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Méthodes et outils pour la communication professionnelle Expression-Communication Semestre 3 Enseignante : Clémentine HOUGUE [email protected] Bureau S24

Méthodes et outils pour la communication professionnelle

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Page 1: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Méthodes et outils pour la

communication

professionnelle

Expression-Communication

Semestre 3

Enseignante : Clémentine HOUGUE

[email protected]

Bureau S24

Page 2: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Expression-Communication Semestre 3

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SOMMAIRE

1ère partie : La recherche documentaire ..................................................................... 3

Présentation du projet de TP – Réaliser une veille scientifique et technique ................... 3

Tableau des normes bibliographiques par types de document ......................................... 5

Réaliser un bon diaporama (rappel S2) ............................................................................ 7

2e partie : L’insertion professionnelle ......................................................................... 9

Rédiger un mail professionnel (rappel S1) ....................................................................... 9

La lettre de motivation (candidature spontanée, rappel S2) ........................................... 11

Analyser une offre d’emploi ........................................................................................... 13

Réussir son entretien d’embauche .................................................................................. 18

Le Curriculum Vitae (rappel S2) .................................................................................... 21

3e partie : La rédaction technique ............................................................................. 23

Élaborer un document technique statique : la notice technique (rappel S2) .................. 23

Élaborer un document technique dynamique : protocole, procédure, mode opératoire . 24

Annexes : Les outils pour la rédaction ..................................................................... 26

Les principales difficultés de la langue française ........................................................... 26

Les connecteurs logiques ................................................................................................ 31

Les annotations sur vos copies ....................................................................................... 32

Page 3: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Expression-Communication Semestre 3

3

1ERE PARTIE : LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE

PRESENTATION DU PROJET DE TP – REALISER UNE VEILLE

SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

I. QU’EST-CE QU’UNE ACTIVITE DE VEILLE TECHNOLOGIQUE ET A QUOI

SERT-ELLE ?

D’après la norme expérimentale française XP X 50-053 de l’AFNOR, une veille est

une « activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de

l’environnement technologique, commercial, etc. pour en anticiper les évolutions »

Il existe toutes sortes de veille : veille réglementaire et juridique (sur les normes, les

lois et les règlements), veille commerciale (pratiques commerciales dans un secteur),

veille concurrentielle et stratégique (pratiques de la concurrence), veille

environnementale, etc.

La veille scientifique et technique ou veille technologique consiste à collecter, de

manière régulière, des informations sur les techniques et les avancées scientifiques

les plus récentes.

II. COMMENT METTRE EN PLACE UNE VEILLE SCIENTIFIQUE ET

TECHNIQUE ?

A. Consulter :

- Les sites et les revues d'actualité scientifique (en ligne et papier, à la BU)

- Les bases de dépôts de brevets : la principale source en France est l'Institut National de

la Propriété Industrielle

- L’actualité de la recherche : les thèses en cours, les publications scientifiques

- Les communiqués de presse des entreprises

- Les blogs d'experts (expertise à vérifier)

B. Suivre l’info au quotidien :

Utiliser les favoris du moteur de recherche, les flux RSS, procéder à la création

d’alertes par mail, suivre des experts sur Facebook et Twitter, consulter régulièrement les

Pearltrees voisins

C. Quelles sont les étapes de réalisation de ce projet ?

Étape 1 : En binôme, choisir un sujet scientifique ou technique. Exemples :

intelligence artificielle, sismologie, climatologie, génétique, cellules souches, éthologie,

robotique, etc.

Étape 2 : Créer son « Pearltree » (service web permettant d’organiser et de partager

des contenus numériques) sur http://www.pearltrees.com/

Étape 3 : Rechercher régulièrement des informations sur internet. 15 min deux fois

par semaine suffisent pour enrichir votre base de données. À chaque session de recherche,

vous remplirez le tableau de veille disponible sous Lecture. Vous pouvez également

rechercher des données sur l’histoire de votre sujet.

Page 4: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Expression-Communication Semestre 3

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III. COMMENT CE TRAVAIL SERA-T-IL EVALUE ?

Lors du dernier TP, vous présenterez votre Pearltrees, et vous détaillerez les sources

les plus intéressantes dans un exposé de 15 min. Vous n’aurez pas à présenter de support

visuel. Vous remettrez une copie papier du tableau de veille.

Le barème sera le suivant :

Tableau de veille /9 Pearltrees /6 Prestation orale /5

Régularité des recherches /3 Organisation /3 Qualité de l’expression /2

Sources précisément citées /3 Richesse /3 Qualité de la communication /3

Description du contenu /3

Page 5: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Expression-Communication Semestre 3

5

TABLEAU DES NORMES BIBLIOGRAPHIQUES PAR TYPES DE DOCUMENT

Documents papier

Ouvrage individuel

NOM en capitales, Prénom de l’auteur ou des auteur(s), Titre en italiques, Lieu de publication : Éditeur, année d’édition.

Ex : GÉRY, Paul-Emmanuel et REBOUL, Anne, Bien s’exprimer à l’oral et à l’écrit, Paris : Nathan, 2007.

Ouvrage collectif

NOM du responsable de l’ouvrage collectif en capitales, Prénom (dir.), Titre de l’ouvrage en italiques. Lieu de

publication : Éditeur, année.

Ex. CHALBI, Noureddine et DEMARLY, Yves (dir.), L’amélioration des plantes pour l’adaptation aux milieux arides,

Paris : John Libbey Eurotext, 1991.

Chapitre d’un

ouvrage

collectif

NOM de l’auteur de la contribution en capitales, Prénom, « Titre de la contribution », In NOM du responsable de

l’ouvrage collectif en capitales, Prénom (dir.). Titre de la publication en italiques. Lieu de publication : Éditeur,

année, pagination dans l’ouvrage.

Ex. KHALFAOUI, Jean-Luc, « Approche de l’amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse : cas de l’arachide au

Sénégal », In CHALBI, Noureddine et DEMARLY, Yves. L’amélioration des plantes pour l’adaptation aux milieux arides,

Paris : John Libbey Eurotext, 1991, p. 51-63.

Article de presse ou article

scientifique

NOM de l’auteur en capitales, Prénom, « Titre de l’article », Titre du journal ou de la revue en italiques, numéro de la

publication, date de publication, pagination de l’article.

Ex. ABOU EL KHAIR, Catherine, « Les hotliners du stress au travail », Liaisons sociales, n° 159, février 2015, p. 48-49.

Mémoire, thèse (y compris

en PDF)

NOM de l’auteur de la thèse en capitales, Prénom, Titre de la thèse en italiques, Thèse en + discipline, Nom de

l’Université de soutenance, date.

Ex : RIVIERES, Bastien, Développement des résines ablatives biosourcées, Thèse en Chimie des matériaux, Université de

Bordeaux, 2016.

Brevet (y compris trouvé

sur internet)

NOM de l’auteur de la page, Prénom OU NOM de l’organisme, Titre du brevet, Pays, numéro, date.

Ex : CARRIGAN, Keith, Procédé de fabrication d'un ensemble miroir de carbure de silicium léger et de haute précision,

Etats-Unis, n° WO/2019/231529, 05/12/2019.

