8

N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014 · N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014 EN AFRIQUE et au Togo le partenariat public-privé en est en son balbutiement. C'est un sec-teur à promouvoir

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

2 Nation LE MÉDIUM N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014

EN AFRIQUE et au Togo lepartenariat public-privé en est enson balbutiement. C'est un sec-teur à promouvoir plus pour per-mettre à l'Etat de mener à bien sapolitique de développement.

Avec une croissance danspresque tous les pays en dévelop-pement dans le monde, lePartenariat Public-Privé seraitd'une grande utilité. Pourquoi nepas suggérer des projets aux diffé-rents ministères, aux entreprisespubliques et autres ?

D'aucuns diront que les gens lefont et mais les autorités rechi-gnent. Il faut reconnaitre que parle passé ces genres de situation sesont présentées. Mais actuelle-ment le Togo est dans un nouvelélan. Hier, le don d'ubiquité n'é-tait réservé qu'à Dieu. Maisaujourd'hui par la magie de latechnologie, rien ne peut resterinaperçu. Un projet que tout lemonde sait salutaire et refusépeut être décrié sur tous les toits.Il faut alors cultiver le courage ensuggérant aux gouvernants desidées. Ce n'est pour rien que legouvernement a crée un ministèrechargé des prospectives et qui estrattaché directement à la prési-dence de la République.

Pour paraphraser un hommed'Etat américain, seules lesnations qui ont des individualitésfortes qui suscitent de grandesnations. Même les secteurs sensi-bles sont pris en compte par legouvernement. C'est le cas deBoeing aux USA. Le développe-ment est l'affaire de tous.Méditons bien cette partie denotre hymne : " Togolais viensbâtissons la cité ".

René Beaugars

EDITOPartenariatPublic-Privé

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 22 37 86 99Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Léo AYIVI (90 19 7025)

www.lemedium.info

Libre opinion :La négation d'une démocratisation "made in France" !

Le 5 octobre 1990, le peuple togo-lais, comme un seul homme, s'estsoulevé contre la dictature du géné-ral Gnassingbé Eyadema, au pou-voir depuis 1967 ! En une matinée,tous les commissariats de Lomé sontpris d'assaut, saccagés et brûlés, ettoute la ville fut paralysée par unmouvement populaire qui a surprisle Général, les forces de l'ordre etl'Armée ! Et si Eyadema ne tombapas ce jour-là, c'est parce que lesFAT (Forces Armées Togolaises)n'ont pas suivi, mais, l'insurrectionn'avait pas pris aussi en compte, tou-tes les ethnies du pays !

Mr François Hollande est né le 12août 1954, à Rouen, en SeineInférieure. Cet homme n'avait doncque 36 ans, au moment où commençanotre insurrection ! Il ne termina sesétudes, à l'Ecole Nationaled'Administration, qu'en 1980.

L'insurrection burkinabé a eu lieuen octobre 2014, soit 24 ans aprèscelle du Togo, et 27 ans après la prisede pouvoir de Blaise Compaoré,alors que l'insurrection togolaise estsurvenue, après 23 ans de règne duGénéral EYADEMA !...

Au vu de ces chiffres et dates, il estclair que ce ne sont ni les burkinabés,ni François HOLLANDE, qui peu-vent donner aux togolais, des leçonsde démocratie ou d'insurrection,comme le croient certains esprits fêlésdu Togo ! En plus, nos insurrectionsitératives ont causé la mort de plus de2000 de nos compatriotes, et provo-qué le départ en exil de plus d'unmillion de togolais, vers les pays afri-cains, européens, et américains…

En analysant tout ce qui précède,nous devons réfléchir, mêmes lescochons braisés, pour ne pas sous-estimer la raison et la sagesse destogolais et des togolaises…

Alors que tous les gouvernementsfrançais qui se sont succédés, ontcautionné presque tout ce que BlaiseCompaoré a fait pendant 27 ans (ycompris le meurtre de ThomasSankara), " nos ancêtres les gaulois "(pas les peuples mais les gouver-nants), essaient de faire avaler à cer-tains africains naïfs, que leur démo-cratie est la meilleure ! C'est comptersans nos amis rwandais, qui encoreune fois, n'ont pas raté l'occasion derappeler à la France, qu'il n'est pasquestion de nous enfariner, commepar le passé…

La ministre rwandaise desAffaires Etrangères, LouiseMushikiwabo, n'y est pas allée parquatre chemins, pour interpeller lePrésident français, FrançoisHollande, que l'Afrique n'est pas pre-nante d'une " démocratie made inFrance " ! Il ne peut en être autre-ment, quand on se rappelle les assas-sinats commandités depuis Paris, de

plusieurs dirigeants africains des pre-mières années de l'indépendance denos pays, comme Sylvanus Olympio,Thomas Sankara, BarthélemyBoganda et d'autres !

Le maintien au pouvoir de beau-coup de nos dictateurs, quand celaarrange Paris, le quitus donné à Jean-Bédel BOKASSA de se faire couron-ner Empereur de Centrafrique, contredes pépites d'or et des carats de dia-mants offerts au Président Giscardd'ESTAING…, tout cela devait faireréfléchir les africains qui ne voientpas plus loin que le bout de leur nez !

Alors que le mandat présidentielen France, était de 7 ans, et non limi-tatif, ce n'est qu'en 2008, que les man-dats sont ramenés à cinq ans, et que lalimitation des mandats présidentiels àdeux intervint !...

En Europe, le mandat del'EXECUTIF n'est pas limité, ni enAllemagne (Angela Merkel en est àson troisième mandat), ni enAngleterre, ni au Luxembourg ; il enest de même, en Israël, où le premierMinistre est élu sans limitation de sonmandat, et pour plusieurs dirigeantsde plusieurs autres pays du monde,tous systèmes politiques confondus !

Dès que François Hollande (13 %d'opinions favorables dans l'hexago-ne au dernier sondage) prononce leterme de " limitation de mandats ",certains politiciens africains franco-phones entrent en transe ! C'est le casde Zéphirin Diabré, un des leaders del'opposition burkinabé, qui proposemême, très hâtivement, qu'on inscrivedans la charte de l'UNION AFRICAI-NE, la limitation des mandats prési-dentiels à deux, sans nous préciser, sice sont des mandats de 3, 4, 5, 6, 7, ou8 ans, et ce qu'il adviendrait des paysqui sortiraient de l'Union Africaine !

Pardon, HOLLANDE, laissez-nous gérer notre propre sort ! Quandon dégage le capitaine Compaoré etqu'on le remplace par le lieutenant-colonel ZIDA, c'est un coup d'Etat deplus, et nous sommes soûlés descoups d'Etat en Afrique ! Quand lesdémocrates togolais avaient demandéune aide de la France pour se débar-rasser (pas physiquement, bien sûr)du Général Eyadéma, en 1990, votreprédécesseur à l'ELYSEE, FrançoisMitterrand, avait envoyé des militai-res français au Bénin voisin, non paspour nous aider, mais pour évacuerles français vivant au Togo, et leurseul fait d'armes est d'avoir fait desmétis, au Bénin, qu'ils ont, pour laplupart, abandonnés ! Où étiez-vous,monsieur Hollande, en 1990 ?

Au Togo, nos leaders politiques del'opposition sont devenus paradoxale-ment paresseux et amorphes ! Au lieude convaincre nos populations, duSud au Nord, de l'Est à l'Ouest, pourqu'elles votent pour eux, afin de sedébarrasser du Chef d'Etat actuel, par

Réclamez tous les mardis votre hebdomadaire

‘’Le Médium’’dans les kiosques et chez

vos marchands de journaux. Prochaine parution

le mardi 16 décembre 2014

les urnes, ils comptent sur FrançoisHollande, pour le faire pour eux, parune insurrection et/ou un coup d'Etat!Sans imagination, animés par un anti-faurisme primaire (référence à FaureGnassingbé) , et n'ayant aucun pro-gramme ou aucune vision politiqueclaire, ils préfèrent faire appel à larue, alors que la rue nous a coûté,dans le passé, plus de 2000 morts etplus d'un million de réfugiés, commeje l'avais dit plus haut ! Parmi les paysqui ont accueilli les réfugiés togolaisd'alors, la France a brillé par sa parci-monie !

Ce sont le Bénin, le Ghana, cer-tains pays africains, les Etats- Unisd'Amérique, l'Allemagne, et dans unemoindre mesure, la Suède, laHollande, et même l'Australie (208réfugiés togolais accueilli dans cepays lointain), qui ont accueillis lapresque totalité de nos compatriotesqui ont fui notre cher pays !

Au Togo, au jour d'aujourd'hui, laConstitution togolaise permet auPrésident de la république de se pré-senter, sans limitation de mandat.Mais chez nous, les Akposso (monethnie), on dit " qu'un danseur ne peutet ne doit pas monopoliser tout seul lapiste de danse, jusqu'à ce que cettepiste soit dégradée " ! C'est pourquoi,nous exhortons ceux qui aspirent àdiriger notre pays, à plus de vigueur,plus d'intelligence, plus de convictionvis-à- vis des électeurs et électrices, età présenter un bon programme. On nedoit pas prendre le pouvoir par défaut

! Il faut battre le candidat sortant à lafin de son premier ou deuxième man-dat, cela suppose qu'il faut éduquer lepeuple à voter utile, et c'est le job despartis politiques !...

Cela est largement à notre portée,puisque le CAR de Me AGBOYIBO,et l'UTD d'EDEM KODJO, ont obte-nu, à eux deux, la majorité absolueaux législatives de1994, face au toutpuissant RPT du Général GnassingbéEyadema ! Et ils n'avaient pas eubesoin de l'aide de FrançoisMitterrand, de Jacques Chirac ou deFrançois Hollande, pour y arriver !

