10
Adresse postale : Association Saintaise des Chemins de St Jacques de la Charente-Maritime Maison des Associations, 31 rue du Cormier 17100 Saintes-Refuge:11rue St Eutrope-derrière l’église- Association : 06 33 13 08 99 [email protected] - www.compostelle17.fr Refuge: 06 73 56 94 04 Membre de la Fédération Française des Associations des Chemins de Saint Jacques de Compostelle -FFACC- www.compostelle-france.fr N° 60 : AVRIL, MAI, JUIN 2019 Sommaire : Édito, nouveau CA, p 1 Petit-Niort, p 2 Montils, p 3 Pessines, p 4 Les échos du refuge, p 5, 6 & 7 Côté infos, p 8 Expression libre, p 9 Agenda, p 10 28 avril, marche avec la Vendée 5 & 6 mai, JAJNA à Bordeaux 19 mai, marche à Arvert Plus d’infos page 10 ou sur : http://www.compostelle17.fr/ -Actualites-.html À vos tablettes ! Lors de la première réunion qui suivit notre assemblée générale du 25 janvier, le Conseil d’Administration a choisi un président , «une première» depuis 2001 ! Bienvenue à Robert SOURIS !! Les 9 membres du Conseil d’Administration qui l’assisteront sont : Vice-présidente : Solange BOUREZ Vice-président : Maurice PAPIN (aussi respon- sable de l’Antenne de La Rochelle) Secrétaire : Daniel FAGUER Trésorière : Brigitte BOURDIN qui constituent ainsi le Bureau. Ils seront assistés de : Liliane BENTE, commission Expo, aidée de Colette VAN DER MOLINA; Christian EMERY, commission Chemins, qui devient Commission Chemins et Randonnées; Ghislaine GAUTHIOT et, Hélène FAGUER, cooptée. La gestion du refuge revient à Marylène MILLIÉ, celle du site reste confiée à François COQUINOT, Brigitte de VERDELHAN continue notre revue Ultreïa, avec la collaboration d’Hélène et Daniel FAGUER et Marie Claude PAPIN. ULTREÏA !! En fait, peu de changements, si ce n'est celui de la tête... Merci à Hélène d'avoir accepté d'entrer dans le Conseil d'Administration, à Marylène d'avoir pris en charge la gestion du Refuge, à Colette et Christian de nouvel- les responsabilités, à toutes celles et ceux qui nous ont rejoints ou qui vont le faire. Nouvelle année, nouveaux espoirs ! Et la liste n'est pas exhaustive... Celui, entre autres, d'avoir un nouveau Refuge. Notre municipalité avait pour projet un déplacement éventuel dans un bâti- ment donnant sur la cour de l'actuelle Mission Locale, à un peu plus d'une cinquantai- ne de mètres. Certes, l'espace y serait plus intéressant mais l'environnement moins, malgré l'entrée sous un beau porche et par le parvis de la basilique. Comment envisager l'arrivée de notre très cher Pèlerin dans une cour où il y a beaucoup de va-et-vient, de nombreuses voitures stationnées ? Comment l'imaginer prendre l'air dehors comme il peut le faire actuellement, paisiblement, à côté de son linge, en plein soleil ? Exposé au regard de tous ! Et notre astre préféré, nous les pèlerins qui l'aimons encore plus parce qu'il nous réchauffe sur le Chemin et assèche nos fripes, là, il y serait absent de la soirée. Le logement idéal serait peut-être celui qui possède un porche sous lequel la majorité des usagers du refuge passe. Une belle entrée et une belle sortie pour les pèlerins. Plus grand, il permettrait un accueil plus important et offrirait certainement des espaces distincts selon leur affectation, dortoir, cuisine, salle à manger, bureau, le grand confort, en restant géographiquement au même endroit. L'espoir aussi de voir encore augmenter le passage dans notre gîte, celui-ci en légère hausse tous les ans. Celui, pour terminer aujourd'hui, de voir notre Ville portée de plus en plus sur le devant de la scène régionale, ''bientôt nationale'', comptant sur la réhabilitation de nos ''arènes'' ou plutôt ''amphithéâtre'' pour les puristes et l'amé- nagement du site Saint-Louis, etc. … Ce serait grâce aussi à ce Chemin mis en valeur par notre implication, notre par- ticipation aux actions engagées. Quoi qu'il en soit, ''buen Camino de la vida'' -En espagnol dans le texte, donc à votre dico!-. Robert Saintes le 16 mars 2019 La relève est arrivée !

N° 60 : AVRIL, MAI, JUIN 2019ÉGLISE SAINT MARTIN de PETIT - NIORT XIe, XIIe, XVe… À quelques pas de Mirambeau en descendant vers la Gironde, le Chemin nous fait passer par PETIT-NIORT…son

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Adresse postale : Association Saintaise des Chemins de St Jacques de la Charente-Maritime

Maison des Associations, 31 rue du Cormier 17100 Saintes-Refuge:11rue St Eutrope-derrière l’église-

Association : 06 33 13 08 99 [email protected] - www.compostelle17.fr Refuge: 06 73 56 94 04

Membre de la

Fédération Française

des Associations

des Chemins de Saint

Jacques de Compostelle

-FFACC-

www.compostelle-france.fr

N° 60 : AVRIL, MAI, JUIN 2019

Sommaire :

Édito, nouveau CA, p 1

Petit-Niort, p 2

Montils, p 3

Pessines, p 4

Les échos du refuge, p 5, 6 & 7

Côté infos, p 8

Expression libre, p 9

Agenda, p 10

28 avril, marche avec la Vendée

5 & 6 mai, JAJNA à Bordeaux

19 mai, marche à Arvert

Plus d’infos page 10 ou sur :

http://www.compostelle17.fr/

-Actualites-.html

À vos tablettes !

Lors de la première réunion qui suivit notre assemblée générale du 25 janvier, le Conseil d’Administration a choisi un président , «une première» depuis 2001 !

