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38 Congrès SFNR 2014 abcès cérébraux dans 5 cas, des abcès cérébelleux dans 3 cas, une thrombophlébite du sinus longitudinal supérieure dans un cas, une thrombose du sinus latéral et ou sigmoïde dans 4 cas et un empyème extra durale dans 5 cas et un envahissement du parenchyme encé- phalique frontal dans un cas de mucormycose. Conclusion.— Le pronostic des infections méningées, des throm- boses veineuses cérébrales et suppurations intra crâniennes secondaires à une infection ORL dépend de la précocité du dia- gnostic positif et de la prise en charge thérapeutique qui en découle se basant sur un traitement antibiotique à forte doses couplé ou non à un drainage chirurgical. La TDM cérébrale réalisée dès la suspicion clinique permet de faire le diagnostic d’une suppuration intra crânienne, et doit inciter à rechercher un foyer ORL en cause qui est parfois méconnue. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.104 P-29-1 MRI findings in the diagnosis of Rasmussen’s encephalitis S. Jerbi Omezzine a , M. Dakkem a , S. Younes b , S. Bouabidi a , H.A. Hamza a a Department of Medical Imaging, Tahar Sfar University Hospital Center, Mahdia, Tunisia b Department of Internal Medicine, Tahar Sfar University Hospital Center, Mahdia, Tunisia Objectives.— Rasmussen’s encephalitis is a rare, progressive, chronic encephalitis characterized by drug resistant epilepsy, pro- gressive hemiparesis and mental impairment. We report a case of a young adult with Rasmussen’s encephalitis, and we present the MR imaging features of this rare entity. Methods and materials.— A 18-year-old woman with recurrent par- tial seizures and secondary generalized convulsions for whom a cerebral MRI was performed. Results.— Magnetic resonance imaging showed an atrophy of the right brain hemisphere with dilatation of the lateral ventricle, ipsi- lateral cortical atrophy and an hyperintense white matter of the centrum ovale right Brain. These findings were consistent with a Rasmussen’s encephalitis. Conclusion.— Rasmussen’s encephalitis is a devastating syndrome of multifocal brain dysfunction and focal seizures. Magnetic resonance imaging findings, associated with clinical data and electroencepha- logram, may indicate the diagnosis and could be an indicative of prognosis. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.105 P-30 Approche diagnostique d’un épaississement méninge en IRM A. Zrig , W. Mnari , M. Maatouk , H. Elmhabrech , B. Hmida , W. Harzallah , R. Salem , M. Golli Service d’imagerie médicale, CHU Monastir, Monastir, Tunisie Objectifs.— Reconnaître un épaississement méningé à l’IRM. Assurer une analyse sémiologique correcte permettant de carac- tériser l’épaississement méningé et d’orienter la démarche diagnostique. Reconnaître la gamme de diagnostic à évoquer devant un épaissis- sement méningé. Messages à retenir.— L’IRM injectée est actuellement la meilleure technique pour visualiser l’épaississement méningée. L’analyse de l’épaississement méningé doit distinguer l’atteinte leptoméningé, pachyméningé ou l’association des deux. L’épaississement méningé peut être diffus ou focal, linéaire ou nodulaire. La démarche diagnostique doit tenir compte du contexte clinique (atteinte neurologique ou une pathologie systémique connue), des données de la PL, du siège et surtout du type de l’épaississement méningé en IRM. Résumé.— La séquence T1 après injection est la séquence de référence pour mettre en évidence un épaississement leptomé- ningé. La prise de contraste méningée normale se présente sous forme d’images linéaires ou en bandes souvent courtes et sur- tout discontinues d’épaisseur inférieure à 2 mm. Une prise de contraste duremérienne étendue, continue, d’épaisseur supérieure à 2 mm et/ou nodulaire doit être considérée comme patholo- gique. L’atteinte diffuse doit discuter une méningite (infectieuse, carcinomateuse), une origine inflammatoire (sarcoïdose) ou vascu- laire, un aspect postopératoire ou une hypotension intracrânienne. L’atteinte nodulaire évoque une cause tumorale : métastase ou hémopathie. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.106 P-31 Le tube neural fœtal : du normal au pathologique A. Messaoud 1 , H. El Mhabrech 1 , A. Zrig 2 , S. Yahyaoui 1 , A. Ben Salem 1 , R. Brahem 1 , A. Kraiem 1 , C.H. Hafsa 1 1 Service d’imagerie médicale B, centre de maternité et de Néonatologie de Monastir, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 2 Service de radiologie A, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Objectifs.— Rappeler l’anatomie radiologique du pôle céphalique et du rachis fœtaux. Souligner l’apport des différentes méthodes d’imagerie anténatale dans le diagnostic des troubles de la fermeture du tube neural à travers 25cas diagnostiqué au service de Radiologie B, Monastir, Tunisie. Patients et méthodes.— Étude rétrospective réalisée de 2010 à 2012, comprenant 25 cas de troubles de fermeture du tube neu- ral, diagnostiqués par échographie anténatale complétée par une IRM fœtale (13 cas). Résultats.— Il s’agissait de grossesses de 15 à 38 SA. L’imagerie anténatale (échographie et IRM) avait permis de diagnostiquer une anencéphalie (n = 6), une iniencéphalie (n = 1), une excencéphalie (n = 1), une encéphalocèle (n = 4), une spina bifida (n = 7), une myé- loméningocèle (n = 6). Conclusion.L’échographie reste pour l’instant la méthode d’imagerie de choix dans l’exploration des anomalies de ferme- ture du tube neural. L’IRM est le complément indispensable dans l’évaluation des ces malformations. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.107 P-32 Toxoplasmoses cérébrales en IRM 3 Tesla H. Boujemaa , A. Fadhel , S. Bouguerra , M. Aloui , S. Kouki , Y. Arous , N. Ben Abdallah Service d’imagerie médicale, hôpital militaire principal de Tunis, Tunis, Tunisie Objectifs.— Discuter les infections opportunistes chez les immuno- déprimés. Montrer l’apport de l’IRM conventionnelle et multimo- dale dans le diagnostic de toxoplasmose cérébrale chez les patients infectés par le VIH. Patients et méthodes.— Il s’agit de 2 patients âgés respecti- vement 40 et de 58 ans, hospitalisés pour confusion mentale. L’un d’eux est originaire du Mali connu porteur du VIH. L’interrogatoire révèle des épisodes d’herpès buccales, de can- didoses génitales et une pneumopathie résistante au traitement.