Personnellement, comme je l'ai dit,à plusieurs reprises, je suis pour unmandat de 6 ans, non renouvelables,pour notre pays ! C'est pourquoi j'aiproposé que ce prochain quinquennat2015-2020 soit le dernier, et qu'unenouvelle Constitution voit le jour dès2015, par référendum national, pourque notre pays soit à jamais mis surles rails d'une démocratie viable.Cette nouvelle Constitution s'appa-rentera à celle du Ghana ou des USA,avec un Président et un vice-Président, élus sur le même ticket,pour un mandat unique de six (6) ans! J'ai dit que notre prochaineConstitution " s'apparentera " auxConstitutions du Ghana ou desUSA… je n'ai pas dit uneConstitution " made in USA or madein GHANA "…

Dr David IHOU, Consultant enGéopolitique et Stratégie

Sécuritaire…

Dr David IHOU

Frank and Louie,le célèbre chat à deuxtêtes qui était entré en2011 dans le LivreGuiness des Records,s'est éteint à l'âge de15 ans.

"Frank and Louie"était un seul et mêmechat. L'animal, néavec deux visages, deux bouches,deux nez et trois yeux était devenucélèbre dans le monde entier. Lematou surnommé "Janus", en réfé-rence à la divinité romaine Janus audouble visage, s'est éteint il y aquelques jours à l'âge de 15 ans.

Il restera tout de même dans l'his-toire. En 2011, il avait inscrit son

nom dans le Livre Guiness desRecords dans la catégorie "chatJanus le plus vieux" du monde. Etpour cause, à cette époque, le faitmême qu'il soit toujours vivant à 12ans était un exploit. Cette malfor-mation ne laisse en effet que trèspeu de chance de survie aux ani-maux qui en sont atteints.

Source : @yahoo.fr

Insolite :Le plus vieux chat àdeux têtes est mort

3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014

ZozoTOGO-ÉLECTRICITÉ: UNE TABLE-RONDE DES BAILLEURS POUR MOBILI-SER PLUS DE 922 MILLIARDS FCFALe Togo a exposé ses défis en matière d'énergieélectrique qui nécessiteraient des investissementsde plus de 922 milliards FCFA(1,7 million USD)pour des projets à réaliser à l'horizon 2028, lorsd'une table- ronde face aux bailleurs, qui s'esttenue du 4 au 5 décembre à Lomé.Lors de la table-ronde, la Compagnie énergie élec-trique du Togo (CEET), chargée de la production,du transport et de la distribution de l'énergie élec-trique dans le pays, a soumis son plan directeurd'investissement et de développement couvrant laproduction et la distribution de l'énergie sur lapériode concernée.D'après ce plan, le Togo doit mobiliser pour levolet distribution de l'énergie électrique une enve-loppe de 240,60 millions d'euros, soit 170milliards FCFA. Cet investissement se fera surtrois périodes de cinq années chacune, face à l'ex-tension à grande vitesse des agglomérations.Sur la même période, la production de l'énergieaura besoin de 1 505 millions USD pour satisfairela demande des ménages et du secteur industrielen plein essor.D'après les bailleurs, il est important d'amener laCEET, la compagnie nationale, à définir ses priori-tés et à présenter des perspectives à moyen termepouvant répondre efficacement aux besoins dupays et asseoir quelque peu une indépendanceénergétique pour le Togo qui importe près de 70%de son électricité des pays voisins...POUR MIEUX GÉRER LES FONDSALLOUÉS AUX REDEVANCES POUR L'É-CLAIRAGE PUBLIC : DES AUTORITÉSLOCALES DE QUATRE PRÉFECTURESDE LARÉGION DES PLATEAUX/OUEST,SENSIBILISÉS MERCREDI À KPALIMÉ Après Aného et Tsévié, une délégation du Comitéde Gestion de la Redevance pour l'EclairagePublic (CGREP) était le mercredi dernier àKpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), oùelle a sensibilisé les autorités locales et leurs colla-borateurs venues des préfectures d'Agou, deKpélé, de Danyi et de Kloto sur les procédurespour le paiement des factures, l'extension et laréhabilitation du réseau et la maintenance desouvrages d'éclairage public.Organisée par le Comité de Gestion de laRedevance pour l'Eclairage Public (CGREP),cette tournée de sensibilisation et d'informationvise à éclairer les autorités locales des quatre pré-fectures sur la répartition faite de la redevance et lapart de chaque collectivité ainsi que les montantsdisponibles, de voire comment les collectivitéslocales doivent procéder pour l'utilisation de cequi leur est alloué.Cette rencontre vise également à recueillir lespoints de vue des autorités locales sur ce qui estfait, les difficultés rencontrées et voir dans quellemesure le comité peut les aider à résoudre ces dif-ficultés dans l'utilisation de la redevance pour l'é-clairage public.C'est la salle de délibération de l'hôtel de ville de lalocalité qui a servi de cadre à cette rencontre àlaquelle ont pris part les préfets, les Présidents dedélégations spéciales des préfectures et des com-munes, les secrétaires généraux de mairie et depréfectures, les chefs cantons et les membres desComités Villageois de développement des préfec-tures d'Agou, de Kpélé, de Danyi et de Kloto.La rencontre a été présidée par le Président de ladélégation du Comité de Gestion de la Redevancepour l'Eclairage Public, M.Adjodah Mawuena enprésence du Chef d'Agence de la CEETKpalimé...LANCEMENT OFFICIELLE SAMEDIDERNIER À LOMÉ, DES ACTIVITÉS DEL'ASSOCIATION JEUNES LEADERSPOUR UNIRL'Association +Jeunes Leaders pour UNIR+(JLU) a officiellement lancé ses activités le samedidernier à Lomé lors d'un dîner de gala dans ungrand hôtel de la capitale.Étaient présents à cette cérémonie: M. N'dédéBlaise (Représentant du Député Maire du grandDao/Côte d'Ivoire) et M. Karim Ouattara (Ex-conseiller de la Commission Dialogue Vérité etRéconciliation de la Côte d'Ivoire).Les membres de ladite association et les représen-tants des points focaux étaient également présents.Cette association a pour but de favoriser la partici-pation des jeunes au débat public, d'œuvrer à l'in-tégration des préoccupations des jeunes au projetde société du gouvernement et d'encourager leurengagement citoyen dans la vie politique togolai-se. Elle rassemble des jeunes de la tranche d'âgecomprise entre 18 et 45 ans, aspirants, sympathi-sants ou membres d'UNIR (Union pour laRépublique/Parti au pouvoir), se reconnaissantdans les valeurs de l'Association...

[email protected]

PLUS DE doute. Le gouverne-ment togolais doit procéder à labaisse des prix des produits pétro-liers à la pompe. Aucun argumentne saurait encore tenir vis-à-visdes populations des villes et villa-ges du Togo qui risquent de rend-re la monnaie de cette volonté dugouvernement de se sucrer sur sondos. Le baril à 65 Dollars, c'est dujamais vu depuis 2008. Alors quoiqu'il en coûte à certains togolais,qui eux ne triment pas et neconnaissent pas les conséquencesdésastreuses de l'actuel prix prati-qué à la pompe, la baisse des prixde l'essence et ses corollaires à lapompe est impérieuse.

Selon les estimations publiéeshier, la tendance à la baisse annon-cée depuis plus de 5 mois déjà seconfirme et va se poursuivre.L'activité économique en Chine etAsie sont propices à cette tendancebaissière de l'or noir. Et partoutdans le monde, les industriels, lescommerçants et surtout lesconsommateurs se frottent lesmains. La baisse du cours du pétro-le brut, entraine forcément celle desproduits dérivés raffinés et c'est leconsommateur qui en profite.

Mais il semble que chez nous,nous vivions sur une autre planèteet que cette actualité de la baissedes prix du baril ne nous regardepas et ne nous intéresse même pas.Les tentatives hasardeuses de laministre du commerce pour expli-quer le refus du gouvernement deprocéder à l'ajustement des prix neconvainquent personne, à commen-cer par elle-même quand on voit ladifficulté avec laquelle elle joue àl'équilibriste.

Le dollar, la commande et lasubvention

Depuis que la tendance à la bais-se du prix du pétrole brut a étéannoncée et après moult hésitation,la ministre du commerce a fait unepremière apparition à la TélévisionNationale pour essayer d'enroberles togolais. Expliquant les raisonsqui poussent le gouvernement àrefuser de pratiquer la vérité desprix, Bernadette Léguézim-Baloukiindexait le dollar qui est à la haus-se. ''En même temps qu'on observecette baisse des prix du baril, il fautnoter aussi la hausse du dollar cequi fait que là où on pense gagner,on le compense ailleurs puisque ledollar est cher'', disait-elle sur laTVT. Quelques semaines plus tard,se rendant compte que l'argumen-taire du dollar cher ne pouvant plustenir, c'est sur la période de com-mande qu'elle jette son dévolu.

Selon Mme BernadetteLéguézim Balouki, l'Etat togolaisne saurait procéder à la baisse desprix des produits pétroliers parceque les dernières commandes nesont pas encore épuisées, lesquellescommandes auraient été effectuéesau mois d'Août. Qu'à cela ne tien-ne. Même si c'était au mois d'Août,le prix à la pompe devrait connaitre

un frémissement à la baisse d'au-tant que déjà au mois d'août, lesprix du brut connaissaient déjà unebaisse. Dépassée par les évène-ments qui donnent raison aux orga-nisations de la société civile, laministre sort une autre flèche deson carquois : l'Etat togolais conti-nue de subventionner les produitspétroliers. Oh Dieu !