Bienvenue à Robert SOURIS !! Les 9 membres du Conseil d’Administration qui l’assisteront sont :

Vice-présidente : Solange BOUREZ Vice-président : Maurice PAPIN (aussi respon-

sable de l’Antenne de La Rochelle)

Secrétaire : Daniel FAGUER Trésorière : Brigitte BOURDIN qui constituent ainsi le Bureau. Ils seront assistés de :

Liliane BENTE, commission Expo, aidée de Colette VAN DER MOLINA; Christian EMERY, commission Chemins, qui devient Commission Chemins et Randonnées;

Ghislaine GAUTHIOT et, Hélène FAGUER, cooptée.

La gestion du refuge revient à Marylène MILLIÉ, celle du site reste confiée à

François COQUINOT, Brigitte de VERDELHAN continue notre

revue Ultreïa, avec la collaboration d’Hélène et Daniel FAGUER

et Marie Claude PAPIN.

ULTREÏA !! En fait, peu de changements, si ce n'est celui de la tête... Merci à Hélène d'avoir accepté d'entrer dans le Conseil d'Administration, à Marylène d'avoir pris en charge la gestion du Refuge, à Colette et Christian de nouvel-les responsabilités, à toutes celles et ceux qui nous ont rejoints ou qui vont le faire. Nouvelle année, nouveaux espoirs ! Et la liste n'est pas exhaustive... Celui, entre autres, d'avoir un nouveau Refuge. Notre municipalité avait pour projet un déplacement éventuel dans un bâti-ment donnant sur la cour de l'actuelle Mission Locale, à un peu plus d'une cinquantai-ne de mètres. Certes, l'espace y serait plus intéressant mais l'environnement moins, malgré l'entrée sous un beau porche et par le parvis de la basilique. Comment envisager l'arrivée de notre très cher Pèlerin dans une cour où il y a beaucoup de va-et-vient, de nombreuses voitures stationnées ? Comment l'imaginer prendre l'air dehors comme il peut le faire actuellement, paisiblement, à côté de son linge, en plein soleil ? Exposé au regard de tous ! Et notre astre préféré, nous les pèlerins qui l'aimons encore plus parce qu'il nous réchauffe sur le Chemin et assèche nos fripes, là, il y serait absent de la soirée. Le logement idéal serait peut-être celui qui possède un porche sous lequel la majorité des usagers du refuge passe. Une belle entrée et une belle sortie pour les pèlerins. Plus grand, il permettrait un accueil plus important et offrirait certainement des espaces distincts selon leur affectation, dortoir, cuisine, salle à manger, bureau, le grand confort, en restant géographiquement au même endroit. L'espoir aussi de voir encore augmenter le passage dans notre gîte, celui-ci en légère hausse tous les ans. Celui, pour terminer aujourd'hui, de voir notre Ville portée de plus en plus sur le devant de la scène régionale, ''bientôt nationale'', comptant sur la réhabilitation de nos ''arènes'' ou plutôt ''amphithéâtre'' pour les puristes et l'amé-nagement du site Saint-Louis, etc. … Ce serait grâce aussi à ce Chemin mis en valeur par notre implication, notre par-ticipation aux actions engagées. Quoi qu'il en soit, ''buen Camino de la vida''

-En espagnol dans le texte, donc à votre dico!-.

Robert – Saintes le 16 mars 2019

La relève est arrivée !

ÉGLISE SAINT MARTIN de PETIT - NIORT XIe, XIIe, XVe…

À quelques pas de Mirambeau en descendant vers la Gironde, le Chemin nous fait passer par PETIT-NIORT…son église St MARTIN vaut bien une petite pause…

On peut trouver en Charente-Maritime, une bonne dizaine d’églises vouées à St Martin : Nieul-les-Saintes, Esnan-des, Ile d’Aix, Meursac, Arces-sur-Gironde… Tantôt rattachées à l’abbaye de Cluny, tantôt, à l’abbaye de Savigny, comme celle qui nous intéresse aujourd’hui.

St Martin de Tours fut un grand marcheur, un pèlerin avant l’heure, connu pour sa générosité ; parmi les œuvres de l’église figure une représentation de St Martin partageant son manteau. Sa dévotion, celle de St Hilaire et de St Eutrope attiraient les pèlerins en marche, ou pas, vers St Jacques-de- Compostelle. Petit-Niort, à 2 km au Sud de Mirambeau était la dernière halte des pèlerins avant le diocèse de Bordeaux.

L’église fut construite, comme cela se faisait souvent, sur des bases anciennes. Sur la façade Ouest, la partie roma-ne –du XIIe siècle-, plutôt austère, est mise en valeur par de récentes restaurations ; une prolongation, au Sud, moins heu-reuse, correspond à un dédoublement de la nef au XVe. Le clocher daterait aussi du XVe.

Seule trace du XIe, le mur Nord, percé d’une fenêtre primitive, fenestrelle* avec claustra, constitué de deux pan-neaux de pierre ajourée. Intérêt remarquable de St Martin de Petit-Niort, cette ouverture est, avec celle de l’église de Fe-nioux, une pièce rare, la plupart des claustra ayant été rem-placés par des vitraux. Ici, on peut regretter une restauration trop soignée qui a fait dis-paraître l’au-thenticité de c e chef d’œuvre architectural, témoin de l’an 1000. Vous pouvez comparer cette photo avec celle mise en 2010 sur notre Site. En tous les cas, ne cherchez pas de claustra sur la façade dite « en arc de Triomphe » tel que cité sur la carte des Chemins de St Jacques éditée par le Conseil Départemental… !

Après la Révolution, l’église servit de grange…elle subit de nombreuses dégradations et par la suite, fut restaurée, les vitraux, par exemple, datent du XIXe… Mais en 1993, elle est fermée pour des questions de sécurité…Grâce au dévouement de béné-voles regroupés en association dès 2011, et à l'appui de la mairie de Mirambeau, celle-ci reprend vie.

Rendons hommage à monsieur Jean-Marie Raffenaud, pilier de cette association...

