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Volume 5 - numéro 2 octobre 2008 Histoires à succès Histoires à succès NOTRE VÉHICULE D’INFORMATION MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU NOUVEAU-BRUNSWICK Pour qu’éclate le MIEUX-ÊTRE en français! RENDEZ-VOUS à notre rencontre annuelle le 7 novembre à Dieppe RENCONTRE FRUCTUEUSE entre le MACS-NB et le ministre du Mieux-être, de la Culture et du Sport et ministre responsable de la Francophonie, Hédard Albert.

MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU … · Volume5-numéro2 octobre2008 H i s t o i r e s à s u c c è ès NOTREVÉHICULED’INFORMATION MOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS

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Volume 5 - numéro 2 octobre 2008

Hist

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Hist

oire

sàsu

ccès

NOTRE VÉHICULE D’INFORMATIONMOUVEMENT ACADIEN DES COMMUNAUTÉS EN SANTÉ DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Pourqu’éclate leMIEUX-ÊTREen français!RENDEZ-VOUSà notre rencontre annuellele 7 novembre à Dieppe

RENCONTREFRUCTUEUSEentre le MACS-NB et le ministredu Mieux-être, de la Culture et du Sport et ministreresponsable de la Francophonie, Hédard Albert.

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SommairePlein d’information sur notre rencontreannuelle 2008 . . . . . . . . . . . . . . à partir de la page 3

Prix SOLEIL… vous avez jusqu’au 20 octobre . . 6-7

Toutes les nouvelles du MACS-NB . . . . . . . . . 8 à 15

Shippagan : le cyclothon des RésidencesMgr-Chiasson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Saint-François : le programme sELect de l’école . 20

Fredericton : les 30 ans du CCSA . . . . . . . . . . . . . 21

Balmoral : plan de développement durable . . . . 24

RédacteurBertin [email protected]éléphone : 727-4421

CollaborateursMembres et partenaires du MACS-NB

MontageRené Gionet, [email protected]éléphone : 727-4160

Siège socialMouvement Acadien des Communautésen Santé du Nouveau-Brunswick inc.(MACS-NB)220, boulevard St-Pierre Ouest, pièce 215Caraquet, N.-B. E1W 1A5

Tél.: (506) 727-5667Téléc.: (506) 727-0899courrier élect. :[email protected]

Cette publication est renduepossible grâce à l’appui de

• Alliance pour la Paroisse de Lamèque en santé• Association Régionale de la Communauté francophone

de Saint-Jean inc. ARCf• Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne• Centre communautaire Sainte-Anne – Fredericton• Centre de ressources Vie Autonome Péninsule

Acadienne - CRVA- PA inc.• Centre d’excellence en sciences agricoles et

biotechnologiques - CESAB• Centre de santé communautaire de Lamèque• Collectivité Ingénieuse de la Péninsule acadienne inc.• Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick –

Campbellton• Collège communautaire du Nouveau-Brunswick –

Edmundston• Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick –

Péninsule Acadienne• Communauté d’Inkerman• Communauté de Pokemouche• Communauté de Sainte-Rose• Concertation rurale Centre Péninsule• Conseil communautaire Beausoleil• Paquetville et son Entourage en Santé• Regroupement communautaire Auto-santé

d’Edmundston inc.• Réseau Communauté en Santé – Bathurst• Saint-Isidore Communauté en santé• Université de Moncton – campus de Shippagan• Village de Balmoral

• Village de Grande-Anse• Village de Petit-Rocher• Village de Pointe-Verte• Village de Saint-Antoine• Village de Saint-François de Madawaska• Ville de Beresford• Ville de Caraquet• Ville de Dieppe• Ville d’Edmundston• Ville de Saint-Quentin• Ville de Shippagan• Ville de Tracadie-Sheila

MEMBRES ASSOCIÉS• Association acadienne et francophone des aînées et

aînés du N.-B.• Association des travailleuses et travailleurs en loisirs

du N.B.• Association francophone des parents du N.-B.• Comité du mieux-être de la Régie de la santé

Restigouche• Fédération des jeunes francophones du N.-B. inc.• Société des Jeux de l’Acadie inc.• Comité Avenir Jeunesse de la Péninsule Acadienne.• Université du troisième âge du Nord-Ouest inc.• Régie régionale de la santé Beauséjour• Fédération des conseils d’éducation du N.-B.• District scolaire 5 l’Étoile du Nord• District scolaire 11 - Richibouctou

AVEC LA COLLABORATION DE :• Patrimoine canadien• Agence de santé publique du Canada• Santé Canada

AVEC LA COLLABORATION DE :• Mieux-être, Culture et Sport• Santé• Affaires intergouvernementales

Soyez nombreux à notre AGA 2008Veuillez prendre note que notre assemblée générale annuelle se tiendra à13 h, le 7 novembre, au Palais Crystal de Dieppe.Nous espérons vous accueillir en très grand nombre. Il est important que vouspreniez part aux décisions qui influenceront l’avenir de votre réseau.

Si vous souhaitez représenter votre Communauté ou Organisation en santé au sein duconseil d’administration du MACS-NB, veuillez en informer le comité de nominationau [email protected] ou en composant le (506) 727-5667.

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Point de vue

omme vous le savez sans doute, nousavons un important rendez-vous levendredi 7 novembre au PalaisCrystal de Dieppe. Notre rencontreannuelle 2008 s’y déroulera sous lethème

« Pour qu’éclate le mieux-être en français ».

J’ai vraiment hâte qu’on se retrouve à nouveaucomme Communautés et Organisations en santé.Personnellement, j’ai toujours apprécié au plushaut point chacun de nos événements annuels.Entendre vos histoires à succès qui ne cessentd’augmenter d’année en année, vous voir par-ticiper nombreux à nos discussions et assister aucouronnement de nos Prix SOLEIL sont autantd’activités qui me procurent une grande satisfac-tion et aident à la multiplication des bons coupsdans les communautés et organisations.

Mon bonheur sera encore plus grand cette annéepuisqu’il s’agira de ma première rencontre annuelleà titre de présidente. Sachez que j’éprouve toujoursla même fierté de représenter le Mouvement Acadiendes Communautés en Santé du N.-B. à diversesactivités officielles et publiques et de contribuer àfaire connaître la vitalité de notre réseau.

Le partenariat est notreformule gagnante

À notre rendez-vous de Dieppe, il sera abondam-ment question de partenariat. Nous voulons dis-cuter et échanger avec vous sur le rôle crucial quejouent les divers partenariats dans les nombreusesinitiatives du MACS-NB et qui expliquent, engrande partie, le succès de notre réseau.

À mon avis, le partenariatest une stratégie gagnante

pour faire avancer lemieux-être. Travailler

ensemble est unincontournable pour

améliorer la qualité de viedans nos communautés

et organisations.

Je pense notamment aux citoyens et citoyennes,aux organismes communautaires, aux entrepriseset aux ministères des divers paliers gouvernemen-taux. Il en est de même aussi pour nos collabora-teurs de l’extérieur de la province, comme leRéseau québécois de Villes et Villages en santé ouencore la Société Santé en français.

Tout le monde y trouve son compte, et c’est pourquoile MACS-NB entend poursuivre dans cette voie afinde favoriser encore davantage le rapprochemententre le système et les communautés. Au conseild’administration, nous espérons recevoir plein decommentaires et d’idées géniales de votre part pournous aider à atteindre nos objectifs.

À notre rencontre annuelle 2008, nous allonsaccorder une place de choix à vos histoires à succèset, forts de l’expérience de plusieurs de nos parte-naires, nous mettrons en valeur des modèles de col-laborations gagnantes. Il y aura donc une placepour tout le monde à l’ordre du jour. Nous voulonsentendre les idées de nos membres et jumelercelles-ci aux perspectives de groupes communau-taires et de nos alliés gouvernementaux.

« Tout seul ça vaplus vite, maisensemble… onva plus loin! »

« Pour qu’éclate le mieux-être en français »

On a rendez-vous ensemble à Dieppe le 7 novembre

Nathalie Boivin

Membres du conseil d'administration

Nathalie Boivin, présidente, Stéphane Leclair (Fredericton), vice-président; Léo-Paul Pinet (Péninsule acadienne), secrétaire; AlbertW. Martin (Edmundston), président sortant; Noëlla Robichaud(Saint-Isidore), trésorière; Claire Bossé (Saint-Quentin), Michel Côté(Saint-Jean), Annick Fournier (Saint-Antoine), Ben Beaulieu(Edmundston), et Marie-Anne Ferron (Lamèque).

Équipe du MACS-NB

Barbara Losier, directrice généraleNadine Bertin, adjointe administrativeShelley Robichaud, agente de projetsSophie Roy, agente comptable et informatiqueBertin Couturier, rédacteur

C

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Vendredi le 7 novembre 2008

7 h 45 à 8 h 30 Inscriptions

8 h 30 à 8 h 45 Mots de bienvenueReprésentant de la Ville de DieppeAllocution de la Présidente du MACS-NB,Nathalie BoivinMots des organismes partenaires :• Société Santé et Mieux-être en français

du N.-B.• Association francophone des parents

du N.-B.Représent.e.s des gouvernements

8 h 45 à 10 h 15 Les cinq minutes de gloire!Introduction au guide « Bâtir une commu-nauté en santé »Clin d’œil sur les bonnes idées des mem-bres du MACS-NB

10 h 15 à 10 h 30 Pause-santé

10 h 30 à 12 h Collaborations gagnantes entre leSystème et les CommunautésLe point de vue des acteurs communau-taires

12 h à 13h Dîner de réseautage (repas inclus)

13 h à 14 h AGA du MACS-NB

14 h à 15 h 30 Les clés du rapprochement entre leSystème et les CommunautésLa perspective des partenaires du système

15 h 30 à 16 h Cap vers le mieux-êtreLancement des nouveaux produits duMACS-NB et du Réseau-action commu-nautaire de la SSMEFNB :• Vitrine du mieux-être communautaire• Stratégie du mieux-être communautaire• Modèles de rapprochement entre

système et communautés

16 h à 16 h 30 Foire d’échanges, commentaires etsuggestions

18 h à 19 h 30 Souper de réseautage et célébrationdes succèsLancement de la Semaine de valorisationdes parents par l’Association francophonedes parents du N.-B.Remise du Prix des Parents par l’AFPNBRemise des Prix Soleil du MACS-NB

19 h 30 à 20 h 45 Conférence Centre 1-2-3 Go!Par Mario RégisÇa prend tout un village pour élever unenfant! (proverbe africain)

Le projet 1,2,3 GO! est né au milieudes années 1990 dans la granderégion de Montréal. Le rêve demobiliser toute la communautéautour du développement desenfants, en reconnaissant une placeprivilégiée aux parents dans cesprocessus. Plus d’une décennieplus tard, qu’advient-il de ce projet ?Que nous a-t-il appris sur la place etde la contribution des parents dansles projets de concertation et de

mobilisation? Mario Régis, directeur généraldu Centre 1,2,3 GO! présentera les élémentsde réponse à ces deux questions enouverture de notre événement.

20 h 45 Mot de clôture de l’événement MACS-NB

Pour qu’éclate le mieux-être en françaisPROGRAMME OFFICIEL

BOURSES

DE PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE

DISPONIBLES

Soyez informés qu’un certain nombre de bourses sont

disponiblespour appuyer la participation

des plus petites com-

munautés et organisations, ou encore celle des parents. Ceci

grâce à l’appui d’une variété de partenairesque nous remer-

cions vivement. Les bourses pourront couvrir les frais d’ins-

cription, l’hébergement, les frais de garde d’enfants et les frais

de déplacement, selon un barème régional fixe. Voir le formu-

laire de demande d’appui financier au www.macsnb.ca

POUR PLUS D’INFORMATION

contactez l’un des organis

mes hôtes des rencontre

s, soit :

• MACS-NB (506) 727-5667 ou [email protected]

• Société Santé et Mieux-être en français du N.-B. (506) 389-3354 ou

[email protected]

• Association francophonedes parents du N.-B. (506) 859-8017 ou

[email protected]

Mario Régis

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e guide intitulé Bâtir uneCommunauté en santé pouragir en promotion de la santéest absolument sublime. Lecontenu d’une qualité excep-

tionnelle et la présentation graphiquefont en sorte que ce document estdevenu une source de fierté pourtous. Le MACS-NB félicite et remer-cie chaleureusement l’auteure,Nathalie Boivin, Ph.D., maintenantnotre présidente, pour avoir voulupartager ses connaissances à l’in-térieur de ce nouveau guide.Depuis qu’il a été mis en circula-tion, les commentaires positifs semultiplient.Nous avons joint Nathalie pour en con-naître un peu plus sur sa démarche qui amené à l’aboutissement de ce beau docu-ment.

« J'ai voulu faire un produit simple,convivial et à la portée de tous. La com-mande qui m'a été confiée par le MACS-NB et le Réseau-action communautairede la SSMEFNB était de produire unguide aéré (sans textes lourds) avecbeaucoup de visuel et d’exemples pourque les gens puissent se retrouverfacilement. Je pense avoir bien remplimon mandat ! »

« Il me fera plaisir de recevoir voscommentaires, qu’ils soient positifsou constructifs. Il est vrai que j'aiinvesti beaucoup de temps dans lapréparation du guide. Mais si je mesuis chargée du contenu, je dois direque le graphiste, René Gionet, quis'est occupé du contenant, a bienfait son travail! De même quel’équipe du MACS-NB, qui a révisétout le contenu avec beaucoup dedoigté. »

« Personnellement, je souhaiteque le guide soit diffusé à tous nosmembres ainsi qu’aux autresacteurs communautaires ici auN.-B. Mais aussi à nos parte-naires québécois et à tous les

autres organismes de la francophonie canadienne.Avec l’équipe duMACS-NB, je serai fière et honorée deprésenter le guide, là où il y aura des demandes. »

« Mais fondamentalement, je souhaite avant toutque le guide, Bâtir une Communauté en santé

Lpour agir en promotion de la santé, devienneun outil pratique pour aider tous les milieux àentreprendre ou à stimuler leur démarche vers leMieux-être. »

Nathalie Boivin commente son nouveau guide

Bâtir une Communauté en santépour agir en promotion de la santé

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Au cours des dernières années, vous, les membres, avez démontré un dynamisme exceptionnel en partageantavec nous de superbes histoires à succès. Nous sommes en mesure de le constater à chaque fois que nouspublions notre revue le RéseauMacs.

Les douze derniers mois n’ont pas fait exception à la règle : les initiatives que vous avez mises de l’avant dansvos communautés respectives sont admirables et méritent toutes une attention particulière.

Sachez que les Prix SOLEILsont à la portée de tous.Tous vos projets, petits et grands, intéressent le Comité de sélection. L’originalité, la qualité, le côté rassem-bleur, la démonstration des capacités d’une communauté qui se prend en main, la participation citoyenne sontautant de facteurs qui retiennent l’attention des membres du jury.

Vos initiatives méritentd’être connues et reconnues.Alors, il n’y a plus de temps à perdre : faites-nous parvenir votre candidature pour l’obtention de l’un de nostrois Prix SOLEIL 2008.

L’an dernier, nous avons établi une nouvelle marque avec un nombre record de candidatures. L’équipe duMACS-NB est confiante de surpasser ce nombre en 2008 si on se fie à votre vitalité.

Le nom des initiatives gagnantes sera dévoilé lors de notre rencontre annuelle au Palais Crystal de Dieppe,le 7 novembre prochain.Cette année, la remise des prix se fera lors d’une soirée conjointe avec l’Association francophone des parentsdu Nouveau-Brunswick.

N’hésitez pas…vous avez desuperbes histoiresà succès!

Prix SOLEIL 2008la date limite est le

20 octobre

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Un momenthistoriquebienspécialL’an dernier, on s’en souviendra,l’annonce de nos Prix SOLEIL àCampbellton avait un cachet bienspécial puisque la cérémonie s’estdéroulée devant nos collègues etamis du Réseau québécois deVilles et Villages en santé(RQVVS).

Pour la première fois de notre his-toire, nous avons tenu notre col-loque annuel conjointement aveccelui du RQVVS. Cette rencontreAcadie du N.-B.- Québec a eu lieudans un premier temps à New-Richmond pour se déplacerensuite à Campbellton. Nousconservons d’excellents souvenirsde cet événement, puisqu’il a étécouronné d’un franc succès.

LES GAGNANTSen 2007

« Je me prends en main»Centre de Bénévolat de la Péninsule Acadienne

« Programme Pro-Jeunesse »Ville d’Edmundston

« C’est MA communauté »Ville de Tracadie-Sheila et Fédération des jeunes francophones du N.-B.