A moins que la ministre ne pren-ne les Togolais pour des imbéciles,aurait-elle déjà oublié les raisonsque le gouvernement avançait enJanvier 2014 quand il procédait à lahausse des prix des produits pétro-liers ? Ceux qui avaient suggéré etmême imposé cette mesure au gou-vernement ont reconnu que l'Etatne subventionne plus le carburant.Certains ministres dont nous tai-sons les noms pour le moment l'ontconfirmé haut et fort. C'est pourcette raison qu'à une question quilui est posée dans ce sens, le repré-sentant du FMI au Togo, MonsieurWerner Keller a indiqué que s'il y abaisse du prix du baril, cela devraitse ressentir sur le prix à la pompe.D'où est ce que la ministreBernadette Léguézim-Balouki sortelle encore cette histoire de sub-

vention qui s'élèverait à 13Milliards de F CFA ? Soyonssérieux !

Transparence et Vérité desprix

''Si l'ATC veut être invitée lejour de l'ouverture des offres, qu'àcela ne tienne'' ; c'est la réponse quedame Leguezim Balouki a pu don-ner aux revendications plus quelégitimes de l'Association togolaisedes consommateurs qui voulait ensavoir un peu plus sur la manièredont se passe la transaction quant àla commande des produits pétro-liers.

Dans un communiqué de presserendu public, l'AssociationTogolaise des Consommateurs(ATC), estimant que le gouverne-ment doit œuvrer pour la pratiqued'une bonne gouvernance et latransparence dans la commandepublique, a exigé du gouvernementla publication de la liste des tradersou compagnies soumissionnairesaux appels d'offres des produitspétroliers.

Pour une question de transparen-ce, l'ATC a exigé aussi duGouvernement la publication de lafréquence, du volume et des coûtsdes commandes des produits pétro-liers qui doivent être portées à laconnaissance de la populationTogolaise car il s'agit d'une com-mande publique faite avec de l'ar-gent du contribuable.

Si madame la ministre a cru direque l'ATC peut participer à l'ouver-ture des offres, elle n'a pas dit motsur les autres revendications del'Association des consommateursqui visent surtout la transparence. Ilserait intéressant que madame laministre nous dise le volume desproduits pétroliers commandé parl'Etat togolais depuis la dernièrehausse. Une chose est de dire quel'Etat a subventionné à hauteur de13 Milliards de nos francs. Uneautre est dire combien de bénéficesl'Etat en a tirer et quel montant a-t-on déboursé par an. Ce sera aussi latransparence dont parle souvent lePremier Ministre. Si c'est effective-ment pour les Togolais qu'on faitdes sacrifices dans l'ordre de 13milliards en 2014 pourquoi le leurcacher alors qu'auparavant, on leurfait croire le contraire , c'est-à-direque le gouvernement pratiquerait levérité des prix à la pompe.

Dans un monde globalisé où toutse sait à la minute près, il est tempsque les membres du gouvernementjoue la carte de la transparence. Lepeuple attend que le gouvernementse décide dans le sens de l'amélio-ration des conditions de vie et detravail. Un acte contraire à ce désirlégitime des hommes et femmes dece pays s'apparenterait à une hautetrahison, car ces hommes et fem-mes qu'on piétine sans pitiéaujourd'hui sont ceux qui trimentau jour le jour pour maintenir lepays dans sa forme économiqueactuelle.

Le gouvernement doit baisser leprix des produits pétroliers à lapompe. Ceci n'est pas négociable.

Ali SAMBA

ECONOMIE : LE GOUVERNEMENT DOIT FAIRE BAISSERLES PRIX DES PRODUITS PETROLIERS A LA POMPE

Mme Bernadette Léguézim-Balouki, ministre du Commerce

CEUX QUI pensaient quel'ANC et Jean Pierre acceptaientde bon cœur l'idée de l'unité d'ac-tion pour la présidentielle de 2015devraient se raviser. Les dernièresnouvelles parvenant du CAP 2015ne sont pas réjouissantes pourtous ceux qui ont forcé le destinpour mettre ensemble ces hommeset femmes qui ne s'entendent surrien et qui font semblant, histoirede flouer les togolais.

Ainsi, on apprend que JeanPierre Fabre menace d'exclureBassabi Kagbara, le président duPDP. Le motif serait que Bassabi

Kagbara aurait rendu visite auPrésident de la République sans l'a-val du Grand Manitou Jean-Pierre.Ce dernier l'aurait mal vécu étantdonné que c'est lui et lui seul quipeut et doit rencontrer le chef del'Etat.

On ne le dira jamais assez. Ceuxqui se passent pour les plus grandsdémocrates n'en sont pas réelle-ment. Voilà Jean-Pierre Fabre quiveut virer un membre de CAP

2015, juste parce qu'il n'aurait pasdit qu'il se rendait au Palais de laPrésidence.

C'est dommage pour le Togo.

C'est cette façon de faire, c'est-à-dire dictatorial, qui d'ailleurs avaitobligé ceux qui ont composé leCAP 2015 à choisir Jean-PierreFabre comme le candidat unique dece regroupement. Jean-Pierre Fabreest comme le diable.

Pour diner avec lui, il vautmieux être à des kilomètres et avoirune bien longue cuillère. BassabiKagbara et Gerry Taama l'appren-nent sûrement à leurs dépens. Tous

les autres n'ont qu'à bien se tenir. Ilspasseront tous à la trappe.

Koudjoukabalo

DERNIERE MINUTEPOLITIQUE/ OPPOSITION : Le Cap 2015 perd le Nord, GerryTaama et Bassabi Kagbara out

Gerry Taama, Pdt du NET Jean-Pierre Fabre, Pdt ANC Bassabi Kagbara, Pdt PDP

4 LE MÉDIUM N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014Actualité

www.lemedium.info

LAROUTE TUE TOUJOURS BEAU-COUPTROP

De janvier à novembre 2014, 524 person-nes ont perdu la vie sur les routes togolai-ses. Les campagnes de prévention et derépression n’y font rien, les automobilisteset les chauffeurs de camions continuentd’avoir des comportements irresponsables.Les causes des accidents sont connues :surcharge, vitesse excessive, défaut d’en-tretien, non respect de la signalisation, …Si les véhicules particuliers sont à l’originede nombreuses collisions, les routiers sontrégulièrement pointés du doigt.Le ministre de la Sécurité, YarkDamehame, les a exhorté à la prudence etau respect du code de la route.Nous appelons les transporteurs à une prisede conscience collective pour sauver desvies, a déclaré vendredi le ministre lorsd’une rencontre avec les syndicats detransport.JOURNÉE INTERNATIONALE DUVOLONTARIAT: 500 NOUVEAUXVOLONTAIRES AU TOGO

Ils sont désormais 500 nouveaux volontai-res sur les 5530 enregistrés, à s’être enga-gés ce vendredi 05 novembre au Palais desCongrès de Lomé dans le cadre du pro-gramme organisé par le PROVONAT auTogo. C’était par la même occasion lacélébration de la Journée Internationale duvolontariat. L’hommage était rendu en cejour à la participation populaire des volon-taires nationaux du Togo qui ont mis leurexpertise au service des communautés debase dans le processus de prise de déci-sions et de planification des projets dedéveloppement. C’était aussi l’opportunitéou jamais pour la Coordinatrice duSystème des Nations Unies (SNU), MmeKhardiata Lo N’DIAYE, initiatrice de cettejournée au Togo, de partager l’importanceque le Secrétaire des Nations Unies Ban KiMOON accorde aux contributions indici-bles des volontaires nationaux et internatio-naux aux cotés des populations à travers lemonde entier. La France Volontaires, lesPeace Corps et d’autres organisations inter-nationales de volontariat présentes auTogo, se sont jointes à cet effet, à la célé-bration de cette journée marquant l’enga-gement de chaque volontaire à contribuerau développement.Par ailleurs, notre pays a enregistré cesdeux dernières années plus de 50.000volontaires français, 2.500 volontairesaméricains et 2.500 volontaires togolaismobilisés au service des Nations Uniesgrâce au programme de volontariat duPNUD.Depuis trois ans que ce Programme dePromotion du Volontariat National au Togo(PROVONAT) est lancé, il couvre désor-mais 5530 citoyens togolais diplômés ycompris les 500 nouveaux de la 9èmevague qui ont prêté serment aujourd’hui(...)La Coordinatrice du SNU, Khardiata LoN’DIAYE avait trouvé l’occasion idéalepour reconnaitre et remercier « ces indivi-dus qui agissent avec compassion etdévouement et transforment progressive-ment la nature du développement. »Le Ministre du Développement à la Base,de l’Artisanat, de la Jeunesse et del’Emploi des Jeunes, Victoire TOMEGAHDOGBE qui revenait encore sur l’impor-tance du PROVONAT disait : « En mobi-lisant les ressources humaines au servicedu développement et de la paix, le volonta-riat œuvre au service des populations vul-nérables, tout en renforçant la participationcitoyenne et la cohésion sociale, faisantdonc de lui un véritable outil d’intégrationet de civisme. »

Zozo

SELON LE rapport de l'AidePublique au Développement, ceralentissement est imputable auxsecteurs primaire et secondaire. Lesecteur primaire a connu une varia-tion de sa contribution passant de1,7 à -0,2% et le secteur secondairede 2,5 à 1% entre 2012 et 2013. Lesecteur tertiaire pour sa part, aconnu une reprise remarquable desa contribution qui est passé de -3,6à 3,1% sur la même période.

