, le calibre un 106 disposant notamment d’un échappement et d’un spiral en silicium.

en combinant le mouvement relatif de deux disques en un seul cadran, l’indication des phases lunaires proposée par la moonstruck est si précise que plus de 100’000 années devront s’écouler avant que celui-ci indique la pleine lune plutôt qu’une nouvelle lune – et vice versa. une précision extrême qui ne sacrifie en rien la poésie des astres sur l’autel de la précision. De manière particulièrement explicite, la moonstruck simule en effet la rotation de la lune autour de la terre, ainsi que le mouvement apparent du soleil autour du globe. la moonstruck indique également la dynamique globale des marées qui dépend des influences de la gravitation lunaire et solaire. une jolie révolution qui illustre la situation des marées ainsi que la tendance par rapport aux littoraux spécifiques ou aux océans. les influences accumulées de la lune et du soleil résultant par des marées du printemps sont également clairement lisibles. une belle innovation dans laquelle le soleil, la terre et la lune ont rendez-vous. un fait suffisamment rare pour jouer l’exclusivité avec une édition limitée à 500 pièces en or rouge 18 ct et 500 pièces en platine. /mdp


Société anonyme, société indépendante

Direction Rolf W. Schnyder, Président

nombre De collaborateurs280 personnes

collections-PHaresGarde-temps mécaniques avec

fonctions exclusives développées à l’interne.

best-seller.Freak

.Collection Complications.Collection Marine

Prix De vente PublicsDe CHF 6’000.- à 1’000’000


site internetwww.ulysse-nardin.com

1. Le modèle Executive Dual Time combine boîtier en acier à une lunette et des poussoirs en céramique. 2. Le fond ouvert de la Diver Perpetual Edition Limitée permet d’admirer le spectaculaire mou-vement manufacture et son rotor en or gris 22 ct. 3. La Moonstruck simule la rotation de la Lune autour de la Terre, ainsi que le mouvement ap-parent du Soleil autour du globe.

par Marie de Pimodan

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Vacheron Constantin , le patrimoine horloger255 ans et pas une ride. Jean-Marc Vacheron se doutait-il en 1755 que son atelier d’horlogerie

allait devenir une Manufacture riche en innovations, forte d’un savoir-faire envié ? Aujourd’hui la Manufacture continue à écrire l’histoire de l’horlogerie tout en restant fidèle

à une philosophie transmise de génération en génération.

Héritage. Un mot qui résonne dans les couloirs de Vacheron Constantin. Qui se lit dans le regard des horlogers. Qui investit chaque montre. Cet héritage, comme se plaît à le rappeler Juan Carlos Torres, CEo de la marque, est une signature. Une manière de forger une horlogerie qui vit avec son temps mais sur laquelle le temps n’a pas d’emprise. S’il est une incarnation de cette philosophie, c’est Patrimony. Elégante, classique, raffinée… les termes manquent pour qualifier cette collection à l’esthétique pourtant sobre, voire puriste. La ligne Patrimony Traditionnelle, ins-pirée de modèles historiques, rappelle que la marque est passée maître en l’art de conjuguer tradition et modernité. Et de fait, loin de se contenter de faire vivre ce patrimoine, les nouveautés 2009 l’enrichissent avec succès.

Nouveau calibre Poinçon de GenèveLa montre Patrimony Traditionnelle 38 mm, tout d’abord. Son cœur mécanique, le nouveau calibre 4400 à remontage manuel, arbore un diamètre de 12½ pouces. Disposant d’une réserve de marche de 65 heures, il actionne une petite seconde à 6h en plus des heures et minutes classiques. Conçu dans la plus pure tradition, il répond à des exigences particulièrement élevées en termes de conception et de fi-nition; exigences qui lui ont valu la prestigieuse estampille du Poinçon de Genève. Cette garantie de bienfacture sacre les meilleurs garde-temps assemblés et réglés sur le territoire genevois depuis 1886. Derrière l’apparente simplicité du cadran se cachent en effet une performance mécanique et des terminaisons manuelles qui ne font aucune concession à la qualité. Lancé lors du Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH) en 2009, ce modèle s’est immédiatement imposé comme une référence… sans pour autant voler la vedette aux nouveaux chronographes Patrimony Traditionnelle. Un boîtier rond, une lunette fine, une finition moletée autour du fond saphir, des aiguilles dauphines, un cadran à plusieurs tons argen-tés : ceux-ci affichent fièrement les stigmates de la ligne.

Calibre chronographe de légendeMais ils peuvent surtout se targuer de vivre au rythme d’un des mouvements chro-nographe les plus aboutis : le légendaire calibre 1141 à roue à colonnes. outre ses ponts décorés de Côtes de Genève et sa platine perlée à la main, ce mécanisme à remontage manuel est gratifié d’un imposant balancier, clin d’œil aux années 40. Son architecture a fait école dans la Haute Horlogerie. Dans la version à quantième perpétuel, il manœuvre, en plus des fonctions de mesure des temps courts, l’aiguille de la date à 6h et les indications jour de la semaine, mois, années bissextiles et lune astronomique. Celle-ci, tantôt souriante, tantôt mélancolique, dévoile ses humeurs lunatiques sur une plaque d’or gravée à la main. Le tout dans un ordonnancement élémentaire, équilibré à la perfection, qui accroît la lisibilité et met en lumière la pureté de la pièce. Et si l’excellence naissait du dépouillement ?

1. Le siège historique, au Quai de l’Ile, à Genève. 2. Depuis 2004, la nouvelle Manufacture et nouveau Siège de Vacheron Constantin est à Plan-les-Ouates, Genève. 3. La Patrimony Traditionnelle Chronographe est équipée du fameux calibre manuel 1141 chronographe à roue à colonnes, évolution d’un mouvement qui a traversé les âges. 4. Manufacture complète, Vacheron Constantin respecte les sévères critères du Poinçon de Genève, gage d’esthétisme et de qualité. 5. Patrimony Traditionnelle s’inspire des codes esthétiques qui ont marqué quelques-uns des plus beaux modèles historiques de Vacheron Constantin. 6. Patrimony Traditionnelle Squelette sertie, ou l’art de la transparence. 7. Patrimony Traditionnelle Joaillerie : 473 dia-mants (1.67 carat) sur le cadran et 167 diamants (1.27 carat) sur le boîtier en or gris. 8. Le modèle Overseas Chronographe Automa-tique est équipé d’une lunette en titane, une première pour la collection.

par Anne-Marie Belcari

overseas 2009: l’éminence grisemonochromes. les nouveaux modèles overseas optent pour un total look gris. Gris souris pour le bracelet, acier pour le boîtier, anthracite pour la lunette, ardoise pour le cadran. un parti pris esthétique qui donne une nouvelle jeunesse à la collection née en 1996 et retient immédiatement l’attention. et pas uniquement pour sa couleur : l’overseas automatique et l’overseas chronographe automatique revendiquent une orientation dynamique et technologique avec leur lunette façonnée en titane, une première pour la collection. ce métal, léger et résistant à la corrosion, auparavant introduit dans la ligne Quai de l’ile, a su gagner les faveurs d’une nouvelle clientèle venue de la Haute Horlogerie technique. une clientèle qui appréciera sans nul doute la parfaite lisibilité des pièces, accentuée par des index et aiguilles soulignés de matière luminescente. une clientèle qui ne fera pas non plus grise mine aux spécificités des mouvements mécaniques à remontage automatique – calibre 1226 pour le modèle automatique et calibre 1137 pour le chronographe : intégralement ceints d’un blindage en fer doux, ils font fi des effets du magnétisme qui affectent généralement la précision des montres. une évolution de la ligne, donc, qui se profile avec succès dans le paysage des montres sportives du xxie siècle. ces nouveautés toutes de gris vê-tues conservent bien évidemment les gènes overseas, avec leurs lignes carénées, leur lunette inspirée de la croix de malte et la gravure emblématique du « deux mâts » amerigo vespucci sur le fond du boîtier. encore une belle démonstration de l’art de vacheron constantin de voguer sur son patrimoine et lui ouvrir de nouveaux horizons. /amb

Date De création1755 (en activité ininterrompue depuis

cette date)


DirectionJuan-Carlos Torres, CEO


collections-PHares.Malte

.Overseas.Patrimony

.Ladies Timepieces.Les Métiers d’Art .Les Historiques.Les Cabinotiers

.Quai de l’Ile



ProDuction annuelleEntre 15’000 et 20’000 pièces

site internetwww.vacheron-constantin.com

portrait V. 64 . 65

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Zenith connaît une histoire ininterrompue depuis presque un siècle et demi. Riche d’un solide patrimoine, la manufacture du Locle ne dort toutefois pas sur ses lauriers. En 2009, la marque

à l’étoile a poursuivi sur sa lancée en donnant à son célèbre mouvement chronographe El Primero une seconde jeunesse.

Depuis sa création en 1865 par Georges Favre-Jacot, Zenith n’a jamais cessé ni déplacé ses activités. Cet ancrage de la manufacture sur les hauts du Locle, mais aussi l’accumulation du savoir-faire par ses collaborateurs sont autant d’atouts qui font de la marque acquise en 1999 par le groupe LVMH un horloger à l’histoire opulente, constellée de réalisations. A son actif, quelque 170 brevets déposés, plus de 50 calibres créés et 1500 récompenses reçues. Son fondateur déjà, vision-naire de 22 ans, est le premier à imaginer le concept de manufacture horlogère en réunissant tous les artisans horlogers sous un même toit, leur permettant de se consacrer pleinement aux garde-temps qu’ils conçoivent. En 1875, l’entreprise emploie déjà plus d’un millier de personnes. Elle fabrique des montres de gousset, des pendules et des compteurs de bord pour la marine.

Relation célesteAu tournant du siècle dernier, Georges Favre-Jacot souhaite pérenniser l’entreprise qui porte encore son nom. Il la baptise « Manufacture ZENITH ». Selon la lé-gende, c’est en se promenant la nuit sous un ciel étoilé que lui vient l’idée de doter son plus beau mouvement, puis la manufacture, du nom désignant le plus haut point de l’univers. L’étoile devient alors le symbole de la maison, témoignant de la résonance particulière que son fondateur voyait entre temps mécanique et temps cosmique. En 1920, Zenith a déjà produit deux millions de montres. La marque locloise ouvre des succursales à Genève, Moscou, Paris, Vienne, Londres et New York. Depuis, horlogers, régleurs, mécaniciens, angleurs ou encore décorateurs perpétuent non seulement la tradition, mais la réinventent. Ainsi, Zenith est avant tout l’inventeur du mouvement chronographe automatique intégré capable de mesurer des temps courts au dixième de seconde.

