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1 Mots de bienvenue Bienvenue à la Journée scientifique de l’École d’optométrie et du GRSV Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue à la 12e journée scientifique de l’École d’optométrie, organisée avec le Groupe de Recherche en Sciences de la Vision (GRSV). Je tiens à souligner l’excellence des travaux présentés et l’importance que notre institution accorde au développement de la relève. C’est l’occasion de partager avec les étudiants diplômés et de premier cycle les résultats des projets réalisés dans le cadre de leurs études. Je désire remercier les généreux commanditaires. Leur implication est essentielle afin de permettre à nos étudiants de présenter les résultats de leurs travaux et d’échanger avec leurs collègues et professeurs dans une ambiance conviviale. Je vous souhaite une très belle et instructive journée scientifique ! Christian Casanova, Ph.D. – Professeur titulaire Directeur de l’École d’optométrie La huitième rencontre officielle des membres du Groupe de recherche en sciences de la vision (GRSV) de l’Université de Montréal sera l’occasion de mettre en valeur la recherche réalisée dans diverses facultés de l’Université de Montréal et à l’École polytechnique. Le rayonnement de notre groupe dépasse largement le campus montréalais comme en témoignent les travaux de nos collègues des autres universités qui seront présentés lors de cette journée. Cette rencontre permettra aussi de favoriser les échanges et collaborations au sein de notre communauté de chercheurs établis et en devenir. Je remercie l’Université de Montréal pour le soutien financier offert au GRSV. Bonne rencontre! Jean-François Bouchard, B.Pharm., Ph.D. – Professeur agrégé Directeur du GRSV La journée scientifique aborde les sujets les plus divers associés à la vision, à l’œil ou au cerveau. Un gros merci à nos conférenciers invités, et félicitations aux étudiants diplômés et de premier cycle faisant des recherches sur la vision à l’École d’optométrie ou dans les laboratoires de nos partenaires. Cette diversité témoigne du dynamisme des équipes qui explorent les confins des Sciences de la vision, mais aussi du souci d’atteindre une meilleure compréhension du système visuel et de son intégration par l’individu. Un dernier remerciement aux membres des jurys qui ont sélectionné les présentations primées. Claude Giasson, OD, Ph.D. – Professeur titulaire Comité organisateur

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Mots de bienvenueBienvenue à la Journée scientifique de l’École d’optométrie et du GRSV

Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue à la 12e journée scientifique de l’École d’optométrie, organisée avec le Groupe de Recherche en Sciences de la Vision (GRSV). Je tiens à souligner l’excellence des travaux présentés et l’importance que notre institution accorde au développement de la relève. C’est l’occasion de partager avec les étudiants diplômés et de premier cycle les résultats des projets réalisés dans le cadre de leurs études.

Je désire remercier les généreux commanditaires. Leur implication est essentielle afin de permettre à nos étudiants de présenter les résultats de leurs travaux et d’échanger avec leurs collègues et professeurs dans une ambiance conviviale.

Je vous souhaite une très belle et instructive journée scientifique !

Christian Casanova, Ph.D. – Professeur titulaireDirecteur de l’École d’optométrie

La huitième rencontre officielle des membres du Groupe de recherche en sciences de la vision (GRSV) de l’Université de Montréal sera l’occasion de mettre en valeur la recherche réalisée dans diverses facultés de l’Université de Montréal et à l’École polytechnique. Le rayonnement de notre groupe dépasse largement le campus montréalais comme en témoignent les travaux de nos collègues des autres universités qui seront présentés lors de cette journée. Cette rencontre permettra aussi de favoriser les échanges et collaborations au sein de notre communauté de chercheurs établis et en devenir. Je remercie l’Université de Montréal pour le soutien financier offert au GRSV. Bonne rencontre!

Jean-François Bouchard, B.Pharm., Ph.D. – Professeur agrégé Directeur du GRSV

La journée scientifique aborde les sujets les plus divers associés à la vision, à l’œil ou au cerveau. Un gros merci à nos conférenciers invités, et félicitations aux étudiants diplômés et de premier cycle faisant des recherches sur la vision à l’École d’optométrie ou dans les laboratoires de nos partenaires. Cette diversité témoigne du dynamisme des équipes qui explorent les confins des Sciences de la vision, mais aussi du souci d’atteindre une meilleure compréhension du système visuel et de son intégration par l’individu. Un dernier remerciement aux membres des jurys qui ont sélectionné les présentations primées.

Claude Giasson, OD, Ph.D. – Professeur titulaire Comité organisateur

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Merci à nos commanditaires pour leur engagement dans l’éducation et la recherche!

Les donateurs de la Journée Scientifique

Platine

or

argent

Groupe de Recherche en Sciences de la Vision

GRSV

bronze

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Les prix

Prix décernés lors de la journée scientifique

• LeprixdupubLic,décernéparL'écoLed'optométrie à la présentation recueillant le plus de suffrages

Ce prix s’adresse aux étudiants de tous les niveaux

Niveau : cycles supérieurs et post-doctoral Les présentations primées sont sélectionnées par deux jurys*

• LeprixduGrSV pour la meilleure présentation orale

• LeprixduGrSV pour la meilleure présentation par affiche

Niveau : premier cycle Les présentations primées dans chacune des catégories sont sélectionnées par deux jurys*

• LeprixdeLaSociétéaLLerGan pour la meilleure présentation de recherche fondamentale et appliquée (doctorat en optométrie)

• LeprixdeLaSociétéaLLerGan pour la meilleure présentation de recherche clinique (doctorat en optométrie)

* Ces jurys sont constitués de professeurs, chercheurs, professionnels qui emploient leurs compétences à départager les présentations les plus méritoires. Un merci spécial leur est adressé.

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8 h 30 Accueil

8 h 50 Mot de bienvenue M Christian Casanova, directeur de l'École d'optométrie M Jean-François Bouchard, directeur du GRSV

CONFÉRENCES avec modérateur

9 h 00 Régulation de l'expression des récepteurs cholinergiques dans le cortex visuel suivant l'amélioration de l'activité corticale visuelle par la stimulation cholinergique Marianne Groleau2; Mira Chamoun; Elvire Vaucher

9 h 10 Mechanisms of sensory evidence accumulation in perceptual decisions Matthew A. Carland2; David Thura, Encarni Marcos; Paul Cisek

9 h 20 L’influence des boissons énergisantes sur la sensibilité spectrale — Présentation d'une étudiante de premier cycle — Maxime MacGregor; Vasile Diaconu

9 h 30 Décoder les ERPs afin de définir le locus de l’attention visuelle spatiale Thomas Thiery1; Martin Arguin; Pierre Jolicoeur

9 h 40 Profil spatiotemporel des champs récepteurs de l’aire 21a du chat Bruno Oliveira Ferreira de Souza2; Casanova Christian

9 h 50 Truncated netrin-1 mediates pathological permeability in diabetic retinopathy Khalil Miloudi3; Francois Binet; Agustin Cerani; Arielle Wilson; Gaelle Mawambo; Malika Oubaha; Tim Kennedy; Przemyslaw Sapieha

10 h 00 Affichage (impair)

11 h 00 “Visual” Activity in the Blind Brain: Neural Underpinnings of Echolocation in the Blind Mel Goodale, Ph.D., FRSC, FRS

12 h Buffet (Menu page 58)

Horaire

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12 h 30 Lancement Les lentilles cornéennes et solutions Les agents diagnostiques et thérapeutiques oculaires Répertoire 2015

CONFÉRENCES avec modérateur

13 h 30 Biomécanique oculaire et glaucome Mark Lesk, M.Sc., M.D., Professeur agrégé

14 h 10 Augmented gamma-activity between functionally connected neurons in V1 Vishal Bharmauria2; Lyes Bachatene; Sarah Cattan; Nayan Chanauria; Stéphane Molotchnikoff

14 h 20 Expertise perceptivo-cognitive chez les athlètes : exemple d’un avantage fondamental dans la reconnaissance de la cinématique du corps humain Thomas Romeas2; Jocelyn Faubert

14 h 30 La durée de conservation des gouttes oculaires diagnostiques — Présentation d'étudiantes de premier cycle — Nohade El-Zoghbi; Vanessa Lampasona; Camille Langevin; Jean-François Bouchard; Jean-Marie Hanssens

14 h 40 Cannabinoid 2 receptors modulate visual information: evidences from KO animals to acute pharmacological modulation in the primary visual cortex. William John Redmond3; Sébastien Thomas; Christian Casanova; Jean-Francois Bouchard

14 h 50 Prédictibilité de l’iridotomie au laser en utilisant la tomographie à cohérence optique : Une nouvelle approche Dan Samaha1; Marie-Eve Corbeil; Pierre Forcier

15 h 00 Affichage (pair)

16 h 00 Multisensory attention in magnocellular circuits in developmental dyslexia Vanessa Harrar, Ph.D., Chercheur postdoctoral

16 h 30 Fin

16 h 45 Remise de prix

Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral

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Affiches am

AFFICHES CYCLES SUPÉRIEURS

1 theroLeofcb1,cb2,andGpr55receptorSintheretinaoftheVerVetmonkey Joseph Bouskila2; Vanessa Harrar; Pasha Javadi; Christian Casanova; Maurice Ptito; Jean-François Bouchard

3 diVerSitéGéométriquedeSaxoneSducortexViSueLdeLaSouriS Philippe Régnier1; Ian Massé; Robert Tremblay; Denis Boire

5 theinfLuenceoffixationStabiLityonpatientSwitha centraLScotoma Caitlin Murphy2; Olga Overbury

7 eVidenceSuGGeStinGthatauditioniSreLatiVeLymoreimpairedthanViSionfoLLowinGpoStnataLhyperoxiainratS Xiaojuan Yang2; Alexander S. Lachapelle; HamedHumayid Mohammed Al-Aamri; Yoolhoo Lucas Ahn; Samaneh Chaychi; Suna Jung; Sylvain Chemtob; Pierre Lachapelle

9 audiobeaconSaSSonicboundaryobjectSfortheexpLoration ofthemaLL* Florian Grond3; Aaron Johnson; Walter Wittich

Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral

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AFFICHES DE RECHERCHE CLINIQUE

11 portraitdeLapratiqueenbaSSeViSiondeSoptométriSteS deLaViLLedemontréaLetdeSeSenVironS Marie-Luce Boisvert; Joanie Groleau; Jean-Marie Hanssens; Julie-Andrée Marinier

13 L’inVentairedeSactiVitéSetdeLaperceptiondeLaSantéchezdeSpatientSâGéSde65anSetpLuS,atteintSd’unedéficienceViSueLLeetViVantàdomiciLe Emmanuelle Camirand-Larue; Talissa Morgan;Olga Overbury; Julie-Andrée Marinier

15 StabiLitéetefficacitédeLacorrectiondeLapreSbytieparLachirurGieLaSikdetypemicro-monoViSion Katrine Funk; Nicolas Sylvestre; Nadia Marie Quesnel

17 étudecomparatiVedemaSqueSchauffantSpourLeSpaupièreS Zoé Lacroix; Stéphanie Léger; Etty Bitton

19 étudeSurLeSbénéficeSdeL’améLiorationdeSfonctionSViSueLLeS SuiteàunechirurGiedecataracte Marie-Pier Gascon; Noémie Larouche; Nadia Marie Quesnel; Jacques Gresset

AFFICHES DE RECHERCHE FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE

21 effetSdeLaStabiLitédeLafixationSurL’équiLibrechezLeSperSonneSatteinteSdedéGénéreScencemacuLaireLiéeàL’âGe(dmLa) Judy Breskott; Ross Parker; Olga Overbury

23 perceptiondeScontraSteSetVieiLLiSSement Audrey Collin; Myriam Lacombe; Rémy Allard; Jocelyn Faubert; Judith Renaud

25 unnouVeauconceptd’anomaLoScopeàdiodeSéLectroLumineScenteS(deL) Corinne Deschênes; Marc-Antoine Marchand-Thibeault; Vasile Diaconu

27 LachirurGiedeStrouSmacuLaireS:étudedeLafixationetdeLarécuPération structurelle et fonctionnelle Hélène Defalque; Olga Overbury

29 LeteStdeconcordancedeScript:unoutiLd'éVaLuationdudéVeLoppementduraiSonnementcLiniqueenoptométriedanSLedomainedeLabaSSeViSion Steffany Gagné; Mathieu Labelle; Caroline Faucher; Julie-Andrée Marinier

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Affiches pm

AFFICHES CYCLES SUPÉRIEURS

2 actiVationofmammaLiantarGetofrapamycincompLex1(mtorc1)and2(mtorc2)iSrequiredforretinaLGanGLionceLLdendritereGenerationafteraxonaLinjury. Jessica Agostinone2; Adriana Di Polo

4 Sic’eStdanSLejournaL,çadoitêtreVrai?uneanaLySedeSStéréotypeSLiéSàL’âGeetàL’utiLiSationd’aideStechniqueSdanS «theGLobeandmaiL» Sarah Fraser3; Virginia Kenyon; Martine Lagacé; Kenneth Southall; Walter Wittich

6 rôLedurécepteurb1deSkinineSdanSLarétinopathiediabétique Soumaya Hachana2; Réjean Couture; Elvire Vaucher

8 morphoLoGyofarea21aterminaLSintheLp-puLVinarcompLex of the cat Reza Abbas Farishta2; Martin Villeneuve; Frédéric Huppé-Gougues; Denis Boire; Christian Casanova

