N° 817 - NOVEMBRE 2017

Tout au long de l’Histoire, si l’Homme a vu ses conditions de vie s’améliorer, c’est en partie grâce au perfectionnement de ses outils. De la pierre taillée à la pierre polie, ou plus récemment du minitel à internet, ces derniers n’ont eu de cesse d’évoluer.L’artisan Boucher a lui aussi

bénéficié du développement de son matériel permettant une nette amélioration tant de son efficacité que de son confort au travail.Si nous avons tous une idée bien précise du contenu de la « caisse à outils » de l’artisan Boucher du XXIe siècle, il existe un instrument ô combien utile mais pas suffisamment identifié. Il s’agit des interprofessions.Façonnées par et pour des professionnels exerçant certes des métiers et professions différentes mais aux intérêts partagés, les « interpros » sont d’excellentes armes. Encore faut-il que, comme pour tout outil, elles soient maniées correctement.Notre Confédération a été le fer de lance dans la co-construction et dans le co-développement de plusieurs d’entre elles. Aujourd’hui, la CFBCT demeure un élément moteur et décisionnaire au sein de cinq grandes

interprofessions :- Interbev, l’interprofession au service des professionnels

de la filière viande ;- Inaporc, l’interprofession au service des professionnels

de la filière porcine ;- la CGAD, l’interprofession au service des professionnels

de l’alimentation en détail ;- l’U2P, l’interprofession au service des professionnels des

entreprises de proximité ;- la CPME, l’interprofession au service des professionnels

des PME.

Ces cinq « outils collaboratifs » doivent continuer à évoluer et à se moderniser pour l’intérêt général tout en gardant leur fonction première : être bénéfiques autant à l’un qu’à l’autre.À nous de veiller à maintenir fermement ces instruments par le manche car, pour fonctionner efficacement, l’outil doit être au service de celui qui l’utilise et non se retourner contre lui.C’est en effet par le respect et le dialogue entre ses différents maillons qu’une interprofession fonctionne. Certainement pas dans la volonté de dominer.

Jean-François Guihard

L’interpro, un outil partagéédito

Too good to go

Etats généraux

La Boucherie Française

ISSN : 006-8284

Le porc noir de Bigorre

Contrôles sanitaires

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SOMMAIRE04 ACTUALITÉS08 COMMUNICATION10 ÉCONOMIE15 PORTRAIT16 ÉCHOS DES RÉGIONS18 LA LETTRE DU PÔLE20 SOCIAL22 SANTÉ SÉCURITÉ AU TRAVAIL25 VIANDE CHEVALINE28 RECETTES30 PETITES ANNONCES

Le concours Un des Meilleurs Apprentis Boucher de France 2018 aura lieu les 8 et 9 avril 2018 au CFA de Lézignan (Aude).

Vous pouvez dès à présent contacter votre syndicat pour inscrire

vos apprentis aux sélections départementales.

Il prendra ses fonctions le 1er décembre 2017.

Expert-comptable et conseil des chefs d’entreprises TPE-PME, des responsables du secteur associatif et des organisations professionnelles, Patrick Gimonet a une connaissance éprouvée de l’environnement économique, social, juridique et financier du secteur.

Par ailleurs, petit-fils et fils de boucher-charcutier-traiteurs, son père Jean Gimonet a été vice-président du syndicat des Hauts-de-Seine pendant la quasi-totalité de sa carrière.

Il assurera le management de l’ensemble des équipes de la Maison de la Boucherie au service des syndicats départementaux, des fédérations régionales et de leurs adhérents. Il sera en charge, avec les directeurs de chaque service, de coordonner la mise en œuvre des nombreux projets portés par le conseil et le bureau confédéral.

Patrick Gimonet nommé directeur général des services de la CFBCT

La Boucherie Française

SÉCURITÉÉCONOMIEACTUALITÉS COMMUNICATION

Retrouvez dans ce numéro l’affiche « Cré’acteur de bonheur » réservée aux adhérents.

Patrick Gimonet a été nommé directeur général des services de l’ensemble des structures de la CFBCT, tant au siège du 98 boulevard Pereire (Paris 17e), qu’à l’École Nationale Supérieure des Métiers de la Viande au 37 boulevard Soult (Paris 12e).

ALERTE ÉCOPour lutter contre le gaspillage,

Too good to go met en relation les commerçants et les consommateurs.

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