Page 6: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Expression-Communication Semestre 3

6

Documents en ligne

Ouvrage électronique,

rapport

NOM de l’auteur en capitales, Prénom, Titre du livre en italiques [en ligne], Lieu de publication : Éditeur, année

d’édition [consulté le + date de consultation], URL :

Ex : SCHEPENS, Paula, Guide sur la gestion collective des droits d'auteur : La société de gestion au service de l'auteur et

de l'usager [en ligne], Paris : UNESCO, 2000 [consulté le 30 août 2016], URL :

http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001206/120677f.pdf

Article de journal ou revue

en ligne

NOM de l’auteur, Prénom, « Titre de l’article », Titre du journal, de la revue en italiques [en ligne], Numéro de la

publication (s’il existe), date de publication [consulté le + date de consultation], URL

Ex : GANNAC, Anne-Laure, « Travail : les jeunes sont-ils vraiment désinvestis ? » Psychologies [en ligne], avril 2013

[consulté le 30 août 2016], URL : http://www.psychologies.com/Planete/Societe/L-actu-decryptee/Articles-et-

dossiers/Travail-les-jeunes-sont-ils-vraiment-desinvestis/4Quelle-frontiere-entre-vie-privee-et-vie-professionnelle

Page web

NOM de l’auteur de la page, Prénom OU NOM de l’organisme, « Titre de la page », Titre du site internet en italiques

[en ligne], Date de publication ou Non daté [consulté le + date de consultation], URL

Ex : CEA, « L’administrateur général du CEA conduit la délégation française à la Conférence Générale de l’AIEA »,

CEA.fr [en ligne], 28 septembre 2020 [consulté le 29 septembre 2020], URL :

http://www.cea.fr/Pages/actualites/institutionnel/ag-conference-aiea-2020.aspx

Vidéo, podcasts, émissions

NOM de l’auteur de la vidéo, Prénom, « Titre de la vidéo » [vidéo, durée], Titre du site internet en italiques [en ligne],

Date de publication [consulté le + date de consultation], URL

Ex : GRIRA, Cyril, « Cloud computing : vecteur de la productivité en entreprise » [vidéo, 24’55], YouTube [en ligne], 21

avril 2011. [consulté le 25 janvier 2021], URL : http://www.youtube.com/watch?v=NimSGm6x21A

Schéma, image, graphique

NOM de l’auteur du visuel, Prénom OU NOM de l’organisme, « Titre de l’image, du schéma, du graphique » [type

de visuel], Titre du site internet en italiques [en ligne], Date de publication ou Non daté [consulté le + date de

consultation], URL

Ex : UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL. « Energo » [graphique], Unine [en ligne]. Non daté [Consulté le 7 mars 2012],

URL : http://www2.unine.ch/unine/page-2061.html

Page 7: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

7

REALISER UN BON DIAPORAMA (RAPPEL S2)

Le diaporama a pour but de faciliter la compréhension et la mémorisation : c’est un passeur

de sens. Il doit mettre en cohérence le « montrer » et le « dire », pour accompagner le public.

Le locuteur doit toujours avoir la priorité : il ne doit ne pas disparaître derrière les diapositives

(aussi appelés « slides » ou « transparents »).

De l’illustration au bilan

Illustrer, expliquer, clarifier : il rend le propos plus clair

Identifier, insister, renforcer : il rend le propos plus précis

Rappeler, résumer, faire le bilan : il soutient la structure du propos

Contraintes et libertés

Pas d’impératif d’exhaustivité : il faut sélectionner le contenu important

Il est conseillé de reprendre le plan du rapport écrit

Éviter les énumérations trop longues : choisir, organiser, hiérarchiser

Attention à la gestion des différents formats : texte, schéma, tableau, organigramme…

Réussir son Powerpoint ne nécessite pas de maîtriser parfaitement le logiciel : on peut très bien

construire un diaporama efficace en utilisant les fonctionnalités de base et en étant

méthodique !

I. ORGANISATION DES VISUELS : DEPLIER LE CONTENU

Diapo de présentation : titre (sujet), nom de l’étudiant, formation, année d’étude, nom de

l’entreprise et/ou de l’établissement (logos), nom des tuteurs, des enseignants

Diapo de sommaire : les étapes de l’exposé

Introduction : présentation du sujet et problématique

Développement : progressif et cohérent, en 3 ou 4 parties

Conclusion : rappel du sujet, état d’avancement (acquis, points en suspens), perspectives…

II. EN AMONT DE LA CONCEPTION DU DIAPORAMA

S’informer du matériel à disposition (attention à la compatibilité des versions !)

Préparer un support de secours (photocopie du Powerpoint et version PDF)

Gérer son temps : prévoir des diapos à survoler en cas de dépassement du temps

Rester maître à bord et ne pas se laisser envahir par la technique

Maîtriser le nombre de diapos : environ une diapositive par minute

III. CONCEPTION DE LA CHARTE GRAPHIQUE

Définir une convention de mise en forme (fond d’écran, mise en page, titre…)

Jouer sur deux ou trois couleurs (cf. palette graphique associée)

Utiliser une ou deux polices de caractères (une police par circuit de lecture : titres/contenu)

Mettre en valeur par la taille des caractères, le gras, l’italique (pas de soulignement), mais sans

excès

Numéroter les diapos

Soigner le contraste (clair/sombre) entre caractères et fond d’écran (le vidéoprojecteur le

réduit)

Page 8: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

8

IV. REALISATION DES VISUELS : LISIBILITE DU DIAPORAMA

Utiliser des mots-clés : pas de phrases rédigées (ou très courtes)

Écrire lisiblement (police 18 minimum) et limiter le nombre de lignes par diapo (une dizaine

maximum)

Privilégier l’harmonie et la sobriété de la mise en forme, éviter de multiplier les animations et

les effets spéciaux (risque de perturbation)

Organiser les éléments en fonction du sens de lecture de l’image, schématisé ci-dessous :

V. STYLE ET SYNTAXE : CLARTE ET BRIEVETE

Mots courts, simples et concrets (temps de lecture d’une diapositive : 5 secondes)

Tournures positives, actives

Formulations brèves et immédiatement compréhensibles, sans être creuses pour autant…

Titres clairs et précis, pour renseigner sur le contenu

Attention à l’orthographe : relecture impérative !

VI. MISE EN SITUATION : CONSEILS PRATIQUES

Avant la présentation, prendre le temps de s’installer et de se calmer

Parler relativement fort en articulant

Faire face au jury, le regarder : se placer à proximité de l’écran, mais pas devant !

Surveiller les mains dans les poches et les agitations dans l’espace

Éviter de passer devant l’écran de projection

Ne pas lire les diapositives (perte de l’attention du public)

Éviter de parler devant un écran vide

Prévoir un instrument de pointage (stylo, laser)

VII. POUR FINIR… : UN CODE A INVESTIR

Exercice exigeant qui nécessite de l’entraînement

Temps limité à respecter et à intégrer comme contrainte constructive : organisation du contenu,

priorités, insistance

Prise en compte du public (connaissances, statut) pour adapter contenu et forme des visuels

Les visuels sont des supports et non une fin en soi !

Page 9: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

9

2E PARTIE : L’INSERTION PROFESSIONNELLE

REDIGER UN MAIL PROFESSIONNEL (RAPPEL S1)

I. LES CODES DU MAIL PROFESSIONNEL

A. Les formules d’appel (au début du mail)

On ne connaît pas le destinataire = « Madame, Monsieur »

On connaît son nom = « Madame Unetelle »

On le connaît personnellement = « Cher Monsieur Untel », « Cher [Prénom] »

B. Les formules de clôture (à la fin du mail)

D’égal à égal (collègue) : « Cordialement » ; « Bien sincèrement » ; « Bien à vous / à toi»

À un supérieur : « Salutations respectueuses » ; « [Recevez mes] Sincères salutations » ;

« Respectueusement »

C. Objet et signature

La signature : il faut toujours signer son mail, en précisant sa qualité (« étudiant en

Mesures Physiques à l’IUT du Mans » et ses coordonnées (numéro de téléphone).

L’objet doit être clair et précis, c’est un résumé en quelques mots de l’objectif du mail, sa

finalité.

II. LE STYLE DU MAIL PROFESSIONNEL

A. Privilégiez le confort de lecture

Phrases courtes

Ponctuation adaptée

Demande claire

Formules de politesse adaptées

B. Si votre message comporte une demande, une sollicitation

Utilisez des formules d’atténuation : Serait-il possible de…. ; Verriez-vous un

inconvénient à ce que …, Pourriez-vous…, etc.

Remerciez toujours par avance

C. Si votre message signale un problème ou un désagrément pour le destinataire

Présentez des excuses pour le dérangement occasionné

Proposez une solution ou restez à disposition pour évoquer le problème

D. En règle générale

Utilisez une adresse mail professionnelle (pré[email protected])

N’utilisez pas de smiley ou d’expressions familières dans le cadre professionnel

Imaginez toujours que vous risquez de déranger votre destinataire

Relisez-vous attentivement (voire faites-vous relire)

Page 10: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

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E. À NE SURTOUT PAS FAIRE !

