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L’information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris N°36 Oct. - Nov. Déc. 2016 Prix : 20 € au cœur de tous les projets Thierry Breton, industriel de l'année Panhard - Sogaris - Val d'Oise réunis Cergy 3 Fontaines : coup de neuf L'Essec, pionnier à Rabat Mutualisation et digitalisation

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L’information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris

N°36Oct. - Nov. Déc. 2016 Prix : 20 €

au cœur de tous les projets

Thierry Breton, industriel de l'année Panhard - Sogaris - Val d'Oise réunisCergy 3 Fontaines : coup de neufL'Essec, pionnier à Rabat

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 3

ÉDITO

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La concurrence n’est pas déloyale

En dépit du coup de tonnerre déclenché par l’élection de Donald Trump aux USA et de la redistribution inattendue des cartes de la droite en France, les candidats à l’élection présidentielle ne proposent toujours aucune réflexion profonde sur les changements de «  business models  » que subit notre éco-nomie. À commencer par notre futur-ex Président lui-même qui a raté sa reforme du code du travail et son « quinquennat », osons le dire, au point de transformer cinq de ses ministres en candidats à sa propre succes-sion ! Avant de jeter l’éponge pour dire qu’il n’y va pas…

Mutualisation, ubérisationPourtant… en Île-de-France, les commu-nautés de communes s’assemblent, cinq départements s’unissent pour créer l’Axe Seine, les ETI se fédèrent, les PME1 se lancent dans la transformation numérique et les jeunes générations ne travaillent plus qu’en réseaux dans les entreprises. Surtout dans les start-up et dans la French Tech où les notions de « lieu et de temps de travail » sont revues en profondeur.Le numérique, devenu « industrie digitale », a transformé tous les modèles économiques. En attendant, mutualisation et autres « ubéri-sations » sont en marche pour pallier le choc de la désindustrialisation.

Les vents très concurrentiels qui « menacent » les emplois des pilotes et collaborateurs dans toutes les strates de la compagnie prouvent encore et toujours que le client est roi. Franck Terner2, nouveau dg d‘Air France, va co-piloter la compagnie française aux côtés de Jean-Marc Janaillac qui cumule les fonc-tions de pdg à la fois d’Air France-KLM et d’Air France. Bon courage à eux !

Tiens bon la barre … hisse la haut !L’édito du précédent numéro s’intitu-lait «  Sous l’eau  », en apostrophe à notre président et à sa politique économique qui met chefs d’entreprises et collectivités locales sur la paille… Cela a aussi été le cas pour notre agence éditrice de « La Lettre de l’Entreprise » qui a bien failli couler en juillet 2016.Victime du marché publicitaire en berne, nous avons été « sous l’eau » toute l’année 2016… L’année 2017 s’annonçant sous de meilleurs auspices, nous avons plus que jamais besoin de votre soutien pour que vive votre Lettre de l’Entreprise. Merci au Conseil départemental du Val d’Oise, au CEEVO et à la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise pour leur soutien publicitaire depuis la création du magazine en 2007. Tiens bon la barre … hisse la haut ! Nous invi-tons nos annonceurs historiques du secteur privé et nos nouveaux lecteurs du digital à les rejoindre… En vous rappelant que la LdE, c’est aussi 11 000 contacts qualifiés à chaque numéro.

> Béatrice Monomakhoff [email protected]

www.lalettredelentreprise.comwww.facebook.com/lalettredelentreprise

twitter : @lalettredelentr

Dur, dur mais réaliste« L’usine de demain ne doit pas forcément être une usine qui emploie mais une usine qui produit » ... « Le but de l’économie est bien de préparer les emplois de demain et non de préserver ceux d’aujourd’hui » scan-dait l’économiste Jean-Marc Daniel à un parterre d’entrepreneurs. Un mur sépare nos politiques empêtrés dans la dette publique des jeunes créateurs et animateurs de start-up qui, eux, n’ont pas peur des robots et ne jugent pas la concur-rence « déloyale ».« Si vous ne vous vous intéressez pas à votre client, on vous le pique, normal ! » n’hésite à rappeler le DG de Dassault Systems.

Industrialisation… de servicesEnnemi déclaré de la dette publique, Thierry Breton, ex-ministre de l’Economie et pdg d’Atos, vient de recevoir le grand prix des 7e Assises de l’Industrie du magazine Usine Nouvelle pour la vitalité de son groupe : tout un symbole ... car Usine Nouvelle, rendons-lui cette grâce, est un des rares confrères qui parle encore d’industrie, et c’est bien à une méga SSII qu’il remet son prix 2016 ! « Nous sommes la plus vieille entreprise de services en France, aujourd’hui entreprise industrielle des données avec 300 millions € investis en R&D  » a rappelé Thierry Breton lors de la réception de son prix.

Bon courage Franck Terner !Pas de mutualisation, mais un changement d’équipe à Air France pour lutter contre une concurrence qui plombe l’avenir de la compagnie française depuis plusieurs années et met en péril le bassin d’emploi autour de Roissy.

1- Baromètre Eurosearch et associés : 37% des PME-ETI indiquent leur souhait de transformation numérique dans les 12 mois à venir pour contrer l’émergence de nouveaux concurrents, l’arrivée de produits innovants et la crainte d’ubérisation de leurs services. 2- Ex pdg d’AFI KLM : Air France Industries.

SOMMAIRE

Invité4 L’Essec pionnier à Rabat

Tendances5 Cergy 3 Fontaines Top départ d’une vraie rénovation

Bienvenue à6 GSE, Nedap et VOT7 monAlbumPhoto.fr s’agrandit8 Guegan : Numérique et savoir faire

Dossier9 Mutualisation et digitalisation, au cœur de tous les projets Atos, industriel de l’année10 La gouvernance du Big Data12-13 La peur du futur14-15 Panhard-Sogaris-Val d’Oise : même combat !

services16-17 Un business essentiel

18 Carnet d’adresses

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 4

INVITÉ

L’ESSEC pionnier à Rabat

Dans le cadre de sa stratégie de déploiement multipôle, l’Essec a choisi de s’implanter au Maroc. Après la création d’un campus à Singapour, (cf. LdE n°34) l’Essec lance le campus Essec Afrique Atlantique, entre Rabat et Kenitra, dans une zone en pleine expansion (Cité Technopolis, Parc d’Atlantic free zone, passage du TGV). Ce campus, qui sera pleinement opérationnel à la rentrée 2017, accueillera le “Global BBA” de l’Essec (cf. détails en Exclu web), programme de formation déjà dispensé à Cergy et à Singa-pour.

« Le campus de Rabat doit devenir un hub économique et culturel rayonnant sur l’en-semble du Maroc et sur le continent afri-cain, estime Thierry Sibieude, professeur à l’Essec, titulaire de la chaire d’Entrepreunariat social et directeur général du campus Essec Afrique-Atlantique. Le Maroc devient un véri-table trait d’union entre l’Europe et l’Afrique. L‘Essec peut devenir ” la” business school de référence du continent africain. L’Afrique est le foyer de la croissance mondiale des 15 prochaines années. Le continent a besoin de

Après Singapour en 2015, l’Essec Business School installe un nou-veau campus au Maroc, à Rabat, l’occasion d’accompagner la dynamique marocaine qui devient un hub continental pour l’ensei-gnement supérieur. Pour Thierry Sibieude, son directeur, l’objectif est clair : former des cadres opé-rationnels, de très bon niveau et créateurs de richesses.

former de nombreux managers et entrepre-neurs pour relever les grands défis liés à :

• l’urbanisation,

• l’accélération de la santé pour tous,

• le développement des infrastructures,

• le passage d’une économie agricole à une économie industrielle,

• en bref le passage du PIB de 14 % à 23 %, créant ainsi 500 000 emplois dans les 5 ans, selon le programme d’accélé-ration industrielle du gouvernement.

L’Essec a non seulement toute sa place pour accompagner cette croissance mais aussi

un devoir d’engagement » conclut Thierry Sibieude, très déterminé.

Les étudiants du Global BBA qui suivront leur scolarité à Rabat sont recrutés selon les mêmes modalités que pour les campus de Cergy ou de Singapour. Les titulaires d’un baccalauréat français passent le concours Sésame et les titulaires d’un diplôme de fin d’études supérieures suivent la procédure de sélection internationale sur dossier et entre-tiens déjà existante.

même programme qu'en franceAu moment de la constitution de leur dossier ou lors de leur examen, les futurs étudiants formuleront leurs préférences entre les campus proposés. Ceux qui auront choisi le Maroc suivront leurs cours sur le campus de Rabat. Puis, dès la 2e année, ils pourront partir en mobilité sur l’un des campus de leur choix, dont celui de Cergy. Des périodes de stage sont également prévues, au Maroc ou à l’international, ainsi que des échanges académiques, chez l’un des partenaires du Global BBA. Le programme pédagogique est donc le même qu’en France, avec une spécificité forte  : chaque discipline ensei-gnée fait intervenir un professeur français et un professionnel marocain du secteur. C’est le gage d’un enseignement de haut niveau et multiculturel.

Une toute première promotion d’une quin-zaine d’étudiants admis a déjà fait sa rentrée, le 15 septembre 2016, dans les locaux de l’Université Internationale de Rabat. 