L'analyse des parts relatives dessecteurs porteurs de croissance, selonles données du comité PIB, révèle quela croissance économique du Togo estessentiellement tirée en 2013, par lesecteur tertiaire avec 32% du PIB, lessecteurs primaires et secondaires avecrespectivement 20,5% et 29,4%.

En volume, le PIB est passé de1772,6 milliards de francs CFA en2011 à 1989,5 milliards de francsCFA en 2012, puis à 2045,3 milliardsde francs CFA en 2013, soit une aug-mentation de 3,3% entre 2012 et2013.

Cet accroissement s'est ressenti auniveau du PIB nominal par habitant

passant de 278 402,5 francs CFA en2011 à 303 836,7 francs en 2012, pours'établir à 305 076,2 francs CFA en2013.

Contribution du secteur primai-re

Le secteur primaire a enregistréune croissance négative en 2013 indi-quant une baisse dans le secteur.Passant de 4,2% en 2011 à 17,6% en2012, ce taux a chuté pour atteindre -4,8 en 2013 en raison du repli de laproduction vivrière et coton en liaisonavec une mauvaise pluviométrie aucours de la campagne agricole. Selonle FMI, cette baisse du rythme de lacroissance serait aussi en partie impu-table aux incertitudes politiques endébut de cette année. Sa valeur ajou-tée a connu une baisse de 0,5% cont-re une hausse de 5,7% en 2012 .L'agriculture a connu une baisse desa valeur ajoutée de -3,5% contre unecroissance de 6,7 % et 0,7% respecti-vement pour l'élevage et la pêche.

Dans l'ensemble, la production descultures vivrières se chiffre en 2013 à4 432 600 tonnes, soit une régressionde 3,4% par rapport à 2012. Les

contreperformances réalisées dans laproduction céréalière s'expliquentglobalement par les conditions agro-climatiques jugées insuffisantes quiont contrarié les mesures prises pourle gouvernement afin de garantir laréussite de la campagne agricolenotamment l'exécution de plusieursprojets d'appui au développement dusecteur primaire à travers le PNIASA.

Quant aux cultures de rente, ellesont régressé de 3,9% en 2013, contre4,8% en 2012. Leur production s'éta-blit à 150,2 milliers de Tonnes, enbaisse de 3,9% par rapport à 2012. Lachute de la production du coton, victi-me des mauvaises conditions clima-tiques, de 13,4% explique cette évolu-tion. Toutes les autres cultures sonten progression. La production ducacao a connu une augmentation de8.0% par rapport à 2012, suivi ducacao (7,3%), du palmiste( 0,6%) etdes autres cultures(5%). Ceci est dû àla décélération de la production ducoton dont les variations sont passéesde 69,5% en 2011 à 3,1% en 2012.Les productions de cacao et de caféont connu une augmentation respecti-vement de 15,3% et de 6,3% par rap-port à 2011.

Le taux de croissance du PIB agri-cole a été négatif en 2013, indiquantune baisse dans le secteur. Aprèsavoir subi une augmentation en pas-sant de 4,2% en 2011 à 17,6% en2012, ce taux a chuté pour atteindre -4,8% en 2013. Cette chute est dueessentiellement à la baisse de la pro-duction végétale dont le taux de crois-sance est passé de 20,2% en 2012 à -8,3 en 2013. Le taux de croissance dela branche forêt et pêche est passé de10,8% en 2012 à 3,9% en 2013 alorsque celui de la branche élevage s'est

stabilisé autour de 9,1% sur les deuxpériodes.

Le secteur secondaireLa croissance de la valeur ajoutée

du secteur secondaire a été de 5% en2013 contre 13,2% en 2012, soit unebaisse de 8,2 points. Cette baisse s'ex-plique par le ralentissement des acti-vités des industries extractives qui ontconnu une chute de 7,4 points passantde 13,3% en 2012 à 5,9% en 2013tandis que celle du phosphate a pro-gressé de 12,1% contre une hausse de24,9% en 2012 en liaison avec unregain de dynamisme du secteurconsécutif aux efforts de rénovationdu matériel de production à la mineentrepris par société Nouvelle desPhosphates du Togo(SNPT).

Cette baisse peut aussi s'expliquerpar la contre-performance des indus-tries manufacturières dont la croissan-ce est passée de 9% à 0,7% de 2012 à2013. De plus, les postes '' Electricité,eau et gaz'' et ''BTP'' sont en baisserespectivement de 15,9% en 2012 à3,5% en 2013 et de 20,5% en 2012 à13,6% en 2013 due à la poursuite destravaux de renforcement et de réhabi-litation des infrastructures de base.

Le secteur tertiaireLe secteur tertiaire a connu une

hausse en 2013 de 10,2% contre unebaisse de -10% en 2012, soit un gainde 20,2 points. La relance des activi-tés du secteur résulte de l'améliorationenregistrée au niveau des postes''transports, entrepôts et communica-tions'' (8,6%) et de '' autres servicesmarchands'' (11,5%) . Les autres com-posantes du secteur ont évoluécomme suit : '' Commerce'' (9,7%) et''banques, Assurances'' (10,3%).

Economie/Aperçu de la situation économique du Togo en 2013 : La croissance du PIB en 2013, a connu un léger reculpar rapport à 2012, avec un taux de 5,1% contre 5,8%

Environ 5.600 jeunes volontaires(40% de jeunes femmes) sont mobili-sés sur le terrain dans le cadre duProgramme de Promotion duVolontariat National (PROVONAT)en l'espace de trois ans et plus de 7milliards de FCFA déjà débloquéspar l'État togolais, a indiqué cedimanche Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement àla base, de l'artisanat, de la jeunesseet de l'emploi des jeunes.

La neuvième vague (500 volontai-res) a prêté serment vendredi dernier àl'occasion de la journée Internationaledes Volontaires.

Initié et mis en œuvre par le minis-tère du développement à la base, del'artisanat et de l'emploi des jeunes, lePROVONAT est un programme trèsambitieux conçu pour redonnerl'espoir à la jeunesse qui représenteplus de 70% de la population du pays.

Ces volontaires nationaux sont desjeunes diplômés et primo-demandeursd'emploi issus de plusieurs secteurs :l'agriculture, la santé, les scienceséconomiques, juridiques, sociales, degestion, la communication, le secréta-riat, etc. Ils viennent de toutes lesrégions du Togo pour appuyer lasociété civile et les administrationspubliques avec dévouement, humilité,honnêteté et professionnalisme.

"Tous ces jeunes contribuent à l'a-mélioration des conditions de vie deces communautés. Nous pouvons dire

que le volontariat dans notre paysapporte une contribution extraordinai-re au développement des communau-tés à la base", a souligné MmeVictoire Tomégah-Dogbé, lors d'unbilan des trois années de ceProgramme sur la Télévision nationa-le.

"Tous les jeunes sont en mission etsont tenus de se soumettre aux règlesqui régissent les différentes structuresd'accueil", a-t-elle indiqué.

Ces jeunes volontaires nationauxviennent de toutes les régions du Togopour appuyer la société civile et lesadministrations publiques avecdévouement, humilité, honnêteté etprofessionnalisme.

La démarche participative, l'unedes clés de succès du PROVONAT

Le fonctionnement, ainsi que lesrésultats obtenus sur le terrain sédui-sent plusieurs pays et de grandesInstitutions internationales.

"Aujourd'hui, le bilan est très posi-tif, puisse notre programme est recon-nu comme étant l'un des programmespertinents au monde. D'autres payss'intéressent à notre programme parcequ'il a été conçu de manière très parti-cipative", a souligné la ministre.

"Nous avons également réussi àavoir l'adhésion des jeunes par rapportà ce programme, et également descommunautés qui accueillent ces jeu-nes. Donc, c'est un programme natio-nal".

"Ce qui fait également le succès

dans notre pays,c'est que nous som-mes allés demanière progressi-ve, mais de maniè-re très soutenue.Nous avons impli-qué la société civi-le dans le suivi etl'évaluation desv o l o n t a i r e s ,puisque nous avonsréussi à régionali-ser ce programme",a précisé MmeTomégah-Dogbé.

Une expériencesaluée par la communauté interna-tionale

Le PROVONAT a été plébiscité,cité et distingué lors de la cinquièmeConférence internationale de Tokyosur le développement de l'Afrique(Ticad V), tenue en juin 2013 àYokohama (Japon).

En avril 2014, Richard Dictus, lecoordonnateur exécutif du program-me des Volontaires des Nations Unies(VNU) a également effectué une visi-te au Togo, afin de toucher du doigt lefonctionnement dudit programme."Quand j'ai pris fonction, on m'a indi-qué que l'un des programmes devolontariat ayant connu du succèsdans le monde est au Togo. Alors, j'aisollicité une invitation pour venir voirmoi-même les éléments qui ontcontribué au succès de ce program-

me", avait souligné M. Dictus.Le chef de l'État togolais Faure

Gnassingbé "s'est tellement engagépar rapport à ce programme": "C'estun programme que le chef de l'Etatsuit lui-même, il sait comment leschoses évoluent", a indiqué MmeVictoire Tomégah-Dogbé, saluant lesoutien des partenaires dont leProgramme des Nations-Unies pour ledéveloppement (PNUD), leProgramme des VNU internationaux(Bonn), France Volontaire, Corps dela paix, Plan Togo etc…

"En 2015, nous devons dépasser lenombre que nous avons mobilisé en2014 et faire en sorte que nous ayonsune réponse pour tous les jeunes togo-lais qui croient en ce programme etqui ont envie de servir leur pays", aindiqué la ministre.