Écrire tout en majuscules = équivalent écrit d’un interlocuteur qui hurle

Multiplier les points d’interrogation et d’exclamation = agressif

Utiliser l’impératif = préférer le conditionnel et les interrogatives(ex : Répondez-moi au

plus vite Pourriez-vous me répondre au plus vite ?)

Laisser des grosses erreurs d’orthographe : crédibilité

III. LA GESTION DE LA BOITE MAIL

A. Quand et à qui écrire ?

Ne multipliez pas les mails

N’écrivez qu’aux personnes concernées

Évitez d’envoyer des mails tard le soir, pendant les week-ends ou les vacances (sauf

urgence) : droit à la déconnexion, article L. 2242-17 du Code du travail.

Attendez 24 heures avant de relancer (si c’est urgent, relance polie)

N’écrivez rien dont vous puissiez regretter la diffusion (messageries professionnelles =

droit de regard de l’employeur)

Ne transférez rien sans l’accord de l’auteur

B. Les pièces jointes

Vérifiez les pièces jointes (commencez par ça !)

Joignez des documents dans des versions courantes (.doc ou .PDF)

C. La réception des mails

Répondez à un mail quand c’est nécessaire

Classez votre boîte de réception, supprimez régulièrement les mails inutiles, les brouillons

et les spams (ça encombre les serveurs et ça pollue !)

Consultez votre compte au moins une fois par jour, (mais pas toutes les 15 secondes !)

Page 11: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

11

LA LETTRE DE MOTIVATION (CANDIDATURE SPONTANEE, RAPPEL

S2)

I. LES DIFFERENTS TYPES DE LETTRE

A. La lettre de candidature spontanée

- Elle nécessite de connaître les missions possibles en entreprise : pour cela, consulter les sites des

entreprises du secteur, mettre à profit la découverte des métiers en PPP, lire les offres d’emploi,

etc.

- Elle doit être suffisamment ciblée et précise

B. La lettre en réponse à une offre de stage ou d’emploi

Elle nécessite un décryptage minutieux de l’offre d’emploi et une recherche sur l’entreprise :

il faut classer les informations par catégories : sur l’entreprise / sur le poste / sur le profil du

candidat.

II. LA FORME DE LA LETTRE

A. Brièveté : la lettre doit tenir sur une page. Si elle dépasse de quelques lignes, modifiez les

marges de votre document (dans Word : Disposition>Marges> Marges personnalisées).

B. Précision : il faut illustrer ses compétences par les réalisations en projet tutoré, en PPP, en

TP, dans les activités associatives, dans les emplois saisonniers, etc. Évitez de lister les

matières du DUT : parlez de ce que vous savez faire.

Ex 1 : « Je suis disponible et rigoureux » = trop vague

« Disponibilité et rigueur sont mes principales qualités : j’ai pu les mettre en œuvre lors

mon emploi saisonnier dans XXX / dans le projet tutoré sur XXX / à l’occasion de mes

activités de XXXX à l’association Y » = précis

Ex 2 : « J’ai suivi des cours de métrologie » = trop vague

« Formé en métrologie, je suis capable d’étalonner différents moyens de mesure (pied à

coulisse, jauges, etc.) et de calculer des incertitudes » = précis

C. Présentation de la lettre

En-tête et formules d’appel

- En haut à gauche : Coordonnées de l’expéditeur

- En haut à droite : Coordonnées du destinataire (l’entreprise ou une personne

précise dans l’entreprise)

- En dessous des coordonnées du destinataire : À [Ville], le [date]

- Avant la lettre : Objet : Candidature spontanée / Candidature au poste de

[intitulé précis + référence de l’annonce]

- Formule d’appel : Madame, Monsieur, ou Monsieur Untel (si l’on connaît la

personne en charge du recrutement)

Formules de clôture

- Classique : Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations

respectueuses..

Page 12: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

12

- Coordonnée à une demande d’entretien : Je me tiens à votre entière disposition

pour évoquer plus précisément ma candidature au cours d’un entretien et vous

prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.

III. LE CONTENU DE LA LETTRE

A. Le plan : VOUS / MOI / NOUS

VOUS : après s’être brièvement présenté, parler de l’entreprise : montrer que l’on cible

sa demande, que l’on connaît l’entreprise, son domaine d’activité et ses besoins.

MOI : Exposer l’objectif de sa lettre, présenter ses motivations, ses compétences

techniques, ses atouts, ce qu’on peut apporter à l’entreprise, en illustrant ses propos par

des expériences concrètes.

NOUS : Se projeter dans l’entreprise, mettre en avant ses qualités relationnelles ;

terminer, avant la formule de politesse, en demandant un entretien.

B. Le style

Faire des phrases courtes et bien ponctuées

Utiliser des verbes d’action : accomplir, élaborer, développer, maîtriser, réaliser,

organiser, participer, etc. → A éviter : avoir, être et faire

Employer des tournures affirmatives. Éviter à tout prix les tournures négatives et les

formules hypothétiques (« peut-être », « éventuellement »)

Le vocabulaire doit être varié et soutenu, sans être alambiqué. Par exemple, ne parlez

pas de votre « job d’été » mais de votre « emploi saisonnier ».

L’orthographe doit être irréprochable ! C’est un critère essentiel pour les

recruteurs (même pour ceux qui font eux-mêmes des erreurs d’orthographe). =

IV. ENVOYER SA CANDIDATURE PAR MAIL

Les CV et lettres de motivation sont généralement envoyés par mail. Le message

accompagnant votre dossier de candidature doit être soigneusement rédigé.

L’objet : il doit être clair et précis. Ex : Candidature spontanée pour un stage en

métrologie / Candidature à l’offre de stage n°456

Les formules d’appel et de clôture : elles doivent respecter les conventions

professionnelles

- Formule d’appel : Madame, Monsieur (si on ne connaît pas le destinataire) / Madame

Unetelle ou Monsieur Untel (on connaît le nom de la personne chargée du recrutement)

- Formule de clôture : Salutations respectueuses / Respectueusement / Restant à disposition

pour toute information complémentaire, je vous prie de recevoir, Madame Unetelle, mes

respectueuses salutations.

Le corps du message : il doit être à la fois concis et clair. Présentez-vous et expliquer

brièvement votre demande, présentez les documents joints et remerciez votre destinataire.

Ex : Étudiant en Mesures Physiques, je me permets de vous adresser ma candidature pour un

stage dans votre service métrologie. Vous trouverez en pièces jointes mon CV et ma lettre de

motivation. En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ma demande, je reste à votre

disposition pour un entretien.

Page 13: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

13

ANALYSER UNE OFFRE D’EMPLOI

I. PROCESSUS

II. OBJECTIFS DE L’ANALYSE

1. Déterminer la pertinence de la candidature

- Cette offre est-elle adaptée à votre projet ?

- Votre profil est-il adapté à cette offre ?

2. Comprendre les attentes de l’entreprise

- Quelle formation, quelles compétences l’entreprise recherche-t-elle ?

3. Adapter sa candidature aux attentes de l’entreprise

- Quels éléments de votre profil correspondent aux besoins de l’entreprise ?

Page 14: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

14

III. REPERER LES INFORMATIONS FOURNIES DANS UNE ANNONCE

A. Informations sur l’entreprise

Raison sociale (nom de l’entreprise)

Domaine d’activité

Nature publique ou privée

Place sur le marché

Nationalité

Chiffre d’affaires

Effectif

Esprit / valeurs de l’entreprise

Autres…

B. Informations sur le poste à pourvoir

Intitulé du poste

Position hiérarchique

Missions à remplir

Responsabilités en nombre de personnes, en chiffre d’affaires

Activités

Travail auprès de, dans une équipe, auprès d’une clientèle…

Lieu de travail

Déplacements

Évolution du poste

Avantages liés au poste

Évolution de carrière

Possibilité de formation

Modalités de rémunération

Autres….