Le campus Essec Afrique-Atlantique de Rabat devrait être prêt en avril-mai 2017  ; il pourra accueillir 480 étudiants, avec les équipements les plus modernes. 80 places seront proposées en résidences universi-taires.

«  En parallèle du lancement de ce programme, l’Essec veut aussi favoriser la création d’écosystèmes d’entrepreneuriats pour donner aux acteurs locaux les moyens de renforcer leur dynamisme. C’est un enjeu auquel notre institution est particulièrement sensible » ajoute Thierry Sibieude.

Bonne chance, monsieur le Directeur !> Béatrice Monomakhoff

En ExcluWeb : The Global BBA de l'Essec Business School à lire sur lalettredelentreprise.com

Thierry Sibieude directeur Essec Afrique Atlantique.

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 5

TENDANCES

Cergy 3 Fontaines Top départ d’une vraie rénovation

On l’attendait depuis longtemps, cette rénovation ! Idéalement situé sur la dalle de Cergy-Pontoise, le Centre commercial des 3 Fontaines géré par le groupe Hammerson n’avait pas été rénové depuis 1996. Confortablement placé dans le top 15 des centres commerciaux français, avec ses 13 millions de visiteurs, un coup de neuf était indispensable.

Les habitants du Val d’Oise, de Cergy-Pontoise ou des environs sont tous passés au moins une fois au Centre commercial des 3 Fontaines. Ce mastodonte de 64 000 m2 doté d’une FNAC et d’un Auchan, en plein centre ville, agit comme un aimant, pour remplir son caddy, acheter le dernier iPhone et/ou Goncourt ou une paire de baskets… Et pourtant, la banlieue, qui a l’un des plus forts taux d’équipement au m2 d’Île-de-France, offre plusieurs centres commerciaux, plus ré-cents, plus aérés, plus contemporains, avec parkings immenses, restaurations diverses et nouveaux services.

1- Sarah Zeroualli était à la tête des 3 Fontaines depuis 7 ans. Directrice d’Italie Deux depuis août 2016, elle accompagnera le centre du 13e arrondissement et orchestrera notamment la réou-verture, fin 2017, de la salle mythique du "Grand Ecran" en un lieu de spectacles et de divertissements exploité par Juste pour Rire, 1er groupe mondial de l’humour.

Karl Tailleux, directeur du centre Cergy 3 Fontaines

retrouver 18 millions de visiteursCes mêmes offres seront les piliers de la rénovation des 16 000 m2 supplémen-taires des 3  Fontaines qui vont accueillir à terme 60 nouvelles enseignes, douze res-taurants et 500 places de stationnement supplémentaires.Ces deux points clés, mis à niveau, renfor-ceront la «  force d’attraction native  » des 3 Fontaines et devraient séduire une nou-velle clientèle et de nouvelles marques clés. Car les chiffres sont là  : en 6 ans, malgré quelques nouvelles enseignes et des promo-tions renouvelées, la fréquentation est pas-sée de 18 à 13 millions de visiteurs.

casser la dalleQue peut-on reprocher aux 3 Fontaines ? > son côté vieillot, qui vient d’être sérieuse-

ment (21 millions d’€  !) rafraîchi par une rénovation des lieux de circulation avec ”fontaine” en verre, digitale bleue intri-gante, mise en valeur de la verrière et des espaces de repos avec végétaux et un sol tout neuf.

> l’absence d’une offre de restauration et bar qui fait qu’on limite à l’essen-tiel sa visite au Centre commercial des 3 Fontaines … d’où un ajout de services pour une visite plus agréable :

• l’accueil qui informe le visiteur « perdu ».

• ”l’ilôt marmot” qui permet de détendre les enfants, sous la surveil-lance de leurs parents.

• des services numériques (wifi gratuit et appli) pour attirer une clientèle plus jeune. Souhaitons aux 3 Fontaines le succès de Starbucks qui a su attirer les étudiants avec son wifi gratuit (malgré des produits horriblement chers) !

> ce que l’on aura du mal à changer, comme à Cergy-Centre, c’est la position cen-trale, encastrée, comme toutes les villes nouvelles, dans un blockhaus de béton et de dalles quasi-indestructibles. Donc le centre des 3 Fontaines fait son pos-sible, contourne, biaise, décore, propose … mais on peut difficilement « Casser la dalle ».

Faire entrer les tendancesEt le défi est d’autant plus complexe que des recours judiciaires retardent l’extension des 16 000 m2. C’est la mission à laquelle s’est attelé Karl Tailleux, (succédant à Sarah Zeroualli1), directeur du centre depuis août 2016, après avoir dirigé le centre commer-cial des Docks Vauban, au Havre de 2012 à 2015 et effectué un passage rapide au centre O’Parinor d’Aulnay. Cette phase d’ex-tension, annoncée pour 2018, et qui sera finalisée en 2019, va redonner du souffle à ce centre commercial avec un véritable pôle de restauration et le réaménagement de 500 places de parking. De quoi attirer une nou-velle clientèle aux 3 fontaines dont beaucoup envient la situation.En attendant, Karl Tailleux accueille déjà de nouvelles enseignes  : Kilo Shop, une chaîne de magasins de vente au détail de vêtements d'occasion au kilo propose des milliers de vêtements et accessoires vintage tels des Levi's 501 de 700 g à 14 €, des four-rures véritables de 1,5 kg à 45 €… Et M·A·C Cosmetics, la nouvelle star canadienne des addict du maquillage ouvre sa boutique dès le 19 novembre, just before Noël. 

> Béatrice Monomakhoff

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 6

BIENVENUE À

Vous implantez, créez ou développez votre activité dans le Val d’Oise ou à proximité (60, 78 ou 93) ? Contactez La Lettre de l'Entreprise : [email protected], tél. : 01 30 36 00 27 ou mob. : 06 03 92 05 94. Nous publierons l’information susceptible d’intéresser les entreprises et les décideurs économiques à qui s’adresse La lettre de l’Entreprise.

Nouvelles entreprises

éragnyNedap sur le podium chez DecathlonDecathlon a retenu la solution RF/RFID hybride de la société Nedap pour installer la RFID (puces radio-émettrices) dans ses magasins de Croatie. Pour Decathlon, la généralisation de la RFID consiste avant tout à améliorer la précision de la gestion des stocks afin d’en éviter les ruptures. C’est le 15ème pays dans lequel Nedap installe pour Decathlon ce type d’équipement, après 12 autres pays européens, plus la Russie et la Chine, soit 415 magasins.

et Alain Sot) et s’est installée à Éragny (95) en 2009. Nedap France commercialise les pro-duits développés par Nedap NV (Pays-Bas) en y ajoutant l’expertise de ses équipes, soit 95 personnes pour un CA de 25 M€. > Alain Mayor

RoissyV.O.T.Sécurisation par l’image et la donnéeDans un contexte concurrentiel farouche, V.O.T. mise sur son savoir-faire et sa réactivité pour conquérir de nouveaux marchés.

V.O.T. est un intégrateur de solutions de télécommunication et de sécurité pour les entreprises et les collectivités locales. Créée il y a une quarantaine d’années, cette pme, dirigée par Frédérik Godin depuis 1991, est désormais sur la plate-forme aéroportuaire de Roissy, résolument tournée vers les solutions innovantes dans les domaines des réseaux et télécoms, de la vidéo-protection et de la sécurité.

Ses dernières réalisations parlent d’elles-mêmes. V.O.T. a complètement équipé les locaux du traiteur Arom&Saveurs dans la nouvelle ZAC des Épineaux de Frépillon  : mise en œuvre de systèmes et solutions novatrices dans le cadre d’une prestation globale pour l’implantation du réseau téléphonique et portier, la sécurité de l’entreprise, alarme, contrôle d’accès, anti-intrusion, vidéo protection et couverture WiFi.

Autre référence majeure  : la gestion centralisée autour de Roissy de l’ensemble de la sécurité d’une plate-forme logistique multisite de plus de 220 000 m2 (pont radio sur 4 km, 400 caméras, sécurisation OEA – opérateur économique agréé).

V.O.T. accompagne plus de 2 500 entreprises et collectivités locales, dans toute la France, avec 14 salariés et un CA 2015 de 3 M€.

Pour l’avenir, V.O.T. se positionne comme un acteur majeur de la sécurisation par l’image et la donnée. L’entreprise renforce d’ores et déjà ses positions avec la signature de nou-veaux contrats. > Pierre Seisson

Saint-Ouen-l’AumôneGSEL’Idéa’Vert Galant, un village d’entrepreneursSitué en lisière des parcs d’activités du Vert Galant et d’Épluches à Saint-Ouen-l’Aumône (95), l’Idéa’park offre aux artisans et TPE des espaces professionnels neufs adaptés à leurs besoins. Idéa’park est composé de 13 cellules de 80 à 360 m2

jumelables, soit une surface totale de 2 654 m2. Les cellules sont proposées à la location ou à l’achat et bénéficient d’une grande souplesse d’adaptation pour leur aménagement intérieur, atelier en RdC, bureaux en mezzanine. Les possibilités sont multiples. Un concept qui a fait ses preuves et s’avère très recherché aujourd’hui.

