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N° 06 - Vendredi 04 Mars 2011 Le Président du Faso reçoit les cinéastes L e Président du Faso, Blaise Compaoré a offert mercredi soir un dîner gala aux professionnels du cinéma présents à Ouagadougou. A cette occa- sion, Blaise COMPAORE a réaffirmé son intérêt pour le septième art. Dans son adresse à ses invités, il a rendu hommage aux illustres disparus tels Ousmane SEMBENE, Sotigui Kouyaté et tous les autres qui ont mar- qué de leurs empreintes le cinéma afri- cain. A propos du thème de la présente édi- tion du FESPACO, à savoir « Cinéma africain et marchés », le président dira que c’est une invite à la réflexion sur les stratégies pour un marché stable. Blaise Compaoré relèvera que « le cinéaste doit vivre de son art qui peut aussi contribuer au développement. » Le représentant des cinéastes, Gaston Kaboré, a remercié le Président du Faso et le Burkina tout entier pour le soutien accordé au cinéma burkinabè et afri- cain. Il a émis le vœu que le président puisse plaider la cause du cinéma afri- cain auprès de ses pairs. La soirée qui s’est déroulée dans un cadre conviviale a connu des presta- tions d’artistes, notamment Arias, « Cisby et Eldji », Jah Verity et Amity Méria du Burkina et DJ Chair de poule de la Côte d’Ivoire. Boukary NITIEMA L’arrivée de Blaise Compaoré avec à ses côtés, Elikia Mbokolo (Ph. Nipaparazi)

N° 06 - Vendredi 04 Mars 2011 Le Président du Faso reçoit ... · PDF fileAminata RAMDE Impression Industrie Grafic du Faso (IGF) Tél. : 50 34 29 75 Fax : 50 34 22 13 Email : [email protected]

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N° 06 - Vendredi 04 Mars 2011

Le Président du Faso reçoit les cinéastesLe Président du Faso, Blaise

Compaoré a offert mercredi soir undîner gala aux professionnels du cinémaprésents à Ouagadougou. A cette occa-sion, Blaise COMPAORE a réaffirméson intérêt pour le septième art. Dans son adresse à ses invités, il arendu hommage aux illustres disparustels Ousmane SEMBENE, SotiguiKouyaté et tous les autres qui ont mar-qué de leurs empreintes le cinéma afri-cain. A propos du thème de la présente édi-tion du FESPACO, à savoir « Cinémaafricain et marchés », le président diraque c’est une invite à la réflexion surles stratégies pour un marché stable.Blaise Compaoré relèvera que « lecinéaste doit vivre de son art qui peutaussi contribuer au développement. »Le représentant des cinéastes, GastonKaboré, a remercié le Président du Fasoet le Burkina tout entier pour le soutienaccordé au cinéma burkinabè et afri-cain. Il a émis le vœu que le présidentpuisse plaider la cause du cinéma afri-cain auprès de ses pairs.La soirée qui s’est déroulée dans uncadre conviviale a connu des presta-tions d’artistes, notamment Arias, «Cisby et Eldji », Jah Verity et AmityMéria du Burkina et DJ Chair de poulede la Côte d’Ivoire.

Boukary NITIEMA L’arrivée de Blaise Compaoré avec à ses côtés, Elikia Mbokolo (Ph. Nipaparazi)

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Zoom Zoom

Imunga Ivanga, le directeur généralde L’Institut Gabonais de l’Image etdu Son (IGIS), est un habitué duFESPACO depuis 1975. Ce réalisa-teur, auteur d’une douzaine de films,est arrivé à Ouagadougou avec deuxdocumentaires de l’IGIS et les cinqpremiers épisodes d’une série inéditeintitulée « Pargo et Wal ly » .