C. Caractéristiques exigées du candidat

Formation

Langues

Expériences (nature, durée)

Qualités personnelles

Age

Références

Autres….

Page 15: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

15

IV. GRILLE D’ANALYSE D’UNE ANNONCE D’OFFRE D’EMPLOI

A. Compléter avec la recherche d’information concernant l’entreprise et le poste

L’entreprise

Informations fournies dans l’annonce Informations trouvées sur internet

Informations à sélectionner pour préparer une candidature

Le Poste

Informations fournies dans l’annonce Informations trouvées sur internet

Informations à sélectionner pour préparer une candidature

Le profil du candidat

Informations fournies dans l’annonce Autres caractéristiques que l’on peut

supposer

Page 16: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

16

B. Préparer une candidature en réponse à une offre d’emploi

Cette grille peut être utilisée pour décider si le poste offert vous correspond et pour préparer votre

réponse à l’offre d’emploi : après avoir analysé le texte de l’annonce et repéré ce qui vous

intéresse le plus, dégagez les arguments ou atouts à mettre en valeur dans votre lettre de

motivation.

Dégager les points de l’annonce

qui correspondent le plus à votre

profil et à vos caractéristiques

Trouvez dans votre parcours et dans vos

expériences des éléments qui permettent

d’argumenter et de montrer que vous êtes

le bon candidat

Au niveau de la formation

Au niveau des compétences

Au niveau des qualités personnelles

Autres raisons

Page 17: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

17

V. ENTRAINEMENT : OFFRE A ANALYSER

TECHNICIEN MESURES ET ESSAIS EN ÉLECTROMAGNÉTIQUE H/F

Référence : 750-2/LSO/CG/18-10034

Notre société

Pourquoi rejoindre la référence en maîtrise des risques ? Pour accompagner nos 300 000

clients dans la gestion de leurs risques techniques, humains et environnementaux. Pour exprimer

vos talents dans des missions toujours plus techniques et passionnantes. Pour révéler tout votre

potentiel grâce à un parcours apprenant et évolutif. Pour partager 150 ans d'expérience, de savoir-

faire et d'aventure humaine. Pour maîtriser les risques et donner du sens à votre

métier…Ensemble !

Métier / Spécialité : Inspection et accompagnement technique - Équipements électriques

Précision du contrat : CDI

Missions proposées

Rattaché au Laboratoire essais mesures d'Apave basé à Saint-Ouen, vous réalisez pour nos

clients des prestations de mesures et d'essais dans le domaine des rayonnements

électromagnétiques, afin de contrôler et prévenir les risques associés.

Dans le cadre de la problématique d'exposition des travailleurs aux champs

électromagnétiques, vous assurez des audits et diagnostics en entreprise pour recenser les sources

électromagnétiques et les risques associés. Vous réalisez des mesures de champs

électromagnétiques afin de vérifier la conformité à la réglementation en vigueur.

Autonome dans la mise en place et la conduite de vos missions, vous rédigez vos rapports à

l'issue de vos interventions et présentez les résultats aux clients.

Vous pouvez également réaliser des missions :

- de mesures de bandes de fréquences spécifiques (WiFi, radars...)

- d'audits d'installations de réseaux câblés en cuivre et en fibre optique

- d'assistance à maîtrise d'ouvrage dans le domaine du cabling,...

Vous bénéficierez d'un parcours de formation adapté au métier et aux méthodologies.

Poste itinérant, déplacements en IDF, et occasionnels sur toute la France. Véhicule de société

fourni.

Profil souhaité

De formation Bac+2/3 en électrotechnique, mesures hyperfréquences et radiocommunication,

mesures physiques, vous avez idéalement une première expérience en mesures de champs

électromagnétiques.

Vous maîtrisez les outils de la suite Office (Word, Excel, Powerpoint).

Personne de contact et d'initiative, vous appréciez le terrain, la diversité et l'anti-routine. Votre

autonomie et votre dynamisme vous permettront de mener à bien vos missions et de participer au

développement de l'activité de votre équipe.

Localisation du poste : National, France Métropolitaine, Ile-de-France, St Ouen

Page 18: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

18

REUSSIR SON ENTRETIEN D’EMBAUCHE

I. LES QUESTIONS DESTABILISANTES

Voici une liste non exhaustives de possibles et parfois déroutantes lors d’un entretien

individuel.

1/ Choisissez cinq questions qui vous semblent particulièrement difficiles et tentez d’y répondre.

2/ Proposez un classement de ces questions par thèmes : sur quoi porte chaque bloc de

questions ?

1. Quelle est la logique de votre parcours ?

2. Quelles étaient vos matières de prédilection ?

3. Êtes-vous satisfait de votre formation ?

4. Vous avez redoublé, n’est-ce pas ?

5. Quelle langue parlez-vous couramment ?

6. Que savez-vous de notre entreprise ? du profil de poste ?

7. Que pensez-vous pouvoir nous apporter ?

8. Qu’est-ce qui vous attire le moins dans ce travail ?

9. Où vous voyez-vous dans 5 ans ?

10. Quelles sont les difficultés du poste ?

11. Quel salaire espérez-vous ?

12. Comment abordez-vous un projet ?

13. Vous vous êtes impliqué dans la vie associative ?

14. Quelles ont été vos réalisations les plus importantes ?

15. Comment travaillez-vous en équipe ?

16. Acceptez-vous d’être dirigé ?

17. Comment supportez-vous la critique ?

18. Comment travaillez-vous sous pression ?

19. Comment tirez-vous le meilleur des autres ?

20. Comment faites-vous pour résoudre des conflits au sein de votre équipe ?

21. Quel type de chef vous convient le mieux ?

22. Quels sont vos points forts / faibles ?

23. Êtes-vous créatif ?

24. Comment vos camarades vous décriraient-ils ?

25. Êtes-vous susceptible ?

26. Que pensez-vous valoir ?

27. Racontez-moi une histoire…

28. Avez-vous subi des échecs ?

29. Dans quelles circonstances avez-vous douté de vous ?

30. Quand pensez-vous à avoir été convaincant lors de cet entretien ?

Page 19: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

19

II. LE DEROULEMENT D’UN ENTRETIEN DE RECRUTEMENT

A. Le recruteur

Il peut s’agir

- D’une ou plusieurs personnes, simultanément ou successivement

- Du chef d’entreprise, d’un membre de la DRH, d’un chef de service, ou du supérieur

hiérarchique direct (stage)

- D’un cabinet de recrutement : il propose une sélection à l’entreprise qui recrute

B. Les types d’entretien

- L’entretien spontané (non-directif)

Le recruteur vous laisse la parole (« Je vous écoute »). Il faut avoir préparé un exposé, avec un

plan cohérent, en suivant les 3 P : Parcours, Profil, Projet. Le discours doit être précis et

concis (environ 10 min).

Il faut mettre en avant ses compétences et ses atouts (avec des exemples précis), son intérêt

pour l’entreprise et le secteur.

- L’entretien directif

Le recruteur pose une série de questions (sur la formation, les expériences, les projets, les

loisirs). Il faut développer correctement les points forts de sa personnalité et profiter des

questions pour donner ses arguments (s’appuyer l’exposé préparé en amont)

- L’entretien mixte (semi-directif)

Il commence par des questions ouvertes (ex : « Parlez-moi de vos études »), puis s’oriente

vers des questions plus précises (voir liste des questions déstabilisantes). Il faut ici répondre

aux questions précisément, sans dériver et montrer qu’on sait être à l’écoute.

III. SE PREPARER : LA GESTION DES PARALANGAGES

- Adopter un code vestimentaire soigné, une démarche assurée et ouverte (sourire).

Accompagner la poignée de main accompagnée d’un regard.

