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Musée Carnavalet – Histoire de Paris
Dossier de presse Exposition 13 octobre 2010 – 27 février 2011
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Louis Vuitton et Paris
Musée Carnavalet – Histoire de Paris Exposition 13 octobre 2010 – 27 février 2011 2
Sommaire
Communiqué de presse 2
Intention de l’exposition 3
Parcours de l’exposition 5
Repères historiques 15
Informations pratiques 17
Fiche technique de l’exposition 18
Autour de l’exposition 19
Liste des illustrations disponibles pour la presse 20
Contact presse – Musée Carnavalet
Bruno Quantin
Email : [email protected]
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 76
Contact presse – Louis Vuitton
Caroline Bellemare
Email : [email protected]
Tél. : +33 (0)1 55 80 36 55
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Communiqué de presse
En 1854, Louis Vuitton ouvre son tout premier magasin à
Paris, rue Neuve-des-Capucines. La Maison confirme son
attachement à Paris lorsque son fils Georges fait construire en
1914 sur les Champs-Élysées un bel immeuble d’inspiration Art
Nouveau qui deviendra le magasin phare de la Maison. En 2010,
la Maison de luxe parisienne s’expose à Carnavalet, le plus
parisien des musées de la capitale.
Autour des malles et bagages iconiques réunis pour la première fois, Carnavalet met en scène
l’épopée de Louis Vuitton qui incarne l’art de voyager depuis plus de 150 ans. Le visiteur découvre les
trésors des fonds patrimoniaux de Louis Vuitton, confrontés à des œuvres issues des collections du
musée ou prêtées par la Bibliothèque nationale de France, Les Arts Décoratifs ou encore la Bibliothèque
historique de la Ville de Paris, pour resituer le célèbre malletier dans l’histoire culturelle et artistique de
la capitale.
L’exposition dévoile ainsi l’histoire de la Maison et celle de la famille Louis Vuitton et son
inépuisable curiosité d’esprit. Elle révèle un savoir-faire unique allié à une recherche technique
permanente, et dresse en filigrane une histoire du design au fil des collaborations artistiques initiées à
l’aube du XXe siècle et sans cesse renouvelées depuis.
Tradition et innovation, artisanat et créativité sont les valeurs autour desquelles se réunissent
Louis Vuitton et le musée Carnavalet, deux institutions intimement liées à la Ville lumière.
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Intention de l’exposition
Les malles
Nous voici, après un long voyage de plus d’un siècle et demi, en ce matin brumeux d’octobre à Paris, ce
port où nous avons déjà fait escale en différents pontons.
Le premier se situait dans le quartier de l’Opéra dès 1854, puis les Champs-Elysées en 1914, l’avenue
Marceau en 1954 et le retour aux Champs-Elysées avec le vaisseau amiral de la flotte en 2005.
Aujourd’hui notre débarquement a lieu sur les quais du Musée Carnavalet, où nous allons pouvoir,
pendant quelque temps avant de repartir, vous raconter nos périples. En s’ouvrant, l’une d’entre nous
laissera tantôt échapper les parfums d’une terre lointaine, tantôt ceux du camphre qui protégeait vos
vêtements. Certaines laisseront apparaître des traces, des marques, souvenirs des péripéties d’une
escale, d’autres vous laisseront prendre un livre, un cahier de croquis permettant d’accéder à un autre
voyage : celui de toutes les cultures traversées, alors pourquoi ne pas se poser dans un musée ?
Vous verrez ainsi combien nous avons changé tout en restant fidèles à notre tradition, comment nous
nous sommes adaptées à toutes ces grosses machines, avions, trains… pour être toujours présentes et
prêtes à servir et à repartir.
Patrick-Louis Vuitton
Directeur des Commandes Spéciales de Louis Vuitton
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Si Mme de Sévigné fut une grande « itinérante » dans Paris, où elle ne changea pas moins de
dix fois de domicile, avant d’entrer dans sa « chère Carnavalette », elle fut aussi grande voyageuse,
entre son domaine des Rochers, en Bretagne, où elle passait une partie de ses étés, et, après le mariage
de sa bien aimée fille, au château de Grignan, sans oublier ses cures à Vichy. Pour écrire plus
commodément, la célèbre épistolière avait commandé en Chine un ravissant bureau, toujours exposé au
musée Carnavalet, qu’elle emmenait, dit-on, dans ses déplacements, afin de correspondre avec sa fille
et, bien que nous n’en ayons plus guère de trace, avec un fils pour lequel elle n’avait pas moins
d’affection.
On payerait cher pour savoir si « femme à la mode » comme elle l’était, elle aurait commandé à
Louis Vuitton une housse au décor quadrilobé, pour transporter ce bureau à dos de mule jusqu’aux
Rochers ou par coche d’eau jusqu’à Grignan ? On payerait cher aussi pour savoir si le célèbre nécessaire
de voyage de Napoléon, son préféré, celui qui l’avait accompagné dans ses victoires d’Ulm, Austerlitz,
Iéna, Eylau ou Friedland et qu’il emporta avec lui à Sainte-Hélène, aurait quelques décennies plus tard
été commandé à Louis Vuitton par un empereur soucieux de promouvoir le talent et le savoir-faire des
manufacturiers français et, surtout parisiens ?
