Embed Size (px)
Citation preview
Cédric Allegret
Licence professionnelle BDANMétiers des bibliothèques, de la documentation et des archives numériques
Année universitaire 2014-2015
MÉTHODES ET OUTILS DE CRÉATION D’UNE PHOTOTHÈQUE COLLABORATIVE :
APPLICATION SUR LE THÈME DE L’AUTONOMIEAU CENTRE DE RESSOURCES DÉPARTEMENTAL POUR L’AUTONOMIE (CERDA)
Université Pierre Mendès FranceIUT 2 Grenoble • Département Information-Communication
Remerciements
Je tiens à remercier en premier lieu mon maître de stage, M. Patrick Delmotte,
pour ses conseils professionnels et sa disponibilité. En sa compagnie, j’ai beaucoup
appris sur l’administration, les associations et les différentes formes de handicap.
Mes remerciements vont également à mon enseignant et correspondant
pédagogique, M. Jean-Michel Mermet, qui a toujours répondu présent à la moindre
question de ma part. Son enthousiasme et son exigence m’ont incité à donner le
meilleur de moi-même.
Mes remerciements vont aussi à :
Mme Corine Scoté, chef de service du CERDA, pour son accueil et sa confiance ;
Mmes Isabelle Mémier, documentaliste, et Nathalie Balmand, chargée d’information
personnes âgées, pour leur professionnalisme et leur gentillesse à répondre à toutes
mes interrogations ;
Tous les membres du CERDA avec qui j’ai pu échanger et qui m’ont permis de mieux
appréhender le sujet de l’autonomie ;
M. Patrick Palmer, responsable de la Licence professionnelle BDAN, toujours à
l’écoute de ses étudiants ;
Flore Aubert, étudiante en Licence professionnelle Management des collectivités
territoriales, dont j’ai partagé le quotidien et la bonne humeur ;
Fanette Martin, ancienne BDAN, qui m’a donné accès à son mémoire ;
Manon Djemili, mon binôme de promotion, pour sa maîtrise de Word ;
Anne Robin, graphiste, pour la couverture, ses créations de CV et son amitié ;
Chantal et Jacques Bonzon, pour leur soutien et leur amitié indéfectibles ;
Karim Azouaou, Pauline Billard, Geneviève Boyer-Allegret, Marina Chauvet, Laure
Fabre, Valérie Gounon et Anne Saunal, pour leur relecture attentive ;
Stéphanie, qui m’a soutenu et supporté tout au long de ce projet de reprise d’études.
Ce mémoire est dédié à ma mère, libérée de son handicap le 6 janvier 2013.
Déclaration de non plagiat
Je soussigné, Cédric Allegret, étudiant en Licence professionnelle BDAN 2014-2015,
déclare que le texte du présent mémoire de stage est un travail original dont je suis
l'auteur. Toutes utilisations d'autres travaux, quelles qu'en soient les sources
(ouvrages imprimés ou documents en ligne) sont explicitement référencées.
Fait à Grenoble, le 18 juin 2015
Cédric Allegret
5
Table des matières Couverture : œuvre composite d’images sous licences Creative Commons
Remerciements .......................................................................................................... 3
Déclaration de non plagiat .......................................................................................... 4
Table des matières ..................................................................................................... 5
INTRODUCTION ........................................................................................................ 9
1. AUTONOMIE ET IMAGE FIXE : BESOINS, EXISTANT ET LÉGISLATION ......... 11
1.1 DÉFINITION DU CHAMP DE L’AUTONOMIE ................................................. 11
1.1.1 Qu’est-ce que le handicap ? ..................................................................... 11 1.1.2 Qu’est-ce que la personne âgée dépendante? ......................................... 11
1.2 LES REPRÉSENTATIONS DU HANDICAP ET DU VIEILLISSEMENT ........... 12
1.2.1 Dans les œuvres d’art au fil des siècles ................................................... 12 1.2.2 Dans l’iconographie contemporaine ......................................................... 12
1.3 BESOINS ET ENJEUX POUR LE CERDA ...................................................... 13
1.3.1 Besoins de collections de photos et d’illustrations .................................... 13 1.3.2 Informer et changer le regard sur l’autre .................................................. 14
1.4 ANALYSE DE L’EXISTANT ............................................................................. 14
1.4.1 Inventaire des images numériques au CERDA ........................................ 14 1.4.2 Identification de sources connexes d’images ........................................... 15
1.5 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET DROIT À L’IMAGE ................................. 16
1.5.1 Les droits de l’image et sur l’image .......................................................... 16 1.5.2 Le droit à l’image des personnes .............................................................. 17 1.5.3 Une solution : les Licences Creative Commons ....................................... 18 1.5.4 Identification des banques d’images libres de droits et gratuites .............. 19
2. MÉTHODES ET OUTILS DE CRÉATION D’UNE PHOTOTHÈQUE .................... 21
2.1 STRUCTURER UNE COLLECTION D’IMAGES .............................................. 21
2.1.1 Catégoriser les images ............................................................................. 21 2.1.2 Classer les catégories d’images ............................................................... 21
2.2 LE TRAITEMENT INTELLECTUEL DES IMAGES .......................................... 22
2.2.1 Conserver les métadonnées externes des images ................................... 22 2.2.2 Nommer les fichiers images JPEG et TXT ............................................... 23 2.2.3 Indexer les images ................................................................................... 23
6
2.3 EXPLOITER LES RESSOURCES DE MANIÈRE MÉTHODIQUE ................... 24 2.3.1 Rechercher : vocabulaire et champs lexicaux .......................................... 24 2.3.2 Favoriser le multilinguisme ....................................................................... 24
2.4 RÉFLEXION SUR LE CHOIX DES OUTILS DE GESTION .............................. 24
2.4.1 La gestion électronique de documents ..................................................... 25 2.4.2 La gestion des actifs numériques ............................................................. 25
2.5 XNVIEW, UN LOGICIEL DE VISUALISATION D’IMAGES .............................. 25
2.5.1 Les métadonnées EXIF ............................................................................ 26 2.5.2 Les métadonnées IPTC ............................................................................ 26 2.5.3 Les métadonnées XMP ............................................................................ 26
2.6 PICASA, UN LOGICIEL DE GESTION D’IMAGES .......................................... 27
2.6.1 Utiliser Picasa 3.9 comme outil de gestion de photothèque ..................... 27 2.6.2 Héberger et partager des images avec Picasa Albums Web ................... 27
2.7 PINTEREST, ENTRE PARTAGE DE PHOTOS ET RÉSEAU SOCIAL ............ 28
2.7.1. Utilisation de Pinterest comme outil de diffusion de collections ............... 28 2.7.2. Contraintes liées à l’utilisation de Pinterest ............................................. 28
3. UNE PHOTOTHÈQUE COLLABORATIVE : DU PROJET À L’ADHÉSION .......... 29
3.1 ÉTUDE DE PHOTOTHÈQUES COLLABORATIVES EN LIGNE ..................... 29
3.1.1 La photothèque collaborative du pays de Brest ........................................ 29 3.1.2 Les albums thématiques collaboratifs en ligne ......................................... 29 3.1.3 L’utilisation de Pinterest par les institutions et les collectivités ................. 30
3.2 METTRE EN PLACE UN OUTIL DE TRAVAIL COLLABORATIF ..................... 31
3.2.1. Communiquer, expliquer, écouter et convaincre ..................................... 31 3.2.2 Coordonner les différents acteurs ............................................................. 32 3.2.3 Mener la conduite du changement ........................................................... 32 3.2.4 Réaliser des guides d’accompagnement .................................................. 33
3.3 PROPOSITIONS DE CHOIX DE CONTRIBUTEURS ...................................... 33
3.3.1 Les contributeurs internes au Département de l’Isère .............................. 34 3.3.2 Les contributeurs externes : institutions et associations ........................... 34 3.3.3 Les contributeurs externes : les internautes ............................................. 35
3.4 PROMOUVOIR L’OUTIL COLLABORATIF ..................................................... 35
3.4.1 En interne ................................................................................................. 35 3.4.2 En externe ................................................................................................ 36
3.5 ÉVALUER L’OUTIL COLLABORATIF ............................................................. 36
CONCLUSION .......................................................................................................... 37
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................... 39
7
LEXIQUE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS .................................................. 48
LEXIQUE DES TERMES SPÉCIFIQUES ................................................................. 49
ANNEXE 1 : FICHE DE SYNTHÈSE ........................................................................ 50
ANNEXE 2 : LA VIEILLESSE ET LE HANDICAP SELON FOTOLIA ....................... 54
ANNEXE 3 : CAPTURES D’ÉCRANS DE PHOTOS GÉRÉES AVEC LE LOGICIEL PICASA .................................................................................................................... 55
ANNEXE 4 : LES ILLUSTRATIONS, UNE SOURCE CONNEXE D’IMAGES .......... 56
ANNEXE 5 : EXTRAITS DE MAILS ÉCHANGÉS AVEC DES PARTICULIERS OU DES BANQUES D’IMAGES DIFFUSANT DES PHOTOS ........................................ 57
ANNEXE 6 : SÉLECTION DÉTAILLÉE DES BANQUES D’IMAGES LIBRES DE DROITS ET GRATUITES ......................................................................................... 60
ANNEXE 7 : LISTE HIÉRARCHIQUE STRUCTURÉE DU THÉSAURUS DU CERDA AYANT SERVI DE MODÈLE POUR STRUCTURER LA BASE « PUBLICS » DE LA PHOTOTHÈQUE ...................................................................................................... 65
ANNEXE 8 : DÉCOUPAGE GÉOGRAPHIQUE DES 13 TERRITOIRES AYANT SERVI DE MODÈLE POUR STRUCTURER LA BASE « ETABLISSEMENTS » DE LA PHOTOTHÈQUE................................................................................................. 71
ANNEXE 9 : ÉTUDE COMPARATIVE DES PLATEFORMES DE PUBLICATION EN LIGNE PICASA / FLICKR / PINTEREST .................................................................. 72
ANNEXE 10 : INDEXATION ET NAVIGATION DANS PICASA ............................... 74
ANNEXE 11 : PROJET DE « PHOTOTHÈQUE DE L’AUTONOMIE » SUR PINTEREST (VERSION DU 5 JUIN 2015) ............................................................... 75
ANNEXE 12 : SOUS LES IMAGES, LE CODE INFORMATIQUE ............................ 77
ANNEXE 13 : CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DE PINTEREST ................... 78
ANNEXE 14 : MAIL ADRESSÉ LE 17 AVRIL 2015 AUX ÉTABLISSEMENTS DE LA BASE ADRESSES DU CERDA ................................................................................ 79
ANNEXE 15 : MANUEL DE L’ADMINISTRATEUR DE LA PHOTOTHÈQUE ........... 80
ANNEXE 16 : MANUEL DU CONTRIBUTEUR DE LA PHOTOTHÈQUE................. 91
8
9
Introduction
Depuis 2005, le département de l’Isère a développé un réseau d’information et
d’accès aux droits et aux prestations des personnes en perte d’autonomie. Créée en
2008, la Maison Départementale de l’Autonomie1 est à la tête de ce réseau de 13
services autonomie répartis sur tout le territoire isérois. Elle regroupe les missions de
service jadis déléguées à l’association UDIAGE*2 et à la Maison Départementale des
Personnes Handicapées de l’Isère. Cette dernière succède à la Commission
Technique d'Orientation et de REclassement Professionnel, plus connue sous le nom
de COTOREP*. La MDA*, abrite en ses murs le Centre de ressources départemental
pour l’autonomie, CERDA*, chargé d’accueillir, d’informer, de former et de
communiquer auprès des publics concernés mais aussi du grand public et des
professionnels.
Ayant eu recours aux services offerts par la MDA, pour aider des proches, j’ai
donc souhaité y effectuer mon stage avec la motivation première de me rendre utile
pour la collectivité. Mon projet professionnel étant de me reconvertir dans les métiers
de la documentation, j’ai choisi d’intégrer cette administration publique dont le centre
de documentation alliait ressources papier et numérique.
Le centre de ressources ne possède pas de site web à son nom mais se
trouve hébergé sur celui de la MDA qui souffre d’un manque de visibilité et de
notoriété. En effet, le sigle MDA recouvre plusieurs significations en France, d’où la
précision géographique dans l’adresse du site web : www.mda38.fr . Il était prévu
que ce site web soit intégré en avril 2015 à celui du Conseil Général de l'Isère :
www.isere.fr. Cependant, les premières phases de déploiement du site
(développement, recette, pré-production) ont retardé sa mise en production. Les
élections départementales de mars 2015 ont aussi vu le Conseil Général de l'Isère
changer de majorité et de nom : le Département de l’Isère. Mon stage s’est donc
déroulé durant cette période de mutations.
Bien avant ces changements, un constat avait été formulé au sein du
CERDA : les images du site web de la MDA n’étaient pas assez nombreuses et
variées. Le recours aux banques d’images** payantes, proposé par les services de
communication interne et externe du Département de l’Isère, n’était pas pleinement
satisfaisant. En effet, les personnes photographiées ne sont pas représentatives des
1 Annexe 1, p. 50.
2 Les sigles suivis d’un astérisque * sont réunis dans un lexique p. 48, les termes spécifiques suivis de
deux astérisques ** sont réunis dans un lexique, p. 49.
10
handicaps et des déficiences qu’elles devraient pourtant illustrer. Bien souvent, le
responsable de la documentation et chargé de communication, M. Delmotte, doit
chercher sur le web des images pour répondre à ses besoins d’illustration de
produits documentaires. De plus, pour son nouvel annuaire en ligne des
établissements pour personne âgée ou handicapée, le CERDA va avoir besoin de
photos desdits établissements. La création d’une photothèque numérique devient
alors un enjeu pour mener à bien la mission d’information du CERDA.
Cette photothèque devra être gratuite et en accès libre. Une base externe,
tournée vers le grand public, sera consacrée à l’autonomie. Une base interne, plus
pointue, sera réservée aux professionnels qui l’alimenteront par leurs contributions.
Dès lors, on peut se demander si des ressources libres de droits et des outils gratuits
permettent de créer et de gérer une photothèque collaborative ?
C’est la création d’une photothèque collaborative qui constitue de fait la
mission de mon stage.
Dans un premier temps, nous étudierons les représentations en images du
handicap et des personnes âgées. Nous nous appuierons sur les ressources du
CERDA et définirons précisément ses besoins. Ces points précis seront mis en
regard du droit de la propriété intellectuelle et du droit à l’image des personnes.
Dans un second temps, nous mettrons en place une méthodologie pour créer
une photothèque. Il s’agira de structurer une collection d’images, d’organiser leur
traitement intellectuel et de la gérer. Nous effectuerons un choix d’outils
informatiques permettant de gérer les métadonnées** des images, de classer notre
collection et de la diffuser sur le web.
Une dernière partie envisagera notre photothèque sous l’angle du collaboratif
et comme un projet auquel il sera nécessaire de faire adhérer des contributeurs.
Nous étudierons des projets similaires et des réalisations en ligne pour en tirer une
analyse pertinente. Il sera question de la nécessité d’accompagner l’utilisateur face à
un nouvel outil et les changements de travail qu’il implique. La promotion et
l’évaluation de ce nouvel outil seront ensuite envisagées.
11
1. AUTONOMIE ET IMAGE FIXE : BESOINS, EXISTANT ET LÉGISLATION
Il convient avant tout de préciser les termes que nous allons employer.
L’image fixe est une « représentation généralement en deux dimensions, opaque
(…) ou translucide (…) destinée à être regardée directement ou projetée sans
mouvement à l'aide d'un instrument optique »3. Cependant, nous n’emploierons ce
terme pour ne traiter que de l’image numérique, c’est-à-dire acquise et stockée sous
forme numérique. Le format d’enregistrement retenu sera le JPEG.*
Le terme d’autonomie est quant à lui défini comme « l’aptitude à vivre sans l’aide
d’autrui »4. La notion de perte d’autonomie est donc une caractéristique commune à
la personne handicapée et à la personne âgée.
1.1 DÉFINITION DU CHAMP DE L’AUTONOMIE
1.1.1 Qu’est-ce que le handicap ?
Selon la loi du 11 février 2005, « Constitue un handicap (…) toute limitation
d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son
environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou
définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives
ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »5
La loi reconnaît six catégories de handicaps :
le handicap moteur
le handicap visuel
le handicap auditif
le handicap psychique
la déficience intellectuelle
les maladies invalidantes
Il faut donc prendre en considération cette diversité du handicap, visible et invisible,
dans notre travail de représentation.
1.1.2 Qu’est-ce que la personne âgée dépendante ?
Une personne âgée dépendante se caractérise par son « besoin d’aide pour
accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne ou le besoin d’une surveillance
3 ADBS. Vocabulaire de la documentation professionnelle. [en ligne]. 2008. Disponible sur :
< http://www.adbs.fr/image-fixe-17311.htm?RH=OUTILS_VOC >. [Page consultée le 21 mai 2015] 4 REY, Alain [sous la dir.]. Le nouveau Petit Robert de la langue française. Paris : Le Robert, 2007.
5 LEGIFRANCE. LOI n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes handicapées [en ligne]. 2005. Disponible sur : <http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000809647&categorieLien=id>[Page consultée le 28 mai 2015]
12
régulière »6. Par aide, on entend une aide humaine ou matérielle et technique. Ce
besoin concerne les personnes âgées tant à domicile qu’en institution. Les notions
de dépendance et d’aide amènent donc à réfléchir à leur représentation en image.
1.2 LES REPRÉSENTATIONS DU HANDICAP ET DU VIEILLISSEMENT
Longtemps, le handicap et le vieillissement ont fait l’objet de représentations
graphiques. Il est nécessaire d’évoquer brièvement la représentation de la déficience
par quelques exemples significatifs empruntés à la peinture et au cinéma.
1.2.1 Dans les œuvres d’art au fil des siècles
Le tableau « Les Mendiants »7 peint en 1568 par Bruegel l’Ancien montre cinq
mendiants « estropiés » dans une cour d’hôpital s’apprêtant à demander l’aumône.
Les personnages sont stigmatisés, se réduisant à leur infirmité. La déficience est vue
comme un écart à la normalité et de ce fait provoque le rejet.