« Paquetville en action »Paquetville et son entourage en santé

MENTION SPÉCIALE

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Au mois de septembre, une soixante de personnesde la Péninsule acadienne et de la région Chaleuront participé à la 2e Conférence régionale duSecrétariat des organismes communautaires sansbut lucratif du N.-B. à Inkerman. Le Centre deBénévolat de la Péninsule Acadienne était l’orga-nisme hôte de l’événement. C’est la directricegénérale du MACS-NB, Barbara Losier, qui a animéla rencontre. On la voit au centre de la photo encompagnie du ministre du Mieux-être, de la Cultureet du Sport et ministre de la Francophonie, HédardAlbert, et de la ministre responsable du Secrétariatdes organismes communautaires sans but lucratif,Carmel Robichaud.

Notre directrice générale anime une importante conférence

est sous la thématique « Équitédans la santé en français auNouveau-Brunswick » ques’amorceront les discussionsdans le cadre de l’assemblée

générale annuelle de la Société Santé etMieux-être en français du N.-B. (SSMEFNB).La rencontre à laquelle participeront unecinquantaine de membres et invités se tien-dra le jeudi 6 novembre 2008, au PalaisCrystal, à Dieppe.

L’assemblée générale annuelle est prévue à 13 h, acti-vité qui sera suivie à 19 h par une rencontre d’échangeet diverses présentations sur la Santé en français.

En entrevue, le directeur général de la SSMEFNB,Gilles Vienneau, a expliqué que deux enjeuxmajeursmobiliseront les discussions durant la journée.« Dans un premier temps, on veut en connaîtredavantage sur le mandat et le rôle des deux nouvellesrégies de la santé, ainsi que sur le pouvoir décision-nel du Conseil provincial de la santé du N.-B., qui vaen quelque sorte chapeauter les deux régies. »

« Quel sera l’impact de la réforme en ce qui a traità la livraison des services en français dans laprovince ? Est-ce qu’on peut espérer une participa-tion citoyenne maximale dans la planification etl’organisation des services en français ? Est-cequ’on se rapproche beaucoup plus de l’équité tantrecherchée avec cette réforme de la santé ? Voilàautant de questions qui demeurent sans réponsepour le moment », de confier M. Vienneau.

Pour essayer d’obtenir un certain nombre deréponses, la SSMEFNB a invité des dirigeants desdeux régies, ainsi que des représentants du Conseilprovincial de la santé à venir expliquer leur visionrespective et répondre aux questions des délégués.

Collaboration entre leSystème et lesCommunautés

Ce sujet occupera une place de choix à la rencontreannuelle du MACS-NB et il en sera de même pour laSociété Santé et Mieux-être en français du N.-B.

M. Vienneau mentionne que ce n’est pasun hasard si son organisme porte lesappellations Santé et Mieux-être.« C’est une notion fondamentalede ce que doivent être les servicesde santé en français dans notre province. Nousdevons trouver le moyen d’intégrer le mieux-être etla promotion de la santé à l’intérieur d’unestratégie globale du ministère. »

Il cite en exemple les bureaux de santé publiquebasés à divers endroits dans la province où l’onretrouve notamment des infirmières qui offrent denombreux services à la population, notamment auniveau de la petite enfance.

« Elles font un excellent travail à ce chapitre, maisforce est d’admettre qu’elles n’ont pas toutes lesressources nécessaires pour intervenir efficacementau niveau du mieux-être et de la promotion de la

santé. Pourquoi alors nepas faire appel auxorganismes commu-nautaires qui se spé-cialisent dans cedomaine? »

« Personnellement,je verrais très bien untravailleur en loisirs

qui fait la promo-tion d’un mode

de vie

sain être reconnu comme un travailleur de la santé.Nous devons absolument faire un rapprochemententre les professionnels du milieu communautaire etceux de la santé. C’est à ce moment précis que la col-laboration entre le Système et les Communautésdeviendra gagnante. »

Mais Gilles Vienneau a bon espoir que cette visionpréconisée par le milieu communautaire devienneréalité dans un avenir à plus ou moins long terme.« Je perçois une lueur au bout du tunnel, dit-il, car ily a réellement une ouverture de la part du ministèrede la Santé. À mon avis, on se dirige dans la bonnedirection. »

Deux enjeux majeurs à la rencontre annuelle de laSociété Santé et Mieux-être en français du N.-B.

C’

Gilles Vienneau

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Une rencontreporteuse d’espoir avec leministre Albert

En juillet dernier, la présidente du MACS-NB,Nathalie Boivin, et la directrice générale, BarbaraLosier, ont eu le privilège de rencontrer officielle-ment pour la première fois le ministre du Mieux-être, de la Culture et du Sport et ministre respon-sable de la Francophonie, l’honorable HédardAlbert. Ce fut une discussion constructive à saveurde mieux-être.

Pour l’occasion, leministre était accom-pagné de la sous-mi-nistre à ce moment-là,Sylvie Lévesque Finn.La rencontre a permisune sensibilisationmutuelle et a confir-mé la volonté demaintenir le partena-riat gagnant entre leministère du Mieux-

être, de la Culture et du Sport avec le MACS-NBainsi qu’avec le Réseau-action Communautaire(RAC) de la Société Santé et Mieux-être en françaisdu Nouveau-Brunswick (SSMEFNB).

Plusieurs dossiers ont été discutés, notamment lesrécentes consultations et le rapport du gouverne-ment du Nouveau-Brunswick sur le mieux-être; lessuivis à apporter au Dialogue Santé dans laPéninsule acadienne en matière de mieux-être; laparticipation éventuelle du ministère à laRencontre annuelle 2008 du MACS-NB ainsi que lesouci d’assurer une complémentarité entre lesprochaines stratégies communautaires et gou-vernementales sur le mieux-être au Nouveau-Brunswick. Selon la présidente du MACS-NB,Nathalie Boivin, « ce fut une rencontre remplie desatisfaction et d’espoir puisqu’elle était tournée versl’avenir et animée par un vent de collaboration ».

Une visibilité internationalepour le MACS-NB

Les organisateurs du 9e Colloque internationalfrancophone des Villes-Santé, tenu à Dunkerque–France, du 10 au 12 septembre 2008, ontdemandé au MACS-NB de présenter un atelierméthodologique portant sur son nouveau guidepratique « Bâtir une Communauté en santé pouragir en promotion de la santé ».

La présidente du MACS-NB et auteure de l’ouvrage,Nathalie Boivin, a été désignée par le conseil d’ad-ministration pour nous représenter à cet importantrassemblement. Nathalie profitera de sa participa-tion pour faire une 2e présentation, celle-ci portantsur l’expérience des Capsules santé du RéseauCommunauté en santé de Bathurst. Le MACS-NB seréjouit de constater que ses outils de renforcementdes capacités communautaires suscitent l’intérêt àl’extérieur du Canada et souhaite que ce rayon-nement à l’échelle internationale démontre l’ex-cellent travail qui se fait ici au Nouveau-Brunswickdans le domaine du mieux-être en français.

Colloque 2008 du Réseauquébécois de Villes etVillages en santé

Cette année, le colloque de nos alliés du Réseauquébécois de Villes et Villages en santé (RQVVS)converge vers la ville de Québec dans le cadre duCongrès mondial du loisir. Les activités du réseause dérouleront les 9 et 10 octobre avec commethème : Travaillons ensemble pour développernos communautés.

À nouveau, la présidente, Nathalie Boivin, et ladirectrice générale du MACS-NB, Barbara Losier,nous représenteront à cette rencontre annuelle etpourront y découvrir les nouvelles tendances enmatière d’alliance naturelle entre le loisir munici-pal et les Communautés en santé.

Elles auront aussi l’occasion d’échanger avec noscollègues du Réseau québécois sur les prochainesétapes à entreprendre pour conserver le dynamismede notre entente mutuelle de solidarité. Au retour, ilsera intéressant de jaser avec notre groupe associé,l’Association des travailleurs en loisirs du N.-B., surde nouvelles idées de collaboration alliant le loisiret le mieux-être.

Sortie d’un importantrapport sur le mieux-être

Soyez informés que le Rapport final du Comité spé-cial du mieux-être de l’Assemblée législative duNouveau-Brunswick est maintenant disponible.Les personnes intéressées peuvent trouver le docu-ment « Le mieux-être… nous avons tous un rôleà jouer, que ce soit les particuliers, les collectivités,les parties prenantes et le gouvernement ». Le rap-port est diffusé sur le site du gouvernement duNouveau-Brunswick (www.gnb.ca).

Permettez-nous de féliciter tous les maires et conseillers municipaux qui ont été élus aux électionsmunicipales du mois de mai.

Aux nouveaux venus, nous espérons que vous allez adorer l’expérience de servir vos citoyens etcitoyennes. C’est un engagement qui vous honore. Quant aux personnes réélues, nous osons croireque l’expérience acquise au fil des ans sera bénéfique pour vos communautés respectives. Nous voussouhaitons de mener à terme les projets qui vous sont prioritaires.

Nous tenons aussi à lever notre chapeau aux gens qui se sont engagés pendant de nombreusesannées au niveau de la politique municipale, mais qui ont perdu leur élection. Sachez que votredévouement communautaire ne sera jamais oublié.De la part de l’équipe du MACS-NB

La meilleure des chances aux maireset conseillers municipaux

Hédard Albert

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L’Institut d’été atlantique 2008 sur les collectivitéssûres et en santé s’est tenu à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, à Charlottetown, du 19 au 22août. Pour la première fois de son histoire, la con-férence d’ouverture a été prononcée par une per-sonne-ressource francophone, Victorin Boudreau,de Pointe-Verte. M. Boudreau, un apprenant bienconnu dans le monde de l’alphabétisation auNouveau-Brunswick, est venu livrer un témoignageriche en émotions sur son cheminement personnel.Chapeau, M. Boudreau, pour une performanceimpeccable!

Évidemment, le MACS-NB était présent à cetévénement et y a apporté une importante contri-bution. Notre agente de projets, ShelleyRobichaud, a été l’une des formatrices pour lemodule de formation qui faisait le lien entre la

Cette photo prise à Charlottetown nous fait voir dans l’ordre habituel :Michel Robichaud, Shelley Robichaud, agente de projets au MACS-NB, Lydia Boudreau et

Victorin Boudreau, conférencier invité.

théorie et la pratique en matière de développe-ment de collectivités sûres et en santé. Notreprésidente, Nathalie Boivin, a de son côté offertune présentation sur ses recherches portant surles liens entre la santé et l’alphabétisation.

De son côté, le vice-président du MACS-NB,Stéphane Leclair, de Fredericton, a agi commereprésentant officiel du MACS-NB à l’événement,alors que notre directrice générale a surtout par-ticipé à la réunion du conseil d’administration del’Institut d’été, auquel elle siège depuis plus d’unan. Soulignons enfin la participation au sein ducomité de programmation d’Anne-MarieGammon, à la fois du Réseau Communauté ensanté – Bathurst et de la Fédération des conseilsd’éducation du N.-B.

Présence remarquée des francophones àl’Île-du-Prince-Édouard

En raison de son rôle d’organisme coordinateur duRéseau-action Communautaire de la Société Santé etMieux-être en français du N.-B. (SSMEFNB), leMACS-NB participe aux tribunes de concertation dumouvement Santé en français au Canada.

Ainsi, les trois coordonnateurs des réseaux-action denotre province, soit Gilles Vienneau pour laSSMEFNB et l’organisation des services, Lise Duguaypour la formation et la recherche et Barbara Losierpour le communautaire se sont rendus à Ottawa, du15 au 17 septembre, pour assister à une rencontrenationale de la table des directions générales.

L’avenir de la promotion de la santé en français au Canada

Des initiatives conjointesavec le Réseau-actionCommunautaireComme vous serez en mesure de le constater à la lec-ture des différents articles figurant dans cette section,les dossiers ne manquent pas. C’est en travaillantd’arrache-pied que les équipes du Réseau-actionCommunautaire de la Société Santé et Mieux-être enfrançais du N.-B. et du MACS-NB conjuguent leursefforts afin de contribuer à leur façon à l’avancée dumieux-être en français dans notre province.

Que ce soit la préparation de la vitrine virtuelle sur lemieux-être, l’organisation des événements conjointsde novembre, la réalisation de ce bulletin de nou-velles et du guide « Bâtir une Communauté ensanté », ou encore le dossier des Écoles en santé oules travaux sur les documents stratégiques sur lemieux-être, tout bouge à grande vitesse.

Nous avons hâte qu’arrive la Rencontre annuelle 2008pour avoir le bonheur de partager avec vous toutes cesréalisations auxquelles vous avez grandement contribué.

Congrès 2008 del’Association francophonedes municipalitésLe MACS-NB sera encore présent cette année avec sonkiosque promotionnel au Salon de l’innovationmunicipale qui se tiendra pendant le Congrès annuelde l’Association francophone des municipalités duNouveau-Brunswick, du 17 au 19 octobre, à Dalhousie.Nous anticipons le plaisir d’y échanger avec nos mem-bres et avec les nouveaux intéressés potentiels. L’AFMNBpropose comme toujours un programme de hautequalité auquel nous participerons avec grand intérêt.

L’occasion était belle et le sujet d’actualité. On a pro-fité de l’occasion pour tracer les grandes orientationset les axes stratégiques à privilégier pour agir en pro-motion de la santé en français dans les prochainesannées. Notons que les organisateurs de l’activité ontdemandé au MACS-NB d’y présenter le guide « Bâtirune Communauté en santé » comme outil novateurd’action en promotion de la santé.

De plus, notre directrice générale, Barbara Losier, lecoordonnateur du Réseau québécois de Villes etVillages en santé, Louis Poirier, ainsi que la nouvelledirectrice du mieux-être au ministère du Mieux-être,de la Culture et du Sport du N.-B., Michelle Bourgoin,ont tous été invités à participer à une table ronded’analyse des orientations nationales pour la promo-tion de la santé en français au pays.

Voici les trois coordonnateursdes réseaux-action de laprovince : Par ordre habituel :Barbara Losier, volet communau-taire, Gilles Vienneau pour laSociété Santé et Mieux-être enfrançais du N.-B. et l’organisa-tion des services, et Lise Duguay,volet formation et recherche.

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e MACS-NB a confié au Centrede Bénévolat de la PéninsuleAcadienne (CBPA) le mandat dedévelopper une vitrine promo-tionnelle axée sur la

Promotion de la santé et le Mieux-êtrecommunautaire, vitrine qui sera intégréeau site Web du MACS-NB. Par la mêmeoccasion, le réseau a invité le CBPA àrafraîchir l’image du portail au complet.L’équipe du MACS-NB se réjouit de l’ap-pui accordé à cette démarche par leministère du Patrimoine canadien.

« Nous voulionsapporter un nouvelélan à tout ce quereprésente leMieux-être pour lesindividus et lescommunautés. Enallant de l’avantavec cette vitrinepromot ionnel le ,nous aurons l’outilqui permettra defaire mieux con-naître ce qu’est lemieux-être com-munautaire et defaire reconnaître larichesse des expéri-ences qui se viventdans ce domaineau Nouveau-Brunswick etailleurs. Noussommes agréable-ment impression-nés par le travailqui a été accompli par l’équipe du Centre deBénévolat. Nous avons hâte d’en partager le pro-duit avec les intéressés », a indiqué la directricegénérale du MACS-NB, Barbara Losier.

D’ailleurs, les membres et partenaires du réseauauront l’occasion de découvrir tous les éléments quicomposent la nouvelle vitrine promotionnellelorsqu’elle sera dévoilée publiquement à la rencon-tre annuelle 2008 à Dieppe.