Las ! Nous n’en saurons jamais rien, mais il est du devoir du musée de l’histoire de Paris de
célébrer ceux qui ont participé, par ce talent et ce savoir-faire, au rayonnement international de la ville
lumière. Ce fut le cas pour le plus ancien joaillier de la place Vendôme, pour les hôtels et palaces que
fréquentèrent têtes couronnées, stars du théâtre et du grand écran et autres milliardaires de l’Orient et
de l’Occident, et du plus fameux des soyeux qui, depuis Lyon, continue de faire chatoyer les décors
publics et privés de Paris.
Aujourd’hui, la maison Louis Vuitton nous confie ses trésors précieusement conservés depuis le
Second Empire. Carnavalet les présente dans son écrin d’histoire : que cette heureuse collaboration
apporte au public le bonheur des yeux et de l’esprit !
Jean-Marc Léri,
Directeur du musée Carnavalet
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Parcours de l’exposition
« La priorité de cette scénographie était avant tout de mettre en valeur la beauté et la rareté des
pièces exposées, je leur ai donc créé une enveloppe légère, toute en blancheur et en transparence qui
accompagne l'histoire parallèle de Paris et de Louis Vuitton.
Le parcours de découverte est ponctué de clins d'oeil historiques et de faits marquants qui nous
accompagnent à travers les siècles dans une expérience de visite très graphique.
On entre dans l'exposition par une malle Vuitton, puis on passe sous une fleur de Monogram géante,
on se retrouve sur un paquebot en 1920 et on refait la visite de la tour Eiffel comme l'a ressenti le
premier visiteur... »
Jean-Marc Gady
Scénographe de l’exposition
L’exposition « Voyage en Capitale. Louis Vuitton et Paris »
réunit des objets historiques de la Maison Louis Vuitton, provenant
de ses fonds patrimoniaux, et des œuvres variées (tableaux,
photographies, objets d’art, maquettes…) issues d’institutions
muséales consacrant la place essentielle du célèbre malletier dans
l’histoire culturelle et artistique de Paris.
Les malles et bagages sélectionnés révèlent le processus de création
de ces produits de luxe adaptés aux desiderata de chaque client. Ces
« beaux objets » sont autant d’ingénieux dispositifs techniques
combinant esthétique, pragmatisme et création artistique… Une
définition par anticipation du design !
Le parcours du visiteur s’articule autour de deux grands axes qui sous-tendent l’histoire de la
Maison Louis Vuitton :
- le savoir-faire traditionnel allié à une recherche technique permanente, phénomène mis en
scène dans les grandes manifestations, qu’il s’agisse des expositions universelles (parisiennes)
ou des participations aux Croisières Citroën
- les collaborations artistiques, initiées à l’aube du XXe siècle et sans cesse réactualisées
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Introduction : la dynastie Vuitton (salle 0)
L’exposition s’ouvre sur une salle qui restitue la chronologie de Louis Vuitton Malletier, et
présente les personnalités de la famille Louis Vuitton.
Louis Vuitton (1825-1892) est le fondateur de la dynastie et de la maison. En 1837, il entre en
apprentissage chez Maréchal comme « layetier-emballeur-malletier » et devient commis principal dans
cette maison deux ans plus tard. Profession aujourd’hui surannée, les « layetiers-emballeurs » étaient
chargés de conditionner les encombrantes tenues et accessoires des toilettes. Remarqué pour ses talents,
il devient en 1852, l’emballeur principal de l’impératrice Eugénie. Cette
« promotion » constitue le point de départ de la Maison Louis Vuitton
Malletier créée en 1854.
Louis Vuitton invente alors la malle plate, mieux adaptée aux voyages que
les malles bombées en bois massif, volumineuses et lourdes. Il en allège les
structures et les revêt d’une toile enduite imperméable grise, baptisée toile
Trianon. Il crée aussi des modèles de conditionnement spécifiques et adaptés
aux besoins contemporains – malle à casiers (1858), malle-lit (1868) ou encore
malle étanche en zinc pour les colonies (1868) – avant de répondre aux
demandes spécifiques ou « commandes spéciales » à partir de 1869.
La deuxième génération : Georges (1857-1936), est l’historien de la famille et en même temps le
concepteur-développeur de la « marque » Louis Vuitton Malletier. Après avoir étudié en Grande-
Bretagne et travaillé dans l’atelier de son père, il rachète l’entreprise familiale en 1880 et la fait croître à
travers l’installation de magasins internationaux et la diffusion publicitaire dont il a compris l’impact.
Les participations régulières de Louis Vuitton Malletier aux expositions universelles contribuent
également au succès de la maison ; Georges Vuitton fut membre de jury (dès 1900) et rapporteur officiel
des expositions de 1904 (Saint-Louis) et 1910 (Bruxelles).
En 1896, la toile enduite étant systématiquement copiée par la concurrence, Georges Vuitton crée une
toile faisant alterner les initiales enlacées LV, des pointes de diamants, des étoiles et des fleurs
quadrilobées. Le brevet de la toile Monogram est déposé en 1905. Dans le même temps, il conçoit une
serrure inviolable, défiée par Houdini, et dont la clé peut ouvrir une même série de malles.