Ferronnier d’Art, Compagnon du Devoir, Jean-Marie Raffenaud mit toute son énergie, sa générosité, sa foi et son talent pour se lancer, avec d’autres courageux artisans, dont Sylvain Raveraud, fils d’Annette et Michel, adhérents de notre association, dans la restauration de l’église ; les portes de la façade Ouest, furent restaurées à « l’ancienne », un nouvel autel confectionné pour la nef de droite, il organisa avec les bénévoles des ventes de livres et autres recherches de fonds pour faire restaurer les tableaux de l’église parmi lesquels, ceux représentant les 14 stations du Chemin de Croix, une représentation de la Vierge à l’Enfant, enfin, pour faire res-taurer le mécanisme de l’horloge, remplacer les chaises etc. Hélas, en 2017, la mort le faucha à l’âge de 51 ans… Petit-Niort étant rattaché à Mirambeau, la municipalité continua et acheva les restaurations. À l’occasion des Jour-nées du Patrimoine, des 15 et 16 septembre 2018, les travaux furent officielle-ment inaugurés, une pla-que en hommage à mon-sieur Raffenaud a été ap-posée sur le mur Ouest de la nef de droite. Monsei-gneur Collomb y a célébré une messe et a béni l’église.

Jean-Marie Raffenaud était venu à notre assemblée générale de janvier 2012, avec le président et la secrétaire de « l’association pour l’Église Saint Martin de Petit-Niort » qu’ils venaient de créer, pour nous présenter leur beau projet. Le 22 septembre 2013, ils nous avaient accueillis avec un petit déjeuner « somptueux » sur le parvis de l’église que Jean-Marie R. nous avait fait visiter avec beaucoup d’émotion…prémices d’une journée mémorable avec nos amis de Gradi-gnan, au cours de laquelle le Chemin nous avait conduits jus-qu’au « château l’abbaye » à Pleine-Selve, où l’accueil fut tout aussi chaleureux…

Aujourd’hui, l’association n’est plus…j’ai voulu écrire ces quelques lignes pour la mémoire, pour que le travail des bénévoles ne soit pas oublié…. Brigitte de V. PS : l’église St Martin de Petit-Niort se visite tous les jours de 9 h à 17 h

*Fenestrelle vient de fenestrella, finestrella, voire finestra... et désigne, en architecture, une ouverture étroite...

Une fois n’est pas coutume, c’est au cœur d’un char-mant village, le mien, Montils, du latin “mons” -montagne-, de 850 âmes, que notre marche de la galette des rois partit en ce début janvier de l’an de grâce 2019. Le départ eut lieu devant l’église St Sulpice -évêque de Bourges au VIe siècle-. Elle date des XIIe et XIIIe siècles. Sa construction se trouve sur un ancien lieu mérovingien. La nef a été reprise au XIIIe, le clo-cher, au Ve et la façade au XVIe. Cette église fut autrefois fortifiée. Le clocher subit la foudre et le feu fin juillet 1931, il fut reconstruit en «pointe de diamant». Un sarcophage «double place», -réunis dans la vie et dans la mort-, a été retrouvé dans la nef au cours des tra-vaux, début XXe ; on le date des VIIe, VIIIe. Pour les puris-tes, sarcophage vient du latin «sarcophagus» : «qui mange et détruit les chairs».

Nous prîmes le GR 360, limitrophe avec la commune de Pérignac. À une encablure du chemin, l’ar-chéologie aé-rienne montre les vestiges d’u-ne villa romai-ne, des tessons de tegulae avec rebord ont été

trouvés. Ensuite, le petit chemin de Saintes, voie romaine, chemin des jacquets ? À un carrefour, un lieu-dit «Les Hôpitaux», nul vestige n’a été retrouvé, énigme ? À droite, la butte du moulin à vent, «que nenni, pas trace d’un édifice», mais c’est un site fort ancien qui fut occupé au néolithique par la communauté appe-

lée,«Peu-Richardienne«Maritime»», entre - 3497 et - 3053 avant JC, cela ne nous rajeunit pas !! Découverte de haches, flèches, perçoirs au cours des travaux agricoles. J’avais parlé de moulin à vent sis au Guin, une pierre tombale, dans le cimetière, rappelle ce meunier. On dit de Montils que c’est la capitale des souterrains, pas moins de 15 sont répertoriés et d’autres certai-nement, pas encore découverts. La majorité sont des souterrains refuges. Après ce petit rappel de l’histoi-re, place à la couronne,

-épiphanie oblige- dans une salle mise gracieusement à no-tre disposition par la municipa-lité de Montils. Agréable surprise de voir Jacqueline, Arlette, Jacqueline et Guy.

MONTILS, le 6 janvier 2019

Merci à ceux qui sont venus ! Rémy

PESSINES, le 24 février 2019

Samedi 9 février, nous nous retrouvons à Pessines, Da-niel, Hélène et Solange, pour une reconnaissance de la rando du 24 février. La boue et les flaques d'eau étaient au rendez-vous, mais heureusement bien chaussés, nous pouvions pour-suivre notre parcours dans de bonnes conditions, malgré quelques petites glis-sades sans bobos. Quelques prises de photos pour agré-menter notre passa-ge. Nous avons repé-ré les endroits critiques, on ne sait jamais !!! Après ce beau parcours, le petit thé bien chaud d'Hélène fut apprécié. Dimanche 24 février, nous voici de retour à Pessines et, cette fois ce n'est pas à trois, mais à 24 que nous sommes par-tis sur le circuit des Chênes, pour une marche de huit kilomè-tres, sous un beau ciel bleu et un soleil magnifique.

Après quelques centaines de mètres, les langues se dé-liant et l’atten-tion dimi-nuant, Solan-ge emmène tout son mon-de sur un mauvais che-min. Comme dirait le Pèle-rin, nous ne nous sommes pas perdus, simplement égarés avec quelques mètres en plus. Après être revenus sur le bon circuit, nous traversons de beaux vergers ; ce n'est pas la saison des pommes, dommage !

