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musée Rodin dossier de presse 7 avril — 22 juillet · 2018. 4. 4. · musée rodin COMMUNIQUÉ DE PRESSE Rodin et la danse EXPOSITION DU 7 AVRIL AU 22 JUILLET 2018 MUSÉE RODIN

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musée musée musée RodinRodinRodindossierdossierdossierdedepressepressepresse

7 avril —7 avril —7 avril —22 juillet22 juillet22 juillet

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 2

CONTACT AVEC LA PRESSEAgence Heymann, Renoult associéesSarah Heymann,

Laëtitia Bernigaud

T. 01 44 61 76 76

[email protected]

EXPOSITION RODIN ET LA DANSEdu 7 avril au 22 juillet 2018

Commissariat généralCatherine Chevillot

Conservateur général du patrimoine

Directrice du musée Rodin

Commissariat Christine Lancestremère

Conservateur du patrimoine

Chef du service de la conservation

LE MUSÉE RODIN REMERCIE CCR MÉCÈNE DE LA SAISON 2018

et ses partenaires média

Édition du 21 mars 2018

Couverture Auguste Rodin, Mouvement de danse D, 1911, terre cuite, © musée Rodin, ph. H. Lewandowski

Conception graphique Intégral Ruedi Baur ParisChantal Grossen

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 3

P. 5— COMMUNIQUÉ DE PRESSEP. 6— PARCOURS DE L’EXPOSITIONP. 10— RODIN ET SES DANSEURSP. 12— RODIN, LE CORPS DANSÉP. 16— PROGRAMME CULTURELP. 18— LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES

P. 24— RODIN ET LA DANSE À LA BOUTIQUEP. 26— LE CATALOGUEP. 27— VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE P. 32— CCR, MÉCÈNE DE LA SAISON 2018

P. 33— INFORMATIONSPRATIQUES

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 4

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musée rodinCOMMUNIQUÉ DE PRESSERodin et la danseEXPOSITION DU 7 AVRILAU 22 JUILLET 2018

MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 5

Le musée Rodin invite le public à découvrir la rencontre de Rodin avec le monde

de la danse. L’exposition s’articulera autour de la célèbre série des Mouvements de danse jamais exposée du vivant du sculpteur et de près d’une centaine de

dessins dont le célèbre corpus des Danseuses Cambodgiennes. L’initiation de Rodin

à l’art du mouvement sera évoquée à travers ses rencontres avec les danseuses

de l’époque, telles que Isadora Duncan, Loïe Fuller et Hanako, la danseuse japonaise.

Un corpus d’œuvres exceptionnelles réunira sculptures, photographies et dessins,

plongeant le visiteur dans un univers de grâce et de poésie.

Rodin et le monde de la danse

À partir des années 1890, des expériences nouvelles élèvent la danse au rang

d’art à part entière, loin du divertissement codifié et mondain qu’elle pouvait

être jusque-là. Sensible à ces innovations, Rodin s’intéresse à des personnalités

exceptionnelles, parmi lesquelles Loïe Fuller et Hanako. Le point d’orgue

de ces rencontres s’établit avec les danseuses cambodgiennes en représentation

à Paris pour l’exposition universelle.

À leur départ, Rodin dira qu’ « elles emportèrent la beauté du monde avec elles ».

La complicité partagée avec les artisans de cette révolution amène Rodin à lier

danse et sculpture au point de les confondre dans leur commune exploration des

possibilités du corps humain. Rodin s’intéresse à la danse sous toutes ses

formes, qu’il s’agisse des danses folkloriques régionales ou extra-européennes,

des prestations de danseuses de cabaret, des principales personnalités

de la danse contemporaine ou encore, intérêt qu’il partage avec Isadora Duncan,

des pratiques de la danse dans l’antiquité.

L’épanouissement des corps

Organisée autour des treize Mouvements de danse en terre cuite, l’exposition

retrace l’ensemble des recherches et expérimentations de Rodin avec les

danseurs et acrobates. Rendre la vie des corps, traduire leur énergie, leur équilibre,

leur force sont au cœur de la création de Rodin tout au long de sa carrière.

Ses sculptures et dessins sont profondément marqués par ces échanges avec

le monde de la danse. Par la souplesse, la force et l’énergie du corps qu’elle

exige, la danse permet d’explorer le déploiement dans l’espace et l’apesanteur,

dont Rodin nourrit sa création, comme dans Pas de deux ailés sur colonne.

Rodin joue des assemblages pour exprimer les tensions des corps et imaginer

des portés audacieux, l’occasion de relire l’énergie vitale d’Iris ou d’Aphrodite.

Commissaire : Christine Lancestremère, conservateur du patrimoine,

responsable du service de la conservation

De haut en basAuguste Rodin, Mouvement de danse A, Danseuse cambodgienne de face © musée Rodin, ph. C. Baraja

CONTACT PRESSE Agence Heymann et Renoult associéesSarah HeymannLaëtitia BernigaudT. +33 (0)1 44 61 76 [email protected] MUSÉE RODIN 77, rue de Varenne 75007 ParisT. +33 (0)1 44 18 61 10 M° Varenne du mardi au dimanche de 10h à 17h45

BILLETTERIE ET PROGRAMMEmusee-rodin.fr

musée Rodin Communique de presse08.2017

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 6

PARCOURS DE L’EXPOSITIONRODIN ET LA DANSETraduire la vie des corps, leur mouve-ment, leur énergie et leur expression est au cœur des recherches d’Auguste Rodin tout au long de sa carrière. Sur ce terrain fertile, prêt à s’enrichir de tout apport, la rencontre de l’artiste avec les danseurs, danseuses et acro-bates de son temps, a fait éclore des œuvres particulières. Sculpture et danse ont beaucoup en commun. Comme l’argile, le corps humain est travaillé et modelé pour créer des formes nouvelles, défier les lois de la gravité et parvenir à exprimer toutes les passions de l’âme. Dans les années 1890, la danse devient un art à part entière, loin du divertissement codifié du ballet classique. Des personnalités excep-tionnelles, parmi lesquelles Loïe Fuller, Isadora Duncan ou Vaslav Nijinski, sont les artisans de cette révolution dont les échos retentissent dans tous les autres arts. Rodin, alors au sommet de sa gloire, s’intéresse à ces innovations mais aussi aux autres types de danses, populaires, folkloriques et asiatiques. Il y retrouve l’expression du mouvement naturel du corps, celle qu’il avait saisie dans l’art grec et qu’il cherche à rendre ans ses propres œuvres. Durant les vingt dernières années de sa carrière, le travail de Rodin est profondément marqué par ces échanges avec le monde de la danse. L’ensemble de sculptures et de dessins appelés Mouvements de danse, réalisé entre 1903 et 1912, offre une véritable synthèse de ses recherches et expérimentations sur la représentation du corps vivant.

Auguste Rodin, Mouvement de danse C, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite

Auguste Rodin, Mouvement de danse F, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite

Auguste Rodin, Mouvement de danse B+ (variante), terre cuite, vers 1911

Auguste Rodin, Mouvement de danse, 1911, terre cuite

© agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian et P. Hisbacq

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 7

Rodin et les danseuses, Hanako, Alda Moreno, Loïe Fuller

La mécanique parfaite qu’est le corps humain

est, dès sa formation, au cœur du travail

de dessinateur et de sculpteur de Rodin. Durant

toute sa carrière, il s’attache à traduire le

mouvement du corps, son énergie vitale mais

aussi son charme et sa sensualité. Sa curiosité

et son goût pour presque toutes les formes

de danse ainsi que pour le travail des acrobates

semblent ainsi naturels et il en existe de

nombreux témoignages.

Les ouvrages de sa bibliothèque, sa correspon-

dance et les photographies qu’il possède montrent

la diversité de ces échanges, particulièrement

intenses entre 1895 et 1913. Il s’agit parfois de

simples relations mondaines mais Rodin assiste

aussi à de nombreux spectacles. Certains de

ces modèles privilégiés sont issus de cet univers,

comme la japonaise Hanako, la danseuse

de cabaret Alda Moreno ou les danseuses du ballet

royal du Cambodge. Ses œuvres et ses écrits

montrent son intérêt profond pour les innovations

radicales proposées par Loïe Fuller, Isadora

Duncan ou les danseurs des Ballets russes et pour

leur choix d’une expression libre du corps, souvent

inspiré des œuvres antiques.

L’énergie d’investir l’espace

Les corps dessinés ou sculptés par Rodin sont

animés d’une énergie et d’une tension qui les rend

presque vivants. Il fait poser et bouger des

modèles dans son atelier, pour saisir au plus près

la vérité du mouvement et la relation du corps

avec l’espace qui l’environne. Beaucoup d’œuvres

montrent ainsi des figures ramassées sur elles-

mêmes ou en train de se déplier, de se déployer

jusqu’à tenter de s’envoler.

Le travail avec des danseurs permet à l’artiste

d’approfondir ces recherches, voire de

découvrir des possibilités du corps qui lui étaient

alors inconnues et qui l’inspirent. C’est le cas

de la capacité d’Alda Moreno à rassembler tous

ses membres, presque roulée en boule, ou

des lents mouvements verticaux des danseuses

cambodgiennes dont les jambes sont toujours

pliées.

La force des danseurs et la maîtrise qu’ils ont des

possibilités de leur corps est l’occasion d’explorer les

limites de l’équilibre et le porte-à-faux, enjeux qui

sont aussi ceux de la sculpture. Sculptures et dessins

montrent combien Rodin est fasciné par le saut et

l’envol qui, transformant l’air en matière, permettent

d’échapper à la gravité terrestre.

Alda Moreno, 1er novembre 1905, photographie extraite de l’ouvrage Le Nu académique. Publication de documents photographiques à l’usage des artistes, Paris, bibliothèque du musée Rodin, © musée Rodin

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 8

Arts du mouvement, arts de la vie

Source d’inspiration des danseurs qui cherchent

à renouveler leur art à la fin du xixe siècle,

l’art de l’antiquité est riche en représentations

de scènes de danse. Rodin partage cet

intérêt et possède lui-même plusieurs vases

et reliefs ornés de Bacchanales et de

scènes dionysiaques. Rites religieux, processions

et rondes sont autant de chorégraphies que

l’artiste utilise à son tour dans certaines de ses

œuvres.

Le corps représenté dans les œuvres antiques

est aussi perçu comme plus proche de la nature.

Isadora Duncan développe une théorie

du mouvement naturel à laquelle adhère Rodin.

En accord avec le rythme de l’univers,

la danse doit être libre et respecter l’harmonie

du corps et de l’esprit. Chez les danseuses

cambodgiennes, c’est un « coin de nature jusque-là

inconnu » que l’artiste cherche à saisir dans des

dizaines de dessins.