Un défi de tailleCe généreux héritage est aujourd’hui entre les mains du nouveau président et CEo de Zenith, Jean-Frédéric Dufour, qui a succédé en juin à Thierry Nataf. Ce dernier ne veut toutefois pas faire de rupture, mais plutôt poursuivre ce qui a fait le succès de la marque, en capitalisant notamment sur ce joyau qu’est le mouve-ment El Primero. Depuis quatre décennies, la plupart des collections phares de Zenith sont en effet dotées de ce calibre, dont les modèles Chronomaster open qui sont les icônes de la marque. Ce mouvement légendaire est le premier à avoir relevé le défi d’introduire dans l’espace le plus restreint possible un maximum de technicité. C’est encore aujourd’hui le chronographe automatique le plus rapide et le plus précis au monde. Il est le seul capable de mesurer les temps courts au 1/10e de seconde, une performance rendue possible par l’utilisation d’un balancier os-cillant à la fréquence de 36’000 alternances par heure. Le mouvement El Primero nécessite 9 mois de travail en temps cumulé, demande de 5 à 50 opérations par pièce et impose 50 fraisages de différentes dimensions du côté des ponts. Vingt horlogers sont mis à contribution pour un calibre et pas moins de 18 métaux sont employés. Réserve de marche de 50 heures, grande date, rattrapante sont les complications qui sont venues transformer, compléter et parfaire ce mouvement d’exception depuis 1969.

el primero deux séries spéciales pour un mythe de 40 ans

Pour marquer l’anniversaire de son mouvement el Primero, Zenith a sorti deux séries de montres spéciales dont le calibre a été baptisé 469, en clin d’œil à l’année de création du modèle original. il est constitué de 278 composants et 31 rubis. la première série, baptisée « the originals » reste fidèle au design d’époque tan-dis que la deuxième, appelée « new vintage 1969 », s’inspire du modèle d’origine. Précis, fiable et sophistiqué, le mouvement el Primero conjugue intelligemment tradition et modernité, comme si Georges Favre-Jacot, assis sur le trottoir du monde, veillait sur son patrimoine et regardait œuvrer ses successeurs. /np


Societé du groupe LVMH

DirectionJean-Frédéric Dufour,

Président et CEO


collections-PHares.Chronomaster

.Class.Port Royal

.Defy.Academy

best-sellerCollection Chronomaster

avec mouvement El Primero et Class Elite



site internetwww.zenith-watches.com

1. Le calibre El Primero, lancé en 1969, fut le premier mouvement chronographe à remontage automatique et à très haute fréquence de tous les temps. 2. La Class Traveller Open Multicity, dotée d’un disque rotatif indexé sur l’aiguille des heures, donne l’heure simultanément dans 24 villes de la planète. 3. La ChronoMaster Open Grande Date Moon & Sunphase révèle, par l’ouverture de son cadran, un nouveau calibre El Primero 4047 composé de 332 composants. 4. Les modèles El Primero originaux de 1969, façon Andy Warhol, n’ont pas vieilli. 5. La Zenith New Vintage 1969 Original, adaptée au goût du présent tout en restant fidèle au design de l’époque, célèbre les 40 ans du mouvement El Primero.

Zenith , poursuivre l’héritagepar Nicolas Paratte

portrait Z. 66 . 67

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Nou-veautés

BlancpainL-evolution Phase de Lune 8 Jours

CHF 39’000.-

Tourbillon DiamantsPrix sur demande

BreguetClassique Grande Complication 5347

Double Tourbillon TournantCHF 400’000.-

Classique Grande Complication 7637 Répétition minutes

CHF 230’600.-

ChopardL.U.C Lunar Big Date

CHF 27’850.-

Cette montre est équipée du calibre automatique 66R9, intégrale-ment conçu, produit et assemblé par les constructeurs et maîtres horlogers de Blancpain. Il est doté de trois barillets qui lui con-fèrent une réserve de marche de 8 jours. Outre la phase de Lune – une spécialité chez Blancpain – ce mouvement offre également un quantième complet, une petite seconde à 6h et l’indication de la réserve de marche dans un guichet à 12h. La date peut être corrigée à toute heure. Un geste d’ordinaire interdit à l’approche du changement de date vers minuit, sous peine d’endommager le mécanisme. Boîtier en or rouge.

Ce modèle exceptionnel allie haute joaillerie et technicité hor-logère. Côté lumière, carrure, fond, couronne, cadran et boucle sont sertis de 760 diamants, diamants baguette et diamant brio-lette pour un total de 19,52 carats. Côté mécanique, le calibre au-tomatique 25A est équipé d’un tourbillon et dispose de 7 jours de réserve de marche. Le boîtier en or gris de 40 mm de diamètre est étanche à 100 mètres. Aiguilles en diamant. Son fond saphir permet d’apprécier le travail de finition et d’admirer la masse os-cillante en platine ciselée à la main.

Chef-d’œuvre de complications, cette montre est équipée d’un mouvement breveté à remontage manuel. Deux tourbillons, in-dépendants l’un de l’autre, sont couplés au moyen d’un mécanisme à engrenages différentiels et fixés sur une platine centrale tour-nante, dont la rotation complète s’effectue en douze heures. La marche de la montre est donc la moyenne de marche des deux tourbillons. L’heure est indiquée par le pont joignant les deux tourbillons, qui fait office d’aiguille. Plus de 570 composants ont été nécessaires pour monter ce calibre logé dans un boîtier de 44 mm désormais disponible en or rose.

Dans cette répétition minutes, le mouvement créé en 2008 par Breguet a été entièrement repensé : nouveaux matériaux, nou-veaux composants, emplacements innovants pour les timbres, les porte-timbres et les marteaux. Du boîtier imposant de 42 mm en or rose ou blanc s’échappe un son d’une clarté sans pareille. Calibre à remontage manuel entièrement ciselé à la main et visible par le fond saphir. Cette pièce propose encore une petite seconde à 9h et une indication 24 heures à 3h sur un cadran en or argenté guilloché à la main.

Complication à part entière, la phase de Lune est ici associée aux fonctions heures et minutes centrales, grande date à 12h et petite seconde à 4h30. Le calibre manufacture L.U.C 96 LD à remontage automatique est logé dans un boîtier cossu de 42 mm de diamètre et de 10,9 mm d’épaisseur en or rose 18 carats. Il est habillé d’un cadran argenté constellé d’index en chiffres arabes. La réserve de marche est de 65 heures. La montre est si précise que l’écart entre le véritable cycle lunaire et l’indication du garde-temps n’est que d’un jour tous les 122 ans.

Complications Complications

Gérald GentaOcto Répetition Minutes

CHF 275’000.-

Arena Tourbillon Retrograde HoursCHF 155’000.-

Girard-Perregaux1966 Calendrier Annuel &

Equation du TempsCHF 33’400.-

Greubel ForseyDouble Tourbillon 30°

CHF 451’920.-

Marque réputée pionnière dans les montres à sonneries, Gérald Genta a développé un nouveau mouvement qui combine pour la première fois répétition minutes, heure sautante (à 9h) et minutes rétrogrades. Le boîtier est façonné dans de l’or rouge tandis que le décor est gravé main, rappelant le style des cadrans baroques. Le modèle sonne, à la demande, les heures, les quarts et les minutes. A 11 heures 59 minutes, les 31 notes de musique se succèdent en quelque 15 secondes. La collection ne se décline qu’en pièces uniques.

Cette montre de la collection Arena renouvelle l’apparence du mouvement à tourbillon et heures rétrogrades chez Gérald Genta. Avec ses 45 mm de diamètre (contre 41 mm auparavant), le boîtier à carrure cannelée se hisse parmi les grands gabarits des mon-tres-bracelets. Cette version grand luxe de la série bénéficie d’une structure en platine et d’une lunette en palladium apportant beaucoup de clarté. Heures comme minutes sont pointées par des aiguilles squelettes tandis que le tourbillon (à 6h) est surmonté d’un pont allongé. Le mouvement dispose de 64 heures de réserve de marche.

La dernière-née de la collection Girard-Perregaux 1966 abrite un mécanisme inédit, le calibre automatique GP033M0. Très pratique, le calendrier annuel, qui présente ici la date et le mois, tient automatiquement compte des durées différentes des mois et n’exige pas plus d’une correction par an, chaque 28 février pour les années non bissextiles. L’équation du temps signale quant à elle, avec l’aiguille située à 4 heures 30, l’écart entre le temps so-laire réel et le temps moyen, ou temps civil. Réserve de marche de 46 heures. Illuminé par l’or rose du boîtier, le cadran mise sur la clarté. Etanchéité à 30 mètres.

Mouvement mécanique à remontage manuel de 301 compo-sants, le calibre GF 02 se singularise par son double tourbillon. A l’intérieur d’une grande cage tournant en 4 minutes, une se-conde cage, plus petite, inclinée de 30°, accomplit une révolution en 60 secondes. Deux barillets en série à rotation rapide pour une réserve de marche de 72 heures. L’indication sectorielle de la réserve de marche est située à 2h30 tandis que la petite seconde prend place à 9h. Le boîtier, en or 18 carats, imposant par son diamètre de 43.5 mm, est étanche à 30 mètres. Bracelet en alliga-tor cousu main avec boucle déployante.

Quadruple Tourbillon à Différentiel Sphérique

CHF 699’400.-

Quatre tourbillons, associés à deux organes réglants autonomes, voilà ce que propose ce garde-temps signé Greubel Forsey. Chaque organe est composé d’un oscillateur monté dans la cage d’un pre-mier tourbillon incliné à 30° et effectuant un cycle en 1 minute ; cet ensemble est intégré dans la cage d’un deuxième tourbillon effectuant un cycle en 4 minutes. Enfin, ces deux organes réglants sont couplés au différentiel sphérique qui assure la transmission vers le système d’affichage. Mouvement mécanique à remontage manuel, calibre GF 03. Heures et minutes centrées, petite seconde et indication de la réserve de marche (50 heures) à 2h. Boîtier en or rouge avec fenêtre latérale avec glace saphir de forme, glace et fond saphir.

nouveautés 70 . 71ComplicationsComplications

Greubel ForseyDouble Tourbillon Technique

CHF 505’720.-

HermèsDressage Quantième Perpétuel

CHF 62’600.-

HublotGold King Power

CHF 36’900.-

IWCDa Vinci Calendrier Perpétuel

Digital Date et MoisCHF 79’000.-

Jaeger-LeCoultreMaster Grande Tradition

Tourbillon à Quantième PerpétuelCHF 125’000.-

Démystifier l’horlogerie par un voyage au cœur du mécanisme : c’est la volonté des créateurs de ce modèle, Robert Greubel et Ste-phen Forsey. Mouvement à remontage manuel, calibre GF02s in-tégrant 385 composants. Tourbillon intérieur 1 minute incliné à 30°, tourbillon extérieur 4 minutes. Les cages des deux tourbillons sont composées de 128 pièces, pour un poids total de 1,17 g. Qua-tre barillets coaxiaux en série à rotation rapide (1 tour en 3,2 heu-res) pour une réserve de marche de 120 heures, avec indication à 3h. Petite seconde à 9h. Boîtier en or gris avec numéro individuel gravé à la main, bracelet en alligator.

Cette montre de forme et de style est capable de maîtriser les irrégularités du calendrier jusqu’en 2100. Tenant compte au-tomatiquement des mois de 30 et 31 jours et de 28 ou 29 jours en février, le mouvement mécanique Hermès de 393 pièces intègre une mémoire mécanique dont les séquences se répètent tous les 48 mois pour correspondre au cycle des années bissextiles. Ce quantième perpétuel est complété par un guichet pour les phases de lune à 6h, un mécanisme d’une telle précision qu’il lui faut 122 ans pour dévier d’un seul jour par rapport au cycle réel de l’astre lunaire. Boîtier en or rose, bracelet alligator. Edité en série limitée et numérotée de 24 exemplaires en or rose (et 24 exemplaires en or gris).