- Attendre d’être invité à s’asseoir

- Avoir un bloc-notes, un stylo, une copie du dossier de candidature (CV et lettre), et des

documents qui montrent ses compétences et ses réalisations (rapports de projet, comptes

rendus de TP en lien avec les activités de l’entreprise)

IV. LES TYPES DE QUESTIONS

A. Sur la formation et les compétences (Questions 1 à 5)

- Insister sur les connaissances pratiques

- Souligner le lien entre les matières étudiées et les compétences recherchées par l’entreprise

- Maîtrise des langues étrangères : être honnête et précis

B. Sur le projet professionnel (Questions 6 à 11)

- Montrer qu’on s’est renseigné sur l’entreprise

- Prouver qu’on se projette dans l’avenir

- Cibler les compétences requises pour le poste, avec des exemples concrets

- Avoir cerné les difficultés, qu’on s’emploiera à surmonter

Page 20: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

20

C. Sur l’expérience (Questions 12 à 21)

- Présenter une synthèse positive des expériences en termes de savoir-faire et de savoir-être

- Mettre en avant ses capacités relationnelles

- Montrer qu’on assume ses opinions tout en respectant la hiérarchie

D. Sur le profil psychologique (Questions 22 à 30)

- Faire preuve de confiance en soi, tout en ayant conscience de ses propres limites

- Montrer une ambition réelle mais raisonnable

- Compenser chaque point faible par un point fort

V. LES QUESTIONS PIEGES

A. Les questions fermées

Elles appellent une réponse par OUI ou par NON et visent à évaluer les compétences en

communication.

Ne JAMAIS répondre juste « oui » ou « non » : toujours commenter, développer, justifier ; « Oui,

parce que… », « Non, cependant… »

B. Les questions en langue étrangère

Elles sont fréquentes si le poste nécessite la maîtrise d’une langue (bien analyser l’offre d’emploi

s’il y en a une ; se renseigner sur l’entreprise) ou si le CV mentionne un certain niveau de maîtrise.

Elles nécessitent de poursuivre l’entretien dans cette langue : il faut penser à les préparer

(vocabulaire technique, tournures fréquentes)

C. La question « Avez-vous quelque chose à ajouter ? »

Elle est incontournable en fin d’entretien et permet de mesurer l’intérêt du candidat pour le poste.

Les réponses doivent être pertinentes et originales, il faut donc les préparer soigneusement et faire

preuve de réactivités

Exemples de questions :

- Sur l’évolution dans l’entreprise, les formations proposées

- Sur les collaborateurs directs, la possibilité de les rencontrer

- Sur la décision du recrutement : quand et par quels moyens ?

À la fin de l’entretien : remercier pour le temps accordé et saluer.

VI. APRES L’ENTRETIEN

A. Remerciements et relance

- Dans les huit jours : mail de remerciements, pour confirmer son intérêt pour le poste

- En cas d’absence de réponse : mail de relance, pour demander quelle décision a été prise

et proposer une nouvelle rencontre.

B. Faire le bilan

- À quelles questions ai-je répondu sans difficulté ?

- À quelles questions aurais-je pu mieux répondre et comment ?

- Quelles questions aurais-je dû poser ?

- Pourquoi ai-je été embarrassé par telle question ?

- Ai-je obtenu des réponses satisfaisantes à mes questions ?

Page 21: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

21

LE CURRICULUM VITAE (RAPPEL S2)

I. MISE EN PAGE GLOBALE

Longueur : une page pour un débutant

Document aéré (larges marges, interligne 1,5)

Utiliser des encadrés, lettres capitales, gras et italiques pour faciliter la lecture

Limiter le nombre de polices utilisées (une ou deux) ; pas de polices fantaisistes

Photographie sobre, mais non obligatoire (seulement si l’offre d’emploi le demande)

Ensemble bref et structuré : lisible en une minute maximum. Pas de phrases rédigées.

II. LE CONTENU

Valorisation des compétences : utiliser des mots comme « maîtrise », « conception »,

« élaboration », « animation », « responsabilité »

Ne jamais mentir sur son CV, mais présenter ses expériences de manière positive.

III. LES RUBRIQUES

NB : Les compétences peuvent figurer après les expériences professionnelles, si ces dernières

sont suffisamment nombreuses.

État civil et coordonnées

En haut (à gauche ou au centre), sans titre. Éventuellement une photo en face.

Informations de la rubrique (ligne par ligne) : Prénom Nom / adresse / téléphone / e-

mail / Date de naissance (âge) / Titulaire du permis B avec véhicule personnel (si c’est

le cas)

Facultatif : un titre : « Étudiant en Mesures Physiques »

Formation

Présentation : Année / Diplôme / Spécialité /Mention / Lieu

Liste antichronologique (du plus récent au plus ancien)

Décliner les sigles (ce n’est pas nécessaire pour DUT)

Compétences

Langues : Formuler précisément ses compétences en langue : « conversation

courante », « anglais technique », « rédaction usuelle ». Mentionner d’éventuels séjours

linguistiques.

Informatique : Distinguer bureautique, graphisme, programmation. Mentionner les

logiciels utilisés.

Compétences techniques : Utilisation d’outils de mesure, maîtrise des écrits

techniques, etc.

Expériences professionnelles (ou Réalisations)

Présentation : Dates / Poste occupé / Nom de l’entreprise / Lieu ; puis description des

missions et tâches réalisées

Liste antichronologique (du plus récent au plus ancien)

Possibilité de créer des sous-rubriques : stages, emplois saisonniers, projets associatifs

Mentionner le bénévolat, les projets associatifs (dans ce cas, préférer le titre

« Réalisations »)

Centres d’intérêt (ou Loisirs)

À classer en rubriques : sport, culture, pratique musicale ou artistique…

Être précis : niveau et ancienneté de la pratique ; genres favoris (de musique, de films)

Page 22: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

22

IV. ANNEXE : LE CADRE EUROPEEN COMMUN DE REFERENCE POUR LES LANGUES

Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL)

A

niveau élémentaire

B

niveau indépendant

C

niveau expérimenté

A1 A2 B1 B2 C1 C2

niveau

introductif

ou

découverte

Intermédiaire ou

usuel niveau seuil

niveau avancé ou

indépendant Autonome Maîtrise

Oral :

phrases

simples

séries de phrases

simples ou

expressions

raconter des

expériences, buts

je peux développer mon

point de vue sur

l'actualité

je peux m'exprimer

spontanément sans

chercher mes mots

expression fine avec nuances

de sens, argumentation claire

Écrit : je

peux écrire

une carte

postale

je peux écrire une

lettre simple

je peux écrire un

texte simple et

cohérent

je peux écrire un rapport

avec opinion

je peux développer

mon point de vue, un

essai ou rapport

je peux critiquer par écrit un

ouvrage professionnel ou une

œuvre littéraire

école

élémentaire début du collège fin du collège niveau baccalauréat

[Source : Le Parisien Étudiant. CV - Bien indiquer son niveau de langue pour les recruteurs. Le Parisien [en ligne]. [Consulté le 15 février 2017]. Disponible en ligne : http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/bien-indiquer-son-niveau-de-langue-sur-son-cv.html]

Page 23: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

23

3E PARTIE : LA REDACTION TECHNIQUE

ÉLABORER UN DOCUMENT TECHNIQUE STATIQUE : LA NOTICE

TECHNIQUE (RAPPEL S2)

I. LES ECRITS TECHNIQUES STATIQUES : DEFINITIONS

Ce type de document a pour objectif de décrire des objets ou des produits (fiche technique,

mode d’emploi, notices). Il est à distinguer du document technique dynamique, qui décrit des

pratiques (protocoles, procédures, modes opératoires – étudiés au S3)

La fiche technique décrit le produit : marque, référence, modes d’utilisation, garantie, taille,

couleur, matériaux, composants, caractéristiques techniques. C’est un document court et non

rédigé.

La notice technique (parfois appelée manuel d’instruction ou mode d’emploi) vise à expliquer

le fonctionnement d’un objet et son utilisation. Elle est plus ou moins complexe, suivant le

type de produit et le destinataire.

II. REDACTION DU DOCUMENT

A. Organisation du document

Le document est totalement rédigé et doit être structuré en parties titrées.