Rodin, qui représente le plus souvent le corps nu,

sans artifice, s’intéresse au costume des

danseurs. Accessoire graphique, le drapé souligne

le corps et fait jouer la lumière, apportant

des couleurs que l’artiste rend par de l’aquarelle.

Le costume permet enfin, comme dans le

Mercure drapé, d’accompagner le mouvement

et d’en garder une fugace mémoire visuelle.

« Comme le corps parle plus loin que l’esprit ! »

L’idée que le corps peut traduire pensées

et sentiments est au cœur des transformations

chorégraphiques des années 1890. La danse

est un langage fait de gestes et d’attitudes qui

s’enchaînent selon des rythmes différents.

Le motif ainsi dessiné prend la forme d’une ligne,

sinueuse ou brisée, sur laquelle Rodin s’arrête.

Le Faune de Nijinski, tout en angles, raconte

ainsi tout autre chose que la cambrure des

danseuses ou les ondulations mystérieuses qui

parcourent les bras des Cambodgiennes.

Cet intérêt se concentre parfois sur certains détails

du corps, pieds, bras et mains, outils privilégiés

de l’expression du danseur, auxquels Rodin accorde

un rôle particulier.

Au-delà de cette grammaire du geste, le corps

possède le pouvoir d’évoquer, par associations

d’idées, d’autres choses que lui-même, comme dans

la poésie symboliste contemporaine. La grâce

de certains assemblages que Rodin réalise à partir

de figures autonomes renvoie aux portés audacieux

que pratiquent les danseurs. Associations de

corps en plâtre ou annotations poétiques portées

Auguste Rodin, Mercure avec draperie, vers 1900-1910, plâtre et tissus

Auguste Rodin,Nijinski, plâtre, 1912

© musée Rodin, ph. C. Baraja

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 9

sur certains dessins font naître, sous les yeux

du spectateur, des images nouvelles.

Le corps, une architecture vivante

En 1914, Rodin écrit dans Les Cathédrales de France

que « la cathédrale est construite comme un

corps vivant ». Il reprend l’idée que l‘édifice est un

organisme, composé d’une ossature et d’organes

dont chacun est indispensable à l’ensemble.

Il met en évidence également que ces constructions,

que sont le corps et l’architecture, reposent sur

un équilibre dynamique entre des forces contraires.

Dans ce domaine encore, leur maîtrise de la

répartition des masses et du centre de gravité fait

des danseurs les meilleurs modèles. Le motif

de l’atlante, figure humaine dotée d’une fonction

architecturale de soutien, est traité à plusieurs

reprises dans les dessins de Rodin. Qu’il soit penché

vers l’avant ou cambré, le corps agit alors comme

un ressort. La même logique guide certaines

attitudes des Mouvements de danse et celle des

acrobates qui font le « pont ». Cet équilibre

dynamique peut aussi être obtenu par l’assemblage

de deux ou trois figures, corps affrontés selon

un principe similaire à celui de la voûte en berceau.

Auguste Rodin,Mercure, encre noire sur papier vergé, vers 1880, © musée Rodin, ph. J. de Calan

Auguste Rodin, Assemblage : Deux mouvements de danse A, plâtre, 1911 ou après, © agence photo-graphique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 10

RODIN ET SES DANSEURS Loïe Fuller (1869-1928)Née aux États-Unis, Loïe Fuller invente une danse

nouvelle. Vêtue d’une ample tunique qu’elle

anime par des mouvements de son buste, elle fait

naître des motifs changeants inspirés de la

nature, fleurs ou papillons. Ces métamorphoses sont

accompagnés d’éclairages colorés spécialement

conçus par la danseuse, dès lors surnommée « la fée

lumière ». Arrivée à Paris en 1892, elle connaît

un succès considérable. Poursuivant ses recherches

sur les formes et les couleurs, elle incarne l’Art

nouveau.

Carmen Damedoz Installée à Paris, la danseuse espagnole Carmen

Damedoz est aussi le modèle de plusieurs artistes.

Son activité de danseuse est surtout connue

par des photographies, dont celles qu’elle avait

envoyées à Rodin. Elle y apparaît vêtue d’un

costume espagnol ou d’un châle dont elle utilise les

couleurs, les drapés, les motifs. Paradoxalement,

elle est aujourd’hui plus connue pour une deuxième

carrière de pionnière de l’aviation dont elle obtient

le brevet de pilote en 1913.

Isadora Duncan (1877-1927)Isadora Duncan est une danseuse américaine dont

la carrière se déroule essentiellement en Europe.

Pionnière de la modernité, elle incarne la résistance

aux conventions, elle prône la liberté de la femme.

Afin de laisser libre cours à son expressivité et à sa

spontanéité, elle danse pieds nus et vêtue d’une

simple tunique. Elle ouvre plusieurs écoles de danse,

dont une à Meudon, dans le but de diffuser

et transmettre son art et ses principes. Ses jeunes

élèves seront appelées les « isadorables ».

Anonyme, Loïe Fuller dansant, platinotype, non daté, Paris, musée Rodin, Ph.17050, © musée Rodin

Anonyme, Portrait de Carmen Damedoz en costume espagnol, épreuve aristotype, vers 1898, Paris, musée Rodin, Ph.2608, donation Rodin 1916, © musée Rodin

Anonyme, Isadora Duncan posant revêtue d’un costume drapé blanc, épreuve gélatinoargentique, non daté, Paris, musée Rodin, Ph.17093, donation Rodin 1916, © musée Rodin

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 11

Alda Moreno, le « petit modèle » Alda Moreno est le nom de scène de Noémie

Chevassier dont la vie et la carrière sont très mal

connues. Sans doute née au début des années

1880, cette danseuse et acrobate française devient

le modèle et la compagne du sculpteur Jules

Desbois qui la présente à Rodin en 1903. Capable

d’adopter des positions très acrobatiques,

parfois proches de celles du French Cancan, elle

devient l’un de ses modèles privilégiés celui

avec lequel il élabore dessins et statuettes appelés

Mouvements de danse.

Les danseuses cambodgiennesEn 1906, le ballet royal du Cambodge accompagne

le roi Sisowath pour une visite officielle en

France. Le 10 juillet, les danseuses se produisent

à Paris, représentation à laquelle assiste Rodin.

Dans la civilisation Khmère, la danse est un art

sacré, un acte de dévotion destiné à apaiser

les dieux. Vêtues de coiffes et de costumes colorés,

les danseuses effectuent des mouvements plus

ou moins lents, au son d’une musique traditionnelle.

La souplesse extraordinaire de leur bras et de

leurs poignets fascine.

Ōta Hisa, dite Hanako (1868-1945)Actrice et danseuse japonaise, Hanako est une

actrice et danseuse japonaise. Elle arrive en Europe

en 1901 avec une troupe de danseurs, musiciens

et acrobates dont Loïe Fuller devient l’imprésario.

Hanako joue dans des pièces à sujets japonais qui

suscitent un réel intérêt auprès du public

occidental. Lors d’une scène de suicide (harakiri),

l’expression de son visage fait sur Rodin une

impression si vive qu’il souhaite qu’elle pose pour

lui, ce qu’elle fera à plusieurs reprises entre 1907

et 1911.

Vaslav Nijinski (1889-1950)Danseur et chorégraphe russe, Vaslav Nijinski

rencontre Serge de Diaghilev en 1908 et intègre

les Ballets russes dont il contribue à renouveler

le style et le répertoire. Célèbre pour sa souplesse

et l’énergie de ses sauts, il puise une partie

de son inspiration dans l’antiquité. En 1912, son

incarnation du héros de l’Après-midi d’un faune, pleine de sensualité brute, fait scandale. Avec

des spectacles dont les musiques et les décors

sont dus à des artistes contemporains, les Ballets

russes symbolisent la modernité.

Anonyme, «Oiseaux mythiques», album des danseuses cambodgiennes, entre 1911 et 1917, Paris, musée Rodin, Ph.00190,donation Rodin 1916, © musée Rodin

Anonyme, Portrait de Hanako agenouillée, éventail dans les mains, épreuve aristotype, vers 1910, Paris, musée Rodin, Ph.16216, donation Rodin 1916, © musée Rodin

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 12

RODIN, LE CORPS DANSÉ Christine Lancestremèrecommissaire de l’exposition

L’exposition Rodin and Dance. The Essence of Movement 1, conçue

en 2016 par la Courtauld Gallery en étroite collaboration avec le

musée Rodin, est la matrice du présent projet. À Londres, en raison

d’un espace restreint, le choix des œuvres était principalement

centré sur les dessins et sculptures de la série des Mouvements de danse et permettait de mettre en évidence le résultat des re-

cherches menées conjointement, à cette occasion, par les conser-

vateurs, les historiens et les restaurateurs. Ces investigations ont

concerné en particulier la collaboration entre Auguste Rodin et la

danseuse acrobate Alda Moreno 2, modèle unique et privilégié de la

série des Mouvements de danse, ainsi que la mise en œuvre des

sculptures et des dessins de cette même série. Comme le montre le

catalogue alors publié, « Rodin et la danse » constitue un vaste su-

jet, qui appelle aussi d’autres points de vue et d’autres rapproche-

ments. Le parti retenu par le musée Rodin est justement de tenter

de rendre compte de la diversité des collections liées à l’univers de

la danse, qu’il s’agisse des dessins et sculptures de l’artiste ou de

ses collections d’antiques et de photographies. Elles attestent de

son intérêt pour cette approche du corps et de ses possibilités,

dans ce qui peut sembler une variation infinie autour du thème du

corps dansé.

Le travail sur le corps, sa nature, sa capacité de mouvement et d’ex-

pression sont au cœur du travail de Rodin dès l’origine. Les leçons

d’anatomie qu’il prend au Muséum d’histoire naturelle auprès du

sculpteur animalier Antoine-Louis Barye (1796-1875), les acadé-

mies qu’il réalise dans sa jeunesse ou la présence, dans sa collec-

tion, d’un écorché en plâtre, comme il en existait dans tous les ate-

liers de sculpteurs attestent de son intérêt très précoce pour la

mécanique humaine, faite d’os, de muscles, de tendons et de nerfs.