En 1897, il publie une histoire illustrée du « Voyage des temps reculés jusqu’à nos jours »; le frontispice est
une évocation double du monde médiéval et de la Maison Louis Vuitton Malletier, nommément
présente sur une enseigne de négoce (« Louis Vuitton huchier »).
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La troisième génération Pierre (1880-1917), Jean (1880-1909) et : Gaston-Louis (1883-1970)
Les jumeaux Pierre et Jean participent à la révolution des transports en concevant des prototypes
automobiles et aériens présentés lors de manifestations telles que l’exposition de Locomotion aérienne
(Paris, Grand-Palais, 15 octobre-3 novembre 1910). Jean meurt de maladie en 1910, peu avant la
présentation de son travail ; Pierre est tué en 1917, au cours de la première guerre mondiale.
Gaston-Louis, qui participa aux conceptions de nouveaux modèles dès
la fin du XIXe siècle, reprend la direction de Louis Vuitton Malletier en
1936. Collectionneur, il rassemble un musée personnel de malles
anciennes dont certaines sont encore présentes dans les collections du
musée des Arts Décoratifs (donation Vuitton, 1986) et dévoile le langage
des étiquettes de voyage dans sa conférence « Autour de ma malle »,
publiée en 1920. Il a collectionné plus de 6000 étiquettes aujourd’hui conservées au département
patrimonial de Louis Vuitton Malletier.
Avec l’aide de son fils, Claude-Louis, il conçoit en 1959 une nouvelle toile enduite, plus légère et plus
facilement transportable.
En 1977, l’entreprise familiale est gérée par Odile Vuitton, fille de Gaston-Louis, et par son mari. Depuis
1987, Louis Vuitton fait partie du conglomérat français L.V.M.H. / Moët Hennessy – Louis Vuitton,
premier groupe mondial de luxe dirigé par Bernard Arnault.
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1ere partie : savoir-faire et recherche technique
Histoire parisienne d’une entreprise familiale (salles 0 et 1)
La rue Scribe et le quartier de l’Opéra
Après avoir gravi les échelons chez le layetier et emballeur
Maréchal, Louis Vuitton décide de créer son propre
commerce : en 1854, il installe son magasin rue Neuve-des
Capucines, au cœur d’un quartier emblématique de
l’effervescence du Second Empire.
En 1859, face au succès, il déplace son atelier vers Asnières-
sur-Seine. Ce lieu offre des possibilités d’extension et s’avère
particulièrement stratégique pour la gestion des flux : liaison directe avec son magasin grâce au chemin
de fer reliant la commune à la gare Saint-Lazare; proximité de la Seine permettant d’acheminer les
matières premières. Les ateliers sont successivement agrandis, en particulier en 1880, avec la création
encore visible de la grande halle métallique.
La débâcle de 1870 est désastreuse pour l’entreprise Louis Vuitton : les ateliers d’Asnières sont dévastés
et le magasin parisien a servi de lieu de ravitaillement pendant le siège de l’hiver 1870-1871. Louis
Vuitton décide d’ouvrir rue Scribe, à proximité de la gare Saint-Lazare, de la station d’Omnibus Opéra
et de nombreux hôtels dans ce quartier en plein développement, tout juste doté du confort moderne
(éclairage public, trottoirs).
Les années précédant son installation voient l’érection de l’Opéra Garnier et du Grand Hôtel de la rue
Scribe, précisément situé en face du magasin : les travaux de ce dernier commencent dès 1863 sur une
commande des frères Péreire, figures incontournables du Second Empire. Banquiers ayant financé une
grande partie des travaux haussmanniens, des constructions ferroviaires contemporaines (en particulier
vers les lieux de villégiatures tels que le bassin d’Arcachon) ou encore le premier vol d’Ader, ayant
participé aux opérations du Transatlantique, les Péreire fréquentent par ailleurs Louis Vuitton.
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Le Monogram, héritage de symboles universels
Très tôt copiée, la toile enduite Trianon fut remplacée par plusieurs toiles successives, toujours
contrefaites par la suite : les rayures et le damier. La toile Damier, brevetée en 1888, est malgré tout très
vite copiée ; Georges Vuitton entame alors des recherches sur un motif plus complexe.
En 1896, il crée la toile Monogram qui fait alterner quatre motifs de dimensions identiques : les initiales
enlacées de la maison, un losange au centre duquel apparaît une fleur quadrifoliée, un agrandissement
de cette fleur quadrifoliée, un rond au centre duquel apparaît une fleur quadrilobée. L’influence et
l’inspiration de ces motifs géométriques restent très mystérieuses,
mais ils sembleraient être la synthèse de plusieurs courants : le
japonisme et le mouvement néogothique. L’existence de tels motifs se
retrouve tant sur des éléments décoratifs du XIXe siècle que sur le
balustre du palais des doges à Venise.
Le choix de la simplification renforce l’universalité des motifs ; cette
simplification, procédant d’une mise en aplat et des jeux graphiques
de clair/obscur, peut elle-même être rattachée à la vogue du
japonisme.