Le regard du directeurgénéral du CBPA

En entrevue, le directeur général du CBPA, Léo-PaulPinet, a souligné que le mandat reçu par son orga-nisation comporte deux volets. « Dans un premiertemps, nous avons passé en revue l’ensemble du siteWeb du MACS-NB. L’objectif, comme on l’a men-tionné précédemment, était de rafraîchir l’image dusite en ajoutant notamment une nouvelle touchegraphique beaucoup plus vivante. À ce chapitre,notre responsable de l’infographie, Christian Paulin,a accompli un travail remarquable. »

« Ensuite, et c’est le cœur de notre mandat, nousavons développé la vitrine promotionnelle enmisant sur le renforcement des capacités d’agir enMieux-être. D’entrée de jeu, nous avons voulusavoir tout ce qui se fait ici au Nouveau-Brunswicken matière de Promotion de la santé et de Mieux-être. Ensuite, nous avons poussé notre recherche àl’échelle nationale. Bref, lorsque vous allez cliquersur la vitrine promotionnelle, en allant principale-ment sur la colonne des liens, vous aurez à la

L

Sur note siteWeb

Nouvelle vitrine promotionnelle surle Mieux-être communautaire

portée de la main toute l’information pertinentequi touche le Mieux-être. »

Au moment de réaliser l’entrevue, l’équipe du CBPAétait rendue à l’étape de la validation du contenu.« En ce qui me concerne, précise Léo-Paul Pinet,c’est une démarche cruciale dans tout ce processus.Nous voulons que l’information soit passée aupeigne fin par diverses personnes-ressources sur leterrain, dont l’équipe du MACS-NB, bien sûr. Il estessentiel que les gens compétents dans le domaineendossent tous les éléments d’information qu’onretrouvera dans la vitrine promotionnelle. »

Par rapport à l’aspect visuel, à quoi ressemblerale site Web? À cet égard, le directeur général duCBPA se montre discret, sachant que la vitrine duMieux-être communautaire sera dévoilée offi-ciellement à la rencontre annuelle. « Sans tropm’avancer, je peux vous dire néanmoins que lafameuse pomme du MACS-NB, qui est devenueen quelque sorte la mascotte officielle dans leursoutils de promotion, jouera un rôle important. »

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a Collectivité ingénieuse de laPéninsule acadienne (CIPA) inc.est l’une des Organisations ensanté membres du MouvementAcadien des Communautés en

Santé du Nouveau-Brunswick inc. Elle vientd’honorer une entente de collaborationavec le MACS-NB pour la promotion enligne du concept de Communautés en Santé.

En effet, la CIPA offre son expertise et ses compé-tences dans la conception de solutions ingénieusespar le biais des technologies de l’information et descommunications. Elle a développé pour le MACS-NB un produit Internet qui s’avèrera pratique pourtoutes les personnes et les groupes intéressés par lamise en place de l’approche Communautés -Organisations en santé, que ce soit ici au Nouveau-Brunswick ou ailleurs au pays.

Ainsi, le produit, construit autour de deux volets,présente d’abord le guide pratique « Bâtir uneCommunauté en santé pour agir en promotion dela santé » sous une forme animée. Le 2e volet vientoffrir de l’information sur la promotion de la santéet sur les grands déterminants de la santé, sousforme d’affiches, de jeux et de capsules audio.

Ce nouvel outil accompagnateur ouvrira l’accès àgrande échelle à toute une panoplie d’informa-tions, de conseils pratiques et conviviaux, et ce,étape par étape, sur la possibilité de mettre sur piedsa propre démarche collective vers le mieux-être.

À titre d’exemple, les retombées bénéfiques àl’échelle du pays engendrées par une approche departage ralliant à la fois des joueurs clés et lesressources disponibles favoriseront la réalisation debons coups dans un contexte de développementdurable.

Accessible dès le mois denovembre

Le produit Web Communautés en Santé sera lancéofficiellement lors de la Rencontre annuelle 2008du MACS-NB le 7 novembre à Dieppe, alors que leMACS-NB dévoilera sa vitrine virtuelle sur lemieux-être communautaire. Il sera par la suiteaccessible par le biais du site Web du MACS-NB(www.macsnb.ca) et du site VillageSanté de la CIPA(www.villagesante.ca). Ce dernier est un portailsanté pancanadien conçu par la CIPA afin d’offrir,

par et pour les collectivités acadiennes et fran-cophones du pays, les services de santé primairesdont elles ont besoin pour améliorer leur santé,prévenir les maladies et gérer des conditionschroniques.

La CIPA espère bien pouvoir continuer à s’associeravec le MACS-NB ainsi qu’avec le Réseau- actionCommunautaire de la Société Santé et Mieux-êtreen français du Nouveau-Brunswick, afin de pour-suivre une partie de sa mission qui consiste à offrirdes produits qui renforcent les capacités des com-munautés acadiennes et francophones du pays àagir en promotion de la santé.

À cette fin, la CIPA s’apprête d’ailleurs à concevoirpour ces deux réseaux un modèle ingénieux per-mettant de promouvoir la prochaine stratégieprovinciale du mieux-être communautaire enfrançais, qui devrait être annoncée cet automne.

Source : CIPA

Le site Web du MACS-NB s’enrichitgrâce à la collaboration de la CIPA

L

Décider de devenir une

Communauté/Organisationen santé, c’est donc s’engager à :1. Faire participer le plus grand nombre possible de gens (individus, familles, élèves, femmes, aînés, démunis …)2 Impliquer des personnes provenant de tous les secteurs (santé, éducation, justice, économie, social …)3. Impliquer des décideurs (municipaux, scolaires, provinciaux…)4. Développer des politiques publiques saines

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Le MACS-NB continue de promouvoirl’approche inclusive

entement mais sûrement, leguide pour l’adoption d’unepolitique sur l’inclusionsociale commence à apporterdes résultats tangibles. Nos

décideurs, que ce soit sur le plan poli-tique, socioéconomique ou communau-taire, sont de plus en plus sensibilisés àl’importance de donner la possibilité àtous les citoyens et à toutes lescitoyennes de prendre une part activedans la vie de tous les jours.

Bien sûr, il reste encore beaucoup de chemin à par-courir, mais les efforts déployés par le MACS-NBvont dans la bonne direction. Shelley Robichaud,agente de projets pour le réseau, a eu l’occasion derencontrer de nombreuses personnes depuis laparution du guide. Elle confirme que les commen-taires entendus jusqu’à présent sont très positifs.

« Les groupes exclus sontheureux de voirque notre réseauet ses partenairesont choisi desoulever la questionde l’inclusionsociale et que noustentons de fairechanger les choses, ungeste à la fois. Nousn’avons pas de preuvedémontrant qu’une poli-tique sur l’inclusionsociale a été mise en placedepuis la sortie de notredocument. Mais il n’endemeure pas moins que nousentendons et constatons queplusieurs membres et collabo-rateurs du MACS-NB ont étéinspirés par le guide et ont mo-difié certaines de leurs pratiquespour tenter d’être plus inclusifs. »

Un bel exemple…

« Puis, le simple fait de parler du sujetpermet l’échange de bonnes idées pourfaire avancer la cause. À preuve, le pro-gramme Pro-Jeunesse d’Edmundston ainspiré Dieppe à tenter l’expérience. Ainsi,les jeunes de familles moins nanties de cesdeux communautés ont maintenant un

appui direct facilitant leur participation auxactivités sportives, culturelles et sociales. »

Que ce soit par l’entremise des médias ou à diversesrencontres publiques, le MACS-NB ne manquejamais une occasion de prendre la parole pour pro-mouvoir l’approche inclusive dans notre société. « Ilest essentiel d’utiliser toutes les tribunes pours’assurer qu’un jour, tous les gens sans exception,riches ou pauvres ou vivant avec un handicap ou non,puissent s’épanouir sur un même pied d’égalité ».

Les étapes à venir…

Le leadership du MACS-NB en matière d’inclu-sion sociale a été reconnu par les autorités gou-vernementales. En effet, un montantd’argent a été alloué par

l’Agence de santé publique du Canada pour lasuite des efforts. « C’est vraiment une excellentenouvelle, de confier Mme Robichaud. Notre guidea reçu un bel accueil; il faut maintenant franchirune autre étape pour faire rayonner davantagel’inclusion sociale. »

Ainsi, au cours de la prochaine année, le réseauentend :

- offrir des ateliers aux groupes intéressés à utiliserle guide pour mettre en place une politique oudes programmes d’inclusion;

- développer et diffuser des capsules radio-phoniques sur l’inclusion sociale par le biais desradios communautaires acadiennes;

- organiser une table ronde sur les ondes demédias communautaires avec divers inter-venants intéressés par le sujet.

« Au MACS-NB, nous avons réalisé qu’un déficomme l’inclusion sociale peut facilement seretrouver sur les tablettes si nous cessons d’y attirerl’attention. Voilà pourquoi nos prochainesdémarches sont si importantes pour continuer àgarder le sujet bien vivant dans nos commu-nautés», précise Shelley Robichaud.

Bourses de participation…

Dans le même ordre d’idée, le MACS-NB tenteaussi de pratiquer ce qu’il prêche. Ainsi, grâceà l’appui de divers partenaires, des bourses departicipation aux petites communautés etorganisations, ainsi qu’aux parents, serontoffertes pour faciliter leur participation à laRencontre annuelle 2008 du réseau. Ça sedéroulera à Dieppe, les 6, 7 et 8 novembreprochain, lors d’un rassemblementd’événements avec la Société Santé etMieux-être en français du N.-B. etl’Association francophone des parentsdu N.-B.

Les groupes intéressés à se procurerle guide sur l’inclusion sociale duMACS-NB peuvent communiqueravec le secrétariat au numéro(506) 727-5667 ou encore yaccéder en ligne

(www.macsnb.ca). C’est un document qui viseà accompagner les municipalités, les organismes etautres intervenants dans leurs efforts pour adopterune approche plus inclusive dans leur champd’action respectif.

L

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est un volet extrême-ment important parmitoutes les tâches effec-tuées par l’équipe duréseau. Avec la venue

des écoles communautaires au N.-B.,nous commençons à être invités pourprésenter l’approche et le guide sur lesÉcoles en santé développés par le RéseauCommunauté en santé-Bathurst ».

C’est-ce qu’a déclaré l’agente de projets auMACS-NB, Shelley Robichaud . « Il est vrai quetoutes les écoles travaillent sur des initiativesvisant à améliorer la qualité de vie des gens quifréquentent les institutions. Les valeurs que nousvéhiculons avec l’idée des Écoles en santé visentprincipalement l’élève. Nous souhaitons quecelui-ci soit continuellement au centre de ladémarche et qu’il participe à tous les niveauxdécisionnels. La formule est faite pour les jeuneset par les jeunes. »

Quelles sont les démarchesentreprises?

Durant la dernière année, le MACS-NB a fait desprésentations auprès du District scolaire 5 l’Étoiledu Nord, le District scolaire 11 de Richibouctouet la Fédération des conseils d’éducation duN.-B. (FCENB), qui depuis, sont tous devenusmembres associés de l’organisation. « Grâce àl’aide de nos nouveaux partenaires à la FCENB,nous avons rencontré James Thériault, du min-istère de l’Éducation à Fredericton, pour discuterde l’intérêt du MACS-NB à les appuyer dans l’at-teinte de leurs objectifs vers des écoles commu-nautaires. Nous avons également participé à unéchange avec les agents de développement duDistrict 5 de la région Chaleur pour leur présen-ter le guide. Il n’y a aucun doute que l’intérêt sedéveloppe au fil des semaines. »

Des représentants du MACS-NB ont rencontréAlain Poitras, responsable de la mise en œuvredes écoles communautaires au sein du ministèrede l’Éducation, pour discuter du guide et explo-rer la possibilité d’une collaboration plus étroitedans le futur.

« Le MACS-NB souhaiterait être reconnu commeun organisme qui peut complémenter les effortsentrepris par les différentes écoles et devenir uncollaborateur important dans leur démarche.Notre guide, par exemple, peut certainement leurdonner un bon coup de main, et c’est gratuit.Nous sommes même disposés à offrir des atelierspour les intervenants scolaires désireux d’utilisernotre document. N’oublions pas qu’une École ensanté fait grandir des enfants et des jeunes quideviendront plus tard des gens qui travailleront àbâtir des Communautés en santé », a concluShelley Robichaud.

Les Écoles en santé… l’intérêt ne cesse de grandir!

«C’

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est sous le thème « 20 ansqu’on se parle » quel’Association francophonedes parents du N.-B.(AFPNB), en collaboration

avec le MACS-NB, convie ses membres àson Congrès des parents, les 7 et 8novembre 2008, à Dieppe.

L’événement se mettra en branle par le lancementofficiel de la Semaine de valorisation des parents, levendredi 7 novembre, à l’Hôtel du Palais Crystal deDieppe. On profitera de l’occasion pour remettre leprestigieux Prix des parents à une personne de lacommunauté acadienne et francophone qui a con-tribué à l’épanouissement de l’enfant, de sa familleet de la communauté.

Rendez-vous à l’Universitéde Moncton

Le lendemain, les délégués ont rendez-vous àl’Université de Moncton. Le congrès s’ouvrira par laprésentation de divers ateliers portant sur la com-munication, les communautés en pratique, la lit-tératie en famille et la santé des familles.

Les participants pourront choisir parmi les atelierssuivants :

• Le stress et l’anxiété chez les enfants avecRodolphe Monette

• Apprentissage avec VAK avec Johanne Thériault

• Écoles en santé avec Nathalie Boivin et ShelleyRobichaud

• Les nouvelles drogues avec Cpl. DamienThériault

• Construire ensemble une vision partagée de l’ac-compagnement des parents avec GenevièveIssalys

• Communiquer avec son cœur : améliorer lacommunication parent-enfant avec MichelDrisdelle

• Littératie au préscolaire avec Viviane McEniry –offert aux éducateurs et intervenants présco-laires.

Prix de la Commissionnationale des parents

Le Congrès des parents, c’est aussi une occasionpour les participants de repartir la valise garnie denouveaux livres. Cela s’explique par l’activitéd’échange et de vente de livres usagés organisée encollaboration avec le programme Recyc’Livre!

En soirée samedi, ce sera la remise du Prix de laCommission nationale des parents lors d’un ban-quet destiné à célébrer les 20 ans d’existence del’association.

Martyne Huot, fondatrice du Réseau Famillesaujourd’hui, sera la conférencière invitée pourl’occasion et elle abordera le thème Les SuperParents.

Le Congrès des parents francophones se tiendraà Dieppe au même moment que celui du MACS-NB

C’

Pour information : téléphonez au 506-859-8107,ou consultez le site Web (www.afpnb.ca) pour vous inscrire en ligne.

Michel Drisdelle

Martyne Huot

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Clin d’oeil sur nos membres

e Cyclothon des Résidences Mgr-Chiasson inc. de Shippagan estvraiment une belle histoire àsuccès. Au cours des 15dernières années, cette activité a

permis à l’établissement d’amasser près de125 000 $ (voir tableau).Il est certain que cemontant a grimpé en flèche depuisla tenue de la 16e édition qui a eu lieu le 16 septembredernier. En 2007, pour vous donner une meilleureidée, les participants avaient récolté la somme de plusde 11 600 $. Le comité organisateur prévoyait égaler etmême surpasser ce montant en 2008.

Qui a eu l’idée au départ?

Selon nos informations, l’idée du cyclothon estpartie en 1992 à la suite d’une balade en véloqu’ont entrepris six employées du Service alimen-taire de l’établissement dans le cadre de la semaineCanada en forme. Ces employées ont tout bon-nement décidé de sortir leur bicyclette et de se ren-dre à Tracadie-Sheila. Une fois rendues à destina-tion, elles se sont dit : « Pourquoi ne pas fairepareille activité l’an prochain afin de ramasser del’argent pour les activités des résidants? ». C’estainsi que le Cyclothon des résidences Mgr-Chiasson de Shippagan a vu le jour en 1993.

Pour la première édition, on a amassé un montantde 4 100 $, un résultat tellement encourageant quele cyclothon n’a jamais cessé depuis.

Où va l’argent?

Les Résidences Mgr-Chiasson ont pour missiond’assurer aux résidants leur bien-être et leursérénité. La raison d’être du Cyclothon mise doncsur la qualité de vie de ces personnes et l’argentamassé lors de cette activité est entièrement utilisépour elles. Les montants sont distribués de la façonsuivante : pour les activités récréatives des rési-dants; les cadeaux de Noël et le compte Cyclo-don.

Les activités récréatives des résidants comprennent,entre autres, des sorties au restaurant, des après-midi d’activités sociales avec musiciens, des ran-données en autobus pour visiter l’Aquarium etCentre marin, pour se rendre à d’autres foyers desoins ou pour assister à divers événements, commela fête de Sainte-Anne.

Pour Noël, chaque résidant reçoit un cadeau d’unevaleur de 35 $ à 40 $. Au cours de cette activité, lepère Noël, la mère Noël et parfois même des petitslutins se rendent au foyer pour agrémenter le Noëldes résidants.

Quant au compte Cyclo-don, il sert à l’améliora-tion de la vie des résidants. « À titre d’exemple,dans le passé, nous avons aménagé la chambre dessoins palliatifs et nous avons fait l’achatd’équipements spéciaux pour la chambre de sti-mulation sensorielle. Cette chambre a été planifiéeselon l’approche Snoezelen, où l’ambiance estcréée par un éclairage tamisé et agrémentée d’unemusique douce et d’équipements qui favorisent larelaxation et la stimulation par les sens. Grâce à cecompte, nous avons fait l’acquisition aussi de cer-tains appareils qui servent à conserver l’autonomiede nos résidants, dont une marchette qui sert àl’Aide en réadaptation pour ceux et celles en perted’autonomie », a raconté Anne-Marie RichardsonChiasson.