Néanmoins, le propos de l’exposition se concentre essentiellement

sur la vingtaine d’années qui, entre le début des années 1890 et la

Première Guerre mondiale, correspondent à la dernière partie de la

vie et de la carrière de Rodin. Durant cette période, son travail, ses

modèles et sa vie mondaine témoignent de liens étroits avec le

monde des danseurs, liens construits sur ce qui semble être un en-

semble de questionnements communs entre la danse et la sculp-

ture. Le corps est un matériau, souple et ductile comme l’argile que

modèle le sculpteur, matériau qui permet aussi de jouer avec la lu-

mière, l’ombre et la couleur. C’est également la volonté de [re]trou-

ver l’expression et le mouvement naturels du corps, libéré des car-

cans et des conventions, souvent conçue comme un retour à l’an-

tique, qui est au cœur de cette rencontre. En outre, Rodin partage

avec les tenants des grandes innovations chorégraphiques de son

époque un même goût de l’expérimentation qui le conduit à enri-

chir encore ses processus créatifs, en écho aux recherches respec-

tives de Loïe Fuller (1862-1928), Isadora Duncan (1877-1927) ou

Vaslav Nijinski (1889-1950), lesquels inventent de nouvelles façons

de danser dans ces années à la charnière du xixe et du xxe siècle.

1– Alexandra Gerstein (dir.), Rodin and Danse. The Essence of Movement, cat. exP. Londres, The Courtauld Gallery, en partenariat avec le musée Rodin, 20 octobre 2016 – 22 janvier 2017, Londres, The Courtauld Gallery / Paul Holberton Publishing, 2016.

2– On ne connaît pas de façon précise les dates de naissance et de disparition de la danseuse. Il est néanmoins établi qu’elle est décédée avant 1963. Elle entre dans la vie de Rodin en 1903. Cf. Christina Buley-Uribe, Mes sœurs divines. Rodin et 99 femmes de son entourage, Paris, éditions du Relief, 2013, P. 280.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 13

À l’exception notable du ballet classique, Rodin fait montre de

goûts très éclectiques. Il s’intéresse aux spectacles de cabaret et

aux danses folkloriques ou exotiques (espagnoles, indiennes,

orientales, asiatiques), ainsi qu’à toutes les nouveautés incarnées

par les grandes figures de cette époque 3. Un exemplaire du supplé-

ment illustré du journal Gil Blas, consacré à une danseuse de french

cancan répondant au surnom de Grille d’Égout 4 figure par exemple

dans sa bibliothèque. L’artiste utilise d’ailleurs le vocabulaire du

cancan pour annoter certains dessins, en particulier le terme de

« Port d’arme » qui correspond à l’une des attitudes de la série des

Mouvements de danse, le Mouvement A. Il entretient également

de véritables relations de travail avec certaines personnalités qui

sont ses modèles. Le sculpteur Jules Desbois (1851-1935) lui pré-

sente Alda Moreno, danseuse de l’Opéra-Comique en 1903. Rodin

découvre les danses asiatiques avec les danseuses indonésiennes,

venues à Paris lors de l’Exposition universelle de 1889, et surtout, à

l’été 1906, avec le Ballet royal du Cambodge, qu’il suit de Paris à

Marseille pour pouvoir dessiner à loisir ses danseuses. C’est au

même moment que Loïe Fuller lui fait rencontrer Hanako (1868-

1945), comédienne et danseuse japonaise. D’autres danseurs ont

posé pour Rodin, donnant lieu à un nombre moindre de dessins ou,

plus rarement, de sculptures, tels que Ruth Saint Denis (1879-1958)

ou Vaslav Nijinski.

L’artiste assiste également à de nombreux spectacles et représen-

tations. En 1895, son ami Maurice Fenaille l’emmène voir danser la

bourrée dans les jardins du château de Montal dans le Lot On sait

que Rodin est présent à la première représentation de L’Après-Midi d’un faune avec Vaslav Nijinski en 1912 ou qu’il se rend à des spec-

tacles de Loïe Fuller, dont il fait la connaissance personnellement

en 1898. En 1900, Isadora Duncan visite le Pavillon de l’Alma et,

enthousiasmée, rend visite à Rodin dans son atelier de la rue de

l’Université, où elle danse pour lui. En 1902, elle danse encore, à

l’occasion de la fête organisée par les amis du sculpteur pour sa

nomination au grade de commandeur de la Légion d’honneur.En

1911, c’est un dessin de l’artiste qui vient illustrer le Bulletin-pro-gramme du Théâtre du Châtelet consacré à la danseuse 5.

La collection de photographies de Rodin comporte de nombreux

clichés représentant des danseuses plus ou moins renommées.

Certaines lui ont été envoyées, parfois dédicacées, alors que

d’autres sont commandées expressément par l’artiste, notamment

des photographies représentant Loïe Fuller en train de danser. Ces

dernières sont d’ailleurs les seules photographies non posées, dans

lesquelles le mouvement est perceptible, presque décomposé

quand les prises de vues sont nombreuses et rapprochées. L’artiste

utilise ces documents, les annote, les conserve précieusement,

refusant parfois même de les rendre à leur propriétaire, comme

c’est le cas des photographies de la danseuse espagnole Carmen

Damedoz 6.

Les mêmes danseurs sont aussi les modèles d’autres peintres ou

sculpteurs, proches ou élèves de Rodin, tels qu’Eugène Carrière

(1849-1906), Frits Thaulow (1847-1906), Antoine Bourdelle (1861-

1929) ou Josef Mařatka 7 (1874-1937). Comme beaucoup d’artistes,

écrivains ou intellectuels, Rodin évolue dans ce milieu en pleine ef-

fervescence, tissé d’affinités et de curiosités communes. Par

3– Pour toutes ces relations, voir Hélèné Pinet, Ornement de la durée : Loïe Fuller, Isadora Duncan, Ruth St. Denis, Adorée Villany, cat. exP. Paris, musée Rodin, 30 septembre – 30 novembre 1987, Paris, Éditions du musée Rodin, 1987, P. 1 à 20.

4– « Les excentricités de la danse », supplément du numéro de Gil Blas du 10 mai 1891, Paris, bibliothèque du musée Rodin, inv. 14720.

6– Hélène Pinet, Rodin et ses modèles. Le portrait photographié, cat. exP. Paris, musée Rodin, 24 avril – 3 juin 1990, Paris, Éditions du musée Rodin, P. 30. On ignore ses dates de naissance et de décès ; l’un des rares éléments chrono-logiques précis sur sa vie est son brevet de pilote, délivré le 5 septembre 1913 par l’Aéroclub de France. C’est en 1898, par ailleurs, qu’elle fait la rencontre de Rodin. Cf. Christina Buley-Uribe, Mes sœurs divines, oP. cit., P. 171.

5– Bulletin-programme mensuel de L’Œuvre, Théâtre du Chatelet, novembre-décembre 1911, Paris, bibliothèque du musée Rodin, inv. 1863.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 14

Auguste Rodin, Mouvement de danse F, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite, ocre, estampage, © musée Rodin, ph. H. Lewandowski

exemple, Roger Marx, critique d’art et ami du sculpteur, écrit plu-

sieurs textes et articles au sujet de Nijinski, Isadora Duncan ou Loïe

Fuller, dont il exalte l’usage des lumières colorées et les chorégra-

phies mimétiques de la nature, qu’il rapproche des danses an-

tiques. Cette importance accordée à l’art grec et à la pratique an-

tique de la danse est d’ailleurs l’une des passions communes aux

danseurs et aux artistes, en particulier Rodin. Il partage également

son intérêt pour les danses asiatiques avec Ruth Saint Denis, dont

le ballet Radha, créé en 1906, met en scène le dieu Krishna.

Si Auguste Rodin n’est pas le seul artiste de son époque à s’intéres-

ser aux danseurs et aux acrobates, la rencontre de son univers avec

celui de la danse prend des formes qui lui sont propres, particuliè-

rement riches et abouties, dont témoignent tant ses écrits que ses

œuvres. Ce sont toutes ces convergences d’intérêts et d’approches

qui ont guidé le choix des œuvres et documents présentés et re-

groupés autour des sculptures et dessins appartenant à la série

dite « des Mouvements de danse », élaborée en deux temps, entre

1903 et 1905 puis entre 1910 et 1912, avec Alda Moreno. Cet en-

semble, l’un des derniers de la carrière de Rodin, reprend et

condense toutes les recherches relatives à la représentation du

corps, à sa nature, à ses possibilités. Il donne à voir cette énergie

intérieure qui lui permet de se plier ou de se déployer, de se sou-

mettre, de résister ou d’échapper à la loi de la gravité, de s’élever, de

construire, de dessiner des formes, d’écrire dans une langue poé-

tique, d’exprimer l’émotion et les passions de l’âme.

7– Le musée Rodin a acquis, à ce titre, en 1913 trois dessins de Josef Mařatka réalisés en 1906 et représentant Ruth Saint Denis (D.09469, D.09470 et D.09471).

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.16

PROGRAMME CULTURELEN MAI

Atelier— Venez dessiner les danseuses du Ballet royal du Cambodge au musée Rodin !Dimanche 13 mai de 15 h à 17 h, atelier gratuit sur inscription

Le ballet royal du Cambodge en tournée en

France offre aux visiteurs du musée une expérience

inoubliable lors d’un atelier en plein air : venir

dessiner les danseuses comme Rodin l’avait fait.

Devant la Porte de l’Enfer comme une scène

improvisée, deux danseuses, accompagnées de leurs

musiciens, présenteront au public les attitudes

les plus significatives de la danse cambodgienne.

Une manière inédite de rendre hommage à Rodin

Ballet Royal du Cambodge Métamorphoses18 et 19 mai, Philharmonie de Paris

Le Ballet Royal du Cambodge, dirigé par Son

Altesse Royale La Princesse Norodom Buppha Devi,

offre une danse millénaire des plus raffinées

au monde : les danseuses, avec leurs gestes souples

et gracieux, enchantent et désarçonnent par leur

élégance et la richesse de leurs costumes hautement

symboliques.

« Je les ai contemplées en extase (...). Quand elles

partirent, je fus dans l’ombre et le froid, je crus

qu’elles emportaient la beauté du monde ». A. Rodin

Rodin rencontre le Ballet Royal du Cambodge

pour la première fois en juillet 1906, à Paris, lors

d’une représentation exceptionnelle donnée

au théâtre du Pré Catalan. Les mouvements des

danseuses cambodgiennes sont alors pour

Rodin une révélation, un choc esthétique. Il entame

une première série de dessins mais les danseuses

sont attendues à Marseille. Il quitte tout pour les

y accompagner ; en une semaine il réalise environ

150 dessins, retranscrivant ou interprétant les poses

du ballet et les mouvements des danseuses.

Ces dessins qu’il aquarella par la suite dans des

harmonies d’un rare raffinement sont le triomphe

de la couleur.

Dans la création « Métamorphoses » le Ballet Royal

du Cambodge rend hommage à Auguste Rodin.