Les pièces constitutives de l’objet doivent être présentées et énumérées en expliquant leur

fonction. Cette partie rédigée doit être accompagnée d’un schéma récapitulatif situant les

différents composants.

Les étapes à respecter pour la mise en service de l’appareil doivent être décrite précisément,

dans l’ordre chronologique : chaque geste à effectuer doit être signalé.

La notice doit contenir des mises en garde sur les conditions d’utilisation ou précautions

d’emploi, visant à éviter les mauvaises utilisations (par exemple : « cet appareil est conçu

pour fonctionner sur une alimentation secteur 220 V. Ne pas brancher l’appareil sur une autre

source d’alimentation au risque de l’endommager ou de mettre votre sécurité en danger »)

Le document doit ensuite expliquer le fonctionnement de l’appareil ou de l’objet : comment

l’allumer, le régler, l’éteindre, le fixer, le positionner, etc. (tout cela dépend bien entendu de la

nature de l’objet ou de l’appareil). Le cas échéant, on précisera aussi les conditions

d’entretien du produit.

B. Le style

Le texte doit être à la fois synthétique et précis : il s’agit d’un texte informatif, il doit donc

viser la clarté.

Le temps utilisé est l’infinitif (« Ne pas immerger l’appareil ») ou l’impératif (« N’immergez

pas l’appareil »).

Le vocabulaire doit être adapté au destinataire : il faut donc au préalable identifier le public

auquel le document s’adresse. Les instructions doivent être formulées avec des verbes

d’action.

Le style est impersonnel : il doit présenter l’objet comme s’il fonctionnait tout seul (ex : « dès

que le voyant vert s’allume, l’appareil est sous tension »).

Page 24: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

24

ÉLABORER UN DOCUMENT TECHNIQUE DYNAMIQUE : PROTOCOLE,

PROCEDURE, MODE OPERATOIRE

I. LES ECRITS TECHNIQUES DYNAMIQUES : DEFINITIONS

Ce type de document a pour objectif de décrire des pratiques qui permettent de respecter des

normes. Il est à distinguer du document technique statique, qui décrit des objets ou des

produits (fiche technique, mode d’emploi, notices – Voir fiche « Élaborer un document technique

statique »)

Le protocole décrit des techniques à appliquer : il comprend un ensemble de procédure (ex :

un protocole d’hygiène, dans le domaine hospitalier, décrit l’ensemble des procédures visant à

respecter les normes d’hygiène.)

La procédure correspond à l’ensemble des opérations à réaliser pour arriver à un résultat (ex :

obtenir un visa, louer une voiture, référencer un produit, etc.)

Le mode opératoire est limité à un poste de travail et décrit les différentes opérations liées à

ce poste. (ex : dans l’industrie, les différentes opérations pour faire une mesure)

II. REDACTION DU DOCUMENT

A. Présentation

Le rédacteur est responsable du texte écrit et de ses mises à jour, mais le document est toujours

validé par une autre personne (le plus souvent le responsable Qualité), qui autorise la diffusion du

document.

Chaque document est soigneusement référencé : c’est pourquoi doivent figurer en en-tête du

document le titre de la procédure, la date de rédaction et de validation, le nom du rédacteur et du

responsable, le nombre de page ainsi qu’un code.

Ce code se compose le plus souvent de lettres abrégeant la nature du document, suivi d’un

numéro d’incrémentation chronologique et d’une abréviation du service. Par exemple, la première

procédure de maintenance d’un appareil sera référencée : PR001MA (PR= procédure ; 001=

incrémentation, première procédure enregistrée ; MA = maintenance)

Exemple de mise en forme de l’en-tête :

Nom de l’entreprise

Nom du service

TITRE DE LA PROCÉDURE PR001MA

Page1/4

Rédaction : M. Untel Date : 01/01/2018 Validé le 31/01/2018 par M. Chose

B. Le style

Le texte doit être à la fois synthétique et précis : il s’agit d’un texte informatif, il doit donc

viser la clarté.

Le temps utilisé est le présent de l’indicatif ou l’infinitif. Le style est impersonnel : il s’agit

d’un document de référence, et non d’un courrier.

Le vocabulaire doit être adapté au destinataire : il faut donc au préalable identifier le public

auquel le document s’adresse.

Page 25: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

25

C. Le plan

Le document doit être structuré en parties et sous-parties numérotées et comporter un

sommaire. Voici un plan possible pour une procédure rédigée.

I. Présentation de la procédure

I. 1. Objet : quel est le but de la procédure ?

I. 2. Domaine d’application et intervenants concernés

I. 3. Documents de référence et normes : les procédures sont le plus souvent encadrées par des

normes et des textes de référence qu’il faut mentionner.

I. 4. Définitions et abréviations : si des termes techniques ou des abréviations sont utilisés, il faut

les définir.

II. Processus

II.1. Équipement : liste du matériel, documents, logiciels nécessaires à la réalisation de la

procédure. Cette partie peut être accompagnée d’illustrations et/ou de schémas

II. 2. Processus

Le processus se présente sous la forme d’une énumération dans laquelle les différentes étapes ou opérations

sont exprimées par des verbes d’action de manière chronologique. Pour éviter toute erreur d’interprétation (et

donc toute mauvaise manipulation), il faut veiller à être clair et précis.

III. Éventuelles annexes, si des documents sont nécessaires à la bonne réalisation de la procédure

(formulaires, imprimés, fiches, etc.)

III. LE LOGIGRAMME

Le processus (partie II.2. du plan ci-dessus) peut, lorsque la procédure n’est pas trop complexe,

être représenté par un logigramme. Il s’agit d’une « rédaction graphique » de la procédure qui

représente l’enchaînement des différentes actions.

Par convention, chaque symbole représente un type d’action :

L’ellipse désigne le début et la fin du processus

Le rectangle représente une action, une opération

Le losange symbolise une décision, un choix, une vérification.

Il appelle généralement une réponse par oui ou par non

Le trait (ou la flèche) lie les symboles entre eux et désigne

le flux d’information ou le déroulement du processus

Exemple de logigramme :

Source : Département de Génie Biologique de l'IUT de Périgueux, Réaliser une fiche procédure, site Méthodologie et Qualité [en ligne, consulté le 22/08/2018].

URL : https://sites.google.com/site/methodologieetqualite/qualite/realiser-une-fiche-procedure

Page 26: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

26

ANNEXES : LES OUTILS POUR LA REDACTION

LES PRINCIPALES DIFFICULTES DE LA LANGUE FRANÇAISE

Voici un mémento des principales difficultés de la langue française. En fonction de votre bilan

personnalisé, vous devez revoir certains de ces points. Pour vous entraîner, vous pouvez

consulter les sites suivants, qui comportent des exercices interactifs :

La langue française.com : https://www.lalanguefrancaise.com/top-30-des-exercices-

orthographe

Amélioration du français : https://www.ccdmd.qc.ca/fr/capsules/

Bien écrire.org : http://www.bienecrire.org/exo-ortho.php

I. LES HOMOPHONES GRAMMATICAUX

Ce sont des mots qui se prononcent de la même façon, mais qui s’écrivent différemment.

A. a/à

a = verbe « avoir » à la 3e personne du singulier ; à = préposition.

Astuce : si on peut remplacer par « avait », cela signifie qu’il s’agit du verbe « avoir ». On

écrit alors « a », sans accent.

Ex : « Il apprend à/a lire ». On ne peut pas remplacer par « avait », donc : « Il apprend à lire »

B. peu/peut

peu = pas beaucoup, pas longtemps (adverbe) ; peut = verbe « pouvoir » à la 3e

personne du singulier.

Astuce : si on peut remplacer par « pouvait », cela signifie qu’il s’agit du verbe « pouvoir ».

On écrit alors « peut ».