Traditionnelle et avant-gardiste, cette montre doit son nom au rouge de l’or qui la compose, un nouvel alliage développé pour Hublot et utilisé pour la première fois. Elle rappelle la fusion origi-nale entre le caoutchouc et l’or des premiers modèles de la man-ufacture nyonnaise. Le généreux boîtier de 48 mm de diamètre abrite le mouvement mécanique à remontage automatique chro-nographe rattrapante et foudroyante HUB 4144 développé avec La Joux-Perret. La réserve de marche est de 42 heures. Etanchéité à 100 mètres Série limitée à 500 pièces numérotées.

Cette nouvelle version de la Da Vinci est équipée du calibre manu-facture 89800 à remontage automatique, pourvu d’une réserve de marche de 68 heures. Outre les fonctions heures, minutes, petite seconde à 6h et chronographe flyback, elle propose un quantième perpétuel avec indication digital de la date à 9h, du mois à 3h et du cycle quadriennal de l’année bissextile à 6h. Cette fonction nécessite une petite prouesse technique, qui consiste à stocker ré-gulièrement de petites quantités d’énergie pour permettre la rota-tion simultanée de trois disques à la fin du mois. Bracelet en croco noir. Version platine limitée à 500 pièces.

Issu de la nouvelle ligne Master Grande Tradition, ce modèle abrite le calibre Jaeger-LeCoultre 987, mouvement mécanique à remontage automatique associant un tourbillon à un quantième perpétuel miniaturisé. Son cadran se subdivise entre une partie inférieure avec tourbillon et une partie supérieure qui affiche les heures, les minutes, petite seconde et phases de lune ainsi que les indications du quantième perpétuel. Ce dernier affiche la date, le jour de la semaine et le mois en tenant automatiquement compte de la longueur des mois et du cycle de quatre ans des années bis-sextiles. Réserve de marche de 48 heures. Boîtier en or rose de 42 mm de diamètre.


Jean DunandShabaka

CHF 588’570.-

Tourbillon Orbital Opale NoireCHF 456’970.-

LonginesThe Longines Master Collection

Retrograde en or roseCHF 12’000.-

OmegaSeamaster Aqua Terra Co-Axial GMT Chrono

CHF 7’900.-

La Shabaka de Jean Dunand est une véritable prouesse tech-nologique qui comprend une répétition minute sur timbres cathédrale, un calendrier perpétuel complet à saut instantané muni d’un affichage sur rouleau inédit ainsi qu’un très ingénieux indicateur d’armage. Mouvement répétition minutes à remontage manuel de 721 composants avec calendrier perpétuel instantané. Fonctions heures, minutes, jour de la semaine, quantième, mois, cycle des années bissextiles, phase de lune. Boîtier or rouge 18 carats. Réserve de marche de 45 heures. Pièce unique.

Tourbillon volant une minute effectuant un tour de cadran par heure (déplacement orbital autour du centre de la montre). Mou-vement (breveté) rotatif à remontage manuel, calibre IO200, avec tourbillon volant une minute excentré. 110 heures de réserve de marche. Fonctions heures et minutes, secondes sur le tourbillon, indicateur des phases de lune dans le fond et indicateur linéaire de réserve de marche sur le côté du boîtier. Remontage et mise à l’heure par le centre du mouvement à partir du fond. Cadran or et opale noire. Boîtier de 45 mm de diamètre en or blanc 18 carats avec boucle assortie, deux fenêtres dans la carrure. Etanchéité à 30 mètres.

Pour honorer plus de 175 ans d’histoire et de savoir-faire hor-loger, Longines propose ce modèle avec un boîtier de 44 mm de diamètre en or rose 18 carats. Renfermant un calibre ETA, mou-vement mécanique à remontage automatique spécialement déve-loppé et réalisé exclusivement pour la marque de St-Imier, The Longines Master Collection Retrograde propose quatre fonctions rétrogrades : jour de la semaine, date, seconde, second fuseau ho-raire avec échelle de 24. La réserve de marche est de 46 heures. Le bracelet est en alligator véritable brun foncé.

Comme tous les garde-temps de la collection Aqua Terra, ce chro-nographe est très étroitement lié à l’univers nautique. Le cadran « Teck Concept » évoque notamment par ses lignes verticales les ponts en bois des bateaux de luxe. Le boîtier en acier de 44 mm de diamètre est étanche à 150 mètres. Il abrite le mouvement chronographe mécanique à remontage automatique Omega Co-Axial 3603, certifié chronomètre COSC, avec roue à colonnes. Il propose une réserve de marche de 52 heures. Fonction GMT par aiguille sur 24 heures.

Patek PhilippeChronographe automatique

à Quantième Annuel Réf. 5960 en or roseCHF 60’000.-

Ce chronographe à quantième annuel, lancé en 2006, s’impose comme un bestseller des complications de la marque genevoise. Il est aujourd’hui proposé dans un nouvel habillage en or rose 18 carats pour un boîtier de 40,5 mm. Mouvement mécanique à re-montage automatique, calibre CH 28-520 IRM QA 24H, visible à travers le fond saphir. Chronographe avec mono-compteur 60 minutes et 12 heures situé à 6h. Jour, date et mois par guichets. Réserve de marche et indication jour/nuit. Cadran argenté deux tons, index appliques or. Bracelet cuir en alligator écailles carrées, cousu main, brun foncé mat avec boucle déployante. Etanchéité à 30 mètres.

nouveautés 72 . 73

PerreletChronographe à Rattrapante

CHF 13’350.-

Régulateur rétrogradeCHF 21’000.-

Richard MilleRM 025 Chronographe de plongée

à tourbillonCHF 591’800.-

RM 004 V2 Felipe MassaA partir de CHF 269’000.-

Roger DubuisExcalibur Tourbillon

CHF 113’000.-

La transparence de cette complication munie d’un verre saphir côté cadran et sur le fond entraîne le regard dans la magie d’un mécanisme complexe. Hommage à Louis-Frédéric Perrelet pour son exceptionnel compteur à rattrapante qui lui valut un brevet en 1828, cette montre est dotée d’un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique semi-squeletté proposant une réserve de marche est de 46 heures. Fonctions heures, mi-nutes, seconde, date et chronographe à rattrapante. Le boîtier de 43,5 mm de diamètre est en acier inoxydable avec lunette en céramique. Un bracelet en caoutchouc naturel noir muni d’une boucle déployante en acier habille l’ensemble.

Le calibre automatique P-221 offre à ce modèle un imposant guichet segmenté de 12 heures qui représente l’indication du demi-jour. Lorsque l’aiguille des heures arrive à la fin du segment, elle vient d’un saut rétrograde se replacer sur 1 pour reprendre son chemin de 12 heures jusqu’au prochain saut. L’aiguille indi-quant les minutes est quant à elle positionnée à 6h tandis que le date s’affiche par une aiguille centrale. Ce garde-temps est pro-posé dans un boîtier en or rose de 18 carats de 42 mm de diamètre. Réserve de marche de 40 heures. Bracelet en crocodile. Etanchéité à 30 mètres.

Première montre ronde chez Richard Mille, cette RM 025 est une montre de plongée tourbillon chronographe étanche à 300 mètres. C’est moins par souci esthétique qu’en raison des exigences techniques liées à une étanchéité à ces profondeurs que la forme ronde s’est imposée. Basé sur le calibre 008, joyau de la collection Mille, le mouvement mécanique à remontage manuel RM 025 de cette nouvelle montre de plongée propose les fonctions heures et minutes, chronographe (avec roue à colonnes en titane), indica-tion de la réserve de marche, indicateur de couple et indicateur de fonctions. Disponible en or rose ou blanc et titane, le boîtier de la RM 025 – surmonté d’une lunette tournante unidirectionnelle - affiche un très imposant diamètre de 50,7 mm pour une hauteur maximale de 19,7 mm.

Après la RM 005 en 2006 et la RM 011 en 2007, c’est au tour du calibre RM 004-V2 de porter le nom du pilote de Formule 1 Felipe Massa. Avec sa platine en nanofibres de carbone (qui assure la sta-bilité des rouages), ce chronographe à rattrapante et tourbillon ar-bore un nouvel échappement en ligne. Fonctions heures, minutes, chronographe à rattrapante, indicateur de réserve de marche (50 heures), indicateur de couple et sélecteur de fonctions. Balan-cier à inertie variable, barillet à rotation rapide, cliquet de barillet à recul progressif, couronne dynamométrique. Cette série limitée se compose de 40 pièces dont 25 en or rouge, 10 en or gris et 5 en titane. Dimensions du boîtier : 48,00 par 39,70 mm.

Logé au cœur d’un boîtier Excalibur de 42 mm de diamètre façon-né dans l’or rose, le mouvement mécanique à remontage manuel RD09 présente un tourbillon volant une minute visible à 6h, avec affichage des heures et de minutes décentrées. Estampillé Poinçon de Genève, le calibre RD09 propose une réserve de marche de 50 heures. Bracelet en crocodile véritable cousu main avec boucle RD en or rose. Etanchéité à 50 mètres. Série limitée à 88 exemplaires.


Ulysse NardinGenghis Khan Haute Joaillerie

CHF 725’000.-

Vacheron ConstantinPatrimony Traditionnelle Chronographe

Quantième PerpétuelCHF 111’000.-

ZenithAcademy Tourbillon Zero-G

Prix sur demande

Class Traveller Open Multicity AlarmCHF 19’500.-

La combinaison de diamants baguettes de la meilleure qualité avec l’extraordinaire mécanisme de la Genghis Khan font de cette pièce un garde-temps d’exception. Chacun des 148 diamants de cette montre est soigneusement taillé puis intégré à la boîte en or rose ou or gris 18 carats. Leurs jeux de lumière renforcent l’effet du cadran noir en onyx ainsi que les quatre guerriers en or ani-més (Jaquemart gravés à la main). L’un des guerriers aux sabres indique les heures, tandis que les mouvements du cavalier et de sa lance sont synchrones avec les minutes. Tous s’animent pour indi-quer les quarts au son des quatre timbres du carillon Westminster. Le tourbillon une minute est visible grâce à une ouverture sur le cadran. Calibre manuel UN-78. Edition limitée à 30 pièces en or gris et 30 pièces en or rose

Avec son boîtier de forme ronde et son classicisme intemporel, cette montre de la ligne Patrimony Traditionnelle renferme le lé-gendaire calibre Vacheron Constantin 1141QP à roue à colonnes, mouvement chronographe mécanique à remontage manuel em-blématique de la manufacture genevoise. Ce chronographe avec quantième perpétuel se présente dans un boîtier de 43 mm de dia-mètre en or rose 18 carats. Excellente lisibilité de l’ensemble des indications sur le cadran velouté argenté avec compteurs azurés et minuterie peinte.. La lune (à 6h) est gravée à la main à partir d’une plaque d’or. Réserve de marche de 48 heures. Bracelet en cuir d’alligator avec boucle déployante en or rose 18 carats. Etan-chéité à 30 mètres.