En 1932, le cinéaste Tod Browning réalise « Freaks », appelé aussi « la
monstrueuse parade ». L’intrigue se déroule dans un cirque avec d’authentiques
« phénomènes de foire » recrutés chez Barnum : femme à barbe, homme tronc,
sœurs siamoises, nains, etc. Bien que le message du film soit tout autre, c’est
d’abord l’assimilation du handicap à la monstruosité qui fixe l’attention du spectateur.
Pourtant, aujourd’hui, on en parlerait en termes de handicap et de maladies rares.
La vieillesse, quant à elle, a longtemps été assimilée à la sagesse mais aussi à la
déchéance. L’adaptation cinématographique en 1977 de « La vie devant soi »
d’Emile Ajar-Romain Gary montre la déchéance de la personne âgée.
Il en résulte que représenter le handicap ou la vieillesse, c’est déjà proposer sa
vision du sujet et donner une fonction à l’image avant même qu’elle ne soit reçue et
interprêtée.
1.2.2 Dans l’iconographie contemporaine
Le succès de films comme « Rain Man » (sur l’autisme), « Le Huitième jour »
(sur la trisomie) ou « Intouchables » (sur le handicap moteur) a participé à ce
changement de regard sur la personne en situation de handicap. Le web regorge
d’images plutôt bienveillantes sur le handicap, bien qu’elles soient le plus souvent
réduites au handicap moteur.
6 INSEE. Personnes âgées dépendantes à l’horizon 2015. [en ligne]. 2006. Disponible sur :
<http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=19&ref_id=10441&page=pages_de_profils/P06_09/sources_definitions_biblio.htm >. [Page consultée le 28 mai 2015] 7 LE LOUVRE. Les Mendiants [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/les-mendiants >. [Page consultée le 29 mai 2015]
13
Pour sa part, la vieillesse suscite, plus que n’importe quel autre âge de la vie, des
représentations stéréotypées oscillant entre la peur de vieillir et la déchéance8. Une
recherche d’images sur ce thème et une analyse permettent de mettre en avant des
constantes. La figure de style de la synecdoque** est la plus répandue avec des
cadrages réduits à des parties représentatives du corps âgé : cheveux blancs, rides
du visage, mains. A l’inverse, on remarque de nombreuses photos refusant de
représenter la personne âgée de face. La vision de dos semble plus pudique ou
moins dérangeante.
Mais la représentation des seniors a fortement été impactée par le marketing pour la
publicité. Les photographies de la banque d’images Fotolia sont particulièrement
reconnaissables. Les personnes âgées ou en situation de handicap y sont
représentées d’une manière stéréotypée et idéalisée : belles, souriantes, pas trop
vieilles, respirant le bonheur de vivre, dans un fauteuil roulant poussé par une jolie
infirmière en blouse blanche9. C’est de cette image d’Epinal dont M. Delmotte veut se
départir10.
1.3 BESOINS ET ENJEUX POUR LE CERDA
Une fois déterminé ce que le CERDA ne voulait pas ou ne voulait plus, il faut
désormais s’interroger sur ses besoins et ses attentes. Pour ce faire, la méthode
employée a été celle de l’entretien individuel non directif.
1.3.1 Besoins de collections de photos et d’illustrations
Tout d’abord, M. Delmotte a besoin d’images numériques pour alimenter le
futur site web de la MDA qui sera hébergé sur www.isere.fr. Elles devront couvrir
deux thèmes : les publics (les adultes handicapés, les enfants handicapés et les
personnes âgées) et les établissements d’accueil (EHPAD*, ESAT*, FAM*, etc.).
Elles serviront d’illustrations aux informations diffusées par la MDA. Ces images
devront être représentatives des thèmes abordés. Elles pourront se présenter sous la
forme de photos, de dessins ou de pictogrammes**.
Les établissements seront représentés par leurs photos mais il n’est pas exclu
d’utiliser le logo** de l’organisme gestionnaire pour palier une absence de photo.
Dans un deuxième temps, les images collectées pourraient servir à illustrer les
produits documentaires réalisés par le CERDA. La sélection effectuée serait alors
soumise aux services de communication interne et externe du Département. Il faut
donc envisager une matérialisation sous forme de plaquettes ou d’affiches et prévoir
une résolution de photo de 300 dpi* pour une qualité adaptée.
8 FEILLET, Raymonde, BODIN, Dominique, HEAS, Stéphane. Corps âgé et médias : entre espoir de
vieillir jeune et menace de la dépendance. [en ligne]. 2012. Disponible sur : < http://edc.revues.org/2283 >. [Page consultée le 28 mai 2015] 9 Annexe 2, p. 54.
10 EMILIE. Mais qui a bien pu choisir cette photo ? [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.capgeris.com/aidants-et-aides-1689/mais-qui-a-bien-pu-choisir-cette-photo-a34965.htm >. [Page consultée le 29 mai 2015]
14
1.3.2 Informer et changer le regard sur l’autre
Diffuser des images, c’est aussi s’interroger sur leur(s) destinataire(s) et leur
réception. Dans l’esprit de la loi du 11 février 200511, ces images devront avoir pour
maîtres-mots : dignité et égalité.
Les images devront être respectueuses des personnes mais aussi des institutions.
En effet, le CERDA doit être guidé par l’intérêt général et donc conserver une
neutralité. Il faudra veiller à ne pas favoriser des marques commerciales dans les
images, notamment celles présentant du matériel.
Plusieurs réunions avec des organisations parties prenantes du handicap (APF*,
Centre de Gestion, INRIA*, Métro*, etc.) m’ont aussi permis de mieux appréhender
ce sujet. Rendre visible le handicap, plutôt que de le cacher, c’est participer à faire
accepter la différence, briser les préjugés et les tabous. Au vocable d’intégration, il
faut préférer celui d’inclusion**. Changer le regard sur l’autre, en situation de
handicap ou de dépendance, c’est aborder tous les sujets liés au quotidien : travail,
éducation, loisirs, vacances, sexualité, deuil, etc. Il n’est pas défendu d’utiliser des
photos artistiques ou esthétisantes pour aborder le sujet.
1.4 ANALYSE DE L’EXISTANT
De par sa création récente, le CERDA ne possède pas de photos argentiques.
Peut-être les archives de l’UDIAGE* et de la MDPHI* en abritent-elles : il faudra un
jour songer à les exploiter en les numérisant.
1.4.1 Inventaire des images numériques au CERDA
Il est d’abord mis à ma disposition 8 disques compacts réinscriptibles (CD-
RW*) avec ou sans jaquette décrivant le contenu. Ils se détaillent de la sorte :
25 photos (13/04/2006 – 21/04/2006), 185 Mégaoctets « Séance d’installation
de la CDAPH* CGI* le 13 avril 2006 » © F.Pattou
24 photos (20/06/2007), 130 Mo* « Photos Jade MDPHI »
55 photos (25/05/2009), 162 Mo « MDA inauguration Pascale-Christine »
21 photos (25/05/2009), 111 Mo « Inauguration MDA 25.05.2009 »
123 photos (30/03/2009 – 01/04/2009), 680 Mo « Maison de l’autonomie CGI
30/03/2009 © F.Pattou »
13 photos (29/06/2012 – 03/07/2012), 10,8 Mo « Moselle juin 2012 »
21 photos (17/09/2014), 484 Mo « MDA 1 -09/2014 Photos CGI/F.Pattou »
22 photos (17/09/2014), 619 Mo « MDA 2 -09/2014 Photos CGI/F.Pattou »
Ces photos sont essentiellement des images de l’inauguration de la MDA ou de
cérémonies officielles. Elles ont été prises par des photographes salariés du
11
LEGIFRANCE, op. cit., p. 11.
15
Département. Un CD comporte d’ailleurs toutes les prises de vue qui ont permis
d’effectuer un choix de photos pour les plaquettes de la MDA.
Le poste informatique de M. Delmotte semble se révéler plus riche en ressources. Le
documentaliste a pris l’habitude de gérer ses images avec le logiciel Picasa. Il ne
recèle pas moins de 117 dossiers photos allant d’une à plusieurs dizaines
d’images12. Une analyse détaillée de ces centaines d’images permet d’abord d’en
retrouver certaines issues des CD. On identifie ensuite des images classées
thématiquement, prises lors de la Semaine de l’Autonomie ou de rencontres et
d’expositions à la MDA. On note enfin la présence de nombreux pictogrammes et
photos téléchargées sur Internet. Les photos ne sont pas nommées et sont parfois
en doublon. Sachant que M. Delmotte est le seul à alimenter le site web, l’accès à
son ordinateur peut être une contrainte pour celui qui serait amené à le suppléer.
Les ordinateurs du Département étant en réseau, ils possèdent des espaces
partagés de travail favorisant le workflow**. Celui réservé à la DSA* est le disque
« U ». M. Delmotte y a créé un dossier « images pour isere.fr_mda » qui comporte 65
images. Ces dernières sont une sélection des photos, illustrations et pictogrammes
ayant été utilisés pour le site de la MDA et réutilisables pour le futur site web isere.fr.
1.4.2 Identification de sources connexes d’images
A mon plus grand regret, je n’ai pas eu la possibilité d’accéder aux ressources
iconographiques du Département de l’Isère, gérées par les services de la
communication interne et externe. Cependant, mes investigations m’ont permis
d’identifier plusieurs sources :
Novanet : Intranet du Département de l’Isère. Il est géré par le service de la
communication interne qui l’alimente presque quotidiennement d’actualités
illustrées de photos et de dessins.
www.mda38.fr : Le site comporte 96 photos essentiellement liées à des
animations ou des inaugurations. Elles sont difficilement réutilisables car trop
dépendantes d’un événement daté.
En revanche, les trois « guides pratiques » de la MDA au format PDF*
comportent des illustrations réalisées par Philippe Tur, plus intemporelles13.
Elles pourraient être réutilisées sur le nouveau site web.
www.isere.fr : Le site principal du Département de l’Isère comporte un onglet
«social » dans lequel la MDA et le CERDA y sont présentés. On y dénombre
15 photos d’agents et d’usagers en situation dans les locaux de la MDA.
www.isere-magazine.fr : Le site comporte un onglet « handicap » où l’on peut
découvrir des portraits d’usagers en situation de handicap. On retrouve des
12
Annexe 3, p. 55. 13
Annexe 4, p. 56.
16
images de personnes âgées en passant par l’onglet « solidarité ». Enfin, on
relève d’autres photos en passant par l’onglet «actualités ».
Ce site est la source connexe la plus riche par sa variété et son nombre
d’images.
www.isere-interactive.fr : Ce site permet d’accéder aux archives (jusqu’en
2009) de « Isère Magazine » en version PDF et de découvrir d’autres images
liées à l’autonomie.
Serait-il possible de réutiliser toutes ces images librement ?
1.5 PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET DROIT À L’IMAGE
L’image ne se conçoit pas sans un droit. Les photographes du Département
de l’Isère font toujours signer une autorisation de diffusion à la personne concernée.
Ce document établi en deux exemplaires doit mentionner le mode de diffusion, les
usages et la durée de validité de cette autorisation. Collecter et diffuser des photos
implique donc d’avoir de solides connaissances juridiques.
1.5.1 Les droits de l’image et sur l’image
La loi du 1er juillet 1992 du code de la propriété intellectuelle régit le droit
d’auteur14 dont la nature est double :
Les droits moraux (perpétuels et inaliénables)
- le droit de paternité
- le droit à l’intégrité de l’œuvre
- le droit de divulgation
- le droit de repentir
Les droits patrimoniaux (toute la vie de l’auteur et 70 ans après sa mort)
- le droit d’exploitation
- le droit de représentation
- le droit de reproduction
Contrairement à l’idée reçue, il n’y a pas de vide juridique sur Internet qui est régi par
le même droit que celui de la presse. Il n’est donc pas possible de réutiliser des
photos en s’affranchissant des droits d’auteurs. Bien que respectant la loi, le CERDA
ne saurait déterminer les droits de chaque image, téléchargée, qu’il possède dans
ses ordinateurs. Mais qu’en est-il du droit des personnes photographiées ?
14
LEGIFRANCE. Loi n° 92-597 du 1 juillet 1992 relative au code de la propriété intellectuelle (partie législative) [en ligne]. 2005. Disponible sur : < http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000357475 > [Page consultée le 1
er juin 2015]
17
1.5.2 Le droit à l’image des personnes
La notion de « droit à l’image » n’existe pas dans le droit français. Seul le droit
de la vie privée peut se prévaloir de l’article 8 de la Convention européenne des
droits de l’homme et des libertés fondamentales : « Toute personne a droit au
respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance»15.
Le « droit à l’image » découle donc d’une interprétation jurisprudentielle des droits de
la personne. Il vise la représentation directe d’une personne et se réfère à l’article 9
du code civil qui pose pour principe que: « Chacun a droit au respect de sa vie
privée ».16 La jurisprudence a depuis étendu la notion de vie privée à l’état de santé
du sujet.
Quels peuvent être les risques encourus ? Une personne photographiée peut
engager des poursuites jusqu’à 30 ans après la diffusion de son image si elle
l’estime litigieuse ou violant sa vie privée.
Au civil, ce n’est pas la prise de vue qui est sanctionnée mais sa diffusion. En
revanche, au pénal, la sanction de la prise de vue ne s’applique qu’aux lieux privés.
Sauf sujet d’actualité, scènes de rue ou de groupe, de nombreuses précautions sont
donc à prendre pour constituer une collection d’images de personnes :
Il faut opérer une distinction entre les prises de vue en lieux publics et en lieux
privés ;
Il ne peut y avoir de diffusion d’image sans autorisation expresse de la
personne ;
Le consentement doit être donné pour chaque mode de diffusion ;
Les photographies de mineurs doivent obtenir la signature des deux parents ;
Pour les photographies de personnes sous tutelle**, il faut avoir la signature
de leur représentant légal.
En l’absence de tous ces critères de sûreté17, il vaut mieux s’abstenir de publier une
photo sur le web et de tomber sous le coup du délit de contrefaçon. La responsabilité
du directeur de la publication, le Président du Département, risquerait d’être
engagée.
15
CONSEIL DE L’EUROPE. Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales. [en ligne]. Disponible sur : < http://conventions.coe.int/Treaty/FR/Treaties/Html/005.htm >. [Page consultée le 31 mai 2015] 16
LEGIFRANCE. Code civil, Article 9. [en ligne]. Disponible sur : <http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419288&cidTexte=LEGITEXT000006070721 >. [Page consultée le 31 mai 2015] 17
Annexe 5, p. 57.
18
Qu’en est-il des agents dont les photos sont utilisées sur le web et dans les
plaquettes ? Les agents publics, bien que photographiés dans le cadre de leur
travail, peuvent aussi faire valoir leur droit à l’image18.
La jurisprudence française étant assez protectrice, il est intéressant de se pencher
sur la façon de procéder outre-Manche. En effet, la notion de droit à l’image n’y
existe pas19. Cette particularité n’est pas à négliger, tout comme les solutions venues
des pays anglo-saxons.
1.5.3 Une solution : les Licences Creative Commons20
Depuis 2002, les œuvres peuvent être régies par des licences d’utilisation
spécifique ayant pour but de faciliter l’accès à la culture : les licences « Creative
Commons ». Organisation non gouvernementale à but non lucratif, Creative
Commons a conçu des licences adaptées dans plus de 70 pays dont la France.
Dans la lignée des licences libres, de l’open source** et de l’open access**, ces
licences permettent aux auteurs qui le désirent de se détacher de l’exclusivité sur la
totalité de leurs droits (« tous droits réservés ») pour n’en garder que certains
(« certains droits réservés »). Ces licences viennent en complément du droit
d’auteur. Elles sont interopérables et non exclusives. Elles sont au nombre de six et
jouent sur quatre options qui se combinent en fonction du degré de liberté accordé à
l’utilisateur :
BY = Paternité, mention obligatoire (Attribution)
SA = L’œuvre doit être partagée sous la même licence (Share Alike)
ND = Pas de modification de l’œuvre (No Derivs)
NC = Pas d’utilisation commerciale (Non Commercial)
18
WEKA. Un agent public peut-il refuser de se faire photographier pour figurer dans un document interne ? [en ligne]. Disponible sur : <http://www.weka.fr/action-sociale/base-documentaire/questions-reponses-au-quotidien-wk472/les-questions-individuelles-sl2212906/un-agent-public-peut-il-refuser-de-se-faire-photographier-pour-figurer-dans-un-document-interne-sl2212951.html >. [Page consultée le 31 mai 2015] 19
SENAT. La protection de la vie privée face aux médias. [en ligne]. Disponible sur : < http://www.senat.fr/lc/lc33/lc33_mono.html#toc4 > [Page consultée le 1er juin 2015] 20
CRÉATIVE COMMONS. Creative Commons France [en ligne]. Disponible sur : < http://creativecommons.fr/ >. [Page consultée le 1
er juin 2015]
19
Wikipedia, CC-BY-NC-SA 3.0
Le tableau ci-dessus montre les différentes combinaisons possibles et les symboles
désignant la licence. La mention d’une licence se matérialise par une succession de
lettres séparées par des tirets et terminée par la version appliquée, comme dans la
légende de ce tableau lui-même sous licence CC*. À ces six licences s’ajoutent :
La licence CC0 21 : Permet de renoncer à tous les droits d’auteurs, voisins
et/ou connexes comme le droit à l’image et le droit à la vie privée.
Le Public Domain22 : Marque du domaine public, œuvre identifiée comme libre
de restrictions connues.
1.5.4 Identification des banques d’images libres de droits et gratuites
En toute connaissance du droit, où chercher des images ? Il faut tout d’abord
préciser un point essentiel. « Libre de droits » ne veut pas forcément dire « gratuit ».
Une image libre de droits est une image dont les droits sont réglementés par une
licence d’utilisation. Ces images peuvent donc être facturées selon les sites web
gestionnaires, en fonction de leur résolution ou de leur taille de fichier. Vous achetez
la liberté d’utiliser les droits acquis comme bon vous semble, conformément à la
licence obtenue.
Un important travail de recherche a donc été nécessaire pour trouver des banques
d’images qui répondent aux critères de libre utilisation et de gratuité.
21
CRÉATIVE COMMONS. Transfert dans le Domaine Public [en ligne]. Disponible sur : < https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/deed.fr >. [Page consultée le 1
er juin 2015].