Ensuite nous traversons bois, sous-bois, chênaies et quelques hameaux, avec de belles maisons charentaises. Le paysage est varié. Nous commençons à voir de beaux chênes le long d'un petit chemin herbeux ; rien n'est éternel et même les chênes peuvent tomber.

Un arrêt obligatoire, pour admirer le magnifique chêne du “Repéré“ -22 m de hauteur et 6m85 de circonférence-, ce chêne est millénaire et l’un des deux plus vieux de France ; il se situe dans la cour d'une ferme, au bord d'une mare où barbotent des ca-nards. Ensuite, nous regagnons nos voitures et, surprise, ce n'est plus 24 mais 26 qui partageons des boissons fraiches ou chaudes, car Bernard et son ami se sont

trompés de lieu de rendez-vous et attendaient notre retour. Merci à Hélène pour le bon gâteau au chocolat. Selon Fréderic, suite à no-tre petit détour involontaire, notre balade fut de 9km3 au lieu de 8km, heureusement, dans une très bonne ambiance.

Solange, Daniel et Hélène

NDLR : merci à Solange pour les boissons !

Pèlerin d'hiver, la grande aventure ! Quelques jours après le passage de notre Belge aux 26 pèlerinages... Un appel sur le téléphone du refuge, pour annoncer un passage dans notre gîte. Détenteur du téléphone, je signale à mon interlocuteur qu'il devra me prévenir la veille du jour où il désirera dormir à Saintes, pour que je puisse déverrouiller la porte d'entrée. Aucune nouvelle. Le soir, vers 19 heures, il m'appelle pour me signaler qu'il était devant le gîte. Je le ser-monne un peu, gentiment, en lui disant qu'il aurait pu m'appe-ler plus tôt, comme convenu. Il m'explique alors qu'il avait flâ-né dans notre ville. N'étant pas sur Saintes et n'ayant aucune envie d'y revenir juste pour tourner une clef dans une serrure, me trouvant extrêmement gêné de m'enquérir d'un ''logeur providentiel'', je lui conseille alors d'aller à l'Auberge de Jeu-nesse. Le lendemain matin, il m'appelle. *Vous êtes allé à l'Auberge de Jeunesse. Y avez-vous bien dormi ? Oui, très bien. Je voudrais faire tamponner mon credential.

*Pas de problème, vous pouvez faire apposer un cachet sur votre document, soit par l'Office du Tourisme, ou par n''im-porte quel autre professionnel en possédant, ou une gendar-merie, bureau de poste, mairie. Oui mais, je fais le chemin avec l'esprit religieux et j'aime-rais que ce soit le cachet de votre refuge. Par ailleurs pouvez-vous m'indiquer les coordonnées d'hommes d'église sur Sain-tes ? *Désolé je n'en connais pas, je ne suis toujours pas chez moi mais si vous voulez je pourrais être à Saintes en fin de matinée et satisfaire à votre demande. Soyez au refuge à midi. Bien sûr, à midi, point de pèlerin. Que penser de ces pèlerins d'hiver ?

Cet hiver, fin janvier, un pèlerin

appelait le téléphone du refuge vers 19h00, pour savoir s'il lui serait possible de passer une nuit dans notre gîte. N'ayant pas de téléphone personnel, il s'était adressé à un salon de coiffure situé à 200 mètres de la gare SNCF. Je lui proposai alors d'aller le chercher pour lui éviter d'avoir à faire le reste du chemin à pied. Je le trouvai conforta-blement installé discutant avec le jeune employé qui avait ac-cepté de différer son départ. Au téléphone je lui avais demandé s'il disposait d'un cré-dential et de fonds. Affirmatif. En fait c'est un paquet de crédentials qu'il a sorti de des-sous son vêtement. C'était son 26ème pèlerinage qu'il effec-tuait. Remontant de Saint-Jacques, il avait pris une variante et arrivait par Angoulême pour se diriger vers La Rochelle et en-suite direction le Mont-Saint-Michel avant de rentrer dans sa région d'Ostende en Belgique. C'était un grand gaillard balaise de plus d'un mètre qua-tre vingt. Je lui ai pris son sac pour le mettre dans le coffre de la voiture. Oups ! *Combien pèse-t-il ? Vingt cinq kilos.... *Comment se fait-il que vous vous trouviez près de la gare ? J'ai pris le train pendant une dizaine de kilomètres, à partir de Cognac. *Vous n'êtes pas passé récemment à La Rochelle ? Non, il y a bien longtemps... En réalité il y a bien 25 km entre les deux gares. Je l'invi-tai à manger à la maison. Repas entièrement consacré à son histoire, et émaillé de souvenirs des vingt-six pèlerinages qu'il avait accomplis. Il connaissait très bien notre ville, sauf les arè-nes qu'il n'avait jamais visitées.

À l'origine de ses nombreuses pérégrinations, il y avait un naufrage au cours duquel notre pèlerin de ce soir raconte qu'il avait perdu deux jeunes collègues. Depuis, tous les ans et après avoir travaillé un peu comme marin, il repart sur le Chemin. De nombreux articles lui sont consacrés sur le web.

Il était passé à La Rochelle, fin 2018. Il avait alors étalé ses credentials sur les carreaux de l'église St Sauveur, d'où une photo. À la maison, j'en ai pris une aussi de lui, avec, sur la table, une partie de ses passeports. Puis, je l'ai accompagné au refuge. Lorsque je lui ai demandé de régler la nuitée il m'a alors pré-senté un centime d'euro. Bizarre ce genre de périple ! Bizarre !

Pèlerin atypique ou routard…?

Record à battre... Les échos du refuge, par

Robert S.