Source : Savoirs News

SOCIETE/ EMPLOI DES JEUNES : Plus de 7 milliards de F.CFA déjà débloqués par l'Étattogolais, 5.600 jeunes volontaires mobilisés en 3 ans

Mme Victoire Tomégah-Dobé, ministre en charge de la jeunesse

Actualité 5LE MÉDIUM N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014

Zozo

[email protected]

SIERRALEONE : EBOLAEMPORTEUN 10E MÉDECIN

En Sierra Leone, un dixième médecin vient dedécéder des suites de la maladie hémorragiqueà virus Ebola.Ebola poursuit ses ravages en Afrique del'Ouest, notamment au Liberia où un dixièmemédecin est mort des suites la maladie hémor-ragique. L'annonce a été faite par le gouverne-ment sierra Leonais.La nouvelle victime, Aiah Solomon Konoyima,membre du corps médical, a rendu l'âme same-di, au centre médical Hastings, proche de lacapitale Freetown. Sa mort survient au lende-main du décès de deux autres de ses collègues,également contaminés par le virus.Selon le responsable médical Brima Kargbo,Aiah Solomon Konoyima " avait été admis à laclinique il y a plus d'une semaine et avait ététransféré au service de rétablissement car ilmontrait des signes positifs de guérison ", ajou-tant que " les morts répétées de nos docteurs etle mode de transmission du virus sont inquié-tants et nous allons intensifier nos efforts pourendiguer l'épidémie ".Sur les douze médecins au total qui ont contrac-té Ebola en Sierra Leone, seuls deux ont survé-cu. Sans compter que plus d'une centaine depersonnels de santé ont été emportés par levirus Ebola.BO-BULB, L'AMPOULE QUI VARÉVO-LUTIONNER L'AFRIQUE !

AmperAfrik, une société de référence dans laconception de produits énergétiques innovantssur le continent africain, propose une largegamme de produits innovants, notamment uneampoule, BO-Bulb, capable d'éclairer pendant3 heures, même sans alimentation électrique.Au moment où plusieurs pays africains fontface à des problèmes d'éclairage des ménages,une ampoule voit le jour : BO-Bulb dont lesconcepteurs sont d'avis que l'ampoule " consti-tue une innovation technologique majeure etune réponse concrète à tous ceux qui subissentles opérations de délestage au quotidien ".La société Amperafrik a mis au point cetteampoule universelle qui continue à éclairer pen-dant 3 heures, même sans alimentation élec-trique. D'une puissance équivalente à 40W,l'ampoule est réactivée grâce à sa télécomman-de intelligente qui gère aussi la luminosité.Cette ampoule qui est disponible avec unedouille aux normes internationales, peut rem-placer n'importe quelle ampoule. Dotée d'unetechnologie LED de dernière génération, l'am-poule BO-Bulb a une durée de vie pouvantatteindre 10 ans, et permet d'économiser près de80% d'énergie.BO-Bulb pourrait donc résoudre le problèmed'éclairage auquel sont confrontés nombre depays africains, notamment le Sénégal, où certai-nes régions sont privées d'électricité pendant 6,voire 10 heures par jour. C'est le cas notammentde la région de Thiès qui vient de vivre unweek-end infernal avec des coupures de plus de10 tours d'horloge, sans relâche s'il vous plaît.UN SQUARE DE L’EUROPE INAUGU-RÉ À LOMÉLe Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunuet l’ambassadeur européen au Togo, NicolasBerlanga-Martinez, inaugureront mercredi leSquare de l’Europe, situé dans l'enceinte de laCité OUA, face à la Primature.Cette cérémonie se déroulera à l’occasion de laJournée internationale des droits de l’homme.Acette occasion, des écoliers de certaines éta-blissements publics et privés liront les articlesde la Déclaration universelle des droits del'homme suivie d’une lancée de ballons auxcouleurs du Togo et de l'UE.

Début Janvier 2013, des mainsnoires ont plongé nos bravesmamans des grands marchés deLomé et de Kara dans la tristesse, lapure. En ces moments, les mises àfeu des grands marchés ont, " mal-heureusement ou heureusement ",c'est selon, coïncidé avec les " der-niers tours de Jéricho " les 10, 11 et12 janvier 2013, une trouvaille d'a-lors du Collectif Sauvons le Togo(CST) dirigé par Maître ZeusAjavon.

La bravoure des commerçantes etcommerçants a laissé place depuislors à des jérémiades et surtout à unappauvrissement total. Malgré l'ac-compagnement des plus hautes auto-rités du pays et des institutions demicro microfinances de la place, nosmamans n'ont pu jusqu'alors remonterla pente, tels les dégâts étaient consi-dérables et diaboliques. Elles sontmalgré un semblant de reprise desactivités commerciales toujours dansl'attente que justice leur soit rendue.

Les enquêtes de la Gendarmeriebouclées, la Justice à l'œuvre

Aussitôt les incendies des grandsmarchés de Lomé et de Kara, la gen-darmerie nationale et la police se sontmis au travail pour rechercher lesauteurs et exécutants de cette œuvresatanique.

Au moment où de braves commer-çantes s'étaient effondrées parce queconstatant sans force leurs étalages et

marchandises parties en fumée, lesenquêteurs de la gendarmerieNationale ont déployé les grandsmoyens pour mettre la main sur des "présumés auteurs, exécutants et com-plices " de cette basse besogne. Cesderniers appréhendés, furent présen-tés à la presse dans les locaux de lagendarmerie Nationale. Sur la dizaineau moins d'interpellations, c'est sur-tout celle du sieur Mohamed Loumqui avait retenu l'attention de tout lepeuple togolais.

Au micro de nos confrères,Mohamed Loum aurait reconnu lesfaits qui leur étaient reprochés, sansgêne et dans une posture décontrac-tée. Ce fut l'événement qui malheu-reusement devait les conduire en pri-son et plus tard suivi de l'inculpationde quelques leaders de l'oppositioncomme Jean-Pierre Fabre, AbassKaboua, Kpandé Adzaré, ZeusAjavon, Gil-Bénoit Afangbedji et del'arrestation de Gabriel Agbéyomé,Gérard Adja, Alphonse Kpogo et aut-res.

C'était la débandade totale dans lesrangs de cette opposition bruyante quia dans la foulée produit un contre rap-port d'enquêtes dit rapport " CST "

pour confondre le rapport des offi-ciers judiciaires. Peine perdue, le rap-port " CST " n'avait pas produit l'effetescompté. En ce sens que le juged'instruction en charge du dossier pro-cédait tranquillement à son job, mêmes'il était organisé contre lui et la pro-cédure enclenchée une vaste campa-gne de dénigrement et de désorienta-tion.

Peine perdue une fois encore, lejuge d'instruction procéda à l'auditiondes mis en cause avec comme effet lamise sous mandat de dépôt d'unegrande partie des " présumés auteurs,exécutants et complices " parmi qui setrouvaient en bonne tribune les sieursAlphonse Kpogo et Jean Eklou.Rappelons ici que suite à l'arrestationdu sieur Jean Eklou, une perquisition

au siège de l'ANC en sa présence, decelle de ses avocats et des membresinfluents du parti orange, des " jouetspas recommandés par le Père Noël "furent malheureusement retrouvés,déterrés et suivis d'explication en liveet en présence de la presse nationaleet internationale par le sieur JeanEklou en chair et en os. C'était la dés-illusion totale.

Plus tard, l'opposition et surtout lapartie plus concernée par la découver-te avait par des subterfuges entretenupour un petit temps le flou, juste pourdéfendre encore s'il y a lieu, l'imageentachée du parti orange et de l'en-semble du CST par cette macabredécouverte. Le déterrement des "jouets de St Diable " au siège del'ANC de Jean-Pierre Fabre n'avaitlaissé personne indifférent. Les sup-putations allaient bon train et certainsmilitants commençaient par douterdes bonnes mœurs de leurs leaders.C'était le moment de raser les murs aupire des cas ou de continuer par fairedu bruit et désorienter la justice dansson travail.

Les sieurs Alphonse Kpogo etJean Eklou relâchés à la faveur des

législatives de Juillet 2013Avec l'aide des hommes en robe et

des militants des droits de l'homme,Jean Eklou et Alphonse Kpogo retro-uvèrent leur liberté. La raison princi-pale était de leur permettre de battrecampagne avec leurs états-majorsparce qu'étant positionnés sur des lis-tes du CST/ANC. Même les diploma-tes en poste à l'époque avaient été misà contribution.

Ce que les Autorités ont finalementaccepté dans un souci d'apaisement.Faut-il le préciser, c'était l'une desconditions de cette opposition qui secherche encore aujourd'hui, pour par-ticiper aux Législatives de Juillet2013.

De la nécessité de rendre justiceà nos braves mamans des grandsmarchés de Lomé et de Kara

Aujourd'hui, nous convenons tousque le Gouvernement suite aux incen-dies des deux marchés a consenti d'é-normes efforts et sacrifices pour veniren aide aux commerçantes et com-merçants dont les marchandises sontparties en fumée mais également avaitpris sur lui de les reloger momentané-ment sur le site de la quinzaine com-merciale de Lomé, le temps dereconstruire comme cela se doit legrand marché de Lomé.

S'il est à reconnaitre et félicitercette dynamique du Gouvernement,aujourd'hui il est plus que question derendre justice à nos braves mamans.Rendre justice ne passera uniquementque par un bon procès afin de situerles " présumés auteurs, exécutants etcomplices " sur leurs responsabilitéset appliquer rien que la loi.

Il faut que nos braves mamans sesentent aimées des hautes autorités enobtenant toute la lumière sur cesincendies criminelles à travers desprocès sans complaisances afin depunir avec la dernière rigueur les rete-nus coupables.