22 CRÉATIVE COMMONS. Marque du Domaine Public [en ligne]. Disponible sur :
< http://creativecommons.org/publicdomain/mark/1.0/deed.fr >. [Page consultée le 1er
juin 2015].
20
La méthode employée a été de se référer aux banques d’images déjà utilisées par
M. Delmotte mais aussi à celles recommandées par des sites pédagogiques.23 Une
exploration systématique des requêtes web répondant aux termes « banque / images
/ libres et gratuites » a permis de découvrir des banques d’images peu connues mais
intéressantes.
Il a fallu ensuite déterminer celles dont le contenu correspondait aux besoins en
images du CERDA. Elles ont été testées avec des mots clés génériques comme
« handicap » et « personne âgée » pour sonder ces gisements d’images. Les
premiers résultats ont été présentés en images à M. Delmotte pour approbation.
La sélection retenue est le premier livrable remis au CERDA24. Elle se compose de
dix banques d’images photographiques, d’une banque de cliparts** et de deux méta-
moteurs de recherche:
www.flickr.com/creativecommons/
www.pixabay.com
www.commons.wikimedia.org/wiki/
www.publicdomainpictures.net
http://wellcomeimages.org/
http://phil.cdc.gov
http://www.morguefile.com
http://openphoto.net/
http://www.bajstock.com/
www.stockvault.net
https://openclipart.org/ (cliparts)
http://foter.com/ (méta-moteur)
http://www.everystockphoto.com/ (méta-moteur)
Les fonctionnalités spécifiques à chaque banque d’images sont détaillées. Il est fait
mention des pièges et difficultés que l’on peut rencontrer à leur utilisation. Si l’on
excepte la banque d’images www.bajstock.com qui est française, toutes les autres
sont anglo-saxonnes. Nous le verrons plus loin, cette particularité ne sera pas sans
incidence sur l’exploitation de ces réservoirs d’images.
Une fois cerné notre sujet et les attentes de notre commanditaire, quantifié les
ressources en sa possession et déterminé les contraintes juridiques, il est désormais
temps de passer à la réalisation en conjuguant méthodes et outils.
23
DOCUMENTATION ACADÉMIE DE ROUEN. Trouver des images sur le Web : moteurs de recherche, banques générales et thématiques [en ligne]. 2015. Disponible sur : < http://documentation.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article73 >. [Page consultée le 1
er juin 2015]
24 Annexe 6 p. 60.
21
2. MÉTHODES ET OUTILS DE CRÉATION D’UNE
PHOTOTHÈQUE Une « collection d’archives photographiques »25 ne peut se concevoir sans
structuration, indexation et gestion de contenu.
2.1 STRUCTURER UNE COLLECTION D’IMAGES
2.1.1 Catégoriser les images
La collecte pose vite le problème de la quantité croissante d’images à gérer.
J’ai d’abord réuni les photos dans deux dossiers thématiques: handicap et
dépendance. Puis, ayant accédé à la version en phase de test du futur site web, j’ai
pu constater que l’accès s’effectuerait par type de public (enfants handicapés,
adultes handicapés et personnes âgées). Ces trois publics étant bénéficiaires de
prestations spécifiques à la MDA, il faudrait donc les dissocier dans la conception de
la photothèque pour constituer les bases dites « Publics ».
A la demande de M. Delmotte, les photos des établissements seront distincts des
publics et constitueront la base dite « Photos établissements ».
La capture d’écran ci-dessus présente les quatre bases qui composent la
photothèque. L’arborescence permet de deviner immédiatement le contenu de
chaque dossier.
2.1.2 Classer les catégories d’images
Organiser un plan de classement pour structurer quatre bases différentes
n’est pas une tâche aisée. Les photos d’êtres humains et d’immeubles, ne peuvent
pas être catégorisées de la même manière. Se basant sur le thésaurus Handicap26,
le CERDA a conçu une liste hiérarchique structurée des descripteurs par domaine.27
La présentation hiérarchique de descripteurs les replace dans leur environnement
25
REY, Alain [sous la dir.]. Définition du mot « photothèque » in Le nouveau Petit Robert de la langue française. Paris : Le Robert, 2007. 26
MSSH-EHESP. Thésaurus Handicap [en ligne]. 2011. Disponible au format PDF sur Internet : < http://mssh.ehesp.fr/wp-content/uploads/2012/10/THESAURUS-HANDICAP_FINAL_V_3.pdf >. [Consulté le 3 juin 2015] 27
Annexe 7, p. 65.
22
sémantique et permet la visualisation des relations génériques et spécifiques entre
eux. J’ai proposé de conserver cette structure en la modifiant légèrement.
Les bases des publics handicapés se structurent chacune avec les grandes familles
de handicap (auditif, mental, moteur, etc.). Inspirées du micro-thésaurus du CERDA,
les thématiques dérivées forment des sous-catégories.
L’illustration en haut à gauche présente l’arborescence des dossiers de la base
« adultes handicapés ». Elle est la plus étoffée car elle développe les thèmes du
travail, de la sexualité, etc.
La base « enfants handicapés » est enrichie par la catégorie « éducation ».
La base « personnes âgées » est, elle, plus restreinte car les thèmes de l’éducation
et du travail ne concernent plus ce public.
La base des « Photos Etablissements » (en haut à droite) a pour sa part été
construite en respectant scrupuleusement le découpage géographique de l’Isère en
13 territoires.28 Réaliser un découpage par types d’établissements (EHPAD, FAM,
etc.) aurait empêché d’avoir une vision des besoins d’images par territoires couverts.
2.2 LE TRAITEMENT INTELLECTUEL DES IMAGES
2.2.1 Conserver les métadonnées externes des images
Il est nécessaire de conserver une trace des droits se rattachant à chaque
photo mais aussi des métadonnées externes à l’image permettant d’apporter tout
28
Annexe 8, p. 71.
23
complément d’information. La méthode employée a été de créer pour chaque photo
un fichier au format .TXT*.
Ce fichier contient le nom de l’auteur, la licence proposée, le lien vers l’image
d’origine mais aussi toute information importante. Ce doublet permet en outre de
retrouver une image qui aurait été effacée par mégarde.
2.2.2 Nommer les fichiers images JPEG et TXT
Un plan de nommage est indispensable pour enregistrer des images, les
rechercher dans les bases et éviter tout doublon. Il doit s’appliquer aux trois publics
(Enfants Handicapés, Adultes Handicapés, Personnes Agées). Chaque image
possède un identifiant unique dont la structure est la suivante :
Public _ type de handicap ou déficience _ sous catégorie _ n°automatique _ format
Exemples : EH_auditif_LSF_01.JPEG
AH_moteur_spinabifida_01.JPEG
PA_intellectuelle_alzheimer_01.JPEG
Ce même plan de nommage est appliqué au fichier TXT, ce qui permet d’avoir côte à
côte les fichiers JPEG et TXT.
Le plan de nommage adopté pour les établissements est différent car leur recherche
dans la base doit se faire sur des critères géographiques ou de nom :
Type d’établissement _ Ville _ Nom d’établissement _ n° automatique _ format
Exemples : FH_Vienne_Villa_Riondet_01.JPEG
EHPAD_Voiron_Tourmaline_01.JPEG
2.2.3 Indexer les images
L’indexation est un « processus destiné à représenter, au moyen des termes
ou indices d'un langage documentaire ou au moyen des éléments d'un langage libre,
les notions caractéristiques du contenu d'un document (ressource, collection) ou
d'une question, en vue d'en faciliter la recherche, après les avoir identifiées par
24
l'analyse »29. Elle vise à favoriser l’accès aux documents. Une indexation pertinente
et non ambiguë nécessite l’utilisation d’un langage contrôlé. La notion d’analyse est
primordiale car l’image est polysémique**. Je me suis limité à analyser le contenu
informatif de chaque image. L’idéal pour décrire est de choisir un nombre limité de
mots clés. Cette étape s’est effectuée manuellement, en utilisant les descripteurs
issus du thésaurus du CERDA, après validation par M. Delmotte.
2.3 EXPLOITER LES RESSOURCES DE MANIÈRE MÉTHODIQUE
2.3.1 Rechercher : vocabulaire et champs lexicaux
Cette étape est la plus chronophage dans le processus de constitution d’une
collection. Elle a occupé une grande partie de ma mission de stage. La recherche
iconographique exige rigueur et méthodologie de la part du documentaliste. Prendre
connaissance du thésaurus employé dans la profession ne suffit pas pour retrouver
des photos diffusées sur Internet. Il faut aussi se demander comment les internautes
ont indexé leurs propres photos. Leurs mots-clés peuvent être génériques
(« handicap », « vieillesse », etc.) ou spécifiques (« cécité », « Alzheimer »). Il faut
envisager l’emploi d’abréviations (« SEP* ») mais aussi explorer les champs
lexicaux** pour élargir toute recherche. Les images ont été soumises à Mme Scoté,
chef de service, et à M. Delmotte. J’ai été confronté à cette difficulté : comment
représenter le handicap psychique en-dehors de pictogrammes et de dessins ? Le
multiculturalisme de la société française n’était pas, non plus, suffisamment
représenté car je me suis heurté aux limites des dénominations ethniques.
2.3.2 Favoriser le multilinguisme
Les banques d’images étant majoritairement anglo-saxonnes, j’ai décidé
d’utiliser la langue anglaise pour maximiser mes recherches. J’ai établi une liste de
correspondance des termes recherchés pour deux publics. Cette méthode ayant
donné des résultats probants, j’ai étendu la pratique à d’autres langues, latines, pour
produire un lexique français / anglais / espagnol / italien.30 Ce tableau pourra être
complété par un documentaliste qui connaît la langue allemande.
2.4 RÉFLEXION SUR LE CHOIX DES OUTILS DE GESTION La maîtrise des langues étrangères est le premier frein à l’utilisation d’outils
informatiques. Les logiciels open source sont majoritairement en anglais. De plus,
l’installation de logiciels par les agents du CERDA se limite au catalogue des logiciels
en libre installation via l’Intranet Novanet. Toute autre installation est soumise à
l’approbation des services de la Direction des Services d’Information. De ces
29
ADBS. Vocabulaire de la documentation professionnelle. [en ligne]. 2008. Disponible sur : < http://www.adbs.fr/indexation-1--17361.htm?RH=OUTILS_VOC >. [Page consultée le 7 juin 2015] 30
Ces tableaux ont été intégrés au livrable « Photothèque de l’autonomie : guide de l’administrateur » présenté en annexe 15 p. 80. Ils ne seront pas développés ici afin d’éviter un doublon.
25
contraintes découle le cahier des charges : les outils de gestion doivent être gratuits,
simples, en français et d’accès direct. J’ai d’abord écarté tous les logiciels de
création de photothèque payants (Cantocumulus, ePhoto, Keepeek, Kentika,
Wikipixel). J’ai ensuite réalisé une étude comparative31 d’outils permettant de gérer
des images et de les publier en ligne. Elle a servi de base à M. Delmotte pour
effectuer ses choix.
2.4.1 La gestion électronique de documents
LA GED* est « l’ensemble des techniques permettant d’organiser, de gérer et
de distribuer des informations documentaires sous forme électronique »32. Le logiciel
CinDoc, utilisé au CERDA, est à la fois un système de gestion documentaire et de
GED car il permet les tâches d’acquisition, de traitement, de stockage et de
diffusion.33 Ne pourrait-il pas permettre de gérer des images ? D’après le site web de
son développeur, il dispose de « fonctions spécifiques à la gestion d’un fonds
d’images » comme l’affichage en mosaïque et l’extraction de métadonnées. Cette
possibilité a déjà été étudiée et écartée dans une étude du logiciel34. De plus,
l’utilisation de CinDoc est remise en cause par les services de la DSI* qui privilégient
Microsoft SharePoint, suite logicielle, orientée web et portails.
2.4.2 La gestion des actifs numériques
Le terme Digital Asset Management désigne la gestion des actifs numériques.
Un système de DAM* permet de gérer le processus de gestion de contenu
numérique. Celui-ci concerne le cycle de vie des actifs (création, alimentation,
annotation, classement, stockage, recherche, archivage) et leurs types (audio, vidéo,
images, etc.) associés à des métadonnées complètes. Il permet aussi de gérer la
sécurité des actifs (gestion des accès, traçabilité, juridique). Les bénéfices sont
nombreux : amélioration de l’archivage et de la recherche, gestion des doublons et
des usages, réutilisation en fonction des usages, travail collaboratif. Quels outils
pourraient intégrer ces fonctions ?
2.5 XNVIEW, UN LOGICIEL DE VISUALISATION D’IMAGES
Xnview35 est un gratuiciel** français qui fonctionne sous environnement
Microsoft Windows. Il permet de visualiser, de retoucher et de convertir des images.
J’ai demandé aux services de la DSI son installation sur mon poste.
31
Annexe 9, p. 72. 32
APROGED. Association des professionnels pour l’économie numérique [en ligne]. Disponible sur : < http://www.aproged.org/ >. [Consulté le 7 juin 2015] 33
CINDOC. Présentation CinDoc [En ligne]. Disponible sur : < http://ecm.cincom.fr/gamme-cincom-ecm/cindoc/> [Page consultée le 4 juin 2015] 34
SOTO, Carmen. Informatiser une photothèque : optimiser la gestion de la ressource photographique à l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. Rapport de stage de DESS en informatique documentaire : ENSSIB. 1999. 35
XNVIEW. XnView Software Logiciels pour lire, organiser et traiter vos [en ligne]. Disponible sur :
26
Plutôt que de me servir de ses fonctions de base de traitement d’images
(changement de taille, planches de contact, luminosité, contraste, filtres, etc.) j’ai
préféré l’utiliser comme un outil de gestion d’actifs numériques36 que sont les
métadonnées.
2.5.1 Les métadonnées EXIF
Le format standard EXchangeable Image File (EXIF*), comporte toutes les
données techniques liées à la prise de vue d’une photo (marque d’appareil,
orientation, vitesse, ouverture, flash, date, etc.). Elles comportent aussi des
informations de droits d’auteur. Ces métadonnées sont internes car stockées dans la
photo. Xnviex permet de les éditer, pour les modifier ou les effacer. Mon travail a
consisté à m’assurer que la mention de paternité des images proposées en licences
creative commons coïncidait avec les métadonnées de droits d’auteur.
2.5.2 Les métadonnées IPTC
L’organisme International Press Telecommunications Council a créé un
standard de métadonnées qui porte son nom : IPTC*. A l’intérieur d’une image, il est
possible d’inclure des informations textuelles pour fournir des renseignements sur la
photo elle-même (lieu, genre, etc.), sur son contenu (description, mots clés, etc.)
mais aussi son statut (titre, source, droit, copyright, etc.). Ce standard informatique
pour l'échange et le stockage est particulièrement intéressant car il favorise
l’interopérabilité**.
Les métadonnées IPTC sont donc la clé de voûte pour mettre en pratique
l’indexation retenue précédemment. Les mots clés issus du thésaurus du CERDA ont
été saisis manuellement, séparés par des virgules. Xnview permet aussi d’ajouter
automatiquement un mot à la liste et d’utiliser une liste prédéfinie de mots.
2.5.3 Les métadonnées XMP
Le format de métadonnées Extensible Metadata Platform (XMP*) est basé sur
le langage informatique de balisage Extensible Markup Language (XML*). Ce dernier
permet de créer des langages de balisage avec leur vocabulaire et leur grammaire.
Ainsi sont enregistrées des informations relatives à un fichier (titre, auteur, historique
des modifications, etc.)37. Ce format de métadonnées permet d’envisager notre
photothèque sous l’angle de la gestion de données et du web.
< http://www.xnview.com/fr/ >. [Consulté le 7 juin 2015] 36
La procédure d’enrichissement en métadonnées a été intégrée au livrable « Photothèque de l’autonomie : guide de l’administrateur » présenté en annexe 15 p. 80. Elle ne sera pas développée ici afin d’éviter un doublon. 37
WIKIPEDIA. Extensible Metadata Platform [en ligne]. Disponible sur : < http://fr.wikipedia.org/wiki/Extensible_Metadata_Platform >. [Page consultée le 7 juin 2015]
27
2.6 PICASA, UN LOGICIEL DE GESTION D’IMAGES Picasa38 est un logiciel de gestion d’images développé par Google. Il permet la retouche d’images mais surtout la gestion de photos numériques.
2.6.1 Utiliser Picasa 3.9 comme outil de gestion de photothèque
Notre choix s’est porté sur ce logiciel pour ses fonctionnalités, son ergonomie
et sa navigation.
Il fonctionne avec un classement organisé en trois collections39 :
Les dossiers : Reprise des dossiers Windows permettant une visualisation en
mosaïque ou en diaporama des photos enregistrées.
Les albums : Création d’albums virtuels permettant une modélisation de
collections thématiques en vue d’une publication ultérieure.
Les personnes : Regroupement de photos de personnes identifiées avec une
technologie de reconnaissance des visages.
Le point fort de Picasa, qui nous intéresse pour gérer notre photothèque, est son
moteur de recherche interne et son mode d’indexation. Cette dernière s’effectue à
partir du nom de fichier, de la légende et des mots-clés. Appelés tags, les mots clés
sont les métadonnées IPTC associées à la photo40. Il est alors très simple de
retrouver une image en saisissant un mot clé dans le moteur de recherche interne.
Serait-il possible de l’utiliser pour publier notre photothèque sur le web ?
2.6.2 Héberger et partager des images avec Picasa Albums Web
Picasa permet de stocker, de publier et de partager en ligne les photos d’une
collection. Cette solution pourrait paraître séduisante mais, malgré tous ses points
forts, elle n’a pas retenu l’attention du CERDA pour plusieurs raisons.
La première est la position dominante de Google qui oblige à créer un compte gmail,
récupère des données personnelles et peut brusquement cesser de fournir ses
services41. Cet aspect rebute bon nombre de collaborateurs.
La seconde est la fonction de reconnaissance faciale qui, même si elle peut être
désactivée, pose le problème du droit à l’image des personnes.
Dans ce cas, quelle solution apporter pour une publication en ligne de photothèque ?