MRI findings in the diagnosis of Rasmussen's encephalitis

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38 Congrès SFNR 2014

abcès cérébraux dans 5 cas, des abcès cérébelleux dans 3 cas, unethrombophlébite du sinus longitudinal supérieure dans un cas, unethrombose du sinus latéral et ou sigmoïde dans 4 cas et un empyèmeextra durale dans 5 cas et un envahissement du parenchyme encé-phalique frontal dans un cas de mucormycose.Conclusion.— Le pronostic des infections méningées, des throm-boses veineuses cérébrales et suppurations intra crâniennessecondaires à une infection ORL dépend de la précocité du dia-gnostic positif et de la prise en charge thérapeutique qui en découlese basant sur un traitement antibiotique à forte doses couplé ou nonà un drainage chirurgical.La TDM cérébrale réalisée dès la suspicion clinique permet de fairele diagnostic d’une suppuration intra crânienne, et doit inciter àrechercher un foyer ORL en cause qui est parfois méconnue.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.104

P-29-1MRI findings in the diagnosis ofRasmussen’s encephalitisS. Jerbi Omezzine a, M. Dakkem a, S. Younes b,S. Bouabidi a, H.A. Hamza a

a Department of Medical Imaging, Tahar Sfar University HospitalCenter, Mahdia, Tunisiab Department of Internal Medicine, Tahar Sfar University HospitalCenter, Mahdia, Tunisia

Objectives.— Rasmussen’s encephalitis is a rare, progressive,chronic encephalitis characterized by drug resistant epilepsy, pro-gressive hemiparesis and mental impairment. We report a case of ayoung adult with Rasmussen’s encephalitis, and we present the MRimaging features of this rare entity.Methods and materials.— A 18-year-old woman with recurrent par-tial seizures and secondary generalized convulsions for whom acerebral MRI was performed.Results.— Magnetic resonance imaging showed an atrophy of theright brain hemisphere with dilatation of the lateral ventricle, ipsi-lateral cortical atrophy and an hyperintense white matter of thecentrum ovale right Brain. These findings were consistent with aRasmussen’s encephalitis.Conclusion.— Rasmussen’s encephalitis is a devastating syndrome ofmultifocal brain dysfunction and focal seizures. Magnetic resonanceimaging findings, associated with clinical data and electroencepha-logram, may indicate the diagnosis and could be an indicative ofprognosis.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.105