Cette longue coopération avec Decathlon est due au fait que ces systèmes standards, gérés à distance et communicants, sont conçus pour une exploitation simple en magasin : vite opérationnels, ils augmentent rapidement la performance du point de vente, en facilitant les opérations d’inventaire, de recherche, d’encaissement et de traitement de l’antivol. 

Nedap (N.V. Nederlandsche Apparaten-fabriek) est une société néerlandaise, qui conçoit depuis plus de 30 ans des systèmes électroniques « gestion et sécurité » pour des milliers de clients dans le monde entier.

Nedap, depuis la création de son produit d’origine, une solution de vote électro-nique, propose des systèmes pour les commerces (l'antivol, sécurité et gestion des stocks), la sûreté-gestion des accès (banques, plateformes pétrolières, grandes administrations…), la biométrie, le contrôle informatique (bibliothèques, parkings …).

Nedap France a été fondée en 1997 par l’équipe dirigeante actuelle (Cornelis Paijens

L’Idéa’park est une réalisation du groupe GSE, un des leaders de la conception, construction et rénovation d’immobilier d’entreprise, notamment des bâtiments à usage professionnel clés en mains, plates-formes logistiques, unité de production, bureaux, sièges sociaux et centres commerciaux. Créée en 1976 par Michel et Jean-Pierre Hugues, GSE se démarque par son implication dans la création de valeur en proposant des garanties contractuelles sur le prix, les délais de réalisation et les engagements de résultat. Dès les années 80, GSE accélère son développement, dynamisée par la confiance que lui accordent de grands comptes tels qu’Auchan ou Danone. Puis, la décennie suivante, l’entreprise participe au lancement de nombreux programmes de parcs logistiques en Europe aux côtés de développeurs comme Gazeley et Prologis. Dès les années 2000, une série de rachats d’entreprises, une croissance externe et organique font naître un groupe aux compétences multiples qui compte dorénavant 15 agences en France et 7 en Europe et en Chine. GSE emploie 335 salariés pour un CA 2015 de 360 M€ dont 30 % à l’export.

L’Idéa’park du Parc Vert Galant est livrable dès maintenant. > Pierre Seisson

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BIENVENUE À

monAlbumPhoto.frajoute « des pages » à son histoire !

monAlbumPhoto.fr a doublé la surface de ses locaux (5 000 m2) à Nanteuil-le-Haudouin (Oise) employant aujourd’hui 100 personnes. La filiale de M6, devenue leader du secteur, poursuit sa croissance sous l’œil attentif de ses créateurs : Pierre-Antoine et Alexandre Bataille.

Il est loin, le temps de nos charmants albums de famille avec photos carrées à bords dentelés qui se décollaient ou s’échappaient des petits coins translucides qu’on léchait soigneusement. Le numérique est passé par là  : appareils photos, smartphones. Depuis 2004, monAlbumPhoto.fr propose la fabrica-tion numérisée, automatique et sur mesure de votre album auquel s’ajoutent désor-mais de nombreux articles personnalisables : calendriers, posters, mugs, coques de smartphones, bougies…

Aujourd’hui, monAlbumPhoto.fr, leader du livre photo en France et filiale, depuis 2010, du Groupe M6, double sa surface et sa capacité de production, passant de 2 500 à 5 000 m², à Nanteuil-le-Haudouin, dans l’Oise, département auquel la société est attachée depuis sa création et l’installation de son site de production.

Nicolas de Tavernost, président du directoire du Groupe M6, Lionel Cler, directeur général de monAlbumPhoto.fr et Eric d’Hotelans, président directeur général de Ventadis entre autres, ont pris la parole à la céré-monie… presque familiale qui s’est déroulée le 22  septembre 2016 pour inaugurer le doublement des locaux.

L’histoire de la famille Bataille est de celles qu’on aime à raconter (cf. LdE n° 24 sur www.lalettredelentreprise.com).

Le grand-père Bataille, agriculteur, invente du matériel agricole, puis des pelles hydrau-liques, qui deviennent Poclain  ! Le père fait passer l’entreprise Poclain de 100 à … 13 000 personnes et transmet le relais à son fils. La jeune génération Bataille, après des voyages aux USA et au Japon, lance monAl-bumPhoto.fr, pour la création d'albums de photos en ligne. Le client envoie ses photos, avec ses souhaits, et monAlbumPhoto.fr et ses cent collaborateurs font tout le reste !

Nos jeunes créateurs, Pierre-Antoine et Alexandre Bataille, ont confié la croissance

de leur société à Ventadis, filiale de vente à distance du groupe M6, qui possède déjà « Mistergooddeal », « M6 Boutique », « L’in-vité des marques ».

« Nous cherchions comment faire de la publi-cité, notamment à la télévision  », explique Alexandre Bataille. « M6 s’est montrée très intéressée, au point d’acheter carrément notre pme pour développer de nouveaux services d'e-commerce  ». «  Nous avons gardé notre autonomie dans nos trois métiers principaux : le marketing, l'informatique, avec notre logiciel de création d'album et l'impri-merie », ajoute Pierre-Antoine Bataille.

«  monAlbumPhoto.fr était le moyen de nous développer en dehors de la publicité. Ventadis est l’entreprise du Groupe M6 qui a le plus fort taux de croissance. Depuis ce rachat, nous avons fait la promotion des

Nicolas de Tavernost, président du directoire du Groupe M6, chargé des ventes de monAlbumPhoto.fr, au premier plan, à droite.

produits sur nos antennes. monalbumphoto.fr est passé de quelques milliers d’albums photo par an à 1,2 million », a déclaré Eric d’Hotelans.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise (17 millions d’€) a été multiplié par 7 en 5 ans. L’activité s’appuie sur un tissu de partenaires indus-triels locaux. On espère qu’elle continuera d’être créatrice de nombreux emplois dans le territoire.

> Béatrice Monomakhoff

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 8

DOSSIER

Numérique et social : la martingale !

Mélange des générationsSur cette lancée, les Guegan innovent : portes signalétiques lumineuses, panneaux décoratifs qui drainent l’eau, et maintenant pièces d’exception en matériaux de synthèse et résine. Qualité, innovation et bouche-à-oreille : les Guegan embauchent.Non contents de maintenir leur entreprise à la pointe de la technologie, ils placent l’hu-main au cœur de l’entreprise. Confiance et

Voilà une aventure qui réjouirait Arnaud Montebourg, champion du made in France ! D’abord parce que cette belle histoire utilise une matière première renouvelable et cha-leureuse : le bois. Ensuite parce que Jean-François Guegan et Véronique Doullé, frère et sœur, artisans menuisiers à Bobigny, viennent d’obtenir le prix national « Stars & Métiers », décerné par les chambres de Métiers et de l’Artisanat et les Banques Populaires. Enfin, c’est une entreprise familiale de «  troisième génération  », Jean-François Guegan et sa sœur Véronique Doullé ayant repris l’affaire. Leur grand-père était sabotier et leur père menuisier. Jean-François apprend ce mé-tier avec les Compagnons de l’entreprise, Véronique tient la comptabilité aux côtés de sa mère. En 1989, les voilà à la tête de l’affaire familiale, les Établissements Guegan. Le frère et la sœur, artisans mais pas figés dans la tradition, anticipent l’avènement du numérique, s’équipent de machines ad hoc et emménagent dans 3 500 m2 à Bobigny. Numérique plus savoir faire des Compagnons, le résultat est immédiat, en productivité, sécurité et créativité.Arnaud M. se féliciterait aussi que les “grandes administrations” fassent appel aux Guegan  : aménagements haut de gamme et mobilier sur-mesure pour les établis-sements de santé (Hôpital Américain, de Créteil …), mairie de Paris, RATP, aéroports de Paris, Assemblée nationale, ministère des Finances, Pavillon français à l’expo uni-verselle de Shanghaï 2012, EDF, le CNES (Centre national d’études spatiales)…

écoute priment pour renforcer l’épanouisse-ment et la motivation des équipes. Les diri-geants font évoluer les carrières et proposent aménagements de poste et reconversions... Un chargé d’affaires devient responsable informatique et deux Compagnons poseurs dirigent des machines numériques pour l’un, et l’atelier résine pour l’autre. Ces principes de management se sont révélés essentiels. « On comprend bien que travailler le bois de-puis un ordinateur ait pu inquiéter les aînés » expliquent le frère et la sœur. Le mélange des générations a facilité la transition : les jeunes, à l’aise avec le numérique, épaulent les com-pagnons plus expérimentés qui, en retour, transmettent le savoir-faire artisanal. C’est cette conviction qui a séduit le jury Stars & Métiers pour leur décerner le prix du

management des ressources humaines le 13 décembre à la Salle Gaveau, à Paris, lors d’un événement qui célèbrera également le dixième anniversaire du prix. On peut peut-être inviter Arnaud Monte-bourg ?

> Béatrice Monomakhoff

En ExcluWeb : Stars et métiers : l'excellence artisanale, à lire sur lalettredelentreprise.com

Oui, on peut en France travail-ler le bois depuis 3 générations, avec le sens de l’innovation, le souci du social et fournir les plus grands noms ! C’est la saga des Établissements Guegan à Bobigny !