Voilà donc toute l’utilité que représentele Cyclothon des Résidences Mgr-Chiasson de Shippagan. Ne reste qu’à luisouhaiter longue vie!

Depuis 16 ans

Le Cyclothon des Résidences Mgr-Chiasson deShippagan est le meilleur ami des résidants

L

MONTANTS RÉCOLTÉS

1993 4 090,57 $

1994 3 752,39 $

1995 6 366,19 $

1996 7 976,19 $

1997 6 143,20 $

1998 5 133,67 $

1999 5 614,00 $

2000 7 538,52 $

2001 11 096,62 $

2002 11 990,90 $

2003 10 982,67 $

2004 10 391,82 $

2005 9 218,45 $

2006 11 715,68 $

2007 11 677,92 $

CYCLOTHON

DESRÉSIDENCESMGR-CHIASSON

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Saint-Antoine a accueilli23 nouvelles familles en 2007...

ans dérouler le tapis rouge, leVillage de Saint-Antoine se faitun devoir d’accueillir à brasouverts ceux et celles quidésirent s’établir dans la

municipalité.

Ce printemps, et ce, pour la première fois, lamunicipalité a souligné l’arrivée de ses nou-veaux arrivants de 2007 en allant directementchez eux pour leur offrir un sac-cadeau.

En 2007, Saint-Antoine a accueilli 23 nouvellesfamilles, ce qui est quand même assez impres-

Ssionnant. Pour leur visite chez les nouveauxarrivants, les membres du comité d’accueil s’é-taient divisés en groupes de deux, et chaquegroupe a rencontré de quatre à cinq familles.

Pour faire connaissance, les membres s’étaientpréparé une série de questions : d’où viennent-ils?, les raisons qui les ont incités à venir s’établirà Saint-Antoine?, qu’est-ce qu’ils aiment en par-ticulier de la municipalité?, et autres questionsdu genre. Les nouveaux arrivants pouvaient euxaussi poser des questions à leur tour.

Bref, cette première rencontre qui se veut ami-cale a comme objectif d’apprendre à mieux seconnaître et à s’assurer que tous se sentent lesbienvenus.

Dans le sac-cadeau, on retrouve une panoplied’articles, comme le dépliant du Village de Saint-Antoine, une tasse et une plume de la CaissePopulaire, un cahier à colorier, une bouteilled’eau/emblème du village, des plantes provenantde chez la fleuriste, des plateaux de desserts (faitspar chaque membre du comité), ainsi que laliste des comités et entreprises basés à Saint-Antoine.

Dans la photo, Ronald Cormier (membre du comité d’accueil), Karissa, Jacques et Mélissa Mercier (nouvelle famille)et Murielle Léger (membre du comité d’accueil).

La maman, Annick Fournier, est membre actif de notre conseil d’administration duMACS-NB. Au nom de tous les membres nous tenons à te féliciter ainsi que tonconjoint, Alain, pour ce magnifique bébé.

Des parents comblés de bonheur : Alain et Annick Fournier affichent leurplus beau sourire en se faisant photographier avec leur petit trésor, Fannie.

et un nouveau bébé est arrivédans la municipalité !

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orsque des communautés lais-sent de côté leurs différends etdécident de travailler maindans la main, tout devient pos-sible si on pilote un dossier

ensemble. La dernière initiative mise del’avant conjointement par la municipalitéde Paquetville et celle de Saint-Isidore enest un parfait exemple.

Les deux communautés ont vu leurs efforts récom-pensés lorsque le gouvernement provincial a annon-cé, en juillet dernier, un investissement de 37 000 $qui aidera à inscrire les adresses résidentielles etcommerciales de la Péninsule acadienne dans le re-gistre du système mondial de localisation (GPS).

« Cet investissement contribuera au développementéconomique et touristique de la Péninsule aca-dienne, a déclaré le ministre des Transports, DenisLandry. L'inscription des adresses résidentielles etcommerciales dans le système sera avantageuse pourdes raisons de sécurité, et les touristes qui circulerontdans la région, surtout l'année prochaine, dans le

Paquetville et Saint-Isidore ont relevé le défi

Lcadre du Congrès mondial acadien, pourront repérerles hôtels, les chalets, les terrains de camping et biend'autres attractions dans la région.»

On sait que le GPS s'est répandu à l'échelle mondi-ale comme aide à la navigation, de même quecomme outil pratique pour la cartographie, l'arpen-tage, le commerce, les applications scientifiques etmême certains passe-temps. Cet outil peut aussiservir comme référence chronologique précise pourplusieurs applications, y compris l'étude scientifiquedes tremblements de terre et la synchronisation desréseaux de télécommunication.

Réaction des deux maires

« J'aimerais féliciter les personnes qui ont travaillé àla réalisation du projet de GPS pour la Péninsule aca-dienne, a déclaré André Gozzo, maire de Paquetville.Un merci exceptionnel aux partenaires financiers,tant des secteurs privé, municipal que gouvernemen-tal pour leurs contributions. Sans eux, ce projetimportant n'aurait probablement pas vu le jour. »

De son côté, la municipalité de Saint-Isidore est fièred'être associée avec le village de Paquetville commecollectivités instigatrices de cette importante initiativede développement économique pour la Péninsuleacadienne. C’est ce qu’a déclaré la mairesse de Saint-Isidore, Cécile Renaud.

« Le travail d'équipe des deuxmunicipalités a permisde mener à terme ce beau projet. Pour leurs contri-butions, merci au gouvernement du Nouveau-Brunswick, aux municipalités de la Péninsule acadi-enne et à tous les autres partenaires financiers. »

À noter que le financement du projet sera fourni àmême le Fonds de développement économique de laPéninsule acadienne d'une valeur de 50 millions $,dont la gestion a été confiée à la Société dedéveloppement régional (SDR). La SDR est unesociété de la Couronne provinciale qui s'occupe deplanifier, de coordonner et de mettre en œuvre desinitiatives de développement régional et économiquepour le gouvernement du N.-B.

Source : CNB

Système de GPS dans

Photo prise lors de la signature de l’entente. Assis, dans l'ordre habituel : le maire de Paquetville, André Gozzo; la directrice générale par intérim dela Collectivité ingénieuse de la Péninsule acadienne (CIPA), Murielle Plourde, et la mairesse de Saint-Isidore, Cécile Renaud.

Debout, à l'arrière, le ministre des Transports, Denis Landry, le ministre du Mieux-être, de la Culture et du Sport, Hédard Albert,et le ministre des Finances, Victor Boudreau, également responsable de la Société de développement régional.

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« Dans le but de mieux soutenir l’industrie touristique utilisant deplus en plus la géolocalisation par satellite (GPS), les municipalitésde Paquetville et Saint-Isidore nous ont mandaté pour voir à lacréation de bases de données géoréférencées d’infrastructures dela Péninsule acadienne. Je tiens à rappeler que la CIPA est unorganisme à but non lucratif de niveau national en matière dedéveloppement rural durable mettant en valeur une utilisation plusstratégique des nouvelles technologies de l’information et descommunications », a déclaré le directeur général adjoint, GuyLanteigne.

Les entreprises et organismes de la région sont invités à s’in-former à savoir s’ils peuvent encore s’enregistrer gratuitement surle site Internet de la CIPA. Restaurants, commerces de détail, sta-tions-service, lieux d’hébergement, sites touristiques, patrimoni-aux et religieux, institutions financières, établissements culturels etsportifs et autres sontvisés par cette invitation.Pour plus de détails, vi-sitez le site de la CIPA(www.cipanb.ca).

Chapeau àPaulette Noël

De son côté, l’adminis-tratrice de la municipa-lité de Paquetville,Murielle Gallien, a tenu àrappeler que c’estPaulette Noël qui a lancél’idée au départ. Femmedynamique, Paulette esttrès engagée au sein duCongrès Mondial Acadien 2009.

« Pour notre projet, elle avait approché la CIPA pour saisir sonniveau d’intérêt et connaître les possibilités sur le plan tech-nologique et professionnel. Après cette rencontre qui s’est avéréeconcluante, Mme Noël a demandé aux deux municipalités(Paquetville et Saint-Isidore) d’être les porteurs de ce dossier. »

« Comme première démarche, nous avons entrepris un travail demobilisation. Nous avons approché une série d’organismes, que cesoit le RDÉE du Nouveau-Brunswick, Entreprise Péninsule, leForum des maires de la Péninsule acadienne, les Chambres decommerce de la région, la Société de développement régional et leCongrès mondial acadien 2009 pour obtenir leur appui, ce quenous avons reçu. Nous avons obtenu la même réception de la partde diverses compagnies, comme St-Isidore Asphalte et GabrielHaché ltée. L’objectif était d’établir un solide partenariat dans cedossier, et c’est ce qui s’est produit. »

Réaction de la CIPA

la Péninsule acadienne

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ans le cadre du projet desécoles communautairesaccréditées du ministère del’Éducation du N.-B., l’écoleErnest-Lang, de Saint-

François, a profité de sa première célébra-tion pédagogique entrepreneuriale en juindernier pour faire le lancement du pro-gramme orientant et novateur sELect.

Chaque lettre du mot sELect représente un voletdéveloppé par l’école :

s - Santé (sports et loisirs)E - Environnement (3R)L - Langue, arts et culturee- Entrepreneuriat conscient et

appartenancec - Communauté + autosuffisance

(transformation et production)t - Technologie et sciences

Lancement du programme sELect de l’écoleErnest-Lang, de Saint-François

D Selon la directrice de l’école, Carole Nadeau-Côté, le programme d’apprentissage orientant etnovateur a pour mandat d’assurer le sens et lacohérence, au fil du temps, de toutes les actionspédagogiques et éducatives posées par les mem-bres du personnel de l’école et les partenairesintervenants dans l’école communautaire.

« Concrètement, le programme sELect est promu àl’école Ernest-Lang au moyen d’une programma-tion de différentes activités et projets », de déclarerMme Nadeau-Côté.

« La première célébration pédagogique entrepre-neuriale est un exemple concret où tous lesenfants de l’école, appuyés de leurs enseignantset bénévoles, ont démontré le fonctionnement dunouveau programme sELect au moyen de petitesmicro-entreprises. Tout cela en synergie avec lesprogrammes d’études du ministère de l’Éduca-tion du N.-B. »

« Le plaisir d’apprendre etd’être heureux à l’école estsans aucun doute la con-séquence évidente de lamise en œuvre de ce pro-

gramme. Un antidote àl’inégalité des chances, au

décrochage et à la pauvreté »,nous dit la directrice.

Après l’école Régionale de Saint-André, l’écoleErnest-Lang, de Saint-François, devient la deu-xième école du District scolaire 3 à mettre en œuvrele modèle de l’école communautaire entrepre-neuriale au sein de son établissement.

L’approche en entrepreneuriat conscient vise essentiellement le développement graduel des compétencesentrepreneuriales chez l’enfant. Ici, nos deux étudiants semblent bien concentrés sur leur travail lors de la

première célébration pédagogique entrepreneuriale.

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e 10 juin 1978, le Centre com-munautaire Sainte-Anne (CCSA),de Fredericton, ouvrait sesportes. L’année 2008 marquedonc les 30 ans de cette institu-

tion, qui fut le premier complexe scolairecommunautaire à voir le jour au Canada.

Trente ans plus tard, avec l’aboutissement d’impor-tants travaux d’agrandissement évalués à près de25 millions $, le CCSA est en voie de devenir un desplus grands édifices gouvernementaux de laprovince. D’ici à la fin de 2008, plusieurs nouveauxservices s’ajouteront à ceux déjà en place : la nou-velle école des Bâtisseurs, un centre de santé com-munautaire, une maison des jeunes, un café-bistroet une salle du patrimoine. Sans oublier leslocataires qui ont connu d’importants change-ments. La garderie Au P’tit Monde de Franco aemménagé dans de nouveaux locaux modernes etplus spacieux. La bibliothèque Dre-Marguerite-Michaud a doublé de superficie. CJPN – Radio

Fredericton a ajouté un deuxième studio et rénovéses bureaux ; ainsi que le nouvel atelier d’artsindustriels qui s’est ajouté à l’école Sainte-Anne. Lagrande ouverture officielle du « nouveau » CCSAaura lieu en mars 2009.

Une panoplie d’activités

Les 30 ans du CCSA ont été soulignés par plusieursévénements d’envergure, notamment le gala du30e qui a eu lieu en avril 2008 au DeltaFredericton. Près de 300 personnes se sontdéplacées afin de rendre hommage au CCSA. Cettesoirée mémorable s’est terminée avec un spectacledu groupe franco-ontarien, Swing.

Le déjeuner du 30e s’est tenu le 10 juin, date offi-cielle de l’ouverture du CCSA en 1978. La PremièreChaîne de Radio-Canada en Atlantique et CJPN-Radio Fredericton ont diffusé leur émission mati-nale en direct de la cafétéria de l’école des

Bâtisseurs. Un peu plus de 250 membres de la com-munauté francophone et francophile de la régionde Fredericton ont participé à cet événementrassembleur qui s’est avéré un franc succès.

L’année 2008 aura aussi été marquée par unimportant exercice de réflexion et de consultationpublique afin que le CCSA puisse se donner un plande développement. Ce document qui sera publié àl’automne 2008 permettra au CCSA de faire face àses nouvelles réalités pour les cinq prochainesannées.

Un vent de changement et de renouveau souffleprésentement sur le CCSA et la communauté qu’ildessert. L’avenir s’annonce des plus prometteurspour cette institution qui prend finalement toute laplace qu’elle mérite, qui s’affiche et qui s’engage.

Source : François AlbertCCSA

Les 30 ans du CCSA de Fredericton

Une année de rassemblements et de réflexions

Dans la photo, Stéphane Leclair, directeur général actuel du CCSA, à gauche, montre l’affiche et le logo officiel du 30e anniversaireà Bernard Poirier. M Poirier fut le premier président du Conseil communautaire Sainte-Anne, en 1977.

L

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es célébrations entourant laréouverture officielle duCentre scolaire-communau-taire Samuel-de-Champlain àSaint-Jean ont été couronnées

d’un franc succès. L’esprit était véritable-ment à la fête et les nombreux dignitaireset invités présents ont bien répondu àl’appel.

Ce fut une journée de la fin mai bien remplie. À laconférence de presse du matin, plus de 70 person-nes se sont regroupées dans le Salon Irène-Grant-Guérette pour entendre les propos des principauxdignitaires. Étaient présents, entre autres, le pre-mier ministre du Nouveau-Brunswick, ShawnGraham, la secrétaire parlementaire du premierministre du Canada et de la Condition féminine, etdéputée de Beauport–Limoilou, Sylvie Boucher, leprésident du Conseil d'éducation du District 1,Ernest Thibodeau, ainsi que le président de l’ARCfde Saint-Jean, Guy Léger.

Les célébrations se sont ensuite déplacées dans legymnase bondé à pleine capacité. Les invités ont eudroit à divers numéros préparés par les jeunes et lesenseignants de l’école, de même que des membresde la communauté. L’un des moments forts de lacérémonie est survenu lorsque le premier ministreGraham et Madame Boucher ont été invités àouvrir une boîte mystérieuse dans laquelle a surgiun Samuel-de-Champlain élégant et courtois.Saluant ses deux « libérateurs », il leur a présentéune plaque commémorant la dernière phase d’ex-pansion du Centre scolaire-communautaire quisera installée à l’entrée.

Le reste de la journée a été fort occupé avecplusieurs activités au programme. Notamment, leMédicentre a offert des séances d’information sur lasanté, alors que les jeunes regroupés dans un autreendroit ont visiblement apprécié le Salon Wii surécran géant. Les plus jeunes n’étaient pas en resteavec le festi-garderie organisé par le Service de

garde de l’ARCf. Enfin, les lectures animées dePresto et Balthazar en ont aussi émerveillé plusd’un dans la bibliothèque Le Cormoran.

Finalement, dans le dernier droit des festivités,deux activités phares ont résumé l’essentiel de cettejournée mémorable, soit le vernissage des œuvresde la peintre Irène Grant-Guérette et le spectacleCarte blanche aux artistes d’Ode à l’Acadie.L’exposition La marche de la vie a permis auxSaint-Jeannois d’admirer une vingtaine d’œuvresde la peintre et le spectacle Carte blanche était toutsimplement magique.

Voilà une journée qui restera gravée longtempsdans les annales du Centre scolaire-communau-taire Samuel-de-Champlain.

Source : Éric Kennedy et le journal Saint-Jeannois.

Des célébrations hautes en couleur auCentre scolaire-communautaire Samuel-de-Champlain

L

Comptant à l'origine environ 101 000 pieds carrés, le Centre scolaire-communautaire Samuel-de-Champlain s'étend maintenant sur plus de 174 000pieds carrés. Il va sans dire que cet agrandissement majeur répond davantage aux besoins scolaires et communautaires de la population francophone

et francophile de la grande région de Saint-Jean.