38
PICASA. Picasa [en ligne]. Disponible sur :< http://www.google.com/intl/fr/picasa/ >. [Consulté le 8 juin 2015] 39
PICASA. Aide de Picasa et Picasa Albums Web [en ligne]. Disponible sur : <https://support.google.com/picasa/answer/156339?hl=fr&ref_topic=4538690>. [Consulté le 8 juin 2015] 40
Annexe 10, p. 74. 41
Google. A second spring of cleaning [en ligne]. Disponible sur : <http://googleblog.blogspot.fr/2013/03/a-second-spring-of-cleaning.html >[Consulté le 8 juin 2015]
28
2.7 PINTEREST, ENTRE PARTAGE DE PHOTOS ET RÉSEAU SOCIAL
Pinterest est un site web qui permet d’épingler (to pin) des images réunies par
centres d’intérêt (interest) dans des tableaux publics ou secrets. La navigation
intuitive, par liens hypertextes, favorise la sérendipité** et incite au partage.
2.7.1. Utilisation de Pinterest comme outil de diffusion de collections
L’étude comparative d’outils en ligne42 a nécessité la création de comptes
pour tester la navigation, l’ergonomie, les fonctionnalités et l’accessibilité des
différentes plateformes. J’ai effectué une démonstration devant M. Delmotte qui a
porté son choix sur Pinterest car il répondait au cahier des charges initial.
Pinterest répond aussi aux exigences d’accessibilité en ligne pour les publics
empêchés43. Le champ « description » des photos correspond à l’attribut « alt » de la
balise informatique image, offrant un texte alternatif à l’image44. Cette caractéristique
a son importance pour la MDA. Pinterest permet surtout de créer des tableaux
collectifs sous le contrôle d’un administrateur accordant des droits de publication à
des collaborateurs. Un tableau secret de versement d’images a été créé à cet effet.
Le nom provisoire de «Photothèque de l’autonomie » a été choisi pour lancer une
version test de 31 tableaux thématiques totalisant 256 photos45. Sa partie secrète
comporte 13 tableaux géographiques totalisant 66 photos d’établissements.
La diffusion d’images sur Pinterest pourrait libérer de leur conservation et de leur
gestion sous Picasa : le stockage des images est externalisé sur les serveurs du site.
La collection peut s’adapter au public : multiplier les tableaux donne l’impression
d’une large palette de sujets couverts et, à contrario, les limiter en nombre donne une
impression de volume. Il n’en reste pas moins quelques contraintes.
2.7.2. Contraintes liées à l’utilisation de Pinterest
En-dehors d’aspects purement techniques propres à l’interface46, il faut noter que :
Il n’est pas possible de créer des tableaux à l’intérieur des tableaux ;
Des tableaux de membres différents peuvent porter le même titre ;
L’exportation des images vers Pinterest ne peut se faire par lot ;
Après hébergement en ligne, les images téléchargées perdent leur nommage ;
Les fichiers images sont compressés donc peu réutilisables pour impression ;
La pérennité des fichiers images n’est pas garantie.
Ces contraintes ne sont-elles pas rédhibitoires ? Proposer un outil en ligne favorise-t-
il pour autant le travail collaboratif ? L’humain doit donc être au cœur du projet…
42
Annexe 9, p. 72, déjà citée. 43
PREMIER MINISTRE. Référentiel Général d’Accessibilité [en ligne]. Disponible sur : < https://references.modernisation.gouv.fr/rgaa-accessibilite >. [Consulté le 8 juin 2015] 44
Annexe 11, p. 75. 45
Annexe 12, p. 77. 46
Annexe 13, p. 78.
29
3. UNE PHOTOTHÈQUE COLLABORATIVE : DU PROJET À
L’ADHÉSION
Le travail collaboratif consiste à œuvrer à plusieurs dans le but d’atteindre un
objectif commun, grâce à la mutualisation des efforts. La mise en place d’un tel projet
dans une collectivité territoriale nécessite donc de s’interroger sur les moyens
matériels et humains nécessaires et sur le temps qu’il faudra lui consacrer. Ce projet
doit être réfléchi et passer par plusieurs étapes de validation tant méthodologiques
que hiérarchiques.
3.1 ÉTUDE DE PHOTOTHÈQUES COLLABORATIVES EN LIGNE
L’observation de l’existant, avec les solutions et les usages développés dans
des projets similaires, est une bonne méthode d’analyse. Elle révèle les écueils à
éviter.
3.1.1 La photothèque collaborative du pays de Brest
Dans le cadre d’appels à projets multimédia sur le Pays de Brest, l’association
« Archipel du libre » a été retenue en 2004 par la ville de Brest pour gérer « Un zef
d’images »47, projet de photothèque collaborative en ligne. L’objectif était de mettre
en ligne des représentations photographiques du Pays de Brest, de « permettre
l'expression et le partage citoyen, de valoriser la création de contenus numériques et
leur diffusion sur le web ».
La diffusion des photos sous contrat Creative Commons a été retenue. Les photos
sont alimentées et indexées par les contributeurs mais validées par l’administrateur.
En 2006, le projet comportait 270 photos d’une trentaine de contributeurs. Dix ans
plus tard, le projet comprend 764 photos mais la dernière contribution remonte au
quatre avril 2013. On ne peut donc que constater l’abandon de ce site pionnier,
malgré des tentatives fédératives (rencontres lors de sorties photos). L’arrêt semble
venir de l’association elle-même. Il m’a été impossible d’entrer en contact avec elle.
Cet exemple met en évidence l’importance de l’organisation porteuse du projet et du
suivi dans le temps de la photothèque.
3.1.2 Les albums thématiques collaboratifs en ligne
Sur son propre site web, depuis 2003, la ville de Gennevilliers dispose d’une
photothèque en ligne où les habitants peuvent déposer leurs photos. Un album est
consacré au handicap48 mais s’apparente plus à une compilation d’images
47
UN ZEF D’IMAGES. Photothèque collaborative du Pays de Brest [en ligne]. Disponible sur : < http://www.1zef2images.org/spip/ >. [Consulté le 9 juin 2015] 48
VILLE DE GENNEVILLIERS. Handicap [en ligne]. Disponible sur : < http://phototheque.ville-gennevilliers.fr/handicap/?page=1915-1 >. [Consulté le 10 juin 2015]
30
d’actualité. De plus, la question des droits d’auteur et du droit à l’image n’est pas
clairement explicitée pour les citoyens contributeurs.
Le site web de partage de photographies Flickr abrite depuis 2009 un groupe qui se
consacre aux photos de « personnes âgées »49. Il se compose de 80 membres ayant
posté un total de 544 photos. Malgré sa richesse, il ressemble plus à un groupe de
personnes réunissant des photos qu’à une réelle photothèque.
On dénombre encore peu de tableaux collectifs sur Pinterest. Seul le compte
«Special education»50 de la plateforme américaine Teachers Pay Teachers fait office
d’exception. Il ne comporte pas moins de 477 tableaux réunissant 60 426 photos.
Presque tous sont collectifs et traitent, entre autres sujets, de l’autisme, de la
dyslexie, de la maladie des os de verre, de l’épilepsie. La multiplication des tableaux
et des collaborateurs donne une impression de capharnaüm. Cet exemple illustre
bien les limites d’une telle entreprise si elle n’est pas encadrée et structurée.
Il résulte de cet état de l’art qu’il n’existe pas de véritable photothèque collaborative
ayant trait à notre sujet, tant au niveau du grand public que des institutions.
3.1.3 L’utilisation de Pinterest par les institutions et les collectivités
Après Facebook et Twitter, Pinterest est le réseau social dont la progression
est la plus importante51. J’ai relevé son utilisation à différents niveaux du maillage
administratif français :
Ministère : https://www.pinterest.com/educationfrance/
Région : https://fr.pinterest.com/regionauvergne/
Département : https://www.pinterest.com/rhonedept/
Communauté de communes : https://fr.pinterest.com/ccleminervois/
Ville : https://www.pinterest.com/lyonfrance/
Office du tourisme (Grenoble) : https://www.pinterest.com/playgrenoble/
Office du tourisme (Drôme) : https://fr.pinterest.com/ladrometourisme/
L’étude de ces « comptes officiels » met en évidence plusieurs notions importantes :
la communication (compte officiel du Ministère de l’éducation nationale)
la créativité (compte de Drôme Tourisme)
49
FLICKR. Personnes âgées [en ligne]. Disponible sur : < https://www.flickr.com/groups/personnes-agees/ >. [Consulté le 10 juin 2015] 50
SPECIAL EDUCATION. Special Education -Peggy Simpson sur Pinterest [en ligne]. Disponible sur : < https://www.pinterest.com/jasbvpeggy/>. [Consulté le 10 juin 2015] 51
EMINENCE. Tout ce qu’il faut savoir sur Pinterest [en ligne]. Disponible sur : < http://blog.eminence.ch/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-pinterest-chiffre-stats-et-outils/ >. [Consulté le 10 juin 2015]
31
la participation (tableau « devenez photo-reporters » de l’office du tourisme de
Grenoble).
Un projet collaboratif ne peut donc se réduire à seulement un outil. Il doit aussi
prendre en considération les utilisateurs et leurs usages.
3.2 METTRE EN PLACE UN OUTIL DE TRAVAIL COLLABORATIF
Après avoir analysé les besoins et organisé le projet, il faut piloter sa mise en
œuvre. L’erreur à commettre serait de considérer que seuls les outils sont
collaboratifs et de négliger les usages qu’en font les différents acteurs.
3.2.1. Communiquer, expliquer, écouter et convaincre
La première action de communication a été menée par mail le 17 avril 2015
auprès des établissements inscrits dans la base d’adresses du CERDA52. Il s’agissait
de leur annoncer la future version du site web de la MDA et de leur demander des
photos de leurs établissements pour illustrer le nouveau site. Adressé à plus de 200
destinataires, il a généré un taux de réponse, assez faible, de 10%.
Les directions de ces établissements ont donné leur accord en retournant par mail
les images de leur choix (66 photos et 23 logos, au format JPEG et PNG*). Bien
souvent, les images étaient issues de leurs propres sites web (en basse résolution)
mais aussi inédites (en haute résolution). Un seul établissement a envoyé des
images issues de Google Street View. D’autres ont préféré entrer en contact avec
nous par téléphone. Cela fut l’occasion d’expliquer le projet mais aussi de les
accompagner d’un point de vue technique. Cette étape a permis de mettre en avant
la motivation et l’implication de nos interlocuteurs. Certains proposaient de réaliser
des photos spécialement pour le site, si nécessaire, d’autres s’enquéraient du délai
de participation au site. Mettre en place un projet collaboratif implique d’être
disponible, pédagogue et bon communicant auprès de ses interlocuteurs mais aussi
de sa hiérarchie.
Dans une collectivité territoriale comme le Département de l’Isère, qui compte plus
de 4500 agents, le respect de la hiérarchie et du circuit décisionnel est impératif. Ce
projet de photothèque a été initié par M. Delmotte et soutenu par Mme Scoté. Le
portage de l’action se fait donc au niveau du service tout entier. Il exprime ainsi ses
besoins et ses demandes auprès de sa hiérarchie.
Qui dit besoins dit budget. Dans le cadre de cette photothèque, aucun matériel n’a
été acheté, que ce soit du matériel informatique ou des droits de reproduction
d’images puisque toutes sont en licences Creative Commons. Il n’en reste pas moins
qu’un nouvel outil nécessite un investissement de la part de son administrateur.
52
Annexe 14, p. 79.
32
En plus de son travail quotidien, M. Delmotte cogère déjà la mise à jour des pages
du site web de la MDA, la revue de presse autonomie en Isère53 et le compte Twitter
Autonom@dom54. Soumis à l’annualisation du temps de travail, les agents du
Département ne peuvent pas effectuer d’heures supplémentaires. Il faudra donc
estimer le volume horaire hebdomadaire nécessaire à la gestion de la photothèque.
La réunion d’information est l’outil idéal de communication interne au sein d’une
organisation. C'est dans ce cadre que la version test de la photothèque a été
présentée à Mme Vuillermet, directrice adjointe de DSA. Le 5 juin 2015, j’ai pu lui
présenter les avantages d’une photothèque collaborative pour capitaliser les
ressources iconographiques. La souplesse de l’outil en ligne correspond à ce que
l’on attend d’un groupware**. J’ai souligné l’utilisation de Pinterest comme outil
d’information par d’autres collectivités territoriales. Une réflexion collective sera
cependant à envisager quant au nom de cette photothèque (cerdathèque ?,
autonothèque ? ou autre) comme ce fut le cas pour le projet autonom@dom. La
directrice adjointe a décidé de relayer ce projet de photothèque auprès de sa
hiérarchie au sein du Département.
3.2.2 Coordonner les différents acteurs
Pour qu’une collaboration fonctionne, il faut que le collaborateur se sente libre de
participer et non contraint. La médiation est au cœur de l’action du métier de
documentaliste. L’administrateur de la photothèque en ligne se doit de :
Motiver ses collaborateurs, en les informant des avancées du projet (nombre
de photos versées, nouveaux albums, statistiques de fréquentation, usages) ;
Favoriser et faciliter les échanges, entre utilisateurs et professionnels ;
Faciliter la prise de contact avec les nouveaux membres, en leur donnant les
moyens de joindre l’administrateur ;
Promouvoir l’utilisation de la photothèque collaborative, lors de formations ou
d’événements comme la « Semaine de l’autonomie » au mois d’octobre ;
Etre le garant de la ligne éditoriale, en instituant une charte d’utilisation ;
Etre le pivot entre la hiérarchie du Département et les collaborateurs de la
photothèque.
3.2.3 Mener la conduite du changement
La mise en place d’un outil collaboratif implique un changement des habitudes
et de l’organisation. Pour être viable, la création de cette photothèque doit être
53
CERDA. Autonomie en Isère [en ligne]. Disponible sur : <http://www.scoop.it/t/autonomie-en-isere>. [Consulté le 11 juin 2015] 54
CERDA. Autonom@dom [en ligne]. Disponible sur : < https://twitter.com/autonomadom >. [Consulté le 11 juin 2015]
33
menée comme un projet à part entière qui mobilise l’intelligence collective des
collaborateurs. Face à la peur du changement, il faut apporter une solution qui
favorise la communication, le partage des connaissances et la valorisation des
participants. Des collectifs de travail ou des groupes de réflexion doivent être mis en
place pour permettre ce partage. En plus des freins engendrés par le cloisonnement
des services, des difficultés liées à la méconnaissance de l’outil informatique peuvent
être source de non utilisation ou de désaffection de l’outil.
3.2.4 Réaliser des guides d’accompagnement
Il faut assurer la formation à l’outil collaboratif par des guides. Ceux-ci sont
une base de connaissances mais aussi des didacticiels qui apportent une assistance
technique. J’ai choisi de réaliser deux guides distincts.
Guide de l’administrateur55 :
Capitalisation du travail effectué, le guide présente à la fois les méthodes
développées et les outils utilisés.
Après un bref rappel du droit des images et de leur gestion pour une
photothèque, les banques d’images et le vocabulaire de recherche sont
explicités. Le but est de donner des méthodes à l’administrateur pour lui
permettre d’assurer lui-même une veille iconographique.
Les outils utilisés sont présentés sous forme de tutoriels agrémentés de
captures d’écran. C’est volontairement que l’utilisation de Picasa n’a pas été
décrite car parfaitement maîtrisée par M. Delmotte. Il faudra cependant
envisager de l’intégrer dans une version ultérieure du guide, pour son
successeur ou son remplaçant en tant qu’administrateur.
Les fonctions de collaboration propres à Pinterest sont détaillées.
Guide du contributeur56 :
Construit sur la base du guide de l’administrateur, le guide reprend le rappel
du droit des images et des personnes. Il présente une charte d’utilisation de la
photothèque en ligne ainsi qu’un mode d’emploi de Pinterest sous forme de
tutoriel illustré de captures d’écran. Le recours à une aide, auprès de
l’administrateur ou en ligne, est systématiquement proposé.
Ces deux guides, évolutifs, sont disponibles en PDF pour cette première version. Un
fichier Word est conservé pour des modifications futures, en fonction des retours
d’expérience des utilisateurs.
3.3 PROPOSITIONS DE CHOIX DE CONTRIBUTEURS
Plusieurs réunions de travail m’ont permis de présenter ce projet et d’identifier
des personnes ressources ou des organisations qui pourraient être les premiers
collaborateurs de la photothèque.
55
Annexe 15, p. 80. 56
Annexe 16, p. 91.
34
3.3.1 Les contributeurs internes au Département de l’Isère
Les services de communication interne et externe du Département :
Détenteurs des images de « Isère magazine » et de isere.fr, leurs archives
pourraient être valorisées par la photothèque de l’autonomie. Il ne s’agirait pas
de diffuser tout leur fonds auprès du grand public mais plutôt d’en extraire
quelques images pour donner à voir les visages de l’autonomie en Isère.
Dans un deuxième temps, cette collaboration pourrait être source de création
de clichés. Le manque d’images pour illustrer certains sujets pourrait être
pallié par des commandes de prises de vues réalisées spécialement pour le
CERDA.
La direction de l’aménagement des territoires (DAT) :
Ce service gère le site isere-tourisme.com et dispose d’images des travaux
remarquables effectués par le Département pour améliorer l’accessibilité des
personnes à mobilité réduite (Bulles de Grenoble, etc.).
Les 13 services autonomie présents dans les 13 Maisons du Département :
Au plus près des territoires, des besoins et des usagers, ces services ont tissé
des relations avec les acteurs locaux. Il est possible qu’ils aient eux-mêmes
constitué de petits stocks d’images sur le sujet de l’autonomie ou qu’ils soient
informés d’initiatives locales. Ce découpage géographique est aussi source de
richesses car les territoires sont en contact avec les départements limitrophes.
3.3.2 Les contributeurs externes : institutions et associations
Des personnes ressources doivent être identifiées au sein d’institutions de
toute taille, mais aussi dans la société civile. Leur variété sera représentative de tous
les types de handicaps et du quotidien des personnes âgées.
Les institutions :
Ville de Grenoble : classée ville la plus accessible de France pour les
handicapés par l’APF et deuxième ville la plus accessible d’Europe57, elle
dispose d’une photothèque de plus de 660 000 photos58
Syndicat Mixte des Transports en commun (SMTC), qui propose déjà une
photothèque en ligne59.
Grenoble Alpes Métropole (La Métro), avec en particulier son service mobilité
et la photothèque de la Communauté de communes du Sud Grenoblois.
Région Rhône-Alpes, qui propose des images libres de droits en ligne60.