10 theendocannabinoidSyStemiSdifferentiaLLyexpreSSedintheretinaofmice,treeShrewS,andmonkeyS Laurent Elkrief1; Joseph Bouskila; Pasha Javadi; Christian Casanova; Jean-François Bouchard; Maurice Ptito

Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral

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AFFICHES DE RECHERCHE CLINIQUE

12 éVaLuationduipaddeappLecommeaideàLaLectureenbaSSeViSion Kar-Mei Alice Quach; Shelton Régis Marianayagam; Julie-Andrée Marinier; Olga Overbury; Aaron Johnson; Walter Wittich

14 éVaLuationdeLaSatiSfactionàLonGtermeSuiteàLachirurGieréfractiVe detypeLaSik Marie-Michelle Gervais; Myriam Maltais; Claude Giasson; Nadia Marie Quesnel

16 chanGementSmorphoLoGiqueSdeSGLandeSdemeibomiuS aVecL’âGechezLeShommeS. Hélène Phan; Geneviève Roy Lefebvre; Etty Bitton

18 anaLySerétroSpectiVeduSuccèSdanSL’adaptationdeLentiLLeS Semi-ScLéraLeSOneFit Isabelle Lachance; Shanny Lapointe; Claude Giasson; Langis Michaud

20 comparaiSonentreLepLuSoptixa09etundépiStaGeocuLo-ViSueLchezdeSenfantSd’âGepréScoLaire Alex-Anne Harvey; Véronique L'Heureux; Marie-Ève Corbeil; Danielle de Guise

AFFICHES DE RECHERCHE FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE

22 tranSfertdeSacquiSd’unentraînementperceptiVo-coGnitifGénéraLouSpécifiquechezdejeuneSaduLteS Louis Simon Lavallée; Nicolas Fugère; Jocelyn Faubert; Thomas Romeas

24 rôLedeLaViSiondanSLecontrôLedeL’équiLibrepoSturaL–différenceSentreLeSmyopeSetLeSemmétropeS Kristin Asaad; Diane Noël Sayah; Jocelyn Faubert; Guillaume Giraudet; Jean-Marie Hanssens;

26 comparaiSondeSappareiLSnumériqueSVisiOFFice et capture-iauxméthodeSmanueLLeSdemeSureenoptiqueophtaLmique Catherine Lafleur; Anabelle Leclerc; Nicolas Fontaine; Benoit Frenette; Jean-Marie Hanssens

28 L’effetdeLatempératureSurLepouVoirdéSinfectantdeLaSoLutionpoLyVaLenteOpti-Free pureMOist Catherine Mercure; Annick O'Reilly-Brunet; Christian Khoury

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Mel Goodale, Ph.D., FRSC, FRSThe Brain and Mind Institute The University of Western Ontario

“ViSuaL”actiVityinthebLindbrain:neuraLunderpinninGSofechoLocationinthebLind

“I can hear a building over there” Everybody has heard about echolocation in bats and dolphins. These creatures emit bursts of sounds and listen to the echoes that bounce back to detect objects in their environment. What is less well known is that people can echolocate, too. In fact, there are blind people who have learned to make clicks with their mouth and tongue – and to use to use the returning echoes from those clicks to sense their surroundings. Some of these people are so adept at echolocation that they can use this skill to go mountain biking, play basketball, or navigate through unfamiliar buildings. In this talk, we will learn about several of these echolocators – some of whom train other blind people to use this amazing skill.Testing in our laboratory has revealed that, by listening to the echoes, blind echolocation experts can sense remarkably small differences in the location of potential obstacles. They can also perceive the size and shape of objects, and even the material properties of those objects – just by listening to the reflected echoes from mouth clicks. It is clear that echolocation enables blind people to do things that are otherwise thought to be impossible without vision, providing them with a high degree of independence in their daily lives.Using neuroimaging (functional magnetic resonance imaging or fMRI), we have also shown that the echoes activate brain regions in the blind echolocators that would normally support vision in the sighted brain. In contrast, the brain areas that process auditory information are not particularly interested in these faint echoes. This work is shedding new light on just how plastic the human brain really is.

Conférenciers invités

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Mark Lesk, M.Sc., M.D., Professeur agrégé,

Faculté de médecine – Ophtalmologie, Université de Montréal Hôpital Maisonneuve-Rosemont

biomécaniqueocuLaireetGLaucome

Après une maîtrise en Sciences en biologie cellulaire à l’Institut des Sciences Weizmann (1984), le Dr Mark Lesk a obtenu son doctorat en médecine de l’Université McGill en 1989, terminé une spécialité en ophtalmologie à l’Université de Montréal (1994) et un Fellowship en glaucome à l’hôpital Wills Eye en 1995. Son laboratoire a identifié une déficience importante de l’autorégulation du flot sanguin du nerf optique dans le glaucome. Ainsi que son équipe l’a démontré, une réduction de la pression intraoculaire chez des patients atteints de glaucome, entraîne des changements significatifs du flot sanguin du nerf optique. Son laboratoire se concentre dans l’étude des liens qui existent entre le flot sanguin oculaire, la topographie du nerf optique, les maladies vasculaires systémiques, les attributs biomécaniques de l’oeil, ainsi que le stade et le type de glaucome. L’équipe s’intéresse aussi au rôle de l’hypertension et des hormones dans le glaucome.

Thèmes de recherches

Étude du flot sanguin et de la biomécanique oculaire sur le nerf optique dans le glaucome; autorégulation du flot sanguin au nerf optique et à la rétine.

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Vanessa Harrar, Ph.D., Chercheur postdoctoralÉcole d'optométrie - Laboratoire Développement et plasticité du système visuel, Université de Montréal

muLtiSenSoryattentioninmaGnoceLLuLarcircuitSindeVeLopmentaLdySLexia

Developmental dyslexia affects 5-10% of the population, resulting in poor spelling and reading skills. Deficits in the magnocellular stream appears to be one of the underlying causes of the visual deficits in developmental

dyslexics (dyslexics hereafter). Auditory, temporal, and spatial deficits have also been reported in higher numbers in individual with dyslexia, but it is mostly unknown if multisensory integration is similarly affected. Here, we investigated audiovisual integration using the redundant target effect paradigm. Reaction times to multisensory stimuli were compared with predictions from the Miller’s inequality (the “Race” model). Dyslexics showed difficulty shifting their attention between modalities known as “sluggish attention shifting”. However, this sluggishness only appeared only when dyslexics shifted their attention from the visual to the auditory modality. These results suggest that dyslexics distribute their crossmodal attention resources differently from controls, causing different patterns in multisensory responses compared to controls. We will discuss how magnocellular deficits might underpin reading and attention orientation deficits in dyslexics. From this, we discuss how training with video-games can improve reading in people with dyslexia by developing magnocellular processes and speeding cross-modal attention shifting.

Vanessa Harrar est boursière postdoctorale Banting s’intéressant à la plasticité du système visuel au laboratoire de Maurice Ptito de l'École d'optométrie. Après un doctorat en psychologie de l'Université York, avec Laurence R. Harris du laboratoire d'intégration multisensorielle, elle a été boursière post-doctorale au College Mary Somerville de l'Université d’Oxford, où elle a travaillé au laboratoire de recherche intermodale de Charles Spence. Vanessa s’intéresse à la façon avec laquelle des événements multisensoriels permettent des amplifications multisensorielles. Des événements multisensoriels créent initialement des stimuli simultanés qui voyagent au cerveau indépendamment avec d'énormes différences de vitesses de transmission dans l'air et dans le corps. Vanessa étudie quand et pourquoi des avantages comportementaux et perceptifs multisensoriels se produisent généralement pour les signaux synchrones. Vanessa a étudié dans quelle mesure les limites temporelles à la simultanéité multisensorielle sont flexibles et peuvent changer avec l'apprentissage. Elle a également examiné la façon dont la fenêtre temporelle affecte la lecture, et l'utilisation d'appareils de haute technologie.

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13Présentations orales

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présentationA

réGuLationdeL'expreSSiondeSrécepteurSchoLinerGiqueSdanSLecortexViSueLSuiVantL'améLiorationdeL'actiVitécorticaLeViSueLLeparLaStimuLationchoLinerGique

Marianne Groleau; Mira Chamoun; Elvire VaucherÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Mise en contexte : La transmission cholinergique au niveau du cortex visuel primaire (V1) est impliquée dans l'amélioration de la perception de stimuli visuels spécifiques ainsi que dans les modifications à long-terme du traitement neuronal.

Objectifs : Dans la présente étude, nous avons étudié l'implication des différents sous-types de récepteurs cholinergiques sous-tendant la plasticité fonctionnelle à long terme par les techniques d'enregistrement des potentiels évoqués visuels (VEP) et de RT-PCR.

Méthodes : Des rats éveillés ont été exposés à une stimulation visuelle de 10 minutes par jour pendant deux semaines. Celle-ci a été présentée seule ou couplée à une stimulation électrique du télencéphale basal (projections cholinergiques à V1) ou encore associée à un inhibiteur de la cholinestérase (le donépézil). Une semaine après la dernière session d’entraînement, les VEP ont été enregistrés et les cortex englobant V1 ont été recueillis afin de déterminer le niveau d'expression de l'ARNm des récepteurs cholinergiques par RT-PCR.

Résultats : Nos résultats indiquent qu'il est possible d'interférer avec l'apprentissage perceptuel à long terme, selon le type de stimulation cholinergique jumelé à un entraînement visuel. Ces modulations semblent s’appuyer sur la variation de l'expression des récepteurs cholinergiques. Même avec une amélioration fonctionnelle similaire, les récepteurs cholinergiques impliqués diffèrent selon qu’une stimulation électrique ou pharmacologique soit appliquée. De la même manière, l’expression des récepteurs cholinergiques varie en fonction de la dose utilisée.

Conclusion : Ces résultats sont cruciaux pour déterminer quels récepteurs sont les plus impliqués selon le type de stimulation cholinergique utilisée.

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présentationB

mechaniSmSofSenSoryeVidenceaccumuLationinperceptuaLdeciSionS

Matthew A. Carland; David Thura, Encarni Marcos; Paul CisekDépartement de neuroscience, Faculté de médecine, Université de Montréal

Goal: Perceptual decision-making is typically studied using simple two-alternative forced-choice tasks in which subjects are asked to make binary decisions about ambiguous sensory information. Several long- standing decision theories posit that both neural and behavioral data can be accounted for by models in which sequential sensory samples are integrated over time until a predetermined decision threshold is reached. However, recent studies have challenged the assumption that extended sampling periods are required, demonstrating that decisions can be made on the basis of information arriving during a much shorter time window than typically assumed. Here we sought to resolve this issue by investigating the time-course and retention of sensory evidence on developing perceptual discriminations.

Methodology: We presented 32 subjects with a random-dot motion task in which we transiently increased the motion strength at various times within a given trial. We then examined the effect of these brief motion “pulses” on reaction times (RTs) under two task conditions which encouraged either faster or slower decision policies. Results: When subjects’ decision policies favored faster decisions, early pulses were more effective than late pulses in shortening RTs. However, when decision policies were slower, only later pulses, which occurred close to the time of decision, were effective at changing reaction times. Pulses which occurred too early failed to affect subjects’ RT, demonstrating a strong leak on the retention of sensory information.

Conclusions: The effect of sensory evidence on perceptual decisions is dependent on its timing relative to the time of decision. This argues against prevailing integration-based models and instead suggests a scheme in which both sensory and non-sensory mechanisms are involved in perceptual decision-making. Consequently, we propose that sensory information is tracked in real-time by a low-pass filter and subsequently combined with an “urgency” signal that grows over time, and whose rate of growth controls the overall timing of decisions.

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présentationC

L’infLuencedeSboiSSonSénerGiSanteSSurLaSenSibiLitéSpectraLe

Maxime MacGregor; Vasile DiaconuÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Les boissons énergisantes contiennent de la caféine, un psychostimulant, qui provoque une diminution significative de la circulation sanguine cérébrale (Grichisch 2012 et Griffeth, 2011) et diminue la saturation en oxygène (Fujima, 2011). Selon une étude récente (Diaconu ARVO 2014), 30 minutes après l’ingestion de 200 ml de « Red Bull », on constate une diminution de 8 % sur la saturation en oxygène au niveau des structures capillaires de l’œil chez des jeunes adultes. L’objectif de la présente étude a été de mettre en évidence l’effet des boissons énergisantes sur la sensibilité spectrale.

Méthode : La sensibilité spectrale en conditions d’adaptation photopique sur un écran blanc à 60 cd /m2 a été mesurée par la méthode en escalier adaptative aux deux longueurs d’ondes de 450 nm et 580 nm. Cette mesure a été prise avant et 30 minutes après que le sujet ait ingurgité 200 ml de « Red Bull » ou d’eau. Au total, 42 adultes, âgés entre 22 et 26 ans ont participé à l’étude. Après les mesures de base, 24 sujets ont choisi de boire 200 ml de Red Bull et 18 ont préféré 200ml de l’eau.

Résultats : Le groupe des sujets qui ont bu le « Red Bull » démontrait une sensibilité spectrale significativement augmentée de 12 % (p<0.001) pour la lumière bleu de 450 nm relativement à la condition de base, tandis que leur sensibilité spectrale pour la lumière jaune 580 nm demeurait inchangée. Le groupe des sujets qui ont bu l’eau présentait une sensibilité spectrale augmentée de 5% pour la lumière bleue, mais cette augmentation n’était pas significative relativement à la condition de base.