Véritable évolution dans l’univers du tourbillon, la manufacture Zenith a imaginé pour ce modèle de la collection Academy le système Zero-G (zéro gravité). Ce tourbillon particulier à cage gyroscopique comprend un échappement monté sur cardans à l’image des chronomètres de marine. L’organe, sensible aux variations des positions, est maintenu en position horizontale constante (par un deuxième train d’engrenages), garantissant une amplitude optimale au balancier-spiral. La cage du tourbillon to-talise à elle seule 160 composants, 10 roues à engrenages coniques à dentures spiroïdales et 6 roulements à bille. Calibre El Primero 8801 recensant 318 composants. Boîtier en or 18 carats de 45 mm de diamètre, étanche à 30 mètres.

En 2009, la Multicity se distingue par une complication unique en son genre. Outre la possibilité de lire le temps quelque soit le fuseau horaire, ce garde-temps propose également une alarme ré-glable sur 12 h. Le calibre El Primero 4046 (439 composants) est le premier mouvement automatique intégrant un chronographe avec une roue à colonnes, une grande date, un world timer, un double barillet et une alarme. Les deux barillets ont des fonc-tions distinctes, l’un dédié à l’alarme, l’autre concentrant toute l’énergie nécessaire pour la montre. La couronne à 8h permet de régler l’heure de l’alarme et de la remonter manuellement. Cette couronne est surmontée d’un poussoir qui permet d’activer le mécanisme on –off de l’alarme. Boîtier en acier de 46 mm de dia-mètre et bracelet intégré surpiqué de bleu profond en écho aux couleurs du cadran. Etanchéité à 50 mètres.

nouveautés 74 . 75

ChopardL.U.C Tourbillon Lady

Prix sur demande

Girard-PerregauxCat’s Eye Calendrier Annuel & Zodiacal

CHF 34’500.-

Jaeger-LeCoultreMaster Compressor Diving GMT

Lady céramiqueCHF 10’800.-

LonginesThe Longines Master Collection à phases de la lune pour dames

CHF 6’250.-

Richard MilleRM 019

A partir de CHF 387’360.-

Avec cette montre dédiée aux femmes, Chopard a voulu créer un mélange subtil entre les mondes de la haute horlogerie et de la haute joaillerie. Les diamants baguettes qui habillent tout le boî-tier - 42 mm de diamètre et 12,26 mm d’épaisseur – rehaussent également un cadran très complexe. Le tourbillon avec petite seconde est à 6h tandis que l’indication de la réserve de marche - 9 jours, soit 216 heures - se situe à 12h. Sous le sertissage bat le calibre L.U.C 4T, mouvement à remontage manuel certifié chro-nomètre COSC et arborant le Poinçon de Genève. En séries limi-tées, de 25 pièces en or rose et de 25 pièces en or gris.

Hommage au fascinant ballet des astres, cette création permet au temps terrestre, au cycle de la lune et à celui du zodiaque de s’écouler à l’unisson. Un calendrier zodiacal, l’indication des phases de lune et la date constituent les principales fonctions de ce garde-temps à l’esthétique avérée. Son cadran est nacré et son boîtier en or rose est serti de 68 diamants. Le mouvement mé-canique à remontage automatique – calibre GP033M0 - dispose d’une réserve de marche de 46 heures.

Alliant performance et raffinement pour les femmes actives, cette montre de plongée étanche à 100 mètres se présente sous la forme d’un boîtier robuste en céramique noir de 39 mm de diamètre et de 13,27 mm d’épaisseur. Cadran avec date à 3h, second fuseau horaire à 9h et indicateur de marche à travers trois guichets à 6h. Lunette unidirectionnelle sertie de 16 diamants. Le mouvement mécanique à remontage automatique – calibre Jaeger-LeCoultre 971D – dispose d’une réserve de marche de 48 heures.

Pour celles qui veulent orner leur poignet d’une montre alliant savoir-faire horloger et élégance féminine. Le boîtier rond en acier de 36 mm de diamètre, serti de 100 diamants, accueille un cadran noir laqué avec 11 index en diamants. A l’intérieur se cache le cali-bre L600, un mouvement mécanique à remontage automatique offrant une réserve de marche de 42 heures. Il garantit l’affichage des phases de la lune et de la date à 6h ainsi que le double affichage du jour de la semaine et du mois sous 12h. Ce modèle s’habille d’un bracelet en alligator noir accordé à la couleur du cadran. Etanchéité à 30 mètres.

La caractéristique la plus étonnante de cette création est le nœud en forme celtique en diamants, entrelacé dans le mouvement tourbillon à remontage manuel et qui relie dans un cycle sans fin le barillet, l’indicateur de réserve de marche (50 heures) sur l’autre barillet et le tourbillon. Ce symbole de la civilisation celte suggère que l’existence ne connaît ni début ni fin. La platine de la mon-tre est en onyx noir, une gemme réputée pour capter les énergies négatives et pour apporter une grande stabilité émotionnelle à la personne qui la porte. Ce garde-temps pour femme est disponible avec un boîtier en or rouge ou blanc 18 carats.

Complicationsdames Chronographes

Carl F. BuchererPatravi T-ChronoGrade

CHF 13’900.-

Patravi ChronoGrade Blue WaveCHF 12’750.-

ChopardL.U.C Chrono One

CHF 14’000.-

CorumAdmiral’s Cup Black Challenge 44

CHF 8’300.-

Ce chronographe doté de la fonction retour en vol (flyback) se singularise par son compteur d’heures rétrograde. Il dispose en outre d’une grande date, d’un calendrier annuel et d’un affichage bidirectionnel de la réserve de marche. Mouvement mécanique à remontage automatique, calibre CFB 1902, proposant une réserve de marche de 42 heures. Le boîtier acier en forme de tonneau de 43 mm x 46 mm est rehaussé d’un bracelet en cuir de vachette, avec fermeture à boucle déployante.

Cette montre au design atypique, dotée d’un cadran bleu, est dotée du mouvement chronographe à remontage automatique CFB 1902. Fonction retour en vol (flyback), compteur des heu-res rétrograde, grande date à double guichets, calendrier annuel et affichage bidirectionnel de la réserve de marche de 42 heures. Boîtier en acier de 44,6 mm de diamètre, fond vissé, verre saphir, étanchéité à 50 mètres.

Le boîtier en acier de 42 mm de diamètre et de 13,2 mm de hauteur de ce chronographe allie esprit classique et expression sportive. Outre la date à 4h30, le cadran noir brillant fait la part belle à la lisibilité avec ses deux compteurs chronographe heures et minutes surdimensionnés. Le mouvement chronographe flyback - calibre L.U.C 11 CF, certifié chronomètre COSC - dispose d’une réserve de marche de 60 heures. Le mécanisme de remontage au-tomatique assure par ailleurs un remontage dans les deux sens. Etanchéité à 30 mètres.

Emblématique de la marque avec son boîtier à 12 pans et son rehaut arborant les flammes nautiques, cette nouvelle version de l’Admiral’s Cup se présente dans une robe noire traitée PVD et montée sur un bracelet caoutchouc vulcanisé avec boucle dé-ployante. Racée, elle abrite le calibre chronographe automatique CO753 certifié chronomètre COSC. Heures, minutes et trotteuse centrées, petite seconde à 9h, compteurs des minutes et des heures du chronographe à 3h et 6h, date à 4h. Cadran disponible en noir ou en blanc et boîtier de 44 mm étanche à 100 mètres.

Girard-Perregauxww.tc ShadowCHF 24’300.-

Voici une montre pour amateurs de nouveautés techniques. Un boîtier de 43 mm de diamètre en céramique noire, avec couronnes et poussoirs revêtus de caoutchouc, fait de ce modèle un garde-temps léger à porter en plus d’être résistant. Conçu spécialement pour ce modèle et s’abritant dans un container interne en titane, le mouvement à remontage automatique Girard-Perregaux GP3387 associe l’affichage simultané de la date, de la petite seconde, des heures dans vingt-quatre fuseaux différents et un chronographe « retour en vol ». La réserve de marche est de 46 heures. Cadran noir, indicateur jour/nuit ainsi qu’aiguilles et chiffres des heures luminescents viennent compléter cette esthétique affirmée. Etan-chéité à 50 mètres.

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HublotBig Bang All Black II

CHF 18’900.-

IWCAquatimer Chronographe

CHF 23’500.-

LonginesAdmiral Chronographe

CHF 2’950.-

Louis ErardSportive Chrono

CHF 1’850.-

OmegaSeamaster Aqua Terra Co-Axial Chrono

CHF 12’900.-

La nouvelle création de la collection All Black est une montre in-time, quasi invisible, dont l’heure est dérobée au regard d’autrui. Son bracelet présente la particularité d’être entièrement conçu en céramique noire microbillée. Le cadran est également noir mat avec des chiffres en index appliques en nickel noir. Le boîtier présente un diamètre de 44.5 mm Mouvement chronographe mé-canique à remontage automatique HUB 4100, réserve de marche de 42 heures. Etanchéité à 100 mètres.

Avec son boîtier de 44 mm en or rose, ce modèle de la nouvelle gé-nération d’Aquatimer allie performances sportives et raffinement. Etanche à 120 mètres, il est équipé du calibre de manufacture 89360 proposant les fonctions heures, minutes, petite seconde et date à 6h. Le chronographe, avec trotteuse centrale et compteur des heures et des minutes à 12h, est doté d’un système « flyback » qui démarre instantanément une nouvelle mesure sur pression du poussoir de remise à zéro. Lunette tournante unidirectionnelle, bracelet en caoutchouc avec système de remplacement rapide.

La ligne Admiral évoque la dimension prestigieuse des sports où l’esthétisme, la précision et la beauté du geste priment. Ce modèle est équipé du mouvement chronographe mécanique à remontage automatique L705 offrant une réserve de marche de 46 heures. Fonctions chronographe avec trotteuse centrale et compteur 30 minutes à 3h, ainsi que tachymètre, date, heures, minutes et petite seconde à 9h. Bracelet et boîtier (de 42 mm de diamètre) en acier. Etanchéité à 100 mètres.

Racée et élégante, cette Sportive Chrono présente un boîtier en acier de 42 mm de diamètre abritant un mouvement chro-nographe mécanique à remontage automatique ETA 7750 Val-joux. Fonctions heures, minutes, petite seconde à 9h, jour de la semaine, date, chronographe avec échelle tachymétrique. Les in-dex ainsi que les aiguilles sont recouverts de superluminova sur fond de cadran argenté. Etanchéité à 100 mètres.

Ce garde-temps de la ligne Aqua Terra présente un boîtier bi-colore acier - or rouge 18 carats de 44 mm de diamètre. Son cadran « Teck Concept » est reconnaissable par ses lignes verticales typiques de la gamme. Les aiguilles et les index en or 18 carats ont été revêtus de matière luminescente. Mouvement chronographe mécanique à remontage automatique Omega Co-Axial 3313, cer-tifié chronomètre COSC, avec roue à colonnes. Réserve de marche de 52 heures.