Prouesses techniques (salles 2-3-4)
La révolution des transports : voyager avec tout son confort personnel
Les années 1850 à 1910 voient le développement de nouveaux moyens de locomotion (chemin de fer,
paquebots transatlantiques, automobiles, avions) qui invitent les explorateurs à multiplier les défis, dont
le plus célèbre demeure celui du très littéraire Phileas Fogg (Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours,
1873). Les nouveaux véhicules remplacent progressivement l’attelage traditionnel et nécessitent de
nouveaux systèmes d’emballage susceptibles de contenir la totalité des effets nécessaires, de s’intégrer
aux nouveaux espaces intérieurs du voyage et de résister aux assauts de potentiels cambrioleurs.
Louis Vuitton Malletier s’adapte et propose aux clients des trains et paquebots de luxe des malles
munies d’aménagements aisément accessibles pour un encombrement minimal (penderie, tiroirs,
casiers pour les chapeaux…) ainsi que des « mobiliers spécifiques » tels que la malle bureau ou la malle
bibliothèque.
Les toiles Vuitton :
1854- toile gris Trianon (tissée, enduite)
1872- toile à rayures verticales rouges et beiges
1876- toile à rayures en camaïeu beige et beige foncé
1888- toile Damier à carreaux bruns et beiges (première toile brevetée)
1896- toile Monogram (dépôt de brevet en 1900)
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Suite aux tentatives d’Ader et au premier vol des frères Wright, de nombreuses expériences sont
menées sur les meilleures façons de voler et sur l’allègement des bagages d’accompagnement.
En 1909, est organisé au Grand Palais un salon international de locomotion aérienne rassemblant plus
de 400 exposants, dont la Maison Louis Vuitton Malletier : les jumeaux Pierre et Jean ont en effet conçu
les prototypes d’un aéroplane et d’un hélicoptère en s’associant à Huber pour le moteur. En 1910, Louis
Vuitton Malletier crée la malle Aéro qui ne pèse que 26 kg grâce à sa structure en peuplier.
Louis Vuitton Malletier se passionne aussi pour l’automobile apparue dans les années 1880 et décline
entre 1897 et les années 1940 toute une gamme de bagages adaptés (malle auto, malle coffre, sac
chauffeur…). En 1908, l’auto-camping HKV (Hogan Kellner Vuitton) est présentée au Salon de
l’automobile.
Le corollaire de ces nouveaux transports est le phénomène des villégiatures. LVM développe de
nouveaux nécessaires complets pour ces moments de détente, telles les malles « pique-nique ».
Les grandes expositions universelles (1867-1900)
Ces expositions destinées à célébrer les progrès de la
société contemporaine, à témoigner des prouesses du
pays accueillant, à découvrir civilisations et nouveaux
produits, étaient surtout pour les exposants le lieu
privilégié pour nouer de nouvelles clientèles : les
visites officielles des souverains étrangers étaient
régulières et l’occasion pour eux d’effectuer des
commandes importantes.
Les milliers d’exposants présents étaient répartis en parties, sections puis sous-sections. Chaque pays était
représenté : 1867 est l’année des premiers pavillons nationaux auxquels, les années suivantes, seront
appliquées les caractéristiques architecturales du pays d’origine. Chaque sous-section est également
l’occasion d’une compétition à l’issue de laquelle sont décernées les médailles d’or, d’argent et de bronze.
La Maison Louis Vuitton fut présente dès 1867 sur toutes les expositions universelles et internationales.
La première démonstration des malles, en 1867, eut lieu sur le Champ-de-Mars parmi 52 000 exposants ;
Louis Vuitton Malletier remporta les médailles d’argent et de bronze de sa catégorie. Quelques années
plus tard, en 1900, Georges Vuitton est organisateur de sa sous-section « Articles de voyage et
maroquinerie » et alors déclaré hors compétition.
Les expositions universelles constituent un événement majeur et sont souvent à l’origine de
constructions exceptionnelles, alliant technicité et esthétisme, et de monuments constitutifs du paysage
de la capitale, telle la Tour Eiffel, érigée pour l’exposition universelle de 1889.
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Exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes (1925)
Après 1900, Paris organise encore des manifestations internationales à fort retentissement comme
l’exposition des Arts Décoratifs destinée à incarner l’excellence française.
La recherche sur les matériaux et l’esthétisme géométrique, hérité de mouvements comme De Stijl,
forment le cœur de cette exposition où les designers s’attachent à créer des ensembles complets d’objets.
Louis Vuitton Malletier décline ainsi des nécessaires garnis où la conception de la forme et le choix des
matériaux sont associés au savoir-faire technique pour développer un produit particulier ou l’adapter
aux goûts et besoins de ses clients.
Explorer l’ailleurs
Cette combinaison des savoirs est une constante de la maison : dès les premiers temps, les déclinaisons
de mobilier spécifique sont une de ses forces. La malle zinc, étanche, est ainsi créée en 1868. Ces
recherches ont conduit à une collaboration répétée avec la maison Citroën pour les Croisières Noire
(1924-1925) et Jaune (1931-1932). Les objectifs étaient multiples : de l’établissement de partenariats
politiques à l’exploration ethnographique, en passant par l’aspect purement publicitaire, ces croisières
ont été l’occasion pour Louis Vuitton de développer des lignes adaptées pour ces nouveaux
explorateurs motorisés, munis de caméras et d’appareils photographiques à protéger.