« Ces cambodgiennes nous ont donné tout ce que

l’antique peut contenir, leur antique à elles, qui

vaut le nôtre ». A. Rodin

Le ballet dansera l’histoire de la Princesse Vadhana

Devi, réincarnation cambodgienne du personnage

de Psyché, figure de la tradition antique qui inspira

Rodin et dont il exposa les dessins aux côtés de ceux

des cambodgiennes, juxtaposant alors sensualité

et pudeur, en quête d’un au-delà de la beauté.

Puis dans une apothéose de couleurs les

danseuses célestes donneront là corps et vie aux

aquarelles autour de la Porte de l’Enfer, œuvre majeure du maître inspirée de la Divine Comédie de Dante.

Contact

Jean-Hervé Vidal, directeur

de Zaman Production

P. 06 85 71 98 56

[email protected]

Journée d’étude— « Entrez dans la danse » Vendredi 25 mai, auditorium du musée, entrée gratuite dans la limite des places disponibles

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.17

EN JUIN

Spectacle—Jordi Gali, OrbesCompagnie Arrangement ProvisoireDimanche 3 juin de 14 h 3 à 17 h 30, musée Rodin

À l’instar des pièces précédentes de Jordi Galí,

Orbes continue d’interroger la fabrication du geste

dans le processus de construction et son lien

à l’environnement. Pour explorer cette relation,

la pièce se base sur cinq corps et un protocole

mathématique rigoureux fait de hasard et de

symétrie, pour former une suite de 120 structures

de corps rythmées entre elles par un jeu de

circulations. Chaque structure est un ensemble

équilibré composé de corps en déséquilibre,

se fondant sur un jeu de tensions, compressions,

poids et contrepoids. Une partition de gestes,

où les interprètes sont à la fois medium et acteurs

de la construction, et qui, dans l’espace public,

cherche à ouvrir un espace singulier de perceptions

et de relations avec le public.

Le spectateur sera libre d’aller et venir à son gré.

Production Arrangement Provisoire

Coproductions

CDCN Le Pacifique / Grenoble,

La Briqueterie – CDCN

du Val-de-Marne

Atelier participatif pour tous— de 15 h à 17 h, inscription sur musee-rodin.fr

Équilibre, poids et contrepoids, tensions,

compressions… autant de termes qui ont guidé

la création de Orbes et qui peuvent s’appliquer

au travail de Rodin pour ses sculptures. À l’occasion

de la présentation de l’installation choré-

graphique, la compagnie propose au public de faire

l’expérience de ces principes dans leur propre

corps et ainsi de découvrir le travail de création.

Après un échauffement collectif et à partir

d’un jeu de contraintes simplifiées et ludiques,

les participants seront amenés à réaliser

des structures analogues à celles de Orbes.

Et alors à faire l’expérience d’être la matière

et le constructeur d’une architecture vivante.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.18

006Mouvement de danse C, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.05830, donation Rodin 1916

007Mouvement de danse D, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.05493, donation Rodin 1916

008Mouvement de danse F, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.05831, donation Rodin 1916

009Mouvement de danse G, avec Tête de la Femme slave1911, plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.00927, donation Rodin 1916

010Mouvement de danse H1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.00118, donation Rodin 1916

011Mouvement de danse I, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à piècestParis, musée Rodin, S.01052, donation Rodin 1916

012Mouvement de danse I, avecTête de la Femme slave (variante)1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à piècestParis, musée Rodin, S.06662, donation Rodin 1916

013Mouvement de danse F1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dansun moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.06362, donation Rodin 1916

013bisMouvement de danse B (variante)Vers 1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.05491, donation Rodin 1916

014 à 022Moules à pièces des Mouvements Alpha et Bêta1911, plâtre enduit d’agent démoulantParis, musée Rodin, moules 681 (1 à 3) et 681 bis (1 à 6), donation Rodin 1916détaillé

023Mouvement de danse AlphaTerre crue, épreuve issue du moule à pièces 681bis,Paris, musée Rodin, sans numéro, épreuve d’étude tirée en 2000

024Mouvement de danse BetaPlâtre, épreuve issue du moule à pièces 681, Paris, musée Rodin, E.00056, épreuve d’étude tirée en 2000

025Petit torse féminin, cuisse gauche relevée : étude de Mouvement de danse1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.06416, donation Rodin 1916

026Demi-jambe droite : fragment de Mouvement de danse1911, terre cuite, abatti estampé dans un moule à piècesParis, musée Rodin, S.06705, donation Rodin 1916

027Danseuse de profil, dans la posture du « port d’armes »1903-1905, crayon au graphite et aquarelle sur papier calque, Paris, musée Rodin, D.01746, donation Rodin 1916Détaillé

028Danseuse de profil, dans la posture du « port d’armes »1903-1905, crayon au graphite sur papier calque, Paris, musée Rodin, D.06296, donation Rodin 1916

029Danseuse de profil, dans la posture du « port d’armes »1903-1905, crayon au graphite et aquarelle (tâche) sur papier calque, Paris, musée Rodin, D.06295, donation Rodin 1916

030Danseuse de profil, dans la posture du « port d’armes »1903-1905, crayon au graphite sur papier vélin blanc, Paris, musée Rodin, D.02843, donation Rodin 1916

031Danseuse de profil, dans la posture du « port d’armes »1903-1905, crayon au graphite sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01709 (verso), donation Rodin 1916

SECTION 1—

001Assemblage. Mouvements de danse Alpha et BetaVers 1911, plâtre, épreuves issues de moules à pièces, Paris, musée Rodin, S.03671, donation Rodin 1916.Les modelages originaux en terre ayant disparu, cet assemblage est le seul témoignage existant des deux premiers mouvements de danse conçus par Rodin. Comme le montre le schéma, les deux moules qui correspondent à ces figures ont permis à Rodin de créer tous les autres Mouvements de danse de la série.

002Danseuse mains au sol, une jambe en arrière à l’horizontale (Alda Moreno ?)Vers 1912, crayon au graphite et estompe sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01853, donation Rodin 1916

003Mouvement de danse A, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dansun moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.05492, donation Rodin 1916,Détaillé

004Mouvement de danse E, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.00225, donation Rodin 1916

005Mouvement de danse B, avec Tête de la Femme slave1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.03796, donation Rodin 1916

LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.19

038Mouvement de danse G, avec Tête de la Femme slaveVers 1911, plâtre recouvert d’un lait de plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.01051, donation Rodin 1916

039Femme nue enroulée sur elle-même « Laisser flotter »Vers 1910, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.01621, donation Rodin 1916

040Femme nue dans la position du grand écart « Rapidité du trait »Vers 1910, crayon au graphite sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.02853, donation Rodin 1916Ce dessin a sans doute été réalisé d’après Alda Moreno. Il illustre le choix de Rodin de ne pas figer l’orientation de la figure, de la « laisser flotter » dans l’espace, libérée de la gravité terrestre. Verticalement, la danseuse se tient sur sa jambe gauche posée au sol, le buste et les bras inclinés vers le bas, la jambe droitelevée très haut en arrière, comme le Mouvement de danse C. Horizontalement, elle semble sauter, presque en grand écart.

SECTION 2—

041Nu féminin ramassé sur lui-même : mouvement d’assouplissement ?1911, terre cuite, assemblage d’abattis estampés dans un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.03845, donation Rodin 1916Détaillé

042Danseuse accroupieVers 1895-1900 ?, plâtre enduit d’un agent démoulant,Paris, musée Rodin, S.00113, donation Rodin 1916

043Le Désespoir1890, plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.00099, donation Rodin 1916

044Le Désespoir, dit de La PorteVers 1885, plâtre enduit d’un agent démoulant, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.03247, donation Rodin 1916

045Femme nue repliée sur elle-même « Le travail de la création »1910-1913, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier vélin blanc, Paris, musée Rodin, D.01793, donation Rodin 1916

046Femme nue en équilibre sur les mains1910-1913, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier vélin blanc, Paris, musée Rodin, D.01784, donation Rodin 1916

047Femme nue de dos, accroupie, une jambe tendue vers la droite1910-1913, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01781, donation Rodin 1916

048Femme nue assise, serrant ses jambes contre son torse « La butte »Après 1909, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01775, donation Rodin 1916Détaillé

049Petite étude pour Adam, avec Tête de Femme slaveAvant 1890, plâtre, figure obtenue par assemblage d’éléments distincts (corps, tête et feuillage), Paris, musée Rodin, S.03635, donation Rodin 1916

050Étude pour Iris1891-1893, plâtre enduit d’un agent démoulant, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.00859, donation Rodin 1916Détaillé

052Torse d’un fils d’Ugolin, sans tête1904, plâtre, figure isolée lors de l’agrandissement du groupe d’Ugolin,Paris, musée Rodin, S.03442, donation Rodin 1916Détaillé

053Femme nue debout, les genoux pliés, les bras tendus [Hanako]Vers 1907, crayon au graphite sur papier vélin blanc, annoté : faire faire le torse de fils d’Ugolin, Paris, musée Rodin, D.01135, donation Rodin 1916

054Femme nue dans un mouvement de danse ?Entre 1899 et 1906, terre cuite, modelage en terre, cuit a posteriori pour les raisons de conservation, Paris, musée Rodin, S.06359, donation Rodin 1916Détaillé

055Danseuse cambodgienne tournée vers la gauche 1906, crayon au graphite, aquarelle et gouache sur papier glacé brun, Paris, musée Rodin, D.04431, donation Rodin 1916

056Danseuse cambodgienne, de profil vers la droite1906, crayon au graphite, crayon gras et aquarelle sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.04464, donation Rodin 1916Les dessins des danseuses du Ballet royal du Cambodge ont tous été réalisés sur le vif, dans le temps très court de leur visite en France en juillet 1906. Rodin est frappé par le fait que ces ont toujours les jambes à-demi pliées. Leurs mouvements lents, qui se déploient dans l’espace selon un axe vertical et non latéral, reposent sur une énergie, contenue et maîtrisée, perceptible dans les dessins.

057Femme nue dans un mouvement de danseVers 1890, plume et encre brune sur papier filigrané (vergé ?), Paris, musée Rodin, D.05005, donation Rodin 1916

058-059Femme nue, debout sur une jambe [Hanako]Femme nue de profil, penchée vers l’avant [Hanako]Vers 1907, crayon au graphite sur papier vélin blanc, Paris, musée Rodin, D.01147 et D.01145, donation Rodin 1916En 1906, Loïe Fuller présente au sculpteur la danseuse et actrice japonaise, Hanako. Vers 1907, elle pose pour Rodin qui réalise alors une vingtaine de dessins. Rodin dessine, les yeux rivés sur le modèle, sans regarder sa feuille, quitte à ce que certaines extrémités de la figure «sortent du cadre ». Musclée comme une athlète, Hanako peut rester très longtemps immobile, en équilibre sur une jambe, aptitude qui amène Rodin à dire qu’elle « paraît ainsi enracinée dans le sol comme un arbre ».