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 9

DOSSIER

Mutualisation et Digitalisationau cœur de tous les projets

Si le règne de la digitalisation est une chance pour la France, ses start-up, ses ingénieurs et sa créativité, elle est aussi source de peur (cf. étude Dell p 12-13) pour les entreprises qui vivent la désindustrialisation, voire l’ubéri-sation de leurs métiers, qui se fait souvent au détriment de grands noms de l‘industrie. Ne s’en sortent que celles qui empruntent la voie de l’innovation. Quant au secteur public, sa planche de salut passe par la mutualisation… en attendant les moyens !

Planète connectée, usine digitale 4.0, Big Data… Tout cela dure depuis un moment déjà et, comme dit l’économiste Nicolas Bouzou, n’est pas prêt de s’arrêter. Oui, on n’arrête pas le progrès. Pour l’anecdote, je rappellerai ce que ce même Nicolas Bouzou racontait, il y a déjà deux ans, à un parterre de PME Valdoisiennes réunies par le réseau Coaxion : «  Les taxis pensent qu’ils vont être tués par les VTC. Ils vont bien être tués, mais par la voiture sans chauffeur. Donc je serais eux, je n’affecterais pas toutes mes ressources à faire du lobbying contre les VTC. Et d’ailleurs le leader des VTC en France s’appelle Uber. Qui a pour action-naire ? Google. Ça ils ne l’ont pas vu ! »

La Redoute, notre vieille dame de la VPC (vente par correspondance) n’a sans doute pas vu à temps qu’H&M et Zara, qui quadril-laient la France du Nord au Sud de leurs boutiques, était en train de lui prendre ses clientes. Mais deux de ses cadres dirigeants ont pris en mains sa résurrection. Ils ont su innover pour se redéployer via Internet, se renouveler et empêcher Amazon de détourner leurs dernières clientes. À quel prix ? Celui du licenciement de 1 200 sala-riés… avec en contrepartie le sauvetage d’un empire, d’une marque, La Redoute, qui se déploie jusqu’en Russie et réembauche, 3 ans plus tard, d’autres profils dans l’entre-prise qui a réussi sa transformation numé-rique.

Si l’on réécoute attentivement Nicolas Bouzou qui, par ailleurs décrit dans son dernier livre comment «  L’Innovation

sauvera le monde » (cf. en ExcluWeb), « La croissance des pays développés (France, Etats-Unis, Europe en général, Japon …), ne peut être tirée que par l’innovation. Ce qui va l’accompagner est un phénomène de destruction créatrice. De nouveaux produits remplacent les anciens. De nouveaux services remplacent d’anciens services. De nouvelles façons de faire de la distribution remplacent d’anciennes façons de faire de la distribution. Comme à chaque début de grands cycles d’innovations… »

Une usine produit des produitsPas simple  d’accepter la « désindustria-lisation  » de la France, les licenciements qui l’accompagnent, mais «  on peut envi-sager son renouveau, sa ré-industralisation » conçoit Christophe Sirurge, secrétaire d’état chargé de l’Industrie, estimant que l’éco-nomie numérique tend à ramener les usines en France ». Mais qui y croit encore ? Et des usines pour quoi faire ?

«  L’usine de demain ne doit pas être une usine qui emploie mais une usine qui produit … Et si possible des produits attendus par les clients » rappelle Jean-Marc Daniel, autre économiste, précisant que « le but de l’éco-nomie est bien de préparer les emplois qui vont exister et non de préserver les emplois

qui existent (ce que prétend préserver la baisse des charges.)  » ajoute-t-il non sans sarcasme…

Transformer son business modelAlors comment «  Réussir sa transforma-tion numérique  » avait demandé Usine Nouvelle pour ouvrir ses 7e assises de l’in-dustrie à plusieurs patrons ? Des plus grands aux plus petits, ils cherchent des solutions. Beaucoup se reposent sur les organisa-tions et systèmes en place, mais la plupart semblent assez démunis face à la révolution numérique.

Pierre Perdoux, d’Airbus (Head of Produc-tion Performance) avoue qu’«  Airbus n’utilise pour l’instant qu’1 % des données produites et ne met pas assez à profit la communica-tion transversale. »

Olivier Leteurtre, dg de Dassault Systèmes : « L'innovation c'est comprendre les usages des clients et inventer un service qui corres-ponde à son besoin. Si vous ne connaissez pas votre client, vous vous le faites piquer ! »

Élisabeth Ducottet, de Thuasne (ETI de matériel médical), fait appel à une start-up pour mettre à profit ses innovations :

«  Notre industrie a changé … on fabrique des “produits-services” et ce n’est pas l’in-dustrie du futur mais bien celle d’aujourd’hui.

Thierry Breton, pdg d'Atos.

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 10

DOSSIER

Ecouter le client, le patient pour nous, est capital. Car il est acteur et n’est plus passif. On va vendre autrement avec l’aide d’une start-up qui va nous permettre de « Faire de l'unique de façon industrielle » avec le lance-ment d'un scanner pour les pharmacies et la mise en place d'une plateforme d'échanges avec les clients. »

Atos, entreprise globale de service au numériqueLors de ses 7e assises, le prix de l’industriel de l’année a été remis à Thierry Breton, pdg d’Atos, qui a rappelé « à quel point la techno-logie est un facteur de compétitivité pour une entreprise ». Atos, dont le siège est à Bezons (95), affiche un chiffre d’affaires 2015 de 10,6 milliards d’euros, en hausse de 18 %, avec un bénéfice net de 406 M€ (+ 53 %) et

emploie 99 500 collaborateurs dans 72 pays dont 16 500 en France. Atos a été choisie par Usine Nouvelle pour ses résultats mais aussi parce que Thierry Breton, ce pour-fendeur de la dette, a doublé la taille d’Atos sans endettement et en a fait un champion du numérique. Au delà de son métier d’info-gérance, Atos propose ses services d’entre-prise globale du numérique en concurrence avec Cap Gemini, Ibm, Accenture et HPE. Le challenge de demain de Thierry Breton est de « résister aux  barbares du GAFA , les Google et Amazon… ! »

EpilogueEn lançant le label « French Tech » en 2013, Fleur Pellerin avait-elle imaginé que 210

entreprises françaises seraient labellisées 3 ans après pour se rendre au CES de Las Vegas, la Mecque de la Tech où se retrouvent les start-up du monde entier ? Certainement pas ! L’ex ministre de l’économie numérique, très appréciée dans son secteur, virée du gouvernement en 3 clics en février dernier, dirige désormais Korelya Capital, son fonds d’investissement, doté de 100 M€ par le Google coréen. Mais sans doute se réjouit-elle de voir ce french label reconnu en France et à l’étranger ? Avant de boucler ce dossier, nous souhaitions la remercier du travail qu’elle a accompli en faveur des start-up françaises.

> Béatrice Monomakhoff

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Avec un volume de données numériques qui augmente de façon exponentielle, l'analyse des données à grande échelle s’impose comme un sujet primordial dans les entreprises françaises de plus de 1 000 salariés. Elles en font des outils de gestion et de développement… Même si 60 % de leurs propres données restent encore inutilisées.

Le Big Data est un phénomène multidimen-sionnel qui a une influence sur les processus, les personnes, les technologies, les données et la vision de l'entreprise. C'est ce que révèle la dernière étude d’IDC, cabinet conseil, menée en

partenariat avec Atos, auprès de 100 entreprises de plus de 1 000 salariés tous secteurs d’activité confondus.

Le Big Data rassemble l'augmentation continue des données et les technologies nécessaires pour les collecter, les stocker, les gérer et les analyser.

Il est défini par "quatre V" : Volume, Variété, Vélo-cité et Valeur. Les revenus générés par ces tech-nologies Big Data et leurs services associés sont aujourd’hui quantifiables. IDC estime le marché du Big Data (logiciels, matériels et services) à 445 M€ en France en 2016 en croissance de 24 % par rapport à 2015.

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 12

DOSSIER

La peur du futur De l’enquête internationale Dell-EMC (novembre 2016) sur les incer-titudes des entreprises françaises à l’ère du digital, on retiendra certes la peur du changement pour 81 % des dirigeants, mais aussi que 41 % se jugent aptes à anticiper de nouvelles opportunités. Rien n’est perdu… En marche pour la transfor-mation !

Les entreprises françaises ont du chemin à faire. Si l’on en croit les résultats ci-dessous de l’étude1 Dell-EMC, les entrepreneurs fran-çais sont 80 % à faire grise mine de voir leur business laminé par l’économie digitale et par les start-up dans les telecoms, l’assurance ou l’automobile… (cf. infographie p.13). Bien qu’avisés, peu d’entre eux s’associent avec une start-up. Ils préfèrent investir dans des projets d’analytique, Big Data et traitement des données et dans leurs capacités de développement logiciel. Espérons que leurs clients les attendront !

4 000 chefs d’entreprise ont été interrogés dans 16 pays et 12 industries afin d’évaluer leur engouement face à la quatrième Révolu-tion Industrielle.

Les résultats permettent de mesurer le niveau de maturité des entreprises face à la transformation digitale et mettent en lumière les différences de perception notamment sur les investissements, la crainte de l’avenir, la concurrence… Il est étonnant de décou-vrir les secteurs les plus concernés et les craintes et espoirs que ressentent les entre-preneurs face à cette révolution digitale.