57
VILLE DE GRENOBLE. Handicap et accessibilité [en ligne]. Disponible sur : < http://www.grenoble.fr/50-handicap-et-accessibilite.htm >. [Consulté le 13 juin 2015] 58
CAP-COM. Thierry Chenu [en ligne]. Disponible sur : < http://www.cap-com.org/content/thierry-chenu >. [Consulté le 13 juin 2015] 59
SMTC. Photothèque [en ligne]. Disponible sur : < http://www.smtc-grenoble.org/flickr >. [Consulté le 13 juin 2015] 60
REGION RHONE ALPES. Photos libres de droit - Région Rhône-Alpes [en ligne]. Disponible sur :
35
Université Pierre Mendès-France, dans le cadre de la mission handicap61.
Les associations :
Association Repérages, avec les documentaires de Michel Szempruch62.
Association des Paralysés de France, APF, pour le handicap moteur.
Association Valentin Haüy, pour représenter les aveugles et les malvoyants.
Association des sourds de Grenoble, pour le handicap auditif.
Association Accompagner le Handicap Psychique en Isère (ALHPI).
Association Familiale de l’Isère pour enfants et adultes handicapés
intellectuels (AFIPAEIM).
Comité départemental handisport de l’Isère, fort de ses 23 associations.
Comité sport adapté Isère, qui présente des albums photos sur son site web63.
Université Inter-Ages du Dauphiné (UIAD).
Union Nationale des Retraités et des Personnes Agées, section iséroise.
3.3.3 Les contributeurs externes : les internautes
Diffuser une collection sur le web offre la possibilité de transformer un public
de simples internautes en collaborateurs potentiels. Il ne faut pas hésiter à solliciter
la participation des usagers, eux-mêmes producteurs d’images. Des photographes
amateurs ou des associations hors Isère peuvent apporter leur pierre à l’édifice. A
titre d’exemple, à peine mise en ligne, la version test de la photothèque de
l’autonomie a déjà été repérée sur Pinterest par deux sites web qui se sont abonnés
aux publications : HandiBooking (France) et Stop Tics Today (Etats Unis). Cette
ouverture vers l’autre peut révéler de nouveaux gisements d’images.
3.4 PROMOUVOIR L’OUTIL COLLABORATIF
3.4.1 En interne
L’intranet est le premier pas vers le collaboratif64. Utilisé tous les jours par les
agents du Département, l’intranet Novanet conjugue plusieurs atouts. Il est
fédérateur car il réunit les différents services et applications via une interface
commune. Source d’informations et outil de communication avec l’annuaire des
< http://www.rhonealpes.fr/84-photos.htm >. [Consulté le 13 juin 2015] 61
UMPF. Université non discriminante/handicap [en ligne]. Disponible sur : <http://www.upmf-grenoble.fr/l-universite/universite-citoyenne/mission-handicap-ex-/universite-non-discriminante-handicap-173924.htm>. [Consulté le 14 juin 2015] 62
CANAL U. Michel Szempruch [en ligne]. Disponible sur : http://www.canal-u.tv/auteurs/szempruch_michel/videos#element_2 [Consulté le 14 juin 2015] 63
SPORT ADAPTÉ 38. Médiathèque - Photos - Comité Sport Adapté Isère [en ligne]. Disponible sur : < http://www.sportadapte38.fr/mediatheque-19-photos.html >. [Consulté le 13 juin 2015] 64
COLLABORATIF-INFO. Collaboratif et participatif en marche dans les petites collectivités, selon Markess [en ligne]. Disponible sur :<http://www.collaboratif-info.fr/actualite/collaboratif-et-participatif-en-marche-dans-les-petites-collectivites-selon-markess>. [Consulté le 13 juin 2015]
36
agents, Novanet me paraît indispensable pour entamer une action de
communication.
3.4.2 En externe
Sensibiliser les isérois au handicap et à la dépendance des personnes âgées,
c’est aussi recueillir leur vision du sujet. L’organisation d’un concours photo ou
dessin est un bon moyen pour obtenir de nouvelles images à intégrer dans la
photothèque. Les participants seraient invités, en acceptant le règlement du
concours, à céder leurs droits à titre gracieux au profit du Département pour des
publications non commerciales web et papier. La publication de leurs créations dans
la photothèque en ligne serait une des gratifications mises en avant. Une remise de
prix, offerts par des partenaires privés engagés, est indispensable. Elle serait le point
d’orgue d’une exposition des œuvres des lauréats à la MDA. Ce serait ainsi
l’occasion de faire connaître le lieu et de créer du lien social.
3.5 ÉVALUER L’OUTIL COLLABORATIF
À l’image d’un intranet, une photothèque en ligne va passer par plusieurs
phases (démarrage, montée en charge, maturité puis désintérêt) durant lesquelles il
faut évaluer l’outil.
Grâce à une enquête quantitative :
Pour obtenir des réponses significatives, il faut élaborer un sondage qui soit
soumis à un minimum de 200 personnes65. Celui-ci permettra de déterminer
qui utilise la photothèque, pour quel(s) usage(s), à quelle fréquence, quelle
satisfaction. Cela mettra en évidence les attentes des utilisateurs et les
manques à combler
Grâce à une enquête qualitative :
Pertinent à partir d’un groupe d’une vingtaine de personnes, ce type d’étude
permet une analyse plus fine. L’entretien semi-directif doit être privilégié pour
analyser les propos échangés sur l’outil collaboratif.
Grâce aux statistiques :
Un compte professionnel Pinterest permet d’accéder gratuitement à des
statistiques d’analyse d’audience66 pour une gestion plus fine des contenus.
Grâce à la viralité :
Par le nombre d’abonnés et de partages des photos.
C’est en tenant compte de tous ces critères que l’administrateur de la photothèque
pourra réellement évaluer l’adhésion du public à son projet.
65
WAHNICH, Stéphane. Enquêtes quantitatives et qualitatives, observation ethnographique [en ligne]. Disponible sur : < http://www.grenoble.fr/50-handicap-et-accessibilite.htm >. [Consulté le 14 juin 2015] 66
PINTEREST. Pinterest Analytics [en ligne]. Disponible sur : < https://business.pinterest.com/fr/pinterest-analytics >. [Consulté le 14 juin 2015]
37
Conclusion
Les technologies de l’information et de la communication offrent aujourd’hui à
chacun la possibilité de créer et de diffuser des images. Elles alimentent en flots
continus notre « société de l’image ». Face à cette profusion iconographique, il est
de plus en plus difficile de faire émerger, de cette masse, des images à la fois
pertinentes et utiles.
Pour assurer la mission d’information de la MDA auprès des isérois, le
CERDA a décidé de créer une photothèque collaborative sur le thème de
l’autonomie. Celle-ci doit s’affranchir des représentations stéréotypées du handicap
et de la vieillesse ainsi que du recours aux banques d’images payantes. Nous avons
donc émis l’hypothèse que des ressources libres de droits et des outils gratuits
pourraient permettre de mener à bien cette réalisation. À l’issue de cette mission de
stage, il m’est possible de porter un regard critique sur les solutions proposées.
Le recours à des images libres de droits et sous Licences Creative Commons
est une bonne alternative au paiement des droits d’auteur. Respectueux des lois, ce
choix permet de garantir une certaine sécurité des photos publiées. Cependant, le
droit patrimonial se heurte souvent à celui de l’image des personnes. Des internautes
s’improvisant photographes et éditeurs mais ignorants des droits liés à la personne
m’ont souvent contraint à exclure des images. Mes courriels les interrogeant sur
l’autorisation d’exploitation du modèle restaient sans réponse.
Ces aspects juridiques surmontés, j’ai été confronté à la difficulté intrinsèque
de mon sujet : l’autonomie. Comment représenter la perte d’une capacité (audition,
parole, mobilité, intellect, etc.) sans que l’image ne soit chargée d’affect ? De plus
d’autres handicaps invisibles, comme par exemple la schizophrénie, ne se prêtent
pas à la photographie. J’ai donc dû recourir aux métaphores ou à des
représentations abstraites. Malgré des centaines d’images recueillies, je reste sur ma
faim de ne pas avoir pu entièrement construire un corpus d’images variées
uniquement avec des images en licences Creative Commons. Peut-être la solution
repose-t-elle sur une redéfinition du vocabulaire employé pour la recherche sur le
web.
L’utilisation combinée du logiciel Xnview, pour créer les métadonnées des
images, et du logiciel Picasa, pour gérer la photothèque, est une solution convenable
pour une structure de la taille du CERDA. Elle répond aux critères recherchés de
gratuité et de praticité. L’indexation d’un petit corpus d’images est réalisable sur une
courte période comme celle de ce stage. Qu’en sera-t-il ensuite si la photothèque
venait à prendre de l’ampleur ?
38
La gestion d’une photothèque ne saurait aussi éluder le problème du stockage
des images collectées. En trois mois, mon travail a généré 721 fichiers d’un poids
total de 154 Mo. Le stockage a un coût qu’il ne faut pas négliger, surtout lorsque l’on
est amené à manipuler des images en haute résolution pour l’impression.
Est-il possible de se libérer de cette contrainte en hébergeant ces images sur
les réseaux sociaux ? L’un d’eux, Pinterest, repose spécifiquement sur le visuel et le
partage de photos. Il s’avère être un outil convivial, ergonomique et viral. La création
de tableaux thématiques collectifs, publics ou secrets, favorise le travail collaboratif. Il
répond en cela à la volonté du CERDA de diffuser des messages d’information
auprès du grand public. C’est aussi un outil collaboratif que peut piloter le CERDA
avec des collaborateurs dûment choisis. Pinterest me semble davantage adapté à la
diffusion d’une sélection d’images plutôt que servir à héberger l’intégralité de la
photothèque. Les tableaux ainsi créés s’apparentent à une galerie d’images que le
CERDA pourrait agencer en fonction de l’actualité. J’ai parfaitement conscience des
limites actuelles de cet outil, comme l’absence de tableaux gigognes, l’impossibilité
d’importer les images par lots ou le fort taux de compression des images. Je gage
cependant que Pinterest possède un potentiel de développement comme en
témoigne la création de Google Collections 67 et de Tagmmer68.
Les images et les réseaux sociaux ne sont que des outils au service de la
communication humaine. La collaboration, la motivation et la valorisation doivent être
au cœur de tout projet tourné vers l’humain et c’est de ces valeurs que dépendent le
développement et la pérennité de cette photothèque en ligne. L’adhésion des
institutions et des collaborateurs au partage de leurs propres images, sous licences
Creative Commons, sera gage de réussite. Peut-être une mutualisation des
ressources iconographiques des autres maisons départementales de l’autonomie
donnera-t-elle une plus large résonance à ce projet ?
C’est dans cet état d’esprit que j’ai conçu cette photothèque. Grâce à cette
mission qu’on a bien voulu me confier lors de ce stage, j’ai pu mettre en application
les connaissances et méthodes de travail enseignées en licence professionnelle
BDAN. Après dix mois d’apprentissage je suis aujourd’hui conforté dans mon choix
de reconversion professionnelle. À l’instar des personnes que j’ai rencontrées et
appréciées à l’IUT et au CERDA, j’espère que les visages réunis dans cette
photothèque sauront toucher le cœur des hommes.
67
LES NUMERIQUES. Google+ lorgne du côté de Pinterest [en ligne]. Disponible sur : <http://www.lesnumeriques.com/google-lorgne-cote-pinterest-en-lancant-collections-n41855.html>. [Consulté le 15 juin 2015] 68
BEGEEK. Tagmmer : un nouveau service qui mêle Dropbox et Pinterest [en ligne]. Disponible sur : <http://www.begeek.fr/tagmmer-un-nouveau-service-web-qui-mele-dropbox-et-pinterest-172202>. [Consulté le 15 juin 2015]
39
Bibliographie
La bibliographie est classée par type de document, avec un sous-classement par
thème. Les références de chaque thème sont classées par ordre alphabétique de
nom d’auteur.
OUVRAGES :
HANDICAP, AUTONOMIE :
BLANC, Alain, STIKER, Henri-Jacques (sous la dir.). Le handicap en images :
Les représentations de la déficience dans les œuvres d’art. Ramonville Saint-
Agne : Érès, 2003. 288 p. (connaissances de l’éducation).
INOVACCESS GRENOBLE. Imagine une ville toute accessible. Bagneux :
Agefiph, 2013. 112 p.
LES PETITS FRERES DES PAUVRES. Vieillir ensemble…. Paris : les Petits
frères des pauvres, 2006. 94 p.
MEDIONI, Jean-Pierre (sous la dir.). 40 regards sur la personne âgée. Reims :
Paysage, 1999. non paginé.
IMAGES ET DROIT :
BREESSÉ, Pierre, DE KERMADEC, Yann. La propriété intellectuelle. Paris :
Nathan, 2014. 168 p. (Repères Pratiques)
MASSIGNON, Véronique. La recherche d’images. Méthodes, sources et
droits. Bruxelles : De Boeck, 2002. (Cultures et Techniques Audio)
METHODES ET OUTILS :
ACCART, Jean-Philippe, RÉTHY, Marie-Pierre. Le Métier de Documentaliste.
Paris : Éd. Du Cercle de la Librairie, 2015. 426 p.
BERTAUD DU CHAZAUD, Henri. Dictionnaire de synonymes, mots de sens
voisin et contraires. Paris : Gallimard, 2007. 1960 p. (Quarto)
CASTELLANOS, Maria del Mar, Castellanos, DELACROIX-TESSEREAU,
Florie, DELARUE, Véronique... [et al.]. La recherche d’information et le travail
documentaire. Paris : Nathan, 2012. 144 p. (Repères Pratiques)
DELENGAIGNE, Xavier. Organiser sa veille sur Internet. 2° éd. Paris :
Eyrolles, 2014. 300 p. (Accès libre)
JOLIVALT, Bernard. L’archivage pour les photographes du numérique. Paris :
Pearson France, 2013. 253 p.
40
KATTNIG, Cécile. Gestion et diffusion d’un fond[s] d’image[s]. Paris : Armand
Colin, 2005. 128 p. (128)
COLLABORATIF
GRIS, Myriam. SharePoint 2013 l’environnement de travail collaboratif. Paris :
Eni, 2014. 280 p. (Référence Bureautique)
FUSTEC, Jean-François. Mettre en place et piloter un intranet avec
SharePoint : travail collaboratif, gestion documentaire et publication. Paris :
Eni, 2014. 250 p. (Solutions Business)
PERIODIQUES :
HANDICAP, AUTONOMIE :
CHRISTOLHOMME, Michel. La vieillesse dans la photographie. Documents-
Cleirppa, mai 2012, Cahier n° 46, p. 4-7.
IMAGES ET DROIT :
PASQUIER, Barbara. Le poids des mots, le choc du droit à l’image. La Lettre
du Cadre Territorial, 15 avril 2009, n°378, p. 16-18.
VERBRUGGE, Joëlle. Les images, un casse-tête. Documentaliste Sciences
de l’Information, décembre 2014, n°4, volume 51, p. 54-55.
COLLABORATIF :
COLLECTIF. La GED s’habille en collaboratif. Archimag, mars 2015, n°282,
p. 12-23.
MEMOIRES, RAPPORTS DE STAGE :
ARNOUX, Marie. Création de la structure d’un site internet collaboratif :
contexte, attentes et enjeux de son élaboration. Rapport de stage DUT Année
Spéciale GIDO: Université Pierre Mendès-France, IUT2. 2013.
LABRY, Charlotte. Réflexion sur le déploiement d'une photothèque numérique
interne - Le cas d'Hélianthe. Mémoire de licence professionnelle : Université
Pierre Mendès-France, IUT2. 2013.
41
MARTIN, Fanette. Constitution d’une photothèque pour la Communauté de
Communes du Sud Grenoblois. Mémoire de licence professionnelle BDAN :
Université Pierre Mendès-France, IUT2. 2007.
PETIT, Marianne. Étude pour l’acquisition d’un logiciel de gestion de
photothèque à la mairie de Pont de Claix. Rapport de stage DUT Année
Spéciale GIDO: Université Pierre Mendès-France, IUT2. 2009.
SENESI, Vera. Optimiser les ressources en images fixes avec un système de
Digital Asset Management (DAM) ? Le cas d’Archimag. Mémoire pour obtenir
le Titre professionnel "Chef de projet en ingénierie documentaire" INTD
niveau I : INTD CNAM. 2010. Disponible au format PDF sur Internet :
< http://memsic.ccsd.cnrs.fr/mem_00575080 >. [Consulté le 26 mai 2015]
SOTO, Carmen. Informatiser une photothèque : optimiser la gestion de la
ressource photographique à l’Agence de l’eau Rhône-Méditérannée-Corse.
Rapport de stage de DESS en informatique documentaire : ENSSIB. 1999.
VERSTRAET, Anne. A l’heure du web 2.0 et des pratiques collaboratives,
quelle est la situation dans les organisations ? Le cas de la photothèque de
l’ENLM. Mémoire de stage Master 1 : Université Charles-de-Gaulle Lille 3.
2010. Disponible au format PDF sur Internet :
< http://memsic.ccsd.cnrs.fr/mem_00502618 >. [Consulté le 26 mai 2015]
WIDEMANN, Emmanuel. La consultation des photothèques en ligne : quel(s)
outil(s) choisir ? Le cas de la photothèque du ministère de l’agriculture et de la
pêche. Mémoire pour obtenir le Titre professionnel "Chef de projet en
ingénierie documentaire" INTD niveau I : INTD CNAM. 2006. Disponible au
format PDF sur Internet :
< bdid-intd.cnam.fr/memoires/2006/WIDEMANN.pdf>.
[Consulté le 26 mai 2015]
COURS :
BALLY, Jean-Luc. Droit de l’information et de la communication. Cours de
licence professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-
2015.
CARNEL, Jean-Stéphane. Intranet documentaire. Cours de licence
professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-2015.
CHABOUD, Julien. Théorie des organisations. Cours de licence
professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-2015.
GREPILLOUX, Jérémie. Publication sur Internet. Cours de licence
professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-2015.
LECOUTEUX, Benjamin. Construction et diffusion d’une collection numérique.
Cours de licence professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France,
IUT2. 2014-2015.
42
MERMET, Jean-Michel. Publication de collections numériques sur Internet.
Cours de licence professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France,
IUT2. 2014-2015.