034Atelier de moulage de l’Albertinum de DresdeMoulage : Faune dansant ou HypnosD’après l’original en bronze daté de 200-150 avant J.-C., conservé au Altes Museum de Berlin1895-1902, plâtre, moulage de l’original avec son socle, Paris, musée Rodin, Co.01200, ancienne collection d’Auguste Rodin, donation Rodin 1916 La statue originale est découverte en Espagne en 1893. Fixée par le pied droit sur un socle rond, la jambe gauche levée, elle est alors connue sous le nom de Faune dansant. En 1902, les recherches des archéologues per-mettent de réiden-tifier le personnage représenté comme étant Hypnos, le dieu du sommeiL. Replacée dans sa position d’origine, les deux pieds au sol, la sculp-ture adopte alors une attitude beaucoup moins dansante.C’est néanmoins à la première version que va la préférence de Rodin.

036Mouvement de danse C, avec Tête de la Femme slaveVers 1911, plâtre enduit d’un agent démoulant, épreuve tirée d’un mouleà pièces, Paris, musée Rodin, S.03259, donation Rodin 1916

037Mouvement de danse C, avec Tête de la Femme slaveVers 1911, bronze patiné, fonte au sable, fonderie Alexis Rudier, Paris, musée Rodin, S.00762, fonte réalisée pour les collections du musée en 1952Détaillé

Page 20: musée Rodin dossier de presse 7 avril — 22 juillet · 2018. 4. 4. · musée rodin COMMUNIQUÉ DE PRESSE Rodin et la danse EXPOSITION DU 7 AVRIL AU 22 JUILLET 2018 MUSÉE RODIN

MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.20

068Figure volante, petit modèleVers 1887, terre cuite, terre estampée dans un moule,Paris, musée Rodin, S.00119, donation Rodin 1916

069Pierre Choumoff (1872-1936)Danseuse des ballets russes de Diaghilev. Position des danses du Sacre du PrintempsÉpreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.15920, donation Rodin 1916

071VolNon daté, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin crème, Paris, musée Rodin, D.04553, donation Rodin 1916

072Aphrodite, moyen modèle1913, plâtre, agrandissement au double, Paris, musée Rodin, S.00168, donation Rodin 1916+ photo Ph.08194

075Atelier de moulage du musée Ashmolean d’Oxford ?Moulage : Vénus détachant sa sandaleD’après une œuvre originale en terre cuite trouvée à Tarente (Italie) et datée du iie-ier siècle avant J.-C., conservée au Ashmolean Museum d’Oxford1907, plâtre, épreuve patinée tirée d’un moule à pièces,Paris, musée Rodin, Co.01015, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

076Art romainAphrodite anadyomèneier-iie siècle après J.-C., bronzeParis, musée Rodin, Co.01435, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

077 à 079Ernst Norlind (1877-1952)Cigogne en vol : trois vues1901-1907,é preuves gélatino-argen-tiques collées sur carton, offertes par le photographe à Auguste Rodin à sa demande,Paris, musée Rodin, Ph.09157, Ph.09158 et Ph.09167, donation Rodin 1916

080Oiseaux aux ailes déployéesVers 1915, crayon au graphite sur papier quadrillé, Paris, musée Rodin, D.06389 et D.06390, Carnet 11 folios 3 (verso) et 4 (recto), donation Rodin 1916

081Assemblage : deux mouvements de danse A ou Pas-de-deux AVers 1911, plâtre, épreuves tirées de moules à pièces,Paris, musée Rodin, S.00357, donation Rodin 1916

082Pas-de-deux ailé A, sur colonneVers 1911, plâtre, épreuves tirées de moules à piècesParis, musée Rodin, S.02479, donation Rodin 1916La force graphique du Mouvement de danse A est encore plus sensible dans l’assemblage, appelé Pas-de-deux, qu’en fait Rodin. Le redoublement de la figure et le léger décalage des positions accentuent l’impression de déséquilibre du groupe. Pour réaliser le Pas-de-deux ailé, il ajoute à chaque figure une paire d’ailes, et place l’ensemble au sommet d’une colonnette. L’audace aérienne de cette sculpture pourrait correspondre au projet de monument en hommage aux aviateurs auquel Rodin pensait.

SECTION 3—

084Danse des ombresVers 1883Crayon au graphite (trait et estompe) et gouache sur papierParis, musée Rodin, D.01944, donation Rodin 1916

085Danse d’hommes nusVers 1883, crayon au graphite, plume, encre et lavis d’encre brune sur papier quadrillé et publicitéParis, musée Rodin, D.01951, donation Rodin 1916

087Grèce, AttiqueSkyphos : Cortège de cinq danseuses conduites par une joueuse de flûte, encadré de deux sphinxFin vie siècle avant J.-C., terre cuite, décor peint à figures noiresParis, musée Rodin, Co.03123, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

088Danse de faune et nymphes près d’un amour sur son socleAvant 1870, copie d’après un motif antique, plume et encore brune sur papier vélin et sur papier cartonné beige, Paris, musée Rodin, D.00075, donation Rodin 1916

089 – 089bisPhotographe anonymeLa Bourrée dansée devant Rodin au château de Montal (2 vues)Vers 1895, épreuves sur papier albuminéParis, musée Rodin, Ph.012582 et Ph.12586, donation Rodin 1916

090Les Trois VertusEntre 1890 et 1899,plâtre, assemblage de trois épreuves du Jour, avec variantes et ajout de drapés, Paris, musée Rodin, S.01171, donation Rodin 1916

060Art indien, province du DeccanMiniature : Civa et Parvati, sa compagnexviiie siècleAquarelle et gouache sur papier, Paris, musée Rodin, D.07584, ancienne collection d’Auguste Rodin, donation Rodin 1916

061Photographe anonymePortrait de Dourga l’Hindoue1916, épreuve gélatino-argentique, annotée au revers : Meilleurs vœux pour 1916. DourgaParis, musée Rodin, Ph.06561, donation Rodin 1916

062Femme nue accroupie [Alda Moreno ?]Vers 1912, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01770, donation Rodin 1916

063Baigneuse accroupie sans brasVers 1885, plâtre, épreuve issue d’un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.03537, donation Rodin 1916

065Persée et Méduse1887Plâtre, assemblage original ? Paris, musée Rodin, S.02053, donation Rodin 1916Détaillé + photo Persée tenant la tête de Méduse de Benvenuto Cellini

066Homme nu de profil s’élançantVers 1880, plume et encore brune sur papier réglé crème,Paris, musée Rodin, D.00429, donation Rodin 1916

067MercureVers 1880, plume et encore noire sur papier vergé,Paris, musée Rodin, D.00432, donation Rodin 1916

091Jean Limet ou Stephen Haweis et Henry ColesTrois Bourgeois de Calais (en bronze) sur une sellette1903-1904, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.03260, donation Rodin 1916

092Jean Limet ou Stephen Haweis et Henry ColesTrois Bourgeois de Calais (en bronze) sur une sellette1903-1904, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.03259, donation Rodin 1916

093Jean Limet ou Stephen Haweis et Henry ColesTrois Bourgeois de Calais (en bronze) sur une sellette1903-1904, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.03258, donation Rodin 1916

095Romualdo Moscioni (1849-1925)Photographie d’un relief antique : Ménade dansantDeuxième moitié du xixe siècle,épreuve sur papier albuminéParis, musée Rodin, Ph.12813, donation Rodin 1916

096Photographe anonymePhotographie d’un décor architectural antique : Satyres et Ménade dansantDeuxième moitié du xixe siècle, épreuve sur papier albuminé,Paris, musée Rodin, Ph.09177, donation Rodin 1916

097Sculpteur anonyme françaisFragment de relief : femme drapéexviiie-xixe siècle,terre cuite, Paris, musée Rodin, Co.03000, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.21

098Grèce, BéotieDanseuse au tambourin, vêtue du chiton plissé et de l’himationVers 350 avant J.-C.,terre cuite, Paris, musée Rodin, Co.02532, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

Cat.Art romainPetite base honorifique à décor de Victoiresier siècle après J.-C.,marbre, Paris, musée Rodin, Co.01733, donation Rodin 1916Rodin possédait dans sa collection d’antiques plus de 300 objets en os, acquis entre 1893 et 1917, offrant un large répertoire mythologique. L’un deux, représentant une Ménade au tympanon (Co.03226), fut soclé dans l’atelier de Rodin sur un petit piédouche en marbre. Le sculpteur pouvait ainsi pleinement admirer le raffinement de l’œuvre élue dans un subtil jeu d’ombres et de lumières. Elle appartenait à l’important ensemble consacré au cortège dionysiaque, peuplé de ménades et de satyres dont Rodin pouvait étudier la multitude de détails : corps dansant sous des drapés volants, bras arrondis autour de la tête ou jambes croisées nourrissaient son imaginaire et le renvoyait à son thème favori de la danse. Le style de ces petits reliefs allait du plus raffiné au plus abrupt, selon la qualité de la taille de l’os. Les figures humaines pouvaient être schématisées offrant de nouveaux codes de représen-tation du corps. Rodin accédait ainsi à une forme d’art primitif qui séduisait déjà les plus jeunes sculpteurs de l’époque – Antoine Bourdelle s’en est-il inspiré pour la sculpture du Théâtre des Champs-Élysées (1910-1913) ?

100ÉgypteApplique de mobilier : Ménade au tympanonÉpoque romaine (27 avant J.-C.- 476 après-J.C.), os de bovidé (scapula),Paris, musée Rodin, Co.02170, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

100 bisÉgypteApplique de mobilier : Ménade Époque romaine (27 avant J.-C.- 476 après-J.C.), os de bovidé (humérus),Paris, musée Rodin, Co.02194, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

101ÉgypteApplique de mobilier : Ménade au tympanonÉpoque romaine (27 avant J.-C. – 476 après-J.C.), os de bovidé, Paris, musée Rodin, Co.03226, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

102Art romainAngle de sarcophage : Scène dionysiaque et Ménade dansantFin ii-iiie siècle après J.-C., marbre,Paris, musée Rodin, Co.00228, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

103Danseuse cambodgienneJuillet 1906, plume et encre brune sur papier à en-têteParis, musée Rodin, D.03825, donation Rodin 1916

104Femme nue dans le mouvement de ses voiles1890-1896, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.04287, donation Rodin 1916

105Femme de profil dansant [Danseuse javanaise ?]Vers 1889 ?, plume, encre et lavis d’encre, rehauts de gouache sur papier, Paris, musée Rodin, D.08892, donation Rodin 1916Le sujet, la technique et le style de ce dessin permettent de le rattacher au début de la période dite de transition, vers 1890. L’attitude de la danseuse, dont le corps est souligné de rehauts blancs, son mou-vement, rendu par les traits à la plume et le lavis d’encre qui l’environne, font penser à une danse extra-européenne. Il pourrait s’agir d’une danseuse javanaise comme celles que Rodin a pu voir à l’exposition universelle de 1889.