Conclusion : La caféine contenue dans les boissons énergisantes diminue le flux sanguin au niveau des structures de la rétine et donc diminue le métabolisme de certains photorécepteurs et structures neuronales. Le bruit neuronal des gros photorécepteurs semble être atténué d’avantage, ce qui a comme effet une diminution de la valeur de seuil pour ces récepteurs.

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présentationD

décoder les erPs afin de définir le locus de l’attention ViSueLLeSpatiaLe

Thomas Thiery; Martin Arguin; Pierre JolicoeurDépartement de psychologie, Université de Montréal

Objectif : L’objectif de cette étude est de perfectionner une technique basée sur les ERPs permettant de décoder l’activité cérébrale afin de prédire la localisation de l’attention visuelle spatiale.

Méthode : Dans un premier temps, la méthode consiste à effectuer un enregistrement EEG de l’activité cérébrale de participants (18-35 ans) neurologiquement intacts lorsqu’ils effectuent une tâche d’orientation de l’attention visuelle spatiale. Par la suite, un décodeur est entrainé à apprendre la correspondance entre un sous-ensemble diagnostique des données relatives à l’activité cérébrale et l’orientation de l’attention, pour ensuite pouvoir prédire cette dernière.

Méthodes statistiques : Un classificateur contenant 4 unités d’entrée (amplitude moyenne sur des fenêtres de temps sélectionnées pour les éléctrodes PO3 et PO4) et 4 unités de sortie (les 4 positions de lettres) a été entrainé pour déterminer le focus attentionnel en utilisant 60% des données disponibles. Une fois entrainé, nous avons présenté au classificateur des données ERPs, et celui ci devait déterminer le focus attentionnel.

Résultats : Nous caractériserons ici l’ampleur des différences (i.e. différences majeures dans les ERP selon la localisation attentionnelle) et le % correct global de classification correcte à la question « l’attention est-elle là ? ». Les résultats obtenus grâce à cette étude sont significativement représentatifs d’une activité cérébrale différente selon l’orientation de l’attention visuo-spatiale.

Conclusion : 1- ERP arrivent à discriminer localisation de l’attention sur axe horizontal. 2- Un classificateur peut utiliser ce signal pour établir la localisation sur laquelle l’attention est dirigée avec une précision de « distance inter-lettres » degrés dans x% des essais.

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présentationE

profiLSpatiotemporeLdeSchampSrécepteurSdeL’aire21aduchat

Bruno Oliveira Ferreira de Souza; Casanova ChristianÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Cette étude a pour but de caractériser le profil spatiotemporel du champ récepteur des neurones de l’aire 21a du chat. Méthode. Des enregistrements extracellulaires ont été effectués dans l’aire 21a de chats anesthésiés adultes. La stimulation visuelle consistait en une séquence ininterrompue et aléatoire de présentations de carrés lumineux et sombres (4x4 deg, 35 ms) contre un fond gris uniforme. Résultats. Jusqu’à présent, des profils spatio-temporels de premier ordre de 27 neurones ont été obtenus par analyse de corrélation inverse. L'analyse spatiale a révélé que la plupart des neurones ont présenté des sous-champs lumineux qui étaient plus grands que les sombres (316,7 ± 42,9 vs 168,8 ± 32,5 deg2, p< 0.05, T Student) et que, pour la plupart des cellules (25/27), les sous-champs se chevauchaient (38 ± 7% de chevauchement). En outre, la probabilité maximale d’apparition de potentiels d’action était plus élevée pour les sous-champs lumineux que pour les sombres (0,04 ± 0,008 vs 0,02 ± 0,003, p< 0.05, T Student) L’analyse temporelle a montré que l’activité des sous-champs était en partie synchrone tout en révélant que la probabilité maximale d’apparition de potentiels d’action du sous-champs lumineux était obtenue avec une latence plus courte que pour leurs homologues sombres (58,3 ± 11,2 vs 87,5 ± 16,9 ms, p< 0.05, T Student). Conclusion. Jusqu'à présent, les profils obtenus dans l’aire 21a diffèrent sensiblement de ceux trouvés dans les aires latérales suprasylviennes et dans les noyaux du complexe LP-pulvinar, soutenant l’hypothèse que cette région corticale traite l’information visuelle d’une façon distincte des autres aires visuelles de haut niveau.

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présentationF

truncatednetrin-1mediateSpathoLoGicaLpermeabiLityindiabeticretinopathy

Khalil Miloudi; Francois Binet; Agustin Cerani; Arielle Wilson; Gaelle Mawambo; Malika Oubaha; Tim Kennedy; Przemyslaw SapiehaNeurology and neurosurgery, McGill

Objectifs. Diabetic macular edema is a major early complication of diabetic retinopathy (DR). Although trophic factors such as VEGF are often associated with breakdown of barrier function in DR, we recently identified early inducers of vascular permeability secreted by neuronal cells. Here we describe the role of a cleaved form of the classical neuronal guidance cue netrin-1, the VI-V fragment, as a potent inducer of vascular permeability in DR.

Méthode. Retinal expression of Netrin-1 and its VI-V fragment were investigated by Western Blot analysis in a Streptozotocin-induced model of type I diabetes (4 and 8 weeks). To verify respective effects on vascular permeability, we administrated recombinant netrin-1 or the VI-V fragment subcutaneously or intravitrealy, injected Evans blue dye 24 hrs later and quantified the induced permeability by Evans blue quantitation. Electrical Cell-Subtrate Impedance System (ECIS) on endothelial cell monolayers was used to verify induction of permeability. Presence of netrin-1 receptors was assed by Laser-Capture Microdissection (LCM) on retinal cross-sections and in culture on Human Retinal Microvascular Cells (HRMECs) by qPCR. Signaling by the VI-V fragment of netrin was mapped-out and receptors involved investigated by siRNA.

Résultats. Our data demonstrates elevated expression of both netrin-1 and the VI-V fragment in retinas of diabetic mice (4 and 8 weeks). However, only the VI-V fragment increased retinal vascular permeability in vivo. ECIS data suggest that netrin-1 prevents VEGF-induced permeability while the VI-V fragment severely compromises barrier function. These effects are mediated via the Unc5b receptor and downstream signaling events that ultimately lead to VE-cadherin phosphorylation. LCM and qPCR data demonstrate that Unc5b is overexpressed in diabetic retinal vasculature.

Conclusion. These results describe a new mechanism of barrier function breakdown in diabetic retinas. The VI-V fragment of netrin-1 through Unc5b, provokes loosening of adherens junctions in retinal endothelial cells and provokes retinal edema.

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présentationG

auGmentedGamma-actiVitybetweenfunctionaLLyconnected neuronSinV1

Vishal Bharmauria; Lyes Bachatene; Sarah Cattan; Nayan Chanauria; Stéphane MolotchnikoffDépartement de sciences biologiques, Université de Montréal

Objectif : Neuronal assemblies typically synchronize within the gamma band (20-100 Hz) and are fundamental to information processing. Despite numerous investigations, the exact mechanisms and origins of gamma oscillation are yet to be known.

Méthode : Multiunit recordings in the primary visual cortex of conventionally prepared cats were performed. Spike sorting was done from multiunit activity, thereafter, the spiking activity of neurons were cross-correlated to reveal the functional connections. Spike-triggered perievent spectrograms were computed for the connected and unconnected neuron-pairs.

Résultats : The strength of gamma power (20-40 Hz and 60-80 Hz) is significantly stronger between the functionally connected units than the unconnected units within an assembly. Furthermore, there is increased frequency coherence in the gamma range (20-40 Hz and 60-80 Hz) between the connected units than the unconnected units. Lastly, the higher gamma band (60-80Hz) is exclusively linked to the fast-spiking neurons. These results led us to postulate that gamma activity is intrinsically generated between the connected units within cell-assemblies (microcircuits) in relation to the stimulus within an emergent ‘temporal window-of-opportunity’.

Conclusion : It is the specific network and gamma routing within a characteristic “window-of-opportunity” between the connected neurons in an assembly that eventually lead to the feature encoding.

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présentationH

expertiSeperceptiVo-coGnitiVechezLeSathLèteS:exempLed’unaVantaGefondamentaLdanSLareconnaiSSancedeLacinématiqueducorpShumain

Thomas Romeas; Jocelyn FaubertÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectif : Les athlètes possèdent une expertise perceptivo-cognitive spécifique à leur sport. Les bénéfices de cette expertise peuvent-ils se transférer sur des tâches plus générales de la vie de tous les jours (ex : distinguer la direction d’un marcheur)? L’étude suivante a comparé l’expertise perceptivo-cognitive d’athlètes et de novices en utilisant des mouvements humains spécifique (tir de soccer) et non-spécifique (marche) au sport.

Méthode : Quarante et un joueurs de soccer et dix-neuf novices ont pris part à deux séances aléatoires de mouvement biologique durant lesquelles un marcheur et un tireur de soccer étaient représentés sous forme de points lumineux selon différentes conditions d’orientation (debout, inversé) et de distance de présentation (2m, 4m, 16m). Les participants devaient indiquer la direction de marche d’un marcheur ou prédire la trajectoire d’un ballon de soccer masqué lors d’un tir le plus efficacement (%) et le plus rapidement (s) possible. Les angles de présentation du mouvement biologique variaient aléatoirement entre les essais (stimuli constant). L’expérience était réalisée dans un environnement virtuel (EON ICubeTM).

Résultats : Tous les participants ont obtenu des niveaux de performance (%, s) significativement supérieurs sur la tâche plus générale (marche) que sur la tâche spécifique (tir de soccer), plus complexe (p<0,001). La performance (%, s) variait significativement en fonction de l’angle de présentation du mouvement biologique. Cette variation d’angle, ou de difficulté, a permis de mettre en évidence l’expertise spécifique des athlètes comparés aux novices pour prédire efficacement la trajectoire du ballon de soccer masqué (% : p=0,003 ; s : p=0,961). Logiquement, les athlètes performaient mieux que les novices durant la tâche spécifique à leur expertise (tir de soccer) mais plus pertinent encore, ils montraient également une meilleure efficacité durant la tâche plus fondamentale et générale du mouvement de marche (p=0,002).

Conclusion : . Les athlètes possèdent un avantage perceptivo-cognitif fondamental pour la détection de la cinématique du corps qui va au-delà des actions spécifiques au sport.

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présentationI

LaduréedeconSerVationdeSGoutteSocuLaireSdiaGnoStiqueS

Nohade El-Zoghbi; Vanessa Lampasona; Camille Langevin; Jean-François Bouchard; Jean-Marie HanssensÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Les optométristes font usage quotidiennement de gouttes oculaires, que ce soit pour leur effet anesthésique ou encore mydriatique. Les compagnies pharmaceutiques recommandent de disposer des collyres ophtalmiques diagnostiques 28 jours après l’ouverture, mais cette recommandation s’applique à l’utilisation par des particuliers. La présente étude visait à établir la durée de conservation de préparations ophtalmiques à usage diagnostique dans le cadre d’une utilisation clinique contrôlée, soit l'Alcaïne® et le Mydriacyl® en étudiant leur stabilité microbienne..

Méthode : 38 étudiants de quatrième année en optométrie ont été recrutés pour participer à l’étude. Ils ont utilisé 25 bouteilles d'Alcaïne® et 25 de Mydriacyl® à la Clinique universitaire de la vision pendant une durée maximale de sept mois, pour un total de 50 bouteilles. À dix reprises, la contamination microbienne de ces collyres ophtalmiques a été analysée à l’aide de bouillon nutritif et de géloses ordinaires. Les mesures ont été prises aux temps 0, 2, 4, 6, 8 semaines, 3, 4, 5, 6, 7 mois.

Résultats : En sept mois, 4971 gouttes d'Alcaïne® et 3219 gouttes de Mydriacyl® ont été instillées aux patients de la Clinique universitaire de la vision. Les bouteilles ont été en contact avec les tissus biologiques à 80 reprises pour l’Alcaïne® et 53 reprises pour le Mydriacyl®. Suite aux ensemencements de l’ Alcaine® et du Mydriacyl® sur des géloses ordinaires aux temps prédéterminés, aucune contamination bactérienne n’a été notée.

Conclusion : Selon les résultats obtenus dans cette étude, il est possible de conclure que ces gouttes ophtalmiques peuvent être utilisées avec un faible risque de contamination bactérienne, et ce au-delà de 28 jours, dans un contexte clinique contrôlé.

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présentationJ

cannabinoid2receptorSmoduLateViSuaLinformation:eVidenceSfromkoanimaLStoacutepharmacoLoGicaLmoduLationintheprimaryViSuaLcortex.

William John Redmond; Sébastien Thomas; Christian Casanova; Jean-Francois BouchardÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Aim: Cannabinoid receptors are present at every level of the visual system, from the retina to the primary visual cortex, yet the global physiological role of this system on vision remains elusive. The aim of this study was to observe, using intrinsic and voltage-sensitive dye (VSD) imaging techniques, the impact of CB2 receptors (CB2R) on the function of mice primary visual cortex.

Methods: Intrinsic optical and voltage-dependent imaging were performed on mice with inactive CB2R receptors (cnr2 KO) and wild-type animals. The visuotopic organization (retinotopy), as well as the response to contrast were analyzed. Finally, we have tested the effects of bath applications of AM 630, a CB2R inverse agonist, on neuronal responses.