Les équipes Citroën ne sont pas les premières à bénéficier de ce savoir-faire.
Savorgnan de Brazza (1852-1905) commande pour sa dernière expédition au Congo
plusieurs objets, dont deux emblématiques de la maison : une malle lit et une
malle secrétaire. Lors du rapatriement de cette dernière en France,
les autorités n’ayant pas réussi à l’ouvrir, demandèrent au
concepteur de venir en personne pour s’en charger. L’Exposition
coloniale internationale de 1931 rendit hommage à ce
célèbre explorateur, mettant pour l’occasion à
l’honneur l’africanisme qui inspira les mouvements
d’art contemporains. Le pavillon Louis Vuitton
n’échappe pas à la règle : les objets en matériaux
issus des colonies sont présentés dans un écrin
architecturé précédé d’un « totem » et dans lequel
a été accrochée une série de masques africains.
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2ème partie : personnalisation esthétique et collaborations artistiques
La deuxième partie de l’exposition est consacrée aux commandes spécifiques réalisées pour des
célébrités et aux collaborations artistiques qui sont un trait distinctif de Louis Vuitton Malletier depuis
les origines de la Maison.
L’art d’emporter son intimité (salles 5-6-7)
Louis Vuitton Malletier s’est développé initialement en tant qu’emballeur. Les évolutions des modes
féminines et masculines, les goûts spécifiques des clients importants, imposaient de s’adapter et
d’évoluer sans cesse.
Emballage des effets masculins et féminins
Une problématique essentielle préside : comment intégrer à une suite de malles l’ensemble des
vêtements et accessoires nécessaires au voyage ?
Malle chapeau, malle chaussure, nécessaire de toilette, porte-habit garni, malle-cabine ou « malle
idéale » pour homme… sont autant de bagages obligatoires. Ils sont complétés par les malles meubles
d’appoint (bibliothèque, secrétaire…) pour l’homme et la femme.
Les lignes publicitaires alors utilisées reprennent ces concepts : la « malle idéale » en est un exemple
puisque y est décrit ce qu’elle peut contenir et qui convient à un séjour d’une huitaine de jours.
Clients et célébrités : les « commandes spéciales »
Outre les produits génériques promus par ces identifications publicitaires, Louis Vuitton Malletier
répond à des commandes spécifiques (matériaux, formes, contenus particuliers) pour des clients
emblématiques.
Les ensembles sont ensuite marqués aux « armoiries », généralement les initiales de ces derniers ;
l’excellente conservation de ce fonds, associant fichier clients et plaquettes de marquage, constitue une
des mémoires de l’histoire de la maison et des recommandations de chacun.
Yvonne Printemps (1894 - 1977) et Sacha Guitry (1885 – 1957) ,
Douglas Fairbanks (1883 – 1939) et Mary Pickford (1892 – 1979),
Lily Damita alias Mme Errol Flynn (1904 – 1994), Miss France
(Yvette Labrousse, 1906 – 2000), Jeanne Lanvin (1867 – 1946),
Paul Poiret (1879 – 1944), Jan Paderewski (1860 – 1941),
Léopold Stokowski (1882 – 1977), Marthe Chenal (1881 - 1947)
sont autant de personnalités qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire de Louis Vuitton.
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Association de designers
Les recherches formelles des années 20-30 ont vu la mise en place d’une série de collaborations artistiques.
Pierre Legrain (1889-1929), figure artistique en vogue alors, est ainsi associé à Louis Vuitton Malletier
pour la création d’une coiffeuse recouverte de galuchat. Le nécessaire de toilette Marthe Chenal (1925)
illustre encore cette tendance : créé pour la cantatrice, présenté pour la première fois lors de l’exposition
de 1925, ce nécessaire associe le savoir-faire de la Maison et un décor des flacons (baptisé « nuage »)
dessiné par Camille Cless-Brothier, dont le travail aux cristalleries de Baccarat venait d’être célébré.
Vuitton et le renouvellement des collaborations artistiques (salles 4-8-9-10)
Il existe trois types de rapports entre Louis Vuitton et l’Art :
1. Les collaborations artistiques, précédemment évoquées ;
2. La commande : œuvre commandée à des artistes indépendants ;
3. Les artistes se réappropriant les codes de la marque : Sylvie Fleury réinterprétant un sac avant que
Louis Vuitton ne le réutilise à son propre compte ; Murakami faisant ressortir les motifs des cerises
pour en créer une œuvre monumentale.
Ce jeu de va-et-vient entre les codes graphiques de la marque et les artistes s’est affirmé au cours des
vingt dernières années. Les espaces d’exposition se concluent donc par une évocation de quelques-unes
de ces collaborations.
Codes architecturaux
De la première boutique, rue Neuve-de-
Capucines, aux centaines aujourd’hui
réparties dans l’ensemble du monde,
l’esthétique de l’emballage se décline de la
malle au contenant, vitrine comme bâtiment.
Les installations éphémères imaginées par
Gaston-Louis Vuitton, les recherches
architecturales du premier magasin sur les
Champs-Élysées trouvent un écho parfait
dans le récent magasin d’Omotesando,
dessiné par Jun Aoki.