Chronographes Chronographes

OrisRUF CTR3 Chronograph

Limited EditionCHF 3’700.-

PaneraiLuminor Chrono Daylight 44 mm

TitaniumCHF 9’000.-

PiagetPiaget Polo FortyFive Chronographe

CHF 18’900.-

Roger DubuisEasyDiver Chronographe

CHF 58’150.-

Né de la rencontre entre deux firmes partageant la même passion des voitures de sport, ce chronographe est doté d’un boîtier en ti-tane ultraléger affichant 44,5 mm de diamètre et d’un mouvement mécanique à remontage automatique. La lunette tachymétrique est en céramique haute résistance. L’échelle de ce dernier fait al-lusion à la vitesse maximum de la CTR3 du constructeur auto-mobile allemand RUF, soit 375 km/h. Le cadran rappelle lui les compteurs du tableau de bord. Cette édition limitée à 3000 pièces est présentée dans un coffret contenant un modèle réduit de la RUF CTR3. Etanchéité à 100 mètres.

Solidité et légèreté caractérisent cette montre en titane de 44 mm de diamètre, insensible aux variations de température et à la cor-rosion. Il s’agit d’une nouvelle version de la légendaire Luminor destinée à des missions militaires de plongée voici plus de 60 ans. Mouvement mécanique à remontage automatique certifié chro-nomètre COSC. La réserve de marche est de 46 heures. Cadran bleu avec index et chiffres arabes luminescents. Etanchéité à 100 mètres.

1979 : Piaget lance son iconique montre Polo. Trente plus tard, la manufacture Piaget rend hommage à ce garde-temps en présen-tant ce modèle Piaget Polo FortyFive Chronographe. Sportive, cette montre en titane (une première chez Piaget) réinterprète l’esthétique originelle dans un boîtier élargi à 45 mm de diamètre et étanche à 100 mètres. Le nouveau mouvement chronographe Piaget, calibre 880P, propose, outre le chronographe flyback, les fonctions heure, minute, petite seconde à 6h, date à 12h et second fuseau horaire sur 24 heures à 9h. Réserve de marche de 50 heu-res. Bracelet en caoutchouc avec inserts en acier.

Viril, en caoutchouc surmoulé noir, le boîtier massif de ce garde-temps correspond à la demande d’une clientèle sophistiquée. Ce modèle de 46 mm de diamètre sculpté dans l’or rose est équipé du calibre RD78, mouvement chronographe mécanique à remontage automatique estampillé Poinçon de Genève. Réserve de marche de 42 heures. Présentés dans une déclinaison de bruns, le cadran et le bracelet en crocodile avec boucle en or rose s’unissent pour donner à cette montre une allure aussi sportive qu’élégante. Etan-chéité à 300 mètres. Série limitée à 28 exemplaires.

Vacheron ConstantinPatrimony Traditionnelle Chronographe

CHF 46’000.-

Tous les codes de la ligne Patrimony Traditionnelle – lunette fine, moletage autour du fond saphir, aiguilles dauphines et cadran ar-genté - sont inscrits dans ce nouveau chronographe de la manu-facture genevoise. Il renferme le fameux calibre chronographe Vacheron Constantin 1141 à roue à colonnes doté d’un imposant balancier caractéristique des réalisations des années 40. Cadran velouté argenté et compteurs azurés, minuterie peinte. Compteur chronographe 30 minutes à 3h et petite seconde à 9h offrent un parfait équilibre à l’ensemble. Boîtier en or rose 18 carats de 42 mm de diamètre. Bracelet en cuir d’alligator avec boucle dé-ployante en or rose 18 carats. Etanchéité à 30 mètres.

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BreguetClassique 7337

Date, phases de lune et petite secondeCHF 37’700.-

H. Moser & CieMonard FuméCHF 21’000.-

Henry RossoCHF 19’800.-

IWCIngenieur Automatic Mission Earth

CHF 7’900.-

Jaeger-LeCoultreGrande Reverso 976 en acier

CHF 7’100.-

Equipée du célèbre calibre 502 extra-plat de Breguet et muni d’une planche additionnelle, cette montre est l’essence même de la col-lection classique. Elle propose les fonctions âge et phase de Lune à 12h, jour de la semaine à 10h et date à 2h. Heures et minutes apparaissent sur un tour d’heures excentré, tandis que la petite seconde trotte à 5h. Boîtier de 39 mm en or jaune et fond saphir.

Cette montre aux lignes pures avec son nouveau cadran fumé est composée d’un boîtier en palladium de 40,8 mm de diamètre et d’un mouvement Moser calibre HMC 343 à remontage manuel. Double spiral Straumann, module d’échappement interchan-geable, roue d’ancre et ancre en or blanc trempé et roues coniques pour une marche tout en douceur offrent à ce mouvement son caractère exclusif. Deux barillets en série pour une réserve de marche d’au minimum sept jours qui s’affiche côté mouvement à travers le fond en verre saphir. Le bracelet est en crocodile avec un fermoir en palladium massif.

Cette montre tonneau se présente sous la forme d’un boîtier en or rosé poli avec un cadran d’un noir profond. Le mouvement à remontage manuel de forme – calibre HMC 324.607 – pro-pose le module d’échappement interchangeable et le double spiral Straumann ainsi que la roue d’ancre et l’ancre en or mas-sif trempé. Barillet de grande dimension pour une réserve de marche d’au minimum quatre jours affichée côté mouvement. Verre saphir galbé et fond saphir, bracelet crocodile et fermoir massif en or rosé.

Ce modèle a été pensé et conçu pour être ultra résistant : système antichocs, couronne protégée par des renforts, blindage contre les champs magnétiques, étanchéité à 120 mètres. Un véritable petit coffre-fort de 46 mm de diamètre contenant le calibre manufacture 80110. Heures, minutes et secondes au centre avec dispositif d’arrêt, date avec commutation rapide par la couronne. Bracelet en caoutchouc ou en acier.

De style Art Déco, la nouvelle Grande Reverso demeure fidèle à ses proportions remarquables mais s’adapte à la demande de montres de plus grande dimension. Son boîtier en acier de 30 x 48,5 mm se présente tout en finesse et joue sur sa dualité. La Grande Reverso se caractérise par son cadran argenté orné de chiffres tradition-nels. Le nouveau mouvement mécanique à remontage manuel – calibre JLC 976 - avec réserve de marche de 48 heures est visible à travers le fond saphir. Petite seconde à 6h. Bracelet en alligator noir.

Classiques Classiques

Louis Erard1931 Petite Seconde Or rose

CHF 4’600.-

PiagetPiaget Altiplano

CHF 15’000.-

RolexOyster Perpetual Datejust II Rolesor

CHF 10’000.-

Vacheron ConstantinPatrimony Traditionnelle

CHF 40’300.-

Cette montre classique au boîtier rond de 40 mm de diamètre en or rose 18 carats abrite un mouvement mécanique à remontage manuel Peseux 7001. Heures et minutes (au centre), ainsi que petite seconde (à 6h) animent un cadran argenté ou gris avec ai-guilles et index assortis à la couleur du boîtier. Bracelet en cuir véritable avec boucle en or rose 18 carats. Etanchéité à 50 mètres.

Ce garde-temps représente à lui seul l’identité de Piaget et le savoir-faire reconnu de la maison dans l’univers de l’ultra-plat. Il est doté d’un mouvement à remontage manuel de seulement 2,5 mm d’épaisseur : le calibre Piaget 838P. Le boîtier en or rose 18 carats de 40 mm de diamètre est fin et élégant, le cadran ar-genté est épuré et les index simples ou doubles sont décalqués. La petite seconde est positionnée à 10h. La réserve de marche est de 65 heures. Le bracelet en alligator brun est retenu par une boucle en or rose 18 carats.

Cette Rolex complète la riche famille des Oyster Perpetual Datejust née il y a plus de 60 ans. Le boîtier en Rolesor jaune ou gris s’agrandit et offre un diamètre de 41 mm, qui allie confort et grande finesse esthétique. Doté d’une lunette cannelée en or jaune, il est étanche à 100 mètres. La Datejust II est équipée d’un mouvement entièrement conçu et fabriqué par Rolex. Il est muni du spiral Parachrom aux très grandes propriétés de résistance aux chocs et aux champs magnétiques ainsi que du nouveau pare-chocs Paraflex, tous deux garants de sa haute précision chrono-métrique et de sa remarquable fiabilité. Le mouvement est certi-fiée chronomètre COSC et jouit d’une autonomie de 48 heures. Bracelet Oyster muni d’un fermoir Oysterclasp avec Easylink.

Cette montre homme en or rose 18 carats le mouvement méca-nique à remontage manuel, calibre Vacheron Constantin 1400. Le cadran argenté fantôme est paré de quatre index sertis de bril-lants ainsi que d’une lunette également sertie. Le bracelet est en or 18 carats avec boucle déployante. Boîtier de 38 mm de diamètre. Etanchéité à 30 mètres.

ZenithClass Moonphase Elite Grande Date

CHF 7’900.-

Placée sous le signe du raffinement classique, cette pièce se dé-marque par la finesse et l’élégance de son boîtier en acier dé-sormais proposé en 40 mm de diamètre. La modularité de ce mouvement automatique extra-plat Elite permet d’ajouter des fonctionnalités telles qu’une grande date à 1h et une phase de lune à 6h. Cette sobriété luxueuse se retrouve dans le guillochage Clou de Paris du cadran et soleillé des compteurs des petites secondes et de la phase de lune. Bracelet en alligator avec boucle Zenith en acier. Etanchéité à 30 mètres.

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BlancpainL-evolution Automatique 8 Jours

CHF 18’000.-

BreguetTradition 7027CHF 26’500.-

Carl F. BuchererPatravi EvoTec DayDate

CHF 14’500.-

CorumTi-Bridge

CHF 16’000.-

Gérald GentaGefica SafariCHF 16’900.-

Le calibre automatique 13R5 qui équipe cette montre appartient à la dernière génération de mouvements Blancpain. Doté d’une exceptionnelle réserve d’énergie de 8 jours, il propose les fonc-tions heures, minutes et secondes, date à 6h et réserve de marche à 12h. La date peut être modifiée quelle que soit l’heure sans risquer d’endommager le mécanisme, une spécificité qui a demandé un développement particulier. Cette action est en effet usuellement interdite à l’approche de minuit, lorsque la date change. Bracelet alligator noir avec partie intérieure caoutchouc, boucle dé-ployante trois lames. Fond saphir. Boîtier en acier de 43,5 mm étanche à 100 mètres.

Montre à la fois futuriste et traditionnelle, la Tradition 7027 revient sur le devant de la scène avec cette version aux allures contempo-raines. Le boîtier en or blanc abrite le calibre 507DR gris anthra-cite, une couleur obtenue grâce à une nouvelle méthode de galva-noplastie utilisant un alliage de la famille du platine, d’apparence plus foncée que le ruthénium. Le jeu des gris des rouages et du boîtier confère à l’ensemble un style hors du commun.