Results: The activated cortical area for cnr2 KO mice was reduced by 29% when compared to WT mice (p<5e-11). The amplitude of responses for cnr2 KO were 1/3rd those of WT mice (p<0,002). When fitting contrast sensitivity response profiles, cnr2 KO mice had a significantly different C50 compared to WT for both techniques.

Conclusion: Optical imaging visual responses are reduced in cnr2 KO mice when compared to WT. Furthermore, our data indicate that CB2R modulates the contrast sensitivity of V1 neurons. Pharmacological manipulations of CB2R in the visual cortex suggest that the effects observed in cnr2 KO can be mimicked by CB2R inverse agonist in WT mice. Taken together, these findings suggest the existence of CB2R-mediated modulation of visual information that would take place, at least in part, in the primary visual cortex.

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présentationK

prédictibiLitédeL’iridotomieauLaSerenutiLiSantLatomoGraphieàcohérenceoptique:unenouVeLLeapproche

Dan Samaha; Marie-Eve Corbeil; Pierre ForcierÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectif : Proposer une nouvelle méthode non-invasive pour le dépistage de patients à risque de fermeture d’angle et donc le recours à l’ iridotomie au laser préventive, en utilisant l’imagerie du segment antérieur à l’aide de l’OCT.

Méthode : Les scans de quadrants nasaux et temporaux de la chambre antérieure chez des patients référés pour suspicion de glaucome ont été réalisés à l’aide d’un OCT (Spectralis-Heidelberg) utilisant une analyse de Fourier à 870nm. Après l’identification de la ligne de Schwalbe (S), une droite fut tracée jusqu’au point de l’iris le plus rapproché (S-I) à l’aide de l’outil de compas intégré de l’appareil. Un spécialiste de glaucome a ensuite effectué la gonioscopie, utilisant la méthode de Shaffer pour grader l’ouverture de l’angle iridocornéen. La profondeur de la chambre antérieure et la mesure de l’angle iridocornéen furent aussi mesurées à l’aide de l’imagerie par Pentacam. L’analyse Spearman ρ fut ensuite utilisée afin d’estimer la corrélation entre S-I et les grades de Shaffer. De plus l’analyse Tukey-Kramer HSD a été utilisée dans le but d’évaluer la différence entre les moyennes de S-I à travers les différents grades de Shaffer.

Résultats : Trente-quatre images de quarante sujets enrôlés furent disponibles pour l’analyse. La ligne de Schwalbe a pu être identifiée dans 94% des images retenues. Les coefficients de corrélation entre les mesures de S-I et les grades de Shaffer se sont établis à 0.81 et 0.77 pour les quadrants nasaux et temporaux respectivement. La corrélation s’est avérée nettement plus basse pour les mesures recueillies à l’aide du Pentacam (profondeur de chambre antérieure {r=0.55}et mesure de l’angle iridocornéen {r=0.37}). Les moyennes de S-I correspondant à des angles à risque de fermeture selon le grade de gonioscopie, étaient aussi statistiquement différentes que celles des angles grand ouverts. D’autres part, la même différence statistique n’a pu être établie en utilisant les données recueillies à l’aide du Pentacam. Une valeur diagnostique de S-I pour les angles à risque de fermeture a été provisoirement établie à 300μm.

Conclusion : La mesure de S-I en utilisant l’OCT du segment antérieur corrèle fortement avec la gonioscopie et pourrait potentiellement servir d’alternative non-invasive et pratique pour le dépistage d’angles à risque de fermeture.

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25Affiches cycles supérieurs

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affiche# 1

theroLeofcb1,cb2,andGpr55receptorSintheretinaoftheVerVetmonkey

Joseph Bouskila; Vanessa Harrar; Pasha Javadi; Christian Casanova; Maurice Ptito; Jean-François BouchardÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectives: The expression patterns of cannabinoid receptors CB1 and CB2, and GPR55 are well described in the vervet monkey’s retina. However, there are no reports on the role of these receptors in retinal function. Therefore, in order to determine the function of these receptors in the retina, we evaluated electroretinographic (ERG) changes after administration of agonist or antagonists of these receptors.

Methods: Photopic and scotopic ERGs were recorded in 15 normal adult vervet monkeys before and shortly after intravitreal injections of a CB1 antagonist (AM251), a CB2 antagonist (AM630) and a GPR55 agonist (LPI).

Results: The intravitreal injection of AM251 and AM630 affected the b-wave component of the ERG in photopic conditions. However, following the injection of LPI, the amplitude of the scotopic b-wave was lower than control (DMSO). There was no statistical difference in the latency of the ERG waves.

Conclusion: These results indicate that CB1 and CB2 receptors in primates are involved in photopic vision, whereas GPR55 is involved in scotopic vision.

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affiche# 2

actiVationofmammaLiantarGetofrapamycincompLex1(mtorc1)and2(mtorc2)iSrequiredforretinaLGanGLionceLLdendritereGenerationafteraxonaLinjury.

Jessica Agostinone; Adriana Di PoloDépartement de neuroscience, Université de Montréal

Purpose: Emerging data indicate that early retraction of retinal ganglion cell (RGC) dendrites plays a prominent role in neurodegeneration. We recently demonstrated that the mammalian target of rapamycin complex 1 (mTORC1) is a key mediator of dendrite stability in adult RGCs. The purpose of this study was two-fold: 1) to determine whether RGC dendrites, once retracted, can regenerate to their initial (pre-injury) length, surface area and complexity; and 2) to establish whether mTORC1 activation is sufficient to stimulate RGC dendrite regeneration.

Methods: Unilateral optic nerve axotomy was performed in transgenic mice expressing yellow fluorescent protein (YFP) in RGCs under control of the Thy1 promoter. Insulin, a potent activator of both mTORC1 and mTORC2, was administered daily (i.p. 30 u/kg) starting at three days after axotomy, a time when RGC dendrites have already undergone substantial retraction. Retinal whole-mounts were prepared at seven days after axotomy and YFP-positive RGC dendritic trees were reconstructed using Imaris software (Bitplane). Rapamycin, a specific inhibitor of mTORC1, and KU0063794, an inhibitor of both mTORC1 and mTORC2, were used to assess the mechanism regulating dendritic changes.

Results: Our data show that insulin-mediated mTORC1/2 activation promoted dendrite regeneration and restored dendritic length and field area to values similar to those in non-injured RGCs (N=8-10/group, # RGCs: 40/group). Sholl analysis confirmed that the complexity of RGC dendritic trees was also restored with insulin treatment. Importantly, combined administration of insulin with KU0063794, which inhibits both mTORC1 and mTORC2, completely abrogated dendrite regeneration. Interestingly, combined administration of insulin with rapamycin, which blocks mTORC1, resulted only in loss of dendritic tree complexity while dendrite length and field area were preserved. RGC dendrites in retinas treated with vehicle did not regenerate.

Conclusions: Our data support two major conclusions: 1) RGC dendrites are capable of regenerative growth after substantial injury-induced retraction, and 2) mTORC1 is required for dendritic tree complexity, while mTORC2 promotes dendrite extension determining process length and arbor area. The ability to regenerate dendrites in injured RGCs may have implications to prevent synaptic loss and visual deficits in glaucoma.

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affiche# 3

diVerSitéGéométriquedeSaxoneSducortexViSueLdeLaSouriS

Philippe Régnier; Ian Massé; Robert Tremblay; Denis BoireDépartement de chimie-biologie, Université du Québec à Trois-Rivières

Objectif : La structure morphologique des embranchements d’un axone pourrait jouer un rôle dans la propagation spatio-temporelle des potentiels d’actions dans l’arborisation axonale. Plus spécifiquement, le ratio des diamètres des segments afférents et efférents des axones à leurs embranchements pourrait introduire des délais dans la transmission d’un potentiel d’action (Goldstein & Rall, 1974). Il a été proposé que la diversité structurale des projections axonales entre différentes aires corticales forment un réseau complexe d’intégration spatio-temporelle (Innocenti, Vercelli, & Caminiti, 2014).Le but de cette étude est d’effectuer une analyse comparative de la géométrie d’axones cortico-corticaux afin d’en comprendre les principes régulateurs. Cette analyse permettra d’évaluer si les différences fonctionnelles des connections intra-corticales sont reflétées dans la topologie des axones.

Méthode : Des injections microiontophorétiques d’un traceur antérograde (BDA -10kD) ont été effectuées dans différentes aires corticales de souris C57BL/6. L’analyse des diamètres axonaux aux embranchements, de la longueur des segments, et de la densité des renflements axonaux a été faite dans Neurolucida. L’analyse du ratio géométrique a été calculée pour chacun des embranchements.

Résultats : Des axones ont été reconstruits dans les connections entre les aires suivantes : de V1 à LM, de V1 à AL, de A1 à V1, de A1 à V2L, de S1BF à V1 et de V1 à S1BF. Le diamètre des segments afférent à un embranchement donné montre une faible variation tout au long de l’axone. Les axones reconstruits montrent une grande diversité de leur structure d’arborisation, leur longueur totale, la densité des boutons par 100 μm, le diamètre moyen à leur origine et de la valeur des ratios géométriques. Il ne semble pas y avoir de lien entre les ratios des diamètres en fonction de la position des embranchements dans l’arborisation axonale. Il y a une relation entre le diamètre des segments afférents aux embranchements et le ratio géométrique maximal permis à un embranchement donné. Cette tendance semble être commune à tous les axones observés.

Conclusion : Parmi les axones corticaux reconstruits, il y a une grande diversité géométrique entre les axones de différentes connections mais aussi entre les axones qui composent une même connexion.

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affiche# 4

Sic’eStdanSLejournaL,çadoitêtreVrai?uneanaLySedeSStéréotypeSLiéSàL’âGeetàL’utiLiSationd’aideStechniqueSdanS «theGLobeandmaiL»

Sarah Fraser; Virginia Kenyon; Martine Lagacé; Kenneth Southall; Walter WittichÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectif : The discourses in print media can influence public attitudes and support or discourage stereotypical portrayals of older individuals. The current study critically examined discourses in a Canadian newspaper for stereotypical depictions of age-related health conditions and assistive device (AD) use.

Méthode : Four years (2009-2013) of Globe and Mail articles were searched for relevant terms and 65 were retained. A critical discourse analysis (CDA) of the content was conducted. Codes emerged for: stereotypes associated with age-related health conditions and ADs, consequences of stereotyping, and the context (overall setting or background).

Résultats : The final code list included four contexts, 13 stereotypes, and nine consequences of stereotyping. CDA revealed discourses relating to: 1) maintaining autonomy in a stereotypical world, 2) ADs as employment obstacles, 3) barriers to help-seeking and 4) policy and age discrimination.

Conclusion : Our analysis revealed discourses in the Canadian media that include negative stereotypes associated with age-related health conditions. Additionally, having a health condition and using an AD may exacerbate stereotypes about older individuals; limit the options available to them, and lead to a reduction in help-seeking. Education about the realities of age-related health changes and ADs is needed in order to diminish negative stereotypes and encourage AD use.

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affiche# 5

theinfLuenceoffixationStabiLityonpatientSwitha centraLScotoma

Caitlin Murphy; Olga OverburyÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectifs : Vision is second only to the vestibular system in terms of its contribution to balance. Research has shown that visually impaired people (VIPs) often have problems in this domain. Some major visual disorders damage the central retina. To compensate for the loss of a functioning fovea, those affected use their remaining peripheral retina to accomplish daily tasks. This sometimes results in the formation of an unstable, non-central fixation point. The purpose of this ongoing study is to determine if reduced balance in VIPs is related to unstable fixation.

Méthode : Individuals with a visual acuity of 20/400 or better and a diagnosis of a retinal disorder affecting the macula, were recruited for this study. Fixation stability was determined using the Optical Coherence Tomographer/Scanning Laser Ophthalmoscope (OCT/SLO). Fixation data was fitted with a bivariate contour ellipse to determine degree of stability. Balance was measured in terms of body sway using the CAVE (Cave Automatic Virtual Enviroment) and the virtual tunnel paradigm. Pearson correlations were used to compare fixation stability to the results of the CAVE. The examiners conducting the CAVE tests were masked to the fixation status of the participants.

Résultats : The current results show a moderate correlation between bivariate contour ellipse area and body sway. There was no correlation between visual acuity and the CAVE data.

Conclusion : A moderate correlation between fixation stability and balance as determined by body sway in this sample size is not enough to draw a solid conclusion. It does show that fixation stability may be a better indicator of balance ability than visual acuity.

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affiche# 6

rôLedurécepteurb1deSkinineSdanSLarétinopathiediabétique

Soumaya Hachana; Réjean Couture; Elvire VaucherÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Environ 90% des patients diabétiques développent une rétinopathie qui conduit à des troubles de la vision et à la cécité. Les premières lésions vasculaires à survenir dans la rétine sont l’épaississement de la membrane basale des capillaires et la diminution du nombre de péricytes. Des microanévrismes se forment dans les vaisseaux sanguins, entraînant l’occlusion des capillaires et l’apparition de zones rétiniennes non perfusées. L’hypoxie qui en résulte est accompagnée d’hémorragies intra-rétiniennes, de changement du débit sanguin et ouverture de la barrière hémato-rétinienne.