De ce fait, il revient à la justice dene faire que son travail et surtout enne tenant pas trop compte des agendasdes politiques. Sinon, nos pauvresmamans n'auront jamais droit à desprocès des criminels qui non seule-ment ont gâché leurs commerces,leurs activités mais aussi ont faitpassé certaines braves mamans de vieà trépas, tant la douleur était atroce.

Rappelons qu'au cours d'une émis-sion " Afevivina " sur les ondes deRadio Gameli le vendredi 17 janvier2014, Abass Kaboua accusait verte-ment Agbéyomé Kodjo d'avoir plani-fié et exécuté la mise à feu des deuxgrands marchés du pays.

" …Il y a une chose que je dis etque je répète. C'est que, s'il y a desgens qu'on doit arrêter dans ce pays,ce sont ces gens (Agbéyomé Kodjo etses collaborateurs NDLR), car ilssavent ce qu'ils sont en train de faire.Il y en a qui continuent de faire destapages pour aller à l'AssembléeNationale en vue de jouir de l'impu-nité parlementaire. Ils seront arrêtés.C'est moi, Kaboua, qui le dit aujour-d'hui, consignez-le : ils seront arrê-tés s'il doit y avoir vraiment un juge-ment… Si Faure aussi voudrait tra-vailler avec des voleurs, des hommessans consistance qui n'ont pas derespect pour leur ventre, ni pourleurs enfants, qu'il le fasse. Il ne feraqu'ajouter de mauvais qualificatifs àson nom et à son image. Quant ànous, nous sommes prêts à assumernotre part de responsabilité…", avaitdéclaré Abass Kaboua sur RadioGameli et cité par nos confrères de laChronique de la Semaine dans leurparution N°269 du 23 janvier 2014.

Plus loin, et selon toujours nosconfrères de Chronique de laSemaine, Abass Kaboua invitait à unprocès équitable et surtout " Clair "."…Que chacun se contrôle. Quant ànous, nous demandons seulementque le jugement-là dans l'affaire desincendies, soit clair pour nous tous",avait conclu Abass Kaboua.

Si même Abass Kaboua appelait àun procès, à un jugement clair, nousen appelons donc à la perspicacité etau savoir-faire des juges afin que leschoses aillent plus vite. Ce n'est qu'unsouhait. Car nos braves mamans ontbesoin de se remettre moralement enconnaissant les " auteurs, exécutantset commanditaires" de leur état actuel,de leur misère ambiante, de leur mal-heur. La paix sociale passe égalementpar là.

Tenir le procès sur les incendiesserait également souhaiter un reposéternel à celles qui sont malheureuse-ment décédées des multiples souffran-ces après ces incendies criminelles.

Crédo TETTEH

JUSTICE/AFFAIRES INCENDIES DES GRANDS MARCHES DE LOME ET DE KARA:De la nécessité de rendre justice à nos braves mamans des marchés

Le bâtiment central du Grand marché de Lomé embrasé par les flammes

Koffi Esaw, Garde des Sceaux, ministre de la Justice

Nos remerciements auxagences savoirnews,

republicoftogo et afreepress pour

leur collaboration

6 Melting potLE MÉDIUM

N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014

Zozo

www.lemedium.info

AMÉLIORER LES OFFRES DESERVICE : DES RESPONSABLESDES DÉLÉGATIONS RÉGIONA-LES DE LA CCIT MIEUXOUTILLÉS À DAPAONG (NORD)Ouvert le 4 décembre dernier, l'atelier derenforcement des responsables des délé-gations régionales de la Chambre deCommerce et d'Industrie du Togo(CCIT) a pris fin dimanche à Dapaong(environ 664 km au nord de Lomé), aconstaté le correspondant de l'AgenceSavoir News.Cette rencontre à laquelle se sont asso-ciés les élus régionaux de la Chambre deCommerce et d'Industrie des Savanes, aété consacrée à l'uniformatisation desméthodes d'accompagnement des opéra-teurs économiques avec comme objectif,d'améliorer les offres de service.Elle a permis d'outiller les responsablesdes délégations régionales afin qu'ilssoient aptes à orienter les opérateurséconomiques de leurs régions respecti-ves et leur faciliter l'accès à l'informa-tion.A la fin des travaux, les participants ontadopté des plans d'action des délégationsrégionales ainsi qu'un dispositif de suivi,afin de redynamiser les activités au seinde ces structures.Expliquant les raisons de la tenue decette formation, les organisateurs ont faitressortir l'éloignement géographique desDélégations qui risque de créer leur iso-lement par rapport au siège et entraînerune disparité, voire une baisse d'efficaci-té dans les prestations liées à l'accompa-gnement des opérateurs économiques.L'atelier a été encadré par le directeur dela Chambre de Commerce et d'Industriedu Togo, Djahlin Broohm qui a entrete-nu les participants sur divers thèmesportant entre autre sur les missions de laCCIT, les attributions des délégationsrégionales, les relations entre les déléga-tions régionales et les élus régionaux.Les travaux ont été ouverts par leresponsable de la délégation régionalede la Chambre de Commerce etd'Industrie des Savanes KoumbouniYobé.Pour participer activement à la promo-tion de l'économie, la Chambre deCommerce et d'Industrie du Togo a crééen 2011, cinq Délégation Régionalescorrespondant aux cinq régions écono-miques du Togo.DEUXIÈME ÉDITION FORUMDES JEUNES ENTREPRENEURS:DÉBUT CE LUNDI DE L'ÉTAPEDE KARA (NORD)L'étape de Kara (environ 420 km aunord de Lomé) de la deuxième éditiondu forum des jeunes entrepreneurs adémarré ce lundi au palais des congrèsde la ville, a constaté le correspondantde l'Agence Savoir News.Placé sous l'égide du ministère du déve-loppement à la base, de l'artisanat et del'emploi des jeunes et du ministère despostes et de l'économie numérique, ceforum a pour objectif de fournir aux jeu-nes entrepreneurs de Kara et des partici-pants, des connaissances théoriques etpratiques nécessaires à la création d'en-treprises pérennes au Togo.Le forum est également une occasionpour les jeunes entrepreneurs sélection-nés de présenter leurs projets et leursbesoins. Plusieurs communications etune exposition vont meubler cette ren-contre.A l'issue des phases régionales, 12 can-didats seront retenus pour la phase natio-nale à raison de 3 candidats par région(Dapaong ,Kara, Atakpamé et Lomé).Pour le promoteur de forum M.ClaudeGrunitzky "il s'agit d'inculquer aux jeu-nes de Kara l'idée d'innovation et lesstratégie de commerce innovantes afinde pérenniser le secteur commercialtogolais".Précisons que l'étape de Kara fait suite àcelle de Dapaong, tenue le 6 décembredernier sur la thématique de l'artisa-nat...

LA CAPITALE nigériane abritecette semaine une série d'importan-tes réunions devant culminer, lesdimanches 14 et lundi 15 mai 2014,avec la 46ème session ordinaire dela Conférence des chefs d'Etat et degouvernement de la CEDEAO.

Ainsi la 16ème réunion duComité de l'administration et desfinances (CAF), s'est achevée ledimanche 7 décembre et a permisau président de la Commission de laCEDEAO, Kadré DésiréOuédraogo, d'appeler les Etats mem-bres à verser leurs contributions autitre du prélèvement communautaireafin de permettre à l'organisation d'a-voir les moyens nécessaires à sonbon fonctionnement.

Le prélèvement communautaire,qui constitue, selon M. Ouédraogo,l'ossature du financement des pro-grammes et activités de l'organisa-tion, représente un pourcentage(0,5%) de la valeur imposable desmarchandises importées dans laCommunauté en provenance despays tiers., c'est autour du Conseildes ministres qui tiendra, à partir demardi 9 décembre, sa 73ème sessionordinaire, qui prévoit à son ordre dujour d'importants points aussi bienpour décision et approbation quepour information.

La réunion du Comité de l'admi-nistration et des finances (CAF)s'estaussi focalisée sur l'état de mise enœuvre du protocole relatif au prélè-vement communautaire avant de sepencher sur la situation financièregénérale de la Communauté puis surle budget consolidé 2015 des institu-tions comme le GIABA, l'OOAS, leParlement et la Cour de Justice, sansoublier les programmes spéciaux.

Outre le rapport annuel 2014 duprésident de la Commission de laCEDEAO, M. Kadré DésiréOuédraogo, les ministres desFinances et les ministres chargés del'Intégration des Etats membres, quicomposent le Conseil, examinerontégalement les tâches assignées par la72ème session.

Les ministres examineront enoutre le rapport intérimaire 2014 duContrôleur financier, le rapport finalde la 16ème réunion du CAF, ainsique le rapport d'un groupe de consul-tants sur la réforme institutionnelle.Le dernier point pour décision duConseil des ministres portera surl'examen du projet d'ordre du jour dusommet des chefs d'Etat.

Quant aux points pour approba-tion, ils porteront sur le rapport de laréunion des ministres des Financesde la CEDEAO consacré au tarifextérieur commun (TEC) de laCommunauté, qui doit entrer envigueur début janvier 2015, et aussisur le rapport des ministres chargésde l'Enseignement supérieur.

Le troisième point pour approba-tion au menu de ce Conseil desministres de trois jours portera sur lerapport de la réunion extraordinairedes ministres de la Santé de laCEDEAO, ce qui devrait être uneoccasion de mettre à nouveau l'ac-cent sur la lutte résolue que mène lasous-région contre la propagation dela terrible épidémie à virus Ebola.

L'autre importante réunionregroupera, le vendredi 12 décemb-

re, les membres du Conseil demédiation et de sécurité de laCEDEAO, présidé par le ministredes Affaires étrangères et del'Intégration régionale du Ghana,Hanna Tetteh.