RÉUNION SAC À DOS

Ce vendredi 22 février a eu lieu notre traditionnelle réunion ''Sac à dos'' pour celles et ceux, curieux de savoir comment préparer ses bagages pour un long périple comme, par exemple, le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ! Le public, un peu moins nombreux que dans le passé, se composait d'un groupe de cinq personnes venues de la région de Barbezieux et de deux des alentours de Saintes. Conduite par Jean-Marie P., accompagné de deux membres de notre association, cette réunion a enrichi de manière significative nos futurs pèlerins. Démonstration : tout l'intérieur de son sac est déballé et éta-lé sur une table. Remballage méthodique avec moult explications. Cours magistral sur la manière de faire son sac, chaque chose ayant une place et chaque place étant réservée à une chose, sur la bonne manière de s'habiller, avec des vête-ments adéquats, grande cape de pluie, vêtements légers fa-ciles à nettoyer et surtout à faire sécher. Sans oublier l'élé-ment peut-être le plus important, de bonnes chaussures fai-tes pour le pèlerin, à la bonne pointure. Les bâtons de marche ou le bourdon pour le pèlerin, l'aideront dans les endroits escarpés, lui donnant un meilleur équilibre et lui permettant parfois de se rattraper. Soins des pieds à l'aide d'une bonne pommade, soins du corps en cas de bobo, protection contre les coups de so-leil, bref en résumé, une bonne petite trousse de secours. Un couteau, un fil et une aiguille, un gobelet et des couverts, la liste est longue mais, magiquement, tout est ren-tré dans le sac de Jean-Marie. Ne pas oublier l'eau indispensable, en quantité suffi-sante pour ne pas faire de malaise, la petite barre de céréa-les en cas d’hypoglycémie. De la nourriture d'avance car le ravitaillement peut être difficile certains jours et dans cer-tains endroits. Jean-Marie nous a, à un moment, montré un petit ga-let de couleur brune, promettant de revenir dessus plus tard. Mystère... En fait, il nous expliqua que ce galet qui paraissait être une charge inutile représentait le fardeau du pèlerin. Il l'ac-

-compagnait sur le Chemin jusqu'à «La Cruz de Ferro» où il le déposait au pied d'une croix comme pour se débarrasser de ses soucis. ''Il s'agit en effet d'une croix toute simple, en fer rongé par la rouille, juchée sur un imposant mât de chêne de cinq mètres de haut. Cette croix surplombe un imposant tas de roches et de cailloux. Et ce sont justement ces pierres, aux apparences diverses et aux tailles variées, déposées depuis des siècles par les marcheurs, qui font de «La Cruz de Ferro», l'un des passages les plus mythiques pour le pèlerin de Saint-Jacques. C'est dans la tradition, une tradition qui se perpétue. Peut-être contribue t-elle aussi à laisser des traces profondes dans l'esprit de ceux qui cheminent vers Saint-Jacques, quelles que soient leurs convictions''. Cette croix se situe à environ 235km de Saint-Jacques.

Les Charentais venus assister à notre réunion d'informa-tion ont bien le désir de partir sur le Chemin très prochaine-ment. Quant aux deux autres personnes, l'un est déjà pèlerin confirmé et il a pour projet de partir de Salamanque -Espagne- pour se rendre à Saint-Jacques. L'autre personne laisse mijoter cette envie en lui mais c'est certain qu'un jour, il préparera sérieusement son ''pèlerinage''. Tout fut donc bon à entendre d'autant plus que le maî-tre-conférencier savait de quoi il parlait... Même la chanson Ultreïa que Jean-Marie nous fit le plaisir d'entonner.

Les tiques sont de retour !

Elles sont de plus en plus nombreuses. On compte cinq espèces de tiques susceptibles de piquer l’homme. Parmi elles, la plus abondante est la "tique du cerf", la plus problé-matique aussi, car elle transmet : bactéries, virus, parasites, et notamment la maladie de Lyme, qui est en train de deve-nir un important problème de santé publique en Europe. Or, «on la trouve partout, il n’y a qu’une chose qu’elle ne supporte pas, c’est la chaleur sèche... Si le climat est chaud et humide, cela lui convient parfaitement. Mais s’il fait froid et humide ou froid et sec, cela lui va aussi» . Ses lieux de prédilection : forêts, hautes herbes, mais aussi les parcs et nos jardins…véhiculées par les animaux sauvages et ou do-mestiques sur lesquels elle se multiplie. «Lorsque l’on frôle la végétation, les tiques s’accro-

chent aux vêtements ou aux animaux. Mais elles piquent rare-ment à l’endroit où elles atterrissent. Elle sont tellement peti-tes qu’on ne les sent pas. Elles peuvent donc parcourir une cer-taine distance pour s’installer à un endroit plutôt chaud, humi-de et difficile à atteindre -aisselles, plis du genou, organes gé-nitaux, nombril, conduit auditif, cuir chevelu-.» La meilleure façon de se protéger est de porter des vê-tements de couleur clair, pour mieux les repérer, de monter les chaussettes sur les bas de pantalon… Dans votre sac à dos, n’oubliez-pas de mettre un tire-tique qui vous permettra de retirer la tique aussitôt et sans la toucher !… Il existe aussi des produits répulsifs… En cas d’oubli, une pince à épiler pourra faire l’affaire ... Brigitte, sources, Sud-Ouest