P-30Approche diagnostique d’unépaississement méninge en IRMA. Zrig , W. Mnari , M. Maatouk , H. Elmhabrech ,B. Hmida , W. Harzallah , R. Salem , M. GolliService d’imagerie médicale, CHU Monastir, Monastir, Tunisie

Objectifs.— Reconnaître un épaississement méningé à l’IRM.Assurer une analyse sémiologique correcte permettant de carac-tériser l’épaississement méningé et d’orienter la démarchediagnostique.Reconnaître la gamme de diagnostic à évoquer devant un épaissis-sement méningé.Messages à retenir.— L’IRM injectée est actuellement la meilleuretechnique pour visualiser l’épaississement méningée. L’analyse del’épaississement méningé doit distinguer l’atteinte leptoméningé,pachyméningé ou l’association des deux. L’épaississement méningépeut être diffus ou focal, linéaire ou nodulaire.La démarche diagnostique doit tenir compte du contexte clinique(atteinte neurologique ou une pathologie systémique connue), des

données de la PL, du siège et surtout du type de l’épaississementméningé en IRM.Résumé.— La séquence T1 après injection est la séquence deréférence pour mettre en évidence un épaississement leptomé-ningé. La prise de contraste méningée normale se présente sousforme d’images linéaires ou en bandes souvent courtes et sur-tout discontinues d’épaisseur inférieure à 2 mm. Une prise decontraste duremérienne étendue, continue, d’épaisseur supérieureà 2 mm et/ou nodulaire doit être considérée comme patholo-gique. L’atteinte diffuse doit discuter une méningite (infectieuse,carcinomateuse), une origine inflammatoire (sarcoïdose) ou vascu-laire, un aspect postopératoire ou une hypotension intracrânienne.L’atteinte nodulaire évoque une cause tumorale : métastase ouhémopathie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.106

P-31Le tube neural fœtal : du normal aupathologiqueA. Messaoud 1, H. El Mhabrech 1, A. Zrig 2,S. Yahyaoui 1, A. Ben Salem 1, R. Brahem 1,A. Kraiem 1, C.H. Hafsa 1

1 Service d’imagerie médicale B, centre de maternité et deNéonatologie de Monastir, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir,Tunisie2 Service de radiologie A, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir,Tunisie

Objectifs.— Rappeler l’anatomie radiologique du pôle céphaliqueet du rachis fœtaux.Souligner l’apport des différentes méthodes d’imagerie anténataledans le diagnostic des troubles de la fermeture du tube neural àtravers 25 cas diagnostiqué au service de Radiologie B, Monastir,Tunisie.Patients et méthodes.— Étude rétrospective réalisée de 2010 à2012, comprenant 25 cas de troubles de fermeture du tube neu-ral, diagnostiqués par échographie anténatale complétée par uneIRM fœtale (13 cas).Résultats.— Il s’agissait de grossesses de 15 à 38 SA. L’imagerieanténatale (échographie et IRM) avait permis de diagnostiquer uneanencéphalie (n = 6), une iniencéphalie (n = 1), une excencéphalie(n = 1), une encéphalocèle (n = 4), une spina bifida (n = 7), une myé-loméningocèle (n = 6).Conclusion.— L’échographie reste pour l’instant la méthoded’imagerie de choix dans l’exploration des anomalies de ferme-ture du tube neural. L’IRM est le complément indispensable dansl’évaluation des ces malformations.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.107

P-32Toxoplasmoses cérébrales en IRM3 TeslaH. Boujemaa , A. Fadhel , S. Bouguerra ,M. Aloui , S. Kouki , Y. Arous , N. Ben AbdallahService d’imagerie médicale, hôpital militaire principal de Tunis,Tunis, Tunisie

Objectifs.— Discuter les infections opportunistes chez les immuno-déprimés. Montrer l’apport de l’IRM conventionnelle et multimo-dale dans le diagnostic de toxoplasmose cérébrale chez les patientsinfectés par le VIH.Patients et méthodes.— Il s’agit de 2 patients âgés respecti-vement 40 et de 58 ans, hospitalisés pour confusion mentale.L’un d’eux est originaire du Mali connu porteur du VIH.L’interrogatoire révèle des épisodes d’herpès buccales, de can-didoses génitales et une pneumopathie résistante au traitement.