Le récepteur B1 des kinines (B1R) est fortement induit dans la rétine diabétique où il est responsable de l'augmentation de la perméabilité vasculaire, du stress oxydant et de l'expression de plusieurs médiateurs de l’inflammation (Pouliot et al., Plos One 7 :1-9, e33864, 2012).

L’objectif de cette étude est de déterminer l’effet d’un traitement oculaire avec un agoniste et un antagoniste du B1R sur ces paramètres.

Chez le rat rendu diabétique avec la streptozotocine 2 et 6 sem plus tôt, un agoniste B1R (Sar-D-Phe8-Des-Arg9-BK, 100 ng/5μl x 2 fois à 48h d’intervalle) est injecté par voie intravitréale alors qu’un antagoniste B1R (R-954) est appliqué (2 fois/jour x 7 jrs) à la surface de l’œil en gouttes (≈100 μg). Pour le volet hypoxie, des rats à 8 sem de diabète ont été placés dans une chambre hypoxique à 0.7% d'oxygène (chaque deux sem/2 heures. Un agoniste B1R a été injecté en même temps). La perméabilité vasculaire est évaluée par la mesure de l’exsudation du bleu d’Evans et l’infiltration des leukocytes (leukostase) par la FITC couplée à la concanavalin A lectin. Les marqueurs de l’inflammation sont mesurés par qRT-PCR.

Les résultats montrent que l’agoniste B1R augmente la perméabilité vasculaire et la leukostase dans la rétine diabétique alors que le R-954 les inhibe. La rétine des rats diabétiques montre des niveaux plus élevés d’ARNm pour le B1R, le B2R, le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGFa), son récepteur VEGF-R2 et le facteur hypoxique HIF-1α par rapport à la rétine contrôle. L’agoniste B1R augmente leur expression alors que l’antagoniste B1R les inhibe. La stimulation du B1R de pair avec l’hypoxie accélère le développement de la rétinopathie (prolifération des gènes pro inflammatoires, anomalies des vaisseaux)

En conclusion, le B1R est au cœur des cascades inflammatoires de la rétinopathie diabétique et l’application oculaire d’un antagoniste B1R représente une nouvelle approche thérapeutique dans le traitement de cette maladie.

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affiche# 7

eVidenceSuGGeStinGthatauditioniSreLatiVeLymoreimpairedthanViSionfoLLowinGpoStnataLhyperoxiainratS

Xiaojuan Yang; Alexander S. Lachapelle; HamedHumayid Mohammed Al-Aamri; Yoolhoo Lucas Ahn; Samaneh Chaychi; Suna Jung; Sylvain Chemtob; Pierre LachapelleDépartement d'ophtalmologie, Université de Montréal

Purpose: Severe visual and auditory impairments are often reported in preterm human infants. We compared the severity of both sequels using our rodent model of postnatal hyperoxia.

Methods: Newborn Sprague-Dawley rats (n=17) were exposed to hyperoxia (80% O2 for 22.5 hours/ day with three 0.5 hour interruption at 21% O2) from birth (P0) to postnatal day 14 (P14), following which they were returned to normoxia (21%O2). Control pups were maintained in normoxic condition throughout. Electroretinogram (ERG), Visual Evoked Potential (VEP), Auditory Brainstem Evoked Response (ABR) and Auditory Middle Response (AMR) were recorded at P22, P26, P30 and P60, respectively.

Results: At P22, the amplitude of the scotopic ERGs of hyperoxic rats were 60% of normal and continued to decrease to reach 40 % of normal at age P60, compared to 40% and 25% for the photopic responses. Similarly, at P60 the amplitude of the VEP was 80% of control. ABR tests revealed different degrees of injuries in exposed rats up to P30, the most severely affected showing less than 1% of normal function as shown with significantly higher thresholds and extremely lower amplitudes of Peak II-V. Remaining rats had values similar to control. However, by P60, all rats showed consistent hearing loss (about 5.6% of control).

Conclusions: For the first time, this work demonstrates that postnatal exposure to hyperoxia in rats can lead to severe visual and hearing impairments. Our results would strongly suggest that audition is more affected in spite of a slight long-term recovery of function (compared to the gradual decline in ERG). Understanding the mechanisms underlying these phenomenons can definitely help to avoid possible consequences in preterm infants.

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affiche# 8

morphoLoGyofarea21aterminaLSintheLp-puLVinarcompLex of the cat

Reza Abbas Farishta; Martin Villeneuve; Frédéric Huppé-Gougues; Denis Boire; Christian CasanovaÉcole d'optométrie, Université de Montréal

The lateral posterior pulvinar (LP-pulvinar) is a higher-order (HO) thalamic nucleus with reciprocal connections with virtually all visual areas of the neocortex and is likely involved in the transmission of information between them. Two types of axon terminals have been identified in cortico-thalamic (CT) pathways: the class II (modulators) terminals, characterised by thin axons with small terminals on distal dendrites; class I (drivers) terminals characterised by thick axons and large terminals on proximal dendrites. In recent years, studies have shown that the projection from the primary visual cortex to the LP comprises mainly class I terminals whereas the projection originating from the extra-striate (XC) area PMLS (Postero Medial lateral Suprasylvian cortex) comprises mainly class II terminals. It is hypothesised that, in HO thalamic nuclei, the proportion of class II axon terminals of CT projections would increase with the hierarchical level of cortical visual areas. To test this hypothesis, we charted the distribution of class I and class II terminals from area 21a, an XC area considered to be at a higher hierarchical level than the PMLS cortex. Given its hierarchical order, the proportion of class II/class I terminals was expected to be higher in area 21a than in the PMLS and area 17

Méthode : Biotinylated dextran amine (10kDA) was injected by iontophoreris in area 21a of three adult cats. After 10-15 days survival, brains were harvested and frozen; coronal sections were collected for the visualisation of BDA.

Résultats : Labeled CT terminals were found in the lateral and medial part of the LP. Projections were classified according to their size, preterminal axon morphology, and complexity of bouton groupings. In two cases, labelled terminals in the LP nucleus were mainly class II single small boutons located on thin axons. Some terminals were slightly larger and formed simple single terminal swellings and were classified as singletons. In these cases, very thick axons bearing large terminals were not found. In one case however, in addition to numerous small boutons, larger terminals located on thick axons were also observed.

Conclusion(s) : In conclusion, the majority of the projections from the higher order cortical area 21a in the LP exhibit a class II like morphology, suggesting that area 21a exerts mainly a modulatory influence on the pulvinar complex. This also supports the hypothesis that the proportion of class II/ class I axon terminals in higher order thalamic nuclei increases with the hierarchical order of cortical visual areas.

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affiche# 9

audiobeaconSaSSonicboundaryobjectSfortheexpLoration ofthemaLL*

Florian Grond; Aaron Johnson; Walter WittichDepartment of Psychology vision lab, Concordia University

The goal of this project is to build an open source audio beacon prototype for blind shoppers using consumer electronics and DIY open hardware as an open design research platform, potentially deployable in the real world; Further, to evaluate the acceptance by users and co-shoppers within the MALL project at the shopping center of Alexis Nihon, and to design towards a continuum of sonic interactions and auditory information design.

Hypothesis: Audibly interacting with the environment communicates presence ( I am here) reveals intentions (I want to go to this shop) exposes needs (I am looking for the bathroom). A continuum of interaction possibilities can help users to better control which information they expose and how they assert their presence in public spaces. This can potentially improve acceptance of assistive technology and reduce perceived stigmatization.

The prototype will allow to trigger the audiobeacons from smartphones and will be evaluated using methods of rapid ethnography and evaluating ethnography. We plan to apply thematic analysis to the online comments made by subjects using this device. Experiments are still ongoing.

This project is part of the Mall as Living Lab (MALL) at Alexis Nihon, an initiative from the Centre for Interdisciplinary Research in Rehabilitation (CRIR), who funded this project.

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affiche# 10

theendocannabinoidSyStemiSdifferentiaLLyexpreSSedintheretinaofmice,treeShrewS,andmonkeyS

Laurent Elkrief; Joseph Bouskila; Pasha Javadi; Christian Casanova; Jean-François Bouchard; Maurice PtitoÉcole d'optométrie, Université de Montréal

Objectives: The endocannabinoid system is comprised of cannabinoid receptors, endogenous cannabinoid ligands (eCBs), and enzymes metabolizing eCBs. This system is widely expressed in the CNS, including the retina. The localization of key receptors, particularly CB1 and CB2 receptors (CB1R and CB2R), have been precisely determined in rodent and primate retinas, but the enzymes implicated in the synthesis and degradation of eCBs are not described in detail.

Methods: We therefore investigated, using immunohistochemistry and confocal microscopy, the localization of the eCB system in the retina of three vertebrates, namely mice, tree shrews, and monkeys.

Results: We found that CB1R distribution is highly conserved among these species. In contrast, CB2R expression is variable across these species; in mice, CB2R is found in retinal neurons; in tree shrews, CB2R is found in Müller cell processes of the outer retina and in retinal neurons of the inner retina; in monkeys, CB2R is restricted to Müller cells that span the entire retinal thickness. The most striking result emerging is that CB2R could not be detected in neuronal cells of the primate retina. NAPE-PLD immunoreactivity was restricted to the photoreceptor layer in monkeys. Fatty acid amide hydrolase (FAAH), diacylglycerol lipase (DGL), and monoacylglycerol lipase (MGL) were distributed similarly in these 3 species.

Conclusion: These data demonstrate that, while CB1R, FAAH, MGL, and DGL distributions in retina are similar, differences in localization of CB2R and NAPE-PLD were detected among these species. These results provide evidence that this system is different in higher mammals.

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» Option Basse vision et réadaptation visuelle

» Option Biologie cellulaire et moléculaire

» Option Biologie des maladies de la vision

» Option Neurosciences de la vision et psychophysique

» Option Optique, instrumentation et imagerie

» Option Sciences cliniques et épidémiologie

Pour plus d’information communiquer avec :

Olga Overbury, Ph.D.Responsable du programme(514) [email protected]

L’École d’optométrie et le Département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal introduisaient à l’automne 2011 un programme de Ph.D. en Sciences de la Vision

Depuis cette date, plusieurs étudiants se sont inscrits à ce nouveau programme!

Ce programme permet une spécialisation dans les options suivantes :

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37Affiches premier cycle

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affiche# 11

portraitdeLapratiqueenbaSSeViSiondeSoptométriSteS deLaViLLedemontréaLetdeSeSenVironS

Marie-Luce Boisvert; Joanie Groleau; Jean-Marie Hanssens; Julie-Andrée Marinier École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Le but de cette étude est de dresser le portrait de la pratique des optométristes de la région de Montréal en ce qui a trait aux services de basse vision offerts aux patients. Une revue d’une centaine de dossiers de la Clinique Universitaire de la Vision (CUV) a démontré un très faible nombre de patients avec une déficience visuelle en clinique générale. Cette constatation a mené à la création d’un sondage électronique adressé aux optométristes de la région de Montréal afin de connaître leur habitude de pratique de la basse vision.

Méthode : Le logiciel SurveyMonkey a permis l’envoi du sondage par courrier électronique et une période de 6 semaines a été allouée pour recueillir les réponses. À l’aide de la banque de données de l’Ordre des Optométristes du Québec, le sondage a pu être envoyé à 259 optométristes, soit ceux qui avaient fourni leur adresse électronique.

Résultats : Le taux de réponse a été de 30%. L’analyse des résultats nous a permis de conclure que 42,9% des optométristes répondants offrent des services de basse vision et 3,8 % des optométristes assurent le suivi complet de leurs patients sans jamais référer. Les résultats montrent aussi que 89,6% connaissent la clinique de basse vision de la CUV et celle-ci est une option de référence pour 30.8% des optométristes alors qu’un centre de basse vision est considéré par 91,0% des optométristes. Malgré un faible taux de réponses, ces résultats permettent de conclure que près de 43% des optométristes offrent des services de basse vision, mais seulement 3,8% assurent un suivi complet.

Discussion : Au final, les patients souffrant de basse vision semblent recevoir les services appropriés et le faible nombre de références à la CUV s’explique par le fait que les optométristes ont plus tendance à référer vers les centres provinciaux de basse vision qu’à la CUV.

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affiche# 12

éVaLuationduipaddeappLecommeaideàLaLectureenbaSSeViSion

Kar-Mei Alice Quach; Shelton Régis Marianayagam; Julie-Andrée Marinier; Olga Overbury; Aaron Johnson; Walter WittichÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer l’efficacité du iPad d’Apple comme instrument de lecture chez les patients en basse vision en comparant la vitesse de lecture obtenue avec le iPad et la télévisionneuse Clear View.

Méthode : Les sujets recrutés ont été évalués en basse vision à la Clinique Universitaire de la Vision de l’École d’optométrie. Tous les sujets présentaient une déficience visuelle, ne présentaient pas d’atteinte cognitive au Montreal Cognitive Assessment (MOCA) et ne présentaient pas de problème de dextérité manuelle (Purdue pegboard). Les sujets ont lu des textes standardisés (iReST International Reading Speed Text) de 180 mots pour lesquels la vitesse de lecture a été mesurée avec le iPad et la télévisionneuse Clear View. Une corrélation de Pearson a été utilisée afin de comparer les deux vitesses de lecture des sujets.