A cette occasion, le président dela Commission présentera un mémo-randum sur la situation politique etsécuritaire dans la région, fera lepoint sur la situation au BurkinaFaso et évoquera le renouvellementdu mandat de la mission militaire dela CEDEAO en Guinée-Bissau(Ecomib).

Quant à la 46ème session de laConférence des chefs d'Etat et degouvernement, prévue les 14 et 15décembre, elle sera marquée par lesdiscours du président du Nigéria,pays hôte, Goodluck EbeleJonathan, du chef de l'Etat du Ghanaet président en exercice de l'autorité,John Dramani Mahama, et du prési-dent de la Commission de laCEDEAO, Kadré DésiréOuédraogo.

Devraient aussi prendre la parolelors de la cérémonie d'ouverture laprésidente de la Commission del'Union africaine et le représentantdu Secrétaire Général des Nationsunies.

Outre l'examen des grands sujetsde préoccupation en Afrique del'Ouest, les chefs d'Etat et de gouver-nement se pencheront notammentsur le rapport annuel du président dela Commission, le rapport de la73ème session du Conseil des minis-

tres et aussi le rapport de la 33èmesession du Conseil de médiation etde sécurité, avant d'élire le présidenten exercice pour 2015.

La CEDEAO préoccupée parEbola

Le président de la Commission dela CEDEAO, Kadré DésiréOuédraogo, s'est rendu ce jeudi 4décembre 2014 à Lomé pour évo-quer avec le chef de l'Etat du Togo,Faure Essozimna Gnassingbé, lamise en œuvre de la feuille de routeélaborée pour combattre l'épidémied'Ebola dans la région.

En vue de réaffirmer leur engage-ment de coordonner leurs effortscontre cette maladie, qui a fait plusde 7.000 morts dans la région, leschefs d'Etat et de gouvernement dela CEDEAO ont, lors de leur som-met extraordinaire tenu le 6 novem-bre 2014 à Accra, désigné leurhomologue togolais pour superviserle processus de riposte et d'éradica-tion d'Ebola.Le sommet a égalemententériné le Plan régional opération-nel intégré de réponse au virus Ebolaet salué la pertinence des axes d'in-tervention y contenus, tout endemandant à la Commission de laCEDEAO de prendre les disposi-tions utiles pour mobiliser les res-sources nécessaires à la mise enœuvre coordonnée du plan de ripos-te.

Le président Ouédraogo et le chefde l'Etat du Ghana, John DramaniMahama, président en exercice de la

Conférence des chefs d'Etat et degouvernement de la CEDEAO, onteffectué des visites de solidarité dansles trois Etats les plus touchés -Guinée, Libéria et Sierra Leone- etoù 150 agents de santé volontairesen provenance de sept pays de larégion seront incessammentdéployés après avoir subi une forma-tion de cinq jours à Accra.

Les discussions du président dela Commission avec le chef de l'Etattogolais avait pour objectif principalde guider les efforts de riposte auxniveaux régional et national, confor-mément aux décisions prises par leschefs d'Etat de la région pour accélé-rer la mise en œuvre des plans opé-rationnels de riposte et la coordina-tion du soutien international.

Plus spécifiquement, elle vise àrenforcer la coordination et le lea-dership national et régional, assurerles ressources nécessaires pour lamise en œuvre intégrale de l'ensem-ble des interventions de riposte à l'é-pidémie et renforcer les systèmes desanté, y compris la mise en place desmécanismes régionaux de sur-veillance épidémiologique et deriposte efficaces.

L'Afrique de l'Ouest se trouveconfrontée à des épidémies récurren-tes de choléra, de rougeole, deméningite, de fièvre Lassa, etc., quisurchargent les systèmes de santédéjà fragiles des Etats de la sous-région et causent d'énormes souf-frances aux populations. En outre,ces épidémies représentent un lourdfardeau qui freine le développementet la libre circulation des biens et despersonnes dans l'espace communau-taire.

Depuis l'émergence de l'épidémied'Ebola, en mars 2014, et ses consé-quences aussi bien en pertes en vieshumaines qu'économiques, socialeset culturelles, la CEDEAO a, à tra-vers ses Etats membres, ses institu-tions et ses partenaires, déployé desefforts appréciables pour y apporterune réponse. Les diverses actionsmenées ont permis d'accroître consi-dérablement les connaissances surl'efficacité et les limites des appro-ches actuelles.

Ali SAMBA

CEDEAO /REUNIONS DE FIN D'ANNEE : Le rapport 2014 et l'élection du présidenten exercice 2015 au programme

Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO

LES TRAVAUX du projet dedéveloppement rural (PDR) de laplaine de Djagblé, une localitésituée à une quinzaine de kilomèt-res au nord-est de Lomé (préfect-ure du Zio) seront officiellementlancés ce vendredi par les autoritéstogolaises.

Cette zone, grande de 340 hecta-res et longtemps rester inculte, vaservir avec 9,6 milliards de francsCFA mobilisés aussi bien par l’Etattogolais que par ses partenairesfinanciers, notamment la Banquearabe pour le développement écono-mique en Afrique (BADEA) et laBanque d’investissement et dedéveloppement (BID), à la culturedu riz.

Outre la relance de l’agriculture

dans la zone, elle sera à terme com-plètement désenclavée à travers laconstruction d’infrastructures.

Prévus pour durer quatre (4) ans,ces travaux vont permettre à 17 000habitants de cette localité constituée

de huit (8) villages de sortir du dés-enclavement.

Selon le gouvernement, ce projets’inscrit dans la promotion et del’intensification de la culture de riz.

Source : @afreepress.com

Plus de 9 milliards pour mettre àcontribution la plaine de Djagblé

Un agriculteur dans son champs dans la plaine de Djagblé

7ActualitéLE MÉDIUM N° 0151 DU 09 AU 15 DÉCEMBRE 2014

ZozoCOUPE DU MONDE FÉMININE: TIRAGEDIFFICILE POUR LE NIGÉRIA, LA CÔTED'IVOIRE ET LE CAMEROUN

Le tirage au sort de la Coupe du monde fémini-ne de football n'a pas épargné les représentantsafricains. le Nigéria, le Cameroun et la Côted'Ivoire auront fort à faire au Canada l'an pro-chain.Les Eléphantes qui seront à leur première parti-cipation à une phase finale mondiale aurontaffaire à l'Allemagne, à la Norvège et à laThailande.Le Nigéria, champion d'Afrique en titre et habi-tué à la haute compétition figure dans la groupeC avec les Etats-Unis, l'Australie et la Suède.Le Cameroun qui a échoué en finale à la CANen Namibie il y a deux mois se retrouve dans legroupe D avec le Japon, la Suisse et l'Equateur. "Ca sera difficile, on joue contre le Japon le vain-queur de la dernière coupe du monde, la suissele premier pays européen à se qualifier, deuxnovices l'équateur et le Cameroun. Il faut unebonne préparation pour être à la hauteur d'unequalification. Les chances sont égales car leséquipes ne se connaissent pas c'est 50/50 pourune qualification mais le Japon et la Suisse cesont des favoris ", a confié Enoh Ngatchu, lesélectionneur des Lionnes indomptables.La Coupe du monde féminine de football estprévue du 6 juin au 5 juillet au Canada. Les 52matches auront lieu dans six villes hôtes :Ottawa, Moncton, Montréal, Winnipeg,Edmonton et Vancouver.

Tout le tirage au sortGROUPE A :Canada - Chine - Nouvelle-Zélande - Pays-BasGROUPE B: Allemagne - Côte d'Ivoire -Norvège - ThaïlandeGROUPE C: Japon - Suisse - Cameroun -EquateurGROUPE D:USA - Australie - Suède - NigeriaGROUPE E :Brésil - République de Corée -Espagne - Costa RicaGROUPE F: France - Angleterre - Colombie -Mexique.FOOT TOGO: LE CONGRÈS EXTRAOR-DINAIRE REPORTÉ À UNE DATE ULTÉ-RIEUREOn évoquait le sujet pour vous ce matin. Lecongrès extraordinaire de la FTF (Fédérationtogolaise de football) prévu ce 6 décembre àKpalimé a été reporté à une date ultérieure, app-rend-on de sources proches de l'instance. Latenue de cette assise était compromise après l'ar-restation dans la nuit de jeudi du présidentGabriel Ameyi.M. Ameyi qui va passer une nouvelle nuit à laDCVPJ (Direction centrale de la Police judiciai-re) à Lomé a été interpellé à son retour deMalabo où il a assisté au tirage au sort de laCAN 2015. Jusqu'alors, on ignore toujours lesraisons de cette arrestation mais selon les infor-mations qui circulent dans la presse locale,l'homme serait accusé d'escroquerie et d'abus deconfiance sur un homme d'affaires béninois.Pendant que Ameyi tombait dans les mailles dela police, la FIFA (Fédération internationale defootball association) consultait les acteurs dufootball local. Ces derniers qui contestaient lalégitimité du président de Maranatha de Fiokpose sont concertés à plusieurs reprises dans lajournée pour décider de la tenue ou non duCongrès. Cette assise est destinée à l'élection desmembres de la Commission électorale et ceux dela Commission de recours dans la perspectived'un congrès électif.AL AHLY REMPORTE LA COUPE CAFDEVANT SÉWÉ SPORTEt un nouveau trophée continental au palmarèsd’Al Ahly. Le club égyptien s’est adjugé samedila Coupe de la Confédération de la CAF envenant à bout du Séwé Sport de Côte d’Ivoire 1-0 lors de la finale retour (2-1 pour les Ivoiriens àl’aller et 2- 2 sur l’ensemble des deux matchs).Mais que ce fut dur pour les diables rouges.Séwé Sport peut s’en vouloir. Le club de SanPedro tenait le trophée de la Coupe CAF jusqu’àla 95è minute. Mais Ahly devant son publictrouve le moyen de le ravir au nez et à la barbedes Ivoiriens dans la dernière seconde du match.Le géant du Caire peut dire merci à EmadMotaeb, auteur du but victorieux à la 96è minu-te. Al Ahly est pourtant passé à plusieurs repri-ses de la correctionnelle en voulant marquer àtout prix. Mais le Séwé a péché dans le réalisme.Le goléador Roger Assalé a manqué de réussite(9e, 29e) tandis que le capitaine SouleymaneDembélé a touché la barre sur une frappe lourde(33e). Le tout dans un stade en folie..