81 % des dirigeants français craignent les start-ups digitales et seuls 37 % s’associent à elles pour adopter un modèle d’innovation ouvert

Peur du changement en France

• 43 % des entreprises (48 % dans le monde) ignorent à quoi leur industrie ressemblera dans 3 ans ;

• 48 % des dirigeants concèdent que leur entreprise pourrait devenir obsolète d’ici 3 à 5 ans, contre 43 % en Allemagne et 32 % au Royaume-Uni ;

• 81 % considèrent les start-ups digitales comme une menace, contre 75 % en

Allemagne, 74 % aux Pays-Bas, 68 % aux Etats-Unis et 65 % au Royaume-Uni ;

• 71 % reconnaissent que la transforma-tion digitale pourrait être plus étendue dans leur entreprise ;

• Nos dirigeants sont 41 % à juger positive leur capacité à identifier de nouvelles opportunités (contre 32 % en moyenne) ; 20 % à proposer une expé-rience unique et personnalisée (contre 26 % en moyenne)  ; et 24 % à agir de façon transparente et sûre (contre 31 % en moyenne).

CRISE DIGITALE A L’HORIZON ?Nécessité de faire face au changement

52  % des dirigeants d’entreprise dans le monde admettent que le numérique et l’IoT (cf. ExcluWeb) ont bouleversé leur industrie.Les disparités sont très nettes. Certaines entreprises n’ont pas encore commencé leur transformation digitale, d’autres, qui l’ont initiée ou complétée, sont une minorité alors que la plupart a fait le choix d’une approche fragmentée. 73 % des interrogés, dans le monde, admettent que la transformation digitale pourrait être davantage étendue dans leur organisation.

En France, performances en demi-teinte

Dans une étude de 2015, EMC a interrogé des responsables pour identifier cinq attri-buts digitaux clés à maîtriser au cours de la décennie à venir : 1/ Innover de façon

PROFIL DES DIRIGEANTS DANS LEUR ENGAGEMENT DIGITAL MONDE FRANCE

Digital Leaders : La transformation digitale, quelle que soit sa forme, fait partie intégrante de leur ADN.

5 % 2 %

Digital Adopters : Disposent d’un plan digital mature, ont déjà réalisé des investissements et des innovations

14 % 13 %

Digital Evaluators : Réalisent leur transformation digitale avec prudence et par étapes, en planifiant et en investissant pour l’avenir

34 % 40 %

Digital Followers : Peu d’investissements digitaux ; tentent timidement de planifier l’avenir

32 % 31 %

Digital Laggards : N’ont pas de plan digital, ont réalisé des investissements et des initiatives limitées

15 % 13 %

agile, 2/ Anticiper de nouvelles opportunités 3/  Opérer de façon transparente et sûre 4/ Fournir une expérience unique et person-nalisée et 5/ Agir en temps réel et de façon continue.

Concernant leur maturité face à ces attri-buts en 2016, une majorité des répondants considère que leur entreprise a des progrès à faire sur tous ces points. Seuls 7 % se jugent compétents dans les 5 domaines. Les Français ne font pas exception, révélant des performances en demi-teinte.

Ralenties par le manque d’expertises internes (36 %), l’absence de technologies adaptées (32 %) ou des budgets restreints (31 %), près de 6 entreprises sur 10 en France et dans le monde ne peuvent répondre aux attentes principales de leurs clients, notamment en matière de sécurité ou d’accès rapide aux services et informations 24/7. 65 % recon-

1] étude menée par Vanson Bourne auprès de 4 000 dirigeants et décideurs d’entreprises –depuis les PME jusqu’aux grands groupes– Société d’études de marché indépendante spécialisée dans le secteur des technologies. www.vansonbourne.com

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 13

DOSSIER

naissent ne pas pouvoir réagir à l’information en temps réel.

RDV EN 2020 ?En matière de confiance et de transparence, les Français ne sont que 24 % à consi-dérer que leur entreprise opère de façon transparente, soit le plus mauvais score, à l’exception de la Chine qui enregistre 17 %. Heureusement, ce sévère bilan est à nuancer. 41 % des répondants estiment que leur entreprise anticipe de nouvelles oppor-tunités, derrière l’Inde (55 %) et le Brésil (50 %) mais loin devant les autres pays inter-rogés. 31 % considèrent également que leur entreprise innove de façon agile, contre 28 % en moyenne.

Des investissements à venir

Pour entrer enfin dans l’ère digitale et faire face à la concurrence des jeunes pousses numériques, les deux tiers des entreprises pensent investir dans leur infrastructure IT et l’acquisition de nouvelles compétences d’ici 3 ans.

Avec la multiplication des projets réussis d’analytique, Big Data et traitement des données en France, il n’est pas étonnant que 39 % des entreprises souhaitent y investir en priorité au cours des 3 prochaines années. Suivent ensuite les applications mobiles de nouvelle génération (38 % en France, contre 44 % en moyenne), les technologies infor-matiques très hautes performances (31 %, contre 42 % en moyenne) et les technologies

Fondation Louis Vuitton

IoT (26 %, contre 39 % en moyenne).

Enfin, près de 70 % des entreprises ont la ferme intention d’augmenter leurs capacités de développement logiciel.

> Béatrice Monomakhoff

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 14

DOSSIER

Panhard-Sogaris-Val d’Oise : même combat ! Quand de grands acteurs publics et privés mutualisent leurs savoir-faire, on arrive à créer de la logistique écologique, des emplois et des bu-reaux et à anticiper les besoins des consommateurs. N’est-ce pas un peu celle-là, la France qui gagne ?

Lors d’une table ronde réunie par Alain Panhard, Président du groupe immobilier éponyme, en avant-première du SIMI1, on a tout appris ou presque de l’avancement du projet de Bruyères-sur-Oise-La Chapelle International. Un projet qui va changer la vie des consommateurs de la Grande couronne, multiplier l’arrivée de grandes enseignes de la distribution et autres industriels sur la plateforme logistique de Bruyères-sur-Oise (95) et entraîner la naissance d’un ensemble tertiaire.

Véritable révolution de la logistique qui pourrait fluidifier le trafic des marchan-dises de Paris Grande couronne et attirer à très court terme busi-ness et emplois sur la plateforme multi-modale de Bruyères-sur-Oise, l’autoroute ferroviaire (cf. encadré) de Bruyères-sur-Oise à Paris La Chapelle devrait être prête fin 2017, et ses navettes aptes à transporter, fin 2018, l’équivalent de 60 semi-remorques par jour.

Non contente de créer une plateforme multi-modale de 35 000  m2, Sogaris a engagé un partenariat opérationnel avec le groupe immobilier Panhard, pour développer à la fois un espace tertiaire et un espace logis-tique de 15 à 30 000 m2 à Bruyères-sur-Oise. Ce projet est attendu pour sa phase de test au deuxième semestre 2017.

Le Val d’Oise impliqué Arnaud Bazin, président du Val d’Oise et de la communauté de communes du Haut Val-d'Oise où est située Bruyères-sur-Oise, commente : « Le site de Bruyères-sur-Oise, à 40 km de Paris et à 28 km de Roissy, devait être déve-loppé par la ville. Le département a repris le foncier il y a 20 ans : 187 hectares dédiés à 1- SIMI : Salon de l’Immobilier de l’Entreprise

l'industrie et à la logistique, avec des accès routiers, tels que l'A16 à 10 mn... »Bruyères dispose d'équipements por-tuaires.  Un embranchement ferré la relie à Paris ou au Havre. Ce site majeur présente toutes les caractéristiques nécessaires au succès de l’opération. Il est trimodal (routier, ferroviaire et fluvial), accessible au départ de Paris par le réseau ferroviaire Nord et dispose

de réserves foncières pour la construc-tion de futurs entrepôts pour la logistique. Des acteurs de la grande distribution et de la messagerie sont déjà présents sur ce site comme la centrale d'achats de Leclerc IDF Nord, Métro ou Ups, des transporteurs, des industriels comme ArcelorMittal, Ims et des acteurs de la valorisation des déchets. » 

«  Notre département a aussi investi dans l'accès routier.  Actuellement, la desserte routière du Port de Bruyères (ZAE) est empruntable par les poids-lourds seulement par le Nord, depuis la RD 924. Afin d’accé-lérer le développement de la zone d'activité, nous allons construire un accès sud, depuis la RD 922 au niveau de l’île des Aubins. Les étapes administratives ont été fran-chies, nous attendons que la région délibère pour nous accorder une subvention. Cette amélioration de la desserte de la plate-forme multimodale de Bruyères-sur-Oise est un enjeu départemental majeur. Cette nouvelle route peut faire gagner plus de dix minutes aux poids-lourds venant de Paris qui doivent actuellement contourner le port par le nord. Le nouvel axe servira aussi à « capter le trafic de l’A1, via la Francilienne », précise Arnaud Bazin. 

Christophe Bouthors, dg de Panhard.

Arnaud Bazin, Président du Val-d'Oise.

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 15

DOSSIER

Panhard-Sogaris-Val d’Oise : même combat !