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près des débuts timides, lescélébrations du 15 août dansla grande région de Miramichi,jour de notre Fête nationale,sont devenues une véritable

histoire à succès et l’année 2008 n’a pasfait exception à la règle.

Pour une douzième année consécutive, les fran-cophones de la région de Miramichi, Baie-Sainte-Anne, Rogersville et Néguac ont pu danser etchanter au son de la musique acadienne lors de lafête du 15 août.

On évalue à plus de 700 le nombre de personnesqui se sont déplacées au Centre Civique deMiramichi pour l’occasion. C’est dans uneambiance de fête qu’ont débuté les cérémonies pro-tocolaires.

Le maire francophonenouvellement élu de

Miramichi, GerryCormier, a interprété

l’Ave Maris Stella.Un moment fort dans

l’histoire de la région, ilva sans dire.

Ensuite, place à la musique traditionnelle et cajunavec des groupes de la région accompagnés de leurmandoline, violon, accordéon et guitare. Des metstypiquement acadiens, préparés par la commu-nauté, ont été servis et des activités pour enfantsétaient aussi au programme. Bref, ce fut vraimentune belle réussite pour les employés du secteurcommunautaire du Carrefour Beausoleil quiétaient les principaux organisateurs.

Que de chemin parcouru…

Il faut dire que dans les communautés minori-taires francophones comme celle de Miramichi, lafête du 15 août prend une signification toute parti-culière. C’est au début des années 1980 que leCercle français a débuté les premières festivitésentourant la Fête nationale de l’Acadie. Au pro-gramme, on y retrouvait le lever du drapeau, unemesse, une épluchette de blé d’Inde et autres. Cesactivités se tenaient souvent dans la petite commu-

nauté de Beaverbrook-Bellefond qui était la seule àdisposer d’une église française.

Puis, l’année 1985 marque l’arrivée du CarrefourBeausoleil et avec sa présence, les célébrationsentourant le 15 août ont pris de l’ampleur. Dès1986, on a mis sur pied le Festival du Réveil qui s’é-tendait sur trois jours. Pour cette grande première,plus de 13 activités étaient au programme.

Au fil des ans, la formule s’est diversifiée; des acti-vités ont cédé la place à d’autres, tandis que desgroupes fort populaires nous ont constamment faithonneur de leur présence. Grand Dérangement,Blou, Trans Akadi, Danny Boudreau et biend’autres ont défilé sur scène depuis que l’on célèbrela Fête nationale.

Fait important dans l’histoire de la région. En1996, pour la première fois, certaines activités sontprésentées dans le centre-ville du quartierNewcastle de Miramichi. Ce geste des francophonesde la Miramichi et de la région leur a permis dedémontrer leur sentiment d’appartenance, leurfierté ainsi que leur volonté de participer pleine-ment à la vie et au développement de la région.

Source : Huguette DuguayAgente des communications au CarrefourBeausoleil

Les fêtes acadiennes à Miramichiprennent de plus en plus d’ampleur

A

Même les toutous ont participé à la fête.

Ces dames avaient le cœur à la fête avec leurs superbes habits aux couleurs acadiennes.

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u début dumois d’avril, le Villagede Balmoral a entrepris unevaste campagne de consultationpublique auprès des citoyens etentrepreneurs locaux. Le but de

l’exercice était de recueillir leurs commen-taires face à l’avenir de la communauté enrapport avec tous les projets de développe-ment potentiel sur le territoire.

« Tous les sujets étaient sur la table. Les gens ont eul’occasion d’exprimer leurs opinions sur une variétéde dossiers, notamment les services offerts dans lacommunauté, l’environnement, les infrastructures,les arts, la culture, les sports, les jeunes, l’école com-munautaire, la qualité de vie, le développementéconomique, les éoliennes, l’engagement béné-vole et autres », a indiqué le directeur du développe-ment durable, Gilles LePage.

C’est au mois de juin 2008 que le conseil muni-cipal de Balmoral a dévoilé le rapport final du Plande développement durable communautaire. Nousvous présentons les principales conclusions du rap-port.

Les principes directeursLa responsabilité économique de la communautése définit comme étant l’obligation d’appuyer etd’encourager les entrepreneurs locaux, d’offrir desservices aux secteurs commercial, industriel etmanufacturier, de développer et d’implanter lesénergies vertes, de favoriser le développement duSite industriel et de favoriser le recrutement et larétention de jeunes professionnels.

La responsabilité sociale de la communauté sedéfinit comme étant l’obligation d’appuyer et des’impliquer au sein des organismes communau-taires, d’offrir des services et activités qui ont glo-balement une incidence positive sur l’ensemble dela communauté, de protéger, maintenir et amélior-er les infrastructures communautaires, de protégerle bien-être et les biens des citoyens.

La responsabilité écologique de la communauté sedéfinit comme étant l’obligation de protéger l’envi-ronnement, de favoriser l’implantation d’énergiesvertes, de favoriser le recyclage, de gérer efficace-ment l’utilisation de l’eau potable et des terres.

Balmoral adopte un Plan de développementdurable communautaire

ALa participation de la population a été positive àbien des égards, comme en fait foi d’ailleurs le com-muniqué émis un mois plus tard (mai 2008).L’intérêt démontré par les gens de la communauté apermis au conseil municipal du Village de Balmoralde pouvoir établir un certain nombre de priorités, unbilan qui a été dévoilé aux citoyens lors d’une ren-contre publique tenue le mercredi 7 mai.

Lors de cette soirée, la communauté s’est dotée deprincipes directeurs par rapport aux responsabilitéséconomiques, sociales et écologiques. Les partici-pants ont ensuite suggéré de nommer un ou desresponsables, ainsi qu’un échéancier pour chaqueactivité ou projet ressorti lors des consultationspubliques. Le maire, Hébert D. Arseneault, s’estengagé à ce que le Conseil municipal travaille enétroite relation avec les organismes et citoyenschoisis pour assurer la mise en œuvre des projets.

Les priorités• Éoliennes communautaires• Protéger l’allocation de bois• Embauche d’un directeur des loisirs• Développer une stratégie de marketing• École communautaire• Développement économique• Développement touristique• Amélioration des services pour cellulaires

ConclusionLe Conseil municipal doit prendre le « lead » dansles dossiers et s’engager à travailler avec les orga-nismes et citoyens ciblés pour voir à la mise enœuvre du Plan opérationnel établi.

Les citoyens, organismes et entreprises doivent seresponsabiliser envers le Plan opérationnel et lacommunauté.

Les consultations ont permis aux participants demieux se connaître et de discuter ensemble des prio-rités à établir pour notre communauté.

RecommandationsQue le conseil municipal se positionne sur les dossiersprioritaires établis en se fixant des objectifs précis.

De la liste des 60 activités ou projets énumérés dansle cadre de cette consultation, les participants se sontentendus sur les initiatives considérés prioritaires, afait savoir le directeur du développement durable.Les priorités visées sont : l’implantation d’éoliennescommunautaires, le maintien de l’allocation de boisdans la région, les loisirs, le développement d’unestratégie de marketing, le concept d’école commu-nautaire, le développement économique, ledéveloppement touristique et l’amélioration desservices pour cellulaires.

« Après seulement quelques mois, plusieurs dossierssont suivis quotidiennement et progressent très bien.Les priorités établies sont larges et les circonstancesfont que plusieurs dossiers sont chauds en mêmetemps », a conclu Gilles LePage.

Que le conseil municipal forme des comités ad hocpour des priorités spécifiques et que les «experts»de notre communauté s’impliquent.

Qu’une évaluation biannuelle du Plan d’opérationsoit soumise au conseil municipal et publiquementpar le directeur du développement durable.

Que les organismes, entreprises et citoyens identi-fiés pour assumer la responsabilité des dossierssoient rencontrés dans les plus brefs délais afin deleur présenter le Plan élaboré par la communauté.

Résumé du rapport final

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ien comprendre les nouveauxbesoins et les préoccupationsde ses citoyens et citoyennesdans tous les secteurs d’activ-ités. La Ville de Tracadie-Sheila

a décidé d’en faire une priorité envoulant rapprocher davantage la popula-tion dans les affaires courantes de lamunicipalité.

Pour les élus municipaux, le développement de laville passe par un dialogue constant et constructifavec la population. Voilà pourquoi le conseil muni-cipal a pris la décision d’entamer un processus deplanification stratégique qui vise notamment unrapprochement avec les DSL, ainsi qu’avec lesresponsables des nombreux comités en place, et ce,tout en misant sur la création de comités consultat-ifs destinés aux jeunes et aux aînés.

Le maire, Aldéoda Losier, a déclaré qu’il est essen-tiel de prendre le pouls de la population sur unebase régulière et de s’assurer de véhiculer la bonneinformation en tout temps. « La Ville doit ouvrir sesportes à la discussion. Nous l’avons fait récemmentavec un groupe de jeunes qui est venu nous voirpour réclamer la mise en place d’un véloparc. Cefut un exercice bénéfique autant pour les élus quepour les jeunes qui étaient devant nous. »

Création de deux comités

M. Losier est d’avis que la création des deuxcomités consultatifs (jeunes et aînés) permettraitjustement au conseil de bien cerner les besoins deces deux groupes tout en alimentant les discus-

sions. M. le maire prétend que ces comités pour-raient servir de courroie de transmission entre lacommunauté et le conseil municipal.

Dans la planification stratégique, on va s’assurerque les deux comités en question sont représenta-tifs de tous les secteurs de la ville ou du GrandTracadie-Sheila, selon leur statut. La Ville veutégalement accentuer la communication avec lesDSL, d’où proviennent la majorité de la main-d’œuvre, ainsi que la clientèle des entreprises et desinfrastructures de Tracadie-Sheila. Aldéoda Losieraffirme que ces facteurs doivent même être pris enconsidération dans les prochains projets de lamunicipalité.

Lorsqu’il est questionde prochains projets,

on fait allusion à lacréation d’une

infrastructure deplanches à roulettes

et d’un véloparc pourles jeunes; à

l’agrandissement dela salle de spectacleArmand-Lavoie; et

à la bibliothèque quine suffit plus à la

demande entermes d’espace.

Et le mot de la fin revient à M. le maire : « Arrivonsune fois pour toutes à être prêts à écouter les genset à écouter la majorité des gens. Une communautéqui veut grandir ne doit pas s’arrêter sur deux outrois personnes qui sont contre ou l’inverse. On doitsaisir le message de la majorité et l’expliquer auxautres. L’important, c’est de travailler ensemble! »

À noter que ces nouvelles structures et la planifica-tion stratégique seront définies par le conseilmunicipal en respect des besoins exprimés par lescitoyens et citoyennes.

Une nouvelle planification stratégique est en route

Tracadie-Sheila veut entretenir un dialogueconstant avec la population

B

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est un projet qui se voulaitrassembleur et qui s’estavéré un très grand succès,dépassant même lesattentes de la Société de

développement du centre-ville (SDCV)d’Edmundston.Tel est le résultat plus que positif de la première édi-tion du Marché plein air sur la rue Hill. L’activité aattiré en moyenne plus de 500 personnes chaquesamedi matin pendant les mois de juillet, août etseptembre.

En entrevue, la directrice de la SDCV, MichelleDaigle, s’est dite comblée par la réaction positive dela population et par la qualité des exposants.

« C’est définitivement un succès sur toute la ligne,affirme Mme Daigle. Au départ, nous avions unequinzaine d’exposants et rapidement nous avonsatteint la trentaine. Au fil des semaines, le Marchéplein air est devenu un lieu de rencontre pour lesgens de la grande région du Madawaska. Mêmeque de nombreux touristes se sont joints à noustout au long de la saison estivale. »

« Pendant que les gens défilaient devant lesexposants pour se procurer des produits locaux,nous avions de l’animation musicale, et le déjeu-ner était servi sur place. Une belle atmosphère defête régnait à l’intérieur du Marché plein air. »

L’embarras du choix

Tous ceux et celles qui se déplaçaient pouvaientmettre la main sur des articles d’artisanat, des pro-duits du terroir et diverses petites douceurs locales.Au menu, à titre d’exemple, pain, fromage, confi-tures, produits d’érable, saucisses, légumes, vête-ments recyclés, tricot, peinture sur bois, bijoux,vinaigrettes, ployes, tableaux et autres.

Mme Daigle a bien apprécié les com-mentaires qui sont venusrégulièrement de la partdes consommateurs.Ces derniersréclamaient unendroit pourse procurerdes produits

frais de la région, et le Marché plein air est venucombler ce besoin. « Les gens n’ont pas hésité àféliciter la Société de développement du centre-villepour cette initiative. Ça fait plaisir à entendre! »

Elle a rappelé que l’objectif fondamental de cettedémarche était de créer un achalandage tôt lematin au centre-ville afin que la population aitl’occasion de se procurer des produits locaux, maisaussi de continuer leurs achats en visitant lesautres commerçants qui gravitent sur le territoire.Un objectif qui a été atteint de belle façon.

Pour ceux et celles qui se posent la question, leMarché plein air sur la rue Hill, à Edmundston,reviendra en 2009. Promesse de Michelle Daigle!

Le Marché plein air…l’un des grands succès de l’été à Edmundston

C’

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our répondre à de nouveauxbesoins à l’égard des person-nes aînées et des jeunes, enparticulier, la Ville de Dieppevient de créer un nouveau

poste. La communauté peut maintenantcompter sur un nouvel agent communau-taire section sport-vie active et tourismesportif en la personne de Jason Nadeau.

C’est le directeur par intérim au Service des loisirscommunautaires à Dieppe, Paul Chaddock, qui aconfirmé la nouvelle. Les responsabilités de Jason vi-seront notamment à épauler les groupes commu-nautaires dans le volet sport-vie active en établissant,entre autres, divers programmes qui favoriseront unmode de vie sain et à développer le tourisme sportif.« Dans ce dernier secteur, nous voulons élaborerune série de stratégies pour accueillir un plusgrand nombre de championnats d’envergure àl’échelle provinciale et au niveau de l’Atlantique. »

« En plus des retombées économiques importantesengendrées par de tels événements, nos jeunes ontla chance de voir défiler devant eux des athlètesd’élite, ce qui devient en soi une source de motiva-tion pour eux », de dire M. Chaddock en citant enexemple le Championnat canadien de cyclisme surpiste que la Ville de Dieppe a eu la chance d’ac-cueillir à quelques reprises.

La Ville de Dieppe continue de promouvoir le voletsport-vie active et le tourisme sportif

P

Mise en valeurdes sentiers pédestres

Par rapport au volet sport-vie active, la Ville tra-vaille en collaboration avec le comité Mieux-êtrepour initier un certain nombre de projets. L’une desinitiatives retenues est la mise en valeur et la pro-motion des sentiers pédestres.

« À Dieppe, nous devons avoir des sentiers de ran-donnée sur une distance d’environ 20 kilomètres.( À noter que le vélo et les patins à roues alignéessont permis à un certain nombre d’endroits biendéfinis). Nous voulons que les gens redécouvrentet utilisent à profusion nos sentiers. Pour ce faire,nous avons l’intention de publiciser davantagenos installations », raconte le représentant duService des loisirs communautaires.

« Un peu comme le fait Sentier N-B., on envisagede mettre en place un programme du genre«Passeport Santé ». Sur une base volontaire, lesutilisateurs pourraient recevoir ce guide et établirune série d’objectifs à atteindre en fixant leur pro-pre échéancier. En d’autres mots, chacun des par-ticipants irait à son propre rythme. Pour laprochaine rentrée scolaire, on songe à distribuer leguide dans les écoles pour encourager les élèves àparticiper à ce défi amical. »

Ravi de ces nouvelles mesures, Paul Chaddock tientà faire une mise au point. « À Dieppe, nous avons lachance d’avoir une population extrêmement activesur le plan sportif et récréatif. Il suffit de passer devantnos installations sportives en soirée pour s’en rendrecompte. Nos terrains sont utilisés en abondance parnos citoyens et citoyennes. Mais comme il y a tou-jours matière à amélioration, nous cherchons à ini-tier d’autres démarches pour pousser au maximumle concept de vie active dans notre communauté. »

La mise en valeur et la promotion des sentiers pédestres figurent parmi les priorités duService des loisirs communautaires.

Paul Chaddock

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Un éclatant succès !

est la seule conclusion à tirerdes célébrations entourant laJournée nationale de la santé(JNS) qui ont eu lieu le 12mai, au Centre K.-C.-Irving, à

Bathurst. Selon les membres du comitéorganisateur, plus de 200 personnes ontrépondu à l’invitation et elles n’ont pas étédéçues par la qualité et la diversité desactivités.