Première montre équipée avec le calibre automatique de manu-facture CFB A1001, cette Patravi présente le jour de la semaine à 9h, un double guichet date dans le quart supérieur gauche du cadran ainsi qu’une petite seconde à 6h dans un sous compteur de forme coussin. La réserve de marche est de 55 heures. Le boîtier en acier, avec lunette caoutchouc, affiche une dimension de 44 x 44,5 mm. Le cadran se décline en gris anthracite et noir. Etanchéité à 50 mètres.

Ce modèle abrite le deuxième mouvement de la marque conçu, développé et assemblé à l’interne, le calibre CO007. S’inspirant du calibre baguette de la Golden Bridge, il est en grande partie réalisé en titane, matériau réputé pour sa dureté, et est maintenu au boîtier par quatre brides d’emboîtage triangulaires. Le boîtier de forme tonneau affiche 42,5 sur 41,5 mm et est étanche à 50 mètres. Il est lui aussi taillé dans du titane grade 5, le seul qui permette des fini-tions polies. La glace du fond tamise la vision sur le mouvement à remontage manuel. Réserve de marche de 72 heures. Bracelet en crocodile avec triple boucle déployante en titane. Modèle limité à 750 exemplaires.

Gérald Genta unit le bronze et le titane sur ce garde-temps aux formes, couleurs et matériaux inspirés de la nature africaine. L’utilisation du bronze remonte aux premières séries Gefica : ce métal ne reflétant pas la lumière du soleil, il rend le chasseur moins repérable. Relancé en 2007, le modèle se veut plus urbain mais garde de profondes racines : graphisme des chiffres, style Art Déco, trotteuse rouge, affichage de l’heure sautante (à 12h), minutes et date rétrogrades (sur 180°), le tout animé grâce au mouvement Biretro automatique exclusif Gérald Genta.

Esthètes Esthètes

Gérald GentaOcto Black Limited

CHF 38’000.-

Girard-PerregauxVintage 1945CHF 19’600.-

Greubel ForseyTourbillon 24 Secondes Incliné

CHF 322’800.-

H. Moser & CieMayu Fumé

CHF 17’500.-

Parfaitement dans la génétique de la marque, cette montre élé-gante et un brin excentrique se décline en quatre séries limitées dans des boîtiers en or gris ou or rouge de 39 ou 42,5 mm de diamètre. La monochromie du cadran, tout laqué de noir, fait ressortir l’affichage des heures, minutes et date. L’arc de cercle de la date à 6h forme un 8 stylisé avec un octogone central. Le calibre automa-tique exclusif Biretro anime une heure sautante à 12h ainsi que les minutes et la date rétrogrades. Tous les modèles sont proposés sur un bracelet en alligator noir. Edition limitée à 125 exemplaires.

La dernière née de la collection Vintage 1945 illustre la maîtrise du design et la force créative de Girard-Perregaux. Ses lignes fluides instaurent une nouvelle élégance, tout en respectant les codes d’une montre de style Art Déco créée en 1945. Le boîtier en or rose abrite le mouvement Girard-Perregaux GP 3300, mou-vement mécanique à remontage automatique. Fonctions heures, minutes, petite seconde à 9h et date à 1h30. Bracelet en alligator avec boucle déployante. Etanchéité à 30 mètres.

La cage du tourbillon de ce modèle effectue une rotation complète en un temps record de 24 secondes. Cette grande vitesse, associée à une inclinaison de la cage de 25°, permet d’atteindre une préci-sion de marche exceptionnelle. Mais pour atteindre une telle vi-tesse, des composants spéciaux ont été utilisés, réduisant le poids du tourbillon, et donc l’énergie nécessaire, à seulement 0,39 g. Le calibre GF 01 propose les fonctions heures et minutes centrées, petite seconde sectorielle à 6h, indicateur de réserve de marche (72 heures) à 2h et indicateur de la rotation du tourbillon en 24 secondes. Boîtier disponible en or gris ou rouge.

Le boîtier de cette montre élégante est réalisé entièrement en pal-ladium, un métal précieux très rare, d’une grande dureté et d’un brillant blanc rayonnant. Il abrite le calibre manufacture Moser HMC 325.503, mouvement mécanique à remontage manuel doté du module d’échappement interchangeable Moser. Echappement à double spiral de Straumann, roue d’échappement et ancre en or massif. Fonctions heures, minutes, petite seconde à 6h, stop seconde et indication de la réserve de marche – minimum 3 jours – sur le mouvement au dos de la montre. Verre saphir discrète-ment bombé et fond en saphir. Cadran fumé. Bracelet croco avec fermoir en palladium.

Henry FuméCHF 27’700.-

Boîtier en palladium et cadran fumé abritant le mouvement Mo-ser HMC 324.607 doté de nombreux raffinements techniques. Il offre les fonctions heures, minutes et petite seconde à 6h, il est équipé du module d’échappement révolutionnaire conçu pour être changé de façon simple et sûre. Pour compenser l’effet de la gravité sur le spiral, celui-ci est doublé. Disposés symétriquement mais en opposition l’un par rapport à l’autre, les deux spiraux autocompensateurs et antimagnétiques se maintiennent ainsi à équidistance de l’axe assurant de fait une précision optimale. Des roues coniques dans le système de remontage garantissent un fonctionnement tout en douceur avec peu d’usure. La réserve de marche d’au minimum quatre jours est indiquée sur le dos du mouvement.

nouveautés 82 . 83

HermèsArceau Pocket Phases de Lune

Quantième RétrogradeCHF 39’200.-

Arceau squelette SellierCHF 53’700.-

Jean DunandTourbillon Orbital Saphir Bleu

CHF 450’520.-

Tourbillon Orbital Laque de ChineCHF 456’970.-

Louis Erard1931 Régulateur réserve de marche

CHF 2’595.-

L’Arceau Pocket inaugure une nouvelle manière de lire et de vivre l’heure. Niché au cœur de cette pièce, le mouvement Vaucher Manufacture est équipé de la complication phases de lune dont la précision astronomique ne nécessite aucune correction pen-dant 122 ans. La date du jour s’affiche par l’aiguille de quantième rétrograde qui se déplace sur un arc angulaire. Prolongée d’une généreuse lanière de cuir Barénia, ce modèle est édité en deux séries limitées et numérotées de 24 exemplaires en or rose et 24 exemplaires en or blanc (24 comme l’adresse d’Hermès à Paris, rue du Faubourg Saint-Honoré).

Gravés à la main, les ponts du mouvement rappellent le tressage et la couture « piqué sellier » des artisans maroquiniers Hermès. Le cadran en émail grand feu, avec ses chiffres cloisonnés de fils d’or, forme une ronde qui laisse visible la magnifique mécanique en or blanc. Rouages également apparents par le fond saphir. Boîtier de 41 mm de diamètre en platine, bracelet en alligator mat havane. Cette pièce unique est équipée du calibre H1932 à remontage au-tomatique.

Tourbillon volant une minute effectuant un tour de cadran par heure (déplacement orbital autour du centre de la montre). Mou-vement (breveté) rotatif à remontage manuel, calibre IO200, avec tourbillon volant une minute excentré. 110 heures de réserve de marche. Fonctions heures et minutes, secondes sur le tourbillon, indicateur des phases de lune dans le fond et indicateur linéaire de réserve de marche sur le côté du boîtier. Remontage et mise à l’heure par le centre du mouvement à partir du fond. Cadran saphir bleu. Boîtier de 45 mm de diamètre en or rose 18 carats avec boucle assortie, deux fenêtres dans la carrure. Etanchéité à 30 mètres. Pièce unique.

Au-delà de la complexité mécanique, Jean Dunand fait la part belle aux métiers d’art pour la réalisation de ses chefs-d’œuvre horlogers. Peinture miniature, laquage de Chine, sertissage, émail grand feu, tous les métiers d’arts sont mis à contribution pour leur réalisation. Ce garde-temps se singularise notamment par son cadran en laque de Chine aux motifs Art Déco. Mouve-ment (breveté) rotatif à remontage manuel, calibre IO200, avec tourbillon volant une minute excentré. 110 heures de réserve de marche. Fonctions heures et minutes, secondes sur le tourbillon, indicateur des phases de lune dans le fond et indicateur linéaire de réserve de marche sur le côté du boîtier. Remontage et mise à l’heure par le centre du mouvement à partir du fond. Boîtier de 45 mm de diamètre en or rose 18 carats avec boucle assortie, deux fenêtres dans la carrure. Etanchéité à 30 mètres.

Emanation du 17e siècle, le régulateur a pendant longtemps été une horloge d’une grande précision utilisée pour régler la mise à l’heure des montres. Près de 400 ans plus tard, Louis Erard rend hommage à ce vénérable instrument en lançant sa montre-brace-let régulateur. Cette mécanique troque la traditionnelle aiguille des heures au profit d’un système de disque à 12h tandis que le cadran révèle une réserve de marche à 9h. Mouvement mécanique à remontage manuel avec complication Régulateur développée conjointement par Louis Erard et Soprod. Boîtier en acier satiné de 42 mm de diamètre. Etanchéité à 50 mètres.

Esthètes Esthètes

OrisRectangular Titan Chronograph

CHF 3’400.-

PaneraiLuminor 1950 Marina 3 Days

Automatic 44 mmCHF 7’100.-

Luminor Marina Automatic 44 mm TitaniumCHF 8’000.-

Patek PhilippeChronometro Gondolo Réf. 5098 en or rose

CHF 29’000.-

Cette montre en titane est le premier chronographe de la collection Rectangular. Mouvement chronographe mécanique à remontage automatique. Le cadran noir se distingue par son système origi-nal d’affichage de la date avec un disque tournant indiquant le quantième à 3h, les autres chiffres restants visibles en tout temps. Aiguilles squelettes avec revêtement luminescent. Le boîtier de 38 par 43 mm assure un excellent confort au poignet grâce à son profil cintré et à la légèreté du titane. Etanchéité à 30 mètres.

La collection Luminor s’est enrichie en 2009 de ce modèle de la ligne Manifattura présentant un boîtier en acier de 44 mm de di-amètre. Ce modèle est équipé du nouveau mouvement mécanique à remontage automatique, le calibre Panerai P.9000. Doté de deux barillets, il présente une autonomie de marche de 3 jours. Fonc-tions heures, minutes, petite seconde à 9h et date à 3h. Cadran de couleur noir avec chiffres arabes et index luminescents. Bracelet en alligator avec boucle en acier. Etanchéité à 300 mètres.

Héritière d’une série spéciale réalisée au début des années 1990 et à laquelle la marine italienne a prêté son nom, cette montre mas-culine et sportive se distingue par son bracelet et son boîtier en titane de 44 mm de diamètre. Elle propose un cadran brun foncé avec de grands chiffres arabes, index et aiguilles luminescents. Date à 3h et petite seconde à 9h. Le mouvement qui l’anime est un calibre à remontage automatique certifié chronomètre COSC. La réserve de marche est de 42 heures. Etanchéité à 300 mètres.