106Danseuse cambodgienne de face1906, crayon au graphite, rehauts de crayon noir, aquarelle et gouache sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.04427, donation Rodin 1916

109Mercure avec draperieVers 1900-1910 ?, plâtre et tissu enduit de plâtre, Paris, musée Rodin, S.03697, donation Rodin 1916Détaillé

110Eugène Druet (1867-1916)Loïe Fuller dansantAvant 1900, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.01444, donation Rodin 1916Loïe Fuller est une des rares danseuses à avoir accepté de danser devant les photographes, et non seulement de poser pour eux. Son art est fait d’un mouvement

continu qui assure les métamorphoses des motifs qu’elle crée avec son voile. Des séries de prises de vue décomposent ses mouvements et fixent ainsi les formes successives qu’elle prend, papillon, lys ou chauve-souris.

112Eugène Druet (1867-1916)Loïe Fuller dansantAvant 1900, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.01546, donation Rodin 1916

115Grande Grèce, Italie, Daunie, CanosaApplique de vase : Porteuse de coupeiiie siècle av. J.-C.,terre cuite moulée et peinte, Paris, musée Rodin, Co.06133, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

116René MoreauLoïe Fuller sous un voile. La Danse du feuNon daté, kallitypie,Paris, musée Rodin, Ph.01759, donation Rodin 1916

117Grèce, BéotiePéplophore (femme portant le péplos)Vers 450 av. J.-C., terre cuite moulée et peinte, Paris, musée Rodin, Co.02492, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

118Cathédrale de Chartres : Ange « au méridien », deux statues1900-1913, crayon au graphite sur papier réglé avec filets rouges, Paris, musée Rodin, D.06545 et D.06544, donation Rodin 1916Rodin séjourne à plusieurs reprises à Chartres, toujours émerveillé par l’architecture et le décor sculpté de la cathédrale. Dans Les Cathédrales de France, il décrit longuement l’ange tenant un cadran solaire, qu’il rappro-che à la fois des

statues grecques et des danseuses cambodgiennes : « Ange, tu es adorable de grâce, tu possèdes la ligne de souplesse, la ligne oblique balan-cée, presque de danse, équilibre […] qui parle d’enlace-ment et d’instabilité. »

119Arnold Genthe (1869-1942)Isadora DuncanVers 1916, épreuve aristotype, dédicacée au dos : A mon cher grand maître Rodin - avec adoration - Isadora, Paris, musée Rodin, Ph.01714, donation Rodin 1916

120Paul Berger (actif au début du xxe siècle) ?Isadora Duncan en tunique et sandalesNon daté, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.17093, donation Rodin 1916

121Femme drapée d’après Isadora DuncanVers 1911, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.02892, donation Rodin 1916

122Photographe anonymeCarmen Damedoz danse avec un châleVers 1898, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.02612, donation Rodin 1916Installée à Paris, la danseuse espagnole Carmen Damedoz est un des modèles de Rodin. Son activité de danseuse est surtout connue par des photographies, dont celles qu’elle envoie au sculpteur. Elle y apparaît vêtue d’un costume espagnol ou d’un châle dont elle utilise les couleurs, les drapés, les motifs pour leurs qualités graphiques.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.22

130Homme nu debout, les jambes croisées [Nijinski ?]Vers 1907, crayon au graphite sur papier vélin blanc, Paris, musée Rodin, D.02331, donation Rodin 1916

131bisÉgypteApplique de mobilier : Satyre portant une peau de panthèreEpoque romaine (27 avant J.-C.- 476 après-J.C.), os de bovidé (partie distale de tibia, face postérieure), Paris, musée Rodin, Co.02097, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

131Danseuse cambodgienne de face1906, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin,Paris, musée Rodin, D.04434, donation Rodin 1916

132ArtaudAdorée Villany en sphyngeVers 1913, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.01740, donation Rodin 1916

133Inde du SudPanneau sculpté : Divinité à l’arbre qui évoque Gangâ, déesse fluviale personnifiant le Gange, et divinité démoniaque (Civa ?)xviie – xviiie siècle, bois (teck), Paris, musée Rodin, Co.00108, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

134Inde du SudPanneau sculpté : Dourgâ, divinité guerrière, épouse de Civa, sous sa forme combattantexviie – xviiie siècle, bois (teck), Paris, musée Rodin, Co.00104, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste RodinAprès 1910, l’Égypte et l’Asie sont les dernières passions

de Rodin collection-neur. En 1914, le sculpteur achète « quinze sculptures bois et pierres de temples hindous » pour 10 000 F chez le marchand Léon Marseille à Paris. Ces deux panneaux sculptés viennent conforter ses recherches sur la figure humaine. Les contorsions des divinités indoues donnent à voir des corps presque disloqués et renou-vellent la vision classique donnée par les canons de la Grèce ou de la Renaissance.

135, 137, 138Victor Goloubew (1878-1945)Civa dansant, bronze de l’Inde du sud de Madras1911, épreuves gélatino-argentiqueParis, musée Rodin, Ph.16461, Ph.16472 et Ph.16478, donation Rodin 1916

140Stéphanie Ludwig (1871-1943)Ruth Saint Denis dans la pose du Yogi1908, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.01715, donation Rodin 1916

143Femme dansant torse nu : Ruth Saint DenisVers 1907, rayon au graphite sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.05693, donation Rodin 1916

144Femme dansant torse nu : Ruth Saint DenisVers 1907, crayon au graphite sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.05697, donation Rodin 1916Ces deux dessins appartiennent à une série de huit qui représentent tous la même femme, dansant, le buste nu, les bras plus ou moins écartés. Ils

présentent beaucoup de similarités avec la photographie de Ruth Saint Denis dans Le Yogi. La torsion du buste rend perceptible le mouvement tournant qu’elle effectue sans doute, sous les yeux de Rodin.

145Femme nue debout sur sa jambe gauche [Alda Moreno]Vers 1910-1913, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier filigrané,Paris, musée Rodin, D.01788, donation Rodin 1916

146Mouvement de danse AVers 1911, plâtre, épreuve recouverte d’un lait de plâtre,Paris, musée Rodin, S.03303, donation Rodin 1916

147Photographe anonymeCarmen Damedoz dansant avec une cigarette dans la boucheVers 1898 ?, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.03513, donation Rodin 1916

148Photographe anonymeCarmen Damedoz dansant, une cigarette à la boucheVers 1898, épreuve aristotype, Paris, musée Rodin, Ph.01562, donation Rodin 1916

150Assemblage : Le Rêve ou Le Baiser de l’angeVers 1899, plâtre, assemblage de l’ange de La Chute d’Icare et de La Douleur, maquette pour un marbre, Paris, musée Rodin, S.01861, donation Rodin 1916

151Assemblage : Le Jour portant un vieillardAprès 1900 ?, plâtreParis, musée Rodin, S.00690, donation Rodin 1916

123Grande Grèce, ItalieCratère en forme de cloche : Ménade entre deux éphèbes et satyre / scène de palestreVers 350 av. J.-C., terre cuite, décor peint à figures rouges,Paris, musée Rodin, Co.01380, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

124ArtaudAdorée VillanyVers 1913, épreuve gélatino-argentique,Paris, musée Rodin, Ph.01707, donation Rodin 1916

SECTION 4—

125Femme dansant. « Bourrée » Vers 1896, crayon au graphite sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.03811, donation Rodin 1916

128Nijinski ?1912, plâtre, épreuve réalisée en 1953Paris, musée Rodin, S.00890, donation Rodin 1916

129Dessin représentant Nijinski, réalisé sur une base sur laquelle est assemblé Le Jour1912 ?, crayon au graphite sur plâtre,Paris, musée Rodin, S.02783, donation Rodin 1916En 1912, Rodin assiste à la première représentation du ballet l’Après-midi d’un faune. Il est frappé par le jeu de Vaslav Nijinski, ses « gestes d’une animalité à demi-consciente ». Si le danseur est bien venu dans l’atelier du sculpteur, peu d’œuvres peuvent être lui rattachées avec certitude. Sur ce dessin, curieusement tracé sur une base en plâtre, le modèle est assez aisément identifiable par la ligne oblique tracée par les épaules, la position des bras et des jambes et l’inscription « faune ».

152Assemblage : Adolescent désespéré portant l’AubeNon daté. Exposé par Rodin en 1900, plâtre, Paris, musée Rodin, S.03455, donation Rodin 1916

153Étude pour ChâtimentsAvant 1906, plâtre, assemblage original de l’Homme qui court, d’une figure féminine et deux Petite Iris, Paris, musée Rodin, S.02121, donation Rodin 1916

157bisÉtude pour Châtiments Avant 1906, plâtre, assemblage lacunaire (manque les deux Petite Iris), avec traces de travail au plâtre frais,Paris, musée Rodin, S.02648, donation Rodin 1916

154Assemblage : Petite Ombre et Nu fémininAvant 1889 ?, plâtre,Paris, musée Rodin, S.02689, donation Rodin 1916

155Le Jongleur ou L’Acrobate1892-1895, plâtre enduit d’un agent démoulant, Paris, musée Rodin, S.03356, donation Rodin 1916Détaillé

156Assemblage : Figure debout, un pied posé sur un tertre (Le Guetteur ?) et Nu féminin ailéNon daté, plâtre, lait de plâtre et ajouts au crayon, Paris, musée Rodin, S.02666, donation Rodin 1916

157Assemblage : Petite Ombre portant le torse de la Douleur ou Démon emportant une femmeAvant 1889 ?, plâtre,Paris, musée Rodin, S.02575, donation Rodin 1916Ces assemblages sont réalisés avec des figures de mêmes proportions, placées de manière à ce qu’une figure masculine en porte

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.23

une autre, le plus souvent féminine. Le sculpteur combine les corps comme s’il s’agissait d’êtres vivants. Parfois, la même figure masculine porte deux figures féminines différentes, comme un danseur dont la « partenaire » chan-gerait de position. L’impression de grâce ou d’effort est com-parable à celle des portés réalisés par les couples de danseurs.