PASCON, Jean-Louis. Archivage numérique. Cours de licence professionnelle
BDAN: Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-2015.
STAII, Adrian. Enjeux du document numérique. Cours de licence
professionnelle BDAN : Université Pierre Mendès France, IUT2. 2014-2015.
STAII, Adrian. Gestion de l’information et des connaissances dans les
entreprises. Cours de licence professionnelle BDAN : Université Pierre
Mendès France, IUT2. 2014-2015.
SITES WEB :
HANDICAP, AUTONOMIE :
ASSOCIATION DEZ’ARTS. Esthétique et handicap [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.esthetique-et-handicap.com >. [Consulté le 21 mai 2015]
BETTON, Anne. Trouble bipolaire, schizophrénie, dépression : Photographies
[en ligne]. Disponible sur :
< http://www.annebetton-photographe.com >. [Consulté le 21 mai 2015]
INSTITUT NATIONAL DE JEUNES SOURDS DE METZ. Web LSF lexique
[en ligne]. Disponible sur :
< http://www.lsfdico-injsmetz.fr/ >. [Consulté le 28 mai 2015]
IMAGES ET DROIT :
OMPI. Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle [en ligne].
Disponible sur :
< http://www.wipo.int/portal/fr/ >. [Consulté le 25 mai 2015]
VERBRUGGE, Joëlle. Droit et photographie, la photographie sous l’angle
juridique [en ligne]. Disponible sur :
< http://blog.droit-et-photographie.com/ >. [Consulté le 26 mai 2015]
COLLABORATIF :
Photothèque du mouvement social [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.phototheque.org/ >. [Consulté le 26 mai 2015]
Service photo, photothèque du Conseil départemental du Val-de-Marne[en
ligne]. Disponible sur : < https://www.flickr.com/photos/valdemarne/albums >.
[Consulté le 1er juin 2015]
43
UN ZEF D’IMAGES. Photothèque collaborative du Pays de Brest [en ligne].
Disponible sur :< http://www.1zef2images.org/spip/ >. [Consulté le 9 juin 2015]
PAGES WEB :
HANDICAP, AUTONOMIE :
ADDE, Jean-Luc. La maladie d’Alzheimer. In SOPHOT.COM. Galeries
virtuelles – Jean-Luc ADDE [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=63>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
ASSOCIATION AFRIK’DEZ’ARTS. Esthétique et handicap. In SOPHOT.COM.
Galeries virtuelles – AFRIK’DEZ’ARTS [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=50>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
BARDET, Lisa. Pour changer le regard sur la trisomie, cette Australienne veut
devenir mannequin. In Les Inrocks Style [en ligne]. Disponible sur :
<http://style.lesinrocks.com/2015/05/22/pour-changer-le-regard-sur-la-
trisomie-cette-australienne-veut-devenir-mannequin/ >
[Page consultée le 25 mai 2015]
BAUDAT, Hervé. Oublis & éblouissements. In SOPHOT.COM. Galeries
virtuelles – Hervé BAUDAT [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=111>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
BETTON, Anne. Donnons un visage à la maladie psychique. In
SOPHOT.COM. Galeries virtuelles – Anne BETTON [en ligne]. Disponible sur:
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=122>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
COURTINAT, Jean-Louis. La raison du plus faible. In SOPHOT.COM.
Galeries virtuelles – Jean-Louis COURTINAT [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=17>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
ESTEBAN, Framboise. Autisme. In SOPHOT.COM. Galeries virtuelles –
Framboise ESTEBAN [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=76>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
GRANGER, Véronique. Beaux et séduisants… malgré le handicap. In ISERE
MAGAZINE.FR [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.isere-magazine.fr/actualites/Pages/2014/143/relooking >.
[Page consultée le 31 mai 2015]
44
LEGIFRANCE. Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et
des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées [en
ligne]. Disponible sur :
<http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000080
9647> [Page consultée le 25 mai 2015]
MANAS, Caroline. Les corps sublimés ?. In SOPHOT.COM. Galeries virtuelles
– Caroline MANAS [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.sophot.com/fr/galeries/galerie.php?gal_id=38>.
[Page consultée le 21 mai 2015]
IMAGES ET DROIT :
ASCODOCPSY. Ressources libres Ascodocpsy [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.ascodocpsy.org/trouver-de-linformation/ressources-libres/ >.
[Page consultée le 27 mai 2015]
CNIL. L’utilisation de l’image des personnes. [en ligne]. 2005. Disponible sur :
<http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/lutilisation-de-
limage-des-personnes/> [Page consultée le 26 mai 2015]
EMILIE. Mais qui a bien pu choisir cette photo ? [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.capgeris.com/aidants-et-aides-1689/mais-qui-a-bien-pu-choisir-
cette-photo-a34965.htm >. [Page consultée le 27 mai 2015]
ETALAB. Licence Ouverte / Open Licence | Le blog de la mission Etalab [en
ligne]. Disponible sur :
< http://www.etalab.gouv.fr/licence-ouverte-open-licence >.
[Page consultée le 27 mai 2015]
LIBERATION. Vos photos Instagram vendues (très cher) à votre insu [en
ligne]. Disponible sur :
<http://www.liberation.fr/culture/2015/05/26/vosinstagramvenduestrescheravot
reinsu_1316845?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source
=Facebook>. [Page consultée le 27 mai 2015]
PEZET, Jacques. 35 millions de photos gratuites : Getty pas si désintéressé
que ça [en ligne]. 2014. Disponible sur :
< http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/06/35-millions-photos-gratuites-getty-si-
desinteresse-ca-250460> [Page consultée le 26 mai 2015]
SENAT. La protection de la vie privée face aux médias. [en ligne]. Disponible
sur :
< http://www.senat.fr/lc/lc33/lc33_mono.html > [Page consultée le 1er juin
2015]
VUILLIÈME, Elise. Peut-on parler d’un droit à l’image en Grande-Bretagne ?.
In LEGICOM, n°10, 1995 [en ligne]. Disponible sur :
< http://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-41.htm >
[Page consultée le 26 mai 2015]
45
METHODES ET OUTILS :
IPTC. Photo metadata IPTC [En ligne]. Disponible sur :
< https://iptc.org/standards/photo-metadata/ > [Page consultée le 25 mai 2015]
JEFF. Utiliser les données IPTC pour classer et retrouver vos photos. [en
ligne]. 2007. Disponible sur :
<http://www.virusphoto.com/2187-utiliser-les-donnees-iptc-pour-classer-et-
retrouver-vos-photos.html >
[Page consultée le 1er juin 2015]
NETPUBLIC. Comment utiliser Pinterest ? Tutoriel [en ligne]. 2012. Disponible
sur :
< http://www.netpublic.fr/2012/04/comment-utiliser-pinterest-tutoriel/ >
[Page consultée le 25 mai 2015]
VERDON, Stéphane. Accessibilité web : comment utiliser l’attribut « alt »
d’une image ? [en ligne]. 2013. Disponible sur :
<http://odin.osiatis.com/2013/06/accessibilite-web-comment-utiliser-lattribut-
alt-dune-image/> [Page consultée le 26 mai 2015]
COLLABORATIF :
L., Julien. Fotopedia : mobilisation pour sauver les photos [En ligne]. 2014.
Disponible sur :
<http://www.numerama.com/magazine/30230-fotopedia-mobilisation-pour-
sauver-les-photos.html > [Page consultée le 1er juin 2015]
FICHIERS EN LIGNE :
IMAGES ET DROIT :
CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ISÈRE, Service juridique. Le droit à l’image, le
droit d’auteur [en ligne]. 2010. Disponible au format PDF sur Novanet
(intranet). [Consulté le 26 mai 2015]
CRÉDEVILLE, Anne-Elisabeth, BENHAMOU, Françoise. Mission du conseil
supérieur de la propriété littéraire et artistique relative aux banques d'images
en ligne (dites "microstocks") [en ligne]. 2013. Disponible au format PDF sur
Internet :
<http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/73827/563592/ve
rsion/1/file/Rapport%20Banques%20d%27images%20Internet.pdf>.
[Consulté le 26 mai 2015]
46
INTELLECTUAL PROPERTY OFFICE. Copyright Notice: digital images,
photographs and the internet [en ligne]. 2014. Disponible au format PDF sur
Internet :
<https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file
/305165/c-notice-201401.pdf>. [Consulté le 25 mai 2015]
MERMET, Jean-Michel. Comment réutiliser les photos du net [en ligne]. Les
Ateliers de l’information. 2014. Disponible au format PDF sur Internet :
<http://cyan1.grenet.fr/podcastmedia/ateliers-info-BUsciences/20141125-
AT91-reutilisation-images-Mermet.pdf >. [Consulté le 2 juin 2015]
MINISTÈRE DE LA CULTURE. Creative Commons expliqué en 2 minutes
[vidéo en ligne]. 2015. Disponible au format MP4 sur Internet :
< https://vimeo.com/95488932 >. [Consulté le 1er juin 2015]
PICAULT, Coralie. Usages et pratiques de recherche des utilisateurs d’une
banque d’images : l’exemple de l’agence de photographie de presse Gamma
[en ligne]. 2007. Disponible au format PDF sur Internet :
<http://www.adbs.fr/adminsite/objetspartages/liste_fichiergw.jsp?OBJET=DOC
UMENT&CODE=DOCART_2431&LANGUE=0>. [Consulté le 27 mai 2015]
METHODES ET OUTILS :
EHESP, MSSH. Thésaurus handicap [en ligne]. 2011. Disponible au format
PDF sur Internet :
<http://mssh.ehesp.fr/wp-content/uploads/2012/10/THESAURUS-
HANDICAP_FINAL_V_3.pdf >. [Consulté le 26 mai 2015]
NETPUBLIC. Fiche d’analyse Instagram [en ligne]. 2015. Disponible au format
PDF sur Internet :
<http://www.fritic.ch/sites/default/files/atoms/files/fritic_instagram_112014.pdf>
[Consulté le 1er juin 2015]
MEDIATHEQUES DU PAYS DE ROMANS. La gestion des photos avec
Picasa [en ligne]. 2013. Disponible au format PDF sur Internet :
<http://everitoutheque.viabloga.com/files/picasa.odt>. [Consulté le 8 juin 2015]
PINTEREST. Guide de bonnes pratiques, Pinterest for business [en ligne].
2014. Disponible au format PDF sur Internet :
< business.pinteres2_fr.pdf >. [Consulté le 26 mai 2015]
COLLABORATIF :
ASSOCIATION ARCHIPEL DU LIBRE. Dossier de presse de la photothèque
un Zef d’images [en ligne]. 2006. Disponible au format PDF sur Internet :
< http://www.a-brest.net/IMG/COM_PRESSE.pdf >. [Consulté le 25 mai 2015]
COLLECTIF COOPTIC. Trucs et astuces pour impulser de la coopération [en
ligne]. 2014. Disponible au format PDF sur Internet :
< http://www.outils-reseaux.org >. [Consulté le 10 juin 2015]
47
MOIREZ, Pauline, MOREUX, Jean-Philippe, JOSSE, Isabelle. État de l’art en
matière de crowdsourcing dans les bibliothèques numériques [en ligne]. 2013.
Disponible au format PDF sur Internet :
< http://www.bnf.fr/documents/crowdsourcing_rapport.pdf >.
[Consulté le 26 mai 2015]
VILLE DE BREST. Le guide pratique du travail collaboratif : Théories,
méthodes et outils au service de la collaboration [en ligne]. 2009. Disponible
au format PDF sur Internet :
< http://www.a-brest.net/IMG/pdf/Guide_pratique_du_travail_collaboratif.pdf >.
[Consulté le 11 juin 2015]
48
Lexique des sigles et des abréviations
APF : Association des paralysés de France
CADPHI : Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
CC : Creative Commons (anglais). Organisation non gouvernementale à but
non lucratif favorisant le développement de droits de propriété
intellectuelle assouplis.
CD-RW : Compact Disc ReWritable (anglais), compact disque réinscriptible
CERDA : Centre de ressources départemental pour l’autonomie
CGI : Conseil général de l’Isère. Ancienne dénomination du Département.
COTOREP : Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel
DAM : Digital asset management (anglais). Gestion des ressources
numériques comme les images fixes et animées.
DMCA : Digital millenium copyright act (anglais). Loi américaine de 1998
légiférant une propriété intellectuelle adaptée à l'ère numérique.
DPI : Dot per inch (anglais), Points par pouce. Unité de mesure indiquant la
quantité de points maximum repérables sur une longueur de 2,54 cm.
DSA : Direction de la santé et de l’autonomie
DSI : Direction des systèmes d’information
EHPAD : Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
ESAT : Etablissement et service d’aide par le travail
EXIF : Spécification de format de fichier pour les images numériques
FAM : Foyer d’accueil médicalisé
FH : Foyer d’hébergement
GED : Gestion électronique de documents
INRIA : Institut national de recherche en informatique et en automatique
IPTC : Standard informatique pour l’échange et le stockage de métadonnées.
JPEG: Joint Photographic Experts Group (anglais). Norme définissant le
format d’enregistrement et l’algorithme de décodage pour la
représentation numérique compressée d’une image fixe.
MDA : Maison départementale de l’autonomie
MDPHI : Maison départementale des personnes handicapées de l’Isère
Mo : Mégaoctet. Unité de mesure informatique. Equivaut à 106 octets.
Métro : Métropole de Grenoble, ancienne communauté d’agglomération
PDF : Portable Document Format (anglais), langage de description de pages
dont la spécificité est de préserver la mise en forme d’un fichier
PNG : Portable Network Graphics, format ouvert d’images numériques.
SEP : Sclérose en plaques
TXT : Simple fichier informatique contenant du texte au format ASCII
UDIAGE : Union départementale iséroise d’information et d’action gérontologique
XML : Extensible Markup Language, langage informatique de balisage
générique
XMP : Extensible Metadata Platform, format de métadonnées basé sur XML
utilisé dans les applications PDF, de photographie et de graphisme.
49
Lexique des termes spécifiques
Banque d’images : Banque de données qui regroupe de plusieurs milliers à
plusieurs centaines de milliers de photographies, d’images ou
d’illustrations. Ce sont généralement des sociétés commerciales.
Champ lexical : Ensemble de mots qui se rapportent à un même thème.
Clip art : Anglicisme. Petit dessin ou symbole prêt à l’emploi pour illustrer
des documents en leur conférant un attrait supplémentaire.
Corpus : Recueil de pièces, de documents d’une même discipline.
Gratuiciel : Logiciel gratuit pour une utilisation privée, non commerciale ou
éducative.
Groupware : Anglais. Logiciel favorisant le travail collaboratif à distance.
Inclusion : Concept qui caractérise les rapports entre individus et systèmes
sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de
l'exclusion sociale.
Interopérabilité : Qui fonctionne avec d’autres produits ou systèmes sans
restriction d’accès.
Logo : Symbole formé d’un ensemble de signes graphiques
représentant une marque, un organisme.
Métadonnée : Ensemble structuré de données créées pour fournir des
informations sur des ressources électroniques.
Open access : Libre accès (anglais). Mise à disposition en ligne de contenus
numériques libres ou sous droits.
Open source : Code source ouvert (anglais). Logiciel dont le code source est à
disposition du grand public.
Pictogramme : Dessin figuratif stylisé qui fonctionne comme un signe d’une
langue écrite et qui ne transcrit pas la langue orale.
Polysémique : Qui présente plusieurs sens.
Sérendipité : Découverte fortuite.
Synecdoque : Figure de rhétorique qui consiste à prendre le plus pour le moins,
la matière pour l’objet, l’espèce pour le genre, la partie pour le
tout, le singulier pour le pluriel ou inversement.
Thésaurus : Langage documentaire organisé employant des termes
normalisés, reliés entre eux par des relations sémantiques
hiérarchisées.
Tutelle : Mesure judiciaire destinée à protéger une personne majeure si
elle n'est plus en état de veiller sur ses propres intérêts.
Workflow : Flux de travaux (anglicisme). Suite de tâches effectuées par un
groupe de personnes.
50
Annexe 1 : Fiche de synthèse
CERDA
Centre de Ressources
Départemental pour
l’Autonomie
Grenoble
Fiche de synthèse :
Présentation de
l’organisme d’accueil
UPMF - IUT 2 Grenoble
Dpt. Information-
Communication
Licence Professionnelle,
BDAN, 2015
Cédric ALLEGRET
L’ORGANISME DE TUTELLE :
Historique :
La Loi Handicap du 11 février 2005 a instauré la création dans chaque département
d’une Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Celle-ci a
remplacé la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel
(COTOREP). Le Conseil Général de l’Isère (dénomination avant le 2 avril 2015) a
décidé de réunir les services de la Maison Départementale des Personnes
Handicapées de l’Isère (MDPHI) et de l’association UDIAGE (Union Départementale
Iséroise d’Information et d’Action Gérontologique) en un seul lieu : la Maison
Départementale de l’Autonomie. Ouverte au public en novembre 2008, la MDA est la
« tête de réseau » des 13 Maisons du Département présentes dans les territoires
isérois.
Statut juridique :
La MDA n’a pas de statut juridique défini mais elle dépend de la Direction de la
Santé et de l’Autonomie (DSA) du Conseil Départemental de l’Isère. Cependant, la
MDPHI conserve son existence de Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui permet la
mise en œuvre de missions d’intérêt général.
Activités :
Les services de la MDA gèrent l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé
(AEEH), l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), la Prestation de Compensation
du Handicap (PCH) et l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour les
personnes âgées.
La MDA abrite au rez-de-chaussée le Centre de Ressources Départemental pour
l’Autonomie (CERDA) composé d’un service d’accueil et d’un centre de
documentation. Ses missions sont « l’accueil, l’information, la formation et la
communication auprès des personnes en perte d’autonomie, du grand public et des
professionnels ».
51
Effectifs :
107 agents pour l’ensemble des services de la MDA ;
12 agents et 1 chef de service pour le CERDA.
Organigramme de la DSA (à jour au 7 mai 2015)
LE CENTRE DE DOCUMENTATION :
Missions, objectifs et stratégies :
Le CERDA met à disposition des personnes en situation de handicap son fonds
documentaire (dont il gère l’acquisition, l’indexation et le catalogage). Il accueille et
informe le public 5 jours/7 et 8h/jour, répond aux demandes des usagers (par
courrier, téléphone et mail), aide à la recherche et à l’utilisation de son matériel
adapté, réalise des produits documentaires (usage interne et externe), met à jour le
site web de la MDA, gère la page Facebook et le compte Twitter @Autonomadom,
organise la semaine de l’autonomie.