Résultats : Huit sujets (4 hommes; 4 femmes), âgés de 24 à 84 ans (50 ± 36,8 ans), ayant tous réussi le Montreal Cognitive Assessment (MOCA) (20 ± 1,4) et présentant des acuités visuelles entre 6/15 et 6/120 ont vu leurs vitesses de lecture mesurées avec le iPad et la télévisionneuse Clear View. La forte corrélation de Pearson (r=0, 833, p=0,010) indique que les vitesses de lecture des sujets sont statistiquement similaires avec le iPad et la télévisionneuse Clear View.

Conclusion : Le iPad d’Apple s’avère un outil électronique de lecture possiblement comparable à la télévisionneuse Clear View pour des patients en basse vision. Il sera pertinent de poursuivre l’étude avec un plus grand échantillon afin de conclure pour quels patients le iPad d’Apple sera le plus bénéfique afin de faciliter la vitesse de lecture des patients en basse vision..

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affiche# 13

L’inVentairedeSactiVitéSetdeLaperceptiondeLaSantéchezdeSpatientSâGéSde65anSetpLuS,atteintSd’unedéficienceViSueLLeetViVantàdomiciLe

Emmanuelle Camirand-Larue; Talissa Morgan; Olga Overbury; Julie-Andrée MarinierÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer comment l’âge et la perception de la santé de la population visée affectent les réponses à l’inventaire des activités de Massof.

Méthode : L’inventaire des activités en version électronique ainsi qu’une question sur la perception de la santé ont été répondus au téléphone par 10 anciens participants de l’étude Barriers to low vision rehabilitation. Les participants sont âgés de plus de 65 ans, sont francophones ou anglophones, sont atteints d’une déficience visuelle, résident à domicile de manière autonome et ne présentent pas de problème cognitif. Les résultats ont été analysés avec des corrélations de Pearson et des t-tests.

Résultats : En comparant le nombre de buts importants en fonction de l’âge (r=-0.088, p=0.808), en comparant le nombre de buts difficiles en fonction de l’âge (r=-0.262, p=0.465) et finalement pour le nombre de buts faciles en fonction de l’âge (r=0.208, p=0.564), les corrélations s’avèrent faibles et non significatives statistiquement. Par ailleurs, en comparant le nombre de buts importants en fonction de la perception de la santé (t=-16.514, p=0.000), pour le nombre de buts difficiles en fonction de la perception de la santé (t=-4.196, p=0.002) et finalement pour le nombre de buts faciles en fonction de la perception de la santé (t=-6.125, p=0.000), les résultats s’avèrent tous statistiquement significatifs.

Discussion : Malgré un nombre de sujets limité, les résultats concernant la perception de la santé d’un sujet et de ses réponses aux buts de l’inventaire des activités de Massof sont statistiquement significatifs.

Conclusion : Ceci confirme notre hypothèse selon laquelle les gens ayant une meilleure perception de leur santé ont un plus grand nombre de buts importants et un moins grand nombre de buts difficiles. Toutefois, il sera pertinent de poursuivre le recrutement afin de valider la relation entre l’âge et les réponses à l’inventaire des activités de Massof.

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affiche# 14

éVaLuationdeLaSatiSfactionàLonGtermeSuiteàLachirurGieréfractiVedetypeLaSik

Marie-Michelle Gervais; Myriam Maltais; Claude Giasson; Nadia Marie Quesnel École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Établir le niveau de satisfaction des patients non presbytes suite à une chirurgie réfractive LASIK environ 18 mois après la chirurgie.

Méthode : Un questionnaire a été envoyé par courrier à 175 patients sélectionnés selon leur date de chirurgie à l’aide des bases de données de deux cliniques de la région de Montréal. Les patients devaient avoir eu une chirurgie LASIK aux 2 yeux pour corriger leur amétropie (myopie, hypermétropie et/ou astigmatisme), avant mai 2013. Le questionnaire était composé de 14 questions à choix multiples (réponses ordinales.

Résultats : Les résultats ont été analysés à l’aide de statistiques descriptives. 51 patients ont complété le questionnaire (taux de réponse de 29%). La moyenne en équivalent sphérique des réfractions postopératoires pour l’œil droit est de -0,135 ± 0,255D avec un intervalle de -0,75D à +0,25D, et une moyenne de -0,048D ± 0,292D pour l’œil gauche, avec un intervalle allant de -0,75D à +0,375D. Le taux de satisfaction global est de 96% et 76% des patients se déclarent très satisfaits. Ces résultats sont similaires à ceux des études précédentes qui ont évaluées la satisfaction à plus court terme. Une association significative entre l’occurrence d’effets secondaires (éblouissement, difficultés en vision nocturne, et sècheresse oculaire) et celle de la satisfaction n’a pu être établie par l’entremise du test du Khi-carré, car le nombre d’insatisfaits est trop faible. Suite au LASIK, aucun des participants n’utilisait de correction visuelle

Conclusion : Après une période d’au moins un an suivant une chirurgie au LASIK, le taux de satisfaction est très élevé tout comme celui rapporté à plus court terme, dans les études précédentes. Par ailleurs, la grande majorité des patients (98%) n’hésiteraient pas à se faire réopérer si c’était à refaire. Afin d’étudier l’occurrence des effets secondaires possibles de la chirurgie au LASIK et son impact sur le niveau de satisfaction, il serait intéressant d’étudier une plus grande population.

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affiche# 15

StabiLitéetefficacitédeLacorrectiondeLapreSbytieparLachirurGieLaSikdetypemicro-monoViSion

Katrine Funk; Nicolas Sylvestre; Nadia Marie QuesnelÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer la satisfaction et les performances visuelles de patients presbytes dont l’amétropie (myopie, hypermétropie, astigmatisme) a été corrigée par le Lasik combinée au profil d’ablation asphérique nommé micro-monovisio.

Méthode : Un questionnaire (9 questions) a été envoyé par la poste à 140 patients qui avaient bénéficié de cette technique de correction depuis plus de 1 an. Les données postopératoires des 84 patients qui ont répondus au questionnaire ont été compilées. Il a été possible d’obtenir les acuités visuelles (AV) binoculaire non corrigées de 43 patients pour la vision de loin et celles de 32 patients pour la vision de près.

Statistiques : Les intervalles de confiance ont permis de comparer nos résultats d’AV avec ceux de Reinstein et al. Le test du Chi carré a servi à faire la relation entre la satisfaction et le besoin de lunettes. Des tests non-paramétriques dont le test U de Man-Whitney ont permis d’évaluer la satisfaction générale des patients.

Résultats : Les patients ont répondu au questionnaire en moyenne 874.± 258jours après la chirurgie. L’âge moyen des patients est de 48.65 (± 3.18) ans. Pour la vision de loin, 90.9% des patients myopes ont une AV de 20/20 ou mieux tandis que 100% des hypermétropes ont une AV de 20/20 ou mieux. De près, il n’y a pas de différence significative entre les myopes et les hypermétropes puisque 88% des patients ont une AV de 0.4/0.37 M ou mieux et 100% ont une AV de 0.4/0.62 M ou mieux.. Le taux de satisfaction plus de 1 an après la chirurgie demeure très élevé avec 98% des patients qui se disent satisfaits de la chirurgie.

Conclusion : Les AV binoculaires de loin et de près dans un intervalle de confiance à 95% sont les même que celles trouvées par Reinstein et Al. autant chez les myopes que chez les hypermétropes. Le taux de satisfaction est très élevé et n’est pas inférieur à celui rapporté à un mois postopératoire.

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affiche# 16

chanGementSmorphoLoGiqueSdeSGLandeSdemeibomiuS aVecL’âGechezLeShommeS.

Hélène Phan; Geneviève Roy Lefebvre; Etty BittonÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer les changements morphologiques des glandes de Meibomius avec l’âge chez les hommes.

Méthode : À l’aide du kératographe 5M (Oculus), les glandes de Meibomius ont été photographiées et la stabilité des larmes (NIKBUT) a été évaluée dans 2 groupes d’âge. Par la suite les images ont été analysées avec un logiciel (ImageJ NIH) et la longueur et la largeur (cm) ont été mesurées, suite à une calibration d’image. Aucun de nos sujets souffraient de symptômes de sécheresse oculaire (OSDI <13/100).

Résultat : Deux groupes de sujets hommes, un entre 18 et 25 ans (n=16) et l’autre de >60 ans (n=3) ont participé à l’étude. La longueur moyenne des glandes supérieures est de 0.653±0.198cm et des glandes inferieures est de 0.382±0.102cm La largeur moyenne des glandes est de 0.064±0.011 et de 0.094±0.009cm pour les glandes supérieures et inferieures, respectivement. Il n’y avait aucune différences avec l’âge (p>0.05)

Discussion : Cette étude a démontré que la morphologie des glandes de Meibomius peut être quantifié et démontre des tendances attendues (longueur sup>inf ). Par contre, le nombre de sujets âgés (n=3) était insuffisant afin de démontrer une différence de morphologie reliée à l’âge. Les sources d’erreurs comprenaient le placement subjectif de l’échelle de graduation aux limites de la glande et l’éversion partielle compromettait la vue entière des glandes. Plus de sujets sont nécessaires afin de renforcer l’impact de l’âge sur la morphologie des glandes.

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affiche# 17

étudecomparatiVedemaSqueSchauffantSpourLeSpaupièreS

Zoé Lacroix; Stéphanie Léger; Etty BittonÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Cette étude a pour but d’évaluer et comparer la conservation de chaleur de divers masques chauffants pour les paupières utilisés dans le traitement de la dysfonction des glandes de Meibomius (DGM).

Méthode : Cinq masques chauffants pour les paupières (MGDRx EyeBag, EyeDoctor, Bruder®, TranquileyesTM, Thera °Pearl®) ont été chauffés selon les indications du manufacturier et la chaleur fut évaluée à une minute d’intervalle pendant 12 minutes. Une débarbouillette chaude a été utilisée à titre comparatif. Une étude préliminaire fut menée sur une surface non conductrice de polystyrène. Une deuxième partie clinique fut ensuite entamée sur 12 sujets (10F : 2H; 21-30 ans) afin d’évaluer la conservation de chaleur des masques. Les moyennes et les écarts-types ont été calculés pour les deux parties de l’étude et ont été représentés de façon graphique. Les moyennes de températures ont été mesurées à l’aide d’une analyse de mesures répétées ANOVA 6 X13 (6 masques, 13 temps) Le niveau statistiquement significatif a été choisi à p<0,05.

Résultats :  Dans l’étude contrôlée, tous les masques ont atteint une température supérieure à 40°C dans la première minute suivant le réchauffement. Tous ont maintenu cette tendance pendant 5 mins, à l’exception de la débarbouillette qui après 3 mins, a refroidi progressivement, atteignant 30°C après 10 mins. Suite au réchauffement, deux masques (Bruder®, TranquileyesTM) ont atteint près de 50°C. Seul le Bruder® a maintenu >50°C pendant près de 5 mins. Trois masques (MGDRx EyeBag, EyeDoctor, Thera °Pearl®) ont maintenu la température désirée de 40-45°C pendant 8 mins. Dans l’étude clinique, tous les masques ont atteint une température supérieure à 37°C dans la première minute suivant le réchauffement et ont maintenu cette tendance pendant 5 mins, à l’exception de la débarbouillette qui a refroidi progressivement, atteignant 30°C après 10 mins.

Discussion : Cette étude peut aider le clinicien à recommander le masque à paupière le plus approprié, tout en s’assurant que la température dégagée par celui-ci soit sécuritaire pour la peau. La débarbouillette chaude ne conserve pas la chaleur nécessaire pour traiter efficacement la DGM puisqu’elle doit être réchauffée fréquemment afin de maintenir la température désirée.

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affiche# 18

anaLySerétroSpectiVeduSuccèSdanSL’adaptation deLentiLLeSSemi-ScLéraLeSOneFit

Isabelle Lachance; Shanny Lapointe; Claude Giasson; Langis MichaudÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer la performance générale des lentilles semi-sclérales OneFit et à comparer la lentille One Fit P&A (à géométrie normale) et la lentille OneFit KC (à géométrie adaptée au kératocône).

Méthode : Les patients ayant été adaptés à la Clinique universitaire de la vision avec ces lentilles en 2012 ont été inclus dans l’étude rétrospective. Si la lentille adaptée n’a pas été remboursée, l’adaptation était considérée réussie. Le taux de réussite, le nombre de visites nécessaire pour l’ajustement final et le taux de suivi après un minimum de 6 mois ont été calculés et comptabilisés. La compilation des complications secondaires au port de lentilles a permis d’en déterminer le taux d’apparition et leur nature. Un chi-carré était exécuté afin de savoir s’il y avait un lien entre l’adaptation/la non adaptation et l’une de ces lentilles.

Résultats : Au total 113 yeux ont été adaptés en lentilles semi-sclérales, dont 74 yeux avec la lentille OneFit P&A et 39 yeux avec la lentille OneFit KC. L’adaptation a été réussie chez 72,57% des sujets (67,57% avec P&A et 82,05% avec KC). En moyenne, 1,65 ± 0,85 visite était nécessaire afin d’obtenir un ajustement optimal. L’adaptation était indépendante de l’ajustement avec la lentille P&A et KC. Suite à l’adaptation réussie, 50% des sujets sont revenus à la CUV pour leur suivi après un minimum de 6 mois. Les complications les plus couramment rencontrées étaient l’hyperémie conjonctivale (18,92% lentille P&A et 12,82% pour lentille KC) et la kératite ponctuée superficielle (16,22% lentille P&A et 15,38% lentille KC).