159Femme nue faisant le poirier1903-1905, crayon au graphite et gouache sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.04404, donation Rodin 1916

158Femme nue faisantle poirier. « Levers du soleil »1903-1905, crayon au graphite et aquarelle sur papier filigrané,Paris, musée Rodin, D.04408, donation Rodin 1916

160Femme nue faisant le poirier. « Coucher de soleil »1903-1905, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.04420, donation Rodin 1916Certains dessins portent des inscrip-tions qui, comme des métaphores, transposent le motif dans un autre registre, poétique et symbolique. Ces dessins, faits d’après Alda Moreno, représentant une femme dans une position proche de celle du Mouvement de danse C, appelée Femme faisant le poirier devient, par la grâce d’une inscription et du changement d’orien-tation de la figure, Coucher de soleil ou Lever du soleil.

161Main droite de Pierre et Jacques de Wissant1885-1886, plâtre, Paris, musée Rodin, S.00332, donation Rodin 1916

162Danseuse cambodgienne et bras1906, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin,Paris, musée Rodin, D.01632, donation Rodin 1916

163Moulage du bras droit plié, doigts écartés d’une danseuse [javanaise ?]Vers 1900, plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces d’après un original pris sur nature, Paris, musée Rodin, S.05168, donation Rodin 1916

164Moulage du bras gauche tendu, main relevée à angle droit d’une danseuse [javanaise ?]Vers 1900, plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces d’après un original pris sur nature,Paris, musée Rodin, S.06336, donation Rodin 1916Ces deux épreuves en plâtre, acquises par Rodin, sont les témoins de l’engouement suscités par la souplesse et les mouvements de bras singuliers des danseuses asiatiques venues se produire en Europe. Pour documenter ces pratiques et les diffuser, on réalise alors des moulages sur nature, en fabriquant un moule en plâtre directe-ment sur les bras des danseuses.

Cat.AnonymeMains de Loïe Fuller (quatre vues)Vers 1914, épreuves gélatino-argentiques,Paris, musée Rodin, Ph.01729, Ph.01730, Ph.01731, Ph.01732, donation Rodin 1916

SECTION 5—

169Femme nue faisant le « pont ». Souffle 1898-1902, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin (sens de lecture inversé, d’après l’nscription),Paris, musée Rodin, D.04953, donation Rodin 1916

170Homme nu faisant le « pont »Vers 1900, crayon au graphite et tâche d’aquarelle sur papier vélin crème,Paris, musée Rodin, D.00584, donation Rodin 1916Rodin dessine des hommes et des femmes dans des positions acro-batiques : équilibre sur une jambe, « pont » ... Cette dernière position, courante en gymnas-tique, consiste à former une arche en renversant son corps en arrière, seuls les mains et les pieds étant en contact avec le soL. Le registre lexical du terme renvoie à l’architec-ture et matérialise le lien qu’établit Rodin entre le corps et la construction dont l’équilibre repose sur des forces contraires.

171Femme nue assise sur les talons, renversée en arrière Non daté, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier vélin, Paris, musée Rodin, D.02342, donation Rodin 1916

172Danseuse de corde Vers 1900, crayon au graphite et aquarelle sur papier vélin crème, Paris, musée Rodin, D.04541, donation Rodin 1916

173Mouvement de danse E Vers 1911, plâtre enduit d’un agent démoulant, épreuve tirée d’un moule à pièces, Paris, musée Rodin, S.01054, donation Rodin 1916

174Trois Hommes nusVers 1880, crayon au graphite (trait et estompe) sur papier crème collé sur papier vergé, Paris, musée Rodin, D.00444, donation Rodin 1916

175Sculpteur anonymeLes Trois GrâcesCopie d’après le groupe original réalisé par Germain Pilon, pour le Tombeau du cœur du roi Henri II (1561-1566)xviiie-xixe siècle, terre-cuite (mode-lage), restaurations en plâtre, en particulier pour une tête, base en pierre, Paris, musée Rodin, Co.03200, donation Rodin 1916, ancienne collection d’Auguste Rodin

176Homme nu de profilVers 1880, crayon au graphite sur papier quadrillé, collé sur papier vergé, Paris, musée Rodin, D.00382, donation Rodin 1916

177Danse de la Mort Avant 1888, crayon au graphite, plume et encre noire sur papier réglé collé sur papier filigrané, Paris, musée Rodin, D.01986, donation Rodin 1916

178Assemblage : Torse de la Centauresse et Adolescent désespéré Vers 1890 ?, plâtreParis, musée Rodin, S.03367, donation Rodin 1916

179Deux lutteurs, Album de Villard de Honnecourt, architecte du xiiie siècle (pL. 28)Manuscrit publié en fac-similé, annoté par Jean-Baptiste Antoine Lassus,Paris, Imprimerie impériale, 1858Paris, bibliothèque du musée Rodin,inv. 4880, donation Rodin 1916

181Deux contreforts de la cathédrale de Beauvais (Oise) Entre 1906 et 1913 ?,crayon au graphite sur papier quadrillé,Paris, musée Rodin, D.06506 (Carnet 24, folio 2), donation Rodin 1916

181bisMouvement de danse B Vers 1911, plâtre, épreuve tirée d’un moule à pièces,Paris, musée Rodin, S.03286, donation Rodin 1916

180DanseVers 1880, crayon au graphite et lavis d’encre grise sur papier vélin, collé sur estampe, Paris, musée Rodin, D.05621, donation Rodin 1916

183Petite FaunesseAvant 1887, plâtre recouvert d’un agent démoulant, Paris, musée Rodin, S.02381, donation Rodin 1916

182Les Trois FaunessesAvant 1896, plâtre, assemblage de trois épreuves de la Petite Faunesse, Paris, musée Rodin, S.01163, donation Rodin 1916

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.24

Pour l’exposition Rodin et la danse, le musée met en avant une sélection de produits inspirée des Mouvements de danse de l’artiste.

REPRODUCTIONS DE SCULPTURES

Le musée Rodin édite des

reproductions des chefs

d’œuvres de Rodin, faites

de manière artisanale et

issues des moules originaux.

Coulées dans une résine

solide, nos reproductions

sont patinées à la main

par nos artisans pour leur

donner l’aspect du bronze,

du plâtre ou du marbre,

point d’orgue d’une restitution

fidèle.

Mouvement de danse AÉditeur : musée Rodin

H. 30 ; L. 7 ; P. 13 cm.

Poids : environ 2,5 kilos.

Fabriqué d’après les dimensions

et les moules originaux

Matière : résine patinée bronze

Prix : 319 €

NijinskiÉditeur : musée Rodin

H. 17,5 ; L. 9,9 ; P. 6,5 cm.

Poids : environ 1 kilo.

Fabriqué d’après les dimensions

et les moules originaux

Matière : résine patinée bronze

Prix : 305 €

MercureÉditeur : musée Rodin

H. 36,3 ; L. 38 ; P. 19,5 cm.

Poids : environ 4 kilos.

Fabriqué d’après les dimensions

et les moules originaux

Matière : résine patinée plâtre

Prix : 418 €

REPRODUCTIONS DE DESSINS

Le musée Rodin édite

des reproductions des dessins

de Rodin, fidèles aux

originaux :

— Estampillage manuel avec

tampon à sec «Musée Rodin»

— Impression du dessin sur

papier Arches 250 gr.

— Chaque dessin présenté

dans une élégante pochette

de couleur

— Imprimé et fabriqué à Paris

Chaque année, le musée édite

aussi une série exceptionnelle

de trois reproductions

de dessins inédits, en édition

limitée. Chaque planche

est numérotée au dos et

tamponnée à sec. La nouvelle

collection offrira nouveau

regard sur la recherche multiple

du sculpteur dans ce domaine

et permettra de découvrir

des dessins inédits, peu connus

par le public.

Danseuse cambodgienneÉditeur : musée Rodin

40 x 30 cm.

Impression papier arches 250 g

Fabriqué d’après

les dimensions originales

Prix : 29 €

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Page 25: musée Rodin dossier de presse 7 avril — 22 juillet · 2018. 4. 4. · musée rodin COMMUNIQUÉ DE PRESSE Rodin et la danse EXPOSITION DU 7 AVRIL AU 22 JUILLET 2018 MUSÉE RODIN

MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.25

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rendant hommage au travail

du sculpteur, disponibles

uniquement au musée

et sur titlee.fr. La série sur les

Mouvements de danse

s’insère dans le cadre de

l’exposition Rodin et la danse.« Lancée en 2009 par

Séverine Balanqueux, Titlee

propose une haute

fantaisie inspirée et délicate.

Entièrement fabriqués

à la main, en France, les bijoux

Titlee prennent vie sous

les mains de doreurs, soudeurs

ou émailleurs experts. » Cette

série de neufs Mouvements de danse fait partie des

dernières recherches de Rodin.

Passionné par le corps

féminin et par le mouvement,

le sculpteur se montrait

très intéressé par la danse

quand elle n’était pas

académique telle celles des

danseuses thaïlandaises,

ou les recherches de Loïe Fuller

et d’Isadora Duncan.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | P. 26

RODIN ET LA DANSE

Sous la direction

de Christine Lancestremère, commissaire de l’exposition

Préface de Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin

Avec des textes de Juliet

Bellow, Sophie Biass-Fabiani,

François Blanchetière,

Agnès Cascio, Bénédicte

Garnier, Alexandra Gerstein,

Christine Lancestremère,

Antoinette Le Normand-

Romain, Juliette Lévy

22 x 28,5 cm, 192 pages,

255 illustrations

Éditions du musée Rodin /

Hazan, 35 €

RODIN ET LA DANSE

Sommaire

Préface Catherine Chevillot

Le corps dansé Christine Lancestremère

ESSAIS

Journal du Comte Harry Kessler (extraits)

« Plus haut et plus loin ». Le dernier Rodin Antoinette Le Normand-

Romain

Arabesques, porte-à-faux et vol aérien dans les études de mouvements de RodinAlexandra Gerstein

Au-delà du mouvement : Auguste Rodin et les danseurs de son tempsJuliet Bellow

Une approche matérielle et technique des Mouvements de danse de RodinFrançois Blanchetière, Agnès

Cascio et Juliette Lévy

Danser/dessinerSophie Biass-Fabiani

CATALOGUE

1— Des études de mouvements de danse ?2— L’énergie d’investir l’espace3— Arts du mouvement, arts de la vie4— « Comme le corps parle plus loin que l’esprit ! »5— Le corps, une architecture vivante