RÉUNION DES HOSPITALIERS

Ce vendredi 8 mars, dix-huit personnes se sont retrou-vées pour la réunion préparatoire à l'ouverture du Refuge -du 1er avril au 31 octobre-. Trente et une personnes se sont portées volontaires pour cette année. Cela couvrirait normalement les mois les plus longs donc logiquement les 7 mois à assurer en perma-nences. Il a été rappelé que notre gîte restait fermé à clefs hors période. Il ne l'est plus en dehors, mais, s'il l'était, ce se-rait du fait des employés municipaux chargés de s'occuper des pigeons à l'étage supérieur, irrespectueux de nos consignes. Son téléphone a été confié récemment à Marylène M. désormais responsable du Refuge, qui désire l'avoir en perma-nence tant qu'elle ne s'absentera pas de manière significative. Le code du digicode pourrait être changé deux ou trois fois durant cette période, considéré les aléas de la campagne passée -squat d'un américain durant 3 nuits-. Les numéros pourraient être donnés d'avance aux Hospitaliers pour qu'ils ne se retrouvent pas à la porte en cas d'oubli du changement. Permanences : *nécessité comme les années passées de s'ins-crire sur Doodle pour choisir ses jours. *devant les difficultés -rares heureusement mais gênantes-, le Refuge pourrait se trouver sans Hospitalier -en 2018, une fois-. Pas de dramatisation, le pèlerin peut appe-ler le téléphone du refuge et s'entendre alors confier le code pour qu'il puisse entrer et s'installer. Pour les formalités, son inscription et son règlement, il sera toujours possible d'y remé-dier. Méfiance ce genre de situation pourrait se pérenniser. Il a donc été conseillé d'aller régulièrement consulter le planning pour prévenir une éventuelle carence de permanent tel ou tel jour, et s'inscrire si c'est possible. Pour l'accueil du pèlerin, après l'avoir invité à ne pas déposer son sac à dos sur les lits, ne pas oublier de lui propo-ser une boisson. Pour les chaussures, si le temps ne leur a pas permis de les conserver propres, leur demander de les dépo-ser dans l'entrée. Cela dans l'intérêt commun -respect du rè-glement du Refuge- : obligation de rendre cet espace propre avant de le quitter. Ne pas oublier de lui lire ou lui faire lire le règlement du Refuge. Dès son arrivée, lui proposer qu'il fasse sa lessive durant la présence de l'Hospitalier car l'essorage de son linge à l'aide de la petite essoreuse ne devra être fait que par lui ou en sa présence, pour des raisons évidentes de sécurité. Durant la période de cohabitation -pèlerin/Hospitalier-, ne pas oublier que le Permanent est là, avant tout, pour l'ac-cueil, pour être à l'écoute des besoins éventuels, matériels ou tout simplement pour échanger, s'il y a une demande. Pas le contraire. Le pèlerin qui a beaucoup marché est certainement fatigué, peut-être a-t-il envie ou pas de parler ! Chacun fera comme il l'entend, en pleine conscience. La Délivrance de credentials a fait l'objet d'un document pour rappeler les consignes en la matière, projeté par François C., de même pour les ''Consignes'' à afficher, l'''Aide mémoire pour les Hospitaliers'', également et le ''Règlement intérieur du Refuge ''. Pour le cachet du Refuge et le stock de credentials, il a été prévu de les mettre à l'étage dans l'armoire métallique fermant à clef. Lorsque le Refuge ne dispose plus de place, certains Hospitaliers figurant sur la liste, acceptent de loger des pèle-rins chez eux. C'est au permanent qu'il appartient de diriger les pèlerins en surnombre, soit vers l'un de ces Hospitaliers, soit l'Auberge de Jeunesse. S'il est ennuyé, il serait préférable qu'il

prenne l'attache de la responsable du gîte ou bien, de l'une ou de l’un des membres du Bureau. Solange s'insurge contre le fait que l'an passé des pèle-rins aient été orientés vers l'Auberge de Jeunesse et non vers les Hospitaliers hébergeurs. À y veiller et y remédier donc. Les draps ne seront quant à eux pas changés systéma-tiquement mais seulement en cas de traces de saletés évi-dentes. À ce sujet, il est envisagé de les supprimer pour en proposer des jetables. Le coût serait de 0,67 € environ l'unité, soit 350 € pour 2018. Possibilité de commandes groupées pour une période plus longue -tarif dégressif-. Une légère majorité s'est prononcée pour. Le côté écologique et le stockage des draps usagés ont été mis en évidence comme arguments contraires. Les taies d'oreillers continueront à être changées après chaque utilisation, selon le même déroulement. Il sera demandé au pèlerin de la laisser en vrac sur son lit. L'Hospi-talier du lendemain devra alors en poser une nouvelle, sans l'installer. Le travail des Lavandières est inchangé. Un planning sera établi avant l'ouverture du Refuge. Il a été rappelé de respecter ses propres engagements mais aussi ceux des au-tres. L'idée de créer un ''doodle'' a été évoquée et sera étu-diée rapidement. L'approvisionnement en produits -alimentation, pro-duits d'entretien- reste confié à Lucile. En matière d'hygiène, un minimum de ménage doit être fait par la personne chargée de la permanence, aussi il est conseillé d'arriver un peu plus tôt pour voir si tout est correct. Au sujet des punaises de lits, sujet récurent, il est pré-conisé d'observer la plus grande méfiance à l'égard de ces parasites. Elles provoquent des dégâts aussi sur la santé. La solution, en cas d'infestation, est de procéder à un lavage à 90 °. Or la lingerie du Refuge -draps, taies d'oreillers- n'est pas conçue pour résister à une telle température. À titre de prévention, il pourrait être prévu des grands sacs poubelle pour y déposer les sacs à dos. En fin de permanence, le règlement, de préférence par chèque, est mis dans une enveloppe comportant nom et pré-nom de l'Hospitalier et détail des encaissements -nuitées, credentials, et donativo- et mise dans la boîte sécurisée par cadenas, contre la porte qui mène au pigeonnier. Pour finir, une question : une personne n'ayant jamais marché sur le Chemin de Compostelle peut-elle s'inscrire comme Hospitalière ? Une large majorité s'est dégagée favorablement. Des points soulignés : *Par François T. : L'ouverture du refuge à 17 h au lieu de 16 h n'a pas obtenu l'acquiescement de l'assemblée. *Par Monique C. : Quid des crochets pour suspendre les sacs aux lits. Promesse d'y remédier (Robert). Info : Il y aurait une nouvelle hébergeuse sur Préguillac. *Par Colette : en cas de surcharge du refuge, l'Hospitalier doit-il utiliser son téléphone personnel ? Réponse : deman-der au pèlerin d'utiliser le sien, éventuellement... *François C. pris en sa qualité de gestionnaire du site : À la question la photo de la Poudrière de Brouage doit-elle être changée du fait de la fin de son utilisation pour notre exposi-tion, réponse oui, mais à remplacer par une autre. Merci pour votre présence ! « le pèlerin de service »