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L’art chez Louis Vuitton, Louis Vuitton dans l’art
La logique formelle des collaborations artistiques, initiée dès les années 1920, a été poursuivie et fait
aujourd’hui figure de « tradition » : l’inspiration est liée à la réinterprétation d’un répertoire de formes
héritées des origines de la Maison. En dehors de commandes spécifiques, les événements spéciaux – tel
le centenaire de la toile emblème, le Monogram – sont l’occasion de collaborations avec des
personnalités du monde de l’Art.
Durant les années 80, les réinterprétations de formes sont associées aux noms de Gae Aulenti, Philip
Starck, Arman, Andrée Putman, Bob Wilson, Sol Lewitt, César. De grands couturiers figurent également
dans ces recherches formelles : Vivienne Westwood, Manolo Blahnik, Azzedine Alaïa...
Et à partir de 2000, les artistes font entrer le mouvement Pop Chez Vuitton : Murakami, Sprouse, Prince
reformulent, colorisent le classique Monogram.
En 2009, les ateliers familiaux d’Asnières ont 150 ans,
nouvelle occasion de célébrer l’Art. Damien Hirst
collabore avec Patrick-Louis Vuitton à la création de
deux malles secrétaires médicales, dont l’une vendue
aux enchères au profit de la Croix-Rouge : les symboles
fétiches de l’artiste – papillons, crânes, chirurgie, noir et
bleu – renouvellent ici une malle traditionnelle,
héritage formel du XIXe siècle.
Libre interprétation : la « Cabine de bateau » de Frédérique Chauveaux
Invitation artistique à conclure une exposition consacrée à l’art de voyager et d’emballer son monde,
l’installation de Frédérique Chauveaux met en scène cinq malles traditionnelles de la Maison dans une
cabine fictive de bateau. Le roulis des eaux maritimes accompagne une danse de l’utilisateur contraint
dans sa maison portative.
Interprétation poétique de l’univers du malletier, cette installation invite le visiteur à pénétrer dans
l’espace créatif de cette maison, témoin d’un savoir-faire parisien alliant perpétuellement les recherches
esthétique et pragmatique.
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Repères historiques
Chronologie historique Chronologie de Louis Vuitton Malletier
1804 : TRAIN 1837 : inauguration de la première Gare Saint-Lazare 1838 : TRANSATLANTIQUE (paquebot à vapeur)
1837 : Louis Vuitton arrive à Paris ; il est embauché comme emballeur-layetier
1852 : Napoléon III, empereur. 1842-1853 : reconstruction de la Gare Saint-Lazare 22 juin 1853 : le Baron Haussmann est préfet de la Seine et chargé « d’aérer, unifier et embellir » Paris
1852 : Louis Vuitton travaille pour l’Impératrice Eugénie 1854 : Louis Vuitton fonde son premier magasin au 4, rue Neuve-des-Capucines et crée la toile gris Trianon à couvercle plat
1855 : création de la compagnie générale maritime (transatlantique à partir de 1861) par les Frères Péreire
1859 : l’atelier de la rue du Rocher est déplacé à Asnières-sur-Seine
1862 : pose de la première pierre de l’Opéra Garnier 1862 : premier moteur à explosion en deux temps par Jean-Joseph Etienne Lenoir 1862 : HELICOPTERE 1863 : construction du Grand Hôtel, rue scribe, commandé par les frères Péreire et incluant les salons permanents du Jockey-club. 1867 : exposition universelle ; première inauguration de l’Opéra Garnier et extension de la gare Saint-Lazare
1867 : Louis Vuitton obtient les médailles d’argent et bronze pour sa section à l’exposition universelle 1868 : Malle-lit ; Malle-zinc 1869 : création des Commandes spéciales
1870 : Débâcle de Sedan 1875 : AVION. Clément Ader
1870 : reconstruction des ateliers d’Asnières 1871 : ouverture du magasin au 2, rue Scribe 1872 : création de la toile rayée 1875 : création de la Wardrobe 1885 : ouverture du premier magasin à Londres 1888 : toile damier
1889 : exposition universelle (Tour Eiffel et Trocadéro) ; deuxième extension de la gare Saint-Lazare
1889 : Louis Vuitton obtient la médaille d’or à l’exposition universelle 1890 : serrure à 5 gorges inviolable 1896 : Monogram, dépôt de la toile
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Repères historiques (suite)
Chronologie historique Chronologie de Louis Vuitton Malletier
1900 : exposition universelle (Petit-Palais, Grand-Palais, pont Alexandre III, gares d’Orsay, des Invalides, de Lyon, inauguration de la première ligne de métro) 17 décembre 1903 : premier vol homologué en avion par les frères Wright en aéroplane 13 novembre 1907 : premier vol homologué en hélicoptère par Paul Cornu 1909 : exposition hélicoptère. Aile volante.