C’est sous le slogan « Marchons au K.-C.-Irvingpour le mieux-être », que les gens ont eu l’occasionde faire le plein d'information sur les ressources etles services disponibles actuellement dans la régionen matière de mieux-être. Sur une base volontaire,ils pouvaient recevoir aussi une évaluation som-maire de leur santé grâce aux professionnels surplace et faire quelques tours de marche sur la pisteintérieure. Bref, une belle journée gratuite rempliede plaisir et d’information pertinente.

Le RCS de Bathurst a célébré dignementla Journée nationale de la santé

« Dès l’an prochain, nous aimerions beaucoupque la Journée nationale de la santé soit célébréedans d’autres communautés et écoles francopho-nes ». C’est le souhait qu’a formulé l’une desprincipales organisatrices de l’événement,Nathalie Boivin.

Encore cette année, le Réseau Communauté ensanté de Bathurst est à l’origine de ce grand rendez-vous du 12 mai. Pour l’occasion, le Réseau a faitappel à des étudiants de 3e année inscrits au pro-gramme de baccalauréat en science infirmière àl'Université de Moncton, campus de Shippagan, ausite de Bathurst, pour s’associer à cette activité. Cesétudiants ont accompli une besogne remarquable !

C’

Dans la photo, les membres du comité organisateur : Marc-André Vienneau, Natacha LeBreton, Sylvie Levesque Babineau, Nathalie Boivin, KimBoucher et Anne Poirier

En bref…

- La journée du 12 mai a été déclaréeJournée nationale de la santé en l'hon-neur de Florence Nightingale, pionnièredans le domaine de la promotion de lasanté.

- Le Réseau Communauté en santé deBathurst est un organisme à but nonlucratif formé de citoyennes et decitoyens, de professionnels de la santé etd’organismes communautaires qui tra-vaillent à l’amélioration de la santé et à laqualité de vie des gens de Bathurst.

Le réseau a été créé par des intervenantsde la santé publique et des citoyens en1991. Depuis ce temps, plusieurs initia-tives ont été mises de l'avant, notammentle développement des Écoles en santéfrancophones au Nouveau-Brunswickainsi que la campagne médiatique « C’estquoi ton truc? ».

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a grande région de Caraquetpeut en être fière. En juindernier, le ministre de l’Éduca-tion, Kelly Lamrock, a annoncéque la polyvalente Louis-

Mailloux devenait la première école sec-ondaire communautaire francophone auNouveau-Brunswick.

L'école communautaire polyvalente Louis-Mailloux réunit près de 700 élèves de la 9e à la 12eannée, dans le District scolaire 9.L'entrepreneuriat, entre autres dans le domaine desmétiers, et les sciences sont les piliers éducatifs surlesquels cette école secondaire s'appuie pour bâtirson concept d'école communautaire. C'est unefaçon aussi d'inciter le personnel scolaire, les parentset la collectivité à prendre une part plus active àl'éducation des jeunes.

S’adressant directement aux élèves de la polyva-lente, le ministre a souligné que la communautéva prendre la responsabilité de leur réussite sco-laire. « Mais ça veut dire aussi que vous êtesresponsables de votre éducation. L'éducation ne selimite pas seulement à être assis dans un siège, à

apprendre les faits et à mémoriser. C'est vous quiallez créer votre propre savoir avec de l'expérience.Vous devenez maintenant des entrepreneurs devotre éducation. »

En 2008, le ministère de l'Éducation a investi 3,3millions $ dans l'initiative des écoles communau-taires. Le gouvernement vise à établir 75 écolescommunautaires d'ici à 2012.

L’établissement est prêt àrelever le défi

De son côté, le directeur de la polyvalente Louis-Mailloux, Philip Chiasson, est très heureux de ladécision du ministre et il entend bien démontrer àtous que l’institution est fin prête à relever le défi.

«Nous travaillons sur cette démarche depuis octo-bre 2007, a-t-il dit. Nous y avons cru dès le départ.Nous avons mobilisé tout le personnel pour devenirune école de demain, une école où les élèves n'au-ront pas peur de dépasser leurs enseignants.»

M. Chiasson est emballé par le volet entrepreneu-rial, un concept cher aux écoles communautaires.« Nous allons le faire par le biais des métiers. Nousavons eu de belles histoires à succès chez nous,cette année. Nous avons eu des jeunes qui étaientprêts à décrocher et les enseignants les ont ramenésen créant des liens avec eux. »

La mission communautaire de l'école Louis-Mailloux passera par le programme PLM en action,avec trois cibles éducatives (projets entrepreneuri-aux innovateurs, nouvelles sciences et la culture).« Nous y croyons sincèrement parce que c'est cequ'il y a de meilleur pour les jeunes de demain», aconclu Philip Chiasson en faisant allusion au con-cept d’école secondaire communautaire.

Tant la Ville de Caraquet que le MACS-NB applau-dissent cette distinction. Soulignons d’ailleurs quele MACS-NB collabore avec la Fédération desConseils d’éducation du N.-B. pour faire le pontentre les écoles communautaires et sa propreapproche avec les « Écoles en santé ».

L

La polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet est lapremière école secondaire communautaire francophone

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ent ans, ça se fête! En l’an2010, la Ville de Saint-Quentinva célébrer son centenaire. Cesera une fête grandiose qu’uncomité représentatif de la

population planifie dans les moindresdétails.C’est en septembre 2005 qu’une première invita-tion a été lancée à la population par les membresdu Comité culturel de la Ville pour la mise en placed’un comité.En janvier, un groupe de bénévoles représentant leComité culturel, le Conseil municipal, le Conseilparoissial, la Chambre de Commerce, la Sociétéculturelle des Hauts Plateaux, la Société du patri-moine, la jeunesse et l’âge d’or se sont officielle-ment rencontrés pour planifier les activités du 100eanniversaire.D’entrée de jeu, ce groupe a dû former des sous-comités, préciser les rôles et responsabilités et voirau mandat du comité principal. On s’est penchéaussi sur la programmation et l’on a élaboré unplan d’action en tenant compte des ressourceshumaines et financières de la communauté.

Bien du travail a été accompli

• Parmi les priorités, on a formé un comité per-manent représentatif de tous les paliers de lacommunauté (24 février 2006). Par la suite, ona procédé à la conception du logo créé parMichel Fortin.À l’occasion de cette grande fête, le comitéorganisateur prévoit aménager une infrastruc-ture d’envergure. Des reportages mensuelsseront publiés et diffusés dans les médias demême que des dépliants et des articles promo-tionnels seront offerts à la population.À titre d’information, sur le site Web de laVille (www.saintquentin.nb.ca), rubrique« Actualité » Fêtes du centenaire, on peut yrecueillir les données des citoyens originairesde Saint-Quentin et de ceux et celles qui ontdéjà vécu dans la ville.

Aperçu de la programmation

Dans la programmation préliminaire, plusieursvolets sont prévus :

• Culturel (Jam des orchestres, pièce de théâtre,spectacle de danse avec son et lumière, concertde la chorale);

• Patrimoine (sortie du livre du centenaireHistoire des Familles ), exposition d’objets etphotos historiques, calendrier du Centenaire,visites de lieux historiques, reconnaissance auxaïeux et un rallye de découvertes familiales;

• Social (souper d’accueil, fête des retrouvailles,brunch à l’érable, danses sociales);

• Divertissement et activités sportives (compéti-tion de planches à roulettes, rallye recherche enVTT). Pour plus de détails, consulter le siteinternet (www.saintquentin.nb.ca).

Riche en histoire et en culture, Saint-Quentin estreconnue pour son industrie forestière, l’agricultureet surtout l’hospitalité de sa communauté.

Rendez-vousdu 1er au 5 juillet 2010

Le comité a bien l’intention d’organiser unesemaine d’activités avant la tenue du FestivalWestern, soit du 1er au 5 juillet 2010. De plus, onlance un appel aux organismes communautairespour présenter des activités à saveur centenaire toutau long de l’année.Bien sûr, les responsables misent sur le partenariat,l’entraide et les ressources humaines pour faire decet événement un énorme succès.

« Sans la participation de tout ce beau monde,aucune de ces activités ne pourrait avoir lieu en2010. Mais nous ne sommes pas inquiets, car l’im-plication de nos gens a toujours été l’une desgrandes forces de notre communauté. »

Source : Comité principal des Fêtes duCentenaire de Saint-Quentin

La fête du 100e anniversaire se préparefébrilement à Saint-Quentin!

C

CONTOUR EN FORME DE FEUILLE D’ÉRABLECAPITALE DE L’ÉRABLE

LES ESPACES PLEIN AIR… une richesseLES CHAMPS DE SEMENCE… l’agricultureLES ARBRES… notre forêt mixteLES MONTAGNES… l’attrait touristique, les AppalachesLE CHEMIN… la route qui a commencé 100 ans passés et qui se poursuit vers l’avenirLES PERSONNAGES… l’intergénération, les aînés, la jeunesse, les générations passées etles descendants… en route vers l’avenir.LE CONCEPT DE MAIN DANS LA MAIN… l’entraide, le partage et la chaleur humaine.

(Le logo est l’œuvre de Michel Fortin)

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près avoir initié l’idée en jan-vier 2007, la mise sur pied ducomité Vert de l’Université deMoncton, campus de Shippagan(UMCS), a permis qu’un système

de recyclage du papier soit mis en place.Chaque membre du personnel s’est vuremettre un bac de recyclage pour sonbureau respectif.

Voilà l’aboutissement d’une démarche qui a nécessitétemps et efforts de la part des promoteurs qui ont dûfaire preuve de débrouillardise pour contourner uncertain nombre de problèmes.

Mise en place d’un système de recyclage de papier

Un projet réussi à l’UMCS

Maryse Haché, convaincue du bien-fondé de cettedémarche environnementale dès le départ, nous arelaté les étapes qui ont mené à l’application du sys-tème de recyclage. Maryse est responsable du sous-comité récupération recyclage au sein du comité Vertde l’UMCS.

« En janvier 2007, Fabrice Pernet, chercheur àl’Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC)et moi-même avons amorcé notre démarche quivisait à avoir un système de recyclage du papier àl’UMCS et à l’IRZC. Nous avons reçu l’approbationet l’appui des deux administrations concernées.

«Mais on s’est rapidement rendu compte que cen’était pas un projet si facile à réaliser. Nous avonseu notre lot de pépins, notamment en ce qui con-cerne le recrutement d’un organisme de la régionqui avait les capacités de pouvoir récupérer le papi-er à recycler de l’UMCS en très grand volume. »

Obstacles à surmonter…

«Puis, deux raisons précises nous empêchaient, aucampus, d’entreposer le papier entre chaque collecte.La première étant que l'UMCS doit se conformer entout temps à des règles strictes provenant du prévôt desincendies pour s’assurer d’avoir un lieu sécuritaire.La seconde raison était le manque flagrant d’espacephysique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’institu-tion. Nous avons examiné plusieurs alternatives, maissans trop de succès.

«En septembre 2007, le comité Vert de l’UMCS,regroupant des employés et des étudiants, a été fondé.Nous avonsmis en place des sous-comités responsablesde différents dossiers, dont celui évidemment du recy-clage du papier. Ce sous-comité est composé de MaryseHaché, Sylvain Meunier et Daniel Hétu (employés),

Aainsi que de deux étudiants, Mélanie Lebreton etPhillippe Rousselle.

«Notre priorité était bien sûr de trouver des solutionspour atteindre notre objectif. Dans nos recherches, noussommes tombés par hasard sur une entreprise del’Atlantique, ShredGuard, qui vient dans la région deShippagan une fois par mois. Sa spécialisation est ladestruction de papier confidentiel et le recyclage. Nousavons recommandéà l’administrationde l’UMCSd’allerde l’avant avec cette compagnie, ce qui fut accepté.

«Finalement, en juin 2008, l’UMCS a procédé à l’achatde bacs individuels de recyclage pour l’ensemble de sesemployés et a signé un contrat avec cette compagnie.»

Tout se passe bien…

«Depuis ce temps, le recyclage est bel et bien com-mencé au Campus de Shippagan. Au départ, nousavons été surpris par l’énorme quantité de papiersenvoyés au recyclage. Les conteneurs de la compagniede récupération se sont remplis en quelques jours.Nous aurons à passer au travers d’une certaine péri-ode d’adaptation, probablement pendant la premièreannée, afin de déterminer précisément la quantité depapier utilisée à l’UMCS. Ainsi, le nombre de con-teneurs sera adapté en conséquence.

«Maintenant le comité Vert va poursuivre son travaildu côté de la sensibilisation. Nous voulons faire réali-ser aux gens que tout cela a un coût et que la réduc-tion à la base demeure la meilleure solution. Nousvoulons également donner des trucs aux gens pouréconomiser le papier. Nous sommes convaincus quela mise en place de notre système de recyclage estbonne pour la planète et est positive pour le bien denos enfants. Si notre projet peut inciter divers organ-ismes ou entreprises à faire de même, ce sera super. »

La photo nous fait voir les membres du personnel au moment où ils ont reçu leur bac de recyclage.

Par son implication au sein du comité Vertde l’UMCS, Maryse Haché a joué un rôle depremier plan avec ses collègues dans lamise en place du système de recyclage.

Maryse Haché

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ncouragé par le résultat et letaux de satisfaction des partic-ipants de la première éditiondu programme Nouveaudépart! 55+ 2008, le Centre

de Bénévolat de la Péninsule Acadienne(CBPA) a accueilli un deuxième groupede 27 personnes au mois de juin poursuivre une formation de huit semaines.Les participants qui ont complété avecsuccès cette session étaient prêts à inté-grer le marché du travail dès le 11 août.

Ce programme Nouveau départ! 55+2008 estrendu possible grâce à la participation majeure deRessources humaines et Développement socialCanada et du ministère de l’Éducation postsec-ondaire, Formation et Travail du Nouveau-Brunswick. Cette initiative arrive à point pour lespersonnes de 55 à 64 ans désireuses de faire unretour sur le marché du travail à temps plein et defaçon permanente. Pour ces gens, il s’agit d’unechance unique de retrouver leur place dans lasociété et de reconquérir leur estime de soi.D’ailleurs, les commentaires émis par quelques par-ticipants du premier groupe (voir plus bas) sontassez éloquents.

Détails du programme

L’objectif de base du programme est de permettreaux participants de réintégrer le marché du travailde façon durable en ayant une expérience de travailpertinente dans le secteur privé. Chaque participant

est orienté selon son profil vers un des trois secteursvisés : manufacturier, service à la clientèle et santé.

Mais attention, c’est un programme sérieux qui néces-site un engagement et une discipline de la part de celuiou celle qui prend la décision d’y participer. La forma-tion est élaborée en fonction des besoins de l’industrie,en collaboration avec les employeurs et le CCNB-PA.

Différents sujets sont abordés pendant cette sessionde formation notamment la lecture de textes, larédaction, l’introduction à l’informatique et autraitement de textes, la façon de travailler en équipe,l’utilisation de sa créativité et autres. Bref, le CBPAmet tout en œuvre pour que le participant soit lemieux préparé, dans la mesure du possible, à faireface au marché du travail et à relever le défi.

Un engagement ferme

Le programme Nouveau départ! 55+2008 prévoitun engagement ferme autant de la part de l’em-ployeur que du participant. En signant l’entente,l’employeur confirme son intention de maintenir leparticipant en place une fois l’initiative terminée. Deson côté, l’employé s’engage à respecter les objectifsde l’initiative et à demeurer sur le marché du travailde façon durable.

Un premier bilanplus que positif

Dans le premier groupe, un total de 30 participantsont suivi une formation de six semaines prépara-

Une initiative pilotée par le CBPA

Des personnes de 55 à 64 ansretrouvent le sourire sur le marché du travail

Etoires à l’emploi (compétences essentielles, cartes decompétences : SIMDUT, hygiène, santé et sécurité autravail et RCR/Premiers soins) tandis que deuxautres semaines ont été consacrées à la préparationau travail (en entreprise manufacturière, en serviceà la clientèle ou en milieu de santé). Sur 30 parti-cipants, 22 d’entre eux occupent un emploi actuelle-ment.

Dans un article paru dans L’Acadie NOUVELLE, lescommentaires exprimés confirment à quel point ceprogramme est apprécié par les personnes qui ontsuivi la formation.

« Je me sentais totalement déconnecté de lasociété, avant de suivre le programme. Je nesortais plus de la maison et je n’avais plusaucun contact avec l’extérieur. Je me faisaisaussi des complexes avec mon âge. Mais jesuis content, parce que j’ai brisé la barrièrede l’âge et je retourne travailler ». (GérardRichard)

« J’ai aimé la formation parce que ça m’apermis de voir qu’il y avait d’autres person-nes dans la même situation que moi.Avant, je travaillais dans les “shops”, maisje n’avais pas de salaire. Là, j’ai trouvé unposte et c’est la première fois de ma vie queje vais sur le marché du travail et que je dis-cute de salaire. » (Stella Power)

Voici les participants qui ont pris part à la première session du programme Nouveau départ! 55+ 2008.