Ex : « Peu / Peut avant son départ ». On ne peut pas remplacer par « pouvait », donc : « Peu

avant son départ »

C. la / l’a / là

la = déterminant féminin (« la fin ») ou pronom personnel COD féminin. Ex : « il

rejette son idée » = il la rejette

l’a = pronom personnel « le » ou « la » + verbe « avoir » à la 3e pers. sing. Ex. « il a

trouvé un trésor » = il l’a trouvé

là = adverbe synonyme d’ « ici »

Astuce : Vérifier à quel nom se rapporte « la » ou « l’ ». (Si on peut remplacer par « ici », il

faut écrire « là »)

Ex : « la décision qu’il a prise » = il a pris la décision ; « celui qui la fait rire » = celui qui fait

rire la fille.

D. mon / m’ont

mon = déterminant possessif (= le mien) ; m’ont = pronom personnel à la 1ère

personne (me) + verbe « avoir » à la 3e personne du pluriel. Ex. « ils m’ont dit de

partir ».

Astuce : Si on peut remplacer par « son », on écrit « mon ». Ex : « Mes amis m’ont/mon offert

cela ». On ne peut pas remplacer par « son », donc : « Mes amis m’ont offert cela ».

Page 27: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

27

E. leur/leurs

leur(s) = déterminant possessif. Il est placé devant un nom avec lequel il s’accorde.

Ex : leur maison (une maison pour plusieurs personnes), leurs crayons (plusieurs

crayons appartenant à plusieurs personnes)

leur = pronom personnel COI à la 3e personne du pluriel. Il remplace un groupe

nominal au pluriel et ne prend jamais de –S. Ex : Je ne leur pardonnerai jamais cela

(à eux ou à elles).

Astuce : on met un –S uniquement si « leurs » est suivi d’un nom au pluriel.

Retrouvez d’autres homophones grammaticaux :

https://www.ccdmd.qc.ca/fr/exercices_pdf/?id=38#

II. LES CHAINES D’ACCORD

En français, les mots s’accordent les uns par rapport aux autres, formant une chaîne.

A. La chaîne déterminant / nom / adjectif

Les excellentes notes de ce groupe sont dues aux efforts soutenus des étudiants.

B. La chaîne sujet / verbe / attributs

L’introduction de son rapport s’avère peu problématisée et insuffisamment détaillée

Pour ne plus faire de fautes : toujours vérifier quel est le sujet du verbe et à quel nom se

rattache l’adjectif.

III. LES FORMES VERBALES

Attention à bien conjuguer les verbes et à bien employer les temps.

A. Confusion entre la 1e et la 3e personne (ex : je veux, il veut)

À la 1ère personne, un verbe ne finit JAMAIS par –T ; à la 3e personne, un verbe ne finit

JAMAIS par -S

B. Différence entre le nom et le verbe conjugué

Certains noms se prononcent de la même manière que le verbe conjugué au présent, mais leurs

terminaisons sont différentes. Exemples :

un appel (nom) ≠ j’appelle, il appelle (verbe)

un accueil (nom) ≠ j’accueille, il accueille (verbe)

un travail (nom) ≠ je travaille, il travaille (verbe)

un entretien (nom) ≠ j’entretiens, il entretient (verbe)

C. Conditionnel présent ou futur ?

Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait, une incertitude : ex. « Il

deviendrait ingénieur » (s’il était moins paresseux).

Sujet féminin singulier Verbe d’état

au singulier

Attributs du sujet au féminin

singulier

Déterminant / adjectif / nom au

féminin pluriel

Déterminant / adjectif / nom au

masculin pluriel

Page 28: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

28

Le futur exprime une action future certaine : ex. « Il deviendra ingénieur » (c’est sûr, cela va

arriver)

Attention la 1ère personne = même son, mais terminaisons différentes !

J’irais bien à la plage (c’est un souhait, ce n’est pas sûr = conditionnel)

Demain, j’irai en cours (c’est sûr = futur)

Astuce : ajouter « Demain » en début de phrase et passer à la troisième personne : « Demain, il

ira en cours » / « Il irait bien à la plage » : on entend alors la différence entre futur et

conditionnel.

D. Formes du participe passé

Verbes du 1er groupe = - É « J’ai dansé. »

Verbes du 2e groupe = - I « Elle a grandi. »

Verbes du 3e groupe = - U « Elle a perdu ses clefs. » ; Attention à DEVOIR :

« Il a dû partir. »

= - I « Elle s’est endormie sur le canapé. » ; « Nous

avons suivi leur conseil. »

= - S « Nous avons compris le message. » ; « Elles ont

acquis des compétences. »

= - T « As-tu fait la vaisselle ? » ; « Ils ont construit une

machine. »

Astuce : Pour connaître la terminaison des participes passés, il faut les mettre au féminin :

compris → comprise = il faut mettre un –S ; fait→ faite = il faut mettre un –T ; perdu

→perdue = ni –S ni –T

IV. L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE

A. Ne plus confondre les terminaisons « é » et « er »

Pour ne plus confondre les participes passés en –É et les infinitifs en –ER, il suffit de

remplacer le verbe du 1er groupe par un verbe du 3e groupe (mordre, battre, etc.)

Ex : il a mangé ou manger ? → « il a battre » n’existe pas, « il a battu » existe, on écrit donc :

« il a mangÉ »

B. L’accord du participe passé : règles générales

Avec l’auxiliaire AVOIR, ON N’ACCORDE PAS le participe passé. Ex. « Les

criminels ont tenté de fuir. »

Avec l’auxiliaire ÊTRE, ON ACCORDE le participe passé. Ex. « Ils sont partis » ;

« Elles ont été informées »

C. Cas particulier : le COD avant le verbe

On accorde avec l’auxiliaire avoir quand le COD est placé avant le verbe, c’est-à-dire quand :

- Le COD est un pronom relatif :

Ex : « La présentation orale a été bien accueillie par le jury, qui l’a manifestement

appréciée. » → Le jury a apprécié quoi ? « La prestation orale » = COD ; on accorde le

participe passé.

- Le COD est une proposition interrogative ou exclamative :

Page 29: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

29

Ex : « Quels malfaiteurs avez-vous reconnus ? » →Vous avez reconnus qui ? « Ces

malfaiteurs » = COD ; on accorde le participe passé.

- Le COD est pronom personnel :

Ex : « Sa déposition les a accablés »

→ La déposition a accablé qui ? « Les criminels » = COD ; on accorde le participe passé.

ATTENTION : on n’accorde pas si c’est un COI qui est avant le verbe :

Ex : « Ce film nous a plu » : ce film a plu à qui ? → « nous » est COI ; pas d’accord du

participe.

Ex : « Ce livre leur a fait plaisir » : ce livre a fait plaisir à qui ?→ « nous » est COI ; pas

d’accord du participe.

V. L’ORTHOGRAPHE LEXICALE

Il s’agit de l’orthographe des mots, indépendamment de leur fonction dans la phrase.

A. Doubles consonnes

Dans les mots commençant par AB-, AD- ou AG-, on ne double pas la consonne (abattre,

abominable, adéquation, adresse, adoption, agacer, agriculture, etc.), sauf pour quelques

exceptions (abbé, addition, agglomérer, agglutiner, aggraver, etc.)

Dans les mots commençant par AC-, on double généralement le C (accaparer, accord,

accoster), sauf dans une trentaine de mots (comme acabit, acacia, académie, etc.)

Lorsque le préfixe d’un mot se termine par la même consonne que le début du mot racine, la

consonne est logiquement doublée : par exemple en+neiger = enneiger ; commémoration,

dessaler, innombrable, soussigné, etc.