1901 : création du steamer bag
1913 : construction du magasin des Champs Élysées au 70-72, avenue des Champs-Élysées
1920 : années Folles. 1924-1925 : croisière noire 1925 : Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes 1931 : Exposition coloniale internationale (palais de la Porte Dorée, temple bouddhique, parc zoologique de Vincennes) 1931-1932 : croisière jaune
1924-1925 : Louis Vuitton équipe les véhicules d’André Citroën pour la croisière noire 1930 : création du Keepall 1931 : Louis Vuitton dispose de son propre pavillon 1931 : Louis Vuitton équipe les véhicules de la croisière jaune 1932 : création du sac Noé
1959 : premiers bagages en toile enduite souple 1987 : fusion de Louis Vuitton avec Moët-Hennessy 1996 : pour les cent ans de la toile Monogram. Louis Vuitton demande à des créateurs de revisiter le motif (Alaïa, Blahnik, Westwood) 1997 : Marc Jacobs devient directeur Artistique de Louis Vuitton et relance la tradition des grandes collaborations artistiques : Stephen Sprouse, Takashi Murakami, Richard Prince… 2007 : exposition « Icônes ». Louis Vuitton invite neuf créateurs et artistes contemporains à revisiter les sacs et bagages icônes de la marque : Zaha Hadid, James Turrell, Hugo Rondinone, Andrée Putman, Sylvie Fleury
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Informations pratiques
EXPOSITION PRÉSENTÉE DU
13 OCTOBRE 2010 AU 27 FÉVRIER 2011
Ouverture du mardi au dimanche,
de 10 h à 18 h
Fermeture le lundi et les jours fériés
TARIFS DE L’EXPOSITION
Renseignements au +33 (0)1 44 59 58 58
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 5 €
Tarif jeune : 3,50 €
Gratuit jusqu’à 13 ans inclus
et pour les Amis du musée
Contact presse – musée Carnavalet :
Bruno Quantin
Email : [email protected]
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 76
Contact presse – Louis Vuitton :
Caroline Bellemare
Email : [email protected]
Tél. : +33 (0)1 55 80 36 55
© Mise en page : Dominique Juigné
MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS
Directeur : Jean–Marc Léri
Adresse
23, rue de Sévigné
75003 Paris
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 58 ; fax : +33 (0)1 44 59 58 11
Site Internet
www.carnavalet.paris.fr
Le musée Carnavalet, musée de l’histoire de Paris,
conserve des collections qui illustrent l’évolution de la
ville, de la Préhistoire à nos jours. Installé dans deux
hôtels particuliers au cœur du Marais, il présente, au
milieu de décors historiques, un vaste choix d’œuvres
d’art et de souvenirs évoquant la vie quotidienne et
intellectuelle de la capitale.
Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h
Fermé le lundi et les jours fériés
Activités adultes et enfants
Visites, conférences, ateliers
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 31 ; fax : +33 (0)1 44 59 58 07
Concerts et conférences
Théâtre, concerts, dédicaces
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 33 ; fax : +33 (0)1 44 59 58 10
Réceptions et partenariats
Tél. : +33 (0)1 44 59 58 35 ; fax : +33 (0)1 44 59 58 10
Courriel : [email protected]
Librairie du musée
Accès libre aux horaires d’ouverture du musée
Tél. : +33 (0)1 42 74 08 00
Association des Amis du musée
23, rue de Sévigné
75003 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 72 22 62
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.amisdecarnavalet.com
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Fiche technique de l’exposition
Environ 230 œuvres exposées
Une douzaine de peintures, de nombreux plans, dessins, étiquettes publicitaires, photos anciennes ainsi
que 5 maquettes.
Commissaires
Raphaël Gérard, responsable des expositions, Louis Vuitton Malletier – département Patrimoine
Rose-Marie Mousseaux, conservateur du patrimoine, musée Carnavalet
Scénographie
Jean-Marc Gady, JEANMARCGADYdesignstudio
www.jeanmarcgady.com
© Scénographie JEANMARCGADYdesignstudio
Prêteurs
Agence photographie Roger-Viollet
Archives de Paris
Bibliothèque Forney
Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Bibliothèque nationale de France – Opéra
Conservatoire national des arts et métiers
Institut national de la propriété industrielle
Les Arts décoratifs
Musée du Quai Branly
Collections particulières
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Autour de l’exposition
o Visites–conférences
À partir du jeudi 14 octobre, des visites–conférences sont proposées dans l’exposition tous les jeudis et samedis à 16h. Pas de visite les 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier (férié). Des visites supplémentaires seront proposées pendant les vacances de février.
Durée : 1h30 – sans réservation ; plein tarif : 4,50€ ; tarif réduit : 3,80 € + droit d’entrée dans l’exposition.
o Contes
Des contes sont proposés aux jeunes visiteurs (à partir de 5 ans) dans l’exposition à 10h30 les mercredis 27 octobre, 3 novembre et 1er décembre et à 15h les samedis 23 octobre, 27 novembre, 11 décembre, 22 janvier et 12 février et les mercredis 19 janvier et 16 février. Durée : 1h – sans réservation ; plein tarif : 4,50 € ; tarif réduit : 3,80 € + droit d’entrée dans l’exposition.