Outils de communication :
En-dehors des outils de communication de la MDA (site web, plaquettes, flyers, etc.),
il n’existe pas d’outils propres au CERDA.
52
Site web :
Le CERDA ne dispose pas de site web nominatif. Il est hébergé sur celui de la MDA :
http://www.mda38.fr/index.htm . Il s’agit de l’interface web du logiciel documentaire
CinDoc qui donne accès à 4 bases de recherche (adresses, fiches pratiques,
ouvrages et articles).
Budget :
5000 € en 2015. La majeure partie du budget est consacrée aux abonnements à des
périodiques (4000€).
Personnel :
Deux agents documentalistes : M. Patrick Delmotte (spécialisé en handicap) et
Mme Isabelle Mémier (spécialisée en personnes âgées).
Les locaux et leur environnement :
Situé au 15 avenue Doyen Louis Weil, dans le quartier Europole de Grenoble, le
bâtiment de la MDA est exemplaire quant aux exigences d’accessibilité des lieux et
des services pour toutes les formes de handicaps (moteur, visuel, auditif, mental et
psychique). Le guidage des personnes aveugles et malvoyantes se fait au sol par
des bandes podotactiles de couleurs contrastées. Des pictogrammes sur la porte
d’entrée de la MDA symbolisent les services offerts. Le bâtiment se compose de dix
niveaux, repérés par dix couleurs sur les touches des deux ascenseurs. L’un des
deux ascenseurs est vitré pour les personnes souffrant de claustrophobie. Le
mobilier est adapté à toutes les morphologies et handicaps, tout comme les espaces
de déplacement. Les portes s’ouvrent automatiquement ou par un système de simple
pression. Le centre de documentation a déménagé au rez-de chaussée en 2014.
Environnement matériel :
Une salle de consultation destinée aux personnes handicapées comporte deux
postes mais aussi un aménagement spécifique : tables réglables en hauteur, claviers
adaptés aux personnes malvoyantes (taille et couleur), logiciel de synthèse vocale
ZoomText, machine à lire et imprimante en braille, télé agrandisseur et télévision
grand écran pour visionner les DVD.
Les agents du centre de documentation travaillent dans des bureaux séparés, sur
des postes informatiques en réseau. Ils ont accès à une imprimante Xerox
WorkCentre 5335 (copie, télécopie, impression, numérisation et agrafage).
Le centre est informatisé avec le logiciel documentaire CinDoc.
53
LE FONDS DOCUMENTAIRE :
Collections : détail et données chiffrées (au 14 avril 2015) :
Les collections couvrent les thèmes du handicap et de la gérontologie. Elles
totalisent 8209 documents (dont 697 documents numériques)
Détail par importance de catégorie:
Revue (4730), Ouvrage (1370), article (610), brochure (488), rapport (352), rapport
d’étude (114), annuaire (88), texte de loi (70), acte de congrès (61), Publications
UDIAGE (56), mémoire (46), CD-Rom (42), DVD (34), BD (33), répertoire (17), vidéo
(15).
LES UTILISATEURS :
Les différents publics :
Il n’existe pas de statistiques. On peut les classer par importance de fréquentation
constatée :
Les professionnels du secteur médico-social (administratifs, CCAS, etc.)
Les étudiants (du lycée à l’université et de formations diverses)
Les particuliers (famille, aidants familiaux)
Les services offerts :
Des produits documentaires : Fiches pratiques (accessibles aussi en ligne), la
Lettre de diffusion mensuelle, la Lettre juridique, une revue de presse, des
brochures mais aussi des envois de documents à domicile.
Des animations
Des formations
Des photocopies
LA CHAINE DOCUMENTAIRE :
Sélection, indexation et catalogage :
Grâce à leurs abonnements aux périodiques et à leur veille informationnelle, les
documentalistes sont avertis des nouvelles parutions. Ils passent alors leurs
commandes au siège du Département de l’Isère qui emploie un prestataire de
services. Les documents sont indexés et catalogués dans la base « documents » de
CinDoc puis estampillés avant d’être classés en rayon (par thème puis ordre
alphabétique d’auteur).
Mode de diffusion :
Intégralement consultables sur place, les ressources ne sont pas empruntables sauf
par les personnels de la MDA.
54
Annexe 2 : La vieillesse et le handicap selon Fotolia
Résultats d’une recherche effectuée avec les expressions « personnes âgées » et
« maison de retraite » :
Résultats d’une recherche effectuée avec le terme « handicap » :
55
Annexe 3 : Captures d’écrans de photos gérées avec le logiciel Picasa
56
Annexe 4 : Les illustrations, une source connexe d’images
Illustrations de Philippe TUR réalisées pour les « Guides pratiques » de la MDA
57
Annexe 5 : Extraits de mails échangés avec des particuliers ou des banques d’images diffusant des photos
Les réponses à la question posée à chaque interlocuteur concernaient l’autorisation
à reproduire leurs images (droit d’auteur) et l’autorisation à diffuser des photos de
personnes (droit à l’image). Alors que les photos sont publiées en Licences Creative
Commons, les réponses varient quand on approfondit le sujet.
58
Réponse de la banque d’images anglaise WELLCOME IMAGES à ma demande de
précisions concernant la reproduction de leurs images. Une distinction est faite entre
publication sur le web (gratuite) et publication sous forme papier (payante).
59
Réponse de la banque d’images française BAJSTOCK à la demande de précisions
concernant la reproduction de leurs images. Les conditions d’utilisation
mentionnaient : « Ces images même modifiées ne doivent pas être intégrées dans
des «collections» d’images ».
60
Annexe 6 : Sélection détaillée des banques d’images libres de droits et gratuites
STOCKVAULT www.stockvault.net
54 000 photos de qualité et libres de droit.
Stockvault est en partenariat avec Shutterstock, donc certaines images présentées ne sont pas libres
de droits mais payantes (elles sont présentées dans une zone d’affichage sur fond noir)
La recherche s’effectuera plutôt avec des mots anglais et les photographies gratuites apparaitront
dans une zone blanche.
Le champ « keywords » permet d’élargir la recherche avec d’autres mots clés.
___________________________________________________________________________
FLICKR www.flickr.com/creativecommons/
Des centaines de millions de photos en Licences Creative Commons sont disponibles.
Après avoir effectué votre recherche par mots clés, français, anglais ou toute autre langue, filtrez
l’affichage de vos résultats en sélectionnant « Licence Creative Commons » (voir illustration ci-
dessous).
ATTENTION ! Lorsque vous saisirez un nouveau mot, il vous faudra répéter ce paramétrage.
Téléchargez ensuite la photo désirée à la taille (largeur par hauteur en pixels) qui vous convient :
En bas à droite de chaque image, une navigation par mots-clés associés est possible et une
indication de niveau de sécurité de la photo est présente :
61
ATTENTION ! Lorsque vous cliquerez sur un mot clé, il vous faudra répéter le paramétrage « Creative
Commons ».
EN CAS DE DOUTE SUR LES DROITS D’UNE IMAGE :
Vous pouvez vous connecter avec votre compte Flickr/Yahoo et contacter l’auteur de la photo.
Lorsque l’on clique sur son nom, on peut lui envoyer un « Flickrmail » avec le menu à droite de
l’écran.
ATTENTION ! Par défaut, c’est le mode de recherche « Beta » qui est activé et ne permet plus
d’afficher les photos sous Licence Creative Commons.
Pour revenir au mode de recherche habituel (interface hors connection), il faut cliquer sur le carré en
bas à droite de la page.
___________________________________________________________________________
62
PIXABAY www.pixabay.com
Plus de 360 000 images disponibles.
Toutes les images de Pixabay sont en en CC0 Public Domain.
Les recherches sont à effectuer avec des mots clés anglais.
Il ne faut jamais prendre la première ligne de réponses à une recherche car elle renvoie vers un site
payant.
Il est possible de télécharger sans créer de compte : il faut juste reporter un code captcha à chaque
téléchargement.
On peut choisir la taille d’image que l’on souhaite.
___________________________________________________________________________
WIKIMEDIA COMMONS www.commons.wikimedia.org/wiki/
25 millions d’images sont disponibles.
La navigation se fait essentiellement par des mots clés en Anglais.
Les images ont des Licences Creative Commons spécifiques.
Un message d’avertissement apparait quant à l’utilisation de photos de personnes même si les
images sont dans le Public Domain :
Il est possible de télécharger l’image sous différents formats :
63
___________________________________________________________________________
PUBLIC DOMAIN PICTURES www.publicdomainpictures.net
Les photos au nombre de 97 882 sont dans le « Public Domain ».
La recherche s’effectue essentiellement par mots clés en Anglais.
___________________________________________________________________________
EUROPEANA www.europeana.eu
Moteur européen qui permet une recherche par mots clés (anglais, espagnol, français, italien).
La recherche s’affine par type de média et type de copyright.
Beaucoup d’images proviennent de la banque d’images anglaise Wellcome Library.
Les photos sont téléchargeables au format 800x550 pixels et en licence CC BY-NC-ND 4.0.
___________________________________________________________________________
PUBLIC HEALTH IMAGE LIBRARY http://phil.cdc.gov/phil/home.asp
Recherches à effectuer en Anglais.
Vérifier les droits spécifiques pour chaque image, certaines étant dans le Public Domain.
____________________________________________________________________________
MORGUEFILE http://www.morguefile.com
Permet d’utiliser des images libres de droits (320 000), sans attribution de paternité, à condition de
modifier l’image (recadrage, etc.).
Il est possible d’entrer en contact avec l’auteur de la photo.
______________________________________________________________________________
64
OPENPHOTO http://openphoto.net Photos libres de droits et gratuites. Les conditions de publication sont différentes en fonction des photos.
________________________________________________________________ BAJSTOCK http://www.bajstock.com/
8657 images gratuites.
Il faut juste mentionner «Photo(s) : Bajstock.com».
_________________________________________________________________________________
OPEN CLIPART https://openclipart.org
68500 cliparts gratuits dans le « domaine public ».
Les images sont au format svg (images vectorielles) ce qui permet une utilisation sans déformation ou
png.
Il faut juste veiller à supprimer les métadonnées associées (dont un lien vers le site web).
65
Annexe 7 : Liste hiérarchique structurée du thésaurus du CERDA ayant servi de modèle pour structurer la base
« publics » de la photothèque
LISTE HIÉRARCHIQUE Thésaurus : Adressage Langue : francais ************************* [DO] deficiences
[MT] déficience du langage et de la parole
aphasie
begaiement dyscalculie dyslexie dysphasie trouble des apprentissages
[MT] handicap auditf
acouphene déficience auditive lpc lsf
[MT] handicap mental déficience intellectuelle
trisomie 21 [MT] handicap moteur
agenesie déficience motrice dysmelie dyspraxie dystonie
imc lésion cérébrale myopathie nanisme polyhandicap sep sla
spina bifida traumatisme cranien
[MT] handicap psychique anorexie autisme boulimie
déficience du psychisme hyperactivite ted trouble du caractère trouble du comportement troubles obsessionnels compulsifs
[MT] handicap visuel
basse vision déficience visuelle
[MT] maladie rare huntington kabuki locked-in syndrome maladie de behcet
maladie de strümpell-lorrain mucoviscidose narcolepsie syndrome de digeorge
66
syndrome de gilles de la tourette
syndrome de rett [MT] maladie
accident vasculaire cérébral affection respiratoire albinisme alcoolisme alzheimer
arthrite chronique juvénile arthrite rhumatoïde brûlure cancer gynécologique cancer cardiologie
collagénose diabète épilepsie exostose fibromyalgie hepatite laryngectomie
maladie de crohn parkinson polyarthrite sclerodermie sida
[DO] emploi [MT] aide
accompagnement à l'emploi aide au poste auto-entrepreneur bilan d'évaluation création d'activité orientation
sameth [MT] milieu ordinaire
emploi (travail) entreprise adaptée insertion professionnelle maintien dans l'emploi milieu ordinaire de travail
[MT] milieu protégé travail protégé
[MT] secteur d'activités cafetaria imprimerie restauration
[DO] environnement
[MT] accessibilité accessibilité des bâtiments
[MT] aide technique ergonomie materiel rampe
vêtement
[MT] domicile amenagement du logement ascenseur carrelage chauffage climatisation
domotique electricite logement
67
maçonnerie
menuiserie plomberie
[MT] transport auto-école autocar automobile moto
taxi [DO] etablissement et service
[MT] esms accueil de jour accueil familial accueil temporaire
camsp centre de rééducation professionnelle domicile collectif ehpa ehpad esat eseph
fam foyer d'hébergement foyer de vie foyer logement gem iem ime
imp impro itep mas pasa personne qualifiée
saaais safep saj samsah savs sessad ssefis
ueros ugp uhr
[MT] sanitaire centre médico-psychologique coma convalescence
had hôpital de jour hôpital medecine neurologie pédiatrie
pneumologie
psychiatrie psychologie réadaptation fonctionnelle rhumatologie sante mentale soin infirmier
soins palliatifs spasad ssr
68
usld
[DO] loisirs [MT] art - culture
art-thérapie bibliothèque cirque création artistique danse
ludotheque musee poterie theatre
[MT] musique chant
guitare musique (general) piano [MT] sport avion badminton basket
équitation escalade fitness gymnastique hand-bike joelette judo
montagne natation parapente randonnée ski nautique ski
sport adapté tennis tir à l'arc yoga [MT] tourisme gîte séjour
tourisme (site) [DO] population
[MT] categorie 0-20 ans 0-6 ans 12-18 ans 12-20 ans
14-18 ans 16-20 ans 3-12 ans 3-16 ans 3-20 ans 4-16 ans
4-18 ans
5-16 ans 5-18 ans 5-20 ans 6-12 ans 6-14 ans 6-16 ans
6-20 ans adolescent adulte
69
agriculteur
apprenti enfant étudiant famille fille garçon jeune
malade mixte parent personne handicapee personnes âgées petite enfance
retraité victime
[MT] ressource humaine aide soignante arabe artisan assistante maternelle
auxiliaire de vie scolaire auxiliaire de vie sociale dentiste enseignant ergotherapeute infirmier juriste
neuropsychologue opthalmologiste
[DO] prestation [MT] aide humaine
bénévolat chien
coiffure deuil droit écoute telephonique esthetique garde à domicile garde d'enfant
garde de nuit gynecologie information informatique jardinage kinesitherapie médiation
migrant orthopedie psychomotricien zootherapie [MT] aide sociale assurance
curatelle
maintien à domicile portage repas prestation sociale retraite securite sociale tutelle
[DO] scolarité - formation [MT] aba
applied behavioral analysis
70
[MT] alphabétisation
illetrisme [MT] apprentissage
centre de formation d'apprentis [MT] etablissement scolaire
classe d'intégration scolaire collège enseignement superieur
examen lycée scolarité unité localisée pour l'inclusion scolaire
[MT] formation etablissement de formation
formation professionnelle [DO] structures
[MT] administration agence régionale de santé autonomie carsat ccas
cms erp fonction publique mdph sls
[MT] services aide à domicile
aide aux aidants audiovisuel bilan de santé maltraitance service à domicile sexualite
ssiad téléalarme
71
Annexe 8 : Découpage géographique des 13 territoires ayant servi de modèle pour structurer la base
« établissements » de la photothèque
72
Annexe 9 : Étude comparative des plateformes de publication en ligne Picasa / Flickr / Pinterest
73
74
Annexe 10 : Indexation et navigation dans Picasa
Cette capture d’écran illustre la force de Picasa en matière d’indexation. La
recherche avec le terme « EHPAD » permet d’afficher en mosaïque les images
correspondant au résultat de la requête : 35 réponses (avec le terme « EHPAD »
dans le nom du fichier, la légende de l’image ou les métadonnées IPTC).
75
Annexe 11 : Projet de « Photothèque de l’autonomie » sur Pinterest (version du 5 juin 2015)
https://www.pinterest.com/autonotheque/
Ce projet a été soumis à Mme Pascale Vuillermet, directrice adjointe de la Direction Santé Autonomie, le vendredi 5 juin 2015. Zone d’identité de la photothèque :
Entièrement paramétrable, elle comporte un logo, le nom de l’organisme, un lieu et une présentation de la collection. Elle peut être complétée par un lien vers un compte Facebook ou un lien hypertexte vers un site web. Zone d’accès à la collection (extrait) :
76
Elle se présente sous forme de tableaux thématiques, titrés, faisant apparaître une sélection d’images représentatives de leur contenu. Leur couverture (image d’appel) est substituable à une autre image du tableau. Zone d’accès aux tableaux secrets (extrait) :
Ces tableaux secrets concernent, à ce jour, les établissements. Au nombre de 13 comme le découpage territorial, ils peuvent être alimentés en photos par les collaborateurs ayant été invités à participer à ce tableau. Lorsqu’un tableau est vide, il laisse apparaître sa description textuelle.
77
Annexe 12 : Sous les images, le code informatique
La photo ci-dessous est extraite de l’album « Handicap mental ». Elle comporte une description, en-dessous de l’image.
Les personnes non voyantes utilisent des navigateurs en mode texte, de synthèse vocale ou de plage braille. Les images sont donc ignorées. L’attribut « alt » spécifie le texte de remplacement qui sera restitué si l'image ne peut s'afficher. On voit dans le code ci-dessous que l’attribut correspond bien à la description de l’image. <img src="https://s-media-cache-
ak0.pinimg.com/736x/28/a9/c6/28a9c6dca80b0b72b2f52e76eed89160.jpg"
class="pinImage" style="" alt="Ce jeune homme trisomique utilise un
ordinateur portable. Bien qu'intellectuellement limité, il est capable
de naviguer sur Internet, d'utiliser efficacement cet ordinateur et son
clavier. (Droits: CDC/ Amanda Mills, Public Domain)">
L’utilisation de l’attribut « alt » est recommandée par le Référentiel Général d'Accessibilité pour les Administrations et permet, de plus, un meilleur référencement sur Google.