Se prononçant sur le thème « cinémaafricain et marché » de la présente

édition du FESPACO, Imunga Ivangaexplique que « la question doit etmérite d’être posée afin de l’analyser etpouvoir dégager des pistes de solu-tions. Les œuvres existent et il fautbien parler de marché pour ces œuvres.Il faut penser aux possibilités de lesexposer et de les vendre. C’est en celaqu’il faut chercher à exploiter les nou-

velles possibilités qu’offre le marchémondial et africain. Les nouveaux espa-ces de diffusion et de représentationcomme les technologies actuelles.L’Internet et les espaces de télécharge-ment, par exemple, sont à prendre encompte. Il faut voir aussi commentconstruire ces marchés quand ils fontdéfaut et comment les contrôler ; celapeut participer à l’élargissement desespaces de diffusion et donc d’acquisi-tion et d’achat. Il faut y penser sérieu-sement car des productions tout azimutexistent et participent à l’économie dudéveloppement. Le thème de cette édi-tion sied vraiment à cette question quiest fondamentale parce qu’il s’agit deprendre en main son destin.»

Jim M. OUATTARA

Imunga Ivanga, DG de L’Institut Gabonais de l’Image et du Son (IGIS)«La question du marché est fondamentaleparce qu’il s’agit de prendre en main notre

destin.»

Imunga Ivanga, le DG de l’IGIS est un habituédu FESPACO

Déçu de n’avoir eut qu’une fille uniqueà la place d’un garçon, le père de

Rihana décide de transformer sa fille en ungarçon. Rihana se met à s’habillercomme un garçon, à se coiffer comme ungarçon, et à assimiler tous les attributsdévolus aux hommes. Toute son éduca-tion est construite sur la crainte du sei-gneur du cheval, un esprit vénéré par sonpère. Entre temps elle tombe amoureusede Ziyad son seul ami du village qui saitpertinemment que Rihana est une fille.Le père de cette dernière ne supportera pascette relation qui va faire capoter tous sesplans. Il met donc tout en œuvre pourécarter Ziyad de sa fille, et va jusqu’à vio-ler Rihana qui tombe enceinte. Traumatisée par tout ce qu’elle a vécudepuis son enfance, elle se retrouve dansun hôpital psychiatrique. Convaincuequ’elle a été violée par un démon qui veutla tuer parce qu’elle est enceinte de lui,Rihana craint toujours le seigneur du che-

val. Après de longues séances avec unepsychiatre, Rihana découvre enfin qu’elleest tombée enceinte de son père. Vingtans sont déjà passés et une fille est néeentre temps. « Pégase », c’est le titre de

ce film de Mohamed Mouftakir du Maroc.Un film qui nous renvoie à la probléma-tique des droits de l’homme, notammentceux des femmes, en relation avec l’in-fluence de la tradition dans les rapportshumains, l’image de la femme dans lessociétés traditionnelles, et le droit desenfants. Au delà de tout, Pégase met enexergue la perversité de nos sociétés.

Thierry Rolland OUEDRAOGO

Le partenaire du FFespaco NewSS

«Pégase» ou l’histoire d’un sacrilège

Mohamed MOUFTAKIR le rélisateur du film.

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3 N° 06 - Vendredi 04 Mars 2011

Le colloque sur le thème « cinéma afri-cain et marchés », s’est ouvert le mer-

credi au Centre national des archives. Lesprofessionnels des différents corps demétiers du cinéma se sont penchés, deuxjours durant, sur les voies et moyensd’écouler les films qui sont produits.Selon Clément Tapsoba, le coordonnateurdes colloques et rencontres de cette 22eédition du FESPACO, « il est de bonton qu’après les thèmes des précédenteséditions qui portaient sur la distribution,la diffusion et les nouvelles technologies,entre autres, on puisse aborder la problé-matique du marché. »En effet, malgré les problèmes de finance-ments que rencontrent les réalisateurs, denombreux films voient le jour chaqueannée. Pour cette édition du FESPACO,un peu moins de 500 films ont été enre-gistrés, même si le comité d’organisationn’en a retenu qu’une centaine.Il s’est agi donc au cours des travaux devoir comment diffuser largement toutesces productions cinématographiques dequalité.