[email protected]

Après les doutes qui ont suivi leretrait du Maroc de l'organisation dela CAN 2015 c'est finalement à laGuinée Equatoriale que revient lalourde charge d'organiser la compé-tition mère en Afrique du 17 Janvierau 08 Février 2015.

Si le retrait du Maroc a laissé trai-ner quelques doutes dans les espritssur une réelle organisation de la CANl'année prochaine, l'instance suprêmedu football africain CAF s'est déme-née comme un beau diable pour offrirune compétition digne de ce nom auxamoureux du football africain en sedonnant une bouée d'oxygène avecl'organisation acceptée par la GuinéeEquatoriale.

Ainsi donc le 03 Décembre dernierà Malabo, a eu lieu le tirage au sortdes matches de poule pour les 16 paysqualifiés qui attendaient depuis le 19novembre dernier de connaitre leursadversaires respectifs en vue des pré-paratifs pour une prestation qui puissetenir devant les détracteurs du footballafricain qui argumentaient sur un pro-bable décalage de la compétition surle mois de juin.

A Malabo, la Côte d'Ivoire et leGhana n'ont été épargné par les boulesde tirage.

. Le pays organisateur bénéficie de

la clémence du tirage en se classantdans un groupe largement à sa portéesi les Guinéens ont gardé leur formeéblouissante qu'on leur avait connu en2012 lors de la CAN qu'ils avaient co-organisés avec le Gabon. Et justementce dernier se retrouve aussi dans cettepoule avec le vice-champion en titre :les étalons du Burkina et le CongoBrazzaville, équipe surprise de lacompétition qui s'est qualifiée aubénéfice du meilleur troisième desgroupes qualificatifs.

. Les Eléphants ne pouvaient béné-ficier d'un groupe aussi relevé si lapoisse ne les poursuivait pas. Carcomment imaginer qu'avec toute la

difficulté que les ivoiriens ont eu pourse qualifier à cette compétition, ilspuissent se retrouvent dans un groupeavec le Cameroun, la Guinée Conakryet le Mali ? Les protégés d'HervéRenard vont devoir se surpasser pourse trouver une place au deuxième dansce groupe de la mort où on retrouve 3anciens vainqueurs de la CAN.

. Les blacks stars du Ghana quant àeux se retrouvent dans un groupe toutaussi relevé que celui de la Côted'Ivoire avec la particularité d'avoirégalement en son sein 3 anciens vain-queurs de la compétition.

. Un autre groupe qui risque d'atti-rer l'attention des connaisseurs serasans doute le groupe B avec des équi-pes très techniques, produisant unfootball très léché comme le Cap Vert,la Tunisie, la RD Congo et la Zambie.

Que peut-on attendre de cetteCAN en Guinée Equatoriale ?

Cette 22 è édition( ?) en GuinéeEquatoriale, sera celle de la maturitépour le football africain vue le niveaude prestation des différents joueursdes pays qualifiés. Même si la CAF aeu quelques problèmes sur le paysorganisateur, cela ne devrait pas tropinfluer sur la qualité du jeu qui seraproduit à Bata, Malabo, Ebebiyin etMongomo à partir du 17 Janvier avecle match d'ouverture entre le paysorganisateur et le Congo Brazza dusorcier blanc Claude le Roy.

La CAF devra de son côté toutmettre en œuvre pour éviter desimprécisions de dernières minutes quipourront surgir à cause du temps rela-tivement court pour l'attribution de lacompétition à la Guinée Equatoriale.

Les grands absents de la compé-tition

Les éliminatoires ont donné part àune redéfinition de la carte footballis-tique de l'Afrique.

Ainsi donc ceux qu'on pensaitincontournable en Afrique dans ledomaine du football, se sont vu écar-ter faute à une mauvaise gestion dufootball.

On peut noter dans cette liste desgrands absents de la compétition despays comme le Nigéria l'équipechampionne en titre qui n'a pas pu sedéfaire de son groupe en se classantbon dernier de sa poule.

Les lions de l'Atlas écartés de lacompétition pour n'avoir pas vouluorganiser cette compétition en tempset heure voulus par la CAF.

L'Angola après sa brillante CANen 2010 chez lui, n'arrive plus à retro-uver sa forme d'antan et se noie dansdes problèmes extra sportifs qui nui-sent au bien de leur football.

Le Niger qui semblait aussi partird'un bon pied après la CAN 2013 seretrouve aussi les oubliettes du foot-ball et balbutie son jeu.

L'Ethiopie qui revenait après delongues années de traversée du déserten 2013 et qui nourrissait de grandsespoirs, semble repartir à ses premiersamours : les oubliettes.

Enfin les éperviers du Togo quiavaient fait forte impression en 2013en qualifiant pour la 1ère fois en quartde finale de CAN, se sont noyés dansdes problèmes politico-socio-culturofootballistique et en érigeant le désor-dre en système de jeu.

Les absences seront remarquéesmais les pays qualifiés méritent leurplace dans les 16 meilleurs du conti-nent et il leur appartient désormaisaprès la connaissance de leurs adver-saires respectifs, de se préparer pourune bonne CAN qui puisse tenir enhaleine des milliers et milliers de sup-porters africains prêts à vibrer auxsons des godasses

Un seul mot, que la fête soit belle !Groupe A : Guinée Equatoriale,

Congo, Burkina Faso, GabonGroupe B : Zambie, RD Congo,

Tunisie, Cap-VertGroupe C : Ghana, Sénégal,

Algérie, Afrique du SudGroupe D : Côte d'Ivoire, Guinée,

Mali, Cameroun.Jacques Komi SOLETE

SPORT/ CAN GUINEE EQUATORIALE 2015 :Les différents groupes sont connus

Après 100 joursd'exercice, lebureau exécutif del'Association desjournalistes spor-tifs du Togo(AJST) a fait à sesmembres le pointdes activitésmenées depuis sonélection le 29 aoûtdernier. Les défisrelevés ainsi queles perspectives àcourt et à moyen termes ont été lesgrandes lignes de ce bilan qui a étéprésenté au cours d'une conférencede presse tenue le lundi 8 décembredans un hôtel de Lomé.

Selon Aimé Ekpé, président del'AJST, le pari au départ n'était pasévident puisque les défis étaientimmenses. " Il s'agit de 100 jours seu-lement mais bien de cent longs joursparce que le travail qui attend est sigrand qu'on a le sentiment qu'il nefinit pas mais qu'on en rajoute " a-t-ildit. Au sujet du bilan proprement dit,on retient qu'il concerne " des tâchesadministratives et des opérations enmarge des éliminatoires de la CANGuinée-Equatoriale 2015 ".

Au nombre des tâches administra-tives, le bilan du Bureau exécutif del'AJST révèle d'une part la mise à jourdu fichier des membres inscrits et desaudiences auprès des autorités poli-tiques et sportives, d'autre part. Pourles opérations liées aux matches desEperviers, le bureau exécutif del'AJST a organisé l'accueil des journa-listes étrangers venus à Lomé pourdes matches de leurs équipes nationa-les. Par-dessus tout, l'action majeureévoquée par le bilan dans ce contexteest l'organisation du voyage d'unetrentaine de journalistes togolais àTamalé, Ghana, du 18 au 20 novemb-re dernier, dans le cadre du matchGhana-Togo du 19 novembre.

Un dernier élément non négligea-ble de ce bilan est l'action menée par

le bureau exécutif qui a abouti à l'ins-tallation au stade de Kégué du maté-riel wifi de connexion à internet. "Après deux tentatives soldées par unrésultat mitigé, le bureau exécutif parsa persévérance, a réussi à doter lestade de Kégué de la connexion àinternet " et que " si tout se passebien, la connexion internet sera désor-mais disponible au stade de Kéguépour les matches des Eperviers duTogo " a laissé entendre Aimé Ekpé.

Au chapitre des perspectives,l'AJST annonce une assembléeextraordinaire de relecture des statutsde l'association, un mécanisme proac-tif de collecte des cotisations men-suelles ainsi qu'un séminaire nationalde formation au premier trimestre2015.

Dans leur ensemble, les journalis-tes sportifs, présents à la conférencede presse ont exprimé leur satisfac-tion face au bilan présenté et ont évo-qué différentes préoccupations liéesau montant des cotisations mensuel-les, à la configuration et à la gestionde la cabine de presse au stade deKégué, au bien-fondé de l'assembléegénérale extraordinaire annoncée.

Rappelons que le bureau exécutifde l'AJST a été élu le 29 août 2014pour un mandat de deux ans. Il comp-te 11 membres. L'Association desjournalistes sportifs du Togo regroupetous les professionnels des médias,journalistes, techniciens audiovisuelset photographes spécialisés, qui s'in-téressent particulièrement au sport.

SPORT/AJST : Le bureau exécutiffait le bilan de 100 jours d'exercice

Le trophée de la CAN 2015

Aimé Ekpé, président de l’AJST