SURGÈRES, Réunion du 19 janvier 2019

Le 19 janvier 2019 nous nous som-mes retrouvés Solange et Christian, à Sur-

gères, pour rencontrer les associations de la Vendée, de la Loire Atlan-tique, de la Bretagne, qui était représen-tée, des Deux-Sèvres et de la Cha-rente-Maritime. Les échanges portaient surtout sur : «comment faciliter le cheminement des pèlerins arrivant de Bretagne et du Mont St Michel». Réunion très enrichissante sur la façon dont les autres départements travaillent sur le balisage des chemins et les hé-bergements, en famille. La Bretagne édite ses propres guides. Ce jour, nous avons appris que le Conseil Départemental de la Charente-Maritime allait mettre en place le balisage du chemin de Mauzé-sur-le Mignon à St Jean d'Angély, en pas-

sant par Surgères ; une halte Jacquaire devrait ouvrir entre Surgères et St Jean d'Angély. Lors de cette rencontre un livre sur les monuments de St Jacques en Bretagne fut remis à chaque associa-tion. Merci à nos amis bretons ! Après un repas pris en commun, nous sommes partis découvrir la belle ville de Surgères, son église, son châ-

teau et le nouveau tracé qui va rejoin-dre la sortie de Surgères, ceci dû aux travaux de la nouvelle rocade. Voici une bien belle journée de rencontres et d'échanges aussi denses que fruc-tueux sur les très nombreuses questions communes auxquel-les nous avons à répondre séparément au quotidien, dans le cadre de nos missions respectives. Solange et Christian E.

Côté infos

En Espagne :

Une nouvelle carte des Chemins Ibériques trouvée sur

le site de Pierre Swalus.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez consulter

tous les chemins espagnols remarquablement répertoriés…et

bien d’autres sujets intéressants...

Pour la petite histoire, Pierre Swalus et son épouse furent

les premiers pèlerins accueillis dans notre refuge de St Eutrope en

avril 2002… Brigitte

www.verscompostelle.be/Cartes-des-chemins-en-Espagne.htm

Sur les chemins du Mont-St-Michel : l’association réfèrente propose un programme très éclectique :

En avril, le mardi 2 : à NEUFCHATEL-EN-BRAY (76), une rencontre des professionnels du Tourisme, de 9h à 13h. Le samedi 27 : une marche culturelle de BOURG-SAINT-LÉONARD à SILLY-EN-GOUFFERN(61) (fête de la randonnée dans l'Orne) En mai, le samedi 11 : assemblée générale au BEC-HELLOUIN (27), visite-conférence le matin, déjeuner à l'Abbaye et AG l'après-midi. Du samedi 18 au dimanche 19 : marche de BARNÉVILLE-CARTERET à LES-SAY sur le Chemin de Cherbourg au Mont (50). Du mardi 21 au dimanche 26 : au Prieuré d'ARDÉVON (5o), exposition << Les trois monts consacrés à St Michel » ouverte tous les après-midis de 14 h à 18h et conférence le vendredi 24 à 18h30 sur «L'histoire des pèlerinages au Mont et les Chemins du Mont-Saint-Michel » Jeudi 30 : LA ROCHE D'OETRE à SAINT-PHILIBERT-SUR-ORNE (61) : Festi-val « Les Extravertis » , journée randonnée. En juin, le jeudi 7 : CLUNY (71-) : « Que sont et que font les itinéraires culturels européens ? » -Conférence finale du programme DECRA ÉRAS-MUS*, organisée par la Fédération Française des itinéraires culturels européens, avec la Fédération européenne des sites clunisiens.

www.lescheminsdumontsaintmichel.com Informations complémentaires auprès de Robert ou sur

Dans son rapport moral de l’année 2018, Solange s’inquiète des dangers du numérique et des tra-cés GPX qui ne sont pas toujours fiables. En moins de dix ans, le numérique, par le biais des smartphones, a envahi le Che-min…à tel point que dans le compte-rendu de l’atelier «les pè-lerins au XXIe siècle» - à la question posée : «faut-il accélérer, accompagner les progrès numériques, une credencial numéri-que est-elle envisageable ?», 1/3 des participants s’est montré favorable… Ouf, les 2/3 sont contre…

Où est passée l’époque où nous nous opposions à ce que le carnet de pèlerin soit posté ?

On peut lire aussi «les packs commerciaux de marche

sont impossibles à interdire, mais il convient de rappeler aux adhérents des associations les valeurs jacquaires : fraternité, partage». Là, je m’interroge … la fraternité et le partage sont-ils l’apanage du Chemin ?? Il me semble que l’on peut trouver fraternité et partage dans un «pack commercial» proposé par des organismes que la déontologie m’interdit de citer… il est évident que l’on ne peut pas interdire les «packs commer-ciaux », à chacun son chemin… ; aux associations jacquaires, sans doute, de ne pas en faire la promotion, de rappeler l’es-prit pèlerin, les imprévus, le plaisir de l’inconnu, des ren-contres éphémères ou pas, la souffrance quand il fait très chaud, froid, ou par grand vent et pluie battante…quand le sac paraît lourd et l’étape bien longue ou sans intérêt...et insister sur la différence entre le chemin personnel et le chemin par-couru sous l’égide de la B….qui n’a rien de jacquaire …

Dans les perspectives 2019 de la fédération, il y a la

concrétisation de la credencial commune avec WebCompostel-la*. C’est dans les tuyaux depuis quelques années. On y est presque ; celle-ci comportera une page spécifique par associa-tion, WebCompostella souhaite qu’un volet «accréditation reli-gieuse» soit inséré sur la future credencial unique, de même qu’une case «tampon retour» qui permettrait aux adhérents de revenir dans leur association de base».

Que deviendrait alors la démarche personnelle du pè-lerin sur le retour qui prend l’initiative de venir nous rejoindre ou pas ?