La prolifération des chaînes privées detélévisions ces dernières années auxquel-les s’ajoutent les chaînes nationalesvient offrir un débouché majeur dontpourraient profiter les films africains.Désormais il serait bon de tenir compte decette nouvelle donne dans la recherche desmarchés. Et c’est justement l’un despoints sur lesquels les participants au col-

loque ont pu se pencher.Le colloque qui s’est achevé le jeudi aégalement abordé la question de la pirate-rie, l’un des grands fléaux qui minent lecinéma africain.

Boukary NITIEMA

FocusFocus

Directeur de publicationMichel OUEDRAOGO

SuperviseurGervais HIEN

CoordonnateurJim Moumouni OUATTARA

Redacteur en chefHamado NANA

Maquette & Mise en pageFerdinand DABIREAbdoulaye DAME

Demba DIALLOB. Issa Daniel BAMBA

RedactionOumarou MOGMENGA

Hermann GOUMBRIFirmin OUATTARA

Thierry OUEDRAOGOBoukary NITIEMAPatrice KABORE

Mariam OUEDRAOGOFlavien BATIONO

TraductionBahisimine YOUL

Cathérine Prudence KPODADamatou BAGRE/COLOMPARE

Audrey KPOBLYRasmané KABORE

Sam COLESonia TAMINI

Opératrices de saisieRihanata OUEDRAOGO

Hazara IRAAminata RAMDE

ImpressionIndustrie Grafic du Faso

(IGF)Tél . : 50 34 29 75Fax : 50 34 22 13

Email : igf@fasonet .bf

FESPACO NEWS

Cinéma africain et marchésComment diffuser largement les productions?

FFFFllllaaaassss hhhh BBBB aaaa cccckkkk

Lauréats des Etalons de Yennenga2003 : Abderrahmane Sissako de la Mauritanie avec «En attendant le bonheur»

2005 : Zola Maseko d'Afrique du Sud avec «Drum»A suivre…

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FocusFocus

Ciné Neerwaya

11h : «Hors la loi» de Rachid Bouchareb (Algérie)

14h : «The unbelievable adventures of Hanna Hoetam» de

Van den Bergh Regardt (Afrique du sud)

16h : «Sharing (partage)» de Ghuwedr Salah (Lybie)

«Lezare (For today) » de Zélalem Woldemariam (Ethiopie)

« Dina» de Fonseca Mickey (Mozambique)

«Lobolo (The Dowry)» de Mathison Michele (Afrique du sud)

«Olivier le gibier» de Issa SAGA (Burkina Faso)

18h 30 : «When China met Africa» de Nick FRANCIS &

Marc FRANCIS (Royaume Uni)

20h30 : «Les guerriers de Yennenga» de Vik BIRKBECK

(Angleterre)

«Liberté, Egalité, Fraternité» de Jacqueline GOZLAND

(France/Algérie)

22h 30 : «Kafka au Congo» de Marlène RABAUD &

Amaud ZAJIMAN (Belgique)

«Madame Dakar» de Sabine NOOIBROEK (Sénégal/Hollande)

Ciné Burkina

11h : «Dansa Als Esperits (Danse aux esprits)» de Ricardo

ISCAR (Espagne)

16h : «The last flight of the flamingo» de Ribeiro JOAO

(Mozambique)

18h 30 : « Al Mansioune (Les oubliés de l’histoire) » de

Hassan BENJELLOUN (Maroc)

20h 30 : «L’empire des enfants, une femme de Dakar en

colère» de Gérard MOREAU (France)

« Lumières noires » de Bob SWAIM (France)

22h 30 : «Funeral saison (La saison des funérailles)» de

Matthew LANCIT (Canada)

Institut Français (Georges Méliès)

18h 30 : «Le mec idéal» de Owell BROWN (Côte d’Ivoire)

20h 30 : «En attendant le vote» de Missa HEBIE (Burkina

Faso)

22h 30 : «The wedding» de Abdel Aziz SAMEH (Egypte)

L’invité d’honneur du FES-PACO, Elikia M’Bokolo

a donné le clap de tournage d’unesérie télévisuelle « les conces-sions » initiée par la sociétéburkinabé Artistes Productions(AP) et le Centre national de lacinématographique du Mali(CNCM). Ecrite par et pour lesafricains, cette série se veut unpont entre l’Afrique tradition-nelle et l’Afrique moderne.Plusieurs thèmes sont abordésdans les différents épisodes dufilm qui seront tournés au Mali,

au Niger, au Togo et au BurkinaFaso. Selon le producteur du film,Gervais KWENE, « le choix desquatre pays pour le tournage de lasérie est une contribution ducinéma à la réalisation de l’inté-gration des peuples dans les espa-ces de l’UEMOA et de laCEDEAO ». Les 52 épisodesprévus de la série seront diffuséssur des chaines de télévision par-tenaires d’ici le 31 juin 2011.