Discussion : Les lentilles semi-sclérales OneFit semblent être bien tolérées chez les patients porteurs des lentilles P&A et KC et peu de pathologies ont été observées. L’irrégularité de la cornée ne constitue pas un obstacle à l’adaptation puisque le design d’ajustement demeure le même pour les lentilles P&A et les lentilles KC.

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affiche# 19

étudeSurLeSbénéficeSdeL’améLiorationdeSfonctionSViSueLLeS SuiteàunechirurGiedecataracte

Marie-Pier Gascon; Noémie Larouche; Nadia Marie Quesnel; Jacques Gresset

École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Malgré que les bénéfices de la chirurgie de cataracte sur l'acuité visuelle aient été prouvés à maintes reprises, il est intéressant d'en connaitre l'impact sur la qualité de vie des patients. Le but de cette étude était d'évaluer l’effet de la chirurgie sur les fonctions visuelles utilisées dans les activités quotidiennes de patients opérés aux 2 yeux depuis environ 1 mois.

Méthode : Des patients de 65 ans et plus devaient remplir un questionnaire préopératoire. Ce même questionnaire devait être complété une deuxième fois lors du rendez-vous postopératoire; environ un mois suivant la chirurgie de cataracte du deuxième œil. Le questionnaire, basé sur le VF-14, comprenait des questions sur les activités quotidiennes, les comorbidités oculaires, les complications suite à la chirurgie et sur la qualité de vie globale du patient (Cantril Ladder). Les résultats du VF-14 ont été analysés par Test-t apparié.

Résultats : Quarante-neuf patients ont répondu aux deux questionnaires entre septembre et décembre 2014. Le Test-t démontre qu’en moyenne les résultats du questionnaire postopératoire sont supérieurs de 9,0625 points par rapport aux résultats préopératoires, et ce de façon statistiquement significative (t=4,259, p=0,001). Une relation statistiquement significative entre les résultats du Cantril Ladder et ceux du VF-14, autant préopératoire (r=0,405, p=0,005) que postopératoire (r= 0,421, p=0,003), a été observée par la corrélation de Spearman.

Discussion : Cette étude permet de mieux cerner les bienfaits de ce type d'opération dans la vie réelle du patient et l’importance de ne pas trop retarder la chirurgie quand les activités quotidiennes sont altérées par une mauvaise vision.

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affiche# 20

comparaiSonentreLepLuSoptixa09etundépiStaGeocuLo-ViSueLchezdeSenfantSd’âGepréScoLaire

Alex-Anne Harvey; Véronique L'Heureux; Marie-Ève Corbeil; Danielle de GuiseÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Comparer les résultats d’un auto-réfractomètre portatif, le PlusoptiX A09 à ceux obtenus lors d’un dépistage visuel conventionnel pour identifier les enfants nécessitant une référence pour un examen visuel complet. Les mesures de réfraction obtenues avec le PlusoptiX A09 ont été comparées à celles obtenues par rétinoscopie Indra-Mohindra (IM). .

Méthode : Un dépistage visuel, incluant la rétinoscopie IM, a été effectué chez 73 enfants de 5 ans. Tous les enfants ont également été examinés à l’aide du PlusoptiX A09. Le nombre d’enfants nécessitant ou non une référence pour un examen visuel complet selon la méthode utilisée a été comparée à l’aide d’un chi carré. Les moyennes de l’équivalent sphérique et de la puissance cylindrique entre la rétinoscopie IM et le PlusoptiX ont été comparés au moyen d’un test t pour échantillons appariés.

Résultats : Selon des critères de référence préalablement établis, il y a accord entre les deux méthodes pour 58/73 (79%) des sujets. 23/73 (31.5%) des enfants nécessitaient une référence pour un examen visuel complet en considérant uniquement le dépistage conventionnel, alors que 20/73 (27.4%) auraient été référés sur la seule base du PlusoptiX. 14 des 29 enfants référés ont été identifiés par les deux méthodes. La moyenne de l’équivalent sphérique déterminée par le PlusoptiX (+0.65D) était significativement plus élevée (P<.0001) que celle déterminée par la rétinoscopie IM (+0.39D). De même, la moyenne de la puissance cylindrique mesurée au PlusoptiX (-0.69D) était significativement plus élevée (p<.0001) que celle mesurée à la rétinoscopie IM (-0.44D). De façon générale, le PlusoptiX a détecté plus de puissances cylindriques de faible amplitude (<0,50D) que la rétinoscopie IM.

Discussion : La différence entre la rétinoscopie IM et le PlusoptiX renforce le fait que ces techniques ne peuvent remplacer l’examen sous cycloplégie pour déterminer avec précision la réfraction chez les enfants. Toutefois, le PlusoptiX A09 a permis d’identifier la plupart des enfants nécessitant un examen visuel complet. Il offre donc une alternative intéressante pour détecter certaines anomalies visuelles lorsque les ressources ne sont pas disponibles pour effectuer un dépistage visuel.

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affiche# 21

effetSdeLaStabiLitédeLafixationSurL’équiLibrechezLeSperSonneSatteinteSdedéGénéreScencemacuLaireLiéeàL’âGe(dmLa)

Judy Breskott; Ross Parker; Olga OverburyÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Le but de cette étude est d'examiner la relation entre la stabilité et l'excentricité de la fixation chez les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge, et l'équilibre. On suppose que plus la stabilité de la fixation et plus la fixation excentrique est près de la fovéa, mieux sera l'équilibre du patient.

Méthode : Les patients atteints de DMLA, selon certains critères sont testés par l’ophtalmoscope laser à balayage (Optos OCT/SLO) pour déterminer leur fixation excentrique et leur stabilité de fixation. Ensuite, les patients subiront quatre tests d'équilibre distincts en une seule session (le test «  Timed Up and Go  », le test de Tinetti, le test de «  Functional Reach  » et le test «Activites-specific Balance Confidence »).

Résultats : Jusqu’à ce jour, 4 sujets ont été examinés, trois femmes et un homme, âgés entre 70 et 87 ans. Une forte corrélation negative a était démontré entre la stabilité de fixation et le test ABC (r=-0.93229282). Il y a une faible corrélation positive entre la stabilité de fixation et le TUG-test (r=0.636253174). Il n’existe ni une corrélation entre la stabilisation de fixation et le test Tinetti (Tinetti équilibre statique: r=-0.236492054/ Tinetti démarche: r=0.236492054) ni le test de functional reach (r=-0.068562867)

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affiche# 22

tranSfertdeSacquiSd’unentraînementperceptiVo-coGnitifGénéraLouSpécifiquechezdejeuneSaduLteS

Louis Simon Lavallée; Nicolas Fugère; Jocelyn Faubert; Thomas Romeas École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Mesurer l’effet d’un entraînement perceptivo-cognitif général (3-Dimensional Multiple Object Tracking; 3D-MOT) sur une tâche perceptivo-cognitive spécifique de perception du mouvement biologique (MB) et vice-versa.

Méthode : Trente jeunes adultes ont été répartis en 3 groupes. Le groupe A (n=10) a effectué 3 séances d’entraînement au 3D-MOT tandis que le groupe B (n=10) a réalisé 3 séances d’entraînement au MB. Avant et après l’entraînement, chaque participant a été évalué au MB et au 3D-MOT. Le groupe C (n=10) a réalisé une séance de MB et de 3D-MOT en guise de contrôle. Les séances ont eu lieu dans un environnement virtuel (EON IcubeTM). La tâche de 3D-MOTconsistait à suivre 4 cibles en mouvement parmi 8. Un seuil de vitesse de suivi était obtenu après chaque session. L’exercice de MB consistait en la perception de la direction d’un patron de marche et la prédiction de la direction d’un tir de soccer. L’efficacité de réponse et les temps de réaction étaient mesurés. Les seuils de 3D-MOT et la performance au MB entre les groupes ont été analysés à l’aide d’une analyse de variance (ANOVA) à plan mixte.

Résultats : Nos résultats préliminaires montrent une augmentation des seuils de vitesse suivant l’entraînement au 3D-MOT pour le groupe A. Les seuils au 3D-MOT n’ont cependant pas été améliorés suivant l’entraînement spécifique au MB. De même, la performance au MB ne semble pas être améliorée par l’entraînement au 3D-MOT chez le groupe A. Cependant, il semblerait que même le groupe B, entraîné au MB, ne s’améliore que peu ou pas sur cette tâche.

Discussion / Conclusion : Nos résultats préliminaires ne montrent pas d’effet de transfert d’un entraînement perceptivo-cognitif général (3D-MOT ) sur une tâche perceptivo-cognitive spécifique (MB) et vice-versa. De plus, il n’y a que peu d’apprentissage sur la tâche spécifique ce qui impliquerait le rôle de l’apprentissage moteur, en plus de l’apprentissage visuel, pour améliorer la performance sur cette tâche.

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affiche# 23

perceptiondeScontraSteSetVieiLLiSSement

Audrey Collin; Myriam Lacombe; Rémy Allard; Jocelyn Faubert; Judith Renaud École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Déterminer si la baisse de perception de la sensibilité aux contrastes notée chez les personnes âgées est causée par une augmentation du bruit interne (distorsions) ou une baisse de l’efficacité de calcul (traitement de l’information).

Méthode : 12 sujets âgés et 15 sujets jeunes devaient faire une tâche de détection et de discrimination des contrastes à l’aide de stimuli à basse fréquence spatiale avec et sans bruit externe. Les stimuli étaient présentés sur un écran d’ordinateur à une distance de 2,05 m et les sujets portaient leur correction optique compensée pour la distance de test. Les seuils de détection et de discrimation pour les deux groupes ont été analysés à l’aide de tests t de Student et d’ANOVA à deux facteurs.

Résultats : Le seuil de détection sans bruit est 53% plus élevé chez les personnes âgées que chez les jeunes (p < 0,001) alors qu’il est de 11% plus élevé pour la détection avec bruit (p = 0,25). Le seuil de discrimination sans bruit est 10% plus élevé que chez les jeunes (p = 0,50) et il est 26% plus élevé pour la discrimination avec bruit (p = 0,09).

Discussion : Il est connu qu’une baisse de sensibilité aux contrastes est causée par une baisse de l’efficacité de calcul si l’augmentation du seuil est observée dans les conditions avec et sans bruit externe alors que celle-ci s’explique plutôt par une augmentation du bruit interne si l’augmentation du seuil est observée sans bruit externe. Dans cette étude, les seuils de sensibilité sont toujours plus élevés chez les personnes âgées comparativement aux sujets jeunes. La différence de seuil est plus marquée lorsqu’il y a absence de bruit externe pour la détection des contrastes, ce qui indique que la baisse de sensibilité serait causée par une augmentation du bruit interne chez les sujets âgés. Au contraire, cette différence est plus marquée lorsqu’il y a présence de bruit externe pour la discrimination des contrastes, alors qu’elle devrait être sensiblement la même avec et sans bruit afin de pouvoir déterminer si la discrimination est affectée par une baisse de l’efficacité de calcul chez les sujets âgés.

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affiche# 24

rôLedeLaViSiondanSLecontrôLedeL’équiLibrepoSturaL–différenceSentreLeSmyopeSetLeSemmétropeS

Kristin Asaad; Diane Noël Sayah; Jocelyn Faubert; Guillaume Giraudet; Jean-Marie Hanssens; École d’optométrie, Université de Montréal

Introduction : Trois systèmes sensoriels participent au maintien de la stabilité du corps dans l’espace : la proprioception, le vestibule et la vision. Les travaux antérieurs montrent que la vision joue un rôle crucial dans le contrôle postural mais aussi que cette dépendance visuelle peut varier d’un individu à un autre.

Objectif : Déterminer si l’amétropie pourrait constituer l’un des facteurs de cette variabilité interindividuelle du rôle de la vision dans le contrôle de la posture.

Méthode : Vingt-et-un sujets (10 myopes et 11 emmétropes), âgés entre 18 et 35 ans, ont participé à l’étude. Ils devaient se tenir debout devant un système de projection et fixer un point rouge, à hauteur des yeux. Dans le champ visuel périphérique, un damier noir et blanc était affiché ; il pouvait être fixe ou animé d’un mouvement de translation avant-arrière, droite-gauche ou de direction aléatoire. La réponse posturale était mesurée à l’aide de capteurs optiques positionnés sur un casque, porté par les participants. Les déplacements de ces marqueurs étaient suivis par des caméras InfraRouge. Chaque essai durait 64 secondes, et chaque condition était répétée trois fois. Trois conditions de distorsions (plan, +10%, et -10%) ont également été présentées aux sujets.

Résultat : Les résultats montrent que l’instabilité posturale induite par le stimulus périphérique en mouvement est supérieure pour les myopes par rapport aux emmétropes (ANOVA Groupe F(1,19)=8,14 p<0,01). Lorsqu'ils sont exposés à des déformations optiques de l’espace, les 2 groupes présentent également des comportements posturaux différents (ANOVA Groupe*Distorsion F(2,38)=5,76, p<0,01).

Conclusion : Ces résultats suggèrent que l’erreur réfractive pourrait effectivement constituer un facteur explicatif des variations individuelles du rôle de la vision dans le contrôle postural. Cet effet d’amétropie pourrait être lié aux différences de sensibilités au flou et au mouvement entre les myopes et les emmétropes.