1- Sogaris : Société d’économie mixte créée en 1960 par Paul Delouvrier qui souhaitait créer 4 plateformes logistiques aux 4 points cardinaux de la capitale (Garonor au nord, Sogaris au sud etc..) Sogaris est à présent un acteur dans l'immobilier logistique et les services associés et est devenue une référence européenne dans la conception, l'aménagement, l'investis-sement, la commercialisation, l'exploitation et la gestion de plates-formes logistiques de fret multimodales et urbaines  ; C’est une entreprise à capitaux majoritairement publics.

Coût de l’investissement : 2,4 millions d’euros, financés dans le cadre du Plan particulier Région-Département, à 50 % par chacune de ces deux collectivités. Les travaux pourraient débuter début 2017.

Les derniers km dans Paris «  C’est avec le partenariat d’Eurorail et de XPO Logistics (accord tripartite exclusif) que nous avons conçu l’exploitation et la com-mercialisation d’une solution de transport innovante, intégrant une navette ferroviaire urbaine pour Paris et sa proche banlieue… en bref celle des derniers km jusqu’au consom-mateur  » explique Jonathan Sebbane, directeur général de Sogaris. «  Le point capital, c’est l’entrée des marchandises dans Paris, avec une grande sensibilité des riverains au développement durable et, para-doxalement, des besoins accrus générés par le e-commerce, les services de livraison, la réduction de la place de l'automobile. L’Île-de-France représente 300 millions de tonnes livrées, Paris 30 millions. Le trafic des mar-chandises s’effectue actuellement à 90  % par la route, ce qui entraîne une congestion du trafic et nuit à la qualité de l'air. »

400 camions de moins par jour«  Le bâtiment de La Chapelle accueille la navette entière, ce qui limite les manœuvres, donc les coûts et réduit les délais. La "rup-ture de charge" se fait à Bruyères et le trans-fert à La Chapelle. L'objectif est que les coûts par caisse transportée soient équiva-lents à la route (sans subventions publiques) et qu’il y ait 400 camions de moins par jour sur les routes, soit l'équivalent de 4 navettes ou trains. Ce projet marque un véritable tournant en matière de logistique urbaine en permettant d’acheminer les marchan-dises au cœur de Paris par la combinaison du ferroviaire et du routier. Il illustre ce que peut être une logistique du dernier kilomètre fiable, économiquement performante et éco-responsable. »

Panhard : un choix actéMalgré un marché immobilier logistique boudé par les chargeurs et qui connaît un net fléchissement en Île-de-France, le groupe immobilier Panhard poursuit ses investis-sements dans ses projets normands mais s’intéresse depuis longtemps à la logistique urbaine multimodale de Bruyères-sur-Oise.«  Le projet de Bruyères, soit 135 000 m2, présente des atouts  : des éléments struc-turants, des facteurs majeurs  que l'on ne

retrouve pas partout, un foncier disponible, un sillon ferroviaire existant, des acteurs publics qui ont décidé la construction d'un hôtel logistique à La Chapelle. Panhard, en tant que développeur, a imaginé une solu-tion...  Trois bâtiments sont à développer, c'est une opération privée...  L'objectif est que 50 % de l'activité du site de Bruyères-sur-Oise soit orientée vers la navette. Nos marchés cibles sont la grande et moyenne distribution, le textile notamment, mais aussi les meubles, le bricolage, ou l’agro-alimen-taire ainsi que le e-commerce et la messa-gerie urbaine dont on connaît l’actuel essor. Les premiers nouveaux entrepôts devraient être opérationnels courant 2018, l’année où la navette de Bruyères-sur-Oise serait lancée  »,  a déclaré Christophe Bouthors, directeur général de Panhard.

> Béatrice Monomakhoff

Qu’est-ce qu’une autoroute ferroviaire ? Sogaris1, spécialiste des pla-teformes immobilières et de la logistique urbaine, veut mettre en place une navette ferro-viaire entre une base amont, le port de Bruyère-sur-Oise, à 45 kilomètres au Nord de Paris et un «  terminal ferroviaire urbain (TFU) à Paris, en bordure du périphérique, le long du fais-ceau ferroviaire de la gare du Nord. « Prenons l’exemple d’un camion qui livre des produits frais depuis une plateforme de stockage du 95 à un Monop’ dans Paris. Entre le réseau routier congestionné, les contraintes environnementales et la charte logistique de Paris Métropole, le camion ne peut, actuellement, faire deux allers-retours dans la journée. En 2018, les camions iront au terminal ferroviaire de Bruyère-sur-Oise, relié au terminal ferroviaire urbain de Paris. Le fer prendra le relais de la route. Les chauffeurs éviteront tout en-combrement à l’entrée de Paris et gagneront un temps infini. Arrivées au Terminal, dans l’Hôtel logistique de La Chapelle (cf. photo), les semi-remorques seront déchargées du train avec un

matériel adapté. Puis leurs conte-nus seront acheminés dans Paris, si possible avec des véhicules à empreinte carbone réduite. Ce système garantit deux livraisons par jour, si nécessaire. »Ce principe de navette ferroviaire est « fondé sur la technique inno-vante de "l’autoroute ferroviaire urbaine Short line", entre le port de Bruyère-sur-Oise et l’Hôtel lo-gistique de Chapelle International, à Paris 18e. Il est conçu pour permettre deux allers-retours par 24 heures, avec des arrivées de

trains au Terminal Chapelle International vers 1 h du matin pour la première navette et 13 h pour la seconde » précise un expert de Sogaris.

Jonathan Sebbane

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 16

SERVICES

Un business essentiel

Il y a deux façons de considérer le succès des résidences services pour seniors  : soit comme l’émergence d’un nouveau produit immobilier qui fait le bonheur des investisseurs, soit comme le produit clé qui va enfin permettre à nos aînés de vivre leur fin de vie ailleurs qu’esseulés chez eux ou dans des maisons de retraite d’un autre temps. Face à une population de seniors qui va doubler d’ici 2035, il était temps de trouver une alternative aux établissements nommés EHPAD1 « qui, depuis la refonte des agences

"Les Essentielles", 15 rue de Paris à L'Isle Adam en plein centre-ville

président de DomusVi [2010-2015], Jean-François Vitoux2, a rejoint « Les Essentielles » avec une entrée au capital de 52 %. Sa fon-datrice, Valérie Bertone donc, qui détenait la totalité du capital, en a conservé 48 % et gardé le développement et le montage des opérations en tant que Directrice générale.«  Les résidences services seniors, pourvu qu’elles proposent de véritables services à leurs résidents – et grâce aux partenariats avec les structures d’aide et soins à domicile – offrent aux personnes âgées une solution d’accompagnement choisie, durable et respectueuse. Dans ce métier encore jeune, la stratégie des Essentielles consiste à développer un groupe premium de taille moyenne, sans lien capitalistique avec des promoteurs, gérant des résidences bourgeoises et d’esprit familial dans des villes ou agglomérations de plus de 10 000 habitants. Ça m’a semblé une stratégie cohérente, différenciée et maîtrisée. C’est la raison de mon investissement aux côtés de sa fondatrice, Valérie Bertone » a déclaré

de santé et faute de deniers publics, ne sont plus réservés qu’aux personnes totalement dépendantes qui, soit souffrent de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, soit ne peuvent plus vivre sans une aide médicalisée quoti-dienne » explique Valérie Bertone, directrice générale du groupe «  Les Essentielles  », chaîne de résidences services senior qu’elle a conçue en 2008.Valérie Bertone sait de quoi elle parle puisqu’avant de créer la marque «  Les Essentielles », elle a fait ses débuts dans le crédit-bail immobilier puis a longtemps tra-vaillé dans le secteur médico-social pour conseiller des groupes d’EHPAD. Elle s’est associée en 2007 avec “Les Intemporelles”, groupe dans lequel elle a fait entrer DomusVi, acteur majeur du secteur. Depuis, l’ancien

Jean-François Vitoux au moment de son engagement dans Les Essentielles, en décembre 2015.

Faire mieux qu’à la maison«  Aux Essentielles, vous êtes chez vous  » énonce la pub, et c’est bien le concept qu’a développé Valérie Bertone. «  Toutes les études le montrent, les personnes âgées qui restent seules à domicile souffrent d’isolement, de perte de lien social, de problèmes de nutrition et finissent par ne plus être si bien que ça dans leur appartement qui n’est plus adapté (difficultés à se déplacer, chutes fréquentes, etc.) et en conséquence perdent leur autonomie ».

Après la résidence services senior de l’Isle Adam en 2014, Les Essentielles en ouvrent une 9e à Conflans-Saint-Honorine et bientôt quatre autres en Ile-de-France. Créé par Valérie Bertone, le concept est adapté au nouveau marché des seniors.

1- Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes2- De 2010 à 2015, Jean-François Vitoux a assumé les fonctions de PDG du groupe DomusVi.Précédemment, entré à la SNI (Société Nationale Immobilière - Groupe Caisse des Dépôts) en 1998, il y a occupé les fonctions de Directeur Général Adjoint de 1999 à 2004 puis de membre du Directoire de 2004 à 2010. Avant de rejoindre la SNI, Jean-François Vitoux a passé 6 ans chez Bossard Consultants et Deloitte. Il a démissionné de la Fonction Publique en 1991.Sorti de l’ENA (89), diplômé de Sciences Po Paris (85), diplômé en Histoire (82) et Sciences Eco (86).