Pour savoir si on double le L ou le T, on peut se référer au son que l’on entend ([eu] ou [è])

o Un seul L ou un seul T = son [eu] → ex. jeter, appeler, développer

o Deux L ou deux T = son [è] → ex. je jette, je m’appelle

Pour plus d’explications : https://www.ccdmd.qc.ca/media/ortho_cons2_01_Orthographe.pdf

B. Attention aux lettres muettes !

Un e muet se trouve à la fin de certains mots, particulièrement dans les finales en -ie, -aie, -ue,

-oie, -oue, -eue (pharmacie, monnaie, étendue, voie, roue, banlieue, etc.) On trouve aussi un e

muet à l’intérieur d’un nom formé à partir d'un verbe qui se termine en -IER (remercier,

remerciement), -YER (payer, paiement), -UER (éternuer, éternuement), -OUER (dévouer,

dévouement)

Les consonnes muettes à la fin d’un mot : B (ex. plomb), C (ex. banc), D (ex. nœud, accord,

standard), G (ex. poing), L (ex. outil), P (ex. coup, drap, trop), X (ex. choix, faux). Les consonnes

muettes les plus courantes sont le S (ex. parcours, avis, volontiers), ainsi que le T (ex. écart,

confort). On trouve également les deux consonnes muettes CT (ex. aspect, respect)

Le H muet est souvent placé au tout début d’un mot (ex. habitation, humidité, hypothèse) ou à

l’intérieur d’un mot (ex. inhabituel, véhicule, trahison).

C. Orthographe des adverbes en –ment : un M ou deux ? –amment ou –emment ?

Un M ou deux ?

Si on entend [eument] → un seul M → ex : lentement

Si on entend [ament] → deux M → ex : récemment, suffisamment

Page 30: Méthodes et outils pour la communication professionnelle

Communication professionnelle Semestre 3

30

Pour savoir si l’on écrit « -emment » ou « -amment », il faut retrouver l’adjectif qui est à

l’origine de l’adverbe :

« récemment » vient de « récent » → on conserve le « e »

« suffisamment » vient de « suffisant » → on conserve le « a »

VI. LE LEXIQUE

Bien choisir ses mots permet de bien se faire comprendre. Pour cela, il faut :

Employer les registres courant et soutenu : certains mots familiers ou tournures orales sont à

proscrire à l’écrit. Ex : « Le chef, il a une nouvelle voiture » = « Le chef a une nouvelle

voiture »

Utiliser un vocabulaire précis : éviter les mots trop généraux (avoir, être, faire, les gens, le

monde, les choses) ex. « Faire des excuses » = « Présenter des excuses »

Utiliser un vocabulaire varié : pour cela, trouver des synonymes ou des périphrases.

Employer des mots de liaison : dans un texte, ces connecteurs logiques permettent de lier les

idées entre elles. Attention à l’emploi de :

- Donc, qui exprime une conséquence ou une conclusion. Ex. « Je suis malade, je suis donc allé

chez le médecin »

- Cependant, qui marque une opposition à ce qui vient d’être énoncé. Ex. « Elle apprend vite.

Cependant, elle manque de méthode. »

Voir fiche sur les connecteurs logiques dans la section suivante

VII. LA PONCTUATION

La ponctuation permet à votre lecteur de se repérer dans votre texte.

A. Quand utiliser des virgules ?

On ne sépare pas les éléments essentiels de la phrase (sujet / verbe / complément) par des

virgules.

Phrases mal ponctuées : « Ce rapport de stage, présente une expérience riche. »

« Ce rapport de stage présente, une expérience riche. »

Phrase bien ponctuée : « Ce rapport de stage présente une expérience riche. »

On peut insérer des éléments à cette structure de base. Dans ce cas, on utilise des virgules :

- En début ou fin de phrase, les éléments sont suivi ou précédé d’une virgule : « Dans

l’ensemble, le rapport de stage présente une expérience riche, un parcours cohérent. »

- En milieu de phrase, entre DEUX virgules : « Le rapport, rédigé avec soin, présente une

expérience riche. »

B. Longueur des phrases

Au-delà d’une quinzaine de mots, la phrase devient confuse. Elle doit alors être redécoupée

en deux ou plusieurs phrases. Astuce : Lire à voix haute et bien marquer les pauses, pour vérifier

que virgules et points sont bien placés.

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Communication professionnelle Semestre 3

31

LES CONNECTEURS LOGIQUES

Lien logique et / ou

organisationnel

Termes et expressions

Pour commencer un

paragraphe, introduire

une idée

D'emblée, tout d'abord, avant tout, avant toute chose, au préalable, en premier

lieu, premièrement, d'une part/d'autre part

Pour ajouter une

nouvelle idée

D'une part /d'autre part ; à cet effet ; de même ; ensuite ; à ce sujet ; par ailleurs ;

en outre ; de plus ; de nouveau ; non seulement… mais encore ; du reste ; de

surcroît ; dans le même esprit ;

Pour énumérer Aussi bien + N + que + N + ou + N ; Ni…ni…ni

Pour ajouter une idée

opposée ; pour faire une

restriction / concession

à l'opposé ; certes ; mais ; en revanche ; par contre ; or ; pourtant ; cependant ;

toutefois ; au contraire ; pour autant ; malgré, en dépit de + nom ; alors que,

tandis que, + indicatif ; bien que, quoique + subjonctif ; excepté, à l'exception

de ; hormis ; mis à part ;

Pour lancer une

comparaison

Comme ; de même ; de la même façon ; tel ;

Pour introduire un

exemple

Par exemple ; ainsi ; en particulier ; tel est le cas de ; l'exemple le plus

significatif est ; d'ailleurs ; à ce sujet ;

Pour introduire une

citation

Citons …; untel déclare à ce propos ; rappelons les propos de ; ce que confirme

d'ailleurs untel …

Pour indiquer une cause Comme ; en effet ; car ; grâce à ; à force de ; à cause de ; en raison de ; du fait

de ; à la suite de ; parce que ; puisque ; sous prétexte que ; du moment que

Pour indiquer une

conséquence

Aussi (+ sujet inversé) ; ainsi ; dans ces conditions ; c'est pourquoi ; donc ; en

conséquence ; par conséquent ; de ce fait ; d'où ; si bien que, de sorte que

+indicatif Pour exprimer le but Pour ; afin de ; de peur de ; en vue de ; dans le but de ; de façon à ; de manière à ;

dans l'intention de ; pour que, afin que, de peur que…ne, de sorte que, de

manière que

+ subjonctif Pour évoquer une

hypothèse

Si ; au cas où ; dans l'hypothèse où ; théoriquement ; en théorie ;

Pour introduire une

explication ; pour

reformuler

À ce sujet ; à ce propos ; en d'autres termes ; c'est-à-dire ; d'ailleurs ; autrement

dit ; en ce sens ; en effet ; à ce sujet

Pour exprimer son avis

personnel, valoriser une

idée

Selon moi (nous); en ce qui me concerne ; pour ma part ; à mon avis ; à mon sens

; pour ma part, j'estime ; ma conviction est que ; je suis convaincu que ; j'affirme

que ; on peut légitimement penser que ;

Pour exprimer une

alternative

Soit...soit ; ou bien …ou bien ; d'une part … d'autre part

Pour opposer théorie et

pratique, apparence et

réalité …

En théorie… en pratique ; sur le papier…sur le terrain ; en vérité ; de fait ; en

fait ; dans les faits ; en réalité ; en général / d'un point de vue particulier

Pour conclure, ou

introduire une dernière

idée

Enfin ; en définitive ; en conclusion ; pour toutes ces raisons ; en dernier lieu ;

finalement ; dans cette perspective ; en somme ; en bref ; en tout état de cause ; il

apparait finalement que

Pour situer dans le temps En même temps ; simultanément ; auparavant ; avant ; depuis ; quand ; lorsque ;

pendant que ; au moment où ; à présent que, maintenant que ; à mesure que ;

chaque fois que ; ensuite ; puis ; alors ; dès la première heure ; à l'origine

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Communication professionnelle Semestre 3

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LES ANNOTATIONS SUR VOS COPIES

Voici les annotations que vous pourrez sur vos copies et qui signalent une erreur ou un problème :

• Mot ou partie d’un mot entouré = erreur d’orthographe, d’accord, de grammaire

• Phr. = phrase mal construite, trop longue, mal ponctuée

• Voc. = erreur de vocabulaire (mot trop oral ou familier, mot mal employé, répétitions)

• Parag. = Paragraphe mal construit

• Reform. = (dans le résumé) Le texte source n’est pas ou est mal reformulé

• Ponct. = problème de ponctuation

• Clarté - = Le passage n’est pas clair

• M.e.F = Mise en forme du document

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