Oumarou MOGMENGA

Série télé «Les concessions»L’intégration cinématographique en marche

Elikia M’Bokolo a donné le clap en présence de plusieurs professionnels ducinéma.

InvitationDans le cadre du Projet «Visionary Africa – at Work» et du FESPACO, la Commission Européenne et le palaisdes beaux arts de Bruxelles ont le plaisir de vous inviter à un atelier à la Maison du peuple ce vendredi 4 mars2001 de 9 heures a 14 heures. Thème: « l’art pour quel public en Afrique ? »

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Point de mirePoint de mire

Au-delà de la question de la produc-tion des films, se pose avec acuité

la problématique de la distribution et del’exploitation des produits cinémato-graphiques. Khalilou Ndiaye, le coor-donateur du FAR /Afrique a insisté a cesujet sur certaines difficultés commel’étroitesse du marché, la concurrence etle piratage.Film Afrique Réseau est un regroupe-

ment de professionnels de la distribu-tion et de l’exploitation des films quientend contribuer à la structuration et àla professionnalisation de la diffusiondes films Afrique Caraïbes et Pacifique.Cela en vue d’une viabilisation écono-mique du secteur cinématographique. LeRéseau entend également améliorer lavisibilité des films d’Afrique sur lecontinent et en Europe.Le réseau est présent en France, auBurkina Faso, au Mali et au Sénégal.Dans ces pays, le Réseau travaille avecdes structures locales qui sont « cinémaet culture d’Afrique » en France, «Emergences cinéma » au Burkina Faso,« Kénédougou distribution » au Mali

et « Groupe image et vie » au Sénégal.Le réseau compte s’étendre au Niger,au Togo et en Côte d’Ivoire.Le FARdistribue actuellement quatre films dont« le Fauteuil » de Missa Hebié, « lesfeux » de Mansaré, « Nothing but thetruth » de John Kani et « Ramata » deLéandre Alain

BakerFirmin OUATTARA

Fi lm Afrique Réseau (FAR) a abordé la question de la distribution et de l’ex-ploitation des films le mercredi 2 mars avec des professionnels du domaineet des journalistes.

Film Afrique RéseauL’association affiche

ses ambitions

«Je joue dans un film qui est en com-pétition dans la catégorie longs métra-ges. Il s’agit de « Le mec idéal » duréalisateur ivoirien Owel Brown. Poursa première projection le 1er mars 2011au Ciné Neerwaya, le film a été bienaccueilli par les cinéphiles. J’espère quenous allons figurer dans le palmarès ausoir du 5 mars prochain. Nous prépa-rons actuellement la deuxième saisonde la série télé « Class’A». Celle-cisera panafricaine et c’est un signe quel’intégration peut se faire par le cinéma.Nous allons mettre le temps qu’il fautpour offrir un produit de belle factureaux télespectateurs.»

Parole de comédien

Mike Danon (Côte d’Ivoire)

Mike Danon alias Pythagore dans la série télé«Class’A»

Projection du film

«Joseph Ki-Zerbo, identités identité pour l’Afrique»

ce vendredi 4 Mars 2011à 10h à la DGCOP. Présence de l’invitéd’honneur du FESPACO2011 et de Dani Kouyaté.