Produits éditoriaux
o Petit journal de l’exposition
32 pages, format 16 x 24 cm, 3 €
o Parcours-jeu enfants gratuit
o Louis Vuitton : 100 malles de légende
- Édition limitée Louis Vuitton disponible exclusivement dans les magasins Louis Vuitton et sur Louisvuitton.com 496 pages, plus de 800 illustrations, format 24 x 31 cm, 140€ Impression sur papier couché et offset, série d’encartés et d’inserts - Édition courante en vente en librairie et sur le comptoir de vente de l’exposition. Editions La Martinière, 100€
Retrouvez toutes les informations de l’exposition sur votre iPhone grâce à l’application Pixee. À partir d’une photo de l’affiche de l’exposition (dans le métro, dans la rue, sur une publicité, etc.) l’application Pixee vous donne accès à toutes les informations associées à l’exposition : dates, adresse du musée, présentation de l’exposition, interview du commissaire de l’exposition, etc. Cette application est téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store.
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Liste des illustrations disponibles pour la presse Reproduction soumise à conditions*
Service de presse du musée Carnavalet : Bruno Quantin / [email protected] / Tél. : +33 (0)1 44 59 58 76
Service de presse Louis Vuitton : Caroline Bellemare / [email protected] / Tél. : +33 (0)1 45 80 36 55
D’autres visuels en haute-définition et libres de droits sont également disponibles sur : https://easyshare.oodrive.com/workspace/vuittonpresse/ login : exposition, mot de passe : carnavalet
1- "Sur le thème Louis Vuitton, une fantaisie de Jacques-Henri Lartigue" Photographie, 1978 © Jacques-Henri Lartigue / Ministère de la Culture – France / AAJHL Trois exemplaires des supports sur
lesquels est imprimé le visuel doivent
être communiqués à la fondation de
J-H. Lartigue.
6- Angles de 4 malles (les quatre toiles historiques de la Maison Louis Vuitton) Collection Louis Vuitton © Collection Louis Vuitton / Antoine Jarrier
2– Portrait de Louis Vuitton (1821-1892), fondateur de la Maison Vuitton © Archives Louis Vuitton
7- Malle Courrier pour homme en Toile rayée, 1885 Collection Louis Vuitton © Collection Louis Vuitton / LB Production
3– Magasin Louis Vuitton 1, rue Scribe à Paris, vers 1871 © Archives Louis Vuitton
8- Étiquette de bagage utilisée entre 1885 et 1890 représentant une malle rayée Louis Vuitton © Archives Louis Vuitton
4- Dans la cour des ateliers d'Asnières, vers 1888, Louis, Georges et Gaston L. Vuitton (installé sur une malle-lit) © Archives Louis Vuitton
9– "Louis Vuitton for ever, le pot de terre et le pot de fer", 1906, dessin de Mich © Archives Louis Vuitton / Dessin de Mich
5– Aux Bouffes Parisiens, Mlle Andrée Miely (Bouffes Parisiennes) pose à coté d'une Malle Chapeaux pour dame, vers 1910 © Archives Louis Vuitton
10– Coffre Etau (58 x 32 x 37 cm) en toile Monogram, vers 1910 © Collection Louis Vuitton / Patrick Gries
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* Conditions d’utilisation des visuels presse : Presse écrite : la reproduction de 6 photographies de cette sélection est autorisée pour toute utilisation éditoriale portant sur l’exposition « Voyage en capitale, Louis Vuitton et Paris » et pour sa durée. Internet : la reproduction de 10 photographies en basse définition (72 dpi) de cette sélection est autorisée pour toute utilisation éditoriale portant sur l’exposition « Voyage en capitale, Louis Vuitton et Paris » et pour sa durée.
L’archivage des photographies au–delà de la durée de l’exposition, ou leur réutilisation dans un autre cadre est interdit.
--- Avertissement --- Les visuels transmis sont soumis aux dispositions du Code de Propriété Intellectuelle. La transmission d’images ne constitue d'aucune façon une cession des droits d'exploitation. L'éditeur du contenu est seul responsable de l'utilisation faite par lui desdits visuels, et de l'appréciation des nouvelles dispositions introduites par la loi du 1er août 2006 modifiant l'article L 122-5 / 9° du CPI, qui stipule notamment que "la reproduction ou la représentation, intégrale ou partielle, d'une œuvre d'art graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne, dans un but exclusif d'information immédiate et en relation directe avec cette dernière, sous réserve d'indiquer clairement le nom de l'auteur" ne peut être interdite par son auteur, lorsque son œuvre a été divulguée.
11– Porte-Habits garni modèle Milano en maroquin, 1925 © Collection Louis Vuitton / Patrick Galabert
15- Tea-case en cuir gainé, 1926 © Collection Louis Vuitton / Patrick Gries
12- Commande du chef d'orchestre Leopold Stokowski d'un Secrétaire Bureau en juillet 1929 © Archives Louis Vuitton
16- Secrétaire Bureau modèle Stokowski en Toile Monogram, 1930 Collection Louis Vuitton © Collection Louis Vuitton / Patrick Gries
13- Gaston Roux. "Fête de nuit à l'Exposition Universelle en 1889, sous la Tour Eiffel" Huile sur toile Paris, musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
17- Trousse de toilette modèle Paderewski en cuir de phoque, 1931 Collection Louis Vuitton © Collection Louis Vuitton / Patrick Gries
14- Secrétaire- Cabinet médical, Damien Hirst, 2009 Collection particulière © Louis Vuitton / Philippe Jumin
18– Malle Mars en résine, Yuri Torii, 2004 Collection Louis Vuitton © Louis Vuitton / Philippe Jumin