78
Annexe 13 : Caractéristiques techniques de Pinterest
Formats : Formats d’images supportés : JPG, PNG, GIF Hébergeurs vidéo supportés : YouTube, Vimeo, Ted Profil : Taille de la photo de profil : 165 x 165 pixels
(Affichée à la taille de 32 x 32 pixels) Poids maximal de photo de profil : 10 Mo « A propos de vous » : Limité à 160 caractères Tableaux : Nom d’un tableau : Limité à 100 caractères Description d’un tableau : Limitée à 500 caractères Nombre de collaborateurs par tableau : Limité à 50 Nombre total de tableaux : Limité à 500 (publics + secrets) Taille d’affichage d’une photo de couverture de tableau : 216 x 146 pixels Taille des photos miniatures sous l’image de couverture d’un tableau : 50 x 50 pixels Images : Description d’une image : Limitée à 500 caractères Taille d’une photo dans le flux d’images : 236 pixels de largeur x longueur
dépendant de l’image Taille d’une photo cliquée et agrandie : 735 pixels x longueur infinie Poids maximal d’une photo : 10 Mo Nombre total d’images : 200 000 Taux de compression : Non divulgué
79
Annexe 14 : Mail adressé le 17 avril 2015 aux établissements de la base adresses du CERDA
80
Annexe 15 : Manuel de l’administrateur de la photothèque
PHOTOTHÈQUE DE L’AUTONOMIE Méthodes et outils
Manuel de l’administrateur
Version 1.0 (juin 2015)
81
RAPPEL DU DROIT DES IMAGES :
Les images sont régies par : - Le droit à l’image des personnes représentées (soumis à autorisation
expresse de diffusion)
- Le droit d’auteur sur la photo (soumis au droit de reproduction à titre gratuit ou
onéreux)
On dit alors que les images sont « Tous droits réservés ». Il est cependant possible de reproduire des images libres de droits et gratuites qui utilisent les Licences Creative Commons. Leur utilisation est déterminée par un code obligatoirement reporté en-dessous de l’image.
Sauf exception, la mention du nom de l’auteur est obligatoire et précède le code. Exemple de code : Cerda, CC-BY-NC-SA
GESTION DU DROIT DES IMAGES : Lorsque vous téléchargez une image sur Internet, conservez toujours pour preuve un fichier avec les droits qui s’y rapportent (Autorisation, Licence C.C.) et un lien hypertexte vers la source de l’image. 1. Téléchargez la photo dans un dossier. 2. Dans ce même dossier, créez un fichier .TXT (clic droit de la souris, puis
NOUVEAU puis DOCUMENT TEXTE. 1/10
82
3. Donnez le même nom à votre image (au format JPEG) et à votre fichier de droits (au format TXT). Vous les trouverez ainsi côte à côte dans vos dossiers sous Windows.
4. Dans ce fichier, copiez le NOM DE L’AUTEUR DE LA PHOTO, LE TYPE DE LICENCE CREATIVE COMMONS et l’ADRESSE COMPLETE DE LA PAGE.
Exemple :
LISTE DES BANQUES D’IMAGES EXPLOITABLES SOUS LICENCES CREATIVE COMMONS :
www.flickr.com/creativecommons/
www.pixabay.com
www.commons.wikimedia.org/wiki/
www.publicdomainpictures.net
http://wellcomeimages.org/
http://phil.cdc.gov
http://www.morguefile.com
http://openphoto.net/
http://www.bajstock.com/
www.stockvault.net
https://openclipart.org/ (cliparts)
http://foter.com/ (métamoteur de recherches)
http://www.everystockphoto.com/ (métamoteur de recherches)
MÉTHODES DE RECHERCHE POUR EXPLOITER CES BANQUES Utilisez la recherche par mots-clés en variant avec :
Le féminin et le pluriel des mots
Les champs lexicaux
Le multilinguisme 2/10
83
Vocabulaire multilingue du HANDICAP :
FRANÇAIS ANGLAIS ESPAGNOL ITALIEN
accessibilité accessibility accesible accessibilità
albinos albino albino albino
alcoolisme alcoholism alcoholismo alcolismo
anorexie anorexia anorexia anoressia
aphasique aphasic afasia afasico
ascenseur lift / elevator ascensor ascensore
autiste autistic autista autistico
autonomie autonomy autonomía autonomia
aveugle blind ciego cieco
bégaiement stammering tartamudez balbuzie
boulimie bulimia bulimia bulimia
cancer cancer cáncer cancro
canne stick bastón bastone bianco
cécité blindness ceguera cecità
chien d'aveugle guide dog pero lazarillo cane guida
diabète diabetes diabetes diabete
dyslexie dyslexia dislexia dislessia
épilepsie epilepsy epilepsia epilessia
fauteuil roulant wheelchair silla de ruedas sedia a rotelle
handicap disability discapacidad disabilità
handicapé disabled discapacitado disabile
inclusion inclusion inclusíon inclusione
mucoviscidose cystic fibrosis fibrosis quística fibrosi cistica
muet mute mudo muto
myopathie muscular dystrophy miopatía miopatia
nain dwarf enano nano
rampe ramp rampa rampa
schizophrénie schizophrenia esquizofrenia schizofrenia
sourd deaf sordo sordo
trisomie down syndrome trisomía / síndrome de down trisomia
3/10
84
Vocabulaire multilingue de la PERSONNE AGEE :
Note : pour optimiser la recherche d’images, il est recommandé d’associer l’expression « personne âgée » avec le thème spécifique que l’on cherche. Par exemple : « personne âgée » et « nouvelles technologies ».
FRANÇAIS ANGLAIS ESPAGNOL ITALIEN
arthrose osteoarthritis osteoartritis osteoartrosi
cataracte cataract catarata cataratta
chute falls caerse caduta
déambulateur walker andador camminatore
dmla amd agujero macular dmle / degenerazione maculare legata all'età
domicile home casa casa
escaliers stairs escalera scala
gymnastique gym ejercicios ginnastica
hôpital hospital hopital ospedale
intergénération intergeration intergeneracional intergenerazionale
maison de retraite nursing home casa de reposo casa di reposo
mémoire memory memoria memoria
mobilité mobility movilidad mobilità
personne âgée elderly persona mayor anziano
pilulier pillbox dispenser organizador de Pildoras contenitore per medicinali
repas meals comida pasti
seniors seniors mayores anziani
téléalarme remote alarm telealarma teleallarme
vieillesse old age viejo senilità
4/10
85
UTILISATION DU LOGICIEL XNVIEW POUR ENRICHIR LES IMAGES EN MÉTADONNÉES :
Lorsque vous publiez des photos sur le web, il est essentiel d’y ajouter des métadonnées administratives pour gérer leurs droits d’accès (droits d’auteur, confidentialité) et d’usage (impression, reproduction, modification). De la même manière, il est nécessaire de vérifier que les images téléchargées ne contiennent pas des métadonnées préjudiciables (liens commerciaux, termes inappropriés, etc.) qui pourraient être indexées par les robots de référencement de Google. 1. Ouvrez le logiciel Xnview
2. Dans la partie gauche de votre fenêtre, naviguez dans l’arborescence de vos
dossiers. Sélectionnez votre dossier. Les fichiers images contenus s’affichent
sur la partie de droite.
3. La partie inférieure droite de votre fenêtre fait apparaître les métadonnées
déjà intégrées à l’image.
4. Il est possible de modifier (effacer, compléter) ces métadonnées par le menu :
EDITION puis META-DONNEES puis EDITER LES INFORMATIONS IPTC. Une fenêtre apparaît avec les différents champs à compléter (en fonction de votre thésaurus). Terminez votre saisie en validant avec le bouton ECRITURE. 5/10
86
ACCÈS A LA PHOTOTHÈQUE EN LIGNE
URL: https://fr.pinterest.com/
Adresse mail pour se connecter à la photothèque : [email protected] (à changer lors de la première utilisation) Mot de passe : Remis à l’administrateur et à changer lors de la première utilisation. Nom de la photothèque : Photothèque de l’autonomie (pouvant être changé)
Aide du site : https://help.pinterest.com/fr 6/10
87
PINTEREST :
Outil de création de collections d’images, celles-ci portant le nom d’épingles (pin), réunies dans des tableaux d’intérêts (interest). Ces tableaux thématiques peuvent être visibles de tous ou secrets. Les tableaux visibles permettent aux internautes de :
« épingler » à leur tour votre image dans un de leurs propres tableaux
envoyer votre image par mail à un destinataire de leur choix
aimer votre publication en cliquant sur le symbole en forme de cœur
visiter le site web lié à votre image
partager votre image via Facebook
rédiger un commentaire en-dessous de votre image
s’abonner à vos tableaux
Les tableaux secrets (invisibles) permettent de stocker et de gérer des images avant validation pour diffusion. Pinterest permet aussi d’accorder des droits de gestion sur des tableaux à des collaborateurs. Bon à savoir :
Le panneau d’accès à vos commandes est matérialisé en haut à droite de
votre page par le bouton portant votre nom.
Si vous supprimez une photo, mais qu’elle a déjà été épinglée par un
internaute, il en restera une copie sur le tableau de l’internaute.
Un tableau secret peut devenir public mais pas l’inverse.
Vous pouvez communiquer entre membres de Pinterest et collaborateurs par
le biais de la messagerie intégrée.
7/10
88
CRÉER UN TABLEAU :
1. Cliquez sur le bouton
2. Remplissez les champs, gérez les collaborateurs (et s’ils peuvent en inviter
d’autres eux-mêmes).
3. Terminez en cliquant sur CREER UN TABLEAU.
8/10 Bon à savoir :
89
Les épingles (images) se déplacent d’un tableau à un autre comme
vous le désirez. Il suffit de cliquer sur le bouton :
SUPPRIMER UN TABLEAU : Cliquez sur le tableau lui-même, puis sur le bouton :
puis cliquez sur le bouton
AJOUTER UNE ÉPINGLE :
1. Cliquez sur le bouton
2. Sélectionnez la source de votre image (web ou votre ordinateur)
3. Importez l’image en navigant dans l’arborescence de vos fichiers.
4. Choisissez le tableau sur lequel vous voulez épingler l’image. Les tableaux
secrets sont indiqués par un symbole en forme de cadenas
5. Visualisez l’image pour la modifier et complétez sa légende
(DESCRIPTION), sa source (SITE WEB) ou sa géolocalisation (LIEU). A
tout moment vous pouvez revenir dessus en cliquant sur le symbole en
forme de crayon. Ce même bouton permet de supprimer une épingle.
6. La description doit être précise car elle correspond informatiquement à la
balise ALT. Cette balise recommandée par le Référentiel Général
d’Accessibilité pour les Administrations est une description alternative de
l’image à destination des personnes malvoyantes (et lisibles par une
machine).
7. Il est possible de mentionner les droits se rattachant à la photo dans cette
balise ou alors dans un commentaire.
9/10
90
GÉRER LES CONTRIBUTIONS DES COLLABORATEURS : 1. Cliquez sur le bouton INVITER
2. Sélectionnez vos contributeurs qui recevront un mail de la part de
Pinterest pour collaborer à votre tableau.
Bon à savoir :
Vous êtes averti par mail quand un collaborateur poste une image sur
un de vos tableaux.
Vous pouvez supprimer une publication d’un collaborateur (mais pas
simplement la modifier)
Vous pouvez révoquer à tout moment les droits que vous avez
accordés à un collaborateur.
Rappel : Aide du site : https://help.pinterest.com/fr
10/10
91
Annexe 16 : Manuel du contributeur de la photothèque
PHOTOTHÈQUE DE L’AUTONOMIE
Guide du contributeur
Version 1.0 (juin 2015)
92
CHARTE D’UTILISATION :
La Photothèque de l’Autonomie est un service en ligne gratuit géré par le CERDA. La vocation de cette photothèque est de recueillir des images sur le thème de l’autonomie (des personnes en situation de handicap et/ou des personnes âgées) afin de porter un autre regard sur le sujet. Les photos doivent être accompagnées de leur description et des droits qui s’y rattachent. Priorité est accordée aux photos issues de votre fonds et dont vous possédez les droits. Le CERDA se réserve le droit de supprimer toute photo ou commentaire ne correspondant pas à l’esprit de la photothèque ou contrevenant aux lois en vigueur. Toute personne se sentant lésée, insultée ou diffamée peut demander le retrait d'une photo ou d'un commentaire ou la modification de ce dernier.
RAPPEL DU DROIT DES IMAGES :
Les images sont régies par : - Le droit à l’image des personnes représentées (soumis à autorisation
expresse de diffusion).
- Le droit d’auteur sur la photo (soumis au droit de reproduction à titre gratuit
ou onéreux)
Ne publiez que des images qui respectent ces deux principes.
Pour les photographies d’enfants mineurs il faut obligatoirement l’autorisation
écrite des deux parents.
Pour les photographies de personnes majeures sous tutelle il est nécessaire d’obtenir au préalable l’autorisation écrite du tuteur légal.
Par défauts, vos images sont dites « Tous droits réservés ». Il est cependant possible de reproduire et de diffuser des images libres de droits et gratuites avec les « Licences Creative Commons ». Leur utilisation est déterminée par un code obligatoirement reporté en-dessous de l’image. 1/8
93
Sauf exception, la mention du nom de l’auteur est obligatoire et précède le code. Exemple de code : Cerda, CC-BY-NC-SA En cas de doute, n’hésitez pas à prendre contact avec l’administrateur de la photothèque ou consulter le site de la CNIL : http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/lutilisation-de-limage-des-personnes/ 2/8
94
ACCÈS A LA PHOTOTHÈQUE EN LIGNE
URL: https://fr.pinterest.com/autonotheque/
Aide du site : https://help.pinterest.com/fr
PINTEREST :
Outil de création de collections d’images, celles-ci portant le nom d’épingles (pin), réunies dans des tableaux d’intérêts (interest). Pinterest permet le travail collaboratif avec la création de tableaux collectifs. Ces tableaux thématiques peuvent être visibles de tous ou secrets. Les tableaux visibles permettent aux internautes de :
« épingler » à leur tour votre image dans un de leurs propres tableaux
envoyer votre image par mail à un destinataire de leur choix
aimer votre publication en cliquant sur le symbole en forme de cœur
visiter le site web lié à votre image
partager votre image via Facebook
rédiger un commentaire en-dessous de votre image
s’abonner à vos tableaux
Les tableaux secrets (invisibles) permettent de stocker et de gérer des images avant validation pour diffusion.
Bon à savoir :
Le panneau d’accès à vos commandes est matérialisé en haut à droite de la
page par un bouton portant votre nom.
3/8
95
Si vous supprimez une photo, mais qu’elle a déjà été épinglée par un
internaute, il en restera toujours une copie sur le tableau de l’internaute.
Un tableau secret peut devenir public mais pas l’inverse.
Vous pouvez communiquer entre membres de Pinterest et collaborateurs par
le biais de la messagerie intégrée.
PRISE EN MAIN DE PINTEREST :
1. Vous allez recevoir par mail une invitation du CERDA à rejoindre le réseau
Pinterest.
2. Après acceptation, vous accédez à une zone d’inscription. Entrez votre e-mail.
3. Créez votre mot de passe et ne remplissez que le champ « prénom et nom »
en saisissant le nom (ou surnom) que vous voulez utiliser. 4/8
96
C’est ce nom qui apparaîtra sur Pinterest quand vous publierez une image. Vous n’avez aucune obligation de remplir les autres champs. Cliquez sur ENTRER et fermez la page Pinterest.
4. Consultez votre boîte mail personnelle. Un mail de confirmation de Pinterest
vous y attend. Confirmez votre adresse e-mail.
5/8
97
5. Cliquez sur « modifier le profil » si vous désirez préciser des informations.
6. Tout est modifiable. Seul le nom d’utilisateur (en bleu sur cet exemple) est
obligatoire.
VOUS POUVEZ DÉSORMAIS PARTICIPER AUX TABLEAUX COLLECTIFS DE LA PHOTOTHÈQUE DE L’AUTONOMIE !
Ils sont reconnaissables au symbole Bon à savoir :
Chaque invitation à participer à un tableau collectif vous sera annoncée par un
mail via Pinterest.
6/8
98
CRÉER UN TABLEAU (SUR VOTRE PROPRE COMPTE) :
4. Cliquez sur le bouton
5. Remplissez les champs, gérez les collaborateurs (et s’ils peuvent en inviter
d’autres eux-mêmes).
6. Terminez en cliquant sur CREER UN TABLEAU.
7/8
99
Bon à savoir :
Les épingles (images) se déplacent d’un tableau à un autre comme
vous le désirez. Il suffit de cliquer sur le bouton :
AJOUTER UNE ÉPINGLE : 8. Cliquez sur le bouton
9. Sélectionnez la source de votre image (web ou votre ordinateur)
10. Importez l’image en navigant dans l’arborescence de vos fichiers.
11. Choisissez le tableau sur lequel vous voulez épingler l’image. Les tableaux
secrets sont indiqués par un symbole en forme de cadenas
12. Visualisez l’image pour la modifier et complétez sa légende
(DESCRIPTION), sa source (SITE WEB) ou sa géolocalisation (LIEU). A
tout moment vous pouvez revenir dessus en cliquant sur le symbole en
forme de crayon
13. La description doit être précise car elle correspond informatiquement à la
balise ALT. Cette balise recommandée par le Référentiel Général
d’Accessibilité pour les Administrations est une description alternative de
l’image à destination des personnes malvoyantes (et lisibles par une
machine).
14. Il est possible de mentionner les droits se rattachant à la photo dans cette
balise ou alors dans un commentaire.
POUR VOUS DÉSINSCRIRE DE PINTEREST :
Cliquez sur votre nom en haut à droite
Dans votre profil, cliquez sur l'icône représentant une roue dentée, puis
sur « Paramètres du compte ».
En bas de la fenêtre cliquez sur :
Rappel : Aide du site : https://help.pinterest.com/fr 8/8
100
Mots-clés : Autonomie ; CERDA ; Droit à l’image ; Isère ; Licences Creative Commons ; Photothèque ; Site collaboratif
Résumé signalétique : Le centre de ressources départemental pour l’autonomie a besoin d’images, sur le handicap et les personnes âgées, pour illustrer le site web de la maison départementale de l’autonomie. Étude de la représentation de la déficience mise en relation avec le droit à l’image. Création d’une photothèque d’images libres de droits avec des outils informatiques gratuits. Réflexion sur la mise en place d’un outil collaboratif.