De même que certaines associations imposent, au fu-tur pèlerin, une adhésion, lors de la délivrance de sa creden-cial, on va l’inviter à venir montrer ses tampons à son retour ? Cela permettrait peut-être de faire des statistiques et pour-quoi pas d’évaluer le pèlerin ? Visiblement, on manque de bé-névoles dans nos associations…mais on ne manque pas d’i-dées !!

Enfin, pour accueillir les pèlerins du XXIe, les hospita-liers vont être formés -les formations ont d’ailleurs commen-cées-, 100 % des participants sont pour. Mais, on se rassure en constatant que ces mêmes 100 % sont contre une nota-tion des hospitaliers, il n’aurait plus manqué que ça !!

Brigitte de V. *WebCompostella est une association qui a pour objet :

– de créer sur Internet une communauté regroupant les ama-teurs de pèlerinage et les différents intervenants de la route de Compostelle : avant, pendant et après le pèlerinage,

– d ‘apporter par là une assistance et des services aux pèlerins au plan culturel, artistique et spirituel.

WebCompostella gère un accueil francophone à Saint-Jacques- de-Compostelle.

Rappel des valeurs de la Fédération -extrait du PV de l’AG de la FFACC 2018-

Les valeurs de notre fédération sont d’accompagner et aider ceux qui parcourent nos chemins de pèlerinage, ceux qui les animent et les font vivre. De préserver, valoriser et promouvoir ce patrimoine culturel, spirituel et humain inesti-mable et toujours vivant que constituent les chemins. Inscri-re les chemins dans leur époque, dans la modernité, tout en leur conservant leur âme, leur authenticité et leur identité, qui leur confèrent toute leur valeur, toute leur signification. Développer des chemins vivants de rencontre et de décou-verte, porteurs d'espoir, respectueux de tous ceux qui les parcourent. Travailler tous ensemble, partager, agir en com-mun, pour y parvenir.

Statutairement, l’objet social de notre fédération est de représenter et promouvoir le mouvement jacquaire fran-çais. Ce mouvement concerné par le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle développe ainsi conformément à sa Charte : - Une dimension de partage en favorisant l’union par les ren-contres au sein des associations membres.

- Une dimension spirituelle en préservant dans la tolérance des aspirations personnelles, l'éthique de ce chemin déclaré patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO,

- Une dimension culturelle, reconnue par le Conseil de l'Euro-pe, en assurant la recherche, les études, l'inventaire et l'ex-tension du patrimoine jacquaire ;

- Une dimension hospitalière et d'assistance au profit de tout pèlerin «en marche vers Compostelle».

Réflexions après lecture du compte-rendu de l’AG 2018 de la FFACC

Expression libre

Du 5 au 7 avril : La 4e édition du Forum des chemins, organisée à Paris par l’hebdomadaire Pèlerin et le Forum104, aura lieu au Forum104 : 104 rue de Vaugirard 75006. Ce forum, carrefour entre les différentes voies de pèlerinage, rassemblera pè-lerins, randonneurs, associations, écrivains, porteurs de projets… ou simples candidats au départ. L’invité d’honneur en sera l’écrivain Jean-Christophe Rufin.

Tables rondes, conférences, exposition, films, stands, dédicaces de livres, ateliers d’écriture et créatifs, ateliers pratiques, repas festif, messe, balades dans Paris, remise du Prix Pèlerin du témoignage -mention « En chemin »-. Le programme complet sur : https://www.lepelerin.com/Pelerinages

Agenda...avril, mai, juin 2019

Pensez à consulter : http://www.compostelle17.fr/-Actualites-.html

Si vous souhaitez écrire dans le prochain Ultreïa… histoire, anecdote, témoignage etc.…

IMPORTANT ! Pensez à nous envoyer vos textes avant le 1er juin. MERCI ! Crédits photos : Bernard Bouju, Brigitte de V, Monique Chauvin, Patrick Miniscloux, Robert Souris,

Solange & Marc Bourez ; Dessin : Régis Payan

Merci aux rédacteurs, aux

photographes, aux correcteurs

et à tous ceux qui ont participé

à cette édition !!

Dimanche 28 avril : rencontre avec la VENDÉE.

Marche de MAILLÉ à MAUZÉ-sur-le-MIGNON : environ 23 km, avec la possibilité de s’arrêter

ou de commencer à SAINT-HILAIRE-LA-PALUD.

Nos amis vendéens nous donnent rendez-vous à 8h30, à Maillé, pour un départ à 9h.

Pique-nique sorti du sac à Saint-Hilaire-La-Palud

Inscription nécessaire, avant le 18 avril, pour les modalités de transport, en appelant Solange au 06 67 94 18 71

Prévoir 6 € pour le car

Détails de la journée dans un courrier séparé...

Samedi 4 et dimanche 5 mai : BORDEAUX :

Une délégation représentera notre association à la JAJNA organisée cette année par «Bordeaux Compostelle ».

Au programme, circuits de découverte du Bordeaux Maritime, du Bordeaux Jacquaire ou du Bordeaux Prestige ; messe en la cathédrale St André, bénédiction des futurs pèlerins; repas festifs et au final, le traditionnel passage du bourdon...

Dimanche 19 mai : ARVERT : rendez vous avec Monique et Brigitte, sur le parking de la salle des fêtes d'ARVERT pour une balade en boucle d'environ 20km au cœur de la Presqu’île Départ : 9h15 "Attention ! Grands dénivelés...prévoir les bâtons !!".... La visite d'une exploitation ostréicole vous sera proposée vers 12h30 : durée, 1/4 d'h. maximum. (prévoir 1€) Nous aurons la possibilité d'acheter des huîtres pour agrémenter notre pique-nique sorti du sac..

Pour des raisons d'organisation, merci de bien vouloir vous inscrire auprès des organisatrices avant le 10 mai, MERCI !

Tel : Monique 06 12 91 78 06 Brigitte 06 82 63 81 58

Pour le mois de juin… il est encore temps de prévoir une rando !

Merci de contacter Christian Emery par @mail à l’association

qui transmettra…

Pour juillet, Daniel et Hélène nous concoctent une marche

pour le jeudi 25...