ANNEXES

Bibliographie

Index des noms propres

et des titres d’œuvres

LE CATALOGUE DEL’EXPOSITION, UNE COÉDITION AVEC HAZAN

rodin

danse

etla

EAN : 978-2-7541-1451-6NUART : 73 5267 8Prix TTC France : 35.00 €

www.musee-rodin.frwww.editions-hazan.com

En première de couverture :Auguste Rodin, Mouvement de danse D, avec Tête de la femme slave1911 | Terre cuite, H. 35,3 ; L. 25 ; P. 15 cmParis, musée Rodin© Agence photographique du musée Rodin – Hervé Lewandowski

Couverture réalisée par Jean-Marc Barrier | Poem, d’après une conception graphique d’Intégral Ruedi Baur

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MUSÉE RODIN

MUSÉE RODIN

Entre 1903 et 1912, à l’heure où sa renommée est déjà

universelle, Rodin, fort de son expérience, élabore une série

de sculptures et de dessins d’une étonnante liberté,

connue sous le nom de Mouvements de danse. Cette série

constitue l’aboutissement d’une carrière artistique consacrée

à l’expression, la plus véridique et authentique possible, du

mouvement humain dans son infinie diversité. Le catalogue

retrace pas à pas la genèse de ce travail passionnant et

restitue le contexte de création si foisonnant qui n’a eu

de cesse d’inspirer Rodin. Au fil des pages se découvrent, et

se redécouvrent, les figures essentielles d’Isadora Duncan,

Loïe Fuller, Vaslav Nijinski, ou encore des danseuses

cambodgiennes. Sensible à la danse dans toutes ses

déclinaisons et variations, des plus populaires aux plus

audacieuses, Rodin a su donner vie et forme à des œuvres,

à la fois poétiques et puissantes, qui témoignent, plus que

jamais, de son génie visionnaire.

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | P. 27

VISUELS POUR LA PRESSE

ph.14908— Emile Sanremo, Rodin assis sur un banc, dessinant une danseuse cambodgienne, épreuve gélatinoargentique, H. 12 cm ; L. 17 cm, photographie © musée Rodin

d.04427— Auguste Rodin, Danseuse cambodgienne de face, crayon au graphite ; aquarelle ; gouache ; rehaut-crayon gras (noir) sur papier vélinH. 32,4 cm ; L. 24,8 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

d.00429— Auguste Rodin,Nu de profil s’élançant, encre brune sur papier réglé collé sur Maingot, vert, vers 1880, H. 14,8 cm ; L. 10,1 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

s.00890— Auguste Rodin,Nijinski, plâtre, 1912, H. 20 cm ; L. 10 cm ; P. 6 cm, © musée Rodin, ph. C. Baraja

d.00432— Auguste Rodin,Mercure, encre noire sur papier vergé, vers 1880,H. 11,2 cm ; L. 8,6 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

s.03697— Auguste Rodin, Mercure avec draperie, plâtre et tissus, H. 38,7 cm ; L. 38 cm ; P. 45 cm, © musée Rodin, ph. C. Baraja

d.03825— Auguste Rodin, Danseuse cambodgienne, encre brune sur papier à en-tête de l’hôtel de Marseille, Juillet 1906, H. 14,5 cm ; L. 11,4 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

ph.01546— Eugène Druet, Loïe Fuller dansant, épreuve gélatinoargentique, H. 40 cm ; L. 30 cm, © musée Rodin

CONTACT AGENCE HEYMANN ET RENOULT

ASSOCIÉES

Sarah Heymann

Laëtitia Bernigaud

T. +33 (0)1 44 61 76 76

l.bernigaud@

heymann-renoult.com

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | P. 28

d.04407— Auguste Rodin, Femme nue qui fait le poirier, crayon au graphite et aquarelle sur papier filigrané, vers 1900, H. 32,8 cm ; L. 25,1 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

d.05621— Auguste Rodin, Danse, crayon au graphite et lavis d’encre grise sur papier vélin collé sur une estampe, vers 1880, H. 9,6 cm ; L. 13,3 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

s.00357— Auguste Rodin, Assemblage : Deux mouvements de danse A, plâtre, 1911 ou après, H. 32 cm ; L. 13,6 cm ; P. 17 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

d.01770— Auguste Rodin, Femme nue accroupie, bras et jambes écartés, crayon au graphite et estompe sur papier filigrané, vers 1912, H. 24,1 cm ; L. 38,2 cm, © musée Rodin, ph. J. de Calan

s.03455— Auguste Rodin, Assemblage : Adolescent désespéré portant l’Aube, plâtre, avant 1889, H. 43,4 cm ; L. 12,5 cm ; P. 18 cm, © musée Rodin, ph. C. Baraja

s.01861— Auguste Rodin, Le Rêve ou Le Baiser de l’ange, plâtre, avant 1889, H. 22 cm ; L. 37,5 cm ; P. 17,3 cm, © musée Rodin, ph. C. Baraja

m.0681— Moules, plâtre enduit d’agent démoulant, 1911, © agence photographique du musée Rodin, ph. P. Hisbacq

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | P. 29

s.00118— Auguste Rodin, Mouvement de danse H, terre cuite,1911, H. 27 cm ; L. 9 cm ; P. 11,8 cm,© musée Rodin, ph. C. Baraja

s.03796— Auguste Rodin,Mouvement de danse B, avec Tête de la Femme slave, terre cuite, 1911,H. 33 cm ; L. 13 cm ; P. 11,8 cm,© agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.5491— Auguste Rodin, Mouvement de danse B+ (variante), terre cuite, vers 1911, H. 34,6 cm ; L. 9,4 cm ; P. 8,9 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.00225— Auguste Rodin,Mouvement de danse E, avec Tête de la Femme slave, terre cuite,1911, H. 37,5 cm ; L. 12,2 cm ; P. 26 cm© musée Rodin, ph. C. Baraja

s.01052— Auguste Rodin,Mouvement de danse I, avec Tête de la Femme slave, terre cuite, 1911, H. 23,5 cm ; L. 8 cm ; P. 12,5 cm© agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.03259— Auguste Rodin, Mouvement de danse C, plâtre enduit d’un agent démoulant,1911, H. 33,8 cm ; L. 19,5 cm ; P. 11,5 cm , © musée Rodin, ph. C. Baraja

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.30

s.05830— Auguste Rodin, Mouvement de danse C, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite, H. 35,3 cm ; L. 25 cm ; P. 15 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. P. Hisbacq

s.06362— Auguste Rodin, Mouvement de danse, terre cuite, H. 36,8 cm ; L. 14,6 cm ; P. 5,9 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.06662— Auguste Rodin, Mouvement de danse I+, avec Tête de la Femme slave (variante), 1911, terre cuite, H. 26 cm ; L. 9,8 cm ; P. 17 cm, © musée Rodin, ph. C. Baraja

s.05831— Auguste Rodin, Mouvement de danse F, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite, ocre, estampage, H. 26,5 cm ; L. 29 cm ; P. 14,7 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.05492— Auguste Rodin, Mouvement de danse A, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite, H. 29,2 cm ; L. 7,9 cm ; P. 14,8 cm, © agence photographique du musée Rodin, ph. J. Manoukian

s.05493— Auguste Rodin, Mouvement de danse D, avec Tête de la Femme slave, 1911, terre cuite, H. 35,3 cm ; L. 25 cm ; P. 15 cm,© musée Rodin, ph. C. Baraja

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.31

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p. 32

CCR, MÉCÈNE DE LA SAISON 2018 Dans la continuité de sa démarche RSE et dans le cadre de son mécénat culturel, le Groupe CCR s’engage en 2018 auprès du Musée Rodin.

Ce soutien contribuera ainsi à la restauration des œuvres mais aus-

si au développement d’expositions et de programmes culturels.

L’exposition temporaire Rodin et la danse met en exergue l’équi-

libre, la souplesse et l’analyse : des qualités qui s’appliquent tant à

l’art qu’à la réassurance !

« Nous sommes heureux de soutenir cette exposition et de mar-quer ainsi notre attachement à l’art et à son accessibilité au plus grand nombre. »

Pierre Blayau

Président

CCR, groupe de réassurance détenu par l’Etat français, fait partie

des 30 premiers acteurs internationaux de la réassurance. CCR pro-

pose au marché français, dans le cadre du dispositif « Cat Nat » et

dans l’intérêt général, des couvertures de réassurance contre les

catastrophes naturelles. Ses travaux de modélisation scientifique

apportent aux différents acteurs l’expertise nécessaire à la préven-

tion des risques extrêmes. Sa filiale, CCR Re propose des solutions

innovantes de réassurance à l’international. Ses équipes d’experts

apportent des réponses rapides et adaptées aux spécificités des

marchés et à leurs enjeux.

CONTACT Responsable de la communicationdu groupe CCR

Isabelle Delval

[email protected]

T. +33 (0)1 44 35 37 01

ccr.fr

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MUSÉE RODIN | RODIN ET LA DANSE | Dossier de presse | p.33

RODIN ET LA DANSE du 7 avril au 22 juillet 2018

AUDIOGUIDE

en français 6 €

par le commissaire de

l’exposition

VISITES GUIDÉES

en français et anglais

VISITES EN FAMILLE

durant les vacances scolaires

de la zone C à 15 h

VISITES PUBLICS SCOLAIRES

(enseignants munis d’un pass

education) handicap,

champ social et formations

musee-rodin.fr

PROGRAMME CULTUREL

DIMANCHE 13 MAI

de 15 h à 17 h

Atelier dans le jardin du musée

Rodin avec le Ballet royal du

Cambodge. Venez dessiner les

danseuses du ballet royal du

Cambodge comme Rodin.

VENDREDI 25 MAI

Journée d’étude

« Entrez dans la danse »

DIMANCHE 3 JUIN

de 14 h 30 à 17 h 30

Orbes, installation choré-

graphique de Jordi Gali

en partenariat

avec la Briqueterie –

CDCN du Val de Marne

MUSEE RODIN DE PARIS 77 rue de Varenne

75 007 Paris

T. +33 (0)1 44 18 61 10

HORAIRES

ouvert tous les jours

de 10 h à 18 h

fermé le lundi

TARIFS

accès aux collections permanentes, au jardin de sculptures et à l’expositionPlein 10 €

Réduit 7 €

Billet jardin de sculpturesPlein 4 €

Réduit 2 €

RÉSERVATIONS GROUPEST. +33 (0)1 44 18 61 24

PROGRAMME & BILLETTERIEmusee-rodin.fr

BOUTIQUE DU MUSÉE boutique.musee-rodin.fr

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