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affiche# 25

unnouVeauconceptd’anomaLoScopeàdiodeSéLectroLumineScenteS(deL)

Corinne Deschênes; Marc-Antoine Marchand-Thibeault; Vasile DiaconuÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : L’objectif premier est de vérifier si des résultats semblables sont obtenus dans la classification de la vision des couleurs des sujets avec un nouveau concept d’anomaloscope à DEL. Le deuxième objectif est d’obtenir des valeurs de référence pour les sujets trichromates normaux pour le nouvel anomaloscope à DEL.

Méthodes : Quarante-huit (48) sujets ont été recrutés parmi les étudiants de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal. L’anomaloscope à DEL a été comparé à l’anomaloscope de Nagel et au test HRR. Dans le cas des anomaloscopes, le sujet devait égaliser deux plages lumineuses adjacentes. La première est un mélange de lumière rouge et verte et la seconde est une lumière jaune à intensité variable. Les valeurs d’égalisation ainsi que l’intervalle rouge/vert à l’intérieur duquel le sujet était en mesure d’égaliser ont été recueillis. Un test-t a permis d’analyser les données recueillies.

Résultats : Dans les quarante-huit sujets, un a échoué l’anomaloscope de Nagel et réussi les deux autres tests, un autre a échoué l’anomaloscope à DEL et réussi les deux autres tests et les sujets daltoniens ont échoué les trois tests. La plage d’égalisation rouge/vert est plus grande pour l’anomaloscope à DEL. Le test-t a montré une différence statistiquement significative entre les valeurs obtenues par les deux anomaloscopes (valeur p=0,000).

Conclusion : La concordance entre les trois tests semble bonne pour ce qui est de la classification des sujets mais l’anomaloscope à DEL montre une plus grande variabilité des résultats. L’importance de ces tests est moins la valeur obtenue que la façon dont les sujets sont classifiés selon leur vision des couleurs. Les résultats montrent donc une concordance satisfaisante entre les trois tests.

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affiche# 26

comparaiSondeSappareiLSnumériqueSVisiOFFice et capture-i aux méthodeSmanueLLeSdemeSureenoptiqueophtaLmique

Catherine Lafleur; Anabelle Leclerc; Nicolas Fontaine; Benoit Frenette; Jean-Marie Hanssens École d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : De nouveaux instruments de mesure automatisés font leur apparition pour déterminer les paramètres de centrage et d’ajustement des verres numériques (demi-écarts pupillaires, hauteur de centrage, distance œil-verre, etc.). Les fabricants rapportent une meilleure précision et répétabilité des mesures avec ces instruments, cependant certains professionnels rapportent des différences entre ces instruments et les mesures conventionnels (manuelles). Le but de cette étude est de comparer la fiabilité, la validité et la durée d’utilisation entre les méthodes de mesures conventionnelles et automatisées.

Méthode : Trois méthodes de mesures ont été comparées : le Visioffice d’Essilor, le Capture-i de Nikon et les méthodes conventionnelles (pupillomètre à reflet cornéen, réglet millimétrique, distomètre, règle de mesure d’Essilor pour le Varilux physio f-360, le ruban à mesurer, la carte de Farmer et la lentille +2.00). Dans un premier temps, un même examinateur a effectué toutes les mesures sur 22 étudiants en 4e année à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal afin de comparer la fiabilité et la durée d’utilisation des différents instruments. Dans un second temps, les 22 participants ont à leur tour effectué toutes les mesures sur un sujet toujours équipé de la même monture afin de tester la validité des différents instruments

Résultats : Les analyses post-hoc de Bonferroni montrent une différence significative entre les instruments pour les hauteurs de centrage (p<0,001) et le demi-écart pupillaire de l’œil gauche (p=0,008). Les hauteurs de centrage du Visioffice sont plus hautes que les mesures manuelles (p<0,001) et le Capture-i (p=0,002). Le Visioffice donne des mesures de demi-écart plus grande que le Capture-i (p=0,011) et les mesures conventionnelles (p=0,044). Le Capture-i donne des variances plus élevées pour la plupart des mesures sauf pour la hauteur d’ajustement. Les variances du Visioffice et des mesures manuelles sont semblables.

Discussion : Bien que la plupart des mesures optiques soient comparables entre les différents instruments, certaines mesures automatisées comme le demi-écart pupillaire gauche et les hauteurs de montage diffèrent des mesures conventionnelles. Ces différences peuvent avoir un impact significatif sur le centrage des verres progressifs et sur l’adaptation des porteurs. Les instruments automatisés ne semblent pas améliorer la fiabilité des mesures, lorsqu’effectuées par un clinicien expérimenté. Par contre, la durée de la prise de mesure est significativement réduite avec l’utilisation des instruments automatisés.

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affiche# 27

LachirurGiedeStrouSmacuLaireS:étudedeLafixationetdeLarécuPération structurelle et fonctionnelle

Hélène Defalque; Olga OverburyÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Évaluer la fixation, la sensibilité rétinienne, et les caractéristiques anatomiques des trous maculaires (TM) avec un OCT-SLO. Décrire le lien entre ces mesures et le succès fonctionnel de la chirurgie de TM.

Méthode : Pour cette étude prospective, 5 patients avec un TM ont été évalués avec un OCT-SLO Optos. À date, 3 patients opérés par vitrectomie avec tamponnade au gaz ont été revus à 1 mois post-opération. Les mesures fonctionnelles étudiées sont l’acuité visuelle Snellen, le Preferred Retinal Locus (PRL), la stabilité de la fixation, et la sensibilité rétinienne par micropérimétrie. La stabilité de fixation et l’excentricité du PRL sont calculées avec une ellipse à contour bivarié (ECB). Le diamètre basal et minimal du TM et le diamètre du défaut Segment Interne/Segment Externe (SI/SE) des photorécepteurs sont mesurés à partir des images OCT. Un coefficient de corrélation intra-classe (ICC) est calculé pour estimer la fiabilité intra-juge des mesures SI/SE. Une analyse descriptive des résultats est effectuée.

Résultats : Le PRL initial était supérieur à la fovéa anatomique chez 4 sujets, et temporal chez le cinquième. Chez les 3 sujets opérés, on observe une fermeture anatomique du TM. On note une amélioration marquée de l’acuité visuelle (passant de 6/45 - 6/120 en préopératoire à 6/24 - 6/12 en postopératoire), de la sensibilité rétinienne centrale (0-2 dB préopératoire à 2-13 dB postopératoire) et maculaire, et du défaut SI/SE (ICC=0.98, fiabilité excellente). L’excentricité du PRL augmente chez 2 des 3 sujets opérés, conjointement avec une diminution de la stabilité de fixation.

Discussion : Contrairement aux attentes, à 1 mois post-opération la fixation reste excentrique malgré une récupération de la sensibilité centrale. La position supérieure des PRL pourrait indiquer une tendance à préserver le champ visuel inférieur. Parmi les facteurs étudiés, ceux qui prédisposeraient à une meilleure récupération lors d’une chirurgie de TM sont un plus petit diamètre de défaut SI/SE des photorécepteurs et l’absence d’un scotome central absolu (sensibilité centrale >0).

Conclusion : Une étude à plus large échelle avec un plus long suivi des sujets serait nécessaire pour confirmer les résultats de cette étude.

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affiche# 28

L’effetdeLatempératureSurLepouVoirdéSinfectantdeLaSoLutionpoLyVaLenteOpti-Free pureMOist

Catherine Mercure; Annick O'Reilly-Brunet; Christian KhouryÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Comparer le pouvoir antibactérien de la solution Opti-Free PureMoist lorsqu’elle est soumise à des conditions de gel (-20˚C) et de chaleur extrême (45˚C) par rapport à lorsqu’elle est conservée à une température ambiante de 20˚C .

Méthode : Des lentilles cornéennes Air Optix sphériques sont portées par six sujets sains pour lequel l’ajustement en lentille est adéquat, pour une durée moyenne de 14 heures, rincées 10 secondes et entreposées environ 10 heures dans les solutions Opti-Free PureMoist qui ont préalablement été traitées pendant huit heures. Aucun frottage n’est effectué, seul le rinçage est recommandé par la compagnie. Les lentilles sont ensuite transférées dans un microtube contenant un tampon phosphate salin et des microbilles de verre stériles. Les micro-organismes sont récupérés de la surface des lentilles par vortex continu pendant deux minutes et inoculés sur gélose chocolat afin de déterminer le nombre d’unités viables par millilitre (NUV/mL). Une ANOVA permet de comparer les différentes solutions entres elles et par rapport aux témoins. Un témoin négatif représente la lentille directement prise du blister pack et un témoin positif, une lentille mise en solution dans le tampon phosphate salin, suite au port, sans aucune désinfection.

Résultats : Aucune différence statistiquement significative n’est présente entre les trois conditions expérimentales. Une différence statistiquement significative est toutefois présente pour les trois groupes expérimentaux avec le témoin positif (p<0.01).

Discussion : Selon cette étude pilote, bien que le pouvoir désinfectant de la solution Opti-Free PureMoist ne semble pas être affecté par la température, d’autres caractéristiques de la solution, le taux d’hydratation et le taux d’accumulation de dépôts par exemple, pourrait l’être et il reste que les effets à long terme ne sont pas connus.

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affiche# 29

LeteStdeconcordancedeScript:unoutiLd'éVaLuationdudéVeLoppementduraiSonnementcLiniqueenoptométriedanSLedomainedeLabaSSeViSion

Steffany Gagné; Mathieu Labelle; Caroline Faucher; Julie-Andrée MarinierÉcole d’optométrie, Université de Montréal

Objectif : Déterminer l’évolution du raisonnement clinique en basse vision des étudiants de dernière année en optométrie suite aux neuf premiers mois de stages cliniques (six à la Clinique universitaire de la vision et trois en stage externe).

Méthode : Pour l’évaluation du raisonnement clinique, 11 optométristes œuvrant dans le domaine de la basse vision (panel d’experts) et 23 étudiants de quatrième année en optométrie ont répondu anonymement à deux tests de concordance de scripts en ligne (TCS) développés pour cette étude, soit en situations pré-stages et post-stages. De manière à évaluer le raisonnement clinique, les TCS exposent les participants à l’interprétation de cas cliniques hypothétiques présentant des données incomplètes et comparent cette interprétation à celle d’un panel d’experts dans le domaine. Les TCS ont été optimisés en éliminant les questions ayant une corrélation item-total faible. La cohérence interne de chaque TCS optimisé a été évaluée par le coefficient alpha de Cronbach. Le test T de Student a servi à comparer les scores des étudiants pré-stages vs post-stages.

Résultats : L’alpha de Cronbach des deux TCS est de 0,76 et de 0,79. Les résultats aux TCS pré-stages démontrent un score moyen de 62.41% (σ = 11.51). Suite à neuf mois de stages, le score moyen des étudiants était de 68.14% (σ = 11.76). La variabilité des scores d’un étudiant à l’autre explique que l’évolution du raisonnement clinique n’est pas statistiquement significative (t(19)= -1,253, p= 0,226 ).

Discussion : Les TCS développés ont une cohérence interne acceptable. Ils n’ont cependant pas permis de démontrer une augmentation significative du raisonnement clinique dans le domaine de la basse vision suite aux stages cliniques des étudiants finissants en optométrie. Les résultats de cette étude suggèrent que de nouvelles stratégies pédagogiques doivent être mises en place afin d’optimiser le développement du raisonnement clinique en basse vision chez les finissants en optométrie.

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À la fois organisme prestigieux et société savante, l’American Academy of Optometry (AAO) a été fondée en 1922. Ses objectifs étaient de favoriser l’éducation et d’élever les standards de la pratique optométrique dans un monde changeant où l’optométrie venait au monde. Fidèle à ses principes fondateurs, elle a toujours pour but de maintenir et de promouvoir l’excellence dans le domaine de la pratique optométrique. Consciente que cette excellence est indissociable des progrès amenés par la recherche scientifique, l’AAO (www.aaopt.org) fournit dans le cadre de son congrès annuel un environnement propice à l’éclosion de la recherche et à la diffusion des connaissances dans le domaine de la science de la vision et des sciences cliniques. Les étudiants ainsi que les nouveaux gradués sont conviés à devenir membres de cette organisation.

Etty Bitton, OD, MSc, FAAO

École d’optométrie, Université de Montréal

OPTOMETRY

AM

ERI

CAN ACADEMY

Comment devenir membre de l’American Academy of Optometry ?

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58 Menu

Boîtes à lunch

Il y a trois choix de boîtes, sur présentation du coupon fourni à l'accueil

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59À LA DINDE• sandwich Wrap Sud-Ouest

tortillas à l'effiloché de dinde confite, gouda, laitue, tomate et sauce sud-ouest

• salade du chefmesclun, tomate, concombre, carotte

• salade du marchéPenne pesto vert et tomates séchées

• légumes santé

• dessert du jour

Végétarien• sandwich Le maraicher

Pain au lait, légumes grillés, pesto et crémeuse de feta

• salade du chefmesclun, tomate, concombre, carotte

• salade Méditerranéennecouscous, tomate, lentille, feta, olive noire, basilic

• légumes santé• dessert du jour

CROISSANT PARISIEN• Croissant parisien

jambon forêt noir, fromage suisse, laitue, mayonnaise

• salade du chefmesclun, tomate, concombre, carotte

• salade du marchéPommes de terre campagnarde

• légumes santé• dessert du jour

Breuvages variés inclus

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