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 17

SERVICES

Un business essentiel

Les appartements sont équipés de balcon ou terrasse

«  C’est pourquoi, poursuit Valérie Bertone, dans nos établissements qui se veulent des résidences haut de gamme avec une offre de services à la carte chaque logement est équipé et personnalisable par ses locataires. (NDLR  : Les locataires gardent ou non les meubles proposés par le bailleur), sécurisé avec un gardiennage de nuit.

Tous les repas, servis à midi au restaurant ou sur un plateau le soir, sont élaborés par un cuisinier sur place, mais on peut aussi préparer son repas dans sa cuisine équipée. Les personnes âgées veulent être en centre ville, même si elles sortent peu de chez elles. La première résidence que nous avons ouverte dans le Val d’Oise, celle de l’Isle Adam, est en plein centre ville, à deux pas du marché et de toutes les infrastructures publiques  : mairie, poste, commissariat, commerces et restaurants. Celle de Conflans, qui a ouvert ses portes le 19 septembre, est à proximité de plusieurs commerces de bouche et à deux pas du

RER afin que les proches puissent aisément rendre visite à leurs parents ou amis. »

« Nous avons à cœur d’axer la vie de nos résidents sur le bien-être, c’est pourquoi les appartements sont équipés de balcon ou terrasse et chaque établissement possède 700 à 750 m2 de lieux de confort avec une salle de kiné et un spa (jacuzzi, sauna…), une salle d’accueil-salon, une salle de restaurant, un home cinéma, et quand c’est possible, une piscine  (Montauban, La Rochelle, Le Guilvinec…) »

Question de prix À l’image des retraités américains de la Floride, d’aucuns s’imaginent que louer un appartement dans une résidence senior service est inaccessible…à beaucoup de bourses. Outre des loyers (charges comprises) alignés sur une valeur locative moyenne de la com-mune, les bailleurs ont misé sur des forfaits agréés “services à la personne” proposés aux résidents dans des immeubles haut de gamme. Ces forfaits intègrent non seule-ment le ménage, une partie de la blanchis-serie (draps et linge de toilette) et un certain nombre de services et permettent la déduc-tibilité fiscale d’une quote-part des services consommés. Globalement, selon notre test, pour une personne seule, il en coutera 1 700€ par mois maximum, tous services inclus, repas de midi et du soir compris, pour un T2 de 40m2 loué aux Essentielles. Un budget qui n’est certes pas à la portée de toutes les retraites, mais qui, comparé à celui des maisons de retraite traditionnelles,

reste très accessible. Reste à ajouter la taxe d’habitation, seul montant non spécifié. Et l’on peut ne pas prendre les repas du tout si on le souhaite…

Un développement serein Piloté par deux experts du secteur santé et immobilier, Les Essentielles semblent sur de bons rails « Ce sont en effet les institu-tionnels (banques, assurances, caisses de retraite) qui achètent les murs des rési-dences et financent nos programmes de développement. La plupart de nos projets s’inscrivent certes dans une approche économique du marché immobilier local, mais surtout répondent à un besoin crucial de la silver economy qui a beaucoup évolué ces dernières années. L’aide à domicile qui s’est constamment développée ne répond pas à toutes les demandes des seniors. »

Les projets des Essentielles sont nombreux en Ile-de-France … Après l’inauguration de Conflans-Sainte-Honorine (78) ouverte au public le 19 septembre, une deuxième résidence devrait ouvrir en 2018 dans le Val d’Oise, ainsi qu’une à Compiègne dans l’Oise, une autre dans le 78 et une à Montreuil dans le 93.

Les Essentielles, qui affichent 8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, emploient déjà une centaine de salariés « recrutés localement » et sont en train de créer un label qualité pour garantir « l’essen-tiel » à nos vieux parents en fin de vie.

> Béatrice Monomakhoff

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 18

Éditeur : Hors-série.presse 37 bis, avenue de la Libération 95540 Méry-sur-Oise Tél. : 01 30 36 00 27 www.lalettredelentreprise.com

Directrice de la publication : Isabelle Jariod [email protected] Rédactrice en chef : Béatrice Monomakhoff Rédaction : Béatrice Monomakhoff, Pierre Seisson. [email protected] [email protected] Conception : Hors-série.presse Photos : ©Pierre Seisson, ©Elisabeth Skerla, ©Marie-Laurence Jones -Essec, Hammerson, Nedap, GSE, Etablissements Guegan, Atos, Dell-Emc, Panhard-Group, Sogaris, X.DR. Secrétariat de rédaction : Isabelle Jariod, Alain Mayor

Pour joindre : La rédaction : 06 03 92 05 94 La rubrique Bienvenue à : 06 03 81 19 50 Maquette : GSL (95) Impression : RAS 6, avenue des Tissonvilliers 95400 Villiers-le-Bel

La lettre de l’Entreprise Publication trimestrielle (mars, juin, septembre, décembre) Tirage : 2000 exemplaires N° de CPPAP : 0417 T 90893 Dépôt légal : oct 2015 ISSN 1960-2561

Régie publicitaire : Brief 60 rue déodat de Séverac 75017 Paris Contact : William Hitchon Tél. : 01 53 43 53 19 Mob : 06 75 80 96 15 [email protected]

Site Web N° de CPPAP : 0318 W 91858 www.lalettredelentreprise.com www.facebook.com/lalettredelentreprise twitter : @lalettredelentr

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CARNET D'ADRESSES LA LETTRE DE L'ENTREPRISE N°36

Page 4ESSEC Afrique AtlantiqueParc Technopolis Rabat-Shore. Campus de l'IURRocada Rabat-Salé. 11100 Sala El Jadida. MarocContact : Yohann Etore, Directeur de la communica-tion et du développement commercialTél. : 00 212 5 30 10 40 1900 212 6 60 38 51 64Mail : [email protected]

Page 5Centre Commercial Les 3 FontainesAvenue des 3 Fontaines - BP 90095003 Cergy-Pontoise CedexContact : Karl Tailleux, DirecteurTél : 01 30 31 89 90Mail : [email protected]

Page 6V.O.T.Immeuble Le Grand RoissyZ.A. du Gué - 35, rue Guivry - 77990 Le Mesnil-Amelot Contact : Éric LegensTél. : 0 811 460 700 LD : 01 60 27 24 76 GSM : 06 07 91 78 30Mail : [email protected] : www.vot.fr

GSEIdea’Vert Galant - rue de la Traite - 95310 Saint-Ouen-l’AumôneContact : Christophe DubailTél. : 04 90 81 59 20Mail : [email protected] : www.gsegroup.com

NEDAP FRANCE8/10 chemin d’Andrésy - BP 90050 - Eragny sur Oise95611 CERGY-PONTOISE CEDEXTél. : +33 (0)1 61 03 03 01Mail : [email protected]

Page 7MonAlbumPhoto.frSite de Production : 3 allée des Primevères - 60440 Nanteuil-le-HaudoinContact : Franck Teulières Mail : [email protected] : www.monalbum-photo.fr

Page 8Etablissements Guegan1 rue de l'industrie - 93000 BobignyContact : Jean Francois GUEGAN, Directeur généralTél. : 01 48 40 84 68Mail : [email protected]

Pages 9-10-11ATOSGroup CommunicationsRiver Ouest – P5S880, quai Voltaire95877 Bezons Cedex Contact : Sylvie Raybaud, Global Press Relations ManagerMob : +33 (0) 6 95 91 96 71Mail : [email protected] : atos.net Voici le lien vers l’étude IDC-Atos sur le Big Data: http://pages.atos.net/fr-whitepaper-atos/

Nicolas Bouzouwww.asteres.frL’Innovation sauvera le monde PLON éditeur- sept 2016

Pages 12-13Dell-EmcContact : Marion Larivière, Programme ExecutiveTél. : +33 (0) 1 43 12 55 55LD : +33 (0)1 43 12 55 64Mail : [email protected] : Clément Bonnaud LD : +33 (0)1 43 12 55 52 Mail: [email protected]

Pages 14-15PanhardContact : Tatiana Boutet Tél. : 01 42 56 26 46Mail : [email protected] : www.panhardgroupe.com

SogarisContact : Nathalie CollaTél. : 01 45 12 72 32Mail : [email protected] : www.sogaris.fr

Val d’OiseContact : Guillaume TESSIERTél. : 01 34 25 34 14 Mail : [email protected] : www.valdoise.fr

Pages 16-17Les Essentielles50 Avenue du Marechal Foch78700 Conflans Sainte HonorineTél. : 01 34 25 34 14 Mail : [email protected] : www [email protected]

Bulletin d'abonnement

A renvoyer à : Hors-série.com – 37 bis, avenue de la Libération – 95540 Méry-sur-Oise – Contact : Isabelle Jariod – 01 30 36 00 27 – 06 86 83 69 64

* Mentions obligatoires :

Nom* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Entreprise* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Boîte postale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville* :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail* : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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A la Une Sécurité à tout prix