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oilà le type de partenariat quipourrait bien inciter un jourd’autres communautés ensanté à faire de même. Il estquestion ici de la collaboration

professionnelle qui existe depuis 2006entre l’Hôpital et Centre de santé commu-nautaire de Lamèque et la SociétéCoopérative de Lamèque.

Linda David, agente de développement du sociétari-at à la Coop, a expliqué ce que représente ce parte-nariat avec le Centre de santé. « Après avoir rencon-tré Marie-Josée Roussel au début de 2006, nousavons convenu qu’il serait intéressant que des pro-fessionnels de la santé viennent sur place à la Cooppartager leurs connaissances avec notre clientèle.Cette démarche cadrait parfaitement avec laprésence de notre pharmacie Medicine Shoppe. »

« Marie-Josée, agente communautaire à l’Hôpitalet Centre de santé communautaire , a été emballéepar les retombées positives d’un tel partenariatpour les deux institutions. Ainsi, Aurore Chiasson,infirmière à la clinique d’hypertension, et LiseBlanchard, diététiste, ont accepté de se rendre à laCoop sur une base occasionnelle. »

Comme premier geste concret, Mme Blanchard aoffert une formation de base au personnel de laCoop afin qu’il puisse lire et comprendre surtout lesens des étiquettes qu’on retrouve sur les produits,et ce, afin de pouvoir bien renseigner la clientèle.

Ensuite, la diététiste est revenue à au moins quatrereprises sur une période de deux ans rencontrer lesmembres. « À chaque fois, Lise fait le tour des rayonsd’épicerie avec un groupe de personnes. Elle en pro-fite pour leur fournir de l'information afin de lesaider à faire de meilleurs choix pour une bonne ali-mentation et à se procurer des aliments nutritifspour mieux contrôler les calories, le gras, lecholestérol et le sel dans les repas. Ces visites sont trèsappréciées par nos membres », souligne Mme David.

« D’ailleurs, cette initiative n’est pas étrangère à lamise en place d’une section spéciale à la Coop desproduits qui sont faibles en gras et en sucre et quiont une étiquette qui répond parfaitement auxbesoins des personnes atteintes de différents symp-tômes. Cette section est populaire à un point tel quenous envisageons sérieusement d’agrandir le rayond’au moins quatre pieds. »

Un partenariat intéressant à Lamèque

De son côté, la présence de l’infirmière, AuroreChiasson, est tout aussi appréciée par les membres.Mme Chiasson se tient à proximité de la pharma-cie et rencontre les clients. Elle exécute différentestâches à la demande des gens, que ce soit la prisede tension artérielle, l’analyse du taux decholestérol et autres. « Nos clients aiment bien ren-contrer Mme Chiasson. »

V

Cette photo a été prise lors d’une visite de la diététiste, Lise Blanchard, à la Société Coopérative deLamèque. De gauche à droite: Lise Blanchard, Rita Savoie, Danielle Duguay, Julie Bellefeuille,

Lucille Noël, Claudine Haché et Zénobie Haché.

LindaDavid dit espérer que ce partenariat avec l’Hôpitalet Centre de santé communautaire de Lamèque va sepoursuivre pendant de nombreuses années.

Elle a profité de l’occasion pour mentionner quedepuis l’année 2003, le personnel de la Coopérativea remis un montant de 6 375 $ à la Fondation del’hôpital de Lamèque tandis que la Coopérative aversé la somme de 15 000 $.

Nous apercevons ici l’infirmière, Aurore Chiasson, à droite, en compagnie de Claudine Jeanlors d’une clinique de dépistage d’hypertension.

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ne entente entre l'Institut derecherche sur les zonescôtières (IRZC) et le ParcAtlas touchant l'ensemence-ment de l'omble chevalier a

été signée au mois de juin.

Les deux parties ont officialisé leur collaborationpar une entente triennale pour la promotion et ladiffusion des connaissances sur l'omble chevalier.Le directeur général de l’IRZC, Gastien Godin, etJanet Arseneau, présidente du conseil d'administra-tion du Parc Atlas, étaient tous deux ravis de cettecollaboration qui se perpétue depuis 2005.

M. Godin a déclaré que l'Institut opère uneécloserie d'omble chevalier dans le cadre d'un pro-jet d'amélioration génétique financé par le Fondsd'innovation de l'Atlantique, la province duNouveau-Brunswick et des partenaires industrielsdu Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse etdu Québec. On vise le partage des connaissances,l'éducation et la promotion des activités derecherche.

De son côté, Mme Arseneau a expliqué que le ParcAtlas est reconnu à titre de centre récréotouristiqueà but non lucratif, dont les activités gravitentautour d'une ancienne carrière de pierre transfor-

mée en un lac profond et limpide. On veut y ense-mencer des ombles chevaliers dans le cadre d'uneactivité récréotouristique et éducative. Ce lac de 30mètres de profondeur offre une excellente qualitéd'eau claire et transparente.

« Le Parc Atlas, dit-elle, est le seul site de pêcherécréative de l'omble chevalier au Nouveau-Brunswick dont l'activité favorise le développementcommunautaire. Nous sommes fiers de dire quenos poissons sont d'excellente qualité et qu'ils

proviennent du Pavillon aquacole de l'Institut derecherche sur les zones côtières ».

Gastien Godin a ajouté que l'IRZC se veut un chef defile en nutrition physiologique et génétique des pois-sons. « Il faut aussi préciser que l'omble chevalier estun poisson d'une grande finesse, reconnu pour sachaire rosée savoureuse, ce qui en fait un produit d'ex-ception. Je me réjouis de l’occasion que nous avons dedévelopper l'aspect éducatif et promotionnel del'omble chevalier avec l'équipe du Parc Atlas. »

Ça bouge au Parc Atlas de Pointe-Verte

U

epuis maintenant un an, leCentre d’excellence en sci-ences agricoles et biotech-nologiques (CESAB) offre unprogramme d’Assistance de

laboratoire médical. Ce programme innova-teur de 40 semaines est unique en françaisau Nouveau-Brunswick. La formation se ter-mine par un stage en milieu de travail afinde permettre aux étudiants de mettre enpratique les notions acquises dans les coursthéoriques.

L’adjoint de laboratoire médical a un travail essentielà accomplir pour assurer le bon fonctionnement duservice. Ses tâches sont multiples. Il doit d’abordrecevoir l’échantillon du patient ou le recueillir lui-même dans certains cas. Ensuite, l’adjoint organiseles échantillons par département et en assure l’ex-pédition à d’autres centres hospitaliers lorsque que ças’avère nécessaire.

La santé… toujours présente au CESAB!!

D Il est aussi responsable de préparer les échantil-lons en vue de l’analyse; il s’occupe des méthodespréanalytiques. Finalement, l’adjoint de labora-toire médical prépare les « milieux de culture »des échantillons. Il accomplit toutes ces tâches enayant bien sûr un souci sur le contrôle de la qua-lité tout en respectant des pratiques de travailsécuritaires. Son rôle est vraiment important ausein d’une équipe de professionnels de la santé.

Selon la Société canadienne de science de labora-toire médical (SCSLM), les adjoints de labora-toire médical seront de plus en plus recherchés àl’échelle nationale, en raison de la populationvieillissante. En offrant ce programme de forma-tion, le CESAB a reconnu qu’il est primordial deformer ces futurs travailleurs afin qu’ils puissentrépondre à la demande grandissante. La premièrecohorte est à peine terminée que déjà 75 % desétudiants ont trouvé un emploi dans le domaine.

Source : CESAB

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es représentants du Secteurde l’éducation, de la kinési-ologie et de la récréologie del’Université de Moncton, cam-pus d’Edmundston (UMCE),

et du Collège communautaire duNouveau-Brunswick à Edmundston con-sidèrent la mise sur pied d’un coursavant-gardiste dont le but principal seraitde développer le quotient émotionnel(QE) au travail.Le succès dans le monde du travail dépend large-ment de la capacité qu’ont les employés à dévelop-per leur QE pour atteindre leurs objectifs person-nels et professionnels. Le personnel qui démontre

une intelligence émotionnelle en milieu de travailest davantage motivé et beaucoup plus apte à biencommuniquer.

Ces employés sont également plus enclins à tra-vailler efficacement en équipe. De plus, étant biendans leur peau, les risques d’épuisement profes-sionnel sont moindres. Lorsqu’ils sont conscientsde l’impact de leur QE et savent optimiser son utili-sation, les employés développent de meilleuresrelations interpersonnelles. L’importance grandis-sante de considérer le mieux-être en milieu de tra-vail rend ce projet encore plus pertinent.

Conscients de l’importance de développer l’intelli-

gence émotionnelle des employés en devenir quesont les étudiants, les intervenants sont présente-ment à considérer le développement d’un cours quipourrait intéresser à la fois les étudiants et lesenseignants du CCNB, de même que certainsemployeurs de la région. De plus en plus d’em-ployeurs tentent de tenir compte du QE lors desentrevues d’embauche. Les étudiants auraientdonc avantage à suivre ce cours optionnel.

Bien que ce projet éducatif soit encore au stadeembryonnaire, ses instigateurs croient profondé-ment aux retombées positives qu’un tel projetpourrait engendrer.

Source : Hugues Chiasson, de l'UMCE

D

L’élaboration d’un cours est prise en considération

L’UMCE et le CCNB-Edmundston se penchent sur lequotient émotionnel au travail

Voici les partenaires du projet de création d’un cours portant sur le développement du quotient émotionnel. Assis, de gauche à droite :Josée Beaulieu, conseillère aux ressources humaines et coordonnatrice à la sécurité chez Beaulieu Plumbing & Mechanical; Claude Carrier,professeur à l’UMCE et Louise Martin, consultante en formation continue au CCNB-Edmundston. Debout : Richard Doiron, directeur général

du CCNB-Edmundston et Sonia Michaud, directrice adjointe des Services éducatifs au CCNB-Edmundston.

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e Collège communautaire duN.-B. – Péninsule acadienne(CCNB-PA) a réalisé un trèsbon coup et la direction ainsique le personnel ont toutes les

raisons de manifester leur fierté.

En effet, après quatre ans de travail intense, de pré-paration de documents et de plusieurs séances denégociations avec les paliers gouvernementaux,l’institution a finalement procédé, au mois de juin,à l’inauguration du nouveau laboratoire d’aqua-culture.

Un grand jour dansla jeune histoire du

CCNB-PA et toutes lespersonnes qui ont misla main à la pâte pouratteindre cet objectifultime peuvent dire…

Mission accomplie.

D’ailleurs, le sourire de la directrice générale,Thérèse Finn-McGraw, à l’occasion de la céré-monie officielle, en disait long sur son niveau desatisfaction.

« Nous n’avons pas une très grosse équipe à notrecampus et le laboratoire d’aquaculture est le pre-mier projet d’infrastructure d’envergure que nousavons réalisé! Grâce au travail dédié du personnel,nos futurs étudiants pourront bénéficier d’un labo-ratoire des plus modernes, d’une embarcation quipermettra d’effectuer le travail pratique sur les sitesaquacoles et prochainement, nous l’espérons, d’unsite aquacole ayant comme objectif la formation etla recherche. »

Le nouveau laboratoire d’aquaculture est munid’installations à la fine pointe de la technologie, cequi réjouit au plus haut point Luc Desjardins,instructeur à l’École des pêches. Les installationscomprennent un laboratoire sec, une salle pourpoissons marins, une salle pour poissons d’eaudouce, une salle d’algues et une autre pour lanourriture vivante. Une écloserie conchylicole etun atelier complètent le tableau.

Autre point positif :le CCNB-PA est enmesure d’ajouter

plusieurs cours à sonprogramme

d’aquaculture telsque : entrepreneurship,les nouvelles espècesaquacoles d’élevageet les techniques

d’écloserie conchylicole.La réalisation de cette initiative d’une très grandeimportance, tant pour le CCNB-PA que pour l’indus-trie aquacole, a été rendue possible grâce aux deuxpaliers gouvernementaux qui ont uni leurs effortspour investir la somme de plus de 1 847 000 $ pourles travaux de rénovation et l’achat d’équipements.

Le gouvernement du Canada, par l’entremise del’APÉCA, a investi la somme de 847 299 $, tandis quele gouvernement du N.-B. a injecté un montant de769 447 $ en vertu du Fonds des collectivités innova-trices (FCI).

Le CCNB-PA peut compter sur un laboratoired’aquaculture ultramoderne

L

Thérèse Finn McGraw, directrice générale du CCNB-PA, Hédard Albert, ministre et député de Caraquet et Yves Chouinard, directeur général,CCNB (francophone), ont procédé à la coupe officielle du ruban.

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activité physique, les randon-nées en plein air et de saineshabitudes alimentaires sonttous des ingrédients incon-tournables à la bonne santé

physique et mentale. L’école Place desJeunes à Bathurst, qui regroupe lesélèves de la 6e à la 8e année, mise beau-coup sur la promotion d’un mode de viesain, tant chez la communauté étudianteque du côté du personnel.

Sa dernière réalisation dans le cadre du pro-gramme École en santé en est un parfait exemple.Il s’agit d’un anneau de marche d’environ 350mètres (piste pédestre) qui a été aménagé à pro-ximité de l’école pour encourager les étudiants etl’ensemble de la communauté à prof-iter du bon air en faisant de l’activitéphysique.

Cette belle initiative de l’école Placedes Jeunes a été menée conjointementpar la direction et le Comité parentald’appui. Michel Doucet est le prési-dent de ce comité. Il a expliqué lesmotivations et les différentesdémarches qui ont permis l’aménage-ment de cette nouvelle installation.

« Depuis plusieurs années, la promo-tion de la santé vient entête de liste à notre école.D’ailleurs, notre motiva-tion profonde derrière ceprojet était de mettre enplace une autre infra-structure pour inciterjeunes et moins jeunes àsortir de la maison et àprofiter du plein air. »

Selon M. Doucet, l’objectifa été atteint. Depuis l’inau-guration de l’anneau demarche, en septembre2007, la populationutilise amplement cetteinstallation. « La piste esttrès achalandée pendantl’année scolaire et ensoirée. Il faut savoir aussique l’anneau de marchecontourne le terrain de

L’école Place des Jeunes à Bathurst

L’anneau de marche plaît beaucoup à la population

soccer, ce qui fait en sorte qu’il y a beaucoup de va-et-vient. Jusqu’à présent, nous avons entendu quedes commentaires positifs de la part des utilisateurset nous en sommes ravis. »

Il s’agit de la premièrephase du projet

Le président du Comité parental d’appui a ajoutéque de nombreuses personnes ont déployé beau-coup d’efforts bénévolement pour assurer la réus-site de l’initiative. « Qu’on le veuille ou non, der-rière chaque projet, il y a un aspect monétaire quis’y rattache. Ici, on parle d’un investissement de25 000 $. Nous avons réussi à convaincre des entre-prises et des particuliers à y participer financière-ment. Ces gens-là ont fait preuve d’une très grande

générosité, et je tiens à les remercier publiquement.Sans leur appui, il aurait été pratiquement impos-sible de réaliser le projet. »

Maintenant que la première phase est terminée,Michel Doucet et toute l’équipe commencent àsonger à la deuxième phase. « Tout au long del’anneau de marche, nous voulons améliorer l’en-vironnement sur le plan esthétique en ajoutant iciet là des aires de repos, des espaces de jeux et enretouchant l’aménagement paysager. Notreéchéancier est de finaliser le projet à temps pour larentrée scolaire 2009-2010. »

Le premier représentant des parents a précisé, enconclusion, que toutes les initiatives à l’école Placedes Jeunes respectent une seule ligne de pensée.

« Nous voulons tous que l’école sepositionne au cœur de la commu-nauté. Nous désirons que l’établisse-ment, que ce soit le gymnase, lesinstallations sportives, les salles deréunion et autres, soit accessible etouvert aux citoyens. C’est vraimentdans cette direction qu’on se dirige etc’est tant mieux. »

L’

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n mai dernier, les membres duConseil d’administration de Vieautonome Canada (VAC), ainsique des représentants duréseau francophone des Centres

de Ressource Vie Autonome(CRVA) du paysse sont réunis à l’Université de Moncton,campus de Shippagan (UMCS). Desdélégués représentant les CRVA de partoutau Canada (28 centres) étaient au rendez-vous. Ils ont beaucoup apprécié l’accueildes gens de la Péninsule acadienne et cer-tains sont même restés plus longtempspour visiter notre beau coin de pays.