Relancé en 2007, 80 ans après la livraison du dernier modèle historique à l’horloger-joaillier Gondolo & Labouriau à Rio de Janeiro, ce Chronometro Gondolo inspiré d’une montre histo-rique de Patek Philippe est proposé aujourd’hui dans une tonalité plus chaude en or rose 18 carats. Cette montre de forme tonneau cambré, caractéristique de l’Art déco, abrite un mouvement mé-canique à remontage manuel, calibre 25-21 REC. Cadran plaque or deux tons argenté et brun doré, or guilloché main avec inscrip-tions Patek Philippe et Chronometro Gondolo, chiffres Breguet. Bracelet cuir en alligator écailles carrées, cousu main, brun foncé mat. Fond verre saphir cambré. Etanchéité à 30 mètres.

PerreletTurbine

CHF 4’950.-

Spécialisé dans la création de l’énergie du mouvement depuis 1777, Perrelet a été interpellé par la puissance de propulsion des avions produite par la turbine. Cet ingénieux dispositif rotatif destiné à utiliser la force de l’air a inspiré cette adaptation du brevet double rotor de Perrelet. Cette montre équipée du mouvement automa-tique Perrelet P-181 double rotor, doté d’une réserve de marche de 42 heures. Masse laquée noire décorée Perrelet. Douze pales en titane couvrent l’intégralité du cadran logé dans un boîtier con-cave en titane de 44 mm, reflétant parfaitement l’aspect original d’un réacteur. Etanchéité à 50 mètres.

nouveautés 84 . 85

PiagetPiaget Emperador Grande Lune

CHF 42’600.-

Richard MilleRM 021 Aérodyne

CHF 398’120

Roger DubuisKingSquare Chronographe

CHF 59’200.-

Ulysse NardinFreak Blue Phantom

CHF 89’000.-

Vacheron ConstantinHistoriques American 1921

CHF 28’800.-

Ce modèle très sobre présente un généreux boîtier de 46,5 mm de diamètre en or blanc 18 carats avec, à 6h, une phase de lune aussi originale qu’attrayante réalisée sur une plaque d’or blanc chauffée et dont les reflets symbolisent les cratères de la Lune. La phase est donnée par un cache mobile qui vient découvrir peu à peu - puis recouvrir- le disque de lune, reproduisant le jeu naturel du soleil et de la terre en regard de l’astre lunaire. Cette complication poé-tique bat au rythme du calibre manufacture Piaget 860P, avec une réserve de marche de 72 heures. Bracelet cuir en alligator noir.

Cette RM 021 est un condensé d’innovations techniques. Elle est créée à partir d’une structure externe en titane associée à un al-liage inédit, l’aluminure de titane orthorhombique alvéolée et à des nanofibres de carbone. L’aluminure de titane orthorhombique utilisée pour la platine est notamment utilisé par la NASA dans la fabrication des ailes d’avions supersoniques. Ce garde-temps dis-pose d’un mouvement tourbillon à remontage manuel avec heu-res, minutes, réserve de marche (70 heures), indicateur de couple et sélecteur de fonctions. Balancier à inertie variable, barillet à ro-tation rapide, cliquet de barillet à recul progressif, pont de centre en ARCAP rigidifié. Boîtier en or blanc 18 carats et bracelet en alligator avec boucle assortie.

Urbaine et contemporaine, cette montre se singularise par ses lignes architecturales. Elle se présente sous la forme d’un chro-nographe à roue à colonnes, dont le mouvement mécanique à remontage automatique est un chef-d’œuvre de raffinement, es-tampillé Poinçon de Genève. Le calibre RD78 à micro-rotor et ses 273 composants propose une réserve de marche de 42 heures. Cadran noir avec chiffres romains en or et rehaut serti de grenats. Le boîtier carré est en or rose 18 carats. Bracelet en crocodile vé-ritable cousu main avec boucle RD en or rose. Etanchéité à 50 mètres. Série limitée à 88 exemplaires.

Mouvement carrousel-tourbillon mécanique à remontage manuel affichant les fonctions heures et minutes. Doté d’un échappe-ment Dual Ulysse exclusif en silicium, il dispose d’une réserve de marche de 7 jours. Composants statiques traités par bombarde-ment ionique d’un alliage de titane bleu. Boîtier en or gris 18 ct de 44,5 mm de diamètre et muni d’une glace et d’un fond saphir. Bracelet alligator muni d’une boucle déployante.

Cette pièce est inspirée d’une montre-bracelet de forme coussin produite de manière très confidentielle pour le marché américain pendant les années folles. Montre classique, élégante et sobre pour « dandy », ce modèle présente un boitier fidèle à l’original en or rose 18 carats et de 40 mm de diamètre qui se singularise par une lecture de l’heure en diagonale. Un fond transparent permet d’admirer les finitions du nouveau calibre mécanique à remon-tage manuel Vacheron Constantin 4400 estampillé Poinçon de Genève. La réserve de marche est d’environ 65 heures. Le bracelet en alligator est cousu main. Production limitée.

Esthètes Voyages

Blancpain500 Fathoms GMT

CHF 27’000.-

Carl F. BuchererPatravi TravelTec Diamants

CHF 15’600.-

CorumAdmiral’s Cup GMT 44

CHF 5’700.-

LonginesThe Longines Master Collection 24h

CHF 2’400.-

La célèbre Fifty Fathoms s’est muée en 500 Fathoms avec fonction GMT, montre de plongée toujours plus sophistiquée, désormais étanche à 1000 mètres. Avec un boîtier titane imposant de 48 mm (inédit chez Blancpain), elle est équipée d’une valve de décompres-sion. Le revêtement luminescent appliqué sur les index, les repères de la lunette unidirectionnelle et les aiguilles offrent un confort de lecture optimal. Le fond est en saphir, laissant visible le mouve-ment automatique 1315 et sa masse gravée en forme d’hélice de bateau. Bracelet en toile de voile noire doublée de caoutchouc.

Ce chronographe affiche jusqu’à trois fuseaux horaires simul-tanément. Une aiguille rouge permet d’indiquer systématique-ment l’heure locale de son choix, quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Le guichet dateur de la montre permet par ailleurs de corriger la date dans les deux sens. Le boîtier en acier affiche un généreux diamètre de 47 mm. Il abrite un mouvement mécanique à remontage automatique CFB 1901 disposant d’une réserve de marche est de 42 heures.

Avènement d’une nouvelle ligne dans la collection Admiral’s Cup, ce modèle s’illustre par des angles adoucis, un boîtier plus fin et une ligne épurée. Le boîtier acier de 44 mm est étanche à 100 mètres. Outre les fonctions heures, minutes, secondes cen-trées et date à 3h, cette montre propose également un second fu-seau horaire, indiqué par une flèche rouge. Le cadran, en blanc ou en noir, est doté d’un rehaut arborant les célèbres flammes nau-tiques. Fond plein ou glace saphir. Bracelet en alligator ou dans le même métal que le boîtier.

L’élégance de cette montre réside dans la combinaison du cadran argenté frappé « grains d’orge » et de ses fines aiguilles bleuies montées dans un boîtier en acier de 42 mm de diamètre. Ce garde-temps propose les fonctions heures, minutes, secondes, date et second fuseau horaire par aiguille centrale. Le guichet du calendrier est à 3h tandis que l’échelle des 24 heures se situe sur la bague extérieure. Le mouvement mécanique à remontage au-tomatique dispose d’une réserve de marche de 46 heures. Bracelet acier. Etanchéité à 30 mètres.

PaneraiLuminor 1950 Marina 3 Days GMT Power

Reserve Back 44 mmCHF 9’700.-

Présentée en 2009, cette Luminor de la collection Manifattura abrite le nouveau calibre Panerai P.9001, mouvement mécanique à remontage automatique de 227 composants. Ses deux barillets lui assurent une réserve de marche de 3 jours. Fonctions heures, minutes, petite seconde à 9h, date à 3h, second fuseau horaire par aiguille centrale et indication de la réserve de marche côté fond. Bracelet et boîtier de 44 mm de diamètre en acier, cadran noir avec chiffres arabes et index luminescents. Etanchéité à 300 mètres.

nouveautés 86 . 87

ChopardHappy Sport Chrono

CHF 12’280.-

HublotBig Bang King All Black Blue

CHF 16’900.-

IWCAquatimer Chronographe Edition Galapagos Islands

CHF 7’600.-

Jaeger-LeCoultreMaster Compressor Diving

Alarm Navy SEALsCHF 13’500.-

OrisBC4 « Der Meisterflieger »

CHF 2’450.-

Cette montre en céramique et or rose 18 carats avec cinq dia-mants mobiles qui dansent sur un cadran chocolat est une précieuse gourmandise classique de la maison Chopard, destinée à des femmes de caractère. Abritant un mouvement à quartz, le boîtier de 42 mm de diamètre est étanche à 30 mètres. Dimen-sions généreuses, lunette tournante crantée et bracelet chocolat en caoutchouc confèrent à cette dernière version de la Happy Sport Chrono une touche sportive et technique à la fois.

Cette montre au boîtier de 48 mm de diamètre marie élégamment noir mat et bleu sombre. Sur la lunette tournante unidirection-nelle se détachent les chiffres en relief, taillés dans la céramique noire. Cadran noir mat, appliques et aiguilles bleus avec lumines-cent noir. Le mouvement mécanique à remontage automatique HUB 1400 propose une réserve de marche de 42 heures. Fonctions heures, minutes, secondes et date à guichet à 3h. Etanchéité à 300 mètres. Cette série est limitée à 500 exemplaires numérotés.

Cette pièce, réalisée à l’effigie de la Charles Darwin Foundation, est équipée d’un mouvement chronographe à remontage automa-tique proposant les fonctions petite seconde à 9h, compteur des minutes à 12h et des heures à 6h, guichet dateur et indicateur du jour de la semaine à 3h. Le boîtier en acier de 44 mm, couronné d’une nouvelle lunette tournante extérieure avec cran pour chaque minute, est enduit de caoutchouc vulcanisé. Bracelet caoutchouc avec système de remplacement rapide. Etanche à 120 mètres.

Cet instrument de plongée professionnel est doté d’un boîtier ultra-résistant en titane d’un diamètre de 44 mm, étanche jusqu’à 300 mètres. Résistante aux chocs, très sophistiquée, cette montre au cadran à la lisibilité optimale a fait ses preuves dans les con-ditions les plus extrêmes. Le calibre à remontage automatique Jaeger-LeCoultre 956 intègre la fonction alarme et dispose de 45 heures de réserve de marche. Les aiguilles des heures et des minutes sont au centre tandis que l’aiguille des secondes fait office d’indicateur de marche, obligatoire sur une montre de plongée. La date est nichée dans un guichet à 3h, tandis que le traingle lu-minescent sur disque rotatif indique l’heure de la fonction réveil. Série limitée à 1500 exemplaires.

Oris a complété sa collection de montres d’aviateur BC4 en créant ce nouvel instrument de vol. Grâce à l’affichage de type « régula-teur », la minute s’affiche seule au centre du cadran, ce qui accroît sa précision de lecture. Autre particularité : la seconde couronne verticale de grande taille placée à 2h permet de faire tourner la lu-nette intérieure. Boîtier en acier de 42,7 mm de diamètre. Mouve-ment mécanique à remontage automatique. Affichages excentrés de l’heure à 3h et de la petite seconde à 9h. Date à 6h. Etanchéité à 100 mètres.