COMMUNIQUECOMMUNIQUE

Le réseau GIM offre aux porteurs de cartes des banques connectées : l’ac-cès à tous les Guichets Automatique de Banque de l’UEMOA, le paiementpar carte dans les commerces affichant le logo du GIM-UEMOA et unecarte bancaire sans compte bancaire, l’ouverture à d’autres réseaux inter-nationaux tels que MasterCard et VISA.GIM, le réseau interbancaire monétique de l’UEMOA

Projection du film

«Joseph Ki-Zerbo, identités identité pour l’Afrique»

ce vendredi 4 Mars 2011à 10h à la DGCOP. Présence de l’invitéd’honneur du FESPACO2011 et de Dani Kouyaté.

COMMUNIQUECOMMUNIQUE

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Point de mirePoint de mire

RRRR EEEE MMMM EEEE RRRR CCCC IIII EEEE MMMM EEEE NNNN TTTT SSSS

Pour leur contribution remarquable à la tenue et au succès de la 22ème édition, le Festival Panafricain duCinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) remercie les pays et institutions suivants :

L’UNION EUROPEENNE, L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE, LE MINISTERE FRANÇAIS DES AFFAIRES ETRANGERES, LA REPUBLIQUE DE CHINE ,L’UNESCO, UNICEF, RHÔNES ALPES,TV5, RFI, LA RADIO TELEVISION DU BURKINA, SIDWAYA, L’OBSERVATEUR PAALGA, LE PAYS, NOTRE AFRIQUE, ARTE, FASO-PLAST, AIR BURKINA, SODIBO, SONABEL, LONAB, AIRTEL, TELECEL, BANK OF AFRICA .

L’Office Nationale de l’eau et del’Assainissement (ONEA)

accompagne le FESPACO dans lavalorisation et la promotion ducinéma africain. L’ONEA a ainsi contribué à hauteurde 8 millions de francs CFA à la réa-lisation des statues en bronze gran-deur nature des cinéastes de lacolonne des étalons sur l’avenueMgr Thévenoud qui prolonge laPlace des cinéastes.« Edifier cette colonne de statues enbronze des cinéastes est un merveil-leux devoir de mémoire et de recon-naissance pour nos cinéastes. Il vasans dire que ce que nous avonsentamé à cette 22ème édition ne

s’arrêtera pas en si bon chemin.Nous sommes disposés à étudieravec le FESPACO des pistes inno-vantes de partenariat pour les pro-chaines éditions. Nous pensons que de tels partena-riats peuvent être aussi une opportu-nité pour les cinéastes de contribuerau plaidoyer pour un accès de tous àl’eau potable et à l’assainissement.L’ONEA pourrait à l’avenir attribuerun prix spécial sur cette problémati-que. Nous pourrions aussi rendrevisible notre Office à travers laconfection et la mise à dispositiondu FESPACO de gadgets divers»explique le directeur général del’ONEA.

Le «Club Scénario» du départementcommunication et journalisme de

l’Université de Ouagadougou est un mem-bre actif de la Fédération burkinabé des

ciné-clubs depuis 2010. Il a été créé en2006 sur initiative du Dr. Taïrou Bangréet des étudiants du département. Le «clubscénario» est présent au FESPACO à

l’Espace Junior, aux côtés d’autres ciné-clubs du Burkina Faso. Ce club met l’ac-cent sur la formation en écriture de scéna-rio, élément indispensable à la réalisationd’un film. Le club participe à l’effort de promotiondes films africains en organisant desséances de projections de films suivies dedébats bien avec le soutien de laCinémathèque africaine de Ouagadougou.Des cinéastes de renom comme GastonKaboré et Valérie Kaboré et des jeunesréalisatrices telles Laurentine Bayala etRachelle Somé ont déjà eu à partagerleurs expériences avec les membres du «Club Scénario » en 2010. Toutes chosesqui concourent à faire naître et grandirchez les étudiants la fibre cinématogra-phique.

Hermann GOUMBRI

L’ONEA accompagne le FESPACO

Le Directeur général de l’ONEA, Yamba Harouna Ouibga :« Nous sommes disposés à étudier avec le FESPACO des pis-tes de partenariat pour les prochaines éditions »

Le «Club Scénario» de Université de OuagadougouDétecter des talents en écriture scénaristique

Des festivaliers visitant le stand du « Club Scéanrio ».