Le CRVA-PA a également décerné des certificats dereconnaissance aux employeurs et leur a attribuéaussi le titre de membres corporatifs pour avoirembauché des personnes handicapées.Plus de 110 personnes ont été embauchées grâce auCRVA-PA depuis son existence et les employeurs ontcontribué activement à l’insertion sociale des per-sonnes handicapées dans la communauté.

Le CRVA-PA a tenu à souligner leur contribution aumouvement de la Vie autonome. Durant cette mêmejournée, une rencontre de réseautage a eu lieu avecles employeurs de la région. Ce rendez-vous a été unvrai succès et a été réalisé grâce au soutien du min-istère de l’Éducation postsecondaire, de laFormation et du Travail.

Toujours à la fin mai, le CRVA-PA a organisé l’acti-vité « Adoptez un député », un programme initié parl’Association du Nouveau-Brunswick pour l’intégra-tion communautaire (ANBIC). Lors de cette soirée,

Claude Landry, député de Tracadie-Sheila, PaulRobichaud, député de Shippagan-Lamèque-Miscou,l’honorable Hédard Albert, député de Caraquet etl’honorable Denis Landry, député de Centre-Péninsule-Saint-Sauveur, ont été adoptés par desfamilles avec un enfant ou un adulte ayant unhandicap. Bien entendu, l’objectif de l’ANBIC étaitde sensibiliser nos députés au quotidien des famillesd’accueil. Là aussi, l’activité a été novatrice etréussie.

Ça bouge au CRVA-PA

E

N’hésitez pas à communiquer avec les gens du CRVA-PA si vous avez des questions ousi vous voulez obtenir plus d’information sur nos programmes. Tél. : 336-1304 ou

www.crva-pa.ca

RENCONTRE DE RÉSEAUTAGE «ADOPTEZ UN DÉPUTÉ»

Le mandat du Centre de Ressource Vie Autonome - Région Péninsule AcadienneSoutenir ses membres, soit les personnes handicapées de la Péninsule acadienne.

Selon ses principes, le CRVA-PA se doit d'être:• Contrôlé par les consommateurs;

• Inter-handicaps;• Basé dans la communauté;

• Promouvoir l'intégration et la pleine participation.

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epuis déjà six ans, un servicede soutien à l’apprentissageest disponible au Collègecommunautaire du Nouveau-B r u n s w i c k - c a m p u s

d’Edmundston.

La présence d’une coordonnatrice attitrée à ceservice a permis au Campus de connaître de vérita-bles histoires à succès. Ces résultats plus que posi-tifs illustrent bien que l’apprentissage est l’affaire

Dde tous. En effet, des personnes qui travaillent enéquipe permettent à des étudiants de réaliser leursaspirations personnelles et professionnelles.

Quelques centaines d’étudiants fréquentent leCampus d’Edmundston. Dans le groupe, un cer-tain nombre d’étudiants éprouvent diverses diffi-cultés, et ce, depuis le début de leurs études pri-maires. Uniquement pour l’année 2007-2008, 50étudiants au total ont eu recours aux services desoutien à l’apprentissage. Trente d’entre eux n’au-

raient pas réussi à atteindre leurs objectifs de for-mation sans cet appui.

Qu’ils soient aux prises avec des troubles ou des dif-ficultés d’apprentissage ou atteints d’une déficienceintellectuelle ou physique, plusieurs étudiants ontun potentiel inouï. La réalisation de leurs objectifsprofessionnels passe donc par une grande volontéde leur part, mais aussi par la foi qu’ils ont dansleur ambition de réussir.

La coordonnatrice des servicesde soutien, les enseignantsconcernés et la conseillèrepédagogique se serrent tousles coudes afin que les étudi-ants reçoivent le soutiendont ils ont besoin. Ce sou-tien se traduit concrètementpar des adaptations dediverses activités, des accom-modements par l’utilisationd’outils d’apprentissage oude soutien pédagogique ouencore l’adaptation d’uneformation personnalisée àl’étudiant.

En résumé, le soutien à l’ap-prentissage se traduit par undéveloppement personnel etprofessionnel qui ne pourraitréussir autrement. Depuis2002, des réussites notoiresjustifient l’importance desoutenir l’apprentissage.Qu’il s’agisse de la réalisa-tion d’un rêve, de l’obtentiond’un emploi bien rémunéréou de la création d’uneentreprise, derrière chacunde ces exemples se cache unepersonne. Et cette personneest un étudiant qui caressedes projets, des rêves et desambitions. Grâce au pro-gramme de soutien à l’ap-prentissage, il réussit àcombler ses aspirations, tantsur le plan personnel queprofessionnel.

Au CCNB-campus d’Edmundston

Le soutien à l’apprentissage se traduitpar de belles réussites

De gauche à droite : Linda Tardif, coordonnatrice des Services de soutien à l’apprentissage etLouise Giroux-Cyr, enseignante-conseillère pédagogique.

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e gouvernement du Canada etla province du Nouveau-Brunswick ont officiellementannoncé une contribution de300 000 $ pour la rénovation

et l'agrandissement du Centre ÉvolutionJeunesse à Petit Rocher.

Anciennement connu sous le nom de Foyer desRameurs du Nord, le Centre Évolution Jeunesse inc.est un organisme à but non lucratif dont le man-dat est de voir à la rééducation et la réinsertion desjeunes âgés de 12 à 18 dans la communauté.L’établissement fournit des services en coopérationavec le ministère du Développement social et leministère de la Sécurité publique.

Le projet de rénovation et d'agrandissement prévoitl'ajout d'une unité de crise du logement, une unitéde logement pour les jeunes de 8 à 12 ans, ainsique des salles pour les activités récréatives, dethérapie et de consultation.

L

Le montant de 300 000 $ est fourni dans le cadre duprogramme d'amélioration des maisonsd'hébergement, un programme à frais partagésfédéral provincial, afin d'aider à financer les coûtsde construction.

Le Centre Évolution Jeunesse a également reçu24 500 $ à titre de fonds de développement pouraider à couvrir les coûts associés aux services d'archi-tecture et d'ingénierie. Le programme d'améliorationdes maisons d'hébergement aide à la réparation, laremise en état et l'amélioration des refuges pour lesfemmes et leurs enfants, ainsi que les jeunes et leshommes, qui sont victimes de violence familiale.Source : CNB

Une aide de 300 000 $ au Centre Évolution Jeunessede Petit-Rocher

Dans l’ordre habituel : Richard Vinnet, directeur du Centre Évolution Jeunesse; Pierre Godin,maire de Petit-Rocher; Caroline Arsenault, représentante fédérale; la ministre Schryer;

le ministre de l’Environnement, Roland Haché, et Guy Guitard, vice-président du conseild'administration du Centre Évolution Jeunesse.

Le Mouvement Acadien des Communautés en Santé du N.-B.accueille avec plaisir un nouveau membre associé dans sesrangs. Il s’agit du Conseil d’éducation du District scolaire 11(Richibouctou).

C’est un conseil dynamique qui véhicule des valeurs importantesen matière de Promotion de la santé auprès du personnel et desélèves du district. À cet égard, nous vous invitons à consulter sonsite Web (www.district11.nbed.nb.ca) et cliquer sur la fenêtreInitiatives – site santé. Cette page se distingue par sa diversité etla qualité de son contenu.

Le District scolaire 11 a comme mission «… de former desélèves qui développeront des habiletés leur permettant d’appren-dre durant toute leur vie et les rendant capables d’avoir unemeilleure qualité de vie en contribuant à une société changeante,productive et démocratique, dans un contexte de fierté de lalangue française et de la culture acadienne ».

Bienvenue au Conseil d’éducationdu District scolaire 11

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Nouvelles de nos MEMBRES ASSOCIÉS

assemblée générale annuellede la Fédération des conseilsd’éducation du N.-B se tien-dra les 14, 15 et 16 novem-bre. L'engagement de la

communauté envers l'éducation sera aucœur des discussions entre lesdélégués. Cette rencontre annuelle aurapour thème « Le triangle école-famille-communauté: un partenariat gagnant ».

Les membres de la Fédération profiteront de l’oc-casion pour établir leurs priorités en prévision del'année 2008-2009. (Voir la programmationcomplète plus bas).

Par ailleurs, la responsable administrative desConseils d'éducation de district - secteur fran-cophone, Rachel Dion, a rappelé que les conseilsd'éducation sont dans une certaine période detransition à la suite des élections scolaires du 12mai. « La majorité des conseils d’éducation onttenu leurs premières réunions publiques en sep-tembre ».

On surveillera de prèsles travaux de la

Commission sur l’écolefrancophone

Selon Mme Dion, le principal dossier à surveillerdans le milieu scolaire est sûrement laCommission sur l'école francophone. GinoLeBlanc a été nommé à la tête de cette commis-sion. Elle sera chargée d'étudier les défis partic-uliers de l'école française au N.-B., et notammentde trouver les stratégies favorisant la réussite sco-laire des élèves francophones. Tout cela permettraà chaque école francophone de la province derelever les défis d'une mission éducative, cul-turelle et linguistique en milieu minoritaire.

Les consultations s’amorcent cet automne et lerapport de la commission est attendu au début del'année 2009.

L'engagement de la communauté envers l'éducation

Un sujet majeur à la rencontre annuelle de laFédération des conseils d’éducation

L’

Le vendredi 14 novembre18 h 30 : Accueil et inscription19 h 30 : Ouverture20 h : Conférence : « Réussir à engager davantage

le public envers l’éducation »

TABLE RONDE :Éric Mathieu Doucet, Josée Nadeau,Rino Lévesque et Benoit Duguay.

Le samedi 15 novembreÉcole Louis-J.-Robichaud9 h 15 : Plénière9 h 30 : Ateliers A et B

Atelier A :HISTORIQUE DU RÔLE DES CED ET GOUVERNANCEInvité : Cyrille Sippley

Atelier B :RÔLE DE LA FAMILLE POUR PRÉPARER L’ENFANTÀ L’ÉCOLEInvitée : Jeanne-d’Arc Doucet11 h 15 : Ateliers A et B12 h 30 : Repas (cafétéria)

PPRROOGGRRAAMMMMAATTIIOONN DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Atelier C :PROJETS EN INNOVATION : EXEMPLES CONCRETSInvités : Jean-Louis Caron, Rachel

Schofield-Martin et Hélène Devarennes

Atelier D :PARTENAIRES EN ÉDUCATIONInvitée : Rachel Dion 15 h 15 : Ateliers Complexe Domaine Parlee Beach

(Restaurant Le Pêcheur) 18 h 30 : Banquet

CONFÉRENCIER : Me Michel Doucet « Droits de la communauté francophone et rôle des CED »

20 h 30 : Remise du Prix Reconnaissance 21 h : Spectacle-théâtre : André Roy et Luc LeBlanc

Le dimanche 16 novembre École Louis-J.-Robichaud 9 h : Assemblée générale de la FCÉNB 12 h : Levée de l’AGA

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NOUVELLES DE NOS MEMBRES ASSOCIÉS

e Comité organisateurde la Finale des Jeux del’Acadie 2008 à Halifaxa su relever le défi avecsuccès », a déclaré la

directrice générale adjointe de la société,Mylène Ouellet. Elle a rappelé quelquesmoments forts de cette 29e édition.

« Le 3e Drapeau consécutif des Jeux à la délégationgagnante, Chaleur, la présence à ces jeux d’unedélégation officielle de Terre-Neuve-et-Labrador,une première, et la visite de toutes les délégationsau site historique de Grand-Pré sont des événe-ments qui resteront longtemps gravés dans nosmémoires. Sans oublier bien sûr, toutes les infra-structures sportives et non sportives de premièrequalité que nous avons retrouvées à Halifax ».

Les principaux dossiers de laSociété

Maintenant que la 29e Finale est chose du passé, laSociété des Jeux de l’Acadie se concentre surd’autres dossiers. En voici un certain nombre :

• La Société poursuivra sa réflexion sur la plani-fication stratégique de l’organisme pour l’adop-tion future d’un plan quinquennal. Ce plansera dévoilé aux membres à l’occasion del’assemblée générale annuelle les 1er et 2novembre, à Petit-Rocher.

• Mise en marché du documentaire de COJAKProductions intitulé Plus que des Jeux.

• Rédaction par Maurice Basque d’un livre his-torique sur les Jeux de l’Acadie. Le titre provi-soire est Les Jeux de l’Acadie, un importantjalon du sport en Acadie. Le livre sera lancédans le cadre du 30e anniversaire des Jeux, en2009.

• Tournée promotionnelle du programmeAcadémie jeunesse dans les écoles des Provincesmaritimes.

Les réflecteurs se tournentvers Petit-Rocher

Rappelons que la 30e Finale des Jeux de l’Acadie en2009 sera présentée à Petit-Rocher. Des bénévolessont déjà à l’œuvre pour assurer le succès de cetévénement d’envergure.

« Des réparations ou de nouvelles infrastructuressportives sont en construction (terrain de soccer,surface des terrains de tennis, piste d’athlétisme) etautres. À la société, nous sommes persuadés que lecomité organisateur saura relever ce beau défi etfera de 2009 une année mémorable », a déclaréMylène Ouellet.

La Société des Jeux de l’Acadie dresse un bilan très positif de la 29e Finale

Mentionnons que la Société a comme mission devoir au maintien et au développement duMouvement des Jeux de l’Acadie dans ses régionsconstituantes par l’entremise de rencontressportives grâce à des ressources humaines, finan-cières et des infrastructures adéquates.

«L

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NOUVELLES DE NOS MEMBRES ASSOCIÉS

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objectif premier de l’Universitédu troisième âge du Nord-Ouest (l’UTANO) est d’offrir desactivités éducatives, culturelles,spirituelles, sociales et

physiques aux personnes de 50 ans et plus.

En 2008, l’UTANO va plus loin en bénéficiant d’unesubvention de 25 000 $ grâce au programmefédéral Nouveaux Horizons. Le projet a pour objec-tif de réduire l’isolement et la solitude chez lesaînés en leur permettant de participer gratuitementà une gamme d’activités organisées par l’UTANO.Cette initiative est destinée aux personnes isolées,que ce soit dans leur demeure, dans des résidencesou dans des foyers de soins.

Un comité a élaboré une programmation selonles champs d’intérêt des participants. Un groupede bénévoles a répertorié le nom des résidences etfoyers de soins.

Pour tous les goûts

Jusqu’à présent, les gens ont participé à descauseries sur la bactérie C. difficile et la nutrition,ainsi qu’à des conférences sur l’implication com-munautaire et le changement des valeurs. D’autresont assisté à la pièce de théâtre sur la violence faiteaux personnes aînées, à Saint-Basile. Certains ontvisité l’exposition de papillons au Jardin botaniqueet le Centre Aster du Bas-Saint-Laurent, pour uneséance en astronomie. Enfin, des ateliers d’initia-tion au collimage (scrapbooking) ont eu lieu dansdifférentes résidences pour personnes aînées.

Durant la saison estivale, des rencontres en pleinair et diverses activités ont eu lieu dans chaquerégion. Cet automne, une deuxième visite au Jardinbotanique est prévue, de même que des conférencessur des sujets comme les testaments de vie et procu-rations, la qualité du sommeil, les médicaments etles interactions. L’activité sur le collimage et laconfection de cartes se poursuivra.

C’est bon pour le moral

Selon la responsable du programme, CaroleOuellette, l’UTANO assure le transport lorsque ças’avère nécessaire, mais les participants sont invitésà faire du covoiturage. « Pour bon nombre de per-sonnes, ces sorties leur permettent d’avoir unemeilleure estime de soi, notamment en raison dufait qu’elles peuvent sortir et se divertir sans dépen-dre de leurs proches », de dire Mme Ouellette.

« Nous couvrons un grand territoire et noussommes heureux de pouvoir compter sur la colla-boration de plusieurs bénévoles dans chaquerégion pour assurer la coordination des activités ».

« Le programme Nouveaux Horizons pour les aînésavait fait relâche pendant plusieurs années etl’UTANO se réjouit de l’initiative du gouvernementfédéral de l’avoir remis sur pied, car beaucoup decollectivités et surtout beaucoup de personnesaînées en bénéficient ».

Source : Carole Ouellette

Pour briser l’isolement et la solitude

L’Université du troisième âge du Nord-Ouest offre gratuitement une foule d’activités

L’

Cette photo a été prise

lors d’une visite d’exposition.

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« Notre santé, notre mieux-être,c’est notre affaire! »

VISIONLe Réseau-action Communautaire est lavoie (x) favorisant une société épanouie,prospère et responsable de sa santé et deson mieux-être.

Deux réseaux

UNIS pour le MIEUX-ÊTRE