1-10-14Édito

Ni Dieu, ni maître, mais quoi alors ? 3

Invité Philippe Arfi, Goodman France

4-5Bienvenue à

6-8 Disons-le par Jul iette Marie

L’Europe mérite plus qu’une élection ! 7

Ecobuzz Blandine Mulliez, Nicolas Bouzou… 8

Dossier de Une

Bull, un leader mondial en gestation 10-11

Emc2, la sécurité garantit vos profits 12-13

Logic Instrument, sécurité tous terrains 14Industr ie

Spie, le choix européen

16-17

Volkswagen France à Roissy 17

Commerce

Aéroville, neuf mois après

18Marketing

Oracle, le nouveau visage du marketing 20

Index

22

Sommaire

LETTRE D’INFORMATION ECONOMIQUE POUR LES ENTREPRISES DU VAL D’OISE DANS LE GRAND PARIS

n° [28]JUIN - JUILLET A O Û T 2 0 1 4

■ PRIX : 200

C’est d’abord Orange qui s’est fait voler, en 3 mois, 800 000 puis 1,3 million de données client ; ensuite eBay dont on a piraté aussi les mots de passe chiffrés de ses utilisateurs qui ont été invités à les modifier. On ne parle plus dans les dîners que du harcèlement des adolescents et hélas, de certains qui passent à l’acte et se suicident, mal protégés sur les réseaux sociaux. Facebook a été contraint de lancer, en France, son portail anti harcèlement. L’insécurité n’est plus sur les routes où, comme le dit l’économiste Nicolas Bouzou, les voitures s’arrêteront bientôt d’elles-mêmes en cas de danger, mais sur le Net où vos données, qu’elles soient personnelles ou « sensibles » pour la pérennité de votre business, voire d’un État, doivent être protégées. La sécurité n’est plus une assurance contre le risque, elle est une garantie pour les profits de nos entreprises, voire de notre intégrité.

Ils sont de plus en plus nombreux, les outils et solutions

de sécurité, et leurs fabricants sont devenus les garants

de nos profits. Téléphones mobiles hautement sécurisés

comme le dernier Hoox de Bull conçus par les ingénieurs

de TRCom à Cergy-Pontoise ; téléphones « durcis » de

Logic Instrument assemblés à Domont et utilisés par

les ambulanciers comme par les ouvriers des chantiers

du gaz ; solutions pour lutter contre les menaces liées à

la communication mobile et aux réseaux sociaux (perte

de données confidentielles, logiciels espions, phishing,

etc.) imaginées par les cadres d’Emc2 France à Bezons et

les équipes de ce groupe US dans leurs data centers du

monde entier : ces trois exemples montrent que l’offre, y

compris sur notre territoire, est à portée de main.

Plus d'info dans les Exclus Webwww.lalettredelentreprise.com

Sécurité à tout prix

>> Cf. notre dossier pages 10 à 14Le projet d’acquisition de Bull par Atos (Bezons) pour créer un leader

mondial du cloud, de la cybersécurité et du bigdata va donner, en août

2014, naissance à l’un des leaders de la cybersécurité.

B E E E SIR

SQUEP E R T SS

CN F

LDE28-24 pages-.indd 1

09/06/14 18:39

Édito Vérités et mensonges

3

Invité Patrick Redon, bâtonnier et le RE 95 4

New business Ecobuzz

5

Bienvenue à

6-7-8

Soi-disant par Didier Adès 7

À la une

Antoine Pussiau : La solution Transavia 10-13

Guy Tardieu : Le grand Meccano du ciel 14

Frantz Yvelin : « La Compagnie » is back 15

Simplif icat ion

Gaz et électricité : la dérégulation en marche

Maeci : consommer mieux 16-17

Services

SocGen cocoone ses clients 18

CEIDF soutient l’investissement 20

Potentiels L’INHAC : du neuf avec du vieux 21

Index

22

Sommaire

LETTRE D’INFORMATION ECONOMIQUE POUR LES ENTREPRISES DU VAL D’OISE DANS LE GRAND PARIS

n° [29]S E P T E M B R E OCT-NOV 2014■ PRIX : 200

La grève des pilotes d’Air France, qui s’est

étirée pendant 15 longs jours en septembre

2014, n’influe pas seulement sur l’inconfort

des passagers, la santé financière, les emplois et la notoriété d’un des derniers

fleurons français, mais aussi sur l’équilibre

économique de la plateforme aéroportuaire

de Roissy-CDG, ses 1 500 emplois directs et

ses 1 000 emplois indirects, ne serait-ce que

dans le 95. C’est mathématique : un million de passagers

génère 4 300 emplois1. Quand le trafic baisse,

le nombre d’emplois dégringole. Aéroports

de Paris le sait bien, lui qui diversifie ses

activités dans l’immobilier, les parkings et le

shopping…

Les compagnies aériennes mondiales se livrent

une guerre sans merci pour capter le consom-

mateur à tout prix. Dans ce contexte de

concurrence mondiale décrit par Guy Tardieu,

président de la FNAM2, Air France-KLM tente

de garder son rang et a(vait) ? trouvé « La solu-

tion Transavia », expliquée par Antoine Pussiau,

président de Transavia France… mais rejetée

par les pilotes d’Air France. Et pendant ce

temps, easyJet et Ryanair taillent des croupières

à Air France-KLM sur son réseau moyen-cour-

rier point-à-point, et des start up françaises

comme La Compagnie et XL Airways deviennent

des concurrents long-courriers.

La solution Transavia

>> Cf. notre dossier pages 10 à 15

1 - Chiffre de l'observatoire d'Aéroports de Paris

2- FNAM : Fédération Nationale de l’Aviation Marchande

Antoine Pussiau, pdg de Transavia France

© P

ierr

e Se

isso

n

LDE29.indd 1

13/10/14 07:17

LETTRE D’INFORMATION ÉCONOMIQUE DES ENTREPRISES DU VAL D’OISE ET DU GRAND PARIS

LA COMMISSION PARITAIRE DES PUBLICATIONS ET AGENCES DE PRESSE certifie que la publication La lettre de l’entreprise – « L'information économique des entreprises du Val d’Oise et du Grand Paris » est inscrite jusqu’au 30 avril 2017 sur les registres de la commission. Le n° de CPPAP 0417 T 90893 figure sur la publication.

Le site d’information : lalettredelentreprise.com est inscrit jusqu’en mars 2018 et porte le n° de CPPAP 0318 W 91858.

N°36Oct. - Nov. Déc. 2016

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LA LETTRE DE L’ENTREPRISE N°36 OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2016 19

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A renvoyer à : Hors-série.com – 37 bis, avenue de la Libération – 95540 Méry-sur-Oise – Contact : Isabelle Jariod – 01 30 36 00 27 – 06 86 83 69 64

Édito Vérités et mensonges

3

Invité Patrick Redon, bâtonnier et le RE 95 4

New business Ecobuzz

5

Bienvenue à

6-7-8

Soi-disant par Didier Adès 7

À la une

Antoine Pussiau : La solution Transavia 10-13

Guy Tardieu : Le grand Meccano du ciel 14

Frantz Yvelin : « La Compagnie » is back 15

Simplif icat ion

Gaz et électricité : la dérégulation en marche

Maeci : consommer mieux 16-17

Services

SocGen cocoone ses clients 18

CEIDF soutient l’investissement 20

Potentiels L’INHAC : du neuf avec du vieux 21

Index

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Sommaire

LETTRE D’INFORMATION ECONOMIQUE POUR LES ENTREPRISES DU VAL D’OISE DANS LE GRAND PARIS

n° [29]S E P T E M B R E OCT-NOV 2014■ PRIX : 200

La grève des pilotes d’Air France, qui s’est

étirée pendant 15 longs jours en septembre

2014, n’influe pas seulement sur l’inconfort

des passagers, la santé financière, les emplois et la notoriété d’un des derniers

fleurons français, mais aussi sur l’équilibre

économique de la plateforme aéroportuaire

de Roissy-CDG, ses 1 500 emplois directs et

ses 1 000 emplois indirects, ne serait-ce que

dans le 95. C’est mathématique : un million de passagers

génère 4 300 emplois1. Quand le trafic baisse,

le nombre d’emplois dégringole. Aéroports

de Paris le sait bien, lui qui diversifie ses

activités dans l’immobilier, les parkings et le

shopping…

Les compagnies aériennes mondiales se livrent

une guerre sans merci pour capter le consom-

mateur à tout prix. Dans ce contexte de

concurrence mondiale décrit par Guy Tardieu,

président de la FNAM2, Air France-KLM tente

de garder son rang et a(vait) ? trouvé « La solu-

tion Transavia », expliquée par Antoine Pussiau,

président de Transavia France… mais rejetée

par les pilotes d’Air France. Et pendant ce

temps, easyJet et Ryanair taillent des croupières

à Air France-KLM sur son réseau moyen-cour-

rier point-à-point, et des start up françaises

comme La Compagnie et XL Airways deviennent

des concurrents long-courriers.

La solution Transavia

>> Cf. notre dossier pages 10 à 15

1 - Chiffre de l'observatoire d'Aéroports de Paris

2- FNAM : Fédération Nationale de l’Aviation Marchande

Antoine Pussiau, pdg de Transavia France

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