Sportives Sportives

OrisWilliams F1 Team Skeleton Engine Date

CHF 1’400.-

RolexOyster Perpetual Submariner Date

CHF 10’900.-

Ulysse NardinMaxi Marine Diver Titane

CHF 19’900.-

Avec son allure ultralégère, son look épuré et son moteur visible comme «à capot ouvert», ce modèle est dédié au sport automobile. La transparence est assurée par un verre saphir ultra résistant et un disque de la date translucide. Le quantième s’affiche en face de la petite flèche rouge à 6h. La marque a en outre conservé son système d’attaches mobiles du bracelet, lesquelles garantissent un confort exemplaire au poignet. Boîtier en acier de 42 mm de diamètre. Mouvement mécanique à remontage automatique. Lu-nette avec échelle des heures. Etanchéité à 100 mètres.

Référence universelle des montres de plongée, cette Oyster Per-petual Submariner Date Rolesor présente un boîtier muni d’une nouvelle lunette tournante unidirectionnelle en or jaune 18 carats avec disque Cerachrom bleu et système de guidage et d’anti-retour à 120 crans. Le mouvement à remontage automatique certifié chronomètre COSC est équipé du spiral Parachrom, hautement résistant aux chocs et aux champs magnétiques. Cadran bleu. Bracelet Oyster avec fermoir Glidelock. Etanchéité à 300 mètres.

Cette nouvelle exécution de la collection Maxi Marine Diver est disponible avec un boîtier en titane de 45 mm de diamètre re-haussé d’une lunette tournante unidirectionnelle en or rose. Un caoutchouc noir spécial habille le cadran en vagues et la lunette. Le mouvement mécanique manuel, certifié chronomètre COSC, affiche les fonctions heures, minutes, petite seconde et date à 6h, indication de la réserve de marche (42 heures) à 12h. Chaque boî-tier est numéroté individuellement. Bracelet en caoutchouc et or rose. Etanchéité à 200 mètres.

nouveautés 88 . 89

CorumGolden Bridge Lady

CHF 42’500.-

HublotBig Bang AppleCHF 23’900.-

Louis ErardEmotion

CHF 2’795.-

OmegaSeamaster Aqua Terra Ladies

CHF 9’700.-

PerreletDiamond Flower

CHF 12’300.-

Créé en 1980, ce calibre baguette est l’un des plus légendaires qui soient. Corum franchit un pas de plus avec cette nouvelle version. Pour la première fois en effet, le mouvement à remontage manuel est positionné horizontalement. Sa platine et ses ponts sont en or 18 carats. Le boîtier en or, de 41 par 34 mm, est serti de 108 dia-mants. Les rehauts à l’intérieur du boîtier sont quant à eux serti de 72 diamants, pour un total de 2,5 carats. Le bracelet est en croco-dile blanc sur le modèle en or rouge et en crocodile noir sur la version en or blanc. Production limitée à 175 pièces.

Un air de fruit défendu frais et pimpant se dégage de ce chro-nographe au boîtier en or rose de 41 mm de diamètre et étanche à 100 mètres. Les 48 pierres précieuses de couleur verte – tsavorites – qui rehaussent la lunette ainsi que le cadran blanc aux chiffres et aiguilles dorés confèrent à cette montre un aspect très lumineux. Mouvement chronographe mécanique à remontage automatique HUB 4300 proposant une réserve de marche est de 42 heures. Outre le chronographe, fonctions heures, minutes, petite seconde à 3h et date à guichet à 4h30. Le bracelet réglable est en alligator vert.

Ce garde-temps féminin présente un boîtier en acier de 36 mm de diamètre avec couronne rehaussée d’un cabochon. Cadran en na-cre légèrement décentré affichant heures, minutes, petite seconde à 6h et date. La lunette est sertie de 64 diamants Top Wesselton totalisant 0,71 carat. Mouvement mécanique à remontage au-tomatique ETA 2895-2. Le bracelet est en satin ou en cuir véritable blanc avec boucle déployante en acier. Etanchéité à 50 mètres.

Cette montre mécanique pour dame arbore un luxe éclatant grâce à ses 11 index en diamants Top Wesselton (totalisant 0,19 carat) et à ses 44 diamants (totalisant 0,77 carat) sertis sur la lunette. Mouvement mécanique Omega Co-Axial calibre 8520 équipé du spiral « Si 14 », nommé d’après le symbole chimique et le numéro atomique du silicium. Bracelet et boîtier de 30 mm de diamètre en acier.

Avec cette montre dame d’un nouveau genre, la joaillerie et l’horlogerie mécanique sont désormais réunies. La fleur de dia-mants sur le cadran n’est pas seulement un élément esthétique, mais également technique, qui, en tournant grâce aux mouve-ments du poignet, remonte le calibre automatique Perrelet P-181 à double rotor. La réserve de marche est de 40 heures. Le boîtier en acier de 38 mm de diamètre est serti de 125 diamants. Etanchéité à 50 mètres.

Joaillerie Joaillerie

PiagetLimelight Twice

CHF 59’200.-

Roger DubuisKingSquare pour dames

CHF 80’700.-

RolexOyster Perpetual Datejust Royal Pink

CHF 74’100.-

Ulysse NardinLady Diver Starry Night

CHF 25’200.-

Cette montre en or blanc 18 carats a été créée pour une femme moderne, active et féminine, aimant la discrétion mais ne s’interdisant pas les plaisirs du glamour. Sa particularité réside dans sa dualité : 332 diamants côté face et 52 diamants côté pile. La réversibilité, mais aussi d’autres prouesses techniques ont été nécessaires pour ce jeu de pile ou face, notamment pour le bouton poussoir qui a dû être caché pour la mise à l’heure. Deux mou-vements quartz Piaget 56P. Bracelet en satin noir, tous deux réversibles.

Cette création de la collection KingSquare à l’esprit très contem-porain adopte une couleur très tendance avec son cadran prune associé à l’or rose du boîtier carré de 36 mm. La lunette est sertie de diamants, tout comme le centre du cadran. Mouvement mé-canique à remontage automatique RD14 estampillé Poinçon de Genève. Réserve de marche de 48 heures. Le bracelet en crocodile est assorti au cadran tandis que sa boucle déployante d’or rose est sertie de diamants. Série limitée à 88 exemplaires.

Présentée par Rolex à Baselworld 2009, cette montre audacieuse associe l’horlogerie et la joaillerie. Le boîtier de 36 mm de dia-mètre en or Everose 18 carats se pare d’une lunette sertie de dia-mants taille baguette et de brillants sur la tranche. Le bracelet, muni d’un fermoir Oysterclasp, marie caoutchouc et galuchat avec décor zébré dans une féerie de brillants. Eclairs noirs et dia-mants se parent d’index en diamant sur le cadran. L’index est également incrusté de diamants.

Ce garde-temps pour femme est une montre bijoux parfaitement appropriée pour toutes occasions. La Lady Diver Starry Night abrite un mouvement mécanique à remontage automatique doté d’un rotor en or 22 carats pour une réserve de marche de 42 heu-res. Boîtier de 40 mm de diamètre en or 18 carats rehaussé de dia-mants. Cadran noir ou blanc serti de 27 diamants Etanchéité : 100 mètres. Bracelet exclusif en caoutchouc.

ZenithChronoMaster Moonphase Lady

CHF 63’000.-

Cette ChronoMaster Moonphase Lady, ode à l’élégance et à la féminité, se présente sous la forme d’un boîtier en or blanc 18 carats de 37,5 mm de diamètre paré entièrement de diamants. Le cadran revêt quant à lui un manteau de nacre aux reflets changeants. Le mouvement chronographe mécanique à remon-tage automatique El Primero 410 dispose d’une réserve de marche de 50 heures. Fonctions: heures, minutes, secondes, date, jour de la semaine, mois, chronographe et phase de lune. Disponible également en or rose sur bracelet alligator blanc.

nouveautés 90 . 91

HermèsCape Cod tonneau or rose

CHF 8’850.-

OmegaConstellation - Ladies’ Quartz

CHF 7’100.-

Patek PhilippeNautilus Dame Réf. 7011/1

CHF 27’000.-

Twenty~4® Réf. 4907/1CHF 21’000.-

RolexOyster Perpetual Datejust Rolesor 36 mm

CHF 12’000.-

Du nom d’une station balnéaire de la côte Est des Etats-Unis, la Cape Cod est une pièce emblématique d’Hermès. Elle adopte désormais une nouvelle forme tonneau. Ce modèle en or rose à l’élégance raffinée est équipé d’un mouvement quartz. Il propose les fonctions heures et minutes. Le boîtier affiche la dimension de 27 x 24 mm et est étanche à 30 mètres. Bracelet en alligator.

La ligne Constellation – une icône chez Omega – présente cette année des modèles aux lignes légèrement retravaillées. A l’instar de ce garde-temps féminin qui présente une évidente ressem-blance avec les précédentes versions de la collection Constella-tion : l’étoile est positionnée à 6h et les fameuses griffes sont tou-jours présentes, bien que leur forme, épurée, ait été retravaillée. La lunette et les index sont élégamment sertis de diamants. Boitier acier - or rouge 18 carats de 27 mm abritant un mouvement quartz Omega calibre 1376. Nouveau bracelet « Mono Rang » équipé d’une fermeture papillon qui confère un confort maximal au por-ter. Etanchéité à 100 mètres.

Trois ans après le lancement de la nouvelle collection Nauti-lus hommes, célébrant les 30 ans de ce modèle mythique, Patek Philippe présente sa déclinaison féminine. Le nouveau modèle Nautilus Dames est proposé en or blanc et en or rose avec cadran blanc argenté ou gris anthracite, dont le design est une réinterpré-tation du cadran original Nautilus. Le nouveau boîtier présente un diamètre de 32 mm. Mouvement à quartz avec date. Etanchéité à 120 mètres.

Afin de marquer les 10 ans de succès de la célèbre collection Twenty~4®, Patek Philippe présente le premier modèle en or jaune de son emblématique collection féminine. Pour souligner son élégance intemporelle, le nouveau modèle en or jaune se présente sans sertissage, offrant ainsi l’unique référence Twenty~4® sans diamants sertis sur le boîtier. Trois cadrans sont proposés : « Night Glow » et « Autumn Brown », spécialement créés pour ce modèle en or jaune, ainsi que le classique « Timeless White ». Mouvement à quartz. Etanchéité à 30 mètres.

La nouvelle Oyster Perpetual Datejust Rolesor perpétue la lé-gende. Le boîtier offre un diamètre de 36 mm, qui allie confort et grande finesse esthétique. Etanche à 100 mètres, il se pare d’une lunette sertie de 52 brillants, une première sur un modèle Date-just Rolesor. Mouvement mécanique à remontage automatique entièrement conçu et fabriqué par Rolex, certifié chronomètre COSC et proposant une réserve de marche de 48 heures. Cadran bronze avec motifs floraux et chiffres arabes. Bracelet Oyster muni d’un fermoir Oysterclasp avec Easylink.

Dames

Documents

Montres Le Guide 0910 Entier bd fr-3.pdf